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réalise une isométrie, entre l’espace euclidien canonique (Rn ; h:; :ic ) et (E; h:; :iB )
1.0.1 Exercice3C :
Soit B = (u1 ; u2 ; :::; un ) une base de E .
Justi…er à l’aide de la notation d’Einstein, que l’application :
h:; :iB : E E ! R
P
n P
n P
n
( xi ui ; yi u i ) ! xi yi
i=1 i=1 i=1
n
dé…nie un produit scalaire sur R
1.0.2 Solution3C :
Avec la notation d’Einstein, on a une formulation intrinséque :
(X B; Y B) ! t XY
La notation matricielle : t XY , montre que l’application h:; :iB , est un
M
produit scalaire sur E ( Car c’est la composée des applications : (X B; Y B) !B
h:;:i
(X; Y ) !c hX; Y ic )
1
telle que h:; :i = h:; :iB . Ce qui permet (par un changement de coordonnées)
de remplacer le produit scalaire compliqué de départ, par un produit scalaire
canonique qui est simple .
(X B; Y B) ! t XY
est un produit scalaire sur E .
1.0.4 Exercice5 :
On pose H = fP 2 Rn [X] : P (1) = 0g.
1) Justi…er que H est un hyperplan de Rn [X] .
2) Montrer que l’application :
h:; :i : H H ! R
2
I +1 I +1
0 0
(P; Q) ! P (x)Q (x)dx 2 P 0 (x)Q( x)dx +
1 1
I +1
P (x)Q(x)dx
1
est un produit scalaire sur H.
1.0.5 Indication5 :
1.0.6 Solution 5 :
1) L’ensemble H, est le noyau de la forme linéaire non nulle :
' : Rn [X] ! R
P ! P (1)
2) i) L’application h:; :i, est symétrique, en e¤et par une integration par
parties et sachant que par hypothèse P (1) = Q(1) = 0; nous obtenons la relation
: I I
+1 +1
P 0 (x)Q( x)dx = Q0 (x)P ( x)dx
1 1
ce qui entraine que hP:; Q:i = hQ:; P:i
ii) L’application h:; :i, est une forme bilinéaire symétrique .
En e¤et, lorqu’on …xe Q 2 Rn [X], l’application qui à P 2 Rn [X] associe
hP; Qi est combinaison linéaire de trois formes linéaires :
I +1 I +1 I +1
'1 (P ) = P 0 (x)Q0 (x)dx , '2 (P ) = P 0 (x)Q( x)dx et '3 (P ) =
1 1 1
P (x)Q( x)dx .
3
_ _
Cela équivaut à P 0 = P où l’on a posé : 8x 2 R P (x) = P ( x):
_
Si P n’est pas constant, nous aurions deg P = deg P 0 + 1 et comme deg P
_
= deg P , nous déduisons par passage aux degrés, dans la relation : P 0 = P que
_
1 = 0. Donc P est constant, parsuite, par suite P = P 0 = 0: C’est à dire P = 0
4
s
P
n
k (x1 ; ::; xn ) k= x2k
k=1
Ou sous forme matriciel : 8X 2 Rn k X k = tX X
2
p
Par la suite, la notation k x k= hx; xi, est réservée à la norme euclidienne
d’un espace préhilbertien .
2.0.7 Dé…nition3
On appelle norme sur un R espace vectoriel E, toute application N : E ! R,
qui véri…ent les propriétès suivantes :
2.1.1 Lemme 1:
Dans un espace préhilbertien (E; h:; :i ), on a l’identité remarquable :
8(x; y) 2 E E k x + y k2 =k x k2 +2 hx; yi + k y k2
5
2.1.2 Remarque1 : Le codage du Lycée : Qui ne connaît pas la
relation ?:
8(x; y) 2 R2 (x + y)2 = x2 + 2xy + y 2 Parfois, il est
commode ( pour un étudiant, qui n’est pas débutant ) de noter dans un espace
préhilbertien, le produit scalaire hx; yi, par x:y.
Par conséquent, la relation dans un espace préhilbertien :
8( ; ) 2 R2 8(x; y) 2 E E k x + y k2 = 2 k x k2 +2 hx; yi + 2 k
2
yk
possède le codage du lycée :
8( ; ) 2 R2 8(x; y) 2 E E ( x + y)2 = 2 x2 + 2 xy + 2 y 2
6
1 "
ii) En particulier, il ya égalité si, et seulement si, x y = 0 ; c’est
kxk kyk
kxk
à dire x = " y
kyk
2.1.6 Corollaire1 :
Dans un espace préhilbertien (E; h; i), on a :
8(x; y) 2 E E kx+y k kxk+ky k
Il ya égalité si, et seulement si, les vecteurs x et y sont positivement liées.
Ainsi notre but est atteint, tout espace préhilbertien est normé :
2.1.7 Proposition 1:
Soit (E; h; i) un espace euclidien. L’application :
k : k: E ! Rp
x ! hx; xi
est une norme sur E (dite norme euclidienne de E ):
1) k x k= 0 ) x = 0
2) 8( ; x) 2 R E k x k=j jk x k
3) 8(x; y) 2 E E k x + y k k x k + k y k
7
Les exemples d’applications du Théorème de Cauchy-Schwarz, sont spectac-
ulaires dans les Théories des nombres, analyse ..ect
Pour la clareté, on va se contenter de l’exemple modeste suivant :
2.1.8 Exemple3:
1 ) Inégalité de Cauchy-Schwarz dans l’espace euclidien canonique Rn
. 1-1 Rappelons, que le produit scalaire canonique de Rn , est dé…ni par :
h(x1 ; ::; xn ); (y1 ; ::; yn )i = x1 y1 + ::: + xn yn :s
P
n
Alors la norme euclidienne de Rn , est dé…ni par : k (x1 ; ::; xn ) k= x2k
k=1
L’inégalité de Cauchy-Schwarz s’écrit
s: s
P
n P
n
2
P
n
j xk yk j xk yk2
k=1 k=1 k=1
P
n P
n
que 8(x1 ; ::; xn ) 2 Rn ( xk )2 n x2k
k=1 k=1
P
n P
n
1-2 Un déduire que D = (x1 ; ::; xn ) 2 Rn : ( xk )2 = n x2k est une
k=1 k=1
n
droite vectorielle de l’espace vectoriel R .
2) Soit (xi )1 i n une famille de réels, qui sont tous non nuls.
Pn P
n 1
2-1 Etablir la relation : xk 2 2
n2 :
k=1 k=1 xk
P
n 1 6n
2-2 En déduire la relation : 2
k=1 k (n + 1)(2n + 1)
2.1.10 Solution6C :
Rappelons l’négalité de Cauchy-Schawrz dans (Rn ; h:; :ic ) :
Pn Pn Pn
( xk yk )2 x2k yk2 (1).
k=1 k=1 k=1
Rappelons les formules classiques :
P
n n(n + 1) P
n
k = et k2 =
k=1 2 k=1
n(n + 1)(2n + 1)
6
8
Tout le succé, est de faire apparaître au cours des calculs, l’inégalité de
Cauchy-Schwarz (Ici on a les cas évidents où il su¢ t seulement d’intrépreter
l’inégalité ) .
P
n
1)1-1 On choisit 8k 2 [[1; n]] yk = 1, on obtient l’inégalité : ( xk )2 n
k=1
P
n
x2k .
k=1
P
n P
n
1-2 D’aprés le Thèorème de Cauchy-Schwarz, l’égalité ( xk )2 = n x2k a
k=1 k=1
eu lieu si, et seulement si, (x1 ; x2 ; ::; xn ) est proportionnel à (1; 1; :::; 1) . Donc
D = R:(1; 1; ::; 1) est la droite vectorielle engendré par (1; 1; ::; 1).
1
2) 2-1 On choisit 8k 2 [[1; n]] yk = dans la relation (1)
xk
1
2-2 On choisit dans la question 2-1 : xk = k et yk = , nous obtenons
k
l’inégalité :
P
n Pn 1 n(n + 1)(2n + 1) P n 1
n2 k2 2
= 2
.
k=1 k=1 k 6 k=1 k
Pn 1 6n
D’où l’inégalité : 2
.
k=1 k (n + 1)(2n + 1)
1 1
D’autre part, les vecteurs (1; 2; ::; n) et .(1; ; ::; ) ne sont pas proportion-
2 n
nels. Donc l’inégalité (2), est stricte .
2) Norme euclidienne de C 0 ([a; b]) Rappelons, que C 0 ([a; b]) désigne l’espace
vectoriel, des applications continues réelles. Le produit scalaire sur C 0 ([a; b]),
est dé…ni par :
h:; :i : C 0 ([a; b]) C 0 ([a; b]) ! R
Z b
(f; g) ! f (x)g(x)dx :
a
La norme euclidienne de C 0 ([a; b]), est dé…ni par 8f 2 C 0 ([a; b]) k f k2 =
Z b
f (x)2 dx
a
L’inégalité de Cauchy-Schwarz, est d’une utilisation précieuse en analyse :
Z b Z b Z b
2 2
( f (x)g(x)dx) f (x) dx g(x)2 dx ( )
a a a
2.1.11 Exercice7C :
Montrer que pour tout polynôme P 2 Rn [X] tel que P (0) = 0, on a :
Z 1
2
8x 2 [0; 1] P (x) P 0 (t)2 dt
0
9
2.1.12 Solution 7C :
Z x 2
Comme P (0) = 0, on remarque que P 2 (x) = P 0 (t)dt .
0
2.1.13 Exercice8C:
Montrer que pour toute matrice A = (ai;j )1 s
i;j n , on a l’inégalité :
X X
j ai;j j n a2i;j
1 i;j n 1 i;j n
10
2.1.15 Problème 1: Théorème de caractérisation d’une norme
euclidienne
Rappelons que tout espace préhilbertien (E; h:; :i) est normé, pour la norme
euclidienne kkdé…nie par : 8x 2 E k x k2 = hx; xi. Plus généralement, on a la :
.
2.1.16 Dé…nition :
On dit qu’une norme kk sur un espace vectoriel E; est euclidienne, s’il provient
d’un produit scalaire ' de E, cela signi…e, qu’il existe une forme bilinéaire ',
symétrique, dé…nie positive, qui véri…e : 8x 2 E k x k2 = '(x; x)
11
2-2 La somme des carrées des 2n 1 diagonales d’un pavé, est égal à la
somme des carrées de ses cotés . Etablir l’identité du parallélogramme
généralisée : P
8X 2 E n ( k (1; ") X k2 ) = 2n 1 k X k2n .
2f 1;1gn 1
2-3 Donner pour n 2 f2; 3g, une interprétation géométrique dans (Rn ,h:; :ic )
à la relation2-2.
Par la suite E est un espace vectoriel de dimension …nie, muni d’une norme
kk qui véri…e l’égalité du parallélogramme :
8(x; y) 2 E E k x + y k2 + k x y k2 = 2(k x k2 + k y k2 )
et on se propose par la suite, de montrer qu’une telle norme, provient d’un
produit scalaire
12
2-1 La norme produit, est euclidienne. Pour X = (x1 ; ::; xn ) 2 E n et
2-2 La somme des carrées des 2n 1 diagonales d’un pavé, est égal à la
somme des carrées de ses cotés . Lorsqu’on utilise la notation x:y au
Pn
lieu de hx; yi, tout se passe comme si on n’est dans R: ( xk )2 =
k=1
P
n
2
P
xk + 2 xi :xj .
k=1 1 i j n
Montrer par récurrence sur n 2, que l’on a :
Pn P
n P
k xk k2 = kxk k2 + 2 hxi ; xj i
k=1 k=1 1 i j n
Remplaçer ensuite
P dans cette relation xk , par "k xk , nous obtenons la relation
. Justi…er que i j = 0 et sommer les deux membres de la relation
2f 1;1gp
précédente :
P P
n P
n
k "k xk k2 = 2n kxk k2 +0 . Décomposer la somme de Gauche
2f 1;1gp k=1 k=1
en deux somme égales .
2-3 Pour n = 2, nous avons l’identité du parallélogramme du plan :
k x1 + x2 k2 + k x1 x2 k2 = ?
Pour n = 3, on a l’identité du parallélogramme dans l’espace :
k x1 + x2 + x3 k2 + k x1 + x2 x3 k2 + k x1 x2 + x3 k2
2
+ k x1 x2 x3 k = 4(?) .
x x
4-1Par dé…nition de ', on a : Remarquer que 2( ( ; y) + ( ; z)) =
2 2
1 x x
[(k + yk2 k yk2
2 2 2
1 x x
= [(k + yk2 + k + zk2 )
2 2 2
x x
(k yk2 + k zk2 )
2 2
13
4-2 Choisir z = 0, dans la relation 4 1.
5) Utiliser la question 4-2 .
k x + y k2 =k x k2 +2 hx; yi + k y k2
: Alors on a les identitées remarquables :
k x + y k2 =k x k2 2 hx; yi + k y k2
Par addition on a la relation annoncée .
2-2 La somme des carrées des 2n 1 diagonales d’un pavé, est égal à la
somme des carrées de ses cotés . Lorsqu’on utilise la notation x:y au
Pn
lieu de hx; yi, tout se passe comme si on n’est dans R: ( xk )2 =
k=1
P
n
2
P
xk + 2 xi :xj .
k=1 1 i j n
C’est à dire, on montre facilement par récurrence sur n 2, que l’on a :
14
P
n P
n P
k xk k2 = kxk k2 + 2 hxi ; xj i
k=1 k=1 1 i j n
Remplaçons, dans cette relation xk , par "k xk , nous obtenons la relation (
car k"k xk k2 = kxk k2 ) :
P
n P
n P
k "k xk k2 = kxk k2 + 2 "i "j hxi ; xj i (1)
k=1 k=1 1 i j n
Notons que chaque fois que l’on …xe i et j tels que i j, l’ensemble
p p p
f 1; 1g = f 2 f 1; 1g : i j = 1g [ f 2 f 1; 1g : i j = 1g est la réu-
p
nion disjointe de deux sous-ensembles de cardinale 2p 1 (Car car f 1; 1g = 2p
et on a une involution
P ( 1 ; ::; i ; :; j ; :; p ) ! ( 1 ; ::; i ; :; j ; :; p ) ):Dans ces
conditions i j =0 .
2f 1;1gp
n
En sommant par rapport à 2 f 1; 1g l’égalité (1), nous obtenons la
relation :
P Pn P
n
k "k xk k2 = 2n kxk k2 + 0 (2) Comme k xk = kxk, nous
2f 1;1gp k=1 k=1
p p p
obtenons (car f 1; 1g = f 2 f 1; 1g : 1 = 1g [ f 2 f 1; 1g : 1 = 1g)
que
P Pn P
k "k xk k2 = 2 ( k (1; ") X k2 . En simpli…ant par
p k=1 n 1
2f 1;1g 2f 1;1g
P
2 dans la relation (2), on a la relation annoncée : 8X 2 E n (
2f 1;1gn 1
2 n 1
k (1; ") X k ) = 2 kX . k2n
2-3 Un pavé Pn de Rn , construit sur n-vecteurs : x1 ; x2 ; ::; xn :
Pn = ft1 x1 + t2 x2 + ::: + tn xn / ti 2 [[0; 1]]g
15
il existe une suite ( n )n 0 telle lim n = . Une forme linéaire sur
n!+1
un espace vectoriel de dimension …nie, est continue, d’aprés 3-2, on a :
'( x) = lim '( n x) = lim n '(x) = '(x)
n!+1 n!+1
16