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Son esprit devint évasif, difficilement manifesté par des pensées ou une alerte qui l'aurait

protégé. Pourtant, le Roi n'aurait pu se faire avoir aussi ridiculement. Déjà de fine particules de
poudre noire flottaient autour de lui, prêt à s'immiscer dans le corps de son assaillant désiré
pour s'offrir une garantit s'il ne l'avait libérer. Heureusement, il n'avait nul besoin d'aller jusque
là et ce relâchement s'accompagna de celui de son corps envahit d'une soudaine fatigue qui le fit
tanguer sur sa chaise.

- Et bien...

Fascinant et terrifiant, c'était ce qui pouvait qualifier l'organisme du basané qui s'était regonflé
sous les yeux du plus petit. L'accusé récupérait des éclats jusqu'ici éteints, ravivant une vitalité
que la prison dû priver davantage. Quand il sous-entendit que ce repas n'avait été qu'un apéritif,
Oda se demandait alors quelle prestance le sang impur pouvait incarné une fois rassasié.
Jusqu'où allait-il développé sa musculature sous les nutriment sanguin qu'on lui procurerait ?
Cette expérience bien que dénué de toute teneur scientifique donnait de nombreux indice au roi
sur les besoins de son futur poulain. Ainsi il calibra instantanément les quantité à fournir pour
permettre à l'aristocrate de retrouver sa forme d'antan.

Cette concentration ne dura pas, un faible soupir indiquant toute l'énergie qui lui avait été
soutiré. Lui qui rayonnait tant de son insolence que de sa bonté était vidé, mais les nouvelles
cernes sous son regard fatigué ne lui coupa pas l'envie de sourire à Francisco face à son
inquiétude car déjà l'épiderme percé d'Oda dégagea une faible fumée : ses cellules avaient
accueilli la fameuse poudre dans une quantité microscopique et son épiderme brula
progressivement pour cautériser la plaie. La douleur ne semblait pas l'affecté puisqu'il semblait
totalement anesthésier et la lenteur du soin confirma la difficulté à manier ses ressources
correctement.

- Bon sang tu vas me rajouter beaucoup de paperasse sur mon boulot quelle plaie- Dit-il en voulant simuler
l'aisance qui avait déjà quitter ses gestes.

Soudainement le jeune homme bascula en avant, subitement attiré par le sol. La gravité semblait
s'être renforcé sur ses épaules mais d'un geste presque instinctif il tendit le bras pour saisir
l'épaule du prisonnier et se retenir par sa présence. Au fond, ce n'était pas tant la fierté qui le
maintenait conscient, mais plutôt la grande détermination que tous lui reconnaissait depuis sa
montée sur le trône. Il avait tant à faire pour Feobis et désormais pour le sang impur qu'il ne
pouvait se permettre de prendre du repos ou même, de laisser son corps y succomber.
- Que se soit clair, personne doit savoir que j'ai été dans cet état. Crois moi je pourrais te faire les pires crasse si
cela se répandait.

Sa voix mi-sérieuse, mi-taquine défendit sa royauté et son égo surdimensionné. Heureusement,


il était mis au service de sa principauté.

- Je vais devoir y aller, je suis désolé de te dire que tu vas devoir rester ici encore un peu le temps qu'on prépare
ta sortie. De la viande rouge te sera souvent servie mais je passerai durant mon temps libre.

Inutile de préciser pour quelle raison n'est-ce pas ? Malgré tout cela Oda était déterminé à l'aider
quitte à sévir de goûté. Et puis... ça lui changera du palais qui malgré sa superficie, l'étouffe en
réalité.

Il soupira un dernière fois avec plus de conviction, comme s'il s'apprêtait à faire l'effort digne
d'un sport. Puis il renforça son appuie sur la large épaule de Francisco pour se lever malgré tout
ce sang pris. Car si le physique d'Oda était l'évidence même que sa force ne résidait pas en celui
ci, c'était son esprit qui avait hérité de toute la robustesse qu'un homme pouvait avoir.

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