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Chapitre IV Notions d’analyse complexe

Théorème des résidus


Rappel:
 Représentation des nombres complexes
* Soit z  , z  x  iy, x, y  
x  Rez et y  Imz.
C’est l’écriture cartésienne de z.
x, y sont les coordonées cartésiennes de z.
* Coordonées polaires:
On a x  r cos  et y  r sin  avec r  x 2  y 2 et   0, 2.
On peut, alors, écrire z  x  iy  r cos   ir sin   re i .
On pose |z|  r  modul de z et   Argz.
On note : z  conjugué de z.
z  Rez  i Imz  re i .
On a, alors, les propriétés suivantes:
1) z  , z  z
2) z 1 , z 2  ; z 1  z 2  z 1  z 2
3) z 1 , z 2  ; z 1 z 2  z 1 z 2
4) z  , zz   
5) z    , z 1  1z  z
zz
6) z  , z  z
7) z   ; Rez  1 z  z et Imz  1 z  z
2 2i
8) z   ; |z|  zz  Rez 2  Imz 2
Le module de z verifie:
1) z  ; |Rez|  |z| et |Imz|  |z|
2) z  ; |z|  |z|
3) z  ; |z|  0  z  0
4) z 1 , z 2  ; |z 1 z 2 |  |z 1 | |z 2 |
5) z 1 , z 2  ; |z 1  z 2 |  |z 1 | |z 2 |

On définit:
 Dz 0 , R  z  /|z  z 0 |  R
C’est le disque ouvert de centre z 0 et de rayon R.
 Dz 0 , R  z  /|z  z 0 |  R
C’est le disque fermé de centre z 0 et de rayon R.
 Soit z n  n une suite de . On dit que la suite z n  n converge vers a si et seulement
si:
  0, N   / n  N; |z n  a|  .
I) Fonction holomorphe
I.1 Limite, continuité et dérivabilité:
Soit    et f :    une fonction.

On pose fz  fx  iy  Px, y  iQx, y où P et Q sont des fonctions réelles de
deux variables réelles.
On a: Ref  P et Imf  Q.

Définition I.1.1

Soit f :    et soit z 0  .
lim
zz
fz  l  limzz
|fz  l|  0
0 0

ou encore:
  0 ,   0/ z  , |z  z 0 |   |fz  l|  .

Proposition I.1.1
Si z 0  x 0  iy 0 et l  a  ib, alors

lim
zz0
fz  l  lim
x,yx 0 ,y 0 
Ref  a et lim
x,yx 0 ,y 0 
Imf  b.

Exemple:
Calculer lim z
z0 z
x  iy 0
Si on pose z  x 0  iy 0 , alors, z  0
z x 0  iy 0
x 0  iy 0 x 0  iy 0 

x 20  y 20
x  y  i2x y
2 2
 0 20 2 0 0
x0  y0
Cette écriture ne facilite pas le calcul de la limite, par contre, l’écriture polaire donne:
z  re i  e 2i
z re i
donc
lim z  lim e 2i
z0 z r0
cette limite dépend de , donc n’existe pas.
La fonction z n’a pas de limite en 0.
z

Propriété I.1.2
Soit f, g :    deux fonctions.
Si lim
zz
fz  l 1 et lim
zz
gz  l 2 alors:
0 0

1) lim
zz
fz  gz  l 1 l 2
0
2) lim
zz
fgz  l 1 l 2
0
fz l1
3) Si l 2  0, alors lim  .
zz 0 gz l2

Proposition I.1.3
lim
zz
0
fz  l  z n  n / lim fz n   l
lim z n  z 0 , n
n

Définition I.1.4
f est dite continue au point z 0     si et seulement si
lim
zz
fz  fz 0 
0

ou encore:
  0 ,  0, z   |z  z 0 |   |fz  fz 0 |  

Proposition I.1.5
Soit f :     une fonction telle que fz  Px, y  iQx, y, alors, on a:
1) f continue en z 0  P et Q sont continues au point x 0 , y 0  où z 0  x 0 , y 0  .
2) f continue en z 0  z n  n / n lim fz n   fz 0 
lim z n  z 0 , n

Définition I.1.5
Soit  un ouvert de  et soit z 0  . On considère f :     .
On dit que f est dérivable en z 0 si et seulement si
fz  fz 0  fz 0  h  fz 0 
lim z  z0  lim
zz 0 |h|0 h
zz 0
h0

existe.

Cette limite, quand elle existe, est notée f z 0 . C’est la dérivée de f au point z 0 .

Définition I.1.6
On dit que f est holomorphe dans un ouvert    si et seulement si
f est dérivable en tout point de .

Remarque
1) Toutes les régles de dérivations dans  sont valables dans .
2) ! Il n’y a pas de relation d’ordre dans  et par conséquent on a pas de résultat
comme le théorème des accroissements fini...
Exemples
fz  fz 0  z 2  z 20 
1) fz  z 2 , lim
zz z  z0  lim
zz 0 z  z 0 zzlim z  z 0   2z 0 .
0 0
zz 0 zz 0 zz 0

la fonction est, donc, holomorphe sur .


fz  fz 0  zz zz
2) fz  z , lim
zz 0 z  z0 lim z  z 00 zz
zz lim z  z 00
0 0
zz 0 zz 0 zz 0
on obtient, alors, une limite égale à 1 si z  z 0  ih ou bien 1 si z  z 0  h. (h  
Donc la fonction fz  z n’est pas holomorphe.
fz 0  h  fz 0  z 0  h n  z n0
3) fz  z n , lim  lim
|h|0 h |h|0 h
h0 h0
Or,
n
z 0  h 
n
z n0   C kn z nk
0 h  z0
k n

k0
n
  C kn z nk
0 h
k

k1
Donc
n
z 0  h n  z n0
h
  C kn z nk
0 h
k1

k1
n
 nz n1
0   C kn z nk
0 h
k1
.
k2
D’où
 fz  fz 0 
f z  zz
lim z  z0  nz n1
0
0
zz 0

Puisque fz  z est dérivable sur  ( donc holomorphe sur ), tous les polynomes
n

Pz
le sont. Et toutes les fractions sont holomorphes sur \U où
Qz
U  z  / Qz  0
Remarque
On peut voir une fonction complexe comme une fonction de  2 dans  2 si on écrit
fz  fx  iy  ux, y  ivx, y
avec u  Ref et v  Imf.
Exemple: fz  z , ux, y  x et vx, y  y

Théorème I-1 (Condition de Cauchy-Riemann)


Soit f : U    . Et soit z 0  x 0  iy 0  U.
f est  différentiable (holomorphe) en z 0 si et seulement si
1) f est  2 différentiable au point x 0 , y 0 
2) f vérifie les conditions de Cauchy-Riemenn, c’est à dire:
u x , y   v x , y 
0 0 0 0
x y
u x , y    v x , y 
0 0 0 0
y x

Proposition I  2
Si les dérivées par rapport à x et y de u et v existent et si les conditions de
Cauchy-Riemann sont verifiées, alors:

f z  u x, y  i u x, y


x y
Exemple:
1) fz  z. Si on pose z  x  iy, alors, fz  x  iy. Donc
Px, y  x et Qx, y  y.
Or,
P x, y  1  Q x, y  1.
x y
Donc la fonction f n’est pas holomorphe sur .
2) fz  e z  e xiy  e x e iy  e x cos y  i sin y
Donc
fz  e x cos y  ie x sin y  Px, y  iQx, y
D’où
P x, y  e x cos y  Q x, y
x y
et
P x, y  e x sin y   Q x, y
y x
P et Q sont differentiable sur  2 . Les conditionsde cauchy-Riemann sont vérifiées.
Donc la fonction est holomorphe sur .
z 2 si z  0
3) fz  z
0 si z  0
fz  f0 2
 z  z n’a pas de limite en 0. cependant
z0 zz z
x 3  3xy 2
si x, y  0, 0
x2  y2
Px, y 
0 si x, y  0, 0

3x 2 y  y 3 si x, y  0, 0
Qx, y 
0 si x, y  0, 0
Donc:
P 0, 0 lim Px, 0  P0, 0  1
x x0 x
x0
P x , y  lim P0, y  P0, 0  0
y
0 0
y0 y
y0
et
Q Qx, 0  Q0, 0
0, 0 lim x 0
x x0
x0
Q Q0, y  Q0, 0
x 0 , y 0  lim y  1
y y0
y0

! Les conditions de Cauchy-Riemann ne garantissent pas la dérivabilité de f en 0.


Donc la differentiabilité de P et de Q est nécéssaire.

Définition I.1.
Soit f : U   2  .
f est dite harmonique sur U si elle verifie l’équation de Laplace, à savoir:
2f 2f
f   0
x 2 y 2
Proposition I.1
Soit g :     , fonction holomorphe telle que gz  Px, y  iQx, y.
Si les fonctions P et Q sont de classe C 2 , alors P et Q sont harmoniques.

Définition I.1
f est dite entière si f est holomorphe sur .

Exemple:
n
e z , P n z   aizi, cos z, sin z,...sont des fonctions entières.
i1

Théorème I-2
Soit f : U     holomorphe. Alors les assertions suivantes sont
équivalentes:
i) f  Cste.
ii) u  Cste.
iii) v  Cste.
Preuve Voir T.D
Exemple
fz  |z|3
3
Dans ce cas on a: ux, y  x 2  y 2  2
vx, y  0
v  Cste, alors que la fonction f n’est pas constante. Donc on peut conclure que f
n’est pas holomorphe.
Remarque
D’une manière générale toute fonction non constante f :   i ou
f :    est non holomorphe.
Définition I-2
Soit f : U    , U ouvert et soit a  U.
1) On dit que f est analytique en a si et seulement si il existe r  0 tel que:
Da, r  U
f est développable en série entière sur Da, r
c’est à dire:

r  0, a n /Da, r  U, fz   a n z  a n
n0

2) On dit que f est analytique sur U si et seulement si f est analytique en tout point de
U.
Remarque
On montre que :
f analytique  f holomorphe

II -Intégration des fonctions holomorphes


Définition II-1( Chemin dans )
Soient xt, yt deux applications de a, b dans , continument dérivables par
morceaux.
On appelle chemin continu de , toute application continue
 : a, b   .
t  t  xt  iyt
On note   a, b.

On définit la longueure d’un chemin  par :


b b

l    t

dt    
x t 2  y t 2 dt
a a

 Si a  b, on dit que le chemin est fermé. on dit aussi que  est un circuit.
 
 Si  est de classe C 1 et de plus a  b et  a   b on dira que le
chemin est un C 1 lacet.
 Si, dans un circuit, on repasse 2 ( ou 3fois ou plus) par un même point z 0 . On dit
que z 0 est un point double, triple...
 Une courbe de Jordan est un circuit sans point double parcouru une fois dans le
sens direct.
Exemple:

 : 0, 2  
t  e it  cos t  i sin t
On pose   0, 2
0  2  1. Donc  est un circuit.
Dans cet exemple  est le cercle de centre 0 et de rayon 1 (cercle trigonométrique)
2 2 2

l   
 t dt    
cos t  sin t dt 
2 2
 sint 2  cost 2 dt  2
0 0 0

Donc l est le périmetre de C0, 1.


Remarque
1) Souvant par abus de langage on peut confondre le chemin  avec l’image
  0, 1.
2) On dira que deux chemins  et  sont équivalents ou opposés si ils ont la même
image qui est le support géométrique.

Définition II-3
Soit U un ouvert de C. U est dit connexe si deux points z 0 et z 1 de U peuvent
toujours etre reliés par un chemin . C’est à dire il existe :
 : 0, 1   continue telle que 0, 1  U et de plus 0  z 0 et 1  z 1

II.1 Intégrale curviligne

Définition II.1.1
Soit U un ouvert de  et soit  : a, b   un chemin C 1 par morceaux.
Soit f : U   continue et   U

On définit l’intégrale de la fonction f sur le chemin  par:


b

 fzdz   ft tdt


 a

Remarques
1)  fz dz est l’intégrale curviligne de f le long de  ou   a, b.

2) on peut noter l’integrale curviligne par  fz dz ou  fz dz


 
3)  fz dz existe car f   est continue et  est continue par morceaux sur a, b.

4)  fz dz est linéaire. C’est à dire:


f  gz dz   fz dz    gz dz   ,  f, g


  
b

5)  fzdz  |ft|  t dt


 a

 Sup|f| L.
6)  Si  et  sont deux chemins équivalents, alors,  fz dz   fz dz .
 

 Si  et  sont deux chemins opposés, alors,  fz dz    fz dz .


 

7) L’intégrale ne dépend pas de la paramétrisation du chemin et si f est la dérivée au



sens complexe de g, c’est à dire f  g , alors:
b b

 fzdz   g zdz   g t tdt  g    tdt  gb  ga


  

  a a

Ici  fzdz ne dépend que des extrémités du chemin.


En particulier, si le chemin est férmé, alors,  fz dz  0.


Exemples:
1)  : 0, 1  
t t
1 1

 fz dz   ft t dt   ft dt.


 0 0

2)  : 0, 1  
t  1t
1 1

 fz dz   ft tdt    f1  t dt


 0 0
0

   fx dx
1tx

1
1

   fx dx
0
Ici les chemins  et  son opposés.
Proposition II-1
Soit U un ouvert connexe de  et f une fonction continue de U dans  admettant une
primitive holomorphe F. Alors pour tout chemin
 : a, b  U, on a

 fzdz  Fb  Fa


En particulier, pour tout lacet  dans U, on a:


 fzdz  0

Preuve:
b b

 fzdz   ft tdt   F t tdt


  

 a a
b

 F   tdt

a
 F  b  F  a
 Fb  Fa
Donc enparticulier, si b  a, alors  fzdz  0.

 Relation de chasles:
Soit  1 : a, b  U,  2 : b, c  U, tel que  1 b   2 b.
On définit le chemin  en “collant”  1 et  2
 1 t si t  a, b
t 
 2 t si t  b, c
On a, alors:
 fzdz   fzdz   fzdz
 1 2

avec:
  a, c,  1   1 a, b,  2   2 b, c
Exemple
1) Soit z 0  , r  0 et t  z 0  re it avec t  0, 2.
C’est le parametrage direct du cercle de centre z 0 et da rayon r.
2

 1
z  z 0 dz   ft tdt

 0
2

  1
z 0  re it  z 0
ire it dt
0
2

  idt
0
 2i.
2)  : a, b  
t  xt  iyt
On considère la fonction fz  1
b

 fzdz   dz    tdt  b  a


  a

Si de plus  est un circuit, alors  fzdz  0


Définition II.1.
Soit  un chemin C 1 par morceaux, fermé d’image . Soit z 0  \.
On appelle indice de z 0 le nombre
I  z 0   1
2i
 z dzz 0

Remarque
 Si t  z 0  re int sur 0, 2
2
1
2i  dz
zz 0  1
2i  1 inre int dt  n.
re int
 0
Dans ce cas I  z 0   n  nombre de tours que l’on fait autour de z 0 .
 L’indice est toujours un entier de .

Théorème II.1 (Théorème de Cauchy)


Soit f une fonction holomorphe dans un ouvert simplement connexe U  .
Alors, pour tout circuit  tel que   U, on a:
 fzdz  0

Conséquences du théorème de Cauchy


Théorème II.1 (indépendance du trajet)
Soit f une fonction holomorphe dans un ouvert connexe U  .
Soient A,B deux points de U,  1 ,  2 deux chemins d’origine A et d’extremité B. Alors
 fzdz   fzdz
1 2
Preuve
Soit  2 le chemin  2 parcour dans le sens B vers A. On a, donc
 fzdz    fzdz.
2 2

Or  1   2 est un circuit (fermé). Ce qui donne


 fzdz  0
 1  2
C’est à dire
 fzdz   fzdz   fzdz   fzdz  0.
1 2 1 2

Donc
 fzdz   fzdz.
2 1

III. Formules intégrales de Cauchy


Théorème II.1
Soit f une fonction holomorphe dans un ouvert connexe U  .
Alors, pour toute courbe de Jordan   U et pour tout z 0 un point à l’intérieur de ,
on a

fz 0   1  z  z 0 dz
fz
2i

Plus généralement, ona:

f n z 0   n!
2i
 z fz
z  n1
dz
0

Application des formules de Cauchy


 Calcul des intégrales:
Exemple: Soit à calculer Iz 0    z cos z dz où  est une courbe de Jordan.
 z 60

1 er cas z 0   dans ce cas Iz 0  n’ est pas définie.
2 ième cas z 0 est un point exterieur à . Dans ce cas la fonction gz  cos z est
z  z 0  6
holomorphe dans U où U est un ouvert contenant . Donc, par le théorème de Cauchy,
on a: Iz 0   0.
3 ième cas z 0 est un point interieur à . Dans ce cas Iz 0   2i cos z 5
zz 0  .
5!
C’est à dire:
Iz 0   2i sin z 0
5!

 Théorème de Liouville
Toute fonction entière et bornée est constante
Preuve
Soit C  Cz 0 , R le cercle de centre z 0 et de rayon R.
f est entière , donc holomorphe sur  et par conséquent:

R  0 f z 0   2i 1
 z fzz  2 dz
0
C
avec t  z 0  R e it c’est la paramétrisation de Cz 0 , R.
Donc
2

f z 0   1

2i
 ft 
 tdt
0
z 0  R e  z 0 
it 2

2

 1
2i
 ft
2 2it
iR e it dt
0
R e
2

 1
2i
 ft it
i e dt
0
R
Donc
2

f z 0   1

2R
 |ft||ie it |dt
0
Or f est bornée sur . Donc ,il existe M  0 tel que Sup |fz|  M.

Donc
2

f z 0   1

2R
 Mdt  M2  M
2R R
R  0
0

Si on fait tendre R vers , on obtient f z 0   0
Ceci étant vrai pour tout z 0  , on a f  Cste.

 Théorème d’Alembert
Tout polynome P n z de degré n a n racines.

IV. Série de Taylor et prolongement analytique


Théorème 4.1
Toute fonction analytique ( holomorphe) dans un ouvert U   est développable en
série entière d’une manière unique, au voisinage de tout point a  U.

fz   a n z  a n
n0
n
f z
avec a n  .
n!

Remarque
1) La série ci-dessus est appelée série de Taylor de f au point a.
2) Le rayon de convergence de cette série est égale au rayon du plus grand disque
de centre a à l’interieur duquel f est analytique.

Définition 4.1
Soit f une fonction analytique dans un voisinage de z  a.
On dit que a est un zéro d’ordre n de f si

fa  f a . . . . . . . .  f n1 a  0 et f n a  0.

Corollaire du théorème 4.1


fz
z  a est un zéro d’ordre n de f si et seulement si lim l0
za z  a n
Preuve

le théorème 4.1 donne fz   a k z  a k , or on a
k0
 n1
fa  f a . . . . . . . .  f a  0.
Donc, on a a 0  a 1 . . . . . . .  a n1  0 et a n  0.
D’où

fz   a k z  a k
kn
 a n z  a n  a n1 z  a n1 . . . . . .
 z fz
 a n
 a n  a n1 z  a  a n2 z  a 2 . . . . .

 lim fz
za z  a n
 a n  0.
fz
Réciproquement si on suppose que lim za z  a n
 l  0, alors
fz  a 0  a 1 z  a  a 2 z  a 2 . . . . . a n z  a n . . . . . .
 z fz
 a n

a0
z  a n

a1
z  a n1
a
. . . . .  n1  a n  a n1 z  a . . . .
z  a
 l  0  a 0  a 1 . . . . . . .  a n1  0 et a n  0.
fz
lim
za z  a n

Théorème 4.2 ( Principes des zéros isolés)


Soit f une fonction analytique non identiquement nulle. Et soit a un zéro de f. Alors:
r  0 / z  D  a, r  z/ 0  |z  a|  r , fz  0.

Remarque:
1)D a, r est appelé le disque pointé.
D a, r  Da, r\a.
2) On dit que les zéros de f sont isolés.
Conséquences du principe des zéros isolés:
 Si f est analytique sur U et si fz  0 sur  où  est un chemin dans U. Alors:
fz  0 z  U.
 Si f et g sont analytiques sur U et si fz  gz sur  où  est un chemin dans U.
Alors:
fz  gz z  U.
 Prolongement analytique
Soi f et g deux fonctions telles que f est analytiques sur U et g est analytiques sur V .
Avec U  V   et fz  gz z  U  V. Alors:
g est le prolongement analytique de f sur V \ U  V de même que f est le
prolongement analytique de g sur U \ U  V.
C’à dire :
fz si z  U
hz  est analytique surU  V.
gz si z  V

V Série de Laurent
Définition 5.1
On appelle couronne ouverte de centre  de rayons r et R, l’ensemble:
S, r, R  z   / 0  r  |z  |  R

Remarque
 Si r  0  , R
S, 0, R  D
 Si R   S, r,    \ D, r.

Définition 5.2
On dit que z 0 est une singularité isolée de f s’il existe R  0 tel que f est analytique
sur
 z 0 , R .
D

Exemples:
 fz  1z
0 est une singularité isolée de f.
 fz  z 1 a
a est une singularité isolée de f.
 Soit a, b   / a  b
On pose fz  1
z  az  b
 a, R et
Alors a et b sont des singularités isolées de f, puisque f est analytique sur D
 b, R avec R    tel que 0  R  |a  b|
sur D

Définition 5.3 (Série de Laurent)


La série
a n1
 a n z  a n . . .  z ana n 
z  a n1
a
. . .  z 1a  a 0  a 1 z  a . . . a n z  a n . . .
n
est appelée série de Laurent centré au point a  .
 La série des puisances négatives 
a n
s’appelle la partie singulière.
n0
z  a n
 La série des puisances positives  a n z  a n s’appelle la partie régulière.
n0
 On dira que la série de Laurent converge si ses parties singulière et régulière
convergent.

Théorème 5.1 (Théorème de Laurent)


Toute fonction holomorphe sur la couronne Sa, r, R se développe de manière
unique en série de Laurent centrée en a. C’est à dire:
fz   a n z  a n z  Sa, r, R
n

De plus r    R et n  , on a:

an  1
2i
 fz
z  a n1
dz
Ca,

Remarque
1) Si z 0 est une singularité isolée de f, alors f est développable en série de Laurent
autour de z 0 . c’est à dire fz   a n z  z 0  n puisque f est analytique dans D
 z 0 , R
n
donc en particulier elle est dans Sz 0 , r, R avec 0  r  R.
2) Soit z 0 est une singularité isolée de f, alors fz   a n z  z 0  n dans Sz 0 , r, R
n
avec 0  r  R. ON va distinguer 3 cas:
 1 er cas n    , a n  0.
C’est à dire la partie singulière est nulle. Dans ce cas f est développable en série
entière puisque fz   a n z  z 0  n .
n0
Donc, f holomorphe au point z 0 .
On dit, alors, que z 0 est une singularité apparente (ou encore singularité suprimable)
On a dans ce cas zzlim fz  a 0 existe.
0

 2 ème cas: p    / n  p  1, a n  0 et a p  0.


Dans ce cas, on a:
a p a p1 a
fz  p  . . .  z 1z 0  a 0  a 1 z  z 0  . . . a n z  z 0  n . . .
z  z 0  z  z 0  p1
On dira que z 0 est un pôle d’ordre p et on aura, en particulier:
p
gz  fz    a n z  z 0  n est holomorphe en z 0 .
a k

k1
z  z 0  k n0
 3 ème cas: n   / a n  0 est infini.
Dans ce cas z 0 est dit singularité essentielle.
Exemples:
1) fz  sin z
z
z 0  0 est une singularité isolée de f.
On va développer f autour de 0.
On a:

1 n z 2n1
sin z   sur .
n0
2n  1!
Donc

1 z n 2n
sin z 
z  2n  1!
sur   .
n0

1 n z 2n
Et comme la série  converge en 0, on aura
n0
2n  1!

1 zn 2n
sin z 
z  2n  1!
sur .
n0

Donc, dans cet exemple, 0 est une singularité apparente.


z
2) fz  e2
z
z 0  0 est une singularité isolée de f.
Or, on a:

 zn!
n
e 
z
sur .
n0
Donc, pour z  0, on a
 
 z n2   k z 2!
k
fz   12  1z  1  z    
n! k2
z 2 3!
n0
Donc 0 est un pôle d’ordre 2.
3) fz  sin z 5
z  1
z 0  1 est une singularité isolée de f.
On va développer f en série de Laurent autour de z 0  1.
On a:
sin z  sinz  1  1  sinz  1 cos 1  sin1 cosz  1.
Donc
 
1 n z  1 2n1 1 n z  1 2n
sin z  cos 1   sin1  sur .
n0
2n  1! n0
2n!
z  1 3 z  1 5
 cos 1 z  1  cos 1  cos 1 . . . . . . .
3! 5!
z  1 2 z  1 4
 sin1  sin1  sin1 . . . . . . . . .
2! 4!
Donc
1  cos 1 z  1 . . . . . . .
2
fz  cos 1 1  cos 1 1  cos 1
z  1 4 3!z  1 2 5! 7!
 sin1 1  sin1 1  sin1 1 . . . . . . .
z  1 5 2!z  1 3 4!z  1
Donc 1 est un pôle d’ordre 5.
1
4) fz  e z
z 0  0 est une singularité isolée de f.
 0
Or fz   1  1 n 
n! z
 1 zp
p!
n0 p

Dans cet exemple 0 est une singularité essentielle.

Définition 5.4
Soit U  . On dira que f est méromorphe dans U si et seulement si f est
holomorphe dans U sauf en des points singuliers isolés qui sont des pôles.

Exemples
 Soit g une fonction holomorphe dans U. Soit P un polynome possèdant des
racines dans U.
gz
Alors la fonction fz  est méromorphe dans U.
Pz
Pz
En particulier, toutes les fonctions rationnelles (ie fz  ) sont méromorphes
Qz
dans .
1
 fz  e z n’est pas méromorphe.

Définition 5.5 (Résidu)


Soit U   et soit f une fonction méromorphe dans U.
Soit z 0 un pôle de f.
On appelle résidu de f en z 0 et on note Re s f, z 0  le nombre:
Re s f, z 0   a 1
où a 1 est le coefficient de z 1 z 0 dans le développement de Laurent de f au tour de
z0.

Exemple:
Soit fz  sin z .
z  z 0  3
f est méromorphe sur .
D’autre part,
sin z  sinz  1  1  sin1 cosz  1  cos 1 sinz  1
z  1 2 z  1 4 z  1 3 z  1 5
 sin1 1   . . . . .  cos 1 z  1   . . . . .
2! 4! 3! 5!
Donc
1 1 z  1 1 1  z  1 . . . .
5
fz  sin1   . . .  cos 1 
z  1 3 2!z  1 4! z  1 2 3! 5!
Donc 1 est un pôle d’ordre 3 et
Re s f, 1   sin1
2

Théorème 5.2
Soit U   et soit f une fonction méromorphe dans U.
Soit z 0 un pôle de f d’ordre k.
Alors, on a:
1 k1
Re s f, z 0   zz
lim z  z 0  k fz
0 k  1!

Preuve:
z 0 est un pôle d’ordre k. Donc
1 1 a 1
fz  a k  a k1 . . .   a 0  a 1 z  z 0   a 2 z  z 0  2 . . .
z  z 0  k
z  z 0  k1 z  z 0 
Donc
z  z 0  k fz  a k  a k1 z  z 0  . . . a 1 z  z 0  k1  a 0 z  z 0  k  a 1 z  z 0  k1 . . .
Par dérivation, on a

z  z 0  k fz  a k1  2a k2 z  z 0  . . . k  1a 1 z  z 0  k2 . . .
En dérivant successivement jusqu’à l’ordre k  1, on obtient:
k1
z  z 0  k fz  k  1!a 1  z  z 0 a 0  a 1 z  z 0  . . . 
Et par conséquent
k1
lim z  z 0  k fz
zz
 k  1!a 1 .
0

Donc
1 k1
a 1  Re s f, z 0   zz
lim z  z 0  k fz
0 k  1!

Exemple
fz  sin z
z  1 3
On a déja vu que 1 est un pôle d’ordre 3.
1 z  z  3 fz   1 sin z 
0
2! 2!
 1 cos z

2!
  1 sin z.
2
Donc:

lim 1 z  z 0  3 fz   1 sin1  Re sf, 1.
z1 2! 2
On retrouve, ainsi, le résultat déja obtenu précédemment.

Proposition 5.1
Si f  P où P et Q sont deux polynomes.
Q
Si z 0 est un pôle simple de f. Alors:
Pz 
Re sf, z 0   Re s P , z 0    0
Q Q z 0 

Exemple
fz  z1
z 2  1
 z1
z  iz  i
i et i sont des pôles simples de f.
Re sf, i  i  1  1 1  i.
2i 2

Théorème 5.3 (Formule des résidus)


Soit U   et soit f une fonction méromorphe dans U.
Soit  un chemin férmé C 1 par morceaux dans U. Alors:
 fzdz  2i  I  z 0  Re sf, z 0 
 z 0 pôle de f intérieur à

On rappelle que I  z 0  est le nombre de tours autour du point z 0 .


 Si le chemin  entoure le point z 0 une seule fois, la formule des résidus devient:
 fzdz  2i  Re sf, z 0 .
 z 0 pôle de f
à l’intérieur de 

Exercice d’application:
Calculer  Pz
Qz
dz tel que Qz ne possède que des racines simples notés z 1 , z 2 ,
|z|R
....,z q .
Comme z i est une racine simple, on a:
Pz 
Re s P , z i    i
Q Q z i 
D’autre part, si on suppose que R  max |z i |, i  1, 2, . . . . , q , alors tous les pôles
sont à l’intérieur du chemin .
Donc
q
Pz 
 fzdz   Pz
dz  2i   k .
k1 Q z k 
Qz
|z|R |z|R
Cas particulier
Calculer  fzdz   z2  1
z  1z  3
dz.
|z|2 |z|2
z/ |z|  2  C0, 2.
Dans cet exemple les pôles sont z 1  1 et z 2  3. Ce sont des pôles simples. De
plus, z 1 se trouve à l’intérieur du cercle C0, 2 alors que z 2 se trouve à l’extérieur du
cercle C0, 2.
Donc
 fzdz  2i Re sf, 1  2i 2zz 11 12  i.
2

|z|2

Application de la formule des résidus pour calculer des


intégrales:
1) Fonctions trigonométriques.
2

Soit à calculer I   Rcos t, sin tdt, où R est une fraction rationnelle.


0
Px, y
Rx, y  avec Q ne s’annulant pas sur le cercle C0, 1.
Qx, y
On pose alors:
z  e it t  0, 2 et t  z  e it  cos t  i sin t.
Donc, on a
cos t  1 z  1z et sin t  1 z  1z .
2 2i
dz  ie it dt  izdt
Donc l’intégrale devient:
I  R 1 z  1z , 1 z  1z  dz .
2 2i iz
C0,1

Exemple de calcul:
2

I  1
a  sin t
dt a  1.
0
D’après ce qui précède
I  1 dz
a  1 z  1 . iz
C0,1 2i z
  dz
z2  1
C0,1 iaz 
2 2
  2dz
z 2  2iaz  1
C0,1
Or
z 2  2iaz  1  z  z 1 z  z 2 
  2ia 2  4  4a 2  4  4a 2  1  0
2ia  i  2ia  2i a 2  1
avec z 1    ia  a 2  1 
2 2
2ia  i  2ia  2i a 2  1
z2    ia  a 2  1 
2 2
Donc
|z 1 |  |i| a  a 2  1  a  a 2  1  1
a  a 2  1 a  a2  1
|z 2 |  |i| a  a  1
2

a  a2  1
|a 2  1  a 2 |

a  a2  1
 1  1.
a  a2  1
Donc z 2 est le seul pôle à l’intérieur du cercle C0, 1.
D’où
I  2dz  2i Re sf, z 2 
z  z 1 z  z 2 
C0,1
Or
Pz 2  2 2 1
Resf, z 2     

Q z 2  2z 1  2ia 2ia  a 2  1   2ia i a2  1
Donc
I 2
a2  1
2) Cas d’une fraction rationnelle


Soit à calculer I   Pt


Qt
dt, avec Q un polynome qui n’ a pas de racine réelle.

Pz
On considère, alors, la fonction méromorphe fz  et le chemin fermé  R
Qz
constitué du segment R, R et du demi cercle C de centre 0 et de rayon R.

On a, alors, d’une part:


 fzdz  2i  Re sf, z 0 
R z 0 pôle de f
à l’intérieur de  R
et d’autre part
 fzdz   fzdz    fzdz
R R,R C 1 0,R
2
R 

  ftdt   fR e it R ie it dt
R 0

Si on suppose que lim


R
 fR e it R ie it dt  0, alors on aura
0
R

lim
R
 fzdz  R
lim  ftdt  I.
R R

Donc on obtient:
I  2i  Re sf, z 0  avec R trés grand.
z k pôle de f
à l’intérieur de  R

Lemme 1 de Jordan
Soit f une fonction holomorphe dans U  .
Si lim |zfz|  0 alors lim
|z| R
 fzdz  0
CR
où C R est une portion du cercle C0, R incluse dans U.
Preuve (A titre d’exercice)

Racine n ième d  un nombre complexe:

Soit z 0  . les racines n ième de z 0 sont les solutions de l’éqution z n  z 0 .


On sait que cette équation admet exactement n racines.
pour calculer ces racines, on pose z 0  re i  re i2k . on a, donc
1 1
i  2k
z n  re i2k  z  n re i2k  re i2k  n  r n e n
avec k  0, 1, 2, . . . , n  1.
Etude d’un exemple:


Calculer I   dt .
1  t6
t3
t 4 6
0


I 1
2
 dt
1  t6
car 1 est paire.
1  t6

L’intégrale converge (Critère de Riemann)
On considère le circuit  R constitué de R, R et du demi cercle de centre 0 et de
rayon R. Avec R suffisament grand.
On considère, ensuite, fz  1 . Cette fonction est méromorphe et a 6 pôles
1  z6
simples qui sont les racines de 1  z 6 .
Trouvant ces racines.
1  z 6  0  z 6  1  e i2k
i2k

z  e 6 k  0, 1, ...,5.
Les racines sont donc:
i
 i
3 i
 i
5
z 1  e 6 , z 2  e 6  e 2  i, z 3  e 6 ,
pour les autres racines on peut continuer le calcul de la même façon mais puisque le
plynome 1  z 6 est pair, on sait que si z est racine, alors z est aussi racine. Donc
i
 i
5
z 4  e , z 5  i, z 6  e 6 .
6

Seul les pôles z 1 , z 2 et z 3 sont à l’intérieur de  R . On va donc calculer les résidus


en ces points.
Puisque f est une fraction rationnelle et z i esr un pôle simple, on a:
Re sf, z i   1 5 .
6z i
Donc
1 3 i
Re sf, z 1   1 5  1  1
   .
6z 1 i
5 i 6
3
 i
 12
6e 6 6e 6 2 2

De même on obtient:
Re sf, z 2   1 5  15   i .
6z 2 6i 6
3 i
Re sf, z 3   1 5  1  1
  12 .
6z 3 i
25 i
6e 6 6e 6
Donc
3
 fzdz  2i  Res f, z i 
R i1

3 i 3 i
 2i   i 
12 6 12
 2 .
3
D’autre part:
R

 fzdz   ftdt   fzdz


R R CR

en passant à la limite quand R tend vers l’infini, on obtient:




lim
R
 fzdz   ftdt  lim
R
 fzdz
R  CR

Or on a: lim |zfz|  0 donc le lemme 1 de Jordan donne


|z|
lim
R
 fzdz  0.
CR
On obtient donc


I 1
2
 ftdt  1 lim
2 R
 fzdz  1 2   .
2 3 3
 R
 

3) Calcul des intégrales de la forme: I   e iax gxdx   fxdx


 
On va utiliser le lemme suivant:
Lemme 2 de Jordan:
Soit f une fonction méromorphe dans U inclu dans le demi plan supérieur.
On suppose que fz  e iax gx où a    et de plus
lim Sup |gRe i |  0
R
0,

Alors:

lim
R
 fzdz  0
C R U

Etude d’un exemple:




Soit à calculer I   e ikx dx, k   


x  a2
2  a0

ikz
On pose fz  2e 2 qui a deux pôles simples z 1  ia et z 2  ia.
z a
(Noter que les deux pôles ne sont pas dans )
On considère le même circuit  R constitué du segment R, R et du demi cercle
C 1 de centre 0 et de rayon R. R suffisament grand.
2

Seul le pôle z 1  ia se trouve à l’intérieur de  R . Donc


 fzdz  2iRes f, z 1 
R
e ikz
lim z  z 1 
 2i zz
1 z  a2 2

lim z  z 1 
 2i zz e ikz
1 z  z 1 z  z 2 
ikia
 2i e
2ia

 ae .ka

D’autre part:
R

 fzdz   e ikx dx   e ikz dz


x  a2
2
z2  a2
R R CR
On pose, alors, fz  e iaz gz avec gz  1 .
z2  a2
f est méromorphe sur  et on a lim Sup |gRe i |  lim |gz|  0.
R |z|
0,
Le lemme 2 de Jordan donne:
lim
R
 fzdz  0.
CR
Donc


lim
R
 e ikz dz 
z  a2
2  e ikx dx  lim
x  a2
2 R
 e ikz dz
z  a2
2
R  CR


  e ikx dx .
x  a2
2

C’est à dire;
I  ka
ae .
Exercice


Calculer I   cos x dx .
x 2  1 2
0


on a I 1
2
 cos x dx car cos x est une fonction paire.
x 2  1 2 x 2  1 2

De plus on a:


I  1 Re
2
 e ix
x  1 2
2
dx .

Dans ce type d’intégrale, il s’agit d’intégrale généralisé. Donc il faut toujours vérifier
la convergence de l’intégrale.
Dans notre cas
e ix  2 1 2 . D’après le critère de Riemann, l’intégrale converge.
x 2  1 2 x  1
iz
Posons, alors: fz  2 e 2
z  1
f est méromorphe et admet deux pôles doubles z 1  i et z 2  i puisque
fz  e iz .
z  i 2 z  i 2
On considère le même chemin  R .
Seul le pôle z 1  i se trouve à l’intérieur de  R . Donc
 fzdz  2iRes f, i 
R

 2i lim z  i e iz
2
zi z  i 2 z  i 2
ie z  i 2  2z  ie iz
iz
 2i lim
zi z  i 4
iz  i  2e iz
 2i lim
zi z  i 3
1
 2i 4e3
8i
 e 1
D’autre part:
R

 fzdz   e ix
x  1 2
2
dx   fzdz
R R CR

Or fz  e iz 1  e iz gz. avec lim |gz|  0.


z 2  1 2 |z|

On obtient donc comme dans le cas précédent




 e ix
x  1 2
2
dx  e 1 .

D’où
I   e 1 .
2

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