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NNNNNN

UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITY OF YAOUNDE I


FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCE

DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

LICENCE II DE PHYSIQUE
COURS DE PHY 212
ELEMENTS D’ELECTRONIQUE
ANNEE ACADEMIQUE 2022-2023

Pr. C. MBINACK
CHAPITRE I
METHODES D’ANALYSE DES RESEAUX ELECTRIQUES

I.1- Pont diviseur de tension


C’est un montage électrique simple qui permet de déterminer une tension proportionnellement
à une autre. Ce théorème est utilisé pour déterminer les tensions aux bornes des impédances
placées en série comme illustré Fig.1.1.

Fig.1.1 : Application du théorème de pont diviseur de tension sur une association des
impédances montées en série
Soit n impédances placées en série et alimentées par la tension U.
La tension Ui aux bornes de l’impédance Zi s’écrit :
Zi
Ui  U (1.1)
n
Z j
j 1

I.2- Pont diviseur de courant


C’est un montage électronique simple qui permet de déterminer un courant
proportionnellement au courant principal du réseau. Ce théorème permet de déterminer
l’intensité du courant qui traverse une impédance dans un réseau formé des impédances
placées en parallèle comme illustré Fig.1.2. C’est le montage dual du diviseur de tension.

Fig.1.2 : Application du théorème du pont diviseur de courant sur une association des
impédances montées en dérivation.
Le courant I i qui traverse l’impédance Z i placée en dérivation avec les impédances Z1 ,
Z 2 ,… , Z n est donné par :
1
Zi
Ii  I (1.2)
n
1
 Z
j 1 j

I.3- Théorème de superposition


Il s’applique aux réseaux ayant des sources indépendantes (au moins deux sources
indépendantes de tension/courant)
Si un circuit est soumis à plusieurs sources (indépendantes) d’excitation (tension, courant) la
réponse de ce circuit est égale à la somme algébrique des réponses à chacune des sources
d’excitation prise séparément.

I.4- Théorème de Thévenin


Ce théorème permet de réduire n'importe quel circuit en un circuit à une maille, comportant
une source de tension accompagnée en série d'une résistance.

Fig.1.3 : Circuit de Thévenin équivalent à un réseau électrique

I.4.1- Enoncé du théorème


Un circuit linéaire placé entre deux points A et B, peut être remplacé par un générateur
équivalent dit générateur de Thévenin en série avec une impédance.

I.4.2- Tension de Thévenin


C'est la tension entre les bornes A et B de la charge lorsqu'on ouvre cette résistance de charge
(tension à vide.) On la note: Eth

I.4.3- Impédance de Thévenin


Impédance que l'on voit depuis les bornes A et B de la charge, une fois que l'on a remplacé les
sources de tension par un court-circuit et les sources de courant par un circuit ouvert et
débranché la charge. On la note : ZTh (Rth)

I.5- Théorème de Norton


Un circuit linéaire placé entre deux points A et B, peut être remplacé par un générateur de
courant IN en parallèle avec une admittance YN
IN est le courant de cour-circuit entre les points A et B
ZN est calculée de la même manière que l’impédance de Thévenin

Fig.1.4 : Circuit de Norton équivalent à un réseau électrique

Courant de Norton :
I = IN - UYN (1.3)
Relation entre Thévenin et Norton
I 1
ETh  N et YN  (1.4)
YN Z Th

I.6- Théorème de Millman


Soit un réseau électronique comprenant n branches associées en parallèle, comprenant
chacune un cicuit linéaire qui peut être remplacé par son modèle équivalent de Thévenin.

Fig.1.5 : Application du théorème de Millman sur des branches parallèles comprenant


chacune une source de tension et une impédance
La tension V à n’importe quelle branche s’écrit :
n
E
 Z ii
V  i 1 (1.5)
n
1
 Z
i 1 i
Remarque : si un générateur de courant est connecté sur le nœud, il doit être pris en compte.
Le courant I du générateur est compté positivement s’il est dirigé vers le nœud

n
E
 Z ii   I
V  i 1 (1.6)
n
1
 Zi
i 1
CHAPITRE II
LES QUADRIPOLES ELECTRIQUES
II.1- Définition
Un quadripôle (Q) est un circuit électrique qui peut être représenté par une « boîte »
comprenant deux bornes d’entrée et deux bornes de sortie

Fig.2.1 Représentation symbolique d’un quadripôle électrique linéaire


Quatre grandeurs électriques caractérisent le quadripôle : la tension Ve et le courant I e
d’entrée, la tension Vs et le courant I s de sortie. Par convention, on donne le sens positif
aux courants qui pénètrent dans le quadripôle.
L’étude des quadripôles linéaires est facilitée par l’usage du calcul matriciel. Pour relier les
grandeurs (Ve, Vs, Ie, Is), il existe quatre représentations linéaires différentes

II.2- Matrice impédance


On exprime les tensions en fonction des courants comme suit
Ve  Z11 I e  Z12 I s
 (2.1)
Vs  Z 21 I e  Z 22 I s
Sous forme matricielle
Ve   Z11 Z12   I e 
V    Z   (2.2)
 s   21 Z 22   I s 
C’est-à-dire
V   Z I  (2.3)
Z  est la matrice impédance du quadripôle. Les éléments de cette matrice ont la dimension
d’impédances et s’appellent paramètres Z en circuit ouvert. Ils se définessent comme suit :
V
Z11  e I s  0 est appelée impédance d’entrée
Ie
V
Z12  e I e  0 est appelée impédance de transfert inverse
Is
V
Z 21  s I s  0 est appelée impédance de transfert directe
Ie
V
Z 22  s I e  0 est appelée impédance de sortie
Is
Remarque
Si Z12  Z 21 le quadripôle est dit réciproque. Cette propriété est caractéristique des
quadripôles composés des éléments passifs.
Si Z11  Z 22 (c’est-à-dire Si Z  Z T ) le quadripôle est dit symétrique.
II.3- Matrice admittance
On exprime les courants en fonction des tensions. Les équations caractéristiques de ce
quadripôle peuvent se mettre sous la forme :
 I e  Y11Ve  Y12Vs
 (2.4)
 I s  Y21Ve  Y22Vs
ou encore sous forme matricielle
 I e  Y11 Y12  Ve 
 I   Y   (2.5)
 s   21 Y22  Vs 
c’est-à-dire
I   Y V  (2.6)
Y  est la matrice admittance du quadripôle. Les éléments de cette matrice qui ont la
dimension d’admittances s’appellent les paramètres Y en court-circuit. Ils se définissent
comme suit :
I
Y11  e V s  0 est l’admittance d’entrée
Ve
I
Y12  e Ve  0 est l’admittance de transfert inverse
Vs
I
Y21  s V s  0 est l’admittance de transfert direct
Ve
I
Y22  s Ve  0 est l’admittance de sortie
Ve
Remarque : la matrice Y  est l’inverse de la matrice Z  : Y   Z 1

II.4- Matrice h des paramètres hybrides


L’intérêt de cette représentation apparaît lors de l’étude des transistors. Pour déterminer h il
faut exprimer les grandeurs Ve et I s en fonction des grandeurs I e et Vs comme suit :
Ve  h11 I e  h12Vs
 (2.7)
 I s  h21 I e  h22Vs
Sous forme matricielle, nous écrivons :
Ve  h11 h12   I e  I e 
 I   h     h  (2.8)
 s   21 h22  Vs  Vs 
Les éléments h11 , h12 , h21 et h22 sont les paramètres hybrides de la matrice hybride h tels
que
V
h11  e V s  0 représente l’impédance d’entrée
Ie
V
h12  e I e  0 représente le rapport de transfert inverse
Vs
I
h21  s V s  0 représente l’amplification en courant
Ie
I
h22  s I e  0 représente l’admittance de sortie
Vs
II.5- Matrice de transfert T 
On exprime les grandeurs de sortie en fonction des grandeurs d’entrée:
Vs  T11Ve  T12 I e
 (2.9)
 I s  T21Ve  T22 I e
Sous forme matricielle, on a :
Vs  T11 T12   Ve   Ve 
 I   T     T   (2.10)
 s   21 T22   I e   I e 
V
T11  s I e  0 est l’amplification en tension
Ve
V
T12   s Ve  0 est une impédance
Ie
I
T21  s I e  0 est une admittance
Ve
I
T22   s Ve  0 est l’amplification en courant
Ie

II.6- Association de quadripôles


II.6.1- Association en série de deux quadripôles
Le schéma de principe est donné en Fig.2.6 ci-dessous

Fig.2.2 Association de deux quadripôles Q 1 et Q 2  en série

La tension d’entrée (resp. de sortie) du quadripôle résultant est la somme des tensions d’entrée
(resp. de sortie) des quadripôles associés en série :
Ve  Ve1  Ve2 
 (2.11)
Vs  Vs1  Vs2 
Par contre les courants sont identiques :
 I e  I e1  I e2 
 (2.12)
 I s  I s1  I s2 
La matrice Z  du quadripôle équivalent qui résulte de la mise en série de Q 1 et Q 2  est
donnée par :
Z   Z 1  Z 2   (2.13)
   
où Z 1 est la matrice impédance du quadripôle Q 1 et Z 2  la matrice impédance du
quadripôle Q 2  .

II.6.2- Association en parallèle de deux quadripôles


Le schéma de principe est donné en Fig.2.3 ci-dessous

Fig.2.3 Association de deux quadripôles Q 1 et Q 2  en parallèle


Le courant d’entrée (resp. de sortie) du quadripôle résultant est la somme des courants
d’entrée (resp. de sortie) des quadripôles associés en parallèle :
 I e  I e1  I e2 
 (2.14)
 I s  I s1  I s2 
Par contre les tensions sont identiques :
Ve  Ve1  Ve2 
 (2.15)
Vs  Vs1  Vs2 
La matrice Y  du quadripôle équivalent qui résulte de la mise en parallèle de Q 1 et Q 2  est
donnée par :
Y   Y 1  Y 2   (2.16)
   
où Y 1 est la matrice admittance du quadripôle Q 1 et Y 2  la matrice admittance du
quadripôle Q 2  .

II.6.3- Association en cascade de deux quadripôles

Fig.2.4 Association en cascade de deux quadripôles


Nous constatons que la tension de sortie du premier quadripôle Q 1 est la tension d’entrée du
deuxième quadripôle Q 2 
La matrice T  du quadripôle équivalent qui résulte de la mise en cascade de Q 1 et Q 2  est
donnée par :
  
T   T 1 T 2  (2.17)
où T 1 est la matrice de transfert du quadripôle Q 1 et T 2  la matrice de transfert du
   
quadripôle Q 2  .

II.7- Caractéristique d’un quadripôle en charge et attaque par une source de tension
réelle
Pour caractériser un quadripôle, on alimente ce dernier par une source de f.e.m E g et de
résistance interne R g . Aux deux bornes de sortie, on branche un dipôle de charge noté Z L
comme illustré Fig.2.5 ci-dessous

Fig.2.5 Quadripôle en charge et attaqué par une source de tension réelle


Définissons le quadripôle par ses paramètres Z . Les équations qui permettent de déterminer
l’état du réseau sont les suivantes :
ve  Z 11ie  Z 12 i s
v  Z i  Z i
 s 21 e 22 s
 (2.18)
ve  E g  R g ie
v   Z i
 s L s

II.7.1- Impédance d’entrée


L’impédance d’entrée est l’impédance vue par la source qui attaque le quadripôle à vide ou en
charge.

Fig.2.6 Schéma de principe


Nous pouvons donc écrire :
v Z i  Z 12 i s
Z e  e  11 e (2.19)
ie v s  Z 22 i s
Z 21
On en déduit
Z Z  Z 11 Z 22  Z 12 Z 21
Z e  11 L (2.20)
Z L  Z 22

II.7.2- Impédance de sortie


Vis-à-vis de la charge, le quadripôle se comporte comme un dipôle équivalent au générateur
de Thévenin comme illustré Fig.2.7 ci-dessus

Fig.2.7 Impédance de sortie d’un quadripôle ; a) représentation de la sortie du quadripôle par


son équivalent de Thévenin, b) schéma utilisé pour le calcul de Z s
v
En effet l’impédance de sortie Z s est donnée par : Z s  s E g 0
is
Il vient que
v  Z 11ie
Z 21.ie  Z 22 e
Z 12
Zs  (2.21)
ve  Z 11ie
Z 12
On en déduit :
Z 22 R g  Z 11 Z 22  Z 12 Z 21.
Zs  (2.22)
R g  Z 11

II.7.3- Gain en tension


Le gain en tension noté GV est tel que
vs
GV  (2.23)
ve
soit
Z 21 Z L
GV  (2.24)
Z 11 Z L  Z 11 Z 22  Z 12 Z 21

II.7.4- Gain en courant


Le gain en courant noté G I est donné par :
i
GI  s (2.25)
ie
On en déduit :
Z 21
GI   (2.26)
Z L  Z 22
CHAPITRE III
FILTRES PASSIFS
III.1- Introduction
En régime sinusoïdal permanent les impédances des bobines et des condensateurs dépendent
de la fréquence. Il est important de bien comprendre le comportement de ces éléments lorsque
la fréquence varie. Un choix judicieux de ces composants Par conséquent les coefficients des
différentes matrices qui caractérisent un quadripôle, les gains en tension et en courant, les
impédances de sortie et d’entrée sont aussi dépendantes de la fréquence. Nous allons donc
utiliser cette dépendance pour construire un filtre.

3.1.1- Définition
Un filtre est un quadripôle transmettant un signal sans atténuation ou avec une atténuation de
valeur donnée dans une bande de fréquence déterminée.
Les filtres sont utilisés dans de nombreuses circonstances lorsqu’il s’agit par exemple :
 de limiter la bande passante en entrée ou en sortie d’un montage,
 d’annuler certaines fréquences perturbatrices indésirables (par exemple la
fréquence de 50Hz ou ses harmoniques polluent le réseau de distribution
électrique)
 de ne retenir qu’une bande de fréquences particulière, etc.
Selon la fréquence de travail et le choix d’une amplification active ou non, les technologies
employées pour réaliser les filtres analogiques sont différentes :
 Filtres RLC passif
 Filtre RC ou LC actif
 Filtre à quartz
 Filtre à constante répartie (guide d’ondes), etc.
Un filtre passif est réalisé à partir des composants passifs (résistance, inductance et capacité).
Il ne permet pas d’amplifier (la puissance de sortie est nécessairement inférieure à la
puissance d’entrée)
On distingue quatre types de filtre passifs :
 passe-bas
 passe-haut
 passe-bande
 coupe-bande

3.1.2- Caractéristiques
On caractérise un filtre par :
1) sa fonction de transfert T :
v
T  out (3.1)
v in
v in désigne la tension complexe à l’entrée du filtre et
v out la tension complexe à la sortie du filtre
On appellera T le module de T et  l’argument de T :
TT (3.2)
et
  argT  (3.3)
A l’échelle logarithmique, T est appelé gain noté G :
TdB  G  20 log10 T  (3.4)
2) sa bande passante BP
C’est l’étendue de fréquences entre lesquelles un signal à l’entrée passe à la sortie.
3) sa bande atténuée BA
C’est l’étendue de fréquences où l’amplitude d’un signal est atténuée de sorte qu’il n’apparaît
pas à la sortie

3.2- Gabarit des formes standards de la fonction de transfert


Les filtres sont caractérisés selon leur réponse en fréquence. La variation de l’amplitude en
fonction de la fréquence est le critère le plus important. Un gabarit est donc la représentation
asymptotique du module (ou du gain) de la fonction de transfert d’un filtre en fonction de la
fréquence

a) b) c) d)

Fig.3.1 Gabarit des filtres: a) passe-bas, b) passe-haut, c) passe-bande, d) coupe-bande

3.3- Filtre passe-bas du premier ordre


La forme standard (canonique) de la fonction de transfert est de la forme :
T
T 0 (3.5)
1  jx
 f
avec x  (resp. x  ) où  c désigne la fréquence de coupure
c fc
Il vient
T0
T (3.6)
1 x2
G  20 log10 T0  10 log10 1  x 2  (3.7)
   Arc tan  x  (3.7) (3.8)
où    argT0   arg1  jx  c’est- à-dire tan   x

3.3.1- Etude aux limites


Si x  0 alors T  T0 ; G  G0  20 log10 T0 et   0

Si x   alors T  0 ; G   et   
2
T0 
Si x  1 c’est-à-dire    c (ou f  f c ) alors T  ; G  G0  3dB et   
2 4
La fréquence  c pour laquelle G  G0  3dB est appelée fréquence de coupure à  3dB

3.3.2- Etude asymptotique


Si x  1 c’est-à-dire    c (ou f  f c ) alors T  T0 ; G  G0 et   0
Donc G  G0 est une asymptote horizontale
T0
Si x  1 c’est-à-dire    c (ou f  f c ) alors T  ; G  G0  20 log10 x et
x


2
Donc si on utilise une échelle des abscisses logarithmique, on aura une droite asymptotique de
pente  20dB / dec
Point de concours des asymptotes
On a :
G0  G0  20 log10 x c’est-à-dire
 20 log10 x  0

il vient : x  1 ou    c (resp. f  f c ) et   
4
Les asymptotes se coupent donc à    c

3.3.3- Diagramme asymptotique de Bode


C’est la représentation asymptotique des fonctions G et  telles que étudiées ci-dessus et
illustrées en Fig.3.2 ci-dessus

a) b)
Fig.3.2 Courbes asymptotiques de Bode d’un filtre passe-bas du premier ordre :a) diagramme
de gain, b) diagramme de phase

3.4- Filtre passif passe-haut du premier ordre


La forme canonique de sa fonction de transfert est de la forme
jx
T  T0 (3.9)
1  jx
 f
avec x  (resp. x  ) où  c désigne la fréquence de coupure
c fc
Il vient
T0
T x (3.10)
1 x2

G  20 log10 T0  20 log10 x  10 log10 1  x 2 

  Arc tan  x  (3.7)
2
où   argT0   arg  jx   arg 1  jx 
3.4.1- Etude aux limites

Si x  0 alors T  0 ; G   et  
2
Si x   alors T  T0 ; G  G0  20 log10 T0 et   0
T0 
Si x  1 c’est-à-dire    c (ou f  f c ) alors T  ; G  G0  3dB et  
2 4
La fréquence  c pour laquelle G  G0  3dB est appelée fréquence de coupure à  3dB

3.4.2- Etude asymptotique


Si x  1 c’est-à-dire    c (ou f  f c ) alors T  x T0 ( T  jxT0 );

G  20 log10 T0  20 log10 x et  
2
Conclusion
La droite d’équation : G  G0  20 log10 x est une droite asymptotique de pente +20dB/dec

la droite d’équation :   est asymptote horizontale
2
Si x  1 c’est-à-dire    c (ou f  f c ) alors T  T0 ; G  G0  20 log10 T0 et   0
Conclusion
la droite d’équation : G  G0  20 log10 T0 est asymptote horizontale à l’infini
la droite d’équation :   0 est asymptote horizontale à l’infini
Point de concours des asymptotes
On a :
G0  G0  20 log10 x c’est-à-dire
 20 log10 x  0

il vient : x  1 ou    c (resp. f  f c ) et  
4
Les asymptotes se coupent donc à    c

3.4.3- Diagramme asymptotique de Bode

a) b)
Fig.3.3 Courbes asymptotiques de Bode d’un filtre passe-haut du premier :a) diagramme de
gain, b) diagramme de phase
CHAPITRE IV
AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL

Le but de cette leçon est de présenter les fondements de l’utilisation des amplificateurs
opérationnels, ainsi que les principaux montages linéaires utilisés.

IV.1- Généralités
IV.1.1- Définition
L’amplificateur opérationnel (AOP) est un composant intégré essentiel en électronique. Son
rôle principal est d’assurer la fonction l’amplification. C’est un composant actif qui nécessite
donc une alimentation en tension.
Amplificateur et opérationnel sont deux termes qui signifient :
Amplificateur : c’est la fonction de base du composant
Opérationnel : les caractéristiques de cet amplificateur nous donne la possibilité de créer des
fonctions mathématiques (dérivée, intégrale, log, etc.)
Symbole : le symbole AFNOR et IEEE à employer pour l’amplificateur opérationnel est le
suivant :

Fig.4.1 Symbole d’un AOP


L’AOP est constitué de deux entrées et d’une sortie
Les entrées notées + et – sont respectivement appelés entrée non inverseuse et entrée
inverseuse.
L’amplification différentielle de l’AOP est notée : Ad

IV.1.2- Caractéristique de l’Amplificateur Opérationnel idéal

Fig.4.2 Schéma de la caractéristique de l’AOP


La caractéristique principale de l’AOP est sa fonction d’amplification Ad . Elle est donnée par
la relation :
v s   Ad (4.1)
soit
v
Ad  s (4.2)

avec
  v   v  tension différentielle et
Ad l’amplification différentielle

Fig.4.3 Allure de la caractéristique v s  f  


La caractéristique v s   Ad est limitée par les tensions d’alimentation  VCC et  VCC de
l’AOP. La tension de sortie v s ne peut pas excéder ces tensions d’alimentation.
On distingue deux zones de la caractéristique : une zone linéaire où v s   Ad et une zone de
saturation v s  VCC ou v s  VCC proche des tensions d’alimentation : on parle de saturation
de l’amplificateur en sortie.
Par définition, un AOP idéal ou parfait possède les caractéristiques suivantes :
 Les impédances des entrées « + » et « – » sont infinies, ce qui signifie que les
courants entrant dans ces bornes sont nuls : i  i   0
 L’impédance de sortie est nulle, ce qui signifie que la tension de sortie v s est
indépendante du courant délivré par l’AOP,
 L’amplification différentielle est infinie : Ad  
 L’amplification différentielle est indépendante de la fréquence des signaux
d’entrée.

IV.2- AOP utilisé avec contre-réaction ou en boucle fermée


A cause de l’amplification infinie (cas parfait) ou très grande (cas réel), il est impossible
d’utiliser un AOP parfait en boucle ouverte : en effet avec une amplification différentielle
infinie, la moindre différence de tension entre les entrées « + » et « – » provoque la saturation
de la sortie. D’autre part, le facteur d’amplification différentielle varie d’un composant à
l’autre.
Comme généralement on souhaite imposer un facteur d’amplification constant dans un
montage amplificateur, on procèdera à une contre-réaction de la sortie sur l’une de ses entrées
(l’entrée « – »). Schématiquement donc un AOP est représenté par un premier étage qui
symbolise la différence entre les entrées « + » et « – » et un second étage d’amplification Ad

Fig.4.4 Représentation schématique d’un AOP.


Comme Ad est très grand, l’AOP ne peut pas fonctionner tel quel (c’est-à-dire) en boucle
ouverte) en régime linéaire. On lui préfère donc en boucle fermée où l’on prélève une fraction
de la tension de sortie en la réinjectant à l’entrée inverseuse.

Fig.4.5 AOP en boucle fermée


En fait l’idée mise en place ici consiste à n’amplifier que la différence entre le signal d’entrée
ve et une fraction du signal de sortie. Ce qui convient bien à un AOP qui, par construction,
est un amplificateur différentiel à grand facteur d’amplification.
Ainsi on comprend bien que si la tension d’entrée ne varie pas la tension différentielle
  ve  v  encore appelée tension d’erreur, se stabilise à une tension proche de zéro, nulle
pour un AOP parfait : on atteint l’équilibre.
Si la tension d’entrée varie, la tension de sortie suit automatiquement.
v
Calcul du facteur d’amplification ABF  s du système bouclé:
ve
Nous venons d’établir que v s  Ad or   ve  v  et v   Bv s . Il vient :   Bv s et donc
v s  Ad v e  Bv s  soit
v Ad
ABF  s  (4.3)
ve 1  Ad B
Si Ad B  1 , c’est-à-dire que le facteur d’amplification de boucle est très grand, alors le
facteur d’amplification vaut
1
ABF  (4.4)
B
Le facteur d’amplification de boucle est indépendant de la valeur du facteur d’amplification
différentiel de l’AOP. Ce qui confère à ce type de montage une très faible dépendance aux
variations des caractéristiques intrinsèques des AOP.

IV.3- Montages amplificateurs


Dans tous les montages amplificateurs, la sortie de l’AOP est rebouclée sur l’entrée
inverseuse (« – ») de l’AOP.
Dans toute la suite, nous considérons que les AOP sont idéaux (impédance d’entrée nulle,
gain différentiel infini et impédance de sortie nulle.)
Puisque le facteur d’amplification est infini, la tension différentielle est nulle c’est-à-dire :
  v  v   0  v  v (4.5)
IV.3.1- Amplificateur inverseur

Fig.4.6 Montage amplificateur inverseur


vs
On cherche à déterminer l’expression du facteur d’amplification
ve
On montre facilement que
v R
A s  1 (4.6)
ve R2
IV.3.2- Montage non inverseur

Fig.4.7 Montage amplificateur non inverseur


On établit que
vs R
A  1 2 (4.7)
ve R1
IV.3.3-Montage suiveur

Fig.4.8 Montage amplificateur suiveur


On a :
vs
A 1 (4.8)
ve
Ce montage possède des propriétés intéressantes :
 Facteur d’amplification unité
 Impédance d’entrée infinie
 Impédance de sortie nulle
Ce type de montage est utilisé chaque fois qu’on a besoin d’isoler deux portions de circuit
pour éviter toute interaction parasite.

IV.3.4- Montages opérationnels


Comme pour les montages amplificateurs, la sortie de l’AOP est rebouclée sur l’entrée
inverseuse (l’entrée « – ») de l’AOP.
On parle ici de montages opérationnels car l’AOP réalise une opération arithmétique sur un
ou plusieurs signaux.

IV.3.4.1- Additionneur inverseur

Fig.4.9 Montage additionneur inverseur


On cherche la relation entre v s , v1 , v 2 et v3

On montre que
v v v 
v s   R 1  2  3  (4.9)
 R1 R2 R3 

IV.3.4.2- Soustracteur

Fig.4.10 Montage amplificateur soustracteur


On veut déterminer la relation entre v s , v1 et v 2
On établit que
R R R  R4
v s   4 v2  2 3 v1 (4.10)
R3 R3 R1  R2
Si R1  R2  R3  R4  R , v s  v1  v 2
IV.3.4.4- Additionneur non inverseur

Fig.4.11 Montage additionneur non inverseur

IV.3.4.5- Montage intégrateur

Fig.4.12 Montage intégrateur


1
vs   ve dt (4.11)
RC 

IV.3.4.6- Montage dérivateur

Montage dérivateur

Fig. 4.3 Montage amplificateur dérivateur

dve
v s   RC (4.12)
dt
CHAPITRE V
FILTRES ACTIFS DU PREMIER ORDRE
Dans ce chapitre, les filtres actifs seront réalisés à l’aide de résistances, de capacités et
d’amplificateurs opérationnels sans selfs pour éviter leurs inconvénients.

V.1- Filtre actif passe-bas du premier ordre

Fig.5.1 réseau électrique d’un filtre actif du premier ordre


Calcul de la fonction de transfert
vin
vin  v   R1i or v   v   0 il vient vin  R1i c’est-à-dire i
R1
vin
D’autre part v   v s  R2 // Z C i soit v s  R2 // Z C 
R1
1
1
 jC
vs R2 1
On en déduit :   c’est-à-dire
ve R1 R1
 jCR1
R2
vs R 1 R 1 1
  2  2 avec  c 
ve R1 1  jCR2 R1  R2 C
1 j
c
3.3.1- Etude aux limites

V.2- Filtre actif passe-haut du premier ordre

Fig.5.2 Filtre actif passe-haut d’éléments RC du premier ordre


Calcul de la fonction de transfert
vin
vin  v   R1  Z C i or v   v   0 il vient vin  R1  Z C i c’est-à-dire i
R1  Z C
vin
D’autre part v   v s  R2 i soit v s   R2
R1  Z C

j
v 1 R jCR1 R c
On en déduit : s   R2  2  2 c’est-à-dire
ve 1 R 1  jCR  R 
R1  1 1 1 1 j
jC c
vs R 1 R 1 1
  2  2 avec  c 
ve R1 1  jCR2 R1  R1C
1 j
c
La forme standard (canonique) de la fonction de transfert est de la forme :
T
T 0 (3.10)
1  jx
 f
avec x  (resp. x  ) où  c désigne la fréquence de coupure
c fc
Il vient
T0
T (3.11)
1 x2
G  20 log10 T0  10 log10 1  x 2  (3.12)
   Arc tan  x  (3.7) (3.13)
où    argT0   arg1  jx  c’est- à-dire tan   x

3.3.1- Etude aux limites


T0
T (3.11)
1 x2
2
   
G  20 log10 T0  10 log10 1     (3.12)
  c  
 
 
   Arc tan  (3.7) (3.13)
 c 
   
où    argT0   arg1  j  c’est- à-dire tan  
 c  c

Si   0 alors T  T0 ; G  G0  20 log10 T0 et   0

Si    alors T  0 ; G   et   
2
T0 
Si x  1 c’est-à-dire    c (ou f  f c ) alors T  ; G  G0  3dB et   
2 4
La fréquence  c pour laquelle G  G0  3dB est appelée fréquence de coupure à  3dB

3.3.2- Etude asymptotique


R2 1  
Nous savons que : T  et    Arc tan 
R1  
2
 c 
1   
 c 
R2 R
Si    c (ou f  f c ) alors T  ; G  G0  20 log10 2 et   0
R1 R1
Donc G  G0 est une asymptote horizontale
R2
R1  
Si    c (ou f  f c ) alors T  ; G  G0  20 log 10 et   
 c 4
c
Donc si on utilise une échelle des abscisses logarithmique, on aura une droite asymptotique de
pente  20dB / dec
Point de concours des asymptotes
On a :

G0  G0  20 log10 c’est-à-dire
c

 20 log10 0
c

il vient :  1 ou    c (resp. f  f c ) . Dans ce cas G  G0  3dB
c
Les asymptotes se coupent donc à    c
Diagramme asymptotique de Bode

a) b)
Fig.3.2 Courbes asymptotiques de Bode d’un filtre actif passe-bas du premier :a) diagramme
de gain, b) diagramme de phase

Exercice d’application 3.1


On considère le quadripôle RC de la Fig.3.3 ci-dessous
Déterminer sa nature et ses caractéristiques
Dresser le diagramme de Bode asymptotique
Déterminer graphiquement (voir Fig.3.4), la fréquence de coupure, le gain et la phase à la
fréquence de coupure pour R  1k et C  10nF
CHAPITRE VI
OSCILLATEURS QUASI LINEAIRES
Un oscillateur est un générateur de signaux périodiques sinusoïdaux ou non.
Eléments de base
Un générateur de tensions sinusoïdales peut être réalisé en créant directement une sinusoïde à
l’aide d’un oscillateur quasi linéaire, qui fait généralement appel à un quadripôle déphaseur de
type passe-bande ou autre.
Les oscillateurs linéaires sont basés sur une boucle de réaction, dans laquelle une partie du
signal de sortie d’un amplificateur est réinjectée à l’entrée.

Boucle de réaction et oscillation


La structure de base d’une réaction est représentée en Fig.6.1 ci-dessous

Fig.6.1 Boucle de réaction positive

On y retrouve :
Le gain de l’amplificateur : A j 
Le taux de rétroaction : B j 
D’après ce que nous avons établi au chapitre 4, nous pouvons écrire :
Vout  A j V A
 (6.1)
VB  B j Vout
Or
Vin  V A  VB (6.2)
En combinant le système d’équation (6.1) et (6.2) on aboutit à :
A j 
Vout  Vin (6.3)
1  A j B j 
A j 
La quantité est appelée fonction de transfert de réaction en boucle fermée et
1  A j B j 
notée Abf :
A j 
Abf  (6.4)
1  A j B j 
En analysant l’équation (6.3), on voit que, si le dénominateur de la fonction de transfert
s’annule, on peut avoir un signal de sortie Vout  0 même en l’absence d’un signal en entrée.
Dans le cas des oscillations qui nous occupent ici, on admettra que le gain de l’amplificateur
est une grandeur réelle finie A et que seule la réaction dépend de la fréquence. On peut donc
récrire la fonction de transfert en boucle fermée sous la forme :
A
Abf  (6.5)
1  AB j 
Le produit AB j  représente le gain de boucle (aussi appelé gain en boucle ouverte), tandis
que Abf est le gain en boucle fermée.
Si AB  1 , la valeur de vB t  est identique à celle de v A t  et il n’y a plus besoin de signal
d’entrée ; le circuit s’auto-entretient. C’est cette propriété qui est utilisée pour créer des
oscillateurs linéaires.

Fig.6.2 structure d’un oscillateur à boucle de réaction avec entrée nulle


Il s’agit d’un système bouclé (boucle de réaction) qui génère un signal sinusoïdal en l’absence
de signal d’entrée.
Afin qu’un oscillateur puisse fonctionner par lui-même, c’est-à-dire avec l’entrée nulle
( Vin  j   0 ), la rétroaction doit être positive.
Condition d’oscillation
V A  j   VB  j   B j Vout  j  or Vout  j   A j Va  j   A j B j Vout  j  . Il
vient que A j B j   1
Tenant compte du fait que l’oscillateur linéaire doit fonctionner en l’absence d’un signal
extérieur, la condition pour obtenir des oscillations permanentes s’écrit :
1  AB j   0  AB j   1 (6.6)
Dans ces conditions (équation (6.6) vraie, l’oscillateur est parfaitement sinusoïdal), la
pulsation et l’amplitude sont constantes.
Dans le plan complexe, (6.6) devient
AB j   1  0 j  AB j  AB j   12k (6.7)
Fréquence des oscillations : la fréquence à laquelle oscille le circuit est celle pour laquelle le
déphasage total introduit la boucle de gain AB j 0  est égal à 0 ou un multiple entier de 2
AB j 0   0 ou 2k (6.8)
L’amplificateur étant parfait, cette condition se résume au fait que la fonction de transfert de
circuit de réaction doit être, pour une certaine fréquence purement réelle :
0
B  j 0   R  B  j  0    (6.9)
 
Entretient de l’oscillation : l’oscillation ne peut être entretenue à la pulsation  0 que si le
module de AB j  est égal à 1 pour cette pulsation. On a donc:
AB j 0   1 (6.10)
Admettant que l’amplificateur est parfait, celui-ci doit compenser l’atténuation et le signe de
la branche de réaction ; on a donc
1
A (6.11)
B  0 
Exercice d’application 6.1
Etablir l’équation différentielle d’un oscillateur quasi-sinusoïdal sachant que la fonction de
Bmax
transfert de la réaction est donnée par : B 
  0 
1  jQ  
 0  

Oscillateurs basse fréquence


Oscillateur à déphaseur RC
L’oscillateur à déphaseur RC est constitué d’un amplificateur inverseur et d’un circuit de
réaction comportant trois cellules RC (passe-haut d’ordre 3). Le déphasage créé par ces trois
cellules compris entre 270 et 0

Fig.6.3 oscillateur à déphaseur


Détermination des gains
L’entrée du réseau est la sortie de l’amplificateur
Fig.6.4 réseau déphaseur

Fig.6.5 cellule RC
Gain de la cellule :
ve R x
 
v1 1 1 x
R
jC
avec x  jRC
pour encore obtenir une cellule RC, nous considéron le réseau suivant :

Fig.6.6 cellule R//(R+C)


1 1  jRC 1 x
ici Req1  R // R  C   R R et
1 1 1  j 2 RC 1  2x

R 1
R
jC
1  jRC
R
v1 Req1 1  j 2 RC jRC 1  jRC  x1  x 
  
v2 1 1  jRC 1 jRC 1  jRC   1  j 2 RC x1  x   1  2 x
Req1  R 
jC 1  j 2 RC jC
v1 x1  x  x2  x
Soit   2
v 2 x1  x   1  2 x x  3x  1

Fig.6.7 réseau RCRCR


Ici
1 jRC 1  jRC   1  j 2 RC x 2  3x  1
Req 2  R // Req1  C   R R 2
1

1 1  j 2 RC 1  jRC   jRC 1  jRC  3 x  4 x  1
R 1
Req1 
jC

jRC 1  jRC   1  j 2 RC


R
v2

Req 2

1  j 2 RC 1  jRC   jRC 1  jRC 
vs 1 jRC 1  jRC   1  j 2 RC 1
Req 2  R 
jC 1  j 2 RC 1  jRC   jRC 1  jRC  jC
v2 jRC  jRC 1  jRC   1  j 2 RC 
Soit 
vs jRC  jRC 1  jRC   1  j 2 RC   1  j 2 RC 1  jRC   jRC 1  jRC 

Il vient
v2 xx1  x   1  2 x x 3  3x 2  x
 
v s xx1  x   1  2 x   1  2 x 1  x   x1  x  x 3  6 x 2  5 x  1

On en déduit finalement
ve ve v1 v 2 x x2  x x 3  3x 2  x
 
v s v1 v 2 v s 1  x x 2  3 x  1 x 3  6 x 2  5 x  1
ve x3
Soit 
vs x 3  6 x 2  5x  1
C’est-à-dire
ve
j
RC 3  
RC 3
 j RC   6RC   j 5 RC  1 RC 3  6 j RC 2  5RC  j
3 2
vs
3
Il vient
ve

 RC 
B
vs 
RC 3  5RC  j 1  6RC 2 
Pour l’amplificateur on a :
v s  v   R2 i

 v   R1i
v  v
  e

v R  R2
Il vient s  A   1
ve R1
Condition d’oscillation
3
1  AB  0 soit 1 
R1  R2  RC 
0

R1 RC 3  5RC  j 1  6RC 2 
Il vient
 R1  R2

 
RC 3 RC 3  5RC 1
 R1

   2
RC 3  5RC  1  6RC 2  2

 R1  R2  
RC 3 1  6RC 2 0


R1   RC  3
 5 
RC 
2
 1  6 RC  2 2

On en déduit
 1
  0 
 6 RC

 R1  R2 
  0 
 3
  2
RC   5 RC  1  6RC  
2 2

 R1
 
RC 3 RC 3  5RC 
Oscillateur à Pont de Wien
Ce montage plus intéressant que le précédent exploite les propriétés d’un quadripôle sélectif
RC. L’atténuateur représenté en Fig.6.5 a en effet un gain nul à fréquence nulle car le
condensateur C ne laisse pas passer de tels signaux, et nul également à fréquence infinie à
cause du condensateur qui court-circuite sortie. Pour toute fréquence intermédiaire :
Fig.6.5 Oscillateur à pont de Wien

Filtre de Wien

Fig.6.6 Filtre de Wien


Calcul du gain du filtre
On a :
1 v
ve  Z 1i  v 2 avec Z 1  R  d’autre part i  s avec Z 2  R // C il vient :
jC Z2

vs Z2 x
   B j  avec x  jRC
ve Z 1  Z 2 1  3x  x 2
Calcul du gain de l’amplificateur
v   0  R1i  v   v1 et v s  v   R2 i . On en déduit
v s R2
  1  A j 
v1 R1
Gain de l’oscillateur
 vs R2
 v  1  R  A j 
 1 1

v
 1  x
 B  j 
 v s 1  3x  x 2
A
Il vient : Abf 
1  AB j 
 R  x  R  RC
AB  1  2   1  2 
 R1  1  3x  x 2
  
R1   3RC  j 1  R 2 C 2 2
 R  x  R  1
Soit AB  1  2  2
 1  2 
 R1  1  3 x  x  R1   1 
3  j  RC  
 RC 
Condition d’oscillation : en annulant la partie imaginaire de B j  c’est-àdire
1 1
RC   0 on en déduit  0 
RC RC
 R 1
Entretien de l’amplitude : à la fréquence de coupure  0 , on a : AB  1  2 
 R1  3
R2
De AB  1 on en déduit 1   3 soit R2  2R1
R1

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