Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ECHAUFFEMENT
Le sac de noeud :
faire une ronde en se tenant par la main.
S’entrelacer, faire le plus de noeuds possibles en passant par dessus, par dessous.
Ensuite tout le monde ferme les yeux, et en silence, on doit se défaire, pour
retrouver le rond de départ.
Passage d’énergie :
En cercle, en se donnant les mains. Le meneur lance "l’énergie", par une pression dans
la main de l’autre qui doit la passer à son voisin etc, de plus en plus vite. Le meneur
peut en lancer une deuxième, dans le sens inverse par exemple !
Les ballons :
en cercle. Le meneur envoie un ballon (bleu par exemple) invisible à une personne du
cercle. Cette personne, en le recevant doit citer sa couleur (bleue) et le renvoyer à
une autre personne et ainsi de suite... Quand le jeu est lancé, le meneur peut lancer un
deuxième ballon, d’une couleur différente... En le recevant, il faudra donc citer la
bonne couleur !
Allo, Mamie ? :
Au début, les participants et le meneur se mettent d’accord sur trois actions.
Exemple : 1) dire "allo, mamie ?" en faisant signe de téléphoner 2)"bonjour monsieur"
en tendant la main 3) dire "aïe, aïe, aïe" en se tenant la tête
Ensuite les participants marchent de partout. Lorsque le meneur dit une suite
de chiffres (exemple 1.3.2), ils devront effectuer dans l’ordre l’action1, puis la 3, puis
la 2.
Reconnaissance de l’espace :
Tout d’abord, construire un parcours (banc, chaise, table...), puis, une des personnes
ferment les yeux et se met au point de départ. L’autre personne, assise sur le bord, la
guide en disant droite, gauche...
Remarque : Le jeu est plus marrant quand il y a des obstacles à enjamber, à
passer en dessous.....
La personne qui a le nez rouge baisse la tête, met le nez, respire la poudre de
perlimpimpin dans le nez ( on a expliqué avant que c'est la petite touche magique qui
change tout: fait ouvrir le regard, donne l'esprit farceur et le sourire aux lèvres).
Sur l'expiration la personne relève la tête, voit un peu ce que ça lui fait puis échange
un regard avec chaque personne du cercle
LA DEMARCHE, LES MIMIQUES, LES RITUELS :
Le jeu du clown s'appuie sur lui même. On est sa propre pate à modeler. Il faut donc
reconnaître chez soit ce qui peut être amplifié pour devenir une démarche propre, un
tic gestuel ou de langage ou un rituel typique.
Le clown n'enlève rien, il ajoute à sa bibliothéque d'émotions, de gestes, de démarche
et de langage. Au final, il aura tout un répertoire de jeu !!!
Soit chacun pense à une émotion puis s'assoit et l'exprime pendant tout son temps
d'assise puis se relève, choisit une autre émotion , s'assoit et l'exprime et ainsi de
suite.
Soit chacun fait un petit tour avant de revenir s’assoir sur sa chaise désignée au
départ (ou bien sur n'importe quelle chaise, selon la consigne choisie).
Soit chaque chaise a une émotion définie au départ et tous les participants changent
de chaise et donc d'émotion à chaque tour ( la différence c'est qu'ils n'ont pas alors
le choix de l'émotion à exprimer).
Photo de groupe :
On convient à l'avance d'une émotion, le groupe vient se positionner pour une photo et
l'exprime à l'objectif.
Puis on change d'émotion...etc
Exercice d'état 1:
Par 2
Chacune des personnes se met à un bout de la salle et avance avec un "état"
différent de l’autre. Quand elles se rencontrent, elles se tapent dans la main et
prennent le sentiment de l’autre. Elles continuent à avancer jusqu’au bout de la salle.
Exercice d'état 2:
Par 2 face à face / une cloche
Celui qui commence baisse la tête et choisit une émotion.
Au son de cloche, il lève la tête et exprime cette émotion sur son visage. L'autre
regarde.
Cloche : regard public. Cloche : retour partenaire. Cloche baisse la tête.
On échange les rôles puis on prend d'autres émotions.
Exercice d'état 3:
Par 2 face à face. Une cloche
Celui qui commence baisse la tête. Cloche : il relève la tête en exprimant une émotion.
L'autre regarde puis au nouveau son de cloche il réagit par une autre émotion
( complémentaire ou en opposition...ce qui lui vient en réaction ). Cloche : regard public
des 2. Cloche retour partenaire.
Puis on change et on varie les expressions.
L'ECOUTE
Le miroir :
2 personnes sont face à face. 1er exercice : L’une guide, l’autre doit reproduire
exactement ses gestes, en même temps. Puis on inverse les rôles.
2ème exercice : les 2 guident, les 2 suivent : on s'écoute
Mime en téléphone arabe :
4 personnes sortent de la pièce. Une des personnes restantes inventent un sketch
sans paroles, rien que du mime. Les autres peuvent l’aider. Une des 4 personnes
rentre. Elle regarde le mime. Une 2ème personnes rentre. La première qui est rentrée
lui mime ce qu’elle a vu (et ce qu’elle a retenu !!!). La troisième rentre et ainsi de suite.
La dernière regarde le mime (fait par la 3ème) le refait devant tout le monde, 1 fois
sans paroles, et une 2ème fois, en mettant du texte. La personne qui a inventé le
mime au départ refait le sketch.
L’histoire en signes :
En ronde :
1er tour : Chacun choisit un signe (ex : on lève le bras, on se gratte l’oreille...)
2eme tour : Le premier refait son signe. Le second refait le signe de la première
personne puis rajoute le sien. La troisième personne reprend les 2 premiers
signes et ajoute le sien et ainsi de suite.
On répéte jusqu'à ce que tout le monde connaise tous les signes par cœur.
Ensuite, inventer une histoire, avec ou sans paroles, reprenant tous les gestes ( même
légèrement modifiés) dans l’ordre ( ou pas).
La valise d'objet :
Au milieu de la salle une valise pleine d'objets divers.
Une personne rentre, voit la valise, va prendre un objet, se demande ce que c'est puis
mime sa fonction, repose l'objet et sort. La personne suivante enchaine, rentre tout
de suite derriere et ainsi de suite.
Sculture de chaises :
1ère étape : Une chaise est déjà au milieu de la salle + chacun une chaise .
Chacun son tour, on installe sa chaise sur les chaises précédentes. La seule
règle : elle ne doit pas toucher par terre ni tomber.
2ème étape : faire une improvisation, seul ou à 2, sur le thème : Cette "sculpture" est
tout sauf "des chaises" !!!
3ème étape: Enlever les chaises une à une sans les faire tomber, en se rappelant de
l’ordre du départ!!!
Affrontement d'objets :
En coulisse 2 malles pleines d'objets et 2 clowns. Chacun choisit un objet et entre en
scène avec... Plusieurs variantes possibles.
1ere variante : les clowns choisissent ensemble leurs objets qui peuvent être
complémentaires, jumeaux ou opposés.
2eme variante : les clowns ne savent pas ce que leur partenaire a choisit comme
objet.
L'EXPLOIT DU CLOWN :
le clown n'a rien à faire là, devant le public. A l'origine, dans le cirque, son job à lui
c'est de ramasser le crottin des chevaux. Il s'est retrouvé sur scène un peu par
hasard. Il a fait rire les gens par son embarras d'être là, par sa maladresse dû peut
etre à un exces d'alcool (d'ou son nez rouge) et veut en profiter mais il n'a rien à
faire, il n'a pas de numéro.
Il se trouve un exploit à faire. Un truc très banal dans le quotidien, qui serait fait en
3 secondes. Mais le clown a sans cesse des problèmes et peut mettre très longtemps
à réaliser son exploit ( un entrechat, chanter une chanson, s'assoir sur une chaise,
faire une route, manger un gateau, casser une allumette, faire un petit tour de magie,
une très belle grimance.....)
Pour le clown, c'est une question de survie de réussir son exploit, qu'on l'aime et
qu'on l'applaudisse car alors il peut rester sur scène. Il y a cette notion d'urgence.
Chaise musicale:
On installe en rond autant de chaise que de participants ( assise vers l'extérieur du
cercle)
Les participants clowns paradent autour des chaises sur une musique ( normalement
sans les regarder).
Dès que la musique s'arrêtent ils s'assoient sur une chaise et exprime leur grande
satisfaction.
On enlève une chaise, la musique reprends et la parade également.
Lorsque la musique s'arrête, les clowns cherchent une place. Ceux qui ont une chaise
exprime leur contentement.
Un clown n'a pas de chaise pour s'assoir. Il peut se rattraper en faisant un exploit
(chante une chanson, petite blague, se débrouille pour faire marrer les autres, une
danse, un striptease,,,,tout est possible).
Si il réussit son exploit et impressionne les autres qui applaudissent, il est rattrapé et
il peut parader à nouveau sur la musique.
Si il ne réussit pas, il est éliminé, on enlève une chaise et le jeu continu jusqu'à ce
qu'il n'y ait plus qu'un participant qui a le droit de faire une impro à son tour APRES
avoir exprimer son immense joie d'avoir gagner le jeu.
Fais moi rire:
Par demi groupe. La moitié joue et l'autre moitié regarde activement
Le groupe des joueurs est derriere le rideau. Les clowns passent un par un. Ils ont 10
secondes pour capter l'attention du public et le faire rire ( même un peu) avec
n'importe quoi ( magie, grimace, mensonge....)
S'ils commencent à se noyer, le maître du jeu commence le décompte 10, 9, 8, ...1.
A zéro, si rien ne se produit, il est éliminé.
Cela continu jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Après on échange les groupes.
Variante : on désigne un « Sauveur » qui peut intervenir s'il a une idée pour sauver la
situation
A noter : quelque fois on réfléchie trop. La pression du compte à rebours fait naitre
des choses inattendues !
Le fait que le clown ait des problèmes, les transforme et s'en serve permet de
produire du jeu à partir de rien.
A NOTER : Le jeu de l'arrivée avec la chaise est ce que l'on appelle « une ENTRéE de
CLOWN ». C'est un grand classique. Après sa première apparition légendaire sur la
piste, on a trouvé un autre emploi au clown. Il ne s'occupait plus des crottins de
chevaux mais occupaient le public entre 2 numéros, lorsqu'il y avait des éléments de
décors à installer ou a évacuer. Les clowns n'avaient pas vraiment de numéros mais
des Entrées. C'est à dire qu'ils entraient en piste sans savoir pour combien de temps.
Ils avaient seulement pour consigne de faire un truc aussi longtemps que durait les
changements de décors. Donc, leurs passages sur scène étaient basés sur des exploits
simples qu'ils pouvaient faire durer à volonté.
A noter : le clown se moque de lui même. Il a des problèmes, prend des claques, se
pince les mains … et le rire vient. Il a un effet catartique sur le public : les gens
vivent leurs problemes à travers les clowns et peuvent en rire car le problème est à
l'extérieur d'eux même.
A noter : on se sert de l'outil clown en art thérapie car le clown transforme les
problèmes. Il fait quelque chose d'une situation dans laquelle les personnnes sont
bloquées habituellement ( déjà il fait rire, il peut raconter une histoire, trouver un
détournement d'objet......) Le grand intérêt du clown c'est qu'avoir des problèmes est
pour lui un avantage, que cela nourrit son jeu.
Afin de nourrir le jeu, le clown dit toujours oui à ce qui se présente, aux propositions
de son partenaire, à une réaction dans le public.... Même si cela ne l'arrange pas, si ça
le surprend ou autre ( alors il le donne à voir au public ce que ça lui fait), il accepte
d'abord puis voit s'il s'exécute ou non !
La recette de cuisine :
2 clowns face public.
Le principe c'est de présenter une recette de cuisine.
Le clown A fait une proposition face public, il passe le relais à son partenaire. Le
partenaire B prend le regard puis regard public et continu en commençant toujours
par « OUI + LA DERNIERE PHRASE DE SON PARTENAIRE » puis rajoute quelque
chose, puis le ping pong s'installe.
Exemple : Clown A: « bonjour Mesdames et Messieurs, aujourd'hui nous allons vous
présenter la recette de la poule au pot » en regard public.
Regard partenaire partagé
Clown B : « oui la recette de la poule au pot traditionnelle. Pour cela il
vous faudra une poule. » en regard public
Regard partenaires
Clown A : « oui, une poule bien grasse nourrie au grain et biensûr un
pot »
Regard partenaires
Clown B : « oui, un pot en terre de preférence.
Alors après avoir attrapé la poule il va falloir la.... »
Clown A : « Oui, il va falloir la …
Pour cela munissez vous d'un grand couteau de cuisine.....
LE COSTUME :
Après ça on peut prendre un temps pour arranger les costumes puis les présenter aux
autres chacun son tour.
On peut alors commenter afin d'améliorer la composition.
Exercice d’improvisation :
2 personnes.
Les autres personnes leur imposent un lieu (bar, plage, chantier....) et un personnage
ou un caractère à chacune d’elle (personne âgée, aveugle...).
Sans se dire le moindre mot, les 2 personnes doivent inventer une histoire.
Le mot :
Faire des groupes de 3 ou 4. Le prof donne un mot. Tous les groupes se concertent
pendant 5 minutes pour inventer une histoire contenant ce mot. Après, les groupes
montent sur scène. Variante : pas de temps de préparation. Cet exercice est mieux
réussi lorsque le mot en question a plusieurs sens (propres et figurés).
A noter : Le plus important c'est de développer du jeu. Donc, ne pas se précipiter sur
le gateau de suite. Ce que l'on a envie de voir c'est les différents stratagèmes qu'ils
vont mettre en œuvre pour arriver à leur fins et ce que ça leur fait d'échouer ou d'y
arriver.
Tournoi d’improvisation :
On se sépare en 4 groupes (si possible). Le groupe 1 et 2 choisissent ensemble un
thème à donner aux équipes 3 et 4. Ces 2 dernières équipes ont 3 minutes chrono !
pour trouver une histoire . Passé ces 3 minutes, elles n’ont plus le droit de dire
quelque chose. Une équipe joue, puis l’autre ( sur le même thème donc).
Puis, c’est aux équipes 1 et 2 de donner un sujet aux équipes 3 et 4.
Ensuite, on confronte les équipes 1 et 3 et les équipes 2 et 4 sur le même principe
mais avec 2 min de préparation. Puis les équipes 1 et 4 et les équipes 2 et 3 avec un
temps de 1 min enfin, ils doivent essayer sans temps de préparation...
Les bouteilles :
Sauver le spectacle :
AUTRE :
.
Et pourquoi ??? Et parce que... :
Chacun marque, sur un petit bout de papier, une question commençant par
"pourquoi ?" (ex : pourquoi a t’on des orteils, pourquoi les schtroumphs sont-ils
bleus ?...). Quand tout le monde a fini, une personne monte sur scène, tire un petit
papier, le lit tout haut et répond à la question. Sa réponse ne doit surtout pas être la
vraie réponse !!! Elle doit être complètement imaginaire, drôle... Les autres personnes
peuvent, bien sûr, poser des questions.
Devinez qui je suis... :
Une personne monte sur scène. Elle est quelqu’un qu’elle a choisi, mais les autres ne la
connaissent pas (cela peut-être : laveuse de la reine d’Angleterre, Zinédine Zidane...).
Les autres personnes vont lui poser plein de questions (ex : nom, prénom, métier,
passions, comment se passe le métier...) auxquelles elle sera obligée de répondre.