Psychologie du soi

Introduction
Façon dont le patient se perçoit et nous perçoit. C’est lié à la création des formations d’impression.

Genre enlever la blouse pour les enfants, ou patients qui refusent d’être examinés par nous
particulièrement ou alors acceptent mais n’accordent aucun crédit.

Dans le soin on est là pour que notre image ne soit pas un frein à la PEC du patient. La blouse donne
juste une image

 On essaie donc de se conformer à une formation d’impression classique

Le niveau d’expertise est également très important ainsi que la façon de s’exprimer et le langage
non-verbal

Le langage non-verbal est + important avec les enfants, car ils ne s’appuient que sur celui-ci. Ils
recherchent à savoir si on a des émotions positives pour savoir s’ils sont en sécurité avec nous.

 Les enfants sont très sensibles à nos émotions/failles  ils savent appuyer où ça fait mal
Ils perçoivent si on est stressé, énervé, …

Pour gérer ses émotions il faut :

- Connaître ses limites en évitant les situations qui nous impactent trop émotionnellement
(éviter de travailler avec des enfants avec troubles si on est trop sensible à ça …)
- Travailler sur ses émotions pour éviter la contagion (patient dépressif  soignant dépressif)
Être stable dans son soi
- Il faut être vrai avec les enfants  mettre les parents dans la salle d’examen avec l’enfant =
peut être délétère. Mais compliquer de les exclure car il peut y avoir une perte de confiance
des parents et donc l’enfant est entre 2.  Indispensable d’avoir la confiance des parents
pour les convaincre de la nécessiter du traitement (vrai ++ pour l’amblyopie)
On ne traite pas un enfant séparément de sa famille

Le soi en psychologie c’est quoi ?

- On croit qu’il est stable mais ne l’est pas

o C’est une illusion tenace
- Façon dont on se perçoit au sens large :
o Personnalité
o Vision qu’on a de nos valeurs
o Notre image
o Nos compétences
- Toutes nos …………………. Forment le soi
- Rééducation/Réadaptation permettent de reconstruire une partie du soi mais au début il
peut y avoir un rejet
Ex : Parents qui refusent de voir le handicap de leur enfant
- Annonce du handicap  effondrement du soi

Exemple du Post Partum ≠ Baby blues :

- FDR : pb
- C’est normal mais pas si ça dure trop longtemps !
 - Si trop long  Dépression, la maman n’arrive pas à s’occuper correctement de son enfant
Maman négligé, aréactives et peu communiquante  Impacte le développement de l’enfant
- Cas particulier de la couveuse : la maman rentre de la maternité sans son enfant qui est à
l’hôpital  La maman ne sait pas comment recréer le lien

COURS :

Le soi est la partie consciente de notre personnalité

Il correspond à la manière dont nous percevons nous-même

Nous avons l’impression qu’il est unitaire et stable dans le temps

Nous avons une estime de nous plus ou moins élevée

Estime de soi élevée, force ou faiblesse ?

- Trop faible = critère n°1 de la dépression

On craint d’échouer donc on n’ose rien entreprendre
- Trop élevé  : pas de remise en question  Ce n’est jamais notre faute
Pas d’interactions sociales car c’est pénible
Certaines situations d’échec scolaire par exemple, car on est tellement sur de nous qu’on ne
veut pas prendre le risque d’avoir une mauvaise situation par exemple
On se sent Menacer par la performance d’autrui
- Certaines causes sont dans l’éducation car  :
o Une partie du soi est normatif (lié aux normes du groupe social de la famille)
o Importance de certaines valeurs
o Ex  : Garçon de CE1  : «  je suis comme Mozart, je suis surdoué  »
 Dévastateur s’il va avoir une mauvaise note
 La valeur est associée à l’intelligence
o Ce qui donne de la stabilité au soi c’est l’attachement inconditionnel  affection
dans toutes les situations (dans l’échec, …)
Il faut dire si on n’aime pas qq chose dans le comportement de l’enfant mais pas
qu’on n’aime pas l’enfant parce qu’il agit d’une certaine façon …
L’échec ne doit pas être interdit sinon l’enfant ne veut plus apprendre  ce n’est pas
normal  !!

L’estime de soi doit être séparée des performances

Les capacités d’un individu à réussir ne sont pas forcément corrélées avec son estime de soi

- Une trop grande estime de soi rend inadapté socialement et en cas d’échec empêche la
remise en question
- Une trop faible estime de soi conduit à l’impuissance acquise, le non-contrôle et la
démotivation (dépression)
- Une grande estime de soi instable rend inadapté socialement et conduit à l’évitement de
toute menace du soi parfois avec des comportements agressifs

L’estime de soi est importante, mais non prépondérante pour le bien être. C’est la personnalité et les
but du soi qui seront de meilleurs facteurs de résilience et de réussite.

Sur la question de l’unité du soi …

La perception du soi se construit au fil du temps

- A mesure de nos épreuves, accomplissement, réussites, échecs

- A travers des relations affective de qualité
- Selon nos groupes sociaux
- A travers le regard des autres à travers nos propres jugements

En fonction de notre but du soi : le soi que l’on souhaite obtenir

Qui correspond à un mélange entre notre soi idéal et notre soi craint

Ainsi un échec qui ne porte pas atteinte à notre soi idéal, car dans un domaine qui ne concerne pas
nos buts, n’aura aucun impact sur notre estime de soi

Un échec face aux membres d’un groupe social qui nous importe peu idem

En revanche un échec lié à un but fortement désiré et valorisé peut nous atteindre durablement.

Il faut travailler sur les buts de soi = ce qui nous motive, le futur soi qu’on veut

Soi craint = ce qu’on ne veut pas être

But principal = faire des choses qu’on aime (on ne peut pas tout aimer dans ce qu’on fait)

Motivation intrinsèque = motivation pour soi donc plus facile de se motiver

Comment se protéger des atteintes et menaces du soi  ?

- En ayant un soi valorisé par de nombreux domaines (plusieurs types d’activités)

- En ne faisant pas reposer son soi uniquement sur la performance
- En évitant les comparaisons sociales
- En favorisant une personnalité pas trop égocentrée

La comparaison à autrui = piège du soi !

Les traits de personnalités et le bien être :