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Chapitre 1

Régime transitoire dans les systèmes physiques

Savoir-faire théoriques (T) :

Faire apparaître la constante de temps ;


;

Pour un système du 2nd ordre : savoir trouver la solution, par le calcul, lorsque
m =0 ; savoir trouver la solution, par un travail sur abaque, lorsque m 0.
Savoir-faire expérimentaux (E) :
Mesurer une constante de temps ;

Durée du chapitre : 6 h

Sommaire

REGIME TRANSITOIRE : CIRCUITS DU 1er ORDRE

1. Introduction

1. Problème :
2. Intérêt :
3. Difficulté :
4. Exemple :

2. Résolution d'une équation différentielle du 1er ordre


1. 1er temps : recherche de yh
2. 2ème temps : recherche de yp
3. Recherche de la solution générale : c'est la somme yh + yp.
4. Recherche de k (utilisation de la condition initiale)

3.

REGIME TRANSITOIRE:CIRCUITS DU 2ème ORDRE

1. Etude du régime libre


2. Etude du régime forcé
3. Exemple : circuit RLC série à la mise sous tension
4.
5. avec second membre (SPEASM)
6. Solution complète
REGIME TRANSITOIRE : CIRCUITS DU 1er ORDRE
I. Introduction

Problème :
L'étude du régime transitoire est celle des phénomènes qui se produisent entre l'instant
appliquer (ou supprimer) une tension continue ou
périodique à un montage et celui où le régime permanent est atteint.
Intérêt :

Les courants ou les tensions qui apparaissent à la mise sous tension d'un montage
peuvent être beaucoup plus forts que ceux atteints en régime permanent : il est indispensable
de les prévoir afin de prévenir des pannes éventuelles.

Il peut aussi être nécessaire de savoir comment varie la vitesse d'un moteur soumis à
des variations brusques de tension.

Difficulté :

On ne peut plus utiliser les complexes qui ne sont valables qu'en régime sinusoïdal : la
notion d'impédance d'un condensateur ou d'une bobine n'existe plus. On est obligé de résoudre
une équation différentielle mais toutes les lois générales qui ne font pas appel aux impédances
des bobines ou des condensateurs restent valables.

Exemple :

Connaissant R, C, et l'allure (l'équation) de e(t), on cherche v(t).

On peut écrire :

i(t) = C.dv/dt pour le condensateur


u(t) = R.i(t) pour la résistance.

La loi des mailles permet d'écrire :

e(t) = u(t) + v(t) = R.i(t) + v(t) = RC.dv/dt + v(t)

D'où : dv/dt + v(t)/RC = e(t)/RC

est une Equation Différentielle (E.D.) du 1er ordre à coefficients constants qu'il faut résoudre.
II. Résolution d'une équation différentielle du 1er ordre

Quelle que soit la complexité d'un circuit ne comportant qu'un condensateur ou qu'une
self, on pourra toujours se ramener à une équation du type de celle vue ci-dessus soit :

y' + ay = x(t)

y est la grandeur de sortie recherchée,


x(t) est la grandeur d'entrée supposée connue.

On note y ou y' au lieu de y(t) ou y'(t) pour simplifier la notation : y peut être une
grandeur électronique quelconque : tension, courant, mais aussi vitesse d'un moteur par
exemple, en définitive toute grandeur reliée par une équation différentielle à la grandeur
d'entrée).

constante pour t 0 à une autre valeur constante pour t > 0 : autrement dit, on cherche la
réponse d'un circuit à un échelon de la grandeur d'entrée. On recherche donc les fonctions y
telles que y' + ay = b.

La résolution se fait en 2 temps, chaque temps nous donnant une partie de la solution
complète :

yh dans un premier temps, yp dans un deuxième temps.

1. 1er temps : recherche de yh

(Solution de l'équation homogène c.à.d. sans second membre)

On annule la grandeur d'entrée x(t) et on résout donc :

k est une constante qu'il faudra calculer sur la solution générale.


2. 2ème temps : recherche de yp

3. Recherche de la solution générale : c'est la somme yh + yp.

y(t) = b/a + k.e-at est solution de y' + ay = b

4. Recherche de k (utilisation de la condition initiale)


La mise en équation conduit à :

Résolution

La présentation sous cette forme, avec la définition de ces coefficients (k, z et w0), est
dictée par le souci de matérialiser les phénomènes qui se produisent pour des valeurs
charnières de ces coefficients.
La résolution de cette équation différentielle suit un cheminement légèrement plus
élaboré que dans part, une discussion sur la valeur de

Etude du régime libre

Le discriminant (réduit) est :

> 0, donc z2> 1, -à-dire z > 1, les deux racines r1 et r2 sont réelles.

sont de même signe (souvent négatives).


:

= 0, donc z2 z = 1 (car z 0) : la racine r est double.

r1 et r2 sont complexes
conjuguées

Etude du régime forcé

Ce régime correspond à la SPEASM. Les solutions particulières les plus courantes


pour ce qui nous concerne sont la constante ou la somme de fonctions trigonométriques de
même pulsation que celle de la source.
La solution complète est la somme des deux solutions précédemment définies. La
résolution se termine par la recherche des constantes grâce à la connaissance des conditions
initiales.

Exemple : circuit RLC série à la mise sous tension


Analysons le comportement du circuit RLC de la Figure 5 lorsque
échelon de E.
Equation : ue(t) - Ri(t) - uL(t) - uc(t) = 0,
ce qui fournit :

Solution générale
Equation caractéristique : LC.r 2 + RC.r +1 = 0

Remarques :
Nous avons déjà vu que le produit RC est homogène au temps. Ceci implique que les
temps (fréquence ou
pulsation), donc que LC est homogène au carré du temps, i.e. au carré de la pulsation.
Dans ces conditions, on pose RC = (= 2z/ 0) et LC = . Ceci permet de retrouver
des éléments similaires à ceux rencontrés précédemment.

1er cas : > 0, donc : soit car les grandeurs sont positives.

2eme cas : = 0, donc : soit

3ème cas : 0, donc

membre (SPEASM)
Dans le cas du courant, le second membre est nul, cette partie de la solution est nulle.

Solution complète
La solution complète est la somme des 2 solutions partielles précédentes. Pour
déterminer les constantes, on utilise les conditions initiales. Dans notre cas :
à t = 0+, i(0+) = 0 et uC(0+)=0, i.e. uL(0+) = E.
Les différents cas sont présentés dans les encadrés ci-dessous.

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