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Sommaire
Chapitre 1 : Introduction à l’automatique................................................................................. 3
1. Définition............................................................................................................................ 3
2. Description d’un système automatisé................................................................................. 3
3. Systèmes Continus, Systèmes Discrets ............................................................................... 4
4. Systèmes combinatoires, systèmes séquentiels................................................................... 5
1
Cours d’Automatisme Industriel Sommaire
Chapitre 5 : GRAFCET............................................................................................................ 23
1. GRAFCET ........................................................................................................................ 23
2. l’étape............................................................................................................................... 23
3. Les transitions .................................................................................................................. 23
4. Les liaisons orientées ....................................................................................................... 24
5. Les actions associées aux étapes...................................................................................... 24
Actions continues.............................................................................................................. 24
Actions conditionnelles .................................................................................................... 25
Actions retardées.............................................................................................................. 25
Actions limitée dans le temps ........................................................................................... 25
Actions impulsionnelles.................................................................................................... 26
Actions mémorisées .......................................................................................................... 26
6. Les réceptivités associées aux transitions ........................................................................ 26
7. Les 5 règles d’évolution ................................................................................................... 27
8. Exemples de franchissements ........................................................................................... 28
9. Les Macro-étapes ............................................................................................................. 28
10. Exercices ........................................................................................................................ 29
Références Bibliographiques.................................................................................................... 35
2
Cours d’Automatisme Industriel I. Introduction à l’automatique
Chapitre 1
Introduction à l’automatique
1. Définition
L’automatique peut être définie comme une science qui étudie les méthodes et les
technologies propres à la conception et à l’utilisation des systèmes automatique.
L’automatisation est une exécution totale ou partielle de tâches techniques par des
machines fonctionnant sans intervention humaine.
3
Cours d’Automatisme Industriel I. Introduction à l’automatique
Dans un système automatisé, on peut trouver plusieurs P.C. ou plusieurs P.O. structurées
selon trois configurations :
P.C. P.O.
P.O.
P.C. P.O.
Superviseur
P.C. P.O.
P.C. P.O.
Structure Structure
monocommandée égalitaire Structure hiérarchisée
Selon la nature des ordres transmis et reçus par la partie opérative, on peut distinguer deux
types de fonctionnement : fonctionnement discret et fonctionnement continu.
Température
0 1
temps temps
4
Cours d’Automatisme Industriel I. Introduction à l’automatique
L’automatique des systèmes discrets est caractérisée par des événements : sortie du vérin,
le moteur tourne à gauche, le moteur tourne à droite. On ne s’intéresse donc pas à la vitesse
du moteur. L’information qui nous intéresse est de type tout ou rien.
D’une façon générale, on appellera automatisme comme l’automatique des systèmes
discrets.
Dans les systèmes automatisés, on peut distinguer deux types de partie commande donc
deux types d’automatisme : Systèmes Combinatoires et Systèmes Séquentiels.
E Système S
Combinatoire
E
Système Séquentiel S
X
État
Système à logique séquentielle
À un instant t, les valeurs des sorties S dépendent des entrées E et de l’état X de la P.O. :
S = f ( E , X ) . Les ordres sont transmis de la P.C. à la P.O. en tenant compte des informations
(état X) en provenance de la P.O.
5
Cours d’Automatisme Industriel II. Notions de base pour l’automatique
Chapitre 2
Notions de base pour l’Automatique
1. Systèmes de numération
Système décimal
Système octal
Dans ce système, la base est 8. Il y a 8 digits notés : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.
Le nombre 547 = 7 × 80 + 4 × 81 + 5 × 82 = 7 × 1 + 4 × 8 + 5 × 64 = 359 en base 10
Système hexadécimal
Dans ce système, la base est 16. Il y a 16 digits notés 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E,
F
Le nombre 1A5 F = F × 160 + 5 × 161 + A × 162 + 1× 163 = 15 × 1 + 5 × 16 + 10 × 256 + 1× 4096 = 6751 en base 10.
La spécificité de ce codage est qu’entre deux codes successifs, un seul bit change de
valeur. On parle alors d’adjacence entre variables. Pour construire le tableau des codes
binaires réfléchis, on procède par réflexions successives. Les deux premiers codes étant 0 et 1,
on opère une symétrie et on ajoute à gauche deux « 0 » et deux « 1 » : on obtient ainsi les
quatre premiers codes. E opérant de nouveau une symétrie, en ajoutant quatre « 0 » et quatre
« 1 », on obtient les 8 premiers codes.
0 0 0 0 Ajouter 0
1 1 Symétrie 0 1
1 1 1 Ajouter 1
Les deux 0 1 0
premiers codes
6
Cours d’Automatisme Industriel II. Notions de base pour l’automatique
0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 0 1
0 1 1 1 0 1 1 Ajouter 0
1 1 1 0 0 1 0
Symétrie
1 0 1 0 1 1 0
1 1 1 1 1 Ajouter 1
Les quatre 0 1 1 0 1
premiers codes 0 0 1 0 0
décimal Binaire Binaire
naturel Réfléchi
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 1
2 0 0 1 0 0 0 1 1
3 0 0 1 1 0 0 1 0
4 0 1 0 0 0 1 1 0
5 0 1 0 1 0 1 1 1
6 0 1 1 0 0 1 0 1
7 0 1 1 1 0 1 0 0
8 1 0 0 0 1 1 0 0
9 1 0 0 1 1 1 0 1
10 1 0 1 0 1 1 1 1
11 1 0 1 1 1 1 1 0
12 1 1 0 0 1 0 1 0
13 1 1 0 1 1 0 1 1
14 1 1 1 0 1 0 0 1
15 1 1 1 1 1 0 0 0
Pour coder les 10 chiffres du système décimal, on doit utiliser les 4 bits. dans le code DCB
(ou BCD en anglais : Binary Coded Decimal), on code chaque chiffre selon son équivalent
binaire. par exemple :
9708 =(1001 0111 0000 1000)DCB
7
Cours d’Automatisme Industriel II. Notions de base pour l’automatique
Il suffit donc d’effectuer des divisions entières successives : du nombre par la base, puis du
quotient obtenu par la base, puis du nouveau quotient par la base,.. jusqu’à ce que le quotient
devienne nul. L’expression recherchée est constituée par l’ensemble des restes successifs des
divisions, lu à l’envers, comme on le voit ci-dessous :
427 2 427 8
427 = (653)
1 213 2 3 53 8
427 = (110101011)
1 106 2 5 6 8
0 53 2 6 0
1 26 2 Sens des puissances
0 13 2
427 16
427 = (1AB)
Sens des puissances 1 6 2
11 26 16
0 3 2
10 1 16
1 1 2
1 0
1 0
Sens des puissances
3. Exercices
8
Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
Chapitre 3
Systèmes combinatoires
George BOOLE (1815-1864) : mathématicien anglais né à Lincoln. Par ses études sur les
opérations logiques, il participa à l’élaboration de l’algèbre moderne. Les premières
applications de l’algèbre logique aux circuits à contactes datent de 1936.
On définit des variables binaires a, b, c,.. appartenant à l’ensemble E = {0, 1}, où 0 est
l’élément nul et 1 l’élément unité. Ces symboles « 0 » et « 1 » caractérisent des états logiques
et n’ont aucun caractère numérique : pour une proposition « 0 » signifie faux, alors que 1
signifie vrai. Pour une lampe électrique, on notera « 0 » l’état éteint et « 1 » l’état allumé.
Dans la technologie à contacts, ces deux symboles permettent de définir l’état d’un contact
dans un circuit électrique, électronique, pneumatique ou hydraulique en commutation : « 0 »
signifie au repos et « 1 » actionné.
Les opérateurs NON OU (NOR en anglais) et NON ET (NAND en anglais) sont les
complémentaires respectivement des opérateurs OU et ET. Ils sont dits universels, car toute
fonction logique, aussi compliquée soit elle, peut être exprimée au moyen de NAND
uniquement ou de NOR uniquement.
9
Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
2. Fonctions Binaires
2.1. Définition
Soit (A, B, C) un triplet ordonné, c'est-à-dire une combinaison binaire qui peut prendre un
état binaire parmi les 23 combinaisons possibles : 000, 001, 010, …
Soit une fonction f de E 3 dans E telle que :
( A, B, C ) ∈ E 3
f
→ S = f ( A, B, C ) ∈ E
Soit f une fonction appelée majorité, telle que S = f(A,B,C) = 1 si et seulement si au moins
2 des trois variables sont égales à 1. On peut définir complètement une fonction binaire en
dressant une table de vérité utilisant par exemple l’ordre binaire naturel croissant :
A B C S
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 0
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 1
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Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
On peut définir complètement une fonction binaire en donnant son expression algébrique
appelée forme canonique. Si l’on reprend l’exemple précédent de la fonction majorité, en
développant les coefficients A, B, C qui correspondent à une sortie f(A,B,C) = 1, on obtient :
2.4. Logigramme
On peut définir une fonction binaire en la représentant à l’aide de symboles logiques dont
la lecture se fait toujours de gauche à droite. Ces symboles sont définis par le tableau ci-
dessous :
Fonction Equation Symbole dit Européen Symbole dit Américain
NON S =a 1
OU (OR) S = a+b ≥1
OU Exclusif S = a⊕b =1
NOR S = a+b ≥1
11
Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
C 0 0 0 0 1 1 1 1 0
B 0 0 1 1 1 1 0 0 0
A 0 1 1 0 0 1 1 0 0
Toute fonction binaire peut se mettre sous sa forme canonique. Nous obtenons donc une
somme de produits. Les produits sont toujours composés de n termes, n étant le nombre de
variables de la fonction. Si la fonction est donnée sous forme algébrique différente, un
passage par une table de vérité permet de retrouver cette forme. Soit, par exemple la fonction
suivante :
S = a.b.c + a.b.c + a.b.c + a.b.c + a.b.c + a.b.c
Sachant que a.b + a.b = a.(b + b) = a.1 = a , cherchons à grouper les termes permettant cette
simplification appelée propriété d’adjacence.
Nous pouvons également utiliser plusieurs fois le même, puisque a + a = a .
A partir de ces deux principes de bases, on peut simplifier algébriquement toute fonction
binaire. La fonction S devient alors :
b.c a.c a.b
a.b
a.c
b.c
12
Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
Chaque fonction binaire peut être définie en dressant son tableau de Karnaugh qui
représente une table de vérité à 2n cases pour n variables binaires. On utilise une présentation
basée sur le code binaire réfléchi afin de bénéficier de la propriété d’adjacence.
A AB
0 1 00 01 11 10
1 0 0 1 1 1
S=A S = A+ B
AB
00 01 11 10
AB 00 0 0 1 0
00 01 11 10 01 0 0 1 0
0 0 1 1 1 CD
C 11 1 1 1 1
1 1 1 1 1 10 0 0 1 0
S = A+ B +C S = A.B + C.D
ABC
000 001 011 010 110 111 101 100
0 0 0 0 0 1 1 0 0
D
1 0 1 1 0 1 1 1 0
S = A.B + C.D
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Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
ABC
000 001 011 010 110 111 101 100
DE 00
01
11
10
f ( A, B, C , D, E )
On peut définir des axes de réflexions principaux, secondaires ou toutes les deux cases, à
partir des bords (verticalement et horizontalement). Si on remarque qu’entre deux cases
adjacentes, une seule variable change d’état, ceci est aussi vrai pour deux cases disposées
symétriquement par rapport à un axe de réflexion. La représentation d’une fonction binaire
par un tableau de Karnaugh met ainsi en évidence les termes adjacents de la fonction facilitant
ainsi sa simplification algébrique.
La simplification des fonctions binaires par la méthode de Karnaugh consiste à former des
regroupements de cases correspondant à la sortie 1 de la fonction binaire. Ces regroupements
doivent être formés autour d’un des axes de symétrie et avoir 2k cases (1, 2, 4, 8, 16,…).
Un regroupement de 2k cases correspond à une simplification de k variables en
appliquant le principe d’adjacence.
La méthode consiste alors de réaliser des regroupements des plus grands aux plus petits.
Si on prend la fonction binaire définie par le tableau de Karnaugh ci-dessous :
ABC
000 001 011 010 110 111 101 100
DE 00 1 1 1 1
01 1 1 1 1
11 1 1 1 1
10 1 1 1 1 1
f ( A, B, C , D, E )
4. Exercices
1. En se basant sur les principes de l’algèbre de Boole, simplifiez les fonctions binaires
ci-dessous :
F1 = x + x , G1 = x.x
F 2 = x( y + y ) , G 2 = x + x. y
F 3 = x. y + x. y , G 3 = ( x + y ).( x + y )
F 4 = x + x. y , G 4 = x.( x + y )
14
Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
F 5 = x.( x + y ) , G 5 = x + x. y
F 6 = x. y + y.z + z.x , G 6 = ( x + y ).( y + z ).( z + x)
F 7 = ( x + y ).( z + v) + x. y G 7 = ( x. y + z.v)( x + y )
15
Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
6. Exprimez sous la forme canonique les fonctions F1 et F2 données par leur table de
vérité et tracez leur chronogramme associé :
a b c F1 F2
0 0 0 1 1
0 0 1 0 1
0 1 0 1 0
0 1 1 0 1
1 0 0 0 1
1 0 1 1 0
1 1 0 0 0
1 1 1 1 0
8. Un générateur de parité impaire est une fonction qui retourne 1 si le nombre de bits est
impair et 0 sinon.
Définir cette fonction pour un nombre à 4 bits et donnez un circuit logique implémentant cette
fonction.
16
Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
Le segment a s'allume si s0=0, s'éteint sinon (idem pour les autres segments). On cherche le
schéma interne du composant X qui permet d'afficher le chiffre correspondant au nombre
binaire disponible en entrée (e0 bit de poids faible) On peut en premier lieu faire une table de
vérité, donnant l'état des 7 sorties si pour les 16 combinaisons possibles des 4 entrées ei. Puis
on peut rechercher l'équation de chaque sortie en fonction des entrées (Karnaugh par
exemple).
Quatre responsables (A, B, C, et D) d’une société peuvent avoir accès à un coffre. Ils
possèdent chacun une clé différente (a, b, c, d). le responsable A ne peut ouvrir le coffre qu’en
présence B ou du responsable C. les responsables B, C et D ne peuvent ouvrir le coffre qu’en
présence d’au moins deux des autres responsables.
• Etablir la table de vérité comprenant les quatre variables d’entrée a, b, c, et d et la
variable de sortie S (ouverture du coffre).
• Donner l’équation de S non simplifiée,
• Simplifier l’expression S,
• Etablir le Logigramme de la fonction S.
17
Cours d’Automatisme Industriel III. Systèmes Combinatoires
A partir du pupitre de commande, l’opérateur doit pouvoir remplir et vider la cuve par l’action
sur les interrupteurs appelés « remplir » (b=1) et « vider » (c=1). Afin de rendre les
manœuvres, le risque de débordement de la cuve est détecté par un capteur de niveau situé à 3
mètres du fond ainsi en cas de risque a=1. Une lumière doit signaler (L=1) toutes erreurs de
l’opérateur, telle qu’une demande simultanée de remplir et de vider la cuve, ou un risque de
débordement. Dans le cas d’une demande simultanée de remplir et de vider la cuve, la priorité
est donnée à la demande de vidange.
L’ouverture de la vanne 1(C=1) permet le remplissage de la cuve,
L’ouverture de la vanne 2(B=1) permet de vider la cuve.
Tant qu’un risque de débordement de la cuve existe, la vanne 2 doit être ouverte et la vanne 1
fermée, et ce sans tenir compte des actions de l’opérateur sur le pupitre.
15. Vote à 3
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Cours d’Automatisme Industriel IV. Systèmes Séquentiels
Chapitre 4
Systèmes séquentiels
Une bascule RS est une mémoire binaire qui conserve en mémoire la valeur binaire
précédent. Une bascule RS se compose de deux entrées : R comme « Reset » pour la mise à
zéro, et S comme « Set » pour la mise à un. Une bascule RS est composée de deux portes
logiques NOR comme le montre le schéma ci-dessous :
R Q
Q
S
R S Qn Qn Qn +1 Q n +1 Qn + 2 Qn+2
0 0 0 1 0 1 0 1
0 0 1 0 1 0 1 0
0 1 0 1 0 0 1 0
0 1 1 0 1 0 1 0
1 0 0 1 0 1 0 1
1 0 1 0 0 0 0 1
1 1 0 1 0 0 0 0
1 1 1 0 0 0 0 0
R S Q
0 0 Q
0 1 1
1 0 0
1 1 X
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Cours d’Automatisme Industriel IV. Systèmes Séquentiels
La synchronisation permet de contrôler les instants de changement d’état des bascules par une
entrée appelée signal d’horloge.
S Q S Q
Bascule Bascule
Horloge RS Horloge RS
Q Q
R R
Front descendant
Front montant
Dans les bascules RS à front montant ( ↑ H ), le changement d’état en fonction des entrées S
et R est pris en compte à chaque front montant du signal d’horloge (basculement de 0 à 1). Par
contre les bascules à front descendant ( ↓ H ) sont sensibles au basculement de 1 à 0 du signal
d’horloge.
Les entrées S et R sont synchrones avec l’horloge H. Les entrées Set et Reset sont
asynchrones, indépendantes du signal d’horloge H.
Si Set = 1 et Reset = 0, alors il y a forçage Q = 1 quel que soit l’état de S et de R.
Si Reset = 1 et Set = 0, alors il y a forçage Q = 0 quel que soit l’état de S et de R.
Mise à 1
Set
S Q
Bascule
Horloge RS
Q
R
Reset
Mise à 0
Diviseur de fréquences
A chaque front montant de H, la sortie Q change d’état. Si le signale d’horloge est carré de
fréquence f alors le fonctionnement de la bascule RS et donné par le chronogramme ci-
dessous :
20
Cours d’Automatisme Industriel IV. Systèmes Séquentiels
R S Q
Bascule
Horloge RS
Q Q
R
Période 2T (fréquence f ‘= 1/2T = f/2)
e2
e0 e1
S Q S Q S Q
Bascule Bascule Bascule
Horloge Horloge RS Horloge RS
RS
Q Q Q
R R R
e0
e1
e2
Remarque : pour obtenir un compteur, il faudrait prendre soit les sorties Q , ou prendre des
bascules RS avec des front descendant.
5. Exercices
1. Implémentation de Bascules RS
21
Cours d’Automatisme Industriel IV. Systèmes Séquentiels
b m a
S0 Q0 S1 Q1 S2 Q2
R0 R1 R2
init
init
Init :
S0
R0
Q0
S1
R1
Q1
S2
R2
Q2
22
Cours d’Automatisme Industriel IX. Réalisation technologique du GRAFCET
Chapitre 5
GRAFCET
1. GRAFCET
2. l’étape
L’étape correspond à une situation dans laquelle le comportement de la PC ne varie pas vis-à-
vis de ses entrées et de ses sorties.
L’étape i se représente par un carré et associée à la variable binaire Xi (appelée variable
d’état).
Un point caractérise une étape active.
4 4 4
3. Les transitions
Une transition est représentée par un petit trait horizontal coupant une liaison toujours
verticale. La réceptivité de cette transition est placée à droite.
23
Cours d’Automatisme Industriel IX. Réalisation technologique du GRAFCET
Une transition indique une et une seule possibilité d’évolution entre deux ou plusieurs étapes.
Cette évolution s’accomplit par le franchissement de la transition (toujours de haut vers le
bas) si la réceptivité est validée : la partie commande change alors de situation.
Receptivité
5
4. Les liaisons orientées :
Par convention, les évolutions se font de haut vers le bas. Dans le cas contraire, il est
nécessaire d’indiquer le sens de l’évolution par une flèche.
Lorsqu’un GRAFCET est de taille trop importante pour être inscrit sur une seule feuille, on
utilise des renvois :
depuis étape 5
Feuille 1
4 5
6
4
5 6
7
Vers transition 5
Feuille 2
Feuille 1 Feuille 2
Une ou plusieurs actions élémentaires ou complexes peuvent être associées à une étape. Les
actions traduisent ce que doit être fait chaque fois que l’étape à laquelle elles sont associées
est active moyennant ou non certaines conditions supplémentaires.
• Actions continues
L’action est dite continue et dure tant que l’étape est active, si aucune fonction opérative n’est
associée. Plusieurs fonctions opératives sont définies dans les actions comme : actions
conditionnelles, retardées, limitées dans le temps,…
24
Cours d’Automatisme Industriel IX. Réalisation technologique du GRAFCET
X2
t
2 Action A
A
2 C Action A si p a
a
t
p p
2 Action A
t
a
A
t t
2 D Action A, D = 5s
a a
a
t t
A A
5s 5s
t t
25
Cours d’Automatisme Industriel IX. Réalisation technologique du GRAFCET
X2 X2
t t
2 L Action A, L = 5s
a a
a
t t
A 5s A
5s
t t
2 S Action A 6 R Action A
26
Cours d’Automatisme Industriel IX. Réalisation technologique du GRAFCET
La situation initiale doit être précisé par une ou plusieurs étapes actives au début du
fonctionnement. Ces étapes particulières ont pour symboles un double cadre.
Une transition est franchissable si les deux conditions suivantes sont remplies :
• Toutes les étapes qui précédent immédiatement la transition sont actives ;
• La réceptivité associée à la transition est vraie
4 5 4 5
r r
6 7 6 7
27
Cours d’Automatisme Industriel IX. Réalisation technologique du GRAFCET
4 5 4 5
a a
b b
6 7 6 7
8 8
Si au cours du fonctionnement d’un automatisme, une même étape doit être désactivée et
activée simultanément, elle reste active.
4 4
a a
6 6
8. Exemples de franchissements
4 5 4 4 5 4
1) 4
a
a b
a a a a b
= 6 6 5 6 6 5
0 6
b=0 b=0
2) 4 4 5 4 4 5 4
a
a a a
a b
a b
= 6 6 5 6 6 5
6
1
9. Les Macro-étapes
28
Cours d’Automatisme Industriel IX. Réalisation technologique du GRAFCET
MA
E2
1 R_TSUP a
p_ret
2.1 2.2
M2 b c
d
ret_b
S2
4 Re_RET
ret_a
10. Exercices
1. Exercice 1 :
29
Cours d’Automatisme Industriel IX. Réalisation technologique du GRAFCET
2. Exercice 2 :
En appuyant sur m, on doit remplir les compartiments 1 et 2 jusqu’aux niveaux b1 et b2. Une
fois ces deux niveaux atteints, on ouvre V3 et V4 jusqu’aux niveaux a1 et a2. On ouvre alors
V5 pour vider le troisième compartiment jusqu’au niveau a3.
Quel est le Grafcet correspondant à ce cahier des charges ?
retour DCY
vider FC2
FC1
avancer
reculer
Sur occurrence de DCY, le chariot avance jusqu’à avoir atteint FC2, déverse son contenu puis
retourne en position initiale, contre FC1. le cycle ne reprend que sur occurrence de DCY.
Le chariot dépose son chargement dans une benne présenté ci-dessous, sur occurrence de
FC_vider (le chariot a fini de se vider), le tapis emmène la benne et la remplace par une autre
30
Cours d’Automatisme Industriel IX. Réalisation technologique du GRAFCET
avec la commande (Avancer_tapis). Le tapis s’arrête de tourner dès que la benne est détectée
par Présence_benne. La condition de vider le chariot est la présence de la benne à sa place.
Avancer_tapis
Presence_benne
4. Problème 2 :
Un dispositif automatique destiné à trier des caisses de deux tailles différentes se compose
d’un tapis1 amenant les caisses, de trois poussoirs et de deux tapis d’évacuation (2 et 3).
Le poussoir P1 pousse les petites caisses devant le poussoir P2 qui à son tour les transfère sur
le tapis 2, alors que les grandes caisses sont poussées devant le poussoir P3, ce dernier les
évacuant sur le tapis 3.
Pour effectuer la sélection des caisses, un dispositif de détection placé devant le poussoir P1
permet de reconnaître sans ambiguïté le type de caisse qui se présente (a=1 si petite caisse,
b=1 si grande caisse).
Une fois qu’une caisse est détectée, le tapis 1 s’arrête de tourner (sa commande s’effectue par
la variable Tou_Tapis). Le poussoir P1 emmène alors la caisse devant le bon poussoir par
(sortie_poussoir_P1), revient à sa position initiale par (rentrée_poussoir_P1). Dés que le
poussoir P1 retrouve sa position initiale, le tapis 1 se met à tourner de nouveau jusqu’à la
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prochaine caisse qui arrive. Entre temps le poussoir ayant la caisse, la pousse vers le tapis par
la commande (sortie_poussoir_P2) ou (sortie_poussoir_P3), et revient ensuite à sa position
initiale par les commandes (rentrée_poussoir_P2) ou (rentrée_poussoir_P3).
Pour garantir une sûreté de fonctionnement du dispositif, deux conditions ont été définie
concernant l’acheminement des caisses par le poussoir P1 :
• le poussoir P1 ne pousse les petites caisses vers le poussoir P2 que si ce dernier
est à sa position initiale,
• le poussoir P1 ne pousse les grandes caisses devant le poussoir P3 que si le
poussoir P3 et P2 ne sont à leur position initiale (ceci pour éviter qu’une collision
ne se produise entre le poussoir P1 et P2),
Chaque poussoir possède des capteurs de position (poussoir_P1_sorti), (poussoir_P2_sorti) et
(poussoir_P3_sorti) indiquant que le poussoir à atteint son envergure maximum et qu’il doit
revenir à sa position initiale donnée par (poussoir_P1_rentré), (poussoir_P2_rentré) et
(poussoir_P3_rentré). Le poussoir P1 possède en plus une position intermédiaire qui lui
permet de positionner les caisses devant le poussoir P2 donnée par (poussoir_P1_
intermédiaire).
Tout le dispositif est commandé par un bouton poussoir Marche/Arrêt M_A.
Problème 3 :
Une presse à emboutir est alimentée par un dispositif formé par un tapis supérieur amenant
les pièces dans un retourneur. Pour ne pas jeter la pièce dans le vide, un capteur sert à détecter
que le retourneur se trouve bien en position reculée (ret_a). On donne alors l’ordre de rotation
au tapis supérieur par (R_TSUP). Dés que la pièce est détecter sur le retourneur par (p_ret), ce
dernier reçoit l’ordre d’avancer jusqu’au point b par (Av_RET). Une fois que le retourneur est
détecté au point b par (ret_b), la pièce est déposée sur le tapis inférieur, et le retourneur
revient à sa position initiale par (Re_RET). La condition pour que le retourneur avance pour
déposer sa pièce sur le tapis inférieur est que l’ascenseur doit se trouver en position bas. La
position de ce dernier est donnée par deux capteurs (asc_bas) et (asc_haut) pour
respectivement l’ascenseur se trouvant en position bas et haut. La commande de l’ascenseur
se fait par (Mon_ASC) et (Desc_ASC) pour le faire monter et descendre. Dés que la pièce est
détectée sur le tapis inférieur par (p_tinf) l’ascenseur monte. Une fois qu’il se trouve en
position haut et que la presse se trouve également en position haute, on donne alors l’ordre de
rotation au tapis inférieur (R_TINF) pour déposer la pièce sous la presse. Dés que la pièce est
détecter sous la presse par (psp), le tapis s’arrête de tourner et l’ascenseur le fait descendre à
sa position initiale.
La pièce étant détectée sous la presse, on donne alors l’ordre à la presse de descendre par
(Desc_PRSS). Une fois la presse détecter en position bas pas (prss_bas), on lui donne l’ordre
de remonter par (Mont_PRSS). Dés qu’elle se trouve en position haute (prss_haut), on donne
l’ordre à la pince de récupérer la pièce par (Av_PINCE). Un capteur va déterminer sa position
sous la presse par (pince_av) pour prendre la pièce et reculer par (Rec_PINCE). Celle
s’immobilise et lâche la pièce une fois détecter à sa position initiale par (pince_rec).
Un bouton Marche/Arrêt (MA) contrôle tout le cycle de fonctionnement du système.
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a b
5. Problème 4 :
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ON OFF
Rec_B
VB_0
Poste A
Av_B MA
VB_1
Vérin B
Recyclage
D_A
D_B
Pièce A Pièce B
Vérin A
VA_1
Av_A MB
Poste B
VA_0
Rec_A
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