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LES CARDINAUX

Joseph DONGHO
October 28, 2022

Abstract
Ce document sert de support du cours de MAT356. Ces notes conti-
ennent sans aucun doute des erreurs, coquilles, approximations, contra-
dictions, assertions non justifées, etc. J’ encourage donc les lecteurs à
exercer leur sens critique durant leur lecture, et je leurs serais reconnais-
sants de bien vouloir me signaler tout problème de cette nature qu’ils
remarqueraient.

1 Definitions de cardinaux
Soient A, B deux ensembles
(i) A est dit subpotent à B lorsqu’il existe, une application injective de A
vers B.
(ii) A est dit équipotent à B lorsqu’il existe une application bijective de A sur
B. On dit aussi que A et B sont équipotents.

Théorème 1.1 (Cantor)


Soit A un ensemble; alors A et P (A) ne sont pas équipotents.

Lemme 1.1 (du point fixe)


Soit A un ensemble et f : P (A) → P (A) une application croissante pour
l’inclusion, alors il existe e ∈ P (A) tel que f (e) = e

Preuve: 0 ∈ P (A) et 0 est le maximum de (P (A), ⊆) donc 0 ⊆ f (0) et posons


X = {x ∈ P (A), x ⊆ f (x)}. Alors X 6= ∅ On a: ∪X ∈ P (A), ∀x ∈ X, x ⊆
∪X, f (x) ⊂ f (∪X); ⇒ x ⊂ f (∪x). Donc ∪X ⊂ f (∪X) et ∪X ∈ X. on a donc
f (∪X) ⊂ f (f (∪X) et f (∪X) ∈ X. D’où f (∪X) ⊂ ∪X. Alors f (∪X) = ∪X.
Théorème 1.2 (Cantor-Bernstein)
soient A, B deux ensembles. Si A est supotent à B et B est subpotent à A alors
A et B sont équipotents.
Preuve: Soit f : A → B et g : B → A deux injections On définit H : P (A) →
P (A) par H(x) = A − g(B − f (x)) Alors:
X ⊂ Y ⇒ f (X) ⊂ f (Y )
⇒ B − f (X) ⊇ B − f (Y )
⇒ g(B − f (X)) ⊇ g(B − f (Y ))
⇒ A − g(B − f (X)) ⊂ A − g(B − f (Y ))
⇒ H(X) ⊆ H(Y )

1
D’après le lemme du point fixe, il existe E ∈ P (A) tel que H(E) = E. C’est-à-
dire E = H(E) = A − g(B − f(E)). Donc A − E = g(B − f (E)) Considéerer
f (x) si x ∈ E
h : A → B, définie par h(x) =
g −1 (x) si x ∈ g(B − f (E))
On a h|E = f |E est injective
h|A−E = g −1 |A−E = g −1 |B−f (E) est injective. de plus h(E) ∩ h(A − E) =
f (E) ∩ (B − f (E)) = 0 Donc h est injective. Soit b ∈ B, b ∈ f (E) alors il existe
x ∈ E tel que y = f (x) = h(x). Si b ∈ B − f (E) alors b = g −1 g(b) = h(g(b)).
Donc h est surjective
Soit E un ensemble. Cl(E) = {Aensemble; Aequipotet à E}
Si E 6= 0, Cl(E) n’est pas u ensemble. Par lAC, on peut bien ordonner E.
On note BonOrd(E) = {R ⊂ E × E; Rest un bon ordre surE}. C’est un
ensemble.
Eord = {α, ordinal, il existe R ∈ Bonord(E), (α, ∈) = (E, R)} Alors Eord est
un ensemble d’après l’axiome de remplacement.
Définition 1.1 Soit E un ensemble;
(i) Cl(E) = {ensembleA; Aequipotent à E} est appelé classe cardinale de
E.
(ii) Card(E) ∩ Eord est appelé cardinal de E.
Montrer que si E et F sont equipotents alors Eord = Ford Ce qui implique
Card(E) = Card(F )
Par ailleurs, EOrd est bien ordonné par ∈, donc

γ0 = ∩EOrd = minimum(Eord , ∈).

Donc γ0 = ∩Eord est un ordinal equipotent à E. C’est en fait le plus petit


ordinal équipotent à E.
Définition 1.2 Un ordinal α est dit initial lorsqu’il n’est équipotent à aucun
de ses éléments.

Lemme 1.2 Un ordinal α est un cardinal ssi il est initial

Preuve: Soit E un ensemble et α = card(E). Alors α = minimum(Eord , ∈).


Si β ∈ α, alors β ∈ / Eord et β n’est pas équipotent à E donc pas équipotent à
α; ainsi, il est initial.
Réciproquement, α initial implique tout ordinal equipotent à α est supérieur ou
égal à α. i.e; α est le plus petit élément de αord := {ordinalβ, equipotent à α}.
Donc α = ∩αord = Card(α)
Exemple 1.1 (i) Tout nombre naturel est un cardinal par inductio sur ω.
• 0 est initial
• supposer n un cardinal et soit m < n + 1. Or m < n + 1 ⇒ m ≤ n.
si f : n → n + 1, alors m 6= 0 et m serait successeur m = m0 + 1 =
m0 ∪{m0 } mais n+1 = n∪{n} Donc f : m0 ∪{m0 } → n∪{n} est une
bijection. Ce qui implique que m0 est equipotent à n, et m0 < m ≤ n.
Contradiction car n est un cardianal. Il n’existe donc pas de bijection
entre n + 1 et un de ses éléments i.e; n + 1 est un initial

2
(ii) ω est un cardinal
(iii) 0 < n < ω ⇒ ω + n n’est pas cardinal 
n + k si k < ω
Considérer f : ω + n → ω défini par f (k) =
f (ω + k) = k si k < n
Alors f est une bijection.

 n’est pas un cardinal. Il suffit de considérer g : ω → ω.2 définie par


(iv) ω.α
g(2n) = n, ∀n < ω
g(2n + 1) = ω + n, ∀n < n
Alors g est une bijection

Proposition 1.1 Soit A, B, C, D des ensembles tels que A est subpotents à D,


alors:
(i) A ] B est subpotent à C ] D

(ii) A × B est subpotent à C × D.


(iii) Si C 6= 0 alors AB est subpotent à C D

Preuve: Soit f : A → C et g : B → D deux injections.



(f (x), 0) si x = 0
(i) Definir H : A ] B → C ] D par H(x, i) = Alors
(g(x), 1) si x = 1
H est injective.

(ii) Définir G : A × B → C × D, G(a, b) = (f (a), g(b)) alors G est une injection


(iii) C 6= 0 ⇒ ∃e ∈ C. Soit D1 = im(g) = g(B) et g1 : B → D1 , b 7→ g1 (b) =
g(b). Alors g1 est une bijection. Definir H1 : AB → C D1 , σ 7→ f ◦ σ ◦ g1−1 .
Alors f et g1−1 injectives implique H1 injective.

v(x) si x ∈ D1
Considérons H2 : C D1 → C D , v 7→ H2 (v) =
e si x ∈ / D1

Alors H2 est injective. Ainsi H2 ◦ H1 : AB → C D est injective.


Corollaire 1.1 Soit a, B, C, D des ensembles tels que A est équipotent à C et
B est équipotent à D. Alors

(i) A ] B est équipotent à C ] D


(ii) A × B est equivalent à C × D
(iii) AB est équipotent à C D

2 Opérations sur les ordinaux


Soit α et β deux cardinaux, A et B deux ensembles tels que α = card(A) et
β = Card(B). On définit
• l’addition cardinale par α +C β = card(A ] B)

• la multiplication cardinale α.C β = Card(A × B)

3
• l’exponentielle cardinale par (αβ )C = Card(AB )

Proposition 2.1 Soit α, β, γ, δ des cardinaux.



α +C β ≤ γ +C δ
(i) si α ≤ γ et β ≤ δ alors
α.C β ≤ γ.C δ

(ii) (α ≤ γ et β ≤ δ et γ 6= 0) ⇒ (αβ )C ≤ (γ γ )C
(iii) α +C β = β +C α et α.C β = β.C α
(iv) α +C (β +C γ) = (α +C β) +C γ et α.C (β.C γ) = (α.C β).C γ

(v) α.C (β +c γ) = α.c β +c α.c γ


(vi) (α.c β)γ = (αγ )c .c (β γ )c et (αβ+γ )c = (αβ )c .c (αγ )c

Remarque
Si m, n ∈ ω on a m +c n = m + n,
m.c n = m.n
(mn )c = (mn )
Soit E un ensemble; |E| := Card(E). Si n ∈ ω, |n| = n; α cardinal implique
|α| = α.
Définition 2.1 Soit A un ensemble
(i) A est dit fini lorsque A est équipotent à un nombre naturel. Sinon A est
dit infini

(ii) A est dit Dedeking infini lorsque A est equipotent à un de ses sous ensemble
propres. sinon A est dit Dedeking fini. A fini équivaut il existe n ∈ ω tel
que |A| = |n| = n

Proposition 2.2 (i) Si A est fini, tout sous ensemble de A est fini. De plus
si B ( A, alors Card(B)  card(A)
(ii) ω est Dedeking infini

(iii) Tout ensemble fini est Dedeking fini

Preuve:
(i) Par induction sur Card(A). Si Card(A) = 0, alors A = 0 et A n’a pas de
sous ensemble propre.
Supposer le résultat vrais lorsque Card(A) = n > 1
Soit A0 tel que Card(A0 ) = n+1, alors il existe une bijection f : n+1 → A0 .
Soit B 0 ( A0 , n + 1 = n ∪ {n} si f (n) ∈ B 0 , B = B 0 − {f ()} ( A := A0 −
{f (n)}. Alors card(A) = n ce qui implique que Crad(B) < n = card(A).
Donc Card(B 0 ) = Card(B∪{f (n)}) = Card(B)+1 < card(A)+1 = n+1.
Si f (n) ∈/ B 0 , alors B 0 ⊆ A0 − {f (n)} et Card(A0 − {f (n)}) = n. Donc
0
Card(B ) ≤ n < n + 1. donc le résulta est vrai. pour tout m ∈ ω
(ii) Considérons f : ω → ω − {0}, n 7→ succ(n) = n + 1. f est bijective, donc
ω est de Dedeking infini.

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(iii) Soit A fini, et n = card(A). Si B ( A; alors Card(B) = k < n = card(A)
Mais |k| = k et |n| = n et k 6= n. Donc B n’est pas équipotent à A. i.e; a
n’est pas de Dedeking infinie.

Corollaire 2.1 1. Si A est fini, et B subpotent à A alors B est fini


2. Si A est fini, et f : A → B une application surjective, alors B est fini
3. Soit f : A → D une application où Card(A) = Card(D) = n < ω, alors f
surjective ssi f est bijective ssi f est injective

Proposition 2.3 1. Si A et B sont finis, alors A ∪ B, A × B, AB sont finis


2. Soit {A
Qi , i ∈ I} une famille d’ensembles finis, si I est fini alors ∪{Ai , i ∈
I} et Ai sont finis
i∈I

Proposition 2.4 Pour tout ensemble A, card(P (A)) = 2Card(A)

Définition 2.2 Un ensemble est dit dénombrable lorsque A est equipotent à ω

Théorème 2.1 (i) Tout ensemble infini contient un sous ensemble dénombrable.
(ii) Un ensemble est infini ssi il est Dedeking infini

Preuve: Faire comme TPE6


Théorème 2.2 (i) Si A et B sont dénombrables, alors A×B est dénombrable
(ii) Si A est dénombrable et f : A → B est une application surjective, alors B
est dénombrable ou fini
(iii) Si {Ai , i ∈ I} est une famille d’ensembles dénombrables, alors ∪{Ai , i ∈ I}
est dénombrable
Preuve:
(i) Soit f : ω → A et g : ω → B deux applications bijectives. Considérer
l’application : ω × ω → A × B, h(m, n) = (f (m), g(n)). Alors h est une
bijection, donc Card(A × B) = Card(ω × ω) = ω.c ω. Il suffit doc de
motrer que ω × ω est équipotent à ω. Pour cela, considérer l’application
1
l : ω × ω → ω définie par (m, n) = (m + n)(m + n + 1) + n.
 2
m + n < k + l ⇒ l(m, n) < l(k, l)
Alors Ceci suffit pour voir que l est
m + n = k + l ⇒ l(m, n) < l(k, l)
injective. De plus µ : ω → ω × ω, n 7→ (n, 0) est injective. Par le théorème
de Cantor Beinstein, ω et ω × ω sont équivalents.
(ii) Soit f : A → B surjective; Soient R la relation binaire sur A définie par
xRy ssi f (x) = f (y) d’où le diagramme suivant A
f
/B où

s j
 
A/R / im(f ) = B

5
f˜ esst une bijetion et f˜(x/R) = f (x). Soit g : P (A)−{0} → A une fonction
de choix. Pour tout b ∈ B, soit x ∈ A tel que f (x) = b; alors g(x/R) ∈ A.
D’où g̃ : B → A, g̃(b) = g(x/R) si b = f (x). Alors g̃ est injective; d’où
Card(B) ≤ Card(A) = ω. i.e; Card(B) = ω ou Card(B) < ω.
(iii) Card(Ai ) = ω, ∀i et Card(I) = ω. Soit f : ω → I une bijection et g :
ω → Ai une bijection. Poser B = ∪{Ai , i ∈ I} et A = ]{Ai , i ∈ I} =
{(x, i), x ∈ Ai ∧ i ∈ I}. Considerer h : ω × ω → A; (m, n) 7→ (gi (n), i) si
i = f (n). Alors h est bijective, donc card(A) = Card(ω × ω) = ω. De plus
h0 : A → B; (x, i) 7→ x est une surjection. Donc Card(B) ≤ Card(A) = ω.
Mais ∀i, Ai ⊆ B ⇒ ω = Card(Ai ) ≤ Card(B) Donc Card(B) = ω

Corollaire 2.2 Soit A un ensemble dénombrable.


(i) Pour tout n ∈ ω, n 6= 0, l’ensemble des sous ensembles de A de cardinalité
n est denombrable
(ii) l’ensemble P0 (A) des parties finies de A est dénombrable
Définition 2.3 Soit a un cardinal. le successeur-cardinal de a est défini par
succc (a) = min{b, cardinal, a < b ≤ (2a )c }
Si a est un cardinal, alors (2a )c est un cardinal et a < (2a )c . Si a < ω, alors
a est un cardinal et (2a )c = (2a )θ < ω Donc {bcardinal, a < b ≤ (2a )c } =
{bordinal, a < b ≤ (2a )c }.
succc (a) = succθ (a) = a + 1. Mais si ω ≤ a cette égalité n’est pas vraie. Notons
que ω est le plus petit ordinal infini, donc le plus petit cardinal infini.
Lemme 2.1 Tout cardinal infini est un ordinal limite.
Preuve: Montrons qu’un ordinal infini et successeur n’est pas initial. Soit α
un tel ordinal. Alors ω ≤ α et il existeun ordinal α0 tel que α = α0 + 1
 f (0) = α0
Considérons f : α0 → α = α0 ∪ {α0 }, f (m + 1) = m si m < ω
f (n) = x si ω ≤ x < α0

f est bijective et donc α n’est pas initial. Si a est un cardinal, infini, alors
succc (a) est aussi un cardinal infini, donc un ordinal limite. On doit avoir
a +θ 1 < succc (a)

3 Les Alephs
Les cardinaux infinis sont appelés Alephs, On les notes. N•
N0 = ω
N1 = succc (N0 )



Nn+1 = succc (Nn )
Par definition N1 = succc (N0 ) = min{bcardinal, N0 < b ≤ (2N0 )0 }. On ne sait
pas s’il existe un cardinal b tel que
N0 < b ≤ (2N0 )c (1)

6
Hypothèse du continue. Il n’existe pas de cardinal b tel que la relation (1)
soit satisfaite. i.e; succc (N0 ) = (2N0 )c

Lemme 3.1 Soit γun ordinal. On definit la relation binaire R sur γ × γ par
 a∪b<u∪v
(a, b) ∈ R(u, v) ssi a ∪ b = u ∪ v et b < v ou
a<u≤b=v

Corollaire 3.1 Soit γ un ordinal limite; alors γ.γ = ∪{δ × δ; δ < γ}

Preuve:
 Soit R la relation binaire sur γ × γ définie par (a, b)R(x, y)ssi
 max{a, b} < max{x, y}
max{a, b} = max{x, y} et b < y
a<x≤b=y

R est un bon ordre strict sur γ × γ. Soit δ < γ, alors δ × δ ≤ γ × δ; donc
∪{δ × δ : δ < γ} ≤ γ × γ. Soit (a, b) ∈ γ × γ. Poser δ = max{a, b} alors δ ∈ γ et
γ limite implique δ + 1 ∈ γ. Donc (a, b) ∈ (δ + 1) × (δ + 1) ⊆ ∪{x × x, x ∈ γ}.
Donc γ × γ ⊆ {x × x, x < δ}

Théorème 3.1 Soit γ un ordinal infini. Alors γ + 1, γ + γ, γ × γ sont equiotent


à γ.
γ infini implique ω ≤ γ

Corollaire 3.2 Soient α, β 2 cardinaux tels que 1 ≤ α ≤ β et infini, alors


α +c β = β = α.c β
δ infini et δ < δ ⇒ (δ × δ) ' δ

Corollaire 3.3 Soit a, b deux ordinaux, tels que 1 ≤ a ≤ b et b infini alors


a + b, b + a, ab, , ba et ab sont tous équipotents

References
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