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Monthly Report

IA générative : un secteur
en constante évolution

Présenté par
La team actu
Table Of
Content
I) Définition

II) Une croissance économique

exponentielle

III) Une course mondiale à l’innovation

IV) Des restrictions de plus en plus

importantes

Définition
L'intelligence artificielle générative (IA générative) est une catégorie d'IA qui se concentre sur la
création de données, de contenu ou de choses artistiques, de façon indépendante. Elle diffère
de l'IA classique, qui se concentre, quant à elle, sur des tâches spécifiques telles que la
classification, la prédiction ou la résolution de problèmes. L'IA générative vise à produire de
nouvelles données qui ressemblent à celles créées par des êtres humains, que ce soit sous
forme de texte, d'images ou encore de musique par exemple.
Une croissance économique
exponentielle
L’industrie émergente de l’IA générative est sur le point d’exploser selon Bloomberg Intelligence,
qui prévoit que son marché atteindra 1 300 Md$ d’ici 2032. Il avoisinait les 40 Md$ en 2022 et
devrait s’établir à 67 milliards de dollars en 2023. Avec une telle trajectoire, le taux de
croissance moyen sur 10 ans serait de 42%, tiré par les dépenses d’infrastructure pour la
formation et l’inférence des grands modèles de langage (LMM), les logiciels et service
spécialisés d’IA, ainsi que les outils pour la publicité numérique.
La part de l’IA dans les dépenses des technologies de l’information devrait elle aussi grimper en
flèche passant de moins de 1% en 2022 à 12% en 2032. Bloomberg Intelligence estime que les
dépenses matérielles et d’infrastructure totaliseront plus de 640 Md$, dont environ 250 Md$
pour les infrastructures « as a service » utilisées pour la formation de LLM, 132 Md$ pour les
serveurs, 108 Md$ pour les dispositifs d’IA conversationnelle (inférence), 93 Md$ pour le
stockage ou encore 61 Md$ pour les produits de vision par ordinateur.
La partie logicielle devrait générer 280 Md$ de revenus, tirés par des assistants spécialisés (83
Md$), les logiciels dédiés à l’infrastructure (71 Md$) et des copilotes pour le codage (50 Md$).
Le secteur de la publicité numérique sera également bien pourvu avec 192 Md$ pour les
technologies de pilotage et suivi.
Le cabinet d’analyses voit sans grande surprise AWS, Microsoft, Google et Nvidia comme les
possibles principaux bénéficiaires, en raison de transferts massifs de charges de travail vers le
cloud public. Mais il estime aussi que l’IA est une opportunité à saisir pour les fournisseurs de
semi-conducteurs, de matériels, logiciels et services informatiques, ainsi que pour les sociétés
de publicité.
Bloomberg Intelligence souligne par ailleurs le potentiel élevé de l’IA générative pour les
sciences de la vie et l’éducation, qui devraient ainsi renforcer largement leur segment dans le
secteur du logiciel, ainsi que le potentiel particulièrement transformateur des assistants
spécialisés dans le domaine de la recherche et de la synthèse d’informations.
Autant d’évolutions qui promettent de « changer fondamentalement le mode de fonctionnement
du secteur technologique », selon Mandeep Singh, analyste de Bloomberg Intelligence et
principal auteur du rapport. « La technologie [d’IA générative] est appelée à devenir un élément
de plus en plus essentiel des dépenses informatiques, des dépenses publicitaires et de la
cybersécurité au fur et à mesure de son développement », conclut-il.
Une course mondiale à
l’investissement
Le secteur de l’intelligence artificielle générative connaît une croissance exponentielle.
Au-delà d’une potentielle révolution technologique, les investisseurs y voient une
opportunité sans précédent.

Comme les schémas du passé nous l’indique, une révolution technologique et un


progrès pour la société implique une course à l’investissement et à la quête du
monopole à toutes les échelles. Cette année à Londres, dans un lieu emblématique du
progrès, les grandes puissances mondiales comme la Chine, les US et l’Union
européenne, mais aussi des entreprises leader du secteur comme OpenAI, Google,
Amazon, Meta se sont réunies pour échanger sur les potentiels dangers et perspectives
de croissance dans le secteur de l’IA.

A la suite de ce sommet à l’endroit où Alan Turing est parvenu à casser le code de la


machine Enigma, les grandes puissances mondiales ont signé un accord “favorable à
l’innovation et l’implantation de l’IA dans l’économie et les entreprises”. En d’autres
termes, l’IA est enfin reconnue comme une révolution technologique et la course est
lancée entre les dirigeants du monde.

En chiffres, cette course est pour l’instant menée par les Etats-Unis, avec plus de 56
milliards de dollars d’investissement en 2022, suivi par la Chine avec 21 milliards de
dollars alors que la 3e place revient à Londres. La France, quant à elle, est loin derrière
et se place en 8e position avec seulement 2,8 milliards.
Ces investissements sont diversifiés parmi l’ensemble des secteurs dans lesquels l’IA
peut être implantée. Allant de la génération de texte et d’images au modèle de langage
comme le célèbre ChatGPT. Le graphique ci-dessous montre la répartition des pays en
fonction de leurs investissements.
Certes, l’IA est une opportunité pour les grandes puissances d’asseoir une position
dominante. Cependant, dans le secteur privé, l’IA est également relié à un consensus
favorable par les acteurs de l’investissement privé.

En effet, dans le privé, les entreprises majeures dans le secteur affichent toutes des
performances fulgurantes grâce à l’IA, ce qui ne passe pas à côté de l’oeil des
investisseurs. Google et Microsoft, ont réalisé des performances au-delà des attentes
des analystes sur l’ensemble de l’année 2023, et cela malgré un contexte économique
défavorable.
En outre, l’augmentation de l’inflation et des taux d’intérêt exerce une pression sur les
marges des entreprises et déclenche des investissements dans des processus
commerciaux automatisés plus efficaces ce qui favorise par conséquent le secteur de
l’IA.

Selon une étude du secteur (Precedence Research), le marché des logiciels d’IA devrait
croître à un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 23 % entre 2021 et 2030,
partant d’une taille prévue de 170 milliards de dollars en 2023 pour atteindre 1,09 billion
de dollars en 2030, ce qui inclut de nombreuses autres façons dont l’IA est déjà utilisée
dans les logiciels de divers secteurs.

A l’heure actuelle, les GAFAM portent leur intérêt principalement sur le développement
d’IA générative et le cloud. Cependant, à terme, les investissements internes toucheront
tous les secteurs de l’IA. Du côté des investisseurs, le marché de l’IA porte un consensus
de forte tendance haussière sur les prochaines années, ainsi que des perspectives de
rendements très élevés. C’est pourquoi, les investisseurs se positionnent majoritairement
à l’achat sur l’ensemble des valeurs tech portées sur l’IA. Dans l’investissement privé,
l’émergence de start-up/entreprises dans l’IA ravis aussi les acteurs du Private Equity et
du Venture Capital, où l’on voit les volumes d’investissement croîtrent dans ces secteurs.
Des restrictions de plus
en plus importantes
Mondialement perceptible par l’accès de ChatGPT au grand public, l’intelligence
artificielle a su nous montrer deux facettes : alors qu’elle peut se montrer très utile dans
la vie quotidienne et professionnelle, l’IA peut aussi présenter des risques. Connue pour
être complexe, imprévisible, elle est aussi par définition, autonome et autodidacte. Si elle
peut de toute évidence délester les salariés d’un certain nombre de tâches, elle suscite
également des problématiques potentielles pour l’emploi, comme des risques de
suppression de postes ou encore une transformation structurelle du travail. Ces
caractéristiques font que l’IA peut d’une manière ou d’une autre, porter atteinte à nos
droits fondamentaux mais aussi causer des incertitudes juridiques. En l’absence d’une
réglementation adéquate, ces problématiques ne peuvent que s’accentuer à moyen
terme. C’est au vu de tous ces aspects, que les législateurs de l’Union européenne ont
proposé en avril 2021 de réglementer l’usage et la mise en œuvre de l’intelligence
artificielle. « L’AI Act est une proposition du règlement du Parlement européen et du
conseil établissant des règles harmonisées en matière d’IA ». Cette réglementation se
veut neutre et a pour objectif de couvrir toute l’intelligence artificielle. Ce projet, en cours
de négociation, classifie les systèmes d’intelligence artificielle selon le niveau de risque
pour les droits des individus, de « minime » à « inacceptable ».
Les IA présentant un niveau de risque élevé se voient imposées davantage de
contraintes et de régulations. Des règles de traçabilité et de transparence – comprenant
des obligations de certification, de documentation technique, de qualité et de sécurité –
sont ainsi prévues pour les systèmes d’intelligence artificielle qui pourraient présenter un
risque élevé pour les droits fondamentaux des individus. L'IA générative possède
seulement des risques limités et devrait se conformer aux exigences de transparence
telles que :
• indiquer que le contenu a été généré par l'IA
• concevoir le modèle pour l'empêcher de générer du contenu illégal
• publier +123-456-7890
des résumés des données protégées par le droit d'auteur utilisées pour la
formation
Les systèmes d'IA à risque limité doivent respecter des exigences de transparence
minimales qui permettraient aux utilisateurs de prendre des décisions éclairées. Après
hello@reallygreatsite.com
avoir interagi avec les applications, l'utilisateur peut alors décider s'il souhaite continuer à
l'utiliser. Les utilisateurs doivent être informés lorsqu'ils interagissent avec l'IA. Cela inclut
les systèmes d'IA qui génèrent ou manipulent du contenu image, audio ou vidéo (par
exemple, www.reallygreatsite.com
les deepfakes, des contenus faux qui sont rendus crédibles par l'IA).
Si des garde-fous semblent donc nécessaires pour encadrer l’utilisation de l’intelligence
artificielle, l’impact de l’IA sur l’emploi et les conditions de travail semble actuellement
difficile à évaluer. Selon une étude de l’OIT publiée en 2023, il pourrait être moins
néfaste que prévu, puisqu’elle estime qu’un peu plus de 5 % des emplois pourraient être
fortement exposés à l’intelligence artificielle, dans les pays développés. Plus qu’un
remplacement massif d’une frange des travailleurs par l’IA, ce sont leurs conditions de
travail que celle-ci risque de transformer en profondeur : si l’IA pouvait décharger les
salariés de certaines tâches répétitives, elle pourrait intensifier et complexifier d’autres
versants de leur activité (générant davantage de stress et d’anxiété professionnelle),
voire être source d’une perte de sens au travail.

De plus, le 1er novembre au Royaume-Uni, pour renforcer la sécurité autour de l’usage


l’IA, des experts en technologie, des dirigeants mondiaux et des représentants de 27
pays (Chine, USA, France) ainsi que de l'Union européenne se sont rendus au premier
Sommet mondial sur l'intelligence artificielle. Lors de ce sommet, un accord inédit a été
conclu sur la sécurité de l’IA générative. Le gouvernement britannique a qualifié cet
accord de "première mondiale" entre les signataires. Cet accord vise à identifier les
"risques de sécurité de l'IA d'intérêt commun" et à élaborer des "politiques respectives
basées sur les risques dans les différents pays". Toutefois, on ne sait pas exactement
comment les accords seront mis en œuvre et les experts estiment que l'accord ne va pas
assez loin. "Réunir les grandes puissances pour approuver des principes éthiques peut
être considéré comme un succès, mais l'élaboration de politiques concrètes et de
mécanismes de responsabilité doit suivre rapidement", souligne Paul Teather, PDG de la
société de recherche sur l'IA AMPLYFI, à Euronews Next.
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