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Constantin Brailoiu
Author(s): P. Collaer
Source: Revue belge de Musicologie / Belgisch Tijdschrift voor Muziekwetenschap, Vol. 13,
No. 1/4, Musique expérimentale / Experimentele Muziek (1959), p. 154
Published by: Societe Belge de Musicologie
Stable URL: https://www.jstor.org/stable/3685963
Accessed: 10-09-2020 17:39 UTC
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NECROLOGIE - STERFGEVALLEN
CONSTANTIN BRAILOIU
Tous ceux qui ont connu personnellement Haraszti se souviendront, avec une affec-
tueuse sympathie, de ce galant homme, de ce Magyar aux manieres raffinees, que le malheur
des temps avait exile a Paris, of il est mort a la fin de l'an dernier, entoure du respect et
de la sollicitude que lui valait cet arrachement involontaire au pays natal.
Sa carriere s'etait brillamment deroul6e dans ce dernier, a partir de l'obtention de son
doctorat de philosophie (1909) jusqu'a la direction du Conservatoire de Musique de Budapest
(1920-1928), avec, dans l'intervalle, l'accession a divers postes acad6miques dans'la capitale
hongroise.
Ses principaux ouvrages, dont on trouvera la liste dans le Larousse de la Musique (I [1957],
p. 431), montrent, de sa part, une preference pour les sujets se rapportant a la Hongrie,
(Mathias Corvin et Beatrice d'Aragon, le luthiste Bakfark, Bela Bartok) ou relatifs aux grands
Romantiques (Berlioz, Liszt, Wagner): sujets dans l'expose desquels il joignait, a la richesse
de la documentation, la fantaisie d'une forme tres personnelle ou se trahit, jusqu'a un certain
point l'influence de ses origines quasi proche-orientales.
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