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Exercices Corriges Ensembles Et Applications 2
Exercices Corriges Ensembles Et Applications 2
Exercice 37 [ 01517 ] [correction] Montrer que 4 est une relation d’ordre sur E.
Soit f : E → F une application. Montrer que :
f est bijective si, et seulement si,
Exercice 43 [ 01523 ] [correction]
∀A ∈ ℘(E), f (CE A) = CF f (A) Soient A, B deux parties d’un ensemble E ordonné par 4.
On suppose que A et B ont chacun un plus grand élément.
Ensembles ordonnés Qu’en est-il de A ∪ B lorsque l’ordre est total ? lorsqu’il ne l’est pas ?
Que dire de A ∩ B ?
On note aussi le plus grand élément de chaque ligne et l’on prend le plus petit de Soient E = {1, . . . , n} et F = {1, . . . , p} avec n 6 p ∈ N.
ces plus grands : Combien y a-t-il d’applications strictement croissantes de E vers F ?
min max ai,j
16i6n 16j6p Exercice 52 [ 01531 ] [correction]
a) Comparer ces deux nombres. Combien existe-t-il de relation d’ordre total sur un ensemble E à n éléments ?
b) Donner un exemple de non égalité.
Exercice 53 [ 01532 ] [correction]
Les ensembles finis On trace dans un plan n droites en position générale (i.e. deux d’entre elles ne
sont jamais parallèles ni trois d’entre elles concourantes). Combien forme-t-on
ainsi de triangles ?
Exercice 46 [ 01526 ] [correction]
Soient E un ensemble fini, F un ensemble quelconque et f : E → F une
application. Exercice 54 [ 01533 ] [correction]
Montrer [Formule de Chu-Vandermonde]
Soient p, q ∈ N et n ∈ [[0, p + q]]. Proposer une démonstration par dénombrement
f est injective si, et seulement si, Card(f (E)) = Card(E) de l’égalité ! n
! !
p+q X p q
=
Exercice 47 [ 01527 ] [correction] n k n−k
k=0
Soient A, B et C trois parties d’un ensemble finie E. Exprimer Card(A ∪ B ∪ C)
en fonctions des cardinaux de A, B, C, A ∩ B, B ∩ C, C ∩ A et A ∩ B ∩ C.
Exercice 55 [ 01534 ] [correction]
Soient E et F deux ensembles finis non vides de cardinaux respectifs n et p.
Exercice 48 [ 01528 ] [correction] On note Snp le nombre de surjections de E sur F .
Soient A et B deux parties de E et F . a) Calculer Sn1 , Snn et Snp pour p > n.
Etant donnée une application f : E → F , est-il vrai que : b) On suppose p 6 n et on considère a un élément de E.
a) Si A est une partie finie de E alors f (A) est une partie finie de F . On observant qu’une surjection de E sur F réalise, ou ne réalise pas, une
b) Si f (A) est une partie finie de F alors A est une partie finie de E. surjection de E\ {a} sur F , établir
c) Si B est une partie finie de F alors f −1 (B) est une partie finie de E.
p−1 p
d) Si f −1 (B) est une partie finie de E alors B est une partie finie de F ? Snp = p(Sn−1 + Sn−1 )
c) En déduire que pour tout n > 1 et tout p > 1
Exercice 49 [ 03044 ] [correction] p
!
X p
Soit E un ensemble. Montrer que E est infini si, et seulement si, pour toute Snp = (−1) p−k
kn
fonction f : E → E, il existe A ⊂ E avec A 6= ∅ et A 6= E telle que f (A) ⊂ A. k=0
k
c) En déduire !
n
sn (k) = sn−k (0)
k
d) Retrouver directement le résultat précédent.
Corrections Si en revanche les deux premiers lots n’ont pas même masse, l’intrus se trouve
parmi l’un deux. La bille 9 servira alors de bille témoin. Pour fixer les idées (et
Exercice 1 : [énoncé] sans perte de généralités), supposons que le premier lot est plus lourd que le
a) [0, 1[ second. Comparons maintenant les billes 1 et 4 avec les billes 2 et 5.
b) ]3, 4[ ∪ ]4, 5[ Si celles-ci ont même masse commune, l’intrus se trouve dans les deux autres
c) {4} billes 3 et 6. Une comparaison de 3 avec 9 permet alors de savoir qui est l’intrus
d) ]−∞, 0[ ∪ [2, +∞[ (et il n’y a pas d’erreurs !) de 3 ou de 6.
Si celles-ci n’ont pas même masse commune, pour fixer les idées (et sans perte de
généralités), supposons que 1 et 4 soient plus lourdes que 2 et 5.
Exercice 2 : [énoncé] Si l’intrus est plus lourd que ses congénères alors cela ne peut ni être 4 ni être 2 à
a) Dans les deux cas on obtient la table cause respectivement des première et deuxième pesées.
Si l’intrus est plus léger que ses congénères alors cela ne peut ni être 2 ni être 4 à
P v v v v f f f f cause respectivement des première et deuxième pesées.
Q v v f f v v f f Dans tous les cas l’intrus est soit 1, soit 5.
R v f v f v f v f Une comparaison de la bille 1 avec la bille 9 permet alors de démasquer cet intrus.
v v v v v f f f
Exercice 13 : [énoncé]
P({a}) = {∅, {a}} et P(P({a})) = {∅, {∅} , {{a}} , {∅, {a}}}. Exercice 18 : [énoncé]
a) Si A∆B = A∆C alors pour tout x ∈ B :
Si x ∈ A alors x ∈
/ A∆B et donc x ∈/ A∆C et puisque x ∈ A, x ∈ C.
Exercice 14 : [énoncé] Si x ∈
/ A alors x ∈ A∆B et donc x ∈ A∆C et puisque x ∈/ A, x ∈ C.
A\(B ∩ C) = A ∩ CE (B ∩ C) = (A ∩ CE B) ∪ (A ∩ CE C) = (A\B) ∪ (A\C) Dans les deux cas x ∈ C. Ainsi B ⊂ C et un raisonnement symétrique donne
C ⊂ B puis l’égalité.
Réciproque immédiate.
b) A\B = A ⇔ A ∩ CE B = A ⇔ A ⊂ CE B or A ⊂ CE B ⇔ B ⊂ CE A et donc qui est exclu, donc f est à valeurs dans R\ {a/c}.
A\B = A ⇔ B\A = B. Par calculs
c) A∆B = (A ∪ B)\(A ∩ B) donc (f ◦ f )(x) = · · · = x pour tout x ∈ R\ {a/c}
A∆B = A ∩ B ⇒ A ∩ B = ∅ = A ∪ B ⇒ A = B = ∅.
Puisque f ◦ f = IdR\{a/c} , f est une involution, c’est donc une permutation et
f −1 = f .
Exercice 19 : [énoncé]
Si A 6⊂ B il est clair que l’équation n’a pas de solutions. S = ∅.
Si A ⊂ B alors A ∪ X = B ⇒ X ⊂ B et B\A ⊂ X. Inversement ok
Ainsi S = {X ∈ ℘(E)/B\A ⊂ X ⊂ B} Exercice 23 : [énoncé]
Soit n ∈ N.
Si n est pair alors f (n) = n/2 ∈ Z+ et si n est impair alors
Exercice 20 : [énoncé] f (n) = −(n + 1)/2 ∈ Z−? .
Si B 6⊂ A alors l’équation n’a pas de solution. Dans les deux cas f (n) ∈ Z.
Si B ⊂ A. Soit X une solution de l’équation. Soient n, n0 ∈ N. Supposons f (n) = f (n0 ).
On a X = (A ∩ X) ∪ (Ā ∩ X) = B ∪ C avec C = Ā ∩ X ⊂ Ā. Compte tenu de la remarque précédente, n et n0 ont nécessairement même parité.
Si n et n0 sont pairs alors n/2 = n0 /2 donc n = n0 .
pour X = B ∪ C
Inversement, avecC ⊂ Ā, A ∩ X = (A ∩ B) ∪ (A
∩ C) = B. Si n et n0 sont impairs alors −(n + 1)/2 = −(n0 + 1)/2 donc n = n0 .
Ainsi S = X = B ∪ C/C ⊂ Ā = X ∈ P(E)/B ⊂ X ⊂ B ∪ Ā .
Ainsi f est injective.
Soit m ∈ Z.
Exercice 21 : [énoncé] Si m > 0 alors pour n = 2m ∈ N on a f (n) = 2m 2 = m.
a) On a Si m < 0 alors pour n = −2m − 1 ∈ N on a f (n) = 2m 2 = m.
k 0 1 2 3 ... k 0 1 2 3 ... Ainsi f est surjective.
et Finalement f est bijective.
f (k) 0 2 4 6 ... g(k) 0 0 1 1 ...
f est injective car 2k = 2k 0 ⇒ k = k 0 mais non surjective car les nombres impairs
ne sont pas des valeurs prises.
g est surjective car 2y est un antécédent de y mais non injective car un nombre Exercice 24 : [énoncé]
pair et l’impair qui le suit prennent même valeur par g. a) Supposons g ◦ f injective.
b) D’une part Soient x, x0 ∈ E. Si f (x) = f (x0 ) alors g(f (x)) = g(f (x0 )). Or g ◦ f injective, donc
(g ◦ f )(k) = k x = x0 .
Ainsi f injective.
donc g ◦ f = IdN .
b) Supposons g ◦ f surjective.
D’autre part
k si k est pair Soit z ∈ G. Il existe x ∈ E tel que z = g(f (x)). Pour y = f (x) ∈ F , on a g(y) = z.
(f ◦ g)(k) = Ainsi g surjective.
k−1 sinon
c) Supposons g ◦ f injective et f surjective.
g ◦ f est bijective. f ◦ g n’est ni injective, ni surjective. Par a), on a f injective et donc f bijective. Introduisons f −1 .
g = (g ◦ f ) ◦ f −1 est injective par composition d’applications injectives.
d) Supposons g ◦ f surjective et g injective.
Exercice 22 : [énoncé] Par b), on a g surjective donc g bijective. Introduisons g −1 .
f est bien définie sur R\ {a/c} car le dénominateur ne s’y annule pas. f = g −1 ◦ (g ◦ f ) est surjective par composition d’applications surjectives.
a
f (x) = ⇔ (ax + b)c = a(cx − a) ⇔ a2 + bc = 0
c
Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Corrections 11
Exercice 46 : [énoncé]
Exercice 42 : [énoncé] Si E = ∅ alors f (E) = ∅ et l’égalité proposée est vraie.
Soit x ∈ E. On a f (x) 6 f (x) donc x 4 x. Sinon, on peut écrire E = {x1 , . . . , xn } avec des xi deux à deux distincts et
Soient x, y ∈ E. Si x 4 y et y 4 x alors f (x) 6 f (y) et f (y) 6 f (x) donc n = CardE.
f (x) = f (y). Or f est injective donc x = y. f (E) = {f (x1 ), . . . , f (xn )}, or f est injective, les f (xi ) sont deux à deux distincts
Soient x, y, z ∈ E. Si x 4 y et y 4 z alors f (x) 6 f (y) et f (y) 6 f (z) donc donc Card(f (E)) = n.
f (x) 6 f (z) puis x 4 z
Finalement, 4 est une relation d’ordre.
Exercice 47 : [énoncé]
Card(A ∪ B ∪ C) = CardA + CardB ∪ C − Card(A ∩ B) ∪ (A ∩ C) donc
Exercice 43 : [énoncé] Card(A ∪ B ∪ C) =
Si l’ordre est total A ∪ B possède un plus grand élément : CardA + CardB + CardC − CardB ∩ C − CardA ∩ B − CardC ∩ A + CardA ∩ B ∩ C
max(A ∪ B) = max(max(A), max(B)).
Si l’ordre n’est pas total, les plus grands éléments de A et de B peuvent ne pas
être comparés aux éléments de A et B. Dans (N? , |), pour A = {2, 4} et Exercice 48 : [énoncé]
B = {3, 9}, A et B ont un plus grand élément alors que A ∪ B n’en a pas. a) oui, car si A = {x1 , . . . , xn } alors f (A) = {f (x1 ), . . . , f (xn )} est fini.
A ∩ B peut ne pas posséder de plus grand élément, cet ensemble peut notamment b) non, il suffit de considérer une fonction constante définie sur un ensemble infini.
être vide. c) non, il suffit de considérer une fonction constante définie sur un ensemble infini.
d) non, il suffit de considérer une partie B formée par une infinité de valeurs non
prises par f .
Exercice 44 : [énoncé]
Par l’absurde supposons E infini.
Posons x0 = min E, x1 = min E\ {x0 },..., xn = min E\ {x0 , x1 , . . . , xn−1 },... Exercice 49 : [énoncé]
L’ensemble {x0 , . . . , xn , . . .} n’a pas de plus grand élément. Absurde. Si E est l’ensemble vide, il n’existe pas de partie A incluse dans E vérifiant A 6= ∅
et A 6= E.
Si E est un ensemble à un élément, idem.
Exercice 45 : [énoncé] Si E est un ensemble fini contenant au moins deux éléments, on peut indexer les
a) Pour tout 1 6 m 6 p, éléments de E pour écrire E = {x1 , x2 , . . . , xn } avec n = CardE > 2. Considérons
ai,m 6 max ai,j alors l’application f : E → E définie par f (x1 ) = x2 , f (x2 ) = x3 ,. . . ,f (xn−1 ) = xn
16j6p
et f (xn ) = x1 .
donc Soit une partie A de E vérifiant f (A) ⊂ A. Si A est non vide alors il existe
min ai,m 6 min max ai,j i ∈ {1, . . . , n} tel que xi ∈ A mais alors f (xi ) ∈ A i.e. xi+1 ∈ A et reprenant ce
16i6n 16i6n 16j6p
processus on obtient xi , xi+1 , . . . , xn , x1 , . . . , xi−1 ∈ A et donc A = E.
puis Ainsi, si E est un ensemble fini, il existe une application f : E → E pour laquelle
max min ai,m 6 min max ai,j les seules parties A de E vérifiant f (A) ⊂ A sont ∅ et E.
16m6p 16i6n 16i6n 16j6p
Inversement. Pour n > 3, former un triangle revient à choisir les trois droites définissant ses
Soit E un ensemble infini et f : E → E. côtés : !
Soit x ∈ E et considérons la suite des éléments x, f (x), f 2 (x), . . . , f n (x), . . .. n
il y a possibilités
S’il existe
n ∈ N? tel que f n (x) = x alors la partie 3
A = x, f (x), . . . , f n−1 (x) ⊂ E est non vide, distincte de E (car A finie) et
vérifie f (A) ⊂ A. Chacune de ses possibilités définit un véritables triangle (car il y a ni concourance,
Sinon, la partie A = f (x), f 2 (x), . . . = {f n (x)/n ∈ N? } ⊂ E est non vide, ni parallélisme) et les triangles obtenus sont deux à deux distincts. Finalement
distincte de E (car x ∈ / A) et vérifie f (A) ⊂ A. !
n
tn =
3
Exercice 50 : [énoncé]
Si n > p, il n’y a pas d’injections possibles.
Si n = 0, il y a une injection : l’application vide. Exercice 54 : [énoncé]
Si 0 < n 6 p alors on peut écrire E = {x1 , . . . , xn } avec les xi deux à deux Soit E un ensemble à p + q éléments séparé en deux parties disjointes E 0 et E 00 de
distincts. cardinaux p et q. !
Pour former une injection de E dans F : p+q
Il y a exactement parties à n éléments dans E.
On choisit f (x1 ) dans F : p choix. n
On choisit f (x2 ) dans F \ {f (x1 )} : p − 1 choix. Or pour former une partie à n élément de E, on peut pour chaque k ∈ [[0, n]]
... 0 00
commencer ! choisir k éléments dans E avant d’en choisir n − k dans E . Il y a
par
On choisit f (xn ) dans F \ {f (x1 ), . . . , f (xn−1 )} : p − n + 1 choix.
!
p! p q
Au total, il y a p × (p − 1) × · · · × (p − n + 1) = (p−n)! choix. possibilités pour chaque k ∈ [[0, n]] puis au total
k n−k
! !
n
P p q
possibilités d’où l’identité.
Exercice 51 : [énoncé] k=0 k n−k
Une application f : E → F strictement croissante est entièrement déterminée
! par
p
son image qui est une partie formée de n éléments de F . Il y a parties à n Exercice 55 : [énoncé]
n
éléments dans F et donc autant d’applications strictement croissantes de E vers a) Si F est un singleton, il n’y a qu’une application à valeurs dans F et celle-ci est
F. surjective. Sn1 = 1.
Si CardE = CardF < +∞ alors les surjections de E sur F sont aussi les
bijections. Par suite Snn = n!.
Si CardE < CardF , il n’existe pas de surjections de E sur F . Ainsi Snp = 0.
Exercice 52 : [énoncé]
b) Une surjection de E sur F telle que sa restriction à E\ {a} soit surjective peut
Une relation d’ordre total sur E permet de définir une bijection de {1, . . . , n} vers p
prendre n’importe quelle valeurs en a. Il y en a pSn−1 .
E et inversement.
Une surjection de E sur F telle que sa restriction à E\ {a} ne soit pas surjective
Par suite, il y a exactement n! relations d’ordre total possibles.
doit prendre en a la valeur manquante. Il y a p possibilité pour choisir la valeur en
p−1 p−1
a et Sn−1 surjections de E\ {a} sur F \ {f (a)}. Au total, il y en a pSn−1 .
Au final
Exercice 53 : [énoncé] p−1
Snp = p(Sn−1 p
+ Sn−1 )
Notons tn le nombre de triangles formés.
c) Montrons la propriété par récurrence sur n ∈ N? .
t0 = t1 = t2 = 0 Pour n = 1
Si p = 1 Exercice 56 : [énoncé]
a) Σ0n = 1 : seul le n-uplet nul est de somme égale à 0.
1
!
X 1
S11 = 1 et (−1)1−k k=1 Σ1n = n : les n-uplets de somme égale à 1 sont formés d’un 1 et de n − 1 zéros.
k
k=0 Σ2n = n + n(n−1)
2 = n(n+1)
2 : les n-uplets de somme égale à 2 sont ou bien formé de
Si p > 1 1 deux et de n − 1 zéros, ou bien de 2 uns et de n − 2 zéros.
Σp1 = 1 : seul le 1-uplet (p) est de somme égale à p.
p p Σp2 = p + 1 : les couples de somme égale à p sont (0, p), (1, p), . . . , (p, 0).
! !
X p X p−1
S1p = 0 et (−1) p−k
k= (−1) p−k
p = −p(1 − 1)p−1 = 0 b) Le nombre de n + 1 uplets (x1 , ..., xn , xn+1 ) ∈ Nn tels que x1 + · · · + xn+1 = p
k k−1
k=0 k=1 avec xn+1 = k ∈ [[0, p]] est Σp−k
n .
car Donc
! ! Σpn+1 = Σ0n + Σ1n + · · · + Σpn
p p p−1
= c) Par récurrence sur n ∈ N? , montrons
k k k−1
!
Supposons la propriété établie au rang n − 1 > 1. ? n+p−1
∀n ∈ N , Σpn =
Pour p = 1 p
1
!
1
X
1−k 1
Sn = 1 et (−1) k=1 Pour n = 1 : ok
k
k=0 Supposons la propriété établie au rang n > 1
Pour p > 1 ! ! ! !
p 0 n n−1 n n+p−1 n+p
∀p ∈ N, Σn+1 = Σn + · · · + Σn = + +· · ·+ =
p−1 p 0 1 p p
! !
p−1 p
X p−1 X p
Snp = p(Sn−1 + Sn−1 ) =p (−1) p−1−k
k n−1
+p (−1) p−k
k n−1
k=0
k k=0
k Récurrence établie.
puis glissement d’indice dans la deuxième somme complémentaire de l’ensemble des points fixes à partir d’une permutation de n − k
! ! ! éléments sans points fixes (il y a sn−k (0) possibilités). Au total, il y a
n n n−`
X n 0 X X
k n k+`
dn−k = (−1) `! !
k k+` ` n
k=0 `=0 k=0 sn−k (0)
k
et expression factorielle des coefficients binomiaux
n
! n n−`
! applications de la forme voulue.
X n 0 X n! X n−`
dn−k = (−1)k
k (n − `)! k
k=0 `=0 k=0
Or !
n−`
n−`
X
k n−` 0 si n − ` > 0
(−1) = (1 + (−1)) =
k 1 si n = `
k=0
donc ! !
n n
X n X n
d0n−k = n! = dn−k
k=0
k k=0
k
On en déduit d0n = dn puisque l’hypothèse de récurrence a fourni les
identifications dk = d0k pour k ∈ [[0, n − 1]].
Récurrence établie.
Exercice 66 : [énoncé]
a) La somme étudiée dénombre les permutations de [[1, n]] selon leur nombre de
points fixes
Xn
sn (k) = CardSn = n!
k=0