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II.

Elabore par ; Encadre par :


Boudra Anais Mme Henane
Gaoua Anissa
Chabane Ania
Boukacem Chahinaze
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III. Histoire :
Historiquement, une variété de styles de jardin a émergé sur
Honshu, la grande île centrale du Japon. Un climat chaud et
humide avec quatre saisons distinctes a façonné ces styles et
a été enrichi par une diversité de flore, y compris une variété
d'espèces à feuilles caduques et à feuilles persistantes. La
géographie de l'île se compose principalement de masses
volcaniques coupées par des vallées étroites, et l'utilisation
de styles naturels pour épouser les contours du terrain sans
chercher à imposer un dessin géométrique grandiose aux
jardins. Paysages de montagne (pentes raides, rapides,
cascades, prairies) et les côtes accidentées forment un grand
nombre de motifs naturels trouvés sous de nombreuses
formes dans des styles différents.

Du 7e au 8e siècle :
Les jardins des temps anciens  :
La famille impériale et les clans les plus puissants
créaient des scènes rappelant l'océan à l'aide d'étangs
recouverts d'îles, et dont les rivages sont tapissés de
plages de sables appelées Suhama.
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9e siècle  :
Les jardins de style Shinden-zukuri  :
La capitale du Japon a
déménagé de Nara à
Kyoto en 794, Afin de
contrebalancer l'été
chaud et humide de
Kyoto, les résidents
appréciaient étangs
et chutes d'eau, qui
évoquaient une
certaine fraîcheur. De
petits cours d'eau
étaient créés de telle sorte qu'ils parcourent les
bâtiments et les jardins des résidences.

Du 10e au 11e
siècle  :
Les jardins
Jodo  :
L'aristocratie
japonaise se
montre de
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plus en plus dévote dans sa pratique du


bouddhisme, on se mit à modeler les jardins
d'après l'image de la terre pure, telle qu'elle était
évoquée dans les écritures religieuses.

12e siècle  :
Les jardins du bouddhisme zen  :
Cette époque a vu l'émergence d'une classe de
guerriers et l'influence croissante d'une des sectes
du bouddhisme. Fortement influencés par le
bouddhisme zen, ces jardins se caractérisent par
un haut niveau d'abstraction. Les pierres
représentent des montages ou des cascades,
tandis que le sable blanc symbolise l'eau.

16e siècle  :
Les jardins de thé  :
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Emplis d'une
douce
spiritualité, se
développèrent
en même temps
que la culture du
thé, un chemin
pavé, des
lanternes de pierre, des groupes d'arbres ou de
lave-mains. Un pavillon de thé au design simple,
où les invités se font servir le thé.

17e siècle :
Les jardins de style kaiyu  :
Résultent des différents types de jardins qui se
sont succédé au fil des années. Des pierres
chargées
d'histoire
et des
arbres
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magnifiques étaient utilisés pour créer des


représentations
miniatures de
décors
célèbres.

Aujourd'hui  :
Au début de l'ère
Meiji (de 1868 à
1912), l'influence
occidentale commença à se faire ressentir jusque dans
la création de jardins japonais traditionnels, avec
notamment le recours à de vastes pelouses. Le
Shinjuku Gyoen à Tokyo en est un exemple.

IV. Caracteristique :
culturel :
Au Japon, le jardin est un art plus que millénaire,
imprégné par la philosophie, l'histoire et la culture
du pays du Soleil Levant. Il traduit donc le besoin
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de rapprochement de
l’Homme avec l’au-delà ;
le jardin devant être une
représentation du
paradis sur Terre. Alors
ce jardin se retrouve
souvent dans les
différents temples
asiatiques et dans l’art
du Japon, qui a pour
vocation d’être un lieu des promenades et de
détente et de méditation.
géographique :
Ces jardins étaient
une inspiration et une
sublimation de la
nature au sein d’un
espace plus petit,
avec une
représentation très
marquée des saisons.
Ils sont souvent
séparés en quatre
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parties, chacune associée à un point cardinal et à


une saison. Dans le jardin japonais, la composition
des roches, des arbres et des points d’eau se veut
donc fidèle à la nature et à son caractère sacré.
Les plantes d'un jardin japonais sont
principalement choisies selon des critères
esthétiques : elles servent à dissimuler ou mettre
en valeur certaines parties du jardin, et fleurissent
ou prennent des couleurs à différents moments de
l'année.
Sociologiques  :
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I. Introduction:
Avant d'être un jardin plaisir, le jardin fut surtout
vivrier, les jardins de tous temps, ont été façonnés
par l'Homme qui y exprimait les tendances
culturelles et intellectuelles du moment et des
grands courants d'aménagements paysagers qui
s'y expriment. Ainsi, depuis l'Antiquité jusqu'aux
jardins les plus contemporains, les jardins ont
marqué successivement chaque siècle, participant
ainsi à une histoire plus vaste. Parmi eux, mettons
en avant le jardin Japonais.
II. Definition :
Le jardin japonais est issu de la tradition antique
du Japon. Il leur signifiait un lieu d'échanges
divins. C'est pourquoi l'aménagement des jardins
est un art important et respecté au Japon. Le
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principe fondamental du jardin Japonais est très


simple: il se veut l’expression de la nature elle-
même. Car dans les croyances et cultures du
Japon (le taoïsme), le chaos naturel cache en fait
une harmonie fondamentale. C’est pourquoi
contrairement aux jardins à la française, la beauté
du jardin japonais est d’abord dans la dissymétrie.
Il propose une miniature de l'environnement
naturel essayant d'offrir à son visiteur un certain
équilibre spirituel. Le jardin japonais va aussi se
fondre dans son environnement, Il se trouve aussi
bien dans les demeures privées que dans les
parades villes comme dans les lieux historiques :
temples bouddhistes, tombeaux shintoïstes,
châteaux. L'un des jardins japonais les plus
réputé : le Kenrokuen à Kanazawa.
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