Mercredi 28 septembre 2022 – à la découverte des oiseaux

Cet après-midi, nous nous sommes retrouvés à la maison des services de Charquemont,
pour la première activité de la seconde saison des jeunes gazouillis. Le temps dehors n’était pas
de la partie ; heureusement que nous étions à l’abri !

Tout d’abord, nous avons réalisé des jeux de reconnaissance des oiseaux forestiers. Il
fallait associer la tête et le corps des oiseaux, retrouver leurs noms, et les classer en fonction de
la forme de leur bec, pour comprendre ce qu’ils mangeaient.

Après cela, Noël nous a présenté des photos afin de nous aider à comprendre comment
mieux reconnaître les oiseaux.

Nous avons ensuite décortiqué des pelotes de réjection de rapaces, afin de découvrir les
petits os qu’ils contenaient (essentiellement des musaraignes, et des campagnols). Grâce à la
forme de leurs dents, nous avons compris que la musaraigne était insectivore, et que le
campagnol était un rongeur, donc un herbivore. D’ailleurs, nous avons vu que les incisives des
campagnols poussaient en permanence, au fur et à mesure qu’elles s’usaient, car nous avons pu
les faire glisser hors des mâchoires.
Nous avons observé tout cela à la loupe, et à la loupe binoculaire. Cet outil est indispensable
pour distinguer les espèces de campagnols : en effet, seule la forme des molaires diffère selon
certaines espèces !

Patrice nous a joué des tours, en glissant un hanneton dans nos pelotes de réjection.

Après un goûter offert par la maman de Noé et Marius, nous avons réalisé des dessins
d’oiseaux, à partir de modèles, et nous avons découpé des mobiles en forme d’oiseaux, que
nous avons pu ramener à la maison, en plus de quelques souvenirs issus des pelotes…

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Enfants présents : Anatole, Léonie, Léonie, Louis, Mathis, Marius, Noé

Adultes accompagnateurs : Clémence, Noël, Patrice, Simon

La prochaine sortie est prévue à Biaufond, le samedi 15 octobre, à 14h.

 Comment reconnaître les oiseaux ?
Grâce à leurs nids
Grâce à leurs plumes Certains oiseaux construisent des nids,
d’autres se contentent de trouver un
Les plumes principales des ailes petit creux au sol, comme le colvert.
s’appellent les rémiges. Certains nichent dans des trous, on les
appelle des oiseaux cavernicoles.
Certains trous peuvent être utilisés
Les oiseaux muent, pour remplacer les
d’année en année par plusieurs
plumes abîmées par le vol.
espèces !
Habituellement, cette mue est
La sittelle torchepot récupère par
progressive, mais chez certaines
exemple les trous créés par les pics, et
espèces comme le colvert, cette mue
rétrécit l’entrée en la colmatant avec
est si conséquente que pendant
une espèce de torchis, qui lui a donné
quelques temps, le canard est
son nom.
incapable de voler !

Chez les rapaces nocturnes (comme la

chouette hulotte), les plumes sont plus
soyeuses, et elles ont une forme
particulière, afin de faire le moins de
bruit possible durant le vol, pour ne pas
se faire repérer par les proies !
Grâce à leurs oeufs
La couleur et la taille de l’oeuf
dépendent de l’espèce.

Chez certains oiseaux, comme les

canards, les oisillons sont capables de
se déplacer dès la naissance. Chez les
oiseaux cavernicoles, les petits sont
plus vulnérables et naissent sans
plume. Les parents viennent les nourrir
Grâce à leurs chants au nid, et repartent avec les sacs
fécaux, pour ne pas salir le nid. Le bec
Les oiseaux chantent des petits est quasiment entièrement
formé, et très large. Il va se « fermer »
essentiellement au au fur et à mesure de la croissance.
printemps. C’est l’attribut
des mâles, qui marquent
leur territoire, et attirent les
femelles.

Grâce à leur forme et leur façon de voler

Les pics par exemple, volent en zig-zag. On peut différencier certains oiseaux
au vol grâce à la forme de leur queue (milan royal / buse variable).
Les oiseaux migrateurs, qu’on observe en ce moment, sont souvent des
insectivores, qui changent de région car ils n’ont plus assez à manger.