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Les 2 types de troubles exposent aux modalités 2- Mme H, âgée de 35 ans, a déjà hospitalisée plusieurs
évolutives suivantes : fois en service de psychiatrie :
A. Accès dépressif 1. A l'âge de 29 ans pour un épisode dépressif,
B. Psychose hallucinatoire chronique rapidement régressif.
C. Paroxysmes anxieux 2. A l'âge de 31 ans pour un état d'exaltaion euphorique
D. Délire paranoïaque passionnel de l'humeur avec logorrhée et tachypsychie.
E. Schizophrénie 3. Enfin à l'âge de 33 à la suite d'une tentative de
F. Corrigé : A C suicide par défenestration, au retour d'un pèlerinage.
Mme H, qui est une personne très croyante, déclarait
qu'elle était damnée, qu'elle se trouvait en enfer, qu'elle
Dossiers cliniques subissait le châtiment éternel de ses fautes. Entre ces
1- Mme P, 36 ans, consulte pour un mal-être profond. périodes d'hospitalisation, son état redevenu strictement
Elle se sent découragée, incapable de remplir ses normal. Actuellement, elle est réhospitalisée après l'
fonctions de secrétaire de direction. Elle se plaint apparition d'une nouvelle phase d'hyperactivité,
d'avoir l'esprit flou, de ne pas pouvoir fixer son esprit. d'humeur euphorique et expansive. Elle parle sans arrêt,
Elle oublie tout si elle ne note pas ses intentions. Elle à vive allure, sans qu'on puisse l'interrompre. Elle fait
finit par organiser ses projets de travail mais en y des plaisanteries d'un gôut douteux qui contrastent avec
mettant deux fois plus de temps. Elle a délaissé la sa réserve habituelle. Elle a fait récement des dépenses
lecture et le bridge. Elle n'a aucune envie et d'ailleurs ne disproportionnées par rapport à ses revenus. Elle fait
peut ni lire ni jouer. Elle souffre de troubles digestifs des projets grandioses, veut acheter la moitié des
difficiles à decrire. Certains jour, elle ne peut pas actions d'une grande société multinationale et veut créer
s'alimenter. Ces jours-là, elle pense qu'elle a un cancer, un dispensaire dans un état africain. Dans sa famille,
puisque son estomac ne digère plus rien. Elle se son père est connu pour avoir eu plusieurs épisodes
dépressifs. Son examen clinique ne rélève par ailleurs à coucher. Elle est de plus en plus insomniaque. Le
aucune anomalie. médecin traitant, appelé en visite, prescrit un comprimé
de Rohypnol® le soir au coucher. Une semaine plus
Question n° 1 : Quel était le syndrome constaté lors de tard, il est rappelé au chevet de la malade. Elle est
la troisième hospitalisation, à l'âge de 33 ans ? fébrile depuis 2 jours (38°C), et tousse. L'auscultation
Corrigé : Mélancolie délirante. note de gros râles bronchiques, sans foyer
parenchymateux et un souffle systolique éjectionnel. La
Question n° 2 : Décrivez la semiologie de l'état malade est agitée, cherche son mari, ne trouve plus ses
clinique actuel, en utilisant les termes techniques affaires. Depuis sa précédente visite, elle est restée la
adéquats. plupart du temps prostrée près de la cheminée. L'état
Corrigé : - Troubles de l'humeur: exaltation de général est conservé.
l'humeur, débordement instinctuel. - Excitation psycho-
motrice: excitation psychique; logorrhée; fuite des Question n°1 : D’après les éléments cliniques dont
idées; tachypsychie; mégalomanie et fabulation pseudo- vous disposez, quelles sont les causes possibles du
délirante. - Excitation motrice: achats inconsidérés. syndrome confusionnel ?
Corrigé :
Question n° 3 : Au vu de l'état clinique actuel et · Prise récente de benzodiazépines (Rohypnol®)
compte tenu de l'évolution de cette malade, quel · Infection broncho-pulmonaire
diagnostic positif doit être posé ? · La fièvre
Corrigé : 2ème accés maniaque dans le cadre d'une
maladie maniaco depressive bipolaire. Question n°2 : Quels sont les éléments qui vous
incitent à garder la malade à domicile ?
Question n° 4 : Au moment de sa réhospitalisation, la Corrigé :
malade refusait les soins, s'estimant tout à fait normale. · Entourage familial
Sous quelles modalités médico-administratives a-t-elle · Patiente valide, état général conservé
pu être admise ? · Occupations quotidiennes (travaux de la maison et du
Corrigé : Hospitalisation sans consentement selon la loi jardin)
du 27 juin 1990: -Soit hospitalisation à la demande d'un · Syndrome confusionnel récent
tiers. -Soit hospitalisation d'office. N.B. : une hospitalisation pourrait aggraver l’état
confusionnel en supprimant les repères familiers de la
Question n° 5 : Une autre mesure médico- patiente
administrative doit-elle être prise, compte-tenu du
comportement de cette malade et sous quelles Question n°3 : Quelle attitude thérapeutique adoptez-
conditions ? vous ? Rédigez vos prescriptions en les justifiant.
Corrigé : Sauvegarde de Justice: -La demande est Corrigé :
adressée par le psychiatre ou par un médecin hospitalier · Antibiothérapie :
ou un généraliste (accompagnée d'un certificat d'un – Clamoxyl® (amoxycilline) 1 g x 3 par jour pendant
psychiatre) au procureur de la République. -La mesure 10 jours pour l’infection broncho-pulmonaire
prend effet dès réception et est valable 2 mois. communautaire
– si inefficace et/ou contre-indication : macrolide
Question n° 6 : Quel doit être le traitement (Rulid®)
médicamenteux à prescrire dans l'immédiat ? · Kinésithérapie respiratoire
Corrigé : Maladie maniaco-depressive confirmée: Sels · Arrêt du Rohypnol® et contre indiquer les
de lithium en association avec un neuroleptique sédatif. benzodiazépines et autres psychotropes
· Lutte contre la déshydratation (faire boire et manger)
Question n° 7 : Quelles sont les modalités de mise en N.B. : les benzodiazépines chez les personnes âgées et
place de ce traitement ? en cas de détérioration des fonctions supérieures
Corrigé : - Hospitalisation d'urgence en psychiatrie. - peuvent déclencher un syndrome confusionnel
Correction des troubles hydroélectrolytiques. -NL
sédatif, en absence de CI. - Bilan somatique. - Lithium Question n°4 : La patiente guérit de cet épisode
p.o. à doses progressivement croissantes pour obtenir confusionnel. Quel(s) examen(s) complémentaire(s)
une lithémie efficace (0.7 à 1 Meq/l). Surveillance. réalisez-vous avant de conclure ?
Corrigé :
· Pour l’infection broncho-pulmonaire :
3- Une femme âgée de 78 ans, veuve, vit avec ses – radiographie de thorax
enfants exploitants agricoles dans une ferme située à 2 · Pour le syndrome démentiel :
km d'un petit bourg. Elle est parfaitement valide, – scanner cérébral sans et avec injection de produit de
participe aux travaux de la maison et s'occupe surtout contraste
de son jardin. Elle se plaint de plus en plus de troubles – électroencéphalogramme
de la mémoire et il lui arrive d'égarer des objets – bilan biologique à la recherche de causes
familiers. Récemment, on l'a retrouvée une nuit dans la métaboliques de démence :
cour : elle s'était levée et ne retrouvait plus sa chambre * ionogramme sanguin, NFS, CRP
* T4, TSH ultra sensible Corrigé : Syndrome dépressif de l’enfant ou dépression
* folates, B12 réactionnelle de l’enfant :
N.B. : scanner cérébral sans et avec injection de produit – trouble du sommeil à type de difficulté
de contraste afin "d’éliminer les diagnostics d’endormissement, insomnie de début de nuit,
différentiels de « démence curable » exemple :" cauchemars
hématome sous-dural chronique, hydrocéphalie, – pensées tristes : « envahi par des pensées
processus occupant de l’espace. désagréables proches du contenu de ses cauchemars
– facteur déclenchant : décès du grand père 6 mois
Question n°5 : Les examens complémentaires sont avant
normaux. Quel est le diagnostic le plus probable ? – anxiété chronique réactivée par la perspective
Corrigé : d’entrée en 6ème
· Démence d’Alzheimer :
– âge compatible Question n°2 : Décrire les symptômes présentés dans
– début insidieux par des troubles mnésiques les antécédents.
– désorientation dans l’espace Corrigé :
– troubles du comportement : agitation, prostration · Terreurs nocturnes : troubles du sommeil à 4-5 ans, se
– arguments négatifs : réveillle en hurlant, sans que la présence des parents ne
* pas de maladie générale puisse le calmer, amnésie totale de;l’épisode au réveil
* pas de signe de localisation neurologique · Anxiété chronique se manifestant par :
– troubles des conduites alimentaires (perte d’appétit)
Question n°6 : Six mois après, les fonctions cognitives lors d’un changement d’école et à la naissance de sa
de la malade se sont aggravées ; comment les évaluez- soeur.
vous ? – Somatisation anxieuse à type de douleur
Corrigé : abdominale sans étiologie retrouvée
· Mini Mental Test (MMS)
· Epreuves neuropsychologiques : Question n°3 : Discutez les facteurs étiopathogéniques
– échelle de Mattis : des troubles actuels.
teste l’attention, l’initiation, la construction, la Corrigé :
conceptualisation et la mémoire · Le décès du grand-père il y a 6 mois est le
· Epreuves mnésiques : traumatisme psychique venant se greffer sur le fond
– span endroit, envers d’anxiété chronique, dans un milieu familial où les
– épreuve de Grober et Buschke (rappel libre et par affects ne sont pas facilement exprimés (« tenu par le
indiçage). consensus familial à ne jamais "évoquer ce décès ») ; il
est accentué par la situation stressante actuelle" d’entrée
en 6ème.
4- Noël, 10 ans, est amené en consultation par ses · La conjonction des situations engendre un conflit et un
parents pour des difficultés à dormir : il reste longtemps syndrome dépressif réactionnel chez Noël.
éveillé au début de la nuit et se dit, à ce moment-là,
envahi par des pensées désagréables proches du contenu Question n°4 : Discutez l’indication des investigations
de ses cauchemars qu'il ne livrera d'ailleurs pas. Il doit cliniques et paracliniques.
entrer dans une quinzaine de jours en classe de sixième, Corrigé :
ce qui semble l'inquiéter bien qu'il ait toujours été un · Aucune investigation para-clinique ne paraît
bon élève. Dans ses antécédents, on retiendra : - des nécessaire.
troubles du sommeil à 4-5 ans (réveils en hurlant, sans · Au plan clinique on proposera un entretien familial et
que rien ne puisse le calmer ; amnésie totale de des tests psychologiques projectifs
l'épisode à son réveil), - des difficultés transitoires
d'alimentation avec perte d'appétit lors d'un changement Question n°5 : Schématisez la conduite à tenir en
d'école et de la naissance de sa petite sœur, - des pratique.
manifestations douloureuses abdominales sans étiologie Corrigé :
somatique durant ses premières années de scolarité, - · Prise en charge psychothérapeutique individuelle :
une absence totale de réaction apparente lors du décès psychothérapie de soutien ou comportementale avec
d'un grand-père maternel, il y a six mois ; Noël lui était travail sur le deuil et verbalisation de l’anxiété par des
très attaché mais semble tenu, par le consensus familial, méthodes adaptées à l’âge : dessins, jeux ...
à ne jamais évoquer ce décès (qui n'est d'ailleurs · Prise en charge thérapeutique familiale après
retrouvé qu'à l'interrogatoire biographique évaluation du fonctionnement de "la famille et de la
systématique). De l'examen, on ne retiendra que demande : L’enfant doit être valorisé ; les conflits et la"
l'incapacité totale de cet enfant à accepter la possibilité souffrance doivent pouvoir s’exprimer.
d'une aide. · Il ne paraît pas nécessaire de proposer une
chimiothérapie anti-dépressive.
Question n°1 : Donnez et argumentez le diagnostic des
troubles actuels ?
5- Un homme de 27 ans est adressé en psychiatrie, en * manuscrite et signée, sur papier libre par un membre
provenance d'un service de chirurgie où il a été admis de la famille (ou toute personne susceptible d`agir dans
après une tentative de suicide par section de l'artère l`intérêt du patient)
radiale. Il est tendu, craintif, il ne peut rester assis. Il * adressée au directeur de l`établissement psychiatrique,
présente des balancements du tronc. A d'autres accompagnée d’une pièce d’identité
moments, sa déambulation s'interrompt, il tend l'oreille, – deux certificats médicaux (valables 15 jours) datés et
fixe un endroit dans la pièce, puis marmonne quelques signés
mots incompréhensibles. Il évoque pêle-mêle des ordres * par un médecin n`exerçant pas dans l`établissement
qui lui sont donnés, la nécessité de se tuer. Son discours accueillant le patient
s'interrompt fréquemment sans mener à terme l'idée * par un autre médecin, confirmant le premier, tous les
développée. Les parents expliquent qu'il reste des deux ayant examiné le patient
heures à ne rien faire, dans le noir, dans sa chambre où – relatant les symptômes (sans mettre le diagnostic)
il interdit à toute personne de pénétrer. Il ne se lave plus – précisant :
et dégage une odeur nauséabonde. Il se lève la nuit et va * le consentement impossible du patient à
manger des aliments crus dans le réfrigérateur. Il a l`hospitalisation
quitté l'école à 14 ans et a échoué à une tentative de * la nécessité des soins immédiats
CAP dont il n'a obtenu que la partie pratique. Il a * la surveillance médicale constante en milieu
régulièrement consommé du canabis à la fin de hospitalier (article L. 333 du Code de la santé
l'adolescence. Cela lui permettait "d'accepter son reflet" publique).
dans la glace, sans appréhension, dit-il. N.B : en cas de péril imminent, un seul certificat
médical pourrait suffire;(article L. 333.2 du Code de la
Question n°1 : Quels sont les symptômes à relever santé publique).
dans ce fragment d’observation ?
Corrigé : Question n°4 : Quels sont les éléments du projet
* Syndrome dissociatif : thérapeutique à court terme ?
– troubles du cours de la pensée : Corrigé :
* barrages * Chimiothérapie
* diffluence : * Association de deux neuroleptiques
– troubles du contenu de la pensée : – antiproductif;
* incohérence * halopéridol (Haldol?)
* schizophasie – et sédatif
– troubles du comportement : * chlorpromazine (Largactil?) en intramusculaire au
* bizarrerie début si refus du traitement per os
* agitation, stéréotypies (balancement du tronc) * En traitement d`attaque
* auto-agressivité (tentative de suicide par section de * Durée 6 à 10 semaines
l`artère radiale) * Puis traitement d`entretien
* Syndrome déficitaire : – en monothérapie
– athymormie, repli sur soi (désintérêt, isolement) – à la dose minimale efficace
– échec scolaire – discuter un neuroleptique retard
– incurie (ne se lave plus, odeur nauséabonde) * Psychothérapie et sociothérapie dans un second temps
* Délire paranoïde :
– thèmes multiples : syndrome d`influence, persécution Question n°5 : Si un ou des médicament(s)
(nécessité de se tuer), dysmorphobie (reflet dans la doit(doivent) être prescrit(s), rédigez l’ordonnance pour
glace) les 48 premières heures.
– mécanismes polymorphes : hallucinations auditives Corrigé :
(attitude d`écoute), automatisme mental (ordres donnés) * Nom, prénom, date, signature identifiant le
– non structuré et non systématisé prescripteur
– avec participation affective (tendu, craintif) * Halopéridol (Haldol?);– 10 à 15 mg/jour en 3 prises;–
– Anosognosie (adressé en psychiatrie en intramusculaire si refus du traitement per os;– 1
ampoule = 5 mg soit 3 ampoules IM/jour
Question n°2 : Quel diagnostic évoquez-vous ? * Chlorpromazine (Largactil?);– 150 mg en 3 prises;–
Corrigé : * Schizophrénie paranoïde Ampoule = 25 mg;* Si dyskinésies précoces et
syndrome akinéto-hypertonique :
Question n°3 : Le malade refuse d’être hospitalisé. antiparkinsonien;anticholinergique, par exemple
Quelle décision doit être prise et quelles en sont les Lepticur? et diminution de la posologie;des
modalités ? neuroleptiques;* Si sécheresse buccale : Sulfarlem S25?
Corrigé : et bains de bouche;* Si hypotension : heptaminol;* Si
* Hospitalisation à la demande d`un tiers (HDT) fièvre : arrêt du traitement (suspicion de syndrome
* Modalités : malin des;neuroleptiques);* Surveillance
– demande d`admission émanant d`un tiers
Question n°6 : Quel bilan doit être réalisé avant de
mettre en application un traitement ?
Corrigé : – préalbumine, RBP,…
* Sans retarder le traitement – protidémie
* Recherche de toxiques dans le sang et les urines – créatinine, ionogramme sanguin
* Alcoolémie – NFS
* Ionogramme et bilan hépatique, ECG avant Haldol? 2 Bilan préthérapeutique : antidépresseur tricyclique :
* Bilan somatique pour éliminer une organicité (TDM 3 ECG, ionogramme sanguin, urée – créatinine, bilan
cérébrale +++) hépatique, bilan pré-lithium :
4 fonctions rénales, TSHus, protéinurie des 24h, HLM,
NFS, ECG
6- Monsieur H., 45 ans, est hospitalisé en urgence pour
des idées suicidaires. Cet homme, qui a perdu son Question n°5 : Proposez une stratégie thérapeutique.
travail depuis trois ans, vivait quasi reclus depuis deux Corrigé :
mois, ne s'alimentant presque pas, ne s'intéressant plus 1 Hospitaliser en psychiatrie :
à rien, se réveillant chaque jour vers 3 heures du matin, – bithérapie (pour l’épisode dépressif) :
incapable de sortir de son lit avant midi. Un entretien * antidépresseur tricyclique (ADT) : exemple :
avec son frère vous permet de savoir qu'il traverse clomipramine (Anafranil), ¨ IV dose progressive "¨ J1 :
chaque année une période du même type mais, 2 ampoules ; J2 : 4 ampoules ; J3 : 6 ampoules"
habituellement, moins intense entre le mois de mars et * neuroleptique sédatif : exemple : loxapine (Loxapac)
mai. Ceci est dû, vous dit-il, à l'anniversaire de la mort – pour la maladie maniaco-dépressive :
par suicide de leur mère, il y a dix ans. Son état a thymorégulateur :
commencé à s'aggraver lorsque Monsieur H. a été * sels de lithium : exemple : carbonate de lithium ¨
licencié pour faute professionnelle, il y a trois ans, à la Téralithe à dose progressive jusqu’à l’obtention d’une
même période, car il avait fait des investissements lithiémie efficace;(0,6 à 0,8 mEq/l) ¨ dosage à J4
insensés pour l'entreprise. 2 Surveillance : clinique (risques suicidaires) et
biologique
Question n°1 : Repérez les éléments sémiologiques à
visée diagnostique. Question n°6 : Quels sont les risques majeurs et
Corrigé : classiques à redouter au début du traitement ?
1 Episode actuel : syndrome dépressif : Corrigé :
– ralentissement psychomoteur : clinophilie, 1. Risque suicidaire par levée d’inhibition
apragmatisme, isolement social 2. Réactivation anxieuse
– anhédonie 3. Complication et effets secondaires du traitement :
– anorexie – Effet anticholinergique des ADT
– aboulie – Crise convulsive
– insomnie – Troubles de rythme à l’ECG
– idées suicidaires – Dyskinésies des neuroleptiques
2 Récurrences saisonnières au printemps
3 Probable épisode maniaque il y a 3 ans : dépenses Question n°7 : Lors de l’épisode « d’investissements
inconsidérées insensés » dans son entreprise, il y a 3 ans, quelle
mesure médico-administrative devait être adoptée ?
Question n°2 : Donnez le diagnostic le plus probable. Corrigé : Sauvegarde de justice
Corrigé : N.B. : à condition d’avoir mis en évidence d’autres
1 Episode dépressif majeur sévère ou mélancolie signes de la lignée maniaque
2 Dans le cadre d’une maladie maniaco-dépressive
possiblement bipolaire : 7- M. P., âgé de 49 ans, est hospitalisé à la suite d’une
– antécédents familiaux de suicide intoxication médicamenteuse volontaire. Depuis
– antécédent personnel de dépression majeur plusieurs semaines, il ressent un profond
– suspicion d’épisode maniaque antérieur découragement intérieur et un sombre désespoir. Il dit
avoir le cœur lourd. Rien ne peut réveiller son intérêt de
Question n°3 : Quels sont les diagnostics différentiels ? façon soutenue, rien en lui apporte du plaisir. Tout lui
Corrigé : est devenu désagréable ; tout le rend las, compagnie,
1 Cause toxique, médicamenteuse musique, voyages et vie professionnelle. Il accuse une
2 Cause métabolique : hyperthyroïdie; dénutrition importante gêne dans l’activité intellectuelle, une
3 Cause organique neurologique : confusion mentale certaine lenteur dans ses pensées et ses mouvements. Il
4 Tristesse et état anxieux n’a plus d’humour ou de sentiments religieux. Il est
N.B. : ces diagnostics sont peu probables devant ce même devenu indifférent à ses proches et à tout ce qui
tableau lui plaisait antérieurement.
Il éprouve le sentiment de ne rien valoir, tant
Question n°4 : Quelles sont les investigations physiquement que mentalement, de ne plus être
complémentaires à visée thérapeutique à effectuer ? d’aucune utilité. Il exprime son intime conviction «
Corrigé : d’être trop sur cette terre ». Il se plaint de n’avoir que
1 Bilan nutritionnel (retentissement de l’anorexie) : très peu d’appétit, et dit que les aliments ont perdu leur
goût. Il se réveille très précocement dans la nuit et ne · Urgence thérapeutique
peut se rendormir. Dans sa présentation, il semble · Prévention des risques suicidaires
prostré, son visage est terreux et amimique. Sa voix est · Hospitalisation en psychiatrie : inventaire d’entrée;
sourde et atone. Les réponses aux questions sont lentes, · Traitement de l’épisode mélancolique :
entrecoupées de soupirs et gémissements. Dans ces – antidépresseur tricyclique : exemple : clomipramine :
antécédents, on note un épisode dépressif il y a deux AnafranilÒ à posologie progressive en augmentant
ans, peu après le décès de son père et traité en de;50 mg jusqu’à 150 mg par jour, en 7 jours
ambulatoire efficacement par des « médicaments ». A – anxiolytique sédatif pour prévenir la levée
l’âge de 30 ans, il a été hospitalisé en psychiatrie pour d’inhibition : benzodiazépine ou neuroleptique sédatif
un état d’agitation. Il se sentait euphorique et jovial. Il – initier un traitement thymorégulateur le plus tôt
ne supportait pas la moindre frustration. Il parlait très possible : carbonate de lithium, TéralitheÒ:
vite et sans cesse. Il s’amusait à chanter, à faire des comprimés à 250 mg, posologie progressive
plaisanteries, des rimes et des calembours. Il dormait jusqu’à l’obtention d’une lithémie efficace (0,8
peu et ne s’en plaignait pas. à 1,2 mEq/l soit un dosage à J4
Le patient est décrit par son entourage comme agréable · Psychothérapie de soutien
en dehors de ces épisodes, souriant et chaleureux, bon
père, bon époux et très apprécié sur le plan Question n°7 : Quelles sont les consignes de
professionnel. L’examen clinique est sans particularité. surveillance à donner pour les 15 premiers jours ?
Le bilan biologique est négatif. Corrigé :
· Surveillance clinique : risque suicidaire
Question n°1 : Quel est le diagnostic psychiatrique de · Virage maniaque de l’humeur· Surveillance du
l’épisode actuel ? Mr P... âgé de 49 ans.... sommeil, de l’appétit, du poids et de l’anxiété
Corrigé : · Tension artérielle, fréquence cardiaque couché et
· Accès mélancolique : Episode dépressif sévère, Sans debout 3 fois par jour
symptomatologie délirante · Effets secondaires des tricycliques
· Syndrome atropinique
Question n°2 : Quels sont les éléments sémiologiques · Rétention d’urine
du diagnostic ? · Signes d’intoxication au lithium : tremblements,
Corrigé : vertiges, troubles de l’équilibre
· Humeur triste · Paraclinique :
· Idée d’auto dévalorisation, pessimisme, perte d’espoir – électrocardiogramme
· Ralentissement psychomoteur : – – Lithémie à J4 puis tous les 4 jours, 12 heures
– psychique : anhédonie, aboulie, bradypsychie après la dernière prise, le matin à jeun
– moteur : bradykynésie, bradyphrénie, aprosodie · Education du patient
· Tentative d’autolyse médicamenteuse
· Troubles somatiques et des conduites instinctuelles :
– anorexie, insomnie de deuxième partie de la nuit avec 8- Monsieur Z., 23 ans, présente depuis plusieurs mois
réveil précoce, perte de la libido un syndrome délirant paranoïde avec hallucinations
acoustico-verbales, automatisme mental et discordance.
Question n°3 : Quel est le diagnostic psychiatrique de Après avoir posé le diagnostic de schizophrénie
l’épisode d’agitation antérieur ? paranoïde, il est hospitalisé en psychiatrie pour bilan et
Corrigé : · Episode maniaque mise en place d’un traitement.
Question n°4 : Quels sont les éléments sémiologiques Question n°1 : Quels sont les grands axes du projet
de cet épisode d’agitation antérieur ? thérapeutique lors de l’hospitalisation en phase
Corrigé : processuelle ?
· Humeur : euphorique, joviale, intolérance Corrigé :
· Agitation psychomotrice : 1. Elimination d’une étiologie organique, toxique ou
– psychique : tachypsychie iatrogène et bilan préthérapeutique (interrogatoire,
– – motrice : logorrhée, agitation examens complémentaires).
· Trouble des conduites instinctuelles : insomnie sans 2. Mise en place d’un traitement neuroleptique
fatigue antiproductif et surveillance.
3. Prise en charge à 100 %.
Question n°5 : Quel diagnostic nosographique retenez- 4. Psychothérapie de soutien.
vous en tenant compte de la totalité de son histoire 5. Education du patient : explication de la maladie, des
clinique ? prodromes, du traitement (à vie, effets indésirables,
Corrigé : · Maladie (ou psychose) maniaco-dépressive, précautions et règles hygiéno-diététiques).
bipolaire (de type I) 6. Entretien familiaux : explication de la maladie (avec
accord du patient), reconnaissance des prodromes,
Question n°6 : Quelle conduite thérapeutique de projets, psychothérapie de soutien.
l’épisode actuel proposez-vous ? 7. Mise en place d’un projet de réhabilitation socio-
Corrigé : professionnelle : participation aux activités dans le
service (ergothérapie, jeux, sorties), évaluer les · Clinique
capacités de réintegration de formation professionnelle, 1. Recherche d’hypotension orthostatique : pression
si nécessaire : hôpital de jour, centres de formation artérielle et fréquence cardiaque couché et debout (3
spécialisés dans la prise en charge des malades fois par jour et si malaise).
mentaux, centre d’aide thérapeutique par le travail 2. Température (2 fois par jour): recherche d’un
(CATT). Si problèmes de logement : foyer syndrome malin des neuroleptiques ou d’une
thérapeutique, appartement thérapeutique. dysrégulation thermique.
Si hospitalisation sous contrainte : 3. Poids : hebdomadaire
1. Certificat médical des 24 heures. 4. Examen neurologique : recherche de signes
2. Certificat médical de quinzaine, puis extrapyramidaux
mensuels.Envoyés à la commission départementale des 5. Interrogatoire : Effets anticholinergiques : sécheresse
hospitalisations. buccale, oculaire, troubles de l’accommodation (avec
N.B. : Si hospitalisation sous contrainte : les neuroleptiques sédatifs); Troubles de l’appétit
* Certificat médical des 24 heures. (augmentation) et potomanie (iatrogène ou liée aux
* Certificat médical de quinzaine, puis mensuels. troubles du comportement du parient) Galactorrhée en
Envoyés à la commission départementale des période d’ensoleillement : prévention des brûlures
hospitalisations. solaires (avec les phénotiazidiques)
· Paraclinique (en fonction de la molécule préscrite) : Si
Question n°2 : Quels sont les médicaments à utiliser halopéridol : pas de surveillance spécifique en dehors
chez ce malade en début de traitement ? d’effets secondaires (malaises : ECG ; élévation
Corrigé : Traitement par neuroleptique antiproductif : thermique : CPK, lactates, ionogramme, calcémie, pH
· Nom et prénom du patient ; date de prescription ; nom sanguin, NFS et VS). EEG si doute sur un abaissement
et signature du prescripteur ; du seuil épileptogène ou perte de;connaissance
· Nom du produit prescrit avec précision de la forme inexpliquée.
galénique et la posologie avec les horaires · Surveillance de l’efficacité
d’administration et la voie d’administration. Observation
Prescription de la surveillance · Horaires et temps global de sommeil
· Choix 1. Classique Butirophénone Halopéridol · Appétit
HaldolÒ posologie moyenne 10 mg/jour (solution · Disparition des troubles du comportement (si patient
buvable à 2 ‰ 15 gouttes x 2 ou 1 cp 5 mg x 2) en deux agité)
prises (secondairement adaptée à la tolérance et à · Amélioration du contact
l’efficacité) · Intégration dans le groupe de patients, participation
Choix 2. Atypique Clozapine (ZyprexaÒ) posologie aux activitésInterrogatoire
moyenne 10 mg/j en une seule prise (secondairement · Intensité et qualité de la critique des idées délirantes
adaptée à la tolérance et à l’efficacité) · Recherche de symptomatologie dépressive et d’idées
· Si anxiété importante ou agitation, traitement suicidaires
symptomatique et/ou sédatif : bithérapie de courte durée · Qualité du discours et degré d’adaptation
et posologie minimale efficace par le N.B. :
neuroleptique;antiproductif et un neuroleptique sédatif · Si olanzapine : aucune surveillance particulière
(ou une benzodiazépine) · Si chlorpromazine : bilan hépatique à une semaine, un
- exemple : Phénothiazidique, Cyamémazine mois à 6 mois, puis annuel, fond d’œil bi-annuel). EEG
(TercianÒ) (solution buvable ou comprimé à 100 mg : si doute sur un abaissement du seuil épileptogène ou
posologie adaptée à la tolérance et à l’efficacité) ou Di- perte de connaissance inexpliquée.
benzo-oxazépine, loxapine (LoxapacÒ) : solution · Cyamépromazine : aucune surveillance, EEG si doute
buvable, comprimé à 25 ou 50 mg, ampoules sur un abaissement du seuil épileptogène ou perte de
injectables à 50 mg), posologie adaptée à l’efficacité et connaissance inexpliquée.
à la tolérance, sans dépasser 1200 mg/jour.
Benzodiazépine, donazépam (RivotrilÒ) :;solution Question n°4 : Quelles sont les précautions à prendre
buvable ou comprimés (ou par voie intramusculaire si pour prescrire ces médicaments ?
agitation, en;l’absence de contre-indications) : Corrigé :
posologie adaptée à l’efficacité et à la tolérance sans · Eliminer une étiologie organique, toxique ou iatrogène
dépasser 30 mg/jour : examens complémentaires obligatoires : TSH ultra-
· Si apparition de dyskinésies aiguës : traitement sensible, TDM cérébrale, EEG, glycémie veineuse,
symptomatique par antiparkinsonien de synthèse de ionogramme plasmatique, hémogramme et vitesse de
synthèse (LepticurÒ) 10 à 20 mg (per os ou sédimentation, bilan hépatique complet, bilan de
intramusculaire), puis diminution de la posologie du coagulation.
neuroleptique antiproductif (changement de classe · Eliminer une contre indication absolue au traitement
thérapeutique si nécessaire) ou à une administration intra-musculaire
Question n°3 : Quels sont les éléments de surveillance · Prévenir un éventuel syndrome de sevrage
d’un tel traitement ? Interrogatoire : Allergies connues, habitus toxiques,
Corrigé : traitements en cours, maladie;endocrinienne nécessitant
Surveillance de la tolérance une opothérapie substitutive, ATCD de traumatismes
crâniens avec perte de connaissance, comitialité,
problèmes cardio-vasculaires (troubles du rythme et de
la conduction)
Bilan préthérapeutique :
· Halopéridol : éliminer un syndrome extrapyramidal
primaire ; un adénome hypophysaire (la TDM cérébrale
fait partie du bilan initial obligatoire) ; une comitialité
(EEG obligatoire) ; troubles du rythme et de la
conduction cardiaque (ECG).
· Phénothiazidiques : en plus du bilan ci-dessus :
hémogramme et, si chlorpromazine bilan hépatique
complet, prévention de l’exposition au soleil.
· Olanzapine : aucun bilan préthérapeutique obligatoire,
en dehors du bilan étiologique.
Examens blancs
Dans le syndrome confusionnel, quelle est la réponse
exacte ?
A. L'onirisme est constamment retrouvé
B. Les troubles de la mémoire sont constants
C. La vigilance est identique tout au long de la journée A. Une action inhibitrice sur l’excitation et l’agitation
D. La perplexité anxieuse est un des symptômes B. La production d’effets dépresseurs respiratoires
caractéristiques centraux
E. Le contact verbal est impossible C. L’apparition de troubles pyramidaux
Corrigé : D D. Une action sous-corticale dominante
E. Une levée du freinage de la sécrétion de prolactine
Parmi les médicaments suivants, lequel (lesquels) vous Corrigé : A D E
paraît (paraissent) approprié(s) au traitement en urgence
d’un accès aigu d’angoisse névrotique ? Appartiennent aux antidépresseurs tricycliques :
A. Nozinan A. La trimipramine (Surmontil)
B. Droleptan B. La chlorpromazine (Largactil)
C. Tofranil C. L’amineptine (Survector)
D. Tranxène D. La clomipramine (Anafranil)
E. Haldol E. La paroxétine (Deroxat)
Corrigé : D Corrigé : A D
Parmi les formes de schizophrénie, à la période d’état,
Quel est ou quels sont les mécanismes de défense du on distingue :
Moi mis en jeu dans l'hystérie ? A. La catatonie
A. Le déni B. La forme paranoïde
B. La projection C. La forme pseudo-névrotique
C. La conversion somatique D. La forme dysthymique
D. Le mécanisme psychosomatique E. L’héboïdophrénie
E. Le refoulement Corrigé : A B C D E
Corrigé : C E
Quels sont les mécanismes de défense du moi mis en
Quels symptômes appartiennent au registre des jeu dans l’hystérie ?
manifestations cliniques déficitaires de la schizophrénie A. Le déplacement
? B. Le déni
A. Affects émoussés C. La projection
B. Hallucinations auditives D. La conversion somatique
C. Délire mystique E. Le refoulement
D. Apragmatisme Corrigé : A C E
E. Baisse du rendement scolaire
Corrigé : A D E Comment appelle-t-on la forme clinique de
schizophrénie caractérisée par la présence de
L’amnésie typique chez l’hystérique est : comportements psychopathiques ?
A. Une amnésie antérograde A. Schizophrénie simple
B. Une amnésie sélective B. Hébéphrénie
C. Une amnésie inconsciente C. Schizophrénie paranoïde
D. Une paramnésie D. Schizophrénie dysthymique
E. Un ictus amnésique E. Héboïdophrénie
Corrigé : B C Corrigé : E
Le traitement au long cours des psychoses Au cours d'une dépression non compliquée survenant
schizophréniques chroniques de type paranoïde dans le post-partum, quel est le symptôme évocateur?
comporte : A. Dénégation de la naissance
A. Psychothérapie analytique réglée B. Humeur triste
B. Sociothérapie C. Phobie d'impulsion de blesser l'enfant
D. Dénégation de l'accouchement B. Les B ne sont efficaces qu'après un délai d'action de
E. Troubles du sommeil 8 jours
Corrigé : B C. Les B abaissent le seuil convulsivant
D. Les B favorisent l'endormissement
Le rationalisme morbide évoque une affection mentale. E. Les B ont un effet myorelaxant
Laquelle ? Corrigé : A D E
A. Névrose obsessionnelle
B. Crise d'originalité de l'adolescence Les antidépresseurs tricycliques (type imipramine :
C. Délire paranoïaque Tofranil(r)) présentent l'une ou plusieurs des propriétés
D. Paraphrénie suivantes :
E. Schizophrénie A. Augmentation de la synthèse des catécholamines
Corrigé : E B. Inhibition du recaptage présynaptique des
monoamines (noradrénaline, sérotonine)
Parmi les psychotropes suivants, lequel possède la plus C. Inhibition du recaptage présynaptique de
grande probabilité tératogène ? l'acétylcholine
A. Lithium D. Blocage des récepteurs cholinergiques
B. Antidépresseurs tricycliques muscariniques
C. Antidépresseurs IMAO E. Blocage des récepteurs dopaminergiques
D. Benzodiazépine Corrigé : B D
E. Neuroleptique
Corrigé : A L'agoraphobie est caractérisée par :
A. La peur d'être surveillé
Chez un malade déprimé, parmi les risques suicidaires, B. La peur de parler en public
on retient : C. La peur de se retrouver seul dans la foule
A. L'isolement social D. La peur d'effectuer des actes sacrilèges
B. La gravité de la dépression E. L'évitement de certains lieux publics
C. Les antécédents familiaux de dépression Corrigé : C E
D. L'existence d'antécédents personnels d'accès
maniaque Lequel de ces signes n'est pas habituellement relié à un
E. L'existence d'un alcoolisme associé surdosage en lithium (prescrit dans une psychose
Corrigé : A B C D E maniaco-dépressive) ?
A. Nausées
La personnalité paranoïaque comporte : B. Dyspnée
A. Surestimation de soi et autoritarisme C. Tremblements
B. Fausseté du jugement D. Soif
C. Pauvreté du contact E. Trouble de l'équilibre
D. Sentiment de culpabilité Corrigé : B
E. Méfiance et susceptibilité
Corrigé : A B E L'astasie-abasie est un symptôme rencontré dans :
A. La démence sénile
Parmi les médicaments suivants, quels sont ceux qui B. La schizophrénie hébéphréno-catatonique
peuvent induire un état confusionnel ? C. La mélancolie
A. Corticoïdes D. L'hystérie
B. Antiparkinsoniens E. La névrose obsessionnelle
C. Sels de lithium Corrigé : D
D. Antidépresseurs tricycliques
E. Aminosides Parmi ces traits de caractère, quel est celui ou quels sont
Corrigé : A B C D ceux qui correspond(ent) à la personnalité de
l'obsessionnel ?
La dysmorphophobie peut se rencontrer : A. Méticulosité
A. Dans la paranoïa B. Obstination
B. Dans la névrose phobique C. Fausseté de jugement
C. Dans la psychose hallucinatoire chronique D. Goût de l'ordre
D. Dans la névrose obsessionnelle E. Parcimonie
E. Dans la schizophrénie Corrigé : A B D E
Corrigé : B E
Au cours du traitement d'une schizophrénie, les
Parmi les propositions suivantes concernant les phénomènes dyskinétiques bucco-linguo-faciaux
benzodiazépines (B) laquelle (lesquelles) est (sont) s'observent avec :
exacte(s) ? A. Les faibles doses d'halopéridol (Haldol)
A. Les B sont le traitement de choix des crises B. Les fortes doses d'halopéridol (Haldol)
d'angoisse aiguë C. Les fortes doses de diazepam (Valium)
D. Les fortes doses d'imipramine (Tofranil) B. Névrose hystérique
E. Les faibles doses de fluphénazine (Moditen) C. Névrose d'angoisse
Corrigé : A B E D. Névrose obsessionnelle
E. Hypocondrie
Les benzodiazépines sont actives dans le traitement de : Corrigé : A
A. L'insomnie d'endormissement
B. L'humeur mélancolique Quelles sont les modalités thérapeutiques susceptibles
C. L'anxiété à expression somatique d'être efficaces ?
D. Le délire interprétatif A. Relaxation
E. L'anxiété libre B. Cure neuroleptique
Corrigé : A C E C. Psychothérapie analytique
D. Thérapie de déconditionnement
Quelles sont les attitudes thérapeutiques adéquates face E. Chimiothérapie antidépressive
à un patient maniaco-dépressif récidivant dont l'état Corrigé : A C D E
maniaque actuel s'avère résistant à 300 mg de Largactil
prescrits depuis 3 semaines ? Quel est le traitement au long cours en dehors des crises
A. Augmenter les doses aiguës d'anxiété ?
B. Changer de neuroleptique A. Benzodiazépine en monothérapie
C. Pratiquer des sismothérapies B. Neuroleptique phénothiazinique
D. Ajouter un carbamate (Equanil(r)) C. Antidépresseur I.M.A.O.
E. Ajouter du lithium D. Association d'antidépresseur tricyclique et
Corrigé : A B C E benzodiazépine
E. Barbiturique à doses filées
L'agitation anxieuse de type névrotique se caractérise Corrigé : C
par :
A. L'accessibilité à la compréhension Dans ce cas, quelles sont les complications à craindre ?
B. La réponse positive aux benzodiazépines A. Accès dépressif
C. La relation fréquente avec un évènement de B. Délire paranoïaque
l'existence C. Abus d'anxiolytiques
D. La nécessité d'une hospitalisation en milieu D. Attaque de panique (paroxysme anxieux)
psychiatrique E. Suicide
E. La sensibilité à l'approche relationnelle Corrigé : A C D E
Corrigé : A B C E
Dossiers
3- Un jeune homme de 17 ans est amené à votre 1- Monsieur H., 24 ans, est amené par la Police pour
consultation par sa mère. En effet, depuis quelques examen du comportement. Le jeune homme avait été
jours, il refuse de sortir de sa chambre, se refuse à la signalé par ses voisins qui avaient porté plainte pour
moindre activité, ne va plus en classe, a abandonné agression physique ; depuis un an, Monsieur H. menace
toutes ses activités de loisir. Il ne voit plus personne, ou frappe les gens qu’il croise dans l’escalier de son
hormis sa famille. Il tient des propos étranges, parfois immeuble en hurlant : «Tu va arrêter de m’insulter !»
incompréhensibles, prétendant que des extraterrestres ou «Arrête de me voler mes pensées !».
ont décidé de l’enlever en raison de ses extraordinaires Monsieur H. a été arrêté à 2 heures du matin, à son
pouvoirs télépathiques et de son intelligence supérieure. domicile, au moment où il allait jeter la télévision par la
Il pense avoir pu, jusqu’à présent, leur échapper, mais fenêtre, après avoir arraché l’antenne satellite de son
ceux-ci, dépités croit-il, lui envoient dans le corps des voisin, ne supportant plus qu’on diffuse ses pensées par
courants électriques et veulent lui arracher les nerfs. Le satellite et qu’on les commente à la télévision.
patient est angoissé et parle de s’enfuir dans le désert, A l’entretien, le jeune homme est sale, porte des
seul lieu où il est vraiment en sécurité. Depuis un an et lunettes vertes, un casque de baladeur CD qu’il refuse
demi, il ne fait plus rien en classe et redouble sa d’enlever et une Bible dans sa poche : «pour recevoir
seconde. les messages de l’au-delà». Il ne vous regarde pas dans
les yeux, prétextant que vous fouillez son cerveau et
Quel est le diagnostic le plus probable ? n’arrête pas de rire, en tendant l’oreille vers le détecteur
A. Mélancolie de fumée. D’un seul coup, il se met à chanter, puis vous
B. Schizophrénie hébéphrénique explique : «Je cherche le disque d’or… c’est pour le
C. Bouffée délirante aiguë tourner sur le doigt… Chuut ! Je vais me marier, après
D. Schizophrénie paranoïde que… Non, on va trouver un soluté à ce problème
E. Dépression névrotique hermétable !». Il est impossible d’obtenir une réponse
Corrigé : D claire à vos questions car Monsieur H. digresse tout le
temps en vous expliquant que tout vient de son enfance
Quel (s) symptôme (s) relevez-vous ? où il a découvert que E = mc2 après la messe du
A. Apragmatisme dimanche. Il refuse tout soin, affirmant que le fou c’est
B. Délire vous et qu’il y a un complot contre lui car on a
C. Impulsion découvert qu’il était missionné par Lui (en vous
D. Dysthymie montrant la Bible).
E. Excitation maniaque La mère de Monsieur H. vous apprend que son fils vit
Corrigé : A B en ermite, qu’il n’a aucun contact social et ne sort
pratiquement jamais de chez lui depuis trois ans.
traitement, le jeune homme présente une contracture de
Question n°1 : Faites l'analyse séméiologique du la mâchoire, des mouvements de torsion de la langue,
syndrome délirant présenté Monsieur H. une révulsion des yeux, une contracture des muscles du
Corrigé : cou et en est très affolé. Quel est votre diagnostic ?
· Syndrome délirant : Thèmes polymorphes : de Quelle sera votre conduite en ce qui concerne son
persécution; syndrome d’influence; mystique; traitement une fois que vous aurez traité cet effet
mégalomaniaque secondaire ?
· Mécanismes polymorphes : Corrigé :
– interprétatif · Dyskinésies aiguës : effet secondaire des
– automatisme mental neuroleptiques
– intuitif · Diminution de la posologie du neuroleptique
– hallucinatoire
· Hallucinations auditives : attitudes d’écoute
· Degré de systématisation : mal organisé, flou;· Degré 2- Un homme de 38 ans, célibataire, cadre commercial,
d’adhésion : totale consulte pour des « troubles de la vie quotidienne »
qu’il ne peut plus supporter : avant de partir travailler, il
Question n°2 : Enumérez les différentes étiologies à contrôle plusieurs fois s’il n’a pas laissé une pièce
rechercher devant un tel tableau clinique. allumée ou laissé les robinets d’eau et de gaz ouverts.
Corrigé : Ceci ne l’empêche pas de revenir vérifier fréquemment.
· Causes toxiques : alcool, drogues : cocaïne, De même, il explique qu’il est obligé de vérifier
amphétamines plusieurs fois le contenu de son attaché-case : « il ne
· Causes iatrogènes : corticoïdes, antipaludéens de faudrait pas qu’il oublie des documents importants ».
synthèse (Lariam) Bien que son 3ème test de dépistage du SIDA soit
· Causes infectieuses : HIV, neuropaludisme négatif et qu’il ne fasse pas partie d’un groupe à risque,
· Causes métaboliques et endocriniennes : il vous demande de lui en prescrire un 4ème. Après les
hypoglycémie, hyperthyroïdie (thyréotoxicose) réunions avec ses clients, il passe des heures à se
· Causes neurologiques : vascularite cérébrale, demander s’il n’a pas proféré des idées absurdes ou
processus expansif intracrânien, épilepsie déplacées. Sur son lieu de travail, de peur d’oublier ce
temporale;complexe (primaire ou secondaire) qu’il a à faire, il consigne tout par écrit. Depuis un
mois, il ne mange plus au restaurant d’entreprise à
Question n°3 : Monsieur H. devient très agité et violent cause de tous les microbes qui y traînent et qui
en apprenant que vous allez l’hospitaliser. Décrivez risqueraient de le rendre malade. Il ne s’explique pas la
brièvement la conduite et le traitement médicamenteux crainte qu’il a de déchirer les contrats importants qu’il
à mettre en place en urgence avec la posologie et la voie vient de décrocher, ni celle absurde de faire des gestes
d’administration. obscènes ou d’avoir une main baladeuse à l’égard de sa
Corrigé : secrétaire. Son principal loisir est sa collection de cartes
· Contention physique téléphoniques usagées et de boîtes d’allumettes.
· Neuroleptique sédatif : loxapine : Loxapac par voie
parentérale intramusculaire (en l’absence de contre Question n°1 : Quel est votre diagnostic ?
indication) deux ampoules de 50 mg Corrigé : Névrose obsessionnelle ou trouble
· Surveillance de l’efficacité et de la tolérance obsessionnel compulsif
Question n°4 : Vous avez appris que les troubles Question n°2 : Justifiez votre réponse.
présentés par Monsieur H. sont anciens, décrits par sa Corrigé :
famille depuis un an et demi. Par ailleurs, le bilan · Terrain : homme de 38 ans
étiologique est normal. Quel est votre diagnostic ? · Personnalité obsessionnelle : méticulosité,
Corrigé : Schizophrénie paranoïde perfectionnisme, goût pour les collections
· Pathologie névrotique :
Question n°5 : Donnez les facteurs de mauvais – absence de perte de contact avec la réalité
pronostic de cette pathologie en général. – conscience du caractère pathologique des
Corrigé : troubles
· Sexe masculin · Présence des obsessions :
· Antécédents familiaux de schizophrénie – idéatives : « folie » du doute
· Âge de début précoce – phobiques : avec nosophobie (SIDA, microbes)
· Personnalité prémorbide schizoïde ou schizotypique d’impulsion (ou phobies d’impulsions)
· Mauvaise insertion socioprofessionnelle prémorbide (déchirer les contrats) (mettre la main aux
· Durée d’évolution avant la première prise en charge fesses de la secrétaire)
· Absence d’éducation du patient et de l’entourage – et compulsions de vérifications essentiellement
ayant la vertu de rituels conjuratoires
Question n°6 : Monsieur H. a été hospitalisé à la
demande de sa mère et a été mis sous traitement par Question n°3 : Sur le plan théorique, quels sont les
amisulpride 800 mg/jour. Au troisième jour de
deux principaux mécanismes de défense mis en œuvre
dans cette pathologie ?
Corrigé :
· Les 2 principaux mécanismes de défense dans cette
névrose sont : déplacement : (le contenu du conflit intra
psychique est déplacé sur les doutes, des craintes
(microbes, maladies…), formations réactionnelles (ou
inversion) : les pulsions sadiques-anales sont inversées
dans un goût exagéré pour la propreté, l’ordre