Vous êtes sur la page 1sur 213

ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

Filière : Génie Energétique et Environnement


ENSA3 GEE
Responsable : Pr. S. CHABAA 1
Chapitre I : Rappel:
QUADRIPOLES et FILTRES PASSIFS

2
I – Rappel: Quadripôles

3
Quadripôles
Introduction

Il peut être parfois utile de modéliser un composant ou un


circuit qui est un ensemble de composants sous la forme
de boîtes noires, dont on ne connaîtrait que les paramètres
d’entrée et de sortie

4
Quadripôles
Introduction

5
Quadripôles
I – 1 - Définition
Un quadripôle est un composant ou un circuit (ensemble de
composants) ayant deux bornes d’entrées et deux bornes de
sorties, permettant le transfert d'énergie entre deux dipôles.
Les signaux électriques en entrée et en sortie peuvent être de
natures différentes (tension, courant, puissance). Le
quadripôle est caractérisé par deux grandeurs (i1, v1) à
l’entrée et deux grandeurs (i2, v2) à la sortie. Par
convention le courant i2 est supposé entrant au quadripôle.
i1 i2

v1 Q v2
i1 i2
6
Quadripôles

I – 1 - Définition
En général, le quadripôle est alimenté par un dipôle
générateur (source de tension ou source de courant) et est
chargé par un dipôle récepteur (charge ZC).

Les quatre paramètres (i1, v1, i2, v2) peuvent être reliés de
différentes manières. 7
Quadripôles

I – 1 - Définition

Le rôle principal d’un quadripôle consiste à adapter


les conditions de fonctionnement du dipôle
générateur et du dipôle récepteur destinés à être
connectés l'un à l'autre.

8
Quadripôles

I – 2 - Description matricielle d’un quadripôle


Pour relier les 4 paramètres du quadripôle ( les deux
courants et les deux différences de potentiel), il existent 4
représentations matricielles différentes:

oMatrice impédance Z

oMatrice admittance Y

oMatrice hybride H

oMatrice de transfert (ou matrice chaîne) T


9
Quadripôles

I – 2 – 1 - Matrice impédance Z
Les paramètres de l’impédance sont utilisés pour relier
les courants aux tensions:

•Les éléments zij de la matrice Z sont des impédances


(s’expriment en W).
10
Quadripôles

I – 2 – 1 - Matrice impédance Z

Définitions : un quadripôle est dit réciproque si les


termes de la seconde diagonale sont égaux: Cette
propriété est caractéristique des quadripôles composés
d’éléments passifs (sans générateurs de courant ou de
tension).
Si de plus, les termes de la première diagonale sont
égaux : alors le quadripôle est symétrique.

11
Quadripôles

Signification physique des paramètres zij


: Impédance d’entrée à vide (sortie ouverte).
Cette impédance est mesurable.

: impédance de sotie à entrée ouverte.

: impédance de transfert directe ou


transimpédance directe à sortie ouverte.

: impédance de transfert inverse


ou transimpédance inverse à vide
12
(entrée ouverte). Cette impédance est mesurable.
Quadripôles

Schéma équivalent
Le schéma équivalent traduit les équations mathématiques
en circuits électriques.

Les équations précédentes peuvent être représentées par le


circuit électrique suivant:

13
Quadripôles

Exemples de quadripôles élémentaires

 Quadripôle en T;
 Quadripôle en P;
 Impédance série;
 Impédance parallèle.

14
Quadripôles

Exemple 1 : Quadripôle en T
i1 Z1 Z2 i2

u1 Z3 u2
i1 i1+i2 i2
Calcul direct:
En appliquant la loi des mailles, nous avons les deux
relations suivantes :

15
Quadripôles

Exemple 1 : Quadripôle en T

Ainsi on a :

• Ce quadripôle est réciproque

• Il est symétrique à la condition que :

16
Quadripôles
Exemple 1 : Quadripôle en T
Utilisation des définitions des paramètres:

17
On retrouve les résultats calculés précédemment.
Quadripôles
Exemple 2 : Quadripôle en P

On procède de la même manière :


Cas i2=0 :

18
Quadripôles

Exemple 2 : Quadripôle en P

19
Quadripôles

Exemple 2 : Quadripôle en P
Cas i1=0 :

U2

et
20
Quadripôles

I – 2 – 2 - Matrice admittance Y
La matrice de l’admittance est l’inverse de la matrice de
l’impédance. Elle relie les courants aux tensions:
On exprime les courants (i1, i2) en fonction des tensions
(v1, v2).

Les éléments yij de la matrice Y sont des admittances


(s’expriment en W-1).

On a: Y = Z-1 21
Quadripôles

Exemple : Quadripôle en P

Soit:

22
Quadripôles
Exemple : Quadripôle en P
Les équations associées à la matrice admittance sont
les suivantes :

Les éléments de la matrice admittance sont donc :

Ces résultats de la matrice admittance peuvent être vérifiés


en utilisant les relations entre les éléments de la matrice
admittance Y et ceux de la matrice impédance Z calculés
23
précédemment.
Quadripôles

I – 2 – 3 - Matrice hybride H
Les matrices hybrides sont utilisées plus particulièrement dans
l’étude des transistors où les paramètres indépendants sont
de natures différentes (tension d’entrée v1 et courant de sortie
i2). On utilise les deux équations suivantes pour décrire le
quadripôle :

24
Quadripôles

I – 2 – 3 - Matrice hybride H
Signification physique des paramètres hij

: impédance d’entrée à sortie court-circuitée

: inverse du gain en tension à entrée ouverte.

: gain en courant à sortie court-circuitée.

: admittance de sortie à entrée ouverte.


25
Quadripôles

I – 2 – 3 - Matrice hybride H
Schéma équivalent:

1/ h22

26
Quadripôles
I – 2 – 4 - Matrice de transfert (ou matrice chaîne) T
La matrice de transfert présente un grand intérêt particulier
dans le cas de la mise en cascade (en série) de plusieurs
quadripôles.

Les relations définissant la matrice de transfert T sont :

27
Quadripôles
I – 2 – 4 - Matrice de transfert (ou matrice chaîne) T

•Contrairement aux autres représentations matricielles, pour la


matrice de transfert T on utilise le courant –i2 (courant
sortant du quadripôle) à la place du courant i2 (courant
entrant dans le quadripôle).

•Ce formalisme permet de simplifier les calculs lorsque nous


associerons plusieurs quadripôles en cascade.

28
Quadripôles

Exemples
Quadripôle en ligne:

La matrice impédance Z n’existe pas puisque la matrice Y


n’est pas inversible
29
Quadripôles

Exemples
Quadripôle en I:

La matrice admittance Y n’existe pas puisque la matrice Z


n’est pas inversible.
30
Quadripôles

I - 3 - Grandeurs caractéristiques d’un quadripôle


Le quadripôle peut être caractérisé par d’autres paramètres,
appelés fonctions de transferts.
On définit :

Impédance d’entrée :
C’est l’impédance équivalente à l’entrée du quadripôle
lorsqu’il débite sur une charge Zc.

31
Quadripôles

I - 3 - Grandeurs caractéristiques d’un quadripôle


Si on utilise les paramètres Impédances :

V 1  z11 I 1  z12 I 2 et V 2  z 21 I 1  z 22 I 2   Z c I 2
z21 I 1
 - z21 I 1  ( z22  Z c ) I 2  I2  
z22  Z c

z21 z12 z21 z12


 V 1  I 1 ( z11  )  Ze  z11 
z22  Z c z22  Z c

L’impédance d’entrée à vide correspond à Zc=∞,


dans ce cas : Ze = z11 32
Quadripôles
I - 3 - Grandeurs caractéristiques d’un quadripôle
•Un bon quadripôle ne doit pas dégrader les performances de
son alimentation : pertes par effet Joule. Soit un quadripôle
de résistance d’entrée Re alimenté par un générateur de
résistance interne r. Les pertes par effet Joule dans le
générateur sont (U1 et Ue sont les valeurs efficaces):

Avec:

Donc:
•Donc pour minimiser les pertes par effet Joule dans le 33
générateur il faut que R >> r
Quadripôles

I - 3 - Grandeurs caractéristiques d’un quadripôle


Impédance de sortie :

C’est l’impédance équivalente vue à la sortie du quadripôle


quand son entrée est fermée sur l’impédance interne du
générateur Zg. De même :

V1  z11 I1  z12 I 2  -Zg I1 et V 2  z 21 I1  z 22 I 2


z12 I 2 z 21 z12 z 21 z12
I1    V 2  I 2 ( z 22  )  Zs  z22 
z11  Z g z11  Z g z11  Z g
Quadripôles

I - 3 - Grandeurs caractéristiques d’un quadripôle


•Un bon quadripôle doit présenter la même caractéristique
de sortie (Rs), indépendamment de la charge.
•Considérons un quadripôle de résistance de sortie Rs,
chargé par la résistance Rc. La résistance équivalente à ses
deux résistances mises en parallèle est :

Pour que Req soit très proche de Rs, il faut que Rs 35


soit très petite devant Rc.
Quadripôles

I - 3 - Grandeurs caractéristiques d’un quadripôle

Gain en tension :

Gain en courant :

N. B. : Le gain en tension et l’impédance d’entrée


dépendent de la charge ZC , alors que l’impédance de sortie
dépend de l’impédance interne de l’alimentation.
36
Quadripôles
Schéma équivalent en utilisant les caractéristiques
•Vu entre ses bornes d’entrée le quadripôle peut être
représenté par son impédance d’entrée Ze.
•En utilisant le théorème de Thevenin on peut montrer que
vu de la sortie le quadripôle est équivalent à la tension à vide
(ZC est infini) en série avec l’impédance Zs.
•Si Ao est le gain en tension à vide, alors la tension à vide est
Ao.V1. D’où le schéma équivalent du quadripôle en utilisant
ses caractéristiques :

37
Quadripôles

I - 4 - Groupement de quadripôles
Suivant l’association de quadripôles, nous choisirons la
matrice la plus appropriée:
I - 4 – 1 - Groupement série-série
On utilise les matrices impédances Z

38
Quadripôles
I - 4 - Groupement de quadripôles

et

Or:
et

Donc:

On déduit: Z = Z’+Z" 39
Quadripôles

I - 4 - Groupement de quadripôles
I - 4 – 2 - Groupement parallèle-parallèle
On utilise les matrices admittances Y

On obtient : Y=Y’+Y" 40
Quadripôles

I - 4 - Groupement de quadripôles
I - 4 – 3 - Groupement série-parallèle
On utilise les matrices hybrides H

On obtient H = H’ + H’’ 41
Quadripôles

I - 4 - Groupement de quadripôles
I - 4 – 4 - Groupement parallèle-série
On utilise les matrices hybrides inverses G

On a G = G’ + G’’ , avec G = H-1 42


Quadripôles

I - 4 - Groupement de quadripôles
I - 4 – 5 – Groupement en cascade (ou en chaine)
On utilise les matrices de transfert T

On obtient T = T’.T’’
Remarque : le produit matriciel n’est pas commutatif. 43
II - Les Filtres Passifs

44
ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

Filière : Génie Energétique et Environnement


ENSA3 GEE
Responsable : Pr. S. CHABAA
1
II - Filtres Passifs
II - Filtres Passifs
II - 1 - Définitions
Le filtrage est une forme de traitement de signal, obtenu en
envoyant le signal à travers un ensemble de circuits électroniques,
qui modifient son spectre de fréquence et/ou sa phase et donc sa
forme temporelle.

Il peut s’agir soit :

 d’éliminer ou d’affaiblir des fréquences parasites indésirables


 d’isoler dans un signal complexe la ou les bandes de
fréquences utiles.
II - Filtres Passifs
II - 1 - Définitions
Applications
Systèmes de télécommunication (téléphone, télévision, radio,
transmission de données…);

 Systèmes d’acquisition et de traitement de signaux physiques


(surveillance médicale, ensemble de mesure, radars… );

 Alimentation électrique….
II - Filtres Passifs
II - 1 - Définitions
Types de filtres

Les filtres sont classés en deux grandes familles :


Filtre analogique;
Filtre numérique.

Les filtres numériques sont réalisés à partir de structure intégrée


microprogrammable (DSP). Ils sont totalement intégrables, souples et
performants.
II - Filtres Passifs
II - 1 - Définitions
Types de filtres
Les filtres analogiques se divisent eux mêmes en plusieurs
catégories :
- les filtres passifs qui font appels essentiellement à des
inductances de haute qualité et des condensateurs. Jusque dans
les années 70, c’était les seuls filtres conçus. Ils sont
actuellement utilisés pour les hautes fréquences.
- les filtres actifs sont constitués de condensateurs, de
résistances et d’éléments actifs. Ils sont moins encombrants,
faciles à concevoir et moins coûteux que les filtres passifs mais
restent limités en fréquence. Ils consomment plus et nécessitent
une source d’alimentation.
II - Filtres Passifs
II - 1 - Définitions
Un filtre est un quadripôle qui atténue certaines
composantes d’un signal et en laisse passer d’autres. Un
filtre passif est constitué d’éléments passifs (R, L, C).

Il existe plusieurs types de filtres, dont les plus connus


sont:

• Filtre passe-haut,
• Filtre passe-bas,
• Filtre passe-bande,
• Filtre coupe bande (ou réjecteur de bande)
II - Filtres Passifs
II - 2 - Fonction de transfert
Soient ve(t) et vs(t) respectivement l’entrée et la sortie d’un
quadripôle, la fonction de transfert est définie par :

Ve( j w) et Vs(j w ) sont les grandeurs complexes de ve(t) et


vs(t) ) respectivement, elle est aussi appelée transmittance
complexe ou amplification.

Réponse fréquentielle d’un filtre (Réponse en fréquence)


La réponse (la sortie) fréquentielle (Réponse harmonique)
d’un filtre est la réponse en régime permanent du système à
une entrée sinusoïdale. Elle est obtenue par variation de ω.
II - Filtres Passifs
II - 2 - Fonction de transfert
La fonction de transfert G(jw) est un complexe caractérisé par
un module et un argument.
Le module de la fonction de transfert est appelée Gain et
correspond au rapport des valeurs efficaces :

On définit le gain en décibel (dB) GdB par la relation :

•Si , le filtre amplifie alors que


•Si , il atténue.
II - Filtres Passifs
II - 2 - Fonction de transfert

•L’argument de la fonction de transfert G(jw) correspond au


déphasage de la tension de sortie vs(t) par rapport à la
tension d’entrée ve(t).

•L’étude du module et de la phase de G(jw) permet de prévoir


le comportement d’un filtre et en particulier prévoir
l’amplitude et la phase du signal de sortie en fonction de la
fréquence, de l’amplitude et de la phase du signal d’entrée.
II - Filtres Passifs
II - 3 - Paramètres caractéristiques d’un filtre
•On appelle pulsation de coupure (ou fréquence de
coupure ) d’un filtre de fonction de transfert G(jw)
, la pulsation pour laquelle on a :

•On appelle bande passante BP d’un filtre l’intervalle de


fréquences pour lequel le gain de la fonction de transfert
est compris entre son maximum et -3dB relatif.

•On appelle gain statique le gain de la fonction de


transfert lorsque la pulsation tend vers 0.
II - Filtres Passifs
II - 4 - Lieu de transfert - Diagramme de Bode
On appelle lieu de transfert le lieu des points G(jw) quand la
pulsation w varie de 0 à l’infini.
Le lieu de Bode (diagramme de Bode) correspond à deux
courbes:

Le diagramme de Bode consiste donc à représenter le


gain et la phase non pas en fonction de w, mais en
fonction de
II - Filtres Passifs
Echelle logarithmique
Echelle linéaire

0 0.3 1 2 3

1 2 3 10 100 1000

une octave

une décade

Echelle logarithmique
II - Filtres Passifs
II – 4 –Lieu de transfert dans le plan de Bode
Pour tracer le diagramme de Bode d’une fonction de
transfert, il faut suivre les étapes suivantes :

 Mise de la fonction de transfert sous forme canonique.


Approximation de la fonction de transfert :
(basses fréquences) et (hautes fréquences) et
détermination des expressions du gain en décibel et de la
phase correspondants (en basses et en hautes fréquences).
Calcul du gain et de la phase aux points particuliers
(pulsations propres).
Tracé des asymptotes.
Tracé des courbes du gain et de la phase.
II - Filtres Passifs

II – 4 – 1- Intégrateur

c’est une droite qui passe par :


II - Filtres Passifs
II – 4 – 1- Intégrateur
Ou:

est droite de pente – 20dB/décade


II - Filtres Passifs
II – 4 – 1- Intégrateur
II - Filtres Passifs

II – 4 – 2- Dérivateur

C’est une droite de pente +20dB/décade

est une droite de pente +20dB/décade


II - Filtres Passifs
II – 4 – 2 - Dérivateur
II - Filtres Passifs
II – 4 – 3 - Filtre passe-bas du 1er ordre
Exemple : Circuit RC

En posant:

on obtient la forme canonique :

wc = fréquence (pulsation) de coupure


II - Filtres Passifs

II – 4 – 3 - Filtre passe-bas du 1er ordre


Dans le plan de Bode, on représente les deux courbes
suivantes :
II - Filtres Passifs

Tracé des asymptotes


Basses fréquences

• l’axe horizontal est une asymptote en basse fréquence

•l’axe horizontal j = 0 est une asymptote


II - Filtres Passifs

Tracé des asymptotes


Hautes fréquences

C’est une droite de pente -20dB/décade

L’axe horizontal j = - p/2 est une asymptote.


II - Filtres Passifs

Tracé des asymptotes


A w = wc on a :

On peut regrouper ces résultats dans un tableau:


II - Filtres Passifs

Tracé des asymptotes


II - Filtres Passifs
Tracé des asymptotes

•Ces courbes caractérisent un filtre passe bas (le système


atténue les haute fréquences)

•La bande de fréquence [0, wc] est la bande passante du


filtre
II - Filtres Passifs
II – 3 – 4 - Filtre passe-haut du 1er ordre
Exemple : Circuit CR

En posant:

On obtient la forme canonique :

:fréquence (pulsation) de coupure


II - Filtres Passifs

II – 3 – 4 - Filtre passe-haut du 1er ordre

Dans le plan de Bode, on représente les deux courbes


suivantes :
II - Filtres Passifs

Tracé des asymptotes

Basses fréquences

c’est une droite de pente 20dB/décade

l’axe horizontal j = 90° est une asymptote


II - Filtres Passifs

Tracé des asymptotes

Hautes fréquences

l’axe horizontal est une asymptote en haute fréquence

l’axe horizontal j = 0 est une asymptote.


II - Filtres Passifs

Tracé des asymptotes

A w = wc on a :
on dit que le gain a chuté de 3 dB

On peut regrouper ces résultats dans un tableau:


II - Filtres Passifs

Tracé des asymptotes


II - Filtres Passifs
Tracé des asymptotes

•Ces courbes caractérisent un filtre passe-haut (le système


atténue les basses fréquences)
•La bande de fréquence [wc,  [ est la bande passante du
filtre.
II - Filtres Passifs

Regroupement
On peut écrire la fonction de transfert G(jw) comme le
produit de deux formes canoniques G1 (passe-bas) et G2
(dérivateur) et regrouper les résultats dans des tableaux :
II - Filtres Passifs

Regroupement
II - Filtres Passifs

II – 4– 5 - Filtre passe-bande
II - Filtres Passifs
II – 4– 5 - Filtre passe-bande
On pose la fréquence propre

et le facteur de qualité

G(jw) peut se mettre sous la forme :


II - Filtres Passifs
Bande passante

On trouve deux fréquences ωc1 et ωc2 et BP = [ωc1, ωc2]


II - Filtres Passifs

Sélectivité du filtre

La largeur de la bande passante dépend du


facteur de qualité du filtre et de la fréquence centrale wo.
On a la relation

Plus Qo est grand plus la largeur de la bande passante est


étroite, on dit que le filtre est sélectif lorsque est petite
autour de la fréquence centrale wo. Qo caractérise la
sélectivité du filtre passe-bande
II - Filtres Passifs
Filtre passe-bas du second ordre

Avec la fréquence propre et


le facteur de qualité on peut l’écrire
sous forme canonique :
II - Filtres Passifs

Gain en dB et Phase
II - Filtres Passifs

Asymptotes
Gain:

C’est une asymptote horizontale vers .

C’est une droite de pente -40dB/Décade passant par

Phase :
II - Filtres Passifs

Gain en dB et Phase à la fréquence particulière (wo)


II - Filtres Passifs

Gain en dB et Phase à la fréquence particulière (wo)


Fin Chapitre I
ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

Filière : Génie Energétique et Environnement


ENSA3 GEE
Responsable : Pr. S. CHABAA
1
Définition de l’électronique de puissance

2
Introduction
L’électronique de puissance a pour objectif de modifier et
étudier la présentation de l'énergie électrique dans le but
d’utiliser cette énergie afin d’avoir un rendement maximal.
Gamme de
puissance des Quelques Plusieurs Giga Watts
circuits de Watts
l’électronique
de puissance

Electronique de Electronique de
puissance Commutation

Le mot puissance : signifie que le dispositif, exploité pour


assurer la conversion d'énergie, est sollicité à des fréquences
3
élevées.
Domaines d’application de l’Electronique de Puissance

 Alimentations:  Commande de moteur:  Balayage de tube TV, LCD, Plasma


-Accélérateurs de particules -Compresseur et pompe
-Calculateur -Grue  Amplificateur audio
-Chargeur de batterie -Forage pétrolier
-soudage à l’arc -Machine outil  Commande de moteur
-laboratoire -Textile Climatiseur, machine à coudre,
-… -… mixeur, outil de bricolage, jouets…
 Ballasts de lampe à
 Thermique
arc
 Relais, contacteurs statiques -Cuisinière, four micro- onde
 Générateur ultrason -Séchoir
-…
Applications
Espace et Générateurs de puissance
défense Transports
 Alimentations électriques:  Photovoltaïque
Avion, Laser, Radar/Sonar, satellite  Automobile, véhicule électrique

 Emetteur très basse fréquence  Commande de moteur  Génératrice éolienne


-Ascenseur, élévateur
 Bouées de détresse -Véhicule électrique  Réseaux électriques DC
-Locomotive (TGV, tramway)
Relais, contacteurs statiques -…
Notion de l’interrupteur de puissance

Interrupteurs Convertisseurs
de puissance statiques

Principe de Commutation

Etat passant (fermé) Etat bloqué (ouvert)

5
Modes de fonctionnement d’un interrupteur de puissance

Un interrupteur de puissance est souvent considéré comme


étant l'élément réalisant l'interconnexion entre deux
sources, ou une source et un récepteur.

Dans le cas où l'interrupteur de puissance est considéré


idéal, on obtient les caractéristiques suivantes :

− Un courant nul à l'ouverture;


− Une chute de tension nulle à la fermeture;
− Energie dissipée nulle : pertes par commutation
négligeables.

6
Caractéristiques d’un interrupteur de puissance idéal

Les interrupteurs de puissances peuvent être classés en trois


catégories :
Diodes: Leur état est contrôlé par le circuit de puissance;
Thyristors: Fermés par un circuit de commande, mais
l'ouverture est garanti par le circuit de puissance;
Interrupteurs commandables: La fermeture est
l'ouverture sont confiées à un circuit de commande.
7
Interrupteur de puissance

La catégorie des interrupteurs commandables inclut de


nombreux types de composants :
 Transistors Bipolaires à Jonctions (Bipolar Junction
Transistors) ;
 Transistors à effet de champ Metal - Oxyde-
Semiconducteur (MOSFET) ;
 Thyristors classiques;
 Thyristors commandés à l'ouverture (Gate Turn Off
Thyristors, GTO Thyristors);
 Transistors bipolaires à grille isolée (Insulated Gate
Bipolar Transistors, IGBT);
8
Interrupteur de puissance
Domaine d'utilisation de chaque composant :
U(KV)

10

6
Thyristor/Thyristor GTO
2

1
IGBT

Transistors bipolaires
0.2

0.1
MOS

f (KHz)
0.01 0.1 1 10 100 1000

9
Protection des interrupteurs de puissance
Aire de sécurité
L’aire de sécurité permet de définir les limites d’exploitation
pour profiter d’un composant électronique performant tout
en assurant sa sécurité.
I

Imax

Pmax

Vmax V
10
Pertes par commutation
Caractéristiques dynamiques d’un composant de
l’électronique de puissance
V
Fermeture

t
tcommutation
I

Pertes par
commutation

t 11
Composants de l'électronique de puissance

12
Composants de l'électronique de puissance
Diode de puissance
La diode est un composant non commandable (ni à la
fermeture ni à l'ouverture) qui permet le passage
unidirectionnel du courant. La représentation de la diode de
puissance est la suivante: Anode (A)
VAK Cathode (K)

iAK

La diode de puissance conduit dès que la tension à ses


bornes devient positive VAK  0 et se bloque quand le courant
qui la traverse tend vers 0  I AK  0  .
13
Composants de l'électronique de puissance
Diode de puissance
Caractéristique d'une diode parfaite
Les changements d'état de la diode sont spontanés, peuvent
être caractérisés par les modes suivants :
− Etat passant :  iAK  0, VAK  0 
− Etat bloqué :  iAK  0, VAK  0 
La caractéristique courant - tension dans ce cas est donnée
par la figure suivante : iAK
Polarisation en Polarisation en
inverse direct
 iAK  0, VAK  0   iAK  0, VAK  0 

A K A K

VAK
14
Composants de l'électronique de puissance
Diode de puissance
Caractéristique d'une diode réelle

iAK
Le courant iAK
en inverse est faible Courant
max
La tension inverse
La tension VAK
maximale
en direct est faible

Vd VAK

15
Composants de l'électronique de puissance
Diode de puissance
Applications de la diode
Une des applications de la diode dans les montages de
l’électronique de puissance est la Diode de Roue Libre
(DRL). Le commutateur H
H

DRL La machine
La source DC
DC

La commande

16
Composants de l'électronique de puissance
Transistor bipolaire

Le transistor bipolaire est un composant à semi-conducteur


commandable à l'ouverture et à la fermeture. Il est présent
sous deux formes : NPN et PNP. La figure suivante montre
le schéma d'un transistor du type NPN.

iC

iB
VCE

VBE iE

17
Composants de l'électronique de puissance
Transistor bipolaire
Le transistor est un composant non réversible en courant,
il ne laisse passer que des courants positifs de collecteur
vers l'émetteur. Il est également non réversible en
tension. Lorsqu'il est bloqué, il ne peut supporter que des
tensions positives.
Mode de fonctionnement
Mode linéaire Mode commutation

- Pour les montages à - Pour les montages de puissance


faible puissance; - Il consiste à rendre le transistor
-Amplification des similaire à un interrupteur
signaux, commandable à des fréquence
élevées. 18
Composants de l'électronique de puissance
Transistor bipolaire
Caractéristique d'un transistor parfait
Un transistor bipolaire fonctionne en mode commutation, il
possède deux états:
-Transistor saturé (passant) : le courant iB est important
de manière à ce que la tension VCE soit nulle.
- Transistor bloqué (ouvert) : le courant iB est nul ce
engendre un courant iC  0 .
iC
Transistor saturé

Transistor bloqué

VCE 19
Composants de l'électronique de puissance
Transistor bipolaire
Caractéristiques dynamiques d'un transistor
Ces caractéristiques sont montrées sur la figure suivante :
iB
iBsat
t

iC

iCsat
t

td ( on ) tr td ( off ) tf
VCE
VCEsat
t
20
Composants de l'électronique de puissance
Transistor MOSFET

Le transistor MOS est un composant commandable à


l'ouverture à la fermeture.
Drain (D)

iD

Grille (G) VDS

VGS
Source (S)

VGS
- Il nécessite le maintien continu d'une tension pour demeurer
dans l'état on;
- Il est utilisé pour des commutations qui vont jusqu'à 1MHz;
- La grille n’absorbe donc aucun courant en régime permanent.
21
Composants de l'électronique de puissance
Transistor MOSFET
Caractéristique d'un MOSFET parfait
Le MOSFET est un composant totalement commandable par
la tension VGS .
A l'état passant la résistance RDS est faible ce qui permet au
courant iD de croitre.
A l'état fermé la résistance RDS est importante, ce qui annule
le courant iD .
iD
Transistor saturé

Transistor bloqué

VDS 22
Composants de l'électronique de puissance
Transistor IGBT
Les principaux caractéristiques d’un interrupteur de
puissance utilisé dans un montage d'électronique de
puissance sont:
− Une résistance faible à l'état fermé;
− Une résistance importante à l'état ouvert;
− Une fréquence de commutation élevée;
− Etre facile à commander.

Association d’un
transistor bipolaire et IGBT
d’un transistor
MOSFET
23
Composants de l'électronique de puissance
Transistor IGBT

Ce composant est considéré comme le roi des applications


haute tension (3000 V et 1200A) à moyenne fréquence de
découpage (20 kHz).
Le schéma de principe de ce composant (a) et le schéma
équivalent (b) sont donnés par la figure suivante :
Collecteur (C) Collecteur (C)

Grille (G)
Grille (G)

Emetteur (E) Emetteur (E)

(a) (b)
24
Composants de l'électronique de puissance
Thyristor
Le terme thyristor est la contraction de THYRatron et de
transISTOR. C'est un composant commandé à la
fermeture mais pas à l'ouverture. La figure suivante
montre le symbole du Thyristor.
Anode (A)

VAK iG
Gâchette (G)

iAK Cathode (K)

Le thyristor est un composant réversible en tension et supporte


des tensions VAK aussi bien positives que négatives lorsqu'il est
bloqué. Mais il n'est pas réversible en courant, il ne permet de
circuler que des courants positifs à l'état passant. 25
Composants de l'électronique de puissance
Thyristor
Caractéristique du Thyristor
- Un thyristor est dit amorçable lorsque la tension à ses
bornes est positive.
- L'amorçage du thyristor est obtenu par application d'une
impulsion de courant positive à la gâchette,
iAK
On peut avoir deux possibilités
Polarisation en inverse Polarisation en direct
Pour bloquer un thyristor :
Thyristor passant - Blocage par commutation
naturelle;
Thyristor bloqué Thyristor amorçable - Blocage par commutation
VAK
forcée.
26
Composants de l'électronique de puissance
Thyristor
Amorçage du Thyristor

- Pour amorcer le Thyristor il faut que l'impulsion de


gâchette soit maintenue jusqu'à ce que le courant d'anode
dépasse un seuil appelé courant d’accrochage im .

- La largeur de l'impulsion de gâchette dépendra


fortement de la nature de la charge. Elle est d'autant
importante que la charge est inductive.

27
Composants de l'électronique de puissance
Thyristor

Blocage par commutation naturelle

On considère le montage suivant :

La commande
iAK

VAK R
Ve UR

28
Composants de l'électronique de puissance
Thyristor
Formes d’ondes
iG
t

Ve
t
  2

Amorçage
du
Thyristor
Blocage du
Thyristor
UR
t
  2

VAK
t
  2
29
Composants de l'électronique de puissance
Thyristor
Blocage par commutation forcée

Ce blocage impose l'utilisation d'un autre composant


commandable, permettant d'appliquer une tension
négative aux borne du Thyristor. Le montage suivant
montre le principe de base de ce blocage.

ThP iAK

iC
UC ThE
UR R
E

30
Composants de l'électronique de puissance
Réversibilité en courant des interrupteurs de puissance

Le transistor bipolaire et le transistor MOSFET sont deux


composants dont la tension et le courant sont
exclusivement positifs. Dans le but d'étendre leurs
caractéristiques, ces composants sont associés à d'autres
commutateurs réversibles en courant.

iDr  0 iD  0
iC  0 iD  0

iB
VCE VDS

VBE iE
VGS

31
Composants de l'électronique de puissance
Comparatif des différents interrupteurs
Nombreuses propriétés rentrent en compte et les caractéristiques de
ces composants évoluent encore de façon rapide et importante, pour
ces raisons, il faut rester très prudent lorsque l'on désire comparer
les différents interrupteurs présentés dans les précédents
paragraphes car de. Néanmoins, les observations qualitatives
présentées dans le tableau ci-dessous peuvent être faites.

Composant Puissance d'utilisation Rapidité de commutation


Rapidité de commutation
BP Moyen Moyen
MOSFET Faible Rapide
GTO Fort Lent
IGBT Fort Moyen

32
Fin Chapitre II

33
ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

Filière : Génie Energétique et Environnement


ENSA3 GEE
Responsable : Pr. S. CHABAA
Chapitre III : Convertisseurs statiques

2
Convertisseurs statiques

Introduction

Les convertisseurs statiques sont les dispositifs à composants


d’électroniques capables de modifier la tension et/ou la fréquence de
l'onde électrique.

On distingue deux types de sources de tension:


 Sources de tension continues caractérisées par la valeur V de
la tension;
 Sources de tension alternatives définies par les valeurs de la
tension efficace V et de la fréquence f.
3
Convertisseurs statiques

Introduction

Exemples :
Une alimentation stabilisée transforme la tension alternative
sinusoïdale du réseau EDF en tension continue (famille des
redresseurs).

 Un onduleur de secours transforme la tension continue des


batteries en tension alternative pour alimenter, par exemple, du
matériel informatique (famille des onduleurs).

4
Convertisseurs statiques

Origine des convertisseurs de puissance électrique

Les premiers convertisseurs de puissance électrique ont été


réalisés avec des machines électriques couplées mécaniquement.
Le développement des composants de puissance au milieu du 20°
siècle a permis de développer des convertisseurs de puissance
électrique sans machines tournantes.

La technologie des composants utilisés (semi-conducteurs) ne


cesse d'évoluer :

faible coût;

 puissances commutées élevées;

 facilité de contrôle. 5
Convertisseurs statiques

Architecture générique d'un convertisseur statique

6
Convertisseurs statiques
Formes d’énergie

Energie
Forme alternative Forme continue

Valeurs moyennes Valeur moyenne non


nulles nulle
- les réseaux de - batteries
distribution, les d’accumulateurs ou des
alternateurs et les groupes génératrices à courant
électrogènes.. … continu.
7
Convertisseurs statiques
Familles de convertisseurs statiques

Selon le type de machine à commander et selon la nature de la


source de puissance, on peut distinguer plusieurs familles de
convertisseurs statiques comme présenté sur le schéma suivant:

8
Convertisseurs statiques
Réversibilité du convertisseur statique

Un convertisseur statique d'énergie est dit réversible lorsque


l'énergie peut transiter dans les deux sens de manière
naturelle ou commandée.

source récepteur ou récepteur source

Convertisseur Convertisseur
réversible non réversible

Energie Energie

9
Convertisseurs statiques
Réversibilité du convertisseur statique

Les convertisseurs statiques d'énergie offrent plusieurs


avantages :
 Contrôle et gestion du transfert d'énergie;
 Rendement élevé;
 Systèmes moins encombrant en comparaison avec
les convertisseurs à base des machines;
 Coût réduit, grâce aux progrès des semi-conducteurs.

10
Convertisseurs statiques
Réversibilité des sources d’entrée et de sortie

La détermination des réversibilités des sources d’entrée


et de sortie est fondamentale car elle permet de déduire
les caractéristiques statiques des interrupteurs. Une
source est dite réversible en tension si la tension à ses
bornes peut changer de signe. Une source est dite
réversible en courant si le courant qui la traverse peut
s’inverser

Exemple :
Une batterie est une source de tension non
réversible en tension et réversible en courant (charge et
décharge).
11
Convertisseurs statiques
Règles d’interconnexion des sources

Règle n°1 CS

Une source de tension ne doit


jamais être court-circuitée mais elle
peut être ouverte. Sinon le courant
serait destructeur.

Règle n°2 CS

Le circuit d’une source de courant ne


doit jamais être ouvert mais il peut
être court-circuité. Sinon l’ouverture
provoque une surtension.

12
Convertisseurs statiques
Règles d’interconnexion des sources
Règle n°3
Il ne faut jamais connecter entre elles deux sources de même nature.
CS CS

Règle 4
On ne peut connecter entre elles qu’ne source de courant et une
source de tension. Les deux interrupteurs doivent être
rigoureusement complémentaires. CS

13
Convertisseurs statiques
Règles d’interconnexion des sources
Les types de convertisseurs peuvent être représentés selon le
diagramme de la figure suivante:

Source à courant Redresseur à


Source à courant continu
diodes
alternatif
U fixe
V et f sont fixes Onduleur assisté
à thyristors

Redresseur à
Onduleur autonome Hacheur Hacheur à
Gradateur à Thyristors
à IGBTs ou à réversible transistor
thyristors ou à
triacs thyristors

Source à courant Source à courant Source à courant


alternatif alternatif continu
V variable et f fixe V variable et f variable U variable
14
Convertisseurs statiques
Synthèse des convertisseurs
Convertisseur direct tension-courant

On considère une conversion associant une source de tension à une


source de courant. Il existe trois types de connexions possibles
entre ces deux sources:

CS CS CS

Ces trois interconnexions sont nécessaires pour permettre tous les


échanges et les réglages d’énergie entre la source de tension et la
source de courant. 15
Convertisseurs statiques
Synthèse des convertisseurs
Convertisseur direct tension-courant

La solution plus simple est un montage en pont à quatre interrupteurs :


CS
•K1 et K3 sont fermés, on retrouve
le cas a.
•K2 et K4 sont fermés, on retrouve
le cas b.
•K1 et K4 sont fermés ou K2 et K3
sont fermés, on retrouve le cas c.

Ce montage représente la configuration de base d’un convertisseur


statique tension/courant.
16
Convertisseurs statiques
Synthèse des convertisseurs
Convertisseur direct courant-tension
La configuration de base d’un convertisseur statique direct
courant/tension est la suivante:
CS

On retrouve la même structure que pour le convertisseur direct


tension courant.
17
Convertisseurs statiques
Synthèse des convertisseurs
Convertisseur indirect

Les sources d’entrée et de sortie sont de la même nature.

Pour les interconnecter, il faudra faire appel à des éléments


d’interconnexion supplémentaires ne consommant pas d’énergie
active.

Utiliser soit des condensateurs ou des inductances.

18
Convertisseurs statiques
Synthèse des convertisseurs
Convertisseur indirect tension-tension
On utilise un élément de stockage inductif qui permet de disposer
d’une source de courant dynamique.

Les deux sources de tension ne sont jamais connectées


simultanément à L mais successivement.
19
Convertisseurs statiques
Synthèse des convertisseurs
Convertisseur indirect courant-courant

les deux sources de courant ne sont jamais connectées


simultanément `a l’élément de stockage mais successivement : le
condensateur C stocke l’énergie fournie par une source de courant.

20
Convertisseurs statiques
Synthèse des convertisseurs

La réversibilité des interrupteurs est liée à la


réversibilité des sources en tension pour une
source de tension et en courant pour une source de
courant.

21
Fin Chapitre III

22
ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

Filière : Génie Energétique et Environnement


ENSA3 GEE
Responsable : Pr. S. CHABAA
1
Chapitre V : Hacheurs

2
Hacheurs

Introduction

Les hacheurs sont des convertisseurs d'énergie qui font


transiter l'énergie électrique d'une source continue vers une
autre source continue.
Nombreuses sont les applications pour la commande des
machines à courant continu et les alimentations à découpage

3
Hacheurs

Introduction

Le Hacheur est composé d'un interrupteur électronique


unidirectionnel H (transistor ou thyristor) fermé pendant un
intervalle de temps t1 = αT, et ouvert pendant le reste de la
période T.

Une diode de roue libre D permet la circulation du courant si la


charge est inductive.

Le rapport cyclique α:
𝐷𝑢𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ é𝑡𝑎𝑡 ℎ𝑎𝑢𝑡
𝛼=
𝑃é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒
Hacheurs

Types de convertisseurs continu – continu

Généralement, on distingue deux types de convertisseurs DC – DC:


 Non isolés: les hacheurs,
 Avec transformateur assurant l’isolation: alimentation à
découpage
Hacheurs
Types des Hacheurs

Les types des hacheurs sont:

 Hacheur abaisseur (série ou dévolteurs) : ils fournissent une


tension de sortie inférieur à l’entrée,
 Hacheur élévateur (parallèle ou survolteur): la tension de sortie
est supérieur à l’entrée,
 Hacheur inverseur: la tension de sortie a le signe inverse de la
tension d’entrée.
Hacheurs

Hacheur série sur charge résistive

Schéma de principe

L'interrupteur H est commandé à la fréquence f (période T = 1/f).


Durant la période T, l'interrupteur est fermé pour une durée α T
(rapport cyclique α avec 0 ≤ 𝛼 ≤ 1).
Hacheurs

Hacheur série sur charge résistive

Chronogrammes

Les chronogrammes ci-dessous montrent l'allure de la tension v et


du courant i pour un rapport cyclique a donné :
Hacheurs
Hacheur série sur charge résistive

Calcul de 𝐯𝐬𝐦𝐨𝐲 𝐞𝐭 𝐢𝐦𝐨𝐲

Le calcul se fait par la méthode des surfaces entre la courbe et


l’axe du temps:

surface
vsmoy = =Eα
période

E
imoy = α
R
Hacheurs

Hacheur série sur charge inductive


Schéma de principe
Très souvent, le récepteur (charge) a un caractère inductif (moteur à
courant continu par exemple).
Le courant i ne pourra donc varier brusquement et à l'ouverture de
l'interrupteur le courant ne devra pas être interrompu sous peine de
surtension (auto-induction).
La diode D appelée "diode de roue libre" permettra le passage
du courant lorsque l'interrupteur sera ouvert.
Hacheurs

Hacheur série sur charge inductive

Analyse des chronogramme


Le caractère inductif de la charge ne change pas l’allure de
𝑣𝑠 et on a toujours 𝑣𝑠 = 𝐸 𝛼 .
𝐸
La valeur moyenne du courant I : 𝑖 = 𝛼.
𝑅
Donc, l’inductance n’a pas influence sur la valeur moyenne du courant.

Analysons les chronogrammes sur une période:

De 0 à 𝛼𝑇: H se ferme et le courant augmente (exponentielle) à travers H


Dans cette phase, l’énergie provient de la source de tension E.
De 𝛼𝑇 à t : H s’ouvre et le courant décroît à travers la diode D
C’est la phase de « roue libre » et l’énergie provient de
l’inductance.
Remarque: l’ondulation du courant ∆𝑖 dimunie lorsque L augmente
(Lissage).
Hacheurs

Hacheur série sur charge inductive

Chronogrammes
Hacheurs
Hacheur en pont sur charge résistive
Schéma de principe

La commande des interrupteurs respecte l'ordre suivant ( 0<α

La source de tension E ne doit pas être en "court-circuit", il est


donc impératif de ne jamais avoir K1 et K3 ou K2 et K4 fermés en
même temps.
Hacheurs
Hacheur en pont sur charge résistive

Chronogrammes
Hacheurs
Hacheur en pont sur charge résistive

de 𝒗𝒗𝒔𝒎𝒐𝒚
Calcul du et 𝒊𝒊𝒔𝒎𝒐𝒚
𝒔𝒎𝒐𝒚 et 𝒔𝒎𝒐𝒚

Le calcul se fait par la méthode des surfaces entre la courbe et


l’axe du temps:

𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝐸𝛼𝑇+(−𝐸 𝑇−𝛼𝑇 )


𝑣𝑠𝑚𝑜𝑦 = = = E 2𝛼 − 1
𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑇

𝐸
On a de même 𝑖𝑠𝑚𝑜𝑦 = 2𝛼 − 1
𝑅

La valeur moyenne de 𝑣𝑠 est donc réglable de –E à E.


Hacheurs
Hacheur en pont sur charge résistive

Chronogrammes

Prenons un exemple avec E= 10V et deux valeurs de α (0,2 et 0,6)


Hacheurs
Hacheur en pont sur charge résistive

Analyse des chronogrammes

Pour 0 <t< αT
K1 et K4 se ferment (K2 et K3 s'ouvrent)

on a donc 𝑣𝑠 = 𝐸 et E = Ri
Hacheurs
Hacheur en pont sur charge résistive

Analyse des chronogrammes


Pour αT <t <T

K2 et K3 se ferment (K1 et K4 s'ouvrent)

on a donc 𝑣𝑠 = − 𝐸 et E = - Ri
Hacheurs
Hacheur série

Conclusions

Quelle que soit la nature de la charge:


On aura 𝑣𝑠 = 𝑣𝑠𝑚𝑜𝑦 = 𝐸 𝛼 ≤ 𝐸. Le hacheur série est bien
abaisseur de tension ou hacheur dévolteur.

 Si la charge est résistive, le courant 𝑖𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑟𝑜𝑚𝑝𝑢


 L’ajout d’une inductance L de valeur suffisante en série
avec la charge permettra le lissage du courant
Hacheurs

Hacheur parallèle: survolteur ou élévateur

Schéma de principe

 Le hacheur élévateur est utilisé pour obtenir une tension de


charge supérieure à la tension d'entrée V.
 Les valeurs de L et C sont choisies en fonction de l'exigence de
la tension et du courant de sortie.

E
Vs
Hacheurs

Hacheur parallèle: survolteur ou élévateur

Schéma de principe

 Un grand condensateur C connecté à travers la charge, fournira


une tension de sortie continue.
 La diode D empêche tout flux de courant du condensateur à la
source.
Hacheurs

Hacheur parallèle: survolteur ou élévateur

Analyse des chronogrammes

• Pour 𝑡𝜖 0, 𝛼𝑇
Le hacheur est fermé:
* L'inductance L est connectée à l'alimentation.
* Le courant inducteur I augmente et l'inductance stocke
de l'énergie pendant le temps fermé du hacheur, tON.

• Pour 𝑡𝜖 𝛼𝑇, 𝑇
Le hacheur est bloqué, la diode D est passante:
* Le courant inducteur I est forcé à s'écouler à travers la
diode D pendant une période, tOFF.
* Le courant a tendance à diminuer, ce qui entraîne une
inversion de la polarité de la f.é.m induite dans L.
Hacheurs

Hacheur parallèle: survolteur ou élévateur


Chronogrammes
Hacheurs

Hacheur parallèle: survolteur ou élévateur

Chronogrammes

VL
E

E - VL
Hacheurs

Hacheur parallèle: survolteur ou élévateur


Calcul du 𝒗𝒔𝒎𝒐𝒚 et 𝒊𝒔𝒎𝒐𝒚

1 𝑇 1 𝛼𝑇 𝑇
𝑉𝐿𝑚𝑜𝑦 =0= න 𝑉 𝑑𝑡 = න 𝐸 𝑑𝑡 + න 𝐸 − 𝑉𝑠 𝑑𝑡
𝑇 0 𝐿 𝑇 0 𝛼𝑇

Or C est supposée très grande 𝑉𝑠 = 𝑐𝑡𝑒 = 𝑉𝑠𝑚𝑜𝑦

𝛼𝐸 + 𝐸 − 𝑉𝑠𝑚𝑜𝑦 1 − 𝛼 = 0

𝐸
𝑉𝑠𝑚𝑜𝑦 = >𝐸
1 − 𝛼

Hacheur est élévateur


Hacheurs

Hacheur parallèle: survolteur ou élévateur


Conclusions

Le hacheur parallèle est un hacheur survolteur utilisé pour


obtenir une tension de charge supérieure à la tension d'entrée V.

Le courant moyen dans le récepteur est inférieur à celui de


la source,
La tension moyenne aux bornes du récepteur est
supérieure à celle de la source.
Hacheurs
Utilisation des hacheurs

Alimentation et réglage de la vitesse d'un MCC

En utilisant une source de tension fixe, le hacheur est très utilisé


pour faire varier la vitesse des moteurs à courant continu à
excitation séparée.
Hacheurs
Utilisation des hacheurs

Alimentation à découpage des ordinateurs


Les alimentations traditionnelles (alimentations linéaires) utilisent un
transformateur encombrant ainsi qu'un régulateur au rendement très moyen.
L'intérêt de l'alimentation à découpage est de ne pas utiliser de transformateur ni
de régulateur linéaire. Le principe de fonctionnement est simple; la tension du
secteur est directement redressée puis abaissée à l'aide d'un hacheur à
inductances couplées (petit transformateur) pour assurer l'isolation galvanique
(schéma ci-dessous):
Fin Chapitre V

29
ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

Filière : Génie Energétique et Environnement


ENSA3 GEE
Responsable : Pr. S. CHABAA
1
Chapitre VI : Onduleurs autonome

2
Onduleurs autonome

Introduction

Un onduleur de tension est un convertisseur statique qui permet


d’obtenir une tension alternative (éventuellement réglable en
fréquence et en amplitude) à partir d’une source de tension
continue.

3
Onduleurs autonome

Introduction

 L’onduleur est autonome si sa fréquence est indépendante de


la sortie, c. à. d: la fréquence et la forme du signal sont
imposées par la commande.
 L’onduleur est non autonome si le réseau impose la
fréquence. Exemple: redresseurs à thyristors dans le cas
réversible.

4
Onduleurs autonome

Types des onduleurs

On peut classer les onduleurs en quatre catégories :


● Les onduleurs de tension qui sont alimentés par un source de
tension continue;
● Les onduleurs de courant qui sont alimentés par un source de
courant continue;
● Les onduleurs de tension à fréquence fixe;
● Les onduleurs de tension à fréquence variable;

5
Onduleurs autonome

Interrupteurs

Interrupteurs K1

Une réalisation pratique de K1


(D1)
(D1) (H1)
Grâce à un transistor bipolaire et (T1)
Une diode en anti-parallèle

Interrupteurs K2

Une réalisation pratique de K2 (D2)


(D2) (H2)
Grâce à un transistor bipolaire et (T2)
Une diode en anti-parallèle

6
Onduleurs autonome

Onduleur de tension monophasé à deux interrupteurs


Schéma de principe

La commande est symétrique 7


Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Analyse des chronogramme
𝑻
Pour 𝟎 ≤ 𝒕 ≤ 𝟐
De 0 à t1 : D1 est passante et T1 est bloqué
u = E donc i augmente mais est encore négatif
⇒𝑃=𝑢𝑖<0
C'est la phase de récupération (l'énergie est renvoyée
vers la source).

De t1 à T/2 : T1 est passant et D1 est bloquée,


𝑢 = 𝐸 → le courant i est devenu positif
⇒ 𝑃 = 𝑢 𝑖 > 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = 𝑖 𝑇1 > 0

C'est la phase d'alimentation (l'énergie est fournie par la source).


8
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Analyse des chronogramme
𝑻
Pour 𝟐
≤𝒕≤𝑻
De T/2 à t2 : D1 est passante et T2 est bloqué
u = -E donc i diminue mais est encore positif
⇒𝑃=𝑢𝑖<0
C'est la phase de récupération (l'énergie est transférée
de la charge vers la source).

De t2 à T : D1 est bloquée et T2 est passante

u = -E donc, le courant i est devenu négatif


⇒ 𝑃 = 𝑢 𝑖 > 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = 𝑖 𝑇2 < 0

C'est la phase d'alimentation (l'énergie est fournie par la source).


9
Onduleurs autonome

Onduleur de tension monophasé à deux interrupteurs


Analyse des chronogramme

i i

10
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé à deux interrupteurs
Analyse des chronogramme
T/2 T
0
K1 K2 fermé
Etats des interrupteurs
K2 K1 ouvert

u
+E

0 T/2 T
t
i
-E
i u
Î

0 T/2 T
t
t1 t2


iT1

0 t
-i D1 t1 T/2 T
t
0 t1

iD2

0 t
-iT2 T/2 t2
T
t2 t
0

11
Eléments passants
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé à deux interrupteurs
Analyse des chronogramme
T/2 T
0
K1 K2 fermé
Etats des interrupteurs
K2 K1 ouvert

u
+E

0 T/2 T i
t

u
-E
i
Î

0 T/2 T
t
t1 t2


iT1

0 t
-i D1 t1 T/2 T
t
0 t1

iD2
i

0 t u
-iT2 T/2 t2
T
t2 t
0

12
D1
D1 T1
T1 Eléments passants
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé à deux interrupteurs
Analyse des chronogramme
T/2 T
0
K1 K2 fermé
Etats des interrupteurs
K2 K1 ouvert

u
+E

i
0 T/2 T
t
u

-E
i
Î

0 T/2 T
t
t1 t2


iT1

0 t
-i D1 t1 T/2 T
t
0 t1

iD2
i

0 u
t
-iT2 T/2 t2
T
t2 t
0

13
D1 T1 D2
D2 T2
T2 Eléments passants
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Schéma de principe

iE

iH1 iH2
iD1 iD2
u u
H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2

Charge
i
u
iD4 iH4 iH3
iD3
u (D4) (D3)
u
(H4) (H3) H3
H4

14
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Analyse des chronogramme
𝑻
Pour 𝟎 ≤ 𝒕 ≤ 𝟐
De 0 à t1 : T1 et T4 sont commandés,
vS = E donc i augmente mais est encore négatif
⇒ le courant passe donc par les diodes D1 et D4
C'est la phase de récupération (l'énergie est renvoyée
vers la source).

De t1 à T/2 : T1 et T4 sont toujours commandés,


le courant i est devenu positif
⇒ les transistors T1 et T4 sont conducteurs (D1 et D4 se bloquent).
C'est la phase d'alimentation (l'énergie est fournie par la source).
15
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Analyse des chronogramme
𝑻
Pour 𝟐
≤𝒕≤𝑻
De T/2 à t2 : T2 et T3 sont commandés,
vS = -E donc i diminue mais est encore positif
⇒ le courant passe donc par les diodes D2 et D3.
C'est la phase de récupération (l'énergie est renvoyée
vers la source).

De t2 à T : T2 et T3 sont toujours commandés,


Le courant i est devenu négatif
⇒ les transistors T2 et T3 sont conducteurs (D2 et D3 se
bloquent).
C'est la phase d'alimentation (l'énergie est fournie par la source).
16
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Analyse des chronogramme
T/2 T
0

K1 K3 K2 K4 fermé
Etats des interrupteurs

K2 K4 K1 K3 ouvert
iE
u
+E
iH1 iH2
iD1 iD2
u u
T H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2
0 T/2
t
Charge
i
-E
i u
iD4 iH4 iH3
iD3
u (D4) (D3)
u
0 T (H4) (H3) H3
T/2 t H4

iT1

0 t
-i D1 T/2 T
iE iE
t
0

iD2

Charge Charge
i i
0 t
-iT2 T/2
T
t
0

Eléments passants
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Analyse des chronogramme
T/2 T
0
K1 K3 K2 K4 fermé
Etats des interrupteurs
K2 K4 K1 K3 ouvert

u
+E

0 T/2 T
t

-E
i
Î

0 T/2 T
t
t1 t2


iT1
iE

iH1 iH2
iD1 iD2
0 t
t1 T/2 T u u
-i D1 H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2
t
0 t1
Charge
iD2
i
u
iD4 iH4 iH3
iD3
0 t u (D4) (D3)
u
(H4) (H3) H3
-iT2 T/2 t2 H4
T
t2 t
0

18
Eléments passants
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Analyse des chronogramme
iE
T/2 T
0
iH1 iH2
K1 K3 K2 K4 fermé iD1 iD2
Etats des interrupteurs u u
H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2
K2 K4 ouvert
K1 K3
Charge
u i
+E
u
iD4 iH4 iH3
iD3
0 T/2 T u (D4) (D3)
u
(H4) (H3) H3
t H4

-E
i
Î
iE
0 T/2 T
t
t1 t2 iH1 iH2
iD1 iD2
u u
H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2

iT1 Charge

u
iD4 i H4 iH3
iD3
0 t u
u (D4) (H4) (D3) (H3) H3
-i D1 t1 T/2 T H4
t
0 t1

iD2 iE

iH1 iH2
iD1 iD2
0 t
t2 u u
T/2 H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2
-iT2
T
t2 t
0
Charge

u
iD4 i H4 iH3
iD3
D1
D1 H1
H1 u
H4
(D4) (H4) (D3) (H3)
u
H3
Eléments passants
D3
D3 H3
H3

19
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Analyse des chronogramme
iE
T/2 T
0
K1 fermé i H1 iH2
K2 iD1 iD2
Etats des interrupteurs u u
H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2
K2 K1 ouvert

u Charge
i
+E
u
i D4 iH4 iH3
iD3
0 T/2 T
u (D4) (D3)
u
(H4) (H3) H3
t H4

-E
i
Î iE

0 T iH1 iH2
T/2 t iD1 iD2
t1 t2 u u
H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2

-Î Charge
iT1
u
iD4 i H4 iH3
iD3
u (D4) (D3)
u
(H4) (H3) H3
H4
0 t
-i D1 t1 T/2 T
t
0 t1

iE
iD2

iH1 iH2
iD1 iD2
u u
0 H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2
t
-iT2 T/2 t2
T
t Charge
0 t2
u
iD4 i H4 iH3
iD3
u (D4) (D3)
u
(H4) (H3) H3
H4

D1 H1 D2 H2 Eléments passants
20
D3 H3 D4 H4
Onduleurs autonome

Commande décalée

 La commande des interrupteurs impose un fonctionnement


périodique de période T réglable.
 La commande des interrupteurs K1 et K4 est décalée d’une durée
t par rapport à la commande des interrupteurs K2 et K3

21
Onduleurs autonome
Commande décalée
iE

 iH2
T/2 T iD1 iH1
0 iD2
u u
K4 K1 K4 H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2
Interrupteurs fermés
K3 K2 K3 Charge
i

u u
iD4 iH4 iH3
+E iD3
u (D4) (D3)
u
(H4) (H3) H3
H4

0 T/2 T

Commande décalée
-E
Quand K3 et K4 sont commandés en même
temps, la charge est court-circuitée.

Il en va de même quand K1 et K2 sont


commandés en même temps.

Eléments passants

22
Onduleurs autonome
Onduleur de tension monophasé en pont
Analyse des chronogramme

Pour 0  t < t : K4 et K3 fermés et K2 et K1 ouverts


Il s’agit d’une phase dites de « roue-libre ».

Pour t  t < T/2 : K1 et K3 fermés et K2 et K4 ouverts


Pour t  t < t1 : il s’agit d’une phase de récupération.
Pour t1  t < T/2 : il s’agit d’une phase d’alimentation.

Pour T/2  t < T/2 + t : K1 et K2 fermés et K3 et K4 ouverts


Il s’agit d’une phase dites de « roue-libre ».

Pour T/2 + t  t < T : K2 et K4 fermés et K1 et K3 ouverts


Pour T/2 + t  t < t2 il s’agit d’une phase de récupération;
Pour t2  t < T il s’agit d’une phase d’alimentation. 23
Onduleurs autonome
Commande décalée
iE

iH1 iH2
iD1 iD2
 u u
T/2 T H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2
0

K4 K1 K4
Charge
Interrupteurs fermés i
K3 K2 K3 u
iD4 iH4 iH3
iD3
u u
u (D4) (H4) (D3) (H3) H3
+E H4

Phases de récupération
iE
0 T/2 T
Phases d’alimentation iH1 iH2
iD1 iD2
u u
H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2

-E
Phases de roue libre Charge

u
iD4 iH4 iH3
iD3
u (D4) (D3)
u
(H4) (H3) H3
H4

iE

iH1 iH2
iD1 iD2
u u
H1 (D1) (H1) (D2) (H2) H2

Charge

u
iD4 iH4 iH3
iD3
T D1 T1 D4 T4 u
Eléments passants u (D4) (H4) (D3) (H3) H3
H4
D3 T3 D2 T2 D3
Onduleurs autonome

Commande en onde pleine

Le signal de sortie est à la fréquence de découpage et proche d’un


signal carré:
 Alimentation des systèmes de chauffage à induction
 Alimentation des machines tournantes de fortes puissance

25
Onduleurs autonome
Commande MLI ou PWM

L a commande MLI est une commande en largeur d’impulsion


appelée aussi commande PWM (power width modulation). Elle
permet de générer une onde sinusoïdale d’amplitude et fréquence
variable.

La modulation M.L.I. permet d’obtenir un courant d’allure


sinusoïdale dans la charge, pour cela :
 On prédétermine le découpage de la tension aux bornes de la
charge en impulsion de largeur.
 Les harmoniques de courant de rang faible sont éliminée.
 Par filtrage, on élimine les harmoniques de courant de rang
élevé.
 un courant quasiment sinusoïdal est obtenu aux bornes de la
charge. 26
Fin Chapitre VI

27
ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

Filière : Génie Energétique et Environnement


ENSA3 GEE
Responsable : Pr. S. CHABAA
1
Chapitre VII : Gradateurs

2
Gradateurs

Introduction

Un gradateur est un convertisseur statique qui permet de varier


la valeur efficace de la tension alternative. Il est le plus souvent
constitué de deux thyristors en antiparallèles ou des triacs pour
les faibles puissances.

3
Gradateurs

Introduction

Un gradateur est un appareil de commande qui permet de


contrôler la puissance absorbée par un récepteur en régime
alternatif.
La structure générale d’un gradateur est représenté comme suit:

4
Gradateurs

Constitution d’un gradateur

Il se compose d’une partie puissance et d’une partie commande


intégrées dans le même bloc.
- La partie puissance est constituée de deux thyristors montés en
« tête-bêche » pour les fortes puissances ( > 10 kW ) ou d’un
triac pour les puissances inférieures.
- La partie commande est constituée de divers circuits
électroniques permettant d’élaborer les signaux de commande
des thyristors à partir d’un ordre de commande extérieur.
Gradateurs

Interrupteurs

Montage à deux thyristors en « tête-bêche »

Montage à triac
Gradateurs

Application des gradateurs

Les gradateurs sont utilisé pour la commande des charges


alternatives en faisant varier la tension efficace :
 Le chauffage électrique : climatiseurs, fours.
 La commande d’éclairage : appareils à lampe halogènes.
 La commande des moteurs asynchrones.

7
Gradateurs

Structure d’un gradateur monophasé

Le gradateur se comporte donc comme un interrupteur


commandé, il établit ou interrompt la liaison entre la source et la
charge.

8
Gradateurs

Analyse des chronogramme

Les impulsions de commande des gâchettes des thyristors sont


générées périodiquement aux instants successifs:

𝛼 𝛼+ 𝜋
𝑡1 = et 𝑡2 =
𝑤 𝑤

9
Gradateurs

Analyse des chronogramme

Tensions des grandeurs v et uc

10
Gradateurs

Analyse des chronogramme

Impulsions de commande « iG1 et iG2 » des thyristors Th1 et Th2

11
Gradateurs

Valeurs caractéristiques
Tensions de charge efficace
𝛼 sin 2𝛼
𝑢𝑐 𝑒𝑓𝑓 = 𝑣 1 − +
𝜋 2𝜋
Courant efficace
𝑣 𝛼 sin 2𝛼
𝑖𝑐 𝑒𝑓𝑓 = 1 − +
𝑅 𝜋 2𝜋

Puissance moyenne
𝑣2 𝛼 sin 2𝛼
𝑃𝑐ℎ𝑚𝑜𝑦 = 1 − +
𝑅 𝜋 2𝜋

Lorsque l’angle d’amorçage varie de 0 à 𝜋, la valeur efficace


𝑉
du courant varie aussi de son maximum 𝐼𝑚𝑎𝑥 = à 0.
𝑅 12
Fin Chapitre VII

13

Vous aimerez peut-être aussi