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Methodes de Calcul de Stabilite Des Talus Compress
Methodes de Calcul de Stabilite Des Talus Compress
http://www.lb.refer.org/kourdey/Coefficient.htm
Objectifs
A la fin de cette unité, l’apprenant sera en mesure de procéder à des analyses
de stabilité des talus (rupture plane et circulaire) en tenant en compte de
l’influence de l’eau. Une étude comparative de ces méthodes est présentée
dans cette unité.
Les ruptures planes représentent un cas particulier très simple dans son
principe. Pour les surfaces de rupture de forme quelconque, le calcul est
beaucoup plus complexe.
Pour évaluer la stabilité des talus par une méthode à l’équilibre limite, il existe
des méthodes linéaires et non linéaires. Les méthodes linéaires sont des
méthodes directes de calcul de FS et les méthodes non linéaires nécessitent
un processus itératif. Les méthodes les plus connues sont données dans le
tableau ci-après. Ce tableau montre les points de différence entre les
méthodes de calcul vis-à-vis des hypothèses adoptées. Les méthodes non
linéaires différentes essentiellement par les hypothèses faites sur les forces
inter-tranches (cf. )
Le modèle de calcul est celui d’un massif de sol infini reposant par une
interface plane sur un substratum, avec un écoulement parallèle à la pente.
La figure suivante représente une tranche de sol et les forces qui lui sont
appliquées : W le poids du bloc de sol considéré, V et H les efforts sur les
côtés du bloc, N et T les réactions normale et tangentielle à la base du bloc,
UL l’effort dû à la pression d’eau latérale, et U l’effort dû à la pression d’eau à
la base. Compte tenu de l’hypothèse de pente infinie, on peut admettre que V
= 0 et que H et UL s’équilibrent de part et d’autre. En écrivant que la
résultante des forces appliquées est nulle, on peut calculer N et T, ainsi que le
coefficient de sécurité F = Tmax /T.
Le critère de rupture de Coulomb s’écrit :
C’est la méthode la plus simple pour l’analyse de stabilité des talus. Fellenius
suppose que le volume de glissement délimité par la surface de glissement et
la topographie du talus est subdivisé en n tranches. Chaque tranche est
considérée comme un solide indéformable, en équilibre sur la ligne de
glissement. Considérons un talus recoupant un certain nombre de couches de
sols de caractéristiques différentes ci,i,i. La stabilité est étudiée en
considérant le problème 2D, c'est-à-dire en analysant l'équilibre d'une masse
de sol d'épaisseur unité dans le sens perpendiculaire à la figure.
Soit un cercle quelconque de centre O et de rayon R pour lequel on vérifie la
sécurité vis-à-vis du risque de glissement. La méthode consiste à découper le
volume de sol concerné (compris dans l'arc EMF) en un certain nombre de
tranches limitées par des plans verticaux. Etudions l'équilibre de l'une de ces
tranches, par exemple la tranche "ABCD". Les forces agissant sur cette
tranche sont les suivantes:
-son poids W;
-le moment moteur, comme celui du poids des terres W (et des surcharges
éventuelles), qui tend à provoquer le glissement ;
Considérons la somme des moments pour l'arc EF, sachant que la somme
des moments des forces est nulle. Fellenius a fait une hypothèse qui simplifie
considérablement les calculs, à savoir que la seule force agissant sur l'arc AB
est le poids W, à l'exception des forces internes.
Dans ces conditions, le moment résistant maximal est fourni par la valeur
maximale que peut prendre la composante tangentielle de Rn : (Rn)t
D'après la loi de Coulomb, elle s'écrit (Rn)t = ci.AB+Nn.tan i
Deux cas ont été étudiés : une surface circulaire et une surface non circulaire.
Cette figure montre que le facteur de sécurité du moment Fm déterminé à
partir des moments d’équilibre est relativement insensible aux hypothèses
faites sur les forces de cisaillement inter-tranches.
Dans ces cas là, la différence entre le facteur de sécurité obtenu par la
méthode de Bishop simplifiée et celui obtenu par les méthodes de Spencer et
Morgenstern-Price (avec choisi pour satisfaire les forces et les moments
d’équilibre), ne dépasse pas 0.4%. A l’inverse, le facteur de sécurité de la
force Ff déterminé en satisfaisant l’équilibre des forces est très sensible à ).
Par conséquent les méthodes ne satisfaisant que l’équilibre des forces
(exemple Janbu simplifiée sans correction, Lowe et Karafiath, etc.) sont moins
précises que la méthode de Bishop qui satisfait les moments d’équilibre.
Fredlund et Krahn ont aussi démontré que le choix de la fonction f(x) dans la
méthode de Morgenstern et Price a une faible influence sur la valeur du
facteur de sécurité.
- Le facteur de sécurité Ff, déterminé à partir de l’équilibre des forces est plus
sensible aux hypothèses faites sur les forces de cisaillement inter-tranches
que le facteur de sécurité Fm déterminé par les moments d’équilibre. Pour
cette raison, il est préférable d’utiliser une méthode d’analyse où le moment
d’équilibre est satisfait (celle de Bishop par exemple).
- Toutes les méthodes sont imprécises dans le cas où un remblai est sur une
fondation fortement compressible, car dans cette situation la rupture du
remblai ne se fait pas par cisaillement, mais par traction et fissuration.
[II-U2] 3. CLARA
Dans ces calculs, il est supposé que: -le volume instable est subdivisé en un
nombre fini de colonnes actives.
-la surface de rupture est un loup de glissement dont la base est assimilée à
un arc de cercle (en 2D) ou une partie d’éllipsoide (en 3D);
-tous les points situés sur la surface de glissement ont la même coefficient de
sécurité;
[II-U2] 4. LARIX-4S
La sécurité peut être calculée pour des cercles de glissement, avec ou sans
tangentes, ou pour des lignes de glissement polygonales. Le programme
permet aussi bien de travailler avec le concept des coefficients de sécurité
partiels selon les nouvelles normes qu’avec celui des coefficients de sécurité
globaux.
[II-U2] Activités
La figure suivante montre un cas d'un talus affecté par un cercle de rupture
pour lequel on demande de calculer, par les différentes méthodes (Fellenius,
Bishop, Spencer, Janbu), le coefficient de sécurité. Ce talus est premièrement
considéré homogène, puis on suppose la présence d’une couche de sol aux
faibles caractéristiques mécaniques. L’effet de la nappe a été également pris
en compte. On a retenu une surface de rupture circulaire pour que toutes les
méthodes puissent être comparées.
Les valeurs prises alors pour réaliser ces calculs comme des propriétés du
matériau sont: