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Nombres complexes

I — Définition de C – Écriture algébrique Théorème 1.4 — Cas d’égalité


Soit (x, x 0 , y, y 0 ) ∈ R4 :

Définition 1.1 — Nombres complexes x + i y = x0 + i y0 ⇐⇒ x = x0 et y = y0


On appelle ensemble des nombres complexes et on note C l’ensemble R2 muni des
deux opérations suivantes
Définition 1.5 — Conjugué d’un complexe
∀(x, y) ∈ R2 , ∀(x 0 , y 0 ) ∈ R2 , Soit z = x + i y ∈ C, avec (x, y) ∈ R2 .
(x, y) + (x 0 , y 0 ) = (x x 0 , y y 0 )
déf.
On appelle conjugué de z et on note z le complexe z = x − i y.
déf.
addition
(x, y) × (x 0 , y 0 ) = (x x 0 − y y 0 , x y 0 + x 0 y)
déf.
multiplication
Propriété 1.6 — Conjugaison et opérations
Soit (z, z 0 ) ∈ C2
Définition 1.2 — Partie réelle, partie imaginaire
Soit z un nombre complexe. Il existe un unique couple (x, y) de réels tels que z = z=z z + z0 = z + z0
x + i y.
1 1 z z
Le réel x est la partie réelle de z notée Re(z) ; le réel y est sa partie imaginaire, zz 0 = zz 0 zn = zn (n ∈ N) = =
z z z0 z0
notée Im(z).
On identifie le sous-ensemble {z ∈ C, Im(z) = 0} avec R.
Si Re(z) = 0, z est un imaginaire pur. L’ensemble des imaginaires purs est noté iR. Propriété 1.7 — Forme algébrique de l’inverse
Si z ∈ C∗ , z = x + i y avec (x, y) ∈ R2 , alors

Propriété 1.3 — Propriété des parties réelles et imaginaires 1 z x y


= = 2 −i 2
Soit (z, z 0 ) ∈ C2 et λ ∈ R z zz x +y 2 x + y2

Re(z + z 0 ) = Re(z) + Re(z 0 ) Im(z + z 0 ) = Im(z) + Im(z 0 )


Re(λ z) = λ Re(z) Im(λ z) = λ Im(z)
Propriété 1.8 — Soit z ∈ C : Corollaire 2.4 — Soit (a, b, c) ∈ C3 : |c − a| ¶ |b − a| + |c − b|
z+z z−z
• Re(z) = et Im(z) = ;
2 2i
• z est réel si et seulement si z = z et z est imaginaire pur si et seulement si Théorème & Définition 2.5 — Coordonnées polaires
z = −z. Soit z = x + i y ∈ C, avec (x, y) ∈ R2 . Il existe un couple (ρ, θ ) de réels tels que

ρ ∈ R+ , θ ∈ R, x = ρ cos θ et y = ρ sin θ
II — Notation exponentielle
– Le réel ρ est unique : ρ2 = x 2 + y 2 . On retrouve le module de z.
– Si z = 0 alors θ est quelconque dans R.
Définition 2.1 — Module d’un nombre complexe 6 0 alors θ est défini à 2π près. Chaque valeur possible de θ est un argu-
– Si z =
Soit z ∈ C, z = x + i y avec (x, y) ∈ R2 . Le nombre x 2 + y 2 est un réel positif. Par ment de z. L’unique réel θ0 ∈ ] −π ; π ] vérifiant la relation précédente s’appelle
définition, on note Æ l’argument principal de z.
|z| = x 2 + y 2
déf.

que l’on appelle le module du nombre complexe z.


Définition 2.6 — Notation exponentielle
Soit α ∈ R. On note
eiα = cos α + i sin α
déf.

Propriété 2.2 — Propriétés du module


Soit (z, z 0 ) ∈ C2

z |z| Propriété 2.7 — Relation fondamentale


zz 0 = z z 0 0
= 0
z |z |
∀(α, β ) ∈ R2 , ei(α+β ) = eiα eiβ
∀n ∈ Z, |z n | = |z|n
1 eiα n
|z| = 0 ⇐⇒ z = 0 |z| = |z| et donc e−iα = ei(α−β ) = eiα = einα (n ∈ Z)
ei α eiβ
|Re (z)| ¶ |z| |Im (z)| ¶ |z|

Théorème 2.3 — Inégalité triangulaire


Soit (z, z 0 ) ∈ C2

z + z0 ¶ z + z0 et |z| − z 0 ¶ z − z 0
Théorème 2.8 — Notation exponentielle III — Applications des nombres complexes
Soit z ∈ C∗ . Il existe un couple (ρ, θ ) ∈ R+ × R tel que

z = ρeiθ = ρ(cos θ + i sin θ ) Définition 3.1 — Exponentielle d’un nombre complexe


Soit z ∈ C. On note z = x + i y avec (x, y) ∈ R.
On définit l’exponentielle de z par
Propriété 2.9 — Cas d’égalité
exp(z) = exp(x) ei y = e x (cos( y) + i sin( y))
déf.

Soit (z, z 0 ) ∈ C2 , de notations exponentielles z = ρeiα et z 0 = ρ0 eiβ

z = z0 ⇐⇒ ρ = ρ0 et ∃k ∈ Z, α = β + 2kπ
Propriété 3.2 — Soit z et z 0 deux complexes. On a

Définition 2.10 — Argument d’un nombre complexe exp(z + z 0 ) = exp(z) exp(z 0 )


Soit z ∈ C∗ , r ∈ R∗+ et θ ∈ R tels que z = reiθ .
Tout nombre réel θ vérifiant la relation précédente est un argument de z.
Proposition 3.3 — Formules d’Euler
Soit θ ∈ R,
Propriété 2.11 — Soit z ∈ C, θ et θ 0 deux arguments de z. Alors eiθ + e−iθ eiθ − e−iθ
cos θ = sin θ =
2 2i
∃k ∈ Z, θ 0 = θ + 2kπ

Proposition 3.4 — Formules de Moivre


Propriété 2.12 — Propriété de l’argument
Soit θ ∈ R. On a
Soit (z, z 0 ) ∈ (C∗ )2 .
– arg(zz 0 ) = arg(z) + arg(z 0 ) [2π ] einθ = (cos θ + i sin θ )n = cos(nθ ) + i sin(nθ )
– arg(az) = arg(z) [2π ] si a ∈ R∗+
– arg(az) = π + arg(z) [2π ] si a ∈ R∗− ou de manière équivalente
– arg(z n ) = n arg(z) [2π ] ” —
cos(nθ ) = Re (cos θ + i sin θ )n
– arg(1/z) = − arg(z) [2π ] ” —
– arg(z/z 0 ) = arg(z) − arg(z 0 ) [2π ] sin(nθ ) = Im (cos θ + i sin θ )n
– arg(z) = − arg(z) [2π ]

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