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Quel étrange comportement, qui oserait se comporter ainsi avec le roi si ce n'était pour

l'infantiliser. Il se serait agiter, aurait probablement hausser le ton pour protéger son égo,
s'agitant dans les bras de Francisco en clament d'une voix confuse et presque agressive les mots
suivants :

- Oi oi tu fais quoi là ? Poses moi !

Ses joues seraient probablement rosées par la soudaineté et la proximité. Mais hormis les joues,
tout ce scénario se déroulait dans son esprit épuisé. Il n'eut pas vraiment le temps de réagir, ni
l'énergie de contester le réconfortant dans l'idée que l'autre portait une part de vérité dans ses
mots puisqu'il songea à la scène qu'une fois reposer sur le sommier. Une telle posture le
soulagea, car le sang pouvait plus aisément irriguer son cerveau mais aussi actionner une
réflexion sur tout ce qui venait de se passé. Plutôt que d'éveiller son comportement explosif, Oda
se surpris lui même à se terrer dans le silence, une gène réchauffant ses joues qui l'empêchait de
freiner une moue presque boudeuse face à son impuissance.

- Mh... si ça peut te faire plaisir.

Impossible pour lui d'avouer que l'autre avait raison. Mais de l'autre côté il priait pour qu'aucun
gardes ne rentre pour le voir ainsi allongé, prêt à faire une sieste pour récupérer. Cela, il ne
pouvait se le permettre. Un repos de quelques minutes seulement et il reprendrait son emploi du
temps trop chargé pour en être un sain. Mais lutter contre morphée n'était pas chose aisé surtout
quand on s'imposa la contrainte du silence et de la sérénité. Alors, il chercha à combler ce blanc,
le regard fixé sur le plafond rocheux car incapable de se tourner vers le prince qui veillait d'une
certaine manière sur lui. Dans le fond, Oda avait besoin de savoir certaine chose :

- Vous étiez nombreux, dans ce laboratoire ?

Une question qui ne visait pas directement le vécu propre de Francisco puisqu'il devait récolter
des information sur ses bourreaux. Ces méthodes inhumaine ne trouvaient le moindre intérêt
pour lui par le portée extranationale mais puisqu'elles avaient touché un habitant de Feobis le
dégout ne pouvait que s'exprimer. Oda prenait ce cas très au sérieux.
- Y'avait-il d'autres... Un mot difficile à prononcé en sachant la tranche d'âge privilégiée par les
responsables que le Mirai avait déjà évoqué. Enfants ... de Feobis?

Imaginer l'avenir de son pays, des gamins pas si éloigné de sa génération se faire torturer et
modifier de manière si inhumaine avait de quoi toucher le roi soucieux de sa nation. Mais
indirectement le visage de ces enfants inconnu se substitua à celui de Francisco ; décidemment, il
ne pouvait pas imaginer les horreurs qu'il a vécu et en réponse à sa répugnance ses poings se
serrèrent lentement.

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