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OpenEdition Books > Presses universitaires de Louvain > Lectures universitaires > Énergie, pollution de l’air et dé... > Chapitre 5. Quelques conséquences...
la pollution de l’air
p. 169-197
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1. Introduction
1 La pollution menace directement :
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OK la santé de la population et, plus particulièrement, des individus les plus
sensibles (enfants, personnes âgées, malades des voies respiratoires, ...)
la santé des animaux, surtout les herbivores qui sont directement menacés
TABLE DES MATIÈRES
par les dépôts de polluants sur les herbages,
CITER PARTAGER la santé des plantes qui sont un accumulateur efficace de polluants parce PDF DU LIVRE
qu’elles offrent de grandes surfaces de piégeage. La pollution de l’air menace
AJOUTER À ORCID également
la qualité des matériaux qui se dégradent sous l’agressivité des polluants les
plus divers ; l’estimation du coût de ces dégradations est impressionnante,
encore qu’il soit difficile d’apprécier en termes d’argent l’altération, par PDF DU CHAPITRE
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2. La maladie des forêts
4 Il y a une vingtaine d’années, le thème du dépérissement des forêts faisait ePub / PDF
la une de l’actualité : en certaines régions d’Europe, la situation était
effectivement catastrophique. Des remèdes substantiels ont été apportés
par la réduction globale des émissions de gaz acides, dont le plus actif est
sans doute SO2. Il n’en reste pas moins vrai que, dans bon nombre de
forêts d’Europe, des arbres sont encore « malades » : leur couronne de
feuillage (la canopée) s’éclaircit. Que se passe-t-il donc pour que de tels
géants déclinent de cette manière ? On se souviendra également que les
tempêtes, pourtant pas si exceptionnelles, du début de l’année 1990 ont,
dans certaines régions d’Europe, couché sur le sol un nombre
particulièrement élevé d’arbres que l’on croyait pourtant aguerris à ces
humeurs du temps. Ces arbres étaient-ils alors affaiblis au point de céder
devant une tempête qui, dit-on, se reproduit plusieurs fois par siècle ? Si la
forêt est malade, c’est probablement parce que son mode de vie n’est pas
satisfaisant : c’est toute son hygiène qui est à réviser. La pollution de l’air
constitue certainement le facteur de base du mal, mais il n’est sûrement
pas le seul à mettre en cause. En effet, si la pollution de l’air, omniprésente,
était la seule explication, pourquoi certains arbres de certaines forêts
seraient-ils atteints et pas d’autres ? Des arbres sains vivent et se portent
bien dans des zones polluées alors que des forêts sont malades dans un
environnement atmosphérique réputé sain. Une simple mesure de l’acidité
des eaux de pluie montre bien que les forêts les plus malades ne sont pas
nécessairement celles qui sont soumises aux précipitations les plus
agressives. Voici quelques-unes des hypothèses qui pourraient très
logiquement être invoquées dans le problème qui nous occupe : dans le
désordre et sans mettre en exergue l’une plutôt que l’autre.
Les forêts sont le plus souvent des cultures artificielles : elles ne sont pas
nécessairement implantées dans les régions et sur les sols qui conviennent le
mieux aux essences qu’on y rencontre. En outre, les terres riches sont le plus
souvent consacrées à l’agriculture, à l’élevage ; les terres marginales sont
fréquemment abandonnées aux forêts.
Le sol des forêts s’appauvrit car, au contraire de ce qui se pratique en culture
alimentaire, la fumure n’y est pas de mise. Les exportations de matière
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végétale ne sont pas compensées par l’apport d’engrais.
Les polluants amenés par les masses d’air se déposent sur les feuillages qui
offrent à l’air une surface importante. Il peut donc y avoir, à ce moment
pénétration directe de certains polluants par les stomates (ouvertures
microscopiques par lesquelles respirent les feuilles) avec destruction des
chloroplastes (réservoirs de chlorophylle).
Les pluies lessivent les feuilles (rôle bénéfique !) et entraînent les polluants
vers le sol où leur acidité dissout et évacue les éléments majeurs dont se
nourrissent les racines (magnésium, surtout) provoquant ainsi une carence
identifiable dans certaines forêts.
Un excès d’acidité parvient à dissoudre l’aluminium du sol qui se révèle alors
toxique pour les radicelles chargées de puiser dans le sol eau et nutriments.
Les arbres se sont affaiblis durant les périodes de sécheresse des années
quatre-vingts ; ce déficit hydrique a d’ailleurs été amorcé violemment par la
sécheresse de 1976. Que nous réservent dès lors les années à venir de ce
début de 21e siècle ?
Suite à cet affaiblissement, les parasites commencent à attaquer les racines et
accélèrent le déclin de l’arbre.
Les tempêtes de 1990 abattent des arbres qui montrent des signes évidents
d’attaque des racines par des moisissures blanchâtres (cas de certains hêtres),
A toutes ces attaques se surimpose très probablement un effet de smog
photochimique (v. ci-dessous) provoqué par l’action conjuguée du soleil, de
certains hydrocarbures, naturels dans l’atmosphère des forêts, et des oxydes
d’azote de la voiture automobile. Ce smog photochimique engendre de
l’ozone, un gaz extrêmement toxique pour les plantes.
5 Pour ce qui concerne l’Europe des 15, la pollution acide, attribuable pour
96 % à la production d’énergie, a connu une récession significative durant
les vingt dernières années. Durant les seules années quatre-vingt-dix, la
réduction des émissions de gaz acides a été de 40 %. Divers remèdes ont
été adoptés pour atteindre ce résultat : désulfuration des fumées de
stations de production d’électricité, passage à des combustibles moins
chargés en soufre, par exemple, le gaz naturel et, enfin, pression exercée
par le législateur qui impose une désulfuration plus poussée des
combustibles dérivés du pétrole (source : Eurostat, 2001). Il s’agit là d’une
action très positive qui témoigne de la capacité des pouvoirs publics
d’infléchir l’impact d’une pollution. Ce sera sans doute beaucoup plus
difficile lorsqu’il s’agira de franchir un pas supplémentaire pour aborder
les problèmes posés par le secteur domestique et par le secteur des
transports. Il faudra alors parvenir à réviser le comportement de l’ensemble
des citoyens du continent !
3. L’ozone stratosphérique
6 A partir de 1984, les savants qui étudient l’Antarctique et son atmosphère
observent que, au début du printemps de l’hémisphère sud, c’est-à-dire
durant le mois d’octobre, l’ozone stratosphérique subit une réduction de
concentration au-dessus du continent austral. Cette diminution passagère,
faible au début des années quatre-vingts, s’intensifie progressivement
pour atteindre, à la fin de la décennie, une ampleur inquiétante. L’alarme
est lancée et, en 1987, le protocole de Montréal ratifié par cent cinquante
pays convient de mesures visant à réduire, sinon à supprimer, la fabrication
des « Fréons » (des chloro-fluorocarbones ou CFC) rendus responsables
de cette destruction. Que se passe-t-il donc dans cette stratosphère si
délicate pour que des substances comme les fréons, chimiquement inertes,
inodores, insolubles, non toxiques, appréciés à juste titre pour leur inertie,
se voient impliqués dans un tel bouleversement ?
7 L’ozone est une forme instable de l’oxygène, représentée par le symbole
O3 signifiant par là que cette molécule est constituée par l’union de trois
atomes d’oxygène, alors que la molécule d’oxygène présente dans l’air est
diatomique (O2). L’ozone est instable, il abandonne facilement son atome
surnuméraire qui se montre alors très réactif (très oxydant) :
O3 → O2 + O
8 Cette réactivité est parfois mise à profit pour épurer l’air ambiant
(ozoniseurs) ou pour désinfecter les eaux de distribution dans certaines
stations d’épuration ou encore, pour des opérations de blanchiment dans
l’industrie. Il remplit pratiquement le même rôle que l’eau de Javel (ou que
le chlore). L’ozone est un gaz très toxique à forte concentration et il se
forme dans le smog photochimique : à ce titre, il est un polluant de l’air
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troposphérique car il s’attaque aux muqueuses et aux plantes.
9 En revanche, dans la stratosphère, l’ozone se révèle particulièrement utile,
car il protège la biosphère des rayons ultraviolets du soleil. Il est formé par
des réactions chimiques de haute énergie déclenchées par des rayons
solaires de très courte longueur d’onde (UV lointains) qui arrivent à
« casser » les molécules d’oxygène de l’air :
O2 + UV (lointain) → 2 O
1 1 Si la vie a pu se développer sur la terre ferme, c’est bien grâce à cet ozone
qui forme à une altitude de vingt à trente kilomètres, un véritable bouclier
filtrant qui, à son tour, arrête les rayons UV de plus grande longueur
d’onde (UV proche), également trop nocifs. Cet effet filtrant est représenté
par :
O3 + UV (proche) → O2 + O
20 O * s y m b o l i s e i c i u n a t o m e d ’ o x y g è n e e x c i t é : c e t t e e s p è c e e s t
naturellement présente en stratosphère, suite à l’action des rayons UV sur
l’oxygène et l’ozone. Mais l’apport d’un excès de N2O ouvre de nouvelles
voies de destruction :
N2O + O* → N2 + O2
N2O + O* → 2 NO
21 Cette dernière réaction fait apparaître une molécule active, elle aussi, dans
la disparition de l’ozone :
NO + O3 → NO2 + O2
25 Ces deux réactions décomposent une molécule (ClONO2) qui avait assuré
l’élimination de ClO (active sous ensoleillement et destructrice d’ozone)
avec, simultanément, libération de ClOH et Cl2. Ces molécules se réactivent
sous l’ensoleillement retrouvé du printemps. Sous le rayonnement solaire,
tout le chlore (inactivé sous forme de ClONO2 durant l’été) est à nouveau
injecté dans les cycles de destruction de l’ozone :
ClOH + UV → Cl° + OH
4. Le smog photochimique
29 Le smog (contraction de « smoke + fog » : brouillard de fumée) est un
mélange de brouillard et de polluants issus de fumées du charbon :
pendant longtemps il a été une composante particulièrement oppressante
de l’air londonien. Depuis les années soixante, ce smog dit « acide » parce
que fortement chargé en dioxyde de soufre a pratiquement disparu de la
métropole anglaise depuis que des combustibles plus propres ont succédé
au charbon. Par contre, un autre type de brouillard agressif s’est peu à peu
développé sur bon nombre de villes, au rythme du développement de la
circulation automobile : il s’agit du « smog photochimique » qui n’a plus
rien de commun avec le brouillard acide. Comme son nom l’indique, le
smog photochimique apparaît lorsque certains polluants sont soumis à
l’action du rayonnement solaire. Ces polluants ont pour origine
l’échappement des gaz de la voiture automobile : il s’agit surtout des
hydrocarbures imbrûlés et des oxydes d’azote. En fonctionnement normal,
le moteur à allumage commandé émet surtout du monoxyde d’azote (NO),
la seule forme qui puisse se former aux hautes températures atteintes dans
la flamme du moteur. A l’échappement toutefois, lors de son mélange avec
l’air, une faible fraction de ce monoxyde réagit avec l’oxygène de l’air pour
donner du dioxyde :
2 NO + O2 → 2 NO2
32 Etant donné qu’il y a normalement peu de dioxyde d’azote dans l’air, les
concentrations en ozone restent, elles aussi, très faibles. Il en va tout
autrement lorsque intervient la deuxième composante de la pollution par
l’échappement automobile, à savoir, les hydrocarbures ou, tout au moins,
certains d’entre eux, reconnus très actifs dans le développement du smog.
Ce sont des substances typiques d’une combustion incomplète des
hydrocarbures : oléfines, aldéhydes, ... Les aldéhydes, par ailleurs irritants
des muqueuses, sont caractérisés par un atome de carbone terminal uni à
un atome d’oxygène et à un atome d’hydrogène (liaisons non
symbolisées) :
5. L’effet de serre
38 Au cours de son existence, la terre a connu bien des avatars climatiques. La
civilisation néolithique, créatrice de l’agriculture et dont nous sommes les
héritiers directs, n’a pu prendre son essor qu’à partir du moment où les
conditions climatiques ont permis le développement à grande échelle de la
culture des céréales. Par contraste, des périodes de « mini-glaciation » se
sont manifestées, en Europe, par de sévères baisses de rendements
agricoles et un renchérissement du blé. On sait aujourd’hui qu’une
variation de température moyenne de quelques degrés suffit à bouleverser
profondément les conditions de vie sur terre. On redoute que la
déstabilisation que subit l’atmosphère de la planète depuis plus d’un siècle
n’exerce sur le climat une influence significative qui risque de provoquer
bon nombre de crises dues, en particulier, aux bouleversements de la
géographie agricole de la terre. La température de l’atmosphère terrestre
est réglée par un ensemble d’interactions thermiques, mécaniques et
chimiques dont nous commençons à peine à décrypter la complexité. Mais
à la base de tous ces échanges, il y a évidemment le soleil, pourvoyeur
d’énergie primaire, source quasiment unique de toute énergie, de toute vie
sur terre.
se pose actuellement est de déterminer dans quelle mesure les gaz à effet
de serre (GES) déversés à l’excès dans l’atmosphère par le développement
humain sont susceptibles d’amplifier (de « forcer ») cet effet et de perturber
ainsi un équilibre qui garantit l’existence de la vie telle que nous la
connaissons sur terre aujourd’hui. Voyons donc quels sont ces gaz et à
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quelle concentration on les retrouve dans l’air : les concentrations
reportées dans le tableau ci-dessous sont exprimées en ppm (parts par
million) 4. La troisième colonne du tableau exprime la contribution estimée
de ces gaz à l’accroissement (au forçage) de l’effet de serre par rapport à la
situation qui prévalait avant la révolution industrielle.
H2O 90 W/m2,
CO2 32 W/m2,
Nuages 30 W/m2.
4 4 Répétons que, à l’exception des fréons, tous les GES sont naturellement
présents dans l’air et ont toujours contribué à l’effet de serre « naturel ».
Ce qui inquiète, c’est l’intensification qui résulte de l’augmentation actuelle
de la concentration de ces gaz dans l’air. Le méthane est très préoccupant
(2 % de croissance annuelle), mais l’exemple le mieux documenté est celui
du dioxyde de carbone : au rythme actuel de combustion du charbon et
des dérivés du pétrole, il ne faudra pas plus d’une soixantaine d’années
pour voir doubler sa concentration dans l’air. Il vaut la peine d’évaluer les
parts de responsabilité prises par les diverses sources de ce gaz à l’échelle
mondiale.
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Tableau V.4. Emissions mondiales annuelles de carbone, sous forme
de CO2, par secteurs ( %)
4 5 Les pays industrialisés sont évidemment les grands responsables de cette 5. L’équivalent CO2 d’un
perturbation planétaire comme le montre le tableau ci-après qui exprime gaz à effet de serre (GES)
est obtenu en multipliant la
les émissions en tonnes d’équivalents de CO2 (CO2, CH4 et N2O) 5 6.
masse de ce gaz par (...)
Tableau V.5. Emissions d’équivalents CO2 par habitant, pour différents 6. Un contre-exemple qui
pays (1995) (Hamilton, 1999) nous touche fort est celui
de la Roumanie où le
désarroi économique actuel
s (...)
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46 Note 7 7
7. Source : EUROSTAT
4 7 Une autre cause de l’accroissement du CO2 dans l’air est la déforestation (2001).
intensive qui s’étend, surtout dans les régions tropicales. Outre le massacre
irréversible d’espèces vivantes, la destruction de la forêt humide (qui
constitue la plus grande réserve de matière vivante au monde) participe de
manière significative au déversement de dioxyde de carbone dans l’air,
parce que la disparition de la forêt, c’est le brûlage et le pourrissement
d’une énorme quantité de matière organique et de l’humus qui la
nourrissait.
6. Conclusions
56 De tous les effets qui viennent d’être passés en revue, le changement
climatique est certainement le plus préoccupant, dans la mesure où il
paraît impossible, à l’heure actuelle, d’infléchir le rythme de production
d’une énergie qui repose majoritairement sur l’emploi des combustibles
fossiles. Les pays en voie d’industrialisation miseront encore longtemps sur
leurs propres ressources fossiles, solution la moins coûteuse pour eux, à
court terme. Les pays industrialisés rechigneront à aliéner leur puissance
économique à une réduction drastique du gaspillage énergétique actuel.
L’équilibre économique et stratégique est fort délicat et les mesures
d’économies risquent d’être beaucoup trop déstabilisantes en un monde
où trop de conflits latents rendent cette aventure fort risquée.
66 2 0 0 0 : P r o t o c o l e d e C a r t h a g è n e s u r l a p r é v e n t i o n d e s r i s q u e s
technologiques
67 Août 2002 : Sommet de la terre à Johannesburg.
8. Ouvrages consultés
68 Bliefert, C. et Perraud, R. (2001) : « Chimie de l’Environnement – Air, Eau,
Sols, Déchets » ; De Boeck Université, Paris-Bruxelles.
69 Eurostat (2001) : “Integration – indicators of energy”, Data 1985-1998 :
Office for official publications of the European Communities, Luxembourg.
7 5 Broecker,W.S. & Denton, G.H. : "What drives Glacial Cycles ?", Scientific
American, January 1990, pp. 43-50.
76 GIEC : Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution des Climats ; Rapport de
la Seconde Conférence sur le Climat, nov. 1990, Genève.
79 Jones, Ph.D. & T.M.L. Wigley : "Global warming Trends", Scientific American,
August 1990, pp. 66-73.
80 Kandel, R. (2002) : « Le réchauffement climatique » ; Que sais-je ?
L’ozone stratosphérique
84 Aimedieu, P. : « La querelle de l’ozone », La Recherche, vol 19, n° 196,
février 1988, pp. 272-282.
85 Alloway, B.J. and Ayres, D.C. (1993) : “Chemical Principles of Environmental
Pollution” : Blackie Academic & Professional.
89 Stolarski, R.S. : "The Antarctic ozone hole", Scientific American, Jan. 1988,
p. 20.
90 White, R.M. : "The great climate debate", Scientific American, July 1990, p.
18.
Les forêts
91 CEC : Commission of the European Communities, Directorate General for
Science, Research and Development : Environmental Research Programme :
“Monitoring air pollution and forest ecosystem research”, edited by A.H.M.
Bresser and P. Mathy, report n° 21, 1990, 270 p.
92 Smith, W.H. (1990) : “Air pollution and forests : interaction between air
contaminants and forest ecosystems”, Springer-Verlag, 618 p.
NOTES
1. Cette équation prend la forme mathématique suivante :
S (1 – A) π R2 = σT4 4 π R2
Avec S = constante solaire (1368 W/m2), A l’albedo de la terre (0,31), R son rayon,
σ la constante de Stefan-Boltzman (σ = 5,67 10-8 Wm-2 K-4), et T la température
absolue moyenne de la terre. La résolution de cette équation fournit une
température absolue T = 255 K (-18°C) soit 33° de moins que la température
réelle (+ 15°C) : cette différence est due à l’effet de serre.
3. Cet effet a été suggéré et calculé en 1896 par Svante Arrhénius, un chimiste
suédois qui basait ses prévisions sur des mesures d’absorption de rayonnement
IR réalisées en 1861 sur divers gaz par John Tyndall, un physicien anglais.
10. Sol des régions froides gelé en permanence : gigantesque « surgélateur » qui
préserve de la décomposition une énorme quantité de matière organique. Il
constitue aussi un stock important d’eau et de méthane.
11. La France bénéficie du statu quo étant donné que l’importance de son parc de
centrales nucléaires lui a permis de conserver des taux d’émission de CO2
satisfaisants.
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Titre Tableau V.3. Caractéristiques des principaux GES (tiré de Kandel : 2002)
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