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Copyright © 2017 par Roland Stull. Météorologie pratique: une enquête basée sur l'algèbre de la science atmosphérique . v1.02b
19 DISPERSION DES POLLUANTS
Contenu Tout être vivant pollue. La vie est une réaction chimique, où les
produits chimiques entrants tels que la nourriture et l'oxygène sont
19.1. Facteurs de dispersion 724 convertis en croissance ou en mouvement. Les sousproduits de la
19.2. Normes de qualité de l'air 725 réaction sont des déchets ou de la pollution.
19.3. Statistiques de turbulence 726 La seule façon d'éliminer totalement la pollution est d'éliminer la
19.3.1. Examen des définitions de base 726 vie, ce qui n'est pas une option particulièrement attrayante.
19.3.2. Isotropie (encore) 727 Cependant, un système de contrôle mondial de la population pourrait
19.3.3. Types de turbulence PasquillGifford (PG) 728 enrayer l'augmentation de la pollution, permettant aux habitants de
19.4. Statistiques de dispersion 728 notre planète de jouir d'une qualité de vie élevée.
19.4.1. Instantané par rapport à la moyenne 728 La pollution estelle mauvaise ? D'un point de vue
19.4.2. Centre de masse 729 anthropocentrique, on pourrait dire « oui ». Cependant, cela
19.4.3. Écart type – Sigma 729 reviendrait à nier notre dépendance visàvis de la pollution. Dans
19.4.4. Courbe gaussienne 730 l'atmosphère originelle de la Terre, il y avait très peu d'oxygène. On
19.4.5. Bord de panache nominal 730 pense que l'oxygène s'est formé en tant que pollution par la vie
19.5. Théorie statistique de Taylor 731 végétale. Sans ce polluant, les animaux tels que les humains
19.5.1. Traceurs conservateurs passifs 731
n'existeraient probablement pas aujourd'hui.
19.5.2. Équation de dispersion 731 Cependant, il est raisonnable de s'inquiéter des autres produits
19.5.3. Dispersion près et loin de la source 732 chimiques qui menacent notre qualité de vie.
19.6. Dispersion dans les couches limites neutres et stables 732 Nous appelons ces produits chimiques des polluants, qu'ils se
19.6.1. Plume Montée 732
forment naturellement ou de manière anthropique
19.6.2. Distribution de concentration gaussienne 734
(créé par l'homme). De nombreuses sources naturelles sont de
19.7. Dispersion dans les couches limites instables (couches faibles émissions provenant de sources étendues, telles que les
mixtes convectives) 735 forêts ou les marécages. Les sources anthropiques sont souvent
19.7.1. Variables pertinentes 735
concentrées en des points, comme au sommet des cheminées (Fig.
19.7.2. Ligne médiane du panache 736
19.1). De telles concentrations élevées sont particulièrement
19.7.3. Concentration intégrée au vent de travers 736
19.7.4. concentration 737 dangereuses et ont fait l'objet de nombreuses études.
19.8. Avis 737
19.9. Devoirs à la maison 739
19.9.1. Élargir les connaissances et la compréhension 739
19.9.2. Appliquer 739
19.9.3. Évaluer et analyser 741
19.9.4. Synthétiser 743
vent, M
propagation du panache
Avec p met ce n t et rligne
je dans
montée du panache
source ou ligne médiane
hauteur de la pile
la taille, Avec
CL
"Practical Meteorology: An Algebrabased Survey
X
of Atmospheric Science" par Roland Stull est sous
licence Creative Commons AttributionNonCom 0
licence internationale mercialShareAlike 4.0. Consultez cette
licence sur http://creativecommons.org/licenses/byncsa/4.0/ . Ce Illustration 19.1
travail est disponible à https://www.eoas.ubc.ca/books/Practical_Meteorology/
Caractéristiques du panache polluant.
723
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724 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
INFO • Unités de concentration de polluant
19.1. FACTEURS DE DISPERSION
La quantité d'un polluant dans l'air peut être donnée
sous forme de fraction ou de rapport, q. Il s'agit de la
quantité (moles) de pollution divisée par la quantité totale Le flux d'air pollué sous le vent d'une cheminée s'appelle
(moles) de tous les constituants de l'air. Pour la qualité de un panache de fumée. Si le panache est flottant ou s'il y a une
l'air, les ratios sont généralement exprimés en parties par million (ppm).
grande vitesse d'effluent hors du haut de la cheminée, le
Par exemple, 10 ppm signifie que 10 parties de polluant sont
centre du panache peut s'élever audessus de la hauteur
contenues dans 106 parties d'air. Pour les petites quantités,
d'émission initiale. C'est ce qu'on appelle l' élévation du
les parties par milliard (ppb) sont utilisées.
panache.
Bien que parfois le rapport des masses soit utilisé (par
exemple, ppmm = parties par million en masse), généralement Le mot « panache » dans les travaux sur la pollution de l'air
le rapport des volumes est utilisé à la place (ppmv = parties désigne une région longue, mince et presque horizontale d'air pollué.
par million en volume). Cependant, le mot «panache» dans les études de la couche
Alternativement, la quantité peut être donnée sous forme de limite atmosphérique (ABL) fait référence à la partie de courant
concentration, c, qui est la masse de polluant dans un mètre cube ascendant relativement large et presque verticale de l'air
d'air. Pour la pollution de l'air, les unités sont souvent des flottant qui se renverse par convection. Les panaches de
microgrammes par mètre cube (µg m–3). Les concentrations plus fumée émis dans la couche limite pouvant être dispersés par
élevées sont indiquées en milligrammes par mètre cube (mg m– des panaches convectifs, il faut faire très attention à ne pas
3), tandis que les concentrations plus faibles peuvent être
confondre les deux usages du mot « panache ».
exprimées en nanogrammes par mètre cube (ng m–3).
La conversion entre fractions et concentra La dispersion est le nom donné à la propagation et au
est mouvement des polluants. La dispersion de la pollution dépend
à∙ 3 • de la vitesse et de la direction du vent,
∙c
q (ppmv) = ∙ (µg/m )
PM s
• montée du panache, et
où T est la température absolue (Kelvin), P est la pression • turbulence atmosphérique.
atmosphérique totale (kPa), Ms est le poids moléculaire du Les polluants se dispersent avec le temps en se mélangeant
polluant et a = 0,008314 kPa∙K–1∙(ppmv)∙(µg m–3)–1 . à l'air pur environnant, ce qui donne un mélange de plus en
plus dilué dans un panache de fumée qui se propage.
Pour une atmosphère standard au niveau de la mer, où la Le vent et la turbulence sont des caractéristiques de
température est de 15°C et la pression est de 101,325 kPa,
l'équation cidessus se réduit à
l'atmosphère ambiante, comme cela a été décrit dans les
chapitres précédents. Alors que les émissions du haut de la
cheminée ont souvent une forte turbulence interne, celleci se
b 3
= ∙c désintègre rapidement, laissant l'atmosphère ambiante faire
(ppmv) q (µg/m )
M s
la majorité de la dispersion.
La direction dans laquelle se déplace l'effluent est contrôlée par
où b = 0,02363 (ppmv) / (µg m–3).
Par exemple, le dioxyde d'azote (NO2) a un poids les vents locaux, synoptiques et à l'échelle mondiale. Les destinations
moléculaire de Ms = 46,01 g/mole (voir tableau 12 au des polluants provenant de sources d'émission connues peuvent
chapitre 1). Si la concentration c = 100 µg m–3 pour ce être trouvées en utilisant une trajectoire vers l'avant le long du vent
polluant, alors l'équation cidessus donne une fraction moyen, tandis que les emplacements des sources d'air pollué qui
volumique de q = (0,02363/46,01) ∙ (100) = 0,051 ppmv. atteignent les récepteurs peuvent être trouvés à partir d'une
trajectoire vers l'arrière.
Le but du calcul de la dispersion est de prédire ou de
diagnostiquer la concentration de polluant en un point éloigné
de la source. La concentration c est souvent mesurée en
Graffiti scientifique masse par unité de volume, telle que µg m–3. Il peut également
être mesuré en tant que rapport volumique du gaz polluant à
"La solution à la pollution est la dilution."
Anonyme. l'air pur, tel que les parties par million (ppm). Voir la boîte
Cet aphorisme a été accepté comme bon sens au cours INFO pour plus de détails sur les unités.
des années 1800 et 1900. En construisant des cheminées Un cadre sourcerécepteur est utilisé pour relier les
plus hautes, plus de polluants pourraient être émis, car les facteurs d'émission aux valeurs de concentration prévues
polluants se mélangeraient à l'air pur environnant et se sous le vent. Nous pouvons examiner les polluants émis à un
dilueraient avant d'atteindre la surface.
taux connu à partir d'une source ponctuelle telle qu'une
Cependant, en 2000, la société a commencé à reconnaître les
cheminée. Nous suivons ensuite les polluants au fur et à
implications mondiales de l'émission de plus de polluants. Les problèmes
mesure qu'ils sont soufflés sous le vent et se mélangent à l'air ambiant.
comprenaient les gaz à effet de serre, les changements climatiques et
la destruction de l'ozone stratosphérique. Ainsi, les réglementations
Finalement, le mélange atteint un récepteur tel qu'un capteur,
gouvernementales ont été modifiées pour inclure des limites d'émission totales. une personne, une plante, un animal ou une structure, où
nous pouvons déterminer la concentration attendue.
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R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 725
Dans ce chapitre, nous supposerons que le vent moyen est Tableau 191. Normes de concentration de la qualité de l'air pour
connu, sur la base soit d'observations météorologiques, soit de
les ÉtatsUnis (ÉtatsUnis), le Canada (CAN) et l'Union européenne
prévisions. Nous nous concentrerons sur l'ascension du panache (UE) pour certains des produits chimiques couramment réglementés,
et la dispersion des polluants, ce qui nous permet de déterminer en date de septembre 2017. Les concentrations représentent des
la concentration de polluants sous le vent d'une source connue. moyennes sur les périodes indiquées. Pour le Canada, les NCQAA
évoluent au cours des années 2015 > 2020. Les anciens objectifs
nationaux canadiens de qualité de l'air ambiant (niveaux
acceptables) sont en gris.
dépassements de concentration sans pénalité. Plomb (Pb)
Pour éviter des erreurs coûteuses lors de la conception de 1 an 0,5 µg m–3
nouvelles usines, fonderies ou centrales électriques, une 3 mois 0,15 µg m–3
modélisation de la pollution de l'air est effectuée pour déterminer
Benzène (C6H6)
la concentration de pollution probable en fonction des taux
d'émission attendus. Habituellement, les plus grandes 1 an 5 µg m–3
concentrations se produisent près de la source de polluants. Les Arsenic (As)
procédures présentées dans ce chapitre illustrent comment les 1 an 6 de m–3
concentrations aux récepteurs peuvent être calculées à partir
Cadmium (Cd)
des émissions et des conditions météorologiques connues.
En comparant les concentrations prévues aux normes de 1 an 5 de m–3
qualité de l'air du tableau 18–1, les ingénieurs peuvent modifier Nickel (Ni)
la conception de l'usine au besoin pour assurer la conformité à 1 an 20 de m–3
la loi. De telles modifications peuvent inclure la construction de
HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques)
cheminées plus hautes, l'élimination du polluant de l'effluent de
1 an 1 de m–3
la cheminée, le changement de combustibles ou de matières
premières, ou l'utilisation de procédés de fabrication ou
chimiques différents.
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726 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
19.3. STATISTIQUES DES TURBULENCES
Pour les polluants atmosphériques émis à partir d'une
source ponctuelle telle que le sommet d'une cheminée, la
Graffiti scientifique
vitesse moyenne du vent et la turbulence affectent toutes deux
"S'il ne me restait qu'un jour à vivre, je le vivrais dans mon la concentration de polluants mesurée sous le vent au niveau
cours de statistiques cela me semblerait tellement plus long." du sol. Le vent moyen provoque le transport de polluants. À
savoir, il souffle ou advecte les polluants de la source vers des
Anonyme. [tiré de CC Gaither (Ed.), 1996 : Statistically emplacements sous le vent. Cependant, pendant que le
Speaking : A Dictionary of Quotations, Inst. of Physics Pub., 420
panache est en advection, des rafales turbulentes agissent
pages].
pour répandre ou disperser les polluants lorsqu'ils se mélangent
à l'air ambiant. Par conséquent, nous devons étudier à la fois
les caractéristiques moyennes et turbulentes du vent afin de
prédire les concentrations de pollution sous le vent.
19.3.1. Examen des définitions de base
Exemple de demande (§)
t (h) V (m s–1)
Rappelezvous du chapitre Atmospheric BoundaryLayer
Étant donné un axe des x
aligné avec le vent moyen U = 10 m s–1, 0,1 2 (ABL) que des variables telles que les composantes de
et l' axe des y aligné dans la direction du 0,2 1 vitesse, la température et l'humidité peuvent être divisées
vent traversier, V. Les mesures de la 0,3 1 en parties moyennes et turbulentes. Par exemple:
composante V du vent sont répertoriées 0,4 1
à droite . 0,5 –3 M M= + M′ (19.1)
un. Trouvez la vitesse moyenne 0,6 –2
du vent V et l'écart type. b. Si l'écart 0,7 0
où M est la vitesse instantanée dans cet exemple, M
type vertical est de 1 m s–1, 0,8 2
est la vitesse moyenne du vent [généralement moyennée
l'écoulement estil isotrope ? 0,9 1
sur le temps (≈ 30 min) ou la distance horizontale (≈ 15 km)],
1.0 1
et M' est l'écart instantané par rapport à la valeur moyenne.
La vitesse moyenne du vent à toute hauteur z est
Trouve la réponse
Soit : V vitesses supérieures, σw = 1 m s–1, U = 10 m s–1
N
Trouver : V = ? m s–1, σv = ? m s–1, isotrope (oui/non) ? 1
Supposons que le vent V est constant avec la hauteur.
Mz( ) =
N
∑ M z ( )je (19.2)
je
=1
Utilisez l'éq. (19.2), sauf pour V au lieu de M :
1
N où Mi est la vitesse du vent mesurée à un instant ou à un
En z=
( )
N =
∑ V z( )
je = (1/10)∙(0) = 0 ms –1 indice d'emplacement horizontal i, et N est le nombre total
1 je
d'heures ou d'emplacements d'observation. Utiliser des
N
2 =
1 2 définitions similaires pour les composantes moyennes d, u ,
Utilisez l'éq. (19.5), mais pour V : σV VV −k
N ∑( ) vent UV et W .
= k 1
Les panaches de fumée peuvent se propager dans
= (1/10) ∙ [4 + 1 + 1 + 1 + 9 + 4 + 0 + 4 + 1 + 1] = 2,6 m2 s–2
le sens vertical. Rappelezvous du chapitre ABL que la
vitesse du vent ABL varie souvent avec la hauteur. Ainsi,
Utilisez l'éq. (19.6) la vitesse du vent qui affecte le panache polluant doit
σv = [2,6 m2 s–2] 1/2 = 1,61 m s–1 être définie comme une vitesse moyenne sur l'épaisseur
verticale du panache.
Utilisez l'éq. (19.7) : ( σv = 1.61 m s–1) > ( σw = 1.0 m s–1), donc Si les vitesses du vent à différentes couches également
Anisotrope dans le plan yz (mais pas d'info sur σu ici). espacées, entre le bas et le haut d'un panache de fumée
sont connues, et si k est l'indice de n'importe quelle couche,
alors la moyenne sur la hauteur est :
Vérifier : Unités OK. Physique OK.
K
Exposition : Les valeurs sigma indiquent le taux de propagation du (19.3)
M = ∑1 Mzk
( )_
panache. Dans cet exemple, la propagation est plus grande dans K k=1
la direction du vent de travers que dans la direction verticale, d'où
la dispersion ressemble au cas "statiquement stable" tracé sur la
Fig. 19.2. En regardant la propagation d'un panache de fumée,
où la somme ne concerne que les couches couvertes
vous pouvez estimer la stabilité statique. par le panache. K est le nombre total de couches dans
le panache.
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R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 727
La racine carrée de la variance est l' écart type :
1 2/
s AA= ( (19.6)
) 2
S [Génération de cisaillement
Le chapitre ABL donne des estimations des écartstypes Turbulence
2) Intensité
(m2∙s–
de vitesse. Débit (m2∙s–3)]
TKE
cO n etct O (m2∙s–3)
FOrcet
0 ré
n
dans
je
19.3.2. Isotropie (encore) 0,006
ré
Rappelons du chapitre ABL que la turbulence est dite SST ET neutre
C
isotrope lorsque : F
0,004
Rf
=
0
rF
uvw
2 2 2 σ ≈ σ ≈ σ
(19.7) instableRf
vagues
g
=
1
Rf = –1
B
et
et
n
c
O
dans
Comme on le verra plus loin, le taux de dispersion de la écurie et
c
fumée dépend de la variance de la vitesse. Ainsi, si la turbulence
t
UN
je
O
n
est isotrope, alors une bouffée de fumée aurait tendance à se
Rf = ∞ Rf = –∞
dilater de façon isotrope, comme une sphère ; à savoir, il se
développerait également dans toutes les directions. –0,002 0 0,002 0,004 0,006
B
Il existe de nombreuses situations où la turbulence est
Isotropie de dispersion [Flottant (m2∙s–3)
anisotrope (non isotrope). Pendant la journée sur un terrain nu, la Nombre de flux de Richardson Taux de génération]
montée des thermiques crée des mouvements verticaux plus forts
Stabilité statique
qu'horizontaux. Par conséquent, une bouffée de fumée ferait une Type de turbulence PasquillGifford
boucle de haut en bas et se disperserait davantage à la verticale. Couler
La nuit, les mouvements verticaux sont très faibles, tandis que les
mouvements horizontaux peuvent être plus importants. Cela
provoque des bouffées de fumée à se répandre horizontalement Figure 19.3 (copie de la Fig. 18.24)
la nuit et pour d'autres cas stables. Taux de génération de TKE par flottabilité (abscisse) et cisaillement
(ordonnée). Forme et taux de dispersion du panache (taches ou vagues
Des effets similaires agissent sur les panaches de fumée
magenta). Les lignes brunes en pointillés séparent les secteurs de
formés à partir d'émissions continues. Pour cette situation, différents types de turbulence PasquillGifford. Isoplethes d'intensité TKE
seules les variances de vitesse verticale et latérale sont
(lignes diagonales vertes). Rf est le nombre de Richardson du flux. La
pertinentes. La figure 19.2 illustre comment l'isotropie et SST est une turbulence stratifiée de manière stable. (Voir le chapitre
l'anisotropie affectent les sections efficaces moyennes du panache de
fumée.limite atmosphérique pour plus de détails sur la turbulence.)
Couche
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728 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
19.3.3. Types de turbulence PasquillGifford (PG)
Tableau 192a. Types de turbulence PasquillGifford pour le jour. M
Pendant une faible advection, la nature de la convection et de
est la vitesse du vent à z = 10 m.
M la turbulence est contrôlée par la vitesse du vent, le rayonnement
Insolation (rayonnement solaire entrant)
solaire à venir (insolation), l'ombrage des nuages et l'heure du jour
(m s–1) Fort Modéré Faible ou de la nuit. Pasquill et Gifford (PG) ont suggéré une manière
< 2 UN A à B B pratique d'estimer la nature de la turbulence, basée sur ces forçages.
2 à 3 A à B B C
3 à 4 B B à C C Ils ont utilisé les lettres « A » à « F » pour désigner différents
4 à 6 C C à D ré
types de turbulence, comme illustré à la Fig. 19.3 (reproduite du
> 6 C ré ré
chapitre ABL). "A" désigne la convection libre dans des conditions
statiquement instables. "D" est la convection forcée dans des
Tableau 192b. Types de turbulence PasquillGifford pour la nuit. M conditions statiquement neutres.
est la vitesse du vent à z = 10 m. Le type « F » est destiné aux turbulences statiquement stables. Le
M Couverture nuageuse type « G » a été ajouté plus tard pour indiquer les conditions
(m s–1) ≥ 4/8 nuages bas ≤ 3/8 fortement stables statiquement associées aux panaches sinueux
ou peu couvert et ondulés dans un écoulement par ailleurs non turbulent. Les types
de turbulence PG peuvent être estimés à l'aide des tableaux 192.
< 2 g g
Les premières méthodes de détermination de la dispersion
2 à 3 ET F
des polluants utilisaient une équation d'étalement du panache
3 à 4 ré ET
différente pour chaque type de PasquillGifford. Un inconvénient
4 à 6 ré ré
est qu'il n'y a que 7 catégories discrètes (A G); par conséquent, la
> 6 ré ré
propagation calculée du panache augmenterait soudainement
lorsque la catégorie PG changerait en réponse aux conditions
Exemple de demande atmosphériques changeantes.
Déterminer le type de turbulence PG pendant la nuit Les nouveaux modèles de pollution de l'air n'utilisent pas les
avec 25 % de couverture nuageuse et des vents de 5 m s–1. catégories PG, mais utilisent les conditions météorologiques
fondamentales (telles que le cisaillement et la génération de TKE
Trouve la réponse
flottante, ou les valeurs des variances de vitesse qui sont des
Soit : M = 5 m s–1, nuages = 2/8 . fonctions continues du cisaillement du vent et du réchauffement de
Trouver : PG = ?
la surface), qui varient régulièrement en fonction de l'atmosphère.
Utilisez le Tableau 18–2b. PG = "D"
les conditions changent.
Vérifier : Unités OK. Physique OK.
Exposition : À mesure que la vitesse du vent augmente, la
catégorie PG se rapproche de « D » (statiquement neutre), pour les
conditions diurnes et nocturnes. "D" implique "convection forcée". 19.4. STATISTIQUES DE DISPERSION
(un)
Avec
19.4.1. Instantané vs Moyenne
Les instantanés de panaches de fumée sont similaires à ce
que vous voyez avec vos yeux. Les panaches ont des bords assez
bien définis, mais chaque panache se tortille de haut en bas, de
gauche à droite (Fig. 19.4a). La concentration c à travers un tel
fumée empiler
panache de fumée instantané peut être assez variable, donc un
c profil vertical hypothétique est esquissé sur la Fig. 19.4a.
Avec
(b)
Une exposition temporelle d'un panache de cheminée peut
ligne médiane du panache apparaître comme illustré à la Fig. 19.4b. En moyenne sur un
intervalle de temps tel qu'une heure, la plupart des polluants se
fumée empiler trouvent près de la ligne médiane du panache.
La concentration moyenne diminue progressivement à mesure
que l'on s'éloigne de la ligne médiane. Le profil de concentration
X cavg
qui en résulte est souvent en forme de cloche, ou gaussien.
Illustration 19.4 Les normes de qualité de l'air dans la plupart des pays sont basées sur
(a) Instantanés montrant un panache de fumée instantané à différents des moyennes, comme indiqué dans le tableau 19–1.
moments, montrant également un profil de concentration c pour le
panache ombragé en brun foncé. (b) Moyenne sur de nombreux
panaches, avec le profil cavg de concentration moyenne indiqué à droite.
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R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 729
19.4.2. Le centre de masse
SCI. PERSPECTIVE. • Mauvaise interprétation des données
La hauteur de l'axe du panache zCL peut être définie
comme l'emplacement du centre de masse des polluants. Des données incomplètes peuvent être mal interprétées,
Autrement dit, c'est la hauteur moyenne des polluants. conduisant à des conclusions erronées coûteuses. Supposons
Supposons que vous mesuriez la concentration ck qu'un météorologue/ingénieur spécialiste de la pollution de l'air
érige une grande tour sur le site d'une cheminée proposée de 75
de polluants à une gamme de hauteurs équidistantes zk
m de haut. Sur cette tour se trouvent des thermomètres
à travers le panache de fumée. Le centre de masse est
électroniques à deux hauteurs : 50 et 100 m. Sur plusieurs jours,
une moyenne pondérée définie par :
ces mesures donnent des températures qui sont sur le même adiabat (Fig. a).
K
∑ ∙
tchèque
kk
Concernant la stabilité statique, une interprétation (Fig. b) est
que l'atmosphère est statiquement neutre. Une autre interprétation
k=1 •(19.8)
Avec
CL
= = Avec (Fig. c) est qu'il s'agit d'un
K
∑ ck couche mixte convective. Si la stabilité du neutre est notée à tort
un jour d'instabilité statique, les prédictions correspondantes du
k=1
taux de dispersion et des concentrations seront embarrassantes.
où K est le nombre total de hauteurs, k est l'indice de hauteur
et la barre supérieure indique une moyenne. Pour résoudre ce dilemme, le météorologue/ingénieur a
besoin d'informations supplémentaires. Ajoutez un troisième
Pour les traceurs passifs à faible vitesse de sortie de la
thermomètre près du sol, ou ajoutez un capteur de rayonnement
cheminée, l'axe central du panache est à la même hauteur que
net, ou utilisez des observations manuelles du soleil, des nuages
le haut de la cheminée. Pour les panaches flottants dans les
et du vent pour mieux déterminer la stabilité statique.
gaz d'échappement chauds et pour la fumée soufflée à grande
vitesse hors du haut de la cheminée, la ligne médiane s'élève
audessus du haut de la cheminée.
adiabat
sec Avec Avec
Un centre de masse similaire peut être trouvé pour le Avec
Les traceurs passifs soufflent sous le vent. Ainsi, le centre de J J J
masse d'un panache de fumée, lorsqu'il est vu d'en haut,
comme depuis un satellite, suit une trajectoire moyenne du
vent à partir de l'emplacement de la cheminée (voir la discussion
4
sur les lignes de courant, les lignes de stries et les trajectoires
dans le chapitre Vents régionaux).
3
19.4.3. Écart type – Sigma
Pour les panaches moyens dans le temps tels que dans les 2
Figs. 19.4b et 19.5, les bords du panache ne sont pas faciles à localiser.
Ils sont mal définis parce que la courbe en cloche s'approche +1 sigma
1
progressivement de la concentration zéro à mesure que l'on ré
zz
s'éloigne de la ligne médiane. Ainsi, nous ne pouvons pas utiliser
les bords pour mesurer la propagation du panache (profondeur ou largeur). z 0
le centre de masse
Au lieu de cela, l'écart type σz de l'emplacement des
fourmis polluantes est utilisé comme mesure de la
propagation du panache, où l'écart type est la racine carrée 1 –1 sigma
2
de la variance σ zes écarts de position verticale doivent être
. L
pondérés par la concentration de pollution pour trouver
–2
sigma, comme indiqué ici :
1
/2
K
∑ czz
kk∙(
−
)
2 –3
= k=1
z K •(19.9)
–4
∑ ck 0 0,1 0,2 0,3 0,4
k=1
c ∙ σz
où z = zCL est la hauteur moyenne trouvée à partir de Q1
Illustration 19.5
l'équation précédente. Courbe de Gauss.
Une équation similaire peut être définie pour l'écart type
Chaque unité le long de l'ordonnée correspond à un écart type par
latéral σy. La dis verticale et latérale rapport au centre. La largeur nominale du panache 1D est d.
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730 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
persion n'a pas besoin d'être égale, car la nature dispersive
de la turbulence n'est pas la même dans le sens vertical et
horizontal lorsque la turbulence est anisotrope.
Lorsque le panache est compact, l'écarttype et la variance
sont faibles. Ces statistiques augmentent à mesure que le
panache se propage. Par conséquent, nous nous attendons à ce
Exemple de demande (§)
que sigma augmente avec la distance sous le vent de la cheminée.
Compte tenu des mesures de z (km) c(µg m–1)
concentration 1D suivantes. 2.0 0 Cette propagation sera quantifiée dans la prochaine section principale.
Trouvez la hauteur de l'axe du 1.8 1
panache, l'écart type de la hauteur et 1.6 3 19.4.4. Courbe gaussienne
la profondeur nominale du panache. 1.4 5
1.2 La courbe gaussienne ou « normale » est en forme de
Tracez la courbe la mieux adaptée à sept
1.0 6 cloche, et est donnée en une dimension (1D) par :
travers ces points de données.
0,8 2
2
0,6 1 Q 1 −
−
zz
0,4 0 ( ) =
tchèque
∙exp 0 .5 •(19.10)
p 2 Pi
p
0,2 0
Avec Avec
0.0 0
Trouve la réponse où c(z) est la concentration unidimensionnelle (g m–1) à
Soit : ∆z = 0,2 km, avec des concentrations supérieures toute hauteur z, et Q1 (g) est la quantité totale de polluant
Trouver : z = ? km, σz = ? km, Q1 = ? km∙µg m–1, d = ? km, émis. Des équations 1D similaires peuvent être écrites pour
et tracer c(z) = ? µg∙ m–1
la concentration dans les directions x ou y.
Cette courbe est symétrique par rapport à l'emplacement moyen
Utilisez l'éq. (19.8) pour trouver la hauteur de l'axe du panache :
et a des queues qui s'approchent asymptotiquement de zéro lorsque z
z = (30,2 km∙µg∙m–1) / (25 µg∙m–1) = 1,208 km
se rapproche de l'infini (Fig. 19.5). L'aire sous la courbe est
Utilisez l'éq. (19.9):
égale à Q1, ce qui signifie physiquement que les polluants
z 2 = (1,9575 km2∙μg∙m–1)/(25 μg∙m–1) = 0,0783 km2 sont conservés. Les points d'inflexion
= [ σz 2 ] 1/2 = [0,0783 km2 ] 1 /2σz = 0,28km dans la courbe (points où la courbe passe du concave
gauche au concave droit) se produisent exactement à un σz
Utilisez l'éq. (19.12): de la moyenne. Entre ±2∙σz se trouvent 95 % des polluants ;
d = 4,3 ∙ (0,28 km) = 1,2 km par conséquent, la courbe gaussienne présente une forte
tendance centrale.
Utilisez l'éq.
Éq. (19.10) a trois paramètres : Q1, z et σz. ,
(19.11) : Q1 = (0,2 km) ∙ (25 µg∙m–1) = 5,0 km∙µg m–1
Ces paramètres peuvent être estimés à partir de mesures
de concentration à des hauteurs équidistantes à travers le
Utilisez l'éq. (19.10) pour tracer la courbe de meilleur ajustement :
panache, afin de trouver la courbe gaussienne la mieux
2
adaptée. Les deux derniers paramètres se retrouvent avec
les éqs. (19.8) et (19.9). Le premier paramètre est trouvé à
1.5 partir de :
Avec
K
1 •(19.11)
(km) Q 1z =
ck∆ ∙∑
k=1
0,5
0 où ∆z est l'intervalle de hauteur entre les mesures voisines.
0 2 4 6 8
c (µg/m)
19.4.5. Bord de panache nominal
Vérifier : Unités OK. Physique OK. Esquisse OK. Pour des raisons pratiques, le bord d'un panache gaussien
Exposition : La courbe correspond bien aux données. Souvent, les est défini comme l'emplacement où la concentration est de 10 %
données mesurées présentent une certaine dispersion en raison de la de la concentration de la ligne centrale. Cela donne une
difficulté à effectuer des mesures de concentration, mais les équations
propagation du panache (par exemple, la profondeur du bord
de cette section sont capables de trouver la meilleure courbe
supérieur au bord inférieur) de
d'ajustement. Cette méthode statistique d'ajustement de courbe est
appelée la méthode des moments, car nous avons fait correspondre les
d ≈ 4,3 ∙ σz •(19.12)
deux premiers moments statistiques (moyenne et variance) de la
distribution gaussienne aux moments correspondants calculés à partir
des données.
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R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 731
MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES • Équation de diffusion
19.5. THÉORIE STATISTIQUE DE TAYLOR
La distribution de concentration gaussienne est une solution
La théorie statistique explique comment les statistiques de tion à l'équation de diffusion, comme indiqué ici.
Pour un traceur passif conservateur, l'équation budgétaire
dispersion du panache dépendent des statistiques de turbulence et
de la distance sous le vent. indique que la concentration c dans un volume augmentera avec
le temps t si un flux de traceur Fc plus important entre dans le
volume qu'il n'en sort. En une dimension (z), c'est :
19.5.1. Traceurs conservateurs passifs
cc ∂ Fc
=
(un)
De nombreux polluants sont constitués de gaz ou de dt ∂ z
particules très fines. Ils roulent passivement avec le vent et
Si la turbulence se compose uniquement de petits tourbillons,
tracent le mouvement de l'air. Ainsi, la vitesse de dispersion
alors le flux turbulent du traceur s'écoule le long du traceur moyen
dépend uniquement du mouvement de l'air (vent et
pente: ∂c
turbulence) et non de la nature du polluant. FK =
c ∂ (b)
On les appelle des traceurs passifs. S'ils ne se désintègrent
Avec
pas, ne réagissent pas, ne tombent pas ou ne collent pas où K, la diffusivité turbulente, est analogue à une diffusivité
au sol, ils sont également appelés traceurs conservateurs, moléculaire (voir KTheory dans le chapitre Atmospheric Boundary
car toute la masse polluante émise dans l'air est conservée. Layer), et Fc est en unités cinématiques (concentration multipliée
Certains polluants ne sont ni passifs ni conservateurs. par la vitesse).
Les particules de suie sombre peuvent absorber la lumière du Fiche éq. (b) dans (a), et supposons que K est constant pour
soleil pour chauffer l'air. Ainsi, ils sont actifs car ils modifient la obtenir l' équation de diffusion 1D :
2
turbulence en ajoutant de la flottabilité. Cette flottabilité peut cc ∂ c
= K (c)
2 ∂
empêcher les particules de suie de se déposer et de se perdre dt Avec
dans l'air ; par conséquent, la suie est conservatrice. Les
Cette équation différentielle parabolique peut être résolue
polluants radioactifs sont à la fois non conservateurs et actifs,
avec des conditions initiales (IC) et des conditions aux limites
en raison de la désintégration radioactive et de l'échauffement. (BC). Supposons qu'une bouffée de fumée de masse Q grammes
Pour les traceurs conservateurs passifs, la quantité de de traceur soit libérée au milieu d'un tuyau vertical qui est par
dispersion (σy ou σz) dépend non seulement de l'intensité de la ailleurs rempli d'air propre à l'instant t = 0. Définissons le
turbulence ( σv ou σw , voir le chapitre
de l'énergie
ABL), mdais
e turbulence
de la répartition
entre système de coordonnées verticales de sorte que z = 0 à la hauteur
les filières de différentes tailles. Pour un panache d'étendue initiale de la bouffée (et z = 0). La dispersion vers le haut et vers le
donnée, des tourbillons aussi grands que le diamètre du panache bas du tuyau est unidimensionnelle.
provoquent une dispersion beaucoup plus importante que des IC : c = 0 à t = 0 partout sauf à z = 0.
BC1 : ∫c dz = Q , du tout t, où l'intégration est –∞ à ∞
tourbillons de plus petite taille. Ainsi, le taux de dispersion
BC2 : c tend vers 0 lorsque z tend vers ± ∞, du tout t .
augmente avec le temps ou la distance sous le vent, comme
La solution est :
indiqué cidessous.
2
Q −
c=
Avec
exp /
1
2 (ré)
( 4 ) PKt
4 Kt
19.5.2. Équation de dispersion i
GI Taylor a théoriquement examiné une particule Vous pouvez confirmer qu'il s'agit d'une solution en la branchant
sur eq. (c), et en vérifiant que le LHS est égal au RHS.
traceuse passive individuelle lorsqu'elle se déplaçait au gré
Il satisfait également toutes les conditions initiales et aux limites.
du vent. Une telle approche est lagrangienne, comme
Comparer l'éq. (d) avec éq. (19.10), nous pouvons identifier
discuté dans le chapitre Thermodynamique. En faisant la
l'écart type de hauteur comme
moyenne sur de nombreuses particules de ce type dans un (et)
nuage de fumée, il a dérivé une théorie statistique de la turbulence. σz = 2Kt
Une approximation de son résultat est qui dit que la propagation du traceur augmente avec la racine carrée
•(19.13a) du temps et qu'une plus grande diffusion des tourbillons entraîne
une vitesse de propagation plus rapide. Ainsi, la solution est
= 2 ∙ v L2 ∙2σ
t ∙ X X
2 p y − 1 +
− gaussienne :
2
M t∙ L M t∙ L
expérience
1
Q (19.10)
c=
Avec
−
exp
2 p s ∙ z 2 s z
•(19.13b)
Enfin, en utilisant l'hypothèse de Taylor selon laquelle t = x/M,
= 2 ∙ w L2 ∙2σ
t ∙ X X nous pouvons comparer l'éq. (e) avec la version σz de l'éq. (19.15),
2 p z − 1 +
−
M t∙ L M t∙ L et conclure que :
expérience
2
K = σw L ∙ t (F)
où x est la distance sous le vent de la source, M montrant comment K augmente avec l'intensité de la turbulence.
est la vitesse du vent, et tL est l'échelle de temps lagrangienne.
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732 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
Exemple de demande (§) Ainsi, la dispersion (σy et σz) des traceurs passifs augmente
Tracer la propagation verticale et horizontale du panache σz et σy avec l'intensité de la turbulence ( σv et σw) et avec la distance
sous le vent x.
en fonction de la distance sous le vent x, en utilisant une échelle de
temps lagrangienne de 1 minute et une vitesse du vent de 10 m s–1 à L' échelle de temps lagrangienne est une mesure de la
une hauteur de 100 m dans une couche limite neutre de profondeur 500 m. rapidité avec laquelle une variable devient non corrélée avec
Il y a une surface rugueuse de cultures variées. ellemême. Pour les tourbillons atmosphériques à très petite
a) Tracé sur des graphiques linéaires et loglog. échelle, cette échelle de temps n'est que d'environ 15 secondes.
b) Tracez également les limites courte et longue distance de σy Pour les thermiques convectifs, elle est de l'ordre de 15 minutes.
sur le graphique loglog.
Pour les systèmes haute et basse pression à l'échelle
synoptique, l'échelle de temps lagrangienne est de l'ordre de
Trouve la réponse
quelques jours. On utilisera souvent une valeur de tL ≈ 1 minute
Soit : z = 100 m, M = 10 m s–1, tL = 60 s, h = 500 m
pour la dispersion dans la couche limite.
Trouvez : σz et σy (m) par rapport à x (km).
Reportezvous au chapitre Atmospheric Boundary Layer pour 19.5.3. Dispersion près et loin de la source
calculer les informations nécessaires dans les eqs. pour la théorie
Proche de la source, éq. (19.13a) se réduit à
statistique de Taylor.
Utilisez le tableau 181 pour la surface rugueuse de cultures X
s s y≈v ∙ •(19.14)
variées : la longueur de rugosité aérodynamique est zo = 0,25
M
m Utilisez ce zo dans l'éq. (18.13) pour obtenir la vitesse de frottement :
u* = [0,4∙(10 m s–1)] / ln(100 m/0,25 m) = 0,668 m s–1
Utilisez ce u* dans l'éq. (18.25b) pour obtenir la variance de vitesse loin de la source, il peut être approché par:
σv = 1,6∙(0,668m∙ s–1)∙[1 – 0,5∙(100m/500m)] = 0,96 m∙ s–1
De même, utilisez l'éq. (18.25c) : σw = 0,75 m s–1 1
/2
X
s s y≈v ∙ 2∙ ∙ •(19.15)
Lt
M
Utilisez σv et σw dans les éqs. (19.13a & b) dans un tableur
pour calculer σy et σz , et tracer les résultats sur des graphiques :
Il existe des équations similaires pour σz en fonction de σw.
1000 Selon l'hypothèse de Taylor (t = x/M),
"proche de la source" signifie petit x et court t.
y
Ainsi, nous nous attendons à ce que les panaches se propagent
sigma
(m)
500 z initialement en ligne tôt avec la distance près de la source, mais
changent en racine carrée avec la distance plus loin sous le vent.
0
0 50 100
x (km)
Un graphique linéaire est montré cidessus, et loglog cidessous.
19.6. DISPERSION EN LIAISON NEUTRE ET STABLE
1000 ET COUCHES
loin
100
Pour calculer la concentration de polluants à la surface, il
à proximité
faut connaître à la fois la hauteur de la ligne médiane du
sigma
(m)
panache et la propagation des polluants autour de cette ligne
dix y médiane. Plume rise est le nom donné au premier numéro. La
z dispersion (de la théorie statistique de Taylor) est la seconde.
Lorsqu'ils sont tous les deux utilisés dans une expression de la
1 distribution spatiale moyenne des polluants, les concentrations
0,01 0,1 1 dix 100 de pollution peuvent être calculées.
x (km)
19.6.1. Montée du panache
Éq. (19.14) & (19.15) pour les approximations proches et éloignées
sont tracées sous forme de lignes continues fines. La concentration au niveau du sol diminue généralement à mesure que
la hauteur de l'axe du panache augmente. Par conséquent, l'élévation du
Vérifier : Unités OK. Physique OK. Esquisse OK. panache audessus du sommet physique de la cheminée est souvent souhaitable.
Exposition : la propagation du panache augmente avec la La ligne médiane des panaches peut s'élever audessus du
distance sous le vent de la cheminée. σy ≈ σz à tout x, sommet de la cheminée en raison de l'élan initial associé à la
donnant la dispersion presque isotrope attendue pour l'air vitesse de sortie par le haut de la cheminée et en raison de la
statiquement neutre. Le croisement entre les délais courts et flottabilité si l'effluent est chaud.
longs est à x ≈ 2∙M∙tL = 1,2 km.
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R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 733
Exemple de demande (§)
19.6.1.1. Couches limites neutres Au sommet de la cheminée, la vitesse de l'effluent est de 20 m s–1,
Des situations statiquement neutres se trouvent dans la température est de 200 °C, le taux d'émission est de 250 g s–1 de SO2.
la couche résiduelle (ne touchant pas le sol) lors de vents La cheminée mesure 75 m de haut avec 2 m de rayon au sommet. Au
légers la nuit. On les trouve également dans tout le bas de sommet de la cheminée, le vent ambiant est de 5 m s–1 et la température
la couche limite (touchant le sol) les jours ou les nuits potentielle ambiante est de 20 °C. Pour une couche limite neutre, tracez
venteux et couvert. la hauteur de l'axe du panache en fonction de la distance sous le vent.
La hauteur zCL de l'axe du panache audessus du sol
dans les couches limites neutres est : Trouve la réponse
Soit : Wo = 20 m s–1, Q = 250 g s–1, zs = 75 m,
M = 5 m s–1 , θa = 293 K ,
∙ ∙ ∙ ∙ 2 1 / 3 •(19.16)
Avec
= +sm 2 alxb + lx b z CL θp = 473 K + (9,8 K km–1)∙(0,075 km) = 474 K
Trouver : zCL(x) = ? M.
où a = 8,3 (sans dimension), b = 4,2 (sans dimension), x est la
Utilisez l'éq. (19.17) : lm = (20m s–1)∙(2m) / (5m s–1) = 8 m
distance sous le vent de la pile et zs est la hauteur physique de
Utiliser l'éq. (19.18):
la pile. Cette équation montre que la ligne centrale du panache 2 ∙ −2 −
≈ ( 20 )∙( 2 )
smms ∙( . 9 8 m/ ) ∙ ( 474 293 K )
continue d'augmenter à mesure que la distance par rapport à la je
b
= 3,87 m
( Mme
) 5
3 293 K
cheminée augmente. Il ignore l'inversion de plafonnement au
sommet de l'ABL, qui finirait par agir comme un couvercle sur la Utilisez l'éq. (19.16):
1
montée du panache et sa propagation vers le haut. = ( 75m ) + ∙( 8 2∙ 3 /
m . 3 8 ) + m 4 .
2∙ ( .
3 87 x )∙ 2x _
CL
Avec
Une échelle de longueur d'impulsion, lm, est définie comme suit :
Ceci est représenté par la ligne continue sur le graphique cidessous :
WR∙ •(19.17)
500
je
≈ et
neutre
m M 400
300
zCL
(m)
écurie
où Ro est le rayon au sommet de la cheminée, Wo est la vitesse de sortie 200
de l'effluent au sommet de la cheminée et M est la vitesse du vent ambiant
100
au sommet de la cheminée. lm peut être interprété comme un rapport entre
la quantité de mouvement verticale émise et la quantité de mouvement 0
0 0,5 1.0 1.5 2.0
horizontale du vent.
x (km)
Une échelle de longueur de flottabilité, lb, est définie comme suit : Vérifier : Unités OK. Physique OK. Esquisse OK.
Exposition : Dans des conditions neutres, le panache continue de
∙ 2 ∙ ∆
≈ WR
et g
je s'élever avec la distance sous le vent. Cependant, les vrais panaches
je
∙ •(19.18)
b
M3 je
un
atteignent généralement une inversion élevée et cessent de monter.
Utilisez un diagramme thermique pour localiser les inversions en altitude.
où |g| = 9,8 m s–2 est l'amplitude de l'accélération gravitationnelle,
Exemple de demande
∆θ = θp – θa est l'excès de température de l'effluent, θp est la
Identique à l'exemple précédent, mais pour une borne stable
température potentielle initiale des gaz de cheminée au sommet
de la cheminée et θa est la température potentielle ambiante au couche aire avec ∆θa/∆z = 5°C km–1. Trouvez zCLeq .
sommet de la cheminée. lb peut être interprété comme un Trouve la réponse
rapport entre la puissance de flottabilité verticale et la puissance
Soit : Wo = 20 m s–1, Q = 250 g s–1, zs = 75 m, M = 5 m s–1
horizontale du vent ambiant.
, θp = 474 K, θa = 293 K, ∆θa/∆z = 5°C km–1 Trouver :
, zCLeq vs zCLeq. X
∆zCLeq = ? m puis tracer
19.6.1.2. Couches limites stables
Dans des situations statiquement stables, la température Utilisez l'éq. (5.4b) pour trouver la fréquence de BruntVäisälä2 :
potentielle ambiante augmente avec l'altitude. Cela limite NBV2 = [(9.8m∙s–2)/293K]∙[5K/1000m] =1.67x10–4 s–2
l'axe de montée du panache à une hauteur d'équilibre finale Utilisez l'éq. (19.19):
mm/s 2 1 3/
( . )∙( 3
5 87 )
+ 2 .6 ∙
zCLeq audessus du sol : zCLeq = m( 75 ) 4s 2
1 .67 1×0
− −
= 75 m + 216,7 m = 291,75 m
M∙
l 2 1
/3 zCLeq = zs + ∆zCL éq
Avec = + Avec
s
2 .6 ∙ b
•(19.19) Voir la ligne pointillée dans l'exemple d'application précédent.
CLeq N VB 2
Vérifier : Unités OK. Physique OK. Esquisse OK.
Exposition : L'axe central réel du panache n'atteint pas
où la fréquence NBV de BruntVäisälä est utilisée comme
instantanément la hauteur d'équilibre. Au lieu de cela, il s'en
mesure de la stabilité statique (voir le chapitre Stabilité
approche un peu plus lentement que la courbe de montée du
atmosphérique).
panache neutre tracée dans l'exemple résolu précédent.
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734 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
19.6.2. Distribution de concentration gaussienne
Exemple de demande (§)
Soit une vitesse de vent « de surface » de 10 m s–1 à 10 m au Pour les couches limites neutres et stables (types PG
dessus du sol, une stabilité statique neutre, une profondeur de couche C à F), les tailles des tourbillons turbulents sont relativement
limite de 800 m, une longueur de rugosité de surface de 0,1 m, un taux petites par rapport à la profondeur de la couche limite.
d'émission de 300 g s–1 de gaz passif non flottant SO2, vitesse du vent Cela simplifie le problème en permettant de modéliser la
de 20 m s–1 à la hauteur de l'axe du panache et échelle de temps dispersion turbulente de manière analogue à la diffusion
lagrangienne de 1 minute.
moléculaire. Dans cette situation, la distribution moyenne
Tracer les isoplèthes de concentration au sol pour
de la concentration autour de l'axe central du panache est
hauteurs de l'axe du panache : (a) 100 m, (b) 200 m
bien approchée par une courbe en cloche gaussienne 2D :
Trouve la réponse
•(19.20)
Soit : M = 10 m s–1 à z = 10 m, zo = 0,1 m,
2
M = 20 m s–1 à z = 100 m = zCL, neutre,
Q
c= ∙ exp . 0 5 ∙ ∙
− Oui
Q = 300 g s–1 de SO2, tL = 60 s, h = 800 m
M
2π σσ p
Trouver : c (µg m–3) en fonction de x (km) et y (km), à z = 0. yz Oui
Supposons que cela coûte zCL .
2 2
− zCL zz
+ CL
−0 ∙
exp .5
avec −
+ exp. 0 ∙ 5
Utilisez l'éq. (18.13) du chapitre Atmospheric Boundary Layer (ABL) : u* = s z σ Avec
0,4∙(10 m s–1)/ln(10 m/0,1 m) = 0,869 m s–1
où Q est le taux d'émission du polluant à la source (g
(a) Utilisez les éqs. (18.25b) & (18.25c) du chapitre ABL : σv =
1.6∙(0.869m s–1)∙[1–0.5(100/800)] = 1.3 m s–1 σw = 1.25∙(0.869m s–1), σy et σz sont les écartstypes d'étalement du
s –1)∙[1–0,5(100/800)] = 1,02 ms –1
panache dans les directions du vent traversier et verticale, y
est la distance latérale (vent de travers) du récepteur par
Utilisez l'éq. (19.13a & b) dans un tableur pour obtenir σy et σz vs. x.
rapport à l'axe du panache, z est la distance verticale du
Utilisez ensuite l'éq. (19.21) pour trouver c en chaque x et y : récepteur audessus du sol, zCL est la hauteur de l'axe
du panache audessus du sol et M est la vitesse moyenne
0,5
250 225 µg/m
3 25 du vent ambiant à la hauteur de l'axe du panache.
Oui
50 Pour les récepteurs au sol (z = 0), éq. (19.20) se
(km) 75 réduit à :
100
0 200 150
175 125 •(19.21)
50 2 2
Q
∙exp 0. 5 ∙
zCL = 100 m zCL
–0,5
25 c= −
∙exp 0 5. ∙
Oui −
2 4
π σσ
M p z
0 6 8 × (km) dix
yz
Oui
(b) De même, pour une ligne médiane de panache plus élevée : Le schéma de concentration au sol s'appelle une
0,5 empreinte.
Les deux équations cidessus supposent que le sol
Oui 25 µg/m3
(km) est plat et que les polluants qui frappent le sol sont «
50
0 réfléchis » dans l'air. De plus, ils ne fonctionnent pas pour
65
50 la dispersion dans des couches mixtes statiquement instables.
25 Pour utiliser ces équations, la vitesse turbulente 2 et
zCL = 200 m
–0,5 variances d'équation
σw2 sont
σv d'abord trouvées à partir des
0 2 4 6 8 × (km) dix dans le chapitre Couche limite atmosphérique.
Ensuite, la propagation du panache (σy et σz) est trouvée à partir
Vérifier : Unités OK. Physique OK. de la théorie statistique de Taylor (éqs. 19.13). Les hauteurs de l'axe
Exposition : Ces tracés montrent les empreintes polluantes. Des axes de du panache zCL sont trouvées à partir des équations de la sous
panache plus élevés entraînent des concentrations plus faibles au sol. section précédente. Enfin, ils sont tous utilisés dans les eqs. (19.20)
C'est pourquoi les ingénieurs conçoivent de hautes cheminées de fumée ou (19.21) pour trouver la concentration au niveau d'un récepteur.
et essaient d'améliorer la montée flottante du panache. Rappelons que la théorie statistique de Taylor stipule
que la propagation du panache augmente avec la distance
Des vitesses de vent plus rapides provoquent également plus de dilution.
sous le vent. Ainsi, σy , σz et zCL sont des fonctions de x,
Étant donné que des vents plus rapides se produisent souvent à des altitudes plus ce qui fait de la concentration c une fonction forte de x,
élevées, cela favorise également les cheminées hautes pour réduire les
malgré le fait que x n'apparaisse pas explicitement dans
concentrations en surface.
les deux équations cidessus.
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R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 735
1 m
19.7. DISPERSION DANS L'INSTALLATION LIMITE INSTABLE
1 m
ERS (COUCHES MIXTES CONVECTIVES)
Dans des conditions de vents légers sur une surface sous
Avec
jacente plus chaude (types PG A et B), la couche limite est
statiquement instable et dans un état de convection libre. La turbulence
consiste en des thermiques d'air chaud qui montent de la surface vers Oui
le haut de la couche de mélange. Ces courants ascendants vigoureux X
sont entourés de zones plus larges de courants descendants plus
faibles.
La présence de ces grandes structures turbulentes et leur asymétrie Illustration 19.6
provoquent un comportement de dispersion qui diffère de la dispersion
La concentration intégrée par vent de travers cy est la quantité totale de polluants dans
habituelle du panache gaussien. une boîte conceptuelle mince (1 m2 à l'extrémité) qui s'étend par vent de travers
Comme la fumée est émise à partir d'une source ponctuelle telle (direction y) à travers le panache de fumée. Cette concentration n'est fonction que de
qu'une cheminée, certaines des émissions sont émises par hasard x et z.
dans les courants ascendants des thermiques passants, et d'autres
dans les courants descendants. Ainsi, la fumée semble faire une
boucle de haut en bas, comme on le voit dans un instantané.
19.7.1. Variables pertinentes
Cependant, lorsqu'elle est moyennée sur de nombreux thermiques,
la fumée se disperse d'une manière unique qui peut être décrite de
19.7.1.1. Variables physiques :
manière déterministe. Cette description ne fonctionne que si les
c = concentration de polluant (g m–3)
variables sont normalisées par des échelles de convection libre.
La première étape consiste à obtenir les conditions
météorologiques telles que la vitesse du vent, la profondeur ABL et le cy = concentration intégrée au vent de travers (g m–2),
flux de chaleur de surface. Cellesci sont ensuite utilisées pour définir qui est la quantité totale de polluant dans
une boîte longue et mince qui mesure 1 m2 à chaque
les échelles convectives ABL telles que la vitesse de Deardorff w *
extrémité et qui s'étend latéralement à travers le panache à
(voir éq. 19.22 à la page suivante). La hauteur d'émission de la source
n'importe quelle hauteur z et emplacement sous le vent x
et la distance du récepteur sous le vent sont ensuite normalisées par
(voir Fig. 19.6)
les échelles convectives de la couche mixte pour rendre les variables
de distance sans dimension.
Q = taux d'émission du polluant (g s–1)
Ensuite, les variables sans dimension (normalisées) sont utilisées
pour calculer la hauteur de l'axe du panache et la distance de
x = distance d'un récepteur sous le vent de la cheminée (m)
dispersion verticale. Ceuxci sont ensuite utilisés comme première
estimation dans une équation gaussienne pour la distribution de
concentration intégrée au vent traversier, qui est une fonction de la
z = hauteur d'un récepteur audessus du sol (m)
hauteur dans l'ABL. En divisant chaque distribution par la somme de
toutes les distributions, on peut trouver une concentration corrigée
zCL = hauteur de l'axe du panache (centre de masse) au
intégrée dans le vent traversier qui a la caractéristique souhaitable de
conserver la masse polluante. dessus du sol (m)
zs = hauteur de la source (m) après montée induite par le panache
Enfin, la distance de dispersion latérale est estimée. Il est utilisé
avec la concentration intégrée au vent traversier pour déterminer la
concentration gaussienne sans dimension à n'importe quelle distance σy = écart type latéral du polluant (m)
latérale de l'axe du panache. Enfin, la concentration sans dimension
σz = écarttype vertical du polluant (m)
peut être convertie en une concentration dimensionnelle à l'aide des
variables d'échelle de la couche mixte.
σzc = écart type vertical du vent traversier
concentration intégrée de polluant (m)
Bien que cette procédure soit complexe, elle est nécessaire, car
la dispersion non locale par les grandes circulations con vectives
dans la couche limite instable fonctionne complètement différemment
19.7.1.2. Variables de mise à l'échelle de la couche mixte :
de la dispersion aux petits tourbillons dans les ABL neutres et stables.
FH = flux de chaleur cinématique superficiel effectif (K∙m s–1),
Les détails de cette procédure sont donnés dans la soussection
voir la section Flux de surface de Thermo. chapitre
suivante. L'ensemble de la procédure peut être résolu sur une feuille
de calcul, qui a été utilisée pour produire les Fig. 19.7 et 19.8.
M = vitesse moyenne du vent (m s–1)
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736 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
journée
/
1
/
3 1
∙ ∙
= gz Fje H
en * = vitesse de Deardorff (m s–1) 0,8
J dans
(19.22) 0,6
≈ 0,08∙wB , où wB est la vitesse de flottabilité
CL=
CL
Z
z
0,4
0,2
zi = profondeur de la couche mixte convective (m)
0
0 1 2 3 4
x∙l*
X =
19.7.1.3. Échelles sans dimension : jour∙M
elles sont généralement indiquées par des symboles en majuscules Illustration 19.7
Hauteur de la ligne médiane moyenne du polluant zCL avec la distance
(sauf pour M et Q, qui ont des dimensions).
sous le vent x, normalisée par des échelles de couches mixtes. Les
∙ M2 ∙
cz hauteurs de source sans dimension sont Zs = zs/zi = 0,025 (ligne rouge
C= = concentration sans dimension •(19.23)
je
Q continue épaisse) ; 0,25 (orange pointillé); 0,5 (pointillé vert) ; et 0,75 (cyan solide fin).
Le panache a une flottabilité neutre.
cz ∙M ∙
fais
C = = vent de travers sans dimension
Q
Oui
concentration intégrée (19.24)
xw∙ *
X = = distance sous le vent sans dimension La ligne médiane a tendance à descendre à partir de
∙
avec moi
du récepteur de la source •(19.25) sources élevées, ce qui peut entraîner des concentrations
élevées au niveau du sol (voir Fig. 19.7). Ensuite, plus loin sous
Y yz = / i = distance sans dimension par vent de le vent, ils s'élèvent un peu plus haut que la moitié de la
travers (latéral) entre le récepteur et l'axe (19.26) profondeur de la couche de mélange, avant d'atteindre une
hauteur finale à 0,5∙zi . Pour les panaches flottants, le mouvement
Z zz = / je = hauteur de récepteur sans dimension (19.27) initial vers le bas de la ligne médiane est beaucoup plus faible ou ne se produit pas.
i Z z CL CL = aauteur
z h xe du p(anache
19.28) sans dimension = / 19.7.3. Concentration intégrée au vent de travers
L'algorithme suivant fournit une approximation rapide
de la concentration intégrée au vent de travers. Trouvez
zzs = / jse Z = hauteur de source sans dimension (19.29)
une première estimation sans dimension Cy' en fonction
de la hauteur sans dimension Z en utilisant une approche
p = /
p z = écart type latéral sans dimension yd yi
(19.30) gaussienne pour la dispersion verticale :
2
=
′ ZZ−
s zdc zc / z = écarttype vertical sans dimension du = − CL
′
je Cy
_ exp. 0 5∙ •(19.33)
vent de travers intégré (19.31) p zdc
concentration
où le nombre premier indique une première estimation, et où la
Comme indiqué plus en détail précédemment, pour
distance de dispersion verticale est :
trouver la concentration de polluant sous le vent d'une source
′
dans des conditions convectives, trois étapes sont utilisées :
σzdc a X
= ∙
(19.34)
(1) Trouver la hauteur de l'axe du panache. (2) Trouver la
concentration intégrée par vent de travers à l'emplacement
avec a = 0,25 . Ce calcul est effectué à K hauteurs
x et z désiré . (3) Trouver la concentration réelle à l'
équidistantes entre le sol et le sommet de la couche
emplacement y souhaité .
enrobée.
Ensuite, trouvez la moyenne sur toutes les hauteurs 0 ≤ Z ≤ 1 :
19.7.2. Ligne médiane du panache
′ K ′
Pour les émissions à flottabilité neutre, la dimension
C = C
moins la hauteur du centre de masse (= ligne médiane ∑1 (19h35)
K et Oui
ZCL ) varie avec la distance sans dimension sous le vent X : k=1
•(19.32)
.5
0 X − 1 où l'indice k correspond à la hauteur z . Enfin, calculez
DECL .+
5 ≈0 ∙cos 2 ∙ Zs
( ) 1 l'estimation révisée pour la concentration sans dimension
1 +
0 5. X
2 2 πje + cos
intégrée au vent traversier à n'importe quelle hauteur :
où Zs est la hauteur de la source sans dimension et le ′ ′
paramètre de longueur d'onde sans dimension est λ = 4. CC a=
a / Cy •(19.36)
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R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 737
1.0 0,1 0,2 0,4 0,6 0,8
Des exemples sont tracés à la Fig. 19.8 pour différentes hauteurs (un)
z/zi 1.0
de source.
4
0,5 1.1
19.7.4. Concentration 1.2
3
La dernière étape consiste à supposer que la dispersion latérale 1.8 1.4
1.0
2 1.6
est gaussien, selon :
0,8
0.0
2
Oui
C= Cy − ∙ 0 1 2 3 4
5 exp. 0 •(19.37)
2 / 1 2∙ p
( ) Pi en
yd mètres
1.0 0,2 0,6 0,8
(b) 0,1
z/zi 1.0
L'écart type sans dimension de la distance de dispersion
latérale à partir d'une source élevée est 1.1
0,5
1.2
approche toujours Cy → 1,0, à toutes les hauteurs. De plus,
1.0 0,2 0,6 0,8
directement sous la ligne centrale du panache, Y = 0. (c) 0,1
z/zi 1.0
1.1
0,5 1.2
1.4
19.8. EXAMEN 1.6
2
1.0
Les polluants émis par une cheminée soufflent sous le vent 4 3
0,8
0.0
et se dispersent par mélange turbulent avec l'air ambiant. En
concevant une cheminée d'une hauteur suffisante, les polluants 0 1 2 3 4
au niveau du sol peuvent devenir suffisamment dilués pour ne
1.0
pas dépasser les normes environnementales locales de qualité 0,4 0,8
(ré) 0,2
de l'air. Une élévation supplémentaire du panache flottant au
z/zi 0,1 1.2 1.0
dessus du sommet physique de la cheminée peut réduire 1.1
davantage les concentrations au niveau du sol. 1.4
0,5
Les normes de qualité de l'air ne tiennent pas compte des 1.6
échantillons instantanés de concentration de polluants. Au lieu 2
de cela, ils sont basés sur des moyennes mesurées au fil du 3 1.0
4 0,6
temps. Pour modéliser ces moyennes, des descriptions 0.0
0,4 0,8
statistiques de la dispersion doivent être utilisées, y compris le
centre de masse (axe du panache) et l'écart type de 0 1 2 4
3 x ∙w*
l'emplacement (proportionnel à la propagation du panache). X =
jour ∙M
Pour les émissions dans la couche limite, la quantité de
Illustration 19.8
dispersion dépend du type de turbulence.
Isoplèthes de concentration sans dimension intégrée au vent traversier
Cette relation peut être décrite par la théorie statistique de
Cy = cy∙zi ∙M / Q dans une couche mixte convective, où cy est la
Taylor.
concentration intégrée au vent traversier, zi est la profondeur de la
Dans des conditions diurnes de convection libre, les
couche mixte, M est la vitesse moyenne du vent et Q est le taux d'émission de polluants
thermiques provoquent une forme particulière de dispersion Les hauteurs de source sont Zs = zs/zi = (a) 0,75, (b) 0,5, (c) 0,25, (d)
qui amène souvent de fortes concentrations de polluants près 0,025, et sont représentées par le gros point noir à gauche.
du sol. La nuit, les turbulences sont supprimées à la verticale,
provoquant peu de dispersion. Comme les polluants restent
en l'air dans ce cas, il y a souvent peu de danger au niveau Graffiti scientifique
du sol. La dispersion turbulente est assez anisotrope pour
"Le service que nous rendons aux autres est en réalité le loyer que
ces cas convectifs et stables.
nous payons pour notre chambre sur la Terre."
– Monsieur Wilfred Grenfell.
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738 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
Dans des conditions statiquement neutres de ciel couvert et
Exemple de demande
de vents forts, la turbulence est plus isotrope.
Des émissions de source de 200 g s–1 de SO2 se produisent à une
Les panaches de fumée se dispersent à des vitesses à peu près
hauteur de 150 m. L'environnement est statiquement instable, avec une
égales dans les directions verticale et latérale et sont bien décrits
vitesse convective de Deardorff de 1 m s–1, une profondeur de couche
par les formules gaussiennes.
de mélange de 600 m et une vitesse moyenne du vent de 4 m s–1.
Divers schémas de classification ont été conçus pour aider
Trouvez la concentration au sol à 3 km sous le vent de la
source, directement sous l'axe du panache. à déterminer les caractéristiques appropriées de la turbulence
et de la dispersion. Cellesci vont de l'examen détaillé de la
production d'énergie cinétique de turbulence, en passant par
Trouve la réponse
l'examen des sondages tracés sur des diagrammes thermiques,
Soit : Q = 200 g s–1, zs = 150 m, zi = 600 m, M = 4 m à des tables de consultation telles que celles suggérées par
s–1, w* = 1 m s–1 Trouver : c (µg m–3) à x = Pasquill et Gif ford.
3 km , y = z = 0.
Enfin, bien que nous ayons utilisé les mots « fumée » et
Utilisez l'éq. (19h25):
« cheminée de fumée » dans ce chapitre, la plupart des émissions
mm/s
( )∙( 3000
1 ) en Amérique du Nord et en Europe sont suffisamment propres
X = = 1,25
600 4
( )∙( mm/s ) pour que les particules ne soient pas visibles. Ce nettoyage a été
coûteux, mais louable.
Utilisez l'éq. (19.29) : Zs = (150m) / (600m) = 0.25
Sur la Fig. 19.8c, lisez Cy ≈ 0,9 à X = 1,25 et Z = 0.
Utilisez l'éq. (19.38) : σyd ≈ 0.5 ∙ (1.25) = 0.625
Utilisez l'éq. (19.37) avec Y = 0 :
UNE PERSPECTIVE SCIENTIFIQUE • Citoyen
0 .9
C = = 0,574 Scientifique
0 ∙625
2 Pi .
Les scientifiques et les ingénieurs ont au moins les mêmes
Enfin, utilisez l'éq. (19.23) en le réarrangeant d'abord pour résoudre
responsabilités envers la société que les autres citoyens. Comme
la concentration en unités physiques :
nos concitoyens, nous décidons en définitive de l'équilibre à court
∙
QC = ( . )∙( 0
574 200 g/s ) terme entre la qualité de l'environnement et la richesse matérielle,
c= 2 = 79,8 µg m–3
2 z M∙ i par les biens que nous achetons et par les gouvernants que nous
( ) ∙( mm/s )
600 4
élisons. Être informé. Prendre position.
Voter.
Vérifier : Unités OK. Physique OK.
Peutêtre avonsnous plus de responsabilités, car nous
Exposition : Nous avons eu de la chance que la hauteur de la
pouvons aussi calculer les conséquences à long terme de nos
source sans dimension soit de 0,25, ce qui nous a permis d'utiliser
actions. Nous avons la capacité d'évaluer diverses options et de
la Fig. 19.8c. Pour les autres hauteurs de source non incluses dans
construire la technologie nécessaire. Passer à l'action.
cette figure, nous devrions créer de nouvelles figures en utilisant
Découvrez les faits. Solutions de conception.
les équations (19.33) à (19.36).
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R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 739
B12. Recherchez sur le Web des informations sur l'élévation du
19.9. EXERCICES DE DEVOIRS panache et/ou les prévisions de concentration pour les terrains
complexes (montagneux).
19.9.1. Élargir les connaissances et la compréhension B13. Recherchez sur le Web des informations qui vous aideront à
B1. Recherchez sur le Web l'organisme gouvernemental de votre discuter de la relation entre le « bon » ozone dans la stratosphère et
pays qui réglemente la pollution de l'air. Aux ÉtatsUnis, il s'agit de la mésosphère, et le « mauvais » ozone dans la couche limite.
l'Environmental Protection Agency (EPA). Trouvez les normes
actuelles de pollution de l'air pour les produits chimiques répertoriés
dans le tableau 191. B14. Pour certaines des principales industries de votre région,
recherchez sur le Web des informations sur les technologies de
B2. Recherchez sur le Web un rapport sur la qualité de l'air pour contrôle qui peuvent ou ont contribué à réduire les émissions
votre région (ville, ville, état ou province). polluantes.
Déterminez comment la qualité de l'air a changé au cours de la
dernière décennie ou deux. B15. Recherchez sur le Web des photos satellites d'émissions
provenant de sources majeures, telles qu'un grand complexe
B3. Recherchez sur le Web un site qui donne des lectures actuelles industriel, une fonderie, un volcan ou une centrale électrique. Utilisez
de la pollution de l'air pour votre région. Dans certaines villes, ce les photographies de la plus haute résolution pour observer la
relevé de pollution est mis à jour toutes les quelques minutes, voire dispersion latérale du panache et comparez avec les équations de
toutes les heures. Si tel est le cas, voyez comment la lecture de la dispersion de ce chapitre.
pollution varie d'heure en heure au cours d'une journée de travail
typique. B16. Recherchez sur le Web des informations sur les trajectoires
vers l'avant ou vers l'arrière, telles qu'utilisées dans la pollution de
B4. Recherchez sur le Web des informations sur les effets sur la l'air. Un exemple est l'accident nucléaire de Tchernobyl, où les
santé de différentes expositions à différents polluants. mesures de la radioactivité en Scandinavie ont été utilisées avec une
trajectoire inverse pour suggérer que la source de la radioactivité se
B5. Les modèles de pollution atmosphérique sont des codes trouvait dans l'exUnion soviétique.
informatiques qui utilisent des équations similaires à celles de ce
chapitre pour prédire la concentration de la pollution atmosphérique. B17. Recherchez sur le Web des informations sur les réactions
Recherchez sur le Web une liste de noms de quelquesuns des chimiques des polluants atmosphériques dans l'atmosphère.
modèles populaires de pollution de l'air approuvés par votre pays ou votre région.
B18. Recherchez sur le Web des photos satellites et d'autres
B6. Recherchez sur le Web des inventaires des taux d'émission de informations sur un panache urbain (le panache de polluants sous le
polluants dans vos régions. Quels sont les plus gros pollueurs ? vent d'une ville entière).
B19. Pour simplifier la présentation des données sur la qualité de l'air
B7. Recherchez sur le Web une explication de l'échange de droits au grand public, de nombreux gouvernements ont créé un indice de
d'émission. Expliquez pourquoi une telle politique est ou n'est pas la qualité de l'air qui résume par un simple chiffre à quel point l'air est
bonne pour l'industrie, le gouvernement et les gens. propre ou sale. Pour votre gouvernement national (ou pour les États
Unis si votre propre gouvernement n'en a pas), recherchez sur le
B8. Recherchez sur le Web des informations sur les pluies acides. Web des informations sur l'indice de qualité de l'air. Comment estil
Qu'estce que c'est? Comment se formetil ? Qu'est ce que ça fait? défini en termes de concentrations des différents polluants ?
Comment interprétezvous la valeur de l'indice en termes de visibilité
B9. Rechercher sur le Web des informations sur la mort des forêts et/ou de risques pour la santé ?
(waldsterben) causée par la pollution ou les pluies acides.
B10. Recherchez sur le Web des instruments capables de mesurer
la concentration des produits chimiques répertoriés dans le tableau
19.9.2. Appliquer
191.
A1. Compte tenu des concentrations de polluants suivantes en µm
B11. Recherchez sur le Web des caméras « webcam » qui montrent m–3, convertir en unités de fraction volumique ppmv en additionnant
les conditions standard au niveau de la mer :
une vue d'une grande ville et discutez de la façon dont la visibilité par
SO2 1300 c. SO2 365b. SO2 900 a.
beau temps change au cours du cycle quotidien d'une journée de
ré. SO2 300 f. SO2 60e. SO2 80
travail.
NO2 400 i. NO2 200 h. NO2 280 g.
NO2 150 mètres. 40 0k.
NC
00 O2
O 40 j.
n. CO 35 000 ou CO 20 000 p. CO 15 000
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740 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 741
A18. Calculez la distance sous le vent sans dimension, étant donné
A11.(§) Pour une échelle de temps lagrangienne de 2 minutes et une une profondeur de couche mixte convective de 2 km, une vitesse du
vitesse du vent de 10 m s–1, tracer l'écart type de la propagation vent de 3 m s–1 et un flux de chaleur cinématique de surface de 0,15
verticale du panache en fonction de la distance sous le vent pour une K∙m s–1. Supposons |g|/Tv ≈ 0,0333 m∙s–2∙K–1 .
variance de vitesse verticale (m2 s–2) de : La distance réelle x (km) est :
0,8 i. 1,5 k. 2,5
b. m
0,2
. 3j.
h0eures.
,4 heure.
c. 0
5,3
0,1 f. 0,6 g. et. 0,5 un. b. 0,5 c. 1 j. 2e. 3 f. 4
h. 1,0 J. 2 0,2 g. 5 h. 7 je. 10 j. 20 k. 30 m. 50
n. 4 p. 8
A19. Si w* = 1 m s–1, la profondeur de la couche de mélange est de 1 km, la
A12.(§) Pour le problème précédent, tracer σz si (i) seule vitesse du vent est de 5 m s–1, Q = 100 g s–1, trouvez la
l'équation de source proche un. distance sous le vent sans dimension à x = 2 km
(ii) seulement l'équation de la source lointaine
est utilisé sur toute la gamme des distances. b. concentration sans dimension si c = 100 µg m–3
c. sans dimension vent traversier intégré concentration
A13. Compte tenu des paramètres d'émission suivants : traitement si cy = 1 mg m–2
Wo (m s–1) Ro (m) ∆θ (K)
un. 5 3 200 A20.(§) Pour une couche mixte convective, tracer la hauteur de l'axe
b. 30 1 50 central du panache sans dimension avec la dimension moins la
c. 20 2 100 distance sous le vent, pour des hauteurs de source sans dimension
ré. 2 2 50 de : a. 0 b. 0,01 c. 0,02 j. 0,03 e. 0,04
et. 5 1 50
F. 30 2 100 F. 0,05 g. 0,06 h. 0,07 i. 0,08 j. 0,09
gh 20 3 50 k. 0,1 m. 0,12n. 0,15 o. 0,2 p. 0,22
2 4 20
Trouvez les échelles de quantité de mouvement et de longueur flottante A21.(§) Pour le problème précédent, tracez les isoplèthes de la
pour les équations d'élévation du panache. Supposons |g|/θa ≈ 0,0333 concentration intégrée du vent de travers sans dimension, similaire à
m∙s–2∙K–1 et ,M = 5 m s–1 pour tous les cas. la Fig. 19.8, pour les couches mixtes convectives.
A14.(§) Pour le problème précédent, tracez la hauteur de l'axe du A22. Des émissions de source de 300 g s–1 de SO2 se produisent à
panache en fonction de la distance si la hauteur physique de la une hauteur de 200 m. L'environnement est statiquement instable,
cheminée est de 100 m et que l'atmosphère est statiquement neutre. avec une vitesse convective de Deardorff de 1 m s–1 et une vitesse
moyenne du vent de 5 m s–1.
Trouvez la concentration au sol à des distances de 1, 2, 3 et 4 km
A15. Pour une échelle de longueur flottante de 5 m, une hauteur de sous le vent de la source, directement sous l'axe du panache.
cheminée physique de 10 m, une température ambiante de 10 °C et Supposons que la profondeur de la couche de mélange (km) est : a.
une vitesse du vent de 2 m s–1, trouvez la hauteur d'équilibre de l'axe 0,5 b. 0,75 c. 1,0 g. 2,0 h. 2,5 i. 3.0 (Astuce : Interpolez entre les
central du panache dans une couche limite statiquement stable, étant chiffres si nécessaire, ou dérivez ré. vos
1,25
propres
e. 1,5
chiffres.)
ans F. 1,75
donné des gradients de température ambiante potentiels de ∆ θ/∆z (K 3.5 k. 4,0 m. 5.0
km–1):
un. 1 b. 2 ch. 3 j. 4e. 5 f. 6 g. sept
h. 8 je. 9 j. 10 k. 12 m. 15 n. 18h. 20
A16. Soit σy = σz = 300 m, zCL = 500 m, z = 200 m, Q = 100 g s–1, M
19.9.3. Évaluer et analyser
= 10 m s–1. Pour une couche limite neutre, trouver la concentration en
E1. Comparez les deux équations de variance : (19.5) et (19.9).
y (km) =
Pourquoi l'un estil pondéré par la concentration de la pollution, et
un. 0 b. 0,1 c. 0,2 j. 0,3 e. 0,4 f. 0,5 g. 0,7
l'autre non ?
h. 1 je. 1,5 j. 2 k. 3 m. 4 n. 5 heures. 6
E2. Pour aider à comprendre les figures compliquées telles que la Fig.
A17(§). Tracer l'empreinte de concentration à la surface sous le vent
19.3, il est utile de séparer les différentes parties.
d'une cheminée, étant donné : σv = 1 m s–1, σw = 0,5 m s–1, M = 2 m
En utilisant les informations de cette figure, produisez un croquis
s–1, échelle de temps lagrangienne = 1 minute, Q = 400 g s –1 de
séparé de ce qui suit sur une grille d'arrièreplan de valeurs B et S :
SO2, dans une couche limite stable. Utiliser une hauteur d'axe
d'équilibre du panache (m) de :
un. TKE (intensité relative arbitraire)
un. 10 b. 20 ch. 30 j. 40e. 50 f. 60 g. 70
b. RF c. Type de flux d. Stabilité statique
h. 15 je. 25 j. 35 k. 45 m. 55 n. 65 o. 75
e. Type de turbulence PasquillGifford
F. Isotropie de dispersion (coupe transversale du panache)
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742 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
g. Suggérez pourquoi ces différentes variables sont y compris la localisation et l'épaisseur des composants de la couche limite
liées les unes aux autres. (couche de surface, BL stable ou couche mixte convective, zone d'inversion
ou d'entraînement de recouvrement, atmosphère libre). Demandezvous si
E3. La figure 19.3 montre comment l'isotropie de dispersion peut changer c'est le jour ou la nuit, et si c'est l'hiver ou l'été.
lorsque les amplitudes relatives des termes de production de TKE de
cisaillement et de flottabilité changent. En outre, la quantité totale de Pour les situations diurnes, calculez la profondeur de la couche mixte. Cette
propagation augmente à mesure que l'intensité TKE augmente. Discutez profondeur contrôle la concentration de la pollution (les faibles profondeurs
de la façon dont la forme et la propagation des panaches de fumée varient sont associées à des périodes de forte concentration de polluants appelées
dans différentes parties de cette figure et esquissez à quoi ressemblerait le épisodes de pollution de l'air, et lors d'épisodes de vents calmes ou de
résultat pour un spectateur au sol. stagnation de l'air). [Astuce : passez en revue comment déterminer la
stabilité statique de manière non locale, comme indiqué dans les chapitres
ABL et Stabilité.]
E4. Éq. (19.8) donne le centre de masse (c'estàdire la hauteur de l'axe du
panache) dans la direction verticale. Créez une équation similaire pour le z (m) un. T (°C) b. T (°C) env. T (°C) d. T (°C)
centre de masse du panache à l'horizontale, en utilisant un système de 2500 –11 8 –5 5
Comparez les aires sous chaque courbe et discutez de la signification du 15 10 25
résultat.
E11. Pour le sondage ambiant de l'exercice précédent, supposons qu'une
E6. Pourquoi fautil définir un bord de panache « nominal » ? Pourquoi la cheminée de 100 m de haut émette un effluent de température 6°C avec
distribution gaussienne ne peutelle pas être utilisée, avec la définition que un rapport de mélange eauvapeur de 3 g kg–1. (Astuce, supposez que la
le bord du panache se produit là où la concentration devient nulle. Discutez fumée est une parcelle d'air et utilisez un diagramme thermique.)
et étayez vos arguments avec les résultats de l'équation de distribution
gaussienne. (je). À quelle hauteur le panache s'élèveraitil, en supposant
pas de dilution avec l'environnement ?
(ii). La vapeur se condenseraitelle dans le panache ?
E7. L'échelle de temps lagrangienne est différente pour les tourbillons de
tailles différentes. Dans la nature, il existe une superposition de tourbillons E12. Pour l'élévation du panache dans des conditions statiquement neutres,
turbulents agissant simultanément. Décrire la dispersion d'un panache de écrivez une version simplifiée de l'équation d'élévation du panache (19.16)
fumée sous l'influence d'un tel spectre de tourbillons turbulents. pour le cas particulier de :
un. moment seulement b. flottabilité seulement
De plus, quelles sont les limites et le domaine d'application de l'équation
E8. Alors que les équations de la théorie statistique de Taylor donnent complète et des équations simplifiées ?
l'étalement du panache en fonction de la distance sous le vent, x, ces
équations sont également des fonctions complexes de l'échelle de temps
lagrangienne tL. Pour une valeur fixe de distance sous le vent, tracer des E13. Pour l'élévation du panache dans des conditions statiquement stables,
courbes de variation de l'étalement du panache (éq. 19.13) en fonction de l'ampleur de l'élévation dépend de la fréquence de BruntVäisälä. Lorsque
tL. Discutez de la signification du résultat. la stabilité statique s'affaiblit, la fréquence de BruntVäisälä change et
modifie ainsi la hauteur de l'axe du panache. Dans la limite d'une stabilité
statique extrêmement faible, comparer cette équation de montée du
E9. un. Dériver les éq. (19.14) et (19.15) pour la dispersion de la source panache avec l'équation de montée du panache pour des conditions
proche et de la source éloignée à partir des équations de la théorie statiquement neutres. Discutez également des limites de chacune des
statistique de Taylor (19.13). équations.
b. Pourquoi les équations de dispersion des sources proches et
lointaines apparaissentelles sous forme de lignes droites dans un graphique
loglog (voir l'exemple d'application près de l'éq. (19.15) ? E14. En éq. (19.20), la partie « réfléchie » de l'équation de concentration
gaussienne a été créée en prétendant qu'il existe une source imaginaire
E10. Tracez le sondage suivant sur le diagramme thermique de la couche d'émissions à une distance égale sous terre car la vraie source est au
limite θ z du chapitre Stabilité atmosphérique. Déterminez la stabilité dessus du sol. Sinon, le réel et l'imaginaire
statique par rapport à la hauteur. Déterminer la structure de la couche
limite, en
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R. STULL • MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE 743
les sources sont au même emplacement horizontal et ont le S3. Et si les traceurs n'étaient pas passifs, mais avaient une attraction
même taux d'émission. magnétique spéciale uniquement les uns pour les autres. Décrivez
En éq. (19.20), identifiez quel terme est le terme de « réflexion » comment la dispersion changerait, le cas échéant.
et montrez pourquoi cela fonctionne comme s'il y avait des émissions
provenant du soussol. S4. Que se passetil si un panache qui s'élève dans un environnement
statiquement neutre a de la flottabilité à la fois à partir de la
E15. Dans l'exemple d'application de la soussection Distribution température initiale de l'effluent sortant du haut de la cheminée, et
gaussienne de la concentration, les empreintes de concentration au également à partir de la chaleur supplémentaire acquise pendant sa
niveau du sol n'ont pas de valeur maximale directement au niveau de dispersion.
la cheminée, et les concentrations n'augmentent pas de manière Un exemple concret était les panaches de fumée noire des
monotone avec l'augmentation des distances par rapport à la cheminée. incendies de puits de pétrole pendant la guerre du Golfe. La lumière
Pourquoi? De plus, pourquoi les deux chiffres de cet exemple de du soleil était fortement absorbée par la suie noire et le pétrole non
demande sontils si différents ? brûlé dans la fumée, provoquant un réchauffement solaire du panache
de fumée noire.
E16. Montrez que l'éq. (19.20) se réduit à l'éq. (19.21) pour les Décrivez tout changement résultant de l'élévation du panache.
récepteurs au sol.
S5. Supposons que les cheminées produisent des ronds de fumée au
E17. Pour la concentration gaussienne eq. (19.21), comment varie la lieu de panaches de fumée. En quoi la dispersion seraitelle différente,
concentration avec : le cas échéant ?
b. σz c. Ma . σy
S6. Lorsque les polluants sont éliminés des gaz d'échappement avant
E18. Donnez une interprétation physique du vent traversier en que les gaz ne soient émis par le haut d'une cheminée, ces polluants
concentration intégrée, en utilisant une approche différente de celle ne disparaissent pas comme par magie.
utilisée sur la Fig. 19.6. Au lieu de cela, ils sont convertis en pollution de l'eau (à déverser dans
un ruisseau ou un océan) ou en déchets solides (à enfouir dans une
E19. Pour l'élévation du panache et la concentration de la pollution décharge ou une décharge). Ce qui est mieux? Pourquoi?
dans une couche limite statiquement instable, quelle est la raison ou
l'avantage d'utiliser des variables sans dimension ?
S7. Proposer des méthodes par lesquelles la vie sur Terre pourrait
produire zéro pollution. Défendez vos propositions.
E20. Si la vitesse de Deardorff augmente, comment évolue la
dispersion des polluants dans une couche limite instable ? S8. Que se passetil si le même taux d'émission de pollution se
produit un jour de beau temps avec des vents légers et un jour de pluie
couvert avec des vents plus forts ? Comparez la dispersion et les
E21. Dans la Fig. 19.8, à de grandes distances sous le vent de la concentrations de pollution à la surface pour ces situations. Qu'estce
source, tous les chiffres montrent la concentration sans dimension qui conduit à la moindre concentration en surface, localement ? Qu'est
approchant une valeur de 1,0. Pourquoi s'approchetil de cette valeur, ce qui est le mieux à l'échelle mondiale ?
et quelle est la signification ou la justification d'un tel comportement ?
S9. Supposons que toutes les turbulences atmosphériques étaient
extrêmement anisotropes, de sorte qu'il n'y avait aucune dispersion
,C
dans l'horizontale verticale. un. mais
omment
dispersion
cela affecteraitil
normale dans
les le
19.9.4. Synthétiser concentrations de pollution à la surface, pour les émissions des hautes
S1. Supposons qu'il n'y ait pas de cycle diurne, mais que le profil de
cheminées ? b. Comment cela affecteraitil le climat, le cas
température atmosphérique soit stable et égal à l'atmosphère standard.
échéant ?
En quoi la dispersion locale et mondiale des polluants provenant des
grandes cheminées seraitelle différente, le cas échéant ?
S10. Et si la vitesse du vent ambiant était exactement nulle.
S2. Dans l'atmosphère actuelle, les tourbillons turbulents de plus
Discutez du comportement des panaches d'émission et de la façon
grande taille ont souvent plus d'énergie que ceux de plus petite taille.
dont les équations résultantes de l'élévation et de la concentration du
Et si la distribution d'énergie était inversée, la vigueur du mélange panache devraient être modifiées.
augmentant à mesure que la taille des tourbillons diminue. Comment
cela changeraitil la dispersion locale, le cas échéant ?
S11. Et si les polluants émis dans l'atmosphère n'étaient jamais perdus
ou retirés de la
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744 CHAPITRE 19 • DISPERSION DES POLLUANTS
atmosphère. Discutez en quoi le temps et le climat seraient S13. Divisez les émissions mondiales actuelles de polluants
différents, le cas échéant ? par la population mondiale, pour obtenir les émissions nettes
par personne. Compte tenu du taux actuel d'augmentation de
S12. S'il n'y avait pas de polluants dans l'atmosphère (et donc la population, discutez de l'évolution des émissions polluantes
pas de noyaux de nuages et de glace), discutez en quoi le au cours du prochain siècle et de leur incidence sur la qualité
temps et le climat seraient différents, le cas échéant. de la vie sur Terre, le cas échéant.