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Cours Normes internationales d’informations financières EIMS BUSINESS SCHOOL

IAS 16 : Immobilisations corporelles

Objectif :
Les questions fondamentales concernant la comptabilisation des immobilisations corporelles portent
sur :
 La reconnaissance des immobilisations corporelles.
 La détermination de leur valeur comptable.
 De la détermination des dotations aux amortissements.
 La détermination des pertes de valeur correspondantes.
Champ d’application :
L’IAS 16 s’applique à toute immobilisation corporelle sauf si une autre norme impose un autre
traitement.
L’IAS 16 ne s’applique pas :
 Aux immobilisations corporelles détenues en vue de la vente dont le traitement comptable est
préconisé dans l’IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
abandonnées.
 Aux actifs biologiques dont le traitement comptable est préconisé dans l’IAS 41.
 Aux actifs d’exploitation et d’évaluation des ressources minières voir IFRS 6.

NB : L’IAS 16 est utilisée pour les immobilisations corporelles utilisées pour développer ou maintenir les
actifs biologiques et les ressources minérales non renouvelables

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Reconnaissance d’une Immobilisation corporelle  :

1. Définition et critères de comptabilisation initiale :

Une immobilisation corporelle est un actif corporel :


- Qui est détenu par une entité pour être utilisé dans la production ou la fourniture des biens et
services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins administratives.
- Dont on s’attend à ce qu’ils soient utilisés sur plus d’une période.

Une immobilisation corporelle doit être comptabilisée si et seulement si :


- Il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entité.
- Le coût de l’actif peut être mesuré de façon fiable.

2. Cas particulier :

 Eléments à faible valeur :

Les éléments à faibles valeurs individuelles (les moules, les outillages et matrices) sont
comptabilisés à leur valeur globale.
Il est à noter qu’ils doivent être regroupés de façon homogène et par acquisition.
 Pièces de rechange principales ou spécifiques :

Principe :
Les pièces de rechange sont habituellement inscrites en stock et comptabilisés en résultat lors de leur
consommation.
Exception :
Si les pièces de rechanges sont principales tel que les moteur standard chez une entreprise de
transport : sont comptabilisés en immobilisation si l’entité compte les exploité sur une période
supérieure à une année.
Si les pièces de rechange sont spécifiques c.-à-d. ne peuvent être utilisés qu’on association avec une
autres immobilisation corporelle et que l’on s’attendent à ce que leur utilisation soit régulière elles sont
comptabilisés en tant qu’immobilisation corporelle et ne peuvent être amortis sur une période qui
dépasse celle de l’actif au quel ils se rapportent.

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 Approche par composant :

Lorsque des composantes d’une immobilisation corporelle ont des durés d’utilité différentes ou
procurent des avantages économiques futurs à des rythmes différents, nécessitant des taux et modes
d’amortissement : L’entité doit répartir le coût total de l’actif entre ses différents éléments constitutifs.

Exemples :
Pour l’avion : Les fuselages, les sièges, le train d’atterrissage et les rédacteurs.
Pour les bateaux de transport des passagers : La coque, le moteur, les hélices, les cabines
aménagées, les ordinateurs de navigation et les chaudières.
 Immobilisations corporelles acquises pour des raisons de sécurité ou pour des
raisons environnementales :

Malgré qu’elles n’augmentent pas directement des avantages économiques futurs elles sont
comptabilisés en immobilisations corporelles car elle permet d’augmenter les avantages économiques
futurs des actifs liés.
Exemples :
 Installation des nouveau processus de manipulation des produits chimiques afin de se
conformer à des dispositions environnementales par un fabricant de produits chimiques : En fait
l’entité n’est pas en mesure de fabriquer et de vendre son produit : donc l’installation de
processus de manipulation des produits chimiques est comptabilisée en tant qu’immobilisation.
 Acquisition et l’installation de détecteur d’incendie pour des raisons de sécurité n’augmente pas
directement les avantages économiques futurs mais il se révèle nécessaires pour les autres
actifs de l’entreprise : donc l’acquisition et l’installation de détecteur d’incendie est
comptabilisée en tant qu’immobilisation.

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3. Coûts ultérieurs :

 Coût d’entretien courant :

Les coût d’entretien courant ne sont pas comptabilisés en immobilisation mais doivent être porté en
résultat lorsqu’ils sont encourus.
Car ils n’obéissent pas à la définition d’une immobilisation et aux critères de comptabilisation.

Il est à noter que certaines composantes nécessitent des remplacements à intervalles réguliers : Ces
composantes sont à comptabilisées en immobilisation corporelle en respectant la démarche suivante :
 Décomptabilisation de la composante initialement comptabilisée y compris l’amortissement lié.
 Comptabilisation de la nouvelle composante.

 Coût des inspections et de réparations majeures :

La poursuite de l’exploitation d’une immobilisation corporelle peut être soumise à la condition de


réalisation régulière d’une inspection majeures destinés à identifier des défaillances éventuelles avec ou
sans remplacement de pièces. (Avions, navires, machines de production, ensemble immobilier ….).
Lorsqu’une inspection majeure est réalisée son coût doit être comptabilisé en immobilisation corporelle
(si les critères de comptabilisation sont satisfaits).
La démarche à suivre est la suivante :
- Décomptabilisation de l’inspection antérieure y compris l’amortissement lié.
- Comptabilisation de la nouvelle inspection (sur la base de l’estimation faite d’une inspection
future similaire lors de l’acquisition ou la construction de l’élément).

Application :
Une société achète une machine-outil le 01/01/N dans les conditions suivantes :
Prix d’achat Hors TVA 200 000 DT
TVA 18% 36 000 DT
Prix d’achat TTC 236 000 DT
Amortissement prévu pour la machine-outil 10 ans, linéaire
Coût Hors taxe estimé de la première révision à effectuer dans trois ans 15 000 DT
Amortissement prévu de la révision 3 ans, linéaire

TAF : Enregistrer cette acquisition au 01/01/N ainsi que les dotations aux amortissements des exercices
N, N+1 et N+2.

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*
Supposons qu’une révision majeure est effectuée au début de l’exercice N+3 pour un montant de
16 500 DT (HTVA) Quelles sont les écritures comptables qui doivent avoir lieu ?

Evaluation initiale des Immobilisations corporelles  :

1. Eléments de coût :

 Immobilisation corporelle acquise :


Le coût d’une immobilisation comprend :
- Son prix d’achat, y compris les droits de douane et les taxes non récupérables après déduction
des remises et rabais commerciaux.
- Tout coût directement attribuable au transfert de l’actif nécessaire à la mise en l’état et à
l’endroit pour permettre son utilisation de la manière prévue par la direction.
- L’estimation initiale des coûts de démentiellement et d’enlèvement de l’actif et à la remise en
l’état du site sur lequel il est situé (IAS 37).

 Immobilisation corporelle produite en interne :

Le même principe est retenu.


Toute fois une attention particulière est apportée aux éléments suivants :
- Si l’entité produit des actifs similaire en vue de la vente le coût d’entré est le même prévu par
l’IAS 2 Stock.
- Les profils internes sont à éliminer.
- Les coûts anormaux de gaspillage de MP, MOD, … sont exclus de coût.
Il est à noter que l’IAS 23- coût d’emprunt prévoit les modalités d’incorporation des charges financières
au coût d’une immobilisation corporelle.
Schéma comptable pour une immobilisation corporelle produite en interne :

    JJ/MM/AA    
(B)   Immobilisation corporelle X  

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(B)   Etat TVA déductible X  


  (R) Production immobilisé   X
  (B) Etat TVA Collectée   X

2. Evaluation de coût :

 Paiement différé au-delà des conditions habituelles de crédit :

Le coût d’une immobilisation corporelle est le prix comptant équivalent à la date de comptabilisation.
On parle de règlement différé lorsqu’il s’agit d’un règlement au delà des conditions habituelles de crédit
accordé par les fournisseurs pour les immobilisations similaires.
La différence entre le prix au comptent et le règlement total est comptabilisée en charges financières à
moins que « l’IAS 23- Coût d’emprunt » ne prévoit pas son incorporation au coût de l’actif (à ce niveau
on parle de l’actif qualifié).
Application :
Le 03/04/N, une entité achète une immobilisation corporelle dont le prix est de 500 000 DT pour un
règlement dans les 60 jours.
Elle convient avec son fournisseur de payer 200 000 DT à la livraison et le reste du solde dans 14 mois
plus tard.
La facture passe alors à 530 000 DT.
TAF : Procéder au traitement comptable adéquat.
Dans notre exemple le taux d’emprunt équivalent 10%.

NB : Lorsque le prix au comptant n’est pas fixé d’avance le coût de l’immobilisation s’obtient en
actualisant le paiement à un taux d’emprunt équivalent.

 Acquisition par voie d’échange :

 Traitement préconisé par l’IAS 16 :


Une ou plusieurs immobilisations peuvent être acquises par voie d’échange contre une ou plusieurs
immobilisations.
Le coût de l’immobilisation acquise est sa juste valeur sauf si :

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a. L’opération de change manque de substance commerciale.


b. N’est pas possible d’évaluer de façon fiable ni la juste valeur de l’actif reçu ni la juste valeur de
l’actif cédé.
Dans ces deux derniers cas le coût de l’actif reçu est égal à la valeur comptable de l’actif cédé.

On parle de substance commerciale si :


- La configuration (risque, calendrier, montant) des flux de trésorerie de l’actif reçu diffère de la
configuration de l’actif cédé.
- La valeur spécifique de la partie des activités de l’entité affectée par l’opération varie du fait de
l’échange.
Valeur spécifique : c’est la valeur des flux de trésorerie que l’entité attend de l’utilisation d’un actif.

La démarche suivante est adoptée pour la détermination de coût d’entré de l’actif reçu :
-Juste valeur de l’actif reçu si elle est clairement évidente.
-Sinon, juste valeur de l’actif abandonné.
-Sinon, la valeur comptable de l’actif cédé.

Application :
Une entité possède un ensemble immobilier acquis à 1 000 000 DT et amortit pour 500 000 DT .N’ayant
plus l’usage et désireuse de s’implanter dans de nouveaux locaux, au 01/05/N elle échange cet
ensemble immobilier contre un terrain aménagé destiné à la construction et situé en périphérie de la
ville. Elle reçoit à cette occasion une soulte de 400 000 DT.
Premier cas : la juste valeur de terrain est estimée à 800  000 DT et celle de l’immeuble à 1 200 000 DT

    01/05/N    
(B)   Terrain 800 000  
(B)   Banque 400 000  
(B)   Amortissement de construction 500 000  
  (B) Construction   1 000 000
  (R) Profil sur cession d'immobilisation   700 000
    Constatation d'écriture d'échange    

Deuxième cas : La juste valeur des actifs échangés ne peut pas être déterminée de façon fiable  :

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    01/05/N    
(B)   Terrain 500 000  
(B)   Banque 400 000  
(B)   Amortissement de construction 500 000  
  (B) Construction   1 000 000
  (R) Profil sur cession d'immobilisation   400 000
    Constatation d'écriture d'échange    

NB : l’exclusion des échanges sans substance commerciale de l’évaluation à la juste valeur a pour but
d’éviter la comptabilisation des profils élevés par principe de prudence surtout en l’absence de
substance commerciale.

 Traitement préconisé par la NCT 5 :


On Tunisie le traitement comptable des échanges est préconisé par la NCT 5.
On distingue deux types d’échange :
Biens de natures différentes : l’actif reçu est évalué à la juste valeur de l’actif reçu qui est équivalente à
la juste valeur de l’actif donné, ajusté du montant de la trésorerie transféré, la perte ou le gain résultant
de l’opération est comptabilisé au compte de résultat.
Biens de même nature : l’opération ne donne lieu à aucune écriture comptable. Toute fois s’il existe un
indice de dépréciation ce dernier doit faire l’objet d’une perte de valeur.

Application :
Une entité possède une voiture de tourisme estimée à 18 000 DT. Elle a été acquise pour 50 000 DT et
amortie de 40 000 DT.
Premier cas : Les biens sont de même nature
Aucune écriture ne doit avoir lieu.

Deuxième cas : La voiture est échangée contre un bien de nature différente

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La voiture est échangé contre un matériel de production estimé lui aussi a 18 000 DT. L’écriture qui doit
avoir lieu est la suivante :

    01/05/N    
(B)   Matériel industriel 18 000  
(B)   Amortissement Matériel de transport 40 000  
  (B) Matériel de transport   50 000
  (R) Profil sur cession d'immobilisation   8 000
    Constatation d'écriture d'échange    

 Acquisition en leasing :
Le coût d’une immobilisation détenue par un preneur dans le cadre d’un contrat de location financement
sera traité dans la norme IAS 17-Contrat de location.
 Subvention d’investissement :
Traitement prévue sera l’IAS 20-Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir
sur l’aide publique.
 Pertes consécutives dues à une forte dévaluation monétaires :

L’IAS 21 n’a pas prévue l’incorporation des pertes de change consécutives dues à une forte dévaluation
dans le coût des actifs.
 Acquisition à un prix global :

Lorsque le coût d’acquisition d’un groupe d’actif est réglé moyennant une somme globale : La
ventilation de coût se fait sur une base forfaitaire au prorata des justes valeurs respectives au moment
de l’acquisition.

Application :
La société ABC, décide d’acheter une partie des actifs d’une PME pour la somme de 80 000 DT. Cette
société est dans la phase de liquidation et le montant concernant les actifs cédés se répartit comme
suit :

Elément VC JV
Stock 30 000 20 000
Terrain 20 000 30 000
Bâtiment 35 000 50 000
Total 85 000 100 000

TAF : Procéder à la ventilation du prix d’achat sur l’ensemble des actifs acquis.

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 Provision pour coûts relatifs au démantèlement et à l’enlèvement de l’actif et à la remise en


l’état du site :

Selon l’IAS 16 Le coût d’une immobilisation corporelle inclut l’estimation initiale de coûts relatifs au
démantèlement et de remise en l’état de site sur l e quel elle est situé.
En effet l’IAS 37 prévoit les dispositions sur la façon d’évaluer les passifs relatifs au démantèlement, à
la remise en l’état du site.
Définition :
Une provision est un passif dont l’échéance et le montant est incertain.
Un passif :
C’est une obligation actuelle de l’entité résultant des évènements passés dont l’extinction devrait se
traduire pour l’entité par une sortie des ressources représentatives d’avantages économiques futurs.
Comptabilisation :
Une provision doit être comptabilisée si les trois critères suivants sont réunis simultanément:
a- L’entité a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’évènements passés (fait
générateur de l’obligation).
b- Il est probable qu’une sortie des ressources représentatives d’avantages économiques futurs sera
nécessaire pour éteindre l’obligation.
c- Le montant de l’obligation peut être estimé de façon fiable.
L’effet de la valeur temps de l’argent:
Lorsque l’effet de la valeur temps de l’argent est significatif, la provision doit faire l’objet d’une
actualisation.
Le taux d’actualisation doit être un taux avant impôt reflétant les appréciations de marché.
En pratique ce taux est le taux sans risque (type d’obligations d’état) ayant la même maturité que le
passif actualisé.

Révision :
Les provisions doivent être revues à chaque date de clôture et ajustées pour refléter la meilleure
estimation à cette date.
Lorsqu’une provision est actualisée, sa valeur comptable augmente à chaque période pour refléter
l’écoulement du temps. Cette augmentation doit être comptabilisée en charges financières.

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Application :
Une entité commence en l’année N l’exploitation d’une usine des produits chimiques ayant une durée
d’exploitation prévue de 20 ans. La règlementation de l’environnement impose une remise en état du
site à la fin de la période d’exploitation. Si les travaux avaient lieu aujourd’hui, le coût estimatif serait de
1 000 KDT.
Le taux d’inflation annuel est 2%.
Le taux sans risque est de 3%.
TAF : Procéder au traitement comptable prévu par l’IAS 16 respectivement par l’IAS 37. Sachant que
l’entité utilise le mode d’amortissement linéaire pour son usine des produits chimiques.
Réponse :
Les coûts de démantèlement après 20 ans sont estimés à 1 486 KD
1 000 X (1.02 ¿ ¿20=1 486 KDT.
Cette dépense a été prévue dans 20 ans elle devrait être actualisé pour déterminer le coût d’entré des
frais de démantèlement en immobilisation.
Valeur actuelle = 1 486/1.0320 = 823 KDT.
Coût d’entré en immobilisation = 823 KDT.
Provision= 823 KDT.
DAA des coûts de démantèlement immobilisés = 823/20 = 41.15 KDT.
L’actualisation de la provision à la clôture donne lieu à la constatation d’une charge financière en
contrepartie de l’augmentation de la valeur de la provision pour risque et charges.
Provision au 31/12 :823 X 3% = 24.69 KDT.

    Dito    
(B)   Coût de démantèlement 823  
  (B) Provision pour risque et charges   823
    Coûts de démantèlement immobilisés    

Ecritures devant avoir lieu à la clôture :

    31/12    
(R)   Dotation aux amortissements 41.15  
  (B) Amortissement coût de démantèlement   41.15
    Amortissement coût de démantèlement    

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    31/12    
(R)   Charges financières 24.69  
  (B) Provision pour risque et charges   24.69
    Coûts de démantèlement immobilisés    

Le tableau ci-contre résume les montants à comptabiliser en charge financières à la clôture de chaque
exercice soit un total de 663 (1486-823) :

Année Base Provision ajustée Montant de provision à ajuster


1 823 848 25
2 848 873 25
3 873 899 26
4 899 926 27
5 926 954 28
6 954 983 29
7 983 1 012 29
8 1 012 1 043 30
9 1 043 1 074 31
10 1 074 1 106 32
11 1 106 1 139 33
12 1 139 1 173 34
13 1 173 1 209 35
14 1 209 1 245 36
15 1 245 1 282 37
16 1 282 1 321 38
17 1 321 1 360 40
18 1 360 1 401 41
19 1 401 1 443 42
20 1 443 1 486 43
Total 663

Evaluation ultérieure des immobilisations corporelles  :

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Une entité doit choisir pour méthode comptable soit :


- Le modèle de coût.
- Le modèle de réévaluation.
Cette méthode doit être appliquée sur l’ensemble d’une catégorie d’immobilisation corporelle.

I. Le modèle de coût :

Après sa comptabilisation en tant qu’actif une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son
coût diminué de cumul des amortissements et de cumul des pertes de valeur.

 Amortissement :
Chaque partie d’une immobilisation corporelle ayant un coût significatif doit être amortit séparément
(Approche par composant).
Une partie significative des immobilisations corporelles peut avoir une durée d’utilité et un mode
d’amortissement identique à d’autres parties significatives d’une même immobilisation corporelle : Ces
parties peuvent être amortit séparément.
NB : La dotation aux amortissements de chaque période doit être comptabilisée dans le résultat sauf si
elle est incorporée dans la valeur comptable d’un autre actif.
Exemple :
- L’amortissement des installations de production est inclus dans le coût de fabrication de stock
(IAS2).
- L’amortissement des immobilisations corporelles utilisées pour les activités de développement
peut être inclus dans le coût d’une immobilisation incorporelle (IAS38).

 Montant amortissable et duré d’amortissement :

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 Traitement préconisé par l’IAS 16 :


Le montant amortissable d’une immobilisation corporelle doit être répartit systématiquement sur sa
durée d’utilité.
Montant amortissable = coût – Valeur résiduelle.
La valeur résiduelle : est le montant estimé que l’entité obtiendrait actuellement de la sortie de l’actif
après déduction des coûts de la sortie estimé.
L’amortissement d’une immobilisation corporelle commence dès qu’elle est prête à être mise en service
c.-à-d. dès qu’elle se trouve à l’endroit et dans l’état nécessaire pour être exploité de la manière prévue
par la direction.
L’amortissement d’une immobilisation corporelle doit cesser :
- A la date à laquelle cette immobilisation est classée comme détenue en vue de la vente (IFRS
5).
- Lors de la cession.
- Lors de Décomptabilisation.

Il est à noter que :


- L’amortissement ne cesse pas lorsque l’actif est laissé inutilisé ou mis hors service.
- Selon le mode d’amortissement fondé sur l’utilisation la dotation aux amortissements peut être
nulle si aucune production n’a eu lieu au cours de l’année.

La durée d’utilité est :


- La période pendant laquelle l’entité s’attend à utiliser un actif.
- Le nombre d’unités de production ou d’unités similaires que l’entité s’attend à obtenir de l’actif.

 Traitement préconisé par la NCT 5 :

La NCT 5 prévoit les dispositions suivantes :


o Le montant amortissable : est le coût d’un actif ou tout autre montant substitué au coût, diminué
de sa valeur résiduelle.
o La valeur résiduelle : est le montant estimé que l’entité obtiendrait actuellement de la sortie de
l’actif, après déduction des coûts de sortie estimés.
o Dans certains cas : les coûts de démontage et de déménagement devront être estimés à la fin
de duré d’utilisation. Ils sont estimés et déduits de la Valeur résiduelle ; Tout solde négatif doit
être provisionné en passif.
o La valeur résiduelle estimé : l’estimation est faite à la date d’acquisition et ne doit pas être
modifié ultérieurement compte tenue de la variation de prix.

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Application 1 : Amortissement avec valeur résiduelle


Le 01/01/N une entité acquiert pour 100 000 DT une immobilisation dont la durée de vie
économique est de 5 ans. Elle estime que sa valeur résiduelle est de 55 000 DT.
Au 31/12/N elle prévoit la revendre après 3 ans d’utilisation
TAF : Déterminer la dotation aux amortissements de l’année N, N+1, N+2 et N+3.
Application 2 : Coûts de remise en état de site
Une entité bénéficie d’une concession de 10 ans pour l’exploitation d’un parc d’extraction sur un
terrain municipal. Elle s’est engagée à rendre le terrain libre de toute construction à l’expiration de
ce délai. Le coût de l’acquisition des équipements du parc est de 1 000 000 DT
Leur valeur résiduelle à l’issue de la période d’exploitation est estimée à 200 000 DT. Les coûts de
démontage des installations sont estimés à 50 000 DT.
TAF : Procéder suivants les deux méthodes préconisés par l’IAS 16 à la détermination de base
amortissable et de la dotation annuelle.

NB : La valeur résiduelle et la durée d’utilité doivent être au moins révisées à la fin de chaque
période annuelle et toute modification doit être traitée en tant que changement d’estimation
comptable conformément à l’IAS 8.
Conformément à l’IAS 8 : Le changement de la valeur résiduelle et de la valeur d’utilité est traité de
façon prospective tout ajustement devait affecter les exercices futurs.

Application : La durée d’utilisation d’une machine achetée acquit à 12 000 DT au début de l’exercice
N est amortie linéairement avait été fixé initialement à 8 ans. Compte tenu de l’état de la machine à
la clôture de l’exercice N+2, il apparait que la durée de vie résiduelle à cette date n’est plus que de
2 ans.
TAF : Procéder aux traitements comptables adéquats.

 Mode d’amortissement :

Le mode d’amortissement utilisé doit refléter le meilleur rythme selon lequel l’entité s’attend à
consommer les avantages économiques futurs liés à l’actif.
Les principaux modes d’amortissement utilisés sont :
 L’amortissement linéaire : conduit à une charge constante sur la durée d’utilité de l’actif si sa
valeur résiduelle reste inchangée.

(Coût – Valeur résiduelle)/ Durée d’utilité estimée

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 Le mode dégressif : Conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilité de l’actif.

(Coût – Valeur résiduelle)*t


Valeur résiduelle = coût X (1−t )n
Avec t=taux d’amortissement

 Le mode des unités de production : Donne lieu à une charge basée sur l’utilisation ou la
production prévue de l’actif.
Unités de production de l ' exercice
(Coût - Valeur résiduelle) X
Total des unités de productionde la duré de vie utile du bien
Application :
Pour honorer un contrat portant sur la fourniture de 100 000 pièces sur trois ans, une entité a mis
au point une machine étroitement spécialisée dont le coût de production est de 80 000 DT.
L’échéancier de livraison des pièces été fixé ainsi en accord avec le client :
Première année : 20 000
Deuxième année : 30 000
Troisième année : 50 000
La machine sera mise en rebus à l’issue de la période de fabrication.
TAF : Procéder à la détermination de mode d’amortissement adéquat et au calcul des dotations aux
amortissements.

 Dépréciation et indemnisation liées à la dépréciation :

 Traitement IFRS :

La dépréciation des immobilisations corporelles sera traité ultérieurement au niveau de l’IAS 36 –


Dépréciation d’actifs.
 Traitement NCT 5 :

La Valeur comptable nette d’une immobilisation corporelle doit être comparée régulièrement à sa valeur
recouvrable afin de s’assurer que la valeur comptable nette n’est pas supérieure à la valeur
recouvrable.
VA = CF1/ (1+t) + CF2/(1+t)2+ ……+ CF n/(1+t)n / VR/(1+t )n

Si valeur comptable nette est supérieure à la valeur recouvrable deux cas sont envisageables :

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-Perte de valeur réversible : constatation d’une provision pour dépréciation.

    31/12/N    
(R)   Dotation aux provisions X  
  (B) Provision pour dépréciation des immobilisations corporelles   X
    Constatation perte réversible    

-Perte de valeur non réversible ; Constatation d’une perte de valeur.

    31/12/N    
(R)   Perte de valeur X  
  (B) Immobilisation corporelle   X
    Constatation perte irréversible    

II. Modèle de réévaluation :

Après sa comptabilisation une immobilisation corporelle dont la juste valeur peut être estimée de façon
fiable doit être comptabilisée à son montant réévalué à savoir sa juste valeur à la date de réévaluation
diminuée des cumuls d’amortissement ultérieurs et du cumul des pertes de valeur ultérieurs.
Remarque : Au niveau de système comptable la réévaluation n’est pas permise (contre la convention du
coût historique) seul le modèle du coût est retenu.

 Conditions de la réévaluation :

La réévaluation consiste à substituer à la valeur comptable nette du bien sa juste valeur qui constitue
généralement sa valeur de marché.
La juste valeur est déterminée généralement sur la base d’une évaluation faite par un expert qualifié
notamment pour : terrains construction.
En ce qui concerne les actifs spécifiques qui ne font pas l’objet des transactions régulières la juste
valeur peut être estimé à partir de coût de remplacement ou la rentabilité de l’actif.

La réévaluation doit s’appliquer à l’ensemble des biens de même catégorie


C.-à-d. les actifs de nature et d’utilisation identique.

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L’IASB considère que pour les immobilisations non soumises à des fluctuations importantes de valeur
une période de 3 à 5 ans peut être suffisante.
 Comptabilisation de la réévaluation :

L’écart de réévaluation = montant réévalué – Valeur comptable nette.


Cet écart doit être porté directement dans les capitaux propres sous une rubrique séparée des autres
éléments de résultat global « Ecart de réévaluation ».
Si exceptionnellement la réévaluation aboutit à une diminution

de valeur de l’actif elle est comptabilisée en charge de la période en cours.


NB : La comptabilisation d’une réévaluation à la hausse est comptabilisé en produit si et seulement si
elle compense une réévaluation négative d’un même actif comptabilisé antérieurement en charge.
Si l’actif est amortissable, il est possible :
- Soit de réévaluer simultanément le coût et les amortissements cumulés.
- Soit de ne réévaluer que la Valeur nette comptable en déduisant les amortissements cumulés
de coût de l’immobilisation.

Application :
Une entreprise possède des bâtiments acquis pour 3 000 000 DT et amortis de 1 000 000 DT. Elle
décide de les comptabiliser à leur valeur de marché, c.-à-d. 7 000 000 DT. L’opération consiste à
augmenter la valeur nette comptable de 5 000 000 DT.
TAF : Procéder au retraitement de la réévaluation de deux manières prévues par l’IAS 16.

Réponse :
Première méthode :
Le coût de l’immobilisation et les amortissements cumulés seront réévalués simultanément en
appliquant le coefficient de réévaluation.
Coefficient de réévaluation = Valeur réévalué/Valeur nette comptable = 3.5.
Les montants réévalués seront donc :

Coût de l'immobilisation 3 000 000 x3.5 10 500 000


Amortissements cumulés 1 000 000x3.5 3 500 000
Valeur nette comptable 7 000 000

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D’où l’écriture suivante :

    …/…/…    
(B)   Construction 7 500 000  
  (B) Amortissements cumulés construction   2 500 000
  (B) Ecart de réévaluation   5 000 000
    Ecriture de réévaluation    

Deuxième méthode :
Cette méthode consiste à déduire la valeur des amortissements cumulés de la valeur de
l’immobilisation qui sera ensuite réévalué.

D’où les écritures suivantes :

    …/…/…    
(B)   Amortissements cumulés construction 1 000 000  
  (B) Construction   1 000 000
    Ecriture de réévaluation    

    …/…/…    
(B)   Construction 5 000 000  
  (B) Ecart de réévaluation   5 000 000
    Ecriture de réévaluation    

Il est important de tirer les conséquences fiscales de l’opération, conformément à l’IAS 12 :
- Premier cas : la plus-value de réévaluation est immédiatement imposable 
L’impôt est enregistré en charge de la période de réévaluation.
- Deuxième cas : la plus-value de réévaluation n’est pas immédiatement imposable 
Les impôts différés correspondants sont prélevés sur l’écart de réévaluation.

Application :
Reprenant les données de l’application précédente.

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Le taux d’impôt appliqué est de 25%.


Premier cas : la plus-value de réévaluation est immédiatement imposable 

    …/…/…    
(B)   Ecart de réévaluation 1 250 000  
  (R) Passif d'impôt exigible   1 250 000
    Constatation de l'impôt exigible    

Deuxième cas : la plus-value de réévaluation n’est pas immédiatement imposable 

    …/…/…    
(B)   Ecart de réévaluation 1 250 000  
  (B) Passif d'impôt différé   1 250 000
    Constatation de l'impôt différé    

NB :
Le passif d’impôt différé sera amortit sur toute la période restante de la durée d’utilité de l’actif.
En fait le normalisateur international considère que les la réévaluation revient à considérer que celui-ci
dégagera des résultats supérieurs à ceux initialement prévus : donc il est normal de comptabiliser un
surplus d’impôt.

 Incidence sur les exercices ultérieurs :

L’IAS 16 permet (c’est un traitement autorisé et non obligatoire) que soit viré chaque année dans les
réserves de bénéfice une fraction de l’écart de réévaluation égale au supplément d’amortissement
après impôt résultant de la réévaluation
Au fur et à mesure que la plus-value de réévaluation est consommée, c.-à-d. amortie, les impôts
différés initiaux sont transférés au compte de résultat.
Application :
Reprenant les données de l’application précédente.
Le taux d’impôt appliqué est de 25%.
Supposons que les bâtiments étaient amortis sur 30 ans : ainsi leur durée d’utilisation résiduelle à la
date de réévaluation est de 20 ans.

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L’amortissement de chacune des années postérieures à la réévaluation est 7 000 000/20 = 350 000 DT.
Si la réévaluation n’a pas eu lieu l’amortissement sera de 3 000 000/30=100 000DT.
La différence après impôt pourra chaque année être virée dans les réserves de bénéfice par l’écriture
suivante :

    …/…/…    
(B)   Ecart de réévaluation (250 000 x 75%) 187 500  
  (B) Réserves de bénéfice (250 000 x 75%)   187 500
    Virement de l'écart de réévaluation    

Il faudra également rattacher au compte de résultat les impôts différés correspondantes :

    …/…/…    
(B)   Passif d'impôt différé (250 000 x 25%) 62 500  
  (R) Impôt sur le bénéfice (250 000 x 25%)   62 500
    Virement de Passif d'impôt différé    

Supposons qu’après 8 ans de la date de réévaluation les bâtiments sont cédés pour 6 000 000 DT.
Le montant résiduel de l’écart de réévaluation est de
3 750 000-(178 500x8) =2 250 000 DT.
Le montant résiduel de l’impôt différé est de
1 250 000-62 500 x8 =750 000 DT.
La valeur comptable à cette date s’élève à
7 000 000 – 250 000 x8 =5 000 000 DT.
La cession sera comptabilisée ainsi :

    …/…/…    
(B)   Banque 6 000 000  
(B)   Amortissements cumulés 2 800 000  
  (B) Construction   7 000 000
  (R) Gain sur cession d'immobilisation   1 800 000
    Ecriture de cession    

    …/…/…    
(B)   Passif d'impôt différé 750 000  
  (R) Impôt sur le bénéfice   750 000
    Solde de compte passif d'impôt différé    

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    …/…/…    
(B)   Ecart de réévaluation 2 250 000  
  (B) Reserve de bénéfice   2 250 000
    Solde de compte écart de réévaluation    

Décomptabilisation des immobilisations corporelles  :

La valeur comptable d’une immobilisation corporelle doit être décomptabilisée :


- Lors de sa sortie.
- Lorsqu’aucun avantage économique futur n’est attendu de son utilisation ou de sa
sortie.
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Les profits ou pertes résultant de la décomptabilisation d’une immobilisation corporelle sont inclus dans
le résultat.
NB : L’IAS 17 prévoit un traitement différant pour le cas de cession bail.

Informations à fournir

Les états financiers doivent indiquer pour chaque catégorie d’immobilisation corporelles des
informations dont :
a. Les conventions d’évaluations utilisées pour déterminer la valeur brute comptable.
b. Le mode d’amortissement utilisé.
c. La durée de vie et le taux d’amortissement utilisé.
d. La valeur comptable brute et le cumul d’amortissement ajouté au cumul des pertes de valeur en
début et en fin de période.
e. Un rapprochement entre les valeurs comptables à l’ouverture et à la clôture de la période.
Lorsque les immobilisations corporelles sont inscrites à leur valeur réévaluée, les informations suivantes
doivent être fournies :
a. La date d’entrée en vigueur de réévaluation.
b. Le recours ou non à un évaluateur indépendant.
c. Les méthodes et les hypothèses importantes retenues pour estimer la juste valeur des
immobilisations corporelles.
d. Pour chaque catégorie des immobilisations corporelles réévalués, la valeur comptable qui
aurait été comptabilisée si les actifs avaient été comptabilisés selon le modèle de coût.
e. L’écart de réévaluation, en indiquant les variations de la période ainsi que toute restriction sur la
distribution de cet écart aux actionnaires.

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