VI CIRCUITS PASSIFS : En identifiant les membres des 2 matrices ABCD, on obtient une impédance Z1 inductive et une

impédance Z2 capacitive, qui correspond bien au schéma électrique équivalent de la ligne.

⎛θ⎞ 1 1
Les circuits MMIC ont besoin d’un certain nombre de circuits passifs pour fonctionner. Z1 = j.Z0 .tg ⎜ ⎟ = j.L1.ω et Z2 = =
⎝2⎠ j.Y0 .sinθ j.C2 .ω
Notamment pour adapter les impédances, pour filtrer, pour diviser ou coupler la puissance, ou
encore pour déphaser le signal.
Ainsi, au lieu d’utiliser une ligne de transmission pour introduire un déphasage, on peut utiliser
Ce chapitre montre les principaux dispositifs passifs utilisés dans le domaine des microondes, des éléments localisés associés en un quadripôle en T. Le déphasage sera fonction de la valeur des
ceux-ci peuvent être réalisés en technologies distribuée ou localisée. composants. Ainsi pour obtenir un retard de phase de +90°, les composants doivent avoir les valeurs
suivantes à la fréquence f :
1. DEPHASEUR
Z0 1
L1 = et C2 =
Le circuit déphaseur le plus simple est une ligne de transmission de longueur ℓ. Cette ligne ω Z0 .ω
introduit un déphasage égal à θ = β.ℓ, où β est la constante de propagation du signal sur la ligne de
transmission. L’intérêt d’utiliser des composants localisés est que l’on peut introduire une avance de phase
(déphasage négatif), dans ce cas, on introduit un signe négatif sur Z1 et Z2. Ces impédances sont
La matrice chaîne (ou ABCD) d’une ligne de transmission est la suivante : alors réalisées respectivement par une capacité et une inductance et non plus une inductance et une
capacité. De plus, on peut balayer une grande plage de déphasage, sous réserve que les composants
⎛ V1 ⎞ ⎛ cosθ j.Z0 .sinθ ⎞ ⎛ V2 ⎞ ⎛ A B ⎞ ⎛ V2 ⎞ localisés soient réalisables.
⎜ ⎟=⎜ ⎟ .⎜ ⎟ = .⎜ ⎟
⎝ I1 ⎠ ⎝ j.Y0 .sinθ cosθ ⎠ ⎝ I 2 ⎠ ⎜⎝ C D ⎟⎠ ⎝ I 2 ⎠
1 Z0
C1 = et L2 = dans le cas d'un déphasage négatif de -90°
L’indice 1 des tension et courant correspond à l’entrée de la ligne et l’indice 2 à sa sortie. Les Z0 .ω ω
matrices chaîne et S sont liées par un jeu d’équations qui permettent de passer d’un paramètre à
l’autre (Annexe). Ainsi le paramètre de transmission devient égal à :
2. COUPLEURS et DIVISEURS
2
S21 = = exp ( -jθ )
A+B.Y0 +C.Z0 +D
Les coupleurs permettent de répartir la puissance du signal sur 2 ou plusieurs voies afin de
partager le signal ou de l’additionner, ce sont alors des combineurs. Il existe deux sortes principales
Une ligne de transmission introduit donc un déphasage négatif, à savoir une avance de phase.
de coupleurs : à lignes couplées et branches. Leur principe de fonctionnement diffère.
Une ligne de transmission peut être modélisée par un schéma électrique équivalent à un
2.1 Coupleurs à lignes couplées :
quadripôle en T (figure 1) :
Lorsqu’un signal est injecté à l’entrée d’une ligne qui se trouve à proximité d’une seconde ligne,
La matrice ABCD d’un quadripôle en T est donnée par :
une partie de ce signal passe sur cette seconde ligne par couplage du champ électromagnétique.
⎛ Z1 +Z2 2.Z1.Z2 +Z12 ⎞ En appliquant la théorie des lignes à cette structure, on s'aperçoit que deux modes de propagation
⎜ ⎟ TEM coexistent sur chacune des lignes. Chaque mode a une constante de propagation différente,
Z Z2
( ABCD ) = ⎜⎜ 2 ⎟ une vitesse de propagation différente et une impédance caractéristique différente. Ces deux modes
1 Z1 +Z2 ⎟ sont appelés mode pair (even mode) et mode impair (odd mode). Il a été montré que le maximum de
⎜⎜ ⎟⎟
⎝ Z2 Z2 ⎠ couplage apparaît lorsque la longueur de couplage est de λm/4 ou de kλm/4, k étant un nombre entier
impair et λm la longueur d'onde se propageant sur la ligne à mi-bande. Cette longueur de ligne
introduit alors un déphasage de 90° du signal. Un coupleur à lignes coupleurs (figure 3) a une
L1=L/2 L1=L/2 Z1 Z1 valeur de couplage qui dépend de l’espacement entre les lignes et de la largeur des 2 lignes
couplées.
Le coupleur le plus utilisé est le coupleur de Lange (figure 3) qui présente un déphasage de 90°
C2 Z2 entre l’entrée et la sortie. C’est un coupleur quatre ports à 3dB. La voie 1 est l’entrée, les voies 2 et
3 sont les sorties en quadrature et la voie 4 est la voie isolée. La bande passante est élargie en
adoptant une structure interdigitée.
Figure 1 : Schéma électrique équivalent à une ligne de transmission : quadripôle en T.

CIRCUITS PASSIFS 71 CIRCUITS PASSIFS 72

 H En effet, la matrice de l’octopôle correspondant au coupleur branche est la suivante :
⎡0 j 1 0⎤
⎢ ⎥
w s w -b ⎢ j 0 0 1 ⎥ Z Z
avec a= 0 et b= 0 ; dans ce cas, le module du paramètre S21 ou
εr E S=
a ⎢1 0 0 j ⎥ Z01 Z01
⎢ ⎥
⎣0 1 j 0⎦
Mode pair S31 est égal à 3dB, si b=1 et a=√2.
H 2.3 Coupleur en anneau :

h εr Un signal entrant sur la voie 1 est divisé en phase sur les voies 2 et 3 et un signal entrant sur la
voie 4, sort en opposition de phase entre les voies 2 et 3. L’impédance caractéristique de ces lignes
εr E
de transmission est Z0/√2 pour obtenir un couplage de 3 dB, comme l’indique sa matrice S.
Mode impair ⎡0 1 1 0⎤
Figure 2 : Lignes de champ de lignes couplées en technologies microstrip. ⎢ 0 -1⎥⎥
-j ⎢1 0
S=
2 ⎢1 0 0 1⎥
1 2 ⎢ ⎥
1 2 ⎣0 -1 1 0⎦
(a) (b)
λm/4
1 3

λm/4 λm/4

λm/4 4 λm/4 3
4 3 2 4

Figure 3 : Coupleur à lignes couplées (a) et coupleur de Lange (b).

2.2 Coupleur branche : 3λm/4

Dans le coupleur branche (figure 4), si le signal d’entrée est injecté sur l’accès 1, l’accès 2 est la
voie directe, l’accès 3, la voie couplée et l’accès 4, la voie isolée. Les signaux sur les accès 2 et 3 Figure 5 : Coupleur en anneau.
sont en quadrature.
2.4 Diviseur de wilkinson :
Z0 Z01, λm1/4 Z0
Accès 2 Un diviseur de Wilkinson présente 3 accès, il ne fonctionne plus comme un coupleur, mais il
Accès 1 répartit, également sur les accès 2 et 3, la puissance d’entrée injectée sur l’accès 1 (figure 6). La
résistance R a pour rôle d’assurer l’isolation entre les voies 2 et 3 et leur adaptation à l’entrée, elle
doit être égale à 2.Z0.
Z02, λm2/4 Z02, λm2/4 Accès 2
Z1, λg1/4 Z0

Z0 Z01, λm1/4 Z0 R
Accès 4 Accès 3 Accès 1 Z0

Figure 4 : Coupleur branche. Z1, λg1/4

Accès 3
La valeur de l’impédance caractéristique Z01 fixe le couplage, ainsi pour obtenir un coupleur à Z0
3dB, Z01 doit être égale à Z0 / 2 et Z02 à Z0. Figure 6 : Diviseur de Wilkinson.

CIRCUITS PASSIFS 73 CIRCUITS PASSIFS 74

 L’impédance caractéristique Z1 doit être égale à Z0/√2 afin d’obtenir un couplage de 3dB . La mais les pertes inhérentes à la technologie peuvent devenir importantes, notamment si le filtrage
matrice S du coupleur de Wilkinson est alors la suivante : requiert un grand nombre de pôles.

⎡0 1 1 ⎤ Les filtres de type LC sont les filtres réalisables dans le domaine des microondes, en remplaçant
-j ⎢
1 0 0 ⎥⎥
les éléments idéaux calculés pour obtenir une réponse de type butterworth, tchebycheff ou cauer,
S=
2⎢ par des éléments distribués ou localisés. On voit bien que l’ordre du filtre n’est plus respecté et que
⎢⎣1 0 0 ⎥⎦ l’introduction des éléments parasites, pour chacun des composants utilisés, va entraîner une
modification de la réponse du filtre devant la réponse idéale.
Utilisé en inverse, la propriété de ce diviseur permet d’en faire un combineur de puissance.
Nous avons vu au début de ce chapitre, comment synthétiser des inductances, des capacités et
2.5 Coupleur et diviseur en éléments localisés : des résonateurs par des lignes de transmission, ainsi un filtre passe-bas consistera en des lignes de
transmission de faible et haute impédances caractéristiques, cascadées avec un nombre de lignes
Les structures que nous venons de voir, réalisées en lignes de transmission, sont gourmandes en correspondant à l’ordre du filtre (figure 9).
espace et ont une bande passante limitée et inférieure à 10%. Comme leurs dimensions sont
proportionnelles à la longueur d’onde du signal, les dimensions diminuent lorsque la fréquence du L2 L4
signal augmente, ainsi sont-elles moins encombrantes à partir de 20 GHz et en bande millimétrique. Z0 Z0
A des fréquences plus basses, on peut également réaliser ces structures en éléments localisés. Z02 Z03 Z04
Z01 Z05
L C1 C3 C5
1 2
C C
L2 ℓ1 ℓ2 ℓ3 ℓ4 ℓ5
2C C
1 2
Figure 9 : Filtre passe-bas en éléments distribués.
L L1 L1
Les filtres passe-bande sont réalisés à partir de structures résonnantes. Ces résonateurs sont
3 R 4 3 difficilement réalisables à partir de capacités interdigitées, MIM ou inductances spirales. Or une
L2
ligne de transmission de longueur λm/2 ou nλm/2, n étant un nombre entier, n'est autre qu'un
C C C
résonateur. En utilisant ce type de résonateurs, en les cascadant, en les couplant chacun sur une
longueur λm/4 et en associant le nombre de cellules requises, on peut réaliser des filtres passe-bande
ou coupe-bande plus facilement (figure 10).
Figure 7 : Diviseur de Wilkinson et coupleur branche localisés.
Z0 w1,s1
w2,s2
2C 2C w3,s3
L w4,s4
2 3 w5,s5 Z0
L L
ℓ1 ℓ2 ℓ3 ℓ4 ℓ5
1 4
L L L
2C 2C 2C 2C Figure 10 : Filtre passe-bande à lignes couplées.

Les filtres sont également utilisés pour réaliser les étages d’adaptation des circuits actifs. Le
nombre de pôles du filtre déterminent la raideur de la coupure et ainsi la bande passante du circuit.
Figure 8 : Coupleur en anneau localisé.

3. FILTRES 4. ADAPTATEURS D’IMPEDANCE

Les filtres peuvent être réalisés en éléments distribués ou localisés. Dans le premier cas la Outre les structures en filtre, il existe différentes méthodes d’adaptation d’impédance que nous
largeur de bande est faible pour un filtre passe-bande, et dans le second cas, elle est plus grande allons résumer ici.

CIRCUITS PASSIFS 75 CIRCUITS PASSIFS 76

 4.1 Adaptation à un stub : 4.3 Transformateurs quart d’onde :

Un stub est un segment de ligne de longueur ℓ, d’impédance caractéristique Z0, terminée par un Ce transformateur est utilisé pour adapter une impédance réelle.
circuit ouvert ou un court-circuit. En considérant une ligne sans perte, le stub ramène à son entrée
une impédance (ou admittance) purement réactive. ℓ=λm1/4 ℓ=λm1/4
Z0
Le stub doit être placé à une distance d de l’impédance à adapter comme le montre la figure 11. Z0 Z1 RL
d d Z1 RL
ℓ
Z0 Figure 13 : Transformateur quart d’onde.
Z0
j.B
ZL=RL+j.XL YL=GL+j.BL La valeur de l’impédance caractéristique de la ligne quart d’onde est donnée par la relation :
Z0
Z1 = Z 0 .R L
d YL=GL+j.BL Cet adaptateur d’impédance a une structure de filtre passe-bande adapté à une fréquence centrale
ℓ correspondant à la longueur de la ligne quart d’onde. La largeur de bande d’adaptation est
relativement faible en utilisant une seule section, pour l’augmenter, on utilise plusieurs sections de
lignes quart d’onde.
ℓ=λm1/4 ℓ=λm2/4 ℓ=λm3/4 ℓ=λmN/4
Figure 11 : Adaptation à un stub.
Z0 Z1 Z2 Z3 ZN RL
Pour adapter à l’impédance Z0, il faut que l’impédance totale vue dans le plan d’entrée du stub
soit égale au complexe conjugué de l’impédance Z0. Ceci se traduit par additionner l’admittance
ramenée par le stub et celle ramenée par la ligne de longueur d. il suffit ensuite d’égaliser les parties
réelles et imaginaires. Figure 14 : Transformateur quart d’onde multi-sections.

Ce type d’adaptation est relativement faible bande. Il est à noter que le stub peut être remplacé L’impédance caractéristique de chacun des tronçons de ligne peut être calculé à partir de
par un élément localisé inductif ou capacitif qui synthétise l’impédance j.B. l’équation de récurrence :

Z ⎛R ⎞
ln ⎛⎜ n +1 ⎞⎟ = 2 .C n . ln ⎜ L ⎟
4.2 Adaptation à deux stubs : −N N N N!
avec Cn =
Z0 ⎝ Zn ⎠ ⎝ Z0 ⎠ ( N − n ) !.n !
d
Ces lignes de différentes impédances caractéristiques, sont de largeurs différentes et
ℓ1 ℓ2 d correspondent à des sauts d’impédance. Pour minimiser les perturbations introduites par ces sauts,
Z0 des lignes taperisées sont utilisées.
ℓ1 ℓ2
4.4 Adaptateurs à éléments localisés :
ZL=RL+j.XL YL=GL+j.BL
Deux types simples d’adaptateurs peuvent être utilisés (figure 15).

Figure 12 : Adaptation à deux stubs. En utilisant la théorie des circuits, on égalise l’impédance Z0 à l’impédance totale vue à l’entrée
de l’adaptateur.

Ce système d’adaptation est utilisé en tant que tuner externe, dont on fait varier les distante et Ceci nous permet de déduire les valeurs de X et B, qui sont fonctions de Z0, RL et XL, après avoir
longueurs de stub, pour adapter toute sorte d’impédance et ainsi pouvoir effectuer des mesures de résolu une équation du second degré. Ces valeurs peuvent être indifféremment positives ou
composants, en puissance notamment, afin de déterminer les impédances d’entrée ou de sortie. négatives, on prend alors une capacité ou une inductance correspondante, il faut veiller à ce que la
valeur numérique calculée corresponde à un composant réalisable.

CIRCUITS PASSIFS 77 CIRCUITS PASSIFS 78

 5. ANNEXES
Z0

ES
ZS

CIRCUITS PASSIFS
j.X

(a)

B
v1
i1
j.B

ZL=RL+j.XL

Q
Z0

v2
i2
(b)

5.1 Relations entre les différentes matrices d’un quadripôle :

Figure 15 : Adaptateurs à éléments localisés.
j.B

D
C
j.X

ZL

79
ZL=RL+j.XL

Ainsi, en fonction de la valeur de l’impédance à adapter, on utilisera la configuration (a) ou (b).

Un quadripôle est un circuit à 2 accès, défini par ses courants et tensions à l’entrée et à la sortie.

Z Y ABCD S

Y22 Z11 ( 1 + S11 ) ( 1 − S22 ) + S12S21

Z11 = =
ΔY Z11 = A Z0 ( 1 − S11 ) ( 1 − S22 ) − S12S21
C Z12 2S12
− Y12 Δ =
Z12 = Z12 = A Z0 ( 1 − S11 ) ( 1 − S22 ) − S12S21
⎛ v1 ⎞ ⎛ Z11 Z12 ⎞ ⎛ i1 ⎞ ΔY C
Z Z 21 2S 21
⎜v ⎟ = ⎜Z Z ⎟⎜i ⎟
⎝ 2 ⎠ ⎝ 21 22 ⎠ ⎝ 2 ⎠ − Y21 =
Z 21 = Z 21 = 1 Z0 ( 1 − S11 ) ( 1 − S22 ) − S12S21
ΔY C
Z 22 ( 1 − S11 ) ( 1 + S 22 ) + S12S21
Y11 Z 22 = D =
Z 22 = Z0 ( 1 − S11 ) ( 1 − S22 ) − S12S21
ΔY C

Z 22 Y11 ( 1 − S11 ) ( 1 + S22 ) + S12S21

Y11 = =
ΔZ Y11 = D Y0 ( 1 + S11 ) ( 1 + S22 ) − S12S21
B Y12 −2.S12
− Z12 ΔA =
Y12 = Y12 = − Y0 ( 1 + S11 ) ( 1 + S22 ) − S12S21
ΔZ ⎛ i1 ⎞ ⎛ Y11 Y12 ⎞ ⎛ v1 ⎞ B Y21 −2.S 21
Y ⎜ ⎟ = ⎜ ⎟⎜ ⎟ =
− Z 21 ⎝ i 2 ⎠ ⎝ Y21 Y22 ⎠ ⎝ v 2 ⎠ = − 1 Y0 ( 1 + S11 ) ( 1 + S22 ) − S12S21
Y21 = Y21
ΔZ B Y22 ( 1 + S11 ) ( 1 − S22 ) + S12S21
Z11 =
Y22 = Y22 = A Y0 ( 1 + S11 ) ( 1 + S22 ) − S12S21
ΔZ B

CIRCUITS PASSIFS 80
 B = ( 1 + S11 ) ( 1 + S 22 ) − S12S 21

C = ( 1 − S11 ) ( 1 − S 22 ) − S12S 21
( 1 + S11 ) ( 1 − S22 ) + S12S21

( 1 − S11 ) ( 1 + S22 ) + S12S21

5.2 Paramètres de certains quadripôles :

⎛ b1 ⎞ = ⎛ S11 S12 ⎞ ⎛ a 1 ⎞
⎟⎜ ⎟
⎝ b 2 ⎠ ⎝ S 21 S 22 ⎠ ⎝ a 2 ⎠
Selon que les impédances sont en série ou en parallèle, il faudra travailler en matrice Z ou Y.
Attention : 2 quadripôles en cascade voient leurs matrices ABCD multipliées mais les matrices S
2.S 21

2.S 21
2.S 21

2.S 21
ne le sont pas. Dans le tableau suivant, chaque quadripôle est considéré comme étant connecté à une
ligne d’impédance Z0, en entrée et en sortie.

81
⎜ ⎟ ⎜
Quadripôle Matrice ABCD Matrice S

Z
⎛1 Z⎞ 1 ⎛ Z 2.Z 0 ⎞
⎜0 1⎟ Z + 2.Z 0 ⎜⎝ 2.Z 0 Z ⎟⎠
A =

D =

⎝ ⎠
Z0

Y0

− A + B.Y0 − C.Z 0 + D
A + B.Y0 + C.Z 0 + D
⎛ v1 ⎞ ⎛ A B ⎞ ⎛ v 2 ⎞
⎜ i ⎟ = ⎜ C D ⎟ ⎜ −i ⎟
⎠⎝ 2 ⎠

A + B.Y0 + C.Z 0 + D
A + B.Y0 + C.Z 0 + D
A + B.Y0 + C.Z 0 + D
A + B.Y0 − C.Z 0 − D

⎛ 1 0⎞ 1 ⎛ − Y 2.Y0 ⎞
Y ⎜Y 1⎟ Y + 2.Y0 ⎝⎜ 2.Y0 − Y ⎟⎠
2 ( A.D − B.C )
⎝ ⎠
2

1 ⎛ − Z 0 + PZ 0 + D ⎞
2
⎛ 1 + Z1 D ⎞ 2Z 0 Z 3
⎜ ⎟
⎝ 1 ⎠ ⎝

⎜ Z3 Z3 ⎟ DS ⎝ 2Z 0 Z 3
2
− Z 0 − PZ 0 + D ⎠
Z1 Z2 ⎜ Z ⎟
⎜ 1 1+ 2 ⎟
2
Z3 D S = Z 0 + QZ 0 + D
⎝ Z3 Z3 ⎠ Q = Z1 + Z 2 + 2Z 3
=
=
=
( 1 + y11 ) ( 1 + y 22 ) − y12 y 21 S11 =

D = Z1 Z 2 + Z 2 Z 3 + Z 3 Z1
− y12 y 21 S 21

− y12 y 21 S 22
− y12 y 21 S12

P = Z1 − Z 2
+ y12 y 21
( 1 − y11 ) ( 1 + y 22 ) + y12 y 21

1 ⎛ Y0 − PY0 − D ⎞
2
⎛ 1 + Y2 1 ⎞ 2Y0 Y3
⎜ Y3 Y3 ⎟ DS ⎝⎜ 2 ⎟
Y3 2Y0 Y3 Y0 + PY0 − D ⎠
⎜ Y ⎟
y11 ) ( 1 + y 22 )
y11 ) ( 1 − y 22 )

⎜ D 1+ 1 ⎟
y11 ) ( 1 + y 22 )

Y1 Y2
y11 ) ( 1 + y 22 )

2
D S = Y0 + QY0 + D
−2.y 21
−2.y12

⎝ Y 3 Y3 ⎠ Q = Y1 + Y2 + 2Y3
D = Y1Y2 + Y2 Y3 + Y3 Y1 P = Y1 − Y2
Yij
Y0
y ij =

⎛ α −α
⎛ 20α 20 ⎞ ⎞
−α
− Y22

− Y11

⎜ 10 + 10 Z 0 ⎜10 − 10 ⎟⎟
−Δ Y
Y21

20 20
(1 +
(1 +
Y21

(1 +
(1 +
Y21
Y21
B = 1

−α
⎜ ⎟⎟ ⎛ ⎞
α 2 2
−

⎜ ⎝ ⎠ 0 10 20
⎜ ⎟ ⎜ −α ⎟
=
S 21 =
S12 =
S11 =

= Y11 .Y22 − Y12 .Y21

A =

D =

= Z11 .Z 22 − Z12 .Z 21
C =

α −α α −α
⎜ ⎛10 20 − 10 20 ⎞ 10 20 + 10 20 ⎟ ⎜ 10 20 ⎟
S 22

⎝ 0 ⎠
⎜⎜ 0 ⎜⎜
Z
2
⎟
⎟ 2 ⎟⎟
⎝ ⎝ ⎠ ⎠
= A.D − B.C
− z12 z 21
− z12 z 21
− z12 z 21
− z12 z 21
( 1 + z11 ) ( 1 + z 22 ) − z12 z 21
( z11 − 1 ) ( z 22 + 1 ) − z12 z 21

⎛cosh(γl) Z 0 sinh(γl)⎞ 1⎜ ( 0 )
⎛ Z 2 − Z 2 .sinh(γl) 2Z.Z 0 ⎞
⎟
Z,γ ⎜ ⎟
( 1 + z11 ) ( 1 + z 22 )
( z + 1 ) ( z 22 − 1 )
( 1 + z11 ) ( 1 + z 22 )

( )
( 1 + z11 ) ( 1 + z 22 )

DS ⎜ Z − Z 0 .sinh(γl)⎟⎠
⎜ sinh(γl) cosh(γl) ⎟
Z ij
Z0

2 2
⎝ 2Z.Z 0
2.z 21
2.z12

⎜ Z ⎟
= 2Z.Z cosh(γl) + (Z + Z ).sinh(γl)
z ij =

ℓ ⎝ 0 ⎠ DS 2 2
ΔA

ΔY
ΔZ

0 0
CIRCUITS PASSIFS

1 ⎛ Z 02 − Z 01 2 Z 01 Z 02 ⎞
= 11
Z 21
Z 21

D = 22
Z11

Z 21

Z 21

⎛1 0⎞ D S ⎜⎝ 2 Z 01 Z 02 Z 02 − Z 01 ⎟⎠
B = Z

C = 1
Z
Δ

Z01 Z02 ⎜0 1⎟
⎝ ⎠
=
=
S11 =
A =

Avec

D S = Z 01 + Z 02
S 21

S 22
S12
ABCD

CIRCUITS PASSIFS 82