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Projet d’analyse numérique

Optimisation de la température d’un four

Travail encadré par Mr. RJAIBI Badereddine


Travail élaboré par : ZAIDI Intissar
WECHTATI Arbia

1AGC1
Année universitaire 2015-2016

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Remerciement

Avant d’entamer ce rapport, nous profitons de l’occasion pour remercier


nos chers professeurs pour avoir crée cette occasion (le mini projet) et nous
permettre ainsi de voir nos acquis purement théoriques par le biais de la
programmation. On remercie ainsi notre encadreur Monsieur Rjaibi pour
avoir bien voulu encadrer ce travail ainsi que pour sa riche contribution et
ses remarques précieuses. Enfin on tient à remercier l’ensemble du corps
enseignant de l’ENIT.

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I-Introduction :

Dans la nature, les systèmes et phénomènes physiques les plus intéressants


sont aussi les plus complexes à étudier. Ils sont souvent régis par un grand
nombre de paramètres non-linéaires interagissant entre eux (transfert
thermique, météorologie, la turbulence des fluides...).
L'une des solutions est de recourir à une série d'expériences pour analyser
les paramètres et grandeurs du système. Mais les essais peuvent s'avérer
très coû teux (essais en vol, essais avec matériaux rares, instrumentations
très chères...) et ils peuvent être très dangereux (essais nucléaires,
environnement spatial...). Enfin il peut être difficile de mesurer tous les
paramètres : échelles du problème trop petites (chimie du vivant, couche
limite en fluide...) ou trop grandes (astrophysique, météorologie,
géophysique...). On peut aussi construire un modèle mathématique
permettant la représentation du phénomène physique. Ces modèles
utilisent très souvent des systèmes d'équations aux dérivées partielles
(EDP) non-linéaires dont on ne connait pas de solutions analytiques en
général. Il faut alors résoudre le problème numériquement en transformant
les équations continues de la physique en un problème discret sur un
certain domaine de calcul (le maillage).

II-Objectif du travail :

L’objectif de ce projet est d’étudier numériquement le problème suivant :

On considère un four représenté par un domaine Ω=Ωa∪Ωc ⊂ IR, la


frontière ∂Ω, comportant un certain nombre de résistances électriques. On
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se propose de chercher la consigne en température des résistances de sorte
que la température dans une pièce placée à l’intérieur du four soit proche
d’une consigne Tc fixée à l’avance.

On suppose que Ω=Ωa∪Ωc avec Ωc représente la pièce à cuir et Ωa= Ω/Ωc


est le domaine occupé par l’air. Dans un premier temps, et à partir de la
valeur de chaque résistance, on se propose de calculer la température à
l’intérieur du four, et en particulier la température de l’objet mis à cuire.
Cette première approche est appelée problème direct.

Mais en réalité et dans la pratique, le problème inverse consiste à


déterminer les valeurs minimales de résistances, considérées comme
inconnues, qui donnent une température idéale à la cuisson. C’est l’objet de
la deuxième partie du travail.

1-Problème directe :
1.1 Modélisation et formulation du problème :
Si on suppose que le four est d’épaisseur négligeable devant sa longueur, on
peut considérer que le four est représenté par un segment Ω = ]0,L[ .Le
cuisson occupe dans ce cas l’intervalle Ωc=]L/4,3L/4[ de sorte que l’air
occupe Ωa=]0,L/4[∪]3L/4,L[ dans le four. on suppose que la température
est fixée en deux extrémités du four et qu’elle vaut Tg en x=0 et Td en x=L. ce
type de condition est appelée condition aux limites se Dirichlet.

On suppose de plus qu’on a Nr résistances r1, r2,………, rNr placées aux points


d’abscisses xri , i=1,…,Nr. Chaque résistance est modélisée par un terme
source fi qui représente une densité linéique de température. La
température en t=0 est T(0,x)=T0 ∀ x ⋴ [0 , L].

La température T(x,t) en un point d’abscisse x au four et en temps t vérifie


l’équation de diffusion de la chaleur 1D suivante :

(∂T/∂t) – (∂/∂x)(k*(∂T/∂x))=f(x)

T(0,t)=Tg

T(L,t)=Td , ∀t≥0
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T(x,0)=T0 , ∀ x ⋴ Ω

1.2 Calcul sans ajout de résistances :


a-Partie théorique :

On pose k=cste sur tout l’intervalle [0,L] et on se propose de résoudre le


problème suivant :

Il faut chercher un équivalent à T’’(xi)

Figure : Représentation 1D du domaine d’étude

Soit , *,

En appliquant la formule de Taylor, on aura :

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On note

 Pour i = 1

 Pour i = N

D’où AT=F  =

avec A =

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b-Sous Matlab :

k = 1  ; L = 2 ; N= 40 (plus que N augmente plus que la solution est

optimale) ; =0 ; =0 ; f =

On se propose tout d’abord de tracer la courbe de la solution approchée en


utilisant l’algorithme suivant :

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Cherchons la solution exacte 

- =1 -x + a

T(0)=0  b=0

T(L)=0   a= D’où x

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On trace les deux solutions (exacte et approché) sur la même courbe et on
remarque que les deux courbes sont confondues donc on peut conclure que
l’erreur est négligeable.

 Si :

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k = 1  ; L = 2 ; N= 2 ; = 50 ; = 100 ; f =

Soit T(0)=100 et T(L)=50

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1.3 Calcul avec une seule résistance :

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(S) :

Problème homogène (sans terme source)

On a déjà

 

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Le scipt est :

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Et la courbe est :

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La variation de la pente de la courbe est due au changement de la résistance
dans les domaines et .

On a choisi N =4n – 1 pour avoir une répartition régulière le long du


l’intervalle ]0,L[ et un pas de discrétisation égale à h = L/ N+1
On place la résistance en x = 0.2 L et on cherche ensuite la température du
four tel que :

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Le pic de la courbe correspond à la température où est placée la résistance (X
= Xr1)

Puis on place une autre résistance en X = 0.8 L et on note Xr2 la position de la


2ème résistance donc la densité linéique f(x) s’écrit de la forme :

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2-Problème inverse :

On suppose qu’on a une idée sur la température de cuisson et les


positions :xr1,……………………,xrn des résistances ri.

Peut –on déterminer les valeurs des résistances ri pour atteindre Tc sur Ωc
ce qui revient à minimiser la fonction suivante :

J : r

PI  min J(r)

2-a cas d’une seule résistance :

Xr1 = 0.2 , Tc=250 °C Tg=Tc sur ]L/4,3L/4[

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=

On a

( ) +( ) + )

=a +b +c

a= =

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2-b Cas de deux résistances :

+ + + +

+ - - -

La fonction quadratique objective J s’écrit :

J(r) =

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Avec la matrice (IR) et le vecteur sont donnés par

Après discrétisation on obtient :

h , =h

et c=

Comme la matrice est symétrique, définie et positive, alors r = est

minimum de J sur si et seulement si r est solution du système


suivant :

r=

Ainsi la résolution du système précédent nous permettra d’obtenir r =

optimale nommée ou .

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3- Problème de la chaleur :
a-Régime stationnaire :

Le problème stationnaire de l’équation de chaleur est le suivant :

– (∂/∂x)(k*(∂T/∂x))=f(x)

Tst(0)=Tg

Tst(L)=Td

Tst(x)= TH(x) + r1T1(x) + r2T2(x)

Où k désigne le conductivité thermique, qui est égale à ka=1 dans l’air Ωa et


kc=10 dans la pièce à cuir Ωc.

b-Régime transitoire :

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(∂Ttr/∂t) – (∂/∂x)(k*(∂Ttr/∂x))=0

Trt(0,t)=0 , ∀t≥0

Ttr(L,t)=0 , ∀t≥0

Trt(x,0)= T0- Tst(x) , ∀ x ⋴ Ω

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Conclusion : la solution de l’équation de chaleur est :
Tchaleur(x,t)= Ttr(x,t)+ Tst(x,t)

III-Conclusion :
Ce projet illustre bien l’importance des méthodes numériques pour la
résolution des problèmes mathématique, leur variétés, et permet de
constater le peu de différences concernant les solutions proposées par
chaque méthode, d’où leur efficacité. D’autre part, il nous a été très utile de
travailler sur ce projet, sachant que d’une part on a pu mieux concevoir
l’idée de devoir résoudre un tel problème mathématique, et d’un autre cô té
se familiariser davantage avec un outil important pour un élève ingénieur
qu’est le Matlab, et ainsi reconnaitre son utilité.

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