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Quelques corrigés
mx + y + z = a
x + my + z = b
x + y + mz = c
est inversible, c’est-à-dire si son déterminant n’est pas nul. Ce déterminant vaut :
m3 + 1 + 1 − m − m − m = m3 − 3m + 2.
m a 1
1 b 1
1 c m m2 b − (a + c)m + a + c − b
y= =
m 1 1 (m − 1)2 (m + 2)
1 m 1
1 1 m
m 1 a
1 m b
1 1 c m2 c − (a + b)m + a + b − c
z= =
m 1 1 (m − 1)2 (m + 2)
1 m 1
1 1 m
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Licence d’économie et gestion Mathématiques appliquées Université de Rennes I
b) Quand m = −2 la somme des trois lignes de la matrice vaut 0. pour que le système ait des
solutions il faut alors qu’on ait a + b + c = 0. Dans ce cas le système est équivalent à
−2x + y + z = a
x − 2y + z = b
soit encore
−2x + y = a − z
x − 2y = b − z.
La matrice
−2 1
1 −2
est inversible d’inverse
−2/3 −1/3
−1/3 −2/3
Quand m = −2 le système a une infinité de solutions. Pour tout z arbitrairement fixé, le triplet
(x = 2/3(z − a) + 1/3(z − b), y = 1/3(z − a) + 2/3(z − b), z) donne une solution.
(1 − 2) (0 1/2).
−4 4
= −16.
4 0
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Licence d’économie et gestion Mathématiques appliquées Université de Rennes I
Il est négatif donc (1 − 2) est un point selle (on est en dimension 2). En (0 1/2) le déterminant
de la hessienne est
4 −4
= −16.
−4 0
Il est négatif donc (0 1/2) est un point selle (on est en dimension 2).
2) Étudier la nature des points stationnaires de la fonction :
g(x, y, z) = 1 + 2y − 3y 2 + 2xz − 3z 2 .
∂g/∂x(x, y, z) = 2z
∂g/∂y(x, y, z) = 2 − 6y
∂g/∂z(x, y, z) = 2x − 6z
(0 1/3 0).
−λ 0 2
0 −6 − λ 0 = (6 + λ)[4 − 6λ − λ2 ].
2 0 −6 − λ
√ √
Les valeurs propres de la hessienne sont −6, −3 + 13, −3 − 13. Deux sont négatives, l’une
est positive : c’est un point selle.
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Licence d’économie et gestion Mathématiques appliquées Université de Rennes I
1 0 α
On a α +β = .
2 1 2α + β
On cherche donc des nombres α et β tels que x = α et y = 2α + β.
Ces nombres sont α = x et β = y − 2x.
n 1 1 1 0
c) Pour calculer A écrivons = + (0 − 2 ∗ 1) .
0 0 2 1
En utilisant
la linéarité
de la multiplication parA onobtient
:
2n
n 1 n 1 n 0 n 1 0
A =A − 2A =2 −2 = .
0 2 1 2 1 2n+1 − 2
1 0
La première colonne de An est An , la deuxième An .
0 1
On a donc
2n
n 0
A = .
2n+1 − 2 1
Vérifier que cette formule est vraie pour n = 1, n = 2.
a) Les dérivées partielles de S sont positives (les xi sont positives) donc si ni=1 pi xi < R on
P
peut augmenter S en augmentant l’une des variables xi .
b) Si S atteint un maximum sur l’ensemble 9x1 + 3x2 + 2x3 = R alors, en ce point, le gradient
de S est proportionnel au gradient de 9x1 + 3x2 + 2x3 . En un tel point (x1 , x2 , x3 ), il existe donc
un nombre réel λ tel que
1/2
3/2x1 = 9λ
2x2 = 3λ
2x3 = 2λ
9x1 + 3x2 + 2x3 = R
En remplaçant les xi par leurs valeurs en fonction de λ dans la dernière équation on obtient :
9.36.λ2 + 9/2λ + 2λ = R
c’est-à-dire
324.λ2 + 13/2λ − R = 0
Les solution de cette équation sont
p
λ = (−13/2 ± 169/4 + 4.324.R)/648.
L’une est positive : c’est la seule qui nous intéresse. Le maximum de S est atteint en (x1 =
36λ2 , x2 = 3/2λ, x3 = λ).
Lorsque p3 est nul (le produit 3 est gratuit) la satisfaction peut-être aussi grande qu’on veut en
rendant x3 grand.