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AUTEURES PRINCIPALES
Victoria Davis, MD, FRCSC, Toronto, Ont.
Sheila Dunn, MD, CCFP, FCFP, Toronto, Ont.
Les directives cliniques font état des percées récentes et des progrès cliniques et scientifiques à la date de publication de celle-ci et peut faire l’objet de mod-
ifications. Il ne faut pas interpréter l’information qui y figure comme l’imposition d’une procédure ou d’un mode de traitement exclusifs à suivre. Un étab-
lissement hospitalier est libre de dicter des modifications à apporter à ces opinions. En l’occurrence, il faut qu’il y ait documentation à l’appui de cet
établissement. Aucune partie ne peut être reproduite sans une permission écrite de la SOGC.
progestatif ou le lévonorgestrel seul, réussit à prévenir, respectivement, 75 et 85 pour cent
des grossesses, si les mesures contraceptives sont prises moins de 72 heures après les rap-
ports sexuels non protégés. Une évidence du niveau I confirme que l’utilisation rapide de
la PCU hormonale est plus efficace et que les femmes à qui on a donné une ordonnance
à l’avance en font l’usage indiqué (c.-à-d. non pas comme un contraceptif habituel). Le
régime posologique Yuzpe (100 µg d’éthinylœstradiol et 500 µg de lévonorgestrel, deux
doses à douze heures d’intervalle) entraîne un risque important de nausée et de vomisse-
ments, mais n’est pas accompagnée d’inconvénients sérieux (I et II-3). Le traitement au
lévonorgestrel seul entraîne des nausées et des vomissements bien moins importants que
le traitement combinant l’œstrogène à un progestatif (Niveau I). Les PCU hormonales peu-
vent avoir une certaine efficacité jusqu’à cinq jours après les rapports sexuels (II-3). D’autre
part, l’insertion postcoïtale d’un stérilet contraceptif de cuivre (DCIU) produit un taux
d’échec de moins d’un pour cent et peut se faire jusqu’à sept jours après le coït (études
multiples du niveau II-3).
Conclusion : la contraception d’urgence peut réduire le nombre de grossesses non inten-
tionnelles d’une manière sécuritaire. Les prestateurs de soins de santé génésique devraient
s’assurer que leurs patientes connaissent les mesures de contraception d’urgence existantes
et en assurer l’accessibilité lorsque nécessaire comme pourrait le faire la pratique de pre-
scrire ces contraceptifs pour anticiper le besoin.