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« SILENCE MUST BE !

»
Thierry De Mey
avril 2002
pour chef solo
mode d’emploi

remerciements à Georges Elie Octors


« SILENCE MUST BE ! » Thierry De Mey
avril 2002
pour chef solo
mode d’emploi

1 / Le chef fait face au public, il est éclairé de manière à mettre les mouvements
de ses mains en évidence. Il se prend le pouls au poignet gauche au moyen du
pouce de la main droite, la main gauche tournée paume vers le haut.

(± 8 sec.)

2/ Le bras gauche retourne le long du corps, la main droite bat la pulsation


sanguine à hauteur du cœur en ouvrant-fermant légèrement l’ensemble des
doigts. ( en coups doubles « doug-doug » ± 13 battements ). (cette pulsation
« cardiaque » est simplifiée à un seul « coup » avant de la superposer au rythme
en 5 temps )

3/ La main gauche entame une battue ternaire en superposition rythmique de 3


temps pour 5 pulsations « cardiaques ». La main droite entame la battue en cinq.

4/ séquence A en silence au tempo : ± 88 = ± 45 sec.


Lorsque cette superposition rythmique est bien établie ( trois cycles de la
superposition 5 sur 3), le chef entame la séquence A (de 5 sur 3 vers 5 sur 5) en
silence. Lorsqu’il est arrivé à la fin de la séquence A, les deux mains sont « à
l’unisson » dans une battue à 5 temps.

le tranchant le « poussé »

2
code de symboles pour les partitions de mouvement :

les flèches indiquent la direction de la battue

ex : battue à 5 temps :

3
4
5/ les « infinis »

Dans le même tempo, en partant du haut ( à hauteur de la tête) les deux mains
parallèles dessinent dans l’espace la forme d’un « infini »‚ ( une dizaine de
« looping » ) chaque boucle ( en croissant de ± 13 à ± 34 cm de diamètre) le
point de croisement à l’arrivée, ± à hauteur du plexus)

6/ les « doppler »

La main droite accélère légèrement, se retrouve en opposition de phase


avec la main gauche puis revient progressivement à « l’unisson ».
(± 9 boucles)

La main gauche accélère légèrement, se retrouve en opposition de phase avec


la main droite puis revient progressivement à « l’unisson ».
(± 9 boucles)

À nouveau la main droite accélère, mais lorsqu’elle se retrouve en opposition


de phase (± 9 boucles) avec la main gauche, elle reproduit quelques fois (± 6
boucles) ce mouvement (caractérisé par une convergence des mains à hauteur
du nombril dans un mouvement en accolade ascendant ), profitant de ce
mouvement ascendant les mains perdent progressivement leur synchronisme
et en réduisant la magnitude des cercles dessinés, l’ensemble devient
chaotique et semble échapper au contrôle

Le chef met fin à ce désordre par un mouvement brusque vers la gauche , les
deux paumes parallèles à hauteur de l’épaule gauche.Il bloque cette position
quelques secondes.

(durée écoulée ± 2 min. 40 sec.)

5
7/ « Musique de tables »

successivement trois patterns de « musique de tables » sont joués en imaginant


une surface à hauteur ± du nombril,

chaque double ligne représente la position d’une des mains (droite au dessus,
gauche en dessus) ; une flèche désigne le déplacement de la main vers l’autre
position en passant au dessus de l’autre main .

départ de la main droite vers la gauche

paume vers le bas, la main droite passe au dessus de la main


gauche immobile paume vers le bas et « frappe » la surface
imaginaire

clappement des mains à gauche ( la main gauche s’est


retournée.

6
paume vers le bas , la main gauche se déplace vers la droite
pour clapper sur la paume de la main droite restée en position
retournée.

paume vers le haut

paume vers le bas

clappement des mains à droite, ( la main gauche s’est


retournée.

Tempo vif : = >102

Chaque pattern est suivi d’un mouvement d’éloignement des mains doigts
ouvert, pouce et index joint comme si l’on tirait sur un fil, avec un petit moment
d’accélération sur la fin marquée clairement ; quand les coudes sont un peu plus
qu’à angle droit. Ces trois mouvements « comme si l’on tirait sur un fil » sont
exécutés avec une vitesse croissante, la première fois lentement et précisément,
la deuxième à vitesse moyenne, la troisième de manière nette et tranchée.

( durée écoulée ± 2 min 55 sec. )

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8/ Séquence A sonore

Soit la séquence A enregistrée est lancée de la sono, le chef reprend les


mouvements de cette séquence en les plaçant sur les sons. (les séquences
peuvent être obtenues sur CD ou en fichiers téléchargeables) Un autre
enregistrement sonore que celui proposé peut être réalisé ; on veillera à une
grande sobriété, à une grande précision et au respect du concept : un type de
mouvement = une sonorité.

Soit un autre percussionniste peut interpréter cette partition dans le dos du


« chef » ; ou dans la pénombre ou derrière un paravent, sa présence visuelle doit
être minimale ; les sons utilisés extrêmement sobres et dépouillés (un tambourin,
un hochet, une boîte à café, à cigares, un pot de fleur, un chapeau, un wood
block, un objet métallique etc. ). Il veillera à associer un type de son à un
symbole, à une position des mains du « chef solo ».

9/ « snap fingers » Séquence B (claquement de doigts seuls éléments sonores)

Le chef garde le tempo final de la séquence A comme unité à la noire pointée.


En claquant les doigts de la main gauche à hauteur du nombril , légèrement en
dehors vers la gauche, il marque les 3 « rondes » en superposition 3 sur 8 noires
pointées. … une fois stabilisé, il entame la séquence B en maintenant cette
pulsation régulière claquée par les doigts (notée par un « x » ).

8
( interpolation de la superposition “8 sur 3“ vers “3 sur 3“ ),

A la fin de la séquence B , il immobilise la main droite à la position de levée de


battue (légèrement plus haut que le front) .

9
point de départ du S

10/ Séquence lettres :

de cette position , le chef trace en l’espace devant lui les lettres S.I.L.E.N.C.E.
en majuscules, les mains droite et gauche en miroir

point de départ du N

puis « must » en minuscules attachées, rapidement .

point d’arrivée du « t » de must ( petit trait horizontal )

puis « BE » à nouveau en majuscules .

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