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On définit:
Dz 0 , R z /|z z 0 | R
C’est le disque ouvert de centre z 0 et de rayon R.
Dz 0 , R z /|z z 0 | R
C’est le disque fermé de centre z 0 et de rayon R.
Soit z n n une suite de . On dit que la suite z n n converge vers a si et seulement
si:
0, N / n N; |z n a| .
I) Fonction holomorphe
I.1 Limite, continuité et dérivabilité:
Soit et f : une fonction.
On pose fz fx iy Px, y iQx, y où P et Q sont des fonctions réelles de
deux variables réelles.
On a: Ref P et Imf Q.
Définition I.1.1
Soit f : et soit z 0 .
lim
zz
fz l limzz
|fz l| 0
0 0
ou encore:
0 , 0/ z , |z z 0 | |fz l| .
Proposition I.1.1
Si z 0 x 0 iy 0 et l a ib, alors
lim
zz0
fz l lim
x,yx 0 ,y 0
Ref a et lim
x,yx 0 ,y 0
Imf b.
Exemple:
Calculer lim z
z0 z
x iy 0
Si on pose z x 0 iy 0 , alors, z 0
z x 0 iy 0
x 0 iy 0 x 0 iy 0
x 20 y 20
x y i2x y
2 2
0 20 2 0 0
x0 y0
Cette écriture ne facilite pas le calcul de la limite, par contre, l’écriture polaire donne:
z re i e 2i
z re i
donc
lim z lim e 2i
z0 z r0
cette limite dépend de , donc n’existe pas.
La fonction z n’a pas de limite en 0.
z
Propriété I.1.2
Soit f, g : deux fonctions.
Si lim
zz
fz l 1 et lim
zz
gz l 2 alors:
0 0
1) lim
zz
fz gz l 1 l 2
0
2) lim
zz
fgz l 1 l 2
0
fz l1
3) Si l 2 0, alors lim .
zz 0 gz l2
Proposition I.1.3
lim
zz
0
fz l z n n / lim fz n l
lim z n z 0 , n
n
Définition I.1.4
f est dite continue au point z 0 si et seulement si
lim
zz
fz fz 0
0
ou encore:
0 , 0, z |z z 0 | |fz fz 0 |
Proposition I.1.5
Soit f : une fonction telle que fz Px, y iQx, y, alors, on a:
1) f continue en z 0 P et Q sont continues au point x 0 , y 0 où z 0 x 0 , y 0 .
2) f continue en z 0 z n n / n lim fz n fz 0
lim z n z 0 , n
Définition I.1.5
Soit un ouvert de et soit z 0 . On considère f : .
On dit que f est dérivable en z 0 si et seulement si
fz fz 0 fz 0 h fz 0
lim z z0 lim
zz 0 |h|0 h
zz 0
h0
existe.
Cette limite, quand elle existe, est notée f z 0 . C’est la dérivée de f au point z 0 .
Définition I.1.6
On dit que f est holomorphe dans un ouvert si et seulement si
f est dérivable en tout point de .
Remarque
1) Toutes les régles de dérivations dans sont valables dans .
2) ! Il n’y a pas de relation d’ordre dans et par conséquent on a pas de résultat
comme le théorème des accroissements fini...
Exemples
fz fz 0 z 2 z 20
1) fz z 2 , lim
zz z z0 lim
zz 0 z z 0 zzlim z z 0 2z 0 .
0 0
zz 0 zz 0 zz 0
k0
n
C kn z nk
0 h
k
k1
Donc
n
z 0 h n z n0
h
C kn z nk
0 h
k1
k1
n
nz n1
0 C kn z nk
0 h
k1
.
k2
D’où
fz fz 0
f z zz
lim z z0 nz n1
0
0
zz 0
Puisque fz z est dérivable sur ( donc holomorphe sur ), tous les polynomes
n
Pz
le sont. Et toutes les fractions sont holomorphes sur \U où
Qz
U z / Qz 0
Remarque
On peut voir une fonction complexe comme une fonction de 2 dans 2 si on écrit
fz fx iy ux, y ivx, y
avec u Ref et v Imf.
Exemple: fz z , ux, y x et vx, y y
Proposition I 2
Si les dérivées par rapport à x et y de u et v existent et si les conditions de
Cauchy-Riemann sont verifiées, alors:
x y
Exemple:
1) fz z. Si on pose z x iy, alors, fz x iy. Donc
Px, y x et Qx, y y.
Or,
P x, y 1 Q x, y 1.
x y
Donc la fonction f n’est pas holomorphe sur .
2) fz e z e xiy e x e iy e x cos y i sin y
Donc
fz e x cos y ie x sin y Px, y iQx, y
D’où
P x, y e x cos y Q x, y
x y
et
P x, y e x sin y Q x, y
y x
P et Q sont differentiable sur 2 . Les conditionsde cauchy-Riemann sont vérifiées.
Donc la fonction est holomorphe sur .
z 2 si z 0
3) fz z
0 si z 0
fz f0 2
z z n’a pas de limite en 0. cependant
z0 zz z
x 3 3xy 2
si x, y 0, 0
x2 y2
Px, y
0 si x, y 0, 0
3x 2 y y 3 si x, y 0, 0
Qx, y
0 si x, y 0, 0
Donc:
P 0, 0 lim Px, 0 P0, 0 1
x x0 x
x0
P x , y lim P0, y P0, 0 0
y
0 0
y0 y
y0
et
Q Qx, 0 Q0, 0
0, 0 lim x 0
x x0
x0
Q Q0, y Q0, 0
x 0 , y 0 lim y 1
y y0
y0
Définition I.1.
Soit f : U 2 .
f est dite harmonique sur U si elle verifie l’équation de Laplace, à savoir:
2f 2f
f 0
x 2 y 2
Proposition I.1
Soit g : , fonction holomorphe telle que gz Px, y iQx, y.
Si les fonctions P et Q sont de classe C 2 , alors P et Q sont harmoniques.
Définition I.1
f est dite entière si f est holomorphe sur .
Exemple:
n
e z , P n z aizi, cos z, sin z,...sont des fonctions entières.
i1
Théorème I-2
Soit f : U holomorphe. Alors les assertions suivantes sont
équivalentes:
i) f Cste.
ii) u Cste.
iii) v Cste.
Preuve Voir T.D
Exemple
fz |z|3
3
Dans ce cas on a: ux, y x 2 y 2 2
vx, y 0
v Cste, alors que la fonction f n’est pas constante. Donc on peut conclure que f
n’est pas holomorphe.
Remarque
D’une manière générale toute fonction non constante f : i ou
f : est non holomorphe.
Définition I-2
Soit f : U , U ouvert et soit a U.
1) On dit que f est analytique en a si et seulement si il existe r 0 tel que:
Da, r U
f est développable en série entière sur Da, r
c’est à dire:
r 0, a n /Da, r U, fz a n z a n
n0
2) On dit que f est analytique sur U si et seulement si f est analytique en tout point de
U.
Remarque
On montre que :
f analytique f holomorphe
l t
dt
x t 2 y t 2 dt
a a
Si a b, on dit que le chemin est fermé. on dit aussi que est un circuit.
Si est de classe C 1 et de plus a b et a b on dira que le
chemin est un C 1 lacet.
Si, dans un circuit, on repasse 2 ( ou 3fois ou plus) par un même point z 0 . On dit
que z 0 est un point double, triple...
Une courbe de Jordan est un circuit sans point double parcouru une fois dans le
sens direct.
Exemple:
: 0, 2
t e it cos t i sin t
On pose 0, 2
0 2 1. Donc est un circuit.
Dans cet exemple est le cercle de centre 0 et de rayon 1 (cercle trigonométrique)
2 2 2
l
t dt
cos t sin t dt
2 2
sint 2 cost 2 dt 2
0 0 0
Définition II-3
Soit U un ouvert de C. U est dit connexe si deux points z 0 et z 1 de U peuvent
toujours etre reliés par un chemin . C’est à dire il existe :
: 0, 1 continue telle que 0, 1 U et de plus 0 z 0 et 1 z 1
Définition II.1.1
Soit U un ouvert de et soit : a, b un chemin C 1 par morceaux.
Soit f : U continue et U
a
Remarques
1) fz dz est l’intégrale curviligne de f le long de ou a, b.
a
Sup|f| L.
6) Si et sont deux chemins équivalents, alors, fz dz fz dz .
a a
Exemples:
1) : 0, 1
t t
1 1
0 0
2) : 0, 1
t 1t
1 1
0 0
0
fx dx
1tx
1
1
fx dx
0
Ici les chemins et son opposés.
Proposition II-1
Soit U un ouvert connexe de et f une fonction continue de U dans admettant une
primitive holomorphe F. Alors pour tout chemin
: a, b U, on a
Preuve:
b b
a a
b
F tdt
a
F b F a
Fb Fa
Donc enparticulier, si b a, alors fzdz 0.
Relation de chasles:
Soit 1 : a, b U, 2 : b, c U, tel que 1 b 2 b.
On définit le chemin en “collant” 1 et 2
1 t si t a, b
t
2 t si t b, c
On a, alors:
fzdz fzdz fzdz
1 2
avec:
a, c, 1 1 a, b, 2 2 b, c
Exemple
1) Soit z 0 , r 0 et t z 0 re it avec t 0, 2.
C’est le parametrage direct du cercle de centre z 0 et da rayon r.
2
1
z z 0 dz ft tdt
0
2
1
z 0 re it z 0
ire it dt
0
2
idt
0
2i.
2) : a, b
t xt iyt
On considère la fonction fz 1
b
a
Définition II.1.
Soit un chemin C 1 par morceaux, fermé d’image . Soit z 0 \.
On appelle indice de z 0 le nombre
I z 0 1
2i
z dzz 0
Remarque
Si t z 0 re int sur 0, 2
2
1
2i dz
zz 0 1
2i 1 inre int dt n.
re int
0
Dans ce cas I z 0 n nombre de tours que l’on fait autour de z 0 .
L’indice est toujours un entier de .
Donc
fzdz fzdz.
2 1
fz 0 1 z z 0 dz
fz
2i
f n z 0 n!
2i
z fz
z n1
dz
0
Théorème de Liouville
Toute fonction entière et bornée est constante
Preuve
Soit C Cz 0 , R le cercle de centre z 0 et de rayon R.
f est entière , donc holomorphe sur et par conséquent:
R 0 f z 0 2i 1
z fzz 2 dz
0
C
avec t z 0 R e it c’est la paramétrisation de Cz 0 , R.
Donc
2
f z 0 1
2i
ft
tdt
0
z 0 R e z 0
it 2
2
1
2i
ft
2 2it
iR e it dt
0
R e
2
1
2i
ft it
i e dt
0
R
Donc
2
f z 0 1
2R
|ft||ie it |dt
0
Or f est bornée sur . Donc ,il existe M 0 tel que Sup |fz| M.
Donc
2
f z 0 1
2R
Mdt M2 M
2R R
R 0
0
Si on fait tendre R vers , on obtient f z 0 0
Ceci étant vrai pour tout z 0 , on a f Cste.
Théorème d’Alembert
Tout polynome P n z de degré n a n racines.
Remarque
1) La série ci-dessus est appelée série de Taylor de f au point a.
2) Le rayon de convergence de cette série est égale au rayon du plus grand disque
de centre a à l’interieur duquel f est analytique.
Définition 4.1
Soit f une fonction analytique dans un voisinage de z a.
On dit que a est un zéro d’ordre n de f si
fa f a . . . . . . . . f n1 a 0 et f n a 0.
lim fz
za z a n
a n 0.
fz
Réciproquement si on suppose que lim za z a n
l 0, alors
fz a 0 a 1 z a a 2 z a 2 . . . . . a n z a n . . . . . .
z fz
a n
a0
z a n
a1
z a n1
a
. . . . . n1 a n a n1 z a . . . .
z a
l 0 a 0 a 1 . . . . . . . a n1 0 et a n 0.
fz
lim
za z a n
Remarque:
1)D a, r est appelé le disque pointé.
D a, r Da, r\a.
2) On dit que les zéros de f sont isolés.
Conséquences du principe des zéros isolés:
Si f est analytique sur U et si fz 0 sur où est un chemin dans U. Alors:
fz 0 z U.
Si f et g sont analytiques sur U et si fz gz sur où est un chemin dans U.
Alors:
fz gz z U.
Prolongement analytique
Soi f et g deux fonctions telles que f est analytiques sur U et g est analytiques sur V .
Avec U V et fz gz z U V. Alors:
g est le prolongement analytique de f sur V \ U V de même que f est le
prolongement analytique de g sur U \ U V.
C’à dire :
fz si z U
hz est analytique surU V.
gz si z V
V Série de Laurent
Définition 5.1
On appelle couronne ouverte de centre de rayons r et R, l’ensemble:
S, r, R z / 0 r |z | R
Remarque
Si r 0 , R
S, 0, R D
Si R S, r, \ D, r.
Définition 5.2
On dit que z 0 est une singularité isolée de f s’il existe R 0 tel que f est analytique
sur
z 0 , R .
D
Exemples:
fz 1z
0 est une singularité isolée de f.
fz z 1 a
a est une singularité isolée de f.
Soit a, b / a b
On pose fz 1
z az b
a, R et
Alors a et b sont des singularités isolées de f, puisque f est analytique sur D
b, R avec R tel que 0 R |a b|
sur D
De plus r R et n , on a:
an 1
2i
fz
z a n1
dz
Ca,
Remarque
1) Si z 0 est une singularité isolée de f, alors f est développable en série de Laurent
autour de z 0 . c’est à dire fz a n z z 0 n puisque f est analytique dans D
z 0 , R
n
donc en particulier elle est dans Sz 0 , r, R avec 0 r R.
2) Soit z 0 est une singularité isolée de f, alors fz a n z z 0 n dans Sz 0 , r, R
n
avec 0 r R. ON va distinguer 3 cas:
1 er cas n , a n 0.
C’est à dire la partie singulière est nulle. Dans ce cas f est développable en série
entière puisque fz a n z z 0 n .
n0
Donc, f holomorphe au point z 0 .
On dit, alors, que z 0 est une singularité apparente (ou encore singularité suprimable)
On a dans ce cas zzlim fz a 0 existe.
0
Définition 5.4
Soit U . On dira que f est méromorphe dans U si et seulement si f est
holomorphe dans U sauf en des points singuliers isolés qui sont des pôles.
Exemples
Soit g une fonction holomorphe dans U. Soit P un polynome possèdant des
racines dans U.
gz
Alors la fonction fz est méromorphe dans U.
Pz
Pz
En particulier, toutes les fonctions rationnelles (ie fz ) sont méromorphes
Qz
dans .
1
fz e z n’est pas méromorphe.
Exemple:
Soit fz sin z .
z z 0 3
f est méromorphe sur .
D’autre part,
sin z sinz 1 1 sin1 cosz 1 cos 1 sinz 1
z 1 2 z 1 4 z 1 3 z 1 5
sin1 1 . . . . . cos 1 z 1 . . . . .
2! 4! 3! 5!
Donc
1 1 z 1 1 1 z 1 . . . .
5
fz sin1 . . . cos 1
z 1 3 2!z 1 4! z 1 2 3! 5!
Donc 1 est un pôle d’ordre 3 et
Re s f, 1 sin1
2
Théorème 5.2
Soit U et soit f une fonction méromorphe dans U.
Soit z 0 un pôle de f d’ordre k.
Alors, on a:
1 k1
Re s f, z 0 zz
lim z z 0 k fz
0 k 1!
Preuve:
z 0 est un pôle d’ordre k. Donc
1 1 a 1
fz a k a k1 . . . a 0 a 1 z z 0 a 2 z z 0 2 . . .
z z 0 k
z z 0 k1 z z 0
Donc
z z 0 k fz a k a k1 z z 0 . . . a 1 z z 0 k1 a 0 z z 0 k a 1 z z 0 k1 . . .
Par dérivation, on a
z z 0 k fz a k1 2a k2 z z 0 . . . k 1a 1 z z 0 k2 . . .
En dérivant successivement jusqu’à l’ordre k 1, on obtient:
k1
z z 0 k fz k 1!a 1 z z 0 a 0 a 1 z z 0 . . .
Et par conséquent
k1
lim z z 0 k fz
zz
k 1!a 1 .
0
Donc
1 k1
a 1 Re s f, z 0 zz
lim z z 0 k fz
0 k 1!
Exemple
fz sin z
z 1 3
On a déja vu que 1 est un pôle d’ordre 3.
1 z z 3 fz 1 sin z
0
2! 2!
1 cos z
2!
1 sin z.
2
Donc:
lim 1 z z 0 3 fz 1 sin1 Re sf, 1.
z1 2! 2
On retrouve, ainsi, le résultat déja obtenu précédemment.
Proposition 5.1
Si f P où P et Q sont deux polynomes.
Q
Si z 0 est un pôle simple de f. Alors:
Pz
Re sf, z 0 Re s P , z 0 0
Q Q z 0
Exemple
fz z1
z 2 1
z1
z iz i
i et i sont des pôles simples de f.
Re sf, i i 1 1 1 i.
2i 2
Exercice d’application:
Calculer Pz
Qz
dz tel que Qz ne possède que des racines simples notés z 1 , z 2 ,
|z|R
....,z q .
Comme z i est une racine simple, on a:
Pz
Re s P , z i i
Q Q z i
D’autre part, si on suppose que R max |z i |, i 1, 2, . . . . , q , alors tous les pôles
sont à l’intérieur du chemin .
Donc
q
Pz
fzdz Pz
dz 2i k .
k1 Q z k
Qz
|z|R |z|R
Cas particulier
Calculer fzdz z2 1
z 1z 3
dz.
|z|2 |z|2
z/ |z| 2 C0, 2.
Dans cet exemple les pôles sont z 1 1 et z 2 3. Ce sont des pôles simples. De
plus, z 1 se trouve à l’intérieur du cercle C0, 2 alors que z 2 se trouve à l’extérieur du
cercle C0, 2.
Donc
fzdz 2i Re sf, 1 2i 2zz 11 12 i.
2
|z|2
Exemple de calcul:
2
I 1
a sin t
dt a 1.
0
D’après ce qui précède
I 1 dz
a 1 z 1 . iz
C0,1 2i z
dz
z2 1
C0,1 iaz
2 2
2dz
z 2 2iaz 1
C0,1
Or
z 2 2iaz 1 z z 1 z z 2
2ia 2 4 4a 2 4 4a 2 1 0
2ia i 2ia 2i a 2 1
avec z 1 ia a 2 1
2 2
2ia i 2ia 2i a 2 1
z2 ia a 2 1
2 2
Donc
|z 1 | |i| a a 2 1 a a 2 1 1
a a 2 1 a a2 1
|z 2 | |i| a a 1
2
a a2 1
|a 2 1 a 2 |
a a2 1
1 1.
a a2 1
Donc z 2 est le seul pôle à l’intérieur du cercle C0, 1.
D’où
I 2dz 2i Re sf, z 2
z z 1 z z 2
C0,1
Or
Pz 2 2 2 1
Resf, z 2
Q z 2 2z 1 2ia 2ia a 2 1 2ia i a2 1
Donc
I 2
a2 1
2) Cas d’une fraction rationnelle
ftdt fR e it R ie it dt
R 0
lim
R
fzdz R
lim ftdt I.
R R
Donc on obtient:
I 2i Re sf, z 0 avec R trés grand.
z k pôle de f
à l’intérieur de R
Lemme 1 de Jordan
Soit f une fonction holomorphe dans U .
Si lim |zfz| 0 alors lim
|z| R
fzdz 0
CR
où C R est une portion du cercle C0, R incluse dans U.
Preuve (A titre d’exercice)
Calculer I dt .
1 t6
t3
t 4 6
0
I 1
2
dt
1 t6
car 1 est paire.
1 t6
L’intégrale converge (Critère de Riemann)
On considère le circuit R constitué de R, R et du demi cercle de centre 0 et de
rayon R. Avec R suffisament grand.
On considère, ensuite, fz 1 . Cette fonction est méromorphe et a 6 pôles
1 z6
simples qui sont les racines de 1 z 6 .
Trouvant ces racines.
1 z 6 0 z 6 1 e i2k
i2k
z e 6 k 0, 1, ...,5.
Les racines sont donc:
i
i
3 i
i
5
z 1 e 6 , z 2 e 6 e 2 i, z 3 e 6 ,
pour les autres racines on peut continuer le calcul de la même façon mais puisque le
plynome 1 z 6 est pair, on sait que si z est racine, alors z est aussi racine. Donc
i
i
5
z 4 e , z 5 i, z 6 e 6 .
6
De même on obtient:
Re sf, z 2 1 5 15 i .
6z 2 6i 6
3 i
Re sf, z 3 1 5 1 1
12 .
6z 3 i
25 i
6e 6 6e 6
Donc
3
fzdz 2i Res f, z i
R i1
3 i 3 i
2i i
12 6 12
2 .
3
D’autre part:
R
lim
R
fzdz ftdt lim
R
fzdz
R CR
I 1
2
ftdt 1 lim
2 R
fzdz 1 2 .
2 3 3
R
Alors:
lim
R
fzdz 0
C R U
lim z z 1
2i zz e ikz
1 z z 1 z z 2
ikia
2i e
2ia
ae .ka
D’autre part:
R
lim
R
e ikz dz
z a2
2 e ikx dx lim
x a2
2 R
e ikz dz
z a2
2
R CR
e ikx dx .
x a2
2
C’est à dire;
I ka
ae .
Exercice
Calculer I cos x dx .
x 2 1 2
0
on a I 1
2
cos x dx car cos x est une fonction paire.
x 2 1 2 x 2 1 2
De plus on a:
I 1 Re
2
e ix
x 1 2
2
dx .
Dans ce type d’intégrale, il s’agit d’intégrale généralisé. Donc il faut toujours vérifier
la convergence de l’intégrale.
Dans notre cas
e ix 2 1 2 . D’après le critère de Riemann, l’intégrale converge.
x 2 1 2 x 1
iz
Posons, alors: fz 2 e 2
z 1
f est méromorphe et admet deux pôles doubles z 1 i et z 2 i puisque
fz e iz .
z i 2 z i 2
On considère le même chemin R .
Seul le pôle z 1 i se trouve à l’intérieur de R . Donc
fzdz 2iRes f, i
R
2i lim z i e iz
2
zi z i 2 z i 2
ie z i 2 2z ie iz
iz
2i lim
zi z i 4
iz i 2e iz
2i lim
zi z i 3
1
2i 4e3
8i
e 1
D’autre part:
R
fzdz e ix
x 1 2
2
dx fzdz
R R CR
e ix
x 1 2
2
dx e 1 .
D’où
I e 1 .
2