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Editorial :
Quand je fais une sortie dans la nature avec quelqu’un, ou avec un groupe ce qui m’émeut
c’est le sourire de la personne ou des gens quand on observe un animal. Cette transformation des
visages est vraiment une émotion toute magique à mes yeux.
Qu’est ce qui fait que l’observation d’un être vivant sauvage nous ravit autant ? Je n’ai pas
de réponse, mais il me semble que ces instants sonnent comme les clefs d’un bonheur enfoui au
plus profond de nous même. Plaisirs certainement ancestraux, jamais oubliés, des temps où nous
n’avions que la contemplation de la nature comme distraction.
L’observation de la nature et plus particulièrement de sa faune, est récréative, émouvante,
parfois désopilante et même parfois philosophique. Car je ne sais pas si vous savez, mais les
naturalistes sont des non conformistes qui peuvent s’émerveiller même devant une crotte…
Pour moi, l’existence est une quête de sens, de savoir et de partage qu’il faut cultiver sans
cesse. La découverte de la nature s’inscrit dans cette philosophie. Plus on la connait, plus on a
envie d’apprendre encore et encore, ce qui donne du sens à notre vie.
Le naturaliste en quête d’observation a l’œil aiguisé, toujours attentif au moindre détail, en
quelque sorte il tient le bonheur à l’œil. La nature est mystérieuse pour nous plaire, bouscule nos
sens par amitié. Ce qui fait que les choses vues relèvent presque de la spiritualité. Un courant de
Pensée Naturaliste existerait il ? Allez savoir, toujours est-il que grâce à la nature, les galères, les
épreuves ou le chagrin cèdent face à l’immersion dans le milieu naturel. Quiconque est allé dans
la nature pour se ressourcer, se refaire une santé mentale après un problème, pourra en
témoigner. Alors, si la nature vous tend la main, n’hésitez plus : prenez-la...
Et si l’immersion dans la nature nous rendait optimiste ?
Noël
Jeannot,
Président des
Gazouillis du
Plateau
Sauvons notre biodiversité – 1000 actions pour la nature
Dans notre dernière lettre nous vous informions de notre action « Sauvons notre
biodiversité – 1000 actions pour la nature ». Après un beau succès lors de son lancement le 12
octobre dernier avec plus de 200 personnes lors de cet après-midi-là dans le parc du château du
Désert à Maîche, après une couverture médiatique conséquente avec même un passage sur les
ondes nationales dans l’émission « La tête au carré » sur France Inter, l’opération stagne.
Pour l’instant nous avons enregistré plus de soixante-dix actions pour une quarantaine de
sites répertoriés. On est loin du compte…
On pourrait s’interroger sur les raisons psychologiques du faible engagement individuel
pour lutter contre l’appauvrissement de la biodiversité à notre porte. Mais nous préférons penser
que les problèmes sociaux, la fin d’année avec son lot de fêtes occupent plus l’esprit des
personnes que les préoccupations environnementales ; peut-être également une certaine
négligence, ou difficulté quant à la démarche d’aller sur le site.
Nous espérons que le début de l’année prochaine et au cours du premier semestre 2020 la
prise de conscience sera plus forte et que l’objectif que nous nous sommes fixé sera atteint, voire
dépassé.
Alors, si vous ne l’avez pas encore fait, merci de faire une action, sans omettre de le signaler
sur notre site. Si vous êtes une personne qui œuvre depuis longtemps dans le sens de notre action,
merci aussi de nous le signaler, cela fera progresser le compteur. Si vous êtes un peu en dehors de
secteur concerné, rien de grave, signalez-le également nous en tiendrons compte.
D’une façon ou d’autre, merci aussi de parler de cette démarche autour de vous et surtout
d’inciter les autres à agir, ou à nous envoyer les actions mises en œuvre.
Pour terminer, nous voudrions signaler que cette action ne revendique qu’une chose : le
droit de profiter de la beauté du monde vivant qui nous entoure. Nous voulons de la beauté, de la
vie débordante dans notre région, le long des chemins et sentiers qui sillonnent notre plateau et
nos vallées. Tout cela juste pour nous exalter, nous enchanter et faire briller nos regards et
surtout ceux des enfants qui partagent ce territoire avec nous. Qu’ils connaissent eux aussi les
mêmes émerveillements que nous face au monde vivant, face à la Nature.
Récemment, on m’a rétorqué que nous « les écolos », nous étions trop alarmistes, et que
nos références soi-disant scientifiques n’étaient peut-être pas si justes que cela. Voici une étude
qui prouve bien le fondement de nos propos.