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Chapitre 2 

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Introduction :
Dans ce chapitre on va présenter un aperçu général sur les différentes machines outils à
commande numérique citant leurs types, différentes composantes et structures.

I. Définition et généralités sur MOCN :

1. Définition de la commande numérique :


Il regroupe l’unité de commande capable de commander automatiquement les actions
nécessaires pour piloter les travaux sur la partie opérative de la machine-outil. Il se fait
généralement par l’intermédiaire d’une programmation. Pour la mise en œuvre de la
commande numérique, il existe un matériel spécial appelé souvent DCN (Directeur de
Commande Numérique) : il peut être un calculateur numérique.

2. Définition d’une machine CNC


C’est une machine totalement ou partiellement automatique à laquelle les ordres sont
communiqués grâce à des codes qui sont portés sur un support matériel (disquette, USB, ...).
Lorsque la machine-outil est équipée d'une commande numérique (CN) capable de réaliser les
calculs des coordonnées des points définissant une trajectoire (interpolation), on dit qu'elle est
à calculateur. Elle est appelée machine CNC (Machine Outil à Commande Numérique par
Calculateur) ou MOCN tout court.

3. Historique des MOCN :


Les premières machines à commande numérique datent des années 1940, lorsque les
servomoteurs ont été utilisés pour la première fois pour contrôler le mouvement des outils
préexistants.
Le vrai lancement de cette technologie a eu lieu à l’exposition de Chicago en 1952
(Cincinnati, Milling Co, MIT, ...), grâce à des incitatifs gouvernementaux. Les machines
simples (Perceuses, taraudeuses, tours, etc.), ne sont apparues que plus tard (1952--1960).
Les différentes étapes de développement de la CN sont les suivantes :

1954 Bendix acquiert le brevet de Parsons et fabrique la première CN industrielle


1955 à Font du Lac (Wisconsin), le constructeur américain Giddins & Lewis commercialise la
première MOCN.

1959 : apparition de la CN en Europe (foire de Hanovre). Le MIT annonce la création du


langage de programmation APT (Automatic Programed Tools).

1960 : apparition du système DNC (Direct Numerical Control)

1964 : en France, la Télémécanique Eléctrique lance la CN NUM 100 conçue à base de relais
Téléstatic.

1968 : la CN adopte les circuits intégrés ; elle devient plus compacte et plus puissante.

1972 : les mini-calculateurs remplacent les logiques câblées ; la CN devient CNC.

1976 : développements des CN à microprocesseurs.


1984 : apparition de fonctions graphiques évoluées et du mode de programmation
conversationnel. début de l'ère de la fabrication assistée par ordinateur (FAO).
1986 : les CN s'intègrent dans les réseaux de communication, début de l'ère de la fabrication
flexible (CIM: computer integrated manufacturing).
1990 : développement des CN à microprocesseurs

Figure : La première machine a commande numérique

Au fur et à mesure que les technologies avançaient, les commandes ont été améliorées, ainsi
des calculateurs analogiques ont été remplacés par des calculateurs numériques (ordinateurs).
Aujourd’hui, la MOCN s’est imposée dans des entreprises manufacturières et est en perpétuel
développement très rapide. Cette intégration a rendu les machines beaucoup plus
performantes en qualité et en rapidité.

4. Les différents types de machines CNC :


Sur le marché on trouve plusieurs types de machines :

Les machines à enlèvement de copeaux : les perceuses, les tours, les centres de tournages, les
fraiseuses, les centres d'usinage, les rectifieuses....

Les électroérosions : les machines à enfonçages, les machines à fil, les machines de
découpes : oxycoupage, laser, jet d'eau...

Les presses : métal, injection plastique.

Les machines spéciales : à panneaux, à têtes multiples, de conditionnement (pour


l'agroalimentaire)...

II. Les fraiseuse CNC


1. Définition

Une fraiseuse est une machine-outil utilisée pour usiner tous types de pièces mécaniques, à


l'unité ou en série, par enlèvement de matière à partir de blocs ou parfois d'ébauches
estampées ou moulées, à l'aide d'un outil coupant nommé fraise. En dehors de cet outil qui lui
a donné son nom, une fraiseuse peut également être équipée de foret, de taraud ou d'alésoir.

2. Les différents types des fraiseuses CNC :

Ils sont disponibles en petites et grandes tailles en fonction de ce qu'ils sont censés faire, et on
peut les classer :

 Selon le mode de fonctionnement de la broche

Les fraiseuses verticales :


Elles ont une broche positionnée verticalement. Le porte-outil est équipé d’un mouvement
d’avance et se déplace sur deux glissières perpendiculaires.
Les fraiseuses horizontales :
Elles sont appelées ainsi car l’axe de la broche est horizontal. Le porte-outil, placé sous la
broche, est équipé d’un mouvement d’alimentation transversal et vertical et au moyen d’un
système de transmission complexe.

 Définition d’un axe numérique :

Figure :

 Selon le nombre d’axes :

On parle d’usinage multi-axes quand la machines dispose d’au moins 4 axes de mouvement.
En général, les machines multi-axes ont des axes XYZ pour effectuer des mouvements de
translation, ainsi qu’un ou plusieurs axes capables d’effectuer des rotations.

L’ajout d’axes supplémentaires ouvre la possibilité de réaliser des usinages compliqués et


impossibles à faire auparavant ; cependant les machines multi-axes sont également plus
chères, et plus complexes à utiliser.
Le nombre d’axes peut aller de 4 à 11, et bien entendu plus la machine dispose d’axes plus
son prix est élevé.

MOCN à 3 axes
Une fraiseuse à trois axes comporte une broche verticale ou horizontale. C’est donc à la table
d’être positionné différemment en fonction du but recherché sur la pièce.
La broche horizontale sert en fait à évacuer plus simplement les copeaux.
MOCN à 4 axes
La fraiseuse à quatre axes a généralement les mêmes particularités que la fraiseuse à trois axes
sauf qu’elle est dotée en plus d’un plateau tournant qui est un véritable atout dans les
domaines de la production mécanique telle que l’aviation ou l’automobile.
Fraiseuse à 5 axes
Une fraiseuse à cinq axes comporte toujours trois axes linéaires, mais aussi deux axes rotatifs
qui peuvent varier selon l’architecture choisi. En termes de position des axes rotatifs, il existe
ensuite trois modèles qui sont les deux axes sur la tête de la machine, les deux axes sur la
table ou un seul axe sur la table.

3. La structure d’une MOCN :

La structure peut être divisée en deux parties :


Le système mécanique qui reçoit les commandes nécessaires du système électronique qui
aboutit finalement à actionnement souhaité des moteurs. Le système électronique obtient une
commande ou un ensemble de commandes du système logiciel et génère des commandes pour
le système mécanique.

Le système électronique :
Le système électronique est responsable de la génération du signal de commande pour les
moteurs qui guide le mouvement de la trajectoire de l'outil dan système électronique est
composé de :
 L’alimentation
 La carte microcontrôleur
 La carte de commande des moteurs
Le système mécanique :
Le système mécanique est assemblé de telle manière que le mouvement des 3 axes soit réalisé
en utilisant des rails linéaires assemblés avec des roulements linéaires, les moteurs sont
montés chacun à l'axe qui est source de mouvement agi en fonction du s partir du circuit
électronique.
Chaque moteur est relié à un système pour transformer le mouvement du moteur de rotation
en mouvement linéaire. Le mouvement contrôlé de chaque axe est obtenu directement par la
commande de la rotation du moteur. La vitesse du mouvement de chaque axe peut également
être contrôlée par le contrôle direct de la vitesse du moteur, en donnant des signaux de
commande nécessaires. Ainsi, la trajectoire de l'outil fixée à l'organe terminal est contrôlée
dans chaque axe pour une action sur la pièce à usiner. Pour éviter que les axes sortent de la
plage de fonctionnement, on utilise des fins de course pour chaque axe. Une commande
manuelle de bouton d'arrêt d'urgence peut également être utilisée pour la machine.

Figure : Système de fonctionnement des axes


Le système de programmation :
La pièce à usiner sera conçu dans une conception assistée par ordinateur (CAO), dont la sortie
est un dessin dans un des nombreux formats acceptables, le format le plus préférable est le
format .stl. Ce dessin est ensuite introduit dans le logiciel de fabrication assistée par
ordinateur (FAO), dont la sortie est le code lisible qui est le code G, sorte que les mouvements
corrects seront obtenus par les axes de la machine par l'intermédiaire du pilote de moteur.

4. Les différents composants de la fraiseuse CNC

On peut diviser les composantes en deux parties :

Partie opérative :

Où les mouvements sont commandés par des moteurs presque comparables à une machine
outil classique, et elle comprend :
Une base assurant l'indépendance de la machine au sol
Un bâti dont les larges glissières sont en acier traité
Un support outil (broche, torche, laser, jet d'eau ...)
Une table support pièce, mobile selon ces axes, équipée d’un système de guidage
Des moteurs chargés de l'entraînement des axes
Un élément de mesure ou capteur de position renseignant à tout moment sur la position du
mobile sur chaque axe,
Une dynamo tachymétrique assurant la mesure de la vitesse de rotation

Partie commande :

Elle est constituée d’une armoire dans laquelle on trouve :

Le pupitre permettant de rentrer les commandes à l'aide d'un clavier,


Le lecteur de données (ce lecteur peut être une option lors de l'achat de la machine),
La sortie RS 232 pour les liaisons avec les périphériques externes
L’écran de visualisation de toutes les données enregistrées
Le calculateur
Les cartes électroniques (commandes d'axes, mémoire ...).

5. Les principaux caractéristiques d’une fraiseuse

Courses X, Y, Z (mm) : elles correspondent à l’amplitude des mouvements de l’outil suivant


les directions X (longitudinale), Y (transversale) et Z (verticale).
Surface de la table (mm) : elle correspond aux dimensions de la table (longueur x largeur)
Vitesse de broche (tr/min) : c’est le nombre de rotations par minute que peut effectuer la
broche.
Puissance de broche (kW ou cv) : elle détermine la capacité de la fraiseuse à usiner des
matériaux plus ou moins durs. 1 cv = 736 W
Cône de broche : il existe différents cônes de broche (ISO 40, ISO 50, HSK 40, SK 40…).
Le choix des cônes dépend de la vitesse de rotation utilisée, de la précision souhaitée, des
efforts de coupe.
Vitesses d’avance X, Y, Z (mm/min) : Elles correspondent aux vitesses de déplacement de
la table suivant les axes X, Y et Z lors de l’usinage de la pièce.
Vitesses d’avance rapide X, Y, Z (mm/min) : Elles correspondent aux vitesses de
déplacement maximales de la table suivant les axes X, Y et Z lorsque l’outil n’est pas en
contact avec la pièce.

6. Les différentes fraiseuses CNC disponible sur le marché

Sur le marché on trouve beaucoup des machines on peut citer les suivantes :

Figure : Machines à détourer à portique Figure : Fraiseuse CNC 3 axes – MECAPLUS

de série GR Haas GR-510

Figure : Fraiseuse CNC à 3 axes – MECAPRO Figure : Fraiseuse CNC à 3 axes

Conclusion :

Dans ce chapitre on a présenté un aperçu général sur la technologie des machines outils a
commande numérique MOCN, leurs historique, leurs structures et leurs composantes.
+Les domaines d’utilisation des MOCN :

Figure : structure

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