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Déclic 2de, édition 2019.

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Édition : Julie Carrasco

Maquette intérieure : ADN

Mise en page : STDI


S ommaire
NOMBRES RÉELS ET CALCULS
1 Nombres réels et inégalités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Nombres entiers, arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3 Calcul littéral et applications. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

GÉOMÉTRIE
4 Géométrie plane. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5 Vecteurs du plan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
6 Géométrie plane dans un repère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
7 Droites du plan et systèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111

FONCTIONS
8 Fonctions numériques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
9 Fonctions, équations et inéquations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
10 Variations et extremums . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164

STATISTIQUES ET PROBABILITÉS
11 Information chiffrée et statistique descriptive. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
12 Probabilités sur un ensemble fini. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
13 Échantillonnage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208

ALGORITHMIQUE ET PROGRAMMATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215


Nombres réels
et inégalités 1
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Manipuler les nombres réels • Associer à chaque point de la droite graduée un unique
• Ensemble  des nombres réels, droite numérique. nombre réel et réciproquement.
• Intervalles de  . Notations +∞ et −∞ . • Représenter un intervalle de la droite numérique. Déterminer si
• Notation a . Distance entre deux nombres réels. un nombre réel appartient à un intervalle donné.
• Représentation de l’intervalle [ a − r , a + r ] puis caractérisation • Donner un encadrement, d’amplitude donnée, d’un nombre
par la condition x − a  r . réel par des décimaux.
• Ensemble  des nombres décimaux. Encadrement décimal • Dans le cadre de la résolution de problèmes, arrondir en
d’un nombre réel à 10−n près. donnant le nombre de chiffres significatifs adapté à la situation
• Ensemble  des nombres rationnels. Nombres irrationnels ; étudiée.
exemples fournis par la géométrie, par exemple 2 et π.

2. Intention des auteurs


Ce chapitre permet de revoir et compléter le travail sur le développement périodique ou non d’un nombre, et la
les nombres réels pris dans le sens « nombres du (monde) découverte de la valeur absolue).
réel ». Ces notions sont abordées à travers des exercices de diffi-
Les notions liées à l’arithmétique et celles liées au calcul cultés et de natures variées afin que l’enseignant et l’élève
littéral font l’objet d’autres chapitres. puissent y trouver leur compte : des supports historiques,
Ce chapitre est l’occasion de revoir les acquis du collège des approches géométriques et des approches analytiques
et de les compléter afin de poser les bases qui serviront permettant de réactiver certains savoirs sur les fonctions.
au cours de l’année : l’ordre dans l’ensemble des réels, Les problèmes et les TP permettent de mettre en œuvre dif-
avec comme applications la représentation des intervalles férentes méthodes de travail : travail de groupe, restitutions
de la droite des réels et la résolution d’équations et d’iné- orales ou écrites. Ils permettent aussi de travailler les formu-
quations « simples » ; la détermination de la nature d’un lations de conjectures dont certaines peuvent être formu-
réel, avec comme applications l’utilisation des différentes lées en utilisant (et/ou en programmant) des algorithmes.
règles opératoires (puissances, racines carrées, simplifica- Certaines conjectures peuvent faire l’objet de démonstra-
tions de fractions), la notion de valeur approchée (à travers tions de natures différentes (par l’absurde, visuelles…).

c. Tout nombre décimal est un nombre rationnel : vrai, on


Partir d’un bon pied peut toujours l’écrire sous la forme d’un quotient d’un
entier par une puissance de 10.
A 1. a et c 2. a Faux ; b Vrai ; c Vrai ; d Vrai
3. a, b et c 4. a Vrai ; b Faux ; c Vrai C 1. a. Construire le triangle ABC .
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5. c 6. a Faux ; b Faux ; c Faux ; d Faux b. D’après le théorème de Pythagore : BC 2 = AB2 + AC 2


⇔ BC 2 = 22 + 42 ⇔ BC 2 = 20 . Comme BC est une lon-
B 1. a. 2x + 3 = 4 ⇔ x = 1  ; x est décimal et donc ration- gueur, BC = 20 .
2 c. En mesurant : 4,4 < BC < 4,5. Ce qui est cohérent.
nel.
2. b. D’après le théorème de Thalès :
b.  −5x + 2 = −13 ⇔ x = 3  ; x est entier, et donc décimal et
MP MA MA 2 10
rationnel. = ⇔ MP = × MN = × 10 = ≈ 3,33
1 MN MC MC 6 3
c. 4x + 2 = 0 ⇔ x = −  ; x est décimal et donc rationnel.
2 D 1.  A a pour abscisse 5 ; B a pour abscisse −4.
7
d. 7 x + 1 = 4x − 6 ⇔ x = −  ; x est rationnel. 2. a.
3
B D O C A E
2. a. Tout nombre entier naturel est un nombre décimal :
vrai, la partie décimale est nulle. 1
b. Tout nombre entier relatif n’est pas rationnel : faux, il b.  AC = 3 , CD = 3 , BD = 2 et AB = 2 .
suffit de le diviser par 1 pour l’écrire sous forme de quo- 3. a.  AE = 2 = x E − x A b.  AB = 8 = x A − x B
tient. c. L’affirmation est fausse : il faut n > m .

4
3 Quadrature du cercle
ctivités 5
1 a. Par construction AP = 1 et AO2 = AC 2 + CO2 =  ;
1 Une conjecture d’Erdös AP 2
4
donc = .
1 1 1 4 AO 5
1 • Pour n = 3 , on a (1; 6 ; 6 ) car + + = et (1; 4 ; 12) AP PY
1 6 6 3 b. D’après le théorème de Thalès : = . Donc
1 1 1 4 AO OC
car + + = . 2 1 1 2
1 4 12 3 PY = × = , d’où QY = 2PY = .
1 1 1 4 5 2 5 5
• Pour n = 4 , on a (3 ; 3 ; 3) car + + = .
3 3 3 4 c. Donc l’aire du carré QRST est égale à
2
2  2  16
QR2 = 4QY 2 = 4   = .
 5 5
n x y z
4 1 1 1 2 L’aire du cercle est π , donc Hobbes affirme que
2 1 2 2 = + + 16
2 1 2 2 π= = 3,2  !
5
4 1 1 1
3 2 2 3 = + +
3 2 2 3
4 Marge d’erreur
4 1 1 1
4 2 4 4 = + +
4 2 4 4 1 • Claude :
4 1 1 1 x1 − x2 = 0,051236 − 0,051245 = −9 × 10−6
5 10 5 5 = + +
5 10 5 2 = 9 × 10−3 mmol/L
4 1 1 1 2,8sr = 2,8 × 0,32 = 0,896  mmol/L
6 6 4 4 = + + x +x
6 6 4 4 Donc résultat = 1 2 = 0,051240  mol/L.
4 1 1 1 2
7 14 4 4 = + + • Raphaëlle :
7 14 4 4
x1 − x2 = 0,053036 − 0,053683 = − 0,000647
4 1 1 1
8 6 6 6 = + + = 0,647 × 10−3 mmol/L
8 6 6 6 2,8sr = 2,8 × 0,21 = 0,588  mmol/L
4 1 1 1 Troisième valeur : x max − x min = x2 − x1 = 0,000647  mol/L
9 9 6 6 = + +
9 9 6 6 3,3sr = 3,3 × 0,21 = 0,693 mmol/L
4 1 1 1 x +x +x
10 10 10 5 = + + Donc résultat = 1 2 3 = 0,053386 mol/L.
10 10 10 5 3
4 1 1 1 • Aurélien :
11 33 6 6 = + + x1 − x2 = 0,051981− 0,051236 = 0,000745
11 33 6 6
4 1 1 1 = 0,745 × 10−3 mmol/L
12 9 9 9 = + + 2,8sr = 2,8 × 0,21 = 0,588 mmol/L
12 9 9 9
Troisième valeur : x max − x min = x2 − x3 = 0,000756  mol/L
3,3sr = 3,3 × 0,21 = 0,693  mmol/L
2 Réel ou décimal ? Donc résultat = 0,051236 mol/L.

1 Par définition, ALEA() n’est pas un réel, mais un déci- 2 Oui, Samia doit obtenir une troisième valeur.
mal.

2 Soit A le nombre donné par la fonction ALEA().


a. Par définition : 0  A < 1.
b. Énumérer les six parties entières des décimaux obtenus
éthode
en calculant 6 × A . On a 0  6 A < 6 , donc les parties
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PACI
entières sont 0 ; 1; 2 ; 3 ; 4 et 5. Utiliser la droite des réels
CA

1
c. En ajoutant 1 à chacune des parties entières précé-
dentes, on a bien ENT(6*ALEA()) + 1 ∈{1; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} . PACI
Représenter un intervalle
CA

2
d. Oui : elle commence par obtenir des décimaux dans
[1; 7[ , puis elle prend les parties entières, soit les entiers 1 1.
dans {1; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} . π

3 a. Pour chaque décimale, il y a 10 possibilités (les 2.


2 3
entiers entre 0 et 9). Donc on peut obtenir 1015 nombres
différents. 3.
b. Pour chaque décimale, il n’y a que deux possibilités (les
entiers 0 et 1). Donc on peut obtenir 215 nombres diffé- 2 a. Centre = 7,5  ; x − 7,5 < 2,5
rents. b. Centre = 1 ; x − 1  2,5
1
c. Pour l’ensemble ℰ, la probabilité d’obtenir 0 est 15  ;
1 10 c. Centre = −2  ; x + 2 < 0,25
pour l’ensemble ℱ elle est de 15 .
2
Guide pédagogique – CHAPITRE 1 Nombres réels et inégalités 5
3 a. 77
2.  4 − 12,5x < −3,7 ⇔ −12,5x < −7,7 ⇔ x >
2,5 5 7,5 10 125
Intervalle commun : [5 ; 7,5] ⇔ x ∈ 
77
; +∞ 
b.  125 
1,41 1,732 2 20 2 20 43 3
2 3
3.  9 + x  ⇔ x −9⇔ x − ×
Intervalle commun : J 3 7 3 7 7 2
129  129 
c. ⇔ x− ⇔ x ∈  −∞ ; −
14  14 
3,14 π 3,142
7 14
Intervalle commun : ∅ 4. 11> 4 − 2,5x ⇔ 7 > −2,5x ⇔ <x⇔− <x
−2,5 5
 14 
⇔ x ∈− ; + ∞ 
PACI Donner un encadrement d’un réel  5 
CA

3
par des décimaux
12 1. 130 + 34x > 128 − 43x ⇔ 77 x > −2
−2 2
4 1. L’hypoténuse : BC = 42 + 72 = 65 ≈ 8,0622 , ⇔ x> ⇔ x ∈  − ; +∞ 
77  77 
donc 8,062 < BC < 8,063.
4 2.  25x + 489  37 x + 309 ⇔ −12x  −180
2.  tan 
ABC = donc  ABC ≈ 29,75° , soit 30 à 1° près. ⇔ x  15 ⇔ x ∈[15 ; +∞[
7
7
tan ACB = donc  ACB ≈ 60,25° , soit 60 à 1° près.
4 13 1.  (8 x + 1)(5 − 2x ) > (7 − 8 x )(5 − 2x )
5 1.  0,31< 0,317 < 3 − 2 < 0,318 < 0,32 ⇔ (8 x + 1− 7 + 8 x )(5 − 2x ) > 0
1 8 5
2. −2,88 < −2,874 < × − 3 < −2,873 < −2,87 ⇔ − 6 (5 − 2 x ) > 0 ⇔ 5 < 2 x ⇔ x >
7 9 2
5
4  2 2 ⇔ x ∈  ; +∞ 
3. 1,35 < 1,355 < −   + 1< 1,356 < 1,36 2 
5  3
4.  4,14 < 4,141< π + 1< 4,142 < 4,15 2.  x 2 + 3x − 12 < x 2 + 5x − 13 ⇔ −2x < −1
1 1
5. − 0,86 < − 0,859 < π − 4 < − 0,858 < − 0,85 ⇔ x > ⇔ x ∈  ; +∞ 
2 2 2 
6.  0,70 < 0,707 < < 0,708 < 0,71
2
π
7. 1,04 < 1,047 < < 1,048 < 1,05
3 Je m’exerce à démontrer
8. −1,51< −1,504 < −1,50321< −1,503 < −1,50
m Une preuve par le calcul
Dé oio
àm Soient a et b deux réels positifs vérifiant :
PACI Arrondir au nombre de chiffres de jouer
0 < a < b (I )
CA

4
significatifs adapté En multipliant chaque membre de l’inégalité ( I ) par a qui
est strictement positif, l’ordre est conservé donc :
6 740 ≈ 27,203 donc le côté mesure environ 27,2 cm. 0 < a < b ⇔ 0 < a2 < b × a
De même en multipliant chaque membre de ( I ) par b  :
7 874,52 × 1,07510 ≈ 1802,41 0 < a × b < b2 .
On en déduit que 0 < a2 < ab < b2 , donc 0 < a2 < b2 .
77
8 258 × ≈ 198,66 , donc 199 élèves par excès. Une preuve visuelle
100
9 1. Rang de 2022 : 3 ; rang de 2027 : 8.
2. On cherche x tel que :
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b2
− 0,12x + 1,8 < 1 ⇔ − 0,12x < − 0,8 ⇔ x > 6,6 a b a2
À partir de la 7e année, le nombre d’exemplaires imprimés
quotidiennement sera inférieur à un million.
d
10 v = donc d = v × t .
t
d = 300 000 × (8 × 60 + 19) = 149 700 000 soit environ J’évalue mes connaissances
150 millions de kilomètres.
QCM
PACI 1. c 2. a et c 3. a et c 4. b 5. a
Résoudre une inéquation du premier degré
CA

5
6. b 7. b 8. c 9. a, b et c
14
11 1.  8 x + 9 > −5 ⇔ 8 x > −14 ⇔ x > − vrai
8 ou faux ?
14
⇔ x ∈  − ; +∞  5
 8  1. a. Vrai, car 7 x − 5 > 0 ⇔ x > .
7
6
b. Vrai 5 26
21 1.  a = = 1,25 et b = = 5,2 donc n ∈2 ; 5 .
c. Faux 4 5
( ) ( 3 − 1) + 8( 3 − 1) − 7
2
2. a. Faux, car f 3 −1 = 4 3
2.  a = −2,1 et b = = 0,75 donc n = 0 .
= 4( 4 − 2 3 ) + 8 3 − 15 = 1
4
1
3.  a = − et b = 4,5 donc n ∈0 ; 4 .
f ( 3 + 1) = 4( 3 + 1) + 8 ( 3 + 1) − 7
2
3
= 4( 4 + 2 3 ) + 8 3 + 1 = 17 + 16 3 22 1.  a = −5,1 et b =
56
= 11,2 donc n ∈0 ; 11 .
2
5
 1  1 1 3 5
b. Faux, car f   = 4 ×   + 8 × − 7 = 1+ 4 − 7 = −2 . 2.  a = = 0,75 et b = = 1,25 donc n = 1.
 2  2 2 4 4
 1 4 8 35 1 9
c. Faux, car f   = + − 7 = − ≈ −3,888 . 3.  a = ≈ 0,3 et b = = 1,8 donc n = 1.
 3 9 3 9 3 5
d. Vrai, car f ( 0 ) = −7 . 1
23 1.  − 2 = −1,8
3. a. Faux 5
b. Vrai 12 14 4 × 3 × 2 × 7 6
2.  × = = = 1,2
c. Faux, c’est un parallélogramme, mais pas forcément un 7 20 7× 4×5 5
rectangle. 1
3. 2 × = 0,4
d. Faux, l’aire grisée = x 2 + (10 − x )( 4 − x ) = 2x 2 − 14x + 40 5
et l’aire de ABC = 20 .
1 3 4 3 1
24 1.  − = − = = 0,125
2 8 8 8 8
1
2. 4 × = 1,33
utomatismes et calculs 3
28 56
3. 6 − =6− = 0,4
1 3 5 5 10
14 1.  = 0,5 2.  = 1,5 3.  − = −2,5
2 2 2 −1 3 −1 6 5 1
1 3 25 1.  + = + = = 1+ = 1,25
4.  = 0,25 5.  = 0,75 4 2 4 4 4 4
4 4 3 8 3×2× 4 2
2.  × − 1= − 1 = − 1 = 0,4 − 1 = − 0,6
1 3 5 4 15 4×3×5 5
15 1.  = 0,2 2.  = 0,6 3.  − = −1 4
5 5 5 3. 2 − ≈ 2 − 1,333 = 0,667
3
2 6
4.  = 0,4 5.  = 1,2 1 1 4
5 5 26 1.  = = = 0,8
1 5 5
12 24 24 48 1+
16 1. 12 ÷ 5 == = 2,4 2. 24 ÷ 5 = = = 4,8 4 4
5 10 5 10
1 1 1 1 5 4 1
62 124 2.  = = = = = +
3. 62 ÷ 5 = = = 12,4 1 1 3 8 8 8 8
5 10 1+ 1+ 1+
2 5 5 5
1+
53 106 31 62 3 3
17 1. 53 ÷ 5 =
= = 10,6 2. 31÷ 5 = = = 6,2
5 10 5 10 = 0,5 + 0,125 = 0,625
48 96
3. 48 ÷ 5 = = = 9,6 1 1 2
5 10 27 1.  = = = 0,4
3 5 5
1+
4,2 8,4 2 2
18 1. 4,2 ÷ 5 = = = 0,84
5 10 1 1 1 1 7
0,21 0,42 2.  = = = = = 0,7
1 1 3 10 10
2. 0,21÷ 5 = = = 0,042 1+ 1+ 1+
5 10 4 7 7 7
3,62 7,24 1+
3. 3,62 ÷ 5 = = = 0,724 3 3
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5 10
28 1. 154 × 0,01 = 1,54 2.  0,025 × 1000 = 25
1 1,04 0,02
19 1.  = 0,3 au dixième près.
4 3.  = 10,4 4.  = 0,002
0,1 10
1
2.  = 0,333 au millième près.
3 29 1. 1001× 0,01 = 10,01 2. 0,004 × 102 = 0,4
2 201 2,05
3.  = 0,6667 au dix-millième près. 3.  = 2010 4.  = 0,0205
3 0,1 100
9 30 1.  A ( 0,1) = 0,1× 0,12 + 2 × 0,1− 1
20 1. −3 < − < −2
4 = 0,1× 0,01+ 0,2 − 1 = 0,201− 1 = − 0,799
2
2.  0,66 < < 0,67 2.  A ( −1) = 0,1× ( −1)2 + 2 × ( −1) − 1 = 0,1− 3 = −2,9
3
−1 1 2 2 3
3. − 0,3334 < < − 0,3333 31 1.  A (2) = ×2 + ×2− = 1
3 5 5 5
1 2 2 3 3
2.  A ( −3) = × ( −3) + × ( −3) − =
5 5 5 5
Guide pédagogique – CHAPITRE 1 Nombres réels et inégalités 7
32 1.  A ( x ) = 0,01(10 x + 2) = 0,1x + 0,02 1 −224 2 −58
3. − 45,2 = − 45 + = 4.  −12,4 = −12 + =
2.  B ( x ) = ( 0,1x + 2)(5x − 20 ) = 0,5x 2 − 8 x − 40 5 5 5 5
6 603
5. 12,06 = 12 + =
2 100 50
33 1.  A ( x ) = (2x + 4) = 0,4x + 0,8
10 41 A = 32 × 23 = 9 × 8 = 72
1  B = 5−2 × 54 = 5−2+4 = 25
2.  B ( x ) = (2x + 3)  x − 1
5  5
 1
2 2 3 C =  2  = 2−25 = 23 = 8
= x − 2x + x − 3 = 0,4x 2 − 1,4x − 3 2 
5 5
145  14  5
4 D= =   = 25 = 32
34 1. 2x − 5 = −3x − 1 ⇔ 5x = 4 ⇔ x = 75  7 
5
1 42 A = 8 = 4 × 2 = 2 2
2. 7 x + 4 = 2x + 3 ⇔ 5x = −1 ⇔ x = −
5 B = 12 = 4 × 3 = 2 3
C = 75 = 25 × 3 = 5 3
160 16 4
D= = × 10 = 10
xercices Application 9 9 3

( )
2
43 A = 3 − 1 = 3 − 2 3 + 1= 4 − 2 3
Connaître le cours
( )
2
B= 3 +2 = 3+ 4 3 + 4 = 7+ 4 3
35 Diaporama QCM
( )
2
1. a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Vrai e. Vrai 44 A = 5 + 7 = 25 + 7 + 10 7 = 32 + 10 7
2. a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Vrai (
B = 15 − 7 )( )
7 − 4 = 15 7 − 60 − 7 + 4 7 = − 67 + 19 7
3. a. Vrai b. Vrai c. Faux
4. a. Faux b. Faux c. Faux d. Vrai e. Vrai 2
45 1. 3x + 5 > 7 ⇔ 3x > 2 ⇔ x >
5. a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Vrai 3
2 2 3
6. a. Vrai b. Vrai c. Vrai d. Faux 2.  x − 8  12 ⇔ x  20 ⇔ x  20 × ⇔ x  30
7. a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Vrai 3 3 2
1 1
Diaporama Exos 3.  − 4x > 9 ⇔ − 4x > 9 +
5 5
1. b 46 1 46 23
2. a et B ; b et D ; c et A ; d et C ⇔ − 4x > ⇔ x< × ⇔ x<−
5 −4 5 10
3. a ∈ ; b ∈  ; c ∈  ; d ∈  ; e ∈
4.  a = 1,33  ; b = 3,66  ; c = 1,41 ; d = 1,73  ; e = 3,14 46 1.  I = [3 ; 6 ] et J = [ 4 ; 10 ] , donc I ∩ J = [ 4 ; 6 ] et
5.  a = 2 3  ; b = 3 5  ; c = 3 3  ; d = 6 2 I ∪ J = [3 ; 10 ] .
6. a. Conserve l’ordre 2.  I = ]− 4 ; 6 ] et J = [10 ; 15[ , donc I ∩ J = ∅ et
b. Conserve l’ordre I ∪ J = ]− 4 ; 6 ] ∪ [10 ; 15[ .
c. Change l’ordre 3.  I = ]−∞ ; 2] et J = ]−2 ; +∞[ , donc I ∩ J = ]−2 ; 2] et
7. Les nombres solution sont −2 et −4. I ∪ J = ]−∞ ; +∞[ .

1
36 1. 4 ∈ 2.  − ∈ 3.  ( −5)2 ∈
4 Travailler les capacités du chapitre
( 7)
3
4.  5 ∈ 5.  ∈ 6.  π ∈
47 x A = 50  ; x B = 200  ; xC = −100  ; x D = −200
8 10
7.  ∈ 8.  ∈
7 5 48 x A = − 0,125 ; x B = − 0,05 ; xC = 0,2  ; x D = 0,3
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

25 27 5 49 x A = − 0,0265 ; x B = − 0,01 ; xC = 0,125  ; x D = 0,024


37 1.  ∈ 2.  ∈ 3.  ∈
27 25 5
234 567 3 7 50 x A = 3π  ; x B = 0  ; xC = 2,5π  ; x D = 3,5π
4.  ∈ 5.  ∈ 6.  ∈
567 234 5
1 1
51 x A = −1,4 ×  ; x B = 0  ; xC = 1,2 ×  ;
38 1. [ a ; b ] 2. [ a ; b[ 3.  ]a ; b ] 3 3
4.  ]a ; b[ 5.  ]−∞ ; a ] 6.  ]−∞ ; a[ 1
x D = 1 ; x E = 3,6 ×
7. [ a ; +∞[ 8.  ]a ; +∞[ 3
1 1 1
52 x A = −2,6 ×  ; x B = − 0,8 ×  ; xC = 0,4 ×  ;
39 1.  x − 2 < 0,1 ; x = 2  ; x = 2,05  ; x = 1,91 5 5 5
2.  x − 5,3 < 10−3  ; x = 5,3  ; x = 5,3005  ; x = 3 002 1 1
x D = 2 ×  ; x E = 2,8 ×
3.  x + 8,5 < 0,5  ; x = −8,5 ; x = −8,75  ; x = −8,25 5 5
53 1.  x ∈ ]0 ; +∞[   2.  x ∈[10 ; +∞[   3.  y ∈ ]−5 ; 7 ]
1 11 1 393
40 1. 5,5 = 5 + = 2. 98,75 = 98 + =
2 2 4 4

8
54 1.  x est négatif ou nul. 64 1.  f ( x ) > g ( x ) ⇔ x ∈ ]−∞ ; − 4,5[ ∪ ]2 ; 7[
2.  x est compris entre −3 exclu et 12 inclus. 2.  f ( x ) > g ( x ) ⇔ x ∈ ]−3,5 ; − 0,5[ ∪ ]1; 2,5[
3.  y est supérieur ou égal à 5 .
65 1. Périmètre P  :
1 1
55 x A = 30 +
= 30,5  ; x B = 30 + = 30,25  ; ( 4,5 + 12,3) × 2 < (  + L ) × 2 < ( 4,6 + 12,4) × 2
2 4
1 1 1 1 ⇔ 33,6 < P < 34
xC = 30 + − = 30,375  ; x D = 30 + + = 30,75 2. Aire 𝒜 :
2 8 2 4
1 1 1 4,5 × 12,3 < xy < 4,6 × 12,5
x E = 30 + + − = 30,6875 ⇔ 55,35 <  < 57,5 ⇒ 55,3 <  < 57,5
2 4 16
56 J = [ 4 ; 8 ] 66 On cherche x le montant des frais, pour avoir y  320 :
320  53,8 x + 69,7 ⇔ x  4,65 soit 4 650 €.
57 J = [ 0,12 ; 0,13]
67 a.  7 x + 14 < 0 ⇔ 7 x < −14 ⇔ x < −2
58 J = [ − 0,15 ; 0,18 ] Donc pour x ∈ les solutions sont ]−∞ ; − 2[  ; pour x ∈ℕ
l’inéquation n’admet pas de solution.
59 1.  f (10 ) > 0  ; f (2) < 0 ; f ( −3) < 0 13
b. 13 − 2,5x  0 ⇔ −2,5x  −13 ⇔ x  = 5,2
2.  f est négative sur ]−∞ ; 2] . 2,5
Donc pour x ∈ les solutions sont ]−∞ ; 5,2]  ; pour x ∈,
60 Pour le numérateur, on choisit 70 < 77,3 < 80 (pour les solutions sont {0 ; 1; 2 ; 3 ; 4 ; 5} .
calculer de tête, cet encadrement est plus judicieux que
77 < 77,3 < 78) et 5 < 5,68 < 6 . 68 a. 12x + 3 > 0
Donc 70 × 5 < 77,3 × 5,68 < 80 × 6 ⇔ 12x > −3
⇔ 350 < 77,3 × 5,68 < 480 −3
⇔ x > (*)
Pour le dénominateur : 12
1 1 1 1
2 < 2,6 < 3 donc < < ⇔ x>−
3 2,6 2 4
1 1 1 À la ligne (*) : erreur dans l’opération.
D’où 350 × < (7,73 × 5,68) × < 480 × b.  4 − 9x < 7
3 2,6 2
350 348 + 2 ⇔ −9x < 3
⇔ < A < 240 ⇔ < A < 240 3
3
2
3 ⇔ x > (*)
⇔ 116 + < A < 240 −9
3 1
⇔ x>−
61 1.  9 < 9,84 < 10 et 10 < 10,5 < 11 3
À la ligne (*) : il faut diviser par (−9).
donc 90 < 9,84 × 10 < 110 . c.  x 2 + x > − x − 1
1 1 1 ⇔ x ( x + 1) > −1× ( x + 1)
8 < 8,5 < 9 donc < < .
9 8,5 8 ⇔ x ( x + 1) + ( x + 1) > 0 ( * )
Donc :
110 88 + 16 + 6 3 ⇔ ( x + 1)2 > 0
10 < A < ⇔ 10 < A < ⇔ 10 < A < 13 +
8 8 4 ⇔x≠0
2.  5 < 5,02 < 6 et 1< 1,043 < 2 À la ligne (*) : on ne peut pas diviser par ( x + 1) car il peut
donc 5 < 5,02 × 1,043 < 12 . être nul (impossible de diviser par 0) ou négatif (l’ordre
1 1 1 change).
2 < 2,82 < 3 donc < < .
3 2,82 2
Donc :
5 6−1 1
< − B < 6 ⇔ −6 < B < − ⇔ −6 < B < −2 +
3 3 3
xercices Entraînement
62 1.  90 < 98,7 < 100 et 20 < 23,5 < 25
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

donc 1800 < 98,7 × 23,5 < 2 500. 1 L’ensemble des réels
1 1 1
3 < 3,22 < 4 donc < < .
4 3,22 3 69 π ≈ 3,141592653589
Donc :
1800 2 500 2 400 + 99 + 1 70 1. 10 2 − 14 ≈ 0,1421356237
< A< ⇔ 450 < A <
4 3 3 Cela a permis de trouver deux autres décimales de 2 .
1 2. De la même façon : 1000 2 − 1414 = 0,2135623731
⇔ 450 < A < 833 +
3 donc 2 ≈ 1,4142135623731.
2. 1,4 + 1,7 < 2 + 3 < 1,5 + 1,8 ⇔ 3 < 2 + 3 < 4
1 1 1 71 Le développement décimal contient deux 0 ! Difficile
5 < 5,2 < 6 donc < < .
6 5,2 5 de trouver un mot qui contient 0 lettres…
3 4 1 4
Donc < B < ⇔ < B < . 1 1 1 1 8 163
6 5 2 5 72 A = + + + = ≈ 2,6667  ; B = ≈ 2,7167  ;
63 1.  f ( x )  0 ⇔ x ∈[ −5,8 ; 3,35] ∪ [7 ; +∞[ 0! 1! 2! 3! 3 60
685
2.  f ( x )  0 ⇔ x ∈[ 0 ; 1,2] ∪ [ 4,1; 6,2] C= ≈ 2,7183
252

Guide pédagogique – CHAPITRE 1 Nombres réels et inégalités 9


73 1. 123
3.  = 17,57142857142857… donc rationnel de
−3,4 10,3 7
période 571 428.
2.
102 103 479
4.  = 43,5454… donc rationnel de période 54.
3. 11
5 43
5.  = 2,8666… donc rationnel de période 6.
15
74 1.
3 83 − 4,65 < − 4,123 < 9,403 < 9,5 < 9,78
2.
87,6 87,7
84 2,3 > 2,23 > −2,2 > − 5 > −2,2361
3.
4,56
85
75 1.
8,5 12 15,5 x −5 −1 0 4 8 10
2. f (x) 0,063 0,125 0 0,075 0,041 0,033
π − 0,5 π π + 0,5
3. 4 1 8 3
1 1 86 1. 1< = 1+ < 2 2. 1< = 1+ < 2
2− 2 2+ 3 3 5 5
5 5
37 2 48 4
3.  5 < = 5 + < 6 4.  5 < = 5+ <6
76 1. 7 7 9 9
6− 1 6 6+ 1 123 2
7 10 7 7 10 5. 11< = 11+ < 12
11 11
2.
−3,5 −3 −2,5 37 1
87 1. 12 < = 12 + < 13
3. 3 3
2,5 − 2 2,5 2,5 + 2 130 9
5 5 2. 11< = 11+ < 12
11 11
77 1. 23 2
3. − 4 < − = −3 − < −3
−7 −5 −3 7 7
67 3
2. 4. −9 < − = −8 − < −8
− 2 − 0,3 − 2 − 2 + 0,3 8 8
3 3 3 160 4 1
5. 13 < = 13 + = 13 + < 14
3. 12 12 3
− 3 − 0,1 − 3 − 3 + 0,1
150 6
88 1. −13 < − = −12 − < −12
78 1.  9 < x < 11 ⇔ x − 10 < 1 12 12
40 4
2.  78 < x < 86 ⇔ x − 82 < 4 2. −7 < − = −6 − < −6
4 6 1 6 6
3.   y  ⇔ y − 1  512 12
5 5 5 3. −21< − = −20 − < −20
25 25
79 1.  0,2 < x < 0,24 ⇔ x − 0,22 < 0,02 72 2
4. −11< − = −10 − < −10
2.  −1,5 < x  1,5 ⇔ x  1,5 7 7
171 2
9 5 53 28 5. −14 < − = −13 − < −13
3.   x  ⇔ x −  13 13
5 9 45 45
89 15,6  a  15,7 ⇔ 15,63  a3  15,73
80 1. −3,14 < x < 3,14 ⇔ x < 3,14
⇔ 3 796,416  V  3 869,893
2.  y + 12,4025  0,0475 Son volume est entre 3 et 4 litres.
2 6 6 2
3. − > x > − ⇔ x + <
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

3 7 21 21 1
90 V = πR2 × h
3
81 1. Circonférence = π × AD = π 1 1
2 2
× 3,14 × 1,732 × 7,3 < V < × 3,15 × 1,732 × 7,3
 3  6 45 9 3 3
2.  AC 2 =   +   = = ⇔ 22,8 < 22,86 < V < 22,94 < 22,9
 5  5 25 5
3 6 9 9 9 4 3
Donc P = + + = + . 91 V = πR
5 5 5 5 5 3
9 9 4 4
3. On aurait π = + ≈ 3,14164 . × 1,523 × 3,14 < V < × 1,523 × 3,15
5 5 3 3
⇔ 14,70 < V < 14,75 < 14,8

2 Ensembles 𝔻 et ℚ 92 L=[0,1,2,3,4,5]


59 93 L=[-10,-6,-2,2,6]
82 1.  = 6,55… donc rationnel de période 5.
9
59 94 L=[10,9,8,7]
2.  = 1,18 , donc décimal.
50
10
95 L=[2.0,5.5,9.0,12.5,16.0,19.5] 107 22 019 ≈ 22 020 = 210 202 ≈ 103202 = 10606

96 L=[-8.0,-6.5,-5.0,-3.5,-2,-0.5,1.0] 3+2 5


108 1.  φ2 =
2
97 1. • MATHS donne 140 102 208 021 puis 3+2 5
140 102 208 021 2. 1+ φ =
. 2
1012 22 032181 1 −1+ 5
• JOIE donne 110 160 905 puis . 3.  =
2 × 108 φ 2
• PLAISIR donne 17 013 010 902 109 019 puis
17 013 010 902109 019 109 1. Les nombres obtenus sont de plus en plus proches
. de 1. On finit par n’obtenir que des 1.
1017
12 618 814 001 2. range(10) signifie qu’on répète 10 fois les instructions.
2. • = 0,201901024016 soit BRAVO. 3. Pour avoir plus d’itérations il suffit de remplacer le 10 de
625 × 108
6 032 081 la fonction range par un nombre plus grand.
• = 0,30160405 soit CODE. 4. Le programme répond 1 : c’est une erreur due aux
20 000 000
arrondis.
5. Si on choisit un nombre de départ supérieur à 1, les
3 Règles de calculs nombres obtenus sont de plus en plus petits, on finit par
n’obtenir que des 1 ; si on choisit un nombre entre 0 et 1,
734
98 1. 7−4 × 7 = 7−3 2. 75 × 7−2 = 73 3.  = 713 les nombres obtenus sont de plus en plus grands, on finit
321
( −7)3 7−3 par n’obtenir que des 1.
4.  = −72 5.  3 = 7−6
7 7
99 1. 54 × 5−1 = 53 2.  ( −5)5 × 5−5 = −1 4 Inégalités
510 50 9
3.  −6 = 516 4. 52 = 58 = 5−1
3
5.  110 1.  5x + 12 > 3 ⇔ 5x > −9 ⇔ x > −
5 51 5
4 9
100 1.  (23 ) = 212
4  12 
2.    =
24 × 64
= 576 ⇔ x ∈  − ; +∞ 
 6 62  5 
29 28
× = 27 4.  22 × ( −2)3 = −211 2 11 9 3
3
3.  2.  4n + < ⇔ 4n < = 3 ⇔ n <
14 23 3 3 3 4
210  3
5.  = 24 ⇔ n ∈  −∞ ; 
( −2)6  4
x +5 43x + 5
101 1. 1,020304E − 04 = 0,00010203 3.  6 x + < −5 ⇔ x < −5
7 7
2. 4,546E − 03 = 0,00454600 40
3. 8,6071E − 04 = 0,00086071 ⇔ 43x + 5 < −35 ⇔ x < −
43
4. 7,0045E − 02 = 0,07004500 40
⇔ x ∈  −∞ ; 
 43 
102 1. 2,755E + 10 = 27 550 000 000
2. 4,9705E + 07 = 49 705 000 000 1 1
3. 2,5457E + 04 = 25 457 111 1.  6 > 3x + 7 ⇔ −1> 3x ⇔ − > x ⇔ x ∈  −∞ ; − 
3  3 
4. 2,71828E + 09 = 2 718 290 000
4 − 5x 4 − 5x
2.  + 7 > 13 ⇔ > 6 ⇔ 4 − 5x > 12
104 2 2
103 1.  16 × 104 = 4 × 102 = 400  ;  = 107 8 8
493 76
10−3 ⇔ x < − ⇔ x ∈  −∞ ; − 
124 = 122 = 144  ;  = = 7  ;  48 × 38 = 128 5  5
75 75 3 2 1 9  8
493 104 3.  − y +  ⇔ y  − ×  − 
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

Donc 5 < 124 < 16 × 104 < −3 < 48 × 38 . 8 5 7 35  3 


7 10
24 35
⇔ y ⇔ y ∈  ; +∞ 
104 1.  48 = 4 3 2.  75 = 5 3 35  24 
3.  605 = 11 5 4.  288 = 12 2
−163
5.  1000 = 10 10 112 1.  98 − 5x > −65 ⇔ −5x > −65 − 98 ⇔ x <
−5
64 8 ⇔ x < 32,6 ⇔ x ∈ ]−∞ ; 32,6[
105 A = 18 × = 18 × = 16 donc A ∈.
81 9 2 5 3 5 3 2
2.  − x  ⇔ − x  −
12 12 3 9 4 9 4 3
B= = = 2 donc B ∈. 9 1 3
3 3 ⇔ x− × ⇔ x−
5 12 20
( )
2
C= 5 + 2 = 9 + 4 5 donc C ∈ . 3
⇔ x ∈  − ; +∞ 
 20 
106 111 = 111 < 111 ; 222 < 222 < 222  ; 333 < 333 < 333 1− x
3.  − x > −17 ⇔ 1− x < −68 ⇔ − x < −69
On peut supposer qu’à partir de 2, le plus grand nombre 4
est celui de la forme a aa mais 444 < 444 < 44 .
4
⇔ x > 69 ⇔ x ∈ ]69 ; +∞[

Guide pédagogique – CHAPITRE 1 Nombres réels et inégalités 11


113 1. 3x + 11> x + 0,5 ⇔ 2x > −10,5 35 98
⇔ x > −5,25 ⇔ x ∈ ]−5,25 ; +∞[ 13 13

2 8 2  8 Donc x ∈.
2.  x + < 4x + 1 ⇔  − 4 x < 1−
3 7 3  7
119 1.  x ∈[ 0 ; 1,5]
10 1 10 1
⇔ − x<− ⇔ x> 2.  x ∈[ 0 ; 2]
3 7 3 7
3 3
⇔ x> ⇔ x ∈  ; +∞  3
120 •  7 x + 3  0 ⇔ x ∈  − ; +∞ 
70  70   7 
8− y
3. 12 y + 7 < ⇔ 36 y + 21< 8 − y ⇔ 37 y < −13 5
3 •  5 − 8 x  0 ⇔ x ∈  −∞ ; 
13 13  8
⇔ y<− ⇔ y ∈  −∞ ; −  •  x 2 − 1 0 ⇔ x ∈ ]−∞ ; − 1] ∪ [1; +∞[
37  37 
•  25 − x 2  0 ⇔ x ∈[ −5 ; 5]
7 7 7
114 1.  −3(2x − 9)  − 6 x ⇔ −6 x + 27  − 6 x ⇔ 27  2 1 −2 2
5 5 5 121 1. 13x + > 0 ⇔ x > × ⇔ x>−
Donc il n’existe pas de réel solution de cette inéquation. 3 13 3 39
4 2  9 8 9 2
2.   + 5t  > 4t − ⇔ + 4t > 4t − x −∞ − +∞
5 3  7 15 7 39
8 9
⇔ > − ⇔ t ∈ 2
15 7 Signe de 13x + − 0 +
3
115 + 4x + 9 > ( x + 4)( x − 6 )
1.  x 2
⇔ x 2 + 4x + 9 > x 2 − 2x − 24 5 5
2.  − 8 x > 0 ⇔ x <
33 11 11 6 42
⇔ 6 x > −33 ⇔ x > − = ⇔ x ∈  ; +∞ 
6 2 2  5
x −∞ +∞
2.  (8 x − 3)( x + 8 ) < ( x + 8 )(7 x − 5) 42
⇔ (8 x − 3)( x + 8 ) − ( x + 8 )(7 x − 5) < 0 Signe de 5 − 8 x + 0 −
⇔ ( x + 8 )(8 x + 3 − 7 x + 5) < 0 ⇔ ( x + 8 )( x + 8 )  0
⇔ ( x + 8 )2  0 ⇔ x = −8 2
3.  3x + 2 > 0 ⇔ x > −
3
116 1.  2x 2 − 3x > x 2 + x − 1 ⇔ x 2 − 2x + 1> 0
⇔ ( x − 1)2 > 0 ⇔ x ∈ ]−∞ ; 1[ ∪ ]1; +∞[ 2
x −∞ − +∞
2.  6 x + x 2  −9 ⇔ x 2 + 6 x + 9  0 ⇔ ( x + 3)2  0 ⇔ x = −3 3
Signe de 3x + 2 − 0 +
117 1. 12 < 8 x − 3 < 17 ⇔ 15 < 8 x < 20
15 20 5 15 5
⇔ <x< = ⇔ x ∈  ;  62 1 1 62 1
8 8 2  8 2 122 1.  p −
< ⇔− < p− <
78 78 78 78 78
15 5 1 62 1 62
8 2 ⇔− + < p< + ⇔ 0,6816 < p < 0,9081
78 78 78 78
2 2 16 16
2. 3x + 6 > ⇔ 3x > − 6 = − ⇔ x>− 2. Or 0,6816 < 0,9 < 0,9081, donc il est possible que p
3 3 3 9 soit égale à 0,9.
4 4 31 31
et 7 − 3x < ⇔ −3x < − 7 = − ⇔ x >
5 5 5 15 2 019
123 Chaque côté mesure = 336,5 ; donc le rayon
6
336,5
−16 31
de chaque cercle est = 168,25 .
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9 15 2
31 Les arcs de cercle composant la figure ont une longueur du
Donc x ∈  ; +∞  . tiers de la circonférence d’un cercle.
 15 
1
24 Donc P = 6 × × (2π × 168,25) .
118 1.  8 x − 5 > 19 ⇔ x > =3 3
8 Donc 2113,22 < P < 2119,95 , soit 2113,2 < P < 2120,0 .
8
et 7 − 13x > 15 ⇔ x <
13
( )
2
124 Deux oreilles : 2 × π 2 = 4π .
( ) ( 2)
2 2
8 3 La tête moins le museau : π 2 2 − π = 6π .
13 Donc aire coloriée = 10π .
Donc il n’existe pas de réel qui vérifie simultanément les
3,14 < π < 3,15 ⇔ 31,4 < 10π < 31,5
deux inéquations.
1 13 98 Donc il n’existe pas de valeur entière pour A, mais on peut
2. 14 + x > 2x ⇔ − x > −14 ⇔ x < choisir A = 31,4.
7 7 13
2 13 35
ou x − 6 < 3x + 1 ⇔ − x < 7 ⇔ x >
5 5 13

12
{
33 3.
12x + 7  −2x + 40  x  −3− 2 3− 2
125 1.  ⇔ 10
x − 17  5( x + 1)
− 4x  22 x + 2 > 3 ⇔ x ∈  −∞ ; −3 − 2  ∪ 3 − 2 ; +∞ 
 x  33
⇔ 11 ⇔ x = 3 131 x − 8 + 4  6 ⇔ −6  x − 8 + 4  6
 x  2 ⇔ −10  x − 8  2 ⇔ x − 8  2

{ {
14( x − 2) − 5(2x − 3) < 5x 4x − 13 < 5x Donc x ∈[6 ; 10 ] .
2.  ⇔
3 ( x + 2) > − 4 x + 6 3x + 6 > − 4x + 6

{
132 x − 4 −5  2 ⇔ −2  x − 4 − 5  2 ⇔ 3  x − 4  7
x > −13
⇔ ⇔ x ∈{−12 ; − 11; − 10 ; … ; − 1} En posant A ( 4) et M ( x ) , il faut MA  3 et MA  7 , donc
x <0
x ∈[ −3 ; 1] ∪ [7 ; 11] .
Démo 2
1 3 12  15 3 12 6 p+1  p + 1
126
   1.  S =  + = et R = × = donc 133 ⇔ p ⇔ ( p + 1)2 − 4 p  0
2  7 7  14
p 
7 7 7 2  2 
R<S .
⇔ p2 + 2 p + 1− 4 p  0 ⇔ ( p − 1)2  0
1
2. a.  S = (1,2 + 4,8 ) = 3 et R = 1,2 × 4,8 = 2,4 donc Ce qui est toujours vrai.
2
R<S .
134 a, b et c les arêtes : ab = 180  ; bc = 900 et ca = 720 .
1 Volume : abc. Donc :
b.  S = (5,5 + 59,5) = 32,5 et R = 5,5 × 59,5 = 16,5 donc
2 V = ab × bc × ca = 180 × 720 × 900 = 10 800 cm3 = 10,8 L .
R<S . Il ne peut pas contenir 11 litres.
Conjecture : il semble qu’on ait toujours R < S .
3. a. Par construction : HB < OD . 135 1. Les calculatrices, le tableur affichent 0…
1
b.  OA = ( x + y ) 2.  A = 918 − 4 × 918 + (9182 − 2 × 918 + 1)
2
c.  ACH et BCH sont semblables car rectangles et A = 918 − 9182 + 2 × 918 + 1
 = BCH
HAC  , donc HA = HC . A = 918 − (918 + 1)
2
HC HB
HA HC A = 918 − (918 + 1) = −1
d.  = ⇔ HC = HA × HB ⇔ HC = xy
2
HC HB
x+y 136 16n + 16n + 16n + 16n = 22022 ⇔ 4 × 16n = 22022
e. Comme HC < OD on a xy  .
⇔ 22 × (24 ) = 22022 ⇔ 24n +2 = 22022
n
2
⇔ 4n + 2 = 2022 ⇔ n = 505

137 210 = 1024 > 103 ⇔ 2101000 > 1031000 ⇔ 210000 > 31000
xercices Approfondissement

1 1− 2 1− 2
Démo
1 1 b−a 138 A = = = = 2 −1
127
   1.  A = − =
a b ab
( )(
1+ 2 1+ 2 1− 2 −1)
2. On sait que a > 0 et b > 0 , donc ab > 0 . De plus 3 3 (2 + 5 ) 3(2 + 5 )
B= = = = 3(2 + 5 )
a < b ⇔ b − a > 0 : donc A est le quotient de deux 2 − 5 (2 − 5 )(2 + 5 ) 1
nombres positifs, il est positif.
7 + 1 ( 7 + 1)( 4 − 7 ) −1+ 7
Démo
C= = =
128
   1.  x > 0 , donc cx < xy < dx . 4 + 7 ( 7 + 4)( 7 − 4) 3
2. On a x < b et d > 0, donc dx < bd  ; on a a < x et c > 0 ,
donc ac < cx . 139 1. 12 < A < 26
3. On en déduit : ac < cx < xy < dx < bd . 2. 4 × 2 + 8 < A < 3 × 1+ 2 × 2 + 12 ⇔ 16 < A < 19
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129 1. Python : 0.1+0.2=0.30000000000000004


140
5 19 1
2.  A = 001012 =  ; B = 000112 =  ; C = 000012 =
32 96 32
3.  A = 0,15625 , B ≈ 0,19792 , C = 0,03125
4. Dans ce cas, on ne peut pas coder 0,1… D’où les erreurs
de calcul de l’ordinateur.

130 1.
1,9 2,5 2,9
x − 2,4 > 0,5 ⇔ x ∈ ]−∞ ; 1,9[ ∪ ]2,9 ; +∞[
2.
−5 1,5 3,5
x − 1,5 > 2 ⇔ x ∈ ]−∞ ; − 0,5[ ∪ ]3,5 ; +∞[

Guide pédagogique – CHAPITRE 1 Nombres réels et inégalités 13


141 1. Il faut x ≠ 0 . 145 Calculer les premières puissances et remarquer un
1 5 1 40 7 cycle :
+ < −5 ⇔ <− ⇔ 0 > 6x > −
6x 7 6x 7 40 Chiffre Chiffre
7 1 7 7 Puissance Puissance
⇔ 0> x >− × =− ⇔ x ∈  ; 0 des unités des unités
40 6 240  240 
0 1 12 41
2. Il faut x ≠ 0 .
3 2 1 3 9 1 3 13 23
− +  ⇔ − −
8x 5 7 8x 35 2 9 14 69
8x 35 8 x 35
⇔ 0 > − − ⇔ 0<  3 27 15 7
3 9 3 9
3 35 35 35 4 81 16 21
⇔ 0< x  × ⇔ 0< x  ⇔ x ∈ 0 ; 
8 9 24  24  5 43 17 63
3. Il faut x ≠ 4 . 6 29 18 89
1 1 67
> 17 ⇔ 0 < 4 − x < ⇔ −4 < − x < − 7 87 19 67
4− x 17 17
67 67 8 61 20 1
⇔ 4> x > ⇔ x ∈ 4 ; 
17  17  9 83 21 3

142 1. 10 49 22 9
11 47 23 27
Erreur négative
Quantité en g ou ml 32019 = 320×100+19 , donc 100 cycles puis 19 puissances : les
tolérable
deux derniers chiffres sont 67.
de 5 à 50 9 % x ∈[ 4,55 ; 45,5]
de 50 à 100 4,5 g ou ml x ∈[ 45,5 ; 95,5] 146 On cherche t tel que :
5 000 − 120
de 100 à 200 4,5 % x ∈[95,5 ; 191] t  5 000 ⇔ 38n + 120  5 000 ⇔ n  > 128,4
38
de 200 à 300 9 g ou ml x ∈[191; 291] Il lui faudra attendre 129 semaines !
de 300 à 500 3 % x ∈[291; 485]
147 On obtient une suite de rationnels qui tendent vers
de 500 à 1 000 15 g ou ml x ∈[ 485 ; 985] 2 . Généralement il faut 7 ou 8 itérations pour avoir une
de 1 000 à 10 000 1,5 % x ∈[985 ; 9 850] valeur approchée à 10−5 près.

2. Il est inutile de préciser si les bornes sont incluses ou 148 1.  6 × ( 8 − 2) = 6 8 − 12 = 62 × 8 − 12
exclues, puisque pour chaque intervalle ce sont les mêmes. = 36 × 8 − 12 = 288 − 12

143 1. 12 346 ( 8 +2 ×) ( )
8 − 2 = 8 − 22 = 4
2

2. 10 000 A − A = 1236 288 − 12 288 12 288 288


412 = − = −3 = − 3 = 18 − 3
3.  9 999 A = 1236 ⇔ A = 4 4 4 16 16
3333
2. La multiplication par 8 − 2 permet d’avoir un dénomi-
144 0,9 = 0,948… : 2 premières décimales 94 ; nateur entier (c’est l’expression conjuguée).
0,99 = 0,99498… : 3 premières décimales 994 ;
3.  A =
8
=
8 3− 5
=
(
24 − 8 5
= 6−2 5
)
0,999 = 0,9994998… : 4 premières décimales 9994 ; (
3+ 5 3+ 5 3− 5 )(
4 )
0,9999 = 0,999949998… : 5 premières décimales 99994 ;
B=
12
=
12 3 + 6 (
=
3 12 + 72 )
Conjecture : 0,999 …
 99 = 0,999 …

n chiffres
 …
994
n chiffres
3− 6 3− 6( 3 )
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

72
Donc la somme demandée est 9 × 2 019 + 4 = 18 175. = 12 + = 12 + 8
9

xercices Accompagnement personnalisé

Maîtriser l’essentiel

149 1. I. x  0
II. −8 < x
III. −3,14 < x  6,8
2. I. x ∈ ]−∞ ; 0 ]
II. x ∈ ]−8 ; +∞[
III. x ∈ ]−3,14 ; 6,28 ]

14
5 2. La constante de Champernowne est le nombre dont le
150 1. 3x + 9 > 14 ⇔ 3x > 5 ⇔ x >
3 développement décimal est constitué de la suite des
entiers naturels juxtaposés dans l’ordre croissant.
5 C = 0,12345678910111213…
3
Quelques propriétés de ce nombre :
2 1 4 1 26 26 182 • C’est un entier irrationnel.
2.  − x > ⇔ − x > ⇔ x <− ×7 = −
9 7 5 7 45 45 45 • C’est un nombre univers (dans son développement
décimal, on peut trouver n’importe quelle suite finie de
− 182 chiffres).
45
• C’est un nombre normal en base 10 (dans son dévelop-
151 1. x ∈[9,5 ; 10,5] pement décimal, toutes les suites finies de n chiffres sont
équiprobables).
2.
9,5 10,5

152 y ∈[ 4,55 ; 4,57 ]


Pratiquer l’algorithmique et programmer
153 • x ∈ I ∪ J ⇔ x ∈[ −10 ; 8 ]
• x ∈ I ∩ J ⇔ x ∈ ]−2 ; 2] Partie A  Approximation de 2
1. Soient a et b deux réels positifs.
154
a.  0 < a < b ⇔ 0 × a < a × a < b × a ⇔ 0 < a2 < ab
x −5 −1 0 4 8 10 Donc a < b ⇒ a2 < ab .
f (x) 5,48 2,45 2,24 4,58 8,31 10,25 b.  0 < a < b ⇔ 0 × b < a × b < b × b ⇔ 0 < ab < b2
Donc a < b ⇒ a2 < b2 .
2. a. Python affiche 0.30000000000000004 !
155 A = 20 × 45 = 2 5 × 3 5 = 6 × 5 = 30 donc A ∈.
b. Encadrement de 2  : changer la valeur de pas en
3
B = × 7 3 = 3 3 donc B ∈. 0,000001.
7 Au dix-millionième on atteint la limite de la précision de
2 2
 55 5  5 5 25 × 5 125 Python avec ce programme.
C=  =   = = donc C ∈.
 33   3  9 9 3. a.
14 7× 2
( 7)
3 pas b. inf nb. iter
D= × =7 7× = 49 donc D ∈.
2 2 0,1 1,4 5
0,01 1,41 2
Aller plus loin
0,001 1,413 5
0,0001 1,4142 13
156 1. a. 10 A − A = 3
1 0,00001 1,41421 2
b. 9 A = 3 ⇔ A =
3 0,000001 1,414212 4
7
2. 10 B − B = 7 ⇔ 9B = 7 ⇔ B =
9 0,0000001 1,4142135 16
2019 0,00000001 1,41421355 7
3.  x = 2 019 = 999C donc C = .
999
1999 0,000000001 1,414213562 13
3. 10 000 D − 100 D = 1999, donc D = .
9 900
4. 10E − E = 9 = 9D donc E = 1. b. 67 itérations.

157 1.  ( x − 9)( x + 8 ) = x 2 − x − 72 Partie B  Une moitié de coloriage


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2.  x 2 = 72 + x ⇔ x 2 − x − 72 = 0 ⇔ ( x − 9)( x + 8 ) = 0 1.  AM ∈[ 0 ; 4]


Or x > 0 par définition, donc x = 9 . Pour AM = 0 , l’aire colorée vaut celle de ABCD , soit
9 × 4 = 36 .
36
158 n − 100 < 1 ⇔ −1< n − 10 < 1 Pour AM = 4 , l’aire colorée vaut 4 × 4 = 16 , or 16 < .
2
⇔ 9 < n < 11 ⇔ 81< n < 121 ⇔ 82  n  120 2.   = x 2 + ( 4 − x )(9 − x ) = 2x 2 − 13x + 36
Donc il y a 120 − 82 + 1 = 39 entiers solution. 3. Avec un pas de 0,001, Apolline trouve
1,999 < AM < 2,000 .
159 1.  A = 3 est solution de x 2 − 3 = 0 . 4. Avec un pas de 0,001, Charlotte trouve
B = −8 est solution de x + 8 = 0 . 2,999 < AM < 3 .
7 5. Quand on trace la courbe représentant l’aire sur l’inter-
C = est solution de 3x − 7 = 0 . valle [ 0 ; 4] , on s’aperçoit que le test de Charlotte est vrai
3
D = 0 est solution de x = 0 . dès le début car la fonction est croissante sur [3 ; 4] .
7
E= est solution de 64x 2 − 7 = 0 .
8

Guide pédagogique – CHAPITRE 1 Nombres réels et inégalités 15


3. Solutions possibles :
Utiliser les outils numériques 9 267 1 5 832 1 7 956 1
= ; = ; = ;
18 534 2 17 496 3 31824 4
Partie A  Une échelle linéaire 2 697 1 2 943 1 5 418 1
= ; = ; = ;
1. 2,1 m = 210 cm ; il faut donc 105 cm : un peu grand 13 485 5 17 658 6 37 926 7
pour une feuille A4 ! 3187 1 6 471 1
= ; =
2. Il faudra 17,5 cm et on ne verra pas les plus petits ani- 25 496 8 58 239 9
maux !
3. On ne peut pas représenter toutes les données. TP2  L’addition du cancre
1 1+ 2 3 2
1. a.  < = <
Partie B  Une échelle logarithmique 3 3+5 8 5
1.  a = 10 ≈ 3,16  ; b = 10 10 ≈ 31,6  ; 3 3 + 8 11 8
b.  < = <
4 4+3 7 3
c = 10 10 × 10 ≈ 56,2  ;
d = 100 10 ≈ 316 et e = 1000 10 ≈ 3162. 13 13 + 29 29
c. < = 3<
7 7+7 7
2.
Vitesse (en cm/s) 2 2+ 2 2
104 d. < = 1<
2 2 +2 2
a a+c c
103 2. Conjecture : < <
b b+d d
102
3. a. On peut voir les angles comme les pentes des droites
et donc utiliser la formule du coefficient directeur d’une
fonction affine (ou utiliser la tangente dans un triangle
101
rectangle) :
a a+c
100 tanα = < tanδ =
b b+d
Taille (em m) a+c c
10−1 b. De même, tanδ = < tanβ = .
10−4 10−3 10−2 10−1 100 101 b+d d
a a+c c
c. Donc < < .
b b+d d
Partie C Conjecture
1. Pour une vitesse maximale de 1 m/s, on lit une taille TP3  Un développement décimal étonnant
d’environ 6 ◊ 10−2 m = 6 cm .
2. Un animal de taille 3 × 10−3 m aurait une vitesse maxi- Partie A.
male de 4 cm/s (environ 0,1 km/h). 1
Remarque : ce n’est qu’un modèle ; un homme de 1,7 m 1.  A = ≈ 0,0001020304050607
9 801
aurait une vitesse maximale de 2 ◊ 103 cm/s ≈ 72 km/h  ! 1
2.  A = ≈ 0,000102030405060708091011121314
9 801
3. Il semble que le développement décimal de A soit
la suite des entiers écrits sur 2 chiffres ! Mais à l’aide
Mener une recherche d’un logiciel de calcul formel on s’aperçoit que
A = 0,000102…96979900…, il manque 98 !
TP1  Un problème de Sam Loyd
1 n 1 Partie B.
1.   
9 d 2 1.  B ≈ 0,012345679012345
d 2.  B ≈ 0,0102040816326530612244897959184
9 2
n
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9n  d  2n Partie C.
Donc le nombre de chiffres de d est supérieur ou égal au
nombre de chiffres de n . Comme il faut utiliser les 1. C ≈ 0,00001002003004005006007008009010 01101
9 chiffres, il faut 4 chiffres pour n et 5 chiffres pour d . 2013014015016017018019020021022023 024025026
2. 027028029030031032033034
Idem pour les 1 000 première décimales.
2. Pour obtenir un nombre dont la partie décimale est la
suite des entiers consécutifs écrits sur n chiffres (si n = 2 ,
[1; 9] on écrit 00, puis 01, puis 02…) – avec une erreur sur l’avant
[1; 9]
dernier ! – il faut un rationnel de la forme :
1
9
…9 8 0
…0 1
Ici un programme avec Xcas est plus judicieux qu’avec n −1chiffres n −1chiffres
Python, puisque Xcas travaille avec des rationnels !
On peut se poser la question de la fréquence d’apparition
de certaines fractions…

16
Bilan 5
Je me teste 9 6 9 22 22 4 88
PACI 1. x + > 4 ⇔ x > ⇔ x> × =
  1. a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Vrai 4 7 4 7 7 9 63
CA

1
2. a. Vrai b. Vrai c. Vrai d. Vrai 17 5 17 23 23 3 23
2. 6 − x− ⇔ − x− ⇔ x × =
PACI 3 3 3 3 3 17 17
2   3. a. Vrai b. Vrai c. Faux d. Vrai
CA

8+ x 9 9 7 7
4. a. Vrai b. Faux c. Faux d. Faux 3. < 2x + ⇔ 8 + x < 14x + ⇔ < 13x ⇔ x >
7 14 2 2 26
PACI
3   5. a. Faux b. Vrai c. Faux d. Vrai
CA

6. a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Vrai Bilan 6

{
PACI
3x − 5 > 7  x > 4
  7. a. Vrai b. Vrai c. Faux d. Vrai
CA

7 ⇔ x ∈ ]4 ; +∞[

4
1. ⇔
4 − 2x < 11
 x > 2
PACI
  8. a. Vrai b. Faux c. Vrai d. Vrai
CA

 4
 3 − x < 6
x −8< x −2
2.  7 ⇔ 7
Je fais des exercices bilans 3( x − 3) + 40 < 0  x − 3 < −
40
 3
Bilan 1  −7 21
x > 6 × 4 = − 2
2 8 ⇔
A = 2 + = donc A ∈. 40 31
3 3 x < 3 − =−
 3 4
( ) ( 3 − 1) = ( 3 ) − 1 = 2 donc B ∈.
2
B= 3 +1 ×  21 31
⇔ x ∈− ; − 
 2 4
C =( 5 + 1) = 4 + 2 5 donc C ∈ .
2

2 Bilan 7
D= + 7 = 7,4 donc D ∈.
5 1. a.  x − 2  0,1
b.  x ∈ ]−3,5 ; −1[
Bilan 2
c.  x ∈[1,732 ; 1,733]
La carte d’abonnement est la plus rentable si son coût est 2. a.
inférieur à celui des trajets au ticket. Soit t le nombre de 7,49 7,5 7,51
tickets. b.
On cherche t tel que : −8,25 −8 −7,25
350 + 8 < 19 + 0,745t ⇔ 358 < 19 + 0,745t ⇔ t > 455 c.
Donc à partir de 46 carnets de 10 tickets, la carte d’abon- −2 3 8
nement devient la plus rentable.

Bilan 3 Bilan 8
1. Par construction : x ∈ ]0 ; 10[ .
x −5 −1 0 4 8 10 1
2.  T = x × 2x = x 2  ; C = (10 − x )2
f ( x ) −0,385 −1 0 0,471 0,246 0,198 2
3. On cherche x tel que :
C  T ⇔ (10 − x )2  x 2 ⇔ 100 − 20 x + x 2  x 2 ⇔ x  5 ➀
Bilan 4
2
1. 1  1
4.  T = x + 2  x  + (2x )2 = x + 2 x 2 + 4x 2
2  4
Montant initial Montant après majoration
17 2 17
1,70 1,80 = x +2 x = x +2 × x2
4 2
3,80 3,90 Or x > 0 donc x 2 = x donc T = x + 17 x .
7,90 8,10 C = 4(10 − x ) = 40 − 4x
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12,40 12,70 On cherche x tel que :


T  C ⇔ x + 17 x  40 − 4x
23,50 24
40
36,80 37,60 ( )
⇔ 5 + 17 x  40 ⇔ x 
5 + 17

40 40
Somme des «Montants après majoration » 5.  ≈ 4,38 donc si x ∈  ; 5 les conditions
− Somme des «Montants initiaux » 5 + 17  5 + 17 
2. ≈ 0,0232 ➀ et ➁ sont réalisées simultanément.
Somme des «Montants initiaux »
soit 2,3% d’augmentation.

Guide pédagogique – CHAPITRE 1 Nombres réels et inégalités 17


Nombres entiers,
arithmétique 2
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Utiliser les notions de multiple, diviseur et de nombre • Modéliser et résoudre des problèmes mobilisant les notions
premier de multiple, de diviseur, de nombre pair, de nombre impair, de
• Notations  et  . nombre premier.
• Définition des notions de multiple, de diviseur, de nombre pair, • Présenter les résultats fractionnaires sous forme irréductible.
de nombre impair.

2. Intention des auteurs


Ce chapitre sur l’arithmétique permet de réactiver le voca- ture de Goldbach, ruban de Pascal, etc. L’utilisation d’al-
bulaire sur les entiers (diviseur, multiple, nombre premier, gorithmes permet de les illustrer et d’aider à la recherche.
nombre pair, nombre impair) et de consolider la pratique Comme dans tous les chapitres, on travaille régulière-
du calcul sur les fractions. ment le calcul numérique, ainsi que le raisonnement et les
Conformément au programme, il s’agit de modéliser et de démonstrations. La diversité des activités et exercices pro-
résoudre de nombreux problèmes mobilisant les entiers. On posés permet de travailler la logique et laisse une grande
étudie notamment de nombreux problèmes historiques : place à la prise d’initiative (individuelle ou en groupe). De
nombres parfaits pairs, formule pour des nombres premiers nombreux exercices permettent également le travail de
consécutifs, nombres de Fermat ou de Mersenne, conjec- l’oral et de l’argumentation.

2. • 105 = 3 × 5 × 7 •  135 = 33 × 5
Partir d’un bon pied
• 154 = 2 × 7 × 11 •  195 = 3 × 5 × 13
4 11 20 22
A 1. b et c 2. a et d 3. c et d 3.  A =    B =    C =    D =
5 4 77 57
4. b 5. a et d 6. b, c et d 4. a. Vrai  b. Vrai  c. Faux

B 1. Il s’agit de l’écriture c.


2. a. 100 = 8 × 12 + 4
Cela fait 8 tas de 12 billes, avec un reste de 4 billes.
ctivités
b. 100 = 9 × 11+ 1
1 Être premier ou pas, telle est la question…
Cela fait 9 tas de 11 billes, avec un reste de 1 bille.
c. 100 = 11× 9 + 1 1 a. On suppose que n n’est pas premier.
Cela fait 11 tas de 9 billes, avec un reste de 1 bille. Alors n admet un diviseur positif différent de 1 et n. On
3. Il ne reste plus de billes à répartir si le nombre de tas est note q le plus petit diviseur positif de n différent de 1. On
un diviseur de 100. peut alors écrire n = q × k , avec 2  q < n et 2  k < n .
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k est aussi un diviseur de n, donc q  k . Ainsi en multipliant


C 1. a. 12 est un multiple de 3, car 12 = 3 × 4 .
par q, on obtient q2  kq , soit q2  n . Donc q  n .
b. 10 est un diviseur de 150, car 150 = 10 × 15 . Ainsi n admet un diviseur compris entre 2 et n .
c. 221 a pour diviseur l’entier 13, car 221 = 13 × 17 . b. • Si n est premier, alors n n’admet aucun diviseur positif
d. 17 a pour multiple l’entier 85, car 85 = 17 × 5 . entre 2 et n, donc entre 2 et n .
e. 15 n’est pas un diviseur de 48, car 48 = 15 × 3 + 3 . • Si n n’admet aucun diviseur entre 2 et n , d’après a., n
2. Un entier est divisible par 3 si, et seulement si, la somme n’est pas « non premier », c’est-à-dire n est premier.
de ses chiffres est un multiple de 3. • Conclusion : n est premier si, et seulement si, n n’admet
Les multiples de 3 sont : 6 051 et 8 541. aucun diviseur entre 2 et n .
3. a.  N = 630 c. On teste tous les entiers i entre 2 et n . Si l’un de ces
b.  N = 705 ou N = 735 ou N = 765 ou N = 795 . entiers divise n, alors n n’est pas premier. Si aucun ne divise
c.  N = 225 ou N = 525 ou N = 825 . n, alors n est premier.
D 1. Un entier naturel est premier s’il admet exactement
2 a. Les conditions « n%i!=0 » permettent de tester si i ne
deux diviseurs positifs. divise pas n.

18
b. La fonction est_premier traduit en langage Python la 2 • Somme de deux entiers m et n :
démarche de la question 1. c. * Si m est pair et n est pair : on pose m = 2k et n = 2 p .
c. 25 et 75 ne sont pas premiers ; 97 est premier. Alors m + n = 2( k + p ) pair.
* Si m est pair et n est impair : on pose m = 2k et n = 2 p + 1.
3 a. Les 40 premiers termes de la suite de Bernoulli sont : Alors m + n = 2( k + p ) + 1 impair.
41 ; 43 ; 47 ; 53 ; 61 ; 71 ; 83 ; 97 ; 113 ; 131 ; 151 ; 173 ; * Si m est impair et n est pair : on pose m = 2k + 1 et n = 2 p .
197 ; 223 ; 251 ; 281 ; 313 ; 347 ; 383 ; 421 ; 461 ; 503 ; Alors m + n = 2( k + p ) + 1 impair.
547 ; 593 ; 641 ; 691 ; 743 ; 797 ; 853 ; 911 ; 971 ; 1 033 ; * Si m est impair et n est impair : on pose
1 097 ; 1 163 ; 1 231 ; 1 301 ; 1 373 ; 1 447 ; 1 523 et 1 601. m = 2k + 1 et n = 2 p + 1. Alors m + n = 2( k + p + 1) pair.
b. Le 41e terme est 1 681 qui n’est pas premier car • On procède de la même façon pour la différence de deux
1681 = 412 . entiers et le carré d’un entier.
• En résumé :
2 Crible d’Ératosthène Somme m + n Entier m
1 a.  L = {2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; … ; 30}
ou différence m − n Pair Impair
b. Le 1er
terme de la liste L est 2 ; ses multiples ne sont pas Pair Pair Impair
premiers. Donc on les supprime de L lorsqu’on recherche Entier n
Impair Impair Pair
les entiers premiers.
Alors : Entier m
L = {2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 9 ; 11; 13 ; 15 ; 17 ; 19 ; 21; 23 ; 35 ; 27 ; 29} Carré
L’entier suivant 2 n’est pas divisible par 2 (puisqu’il n’a Pair Impair
pas été supprimé) : c’est donc un entier premier. m2 Pair Impair
c.  L = {2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 11; 13 ; 17 ; 19 ; 23 ; 35 ; 29}
L’entier suivant 3 n’est divisible ni par 2, ni par 3. Il s’agit
donc d’un entier premier.
d.  L = {2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 11; 13 ; 17 ; 19 ; 23 ; 29}
Chaque entier n’est divisible par aucun entier premier qui éthode
le précède. Donc la liste L contient tous les entiers pre-
miers inférieurs à 30. PACI Utiliser les notions de multiple, de diviseur
CA

1
et de nombre premier
2 a. La fonction liste_premiers traduit en langage
Python le crible d’Eratosthène.
b. La liste des entiers premiers inférieurs à 100 est : 2 ; 3 ; 1 a. Les multiples positifs de 7 inférieurs à 50 sont 7 ;
5 ; 7 ; 11 ; 13 ; 17 ; 19 ; 23 ; 29 ; 31 ; 37 ; 41 ; 43 ; 47 ; 53 ; 14 ; 21 ; 28 ; 35 ; 42 et 49.
59 ; 61 ; 67 ; 71 ; 73 ; 79 ; 83 ; 89 ; 97. b. Les diviseurs de 100 supérieurs à 12 sont 20 ; 25 ; 50 et
100.
3 Déterminer les nombres parfaits pairs 2 Soient n et m deux multiples de a. On pose : n = k × a
1 a. Les diviseurs positifs de 6 sont : 1 ; 2 ; 3 et 6. et m = p × a où k et p sont des entiers relatifs.
1+ 2 + 3 = 6 donc 6 est un nombre parfait. Alors n − m = k × a − p × a = ( k − p ) × a .
b. Les diviseurs positifs de 10 sont : 1 ; 2 ; 5 et 10. Comme ( k − p ) est un entier, la différence ( n − m ) est un
1+ 2 + 5 = 8 ≠ 10 donc 10 n’est pas un nombre parfait. multiple de a.

3 Comme a2 − b2 est premier, a2 > b2 , soit a > b , car a


2 a. On obtient :
et b sont positifs.
Puissances
1 2 4 8 16 32 64 128 Or a2 − b2 = ( a + b )( a − b ) .
de 2 Donc a + b et a − b sont des diviseurs positifs de a2 − b2 ,
S 1 3 7 15 31 63 127 255 qui est premier. Ils ne peuvent être égaux qu’à a2 − b2 ou
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à 1.
S premier ? non oui oui non oui non oui non
Donc a − b = 1, c’est-à-dire que a et b sont consécutifs.
b. Le nombre parfait pair suivant est 7 × 4 = 28 .
En effet, les diviseurs de 28 sont : 1 ; 2 ; 4 ; 7 ; 14 et 28. 4 1. 100 = 9 × 11+ 1 et 10 = 9 × 1+ 1.
Et 1+ 2 + 4 + 7 + 14 = 28 . Donc N = 9(11C + D ) + (C + D + U ) .
c. Les quatre premiers nombres parfaits pairs sont : • Si la somme (C + D + U ) est divisible par 9, alors N est
6 ; 28 ; 31× 16 = 496 et 127 × 64 = 8 128 . divisible par 9.
• Si N est divisible par 9, alors C + D + U = N − 9(11C + D )
est divisible par 9.
4 Parité et opérations • Conclusion : N est divisible par 9 si, et seulement si, la
somme de ses chiffres est divisible par 9.
1 La division euclidienne de n par 2 est : n = 2 × k + r , où
2. L’entier divisible par 9 est 324.
0  r < 2 . Ainsi r = 0 ou r = 1.
a. Si n est pair, alors r = 0 . Donc n = 2k .
b. Si n est impair, alors r ≠ 0 , c’est-à-dire r = 1.
Donc n = 2k + 1.

Guide pédagogique – CHAPITRE 2 Nombres entiers, arithmétique 19


PACI
Utiliser les notions de nombre pair Effectuer des calculs numériques

CA
PACI


4
CA


2
et de nombre impair
9 3 135  1 41
13 1.  f ( −2) = −3  ; f (3) =  ; f   =  ; f  −  =
5 1. a. Si l’entier n était impair, alors le carré n2
serait 2  4  32  3  18
1 2
impair. Or n2 est pair. Il n’est donc pas possible que l’en-
tier n soit impair.
( )
2.  f 8 = − 8 + 2 8 + 3
2
b. Comme n n’est pas impair, l’entier n est pair. = −4 + 2 4 × 2 + 3
2. Si l’entier n était pair, alors le carré n2 serait pair aussi. = −2 + 2 × 2 2 + 3 = −1+ 4 2
1
Or n2 est impair. Il n’est donc pas possible que n soit pair.
On en déduit que l’entier n est impair.
( )
f 18 = − 18 + 2 18 + 3
2
2

= −9 + 2 9 × 2 + 3
6 1. 10q est un multiple de 10, donc a 0 pour chiffre des = −9 + 2 × 3 2 + 3 = −6 + 6 2
unités. On en déduit que r est le chiffre des unités de N. 1  x 
3.  f ( x ) = 3 ⇔ − x 2 + 2x = 0 ⇔ x  − + 2 = 0
2.  N = 2 × 5q + r Donc N est divisible par 2 si, et seulement 2  2 
si r est divisible par 2, c’est-à-dire r est égal à 0, 2, 4, 6 ou 8. ⇔ x = 0 ou x = 4
3. N est impair si, et seulement si, r est égal à 1, 3, 5, 7 ou 9. Les solutions de l’équation sont entières.

7 1. Soient n = 2 p et m = 2k deux entiers pairs. Alors la 14 Soit un cube ABCDEFGH ci-contre. H G
différence n − m = 2( p − k ) est paire. a. La longueur de la diagonale d’une E F
2. Soient n = 2 p + 1 et m = 2k + 1 deux entiers impairs.
Alors la différence n − m = 2( p − k ) est paire. face est AC = AB2 + BC 2 d’après le
3. Soient n = 2 p un entier pair et m = 2k + 1 un entier théorème de Pythagore.
impair. Alors la différence n − m = 2( p − k ) − 12( p − k − 1) + 1 Donc AC = a2 + a2 = a2 × 2 , soit : D C
est impaire. AC = × 2=a 2 a2 A B
b. La longueur des grandes diagonales du cube est
8 1. 2. Il semble que la somme de deux entiers de même
parité qui se suivent est toujours divisible par 2, et qu’elle AG = AC 2 + CG 2 d’après le théorème de Pythagore.
est divisible par 4 dans le cas de deux entiers impairs qui se Donc AG = 2a2 + a2 = 3a2 = a 3 .
suivent.
3. Soient n = 2k + 1 et n + 2 deux entiers impairs qui se 15 Soit n = 3k un multiple de 3, où k est un entier.
suivent. Alors la somme S = (2k + 1) + (2k + 3) = 4( k + 1) est (3k )2
f (n) = − 2 × 3k + 3 = k − 6k + 3 = −5k + 3 qui est un
divisible par 4. 9
entier.
9 1. p est impair ; ( p + 1) et ( p − 1) sont pairs.
2. Comme p est impair, on peut poser p = 2k + 1.
Alors p2 − 1 = ( p − 1)( p + 1) = 4 × k ( k + 1) est divisible par 4.
J’évalue mes connaissances
QCM
PACI Présenter des résultats fractionnaires
CA

3
sous forme irréductible 1. a et b 2. b et c 3. a et c 4. a et c
5. a et c 6. b et c 7. b et c 8. b et c
1 9. a 10. a, b et c 11. c
10 Le volume de jus de fruit est × π × 3,752 × 6  ; le
3 vrai
1 faux ?
volume du verre est × π × 52 × 8 . Donc le volume de jus ou
3
3
 3 Partie A.
de fruit représente   ≈ 42,2% du volume du verre.
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 4 1. Vrai 2. Vrai 3. Vrai 4. Faux


5. Vrai 6. Faux 7. Faux 8. Vrai
2 2 9 2 7
11 f ( − 4) = 3 + = 3− = − = Partie B.
−4 + 1 3 3 3 3
2 2 15 2 17 1. Vrai 2. Vrai 3. Vrai 4. Faux
f ( 4) = 3 + = 3+ = + = 5. Faux 6. Faux 7. Vrai
4+1 5 5 5 5
2 2 1 6 1 7
f (3) = 3 + = 3+ = 3+ = + =
3+1 4 2 2 2 2
2 2 1 15 1 16
utomatismes et calculs
f ( 9) = 3 + = 3+ = 3+ = + =
9+1 10 5 5 5 5
16 1.  A = 5   2.  B = 10   3.  C = 2

12 1.  S = {5} { }


2.  S = −
18
7 17 Comme  =
4 3
πR , le volume  est compris entre

{} { }
3
2 13 108 et 144 cm3.
3.  S = 4.  S =
5 3

20
1  1 1  7 17
18 1.  BC = 52 + 102 = 5 5   2.  BC = 102 − 52 = 5 3 35 f   = −1 f −  = − f  =−
 2  3 2  5 8
19 f ( −2) = 0  ; f ( −1) = 2  ; f ( 0 ) = 2  ; f (6 ) = 4 et
1 8  1 17  7  11
f (10 ) = 2 6 36 f   = f −  = f =
 2 5  3  10  5 8
1 1  1 9  7  11
20 C’est le quadrant II qui ne contient aucun point de la 37 f   = − f −  = − f =
droite représentant f .  2 5  3 10  5 8

21 1. Le pavé a une hauteur de 2,5 cm.


2. Le pavé a une base de côté 2 cm.
xercices Application

{ }
22 1.  S = −
7
3
2.  S =
4
5 {} Connaître le cours

3.  S = − { }
5
2
4.  S =
7
5 {} 38 1. a, b et d
5. b, c et d
2. c
6. a, b et d
3. b
7. d
4. d
9 2
23 1.  S =  −∞ ;  2.  S =  −∞ ; 
 7   3  39 1.  N = 1 2.  N = 0 3.  N = 5 × 7 = 35
 9 4.  N = 29 5.  N = 89
3.  S = [1; +∞[ 4.  S =  −∞ ; − 
 5 Démo
40 1. a. Il existe deux entiers k et p tels que m = a × k et
24 1.  A = 9x 2
− 24x + 16
n = a × p.
2.  B = − 4x 2 + 10 x + 24 3.  C = 6 x 2 + 3x − 5 b.  m + n = a × ( k + p ) avec ( k + p ) entier, donc m + n est
un multiple de a.
25 1.  A = (9x − 4)(9x + 4)
2. a.  m − n = a × ( k − p ) avec ( k − p ) entier, donc m − n est
2.  B = (3x − 1)(5x − 9) 3.  C = ( x + 4)(2 − 9x ) un multiple de a.
b.  m × n = a × ( a × k × p ) avec ( a × k × p ) entier, donc
26 1. Pour un enfant de 10 kg, la dose de médicament
m × n est un multiple de a.
est de 200 mg par prise.
2. Pour un enfant de 25 kg, la dose est de 500 mg par prise. 41 1. 10q est un multiple de 10, donc a 0 pour chiffre des
3. Pour un enfant de 35 kg, la dose est de 700 mg par prise. unités. On en déduit que r est le chiffre des unités de N.
2. • Si N est divisible par 5, on peut écrire N = 5 × p , avec
1
27 1. 10−3 × (104 ) = 105 2. 105 × (102 )
2 −3
= 10−1 = p ∈ . Alors r = 5 p − 10q = 5( p − 2q ) est un multiple de 5.
10
Or r ∈{0 ; 1; 2 ; … ; 9} . Donc r = 0 ou r = 5 .
28 1. La masse d’une molécule d’eau est • Réciproquement, si r = 0 ou r = 5 , comme N = 5(2q ) + r
29,94 × 10−27 kg . est un multiple de 5.
2. Dans un litre d’eau, il y a environ 3,34 × 1025 molécules • Conclusion : N est divisible par 5, si, et seulement si, r = 0
d’eau. ou r = 5 .
3. On raisonne comme en 2. et on obtient que N est divi-
29 117 = 3 × 3 × 13 132 = 22 × 3 × 11 sible par 10 si, et seulement si, r = 0 .
357 = 3 × 7 × 17 1547 = 7 × 13 × 17
42 1.  N = 28 2.  N = 21
30 665 = 5 × 7 × 19 4 554 = 2 × 32
× 11× 23 Démo

16 184 = 23 × 7 × 172 19343 = 23 × 292 43 1. a. Il existe un entier k tel que n = 2k .
b. Il existe un entier m tel que p = 2m + 1.
31 • Les diviseurs positifs de 100 sont 1, 2, 4, 5, 10, 20, 2.  n + p = 2k + 2m + 1 = 2( k + m ) + 1 avec ( k + m ) entier.
25, 50 et 100. Donc n + m est impair.
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• Les diviseurs positifs de 120 sont 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 10, 12,


15, 20, 24, 30, 40, 60 et 120. Travailler les capacités du chapitre
• Les diviseurs positifs de 130 sont 1, 2, 5, 10, 13, 26, 65
et 130.
44 1. Faux, par exemple avec N = 12 , a = 2 et b = 4 .
32 45 = 3 5 75 = 5 3 117 = 3 13 2. Vrai
3. Faux, par exemple avec N = 12 et a = 3 .
175 = 5 7 176 = 4 11
45 Lorsqu’on choisit trois entiers consécutifs, l’un (au
33 243 = 9 3 252 = 6 7 275 = 5 11 moins) est pair, c’est-à-dire divisible par 2, et l’un est divi-
637 = 7 13 1539 = 9 19 sible par 3.
Leur produit est donc divisible par 2 × 3 = 6 .
34 f ( 2) = 9 + 4 2 f ( 5 ) = 21+ 4 5
46 1. On suppose que n n’est pas premier. Alors n admet
f ( 8 ) = 33 + 8 2
un diviseur premier. On note p le plus petit diviseur premier

Guide pédagogique – CHAPITRE 2 Nombres entiers, arithmétique 21


de n. On peut alors écrire n = p × k , avec 2  p < n et 223 10 23
2 k < n. 4.  D = 5.  E = 6.  F =
72 27 13
k est aussi un diviseur de n, donc p  k . Ainsi en multi-
pliant par p, on obtient p2  kp , soit p2  n . Donc p  n . 54 1. On note R le rayon du cylindre et de la boule.
Ainsi n admet un diviseur premier inférieur ou égal à n . • Le volume du cylindre est  cylindre = πR2 × 2R = 2πR3 .
2. La réciproque de la propriété est « si n admet un diviseur 4 3
premier inférieur ou égal à n , alors n n’est pas premier ». Le volume de la boule est boule = πR .
3
Elle est vraie.
2πR3 3
3. La contraposée est « si n n’admet aucun diviseur pre- Le quotient des deux volumes est donc = .
4 3 2
mier inférieur ou égal à n , alors n est premier ». πR
4. • 83 est premier, car il n’admet aucun diviseur premier 3
3
inférieur à 83 ≈ 9,1. Donc cylindre = boule .
2
• 91 est premier, car il n’admet aucun diviseur premier • L’aire totale du cylindre est la somme de l’aire latérale
inférieur à 91 ≈ 9,5 . (celle d’un rectangle) et du double de l’aire d’un disque.
• 731 = 17 × 43 n’est pas premier. Elle est donc égale à :
• 983 est premier, car il n’admet aucun diviseur premier cylindre = 2πR × 2R + 2 × πR2 = 6πR2
inférieur à 983 ≈ 31,4 .
• 8 633 = 89 × 97 n’est pas premier. L’aire de la sphère est sphère = 4πR2 .
• 10 001 = 73 × 137 n’est pas premier. 6πR2 3
Le quotient des deux aires est donc = .
4πR2 2
47 1. Soient n = 2k un entier pair et m un entier. Alors 3
Donc cylindre = sphère .
n × m = 2 × ( k × m ) est un entier pair. 2
2. Soient n = 2k + 1 et m = 2 p + 1 deux entiers impairs. 1
2.  vide = cylindre − boule = boule
Alors n × m = (2k + 1)(2 p + 1) = 2( kp + k + p ) + 1 est impair. 2
3. Soient n et n + 1 deux entiers consécutifs. Alors : La proportion de vide dans le cylindre est donc :
• Si n est pair, alors n × ( n + 1) est pair. 1
• Si n est impair, alors ( n + 1) est pair, et n × ( n + 1) est pair. vide boule 1
=2 = ≈ 33,3%
cylindre 3 3
48 1. 152 , carré d’un entier impair, est impair. 
2 boule
312 , carré d’un entier impair, est impair.
462 , carré d’un entier pair, est pair. AE AI 1
55 1. D’après le théorème de Thalès : = = .
25 × 13 , produit de deux entiers impairs, est impair. EC CD 2
1
24 × 17 , produit d’un entier pair et d’un entier impair, est Ainsi EC = 2 AE et AE = AC . Le point E se trouve au
3
pair. tiers du segment [AC] à partir du point A.
2. On retrouve les résultats précédents en effectuant les 2. a. En utilisant le théorème de Thalès, la hauteur issue de
calculs à la calculatrice. 1
E au triangle AEI est égale à AD . Donc l’aire de AEI est :
3
49 1. a. Si n est pair, alors n2 est pair, et n3 = n2 × n est le
1 1 1 1
produit de deux entiers pairs. Donc n3 est pair. AI × AD = AB × AD =  ( ABCD )
3 2 3 6
b. Si n est impair, alors n2 est impair, et n3 = n2 × n est le
produit de deux entiers impairs. Donc n3 est impair. b. En utilisant le théorème de Thalès, la hauteur issue de E
2. 143 est pair ; 153 est impair ; 1013 est impair ; 10243 × 53 1
au triangle AED est égale à AB . Donc l’aire de AED est :
est impair. Ces résultats sont confirmés par la calculatrice. 3
1 1
50 Soient n et n + 1 deux entiers consécutifs. AD × AB =  ( ABCD )
3 3
1. La somme n + ( n + 1) = 2n + 1 est impaire.
56 Le nombre total d’heures de travail est 75 h.
2. • Si n est pair, alors le produit n × ( n + 1) est pair.
• Si n est impair, alors ( n + 1) est pair, et n × ( n + 1) est pair. 20
Donc le collaborateur A recevra × 1500 = 400 €, le col-
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75
51 1. Vrai  2. Vrai  3. Vrai  4. Faux laborateur B recevra 500 € et le collaborateur C recevra
600 €.
420 2 × 2 × 3 × 5 × 7 2 × 2 × 7 28
52 = = = 5
165 3 × 5 × 11 11 11 57 Chacun a mangé de pains.
3
140 2 × 2 × 5 × 7 2 × 5 10 5 4
= = = Le soldat a donc consommé 3 − = pains appartenant
462 2 × 3 × 7 × 11 3 × 11 33 3 3
385 5 × 7 × 11 11 11 5 1
= = = à l’homme qui en avait 3, et 2 − = pain appartenant
840 2 × 2 × 2 × 3 × 5 × 7 2 × 2 × 2 × 3 24 3 3
à l’homme qui en avait 2. Il est donc juste que celui
1680 2 × 2 × 2 × 2 × 3 × 5 × 7 2 × 2 × 2 × 2 × 7 112
= = =
195 3 × 5 × 13 13 13
3 32 247
53 1.  A = 2.  B = 3.  C =
4 45 30

22
4 p
• Conclusion : est un nombre décimal si, et seulement si,
3
qui avait 3 pains reçoive × 5 = 4 besants et que celui q
5 les seuls diviseurs premiers de q sont 2 et 5.
3
1 61 1. Pour n = 10 , la fonction affiche successivement : 1 ;
3
qui avait 2 pains reçoive × 5 = 1 besant. 2 ; 5 ; et 10.
5 Pour n = 18 , elle affiche successivement : 1 ; 2 ; 3 ; 6 ; 9
3 et 18.
2. a. 9 est également un diviseur de 18.
a 2 a 3 n
58 1. a.  SI = a2 −   = b. La fonction affiche les diviseurs k et deux par deux. Il
 2 2 k
suffit donc que k parcoure tous les entiers de 1 à n .
2
 a 2 a 2 3. Les diviseurs positifs de 24 sont 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 18 ; 12
b.  BD = a 2 , donc SO = a2 −   = . et 24.
 2  2
Les diviseurs positifs de 48 sont 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 8 ; 12 ; 16 ;
1 a 2 2 24 et 48.
c.   = a2 × = a3 ×
3 2 6 Les diviseurs positifs de 42 sont 1 ; 2 ; 3 ; 6 ; 7 ; 14 ; 21 et
2. Si la pyramide était régulière avec a = 230,5 m, sa hau- 42.
2
teur serait 230,5 × ≈ 163 m (différent de 146,6 m et de 62 1. a. Soit d un diviseur de N. Tout diviseur de d est
2
137 m). La pyramide n’a donc jamais été régulière, ni ini- aussi un diviseur de N. On en déduit que si d admet un
tialement, ni actuellement. diviseur premier autre que 2 ou 3, N admettrait un diviseur
premier autre que 2 ou 3, ce qui est impossible compte
( 2 ) = (3 2 − 5) = (3 2 ) − 2 × 3 2 × 5 + 52
2 2
59 •  f tenu de sa décomposition en produit de facteurs premiers
Donc f ( 2 ) = 9 × 2 − 30 2 + 25 = 43 − 30 2 .
(qui est unique à l’ordre près). Donc la décomposition en
produits de facteurs premiers ne comporte pas d’autres
•  f ( − 3 ) = ( −3 3 − 5)
2
facteurs premiers que 2 ou 3.
b. En utilisant la décomposition en produit de facteurs pre-
Donc f ( − 3 ) = ( −3 3 ) − 2 × ( −3 3 ) × 5 + 52 .
2
miers de N, ses diviseurs positifs sont les entiers de la forme
Donc f ( − 3 ) = 9 × 3 + 30 3 + 25 = 52 + 30 3 . 2i × 3 j , où i ∈{0 ; 1; 2} et j ∈{0 ; 1} . Les diviseurs positifs
de N sont donc obtenus en calculant les produits en bout
•  f ( 7 ) = (3 7 − 5) = (3 7 ) − 2 × 3 7 × 5 + 52
2 2
de branche.
Donc f ( 7 ) = 9 × 7 − 30 7 + 25 = 88 − 30 7 . On en déduit que les diviseurs positifs de N sont : 1 ; 3 ; 2 ;
6 ; 4 et 12. Soit dans l’ordre croissant : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 et 12.
Il y en a en tout 3 × 2 = 6 .
2. • 45 = 32 × 5 . Donc 45 admet exactement 3 × 2 = 6 divi-
seurs positifs. Il s’agit de 1 ; 3 ; 5 ; 9 ; 15 et 45.
xercices Entraînement • 50 = 2 × 52 . Donc 50 admet exactement 2 × 3 = 6 divi-
seurs positifs. Il s’agit de 1 ; 2 ; 5 ; 10 ; 25 et 50.
• 70 = 2 × 5 × 7 . Donc 70 admet exactement 2 × 2 × 2 = 8
1 Multiples et diviseurs dans  diviseurs positifs. Il s’agit de 1 ; 2 ; 5 ; 7 ; 10 ; 14 ; 35 et 70.
• 147 = 3 × 72 . Donc 147 admet exactement 2 × 3 = 6 divi-
137 −54789 seurs positifs. Il s’agit de 1 ; 3 : 7 ; 21 ; 49 et 147.
60 1. 1,37 = et −54,789 = sont bien des
102 103
nombres décimaux. 63 1. a. 63 = 32 × 7
3 75 78 −156 b. On a l’arbre suivant :
2. a.  = et − = sont bien des nombres déci-
4 100 5 10 1
maux. 1
7
1
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b. Le nombre n’est pas décimal. 1


3 3
3. • Si les seuls diviseurs de q sont 2 et 5, alors on pose : 7
q = 2n × 5m .
1
p p × 5n − m p × 5n − m 9
- Si n  m , = n −
= est un nombre 7
q 2 ×5 ×5 m n m 10n
décimal. Cet arbre possède 6 branches, donc 63 possède exacte-
p p × 2m − n p × 2m − n ment 6 diviseurs positifs : 1 ; 3 ; 7 ; 9 ; 21 et 63.
- Sinon, = n −
= est un nombre déci- 2. 231 = 3 × 7 × 11 Donc on a l’arbre suivant :
q 2 ×5 ×2 m m n 10m
mal.
p
• Réciproquement si est un nombre décimal, on pose
q
p a
= . Alors p × 10n = a × q , avec p et q sans diviseurs
q 10n
communs. D’après le théorème fondamental de l’arithmé-
tique, q divise 10n = 2n × 5n .
Donc les seuls diviseurs premiers de q sont 2 et 5.

Guide pédagogique – CHAPITRE 2 Nombres entiers, arithmétique 23


1 2. • 1184 = 25 × 37 Les diviseurs positifs de 1 184 sont : 1 ;
1
1
11 2 ; 4 ; 8 ; 16 ; 32 ; 37 ; 74 ; 148 ; 296 ; 592 et 1 184. La
1 somme de ses diviseurs stricts est égale à 1 210.
7
11 1210 = 2 × 5 × 112 Les diviseurs positifs de 1 210 sont : 1 ;
2 ; 5 ; 10 ; 11 ; 22 ; 55 ; 110 ; 121 ; 242 ; 605 et 1 210. La
1
somme de ses diviseurs stricts est égale à 1 184.
1
11
Donc 1 210 et 1 184 sont amicaux.
3 • 2 620 = 22 × 5 × 131 Les diviseurs positifs de 2 620 sont :
1
7 1 ; 2 ; 4 ; 5 ; 10 ; 20 ; 131 ; 262 ; 524 ; 655 ; 1 310 et 2 620.
11
La somme de ses diviseurs stricts est égale à 2 924.
Donc 231 possède exactement 8 diviseurs positifs : 1 ; 3 ; 2 924 = 22 × 17 × 43 Les diviseurs positifs de 2 924 sont :
7 ; 11 ; 21 ; 33 ; 77 et 231. 1 ; 2 ; 4 ; 17 ; 34 ; 43 ; 68 ; 86 ; 172 ; 731 ; 1 462 et 2 924.
3. 24 = 23 × 3 Donc l’arbre permettant d’obtenir tous ses La somme de ses diviseurs stricts est égale à 2 620.
diviseurs possède 4 × 2 = 8 branches. Donc 24 admet exacte- Donc 2 620 et 2 924 sont amicaux.
ment 8 diviseurs positifs, qui sont : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 8 ; 12 et 24.
4. a. L’arbre permettant d’obtenir les diviseurs positifs 68 1. • Si r = 0 , alors p = 6q n’est pas premier, car divi-
possède ( n1 + 1) × …× ( nN + 1) branches, donc le nombre sible par 6.
de diviseurs positifs de n est : ( n1 + 1) × …× ( nN + 1) . • Si r = 2 , alors p = 2(3q + 1) n’est pas premier, car divi-
b. Pour que n possède exactement 5 diviseurs positifs, il sible par 2.
faut que le produit ( n1 + 1) × …× ( nN + 1) soit égal à 5. • Si r = 3 , alors p = 3(2q + 1) n’est pas premier, car divi-
Comme 5 est premier, n possède seulement un seul divi- sible par 3.
seur premier, dont l’exposant est égal à 4. Ainsi n est de la • Si r = 4 , alors p = 2(3q + 2) n’est pas premier, car divi-
forme p4 , où p est premier. sible par 2.
Ses cinq diviseurs positifs sont alors 1, p, p2 , p3 et p4 . On conclut que r = 1 ou r = 5 .
2. Les entiers de la forme 6k + 1 ne sont pas tous premiers
64 On peut poser n = 2n × 3m où n et m sont des entiers (par exemple 6 × 4 + 1 = 25 n’est pas premier).
naturels non nuls. Les entiers de la forme 6k + 5 ne sont pas tous premiers
1. Le nombre de diviseurs positifs de n est ( n + 1)( m + 1) , (par exemple 6 × 5 + 5 = 35 n’est pas premier).
avec n + 1 2 et m + 1 2 . Donc n admet au moins 4 divi-
seurs positifs. Il n’est donc pas possible que n admette 69 1. Si n n’admet aucun diviseur entre 2 et n , alors n
exactement 3 diviseurs positifs. est premier.
2. a. On a ( n + 1)( m + 1) = 4 . Donc n = 2  ; m = 2 et n = 36 . 2. a. L’algorithme parcourt tous les entiers k compris entre
b. On a ( n + 1)( m + 1) = 6 . Donc : 1 et n et teste si k divise n : si oui, il s’arrête et renvoie
- soit n = 2  ; m = 3 et n = 108  ; que n n’est pas premier ; si non, il renvoie que n est pre-
- soit n = 3  ; m = 2 et n = 72 . mier.
c. On a ( n + 1)( m + 1) = 10 . Donc : b. On propose :
- soit n = 2  ; m = 5 et n = 972  ;
- soit n = 5  ; m = 2 et n = 288 . k ←2
k n
65 1. Vrai. En effet : on suppose que n = k ← k +1
k2
est un carré
parfait. On décompose k en produit de facteurs premiers :
k = p1n1 × …× pNnN . Alors n = p12n1 × …× p2NnN et le nombre
de diviseurs positifs de n est égal à (2n1 + 1) × …× (2nN + 1) ,
qui est le produit d’entiers impairs.
Donc n admet un nombre impair de diviseurs positifs.
2. Vrai. En effet : on décompose n en produit de facteurs
premiers : n = p1n1 × …× pNnN . Le nombre de diviseurs posi- c. L’algorithme affiche le plus petit des diviseurs de n supé-
tifs de n est égal à ( n1 + 1) × …× ( nN + 1) . Comme ce pro- rieur à 2. C’est donc un nombre premier (sinon d ne serait
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duit est impair, aucun facteur n’est pair : tous les facteurs pas le plus petit des diviseurs de n).
sont donc impairs. 3. 97 est premier ; 271 est premier ; 451 = 11× 41 n’est pas
On peut donc écrire n1 = 2k1, … et nN = 2k N . premier ; 537 = 3 × 179 n’est pas premier ; 743 est pre-
( ).
2
Ainsi n = p12k1 × …× p2Nk N = p1k1 × …× pNkN mier ; 893 = 19 × 47 n’est pas premier ; 11111 = 41× 271
n’est pas premier.
66 L’affirmation est fausse. Par exemple 6 possède
quatre diviseurs positifs, alors que 7 possède deux divi- 70 • La formule d’Euler donne des nombres premiers pour
seurs positifs. n compris entre 0 et 40. Pour n = 41, n2 − n + 41 = 1681 = 412
n’est pas premier.
67 1. 220 = 22 × 5 × 11 Les diviseurs positifs de 220 sont : • La formule f ( n ) de Legendre donne des nombres pre-
1 ; 2 ; 4 ; 5 ; 10 ; 11 ; 20 ; 22 ; 44 ; 55 ; 110 et 220. La somme miers pour n compris entre 0 et 15. f (16 ) = 289 = 172
de ses diviseurs stricts est égale à 284. n’est pas premier.
284 = 22 × 71 Les diviseurs positifs de 284 sont : 1 ; 2 ; 4 ; 71 ; • La formule g ( n ) de Legendre donne des nombres pre-
142 et 284. La somme de ses diviseurs stricts est égale à 220. miers pour n compris entre 0 et 28. g (29) = 1711 = 29 × 59
Donc 220 et 284 sont amicaux. n’est pas premier.

24
• La formule de Ruby donne des nombres premiers (éven- 2 Nombres pairs, nombres impairs
tuellement négatifs) pour n compris entre 0 et 44.
Pour n = 45 , 36n2 − 810n + 2 753 = 39 203 = 197 × 199 qui 75 1. Si n est pair, on pose n = 2k . Alors n2 = 4k 2 est divi-
n’est pas premier.
sible par 4.
71 1. La permutation d’un entier à un chiffre est égale à 2. Si n est impair, on pose n = 2k + 1.
cet entier. Donc les entiers premiers à un chiffre (2 ; 3 ; 5 et Alors n2 = 4( k 2 + k ) + 1. Donc le reste de la division eucli-
7) sont permutables. dienne de n2 par 4 est égal à 1.
2. Les entiers premiers permutables à deux chiffres sont :
11 ; 13 ; 17 ; 31 ; 37 ; 71 ; 73 ; 79 et 97. 76 1. On suppose que a est pair et b est impair.
3. Si un entier à deux chiffres ou plus possède un chiffre a.  2a est pair et 3b est impair. Donc (2a + 3b ) est impair.
pair, l’une de ses permutations se terminera par ce chiffre b. a2 est pair et b2 est impair. Donc a2 − b2 est impair.
pair et sera divisible par 2, donc ne sera pas premier. Cet c.  9a est pair et 4b est pair. Donc (9a + 4b ) est pair.
entier n’est donc pas permutable. 2. On suppose que a et b sont impairs.
Si un entier à deux chiffres ou plus possède un chiffre égal a.  2a est pair et 3b est impair. Donc (2a + 3b ) est impair.
à 5, l’une de ses permutations se terminera par 5 et sera b. a2 est impair et b2 est impair. Donc a2 − b2 est pair.
divisible par 5, donc ne sera pas premier. Cet entier n’est c.  9a est impair et 4b est pair. Donc (9a + 4b ) est impair.
donc pas permutable.
77 1. On obtient :
4. Les permutations de 113 sont : 113 ; 131 et 311, qui
sont tous premiers. Donc 113 est un nombre premier per- a b a2 b2 a2 + b2
mutable.
Pair Pair Pair Pair Pair
127 s’écrit avec le chiffre 2 : il n’est donc pas permutable.
Pair Impair Pair Impair Impair
72 1. 2. Il semble que 11 divise toujours la somme Impair Pair Impair Pair Impair
obtenue.
3. Soit un entier N1 à deux chiffres, dont on note D le Impair Impair Impair Impair Pair
chiffre des dizaines et U le chiffre des unités. 2. a. Pour que la somme N = a2 + b2 soit impaire, d’après 1.,
Ainsi N1 = 10 D + U et N2 = 10U + D . il faut que les entiers a et b n’aient pas la même parité.
Donc N1 + N2 = 10 ( D + U ) + (U + D ) = 11( D + U ) est un b. Pour a = 2u et b = 2v + 1, N = (2u )2 + (2v + 1)2 , soit :
multiple de 11. N = 4( u2 + v2 + v ) + 1. Donc N est de la forme ( 4k + 1) .
3. On calcule la somme ( a2 + b2 ) pour les premiers entiers
73 1. La proposition de Fermat est fausse, car :
naturels a et b :
22 + 1 = 4 294 967 297 = 641× 6 700 417 .
5

b
2. a. On est certain que l’algorithme se termine car F 0 1 2 3 4 5
a
admet au moins un diviseur (F, mais aussi 641 d’après la
question 1.) 0 0 1 4 9 16 25
b. L’algorithme affichera N = 641. 1 1 2 5 10 17 26
74 1. Le seul diviseur de 4 est 2, et 22 = 4 est aussi un 2 4 5 8 13 20 29
diviseur de 4. Donc 4 est puissant. 3 9 10 13 18 25 34
2 est un diviseur de 6, mais pas 4. Donc 6 n’est pas puis- 4 16 17 20 25 32 41
sant.
3 est un diviseur de 12, mais pas 9. Donc 12 n’est pas puis- 5 25 26 29 34 41 50
sant. L’entier 21, qui est de la forme ( 4k + 1) ne peut donc pas
2. 1, 2, 3, 5, 6, 7 et 10 ne sont pas puissants ; 4, 8 et 9 sont s’écrire sous la forme ( a2 + b2 ) .
puissants. Il existe donc bien deux entiers consécutifs infé- Donc tous les entiers de la forme ( 4k + 1) ne peuvent pas
rieurs à 10 qui sont puissants : 8 et 9. s’écrire comme la somme de deux carrés.
3. Un carré parfait admet comme décomposition en produit
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

( )
2
de facteurs premiers : p1k1 × …× pNkN = p12k1 × …× p2Nk N où 78 1.  ( n + 1)2 − n2 = 2n + 1
les entiers ki sont supérieurs à 1. Donc pour tout diviseur 2. Soit un entier k = 2n + 1 impair. Alors k = ( n + 1)2 − n2 est
premier pi , l’entier ( pi ) est aussi un diviseur de ce carré.
2
la différence de deux carrés d’entiers consécutifs.
Tout carré parfait est donc puissant. 3. 49 = 252 − 242  ; 51 = 262 − 252
4. Soit un entier n = p1n1 × …× pNnN , où les entiers pi sont 4. a. Pour k = 23 , n = 11 et l’algorithme renvoie 11 et 12.
premiers et les entiers ni sont supérieurs à 1. On a bien 23 = 122 − 112 .
• Si n est puissant, alors pour tout diviseur premier pi , l’en- b. Cette fonction revoie les deux entiers consécutifs dont
tier ( pi ) est un diviseur de n, donc ni  2 . la différence des carrés est égale à l’entier impair k.
2

• Si pour tout entier i, ni  2 , alors l’entier ( pi ) est un divi-


2
79 1. Le couple ( x ; y ) définit un TRPI si, et seulement si,
seur de n, donc n est puissant.
• Conclusion : n est puissant si, et seulement si, pour tout x 2 + ( x + 1)2 = y2 soit en développant : y2 = 2x 2 + 2x + 1.
entier i, ni  2 . 2. a. Si y2 est impair, alors y est impair.
5. Les nombres puissants inférieurs à 50 sont : 4 ; 8 ; 9 ; 16 ; b. Si d divise x et y, alors d divise x 2 et y2 , et donc divise
25 ; 27 ; 32 ; 36 et 49. ( y2 − 2x 2 − 2x ) . Or y2 − 2x − 2x = 1, donc d divise 1.

Guide pédagogique – CHAPITRE 2 Nombres entiers, arithmétique 25


c. Les diviseurs communs de x et y sont 1 et −1, ce qui 2. On effectue la division euclidienne de n par 10 :
signifie que x et y sont premiers entre eux. n = 10q + r . r est le chiffre des unités de n, entre 0 et 9.
3. a. On propose : Alors n2 + n = 10 (10q2 + 2qr + q ) + r 2 + r . Son chiffre des
unités est donc égal au chiffre des unités de ( r 2 + r ) . Or
on a :
y2 = 2 x 2 + 2 x + 1 r 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
( x ; y)
r2 + r 0 2 6 12 20 30 42 56 72 90

Donc le chiffre des unités de ( n2 + n ) n’est jamais égal à


4 ou 8.
b. Pour chaque couple ( x ; y )  :
• L’entier y est impair.
• Les entiers x et y sont premiers entre eux.

80 1.  a = 2  ; b = u2 + 1 et c = v2 + 1. xercices Approfondissement

Donc ( u ; v ) est solution ⇔ 2 × u2 + 1 = v2 + 1


84 1. La somme des chiffres de l’entier obtenu après per-
⇔ v2 + 1 = 2( u2 + 1) ⇔ v2 − 2u2 = 1.
mutation des chiffres de N sera toujours divisible par 3,
2. a.  v2 = 2u2 + 1 est impair. Donc v est impair.
donc l’entier obtenu sera toujours divisible par 3.
b. Comme v = 2k + 1, 2u2 = 4k 2 + 4k , donc u2 = 2( k 2 + k )
2. L’entier obtenu ne sera pas toujours divisible par 2 (par
est pair.
exemple 12 est divisible par 2, mais pas 21).
c. On en déduit que u est pair.
3. L’entier obtenu ne sera pas toujours divisible par 5 (par
3. • Pour ( u ; v ) = (2 ; 3) , a = 2  ; b = 5 et c = 10 . On a
exemple 15 est divisible par 5, mais pas 51).
bien a × b = c .
4. La somme des chiffres de l’entier obtenu après permu-
• Pour ( u ; v ) = (12 ; 17 ) , a = 2  ; b = 145 et c = 290 .
tation des chiffres de N sera toujours divisible par 9, donc
On a bien a × b = c .
l’entier obtenu sera toujours divisible par 9.
• Pour ( u ; v ) = (70 ; 99) , a = 2  ; b = 4 901 et c = 9 802 .
5. L’entier obtenu ne sera pas toujours divisible par 10
On a bien a × b = c .
(par exemple 150 est divisible par 10, mais pas 501).
• Pour ( u ; v ) = ( 408 ; 577) , a = 2  ; b = 166 465 et
c = 332 930 . On a bien a × b = c . 85 1. Le reste dans la division euclidienne de K par pi est
égal à 1, donc l’entier pi n’est pas un diviseur de K.
81 1. Les couples (3 ; 5) , (5 ; 7 ) , (11; 13) et (17 ; 19) sont 2. Le nombre K n’admet donc aucun diviseur premier.
jumeaux. 3. C’est impossible. Donc l’hypothèse initiale est absurde :
2. Deux entiers distants de 2 dont l’un est pair sont tous il n’existe donc pas un nombre fini de nombres premiers.
les deux pairs : le plus grand, qui est alors supérieur à 4,
n’est donc pas premier. Deux entiers jumeaux sont donc 86 1. a. L’entier n ! est le produit des entiers compris
tous les deux impairs. entre 1 et n, dont fait partie k. Donc n ! est divisible par k.
3. a. Si p = 6q + 5 , alors p − 2 = 6q + 3 est divisible par 3 et b. L’entier ( n !+ k ) est divisible par k (supérieur à 2), donc
supérieur à 4 : p − 2 n’est alors pas premier. Donc p n’est n’est pas premier.
pas de la forme 6q + 5 , il est de la forme 6q + 1. 2. D’après la question 1. b., tous les entiers compris entre
b. Les entiers de la forme p = 6k + 1 et p − 2 ne sont pas ( n !+ 2) et (n !+ n) ne sont pas premiers. Donc il n’existe pas
tous jumeaux. Par exemple p = 6 × 4 + 1 = 25 et 23 ne sont d’entier premier compris entre ( n !+ 2) et ( n !+ n ) .
pas tous les deux premiers. 3. Pour n = 6 , il n’existe pas d’entier premier entre (6!+ 2)
4. Les couples d’entiers premiers jumeaux inférieurs à 100 et (6!+ 6 ) , c’est-à-dire que les entiers 722 = 2 × 192 ,
sont : (3 ; 5) , (5 ; 7 ) , (11; 13) , (17 ; 19) , (29 ; 31) , ( 41; 43) , 723 = 3 × 241, 724 = 22 × 181, 725 = 52 × 29 et
(59 ; 61) et (71; 73) . 726 = 2 × 3 × 112 sont tous non premiers.
4. Pour n = 1011 + 1, il n’existe aucun nombre premier entre
82 1. a. Si p = 6q + 1, p2 = 36q2 + 12q + 1, donc ( n !+ 2) et ( n !+ n ) .
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p2 = 12q (3q + 1) + 1.
b. • Si q est pair, alors q (3q + 1) est pair. 87 1.  M1 = 1 ; M2 = 3  ; M3 = 7  ; M 4 = 15  ; M5 = 31 ;
• Si q est impair, alors (3q + 1) est pair et q (3q + 1) est pair. M6 = 63  ; M7 = 127  ; M8 = 255  ; M9 = 511 ; M10 = 1023  ;
c. On en déduit qu’on peut écrire q (3q + 1) = 2k , et donc : M11 = 2 047  ; M12 = 4 095  ; M13 = 8 191 ; M14 = 16 383 et
p2 = 24k + 1, où k est un entier. M15 = 32 767 .
2. Pour p = 6q + 5 , p2 = 12(3q2 + 5q + 2) + 1 : Parmi eux, M2 , M3 , M5 , M7 et M13 sont premiers.
• Si q est pair, (3q2 + 5q + 2) est pair. 2.  ( x − 1)( x k −1 + x k −2 + …+ x + 1)
• Si q est impair, (3q2 + 5q + 2) est pair. = x k + x k −1 + … x 2 + x − x k −1 − x k −2 − …− x − 1
Dans tous les cas, on peut poser 3q2 + 5q + 2 = 2k avec k = xk − 1
3. a.  M n = 2k × d − 1 = (2d ) − 1
k
entier. Et alors p2 = 24k + 1.

83 1. • Si n est pair, ( n2 + n ) est pair.


( )
Donc M n = (2d − 1) (2d ) + …+ 2d + 1 est divisible par
k −1

• Si n est impair, ( n2 + n ) est pair, en tant que somme de


(2d − 1) (qui est supérieur à 3).
b. Si M n est premier, il n’admet aucun diviseur supérieur à
deux nombres impairs. 2 et inférieur strictement à M n . En utilisant la question

26
3. a., on en déduit que n n’est pas premier. Une condition
nécessaire pour que M n soit premier est que n soit premier. xercices Accompagnement personnalisé
4. Cette condition n’est pas suffisante : par exemple M11
n’est pas premier (divisible par 23).
Maîtriser l’essentiel
88 1. On exécute pas à pas l’algorithme et on suit les dif-
férentes valeurs des variables dans le tableau suivant. 92 1.  N = 52 × 11 Les diviseurs de N sont donc de la forme
3 2 1 5i × 11j , où i ∈{0 ; 1; 2} et j ∈{0 ; 1} .
f 2. Les diviseurs de N sont 1 ; 5 ; 11 ; 25 ; 55 et 275.
7 21 231
L {} {3} {3 ; 11} {3 ; 11; 231} 93 1. Le résultat provient de l’écriture en base 10 d’un
entier.
p 3 11
2. Comme N = 4(20q ) + r , N est divisible par 4 si, et seule-
3 1 1 1 ment si, r est divisible par 4.
On a bien= + + .
7 3 11 231 3. Comme N = 25( 4q ) + r , N est divisible par 25 si, et seu-
11 1 1 1 7 1 1 5 1 1 1 lement si r est divisible par 25.
2.  = + +  ; = +  ; = + +
12 2 3 12 10 2 5 11 3 9 99
94 1. 3a est pair. 2.  −5b est impair.
89 1. a. On exécute pas à pas l’algorithme et on suit les 3.  a + b est pair. 4.  a2 + 1 est impair.
différentes valeurs des variables dans le tableau suivant.
5.  a2 + b2 est impair. 6. 2a2 − 3b2 est impair.
N 1 311
p
a 36,2 37 38 39 40 95 1. Il semble que la fraction soit toujours irréductible.
q
b 7,6 11,5 14,5 17 2. a. Si d divise p et q, alors d divise toute combinaison
linéaire de p et q, donc d divise ( p − 2q ) .
b est-il entier ? Faux Faux Faux Vrai
b.  p − 2q = 4n + 9 − 2(2n + 4) = 1 Donc d divise 1 : d est égal
Les résultats sont bien 40 et 17. à 1 ou à −1.
b. 1311 = 402 − 172 = ( 40 − 17 )( 40 + 17 ) = 23 × 57 3. Les entiers p et q n’ont comme diviseur commun que 1
p
2. Le programme est la traduction en langage Python de et −1, donc la fraction est irréductible pour tout entier
q
l’algorithme donné. n ≠ −2 .
3. 4 577 = 1112 − 882 = 199 × 23
7 429 = 1732 − 1502 = 323 × 23 96 On calcule la somme ( p + q ) où p > q , p et q sont des
20 099 = 1502 − 492 = 199 × 101 entiers premiers compris entre 2 et 80, jusqu’à ce que
4. Il faut renvoyer ( a + b ) et ( a − b ) . cette somme soit strictement supérieure à 80 :
5. On obtient a = 45 041 et b = 1 020. q
2 3 5 7 11 13 17 19 23 29 31 37
Donc N = 45 0412 − 1 0202 = 46 061× 44 021. p
2 4
90 1.  N2 = 11 ; N3 = 111 = 3 × 37  ; N 4 = 11× 101 ;
N5 = 41× 271 ; N6 = 3 × 7 × 11× 13 × 37  ; N7 = 239 × 4 649  ; 3 5 6
N8 = 11× 73 × 101× 137  ; N9 = 32 × 37 × 333 667 5 7 8 10
2. Les entiers N k se terminent par 1 : ils ne sont donc 7 9 10 12 14
jamais divisibles par 2 ou 5.
3.  N k est divisible par 3 si, et seulement si, la somme de 11 13 14 16 18 22
ses chiffres est divisible par 3, c’est-à-dire si, et seulement 13 15 16 18 20 24 26
si, k est divisible par 3. 17 19 20 22 24 28 30 34
4. a.  n2 = 10 (10q2 + 2qr ) + r 2
19 21 22 24 26 30 32 36 38
Donc le chiffre des unités de n2 est celui de r 2 .
b. On obtient : 23 25 26 28 30 34 36 40 42 46
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29 31 32 34 36 40 42 46 48 52 58
r 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
31 33 34 36 38 42 44 48 50 54 60 62
r2 0 1 4 9 16 25 36 49 64 81
37 39 40 42 44 48 50 54 56 60 66 68 74
Comme N k = n2 se termine par 1, il faut que r 2 se termine
41 43 44 46 48 52 54 58 60 64 70 72 78
par 1. Il ne reste que les possibilités r = 1 ou r = 9 .
c. • Si n = 10q + 1, alors n2 = 20 (5q2 + q ) + 1. Donc son 43 45 46 48 50 54 56 60 62 66 72 74 80
reste dans la division par 20 est égal à 1. 47 49 50 52 54 58 60 64 66 70 76 78
• Si n = 10q + 9 , alors n2 = 20 (5q2 + 9q + 4) + 1. Donc son 53 55 56 58 60 64 66 70 72 76
reste dans la division euclidienne par 20 est égal à 1. 59 61 62 64 66 70 72 76 78
d.  N p = 111…1× 100 + 11 = 20 × 555…5 + 11 Donc le reste
61 63 64 66 68 72 74 78 80
dans la division euclidienne de N p par 20 est égal à 11.
e. Les résultats des questions c. et d. sont incompatibles. Il 67 69 70 72 74 78 80
n’existe donc pas d’entier n tel que N p = n2 . 71 73 74 76 78
91 La fonction π est croissante sur  . 73 75 76 78 80

Guide pédagogique – CHAPITRE 2 Nombres entiers, arithmétique 27


Ainsi 50 = 31+ 19 = 37 + 13 = 43 + 7 = 47 + 3 a 50
52 = 29 + 23 = 41+ 11 = 47 + 5
54 = 31+ 23 = 37 + 17 = 41+ 13 = 43 + 11 = 47 + 7 b 10
56 = 37 + 19 = 43 + 13 = 53 + 3 N 10 20 30 40 50
58 = 29 + 29 = 41+ 17 = 47 + 11 = 53 + 5 N < a  ? Vrai Vrai Vrai Vrai Faux
60 = 31+ 29 = 37 + 23 = 41+ 19 = 43 + 17 = 47 + 13 = 53 + 7
62 = 31+ 31 = 43 + 19 = 59 + 3 Le résultat de test_multiple(50 ;10) est « a est un mul-
64 = 41+ 23 = 47 + 17 = 53 + 11 = 59 + 5 = 61+ 3 tiple de b ».
66 = 37 + 29 = 43 + 23 = 47 + 19 = 53 + 13 = 59 + 7 = 61+ 5 De même, le résultat de test_multiple(50 ;11) est « a
68 = 37 + 31 = 61+ 7 n’est pas un multiple de b ».
70 = 41+ 29 = 47 + 23 = 53 + 17 = 59 + 11 = 67 + 3 2. L’algorithme traduit la démarche énoncée en introduc-
72 = 41+ 31 = 43 + 29 = 53 + 19 = 59 + 13 = 61+ 11 = 67 + 5 tion.
74 = 37 + 37 = 43 + 31 = 61+ 13 = 67 + 7 = 71+ 3 3. 1 302 est un diviseur de 29 946.
76 = 47 + 29 = 53 + 23 = 59 + 17 = 71+ 5 = 73 + 3 4. On propose l’algorithme suivant :
78 = 41+ 37 = 47 + 31 = 59 + 19 = 61+ 17 = 67 + 11 = 71+ 7
= 73 + 5 N ←b
80 = 43 + 37 = 61+ 19 = 67 + 13 = 73 + 7 NbMultiples ← 1
N <a
1 1 1 2 y 2x xy N ←N +b
97 1.  + = ⇔ + = ⇔ xy − 2x − 2 y = 0
x y 2 2xy 2xy 2xy NbMultiples ← NbMultiple + 1
Or ( x − 2)( y − 2) = xy − 2x − 2 y + 4 .
N=a
Donc ( E ) ⇔ ( x − 2)( y − 2) = 4 . NbMultiple
2. Les entiers ( x − 2) et ( y − 2) sont supérieurs à −1. Or les
seuls diviseurs de 4 supérieurs à −1 sont −1, 1, 2 et 4. Donc :
• Soit x − 2 = −1 et y − 2 = − 4  : impossible.
• Soit x − 2 = 1 et y − 2 = 4 , c’est-à-dire x = 3 et y = 6 .
Partie B  Résolution du problème ➁
• Soit x − 2 = 2 et y − 2 = 2 , c’est-à-dire x = 4 et y = 4 .
• Soit x − 2 = 4 et y − 2 = 1, c’est-à-dire x = 6 et y = 3 . 1. a. Les multiples de 13 jusqu’à dépasser 100 sont : 13 ;
Ainsi S = {(3 ; 6 ) ; ( 4 ; 4) ; (6 ; 3)} . 26 ; 39 ; 52 ; 65 ; 78 ; 91 et 104.
b. Le plus grand multiple de 13 inférieur ou égal à 100 est
98 1. Les entiers q0 , q1, q3 ,… forment une suite d’entiers 91.
naturels strictement décroissante. Il ne peut donc y en 2. Le plus grand multiple de 15 inférieur ou égal à 255 est
avoir une infinité. Il existe donc un entier qm tel que qm = 0 . 255.
2.  qm −1 = 2 × 0 + rm Le plus grand multiple de 71 inférieur ou égal à 645 est
Donc qm −2 = 2 × qm −1 + rm −1 = 2 × rm + rm −1. 639.
Donc qm −3 = 2 × qm −2 + rm −2 = 22 rm + 2rm −1 + rm −2 . 3. On propose :
Etc.
Donc de proche en proche, q0 = 2m −1rm + 2m −2 rm −1 + …+ r1.
Et donc N = 2m rm + 2m −1rm −1 + …+ 2r1 + r0 .
2
3. 10 = 23 + 2 Donc l’écriture binaire de 10 est 1010 .
2
25 = 24 + 23 + 1 Donc l’écriture binaire de 25 est 11001 .
100 = 26 + 25 + 22 Donc l’écriture binaire de 100 est 4. On retrouve les résultats des questions 1. et 2.
2 5. On propose :
1100 100 .
2 2
4. 111 = 22 + 2 + 1 = 7  ; 101010 = 25 + 23 + 2 = 42

99 On décompose n en produit de facteurs premiers :


n = p1n1 × …× pnnNN . Le nombre de diviseurs positifs de n est
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alors égal à ( n1 + 1) × …× ( nN + 1) . Pour que n possède


exactement 3 diviseurs positifs, il faut que
( n1 + 1) × …× ( nN + 1) = 3 . Comme 3 est premier, n possède
seulement un seul diviseur premier, dont l’exposant est
égal à 2. Ainsi n est de la forme p2 , où p est premier. Partie C  Application : division euclidienne de a par b
Ses trois diviseurs positifs sont alors 1, p et p2 . 1. L’entier b × q est un multiple de b. Il est inférieur ou égal
à a car r  0 . C’est le plus grand multiple inférieur ou égal
à a car r < b .
2. On propose :
Pratiquer l’algorithmique et programmer

Partie A  Résolution du problème ➀


1. On exécute pas à pas l’algorithme et on suit les diffé-
rentes valeurs des variables dans le tableau suivant.

28
8×3 24
Utiliser les outils numériques
2×2 4
Total : 119
Partie A  Préliminaires papier-crayon
1. Pour tout entier premier p, il existe deux entiers naturels c. On recommence avec le nombre 119 :
uniques a et b avec 0  a  b  n tels que p = a2 + b2 . 9×1 9
Comme p n’est pas pair, a ≠ b , donc a < b .
De plus p est premier, donc a ≠ 0 , donc a  1. 1× 3 3
Alors a2 = p − b2 . On en déduit que b < p . 1× 2 2
Finalement 1 a < b < p .
Total : 14
2. a. Parmi les entiers premiers inférieurs à 30, ceux de la
forme ( 4n + 1) sont : 5 ; 13 ; 17 et 29. 14 est divisible par 7. Donc 119 est divisible par 7.
b. 5 = 12 + 22  ;  13 = 22 + 32  ; 17 = 12 + 42  ;  29 = 22 + 52 On en déduit que 287 542 178 est divisible par 7.
2. a. Avec A = 7 , on obtient le même ruban de Pascal que
Partie B  À l’aide d’un tableur dans la question 1. Donc les produits successifs sont :
1. a. Voir fichier tableur.
b. On a trouvé l’entier a qui convient dans la colonne D 3×1 3
lorsque le résultat est entier. L’entier b est celui qui lui cor- 4×3 12
respond dans la colonne B, à la même ligne. 6×2 12
2. On retrouve les résultats de la partie A.
3. Ceux qui ne sont pas de la forme ( 4n + 1) ne semblent 0×6 0
pas pouvoir s’écrire comme la somme de deux carrés d’en- 2× 4 8
tiers.
Total : 35
Partie C  À l’aide d’un algorithme et d’une fonction
35 est divisible par 7, donc 20 643 est divisible par 7.
Python
b. Avec A = 6 , on obtient le ruban de Pascal suivant :
1. L’algorithme traduit la démarche du tableur.
2. a. L’instruction int renvoie la partie entière d’un 7 6 5 4 3 2 1
nombre ; l’instruction sqrt renvoie la racine carrée d’un 4 4 4 4 4 4 1
nombre et k**2 calcule le carré de k.
b. Elle permet de tester si a n’est pas entier. Les produits successifs sont :
c. On retrouve les résultats de la partie A. 2×1 2
d. La fonction renvoie des résultats non entiers.
4× 4 16
7×4 28
8×4 32
Mener une recherche
4× 4 16
TP1  Ruban de Pascal et critère de divisibilité 2× 4 8
Partie A. Recherches Total : 102
1. a.  A = 7 On détaille les calculs permettant d’obtenir les 102 est divisible par 6, donc 248 742 est divisible par 6.
résultats du tableau. Celui-ci se remplit de la droite vers la c. Avec A = 3 , on obtient le ruban de Pascal suivant :
gauche.
7 6 5 4 3 2 1
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
1 1 1 1 1 1 1
30 − 7 − 7 − 7 − 7 = 2

Les produits successifs sont :


50 − 7 × 7 = 1

60 − 7 × 8 = 4
40 − 7 × 5 = 5

20 − 7 × 2 = 6
30 − 7 × 4 = 2
20 − 7 × 2 = 6
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10 − 7 = 3
10 − 7 = 3

1× 1 1
1

4×1 4
5×1 5
1× 1 1
b. On obtient les produits suivants, et la somme finale 119. 0×1 0
8×1 8 1× 1 1
7×3 21
Total : 12
1× 2 2
2× 6 12 12 est divisible par 3, donc 101 541 est divisible par 3.
Avec A = 11, on obtient le ruban de Pascal suivant :
4× 4 16
5×5 25 7 6 5 4 3 2 1
7×1 7 1 10 1 10 1 10 1

Guide pédagogique – CHAPITRE 2 Nombres entiers, arithmétique 29


Les produits successifs sont : 4. Les diviseurs positifs de 147 sont : 1 ; 3 ; 7 ; 21 ; 49 et 147.
5. L’affirmation est fausse. Par exemple 12 = 22 × 3 et
1× 1 1
18 = 2 × 32 ont les mêmes diviseurs premiers, mais aucun
4 × 10 40 n’est multiple de l’autre.
5×1 5
Bilan 4
1× 10 10
4 725 9 75 × 192 60
0×1 0 1.  A = = 2.  B = =
2 625 5 196 7
1× 10 10 9 71
3.  C = 4.  D =
Total : 66 70 15
66 est divisible par 11, donc 101 541 est divisible par 11. Bilan 5
1. a. 3a est impair. b. 2b est pair.
c. 2a + 3b est impair. d. 4a + 2b est pair.
Je me teste 2. a. On obtient le tableau suivant.
PACI
  1. c et d  2. a, c et d  3. a, b et d  4. b et c  5. c u v au bv au + bv
CA

1
PACI
Pair Pair Pair Pair Pair
  6. a  7. a et c
CA

2
PACI Pair Impair Pair Impair Impair
  8. c  9. b  10. a  11. c
CA

3
PACI Impair Pair Pair Pair Pair
  12. a  13. c  14. b  15. a  16. a et b
CA

4
Impair Impair Pair Impair Impair
b.  ( au + bv ) est pair si, et seulement si, v est pair.
Je fais des exercices bilans 3. On obtient le tableau suivant.
u v au bv au + bv
Bilan 1
1. a.  N = 52 × 7 Pair Pair Pair Pair Pair
b. On place, en alternant, 70 et 71 en bout de branches. Pair Impair Pair Pair Pair
Les diviseurs positifs de 175 sont : 1 ; 5 ; 7 ; 25 ; 35 et 175. Impair Pair Pair Pair Pair
2. 686 = 2 × 73 Les diviseurs positifs de 686 sont : 1 ; 2 ; 7 ;
Impair Impair Pair Pair Pair
14 ; 49 ; 98 ; 343 et 686.
3.  N = 3n admet ( n + 1) diviseurs positifs, donc n = 4 . Donc ( au + bv ) est toujours pair.
N = 34 = 81.
Bilan 6
Bilan 2 1. a. d est un diviseur de p et de q, donc de 5q . Donc d est
1. On obtient le tableau suivant. un diviseur de ( p − 5q ) .
b.  p − 5q = (5n + 21) − 5( n + 4) = 1. Donc d est un diviseur
Diviseurs Somme de 1. Les seuls diviseurs de 1 sont −1 et 1.
n Conclusion
stricts des diviseurs stricts Donc d = 1 ou d = −1.
2 1 1 Déficient c. Les seuls diviseurs communs entre le numérateur p et le
3 1 1 Déficient p
dénominateur q sont 1 et −1. Donc la fraction est écrite
q
4 1 ; 2 3 Déficient sous forme irréductible pour tout entier n ≠ − 4 .
5 1 1 Déficient 2. Soit d un diviseur commun de (3n + 11) et de ( n + 4) .
6 1 ; 2 ; 3 6 Parfait Alors d est un diviseur de (3n + 11) − 3( n + 4) = −1. On en
7 1 1 Déficient déduit que les seuls diviseurs communs de (3n + 11) et de
3n + 11
8 1 ; 2 ; 4 7 Déficient ( n + 4) sont 1 et −1, ou encore que la fraction est
n+4
9 1 ; 3 4 Déficient écrite sous forme irréductible pour tout entier n ≠ − 4 .
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10 1 ; 2 ; 5 8 Déficient Bilan 7


11 1 1 Déficient 1. PGCD (12 ; 90 ) = 2 × 3 = 6
12 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 16 Abondant 2. 390 = 2 × 3 × 5 × 13  ; 525 = 3 × 52 × 7
PGCD (390 ; 525) = 3 × 5 = 15
2. 28 = 22 × 7 . Les diviseurs propres de 28 sont : 1 ; 2 ; 4 ; 7 3. a. Si a et b sont pairs, alors 2 est un diviseur commun de
et 14. Or 1+ 2 + 4 + 7 + 14 = 28 . Donc 28 est parfait. a et de b. Le plus grand des diviseurs communs de a et b est
3. Comme p est premier, les diviseurs positifs de p sont 1 donc un multiple de 2 : il est pair.
et p. La somme des diviseurs propres est donc égale à 1. b. Si PGCD ( a ; b ) est pair, il est divisible par 2. Les entiers a
Comme p  2 , p est strictement supérieur à la somme de et b sont alors aussi divisibles par 2.
ses diviseurs propres. Donc p est déficient. Ainsi a et b sont pairs tous les deux.
4. a. Si l’un des entiers a ou b est impair, 2 n’est pas un
Bilan 3 diviseur commun de a et b. Donc PGCD ( a ; b ) n’est pas
1. 126 = 2 × 32 × 7  ; 147 = 3 × 72 divisible par 2 : il est impair.
126 6 b. Les entiers a et b peuvent être soit tous les deux impairs,
2.  = 3.  147 = 7 3
147 7 soit un seul des deux peut être impair.

30
CHAPITRE

Calcul littéral
et applications 3
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Utiliser le calcul littéral • Effectuer des calculs numériques ou littéraux mettant en jeu
• Identités a2 − b2 = ( a − b )( a + b ), ( a + b )2 = a2 + 2ab + b2 et des puissances, des racines carrées, des écritures fractionnaires.
( a − b )2 = a2 − 2ab + b2 , à savoir utiliser dans les deux sens. • Sur des cas simples de relations entre variables (par exemple
• Exemples simples de calcul sur des expressions algébriques, en U = RI , d = vt , S = πr 2 , V = abc , V = πr 2h ), exprimer une
particulier sur des expressions fractionnaires. variable en fonction des autres. Cas d’une relation du premier
• Ensemble des solutions d’une équation. degré ax + by = c .
• Développement de ( a + b + c )2 . • Choisir la forme la plus adaptée (factorisée, développée,
• Développement de ( a + b )3 . réduite) d’une expression en vue de la résolution d’un problème.
• Inégalité entre moyennes géométrique et arithmétique de • Comparer deux quantités en utilisant leur différence, ou leur
deux réels strictement positifs. quotient dans le cas positif.

2. Intention des auteurs


Ce chapitre est l’occasion de remettre en place les techniques tion les plus appropriées à la situation étudiée, mener un
de calcul algébrique introduites au collège (développement calcul littéral, choisir une écriture adaptée pour résoudre un
d’une expression littérale, évaluer une expression littérale, problème), l’utilisation du calcul littéral dans des contextes
techniques de résolution d’une équation du 1er degré et mise variés (sciences, économie, informatique…).
en œuvre dans la résolution de problèmes). Dans ce chapitre, Enfin, on s’est attaché à proposer des exercices variés qui
une attention toute particulière a été portée à la résolution exploitent l’utilisation des TICE et d’algorithmes comme
de problèmes et au développement du raisonnement mathé- aide à la conjecture ou à la résolution d’un problème.
matique et de la démonstration : l’usage du calcul littéral Comme dans tous les chapitres, la diversité des activités et
comme outil de démonstration d’une propriété générale exercices proposés permet de travailler la logique et laisse
(statut de la lettre, quantificateur, notion d’identité), la mise une grande place à la prise d’initiative (individuelle ou en
en équation d’un problème et le développement de calculs groupe). De nombreux exercices permettent également le
raisonnés (anticiper les techniques de résolution d’équa- travail de l’oral et de l’argumentation.

Partir d’un bon pied


ctivités
A 1. b 2. c 3. a et d 4. c 1 Vous avez dit remarquable ?
5. d 6. c 7. a et d 8. b et d
2
1 a. On a d’une part AABCD = AD2 = ( a + b ) et d’autre
B 1. b  2. c  3. c  4. b  5. b  6. a et c part AABCD = AAEGF + AGIHC + 2 × AEBIG = a2 + b2 + 2ab d’où
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l’identité.
b. Immédiat par double-distributivité.
C 1. On conjecture que ces deux programmes de calcul
donnent toujours le même résultat quelle que soit la valeur 2 a. b. Immédiat par double-distributivité.
de départ choisie.
2. Soit x un nombre quelconque choisi au départ. Le 3 a. Formes factorisées : A, D et F.
nombre obtenu à l’issue du programme A est x 2 − 2x − 24 Formes développées : B, C et E.
et pour le programme B, on obtient b. On a A = E , B = F et C = D .
( x − 6 )( x + 4) = x 2 − 2x − 24 .
La conjecture est validée. 4 a.  On a ( x + 1) − ( x − 1) = x 2 + 2x + 1− ( x 2 − 2x + 1) = 4x
2 2

(on peut également factoriser via la 3e identité remar-


D • Situation ➀ : quable mais cette technique est plus délicate à ce stade
4(6 − x ) + x ( 4 − x )  ; 24 − x 2  ; (6 − x )( 4 − x ) − (2x 2 − 10 x ) d’apprentissage).
• Situation ➁ : b. En posant x = 108 dans l’identité précédente, on obtient
− x 2 − 2x + 24  ; ( x + 6 )( 4 − x )  ; x ( 4 − x ) − 6 ( x − 4) (108 + 1)2 − (108 − 1)2 = 4 × 108 = 400 000 000 .

Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 31


2 Modéliser un problème par une équation 5 Problème ouvert

1 Problème ➀ : on pose x, x + 1 et x + 2 les trois entiers Scénario pouvant être mis en œuvre dans cette acti-
consécutifs cherchés. Leur somme vaut le double du troi- vité : après une recherche individuelle de 10 à 15 minutes
sième c’est-à-dire x + ( x + 1) + ( x + 2) = 2( x + 2) . L’équa- afin de donner à chaque élève la durée nécessaire pour
tion cherchée est la h. s’approprier la situation et envisager des pistes de résolu-
Problème ➁ : on pose x − 1, x et x + 1 les trois entiers tion, on pourra faire travailler les élèves par groupes selon
consécutifs cherchés. Le triangle de côtés de longueurs les directions entreprises par les élèves.
x − 1, x et x + 1 est rectangle si et seulement si Ici, plusieurs pistes peuvent être envisagées par les élèves :
( x − 1)2 + x 2 = ( x + 1)2 en vertu du théorème de Pythagore ➀ Raisonnement par tâtonnements : l’élève raisonne par
et de sa réciproque. L’équation cherchée est l’équation b. essais-erreurs, il construit plusieurs situations et envisage
Remarque : il pourrait être intéressant ici d’évoquer la pos- différents cas de figure suivant la position du point M. Il
sibilité de choisir x , x + 1 et x + 2 comme longueurs des peut alors mesurer l’angle AMD avec un rapporteur ou uti-
côtés  ; ce qui conduit à résoudre l’équation liser une équerre. Il peut également mesurer les côtés du
x + x + 1)2 = ( x + 2)2 , qu’on ne sait pas résoudre avec les
2 ( triangle AMD et exploiter la réciproque du théorème de
outils de la classe de 3e ou de 2nde. Pythagore.
Problème ➂ : on pose x le prix initial de cet article. On a ➁ Algébrisation partielle ou complète du problème :
5 l’élève identifie les objets variables (position du point M,
ainsi x + x = 27 soit 1,05x = 27 . L’équation cherchée
100 les longueurs BM, AM et MD, la mesure de l’angle AMD) et
est la g. envisage d’utiliser le calcul littéral en notant par exemple
Problème ➃ : On pose x le prix d’un porte-clés B. Ainsi, le x la longueur du segment [BM] ou celle de [MC]. Il essaie
prix d’un porte-clés A est x + 2 . Le montant global de trois d’exprimer les longueurs AM et MD en fonction de x et
porte-clés A et de quatre porte-clés B est égal à écrit l’identité de Pythagore.
3( x + 2) + 4x , par conséquent x est solution de l’équation ➂ Utilisation d’outils logiciels : l’élève évoque la possi-
3( x + 2) + 4x = 27 . L’équation cherchée est la f. bilité d’utiliser un logiciel de géométrie dynamique. Si la
salle de classe est équipée de postes informatiques, on
2 Problème ➀ : après résolution de l’équation on a x = 1. peut inviter l’élève à construire une figure dynamique
Les trois entiers cherchés sont donc 1 ; 2 ; 3. On peut véri- illustrant cette situation. Cette activité peut être aussi
fier qu’on a bien 1+ 2 + 3 = 6 = 2 × 3 . l’occasion d’illustrer quelques fonctionnalités d’un logiciel
Problème ➁ : l’équation à résoudre équivaut à de calcul formel (le module calcul formel de Geogebra par
x 2 − 2 x + 1+ x 2 = x 2 + 2 x + 1 ⇔ x 2 − 4 x = 0 ⇔ x ( 4 − x ) = 0 exemple).
⇔ x = 0 ou x = 4 . Exploitation des pistes de chaque groupe pour effectuer
Ainsi, le seul triangle rectangle solution du problème a un bilan en dialogue avec la classe : dans la mesure du
pour côté les longueurs 3 ; 4 ; 5. possible, chaque groupe rend compte de ses pistes de tra-
27
Problème ➂ : on a x = ainsi le prix de l’article avant vail envisagées ainsi que des réussites et des limites de leurs
1,05 méthodes mises en œuvre. Les autres élèves de la classe
l’augmentation est d’environ 25,7 €.
peuvent commenter et compléter le travail exposé. Enfin,
Problème ➃ : l’équation à résoudre équivaut à 7 x = 21.
le bilan sera plus riche si l’ordre de passage des exposés de
Donc le prix du porte-clés B est 3 € et celui du porte-clés A
chaque groupe prend en compte le niveau d’expertise des
est 5 €.
pistes amorcées par celui-ci (méthode par essai-erreur, uti-
lisation d’un logiciel de géométrie dynamique pour gagner
en efficacité dans la méthode par tâtonnements, tracés de
3 Peut-on avoir confiance en sa calculatrice ? représentation graphiques de fonctions, algébrisation du
problème et mise en équation, résolution de l’équation et
En posant x = 10−9 , on a alors A = (1+ x )2 = 1+ 4x + x 2 et retour au problème).
B = 1+ 4x . Par conséquent, A − B = x 2 d’où A > B . Correction via une méthode algébrique du problème
posé
On pose x = BM .
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4 Al-Khwarizmi et les équations du 2nd degré D’après le théorème de Pythagore, on a alors


AM 2 = BM 2 + BA2 = x 2 + 16 et
a.  x 2 + 12x = 45 MD2 = MC 2 + CD2 = (10 − x )2 + 16 .
Cette équation équivaut à x 2 + 2 × 6 x + 36 = 81 soit D’après le théorème de Pythagore et sa réciproque, le
( x + 6)2 = 81 or x étant positif, on a alors x + 6 = 9 soit triangle AMD est rectangle en M si et seulement si
x = 3. AM 2 + MD2 = AD2
b.  x 2 + 2x = 8 c’est-à-dire x 2 + 16 + (10 − x )2 + 16 = 100 soit encore
Cette équation équivaut à x 2 + 2 × x + 1 = 9 soit ( x + 1)2 = 9 2x 2 − 20 x + 32 = 0 soit x 2 − 10 x + 16 = 0 ce qui est équiva-
or x étant positif, on a alors x + 1 = 3 soit x = 2 . lent à résoudre l’équation ( x − 5)2 − 9 = 0 d’après l’indica-
c.  x 2 + 8 x = 65 tion donnée par l’énoncé.
Cette équation équivaut à x 2 + 2 × 4x + 16 = 81 soit Or cette dernière équation équivaut à ( x − 8 )( x − 2) = 0
( x + 4)2 = 81 or x étant positif, on a alors x + 4 = 9 soit donc deux positions du point M sur le segment [BC] sont
x = 5. solutions du problème à savoir M tel que BM = 2 ou tel
que BM = 8 .

32
2.  a, b > 1 donc le dénominateur ( b − 1)( b + 1) est stricte-
éthode ment positif. Si a < b alors 2( a − b ) < 0 et donc A < B , si
a > b alors 2( a − b ) > 0 et donc A > B et si a = b alors
PACI Développer ou factoriser une expression a = b.
123 456 788 123 456 790
CA

1
algébrique 3. a.  <
987 654321 987 654323
9,000 001 11,000 001
1 1. a.  A = 8 x 2 − 9x b.  B = −5x 2 + 2x b.  >
5,000 002 7,000 002
c. C = (2x − 7 x + 6 ) − 2x + 6 = −7 x + 12
2 2

2 a.  D = 3x 2 − 6 x + 3 b.  E = −3x 2 + 5x − 3 PACI Choisir la forme la plus adaptée

CA


3
c.  F = −6 x 2 + 3 y pour résoudre un problème

3 a.  a2 − 10a + 25 b. 25x 2 + 30 x + 9 15 1. Forme développée : 9x 2 − 12x − 45 .


c. 25x 2 − 40 x + 16 d.  t 2 − 36 Forme factorisée : (3x − 9)(3x + 5) .
e. 49a2 − 64 f. 9u2 + 12ut + 4t 2  2
2. a. On utilise la forme initiale : f   = − 49 .
 3
4 a. 4x 2 − 12x + 9 b. 7 x + 25 b. On utilise la forme développée : f ( 0 ) = − 45 . Les coor-
c. 16 x 2 − 25 d. 9x 2 + 6 2x + 2 données du point d’intersection de la courbe  avec l’axe
9 des ordonnées sont ( 0 ; − 45) .
e. 25x 2 + 15x + f.  −5x 2 + 1
4 c. On utilise la forme factorisée. Les antécédents de 0
5 a.  ( y + 9)2 = y2 + 18 y + 81 5
sont 3 et − .
3
b.  (2x − 5)(2x + 5) = 4x 2 − 25
d. On utilise la forme initiale : f ( 4) = 51. Donc A ∈  .
c.  (3x − 7 )2 = 9x 2 − 42x + 49 e. On utilise la forme initiale.
d.  (8 x + 1)2 = 64x 2 + 16 x + 1 f ( x ) = 15 ⇔ (3x − 2)2 − 64 = 0
⇔ (3x − 10 )(3x + 6 ) = 0
6 a.  x (7 x − 4) b. 7 (3a2 − 2b ) 10
c.  ( x + 3)(2x + 4) d. (2x − 1)( −2x + 5) ⇔x= ou x = −2
3
𝒞 admet deux points d’ordonnée 15 à savoir les points de
7 a.  ( x − 5)2 b.  (3x + 2)2  10 
c.  (7 − y )(7 + y ) d.  ( 4a − 8 )( 4a + 8 ) coordonnées  ; 15 et ( −2 ; 15) .
 3 

8 a.  (7 − 2x )( x + 3) b.  (3x − 8 )(3x + 10 )


c.  (6 x + 5)2 d.  ( −3x + 4)(7 x + 2) PACI Effectuer des calculs littéraux mettant
CA

4
en jeu des écritures fractionnaires

PACI
Comparer deux quantités 16 a. La valeur interdite est 3.
CA

2
b. Les valeurs interdites sont 0 et 2.
5
9 A − B = −2ab or −2ab  0 vu que a et b sont de même c. Les valeurs interdites sont − 4 et .
2
signe. Par conséquent A  B . d. Aucune valeur interdite
10 On a A − B = ( a2 + 1) − ( a2 + 2a + 1) = −2a .
Si a < 0 , alors A − B > 0 et donc A > B .
17 a.  S = − { }
1
4
  b.  S = ∅   c.  S = {0 ; 3}   d.  S = {2 ; −2}
Si a > 0 , alors A − B < 0 et donc A < B .
Enfin, si a = 0 , alors A = B . 18 1. Les facteurs au dénominateur sont 2x + 1 et x. Ils
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1
s’annulent respectivement en 0 et − . Ce sont les deux
11 A − B = 2ab − 2b2 = 2b ( a − b ) Vu que a < b alors 2
a − b < 0 , or b > 0 donc A − B < 0 soit A < B . valeurs interdites de cette équation.

12 A − B =
( a − b )2
 0 Donc A  B avec également si et
{ }
1
2. Pour tout réel x ∈ℝ \ 0 ; − , on a les égalités :
2
ab 2 4 2× x 4 × (2x + 1) 2x − 8 x − 4 −6 x − 4
seulement si a = b . − = − = =
2x + 1 x x (2x + 1) x (2x + 1) x (2x + 1) x (2x + 1)

13 1. 
A 1
B 2
= a < 1 donc A < B . 3. Pour tout réel x ∈ℝ \ 0 ; − { 21}, on a les équivalences sui-
2.  A − B = 3a3 ( a − 2) < 0 d’où A < B . vantes :
2 4 −6 x − 4 2
− =0⇔ = 0 ⇔ −6 x = 4 ⇔ x = −
14 1.  A − B =
( a − 1)( b + 1) ( a + 1)( b − 1) 2a − 2b 2x + 1 x (
x 2x + 1 ) 3
− =
( b − 1)( b + 1) ( b − 1)( b + 1) ( b − 1)( b + 1) L’ensemble des solutions de cette équation est donc
=
2( a − b )
( b − 1)( b + 1)
S= − .
2
3 { }
Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 33
19 b.  5 − 3x + 1 = 5x ( x − 2) − (3x + 1) = 5x − 13x − 1
2 Partie B.
1
x ( x − 2) x ( x − 2) x ( x − 2) 1. Faux, les valeurs interdites sont −1 et − .
3
4 x +2 4 ( 2 x − 5) ( x + 4)( x + 2) 2. Vrai.
c.  + = +
x + 4 2x − 5 ( x + 4)(2x − 5) ( x + 4)(2x − 5) 2 4 2( x + 1) 4(3x + 1)
x 2 + 14x − 12 (E) ⇔ − =0⇔ − =0
= 3x + 1 x + 1 ( x + 1)(3x + 1) ( x + 1)(3x + 1)
( x + 4)(2x − 5) 2x + 2 − 12x − 4 −10 x − 2
⇔ =0⇔ =0
( x + 1)(3x + 1) ( x + 1)(3x + 1)
1
PACI Exprimer une variable en fonction 3. Faux, seul le nombre − est solution de l’équation.
5
CA

5
d’une autre

20 1. x peut varier dans l’intervalle I = [ 0 ; 10 ] .


2. La zone colorée a pour aire :
x 2 + (10 − x )2 = 2x 2 − 20 x + 100 utomatismes et calculs
21 1.  AC = x 2 − 4 24 1. f ( 0 ) = 1
2. Cette formule est valable pour tout réel x > 2. 2.  f ( −1) = 6
3. L’aire du triangle ABC est égale à AABC = x 2 − 4 et 3. On a f (3) = −2 donc 3 est bien un antécédent de −2 par
son périmètre à x + 2 + x 2 − 4 . la fonction f .

22 1. Pour 40 Go de données mobiles consommées, cet 25 a.  −19 b. 310 c. 19 d. − 43
opérateur facturera 25 + ( 40 − 30 ) × 5 = 25 + 50 = 75 euros.
5 1 1 3
2. On note x la consommation de données mobiles (en Go) 26 a.  − b.  c.  d. −
12 2 10 20
dans le mois. Si 0  x  30 , alors le montant facturé par
l’opérateur téléphonique sera de 25 €. Si x > 30 , le mon- 4 10 2
27 a.  b.  c. 
tant facturé sera égal à 25 + ( x − 30 ) × 5 = 5x − 125 euros. 3 3 15
6 4 49
e −U d.  − e.  − f.  −
23 1. e = U + rI 2.  I = 11 3 30
r
28 a. 36 3 b.  −15 3 c. 0 d. 99 3

3
Je m’exerce à démontrer 29 a.  S = ]−∞ ; −2[ b.  S =  ; +∞ 
2 
c.  S = ]−∞ ; −2] d.  S = ]−∞ ; − 1]
m On a :
Dé oio
àm
de jouer
2x + 1 6 (2x + 1)(1+ x ) 6 (1− x ) 30 a.  0,123 < 0,312 b. 3,402 < 3,42
− = −
1− x 1+ x (1− x )(1+ x ) (1− x )(1+ x ) c. 13 212,45 × 10−3 > 0,130 × 102 d.  −132,45 > −132,56
2x 2 + 9x − 5
= 2 3 5 2 8 12 4 5
(1− x )(1+ x ) 31 a.  <   b.  >   c.  >   d.  <
3 2 7 3 9 11 5 6
( x + 5)(2x − 1) 2x 2 + 9x − 5
Et d’autre part, =
(1− x )(1+ x ) (1− x )(1+ x ) 32 On a 2 + 6  l + L  5 + 10 d’où 16  2( l + L )  30
d’où l’identité. donc le périmètre de ce rectangle est compris entre 16
et 30.

1
33 1. 2( x + y ) 2.  x + 2 y 3.  − y3 4. 
J’évalue mes connaissances 2x
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6.  ( x + y3 )
2
5. 3xy2 7.  x 2 − 2 y
QCM
34 1. Faux  2. Vrai  3. Vrai  4. Faux
1. b 2. c 3. c 4. b 5. a 6. b
7. c 8. c 9. b et c 10. a et b 11. b 12. a 35 a. 5x + 2 b.  x + 2
c. 4x 2 + 6 x − 22 d. 7 x 2 − 3x
vrai
ou faux ? 36 a. 10 x 2 − 2x b. 4x 2 + 6 x − 15
Partie A. c. 20 x 2 + 2x − 6 d. 2x 2 − 7 x + 5
1. Vrai
2. Vrai 37 a. 3( y − x ) b. 2x ( x + 2)
3. Faux, on a f ( 0 ) = B ( 0 ) = −5 . c. 5x (2 − x ) d. 5( x 2 − y )
1
4. Vrai, B ( x ) = −5 ⇔ x ( 4x + 1) = 0 ⇔ x = 0 ou x = − 38 a.  (5x + 1)(2x + 3) b.  (2x − 9)( x − 3)
4
5. Vrai, f ( x ) = 0 ⇔ A ( x ) = 0 ⇔ x − 1 = 0 ou 4x + 5 = 0 . c.  (7 x + 2)(2x − 1) d.  ( 4x − 7 )( −2x + 7 )

34
39 a.  S = {4}     b.  S = {−1}     c.  S = {−5}     d.  S = {9} 51 a. 12t 2 + 60t + 75 b.  9x 3 − 33x 2 + 7 x + 49
c.  55t 2 + 16t + 1 d.  −3u2 + 6u − 3
40 a.  S = {−2} b.  S = {−2} c.  S = {5}
52 a.  5(2x + 1) − 3( x + 7 )2 = 10 x + 5 − 3( x 2 + 14x + 49)
41 a.  S = {−11} { }
5
b.  S = −
2
c.  S = {1} = 10 x + 5 − 3x 2 − 42x − 147
= −3x 2 − 32x − 142
b.  ( z + 1)( z − 1) + (1− 3z ) = z 2 − 1+ 1− 6z + 9z 2 = 10z 2 − 6z
2

c.  (8t + 1)2 − (2t − 3)2 = 64t 2 + 16t + 1− ( 4t 2 − 12t + 9)


xercices Application = 64t 2 + 16t + 1− 4t 2 + 12t − 9
= 60t 2 + 28t − 8
Connaître le cours d.  ( u + 1)( 4u − 2) − (2u + 7 )(2u − 7 )
= 4u2 + 4u − 2u − 2 − ( 4u2 − 49)
42 1. c 2. d 3. d 4. c et d 5. b 6. b = 4u2 + 2u − 2 − 4u2 + 49 = 2u + 47
7. c 8. b et c 9. c 10. c 11. b
53 a. 13 y2 + 43 y + 31 b.  −14 y2 + 6 y − 9
43 a.  ( x + 6 )2 = x 2 + 12x + 36 c. 16 y2 − 120 y + 291 d.  44 y
b.  (5x − 3)2 = 25x 2 − 30 x + 9
c.  (2x − 9)(2x + 9) = 4x 2 − 81 54 a.  4x 2 + 4 7 y + 7 b.  x 2 − 6 2x + 36
d.  25x 2 − 20 x + 4 = (5x − 2)2 c.  4 3x 2 + 12x + 3 3 d.  4x 2 − 5

44 1. Écritures développées : A, B, D et E (partiellement 1 4 2


55 a.  −18t 2 − 6t + b.  25x 2 − 4xy + y
développée). Écriture factorisée : C. 4 25
2.  A = ( x − 1)2  ; B = (3 − 5x )(3 + 5x )  ; 1 4
c.  − u2 − u − 1
C ( x ) = 9x 2 + 12x + 4  ; D ( x ) = (2x + 7 )2  ; 3 9
E = (2x + 1)2 − 62 = (2x − 5)(2x + 7 ) = 4x 2 + 4x − 35
56 Pour tout réel x on a les identités :
45 1.  x est une valeur interdite du quotient si x annule le A ( x ) = 3x 2 + 14x − 5 = C ( x ) et B ( x ) = 3x 2 + 14x − 5 = C ( x )
dénominateur D ( x ) . d’où l’identité A ( x ) = B ( x ) = C ( x ) .
2. a. La seule valeur interdite du quotient est 3.
57 Pour tout réel x, on a :
b. La seule valeur interdite du quotient est 0.
c. Les valeurs interdites de cette différence de quotients A ( x ) = 16 x 2 − 40 x + 25 − (8 x 2 − 10 x )
sont 0 et 9. = 8 x 2 − 30 x + 25 = B ( x )
3. Cf cours-méthode 74 pour la méthode. Pour tout Et C ( x ) = 8 x 2 − 30 x + 25 = B ( x ) d’où l’identité
x ∈  {0 ; 9} , on a : A( x ) = B ( x ) = C ( x ) .
2 3x − 1 2( x − 9) x (3x − 1)
− = − 58 a. 4 + 2 3   b.  −3   c. 52 − 30 3   d. 16 3
x x − 9 x ( x − 9) x ( x − 9)
3x 2 + x − 18 59 a. 10022 = (1000 + 2)2 = 10002 + 2 × 1000 × 2 + 22
=
x ( x − 9) = 1000 000 + 4 000 + 4 = 1004 004
b. 9982 = (1000 − 2) = 10002 − 2 × 1000 × 2 + 22
2
46 1. a. b. Se référer au cours.

{ } {}
1 2 = 1000 000 − 4 000 + 4 = 996 004
2. a.  S = ; − 2 b.  S = c. 998 × 1002 = (1000 − 2)(1000 + 2) = 10002 − 22
2 5
= 1000 000 − 4 = 999 996
47 1. 2. Se référer au cours.
3. a. « Pour comparer les nombres a et b, on peut étudier le 60 1. A ( x ) = −9x − 9
signe de la différence a − b . » 2.  N = A (10 000 ) = −9 × 10 000 − 9 = −90 009
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b. « Si a − b  0 alors a est supérieur ou égal à b. »


c. « Pour comparer deux nombres strictement positifs, on 61 a.  B ( x ) = 3x 2 + 2
a a b. En notant x − 1, x et x + 1 ces trois entiers naturels consé-
peut également comparer le quotient avec 1. Si  1
b b cutifs, on est ainsi ramené à résoudre l’équation B ( x ) = 4 802
alors a est inférieur ou égal à b. »
soit 3x 2 + 2 = 4 802 ⇔ 3x 2 = 4 800 ⇔ x 2 = 1600 ⇔ x = 40
48 a.  2x 2 − 5x − 3 (x étant positif). Les trois entiers naturels consécutifs cher-
b.  − x 2 + 3x + 1
chés sont ainsi 39 ; 40 ; 41.
c.  2x 2 + 5x + 2 d.  2x 3 − 4x 2 − 30 x

49 a.  x 2 − 6 x + 9 b.  4x 2 + 8 x + 1 62 Pour tout réel x, on a ( x + 2)2 − ( x − 2)2 = 8 x donc, en
c.  9x 2 − 16 d. 16 x 2 − 72x + 81 particulier, pour x = 109 on obtient :
(109 + 2)2 − (109 − 2)2 = 8 × 109
1 16 16
50 a.  x 2 − 3x + 9 b.  4x 2 + x+
4 3 9 63 1. On trouve respectivement 4 ; 9 ; 25. On peut conjec-
1 3 1 turer que l’on obtient, en fin du programme du calcul, le
c.  x 2 − d.  9x 2 − x +
4 2 16 carré du nombre choisi initialement.

Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 35


(2n + 1)2 − 1 c.  (3x + 1)(5x − 1) − 4(5x − 1)
2. La réponse correcte est c. − n. = 0 ⇔ (5x − 1)[(3x + 1) − 4] = 0
4
3. Pour tout entier naturel n, on a ⇔ (5x − 1)(3x − 3) = 0
(2n + 1)2 − 1
4
−n=
( 4n2 + 4n + 1) − 1
4
−n ⇔ 5x − 1 = 0 ou 3x − 3 = 0 donc S = 1;{ 51} .
4 ( n2 + n ) d.  (3x + 1)2 − 49 = 0 ⇔ (3x + 1)2 − 72 = 0
= − n = n2 + n − n = n2 . ⇔ (3x + 1− 7 )(3x + 1+ 7 ) = 0
4
⇔ (3x − 6 )(3x + 8 ) = 0
64 a.  ( x + 3)( x + 11)
c.  (3 y − 5)(3 y − 3)
b.  (2x − 3)( x + 2)
d.  x 2 (8 x 2 − 6 x + 4)
{ }
Donc S = 2 ; − .
8
3
Autre méthode :
65 a.  (2x + 5)( 4x − 1) b.  ( x − 6 )( x + 9) (3x + 1)2 − 49 = 0 ⇔ (3x + 1)2 = 72
c.  (3z − 5)(10z − 20 ) d.  6t (3t − 5) ⇔ 3x + 1 = 7 ou 3x + 1 = −7
8
⇔ x = 2 ou x = −
66 a.  (11− x )2 = 121− 22x + x 2 3
b.  (5 + 2x )2 = 25 + 20 x + 4x 2
c.  (2x − 3)2 = 4x 2 − 12x + 9 75 a.  x (2x − 5) = 2(2x − 5) ⇔ ( x − 2)(2x − 5) = 0
d.  (7 − 10 x )(7 + 10 x ) = 49 − 100 x 2
2
{ }
donc S = 2 ; .
5
2
67 a. 16 x 2 + 24x + 9 = ( 4x + 3) b.  (5x + 2)(2x − 3) = (2x − 3)2 ⇔ (2x − 3)(3x + 5) = 0
b.  ( 4x − 5)2 = 16 x 2 − 40 x + 25
c.  (5t + 6 )2 = 25t 2 + 60t + 36 {
donc S = − ; .
5 3
3 2 }
d.  81y2 − 144 = (9 y − 12)(9 y + 12) c.  5x 2 = 8 x ( x + 1) ⇔ x (5x − 8 ( x + 1)) = 0 ⇔ x ( −3x − 8 ) = 0
68 a.  ( x − 5)2
c.  (2z + 3)2
b.  ( y − 10 )( y + 10 )
d.  ( 4 − 6u )( 4 + 6u )
{
donc S = 0 ; − .
8
3}
d.  2x + 1 − 9 = 0 ⇔ (2x + 4)(2x − 2) = 0 donc S = {−2 ; 1} .
( )2

69 a.  (6 x + 1)2 b.  (7 − 3t )(7 + 3t ) e.  ( 4x + 7 )2 − ( x − 2)2 = 0 ⇔ (5x + 5)(3x + 9) = 0


c.  (8 y − 5)2 d.  (9t − 5 y )(9t + 5 y )
donc S = {−1; − 3} .
70 a.  (3x + 6 )( 4 − 3x ) b.  ( −5x + 3)(9x + 3) f.  (7 x − 2)2 − 81 = 0 ⇔ (7 x − 11)(7 x + 7 ) = 0
c.  (3z − 15)(3z + 5) d.  ( t + 5)(5t − 15)
donc S = {11
}
; −1 .

{} {}
7
1 1
71 a.  S = {3}   b.  S =   c.  S =   d.  S = {−1}
2 8 76 On note x le nombre cherché. On a alors 2x + 5 = 3x − 2
72 a.  S = {2 ; − 3} { }
1 3
b.  S = − ;
5 2
soit − x = −7 d’où x = 7 .

{ 21} d.  S = {−3 ; 2 ; − }


1 77 On note 2k + 1 et 2k + 3 avec k ∈ℤ les deux entiers
c.  S = 0 ; − impairs consécutifs cherchés.
2
(2k + 3)2 − (2k + 1)2 = 96 ⇔ 12k + 9 − 4k − 1 = 96
73 a.  x 2 − 36 = 0 ⇔ ( x − 6 )( x + 6 ) = 0 donc S = {6 ; − 6} . ⇔ 8k + 8 = 96 ⇔ k = 11

b.  4x 2 − 1 = 0 ⇔ (2x − 1)(2x + 1) = 0 donc S = − ; .


1 1
2 2 { } Les entiers impairs consécutifs cherchés sont alors 23 et
25. On peut vérifier que 252 − 232 = 96 .
c.  25x 2 − 100 = 0 ⇔ x 2 − 4 = 0 ⇔ ( x − 2)( x + 2) = 0 donc
78 En notant x la longueur en cm d’un côté de l’angle
S = {2 ; − 2} .
{ }
3 droit, on a, par le théorème de Pythagore :
d.  x (5x − 3) = 0 ⇔ x = 0 ou 5x − 3 = 0 donc S = 0 ; .
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5 ( x + 4)2 = x 2 + 36 ⇔ −8 x + 20 = 0 ⇔ x = 2,5
Remarque : à l’occasion de la résolution de cet exercice, on Les côtés de ce triangle ont pour longueur 6 cm, 2,5 cm et
pourra donner une méthode de résolution des équations 6,5 cm.
du type X 2 = a suivant les valeurs du réel a.
151 152
( )
2
79 a.  > b.  1+ 3 > 4
74 a.  (2x + 3)( x − 2) + 2( x − 2) = 0 150 151
( )
2
⇔ ( x − 2)[ ( 2 x + 3) + 2] = 0 c.  2 + 3 > 24 d.  400 × 10−5 < 0,05
⇔ ( x − 2)(2x + 5) = 0
⇔ x − 2 = 0 ou 2x + 5 = 0 donc S = 2 ; − { 25} . 3
80 1. Pour tout réel a > 0 , on a

a− =
1 a2 1 a2 − 1 ( a − 1)( a + 1)
− = = .
b .   25x 2 − 30 x + 9 = 0 ⇔ (5x − 3)2 = 0 ⇔ 5x − 3 = 0 ⇔ x = a a a a a
5
donc S = {} 3
5
. 2. Lorsque a > 1, on a
( a − 1)( a + 1)
a
> 0 et donc a > .
1
a
( a − 1)( a + 1) 1
Lorsque 0 < a < 1, on a < 0 et donc a < .
a a

36
1 d. Pour résoudre l’équation f ( x ) = 0 , on exploite la forme
On a a = si et seulement si a = 1 (dans cet exercice, on a
a factorisée : f ( x ) = 0 ⇔ (3x − 4)(3x + 2) = 0 . Ainsi, la courbe
supposé que a > 0 ). 4
1 1 𝒞f coupe l’axe des abscisses aux points d’abscisses et
3. a.  < π b.  > 0,7 3
2
π 0,7 − .
1 1 3
c.  > 2 − 1 d.  < 2 +1 e. En exploitant la forme initiale, on a, pour tout x ∈ ,
2 −1 2 +1
(3x − 1)2  0 et donc f ( x )  −9 .
81 Pour tous réels x, y, A − B = x 2 − 2xy + y2 = ( x − y )2 . f. En exploitant la forme initiale, on a les équivalences :
Ainsi, A − B  0 d’où A  B . A = B si et seulement si f ( x ) = 7 ⇔ (3x − 1)2 − 9 = 7
x = y. ⇔ (3x − 1)2 = 16
⇔ 3x − 1 = 4 ou 3x − 1 = − 4
82 1.  A − B = x 2 − 1 = ( x + 1)( x − 1) 5
Pour x > 1, cette différence est strictement positive et Soit x = ou x = −1. L’ensemble des solutions de cette

{ }
3
donc A > B . 5
équation est donc S = ; − 1 .
2. Pour 0 < x < 1, cette différence est strictement négative 3
et donc A < B .
3 2(2x + 1) − 3 4x − 1
87 a.  2 − = =
83 1. On a : 2x + 1 2x + 1 2x + 1
( n + 2)( n + 4) ( n + 3)( n + 3) −1 4 2 4( x − 1) + 2(3 − 2x ) 2
A− B = − = b.  + = =
( n + 3)( n + 4) ( n + 3)( n + 4) ( n + 3)( n + 4) 3 − 2x x − 1 (3 − 2x )( x − 1) (3 − 2x )( x − 1)
2. Pour tout entier naturel n, cette différence est stricte-
ment négative et donc A < B .
88 a.  S = − { 21} { 32}
b.  S = 1; −
84 1. Pour tous réels x et y strictement positifs, on a :
x x + 1 x ( y + 1) y ( x + 1) 89 1. −
1
A− B = − = − est valeur interdite de ce quotient.
y y + 1 y ( y + 1) y ( y + 1) 2
x−y 3x 3x x (2x + 1) 2x 2 + 4x
= 2.  +x= + =
y ( y + 1) 2x + 1 2x + 1 2x + 1 2x + 1
3.  S = {0 ; − 2}
2. Pour 0 < y < x , on a A − B > 0 soit A > B .
Pour 0 < x < y, on a A < B . On a A = B si et seulement si 90 a.  S = {− 0,5}
x = y. 10 x − 14
3. a. Pour x = 1010 et y = 1011 , on a 0 < x < y et donc b. 
Cette équation équivaut à = 0 . Elle
( x − 1)(3 − 2x )
1010 + 1 1010 + 2 7
< . admet pour unique solution.
1011 + 1 1011 + 2 5
b. Pour x = 3 et y = 2 , on a 0 < y < x et donc 91 a. 0 et −1 sont des valeurs interdites. Cette équation
3 −1 3 3 −1 3 équivaut à (2x − 1)( x + 1) = x (2x + 5) ⇔ x − 1 = 5x .
> soit > .
2 −1 2 2 −1 2 S = {− 0,25}
b. 2 est une valeur interdite. Cette équation équivaut à
85 1. Forme développée : f ( x ) = 2x 2 − 9x + 4 . 3x − 1 = −2( x − 2) . Elle admet 1 pour unique solution.
2. Forme factorisée : f ( x ) = (2x − 1)( x − 4) .
3. a. On a, par la forme développée, f ( 0 ) = 4 donc la 92 a.  π × (2x )2 − πx 2 = 4πx 2 − πx 2 = 3πx 2
courbe 𝒞 coupe l’axe des ordonnées au point de coordon- b.  8 × 15 − x × 2x = 120 − 2x 2
nées ( 0 ; 4) .
b. Par la forme développée, on a f ( x ) = 4 ⇔ 2x 2 − 9x = 0 93 a.  2n   b. n2   c.  (2n )2 = 4n2   d.  2n2
9 e.  ( n − 1)2 + n2 + ( n + 1)2
⇔ x (2x − 9) = 0 . Donc 4 admet 0 et comme antécé-
2
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

dents par f . 3π πx
c. Par la forme factorisée, on a f ( 4) = 0 . 94 1. + 2x 2.  +6
2 2
d. Par la forme factorisée f ( x ) = 0 ⇔ (2x − 1)( x − 4) = 0 .
1 95 1. On note H le pied de la hauteur issue de N du
Cette équation admet donc 4 et comme solutions.
2 triangle DNC.
DC × NH 5 × (5 − x )
Asurface = AAMNP + ANDC = x 2 + = x2 +
86 1. Pour tout réel x, on a f ( x ) = 9x 2 − 6 x − 8 . colorée 2 2
2. Pour tout réel x, on a f ( x ) = (3x − 4)(3x + 2) . 2x 2 − 5x + 25
3. a. À l’aide de la forme développée ou de la forme ini- =
2
tiale, on calcule f ( −2) = 40 . 2. L’aire de la surface colorée est égale à l’aire de la sur-
b. À l’aide de la forme initiale, on a f ( x ) = −9 ⇔ 3x − 1 = 0 face blanche si et seulement si
1
et donc est l’unique antécédent de −9 par f . A 2x 2 − 5x + 25 25
3 Asurface = ABCD ⇔ = ⇔ 2x 2 − 5x = 0 .
c. À l’aide de la forme développée ou de la forme initiale, colorée 2 2 2
on a f (3) = 55 et donc le point de la courbe 𝒞f d’abscisse 3. On a 2x 2 − 5x = 0 ⇔ x (2x − 5) = 0 . Ainsi, cette équation
3 a pour coordonnées (3 ; 55). admet deux solutions à savoir 0 et 2,5. Les surfaces blanche

Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 37


et colorée ont même aire si et seulement si x = 0 ou 3. Pour tout entier n , on a :
x = 2,5 c’est-à-dire si et seulement si M est confondu avec n2 − ( n − 1)2 − ( n − 2)2 + ( n − 4)2
A ou si M est le milieu du segment [AB]. = n2 − ( n2 − 2n + 1) − ( n2 − 4n + 4) + ( n2 − 6n + 9)
=4
96 Les deux situations sont des situations de Thalès. 4. S = (10002 − 9992 − 9982 + 9972 ) + ⋯ + (42 − 32 − 22 + 12 )
AB BC 2 x
1.  = ⇔ = ⇔ y = 4x = 250 × 4 = 1000
AD DE 8 y
FG GH 2 y 12
2.  = ⇔ = ⇔y= 105 a. Il n’existe aucun réel x tel que 3x 2 = −2 (le carré
FI IJ 2+ x 6 2+ x
d’un nombre réel ne peut être négatif).
97 1. Le tarif mensuel s’élève à 25 + 0,05x . b. Pour tout réel x on a ( x + 2)2 − 4 = x 2 + 4x (il suffit de
2. Pour x  500 , le tarif mensuel s’élève à développer le premier membre).
25 + 500 × 0,05 + ( x − 500) × 0,15 = 0,15x − 25 . c. Il existe un réel x tel que 5x 2 = 25 (ces réels sont 5 et
− 5 ).
8
d. Il existe un réel x tel que 3x + 2 = 6 ( x − 1) (ce réel est ).
3
xercices Entraînement 106 1. a. Dans la cellule A3 on peut saisir la formule
=A2+1 ; dans la cellule B3 on peut saisir la formule =B2+1
1 Manipulations algébriques et dans la cellule C3, on peut saisir la formule =C2+1.
b. Dans la cellule D2, on peut saisir la formule
98 1. c  2. c  3. c =B2+A2*B2*C2.
c. Extrait de la feuille tableur (on a ajouté dans une cin-
99 1.  (2x − 3)( −3x + 4) − 2( x + 5) quième colonne, le calcul du cube du 2nd entier).
= −6 x 2 + 9x + 8 x − 12 − 2x − 10
= −6 x 2 + 15x − 22
2. 3(3x + 5)2 − 2(3x + 5)( x − 1)
= (3x + 5)[3(3x + 5) − 2( x − 1)]
= (3x + 5)(7 x + 17 )
3.  ( 4x − 3)2 − 4( x − 2)2 = ( 4x − 3)2 − (2x − 4)2
= (2x + 1)(6 x − 7 )

100 1.  E = (3x − 7)(3x + 7) − (3x − 7)(2x − 1) = (3x − 7)( x + 8)


2.  F = 3(2x − 7 ) + (2x − 7 )(1− 5x ) = (2x − 7 )( 4 − 5x )

101 a.  ( x − 1)(2x + 5) + (2x + 5)2 = (2x + 5)[ x − 1+ 2x + 5]


= (2x + 5)(3x + 4) On peut donc conjecturer que le mot manquant est « deu-
b.  (3x − 9)(3x + 9) − 2x (3x − 9) = ( x + 9)(3x − 9) xième ».
c.  5( x − 4) − (2x + 3)( x − 4) = ( x − 4)[5 − (2x + 3)] 2. On note n − 1, n et n + 1 ces trois entiers consécutifs (n
= ( x − 4)( −2x + 2) étant un entier quelconque). Calculons la somme du 2nd
entier avec le produit de ces trois entiers :
d. x (2x + 1) − 6 x − 3 = x (2x + 1) − 3(2x + 1) = ( x − 3)(2x + 1)
S = n + ( n − 1) × n × ( n + 1) = n × [1+ ( n − 1)( n + 1)]
102 a.  (2t − 1)( t − 7 ) − ( t − 7 ) = ( t − 7 )(2t − 2) = n × (1+ n2 − 1) = n3 .
b.  (6 x − 5)(6 x − 5) + 2(6 x − 5) = (6 x − 5)(6 x − 3) Ainsi, la conjecture est prouvée : la somme du 2nd entier avec
le produit de ces trois entiers est égale au cube du 2nd entier.
c.  (3z − 5)3 − 2z (3z − 5)2 = (3z − 5)2 (3z − 5) − 2z (3z − 5)2
= (3z − 5)2 [(3z − 5) − 2z ] 107 1. Il semble que les algorithmes ➀, ➁ et ➃ donnent le
= (3z − 5)2 ( z − 5) même résultat lorsqu’on choisit le même nombre de
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d. ( 4x + 3)( x − 1) + 2x 2 − 2 = ( 4x + 3)( x − 1) + 2x ( x − 1) départ.


= ( 4x + 3 + 2x )( x − 1) 2. Soit x la valeur d’entrée.
= (6 x + 3)( x − 1) En sortie on obtient a + b + 8 = x 2 − 6 x + 8 pour l’algo-
rithme ➀, ( x − 3)2 − 1 = x 2 − 6 x + 9 − 1 = x 2 − 6 x + 8 pour
103 1. a. b. On vérifie que ces trois égalités sont cor- l’algo­rithme  ➁ et ( x − 4)( x − 2) = x 2 − 6 x + 8 pour l’algo-
rectes. On écrit trois égalités du même type. rithme ➃. Enfin, en choisissant x = 0 on s’aperçoit que l’al-
2. On peut conjecturer que pour tout entier naturel n on a gorithme ➂ ne donne pas le même résultat que les trois
( n + 1)2 − n2 = ( n + 1) + n . autres algorithmes.
3. Pour tout n ∈ℕ, on a
( n + 1)2 − n2 = n2 + 2n + 1− n2 = 2n + 1 = n + ( n + 1) . x +3
108 a. Valeur interdite : −1. .
La conjecture est démontrée. x +1
2 −15x + 8
b. Valeur interdite : . .
104 1. Dans tous les cas, on trouve 4. 3 3x − 2
2. On peut conjecturer que pour tout entier n , on a : 2 10 x
c. Valeurs interdites : −1 et . .
n2 − ( n − 1)2 − ( n − 2)2 + ( n − 3)2 = 4 3 ( x + 1)(3x − 2)

38
1 4 13 − 16 x 3. Louis sera considéré en surpoids (au
d. Valeurs interdites : et . .
2 3 ( 4 − 3x )(2x − 1) sens de l’IMC) lorsque sa masse m vérifiera
m
> 25 ⇔ m > 25 × 1,92 ⇔ m > 90,25 kg.
3x 4 3x (3x − 2) + 4(2x − 1) 1,92
109 a.  + =
2x − 1 3x − 2 (2x − 1)(3x − 2)
9x 2 + 2x − 4
=
(2x − 1)(3x − 2) 2 Comparaison de deux quantités
x + 2 x + 3 ( x + 2)2 − ( x + 3)( x − 1) 2x + 7 1 1
b.  − = = 114 1. a.  > 1,1 b.  > 1,01
x −1 x +2 ( x − 1)( x + 2) ( x − 1)( x + 2) 0,9 0,99
2x + 3 3x − 2 (2x + 3)( x − 1) − (3x − 2)( x + 1) c. En revanche, la calculatrice ne nous permet pas de com-
c.  − = 1
x +1 x −1 ( x + 1)( x − 1) parer et 1,000 000 01.
− x2 − 1 0,999 999 99
= 2. Pour tout réel x distinct de 1, on a
( x + 1)( x − 1)
(1+ x )(1− x ) 1− x 2
2 1 5(3x − 2)(2x + 3) − 2(2x + 3) + 3x − 2 1+ x = = .
d. 5 − + = 1− x 1− x
3x − 2 2x + 3 (3x − 2)(2x + 3) 3. Pour tout réel x distinct de 1, on a alors
30 x + 24x − 38
2
1 1 1− x 2 x2
= − (1+ x ) = − = .
(3x − 2)(2x + 3) 1− x 1− x 1− x 1− x
1
Pour tout réel 0 < x < 1, on a alors > 1− x donc, en
6 x 2 − 4x + 3 4x 2 − 9 1− x
110 a.  b.  particulier pour x = 0,1, x = 0,01 et x = 10−8 on obtient
2x − 1 3x 2 alors les inégalités 1. a. et 1. b. et
17 x − x 2 10 x − 2 1
c.  2 d.  2 > 1,000 000 01.
x −9 4x − 1 0,999 999 99

x +1
( 3) x
2
111 1. a.  A = − 1= 2 115 On peut comparer les quotients et pour x
x +1 x +2
2 réel positif.
b. • On a immédiatement = 3 + 1.
3 −1 x x + 1 x ( x + 2) − ( x + 1)2 −1
On a − = = .
• 
2− 3
=
(
2− 3)( 3 − 1) = 3 3 − 5 x +1 x +2 ( x + 1)( x + 2) ( x + 1)( x + 2)
x +1
3 +1 ( )( 3 − 1) 2
3 +1 Ainsi, pour tout réel x positif, on a donc
x
<
x +1 x +2
donc,

2 2(3 + 5 ) 6+2 5 3+ 5 en particulier pour x = 1234 567 891, on obtient


2. a.  = = = 1234 567 891 1234 567 892
3 − 5 (3 − 5 )(3 + 5 ) 4 2 < .
1234 567 892 1234 567 893
7 − 2 ( 7 − 2)( 7 − 1) 9 − 3 7 3 − 7
b.  = = =
7 + 1 ( 7 + 1)( 7 − 1) 6 2 116 1. a. Soient 0  a < b alors
a2 − b2 = ( a + b )( a − b ) < 0 d’où a2 < b2 .
1+ 2 4 2 + 7
c.  = b. Réciproquement si a2 < b2 alors puisque a + b > 0 alors
3 2 −1 17 a − b < 0 soit a < b .
2 3 2. Si a < b  0 alors a + b < 0 et a − b < 0 d’où a2 > b2 .
d.  = −2 6 − 6
2− 3 3. a.  2 + 1> 3 b.  − 3 > − π
c.  4 2 > 2 6 d.  5 − 2 < 10 − 4 5
112 Vu que a = b alors a − b = 0 et on ne peut pas diviser
les deux membres d’une égalité par a − b . Démo
117
 1. A et B étant positifs, comparer A et B revient à
113 1. a. On complète par return p/(t**2) ou encore comparer A2 et B2 . Puisque B2 = a + b + 2 ab  A2 , on a
return p/(t*t) donc A  B .
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90 2. a. On a (10 + x )2 = 100 + x 2 + 20 x avec 20 x  0 d’où


b. On obtient alors ≈ 27,7777 . Il s’agit de l’IMC d’un
1,82 100 + x 2  10 + x .
sujet mesurant 1 m 80 et pesant 90 kg. b. De la même façon, on a 4n2 + 9  2n2 + 3 .
2. a. Voici l’algorithme complété.
118 Soient a, b ∈ ]0 ; + ∞[ . On a
a+b 1 ( a + b )2 − ab a2 + b2 + ab
B− A= − = = donc
ab a+b ab ( a + b ) ab(a + b)
B − A > 0 d’où B  A .

b−a
119 1. On a m − a =  0 d’où m  a . De la même
2
2. b. La commande surpoids(90,1.9) retournera « le façon, on montre que m  b et donc au final que
sujet est en surpoids ». amb.
a2 + 2ab + b2
2. On a g2 = ab et m2 =
4

Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 39


a2 − 2ab + b2 ( a − b )2 B est donc le plus grand de ces cinq quotients.
d’où m2 − g2 = =  0 d’où m2  g2 .
4 4
Or m et g étant positifs, m et g sont rangés dans le même 126 Le triangle rectangle a pour aire 9a2 , celle du disque
ordre que leurs carrés d’où m  g . est πa2 et celle du rectangle vaut 3a2 . On a 9a2 > πa2 > 3a2 .
3. On a, d’après ce qui précède 2 ab  a + b . De même
2 ac  a + c et 2 bc  b + c . En multipliant membre à
membre ces trois inégalités (tous les membres de ces iné- 3 Résolution algébrique d’équations
galités étant positifs), on obtient
8 ab × ac × bc  ( a + b )( a + c )( b + c ) 127 1. Vrai, car pour tout réel x, on a 2x 2 + 1 1.
soit 8abc  ( a + b )( a + c )( b + c ) . 2. Faux, il s’agit d’une transposition erronée de la règle du
produit nul, erreur classique chez les élèves. En contre-
120 1.  ( a − b )2 + ( b − c )2 + ( a − c )2 1
exemple, x = est solution de 3x = 1 mais pas de
= 2a2 + 2b2 + 2c2 − 2( ab + bc + ac ) 3
3x ( x + 2) = 1.
2. Par conséquent, puisque ( a − b )2 + ( b − c )2 + ( a − c )2  0 , 3. Faux, par exemple −3 est solution de la première équa-
on a 2a2 + 2b2 + 2c2  2( ab + bc + ac ) d’où l’inégalité tion et non de la seconde. Il s’agit là encore d’une erreur
a2 + b2 + c2  ab + bc + ca . classique.
4. Vrai, seule la solution x = 2 est solution entière de cette
121 On suppose que 0  a < b . a et b sont rangés équation.
dans le même ordre que a et b . Ainsi, a < b . 5. Faux, −3 est solution de la première équation mais pas
de la seconde.
1 1 b−a
122 1. On suppose que 0 < a < b . On a − = >0 6. Faux, −2 est une valeur interdite du quotient.
a b ab
1 1
puisque ab > 0 d’où > . « L’ordre des inverses de deux
a b
nombres strictement positifs est contraire aux nombres
128 1. Stratégie ➀ ; S = {} 1
2
initiaux ». 2. Stratégie ➂
1 1 b−a L’équation équivaut à (3x − 4)(2x − 4) = 0 et admet pour
2. On suppose que a < b < 0 . On a − = > 0 d’où
1 1
a b ab
> . « L’ordre des inverses de deux nombres strictement
a b
ensemble de solutions : S = 2 ; .{ } 4
3
négatifs est contraire aux nombres initiaux ». 3. Stratégie ➁
L’équation équivaut à 9x 2 = 36 soit x 2 = 4 donc l’en-
123 Soient a et b deux nombres strictement positifs. On semble des solutions est S = {−2 ; 2} .
considère m et h les nombres définis par : 4. Stratégie ➃
a+b 2 L’équation admet 1 pour valeur interdite et équivaut à
m= et h =
2 1 1 2x + 1 = 3( x − 1) . Ainsi, S = {4} .
+
a b
m (resp. h) est la moyenne arithmétique (resp. harmo- {
129 1. Stratégie ➁ ; S = 2 3 ; −2 3 }
nique) des nombres a et b. 2. Stratégie ➂
1. On a h =
2
=
2
=
2ab L’équation équivaut à (5x − 2)(5x + 3) = 0 et admet pour

{ }
.
1 1 a+b a+b 2 3
+ ensemble de solutions : S = ; − .
a b ab 5 5
2. Par conséquent, 3. Stratégies ➃ et ➀
a + b 2ab ( a + b )2 4ab L’équation équivaut à −6 x = 1 donc l’ensemble des solu-
m−h= − = −

=
2 a + b 2( a + b ) 2( a + b )
a2 − 2ab + b2 ( a − b )2
=
{ }
tions est S = − .
1
6
2( a + b ) 2( a + b ) 4. Stratégie ➀ ; S = {−5}
3. On a alors m  h .
130 a. Stratégie ➂
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124 Soit x un réel strictement positif. On a :


x +1 x +2 x +3
{ 54} .
8 x 2 − 10 x = 0 ⇔ x (8 x − 10 ) = 0 donc S = 0 ;
< < 1< b. Stratégie ➀ (équation du 1er degré)
x +2 x +3 x +2 3
(2x − 3)2 = 4x 2 ⇔ 4x 2 − 12x + 9 = 4x 2 ⇔ x =
4
125 On considère x et y deux réels strictement supérieurs
à 1. Puisque y + 1> y − 1> 0 , on a alors
x
<
x
soit
donc S = {}3
4
.
y +1 y −1 c. Stratégie ➂
A< B.
2x 2x (3x − 7 )(3x + 7 ) − ( x − 1)(3x + 7 ) = 0 ⇔ (3x + 7 )(2x − 6 ) = 0
Or B =

a alors
2x
=
2( y − 1) 2 y − 2
>
2x
or, puisque 0 < 2 y − 2 < 2 y − 1 on

soit B > D . On a également


{ } 7
donc S = − ; 3 .
3
2y − 2 2y − 1
2x 2x 131 a. Stratégie ➃
0 < 2 y − 2 < 2 y + 1 d’où > d’où B > C . Enfin,
2y − 2 2y + 1 3 est valeur interdite donc seul −3 est solution de cette
3x 3x 3x 3x équation : S = {−3} .
B= = or > donc B > E .
3( y − 1) 3 y − 3 3y − 3 3y + 1

40
b. Stratégie ➀ 137 On note x le nombre de participants initialement
x = 7 − 15 ⇔ x = −8 donc S = {−8} . prévu. Le coût total du transport s’élève ainsi à 11x euros.
c. Stratégie ➃ Comme 4 élèves ne sont pas venus à la sortie, le coût du
{ }
2 5
Pour tout x ∈ℝ \ ; , on a les équivalences :
3 2
transport par personne s’élève à 13 euros. Ainsi le coût
total du transport s’élève à 13( x − 4) .
x+4 10 ( x + 4)(2x − 5) − 10 (3x − 2) On a 11x = 13( x − 4) ⇔ −2x = −52 ⇔ x = 26 donc 26 par-
= ⇔ =0
3x − 2 2x − 5 (3x − 2)(2x − 5) ticipants étaient initialement prévus.
2x 2 + 27 x
⇔ = 0 ⇔ x (2x + 27 ) = 0
(3x − 2)(2x − 5) 138 On note t la durée, en heures, qui s’est écoulée entre

{
donc S = 0 ; −
27
2 }
.
le départ du second cycliste jusqu’à la rencontre des deux
cyclistes. La distance parcourue par le premier est alors
d. Stratégie ➁  1 1
d1 ( t ) = 12  t −  (pour t  ) et la distance parcourue par
405  3 3
x2 = ⇔ x 2 = 81 ⇔ x = 9 ou x = −9 donc S = {−9 ; 9} . le second est d2 ( t ) = 14t . On a :
5
 1
d1(t ) + d2 (t ) = 35 ⇔ 12 t −  + 14t = 35 ⇔ 26t = 39 ⇔ t = 1,5
132 a. Stratégie ➂  3
( x + 3)2 − ( x + 3)(2x + 14) = 0 ⇔ ( x + 3)( − x − 11) = 0 Les deux cyclistes se rencontrent au bout d’une heure et
donc S = {−3 ; − 11} . trente minutes. La distance parcourue par le premier
b. Stratégie ➁ cycliste jusqu’à leur rencontre est alors d1 (1,5) = 14 km et
2x 2 = 8 ⇔ x 2 = 4 donc S = {−2 ; 2} . d2 (1,5) = 21 km pour le second cycliste (on a bien
c. Stratégie ➂ 14 + 21 = 35 ).
( x 2 − 4)(2x − 1) = 0 ⇔ ( x − 2)( x + 2)(2x − 1) = 0

{ }
139 Soit x le nombre ajouté au numérateur et au dénomi-
1
donc S = −2 ; 2 ; . 6
2 nateur de la fraction . On a ainsi :
11
133 a. Stratégie ➃ 6+ x 2 3(6 + x ) 2(11+ x )
= ⇔ − =0
L’équation est équivalente à
3x + 1
x ( x + 1){ } 1
= 0 donc S = − .
3
11+ x 3

3(11+ x ) 3(11+ x )
−4 + x
3(11+ x )
=0⇔ x =4
b. Stratégie ➃
= 0 donc S = { }.
2 3 5 5x − 3 3 Le nombre cherché est 4.
+ − =0⇔
x x +1 x x +1 ( )
x x +1 ( ) 5
c. Stratégie ➂ 140 On note x l’âge, en années, de Diophante à sa mort.
x ( x + 3) − x (2x − 2) = 0 ⇔ x ( − x + 5) = 0 donc S = {0 ; 5}. Son enfance représente
x
années, son adolescence
x
d. Stratégie ➂ 6 12

{ }
x ( 4x 2 − 12x + 9) = 0 ⇔ x (2x − 3)2 = 0 donc S = 0 ; .
3
2
années. La durée qui s’écoule entre la fin de son adoles-
x
cence et son mariage est de années. Il attendra encore
7
134 Par exemple, pour résoudre la première équation x
5 ans avant d’avoir son fils dont la durée de vie est de
grâce au module Calcul formel de Geogebra : 2
années. Diophante survécut 4 années après la mort de son
fils. Ainsi, x est solution de l’équation :
x x x x
+ + +5+ + 4 = x
6 12 7 2
135 Il s’agit d’une erreur classique  : l’implication Diophante vécut 84 ans.
a2 = b2 ⇒ a = b n’est vraie qu’à la condition que les réels a
141 On note n la longueur d’un des côtés de l’angle droit.
et b soient de même signe. Pour résoudre cette équation,
on se ramène à une équation-produit : Ainsi, n , n + 1 et n + 2 sont les longueurs des trois côtés de
( 4x + 2)2 = (5 − 3x )2 ce triangle. D’après le théorème de Pythagore et sa réci-
proque, ce triangle est rectangle si et seulement si
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

⇔ ( 4x + 2)2 − (5 − 3x )2 = 0 n + ( n + 1)2 = ( n + 2)2 soit encore 2n2 + 2n + 1 = n2 + 4n + 4


⇔ (( 4x + 2) − (5 − 3x ))(( 4x + 2) + (5 − 3x )) = 0 ce qui est encore équivalent à n2 − 2n − 3 = 0 soit
⇔ (7 x − 3)( x + 7 ) = 0
3
( n − 1)2 = 4 . Puisque n  1, on a alors n = 3 . Donc le seul
Donc cette équation admet −7 et pour solutions. triangle rectangle dont les longueurs des côtés sont trois
7 entiers consécutifs est le triangle 3-4-5.
136 On note x = BD = OA .
142 On note x la largeur, en mètres, de l’allée (autrement
D’après le théorème de Thalès, on a :
dit la largeur de la couronne). Le bac à sable a pour surface
OB OA 5 x 5( x + 8 ) − x (5 + x )
= ⇔ = ⇔
( x + 5)( x + 8 )
=0 9π . Celle de la couronne est π ( x + 3)2 − 9π . Le problème se
OD OC 5+ x x +8
ramène alors à résoudre sur  + l’équation :
40 − x 2

( x + 5)( x + 8 )
= 0 ⇔ x 2 = 40 π ( x + 3)2 − 9π = 9π ⇔ ( x + 3)2 = 18 ⇔ x = 18 − 3
Puisque x désigne un réel positif (il s’agit ici d’une dis- ( )
La largeur de l’allée est de 3 2 − 1 mètres.
tance) on a alors x = 2 10 .

Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 41


143 Soit x la mesure du côté du carré cherchée. L’aire de
ce carré vaut x 2 . Si on augmente de 4 cm la mesure du xercices Approfondissement
côté de ce carré, on obtient un carré de côté x + 4 et donc
d’aire ( x + 4)2 . Puisque son aire a alors augmenté de 150 1. Dans le cas où AL = 3 on a :
56 cm2, on a alors : ALCP = AABCD − AALP − ADPC − ALBC
( x + 4)2 − x 2 = 96 ⇔ 8 x + 16 = 96 ⇔ x = 10 3 × 7 3 × 10 7 × 10
La mesure initiale du côté de ce carré est donc 10 cm. = 100 − − − = 39,5
2 2 2
2. a. On conjecture que l’aire du triangle LCP est égale à
144 Le triangle ABC est rectangle isocèle en A donc il en 42 pour AL = 2 ou AL = 8 .
est de même pour le triangle ECF donc on a : b.
EF = EC = 4 − x
L’aire du rectangle est alors égale à 2x ( 4 − x ) . x est donc
3
solution de l’équation 2x ( 4 − x ) = × 16 soit 2x ( 4 − x ) = 6 .
8
Cette équation est encore équivalente à 2( x 2 − 4x + 3) = 0
soit encore ( x − 2)2 = 1 d’où x − 2 = ±1 soit x = 1 ou x = 3 .

m
145 1. a. m = n × M b.  M =
n
pV n p
2. a. n = b.  =
RT V RT

T 2
146 1.   = g ×   2. On a   0,99 m.
 2π 

147 1. a. On résout f ( q ) = 2 . L’offre s’élève alors à


10
q= ≃ 3,33 millions d’unités. 3. a. La longueur x peut varier dans l’intervalle I = [ 0 ; 10 ] .
3
L’équation g ( q ) = 2 équivaut à 40 − 2q = 2( q + 5) soit b. Pour tout x ∈ I on a :
A ( x ) = ALCP = AABCD − AALP − ADPC − ALBC
q = 7,5 . La demande s’élève à 7,5 millions d’unités.
b. Si on fixait le prix de vente à 2 €, la demande serait plus x × (10 − x ) x × 10 (10 − x ) × 10
= 100 − − −
forte que l’offre. 2 2 2
2. La quantité q réalisant l’équilibre est solution de l’équa- x − 10 x + 100
2
=
tion f ( q ) = g ( q ) soit 0, 6q ( q + 5) = 40 − 2q soit encore 2
1( 2
6 ( q2 + 5q ) − 400 + 20q = 0 . Au final, après utilisation d’un = x − 10 x + 100 )
2
logiciel de calcul formel pour factoriser le membre de
4. Pour tout x ∈ I on a d’une part
gauche, on a l’équivalence
x 2 − 10 x + 100 − 84 x 2 − 10 x + 16
f ( q ) = g ( q ) ⇔ 2( q − 5)(3q + 40 ) = 0 A ( x ) − 42 = = et d’autre
22 2
qui admet pour unique solution positive q = 5 . L’offre et la ( x − 8 )( x − 2) x − 10 x + 16
part = donc le résultat donné
demande s’élèvent alors à 3 millions d’unités. 2 2
Remarque : on pouvait également envisager une résolu- par le logiciel de calcul formel est confirmé.
tion graphique en représentant les deux fonctions f et g. On souhaite résoudre l’équation A ( x ) = 42 soit
A ( x ) − 42 = 0 ⇔ ( x − 8 )( x − 2) = 0 . Cette équation admet
alors 2 et 8 pour solutions. La conjecture est donc confirmée.
148 En notant respectivement u, d et c le chiffre des uni-
tés, des dizaines et des centaines de l’entier N, on a alors
N = 100c + 10d + u . De plus par ➀, on a d = 2u  ; d’après ➁ 151 On note n, n + 1 et n + 2 trois entiers consécutifs tels
c + d + u = 11 et puisque N ′ = 100u + 10d + c , la contrainte que n ( n + 1) = 6 ( n + ( n + 2)) ⇔ n2 + n = 6 (2n + 2)
➂ se traduit par l’égalité N − N ′ = 297 soit encore ⇔ n2 + n = 12n + 12
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

100 ( c − u ) + u − c = 297 et donc 99( c − u ) = 297 d’où ⇔ n2 − 11n − 12 = 0 .


c − u = 3 . Par conséquent, c = 3 + u et l’égalité ➁ permet À l’aide d’un logiciel de calcul formel, on peut essayer de
d’obtenir 3 + 4u = 11. Ainsi, u = 2 , d = 4 et c = 5 . Donc l’en- factoriser le premier membre. Pour tout n ∈ℤ on a
tier cherché est N = 542 . n2 − 11n − 12 = ( n − 12)( n + 1) . Ainsi, les triplets cherchés
sont (−1 ; 0 ; 1) et (12 ; 13 ; 14).
149 En notant x la distance en mètres qui sépare le pied
du plus grand arbre et le poisson, on a alors, par le théo- 152 1. Pour tous réels a, b et c, on a :
rème de Pythagore : ( a + b + c )2 = (( a + b ) + c )2
x 2 + 302 = (50 − x )2 + 202 = ( a + b )2 + 2( a + b ) × c + c2
Après résolution de cette équation, on trouve x = 20 . = a2 + b2 + c2 + 2( ab + bc + ac )
yz + xz + xy
2. a. On a = 0 soit xy + yz + zx = 0 .
xyz
b. On a alors :
( x + y + z )2 = x 2 + y2 + z 2 + 2( xy + yz + zx ) = x 2 + y2 + z 2

42
153 1. Les nombres sont respectivement égaux à 25, 121 d’un nombre positif, la notion de racine cubique d’un réel
et 361. quelconque a comme l’unique antécédent par la fonction
2. Ces trois résultats sont des carrés parfaits à savoir 52 , cube du nombre a. Ici, la hauteur d’eau doit être égale à
3
112 et 192 . 2 ≈ 1,26 cm.
3. a. On complète l’instruction de la ligne 4 par
produit=n*(n+1)*(n+2)*(n+3). 156 1. a. Résulte immédiatement de la définition.
c. On peut conjecturer que pour tout entier naturel n, le  L 1
b. On a = − 1 soit = φ − 1 d’où φ2 − φ − 1 = 0 .
nombre mystere(n) est le carré de n ( n + 3) + 1 autre- L  φ
ment dit, il semble que : c. Vérification immédiate.
n ( n + 1)( n + 2)( n + 3) + 1 = ( n ( n + 3) + 1)
2
1 5 1 5
d.  ( E ) ⇔ x − = ou x − = −
4. On a, pour tout entier naturel n : 2 4 2 4
n ( n + 1)( n + 2)( n + 3) + 1 1+ 5 1− 5
= ( n2 + n )( n2 + 5n + 6 ) + 1 ⇔x=
2
ou x =
2
= n4 + 6n3 + 11n2 + 6n + 1
1+ 5
Et d’autre part, Puisque φ > 0 , on a φ = .
2
( n ( n + 3) + 1)2 = ( n2 + 3n + 1)2 2. a. Sans perte de généralité, on peut poser AD = AE = 1.
= n4 + 9n2 + 1+ 6n3 + 2n2 + 6n + 1 Par le théorème de Pythagore dans le triangle IEF rec-
= n4 + 6n3 + 11n2 + 6n + 1 5 5
d’où l’identité. tangle en F, on a IE 2 = IF 2 + FE 2 = d’où IE = . Ainsi,
4 2
5 1 5
IC = IE = d’où DC = DI + IC = + = φ.
154 1. Le cube de côté ( a + b ) est composé d’un cube de 2 2 2
côté a, d’un cube de côté b, de trois pavés droits de dimen- Plus généralement, si AD n’est pas égal à 1, par agrandis-
sions a, a et b et de trois pavés droits de dimensions a, b sement/réduction de facteur AD , on a alors DC = φ × AD
et b. d’où la relation.
Ainsi, le volume de ce cube s’exprime de deux façons : b. Pour construire un rectangle d’or de largeur donnée  ,
( a + b )3 et a3 + b3 + 3a2b + 3ab2 d’où l’identité. on construit un carré AEFD de côté  , et I le milieu du
2. Pour tous réels a, b on a : côté [DF]. Le cercle de centre I et passant par E coupe la
( a + b )3 = ( a + b )2 ( a + b ) demi-droite [DF) en C. On considère le point B tel que
= ( a + b )( a2 + 2ab + b2 ) ADCB soit un rectangle. On a alors vu en a. que
DC

= a3 + b3 + 3a2b + 3ab2 DA
donc le rectangle ADCB est un rectangle d’or.
4. Pour tous réels a, b on a :
( a − b )3 = ( a − b )2 ( a − b )
= ( a − b )( a2 − 2ab + b2 ) 157 1. On a −2 < x1 < −1, 0 < x2 < 1 et 1< x3 < 2 .
= a3 − b3 − 3a2b + 3ab2 2. a. Tableau d’état des variables :
Condition
Étapes h x f (x) ≈
155 1. Déterminons le rayon r du petit cône. D’après le f (x)< 0
r x x ➀ 0,1 1 −1 VRAIE
théorème de Thalès, on a = ⇔ r = . Par conséquent
1 2 2
le volume d’eau est égal à : ➁ 0,1 1,1 f (1,1) ≈ −0,969 VRAIE
2
1 1  x 1 3 ➂ 0,1 1,2 f (1,2) ≈ −0,872 VRAIE
V = × πr 2 × x = × π ×   × x = πx cm3
3 3  2 12
➃ 0,1 1,3 f (1,3) ≈ −0,703 VRAIE

B 1 D
➄ 0,1 1,4 f (1,4) ≈ −0,456 VRAIE
➅ 0,1 1,5 f (1,5) ≈ −0,125 VRAIE
r
2 A C ➆ 0,1 1,6 f (1,6 ) ≈ 0,296 FAUSSE : sortie
de boucle
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

x
O ➇ Affichages : 1,5 et 1,6

2. Déterminons la hauteur d’eau x telle que le volume d’eau Cet algorithme affichera le couple 1,5 ; 1,6 c’est-à-dire un
1 1 1 1 encadrement de x3 d’amplitude 10−1 : 1,5 < x3 < 1,6 .
associé soit égal à Vcontenant = × × π × 12 × 2 = π .
4 4 3 6 b. Pour obtenir alors un encadrement de x3 d’amplitude
On est ainsi ramené à résoudre l’équation : 10−2 , il suffit de modifier la valeur de x et h avant la boucle
1 1 1 (initialisations des variables) : on obtient 1,53 < x3 < 1,54
V = π ⇔ πx 3 = π ⇔ x 3 = 2
6 12 6 puis 1,532 < x3 < 1,533.
Par tâtonnement (à l’aide d’un tableur ou de la fonction
table de la calculatrice), on peut ainsi donner une valeur
approchée de la solution (on peut se persuader de l’exis-
tence d’une unique solution graphiquement). On pourra
également aborder, à l’image de la notion de racine carrée

Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 43


f (x) f (x) Somme reçue
x 3 − 3x + 1 x 3 − 3x + 1 S
1re personne
3
1 S
f (x) < 0 f (x) < 0 2e personne × + 150
2 3

    3e personne 750


Total S
Bien entendu, on pourrait gagner en efficacité en utilisant
deux boucles imbriquées (se référer au programme Python S 1 S
S est donc solution de l’équation + × + 150 + 750 = S .
associé sur le site ressource) : 3 2 3
Étape 2 : on a les équivalences suivantes :
f (x) S 1 S S S
x 3 − 3x + 1 + × + 150 + 750 = S ⇔ + + 900 = S
3 2 3 3 6
⇔ 2S + S + 5 400 = 6S
⇔ 3S = 5 400 ⇔ S = 1800
f (x) < 0 Étape 3 : la somme à partager s’élève à 1 800 écus. Voici
alors la répartition de cette somme entre les différents pro-
tagonistes :
Somme reçue
S 1800
f (x) < 0 1re personne = = 600
3 3
S 1800
2e personne + 150 = + 150 = 450
6 6
3e personne 750
c. Pour obtenir un encadrement d’amplitude 10−3
de x1, Total S = 1800
on procède comme précédemment en initialisant la
variable x à −1.
Pour un encadrement de x2 , il faudra modifier la valeur 160 1. Sonia a mal développé le carré (2x + 3)2 . Elle aurait
initiale de x par 0 et la condition de la boucle par f ( x ) > 0 dû exploiter la 1re identité remarquable. D’autre part, il y a
(vu que la fonction f décroît sur [ −1; 1] et change de signe une erreur de signe dans le développement de − (3x + 2) .
en x2 en prenant des valeurs positives puis négatives). Voici le calcul corrigé :
(2x + 3)2 − (3x + 2) = 4x 2 + 12x + 9 − 3x − 2 = 4x 2 + 9x + 7
2. Lilian a oublié le facteur −1 sous-entendu devant
(3x + 2) . Voici le calcul corrigé :
xercices Accompagnement personnalisé (3x + 2)( 4x − 1) − (3x + 2) = (3x + 2)( 4x − 1) + ( −1) × (3x + 2)
= (3x + 2)[( 4x − 1) − 1]
Maîtriser l’essentiel = (3x + 2)( 4x − 2)

158 Étape 1 :


a. Tableau complété :
Aller plus loin
Âge du fils Âge du père
Actuellement x x + 25 161 1. Figure dans le cas où x = AM = 2 .
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Dans 5 ans x +5 x + 30

b. « Dans 5 ans, le père aura le double de l’âge de son fils »


s’interprète par l’égalité : x + 30 = 2( x + 5) .
Étape 2 : on a les équivalences suivantes :
x + 30 = 2( x + 5) ⇔ x + 30 = 2x + 10 ⇔ x = 20
Étape 3 : actuellement, le fils a 20 ans et son père en a
45 (cinq années plus tard, ils auront respectivement 25 et Aire de QPNM = 36

50 ans : le père aura alors 2 fois l’âge du fils).

159 Étape 1 : on note S la somme à partager (en écu).

2. a. La variable x appartient à l’intervalle I = [ 0 ; 6 ] .


b. On exprime l’aire du quadrilatère MNPQ en fonction de x :

44
AMNPQ = AABCD − 2 × AAMQ − 2 × AMBN On peut alors déterminer un encadrement de x et y. On a
x (6 − x ) x (10 − x ) ainsi :
= 6 × 10 − 2 × −2× 0  8 x  146 ⇔ 0  x  18
2 2
= 60 − [ x (6 − x ) + x (10 − x )] et 0  15 y  146 ⇔ 0  y  9
Ainsi, l’aire du quadrilatère MNPQ est égale à la moitié de On peut alors tester tous les couples d’entiers ( x ; y ) avec
celle du rectangle ABCD si et seulement si x est solution 0  x  18 et 0  y  9 pour déterminer ceux pour les-
de l’équation (E). quels 8 x + 15 y = 146 . À cette fin, on peut avoir recours à
3. Pour résoudre cette équation, on peut exploiter le résul- un tableur ou à un algorithme :
tat 3 :
À l’aide d’une feuille tableur :
60 − [ x (6 − x ) + x (10 − x )] = 30 ⇔ f ( x ) = 30
⇔ f ( x ) − 30 = 0
⇔ 2( x − 5)( x − 3) = 0
Ainsi, l’aire du quadrilatère MNPQ est égale à la moitié de
celle du rectangle ABCD si et seulement si x = 3 ou x = 5 .
Démontrons le résultat 3 obtenu par le logiciel : on a d’une
part, pour tout réel x,
f ( x ) − 30 = 30 − x (6 − x ) − x (10 − x )
= 30 − 6 x + x 2 − 10 x + x 2 = 2x 2 − 16 x + 30
et d’autre part,
2( x − 5)( x − 3) = 2( x 2 − 8 x + 15) = 2x 2 − 16 x + 30 .

162 On désigne par x la longueur (en pas) d’un côté de la


ville carrée. Il s’agit maintenant d’exprimer l’ensemble
des longueurs en fonction des données et de l’inconnue x.
H

20
x D’après les calculs menés sur tableur, on peut donc conclure
2 que x = 7 et y = 6. Ce randonneur a donc passé 7 nuits dans
D C
N l’hébergement A et 6 nuits dans l’hébergement B.

O x E À l’aide d’un algorithme :

S
A B
14 8 x + 15 y =
F
1 775 G

D’après le théorème de Thalès appliqué dans les triangles


HDN et HFG, étant donné que (DN) et (FG) sont paral-
lèles et que H, D, F d’une part et H, N, G d’autre part sont À l’aide de cet algorithme, on balaye tous les couples
alignés, on a : ­d’entiers ( x ; y ) avec 0  x  18 et 0  y  9 et on affiche
x uniquement les couples pour lesquels la relation
HN DN 20 20 x
= ⇔ = 2 ⇔ = 8 x + 15 y = 146 est satisfaite.
HG FG x + 34 1775 x + 34 3 550
⇔ x ( x + 34) − 71000 = 0 Piste 2 : Exploiter un logiciel de géométrie dynamique.
Le problème se ramène à déterminer les points à coordon-
On ne dispose pas des outils algébriques en 2nde pour
nées entières de la droite d’équation cartésienne
résoudre cette équation. On peut avoir recours à un logi-
24x + 45 y = 438 , soit encore 8 x + 15 y = 146 avec
ciel de calcul formel pour factoriser, si possible, le premier
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0  x  18 et 0  y  9 .
membre de cette équation :
On peut exploiter un logiciel de géométrie dynamique
pour effectuer cette recherche :

Par conséquent, cette équation admet 250 pour unique


solution positive. Donc la ville carrée a pour côté 250 pas.

163 Piste 1 : Utiliser un algorithme ou une feuille de calcul


pour mener une recherche exhaustive.
En notant x (respectivement y) le nombre de nuits en
hébergement A (respectivement B) et en exploitant le fait
que le montant total de la réservation est de 438 €, on a Le point A (7 ; 6 ) semble être l’unique point du quadrillage
alors : (et donc à coordonnées entières) appartenant à la droite
24x + 45 y = 438 ⇔ 8 x + 15 y = 146 d’équation 8 x + 15 y = 146 (avec 0  x  18 et 0  y  9 ).

Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 45


Pratiquer l’algorithmique et programmer Utiliser les outils numériques

Partie A  Une description géométrique de la méthode Partie A  S’approprier le problème


de Héron 1. Lorsque le prix de vente unitaire est de 6,70 €, le béné-
3 2 4 4 3 fice hebdomadaire réalisé est égal à
1.  L1 = et 1 = = d’où  2  .
2 L1 3 3 2 (6,70 − 3,10) × 3 500 = 12 600 €.
17 2 24 24 17 2. a. Lorsque le prix de vente unitaire est abaissé de
2.  L2 = et  2 = = d’où  2 . 10 centimes, l’enseigne vendra 3 750 fromages dans la
12 L2 17 17 12
577 2 816 816 577 semaine donc le bénéfice hebdomadaire sera égal à
3.  L3 = et 3 = = d’où  2 . (6,60 − 3,10) × 3 750 = 13125  €.
408 L3 577 577 408
b. Lorsque le prix de vente unitaire est abaissé de 20 cen-
Partie B  Programmation de l’algorithme en langage times, l’enseigne vendra 4 000 fromages dans la semaine
Python donc le bénéfice hebdomadaire sera égal à
(6,50 − 3,10) × 4 000 = 13 600  €.
1. Fonction complétée :

Partie B  Méthode 1 : construire et exploiter une feuille


tableur pour répondre au problème
1. Dans la cellule E2, on peut saisir la formule =C2*D2. On
retrouve le bénéfice calculé dans la question 1. de la par-
tie A.
2. Dans la cellule B3, on peut saisir la formule =B2–0,1.
2. Dans la console, on saisit : 3. De la même façon, dans la cellule C3, on peut saisir la
formule =C2–0,1 et dans la cellule D3 la formule =D2+250.
On étire ces formules vers le bas pour obtenir la feuille sui-
vante.
En sortie, on obtient les bornes d’un encadrement de 2
d’amplitude inférieure à 10−5 .
3. Voici une modification possible de la fonction heron
permettant d’obtenir un encadrement de a d’amplitude
strictement inférieure à un réel positif passé en argument :

Partie C  Justification théorique de la validité


de la méthode de Héron
2
( )
2
L+ L2 + 2 − 2 2L L− 2
1. a.  L ′ − 2 = L − 2= =
2 2L 2L On peut donc conjecturer que le bénéfice maximal semble
Cette quantité est strictement positive d’où L ′ > 2 . réalisé pour un prix unitaire de 5,60 € par fromage vendu.
+ L L −
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b. On a L − L ′ = L − = or L >  d’où L > L ′ .


2 2
Partie C  Méthode 2 : Justification algébrique assistée
Finalement, on a l’encadrement 2 < L ′ < L .
par un logiciel de calcul formel
2. a. Puisque les inverses de nombres strictement positifs
sont rangés dans l’ordre inverse des nombres initiaux, on a 1. a. Le prix de vente d’un fromage est égal à
1 1 1 6,70 − 0,1n euros et le bénéfice unitaire réalisé est de
alors > > d’où, puisque 2 est strictement positif, (6,70 − 0,1n ) − 3,10 = 3,60 − 0,1n euros.
2 L′ L
2 2 2 b. Le nombre de vente hebdomadaire s’élève à
> > soit encore 2 > ′ >  . 3 500 + 250n .
2 L′ L
Finalement, on a  < ′ < 2 < L ′ < L . c. Ainsi, le bénéfice hebdomadaire est égal à
b. L’intervalle [ ′ ; L ′ ] est inclus dans l’intervalle [  ; L ] et B ( n ) = (3 500 + 250n )(3,6 − 0,1n )
son amplitude est inférieure à celle de l’intervalle [  ; L ] . = −25n2 + 550n + 12 600 euros .
Ainsi, d’une étape à la suivante de l’algorithme, on obtient 2. a. b. À l’aide du logiciel de calcul formel XCas, on
un encadrement plus précis de 2 . obtient le résultat suivant.

46
L’aire colorée est égale à la moitié de celle du carré ABCD
si et seulement si
4x 2 + 3 (9 − x )2 81
= ⇔ 4x 2 + 3 (9 − x )2 − 162 = 0 .
4 2
On peut résoudre cette équation par la méthode de
balayage ou de dichotomie vue précédemment ou via une
méthode graphique. On obtient ainsi une valeur appro-
chée de AM soit AM ≈ 6,06 .

TP2  Coïncidences ?
Il semble que le maximum soit atteint pour n = 11. 13 + 23 + 33
Justification  : puisque pour tout entier n on a 1. a.  − 2 = 4 = 22
3×2
B ( n ) − B (11) = −25( n − 11)2 et que −25( n − 11)2  0 (et ne 23 + 33 + 43
s’annule que pour n = 11), on a donc B ( n ) − B (11)  0 soit b.  − 2 = 9 = 32
3×3
B ( n )  B (11) pour tout entier n. 33 + 43 + 53
On a donc démontré que le bénéfice maximal est atteint c.  − 2 = 16 = 42
3× 4
lorsque n = 11 c’est-à-dire lorsque le prix unitaire de vente
43 + 53 + 63
est égal à 5,60 €. Ce bénéfice maximal est égal à d.  − 2 = 25 = 52
3×5
B (11) = 15 625 euros.
2. Il semble que pour tout entier naturel n, on ait :
n3 + ( n + 1)3 + ( n + 2)3
− 2 = ( n + 1)2
3( n + 1)
Pour le démontrer, on développe le membre de gauche.
Mener une recherche Pour tout entier naturel n, on a :
n3 + ( n + 1)3 + ( n + 2)3
TP1  Carré et triangle dans un carré… −2
3( n + 1)
Méthode 1 : Conjecture via un logiciel de géométrie n3 + n3 + 3n2 + 3n + 1+ n3 + 6n2 + 12n + 8
= −2
dynamique 3( n + 1)
On peut ici construire une figure dynamique à l’aide d’un 3n3 + 9n2 + 15n + 9
logiciel pour émettre une conjecture quant au problème = −2
3( n + 1)
posé.
n3 + 3n2 + 5n + 3 − 2n − 2
=
n +1
( n + 1)3
= = ( n + 1)2
n +1

TP3  Des contraintes de conception


On a a = 15 et b = 6 les dimensions initiales (en cm) de
cette carte de vœu. Soit x avec x ∈[ 0 ; 15] la distance retirée
à la longueur a de la carte. Ainsi, les nouvelles dimensions de
cette carte de vœux sont, d’après les contraintes, respective-
ment 15 − x et 6 + 2x . On souhaite que l’aire de la nouvelle
carte de vœux soit égale à 154 cm2. Ainsi x vérifie l’équa-
tion :
(15 − x )(6 + 2x ) = 154 ⇔ −2x 2 + 24x − 64 = 0
⇔ x 2 − 12x + 32 = 0
⇔ ( x − 6 )2 − 4 = 0
⇔ ( x − 8 )( x − 4) = 0
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Méthode 2 : Méthode algébrique


1. On note x = AM . L’aire colorée est alors égale à Ainsi, 4 et 8 sont les deux solutions de cette équation.
x (9 − x ) 1 2 9 Retour au problème : si x = 4 , les dimensions de la carte de
A ( x ) = Acarré + Atriangle = x 2 + = x + x.
2 2 2 vœux sont alors 11 et 14 ; si x = 8 , les dimensions de la
L’aire colorée est égale à la moitié de celle du carré ABCD carte de vœux sont alors 7 et 22.
1 9 81
si et seulement si x 2 + x = ⇔ x 2 + 9x − 81 = 0 . On
2 2 2 TP4  Un aquariophile fan d’égyptologie !
peut résoudre cette équation par la méthode de balayage • Le volume de la pyramide ne dépend pas de la position
ou de dichotomie vue précédemment ou via une méthode de son sommet sur la face du haut du cube.
graphique. On obtient ainsi une valeur approchée de AM à 1 000
savoir AM ≈ 5,56 . Mettons-le au centre O ; il est égal à .
3
2. On note x = AM . On rappelle que l’aire d’un triangle équi- • On a OA = 10, AB = 5. Posons AA′ = x.
3 2 • Le théorème de Thalès dans le triangle OAB permet
latéral de côté c est c . Ainsi, l’aire colorée est égale à OA′ A′B′ 10 − x A′B′
4 d’écrire  = , donc =  ;
(9 − x )2 4x 2 + 3 (9 − x )2 OA AB 10 5
A ( x ) = Acarré + Atriangle = x 2 + 3 × = .
4 4 soit A′B′ = 0,5(10 − x).

Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 47


1 000 (10 − x )3 Bilan 3
• Le volume du tronc de la pyramide est − .
3 3 1. Pour x = 4 on obtient d = 9  ; pour x = 2 on obtient d = 1
et pour x = −3 on obtient d = 16 .
O
2. Il semblerait que le nombre stocké dans d à l’issue de
l’exécution de cet algorithme soit égal à ( x − 1)2 , x étant le
A′ B′ nombre entré par l’utilisateur.
(2x − 1)2 − 1
Preuve : c − a + x = − (2x − 1) + x
4
4x − 4x
2
= − 2 x + 1+ x
4
A B = x 2 − 2x + 1 = ( x − 1)2

• Le volume d’eau est : Bilan 4


 1000 (10 − x )3  30 x 2 − x 3
100 x −  − 1. Pour tout réel x on a ( x − 2)( x − 4) = x 2 − 6 x + 8 = f ( x ) ,
= .
 3 3  3 ( x − 3)2 − 1 = x 2 − 6 x + 9 − 1 = f ( x ) .
30 x 2 − x 3 2. a. En utilisant la forme 1, f (1) = 12 − 6 × 1+ 8 = 3 .
• On doit avoir = 500 , donc x 3 − 30 x 2 + 1 500 = 0 . b. En utilisant la forme 2,
3
• À l’aide d’un logiciel de calcul formel, on peut déterminer f ( x ) = 0 ⇔ ( x − 2)( x − 4) = 0 ⇔ x = 2 ou x = 4.
des valeurs approchées des solutions de cette équation : Les solutions de cette équation sont 2 et 4.
c. En utilisant la forme 1,
f ( x ) = 8 ⇔ x 2 − 6 x = 0 ⇔ x ( x − 6) = 0 .
Les antécédents de 8 par la fonction f sont 0 et 6.
d. En utilisant la forme 3,
f ( x ) = 3 ⇔ ( x − 3)2 − 4 = 0 ⇔ ( x − 5)( x − 1) = 0 .
Ainsi, puisque x ∈[ 0 ; 10 ] , la solution du problème est Donc 1 et 5 ont pour image 3 par la fonction f.
x ≃ 8,317 .

Bilan 5
1. Les numérateurs et dénominateurs de ces quotients
sont strictement positifs. Vu que pour chacun d’eux, le
Je me teste numérateur est inférieur au dénominateur, nécessaire-
PACI PACI
ment ces quotients sont strictement inférieurs à 1.
  3   1. d 2. b 3. b 4. b et c 2. Soient x et y deux réels positifs avec x < y .
CA

CA

1
5. b et c 6. c a. On a :
PACI x y
  7. b, c et d 8. b et c A− B = −
CA

2
x +1 y +1
PACI
  9. a 10. b 11. b et c x ( y + 1) y ( x + 1)
CA

4
= −
PACI ( x + 1)( y + 1) ( x + 1)( y + 1)
  12. b et c 13. b et d
CA

5
x−y
=
( x + 1)( y + 1)
b. c. Puisque 0  x < y , on a x − y < 0 et ( x + 1)( y + 1) > 0
donc A − B < 0 soit A < B .
Je fais des exercices bilans d. Pour y = 1011 et x = 1011 − 1, on a ainsi 0  x < y donc
en vertu de c., on a a > b .
Bilan 1
1.  A = 4x 2 − 12x + 9 − (2x 2 − x − 3) = 2x 2 − 11x + 12 Bilan 6
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B = 9 x 2 − 1+ 6 x − 2 = 9 x 2 + 6 x − 3 1. La variable x appartient à l’intervalle I = [ 0 ; 40 ].


2.  B ( x ) = (3x − 1)(3x + 3) 2. a. On a AP = 60 − x .
C ( x ) = (2x + 5)2 b. Pour tout x ∈ I , A ( x ) = AP × AM = x (60 − x ) = 60 x − x 2 .
D ( x ) = (2x + 8 )(2x − 6 ) c. Pour tout x ∈ I ,
900 − ( x − 30)2 = 900 − ( x 2 − 60 x + 900) = − x 2 + 60 x = A( x ) .
Bilan 2 3. Problème ➀ : on cherche x tel que :
1.  x − 10 = − x + 6 ⇔ 2x = 16 ⇔ x = 8 . S = {8} A ( x ) = 800 ⇔ 900 − ( x − 30 )2 = 800

2.  S = − ; 2
1
2 { } ⇔ 100 − ( x − 30 )2 = 0
⇔ ( 40 − x )( x − 20 ) = 0
3.  ( x + 1)(2x − 5) = 0 . S = −1;
5
2 { } Il existe ainsi deux positions du point M de sorte que l’aire
du rectangle APNM soit égale à 800 m2 à savoir AM = 20
4.  (2x ) − ( 4x + 3) = 0 ⇔ ( −2x − 3)(6 x + 3) = 0 .
2 2 ou AM = 40 .

{ }
3 x2
Problème ➁ : Le triangle PNM a pour aire . On est ainsi
S = −2 ; − 2
2 ramené à résoudre l’équation :

48
x2 2 x 2 x
− x 2 + 60 x = ⇔ −3x 2 + 120 x = 0 = ⇔ − =0
2 1− x 3 x + 2 1− x 3 x + 2
⇔ x 2 − 40 x = 0 ( x + 1)( x + 4)
⇔ =0
⇔ x ( x − 40 ) = 0 (1− x )(3x + 2)
Il existe ainsi deux positions de M (telles que AM = 0 ou ⇔ ( x + 1)( x + 4) = 0
AM = 40 ) de sorte que l’aire du rectangle APNM soit L’ensemble des solutions de cette équation est
égale à celle du triangle PNM. S = {−1; − 4} .
4. On a vu que pour tout réel x ∈ I , on a
A ( x ) = 900 − ( x − 30 )2 or ( x − 30 )2  0 d’où A ( x )  900 . Bilan 8
De plus, A ( x ) = 900 ⇔ ( x − 30 )2 = 0 ⇔ x = 30 . Mise en équation : on note x l’argent de poche que pos-
sède Paul initialement. On a :

Bilan 7 Paul Marc


2 Initialement x 3x
1. Pour tout réel x distinct de 1 et − on a :
3
2 x 2(3x + 2) − x (1− x ) x 2 + 5x + 4 Après Noël x + 30 3x + 30
− = =
1− x 3 x + 2 (1− x )(3x + 2) (1− x )(3x + 2)
Après Noël, Marc possède deux fois plus d’argent de poche
D’autre part, on a ( x + 1)( x + 4) = x 2 + 5x + 4 d’où l’iden- que Paul. Ainsi, x est solution de l’équation :
tité. 3x + 30 = 2( x + 30 ) ⇔ x = 30
2
2. Pour tout réel x distinct de 1 et − on a les équivalences Donc Paul possédait 30 € et Marc possédait 90 € avant
3
suivantes : Noël.
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Guide pédagogique – CHAPITRE 3 Calcul littéral et applications 49


Géométrie plane 4
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Résoudre des problèmes de géométrie • Résoudre des problèmes de géométrie plane sur des figures
• Projeté orthogonal d’un point sur une droite simples ou complexes (triangles, quadrilatères, cercles).
• Calculer des longueurs, des angles, des aires et des volumes.
• Traiter de problèmes d’optimisation.

2. Intention des auteurs


Peu de nouveautés en apparence dans ce chapitre, ce qui Par exemple, il est peut-être surprenant de voir une place non
en fait un lien privilégié avec les connaissances du collège. négligeable accordée aux droites remarquables des triangles
Ce chapitre a été conçu pour mettre en pratique l’en- alors que celles-ci ne sont pas clairement mentionnées dans le
semble des compétences du programme. Pour permettre programme. Cependant il nous semble utile de les connaître
aux élèves de chercher, modéliser, représenter, raison- car elles élargissent le champ des applications de la géomé-
ner, calculer et communiquer il nous a semblé important trie, en particulier dans le domaine de la démonstration.
de bien remettre en place les supports, souvent utilisés Ce chapitre n’a pas vocation à surprendre par son origina-
comme bases d’exercices, que sont les configurations du lité mais son approche généraliste permet d’installer des
plan, leur vocabulaire ainsi que leurs propriétés. bases saines qui permettront de mettre en place les élé-
ments du programme tels qu’ils ont été définis.

MR 2,7 1 MS 3,1 1
Partir d’un bon pied 2.  =
MN 8,1 3
= et =
MP 9,3 3
= .

Puisque les points M, R, N et M, S, P sont alignés et rangés


A 1. c  2. b  3. a  4. c  5. c  6. d  7. a  8. a
MR MS
dans le même ordre et que = alors d’après la réci-
B 1. ABCD est un rectangle donc ses diagonales se MN MP
proque de la propriété de Thalès, les droites (RS) et (NP)
coupent en leur milieu. On a donc OA = OC = 3,79 .
2. ABCD est un rectangle donc ses diagonales ont la sont parallèles.
même longueur. On a donc BD = 7,58 . 3. Les longueurs des triangles MRS et MNP sont propor-
 et ODC  sont complémentaires donc 1
3. Les angles ODA tionnelles et le coefficient de proportionnalité est .
 3
ODA = 58° .
 et ODC  sont alternes-internes. De plus, Le périmètre du triangle MNP est trois fois plus grand que
4. Les angles OBA le triangle MRS.
puisque ABCD est un rectangle alors les côtés opposés
=ODC
sont parallèles. On en déduit que OBA  = 32° . D 1. Puisque le triangle ABC est rectangle en C, alors
C 1. M
d’après le théorème de Pythagore, AB2 = BC 2 + AC 2 .
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25 = 16 + AC 2 ; AC 2 = 9 donc AC = 3 cm.
BC
2. a.  cos ̂
B=
AB
3
b.  cos ̂
B= ;̂ B = cos−1 0,6 ; ̂
B ≈ 53,1°
R S 5
c.  ̂
A = 180 − 90 − 53,1 ≈ 36,9°

E On a FL2 = 12,96 et IF 2 + IL2 = 13 .


Puisque FL2 ≠ IL2 + FI 2 alors d’après la contraposée du
théorème de Pythagore, le triangle FIL n’est pas rectangle
en I.

N P

50
F 2 a.

F
E

B
A B

A C
D

Frontière

ctivités b. Les points de cette droite sont équidistants de A et de B.


c. C’est la médiatrice du segment [AB].
1 Réciproque et contraposée
3 a.
1 a. Oui, la proposition P1 est vraie.
b. «Si le groupe est en salle 006 alors le groupe est en
mathématiques ». A
La réciproque de P1 est également vraie.
c. «Si le groupe n’est pas en salle 006 alors le groupe n’est
pas en mathématiques ».
La contraposée de P1 est vraie.

2 a. Oui, la proposition P2 est vraie.


b. «Si le groupe est en mathématiques alors c’est la pre- O
mière heure de cours de la journée ».
La réciproque de P2 est fausse.
c. «Si le groupe n’est pas en mathématiques alors ce n’est B C
la première heure de cours de la journée ».
La contraposée de P2 est vraie.

b. Soit O le point d’intersection des médiatrices des seg-


ments [AB] et [AC]. Puisque O appartient à la médiatrice
2 Lieu géométrique et droite remarquable du triangle du segment [AB] alors il est équidistant de A et de B.
On a donc OA = OB .
1 a. b. En rouge, l’ensemble des points les plus proches
De même on montre que OA = OC .
de A et en vert, l’ensemble des points les plus proches de B.
On en déduit que le point O vérifie : OB = OC et donc que
O est équidistant de B et de C. Il appartient donc à la
médiatrice de [BC].
Les trois médiatrices d’un triangle sont concourantes en
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un point.
A B
c. Puisque OA = OB = OC alors les points A, B et C appar-
tiennent donc au cercle de centre O et de rayon OA.

4 a.

A C

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 51


Le centre du cercle circonscrit semble être situé au milieu 2
de l’hypoténuse. C
b. On considère D le 4e sommet du rectangle ABDC.
Puisque ABDC est un rectangle, alors ses diagonales [AD]
et [BC] se coupent en leur milieu O et on a : AD = BC . M′
On en déduit que OA = OB = OC donc O est le milieu de
[BC] et le centre du cercle circonscrit au triangle ABC.

3 Problème de partage

1 a.
M
C A B
C′

Considérons la parallèle à (CM) passant par C′ le milieu de


[AB]. Elle coupe [AC] en M′.
1
Nous savons que ACC ′ = ABC .
2
Nous souhaitons que AMM ′ = AC ′C .
Or d’après la propriété vue dans la question 1. b., dans le
trapèze MCM′C′ on a MC ′M ′ = CM ′C ′ .
A H C′ B
Donc AMM ′ = AC ′M ′ + MC ′M ′ .
On considère le triangle ABC et C′ le milieu de [AB]. 1
On remarque que la droite (CH) est la hauteur issue de C D’où AMM ′ = AC ′M ′ + MC ′C = AC ′C = ABC .
2
du triangle ACB′ et du triangle BCC′. Il faut donc placer le piquet en M′.
On a donc :
1
AC ′ × CH 2 AB × CH AB × CH
ACC ′ = = = 4 Arithmétique et géométrie
2 2 4
1 1 a. Exécution de l’algorithme :
BC ′ × CH 2 AB × CH AB × CH
ABC ′ = = =
2 2 4
Arrêt

l L Figure
On en déduit que la médiane partage un triangle en deux
triangles de même aire. D C
b.
D C
Faux

4 10
1
A B
0 1
h
D C
Faux

A B 2 4
1
On considère un trapèze ABCD de hauteur h. A B
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On a : 0 1
DC × h
DCA = D C
2
DC × h
BCD =
Vrai

2
On en déduit que : DCA = BCD . 1
A B
0 1

La variable l contient la valeur 2.


b. Liste des diviseurs de 4 : 1 ; 2 ; 4.
Liste des diviseurs de 10 : 1 ; 2 ; 5 ; 10.
PGCD ( 4,10 ) = 2
On retrouve la valeur de l.

52
2. 2. On a OC 2 = 9 et CD2 + OD2 = 6,48 .
Puisque OC 2 ≠ CD2 + OD2 alors d’après la contraposée du
Arrêt

l L Figure théorème de Pythagore le triangle OCD n’est pas rec-


tangle en D.
D C
PACI
Faux

Résoudre des problèmes de géométrie plane

CA
3 14


2
1
A B
0 1 4 1. 
A
D C
Faux

O O′
2 3 1
A B
0 1
B
D C
2. a. OO′A semble être isocèle en A.
Faux

1 2 1 b. OA = O ′A car les deux cercles ont le même rayon. On en


A B
déduit que le triangle OO′A est isocèle en A.
0 1 3. De même on montre que le triangle OO′B est isocèle en
D C B. De plus, on a donc OA = OA′ = OB = OB′.
Le quadrilatère OAO′B est donc un losange.
Ses diagonales [OO′] et [AB] sont donc perpendiculaires.
Vrai

1
A B
0 1 5 Puisque le triangle ACE est équilatéral alors
=
CAE  = 60° .
AEC = ECA
l contient la valeur 1 donc le PGCD (3,14) = 1. 
Les angles ACE et ECB  étant supplémentaires alors

ECB = 120° .
 = 120° ,
Puisque le triangle BCE est isocèle et que ECB

alors on en déduit que ECB = 30° .
éthode Finalement  AEB =   = 90° .
AEC + CEB
On en déduit que le triangle AEB est rectangle en E.
PACI
Calculer des longueurs et des angles (On aurait pu montrer que le triangle était inscrit dans le
CA

1
cercle de diamètre [AB]).
1 1. Dans le triangle ABC rectangle en B d’après le théo- 6 1. Puisque le triangle ABC est équilatéral alors
rème de Pythagore on a : 
ACB = 60° .
AC 2 = AB2 + BC 2 , AC 2 = 82 + 42 = 80
2. [AC] est un rayon du cercle de centre A et de rayon [AB]
Donc AC = 80 = 16 × 5 = 4 5 . car AB = AC .
2.  tan C ̂ = 8 = 2 ; ̂
̂ = AB , tan C A = tan−1 (2) ≈ 63,4° De plus, la droite d forme un angle de 60 + 30 = 90° par
BC 4 rapport au segment [AC]. On en déduit que d est perpen-
2 1.  diculaire au rayon [AC] du cercle et passe par C. La droite
C
d est bien la tangente au cercle en C.

A 7 1.  x ∈[ 0 ; 4]
B
H 2.  BM = 4 − x
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

3.  AMD = 2x et MBC = 2( 4 − x ) = 8 − 2x .


̂ = 2 donc
2. Dans le triangle BHC rectangle en H, tan C 4.  DMC = 16 − 2x − (8 − 2x ) = 8
3
̂ = tan−1 2 soit C
C ̂ ≈ 33,7° . 5. a.
3
3
Dans le triangle AHC rectangle en H, tan ̂ A= donc
3 5
̂
A = tan −1 ̂
soit A ≈ 31° .
5
On en déduit que BCH est plus grand que HAC
.

3 1. Puisque O, C, D et O, A, B forment une configura-


tion de Thalès et que les droites (CD) et (AB) sont paral-
OC OD CD b. L’aire étant constante, toutes les positions la mini-
lèles alors d’après la propriété de Thalès = = . misent.
OA OB AB
3 CD 9
On a donc = d’où CD = .
5 3 5

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 53


10
Je m’exerce à démontrer 16 1. 6 2. 7,5 3. 
3
m ➀ Pour tout triangle ABC rectangle en B on 17 1. 4 5
Dé oio .
2. 4 2 3. 5 3
àm
de jouer
note α = BAC
BC 18 1. 11 et 5 2. 2 et −5,5 3.  −6 et −3
On a : tan α = .
AB
BC AB 19 1.  S = {4} 2.  S = {− 4}
Or sin α = et cos α =
AC AC
BC
20 1.  S = {6} 2.  S = {−12,5}
sin α AC BC
donc = = = tan α .

{}
cos α AB AB 7
AC 21 1.  S = {1} 2.  S =
. 3
➁ Pour tout triangle ABC rectangle en B on note α = BAC
On a :
1+ tan2 α = 1+ 
 BC 

2
=
AB2 + BC 2 AC 2
= .
{ }
22 1.  S = −
1
2
2.  S = {17}

 AB  AB2 AB2 23 180


1 1 AC 2
Or = = . 24 288
cos α  AB 
2 2 AB2
 AC 
1 25 210
On a donc bien 1+ tan2 α = .
cos2 α 4
26 ABCD = et EFGH = 16,5 .
9
8
27 IJML = = 0,32 et NOP = 5,25 .
25
J’évalue mes connaissances
QCM
1. b et c 2. a et b 3. b et c 4. b xercices Application
5. c 6. b 7. a 8. a 9. b

vrai Connaître le cours


ou faux ?
28 Diaporama QCM
Partie A.
1. Vrai 2. Faux 3. Vrai 4. Vrai 1. d 2. a et b 3. a, b et c
4. a et d 5. b et d 6. a, b et d
Partie B. 7. a, b et d
1. Faux 2. Faux 3. Vrai 4. Faux Diaporama Exos
5. Vrai 6. Faux 7. Vrai 8. Faux 3 7
1. 4 cm 2.  cm2 3.  ̂
A ≈ 41,4°
2
4. 20° 5. 40°
6.

utomatismes et calculs
1 1
8 1.  2.  − 3. 10
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

6 9
21 31
9 1.  2. 
10 8
7.
10 1. 2 000 2. 300 3. 160 000

11 1. 9 2. 30 3. 100

12 1. 96 2. 133 3. 184

13 1. 216 2. 112 3. 405

14 1. 224 2. 522 3. 444

15 1. 70 2. 3,375

54
29
A C A C

O
+ même longueur O

B D B D

+ même milieu
+ même milieu
+ même longueur

+ perpendiculaire Quadrilatère + perpendiculaire

+ même milieu + même milieu


+ perpendiculaire + perpendiculaire
+ même longueur
A A

O O
B D + même longueur B D

C C

30
A C A C

+ perpendiculaires

B D B D

+ côtés opposés
de même longueur + côtés opposés
+ perpendiculaires de même longueur
+ deux côtés consécutifs + deux côtés consécutifs
Quadrilatère
de même longueur de même longueur
+ tous les côtés + tous les côtés
de même longueur de même longueur
+ perpendiculaires
A
A
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B D + perpendiculaires B D

C C

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 55


31 1. Il faut tracer au moins deux médianes du triangle. 40 1. A E D
2. Il faut tracer les diagonales. Le centre de symétrie est le
point d’intersection des diagonales.
3. Il faut tracer au moins deux médiatrices du triangle.

32 1. Faux  2. Vrai  3. Vrai  4. Faux

33 B F C
médiane • • passe toujours par un sommet
2. Puisque ABCD est un trapèze alors on en déduit que
hauteur • • perpendiculaire à un côté
médiatrice • • passe par le milieu d’un côté
( AD ) et ( BC ) sont parallèles. De plus, on sait que AE = CF ,
on en déduit que le quadrilatère AFCE a deux côtés oppo-
bissectrice • • passe « à l’intérieur » du triangle
sés parallèles et de même longueur, donc c’est un paral-
lélogramme.
Travailler les capacités du chapitre Démo
41 1. C

34 1. Puisque A, D, B et A, E, C sont alignés et que


( DE ) / / ( BC ) alors, d’après la propriété de Thalès on a
AD AE DE x 3 3×5
= = donc = d’où x = = 3,75 cm. J
AB AC BC 5 4 4
2. Puisque B, A, D et C, A, E forment une configuration de
Thalès et que les droites (DE) et (BC) sont parallèles alors
DA AE ED
d’après la propriété de Thalès on a = = donc A I B
AB AC BC
x 1,5 1,5 × 2,5 1 AI 1
= , d’où x = = 1,25 cm. 2.  AI = AB = 3. 
2,5 3 3 2 AB 2
AJ 1
35 1. Dans le triangle ABC rectangle en A, d’après le 4. De même on montre que = .
AC 2
théorème de Pythagore on a BC 2 = AB2 + AC 2 .
On remarque que les points A, J, C et A, I, B forment une
72 = 52 + x 2 ⇔ 49 − 25 = x 2 ⇔ 24 = x 2 AI AJ
configuration de Thalès. De plus = , on en déduit
Donc x = 24 = 2 6 cm. AB AC
2. Dans le triangle ABC rectangle en B, d’après le théo- d’après la réciproque de la propriété de Thalès que les
rème de Pythagore on a AC 2 = AB2 + BC 2 . droites (IJ) et (BC) sont parallèles.
x 2 = 22 + 32 ⇔ x 2 = 13 ⇔ x = 13
42 1. A L D
Donc x = 13 ≈ 3,6 cm.
A L D
36 Puisque le triangle ABC est inscrit dans un cercle de
diamètre [AB] alors il est rectangle en C. I K
̂ = AC donc sin30 = x d’où x = 8sin30 = 4 cm.
Donc sin B I K
AB 8
Dans le triangle ABC rectangle en B, tan C ̂ = AB donc
x BC
tan45 = d’où x = 3tan45 = 3 cm. B J C B J C
3
37 1. Dans un triangle, la somme des angles fait 180°. Il semble que le quadrilatère IJKL soit un parallélo-
̂ gramme.
A+ ̂B+C ̂ = 180° ⇔ α + 60 + 40 = 180 ⇔ α = 80°
2. Dans le triangle ABC, puisque I est le milieu de [AB] et J
2. Puisque les droites d et d ′ sont parallèles alors les angles
est le milieu de [BC] alors d’après la propriété des milieux
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

alternes internes sont égaux. On en déduit que α = 60° .


on en déduit que (IJ) est parallèle à (AC).
AB 3. De même on montre que dans le triangle ADC les
38 Dans le triangle ABC rectangle en B, cos ̂ A= , droites (LK) et (AC) sont parallèles.
6 1 AC
  On en déduit que puisque (IJ) et (LK) sont parallèles à la
cos α = donc α = cos−1   = 60° .
12  2 même droite (AC) alors elles sont parallèles entre elles.
39 1. Puisque l’angle inscrit 
ACB intercepte le même arc De même on montre que (IL) et (JK) sont parallèles.
que l’angle au centre  AOB alors, d’après le théorème de Puisque le quadrilatère IJKL a ses côtés opposés parallèles
l’angle inscrit : 
AOB = 2 
ACB . alors c’est un parallélogramme.
Donc α = 2β = 45° .
 intercepte le même arc que 43 1. 2.
2. Puisque l’angle inscrit BDC

l’angle au centre BOC alors, d’après le théorème de
 = 2BOC
l’angle inscrit : BDC .
50
Donc α = = 25° .
2

56
44 1. P1 Finalement, la distance par- H
courue est égale à HF + FE .
B
Par inégalité triangulaire on
a HF + FE  HE .
Or, lorsque H, F et E sont ali-
O1 O2 gnés HF + FE = HE . F
C
On obtient alors la distance A
HE la plus courte.

E
P2 50 1.  x ∈[ 0 ; 6 ]
2.  GF = 6 − x
2. a. P1 et P2 appartiennent aux cercles de centre O1 et O2 3.   = x 2 + (6 − x )2 = x 2 + 36 − 12x + x 2 = 2x 2 − 12x + 36
tous deux de rayon 4  cm. On en déduit que 4. Par lecture graphique sur la calculatrice, on peut conjec-
O1P1 = O1P2 = O2P1 = O2P2 = 4 cm. Le quadrilatère O1PO 1 2 P2 turer que le minimum de l’aire est atteint pour x = 3 .
est un losange.
b. Puisque O1PO 1 2 P2 est un losange, alors ses diagonales
(O1O2 ) et ( P1P2 ) sont perpendiculaires.
c. La droite ( P1P2 ) étant perpendiculaire à (O1O2 ) , on en
déduit que ( P1P2 ) est une hauteur du triangle O1PO 1 2 . Or
ce triangle étant isocèle en P1, on en déduit que ( P1P2 ) est
aussi la bissectrice de l’angle P.
1

45 1. Dans le triangle ABC, les trois médiatrices sont


concourantes, or E est le centre du cercle circonscrit car il est
le point d’intersection des médiatrices des segments [AB]
et [AC]. La médiatrice de [BC] passe donc forcément par E.
2. De même, on montre dans le triangle BCD que la média-
trice de [BC] passe par le centre de cercle circonscrit F. xercices Entraînement
3. On en déduit que (EF) est la médiatrice du segment
[BC], donc (EF) et (BC) sont perpendiculaires. 1 Problèmes de longueur et d’angle
46 1. Faux car la négation de AB > BC est AB  BC .
2. Faux, si C apparient à [BC] alors on a AB = AC + BC .
2 Configurations usuelles du plan
3. Vrai car [AC] est l’hypoténuse du triangle AHC rec- 51 Puisque ABCD est un parallélogramme alors ses dia-
tangle en H. gonales [AC] et [BD] se coupent en leur milieu. De même
dans le parallélogramme BFDE les diagonales [BD] et
47 Puisque E (resp. F) appartient au segment [AC] (resp.
[EF] se coupent en leur milieu.
[BC]) alors : CE + EA = CA (resp. BF + FC = BC ). On en déduit que [AC] et [EF] ont le même milieu donc le
On sait que AC < BC donc AC + CE < BF + CE soit quadrilatère AECF a ses diagonales qui se coupent en leur
AC + CE < BF + CF car CF = CE . On a donc bien AC < BC . milieu, c’est donc un parallélogramme.
48 Puisque I est le milieu de [DF] alors la droite (EI) est 52 F
une médiane. Mais comme DEF est isocèle en E alors (EI)
est aussi une hauteur. On en déduit que le triangle DEI est
G E
rectangle en I. A
Or dans un triangle rectangle, l’hypoténuse est le plus
H
grand des côtés donc DE > DI . D
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B
49 H
C
B Puisque ABEF est un losange, alors ses diagonales (AE)
et (BF) se coupent en leur milieu et sont perpendiculaires,
AE
F donc GE = .
C 2
A 1
De même, on a dans le losange BCDE, BH = BD . Donc
2
comme les losanges sont superposables, on en déduit que
1
E GE = BH = AE .
2
Soit F le point où Heckel se désaltère. La distance parcou- De plus, les triangles BGE et BHE sont égaux et rectangles.
rue par l’oiseau est donc égale à HF + FB . On en déduit que les angles alternes-internes BEG  et
On note E le symétrique de B par rapport à (AC). Par symé- 
EBH sont égaux, ils génèrent donc des droites (GE) et
trie, les segments [FB] et [FE] ont la même longueur. (BH) parallèles.

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 57


Le quadrilatère BHEG a deux côtés opposés ((GE) et (BH)) 2. S, M, A et S, O′, O forment une configuration de Thalès.
parallèles et de même longueur donc c’est un parallélo- Puisque les droites (MN) et (AB) sont parallèles, alors
gramme. d’après la propriété de Thalès :
De plus, deux côtés consécutifs sont perpendiculaires SM SO ′ MO ′
= =
((GE) et (BG)) alors c’est un rectangle. SA SO AO
SO ′ 2,75
53 Donc = . D’où 10SO ′ = 2,75( SO ′ + 45)
D C A′ SO ′ + 45 10
123,75
M N Donc 7,25SO ′ = 123,75 et SO ′ = ≈ 17 cm .
7,25
M′
3.  tronc = cône − petit cône
A B D′ 1 1
= πOA2 × SO − πSO ′2 × SO ′
3 3
On considère le symétrique du trapèze ABCD par rapport ≈ 6 358 cm3
à N. La symétrie conservant les longueurs et les angles, on
obtient le trapèze CBD′A′. 57 La diagonale du carré mesure 8 2 . On note c la lon-
De plus, puisque par symétrie, (AD) et (A′D′) sont paral- gueur du côté du carré.
lèles et qu’ils sont de même longueur alors on en déduit D’après le théorème de Pythagore,
que le quadrilatère AD′A′D est un parallélogramme.
(8 2 )
2
De même, on peut montrer que AD′M′M est un parallélo- = c2 + c2 ⇔ 128 = 2c2 ⇔ 64 = c2 .
gramme. On en déduit que c = 8 .
On en déduit que AB + BD ′ = MN + NM ′ , L’aire du carré rouge est donc égale à 64. De plus, l’aire du
( )
2
1 cercle est égale à π × 4 2 = 32π. On en déduit que l’aire
donc AB + CD = 2MN soit MN = ( AB + CD ) .
2 bleue est égale à 32π − 64 .
54 C
58 Dans le triangle ABC rectangle en B,
 = BC ⇔ tan15 = BC
on a tan BAC
AB 25
⇔ BC = 15 × tan15 ≈ 4,02 m .
O
A B Dans le triangle ABD rectangle en B,
 = BD ⇔ tan30 = BD
on a tan BAD
AB 25
⇔ BD = 25 × tan30 ≈ 14,43 m .
On a de plus, CD = BD − BC ≈ 14,43 − 4,02 ≈ 10,41 m. La
C′
rivière a une largeur d’environ 10,41 m à l’endroit repré-
On considère le triangle ABC rectangle en C, le point O senté.
milieu de [AB] et C′ le symétrique de C par rapport à O. Par
symétrie, le quadrilatère AC′BC est un parallélogramme, 59 Dans le triangle D C
mais comme (AC) et (BC) sont perpendiculaires alors on ABC rectangle en B,
en déduit que AC′BC est un rectangle. d’après le théorème
Ses diagonales sont donc de même longueur donc on a : de Pythagore on a :
OA = OC = OB . AC 2 = AB2 + BC 2 , 3 cm
Les points A, B et C appartiennent au cercle de centre O, donc AC = 3 + 4 ,
2 2 2
le triangle ABC est inscrit dans le cercle de diamètre [AB]. AC 2 = 25 donc
AC = 5 .
55 1. b  2. b  3. b On peut affirmer que A B
4 cm
la longueur de la dia-
56 1. y
S gonale du rectangle ABCD est une valeur entière.
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

60 1. 2. y

O′ C
M N

1 B
A
0 1 x

1 D
A O B
0 1 x

58
3. On considère le triangle ABC isocèle en C tel que 2. Le triangle EIC est rectangle en E.
AB = 10 m et, AC = BC = 7 m. 3.
On considère H le pied de la hauteur issue de C. La distance
qui intéresse M. Seguin correspond à la longueur HC.
C

D J

A B
H
A a
J2 B
b c
J1
Puisque le triangle ABC est isocèle en C, alors la hauteur
issue de C est aussi la médiane issue de C. On en déduit
que le point H est le milieu du segment [AB]. Dans le
triangle AHC, rectangle en H, d’après le théorème de
Pythagore on a :
AC 2 = AH 2 + HC 2 ⇔ 72 = AH 2 + 52
⇔ AH 2 = 49 − 25 63 1. Faux. AB = 10
⇔ AH = 24 ≈ 4,9 m 2. Vrai. BM = AB − AM = 10 − x
Il suffit donc que M. Seguin plante ses piquets à au moins 3. Vrai. Puisque A, M, B et A, E, C forment une configuration
5 m de sa haie. de Thalès et que (EM) et (BC) sont parallèles (car MBEF
est un rectangle) alors d’après la propriété de Thalès :
61 AE AM EM
A3 = =
A2 AC AB BC
x EM
A4 Donc = , d’où EM = x .
10 10
A1
4. Vrai.
MBFE = ME × MB = x (10 − x ) = 10 x − x 2
5. Faux. Dans le triangle AMD rectangle en D,
AD AD x 2
cos ̂
A= , cos45 = donc AD = x × cos45 = .
AM x 2
O A0 De plus le triangle AMD est isocèle en D (la somme des
angles fait 180°) donc AD = DM .
Pour chaque étape on utilise le théorème pour déterminer
 x 2 x 2
la longueur l = OAi −1. ×
AD × DM  2 2  x 2
i l l 2 On a donc ADM = = = .
2 2 4
0 1 Vrai
64 Lorsque le solide est un prisme tel un cube ou un
1 2 Vrai
parallélépipède rectangle, le volume est proportionnel à la
2 3 Vrai hauteur d’eau.
Donc la courbe est une droite. On peut donc associer la
3 2 Vrai
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droite en pointillés au cube.


4 5 Faux De plus, les solides 4 et 5 sont constitués de prismes, on en
déduit que la courbe est constituée de droites.
i contient la valeur 4. Or, dans le solide 5 l’eau remplit d’abord le petit cube puis
le grand donc pour x = 1,5 son volume vaut 1,53 = 3,375 .
62 1. H On en déduit que la courbe associée au solide 5 est la
I
bleue et celle du solide 4 est la rouge (trait plein).
E G Pour les solides 2 et 3, on remarque qu’à hauteur égale le
F solide 2 et plus rempli que le 3 donc sa courbe associée est
située au-dessus.
On en déduit que la courbe verte est associée au solide 2
J D
et la courbe jaune au solide 3.
C
A

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 59


65 1. D C

A x M B Le maximum semble être atteint pour L = 6 et donc pour


10 l = 6.
2.  x ∈[ 0 ; 10]
AM × AN x (10 − x ) 10 x − x 2 68 On pose L et l la longueur et la largeur du rectangle
3.   ( x ) = = = ABCD.
2 2 2
10 x x 2 x2 Puisque la longueur de la ligne de bouées est égale à
= − = 5x −
2 2 2 200 m, alors on a donc L + 2l = 200 .
4. Le maximum semble être atteint pour x = 5 . L’aire doit être maximale or  = L × l = (200 − 2l ) × l
donc  = 200l − 2l 2 .
66 1. D C À l’aide la calculatrice, on obtient avec 0  l  100  :

E
F
H

Il semble que l’aire soit maximale pour l = 50 et donc pour


L = 100 .
A M B
69 1. Le volume d’un pavé droit est  = L × l × h .
2. a.  0  x  12 Or L = 20 − 2x , l = 10 − 2x et h = x .
1 On a donc :
b.  f ( x ) = AMEF + MBH = x 2 + (12 − x )2
2  = (20 − 2x )(10 − 2x ) x
1 = (20 − 2x )(10 x − 2x 2 )
f ( x ) = x 2 + (144 − 24x + x 2 ) = 1,5x 2 − 12x + 72
2 = 200 x − 40 x 2 − 20 x 2 + 4x 3 = 4x 3 − 60 x 2 + 200 x
c.  2. À l’aide de la calculatrice, pour 0  x  10 on a :
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d. Par lecture graphique, il semble que le minimum est


atteint pour x = 4 et le maximum pour x = 12 . Il semble donc que le volume soit maximal pour x = 2 .

67 Soit L la longueur du rectangle et l la largeur.


Comme le périmètre vaut 24 alors 2( L + l ) = 24 soit
L + l = 12 .
3 Droites remarquables du triangle
De plus, l’aire est égale à L × l = L (12 − L ) = 12L − L2 .
À l’aide de la calculatrice on obtient avec 0  L  12 : 70 Puisque ABCD est un losange alors ses diagonales se
coupent en leur milieu et sont perpendiculaires. On en
déduit que (AC) est la médiatrice de [BD]. Or chaque point
M de la médiatrice de [BD] est équidistant de ses extrémi-
tés B et D, on en déduit que BM = DM .

60
71 1. On en déduit que E est le milieu de [AG].
E F 5. On a EG = AE donc EG = 3EF .
Or FG = FE + EG = FE + 3FE = 4FE .
6. On sait que FG = 4EF , donc EF × FG = 4EF × EF .
A Donc EF × FG = 2EF × 2EF , d’où EF × FG = FA × FA .
On a donc EF × FG = FA2 .

73 1. On remarque que AB2 = 132 = 169 et


D G AG 2 + BG 2 = 52 + 122 = 25 + 144 = 169 .
Puisque AB2 = AG 2 + BG 2 , alors d’après la réciproque du
théorème de Pythagore, le triangle ABG est rectangle
B C en G.
L’impression de Gaëlle est donc exacte.
2. a. Le point situé à égale distance des trois sommets du
E H F
triangle ABG est le centre du cercle circonscrit. Le triangle
étant rectangle, il est inscrit dans le cercle de diamètre
A [AB], et le centre du cercle circonscrit est le milieu du seg-
ment [AB].
b. Gaëlle doit donc indiquer à Amélie qu’elle doit marcher
en direction de l’Est pendant 6,5 km et Bintou vers l’Ouest
pendant 6,5 km.
D G

74 1. a. Puisque (AD) est la bissectrice de l’angle ̂


A alors
I
  = β.
DAC = BAD
B C
Dans le triangle ADC on a DAC + CDA + ACD = 180 .
Puisque (AI) (resp. (AH)) est la hauteur du triangle isocèle   
Donc DAC + ACD = 180 − CDA d’où β + γ = 80 .
ABC (resp. AEF) alors elle est perpendiculaire à (BC) (resp.
Puisque le triangle ABC est isocèle en C alors :
(EF)) et elle passe par le milieu de [BC] (resp. [EF]). =
BAC ABC = 2β .
Le symétrique de E par rapport à la droite (AH) est F et le ̂ alors 
symétrique de A par rapport à la droite (AH) est A, on en Puisque (CD) est la bissectrice de l’angle C ACB = 2γ .
  
Dans le triangle ABC, BAC + CBA + ACB = 180 .
déduit que l’image du carré ABDE dans la symétrie d’axe
(AH) est le carré ACGF. Donc 2β + 2γ + 2β = 180 d’où 2β + γ = 90 .
Donc C est l’image de B par rapport à (AH), on en déduit b. Les angles β et γ vérifient le système :
que (AH) est perpendiculaire à (BC).
Puisque (EF) et (BC) sont perpendiculaires à la même {β + γ = 80
2β + γ = 90
⇔ { γ = 80 − β
2β + 80 − β = 90
droite (AH) alors elles sont parallèles entre elles. ⇔ { γ = 80 − β
β = 10
72 1.
G
⇔ { γ = 70
β = 10

75 1. Dans le triangle EAD, on a



A+ D+E  = 180 ⇔ D  = 180 − 65 − 25 = 90 .
D E C On en déduit que la droite (ED) est perpendiculaire au
F rayon [AD]. La droite (ED) est donc la tangente au cercle
O en D.
b × h AD × ED
2.   = =
2 2
A Il faut donc déterminer la longueur ED.
B
Dans le triangle EAD rectangle en D, on a
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

2. La droite (AE) est la médiane de ACD issue de A et la tan Ê = AD ⇔ tan25 = 3 ⇔ ED = 3 ≈ 6,43 cm .
droite (OD) est la médiane issue de D. On en déduit que ED ED tan25
le point d’intersection F est le centre de gravité de ACD. 3 × 6,43
On a donc  ≈ ≈ 9,6 cm2 .
2 1 2
3. On sait que AF = AE et donc que EF = AE .
3 3 3. Le centre du cercle circonscrit d’un triangle rectangle est
1 1 le milieu de l’hypoténuse.
On en déduit que AF = 2 × AE = 2 × EF d’où EF = AF .
3 2 Or dans le triangle EAD rectangle en D,
4. Puisque G, E, A et G, C, B forment une configuration de
Thalès et que les droites (AB) et (CD) sont parallèles alors : ̂ = AD ⇔ sin25 = 3 ⇔ ED = 3 ≈ 7,1cm .
sin E
EA ED sin25
GE GC EC On en déduit que le centre du cercle circonscrit est situé à
= =
GA GB AB ED
EC 1 une distance environ égale à soit environ 3,5 cm du
Or E est le milieu de [CD] alors = . 2
AB 2 centre du cercle A. Il ne peut donc pas appartenir au cercle.
GE 1 1
On a donc = donc GE = GA .
GA 2 2

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 61


76 1. D Le volume de la piscine est donc d’environ 15 × 1,2 = 18 m3.
On en déduit que la publicité est vraie.

H′ 79 1. Dans un triangle, la médiane coupe le triangle en


deux triangles de même aire (voir activité 3 question 1. a.).
B En considérant la médiane (BM), on en déduit que les
triangles BMC et BMA ont la même aire.
À l’aide de la propriété des milieux, on montre que P (res-
A
H
C pectivement N) est le milieu de [BC], donc dans le triangle
BMC (resp. BMA) la médiane (MP) (resp. (MN)) coupe le
2. Les droites (AD) et (AC) sont les tangentes au cercle triangle en deux triangles de même aire.
passant par A. On a donc MPC = MPB = MBN = MNA , on en déduit que
3. Dans le triangle ACD rectangle en C on a 1
MPC + MNA = MPB + MBN soit MPBN = ABC .
 = CD ⇔ sin CAD
sin CAD  = 0,8 2
AD 2 C
 −
⇔ A = sin 0,4
1

 ≈ 23,6°
⇔ CAD
4. Les triangles ABH et ABH′ étant égaux, alors les angles
′ et HAB
BAH  le sont aussi donc la droite (AB) est la bis- P M
sectrice de l’angle ̂  ≈ 11,8° .
A . D’où HAB
5. Dans le triangle AHB rectangle en H on a
BH 0,2 0,2
tan ̂
A= ⇔ tan11,8 ≈ ⇔ AH ≈ ≈ 0,96 m.
AH AH tan11,8
B N A
77 1. a. Puisque BCD est un triangle équilatéral alors la
médiane (BI) est aussi la hauteur du triangle BCD. 2. a. Puisque A′ est le symétrique de A par rapport à M
On en déduit que le triangle BCI est un triangle rectangle alors M est le milieu de [AA′].
en I. On a donc : Donc d’après la question 1. dans le triangle AN′A′ on a
BC 2 = BI 2 + CI 2 , 62 = BI 2 + 32 , BI 2 = 36 − 9, BI 2 = 27 . 1
N ′IMN = N ′A′A .
Donc BI = 3 3 . 2
De plus, d’après la propriété des milieux, on montre que
b. H est le centre de gravité du triangle BCD, il est donc
dans le triangle AN′A′, I est le milieu de [A′N′]. On en
situé aux 2/3 de la médiane en partant du sommet.
2 déduit que les rectangles N′BPI et PP′A′I ont les mêmes
On a donc BH = × 3 3 = 2 3 . dimensions. Ils ont donc la même aire.
3
Donc dans le triangle ABH rectangle en H, d’après le théo- b. On sait que :
1
( )
2
rème de Pythagore : AB2 = BH 2 + AH 2 , 62 = 2 3 + AH 2 , N ′IMN = N ′A′A
2
AH 2 = 36 − 12, AH = 2 6 . 1
N ′BPI = BP ′A′N ′
1 1 6×3 3 2
2. On sait que  = b × h = × × 2 6 = 18 2 . Donc :
3 3 2
1 1
78 La base a la forme d’un octogone donc l’angle N ′IMN + N ′BPI = N ′A′A BP ′A′N ′
2 2
 360 1
AOB = = 45° . De plus, le triangle AOB est isocèle en O BNMP = BAA′P ′
8 2
donc la bissectrice de l’angle O ̂ est aussi la hauteur et la
1 1
médiane. c. Or BAA′P ′ < ABC donc BAA′P ′ < ABC ,
2 2
F E
1
d’où BNMP < ABC .
2
On en déduit que l’aire est maximale lorsque M est le
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G D
milieu de [AC].
O
α = 45°

H C 4 Projeté orthogonal d’un point sur une droite

80 1. Puisque BC = 4 cm alors [BC] est un diamètre du


A I B cercle. Donc le triangle BDC est inscrit dans un cercle de
Dans le triangle AIO rectangle en I on a : diamètre [BC] alors il est rectangle en D.
̂ = OI donc OI = 2,3 × cos22,5 et AI = 2,3 × sin22,5 . 2. Le projeté orthogonal de C sur (BD) est D donc la dis-
cos O tance du point C à la droite (BD) est DC.
OA
On en déduit que l’aire du triangle OAB vaut CD
2,3 × cos22,5 × 2 × 2,3 × sin22,5 On a cos α = , donc CD = 4 × cos30,7 ≈ 3,4 .
≈ 1,87 m2. BC
2 La distance entre C et la droite (BD) est d’environ 3,4 cm.
On en déduit que l’aire de l’octogone est environ égale à
15 m2.

62
Démo
81 1. A 83 1.

B
I
A
H
K F

B C
M
A′ I′ B′

Il semble que quelle que soit la position du point M sur le


segment [BC], MK + MH est constant. 2. Les droites (A′A), (I′I) et (B′B) étant perpendiculaires à
1
2. On remarque que l’aire du triangle ABM est AB × HM la même droite (A′B′), elles sont parallèles entre elles.
2 On considère le triangle ABB′ et I le milieu de [AB].
1
et que l’aire du triangle MCA est AC × MK . AI AF
2 D’après la propriété de Thalès on a : = donc
Or BMA + AMC = ABC AB AB ′
1 AF
1 1 = . On en déduit que F est le milieu de [AB′].
donc AB × HM + AC × MK = ABC . 2 AB ′
2 2
De même, dans le triangle AB′A′, on montre que I′ est le
On sait de plus que le triangle ABC est isocèle en A donc milieu de [A′B′].
AB = AC .
1 1 84 C
Donc AB × HM + AB × MK = ABC
2 2
1  E
d’où AB ( HM + MK ) = ABC et donc HM + MK = ABC .
2 1
AB D
2
On en déduit que MK + MH est constant.
A
82 On considère que l’on traverse la rivière en B, B′ étant B
F
le point d’arrivée. La distance la plus courte dans le plan
étant la ligne droite, on en déduit que la trajectoire la plus  ainsi qu’un point D situé sur la
On considère l’angle BAC
courte sera donc [B′A]. bissectrice de cet angle. Soit E (resp. F) le projeté orthogo-
A nal de D sur (AC) (resp. (AB)).
On remarque que les triangles ADE et ADF sont égaux
car ils ont un côté en commun et deux angles de même
mesure. On en déduit donc que ED = DF .

B′
xercices Approfondissement

B 85 1. On considère le repère (A, B, C), et on a :


On considère ensuite le point K, intersection de [B′A] avec M ( k ; 0 ) ; N (1; k ) ; P (1− k ; 1) ; Q ( 0 ; 1− k ) .
le bord de la rivière. On place K′ de l’autre côté de la rive. De plus, MN = ( x N − x M )2 + ( yN − yM )2
A
= (1− k )2 + ( k − 0 )2
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= 1− 2 k + k 2 + k 2 = 2 k 2 − 2 k + 1
K
NP = (1− k − 1)2 + (1− k )2
= k 2 + 1− 2 k + k 2 = 2 k 2 − 2 k + 1
B′ K′ De même, on montre que QP = QM = 2k 2 − 2k + 1 .
On en déduit que le quadrilatère MNPQ a quatre côtés de
même longueur, c’est donc un losange.
B On remarque que :
BK ′ + KA est ainsi la distance minimale entre B et A. MP = ( x P − x M )2 + ( yP − yM )2
= (1− k − k )2 + (1− 0 )2
= 1− 4 k + 4 k 2 + 1 = 4 k 2 − 4 k + 2
NQ = ( 0 − 1)2 + (1− k − k )2 = 4k 2 − 4k + 2

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 63


Les diagonales du losange MNPQ ont la même longueur, Soit O le point d’intersection des tangentes intérieures.
on en déduit que c’est un carré. On a AP = AP ′ = 2R , AB = 4R et BM = BM ′ = R .
2. On a MB = AB − kAB = AB (1− k ) = c(1− k ) Par symétrie par rapport à la droite (AB), on peut conclure
et NB = kBC = kc . que le point O appartient au segment [AB].
Dans le triangle BMN rectangle en B, d’après le théorème Puisque (BM′) et (AP′) sont perpendiculaires à la même
de Pythagore : MN 2 = MB2 + NB2 . droite (P′M′), alors elles sont parallèles entre elles.
Donc MN 2 = ( c × (1− k )) + ( c × k )2
2
Puisque les points P′, O, M′ et A, O et B sont alignés et que
(
⇔ MN 2 = c2 (1− k )2 + k 2 ) les droites (BM′) et (AP′) sont parallèles, alors d’après la
propriété de Thalès :
⇔ MN = c ((1− k )
2 2
+k )
2 OP ′ OA AP ′
= =
OM ′ OB BM ′
⇔ MN = c2 (1− k )2 + k 2 En choisissant les rapports :
OA AP ′ OA 2R
⇔ MN = c × (1− k )2 + k 2 = ⇔ =
OB BM ′ 4R − OA R
NB kc k OA
De plus tan α = ⇔ tan α = ⇔ tan α = . ⇔ =2
MB (1− k ) c (1− k ) 4R − OA
3. a. La fonction carre a pour objectif de tracer un carré ⇔ OA = 2( 4R − OA )
de côté cote saisi en argument. ⇔ OA = 8 R − 2OA
b. Il mesure 200 pixels. 8
c. Elles permettent de calculer l’angle alpha ainsi que le ⇔ 3OA = 8 R ⇔ OA = R
3
coefficient de réduction du carré suivant. 8
Le point O est situé à une distance de R du point A.
d. Elles permettent de tracer le carré suivant. 3
Démo
4. a.
87 1. Dans le triangle BAD, puisque I est le milieu de
[AB] et G est le milieu de [BD] (comme centre de symé-
trie), d’après la propriété des milieux (GI) et (DA) sont
parallèles. On en déduit que (CI) est parallèle à (DA).
2. De même, on montre que dans le triangle BDC, d’après
la propriété des milieux, (DC) est parallèle à (AJ).
On en déduit que le quadrilatère GADC a ses côtés oppo-
sés parallèles donc c’est un parallélogramme.
3. Puisque GADC est un parallélogramme, alors ses diago-
nales se coupent en leur milieu. On en déduit que la droite
b. (DG) donc (BG) passe par le sommet B et par le milieu du
côté [CA]. C’est donc la médiane du triangle ABC issue de B.
Les trois médianes d’un triangle sont donc concourantes.
4. On sait que BG = GD par construction.
De plus, O est le milieu de [DG] donc DO = OG .
On a donc BO = BG + GO, BO = DG + GO
soit BO = 2GO + GO .
1
On en déduit que BO = 3GO soit GO = BO .
2 3
Or BG = 2GO donc BG = BO .
3
Démo
88 1.

E C G
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86 D

H
P
A B
M′

A B
O

M
P′
F

64
2. Voir figure. ̂ = ac sin B
On a donc 2S = ab sin C ̂ = bc sin ̂
A.
3. Par construction, on montre que les quadrilatères ABCE abc abc abc abc
et AFBC sont des parallélogrammes car leurs côtés oppo- D’où = = = .
2S ab sin Ĉ ac sin ̂ B bc sin ̂ A
sés sont parallèles deux à deux.
On en déduit que BC = AE et BC = AF . abc c b a
Soit = = = .
2S sin Ĉ sin ̂
B sin ̂
A
Donc le point A est le milieu de [EF].
De plus, la droite (AH) est la hauteur de ABC issue de A, 91
elle est donc perpendiculaire à (BC).
On en déduit que (AH) est perpendiculaire également à B
(AE) soit (EF).
On a montré que (AH) est la médiatrice du segment [EF]. H
De même, on montre que (CH) est la médiatrice du seg-
ment [EG]. P2
Or dans le triangle EFG, les trois médiatrices sont concou-
rantes. On en déduit que (BH) est la 3e médiatrice.
(BH) est donc perpendiculaire à (GF) donc à (AC) et passe
par B. C’est donc la 3e hauteur du triangle ABC.
Démo
89 A

F P1
D
On détermine la distance P2 B .
I
On trouve ̂B = 70° .
D’après la loi des sinus on a :
12 PB
B C = 2
sin70 sin50
E
12sin50
Donc P2 B = ≈ 9,78 km.
Soit I le point d’intersection des bissectrices des angles ̂B sin70
̂ . Montrons que I appartient aussi à la bissectrice de La distance du bateau B à la côte correspond à BH.
et C
BH
l’angle ̂A. Dans le triangle P1HB rectangle en H, sin80 = et
9,78
On a vu dans l’exercice 84 qu’un point situé sur la bissec- donc BH ≈ 9,78sin80 ≈ 9,6 km.
trice d’un angle est équidistant des droites qui le com- Non, le bateau est situé à plus de 9 km de la côte.
posent.
Puisque I appartient à la bissectrice de l’angle ̂ B , alors 92 Soit R le rayon du demi-cercle et l la largeur du rec-
DI = IE . De même, on montre que EI = FI . tangle.
Finalement on a DI = FI donc I est équidistant des côtés On a donc 2l + πR = 8 car la longueur du contour de la
de l’angle ̂A. porte doit faire 8 m.
Les triangles ADI et AFI sont égaux car ils ont un angle de 8 − πR 1
On a donc l = donc l = 4 − πR .
même mesure et deux côtés correspondants de même lon- 2 2
gueur. On en déduit que DAI  = FAI
 et donc que I appar- On souhaite que l’aire soit maximale, or :
tient à la bissectrice de l’angle ̂
A. 1
 = l × 2R + πR2
2
b × h AB × CD 1  1  1
90 1.  S = = = × c × CD  =  4 − πR 2R + πR2
2 2 2  2  2
CD
Or dans le triangle ADC rectangle en D, on a sin ̂
A= 1 1
CA  = 8 R − πR2 + πR2 = − πR2 + 8 R
donc CD = b sin ̂
A. 2 2
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1
Donc S = bc sin ̂
A.
2
C

À l’aide de la calculatrice, il semble que l’aire soit maxi-


A B male pour R environ égal à 2,5 m.
D c
Le rectangle a pour dimensions 0,07 m de largeur et 5 m
de longueur.
1 ̂ = 1 ac sin ̂
2. De même, on montre que S = ab sin C B.
2 2

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 65


93 1. a. D’après le théorème de Pythagore dans le IV. Méthode éventuellement correcte, tout dépend du
triangle AHC, on a AC 2 = AH 2 + HC 2 . résultat obtenu.
Donc AH 2 = AC 2 − HC 2 . 2. I. a.  AC = 5
Dans le triangle ABH on a AB2 = BH 2 + AH 2 , donc I. b.  BD = 5
 et 
II. Les angles alternes-internes CDF ACD sont égaux.
AH 2 = AB2 − BH 2 .
On obtient donc AC 2 − HC 2 = AB2 − BH 2 d’où Or dans le triangle ACD rectangle en D, sin C ̂ = 3 donc
AC = AB + HC − BH .
2 2 2 2 5
̂ ≈ 36,9° .
C
b.  HC = BC − BH
BH On en déduit que CDF ≈ 36,9° .
c.  cos ̂
B=
AB III. Puisque EFD et ECA forment une configuration de
d.  AC 2 = AB2 + HC 2 − BH 2 Thalès et que les droites (DF) et (AC) sont parallèles alors :
AC 2 = AB2 + ( BC − BH )2 − BH 2 5
=
4
⇔ 5( 4 + FC ) = 32 ⇔ FC = 2,4
AC 2 = AB2 + BC 2 − 2 × BC × BH + BH 2 − BH 2 8 4 + FC
AC 2 = AB2 + BC 2 − 2 × BC × AB cos B̂ IV.  AE = 64 et AC 2 + EC 2 = 65,96 .
2

Puisque AE 2 ≠ AC 2 + EC 2 alors d’après la contraposée du


2.  AC = AB + BC − 2 × BC × AB cos ̂
2 2 2 B
théorème de Pythagore, AEC n’est pas rectangle en C.
AC 2 = 52 + 42 − 2 × 5 × 4 × cos30 ≈ 6,36
Donc AC ≈ 2,5 . 96 1.
94 1. C G F

D A
D E
E
P

F′
A F B

1 1 Puisque (OF′) passe par le sommet F′ et par le milieu du


On a APC = AC × DP , BPC = BC × PE
2 2 côté opposé [DF] alors c’est la médiane issue de F′.
1 2. De même, (DE) est la médiane issue de D. On en déduit
et BPA = AB × PF . que A est le centre de gravité du triangle DFF′ et donc le
2
Or, pour tout point P à l’intérieur du triangle on a : point de concours des médianes. On en déduit que (FA)
APC + BPC + BPA = S où S est l’aire du triangle ABC. est la 3e médiane du triangle et donc qu’elle coupe [DF′]
1 1 1 en son milieu.
Donc AC × DP + BC × PE + AB × PF = S . En notant c
2 2 2
la longueur d’un côté du triangle ABC on obtient : 97
F E
1
c ( DP + PE + PF ) = S
2
2S
Donc DP + PE + PF = ce qui prouve que la somme des
c
distances est constante. D C
2. D’après la relation trouvée dans la question 1., on a :
DP + PE + PF = h où h est la hauteur du triangle équilaté- A M B
ral.
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

Il suffit donc de placer P tel que : DP = 0,4 ; PF = 0,4h et 1.  x ∈[ 0 ; 8 ]


PE = 0,2h . 2.  AMCD = x 2 ; MBEF = (8 − x )2
3.  S = x 2 + 64 − 16 x + x 2 = 2x 2 − 16 x + 64

xercices Accompagnement personnalisé

Maîtriser l’essentiel

95 1. I. a. Méthode correcte


I. b. Méthode incorrecte, on sait que AC = BD.
II. Méthode incorrecte, on ne sait pas si DEF est un
triangle rectangle.
III. Méthode incorrecte, on a obtenu une valeur appro- Avec la calculatrice, il semble que le minimum de la somme
chée. des deux aires soit atteint pour x = 4 .

66
Aller plus loin Le quadrilatère ABCD étant un losange, alors AOD est un
 = 30° (car
triangle rectangle en O avec AD = 50 et OAD

(AO) est la bissectrice de l’angle BAD ).
98
On a donc cosOAD = AO .
C AD
AO 3
Donc cos30 = d’où AO = 50cos30 = 50 × .
50 2
On en déduit que AC = 2 × AO = 50 3 .
 = EAB
2. a.  OAE  + BAO = 60 + 30 = 90
On en déduit que (AO) est perpendiculaire à (EA).
L I
Or, comme AEFB est un losange, (EA) et (BF) sont paral-
lèles et, étant donné que lorsque deux droites sont paral-
lèles, toute perpendiculaire à l’une est perpendiculaire à
B l’autre, (BF) est perpendiculaire à (AC).
A J b. (DB) et (BF) sont perpendiculaires à (AC) et ont un
point commun, elles sont donc confondues.
Or O appartient à (BD) donc O appartient à (BF). On en
Le quadrilatère AJIL ayant trois angles droits, celui-ci est déduit que O, B et F sont alignés.
un rectangle. De plus, I étant le centre du cercle inscrit au
triangle ABC alors on a IL = IJ . Partie B  Tracer le motif à répéter
Donc le rectangle AJIL a deux côtés consécutifs de même
longueur et est donc un carré.

99 On remarque que les triangles CDE, DEF, EFG, FGH


et FHI sont isocèles. On complète les angles au fur et à
mesure en utilisant la propriété de la somme des angles
d’un triangle et, lorsque des angles sont supplémentaires,
alors leur somme vaut 180°.
I
G
5x
5x
3x
E 180 – 8x
x 3x
180 – 2x 180 – 4x 180 – 6x 180 – 10x
C x 2x 2x 4x 4x
D F H
 + GHI
On a donc FHG  + 90 = 180
⇔ 4x + 180 − 10 x + 90 = 180
−90
⇔ − 6 x = −90 ⇔ x = ⇔ x = 15°
−6
Partie C Programmer
100 1.  i = 4 et b = 7 .
1.
7
p = 4 + − 1 = 6,5
2
b × h 4×3
2.   = = =6
2 2
8
i = 3 et b = 8 donc p = 3 + − 1= 6.
2 2. a. Si le numéro i de la ligne est pair, alors x prend la
3. a.  i = ( L − 1)( l − 1) et b = 2( L + 1) + 2( l − 1) .
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3
valeur − 400 + 50 × (on décale l’ensemble à tracer de la
2( L + 1) + 2( l − 1) 2
b.  p = ( L − 1)( l − 1) + −1 moitié de la longueur de [AC]), sinon x prend la valeur
2
p = L × l − L − l + 1+ L + 1+ l − 1− 1 = L × l −400.
b.
On a montré que la formule de Pick correspond bien à
l’aire du rectangle.

Pratiquer l’algorithmique et programmer

Partie A  Étudier la configuration


1. Puisque AB = AD et BAD  = 60° , alors ABD est un
triangle équilatéral et donc BD = AD = AB = 50 .

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 67


3. 6. Puisque A′ est le milieu de [HD] alors (AA′) est la
médiane issue de A.
7. Puisque O est le milieu de [AD] alors (HO) est la médiane
issue de H.
8. (HO) étant une médiane, on en déduit que G appartient
à (HO) et donc que H, O et G sont alignés.

Partie C  Construire le cercle d’Euler


2. Dans un triangle ABC, construire :
- H l’orthocentre du triangle ABC ;
- O le centre du cercle circonscrit ;
- E le milieu de [OH] ;
- A′ le milieu de [BC] ;
- tracer le cercle de centre E passant par A′.
Utiliser les outils numériques
3. Il passe par les 3 milieux des côtés du triangle ABC, par
Partie A  Émettre une conjecture les 3 pieds des hauteurs au triangle ABC et les 3 pieds
d’Euler (milieux des segments joignant l’orthocentre à
1. Il semble que les points soient alignés. chacun des sommets du triangle ABC).
2. Il faut que ABC soit équilatéral. 4. Il semble que le diamètre du cercle d’Euler soit égal à la
moitié du diamètre du cercle circonscrit.
Partie B  Démonstration de la conjecture

C Mener une recherche

c D TP1  Obtenir le plus grand volume

A′

B′ H
G
O
B

C′
En pliant en quatre parties égales la largeur, on obtient :
A 1 = 5,252 × 29,7 ≈ 818 cm3
En pliant en quatre parties égales la longueur, on obtient :
2 = 7,4252 × 21 ≈ 1158 cm3
1. (BH) est la hauteur du triangle ABC issue de B. Donc
(BH) est perpendiculaire à (AC).
Puisque le triangle ACD est inscrit dans le cercle de dia-
mètre [AD] alors il est rectangle en C.
On en déduit que (CD) est perpendiculaire à la droite (AC).
Donc les droites (BH) et (CD) sont perpendiculaires à la
même droite (AC) et sont donc parallèles entre elles.
2. De même, (CH) est la hauteur du triangle ABC issue de
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C. Donc (CH) est perpendiculaire à (AB).


Puisque le triangle ADB est inscrit dans le cercle de dia-
mètre [AD] alors il est rectangle en B.
On en déduit que (BD) est perpendiculaire à la droite (AB). En enroulant dans le sens de la largeur on obtient :
Donc les droites (CH) et (BD) sont perpendiculaires à la 21
même droite (AB) et sont donc parallèles entre elles. R=

3. Puisque le quadrilatère BHCD a ses côtés opposés 2
parallèles alors c’est un parallélogramme. Ses diagonales  21 
3 = π ×   × 29,7 ≈ 1 042 cm3
se coupent donc en leur milieu.  2π 
Or A′ est le milieu de [BC], il est donc aussi le milieu de En enroulant dans le sens de la longueur on obtient :
[DH]. 29,7
R=
4. (AA′) est la médiane issue de A du triangle ABC. 2π
2 2
5. G est situé aux de la médiane en partant de A, donc  29,7 
4 = π ×  × 21 ≈ 1 474 cm3
2
3  2π 
AG = AA′.
3

68
On en déduit que la dernière configuration engendre un Bilan 2
plus grand volume.
G B
TP2  Mesure de la Terre D
Partie A.  Vrai ou faux
O
1. Vrai O′
2. Faux
3. Vrai

Partie B.  Calcul d’une longueur A

On a donc :
 = 74 + 9 + 30 ≈ 74,15833°
DEC
60 3 600 1. Dans le triangle AGD, puisque O est le milieu de [AG]
et O′ est le milieu de [AD] alors d’après la propriété des
 = 40 + 34 ≈ 40,56667°
DCE milieux (OO′) est parallèle à (GD).
60
2. Puisque le triangle ABG est inscrit dans le cercle de dia-
DC = 13121,5 toises mètre [AG] alors il est rectangle en B.
Or : De même AGD est rectangle en B.
̂ sin C
sin E ̂
= +
On en déduit que GBA ABD = 90 + 90 = 180 .
DC DE Les points G, B et D sont donc alignés.
sin74,15833 sin40,56667 3.
Donc = ,
13121,5 DE
soit DE ≈ 8 870,2 toises.

G B
D

O
Je me teste O′

PACI
  1. a et b 2. b et c 3. b
CA

1
PACI A
  4. a et c 5. a et c 6. b
CA

2
7. c 8. b E
PACI F
  9. b 10. b 11. b
CA

Je fais des exercices bilans


a. Puisque le triangle AGE est rectangle en E alors le
Bilan 1 triangle GDE est rectangle en E.
On en déduit que GDE est inscrit dans le cercle de dia-
1. Puisque le triangle ABD est inscrit dans le cercle de dia-
mètre [GD].
mètre [AB] alors il est rectangle en D.
De même, on montre que GDF est inscrit dans le cercle
2. D’après le théorème de Pythagore, AB2 = AD2 + BD2 ,
de diamètre [GD]. On en déduit que G, D, F et E appar-
( ) + (4 2 ) , AB2 = 50, AB = 5
2 2
AB2 = 3 2 2. tiennent au cercle de diamètre [GD].
BD ̂ 4 Pour trouver le centre, il suffit de tracer la médiatrice des
3. a. ABD rectangle en D, tan ̂
A= , A = tan−1 ≈ 53,1° .
AB 3 segments [GE] et [DF]. Leur point d’intersection est le
 intercepte le même arc que
b. Puisque l’angle inscrit BAD centre du cercle.
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  = 2 × BAD  ≈ 106,2° . b. Dans le triangle GDH, A est l’orthocentre car (GF) et


l’angle au centre BCD alors : BCD
(DE) sont les hauteurs issues de G et de D. On en déduit
4. B, A, E et B, D, F forment une configuration de Thalès et
que (HA) est la 3e hauteur du triangle GDH et est perpen-
(EF) est parallèle à (AD) alors d’après la propriété de Tha-
BA BD AD diculaire au côté opposé soit [GD].
lès, = = ,
BE BF EF
Bilan 3
5 2 4 2 8
donc =
7 2 4 2 + FD
( )
,5 4 2 + FD = 28 2, FD =
5
2 . 1. Il suffit de placer 3 points distincts sur le cercle et de
construire le point d’intersection de deux médiatrices du
5. Les droites parallèles (EF) et (AD) et la sécante (EA) triangle ainsi formé.
génèrent des angles correspondants égaux, donc 2. a. =(C2-B2)/B2 b.  −25%
  = 53,1° .
AEF = BAD 3. a. À partir de 1986, l’écart entre deux cernes consécu-
6. Soit H le projeté orthogonal de F sur (AB). Dans le tifs est faible. Les conditions de croissance n’étaient pas
triangle BHF rectangle en H, remplies (maladie, sécheresse, luminosité…).
̂ = HF , HF ≈ 28 2 sin (90 − 53,1) ≈ 4,8 cm .
sin B b. En 1986 la largeur des cernes a augmenté de 0,5 alors
BF 5 qu’en 2000 elle valait 2.

Guide pédagogique – CHAPITRE 4 Géométrie plane 69


Or 0,5 × 1,104114 ≈ 2 donc en moyenne sur 14 années, la On en déduit que le cône complet mesure 12,5 cm de haut.
largeur a bien augmenté de 10,41 % entre 1986 et 2000. Calcul du volume du récipient :
On a
Bilan 4  = grand cône − petit cône
Temps de remplissage du récipient 1 1 1
= × π × 52 × 12,5 − π × 12 × 2,5 ≈ 325 cm3
Calcul de la hauteur SB du cône. 3 3
S Temps de remplissage :
On sait que 1 dm3 = 1 L, donc le débit du robinet est de
1 000 cm3 pour 60 secondes.
Or on souhaite remplir un récipient de 325 cm3, donc le
60
temps de remplissage est : 325 × = 19,5 s.
1 000
A C Temps de remplissage du récipient 2
1 cm
Calcul du volume du récipient :
1 1 4
On a  = × π × 103 ≈ 2 094 cm3
2 2 3
10 cm Temps de remplissage :
On sait que 1 dm3 = 1 L, donc le débit du robinet est de
10 000 cm3 pour 60 secondes.
Or on souhaite remplir un récipient de 4 189 cm3, donc le
60
B D temps de remplissage est : 2 094 × ≈ 12,6 s.
5 cm
10 000
Le premier récipient rempli sera le récipient 2.

D’après la propriété de Thalès :


SA SC AC SA 1
= = ⇔ =
SB SD BD SA + 10 5
⇔ 5SA = SA + 10
⇔ SA = 2,5 cm
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70
CHAPITRE

Vecteurs du plan 5
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Manipulerlesvecteurs du plan • Représenter géométriquement des vecteurs.
• Vecteur MM ′ associé à la translation qui transforme M en • Construire géométriquement la somme de deux vecteurs.
M ′ . Direction, sens et norme. • Représenter un vecteur dont on connaît les coordonnées. Lire
 les coordonnées d’un vecteur.
• Égalité de deux vecteurs. Notation u . Vecteur nul.
• Somme de deux vecteurs en lien avec l’enchaînement des • Calculer la distance entre deux points. Calculer les coordonnées
translations. Relation de Chasles. du milieu d’un segment.
• Base orthonormée. Coordonnées d’un vecteur. Expression de • Caractériser alignement et parallélisme par la colinéarité de
la norme d’un vecteur. vecteurs.

• Expression des coordonnées de AB en fonction de celles de A
et de B.
• Produit d’un vecteur par un nombre réel. Colinéarité de deux
vecteurs.

2. Intention des auteurs


Les vecteurs constituent un nouvel outil mathématique dans le chapitre suivant. Ici, nous souhaitons avant tout que
pour les élèves de seconde. La mise en place de la notion de l’élève assimile ce que représentent deux vecteurs colinéaires.
vecteur se fait à partir des translations qui ont été étudiées Tous les exercices traitant la colinéarité ont donc pour objec-
au collège. Les élèves doivent être capables de caractériser tif d’exprimer un vecteur en fonction d’un autre. Ce travail
un vecteur, le représenter géométriquement, construire la se fait ou bien vectoriellement, l’élève est alors guidé pour
somme de deux vecteurs et le produit d’un vecteur par un décomposer les vecteurs à l’aide de la relation de Chasles, ou
réel, comprendre et utiliser la notion de colinéarité néces- bien analytiquement à l’aide des coordonnées des vecteurs.
saire à la résolution de nombreux problèmes. Le chapitre De nombreux exercices ou TP nécessitent l’utilisation de
introduit également les coordonnées d’un vecteur à partir logiciels de géométrie dynamique, mais aussi des algo-
des connaissances qu’ont les élèves sur les coordonnées rithmes à compléter ou à rédiger, afin de permettre la
des points dans un repère. De nombreux exercices utilisent mise en place de conjectures.
la géométrie repérée pour étudier des situations de paral- Conformément au programme, plusieurs démonstrations
lélisme, d’alignement, de points de concours. sont proposées dans ce chapitre : dans la partie cours
Concernant la colinéarité de deux vecteurs, nous avons déli- ou bien en exercices. Plusieurs références à l’histoire des
bérément choisi de ne pas introduire dans ce chapitre la mathématiques apparaissent régulièrement dans ce cha-
notion de déterminant de deux vecteurs, celle-ci est abordée pitre et plusieurs exercices sont liés à la physique.

b. Δ
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Partir d’un bon pied A A′

A 1. b  2. c  3. a  4. c  5. c  6. d  7. a et d G


C C′
B 2. a. Δ
A D′ B′ B D D′ B′

G C′ c. Δ
A
C
G A′
B D A′
C

B D C′

B′ D′

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 71


d. Δ b.
A′ C1
C
B1
A A1 B

G E A
G D
C
B D F
B′ D′
    
c.  v = DG = AA1 = BB1 = CC1
C 1. Les côtés opposés sont parallèles et de même lon-
gueur. 2 Somme de vecteurs
2. Les diagonales ont le même milieu.
3. a. B  b. C  c. O 1 b. et c.
4. 0,5 F1 A Hugo
P
D 1. a. Oui b. Non c. Oui B
F2
2. a.  y = −10 b.  x = 6 c.  x = 2 E F
3. a.  k = 3,5 b.  k = − 0,8 c.  k = 14 Thibault
4.
d.  F = B
ad = bc e. Le poteau va tomber dans la direction de la droite ( PB ) ,
dans le sens de P vers B.
     
2 a.  PA + AB = PB et PE + EF = PF
   
b.  PA + AB = PE + EF

ctivités 3 Vecteurs de même direction


1 Translations et vecteurs      
  
1 a. u = AC et v = AB b.  w = AB et z = AD
1 a. On déplace le point F de trois carreaux vers la gauche    1 
et de deux carreaux vers le haut. 2 CA = −3 AB et BA = − DB
3
b. C
4 Coordonnées d’un point, coordonnées d’un vecteur
B
E A 1 a.  A (2 ; 4) ; B (5 ; 2) ; C (5 ; 5) ; D ( −3 ; 2) ; E ( −1; −3) ;
F ( 4 ; −3) et O ( 0 ; 0 ) ; I (1; 0 ) ; J ( 0 ; 1) .
G D      
b. • OA = 2OI + 4OJ •  OB = 5OI + 2OJ
     
F • OC = 5OI + 5OJ •  OD = −3OI + 2OJ
     
• OE = −OI − 3OJ •  OF = 4OI − 3OJ
c. FDEG est un parallélogramme.
c. Les valeurs de x et y correspondent aux coordonnées des
d. C′ e. C′
points de la question a.
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C
B′
C
B′
d. Un point M a pour coordonnées
  (x ; y ) dans un repère
A′ A′ (O ; I ; J ) signifie que OM = xOI + yOJ .
B B   
E A E 2 a.  AB = 3OI − 2OJ
    3
b.  AC = 3OI + OJ donc AC   .
A
G D G D  1
    2
DE = 2OI − 5OJ donc DE  .
F F  −5
   5
EF = 5OI donc EF   .
On constate que les flèches sont identiques. Elles ont la  0
    −1
même direction, le même sens et la même longueur. BF = −OI − 5OJ donc BF   .
 −5
2 a. Non car les déplacements sont différents, les direc-
tions sont différentes.

72
5 Étudier l’alignement de trois points PACI Construire géométriquement la somme

CA


2
de deux vecteurs
1 a. Dans les triangles FAM et FDC :
•  D ∈( FA ) et C ∈( FM ) .
• Les droites ( DC ) et ( AM ) sont parallèles. 4
FD DC –v
D’après le théorème de Thalès, on a = soit z1
0,5 1 FA AM u
= . Ainsi AM = 3 . z2 u
1,5 AM
z4 –v O v
b.  M = E c. F, C et E sont donc alignés. –u z3 –u
–v
2 a.  A ( 0 ; 0 ) , B (1; 0 ) , C (1; 1) , D ( 0 ; 1) , E (3 ; 0 )
et F ( 0 ; 1,5) .
 1 
b.  FC   et FE  3  .
 − 0,5  −1,5 5 a. b.
w −w
c. Les équations 1× k = 3 et ( − 0,5) × k = −1,5 ont la même u
solution k = 3 donc les coordonnées des vecteurs sont pro- v −w v
u+w
portionnelles, ainsi les vecteurs sont colinéaires.
d. Dire que F, C et E sont alignés revient à dire que les
droites ( FC )et
 ( FE
) sont confondues, autrement dit que
c. w
les vecteurs FC et FE sont colinéaires. v

3 u
x F , yF , xC , yC , x E , yE u+v+w
x1 ← xC − x F
y1 ← yC − yF
x2 ← x E − x F
y ← yE − yF
6 1. 2. C
x ÷x = y ÷y
v
D
u
A v

éthode B
u
 
3. a.  AC = BD b. ABDC est un parallélogramme.
PACI Représenter géométriquement
CA

1 C
des vecteurs 7 1.
A
D
1 B
u
C z
B 2.
A D C
w
A
t v
E
B
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2 D
u
w u A
PACI Mettre en relation représentation
CA

3
B C w F et coordonnées d’un vecteur
v
v E
8

C
v
3 B
D A
D C u j
O v O i
u
A B

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 73


9 b. Les équations −33 × k = 2 et −11× k = −6 n’ont pas la
2
v même solution : on obtient respectivement k = − < 0
w   33
6
et k = > 0 donc NR et MP ne sont pas colinéaires. Les
11
u droites ( NR ) et ( MP ) ne sont donc pas parallèles.
j z
O i  9  3  
17 1.  HK   et HL   . On a clairement HK = 3HL ,
   6
 18
donc HK et HL sont colinéaires. Ainsi, les points H, K et L

 3   2   −1   2   3 sont alignés.
10 u1   ; u2   ; u3   ; u4   ; u5    9  −16
 3  −1  −3  −3  1 2.  HK   et HM   . Les équations 9 × k = −16 et
 18  −33
11 18 × k = −33 n’ont pas la même solution : on obtient res-
16 32 33  
B pectivement k = − =− et k = − donc HK et HM
9 18 18
A ne sont pas colinéaires. Ainsi, les points H, K et M ne sont
pas alignés.
j
O i
D C Je m’exerce à démontrer
 7  1  −7  −1
( )( )
     
AB   ; BC   ; CD   et DA   m u + v = xi + y j + x ′i + y ′ j
 2  −5  0  3 Dé oio
àm
de jouer      
u + v = xi + x ′i + y j + y ′ j 
Calculer les coordonnées de la somme  
PACI
u + v = ( x + x ′ ) i + ( y + y′ ) j
CA

4
de deux vecteurs, du produit par un réel   x + x ′
Donc u + v a pour coordonnées  .
 y + y′ 
 2  2
12 1.  AB   et DC  
   4
 4
2.  AB = DC donc ABCD est un parallélogramme. J’évalue mes connaissances
  8 QCM
13 • u + v a pour coordonnées   .
 0
   7 1. a 2. b 3. a et c 4. b et c 5. b
• u + v + w a pour coordonnées   . 6. a 7. b 8. a 9. b 10. b
 − 4
 6
•  2u a pour coordonnées   . vrai
 − 4 ou faux ?
  −16
• 3u − 5v a pour coordonnées  Partie A.
 −16
 6  4 1. Faux car ils sont opposés.
14 1. a.  AB   b.  AC   2. Vrai car leurs directions sont parallèles.
 
 −2  2
  3. Vrai car en disposant « bout à bout » v et t , on
10
c.  AB + AC a pour coordonnées   . 

obtient w .
 0
 x + 1 
 1
4. Faux car w = − z .
2. a.  AE  E  b.  E (9 ; 3) 2
 y − 3 E
Partie B.
  3
1. Vrai car AB et DC ont les mêmes coordonnées   .
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PACI Caractériser l’alignement ou le    11


CA

5
parallélisme par la colinéarité de vecteurs 2. Vrai car BN et AD sont colinéaires.
 1 
3. Faux car CM = CD .
15 1. Les équations 2 × k = −7 et −5 × k = 17,5 ont la 2
   x M − 11 1  −3 
même solution k = −3,5 donc u et v sont colinéaires. 4. Vrai car  = .
 yM − 8  2  −11
2. Les équations 2 × k = 1,6 et −5 × k = 4 ont des solutions
 
  x + 15 26
différentes : 0,8 et − 0,8, donc u et w ne sont pas coli- 5. Vrai car  N = 3  .
 yN − 2   6
néaires.  
6. Faux car AN et AM ne sont pas colinéaires.
 21  −14  −33 
16 1.  MN   ; PR   ; NR   et MP  2 
 3  −2   −11  − 6
2. a. Les équations 21× k = −14 et 3 × k = −2 ont la même
2   utomatismes et calculs
solution k = − donc MN et PR sont colinéaires. Les
3
droites ( MN ) et ( PR ) sont donc parallèles. 18 1.  A = −16 2.  B = −14

74
3 29 7
19 1.  A = 2.  B = − 3. C = −
4 21 60 xercices Application
17 20 12
4.  D = − 5.  E = 6.  F =
20 7 13 Connaître le cours
20 1.  A = 60 = 22 × 3 × 5
37 1. c 2. c 3. b 4. c 5. d
2.  B = 1575 = 32 × 52 × 7
6. a 7. d 8. c 9. d
3. C = 392 = 23 × 72
38 1. C 2. D 3. A
21 1.  A = 5 2 2.  B = 2 2
3. C = 5 × 4 3 = 20 3 39 1. Vrai car les directions, sens et normes sont iden-
4.  D = 2 × 2 3 + 4 × 3 3 = 16 3 tiques.
5.  E = 10 × 10 2 − 24 × 4 2 = 4 2 2. Faux car ils n’ont pas forcément la même direction.
3. Vrai, seul le sens est différent.
22 1.  A = 106   2.  B = 106   3. C = 10−14   4.  D = 1016
     
40 1.  AB + BC = AC 2.  RT + TP = RP
23 1.  A = 25 2.  B = 7 3. C = 3−3      
4.  D = 2− 4 5.  E = 513 6.  F = 211 3. CP + PF = CF 4.  LK + KG = LG

24 1. 2 ∈[1; +∞[ 41


2.  −1∉ ]−10 ; −2]
u v
3.  π ∈ ]3 ; 4[ 4. 5 ∈ ]0 ; 5] A D
5. 13 ∉ ]13 ; +∞[ 6.  −3,99 ∉ ]−∞ ; − 4] u C −v
w v w
25 1.  A = 100 2.  B = 100 3. C = 0,01 B
4.  D = 0,01 5.  E = 32 6.  F = 50

t +5
26 1.  x = 2.  x = t + 8 ou x = − t + 8 42
2
2
3.  x = + 3 D A B C
t
27 1.  ( a + b )2 = a2 + 2ab + b2
2.  ( a − b )2 = a2 − 2ab + b2 3.  ( a + b )( a − b ) = a2 − b2
Démo

43
Soit
  u un vecteur du plan rapporté à un repère
28 1.  A ( x ) = x 2 − 8 x + 43 2.  B ( x ) = −11x + 7 ( )
O ; i ; j . Il existe alors
un unique point M dans le repère
3. C ( x ) = 3x 2 − 9x − 30 4. D ( x ) = x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 (O ; i ; j ) tel que u = OM .  
Les coordonnées ( x ; y
) du
 point
  M dans le repère O ; i; j ( )
29 1.  A ( x ) = 11x 2 − 18 x + 25 2.  B ( x ) = 5x 2 − 21x − 24
sont uniques et on a OM = xi + y j .
3. C ( x ) = 2x 2 + 10 x 4.  D ( x ) = x 2 + 29x + 62   
Ainsi il existe deux nombres réels ( x ; y ) tels que u = xi + y j .
30 1.  A ( x ) = x (7 x − 5) 2.  B ( x ) = x 2 ( 4x − 5)  x − x
3. C ( x ) = (5x + 9)(3x + 5) 4.  D ( x ) = (3x − 5)( −3x − 5) 44 1.  MN  N M
 yN − yM 
31 1.  A ( x ) = (7 x − 5)(7 x + 5) 2.  B ( x ) = (1− 2x )(1+ 2x ) 2. a. C

3. C ( x ) = ( −4x + 1)(6 x + 1) 4.  D ( x ) = (8 x + 3)(12x − 3)

32 1.  S = {−3}   2.  S = − { }


11
2
3.  S =
5
2 {}
  4.  S =
49
8 { }
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

33 1.  S = ]−∞ ; 8[ 2.  S = ]−∞ ; 2]


23 40
3.  S =  ; +∞  4.  S =  ; +∞ 
 14  3 
8 x + 10 −7 x + 23
34 1.  A ( x ) = 2.  B ( x ) =
x ( x + 2) (2x − 4)( x + 1)
A
1 1
35 1.  f ( −2) = −12 ; f ( 0 ) = −2 ; f   = −
 3 3
2.  f ( x ) = −2 ⇔ x = 0
2 j
f (x) = 0 ⇔ x =
5 O i
1 7 B
f (x) = ⇔ x =
3 15
36 1.  AC = 39 2.  
ABC = 51,3°

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 75


 − 4  12
b.  AB   et BC   50
 − 6  18 1.  2.  3. 
3. a. Les équations − 4 ×k = 12 et
−6 × k = 18 ont
la
 même

v v u +v
solution k = −3 . Donc BC = −3 AB , les vecteurs AB et BC v v
sont donc colinéaires. u u
b. Les points A, B et C sont alignés. u v
u +v u +v v
   
51 1. 2.
Travailler les capacités du chapitre
v v
45 1. 2. u v u +v
B C′
AB D′
u +v u v
A
C
D 3.

   u


v
3. • 
 AB= CC
′ = DD ′ mais aussi les vecteurs opposés : u +v
BA = C ′C = D ′D
    v
•  AC = BC ′ mais aussi CA = C ′B
   
•  AD = BD ′ et DA = D ′B
   
• CD = C ′D ′ et DC = D ′C ′ 52 1. v
u +v
46
w u u –v
u A
B u

A v B u –v
v
2. 3.
A B
u +v u –v
A
47 u v
u u –v
u v
A u
w u +v
−w B
v C
B
53 1. B 2. B F
v A E A
D D
C C
3. G B 4. B
48 A H A
B D D
u
A C C
C
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

     


v 54 1.  AB + BC = AC 2.  AC + CD = AD
B B
A A
C C

49 1. E F D D

     


H G 3.  DC + CB = DB 4.  AD + DA = 0
I J B B
  A A
2. EFGH est un parallélogramme donc EF = HG.De
 plus, C C

estl’image
J  de  I par
  la translation de vecteur HG donc D D
IJ = HG . Ainsi IJ = EF .
3. EFJI est un parallélogramme.

76
( )
 
55 1. B 64 1. Dans le repère A ; AB ; AD , on a :
A
C •  A ( 0 ; 0 ) ; B (1; 0 ) ; C (1; 1) ; D ( 0 ; 1) ; E ( −1; 1) et F ( −1; 0 )
 1  2  0  −1  −2
•  AB   ; FC   ; BC   ; DF   et BE  
D E  0  1  1  −1  1

( )
 
F
2. a. Dans le repère F ; FA ; FE , on a :
      •  A (1; 0 ) ; B (2 ; 0 ) ; C (2 ; 1) ; D (1; 1) ; E ( 0 ; 1) et F ( 0 ; 0 )
2. CE = AB + AD = AB + BC = AC  1  2  0  −1  −2
   •  AB   ; FC   ; BC   ; DF   et BE  
3. CE= =DF donc ECDF est un parallélogramme,  0  1  1  −1  1
AC
ainsi FE = DC . b. On constate que les coordonnées des points changent,
pas celles des vecteurs.
56 A B C E D
65 1. y
F
A
D
y
57
j E
w O i x
v u C
B A
v
j B
O i x  5  5
2.  AE   et DC  
 −3  −3
 
58 y E 3.  AE = DC donc AECD est un parallélogramme.

A G 66 1. Vrai  2. Faux  3. Vrai


Démo     x  x
67 1. a. OA = x A i + y A j   b. OA  A    c. OB  B 
B
      yA   yB 
D
j 2.  AB = AO + OB = −OA + OB
 − x + xB 
3. Les coordonnées du vecteur AB sont donc  A
O i C x
.
 − y A + yB 
 x − x
Donc on a AB  B A
.
F  yB − y A 
 − 4  −1  5  0
 − 4  1  2  −2 68 AB   ; CD   ; BC   ; AD  
 1  3  − 8  − 4
59 1. OA   ; OB   ; OC   et OD  
 2  3  −2  −3  8  20  −12
 2  0  1  −3 69 1.  MN   ; MP   et PN  
2. OA   ; OB   ; OC   et OD    4  6  −2 
 3  3  −3  0  −10  3 
2.  MN   ; MP   et PN  −13
 3  2 
 −1  1  3 
 3  −13  −2  −11
60 1.  u   ; v   et w   2.  u   ; v   et w    5   0    5 
 1  − 4  1  3  −1  1  
3.  MN ; MP  et PN 
 −1  3 − 1  − 3 
 −2  3  −1  7  2  0
61 1.  u   ; v   et w   2.  u   ; v   et w    4  4
 3   1  −1  2  3  5
70 1.  AB   et CD  
 −3  −3
 −1  2  1  −1  2  2  
62 1. u   ; v   ; w   ; z   ; t   ; q   ;
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

 2   2  −2  2   −3  2 2.  AB = CD donc ABDC est un parallélogramme.



 1  2
m   et n   71 1. Langage naturel Python
 −2  −3
        x
2. u = z ; v = q ; w = m et t = n yA
x
 −1  1  −2  2  2  0
63 1. a   ; b   ; c   ; d   ; e   ; f   ; yB
 −2  −2  −1  1  0  −2 xB − x A
yB − y A
  −1   2  2   1    −2   −1   0  
g ;h ;i ;j ;k ;m ;p
 2   0  1  −2  −1  −2  −2 
 −1  
et n  
 2  6,7  6,7
              2. a.  AB   et CD  
 −8,4  −8,4
2. a = m ; b = j ; c = k ; d = i ; e = h ; f = p et g = n  
b.  AB = CD donc ABDC est un parallélogramme.

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 77


 13  13   
   
3.  MN   et RT   , ainsi MN = RT donc MNTR est 2. a.  IJ = IA + AJ
 5  5 
    1  1 
un parallélogramme. b.  IJ = IA + AJ = − AB + AC
3 3
 5
72 1.  AB  
 − 4
 x − 4
2. CM  
 y − 5
(1  
= − AB + AC
3 )
 
3.  AB = CM ⇔
x−4=5
{ ainsi
x =9
{
donc M (9 ; 1) .
(3 )
1   1 
= BA + AC = BC


3

y − 5 = −4 y=1
c. Les vecteurs IJ et BC sont colinéaires donc les droites
 
73 1. u + v a pour coordonnées   .
1 ( IJ ) et ( BC ) sont parallèles.
 1  15  5
  −5 81 1.  AB   et AC  
v + w a pour coordonnées   .  3  1
 9
2. Les équations 5×
 k =  et 1× k = 3 ont la
15 même
 solu-

  6
u − w a pour coordonnées   . tion k = 3 . Donc AB et AC sont colinéaires. AB = 3 AC
 − 8
3. A, B et C sont alignés.
  0   
2. u + w a pour coordonnées   donc u + w = 0 .  15,5 
 0  et AC  77,5 
82 a. 1.  AB 
 −2,5  −12,5
 6  −8  −2
74 1.  AB   et CD   donc u   . 2. Les équations 15,5 × k = 77,5 et −2,5
× k = −12,5 ont la
 − 6  5  −1
même
 solution
 k = 5. Donc AB et AC sont colinéaires.
 5  −3  2
2.  BC   et DA   donc v   . AB = 5 AC
 −2  3  1
3. A, B et C sont alignés.
  0     228 
3. u + v a pour coordonnées   donc u + v = 0 . b. 1.  AB   et AC  285
 0  −78  −98
2. Les équations 228 × k = 285 et −78 × k = −98 n’ont
pas
6  −5  0 4
75 1.   2.   3.    4.    la
même
 solution (resp. k = 1,25 et k ≈ 1,256). Donc AB et
 −15  −15  −3  32
AC ne sont pas colinéaires.
 8  − 40 
 16  3. A, B et C ne sont pas alignés.
76 1. u   2.  v  3.  w 
 − 6  35   −15  −9  −3
83 1.  AB   et CD  
 6  2
77 1. Réponse : a. Les vecteurs ont la même direction, le 2. Les équations −
même sens et la même norme.  =−9 et 2 × k = 6 ont lamême
3 × k  solu-

tion k = 3 . Donc AB et CD sont colinéaires. AB = 3CD
2. Réponse : c. Les droites ( FC ) et ( DG ) sont parallèles.
3. Les droites (AB) et (CD) sont parallèles.
3. Réponse : b. Les vecteurs ont la même direction, le
même sens et AD = 3FE .  4  2
4. Réponse : b. Les vecteurs ont la même direction, le 84 a. 1.  AB   et CD  
 8  4
2
même sens et BE = AG . 2. Les équations 4 × k = 2 et 8 × k = 4 ont la même solu-
3 1    1 
tion k = . Donc AB et CD sont colinéaires. AB = CD
   2 2
78 1.  BA + AC = BC 3. Les droites (AB) et (CD) sont parallèles.
     − 0,2 
b. 1.  AB   et CD  0,6
2. a.  AB = 3 AC b.  AB = −2 AC  − 4,1  15 
 5   1 
c.  AB = AC d.  AB = − AC 2. Les équations − 0,2 × k = 0,6 et − 4,1× k = 15 n’ont
pas
2 2
même solution (resp. k = −3 et k ≈ −3,66 ). Donc AB et
  la
3. Dans tous les cas, les vecteurs AB et AC sont coli-
CD ne sont pas colinéaires.
néaires. Les points A, B et C sont donc alignés.
3. Les droites (AB) et (CD) sont parallèles.
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

   3  9
79 u et v sont colinéaires si, et seulement si leurs coor-
85 1. a.  AB   et CD   . Or les équations 3 × k = 9
données sont proportionnelles, c’est-à-dire si, et seule-  −1  −3
ment si, les équations 2k = 25 et −3k = t ont la même et
 −1 × k
= − 3 ont la même
 solution
 k = 3 , ainsi on a
solution k . CD = 3 AB . Les vecteurs AB et CD sont donc colinéaires.
Or, 2k = 25 ⇔ k = 12,5 . b. Les droites (AB) et (CD) sont parallèles. Donc ABDC est
Ainsi t = −3 × 12,5 = −37,5. un trapèze.
 3  9  
2.  CO   et CD   donc on a clairement CD = 3CO .
C  −1  
 −3
80 1.
Les vecteurs CO et CD sont colinéaires donc C, O et D
sontalignés.
    
J
3. CD = 3 AB et CD = 3CO donc AB = CO . Ainsi OCAB est
un parallélogramme.
A I B

78

3. R est l’image de D par la translation de vecteur AD
xercices Entraînement  
 = AD
donc DR  . De plus, ABCD est un parallélogramme
1 Notion de vecteur  = BC
donc AD  .
Ainsi DR = BC donc DRCB est un parallélogramme.
 
86 1. a. Cavalière 9  b. Cavalière 7  c. Cavalière 9

4. DRCB est un parallélogramme
  donc = RC .
 DB
2. a. Translation de vecteur De plus, d’après 2., CT = DB . Ainsi RC = CT .
BA . Donc C est le milieu de [RT].
b. Translation de vecteur FH 
 . 5. S est l’image de C par la translation de vecteur AC .
c. Translation de vecteur BD .  
Donc AC = CS . Ainsi C est aussi le milieu de [ AS ] .
87 1. 2. B1 Le quadrilatère ATSR a ses diagonales de même milieu,
A1 donc c’est un parallélogramme.
u B C1
A B2 92 1. Q
C R
A2 C2 P
O
T
   
3. Par
 translation,
  on  déduit que u = AA1 = BB1 = CC1 et
en

AC = AA2 = BB2 = CC2 .  
2. P est le milieu de [OR]. PT = QP donc P est aussi le
Par lecture graphique, on a aussi :
        milieu
  [QT]. Ainsi QRTO est un parallélogramme. Donc
de
•  AB = A1B1 = CB2 •  AC = AA2 = BB2 = CC2 = A1C1 OT = QR .
    
•  A1B = C1B2 •  BC = B1C1 = B2C2
93 1. T
88 1. Faux  2. Vrai  3. Vrai  4. Faux  5. Faux
     
89 1. Par exemple : AB = ED , GF = DB et DF = CA .
  
2. Par exemple : FG , EA et BD . S
   
R R′
3. Par exemple : FG , GD, DB et FB .
 
4. Par exemple : EF et AC .
   
5.  DE , EF , CB et BA .

90 1. T′
N R 2. S est le milieu de [ RR′ ] et de [ TT ′ ] donc le quadrilatère
RTR′T′ est un parallélogramme. Or TS = RS donc les diago-
M P nales du parallélogramme sont de même longueur.
Ainsi  est un rectangle.
RTR′T′

2. R est l’image
  de P par la translation de vecteur MN SS ′=RT donc
3.   SS’TR
 estun
 parallélogramme.
 Ainsi,
donc PR = MN . Ainsi MNRP est un parallélogramme. TS ′ = RS . Or RS = SR ′ donc TS ′ = SR′ .  
 
Donc RN = PM . Ainsi, TS′R′S est un parallélogramme, donc ST = R′S ′ .

Ainsi N est l’image de R par la translation de vecteur PM . 94 1.
E D C
91 1. R S
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F
D C
A B

   


T
2.  DE = CD donc ED = DC
A B  
 DC = AB car ABCD est un parallélogramme.
 
2. T est
  l’image de B par la translation de vecteur AB donc BF = AB
 
 = AB
BT . De plus, ABCD est un parallélogramme donc Donc ED = BF ainsi BFDE est un parallélogramme.
AB = DC .
 
Ainsi BT = DC donc DCTB est un parallélogramme.
 
Donc CT = DB .

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 79



2 Somme de deux vecteurs Construction de v  :

95 1. 2. a. C
u B
v v D
u
v A z1
A
z1 E

b.    
u
On constate que u = v = AC .
   
2.  u = AB + CD + ED
z2    
A = AD + DB + CD + ED
v
z2
   
= AD + CD + ED + DB
−u
  
= AD + CD + EB
−v 
=v
c.
    
z3 98 1.  AB + AD = AB + BC = AC
t     
2.  AB + CB = DC + CB = DB
v
w A      
3.  AB + CD = AB + BA = AA = 0
w       
z3 4.  DC − AD = DC + DA = DC + CB = DB
−t       
99 1.  AC + CD = AD 2.  AM + PB + MP = AB
v        
d. 3.  SG − FG + FS = 0 4.  RT + SU + TS = −UR
u
z4
100 1. 2.
N
wA M
v v

w C
z4

−u
A B

       


96 1. a.  AB + FA = FA + AB = FB 3. a.  AB = AC + CB
 
     = AC − BC
b.  FD + EB = FD + DC = FC  
       = CM − CN
c.  AE + GB + DH = AE + EH + HB = AB  
     = CM + NC
2. a. CH + GE = CH + HD = CD 
     = NM
b.  AC + EB = FD + DC = FC b. ABMN est un parallélogramme.
      
c.  AE + CB + EB = AE + EB + BA = 0 P
       101 1. a.
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d.  BA + DC − FE = DE + EB + BA = DA S

 T
97 1. Construction de u  :
R
C
U
B
u D
      
b. TP = TR + RP = TR + RS + RT = RS
      
A 2. b.  RU = RS + SU = RS + SR + ST = ST
E c. RSTU est un parallélogramme.
     
3. TP = RS , RS = UT donc UT = TP et T est le milieu de
[UP].

80
102 1. c.
G F D
− 1 u + 3 v + 4w
3 2

F1 F2 − 1u
3 4w
S
O
3v
2
P

2. a. La force P s’applique en O. 108 2. a.
b. La direction est verticale et le sens vers le bas.
c.  P = mg = 3 × 10 = 30 N C
d. Voir ci-dessus.
    B
3.  P + FG + FD = 0

4. a.  F s’applique en S. A
       
b.  F = FG + FD donc P + F = 0 soit F = − P .
c. Voir ci-dessus.
5. Voir ci-dessus. M

N
3 Produit d’un vecteur par un réel b.
   1 
103 1.  IF = 3 AB 2.  KL = − DB C
2
   
3.  FD = −2 AJ 4. GF = − BA B
 3   3 
5.  DA = − KE 6.  JE = IG
2 2 A
     
104 1.  KF = 2 AB + AJ 2.  ID = 2GL − 3GH
      c. P
3. CJ = − LC + 2EL 4.  JF = − HK + 3CD
   3 
105 1.  AD = −3 AB 2.  AC = GA C
4
 4   1 
3. CE = − GB 4.  AC = DC B
5 2
 1   3 
5. GD = − FD 6. GE = DF A
8 8

106
H D A C F B E G   
d. On utilise les vecteurs opposés, ainsi BQ = BM + BP .
P

107 2. a.
C
v Q
B
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A
u
M
2u + 3v
b.   
1v
2 109 1. a.  RT = RS + ST
   
b.  RS = 5RT = 5RS + 5ST
1 v − 2w    5 
− 2w Donc − 4RS = 5ST soit RS = − ST .
2 4
 
2. TS = 4RT
 3   2 
110 1.  AB = AC 2.  AB = − AC
4 3

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 81


     
111 1.  AB = −2 AC 2.  AB = 3 AC 4. Les vecteurs FK et FG sont colinéaires donc les points
F, K et G sont alignés.
 1   3 
112 1.  AB = AC 2.  AB = AC
2 5 120 1. C
   3   
 N
113 • GH = −2,5EF •  AB = CD •  LK = −3IJ
5
   
• OP = 2MN •  ST = −2QR B
A M
        1 
114 1. u et v sont colinéaires : v = 2u . 3 
  2.  BM = BA + AM = − AB + AB = − AB
2. u et v ne sont pas colinéaires car les équations 4k = 8 4 4
  
et −5k = 10 n’ont pas la même solution : resp. 2 et −2. 3.  MN = MB + BN
  3  3 
115 1. u et v ne sont pas colinéaires car les équations = AB + BC
4 4
2k = 5 et 4k = 7 n’ont pas la même solution : resp. 2,5 et
1,75.
 
(
3  
= AB + BC
4 )
2. u et v ne sont pas colinéaires car les équations 9k = 6 3 
2 2 = AC
et 3 = −2 n’ont pas la même solution : resp. et − . 4  
3 3
  4. Les vecteurs MN et AC sont colinéaires donc les droites
116 1. u et v sont colinéaires car les équations 0,1k = 2 (MN) et (AC) sont parallèles.
 
et 0,35k = 7 ont la même solution  k = 20 . v = 20u
  121 1. D
2. u et v sont colinéaires car les équations 1,5k = − 4,5 et
  C
−2,5k = 7,5 ont la même solution  k = −3 . v = −3u
E
 1 
117 1.  AO = AC A
2 B

( )
 1  1   1  1          
2.  AO = AC = AB + BC = AB + AD car BC = AD . 2. a. CD = CA +AD = CA + 2 AB + AC = 2 AB
2 2 2 2  

( )
 1  1   1  1    b. Les vecteurs CD et AB sont colinéaires donc les droites
3.  DO = DB = DC + CB = AB + CB car DC = AB . (CD)
2 2 2 2 et (AB)
sont parallèles.
   
S 3. CE = −2 AB et CD = 2 AB donc CE = −CD .
118 1.
P Ainsi C est le milieu du segment [ED] donc E est le symé-
M trique de D par rapport à C.
        
122 1.  DB + DC = DI + IB + DI + IC = 2DI + IB + IC
N   

R Or, I est le milieu de [BC] donc IB + IC = 0 , ainsi :
    
2.  RM − 2MN DB + DC = 2DI
         
3. a.  RS = RM + MS 2. 3DA + DB + DC = 0 , ainsi on a 3DA + 2DI = 0 .
   2 
= −2MN + 2MP C’est-à-dire, DA = − DI .
3
( )
   
= 2 NM + MP Les vecteurs DA et DI sont colinéaires donc les points A,
 D et I sont alignés.
= 2NP
 
b. Les vecteurs RS et NP sont colinéaires donc les droites 123 1. N
(RS) et (NP) sont parallèles.
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119 1. H

C
E
K
G
A M B
    1  1  
F 2. a. CM = CA + AM = − AC + AB = AB − AC
     
    4 4
2.  FH = FE + EH = FE − EF = 2FE
   b.  BN = BA + AN = − AB + 4 AC
3.  FK = FH + HK 1
  3. Les équations × k = −1 et −1× k = 4 ont la même solu-
= 2FE + 2EG 4  

( )
  tion k = − 4 . Ainsi on a BN = − 4CM .
= 2 FE + EG  
 Les vecteurs BN et CM sont colinéaires donc les droites
= 2FG (BN) et (CM) sont parallèles.

82
124 1. E b. Pour
 que ACBE soit un parallélogramme il faut que
AE = CB .
 3
Or, CB   donc on a t − 1 = 5, soit t = 6 .
A  5

128 1. a. Elle renvoie les coordonnées d’un vecteur AB .
D B C 
   b. La ligne 7 affecte les coordonnées d’un vecteur AB au
2. a.  AD = AC + CD couple (x1; y1) . La ligne 8 affecte les coordonnées d’un
  
b.  AD = AC + 2CB vecteur CD au couple ( x2 ; y2 ) .

( )
   c.
= AC + 2 CA + AB
  
= AC + 2CA + 2 AB 2. a. En appelant la fonction égalité dans la console avec
  les coordonnées fournies, on obtient :
= 2 AB − AC
  
c.  AE = AC + CE
    
= AC + BC − 3 AB Les vecteurs AB et CD ne sont pas égaux.
   
= AC + BA + AC − 3 AB b. En appelant la fonction égalité dans la console avec les
  coordonnées fournies, on obtient :
= − 4 AB + 2 AC
3. Les équations 2 × k = −4 et −1× k = 2 ont la même solu-
tion k = −2 . Ainsi aAE = −2 AD .  
 on Les vecteurs AB et CD sont égaux.
Les vecteurs AE et AD sont colinéaires donc les points A, 3. Pour savoir si le quadrilatère RSUT
D et E sont alignés.  est un parallélo-
gramme, on vérifie si les vecteurs RS et TU sont égaux.
125 1. D C Pour cela, on appelle la fonction égalité dans la console :

J
 
Les vecteurs RS et TU sont égaux donc RSUT est un
A I B parallélogramme. 
    
2.  AC = AB + BC = − BA + BC 4. a. Les vecteurs AM et MB sont-ils égaux ? On appelle la

    fonction égalité comme indiqué ci-dessous :
3.  IJ = IB + BJ
3  1 
= − BA + BC
4 5  
3 1 Les vecteurs AM et MB sont égaux donc M est le milieu de
4. Les équations −1× k = − et 1× k = n’ont pas les
4 5
 
 [ AB ] .  
3 1
mêmes solutions (resp. et ) donc les vecteurs AC et IJ b. Les vecteurs AM et MB sont-ils égaux ? On appelle la
4 5
ne sont pas colinéaires. fonction égalité comme indiqué ci-dessous :

   


126 1.  MA + MB + MD = 0  
     
⇔ MA + MA + AB + MA + AD = 0 Les vecteurs AM et MB ne sont pas égaux donc M n’est
    pas le milieu de [ AB ] .
⇔ 3MA + AB + AD = 0   
{ {
  x − 5 = 10 x = 15
Or ABCD est un parallélogramme, donc AB + AD = AC . 129 1.  AM = u ⇔ ⇔ donc M (15 ; 9) .
   y − 12 = −3 y=9

{ {
Ainsi on a bien 3MA + AC = 0 .  
 1  x + 15 = −8 x = −23
donc M ( −23 ; 12) .
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2.  AM = u ⇔ ⇔
2.  AM = AC y−8 = 4 y = 12

{ {
3  
3. x − 24 = 5 x = 29
D C 3.  AM = u ⇔ ⇔ donc M (29 ; 8 ) .
y − 1= 7 y=8

{ {
  x − 0,7 = 5 x = 5,7
4.  AM = u ⇔ ⇔ donc M (5,7 ; 6,3) .
M y − 1,3 = 5 y = 6,3

{ {
A B   x −5= 5 x = 10
130 1.  AC = u donc C soit C
yC − 3 = −2 yC = 1
4 Coordonnées d’un vecteur donc C (10 ; 1) .

{ {
  x +2= 5 x =3
 9  10 2.  BD = u donc D soit D donc D (3 ; 3) .
yD − 5 = −2 yD = 3
127 1. a. Après calculs AB   et CD   .
 3  3  5  x − 6
 
b.  AB ≠ DC donc ABCD n’est pas un parallélogramme. 131 1. Après calculs FG   2. GH  
 3  2  y − 5
2. a.  AE    
 t − 1 3. G est le milieu de [ FH ] signifie que FG = GH .

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 83


{ x −6 = 5  8
Ainsi donc H (11; 7 ) . 137 1. • Après calculs RS   .
y−5= 2  −3
 x + 7  1
132 1.  AM    1  xM + 3 = 3 × 8
 y − 1 Donc RM = RS ⇔ 
 12  5 3 1
 yM − 4 = × ( −3)
2. Après calculs AB   , AC   .  3
 6  − 4 1
  
17 x =−
Les coordonnées de AB + AC sont donc   . ⇔ M 3
 2
 yM = 3
{
3. 
x + 7 = 17
y − 1= 2

y=3{
x = 10
donc M (10 ; 3) .  1 
Donc M  − ; 3 .
 3 
 −5
• Après calculs TR   .
 5  5  
133 1. Après calculs AB   et DC   donc AB = DC .  −1
 3  3
Ainsi ABCD est un parallélogramme.  2
 x − 1  2   x N − 2 = 3 × ( −5)
2. a. •  AE   Donc TN = TR ⇔ 
3 2
 y + 2  yN − 5 = × ( −1)
 −3  −5  3
• Après calculs AD   , CD   .  4
 3  −3
  −8 xN = − 3
Les coordonnées de AD + CD sont donc   . ⇔
13
 0  yN =
On a donc {
x − 1 = −8
y+2= 0
 5
⇔ { x = −7
y = −2
 5
donc E ( −7 ; −2) .
 
 4 13 
Donc N  − ;  .
 3 3
 3

b. Après calculs AB   et ED   donc AB = ED . Ainsi


 3  3   −1  −3
ABDE est un parallélogramme. 2. Après calculs MN  4  et ST   .
   4
3
 10 4
134 1. Après calculs AB   . Les équations −1× k = −3 et × k = 4 ont la même solu-
3
 7 tion k = 3 .

{ {
 
x M + 3 = 3 × 10 x = 27
Ainsi ⇔ M Donc les
 vecteurs
 MN et ST sont colinéaires.
yM − 2 = 3 × 7 yM = 23
On a ST = 3MN .
Donc M (27 ; 23) .
 −12 Les droites (MN) et (ST) sont parallèles.
2. Après calculs BC  .
 −5 

{ {
138 1.
x − 7 = −5 × ( −12) x = 67
Ainsi N ⇔ N
yN − 9 = −5 × ( −5) yN = 34
2. En appelant la fonction test, on obtient les résultats sui-
Donc N (67 ; 34) . vants :
 10  −2
3. Après calculs AB   et AC   . a.
 7  2

Ainsi {
x P + 5 = 2 × 10 − 3 × ( −2)
yP − 4 = 2 × 7 − 3 × 2
x = 21
⇔ P
yP = 12 { Les vecteurs sont colinéaires.
Donc P (21; 12) . b. On n’utilise pas de valeurs irrationnelles avec Python
4
(par exemple ) donc on étudie la colinéarité de vecteurs
135 1.  {
xM − 3 = 2 × 5 − 3 × 5
yM − 5 = 2 × ( −2) − 3 × ( −1)
⇔ M
x = −2
yM = 4 { 3 
colinéaires à u et à v dont les coordonnées sont entières.
Par exemple :
Donc M ( −2 ; 4) .  4 

{
24 ×
x − 7 = 2 × 1− 3 × 2
2.  M
yM + 12 = 2 × ( − 4) − 3 × 3
⇔ M
x =3
{
yM = −29

•  24u a pour coordonnées 
 3 
 1 
32
soit    ;
 −3
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 24 ×  − 8  
Donc M (3 ; −29) .
 64
 1    •  5v a pour coordonnées   .
 − 6
136 1.  AM = AB et AS = 2 AB
2 On appelle la fonction test comme indiqué ci-dessous :
 8
2. Après calculs AB   .
 2
 1  
xM + 2 = 2 × 8
{
 1  x =2 Les vecteurs 24u et 5v sont colinéaires, donc les vecteurs
 
•  AM = AB ⇔  ⇔ M u et v sont colinéaires.
2 1 yM = 4
 yM − 3 = × 2 c. Les coordonnées des vecteurs sont entières, on peut
 2
Donc M (2 ; 4) . donc appeler directement la fonction test comme indiqué

{ {
  ci-dessous :
x +2 = 2×8 x = 14
•  AS = 2 AB ⇔ S ⇔ S
yS − 3 = 2 × 2 yS = 7
Donc S (14 ; 7 ) .  
Les vecteurs u et v sont colinéaires.

84
 −7 
139 1. Les équations −9 × k = 3 et 5 × k = t doivent avoir 4.  MN   et MP  − 4 doivent être colinéaires. Les
la même solution.  t + 2  3
1 équations −7 × k = − 4 et ( t + 2) × k = 3 doivent donc avoir
Avec la première équation, on obtient k = − donc on en
3 la même solution.
 1 5 4
déduit que 5 ×  −  = t , soit t = − . Avec la première équation, on obtient k = donc on en
 3 3 7
4 107
1 2 4
2. Les équations − × k = t et × k = doivent avoir la déduit que ( t + 32) × = 3 , soit t = − .
3 7 5 7 4
même solution.  1 
14 142 1.  BM = BC
Avec la seconde équation, on obtient k = donc on en 2
5
1 14 14  −2
déduit que − ×
3 5
= t , soit t = − .
15 2. • Après calculs BC   .
 6
 7  14  1
140 1.  AB   et CD   doivent être colinéaires. Les  1   x M − 5 = 2 × ( −2)
 2  t + 3 Donc BM = BC ⇔ 
2 1
équations 7 × k = 14 et 2 × k = t + 3 doivent avoir la même  yM + 1 = × 6
 2

{
solution. xM = 4
Avec la première équation, on obtient k = 2 donc on en ⇔
yM = 2
déduit que 2 × 2 = t + 3, soit t = 1. Donc M ( 4 ; 2) .
 8  t + 2
2.  AB   et CD   doivent être colinéaires. Les  4
 − 4  −8  • Après calculs AB   .
 −2
équations 8 × k = t + 2 et − 4 × k = −8 doivent avoir la 3

même solution.  3  xD − 1= 2 × 4
Avec la deuxième équation, on obtient k = 2 donc on en Donc AD = AB ⇔ 
2 3
déduit que 8 × 2 = t + 2, soit t = 14.  yD − 1 = × ( −2)
 2

{
 10 
3.  AB   et CD  20  doivent être colinéaires. Les xD = 7
 t − 4  t − 3 ⇔
yD = −2
équations 10 × k = 20 et ( t − 4) × k = t − 3 doivent avoir la Donc D (7 ; −2) .
même solution.  2
Avec la première équation, on obtient k = 2 donc on en • Après calculs AC   .
 4
déduit que ( t − 4) × 2 = t − 3, soit t = 5 . 3

 −1− t 
 et CD  14 − t  doivent être colinéaires. Les
 3   xE − 1= 4 × 2
4.  AB  Donc AE = AC ⇔ 
 −4   8  4 3
 yE − 1 = × 4
équations ( −1− t ) × k = 14 − t et − 4 × k = 8 doivent avoir la  4
même solution.  5
x =
Avec la deuxième équation, on obtient k = −2 donc on en ⇔ E 2
déduit que ( −1− t ) × ( −2) = 14 − t , soit t = 4.  yE = 4
5 
Donc E  ; 4 .
 9  t + 3 2 
141 1.  MN   et MP   doivent être colinéaires.
  3   3
 −3  1 
Les équations 9 × k = t + 3 et −3 × k = 1 doivent avoir la 3. Après calculs EM  2  et DM   . Or Les équations
 −2  − 4
même solution. 3
1 × k = 3 et −2 × k = − 4 ont la même solution k = 2.
Avec la deuxième équation, on obtient k = − donc on en 2  
3
 1 Donc les vecteurs EM et DM sont colinéaires.
déduit que 9 ×  −  = t + 3, soit t = −6 .  
 3
 t + 3  10 On a DM = 2EM .
2.  MN   et MP   doivent être colinéaires. Les Donc les points D, M et E sont alignés.
 6   5
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équations ( t + 3) × k = 10 et 6 × k = 5 doivent avoir la    


143 1. a.  GA + GB + GC = 0
même solution.      
5 ⇔ GA + GA + AB + GA + AC = 0
Avec la deuxième équation, on obtient k = donc on en    
6 ⇔ 3GA + AB + AC = 0
5
déduit que ( t + 3) × = 10 , soit t = 9 .   
6 ⇔ 3GA = − AB − AC
 7  11   
3.  MN   et MP   doivent être colinéaires. Les ⇔ 3 AG = AB + AC
 2  t − 3
( )
 1  
équations 7 × k = 11 et 2 × k = t − 3 doivent avoir la même ⇔ AG = AB + AC
3
solution.  1  1 
11 ⇔ AG = AB + AC
Avec la première équation, on obtient k = donc on en 3 3
7  −8  −10
11
déduit que 2 × = t − 3 , soit t =
43
. b. Après calculs AB   et AC   donc
7 7  − 4  4 
 1  1 
AG = AB + AC .
3 3

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 85


 1 1  1
 xG − 11 = 3 × ( −8 ) + 3 × ( −10 )  x M + 3 = 2 × 10
{
 1  x =2
⇔ Donc BM = BC ⇔  ⇔ M
1 1 2 1 yM = −1
 yG − 2 = × ( − 4) + × 4  yM − 3 = × ( − 8 )
 3 3  2
⇔ G{
x =5
yG = 2
Donc M (2 ; −1) .
 1   4
Donc G (5 ; 2) . c. •  AN = AC Or après calculs AC   donc
2  −12
 1  1
 x M − 11 = 2 × ( −8 )
{ {
 1 
2. a.  AM = AB ⇔ 
x =7
⇔ M xN − 3 = 2 × 4 x =5
2 1 yM = 0  ⇔ N
 yM − 2 = × ( −4) 1 yN = 1
 yN − 7 = × ( −12)
 2  2
Donc M (7 ; 0 ) . Donc N (5 ; 1) .
 1  1 
 x N − 11 = 2 × ( −10 )
{ •  AP = AB
 1  x =6
b.  AN = AC ⇔  ⇔ N 2
2 1 yN = 4  1
 x P − 3 = 2 × ( −6)
{
 yN − 2 = × 4  −6
 2   x =0
Or AB donc  ⇔ P
Donc N (6 ; 4) .  − 4 1 yP = 5
 yP − 7 = × ( − 4 )
 2  3  2
3. a. Après calculs BG   et BN   . Donc P ( 0 ; 5) .
 4  6  
3. a.  MS = 2MB
Or Les équations 2 × k = 3 et 4 × k = 6 ont la même solu-  −5
3 b. Après calculs MB   donc
tion k = .  4

{ {
2    
Donc les vecteurs BG et BN sont colinéaires. x − 2 = 2 × ( −5) x = −8
MS = 2MB ⇔ S ⇔ S
 3  yS + 1 = 2 × 4 yM = 7
On a BN = BG . Donc S ( −8 ; 7 ) .
2
Donc les points B, N et G sont alignés.  −6
 4  6 4. • Après calculs AB   donc
 − 4
b. Après calculs CG   et CM   .
 − 4  − 6  3
Or Les équations 4 × k = 6 et − 4 × k = −6 ont la même
 3   xG − 3 = 4 × ( − 6 )
AG = AB ⇔ 
3 4 3
solution k = .  yG − 7 = × ( − 4)
2    4
Donc les vecteurs CG et CM sont colinéaires.  3
 3  x =−
⇔ G 2
On a BN = BG .  yG = 4
2
Donc les points C, M et G sont alignés.  3 
4. D’après la question 3. a. le point G est sur la droite (BN). Donc G  − ; 4 .
 2 
Or la droite (BN) est la médiane issue de B dans le triangle  4
ABC. • Après calculs AC   donc
 −12
D’après la question 3. b. le point G est sur la droite (CM).
 3
Or la droite (CM) est la médiane issue de C dans le triangle  3  xH − 3 = 4 × 4
ABC. AH = AC ⇔ 
4 3
Donc le point G est à l’intersection de deux médianes :  yH − 7 = × ( −12)
 4

{
c’est le centre de gravité du triangle ABC. xH = 6

y yH = −2
144 1. S A Donc H (6 ; −2) .
 4  8
5. Après calculs MH   et SP   .
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G P  −1  −2
B
Les équations 4 × k = −8 et −1× k = −2 ont la même solu-
N tion k = 2.  
j Donc les vecteurs MH et SP sont colinéaires.
O i x  
M
H On a SP = 2MH . Les droites (MH) et (SP) sont parallèles.
  13   13
C 6. Après calculs SG  2  et SN   . Or les équations
 −3   − 6
 1  13
× k = 13 et −3 × k = −6 ont la même solution k = 2.
2. a.  BM = BC 2  
2
 10 Donc les vecteurs SG et SN sont colinéaires.
b. Après calculs BC   .
 
 − 8 On a SN = 2SG .
Donc les points S, N et G sont alignés.

86
3( −3 − x M ) + 2(7 − x M ) = 0
145 1.  
3( −2 − yM ) + 2(3 − yM ) = 0 xercices Approfondissement

⇔ {
−9 − 3x M + 14 − 2x M = 0
− 6 − 3 yM + 6 − 2 yM = 0

148 A, B et C sont alignés donc les vecteurs AB et AC


{
x =1  
⇔ M sont colinéaires. Il existe alors un réel k tel que AC = k AB .
yM = 0
A′, B′ et C′ sont les images respectivesde A,  et
B C par la
Donc M (1; 0 ) .  
translation d’un vecteur u donc u = AA′ = BB ′ = CC ′ .
3( −3 − x N ) − 2( −2 − x N ) = 0 Donc ABA′B′ et ACA′C′
•    sont
desparallélogrammes.
3( −2 − yN ) − 2(1− yN ) = 0
 
= AB et A′C ′ = AC .
 A′B′
{
On a donc
−9 − 3x N + 4 + 2x N = 0
⇔ Ainsi A′C ′ = k
A′B′ . 
− 6 − 3 yN − 2 + 2 yN = 0

{
x = −5 Les vecteurs A′B′ et A′C ′ sont donc colinéaires.
⇔ N Donc les points A′, B′ et C′ sont alignés.
yN = − 8
Donc N ( −5 ; −8 ) .

{
149 Partie A.
7 − xP − 2 − xP = 0
•  1.
3 − yP + 1− yP = 0 B2
 5
x =
⇔ P 2
 yP = 2 C1
C
5  A
Donc P  ; 2 .
2 
 −6   15  B
2. Après calculs MN   et NP  2  . Or les équations C2
 − 8  10  B1
15
−6 × k = et −8 × k = 10 ont la même solution k = −1,25 .    
2   2. b.  AB1 = 2 AB c.  AC1 = 2 AC
Donc les  vecteurs MN
 et NP sont colinéaires.    
On a NP = −1,25MN . 3. b.  AB2 = −3 AB c.  AC2 = −3 AC
   
Donc les points M, N et P sont alignés. 4. a.  AM1 = 2 AM b.  AM2 = −3 AM
 8  x + 1
146 1. Après calculs AB   et AM   doivent être
Partie B.
 5  −3   
colinéaires. Les équations 8 × k = x + 1 et 5 × k = −3 AM ′ = k AM
doivent avoir la même solution.
3 150 1. y
Avec la deuxième équation, on obtient k = − donc on en
5 E
 3 29 B
déduit que 8 ×  −  = x + 1, soit x = − .
 5 5
 8  −2
2. Après calculs AB   et CN   doivent être coli-
 5  y − 4 C A
néaires. Les équations 8 × k = −2 et 5 × k = y − 4 doivent j
avoir la même solution. D O i x
1 F
Avec la première équation, on obtient k = − donc on en
4
 1 11
déduit que 5 ×  −  = y − 4, soit y = .
 4 4
 16  35   −6  −3
147 Après calculs, AB   , AC   et AD  42  .
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

 −9  −20  −24 2. • Après calculs BC   et BD   donc


 −3   −5
• Les équations 16 × k = 35 et −9 × k = −20 n’ont pas la  1  
même solution (resp. AE = BC − BD
 2,1875 et environ 2,22). 3
Donc les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires.  1
Donc les points A, B et C ne sont pas alignés.  x E − 2 = 3 × ( −6 ) − ( −3)
⇔
• Les équations 16 × k = 42 et −9 × k = −24 n’ont pas la 1
 yE − 1 = × ( −3) − ( −5)
même solution (resp.  3
 2,625
et environ 2,667).
Donc les vecteurs AB et AD ne sont pas colinéaires.
Donc les points A, B et D ne sont pas alignés.
⇔ E{ x =3
yE = 5
• Les équations 35 × k = 42 et −20 × k = −24 ont la même Donc E (3 ; 5) .
solution k = 1,2.   −1  −3
• Après calculs AB   et DC   donc

Donc les
 vecteurs
 AC et AD sont colinéaires.  3  2
  
On a AD = 1,2 AC . DF = − AB + DC
Donc les points A, C et D sont alignés.

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 87


{
 
x F + 2 = − ( −1) + ( −3) On a EB = 4CD .

yF + 1 = −3 + 2 Les droites (EB) et (CD) sont parallèles.
⇔ F { x = −4
yF = −2

  
152 1.  F1 et F2 sont opposés.
Donc F ( − 4 ; −2) . m ×m
 2  −6 1  2 2.  F = G × T 2 L
3. a. Après calculs, BE   . Or BC   donc − BC   . d
 1  −3  3  1
 5,97 × 1024 × 7,35 × 1022
1  F = 6,6742 × 10−11 ×
Ainsi BE = − BC .
3 (3,844 × 108 )2
b. E est l’image de C par l’homothétie de centre B et de F = 19,820 × 1019
1 3. L’intensité de la force d’attraction du soleil sur la terre
rapport k = − .
3 est égale à :
 −6  −8 m ×m
4. Après calculs AF   et EC   . F =G× S 2 T
d
 −3   − 4
1,99 × 1030 × 5,97 × 1024
Les équations −6 × k = −8 et −3 × k = − 4 ont la même F = 6,6742 × 10−11 ×
(1,5 × 1011)2
4
solution k = . F = 35,241× 10 21
3
  35,241× 1021
Donc les vecteurs AF et EC sont colinéaires. Or ≈ 178
 4  19,820 × 1019
On a EC = AF . Donc la force d’attraction du Soleil sur la Terre est environ
3
Les droites (AF) et (EC) sont parallèles. 178 fois plus forte que celle exercée par la Lune sur la Terre.
 −6  −6  
5.  BC   et AF   donc BC = AF . Ainsi ABCF est un    
 −3  −3 153 1. 3GA + 3GB − GC = 0

( )( )
     
parallélogramme. ⇔ 3GA + 3 GA + AB − GA + AC = 0
     
151 1. y C ⇔ 3GA + 3GA + 3 AB − GA − AC = 0
   
⇔ 5GA + 3 AB − AC = 0
  
⇔ −5 AG = −3 AB + AC
 3  1 
⇔ AG = AB − AC
5 5
E 2. a. y
C

A B D
j
O i x A M

   1  j G B


2.  AD = 4 AB et AE = AC O i x
4
 4
3. • Après calculs AB   donc  1   6
 0
b. • On a AM = AB . Or, après calculs AB  
{
  x − 1= 4 × 4 2  −2
AD = 4 AB ⇔ D
yD − 2 = 4 × 0  1

{ xM − 1= 2 × 6
 1 
x D = 17 donc AM = AB ⇔ 
⇔ donc D (17 ; 2) . 2 1
yD = 2  yM − 3 = × ( −2)
 4  2
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• Après calculs AC   .


 8
1
⇔ { xM = 4
yM = 2
donc M ( 4 ; 2) .
 6  5
 1   xE − 1= 4 × 4 • Après calculs AB   et AC   donc
Donc AE = AC ⇔   −2  3
4 1
 yE − 2 = × 8  3  1 
 4 AG = AB − AC

{ x =2 5 5
⇔ E  3 1
yE = 4  xG − 1 = 5 × 6 − 5 × 5
Donc E (2 ; 4) . ⇔
3 1
 3  12  yG − 3 = × ( −2) − × 3
4. Après calculs EB   et CD   .  5 5
 −2  − 8 18

Les équations 3 × k = 12 et −2 × k = −8 ont la même solu-  xG = 5 = 3,6
tion k = 4. ⇔
6
   yG = = 1,2
Donc les vecteurs EB et CD sont colinéaires.  5
Donc G (3,6 ; 1,2) .

88
 − 0,4 
c. Après calculs MG   et MC  −2 . Or les équations  1
5
 − 0,8  − 4  1   xF − 2 = 2 × 1 
x =
Donc AF = AD ⇔  ⇔ F 2
− 0,4 × k = −2 et − 0,8
× k = − 4
 ont la même solution k = 5. 2 1
 yF − 1 = × 4  yF = 3
Donc les  2
vecteurs
 MG et MC sont colinéaires. Donc F (2,5 ; 3) .
On a MG = 5MC .  2  −6
Donc les points M, G et C sont alignés. • Après calculs FH   et HM   . Or les équations
 2  − 6
( ) ( )
     
3. a. 3GA + 3GB = 3 GM + MA + 3 GM + MB 2 × k = −6 et 2 × k = −6 ont la même solution k = −3 .
 
    Donc les vecteurs FH et HM sont colinéaires.
= 3GM + 3MA + 3GM + 3MB  
( )
   On a HM = −3FH .
= 6GM + 3 MA + MB
Donc les points F, H et M sont alignés.
  
Or M est le milieu de [AB] donc MA + MB = 0 . c. Montrons que le point M ( −1,5 ; − 1) est également sur
   les droites (AC) et (EK).
Ainsi 3GA + 3GB = 6GM .
       • Alignement de A, C et M :
b. On sait que 3GA + 3GB − GC = 0 donc 6GM − GC = 0 .  7  −3,5
 1  Après calculs AC   et AM  .
 4  −2 
Ainsi GM = GC .
6   Or Les équations 7 × k = −3,5 et 4 × k = −2 ont la même
Donc les vecteurs GM et GC sont colinéaires. solution k = − 0,5 .
 
c. Donc les points C, M et G sont alignés. Donc les vecteurs AC et AM sont colinéaires.
 
( )
       On a AM = − 0,5 AC .
154 1.  m1OA + m2 OB = 0 ⇔ m1OA + m2 OA + AB = 0
    Donc les points A, C et M sont alignés.
⇔ m1OA + m2 OA + m2 AB = 0 • Coordonnées de E :
  
⇔ ( m1 + m2 )OA + m2 AB = 0  1
   6
 
 1   xE − 2 = 4 × 6
⇔ ( m1 + m2 )OA = − m2 AB Après calculs AB donc AE = AB ⇔ 
 0 4 1
 m2   yE − 1 = × 0
 4
{
⇔ AO = AB
m1 + m2 x = 3,5
⇔ E donc E (3,5 ; 1) .
2. Si m1 = m2 alors m1 + m2 = 2m2 . yE = 1
 m  1 
Ainsi AO = 2 AB = AB . • Coordonnées de K :
2m2 2   1 
On a BK = AF = AD .
Donc O est le milieu de [ AB ] . 2
 3   1
3. On a AO = AB .
8
 1
 
 1   xK − 8 = 2 × 1
Or AD donc BK = AD ⇔ 
3  4 2 1
× 10 = 3,75 donc il faut placer O à 3,75 cm du point A.  yK − 1 = × 4
8  2
5 3
⇔ K{x = 8,5
yK = 3
donc K (8,5 ; 3) .
A O B
• Alignement de E, M et K :
( )
      −5  5
4. a.  OA = −3OB ⇔ AO = 3 OA + AB Après calculs EM   et EK   .
    −2  2
⇔ AO = −3 AO + 3 AB  
 3  Donc les vecteurs EM et EK sont opposés.
⇔ AO = AB Donc les points E, K et M sont alignés.
4
15 3 • Conclusion : le point M est sur chaque droite (FH), (AC)
b.  = ⇔ m1 = 5
m1 + 15 4 et (EK). Donc ces droites sont concourantes.
 6  6   3. a. b. a = 0,7 y
155 1. Après calculs AB   et DC   donc AB = DC
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D H C
 0  0 b = 0,3
ainsi ABCD est un parallélogramme.
2. a. y
F
D H C K
A
J
E B
F
O I x
K
A Conjecture : Il faut que a + b = 1 pour que les droites soient
J
E B parallèles.
O I x c. • Coordonnées de E :

{
 6   x −2= a×6
Or AB   donc AE = a AB ⇔ E
M
 0 yE − 1 = a × 0
b. Conjecture : M ( −1,5 ; − 1) .
 1   1
c. • On a AF = AD . Or, après calculs AD   .
⇔ { x E = 6a + 2
yE = 1
2  4 Donc E (6a + 2 ; 1) .

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 89


• Coordonnées de F :
   1
On a AF = b AD . Or, AD   donc
 4
xercices Accompagnement personnalisé

{
  x −2 = b ×1
AF = b AD ⇔ F Maîtriser l’essentiel
yF − 1 = b × 4
⇔ {
xF = b + 2
yF = 4b + 1
157 1. Il faut lire les déplacements ∆x et ∆y permettant
d’aller de l’origine du vecteur vers l’extrémité.
Donc F ( b + 2 ; 4b + 1) .    x − x
 Par le calcul, on applique la formule AB  B A
.
d. • Coordonnées de H : DH = AE = a AB  yB − y A 

{
  x −3 = a ×6 x x′ 
DH = a AB ⇔ H 2. Il faut les coordonnées   et   des vecteurs AC et
yH − 5 = a × 0  y  y′ 

⇔ H {
x = 6a + 3
yH = 5
AD . Il faut ensuite vérifier que les équations x × k = x ′ et
y × k = y ′ ont la même solution k .
Donc H (6a + 3 ; 5) . 3. On montre que deux vecteurs issus des trois points sont
   colinéaires.
• Coordonnées de K : BK = AF = b AD 4. On montre que les vecteurs associés aux droites sont
{
 1   x −8 = b ×1
Or AD   donc BK = b AD ⇔ K colinéaires.
 3  4
 4 yK − 1 = b × 4
I.  AB   et AC  
⇔ K {
x = b+8
yK = 4b + 1
{
II.  B
 1  −2
x − x A = 4 − 1= 3
{
x − x A = 5 − 1= 4
et C
Donc K ( b + 8 ; 4b + 1) . yB − y A = 4 − 3 = 1 yC − y A = 1− 3 = −2
   4  −14
III. a.  AC   et après calculs AD   . Or Les équa-
• Les vecteurs FH et EK doivent être colinéaires.  −2  2 
 6a + 3 − b − 2 
FH   ⇔ FH  6a − b + 1 tions 4 × k = −14 et −2 × k = 2 n’ont pas
 5 − 4b − 1   4 − 4b  la
 même  solution
 b + 8 − 6a − 2  b − 6a + 6 (resp. − 3,5 et − 1). Donc les vecteurs AC et AD ne sont
EK   ⇔ FH   pas colinéaires. 
 4b + 1− 1   4b  
b. Les vecteurs AC et AD ne sont pas colinéaires donc les
Les équations (6a − b + 1) × k = b − 6a + 6 et
points A, C et D ne sont pas alignés.
( 4 − 4b ) × k = 4b doivent avoir la même solution k .  3  4
b c.  AB   et après calculs IC   .
Or avec la deuxième équation, on obtient k = .  1  1
1− b
En reportant dans la première équation, on obtient : Or Les équations 3 × k = 4 et 1× k = 1 n’ont pas la même
4  
b solution (resp. et 1). Donc les vecteurs AB et IC ne sont
(6a − b + 1) × = b − 6a + 6 3
1− b
pas colinéaires. Les droites ( AB ) et ( IC ) ne sont pas paral-
Ainsi, (6a − b + 1) × b = ( b − 6a + 6 )(1− b ) .
lèles.
En développant, on obtient a + b = 1.
158 2.
156 1. À l’aide du théorème de Pythagore dans le triangle
AME rectangle en E, on a AE 2 = AM 2 + ME 2 ,
2
−w
 c 3c2 c 3
c2 =   + ME 2 donc ME = = . z3 −v
 2 4 2
v
Ainsi, les coordonnées des points de la figure sont : u
 1   1 3
A ( 0 ; 0 ) , B (1; 0 ) , C (1; 1) , D ( 0 ; 1) , M  ; 0 , E  ; et z2 z1
 2   2 2  v
w
 3 1
F  1+ ; .
 2 2  −v
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 1   1  3. A
  − 0    
2.  DE  2 ⇔ DE  2 
3  3 B
 − 1  − 1
2 2
 3   3 E
  1+ − 0   1+  C
2 2
DF 
1  ⇔ DF  1 
 − 1   −  D
2 2
1 3  3  1
Or Les équations × k = 1+ et  − 1 × k = − ont
2 2  2  2
la même solution k = 2 + 3 .
 
Donc les vecteurs DE et DF sont colinéaires.       
 
(
On a DF = 2 + 3 DE . ) 159 1.  MP + PR + RT = MT

    
2.  AB + BC = AC
  
Donc les points D, E et F sont alignés. 3.  JI + RK + IR = JK 4.  PT + TP = 0

90
160 1. y Les équations −2 × k = −3 et −6 × k = −9 ont la même
A solution k = 1,5.
 
Donc les vecteurs AE et BD sont colinéaires.
B  
D On a BD = 1,5 AE .
J
Les droites (BD) et (AE) sont parallèles.
O I x c. AEDB est un trapèze.

( )
C      
 5 − 1    163 1. a.  2GB + GC = 2 GA + AB + GA + AC
2.  AB   ⇔ AB  4  et DC  2 + 2  ⇔ DC  4 
 2 − 4  −2  −1− 1  −2    
  = 2GA + 2 AB + GA + AC
  
3.  AB = DC donc ABCD est un parallélogramme. = −3 AG + 2 AB + AC
   
b.  GA + 2GB + GC = 0
    
Aller plus loin ⇔ GA − 3 AG + 2 AB + AC = 0
   
 10  − 4 ⇔ − 4 AG + 2 AB + AC = 0
161 1. a.  AB   et CD     
 −5  2 ⇔ − 4 AG = −2 AB − AC
b. Les équations 10 × k = − 4 et −5 × k = 2 ont la même  1  1 
⇔ AG = AB + AC
solution k = − 0,4 . 2 4
  2. a. C
Donc les vecteurs AB et CD sont colinéaires.
c. ABCD est un trapèze.
 −10   I
2. a. On a BA   donc BE = 1 BA G
 5  5
1 A B

 x E − 7 = 5 × ( −10 )
⇔ b. Conjecture : B, G et I semblent alignés.
1 
     1 
 yE − 1 = × 5
 5 3. a.  IB = IA + AB = AB − AC

{x =5 2
⇔ E donc E (5 ; 2) .     1  1  1  1  1 
yE = 2 b.  IG = IA + AG = − AC + AB + AC = AB − AC
 8  −23 2 2 4 2 4
a. Après calculs, AE   et AF  .
c. À l’aide des questions 3. a. et 3. b. on en déduit que :
 − 4  12   1  
b. Les équations 8 × k = −23 et −4 × k = 12 n’ont pasla IG = IB .
 2  

même
 solution (resp. −2,875 et −3). Donc les vecteurs AE d. Les vecteurs IG et IB sont donc colinéaires, donc les
et AF ne sont pas colinéaires. Les points A, E et F ne sont points B, G et I sont alignés.
pas alignés.
164 On a D ( x D ; 0 ) .
 8  x − 10
Après calculs, AB   et CD  D .
162 1. B
 6  −4 
Les  ( AB ) et (CD ) sont parallèles donc les vecteurs
 droites
A
F
AB et CD sont colinéaires. Les équations 8 × k = x D − 10
et 6 × k = − 4 doivent avoir la même solution.
C 2
Avec la deuxième équation, on obtient k = − donc on en
3
j  2 14
déduit que 8 ×  −  = x D − 10 , soit x D = .
O i  3 3
E  14 
D Ainsi D  ; 0 .
 3 
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 −3  1 


2. Après calculs BD   donc BF = BD
 −9 3
 1

{
Pratiquer l’algorithmique et programmer
 x F − 3 = 3 × ( −3) x =2
⇔ ⇔ F
1 yF = 4 Partie A  Point d’équilibre d’une baguette
 yF − 7 = × ( −9)
( )
      
 3 1.  mG AG + mD AD = 0 ⇔ mG AG + mD AG + GD = 0
Donc F (2 ; 4) .    
 6  6 ⇔ mG AG + mD AG + mD GD = 0
3. a.  AB   et CF     
 2  2 ⇔ ( mG + mD ) AG + mD GD = 0
   
b.  AB = CF donc ABFC est un parallélogramme. ⇔ ( mG + mD ) AG = − mD GD
   mD 
4. a.  AE = 2 AC ⇔ AG = − GD
 −1  −2  −3 mG + mD
 
b. Après calculs AC   donc AE   . De plus, BD   . ⇔ GA =
mD
GD
 −3  − 6  −9 mG + mD

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 91


mD mD
2. GA = × GD ⇔ GA = ×l
mG + mD mG + mD Utiliser les outils numériques
3.
Partie A  Observations et conjecture
3. b. Les points O, G et H restent alignés.
c. Le
rapport
 k reste égal à 3.
Partie B  Étude des baguettes n° 1, n° 2 et n° 3 d. OH = 3OG
1.
Partie B  Démonstration d’une propriété
         
   
SR + ST = SI + IR + SI + IT = 2SI
 + IR
  + IT

Or I est
le milieu
  [RT] donc IR + IT = 0 .
de

Ainsi SR + ST = 2SI .

Partie C  Démonstration de la conjecture de la partie A


2. En appliquant l’algorithme ci-dessus, on obtient :   
•  A1 est situé à 7,3 cm du point gauche. 1. a.  AM = AO
 + OM
  
•  A2 est situé à 4,3 cm du point gauche. = AO
 + OA
 + OB + OC
•  A3 est situé à 9 cm du point gauche. = OB + OC
Or
A′ est  de [BC]
 le milieu donc
d’après
 la partie B
Partie C  Étude des baguettes n° 4 et n° 5 OB + OC = 2OA′ . Ainsi
 AM  = 2OA′ .
1. a. b. Les vecteurs AM et OA′ sont colinéaires donc les droites
(AM) et (OA′) sont parallèles.
c. La droite (OA′) est la médiatrice de [BC] donc (OA′) et
(BC) sont perpendiculaires.
Ainsi les droites (AM) et (BC) sont perpendiculaires.
Donc dans le triangle ABC, la droite (AM) est la hauteur
issue
de A.
       
d.  BM = BO + OM = BO + OA + OB + OC = OA + OC
Or
B′ est  de [AC]
 le milieu donc,
d’après
 le préambule,
b. • La baguette 1 pèse 11 g. OA + OC = 2OB
′. Ainsi  = 2OB′ .
BM
• La baguette 2 pèse 7 g. Les vecteurs BM et OB ′ sont colinéaires donc les droites
• La baguette 3 pèse 8 g. (BM) et (OB′) sont parallèles.
2. On peut modifier la ligne 4 en saisissant « for i in range De plus (OB′) est la médiatrice de [AC] donc (OB′) et (AC)
(4 ; 6) » et entrer soi-même les masses de gauche et droite sont perpendiculaires.
de chaque baguette 4 et 5. On peut également automati- Ainsi les droites (BM) et (AC) sont perpendiculaires.
ser tous les calculs de la façon suivante : Donc dans le triangle ABC, la droite (BM) est la hauteur
issue de B.
e. Les droites (AM) et (BM) sont deux hauteurs du triangle
ABC, donc M estl’orthocentre.  M = H.
Ainsi
  
Sachant que OM = OA + OB + OC , on a donc :
   
OH = OA + OB + OC
   
2. a.  NA + NB + NC = 0
     
⇔ NA + NA + AB + NA + AC = 0
   
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

⇔ 3NA + AB + AC = 0
Or A′ est le milieu de [BC] donc d’après la partie B
     
AB + AC = 2 AA′ . Ainsi 3NA + 2 AA′ = 0 .
    2  
b. 3NA + 2 AA′ = 0 ⇔ AN = AA′ Donc les vecteurs AN et
 3
AA′ sont colinéaires. Ainsi N ∈( AA′ ) .
   
b.  NA + NB + NC = 0
     
⇔ NB + BA + NB + NB + BC = 0
   
⇔ 3NB + BA + BC = 0
• Le point A4 est situé à 13,3 cm du point gauche A2 . Or B′ est le milieu de [AC] donc d’après la partie B
     
• Le point A5 est situé à 28,8 cm du point gauche A1 . BA + BC = 2BB ′ . Ainsi 3NB + 2BB′ = 0 .

92
    2  
3NB + 2BB′ = 0 ⇔ BN = BB′ Donc les vecteurs BN et  t 
    t − 1
2. Après calculs AN  2  et CM  .
 3
BB′ sont colinéaires. Ainsi N ∈( BB′ ) . t 3  −1 
 
c. Les droites (AA′) et (BB′) sont deux médianes du triangle 2 
ABC, sécantes en N. Ainsi N est le centre de gravité du t t 3
Les équations × k = t − 1 et × k = −1 doivent avoir la
triangle. 2 2
Donc N = G. même solution. Or t ≠ 0 (sinon A et N sont confondus),
    2
Sachant que NA + NB + NC = 0 , on a donc : ainsi avec la seconde équation on obtient k = − .
    t 3
GA + GB + GC = 0 En reportant cette valeur dans la première équation, on
        1
obtient t = 1− .
3. On a OH = OA + OB + OC et GA + GB + GC = 0 . Ainsi, 3
   
GA + GB + GC = 0 TP2  Application à la physique : la force du vent
      
⇔ GO + OA + GO + OB + GO + OC = 0 Partie A  Trajet vers Bernard
  
⇔ 3GO + OH = 0 1. 2. a. A
 
⇔ OH = 3OG u w
 
Les vecteurs OH et OG sont colinéaires.
v
Les points O, G et H sont donc alignés.
v

Mener une recherche

TP1  Étude d’une configuration


B A′
Partie A  Construction de la figure et conjectures
b. En plaçant les points M et N comme indiqués dans la
1. D C
figure suivante, on voit apparaître une configuration de
N Thalès.
t = 0,8
A

A M B M N
Pour construire M, on peut saisir M=A+t*vecteur[A,B].
2.  t ≈ 0,6 ou t = 0

Partie B  Démonstration de la conjecture


1. a. A(0 ; 0), B(1 ; 0), C(1 ; 1) et D(0 ; 1)
b. M(t ; 0) et le triangle AMN étant équilatéral de côté t, on
 t t 3 B A′
en déduit que N  ; .
 2 2  AM MN 50 30
 t   t  On a alors = . Ainsi = ⇔ BA′ = 120 .
  −t   −  AB BA′ 200 BA′
2  2
2. •  MN 
t 3  ⇔ MN  t 3 
 − 0  
2 2  Partie B  Trajet vers Antoine
 t − 0  
 ⇔ DM  t  On doit construire un vecteur vitesse u ′ (de même norme
•  DM    
 0 − 1  −1
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que u ) tel que le vecteur somme u ′ + v ait une direction


3. D, verticale.
 M et N sont alignés si et seulement si les vecteurs
DM et MN sont colinéaires. La direction dans laquelle Bernard doit lancer l’avion est la

t t 3 direction du vecteur u ′ .
Les équations − × k = t et × k = −1 doivent avoir la A
2 2
même solution.
Avec la première équation, ou bien t = 0, ou bien t ≠ 0 .
Si t ≠ 0, on obtient k = −2 donc on en déduit que
t 3 1
× ( −2) = −1 soit t = .
2 3
On retrouve bien t = 0 ou t ≈ 0,6 .

Partie C  À l’écrit ou à l’oral v


1. Avec la figure on déplace le curseur jusqu’à ce que les u′
droites soient parallèles. On peut ainsi conjecturer t ≈ 0,4. B

Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 93


b. Les équations 1× k = −2 et 3 × k = − 4 n’ont pas la
Je me teste 4 
même solution (resp. −2et − ). Donc les vecteurs AN et
PACI
 3
  1. a et b  2. b  3. a, b et c
CA

1
PACI
DM ne sont pas colinéaires.
  4. a  5. c  6. b 5. Les droites ( AN ) et ( DM ) ne sont pas parallèles. Donc
CA

2
PACI
  7. b  8. b MDNA n’est pas un trapèze.
CA

3
PACI
  9. b  10. c Bilan 3
CA

4
PACI y
  11. a  12. a 1. D
CA

Je fais des exercices bilans C

B
Bilan 1
1.  A ( −2 ; 2) , B (2 ; 4) et C ( 4 ; 1) J
N
 3  −2
2.  u   et v   O I x
 −1  −3 M
3. y A
AC  −3
AB E
u 2. a.  AB  
B  4
v A
C
1
2
AB
{
b. On a D
x − 8 = −3
yD − 4 = 4
donc D (5 ; 8 ) .
u J c. ABDC est un parallélogramme.
D  1 
O I x 3. a.  AN = AC
v 2v 2

{
w
xN − 2 = 3
b. On a donc N (5 ; 1) .
yN + 2 = 3

{
u
F x + 1 = −3
4. On a M donc M ( − 4 ; −1) .
yM − 2 = −3
Bilan 2  −3  −3  
5. Après calculs : BM   et NA   . Donc BM = NA ,
1. y  −3  −3
N B ainsi AMBN est un parallélogramme.

C Bilan 4
D 1. y
J A
D A
O I x

B
M
 6  1 C
2. Après calculs, AB   et BC   . J
 3  −2
O I x

{
  x −2 = 2×1
3. a.  AM = 2BC ⇔ M
yM − 1 = 2 × ( −2)

{
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xM = 4

yM = −3
Donc M ( 4 ; −3) .
 1   E
b.  AN = AB − BC
3  1− 5 
2.  AB   ⇔ AB  − 4
 1  3 − 7  − 4
xN − 2 = 3 × 6 − 1  6 − 1  5
⇔
1 BC   ⇔ BC  
 yN − 1 = × 3 − ( −2)  1− 3   −2
 3  −14 − 6  −20
CD   ⇔ CD  
⇔ {
xN = 3
yN = 4
 9−1   8 
3. a. Les équations 5 × k = −20 et −2 × k = 8 ont la même
Donc N (3 ; 4) . solution k = − 4 .  
 1  −2 Donc les vecteurs CD et BC sont colinéaires.
4. a.  AN   et DM    
 3  − 4 b. On a CD = − 4BC .

94
   
c. Les vecteurs CD et BC sont colinéaires donc les points 3. a.  BN = − BC
C, B et D sont alignés.  2
b. Après calculs BC   .
{ {
  x − 5 = 4 × ( − 4) x = −11  −3
4.  AE = 4 AB ⇔ E ⇔ E
yE − 7 = 4 × ( − 4 )
{ {
yE = −9   x − 5 = −2 x =3
Donc BN = − BC ⇔ N ⇔ N
Donc E ( −11; − 9) . yN − 4 = 3 yN = 7
 1  3
5. a. Après calculs AC   et DE  . Donc N (3 ; 7 ) .
 − 6  −18  
4. a.  AP = −3 AC
Les équations 1× k = 3 et −6×k = −18  ont la même solu-  5
tion k = 3 . Donc les vecteurs CD et BC sont colinéaires. b. Après calculs AC   .
 −2

{
Ainsi, les droites (AC) et (DE) sont parallèles.   x − 2 = −3 × 5
b. ACED a deux côtés opposés parallèles donc c’est un Donc AP = −3 AC ⇔ P
yP − 3 = −3 × ( −2)

{
trapèze.
x P = −13

yP = 9
Bilan 5 Donc P ( −13 ; 9) .
1. y  −5  −20
5. a. Après calculs MN   et CP  .
P N  2  8 
b. Les équations −5 × k = −20 et 2×k = 8 ont  la même
M
B solution k = 4.Donc
les
 vecteurs CD et BC sont coli-
A
néaires. On a CP = 4MN .
C Ainsi, les droites (CP) et (MN) sont parallèles.
J
O I x Bilan 6
    1.  yM = 0  
2. a.  BM et AB sont colinéaires et BM = AB . 2. a.  M ∈( AB ) donc les vecteurs AM et AB sont coli-
 3 néaires.
b. Après calculs AB   .  2 
 et AM  x + 3 .
 1 b. Après calculs, AB 
 −10  −5 
{
  x −5=3
Donc BM = AB ⇔ M Les équations 2 × k = x + 3 et −10 × k = −5 doivent avoir la
yM − 4 = 1
même solution.
⇔ { xM = 8
yM = 5
Avec la deuxième équation, on obtient k = 0,5 donc on en
déduit que 2 × 0,5 = x + 3, soit 1 = x + 3.
Donc M (8 ; 5) . 3. 1 = x + 3 ⇔ x = 2 Ainsi M (2 ; 0 ) .
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Guide pédagogique – CHAPITRE 5 Vecteurs du plan 95


Géométrie plane
dans un repère 6
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Manipuler les vecteurs du plan • Calculer les coordonnées d’une somme de vecteurs, d’un
• Expression de la norme d’un vecteur. produit d’un vecteur par un nombre réel.
• Déterminant de deux vecteurs dans une base orthonormée, • Calculer la distance entre deux points. Calculer les coordonnées
critère de colinéarité. Application à l’alignement, au parallélisme. du milieu d’un segment.
• Caractériser alignement et parallélisme par la colinéarité de
vecteurs.
• Résoudre des problèmes en utilisant la représentation la plus
adaptée des vecteurs.

2. Intention des auteurs


Ce chapitre s’appuie sur les notions vues dans le chapitre 5 sur Comme dans tous les chapitres, on travaille régulière-
les vecteurs. Il s’agit de poursuivre et d’approfondir l’étude ment le calcul numérique et algébrique, ainsi que le
de configurations géométriques à l’aide de l’outil puissant et raisonnement et les démonstrations. La diversité des
efficace des coordonnées dans un repère orthonormé, reliant activités et exercices proposés permet de travailler la
ainsi nombres, calculs algébriques et géométrie. logique et laisse une grande place à la prise d’initiative
Conformément au programme, on s’appuie sur des sché- (individuelle ou en groupe). De nombreux exercices per-
mas ou des figures, tracées à la main ou à l’aide d’un logi- mettent également le travail de l’oral et de l’argumen-
ciel de géométrie dynamique pour résoudre des problèmes. tation.

Partir d’un bon pied


ctivités
A 1. a et d  2. b  3. c  4. d  5. a, b et c  6. b  7. d 1 Découvrir les coordonnées d’un milieu
B 1. Le point A a pour coordonnées (2 ; 1) , le point B a 1 1. a. On obtient :
pour coordonnées ( −2 ; − 4) , le point C a pour coordonnées y
( −1; 1) , le point D a pour coordonnées (1; 3) et le point E a B
pour coordonnées ( 4 ; −2) . M C
2. a. Il s’agit du point A. A
1 N
b. Il s’agit du point D.
3. Il s’agit des points A et C. 0 1 x
On lit : M (2,5 ; 2) .
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C 1. Vrai  2. Faux  3. Faux  4. Vrai  5. Vrai


x + xB y A + yB
b.  x M = A c.  yM =
D 1. Les égalités vraies sont : a et c. 2 2
      2 

2. a.  LW = CN b.  FO + UN = RT c.  PN = − IL x A + xC y +y
3 2 a.  N (3 ; 1,5)  ; x N = et yN = A C .
       1  2 2
d.  AP = 3 AB + 2 AG e. QD = − AB − 2 AG f.  HC = UK b. Il s’agit de la fonction Calcul3.
2 c. On propose :
 2  1  −3  −2  0
3.  NJ   , OD   , KH   , DT   et XL  .
 −1  −2  0  3  −2 x A yA x yB
( x A + x B ) /2 ( y A + yB ) /2
4. a. Vrai  b. Faux  c. Vrai

100 + ( −50 ) 75 + 25
3 a. Vrai car x P = et yP = .
2 2
−2 + 4 4+ 0
b. Vrai car xT = et yT = .
2 2

96
 
2 Calculer une distance dans un repère orthonormé ( )
Donc det DE , DJ = x − 4 + 4 y . Comme les points D, E et J
 
1 a.  C (1; 2)  ; F (3;5) ( )
sont alignés, det DE , DJ = 0 , donc x − 4 + 4 y = 0 .

{
y
b. Le point R (3 ; 2) permet de créer un y = −x + 2
F d. On résout le système .
triangle CRF rectangle en R. x − 4 + 4y = 0
c. Le triangle CRF étant rectangle 4 2  4 2
en R, on peut utiliser le théorème de On obtient x = et y = . Ainsi E  ;  .
3 3  3 3
Pythagore. C R
CR = x R − xC = 3 − 1 = 2 J  4
  4  
2 AE  3  et AC
  . Donc AC = 3 AE . Ainsi les points A,
RF = yF − yR = 5 − 2 = 3 O I x  2  2
On a donc :  
3
CF 2 = CR2 + RF 2 ⇔ CF 2 = 22 + 32 ⇔ CF 2 = 13 E et C sont alignés.
Donc CF = 13 unités graphiques.
Or 1 unité graphique est égale à 10 km.
Donc CF = 10 13 ≈ 36,1km .
5 Étudier une configuration
2 y
B Dans un repère orthonormé d’origine A, on obtient
yB  8  21
E ( 0 ; 13) , C (8 ; 8 ) et F (21; 0 ) , donc EC   et EF  .
 −5  −13
 
yA
A ( )
Donc det EC , EF = 8 ( −13) + 5 × 21 = 1 ≠ 0 . Les points E, C
et F ne sont pas alignés.

0 xA xB x

On a H ( x B ; y A ) . éthode
On remarque que AH = x H − x A = x B − x A
et que BH = yB − yH = yB − y A . PACI Calculer les coordonnées du milieu
CA

1
Dans le triangle AHB rectangle en H, d’après le théorème d’un segment
de Pythagore :
PACI
Calculer la distance entre deux points
CA

2
Donc AB = ( x B − x A ) + ( yB − y A ) .
2 2

1 1. Il semble que le triangle ABC soit rectangle en A.


2.  A ( −2 ; 1)  ; B (2 ; 3)  ; C ( 0 ; − 2)
3 Déterminant de deux vecteurs AB2 = ( x B − x A )2 + ( yB − y A )2
⇔ AB2 = (2 − ( −2)) + (3 − 1)2 ⇔ AB2 = 20
2
1 Les tableaux de proportionnalité sont les tableaux ➀,
➁, ➃ et ➅. AC 2 = ( xC − x A )2 + ( yC − y A )2
⇔ AC 2 = ( 0 − ( −2)) + ( −2 − 1)2 ⇔ AC 2 = 13
2
 
2 a. Les vecteurs u et v sont colinéaires si, et seulement BC 2 = ( xC − x B )2 + ( yC − yB )2
si, leurs coordonnées sont proportionnelles.
⇔ BC 2 = (2 − 0 )2 + (3 − ( −2)) ⇔ BC 2 = 29
2
 
b. Dans le cas ➀, les vecteurs u et v sont colinéaires
  On remarque que BC 2 ≠ AB2 + AC 2 donc d’après la
c. Dans le cas ➁, les vecteurs u et v sont colinéaires
contraposée du théorème de Pythagore on en déduit que
  18 −7 le triangle ABC n’est pas rectangle en A.
3 a. Dans le cas ➀, det u , v = − ( ) 7
×
3
−3×2 = 0.
  2 On calcule les carrés des longueurs AB2 ; AC2 et BC2.
Dans le cas ➁, det u , v = ( ) ( ) ( )
3 −1 × 3+ 3 −2 3 = 0.
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AB2 = ( 4 − 0 )2 + (5 − ( −3)) = 16 + 64 = 80
2
 
AC 2 = (12 − 0 )2 + (1− ( −3)) = 144 + 16 = 160
2
b. Les vecteurs u et v sont colinéaires si, et seulement si,
 
( ) BC = (12 − 4) + (1− 5) = 64 + 16 = 80
2 2 2
det u , v = 0 .
Ainsi AC 2 = AB2 + BC 2 et AB = BC .
D’après le théorème de Pythagore, le triangle ABC est iso-
cèle et rectangle en B.
4 Déterminer un point d’intersection
3 1.  Le point I a pour coordonnées 
(−5) + (−2) 5 + (−3)
1 a.  B ( 0 ; 2) , D ( 4 ; 0 ) , I (2 ; 0 ) et J ( 0 ; 1) .  2
;
2 
,
 x 
b.  BE   et BI  2  . soit ( −3,5 ; 1)  ; de même le point J a pour coordonnées
 y − 2  −2 ( −1; 2) .
 
( )
Donc det BE , BI = −2x − 2( y − 2) . Comme les points B, E 2.  AC 2 = (3 − ( −5)) + (( −1) − 5) = 64 + 36 = 100
2 2
 
( )
et I sont alignés, det BE , BI = 0 , donc y = − x + 2 .
Donc AC = 100 = 10 . L’affirmation est vraie.
3.  AB2 = ( −2 − ( −5)) + ( −3 − 5)2 = 9 + 64 = 73
2
 x − 4 
c.  DE   et DJ  − 4 .
BC 2 = (3 − ( −2)) + ( −1− ( −3)) = 25 + 4 = 29
2 2
 y   1

Guide pédagogique – CHAPITRE 6 Géométrie plane dans un repère 97


Donc AB2 + BC 2 ≠ AC 2 . D’après le théorème de Pytha- 3. Le tableau est de proportionnalité.
gore, le triangle ABC n’est pas rectangle.
4. • 1re méthode : I est le milieu de [AB] et J est le milieu de 8 1. Le tableau est de proportionnalité.
[AC]. D’après le théorème de Thalès (droite des milieux), 2. Le tableau est de proportionnalité.
1 3. Le tableau n’est pas de proportionnalité.
IJ = BC , c’est-à-dire BC = 2IJ .
2
• 2e méthode : IJ 2 = ( −1− ( −3,5)) + (2 − 1)2 = 7,25.
2 9 1. Le tableau est de proportionnalité.
Donc IJ = 7,25 . 2. Le tableau n’est pas de proportionnalité.
Ainsi 2IJ = 4 × 7,25 = 4 × 7,25 = 29 . Or BC = 29 .
10 O ( 0 ; 0 )  ; I (1; 0 )  ; J ( 0 ; 1)  ; A ( 0 ; 2)  ; B ( −3 ; 0 )  ;
Donc BC = 2IJ .
C (1; −1)  ; D (3 ; 3)
     
11 1.  AB = DC 2.  EB = DE 3.  DA = CB
PACI Résoudre un problème d’alignement
 2  11
CA

3
ou de parallélisme 12 1.  AB   2.  AB  
 1  −15
 4  12
4 1.  AC   et AE  .  −8  5
 −5  −15 13 1.  AB   2.  AB  
   6  12
( )
Donc det AC , AE = 4 × ( −15) − ( −5) × 12 = 0 .   2  10
Donc les points A, C et E sont alignés. 14 1. u + v =   et 2u =   .
 11  4  5  − 4
2.  AB   et CD   .    −8   − 4
 −3  −1 2. u + v = et 2u = .
   3  8
( )
Donc det AB, CD = 11× ( −1) − ( −3) × 4 = 1 (non nul).  
Donc les droites (AB) et (CD) ne sont pas parallèles. 15 1. Les vecteurs u et v ne sont pas colinéaires.
 
2. Les vecteurs u et v sont colinéaires.
 4   
5 1. Les vecteurs AE   et AC  2  sont colinéaires, 3. Les vecteurs u et v sont colinéaires.
 
 −10  −5 4. Les vecteurs u et v sont colinéaires.
donc les points A, C et E sont alignés.
 −5  −12 16 1.  S = {19} 2.  S = {1} 3.  S = {19}
2. Les vecteurs AB   et CD   ne sont pas coli-
 −1  −2 
néaires, donc les droites (AB) et (CD) ne sont pas paral- 17 1.  S = {−11} 2.  S = {17} 3.  S = {−3}
lèles.
18 A = 29   B = 10
3.  BC = 65  ; BD = 61 et CD = 148 . Donc le triangle
BCD n’est pas isocèle. 19 8 = 2 2  ; 50 = 5 2  ; 112 = 4 7  ; 208 = 4 13  ;
6 1. Vrai  2. Faux  3. Vrai  4. Faux 891 = 9 11

20 1.  AB2 + AC 2 = 841 ; BC 2 = 841


Donc le triangle ABC est rectangle en A.
J’évalue mes connaissances 2.  AB2 + AC 2 = 24  ; BC 2 = 25
Donc le triangle ABC n’est pas rectangle.
QCM
21 1. 2.
1. c 2. a 3. b 4. a et b −∞ +∞ −∞ +∞
x 5 x −1,25
5. a, b et c 6. a et b 7. a 8. a
f (x) + 0 − f (x) − 0 +
vrai
ou faux ?
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Partie A. 22 1.  f (1) = 16 = 4  ; f (5) = 36 = 6


1. Faux 2. Vrai 3. Vrai 2.  f ( − 4) = 36 = 6 donc le point de coordonnées ( − 4 ; 6 )
4. Vrai 5. Vrai 6. Vrai appartient à la courbe représentative de f .

Partie B. 7 9
23 1.  f ( −1) = 3  ; f (3) =  ; f ( −2) =
1. Vrai 2. Vrai 3. Vrai 4. Vrai 5 5
2.  f ( 0 ) = 5 donc le point A ( 0 ; 5) appartient à la courbe
5. Vrai 6. Faux 7. Faux 8. Faux
représentative de f .
9
f (2) = donc le point B (2 ; 4) n’appartient pas à la
5
utomatismes et calculs courbe représentative de f .

24 1.  A = 9x 2 − 30 x + 25
7 1. Le tableau n’est pas de proportionnalité.
2.  B = −6 x 2 + 16 x − 8 3. C = 6 x 2 + 4x − 2
2. Le tableau est de proportionnalité.

98
 − 4  − 4  
25 1.  A = (3x + 1)(7 x − 9) 2. a.  AB   et DC   . Donc AB = DC , donc ABCD
2.  B = (2x + 5)( x − 2) 3. C = (2x − 3)(2x + 5)  3  3
est un parallélogramme.
26 1.  A = (3x − 6 )(3x + 6 )  5  5  
b.  AB   et DC   . Donc AB = DC , donc ABCD est un
2.  B = (3x + 6 )( x − 4) 3. C = (20 − 7 x )(11x − 16 )  1  1
parallélogramme.
 3  −3  
c.  AB   et DC   . Donc AB ≠ DC , donc ABCD n’est
 −1  1
xercices Application pas un parallélogramme.

35 1. Le milieu de [AC] est ( 4 ; 3,5) , ce n’est pas le point


Connaître le cours B. Donc C n’est pas le symétrique de A par rapport à B.
2. Le milieu de [AC] est ( − 4 ; 3,5) , ce n’est pas le point B.
27 1. c  2. c  3. c  4. a et c  5. d  6. a  7. b et c Donc C n’est pas le symétrique de A par rapport à B.
3. Le milieu de [AC] est (1; 4) , c’est le point B. Donc C est
Démo  x − x  x − x
28 1.  AK  K A
 et AB  B A
. le symétrique de A par rapport à B.
 yK − y A   yB − y A 
 1  36 B est le milieu de [AC] donc ses coordonnées vérifient
2. a.  AK = AB
2 x +x y +y 
B A C ; A C  .
b. Avec, les coordonnées, on obtient :  2 2 
1 1  2 + xC
x K − x A = ( x B − x A ) et yK − y A = ( yB − y A ) .  2 + xC 1+ yC  −1 = 2
2 2 ( −1; 2) =  ; ⇔
1 1 x A + xB 2 2  2 =
1+ yC
Donc x K = x A + x B − x A =  2

{ {
2 2 2
1 1 y A + yB −2 = 2 + xC −4 = xC
et yK = y A + yB − y A = . ⇔ ⇔
4 = 1+ yC 3 = yC
2 2 2
On a donc C ( −4 ; 3) .
29 1. Vrai  2. Faux  3. Vrai  4. Vrai
37 1.  AB = (5 − 0 )2 + (6 − 2)2 = 25 + 16 = 41
Démo  x − x
30 1.  AB  B A
 yB − y A  2.  AB = (3 − ( −2))2 + ( −3 − 8)2 = 25 + 121 = 146

2.  AB = AB = ( x B − x A ) + ( yB − y A )
2 2
38 1. A y
J
Démo
 
31 1. « Les vecteurs u et v sont colinéaires si, et seule- O I x
ment si, leurs coordonnées sont proportionnelles. »
 
( )
2.  det u , v = xy ′ − yx ′
 
3. Les vecteurs u et v sont colinéaires si, et seulement si, B
C
leurs coordonnées sont proportionnelles, c’est-à-dire si, et
seulement si, les produits en croix sont égaux : xy ′ = yx ′ . 2. a. Le triangle semble isocèle rectangle en A.
 
( )
Ainsi si, et seulement si, det u , v = 0 . b.  AB = ( −2 − 4)2 + (1− ( −3)) = 36 + 16 = 52
2

AC = ( −2 − ( −1)) + (1− ( −4)) = 1+ 25 = 26


2 2

BC = ( 4 − ( −1)) + ( −3 − ( −4)) = 25 + 1 = 26
2 2
Travailler les capacités du chapitre
c. Puisque AC = BC alors ABC est isocèle en C.
AB2 = 52  ; AC 2 + BC 2 = 26 + 26 = 52
32 1. b  2. b  3. a  4. a Puisque AB2 = AC 2 + BC 2 alors, d’après la réciproque du
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

théorème de Pythagore, ABC est rectangle en C.


33 1. Le milieu de [AB] a pour coordonnées ( −2 ; 7 ) .
2. Le milieu de [AB] a pour coordonnées ( −3 ; −3,5) . 39 1. y
 1 13  B
3. Le milieu de [AB] a pour coordonnées  ;  .
8 6 
C
34 1. a. Le milieu de [AC] est (1; 2)  ; le milieu de [BD] est
(1; 2) . Les diagonales se coupent donc en leur milieu, donc
ABCD est un parallélogramme. A
b. Le milieu de [AC] est (2 ; − 0,5)  ; le milieu de [BD] est
(2 ; − 0,5) . Les diagonales se coupent donc en leur milieu,
1
donc ABCD est un parallélogramme.
c. Le milieu de [AC] est ( −1,5 ; 0,5)  ; le milieu de [BD] est 0 1 x
(1,5 ; − 0,5) . Les diagonales ne se coupent donc pas en leur
Le triangle semble isocèle rectangle en A.
milieu, donc ABCD n’est pas un parallélogramme.
AB = (2 − 1)2 + (8 − 4)2 = 17

Guide pédagogique – CHAPITRE 6 Géométrie plane dans un repère 99


 4  9
AC = (6 − 1)2 + (7 − 3)2 = 34 2.  AB   et AC   . Donc les points A, B et C ne sont
 7  15
BC = (6 − 2)2 + (7 − 8 )2 = 17 pas alignés.
Puisque AB = BC alors ABC est isocèle en B.  −8  8
De plus AC 2 = 34 et AB2 + BC 2 = 17 + 17 = 34 . 3.  AB   et AC   . Donc les points A, B et C sont ali-
 8  −8
Puisque AC 2 = AB2 + BC 2 alors, d’après la réciproque du gnés.
théorème de Pythagore, ABC est rectangle en B.
 2  6
2. y 47 1.  AC   et BE   . Donc les droites (AC) et (BE)
 −1  −3
C
1 sont parallèles.
 2  9
0 1 A x 2.  AC   et AD   . Donc les points A, C et D ne sont
 −1  − 4
pas alignés.
 7  3
3.  BD   et BF   . Donc les points B, D et F ne sont
B  −5  −2
pas alignés.
Le triangle semble isocèle en A.
 −8  11
AB = ( 4 − 2)2 + ( −4 − ( −1)) = 13
2
48 1. AB   et AC  .
 8  y − 1
AC = ( −1− 2)2 + (1− ( −1)) = 13
2
 
Puisque AB = AC alors ABC est isocèle en A. ( )
Donc det AB, AC = −8 y − 80 .
3.  AB = 12 + 122 = 145  ; AC = 20 et BC = 125 . Les points A, B et C sont alignés si, et seulement si, y = −10 .
 − 4  x − 5  
Donc AB2 = AC 2 + BC 2 . Ainsi ABC est rectangle en C. 2.  AB   et AC 
 −2  5 
( )
 . Donc det AB, AC = 2x − 30 .

40 DE = 6  ; DF = 6 et EF = 6 . Donc DEF est équilatéral. Les points A, B et C sont alignés si, et seulement si, x = 15 .
 10  x + 8  
41 1. Vrai  2. Vrai  3. Vrai  4. Faux 3.  AB   et AC 
 − 4  −12 
( )
 . Donc det AB, AC = 4x − 88 .

Les points A, B et C sont alignés si, et seulement si, x = 22 .


42 1. On obtient : y
 
D
C
(
49 1. a. det AP , AB = ) x −1 3
−3 −2
= −2( x − 1) + 9
= −2x + 11
 
A
( ) 11  11 
b.  det AP , AB = 0 donc x = . Ainsi P  ; 0 .
2 
2
 
B
1 (
2. det AQ, AP = ) −1 3
y − 3 −2
= 11− 3 y
0 1 x 11  11
 6  10  10  5  Donc y = et Q  0 ;  .
 3
2.  AD   et BC   . Donc BC = AD = AD . Donc 3
 3  5 6 3
les droites (AD) et (BC) sont parallèles.
De plus AB = 10 et CD = 10 .
On en déduit que ABCD est un trapèze isocèle.
  xercices Entraînement
43 1. Les vecteurs u et v ne sont pas colinéaires.
 
2. Les vecteurs u et v sont colinéaires.
  1 Calculs dans un repère orthonormé
3. Les vecteurs u et v ne sont pas colinéaires.
 
4. Les vecteurs u et v sont colinéaires. 50 1. Vrai  2. Faux  3. Vrai  4. Vrai
 
( ) ( )( )
44 det u , v = 1− 2 1+ 2 + 1 = 12 − 2 + 1 = 0 Donc
2
x +x y +y
51 1.  I  A C ; A C  ; I 
2 + 10 2 + ( −2) 
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  ; ; I (6 ; 0 )
les vecteurs u et v sont colinéaires.  2 2   2 2 
2. a. Pour que le point D soit le 4e sommet du parallélo-
 15  −30
45 1.  AB   et CD   . Donc les droites (AB) et gramme il est nécessaire que le milieu du segment [AC] et
 −2  4  le milieu du segment [BD] soient confondus. Donc le point
(CD) sont parallèles. I doit être le milieu du segment [BD].
 5  13
2.  AB   et CD   . Donc les droites (AB) et (CD) ne
On a donc
 7  18 x +x y +y 7 + x D 2 + yD 
(6 ; 0) =  B D ; B D  ; (6;0) =  ; .
sont pas parallèles. 2 2 2 2 
 −15 
3.  AB   et CD  −15 . Donc les droites (AB) et (CD)  7 + xD
 −2   −2  6 = 2
Par identification on a  .
sont parallèles. y +2
0 = D
 −5  10  2
46 1.  AB   et AC   . Donc les points A, B et C sont b. 6 =
7 + xD
⇔ 12 = 7 + x D ⇔ 5 = x D
 −3  6 2
alignés.

100
yD + 2 b. Il semble que le triangle ABC soit isocèle en B.
0= ⇔ 0 = yD + 2 ⇔ −2 = yD
2 c. On obtient AB = 125 et BC = 125 .
On en déduit que D (5 ; − 2) . Donc le triangle ABC est isocèle en B.
2. a. Les coordonnées de D sont
52 1. a. On note I le milieu du segment [AC].  − 4 + ( −3) 2 + ( −1) 
 ; = ( −3,5 ; 0,5).
 x + x y + y   2 + 0 −1+ ( −7 )  2 2 
I A C ; A C  ;I
 2 2   2
;
2  ; I (1; − 4) AC × BD
b. L’aire de ABC est . Or AC = 10 et
2
b. Pour que le point D soit le 4e sommet du rectangle il est BD = 122,5 .
nécessaire que le milieu du segment [AC] et le milieu du 10 × 122,5
segment [BD] soient confondus. Donc le point I doit être Donc l’aire du triangle ABC est = 17,5 .
2
le milieu du segment [BD]. 3. Le triangle ABD est rectangle en D, car ABC est isocèle
On a donc : en B.
x +x y +y 4 + x D −3 + yD 
(1; − 4) =  B D ; B D  ; (1; − 4) =  ; Donc le centre du cercle circonscrit au triangle ABD est le
2 2 2 2  milieu de l’hypoténuse [AB].
 4 + xD  −4 + 7 2 + 4
1 = 2 Ses coordonnées sont 
 2
;
2 
= (1,5 ; 3) .
Par identification, 
−3 + yD
−4 =  3  3  
 2 57 1.  AB   et DC   . Donc AB = DC , donc ABCD est
4 + xD  6  6
Or 1 = ⇔ 2 = 4 + x D ⇔ −2 = x D un parallélogramme.
2
−3 + yD De plus AB = 45 et AD = 45 . Donc ABCD est un
et −4 = ⇔ −8 = −3 + yD ⇔ −5 = yD losange.
2
On en déduit que D ( −2 ; − 5) . De plus AB = 45 , AD = 45 et BD = 90 .
2.  AB = 8  ; AD = 32 Ainsi BD2 = AB2 + AD2 . D’où ABCD est un rectangle.
Donc l’aire du rectangle ABCD est 8 × 32 = 16 . Finalement ABCD est un carré.
2. L’aire du carré ABCD est égale à AB2 = 45 .
 
53 1.  DC = CE
58 1. Il faut vérifier également que les diagonales se
Donc E {
x = 2xC − x D = 12
yE = 2 yC − yD = 4
. D’où E (12 ; 4) . coupent en leur milieu.
2. I milieu de [AC] :
{
  x = 2x A − x B = −3
FA = AB donc F . D’où F ( −3 ; 1) .  x + x y + y   2 + 8 2 + ( −1)   1
I A C ; A C  ;I ; ; I 5;
yF = 2 y A − y B = 1  2 2   2 2   2 
   
2.  AB = DC = CE = FA Donc les quadrilatères ABCD, J milieu de [BD] :
ABEC, ACDF et BEDF sont des parallélogrammes.  x + x D yB + yD   5 + 8 −2 + 4   13 
J B ; ;I ; ;I ;1
 2 2   2 2   2 
54 • La définition ➀ correspond au système d. et aux Les diagonales ne se coupent pas en leur milieu, donc le
coordonnées α . quadrilatère ABCD n’est pas un rectangle.
• La définition ➁ correspond au système b. et aux coordon-
nées δ . 59 1.  AB = ( 4 − 2)2 + (9 − 3)2 = 40
• La définition ➂ correspond au système a. et aux coordon- De même AC = 40 et BC = 80 ainsi AB = AC et
nées β . AB2 + AC 2 = BC 2 .
• La définition ➃ correspond au système c. et aux coor- Donc le triangle ABC est isocèle et rectangle en A.
   6
données γ . 2. ABDC est un carré si et seulement si AB = CD or AB  
 x − 1  2
55 Le programme teste si le quadrilatère dont les coor- et CD  .
 y − 8
données des sommets entrées en argument a ses diago- On a donc x − 1 = 6 et y − 8 = 2 . Ainsi x = 7 et y = 10 donc
nales qui se coupent en leur milieu. Dans le cas testé, les D (7 ; 10 ) .
points A ( 0 ; 2) , B (2 ; 1) , C (1; − 1) et D ( −2 ; 0 ) ne forment
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pas un parallélogramme. 60


 1.ABCD
 est un parallélogramme si et seulement si
56 1. a. y
AB = CD .
 8  x − 5
Or AB   et CD   on a alors x − 5 = 8 et y + 8 = 4 .
 4  y + 8
On a alors x = 13 et y = −4 donc D (13 ; − 4).
B
2.  AB = (7 + 1)2 + (8 − 4)2 = 80  ; AC = 180  ;
BC = 260
A Ainsi AB2 + AC 2 = BC 2 donc d’après la réciproque du
1 théorème de Pythagore, le triangle ABC est rectangle en A.
D
0 1 x 3. ABDC est un rectangle.
C

Guide pédagogique – CHAPITRE 6 Géométrie plane dans un repère 101


61 1. Dans le triangle ABF puisque E est le milieu de [AB] BD = (3 − 8 )2 + (1− ( −6 )) = 50 = 5 2
2

et que G est le milieu de [BF] alors d’après la propriété des Puisque D est équidistant de A et de B alors il appartient à
milieux, les droites (EG) et (AF) sont parallèles. la médiatrice du segment [AB].
1   1 2. Le triangle ABC semble isocèle en C.
2.  D ( 0 ; 1) ; E  ; 0 ; G  1; 
2   4
AC = ( xC − x A )2 + ( yC − y A )2 = (8 − ( −4)) + (6 − 2)2
2
2 2
 1  1 
3.  EG = ( xG − x E )2 + ( yG − yE )2 =  1− 2  +  4 − 0 = 160 = 4 10
BC = (8 − 4)2 + (6 − ( −6 )) = 160 = 4 10
2
5 5
= =
16 4 Puisque AC = BC alors le triangle ABC est bien isocèle
en C.
 1 2 5 5
ED =  0 −  + (1− 0 )2 = = 3. On déduit des questions 1. et 2. que la droite (DC) est la
 2 4 2
médiatrice du segment [AB]. Les droites (AB) et (CD) sont
2 donc perpendiculaires.
1  25 5
DG = (1− 0 )2 +  − 1 = = 4. Le milieu de [EC] a pour coordonnées :
4  16 4
25 5 5 25  x E + xC yE + yC   0 + 8 −2 + 6 
 2 ; = ; = ( 4 ; 2)
Or DG 2 =
16
et EG 2 + ED2 = + = .
16 4 16 2   2 2 
Puisque DG 2 = EG 2 + ED2 alors d’après la réciproque du On en déduit que D n’est pas le milieu du segment [EC].
théorème de Pythagore le triangle EGD est rectangle en E. AB × CE
5. L’aire du triangle ABC est égale à , avec
4. D’après la question 3. on déduit que les droites (EG) et 2
(ED) sont perpendiculaires. AB = 128 et CE = 128 . Donc l’aire du triangle ABC est
Or d’après la question 1. les droites (EG) et (AF) sont égale à 64.
parallèles. Lorsque deux droites sont parallèles, toute per-
65 1. a.  AM 2 = ( x − 2)2 + 9
pendiculaire à l’une est perpendiculaire à l’autre. On en
déduit que (AF) et (DE) sont perpendiculaires. Donc M appartient à 𝒞 si, et seulement si, AM 2 = 52 = 25 ,
soit ( x − 2)2 + 9 = 25 , ou encore ( x − 2)2 = 16 .
62 On obtient la figure suivante : b.  ( x − 2)2 = 16 ⇔ x − 2 = −4 ou x − 2 = 4
D′ C′ ⇔ x = −2 ou x = 6
Le cercle 𝒞 coupe donc l’axe des abscisses en ( −2 ; 0 ) et
D C
(6 ; 0 ) .
O 2. a.  AN 2 = 4 + ( y − 3)2
Donc N appartient à 𝒞 si, et seulement si, AN 2 = 52 = 25 ,
soit 4 + ( y − 3)2 = 25 , ou encore ( y − 3)2 = 21.
A B b.  ( y − 3)2 = 21 ⇔ y − 3 = − 21 ou y − 3 = 21
⇔ y = 3 − 21 ou y = 3 + 21
A′ B′
(
Le cercle 𝒞 coupe donc l’axe des ordonnées en 0 ; 3 − 21 )
Dans le repère orthonormé ( A ; B ; D ) , on a A ( 0 ; 0 ) ,
B (1; 0 ) , C (1; 1) , D ( 0 ; 1) et O ( 0,5 ; 0,5) .
( )
et 0 ; 3 + 21 .
On en déduit que A′ ( − 0,5 ; − 0,5) , B′ (1,5 ; − 0,5) , 66 On a la figure suivante :
C ′ (1,5 ; 1,5) et D ′ ( − 0,5 ; 1,5) . D G C
 
Ainsi A′B′ = D ′C ′ , donc A′B′C ′D ′ est un parallélogramme.
De plus A′B′ = 2 et A′D ′ = 2 . Donc A′B′C ′D ′ est un H
losange.
De plus A′B′ = 2 , A′D ′ = 2 et B′D ′ = 8 , donc :
B′D ′2 = A′B′2 + A′D ′2 . Donc A′B′C ′D ′ est un rectangle.
Finalement A′B′C ′D ′ est un carré.
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63 1.  AB = 5 , AC = 45 et BC = 50 .
A E B
Donc BC 2 = AB2 + AC 2 . Donc le triangle ABC est rec-
tangle en A. Dans le repère orthonormé ( A ; B ; D ) , on pose a l’abscisse
AB × AC de E.
2. L’aire du triangle ABC est égale à = 7,5 .
2 Alors E ( a ; 0 ) , F (1; a ) , G (1− a ; 1) et H ( 0 ; 1− a ) .
L’aire du triangle ABC est aussi égale à :  
Ainsi EF = HG , donc EFGH est un parallélogramme.
AH × BC AH 50
= De plus EF = (1− a )2 + a2  ; EH = ( − a )2 + (1− a )2
2 2
2 × 7,5 3 2 et HF = ( −1)2 + (1− 2a )2 .
On a donc AH = = .
50 2 Donc EF = EH . Donc EFGH est un losange.
De plus HF 2 = 1+ (1− 2a )2 = 4a2 − 4a + 2 et
64 1.  AD = ( x D − x A )2 + ( yD − y A )2 ( )
EF 2 + EH 2 = 2 a2 + (1− a )2 = 4a2 − 4a + 2 .
= (3 − ( −4)) + (1− 2)2 = 50 = 5 2
2

102
Donc HF 2 = EF 2 + EH 2 . Donc EFGH est un rectangle.  1
Finalement EFGH est un carré.
 4
   xE = x A + 4 × 4 = 2
2. •  AC Donc  . Ainsi E (2 ; 3) .
 4 1
 yE = y A + × 4 = 3
 4
2 Déterminant de deux vecteurs
1

 6
   x F = x A + 4 × 6 = 2,5
67 1. Faux  2. Vrai  3. Vrai  4. Vrai •  AB Donc  .
 −1 1
 yF = y A + × ( −1) = 1,75
 5  1  4
68 1.  AI   et BC   ne sont pas colinéaires, donc D’où F (2,5 ; 1,75) .
 −2  − 4
 −2  0,5
les droites (AI) et (BC) ne sont pas parallèles : elles sont 3.  BC   et EF   sont colinéaires. Donc les
sécantes.  5  −1,25
2. Il semble que les droites (AB) et (IC) sont parallèles. droites (BC) et (EF) sont parallèles.
 8  4
AB   et IC   sont colinéaires, donc les droites (AB) et 72 1. a. On obtient la figure suivante :
 4  2 y
(IC) sont parallèles.
A
3. On considère par exemple le découpage suivant :
y I

B
B D K

1 J
C

A 0 1 x

C b. Il semble que les droites (AJ), (BK) et (CI) soient concou-
J
rantes en D.
O I x  1
 −3
   x I = x A + 3 × ( −3) = 3
9× 4 9×2
+ = 27 . 2. •  AB Donc  . Donc I (3 ; 4) .
L’aire du quadrilatère ABCI est égale à   −3 1
2 2  yI = y A + × ( −3) = 4
 3
69 1. Voir ci-contre. y
 3
2. Il semble que le quadrilatère B  8
  xJ = xB + 4 × 8 = 7
•  BC Donc  . Donc J (7 ; 0,5) .
ABCD soit un trapèze.  −2 3
 −6  4  yJ = yB + × ( −2) = 0,5

Or AB   et CD   .
4
 3  −2 A
1  2
 x K = xC + 5 × ( −5) = 7
 
(
Donc det AB, CD ) 0 1 x
 −5
• CA 
 5
 . Donc 
2
. Donc K (7 ; 2) .
= ( −6 ) × ( −2)−3 × 4 =0 . C  yK = yC + × 5 = 2
 5
Les vecteurs AB et CD sont  2  3
colinéaires, donc ABCD est un D 3. •  AD   et AJ   sont colinéaires, donc D appar-
trapèze.  −3  − 4,5
3.  AB = 45  ; AD = 20 et CD = 20 tient à la droite (AJ).
 5  6
4.  BD = 65 . Donc BD2 = AB2 + AD2 . D’après le théo- •  BD   et BK   sont colinéaires, donc D appartient à
rème de Pythagore, le triangle ABD est rectangle en A.  0  0
5. L’aire de ABCD est la droite (BK).
 −3  −6
AB + CD 45 + 20 • CD   et CI   sont colinéaires, donc D appartient
× AD = × 20 = 25 .  2  4
2 2 à la droite (CI).
 5  −3 On en déduit que les droites (AJ), (BK) et (CI) sont concou-
70 1. OA   et OB   ne sont pas colinéaires, donc
 3  −2 rantes en D.
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les points O, A et B ne sont pas alignés.


{
  −2 x = x A + ( −2) = −3
2. Le point O n’appartient donc pas à la droite (AB). Donc 73 1. •  AM = BA   Donc M .
la fonction f n’est pas linéaire.  − 4 yM = y A + ( − 4) = −1
Donc M ( −3 ; −1) .
71 1. On obtient : x +x y +y 
• N  B C ; B C  = (3 ; 2)
y  2 2 
C 2

 −6
   x P = xC + 3 × ( − 6 ) = 1
• CA Donc  . Donc P (1; 1) .
 6 2
E  yP = yC + × 6 = 1
 3
A  6  4
F
B 2.  MN   et MP   sont colinéaires, donc les points M,
1  3  2
0 1 x
N et P sont alignés.
3. On vérifie les résultats précédents sur la figure.

Guide pédagogique – CHAPITRE 6 Géométrie plane dans un repère 103


y 2. a. Le résultat renvoyé est « True ».
B b. Le résultat renvoyé est « False ».
3. a. Les couples ( x1 ; y1) et ( x2 ; y2
) représentent
 les coor-
données respectives des vecteurs AB et AC .
b. La fonction alignement répond à la question « Les
A
N
points A, B et C sont-ils alignés ? ».
P 4. On propose :
1

0 1 x
M
C

{
 3 x = x A − 2 × 3 = −4
74 1.  AB   Donc M .
 4 yM = y A − 2 × 4 = −5
Donc M ( − 4 ; −5) . 78 Dans un repère orthonormé d’origine A, on a :
 1 M ( x ; 0 ) , M ′ ( x ; 4) , N ( 0 ; y ) et N ′ (10 ; y ) .
 3
  xN = xB + 3 × 3 = 6  10 − x 
2. •  BC Donc  . Donc N (6 ; 5) . Donc MN ′   et M ′N  − x  .
 − 6 1  y   y − 4
 yN = yB + × ( − 6 ) = 5
 3 Ainsi :
( MN
′) et ( M ′N ) sont parallèles.
 1 Les droites
 6
   x P = x A − 2 × 6 = −1 ( )
•  AC Donc  . Donc P ( −1; 4) . ⇔ det MN ′, M ′N = 0
 −2 1
 yP = y A − × ( −2) = 4 ⇔ (10 − x )( y − 4) + xy = 0
 2 ⇔ 4x + 10 y − 40 = 0 ⇔ 2x + 5 y − 20 = 0
 4  −6  −12
3.  AN   , BP   et CM   sont colinéaires, donc Le point de coordonnées ( x ; y ) appartient alors à la droite
 2  −3  −6  (BD).
les droites (AN), (BP) et (CM) sont parallèles.
 −21  79 y
75 • Après calculs AB   et AM  −14 . A
 −3   −2 
H
Or −21× ( −2) = 42 et −3 × ( −14) = 42 .
 
Donc les vecteurs AB et AM sont colinéaires et les points
A, B et M sont alignés. On en déduit que M ∈(AB). B
1
 6  9
• Après calculs CD   et CM   or 6 × 6 = 36 et 4 × 9 = 36 .
 4  6 0 1 x
  C
Donc les vecteurs CD et CM sont colinéaires et les points
C, D et M sont alignés. On en déduit que M ∈(CD).  − 4  x − 2
 −2  −3 1.  AB   et AH   . Donc comme les points A, B et
• Après calculs EF   et EM    − 4  y − 5
 4  6 H sont alignés, − 4( y − 5) + 4( x − 2) = 0 , c’est-à-dire
Or −2 × 6 = −12 et 4 × ( −3) = −12 . 4( − y + 5 + x − 2) = 0 , ou encore y = x + 3 .
 
Donc les vecteurs EF et EM sont colinéaires et les points 2. a.  AH 2 = ( x − 2)2 + ( y − 5)2
E, F et M sont alignés. On en déduit que M ∈(EF). b. Or y = x + 3 .
Conclusion : les droites sont concourantes en M. Donc AH 2 = ( x − 2)2 + ( x − 2)2 = 2( x − 2)2 . En développant,
on obtient AH 2 = 2x 2 − 8 x + 8 .
 8  2
76 1.  BC   et BD   sont colinéaires, donc les c.  HC 2 = ( x − 6 )2 + ( y + 1)2 = ( x − 6 )2 + ( x + 4)2
 − 4  −1
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En développant, on obtient HC 2 = 2x 2 − 4x + 52 .
points B, C et D sont alignés. d. Comme AHC est rectangle en H, AC 2 = AH 2 + HC 2 .
2.  AD = 20 , CD = 45 et AC = 65 . Or AC = 52 . Donc (2x 2 − 8 x + 8 ) + (2x 2 − 4x + 52) = 52 .
Donc AC 2 = AD2 + CD2 . Ainsi 4x 2 − 12x + 8 = 0 .
Donc le triangle ACD est rectangle en D. 3. Les résultats permettent d’affirmer que
On en déduit que le point D est le pied de la hauteur issue 4( x − 2)( x − 1) = 0 .
du point A dans le triangle ABC. Donc x = 2 ou x = 1.
BC × AD Or x ≠ 2 car les points H et A ne sont pas confondus (on
3. L’aire du triangle ABC est égale à , avec
2 vérifie que le triangle ABC n’est pas rectangle en A).
BC = 80 et AD = 20 . Donc cette aire est égale à 20. Ainsi x = 1 et y = x + 3 = 4 . Donc H (1; 4) .
AB × CH
77 1. Le résultat renvoyé est 0. 4. L’aire du triangle ABC est égale à , avec
2
12 AB = 32 et CH = 50 . Donc l’aire du triangle ABC est
On en déduit que les vecteurs de coordonnées   et
 15 égale à 20.
 28 sont colinéaires.
 35

104
80 1. Son ordonnée est nulle. 86 On cherche les points C ( x ; 0 ) et D ( 0 ; y ) tels que
 
2. a. Les vecteurs AM et AB sont colinéaires. AC = BC et AD = BD .
 x + 3 
 et AB  2  . Donc −10 ( x + 3) + 2 × 5 = 0 . On obtient C (2 ; 0 ) et D ( 0 ; 2) .
b.  AM 
 0 − 5  −10
87 1. a.  BC = 8  ; DC = 6
3. On obtient x = −2 et M ( −2 ; 0 ) .
b. On a A ( −3 ; 1) , B ( −2 ; 4) et D (6 ; − 2) .
81 On cherche les coordonnées du point M ( 0 ; y ) telles AB = ( x B − x A )2 + ( yB − y A )2
 
que AB et AM soient colinéaires. = ( −2 − ( −3)) + ( 4 − 1)2 = 10
2
On obtient que la droite (AB) coupe l’axe des ordonnées
BD = (6 − ( −2)) + ( −2 − 4)2 = 100 = 10
2
en ( 0 ; −3) .
c.  AC × BD = 3 10 × 10 = 30 10
82 On cherche les coordonnées du point M ( 0 ; y ) telles AB × CD + BC × AD = 10 × 6 + 8 × 3 10 = 30 10
 
que AB et CM soient colinéaires. 2. a.
On obtient que la parallèle à (AB) passant par C coupe
l’axe des ordonnées en ( 0 ; −2) .

83 1. On cherche les coordonnées du point D ( x ; 0 ) telles


  b. On souhaite savoir si le quadrilatère constitué des points
que CD et AB soient colinéaires. On obtient D (7 ; 0 ) . A ( −3 ; 1) , B ( −2 ; 4) , C (6 ; 4) et D (6 ; − 2) est inscriptible
2. On
 cherche
 les coordonnées du point D ( 0 ; y ) telles que dans un cercle. Or le théorème de Ptolémée nous permet
CD et AB soient colinéaires. On obtient D ( 0 ; −3,5) . d’affirmer qu’il l’est.
Le programme affichera :

xercices Approfondissement


    4  4  4   4 
88 IJ = IB + BJ = AB + BC = ( AB + BC ) = AC
84 1. Il faut vérifier que OA = OB = OC = OD = OT or :
OA = ( x A − xO )2 + ( y A − yO )2 7 7 7 7
Donc les droites (IJ) et (AC) sont parallèles.
= ( −1− 0 )2 + ( 4 − 4)2 = 25 = 5
De même, on montre que : 89 1. Il semble que les courbes f et g soient symé-
OB = 5 ; OC = 5 ; OD = 5 ; OT = 5 triques par rapport à la droite ∆ .
 −6
 
 9 2. a.  A ( a ; f ( a )) , donc A ( a ; a2 ) .
2.  AM et AB   sont colinéaires, donc les points M,
 −2  3 B ( b ; a ) tel que a = g ( b ) = b . Donc b = a2 , et B ( a2 ; a ) .
A et B sont alignés.  a + a2 a + a2 
b.  I  ; L’abscisse et l’ordonnée de I sont
 −7  7  2 2 
3. CM   et CD   sont colinéaires, donc les points
 1  −1 égales, donc le point I appartient à la droite ∆ d’équation
M, C et D sont alignés. y = x.
4. On a MA × MB = 2 10 × 5 10 = 100  ; c. OA = a2 + a4 et OB = a4 + a2 . Donc OA = OB .
MC × MD = 50 × 10 2 = 100 ; Ainsi O appartient à la médiatrice du segment [AB]. On
2
MT 2 = 100 = 100 . en déduit que la droite (OI) est la médiatrice du segment
On a donc MA × MB = MC × MD = MT 2 . [AB].
Or O et I appartiennent à la droite ∆ . Donc ∆ est la droite
85 1.  AB = 13  ; AC = 52 et BC = 65 . (OI).
Donc BC 2 = AB2 + AC 2  : le triangle ABC est rectangle On en déduit que ∆ est la médiatrice du segment [AB].
en A. d. On conclut que les points A et B sont symétriques l’un
2. Le centre O du cercle 𝒞 est le milieu de l’hypoténuse de l’autre par rapport à la droite ∆ . La conjecture est donc
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[BC], il s’agit donc du point de coordonnées démontrée.


 −1+ 6 2 − 2 
 2 ; 2  = (2,5 ; 0 ) . 90 Comme OPMQ est un carré, OP = OQ . On peut donc
BC 65 poser M ( x ; x ) .
Le rayon du cercle 𝒞 est = .  x − 4 
2 2 Or les vecteurs AM   et AB  − 4 sont colinéaires.
65  x   3
3. OD = 16,25 = Donc le point D appartient au 12
2 Donc 3( x − 4) + 4x = 0 , c’est-à-dire x = .
cercle 𝒞. 7
4. On cherche les points M de coordonnées ( x ; 0 ) tels que  12 12 
65 Ainsi les coordonnées de M sont  ;  .
OM 2 = . On obtient que le cercle 𝒞 coupe l’axe des abs-  7 7
4  
 5 − 65   5 + 65  91 1. •  AM = x AB
cisses aux points E  ; 0 et F  ; 0 .  1
 2   2  Or A ( 0 ; 0 ) et AB   . Donc M ( x ; 0 ) .
Le segment [EF] est un diamètre de 𝒞, car O est le milieu  0
   −1
de [EF]. • BN = yBC Or B (1; 0 ) et BC   . Donc N (1− y ; y ) .
 1

Guide pédagogique – CHAPITRE 6 Géométrie plane dans un repère 105


   0 « En déduire » : les côtés [AB] et [BC] sont consécutifs. S’ils
• CP = zCA Or C ( 0 ; 1) et CA   . Donc P ( 0 ; 1− z ) .
 −1 ont la même longueur alors c’est un parallélogramme par-
 1− x − y  − x ticulier dont les diagonales ont une position relative par-
2.  MN   et MP  .
 y   1− z  ticulière.
 
( )
Donc det MN , MP = (1− x − y )(1− z ) + xy .
2. I. a. Coordonnées du milieu de [AC] :
 x A + xC y A + yB   −4 + 4 5 + ( −3) 
En développant, on obtient :  2 ; = ; = ( 0 ; 1)
  2   2 2 
( )
det MN , MP = 1− x − y − z + xy + xz + yz . Coordonnées du milieu de [BD] :
3.  ( x − 1)( y − 1)( z − 1) = xyz − xy − xz − yz + x + y + z − 1  x B + x D yB + yD   2 + ( −2) 3 + ( −1) 
  ; = ; = ( 0 ; 1)
( )
4. On en déduit : det MN , MP = xyz − ( x − 1)( y − 1)( z − 1) .
 2 2   2 2 
Ainsiles b. Puisque le quadrilatère ABCD a ses diagonales qui se
 points
 M, N et P sont alignés si, et seulement si :
( )
det MN , MP = 0 , soit xyz − ( x − 1)( y − 1)( z − 1) = 0 , soit 
coupent en leur milieu alors c’est un parallélogramme.
( x − 1)( y − 1)( z − 1) = xyz . II. a.  AB = ( x B − x A )2 + ( yB − y A )2
5. En divisant par ( x − 1)( y − 1)( z − 1) (qui est non nul), on
= (2 − ( −4)) + (3 − 5)2 = 40 = 2 10
2
obtient que les points M, N et P sont alignés si, et seule-
BC = ( 4 − 2)2 + ( −3 − ( −3)) = 40 = 2 10
xyz 2
ment si : = 1.
( x − 1)( y − 1)( z − 1) b. Puisque ABCD est un parallélogramme et que deux
92 1. a. Le pixel 33 a pour coordonnées (3 ; 4) . de ses côtés consécutifs ont la même longueur alors on
b.  (7 − 1) × 10 + 6 = 66 en déduit que c’est un losange. Or les diagonales d’un
C’est le pixel 66. losange sont perpendiculaires, donc (AC) et (BD) sont per-
c. C’est le pixel ( i − 1) × 10 + j . pendiculaires.
d. 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 94 1. On a AI = ( x I − x A )2 + ( yI − y A )2
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 = ( 4 − 7 )2 + (2 − ( −2)) = 25 = 5 .
2

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 On en déduit que le point A appartient au cercle de centre I


et de rayon 5.
2. a. estPremier(9) retourne faux, estPremier(17) retourne 2. Il faut vérifier si la droite (AB) est perpendiculaire au
vrai. rayon [IA].
b. Considérons le triangle AIB, on a AI = 5 ;
IB = (11− 4)2 + (1− 2)2 = 50 = 5 2 ;
AB = (11− 7 )2 + (1− ( −2)) = 25 = 5 .
2

On a IB2 = 50 et AI 2 + AB2 = 25 + 25 = 50 .
Dans le triangle AIB puisque IB2 = AI 2 + AB2 alors, d’après
la réciproque du théorème de Pythagore, AIB est rectangle
en A. On en déduit que la droite (AB) est perpendiculaire
au rayon [IA]. La droite (AB) est bien la tangente au cercle
en A.
 10  − 4
95 1. a.  AB   et CD   .
 −5  2
xercices Accompagnement personnalisé (
 
)
b.  det AB, CD = 10 × 2 − 4 × 5 = 0
 
Maîtriser l’essentiel
( )
c.  det AB, CD = 0 , donc les droites (AB) et (CD) sont
parallèles.
x − 7 1  −10
93 1. a. « Déterminer » signifie qu’il faut utiliser une 2. a. Comme  E = , on obtient x E = 5 et
 yE − 1 5  5 
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méthode ou plusieurs méthodes pour proposer une réponse


à la question. Dans ce cas, c’est équivalent à « calculer ». yE = 2 . Donc E (5 ; 2) .
 8  −32
« En déduire » signifie que la réponse ou l’ensemble des b.  AE   et EF  .
réponses trouvées dans le même bloc de questions (ici 1.)  − 4  16 
 
permet de répondre à la question. ( )
c.  det AE , EF = 8 × 16 − 4 × 32 = 0
« Calculer » signifie que le résultat s’obtient par un calcul, d. Les points A, E et F sont alignés.
il n’est donc pas directement donné. Cela nécessite sou-
vent une formule du cours. x − 5 −2
96 1. On résout  M = 2   . On obtient M (1; 10 ) .
b. « Déterminer » : il suffit d’utiliser la formule des coor-  yM − 2  4
données d’un milieu.
x − 5 3  −2
« En déduire » : lorsqu’un quadrilatère a ses diagonales qui 2. On résout  M = . On obtient M (2 ; 8 ) .
 yM − 2 2  4 
se coupent au milieu, alors c’est un parallélogramme.
x − 5 −2
« Calculer » : il faut utiliser la formule de la distance entre 3. On résout  M = −3   . On obtient M (11; −10 ) .
deux points.  yM − 2  4
x − 5 x − 3  0
4. On résout 2  M + 3  M = .
 yM − 2  yM − 6  0

106
 19 22  1 1 1 1
99 On a : A  a ;  , B  b ;  , C  c ;  et D  d ;  .
On obtient M  ;  .
 5 5  a  b  c  d
 b − a ab  d − c cd
Ainsi AB = ×   et CD = ×  .
ab  −1 cd  −1
Aller plus loin b−a d −c
De plus ≠ 0 et ≠ 0.
ab cd
97 1. a. y  (AB)
Donc les droites  et (CD) sont parallèles si, et seule-
( )
ment si, det AB, CD = 0 , c’est-à-dire ab = cd .

I
Pratiquer l’algorithmique et programmer

Partie A  Mise en place du graphique et étude de deux


germes
1 2. a. La fonction carré_A renvoie la valeur du carré :
AM 2 = ( x M − x A ) + ( yM − y A ) .
2 2
0 1 x
b. On propose :
On remarque que la distance au point I et à l’axe des
ordonnées vaut 3. On en déduit que l’axe des ordonnées
traverse le cercle et lui est sécant en deux points M et N.
b. Soit P un point de l’axe des ordonnées, on a donc c. La fonction parcours() créé un point M de coordon-
P ( 0 ; y ) . De plus le point appartient au cercle donc il vérifie nées ( x ; y ) , avec x qui balaie l’intervalle [ − 4 ; 6 ] par pas de
IP = 5 . 0,1 et y qui balaie l’intervalle [ −2 ; 4] par pas de 0,1. Elle
Or IP = ( x P − x I )2 + ( yP − yI )2 = ( 0 − 3)2 + ( y − 5)2 l’affiche en rouge si AM < BM (M est plus proche de A
que de B) et en vert sinon (M est plus proche de B que
= 9 + ( y − 5)2 . de A).
Puisque IP est une longueur alors 3. On obtient :
2
IP = 5 ⇔ IP2 = 25 ⇔ 9 + ( y − 5)2 = 25
⇔ 9 + ( y − 5)2 = 25 ⇔ ( y − 5)2 = 16 .
On pose Y = y − 5 , l’équation devient Y 2 = 16 .
On en déduit que Y = 4 ⇔ y − 5 = 4 ⇔ y = 9
ou Y = −4 ⇔ y − 5 = −4 ⇔ y = 1.
P peut donc avoir pour coordonnées ( 0 ; 1) ou ( 0 ; 9) .
2. a. La distance la plus courte entre l’axe des abscisses
et le point I est égale à 5. Il n’y a donc qu’un seul point
d’intersection possible. Seule la tangente à un cercle véri-
fie cette propriété, on en déduit que l’axe des abscisses est
tangent au cercle.
b. Soit Q ( x ; 0 ) le point d’intersection. Il vérifie donc :
IQ2 = 25 ⇔ ( x − 3)2 + ( 0 − 5)2 = 25 4. La frontière entre les deux zones rouge et verte est la
médiatrice du segment [AB] (lieu des points à égale dis-
⇔ ( x − 3)2 + 25 = 25 ⇔ ( x − 3)2 = 0
La seule valeur possible de x est donc 3 et on a donc tance des points A et B).
Q (3 ; 0 ) .
Partie B  Avec davantage de germes
98 On considère le repère orthonormé (A, B, D). 1. a. On a besoin d’une fonction renvoyant le carré CM 2  :
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On note x la longueur AM. On a donc les coordonnées


M ( x ; 0 ) , N (1; x ) et P ( 0 ; 1− x ).
Dans le triangle PMN on a : Puis on propose le parcours suivant :
MN 2 = ( x N − x M )2 + ( yN − yM )2 = (1− x )2 + ( x − 0 )2
= 1− 2 x + x 2 + x 2 = 2 x 2 − 2 x + 1
MP = ( 0 − x )2 + (1− x )2 = 2x 2 − 2x + 1
2

NP2 = ( 0 − 1)2 + (1− x − x )2 = 1+ (1− 2x )2


= 1+ 1− 4 x + 4 x 2 = 4 x 2 − 4 x + 2
On remarque que NP2 = MN 2 + MP2 et d’après la réci-
proque du théorème de Pythagore, on en déduit que le
triangle MNP est rectangle en M. Les droites (MN) et (MP)
sont donc perpendiculaires.

Guide pédagogique – CHAPITRE 6 Géométrie plane dans un repère 107


b. Le point H a pour coordonnées ( x ; 0 ) .
c.  MH 2 = y2
2.  MF 2 = x 2 + ( y − 1)2
3.  M ( x ; y ) ∈  ⇔ MF 2 = MH 2
⇔ x 2 + ( y − 1)2 = y2
⇔ x 2 + y2 − 2 y + 1 = y2
1 1
⇔ y = x2 +
2 2
4. La trace obtenue à la question 4. c. de la partie A est
confondue avec la courbe représentative de la fonction f .
5. L’ensemble  semble symétrique par rapport à l’axe
des ordonnées. En effet, f ( − x ) = f ( x ) , ou encore la fonc-
tion f est paire.

Partie C  Points à une distance donnée


b. On procède de même :
1. b. On observe les points d’intersection de  avec le
cercle .
Il semble que :
Avec le parcours suivant : • Si 0  k < 0,5, il n’existe aucun point M de  tel que
MF = k  ;
• Si k = 0,5 , il existe un unique point M de  tel que
MF = k  ;
• Si k > 0,5 , il existe deux points M de  tels que MF = k .
2. a. Comme M ( x ; y ) ∈ , MF = MH , donc MF = y .
1 1 x2 + 1
Donc MF = x 2 + = .
2 2 2
b. c. MF = k ⇔ x 2 = 2k − 1
1
• Cette équation n’admet pas de solutions si 0  k < .
2
1
• Cette équation admet une unique solution si k = la
2
solution est alors x = 0 , et le point M a pour coordonnées
 1
 0 ; 2  .
1
• Cette équation admet deux solutions si k > , égales à
2
2k − 1 et à − 2k − 1.
Les coordonnées des points cherchés sont alors :
2. On commence par tracer les médiatrices de chaque seg- ( ) (
2k − 1; k et − 2k − 1; k . )
ment reliant deux germes. On en déduit un régionnement
du plan selon la distance aux différents germes.

Mener une recherche

Utiliser les outils numériques TP1  Intersection des diagonales d’un trapèze

Partie A. Recherches
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Partie A  Observations et raisonnements géométriques


1. b. Il semble que l’abscisse de K ne dépend pas de c,
1. 2. Voir fichier Geogebra. alors que son ordonnée semble dépendre de c.
3. a. Le triangle MHF est isocèle en M. c. Il semble que la droite (IK) coupe le segment [BC] en
b. Le point M est le point d’intersection de la médiatrice son milieu, ainsi que le segment [OA] en son milieu.
au segment [FH] et de la perpendiculaire à l’axe des abs-  x  b
cisses passant par H. 2. a. OK   et OB   . Comme ces vecteurs sont coli-
 y  c
c. La construction précédente est confirmée. néaires, on obtient : xc − yb = 0 .
4. a. b. c. Voir fichier Geogebra.  x − a 
b.  AK   et AC  − a  . Comme ces vecteurs sont coli-
Il semble que l’ensemble  soit une parabole.  y   c
néaires, on a : c ( x − a ) + ya = 0 .
Partie B  Mise en place d’une fonction c. D’après les questions b. et c., xc = yb et cx = ca − ya .
1. a. H est le projeté orthogonal de M sur l’axe des abs- ac yb ab
Donc y = . On en déduit que x = = .
cisses, donc est le point le plus proche de M sur cet axe. On a+b c a+b
en déduit que la distance entre M et l’axe des abscisses  ab ac 
Donc K  ; .
est égale à MH.  a + b a + b 

108
3. Comme A ( a ; 0 ) et B ( b ; c ) , la droite (AB) admet pour
c ac Je fais des exercices bilans
équation : y = x+ .
b−a a−b
On en déduit que le point I admet pour coordonnées
 ac  Bilan 1
 0 ; a − b  . 1. On obtient :
 G
 ab ac   ac 
4. Comme K  ; et
I 0; , le vecteur IK
 a + b a + b   a − b C
𝒞
a − b
est colinéaire au vecteur de coordonnées  . D B
 −2c  J
E
Donc la droite (IK) admet pour équation :
2cx + ( a − b ) y − ac = 0 A O I
b
Pour y = c , on obtient x = . Donc la droite (IK) coupe le
2
segment [BC] en son milieu.
a 2. Les points D et E sont les milieux respectifs des seg-
Pour y = 0 , on obtient x = . Donc la droite (IK) coupe le
2 ments [AC] et [AB]. Donc les droites (DE) et (BC) sont
segment [OA] en son milieu.
parallèles. On en déduit que BCDE est un trapèze.
 x + x B y A + yB   − 4 + 2 −1+ 1
3. a.  E  A ; = ; = ( −1; 0 )
2   2 2 
TP2  Aire du parallélogramme et déterminant de deux  2
vecteurs
b.  BE = ( −1− 2)2 + ( 0 − 1)2 = 9 + 1 = 10
Partie A.  Étude géométrique Donc le rayon du cercle 𝒞 est égal à 10 .
1. Le centre du parallélogramme est centre de symétrie
c. CE = ( −1− 0 )2 + ( 0 − 3)2 = 10 Donc le point C appar-
de ce parallélogramme, donc l’aire du parallélogramme
tient au cercle 𝒞.
OABC est le double de l’aire du triangle OAC.
d. Le point E étant le milieu de [AB], le cercle 𝒞 a pour
2. a. L’aire d’un triangle est égale au produit
base × hauteur diamètre [AB]. On en déduit que le triangle ABC est rec-
. Or les deux triangles bleus ont la même tangle en C.
2
base [CD] et la même hauteur. Ils ont donc la même aire. 4.  AG = ( −2 + 4)2 + ( 4 + 1)2 = 29
b. Les deux triangles verts ont la même base [AD] et la
BG = ( −2 − 2)2 + ( 4 − 1)2 = 25 Donc AG ≠ BG .
même hauteur, ils ont donc la même aire.
Ainsi le point G n’appartient pas à la médiatrice de [AB].
3. L’aire du rectangle vert est le double de l’aire du
triangle vert ; celle du rectangle bleu est le double de celle
Bilan 2
du triangle bleu ; celle du rectangle orange est le double
de celle du triangle ADC. On en déduit que l’aire du paral- 1. Puisque le triangle ABD est isocèle rectangle en A alors
lélogramme OABC est égale à la somme des aires des rec- le repère ( A ; B ; C ) est orthonormé.
tangles bleu, vert et orange de la figure.  1 3  1 
2.  I  ;  ; J  ; 0 ; C (1; 1)
4. La somme des aires des rectangles bleu, vert et orange  4 4  2 
est égale à la différence de l’aire du grand rectangle 3.  IJ = ( x J − x I )2 + ( yJ − yI )2
« extérieur » (égale à x × y ′ ) et de l’aire du petit rectangle
2
« intérieur » (égale à x ′ × y ).  1 1  32 5
=  −  + 0−  =
 2 4  4
parallélogramme OABC est égale à xy ′ − x ′y .
Donc l’aire 8
 du
( )
Or det OA, OC = xy ′ − x ′y . 2
 1  3 
2
5
Doncl’aire IC =  1−  +  1−  =
 du parallélogramme OABC est égale à  4  4 8
(
det OA, OC . ) 2
 1 5
JC =  1−  + (1− 0 )2 =
 2 4
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On remarque que IJ = IC donc le triangle IJC est isocèle


Je me teste en I.
PACI 5 5 5 4
  1. b 2. c 3. a et b De plus JC 2 = et IJ 2 + IC 2 = + = .
CA

1
PACI 4 8 8 5
  4. a et b 5. a 6. c 7. a et d 8. a Puisque JC 2 = IJ 2 + IC 2 alors d’après la réciproque du
CA

2
PACI
théorème de Pythagore le triangle IJC est rectangle en I.
  9. b et c 10. a et c 11. a et b
CA

3
Le triangle IJC est isocèle rectangle en I.
12. c et d 13. a, b et d 14. a et b IJ 2 5
4. L’aire du triangle IJK est égale à =  ; l’aire du
2 16
carré ABCD est égale à 1. Donc l’aire du triangle IJK n’est
pas supérieure à la moitié de celle du carré ABCD.

Bilan 3
1. a. Le milieu de [AC] a pour coordonnées (7 ; 3)  ; le milieu
de [BD] a pour coordonnées (7 ; 3) .

Guide pédagogique – CHAPITRE 6 Géométrie plane dans un repère 109


b. On en déduit que le quadrilatère ABCD est un parallélo-
gramme.
Donc { x = 6 + 1= 7
y = −2 − 3 = −5
. D’où M a pour coordonnées
2. a.  AB = 65 et BC = 65 . ( 7 ; − 5) .  x − 9
b. Le parallélogramme ABCD a deux côtés consécutifs de 2. En notant ( x ; y ) les coordonnées de N, on a CN  .
même longueur. Donc ABCD est un losange.  y − 1
 1
3.  AC = 80 Donc AB2 + BC 2 ≠ AC 2 . Ainsi le losange  x − 9 = 4 × (3 − 9)
ABCD n’est pas un carré. Donc on résout : 
1
4. Les diagonales du losange ABCD sont perpendiculaires,  y − 1 = × (7 − 1)
 4

{
donc le triangle ABK est rectangle en K.
x = 9 − 1,5 = 7,5
5. L’aire du losange ABCD est égale à Donc :
AC × BK y = 1+ 1,5 = 2,5
2× = AC × BK .
2 D’où N a pour coordonnées (7,5 ; 2,5).
Or AC = 80  ; K (7 ; 3) et BK = 45 .  x − 6
3. En notant ( x ; y ) les coordonnées de P, on a AP  .
 y + 2
{
Donc l’aire du losange ABCD est égale à 60.
x − 6 = −3 × (9 − 6 )
Donc on résout :
y + 2 = −3 × (1+ 2)

{
Bilan 4
x = 6 − 9 = −3
1.  M (7 ; 5) et N ( 0 ; 4) . Donc :
 x − 12  y = −2 − 9 = −11
2. a.  AG   et AN  −12 sont colinéaires.
 y −1   3  D’où P a pour coordonnées ( −3 ; − 11) .
Donc 3( x − 12) + 12( y − 1) = 0 . En développant et en rédui-  1,5  −6 
4. On a AN    ; BP   et CM  −2 .
1  4,5  −18  −6
sant, y = − x + 4 .
4 Ces vecteurs sont colinéaires.
 x + 2   x + 2  Donc les droites (AN), (BP) et (CM) sont parallèles.
b. CG   et y = − 1 x + 4 . Donc CG
 y + 1  1 .
4  − x + 5
4 Bilan 6
  x + 2   9
c. Les vecteurs CG  1  
 et CM  6 sont colinéaires. 1. a. On a : A ( a ; a2 ) , B ( b ; b2 ) et C ( c ; c2 ) .
 − x + 5  1   1 
4 Ainsi AB = ( b − a ) ×  et AC = ( c − a ) ×  .
 a + b  a + c
 1 
Donc 6 ( x + 2) − 9  − x + 5 = 0 . On obtient x = 4 .  
 4  ( )
b. det AB, AC = ( b − a )( c − a ) ×
a
1
+ b a
1
+ c
1  
Donc y = − × 4 + 4 = 3 . Ainsi G ( 4 ; 3) .
4 ( )
Donc det AB, AC = ( b − a )( c − a )( c − b ) .
 −8  −12   c. Lesréels
  et AN   . On en déduit que AG = 2 AN .  a, b et c sont deux à deux  distincts,
 donc
3.  AG
 2  3  3 ( )
det AB, AC ≠ 0 . Ainsi les vecteurs AB et AC ne sont
2 jamais colinéaires. Donc les points A, B et C ne sont jamais
Donc k = .
3 alignés.
 6  9  2  2. a. On a : A ( a ; a2 ) , B ( b ; b2 ) , C ( c ; c2 ) et D ( d ; d 2 ) .
4. CG   et CM   . On a bien CG = CM .  
 4  6 3 1  1 
Ainsi AB = ( b − a ) ×  et CD = ( d − c ) ×  .
 a + b  c + d
Bilan 5  
 3 − 6 ( )
b. det AB, CD = ( b − a )( d − c ) ×
1
+
1
+
1. a.  AB   =  −3   a b c d
 7 − ( −2)  9 
 x − 6
( )
Donc det AB, CD = ( b − a )( d − c )( c + d − a − b ) .
b. En notant ( x ; y ) les coordonnées de M, on a AM  . Les réels a, b, c et d sont deux à deux distincts, donc
 
 

x − 6 = −
1
× ( −3 )
y + 2
( )
det AB, CD = 0 ⇔ a + b = c + d .
 3 Donc les droites (AB) et (CD) sont parallèles si, et seule-
Donc on résout : 
1 ment si, a + b = c + d .
y + 2 = − × 9
 3
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110
CHAPITRE

Droites du plan
et systèmes 7
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Représenter et caractériser les droites du plan • Déterminer une équation de droite à partir de deux points, un
• Vecteur directeur d’une droite. point et un vecteur directeur ou un point et la pente.
• Équation de droite : équation cartésienne, équation réduite. • Déterminer la pente ou un vecteur directeur d’une droite
• Pente (ou coefficient directeur) d’une droite non parallèle à donnée par une équation ou une représentation graphique.
l’axe des ordonnées. • Tracer une droite connaissant son équation cartésienne ou
réduite.
• Établir que trois points sont alignés ou non.
• Déterminer si deux droites sont parallèles ou sécantes.
• Résoudre un système de deux équations linéaires à deux
inconnues, déterminer le point d’intersection de deux droites
sécantes.

2. Intention des auteurs


Ce chapitre a pour but de manipuler tous types d’équa- équations de droites permettront aux élèves d’établir la
tions de droites (cartésiennes ou réduites) dans un repère position relative de deux droites.
orthonormé. Dans le cas où les droites sont sécantes, l’élève pourra
À partir de la colinéarité des vecteurs travaillée dans les résoudre un système pour déterminer les coordonnées
deux chapitres précédents, les élèves pourront, dans un du point d’intersection. Pour cela, nous avons détaillé les
repère, caractériser tout point sur une droite grâce aux principales méthodes de résolution d’un système de deux
vecteurs directeurs, colinéaires entre eux et ayant donc un équations à deux inconnues.
déterminant nul. Ce chapitre comporte de très nombreux exercices d’appli-
L’élève devra être capable de déterminer une équation cation, d’approfondissement ou TP faisant intervenir des
cartésienne ou une équation réduite que ce soit dans le situations très variées et pouvant nécessiter des outils dif-
cas d’une droite parallèle à l’axe des ordonnées ou non. férents : calculatrices, algorithmes, logiciels de géométrie
Ce chapitre permet d’établir la formule du coefficient dynamique. Conformément au programme, vous trouve-
directeur d’une droite passant par deux points donnés. Les rez également dans ce chapitre plusieurs démonstrations.

• La fonction f4 est constante, égale à 3, donc elle est asso-


Partir d’un bon pied ciée à la droite d2 .

A 1. a  2. b  3. c  4. a  5. b  6. c  7. c 


 
 
 
 

D u  3  ; u  −1 ; u  3 ; u  0 ; u  2
1  −2 2  −3 3  0 4  3 5  3

B 1.  f ( −10 ) = 21; f ( 0 ) = 1 ; f  1 = 5


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 7 7  
2. •  f ( x ) = −1 ⇔ −2x + 1 = −1 ⇔ x = 1   ( )
E 1.  det u ; v = 2 × 6 − ( −3) × ( − 4) = 0 donc les vecteurs
u et v sont colinéaires.
•  f ( x ) = 7 ⇔ −2x + 1 = 7 ⇔ x = −3   
2 2
•  f ( x ) = ⇔ −2x + 1 = ⇔ x =
7  ( )
2.  det u ; v = 3 × 6 − 9 × ( −2) = 36 ≠ 0 donc les vecteurs u
9 9 18 et v ne sont pas colinéaires.
  2 5  
C •  f ( 0 ) = 3 et f ( −2) = 2 . Or la droite qui passe par les
1 1 ( ) 5 4
1
3.  det u ; v = × − 4 × = 0 donc les vecteurs u et v
8
points de coordonnées ( 0 ; 3) et ( −2 ; 2) est la droite d3 . sont colinéaires.
  
Donc la fonction f1 est associée à la droite d3 .
• f2 ( 0 ) = −1 et f2 ( −2) = 0 . Or la droite qui passe par les ( )
4.  det u ; v = 2 2 × 6 − 4 × 3 = 0 donc les vecteurs u

points de coordonnées ( 0 ; − 1) et ( −2 ; 0 ) est la droite d4 . et v sont colinéaires.
Donc la fonction f2 est associée à la droite d4 .
• f3 ( 0 ) = −1 et f3 ( −2) = −2 . Or la droite qui passe par les F 1.  M  − 4 + 4 ; 1+ ( −3)  soit M ( 0 ; −1) .
 2 2 
points de coordonnées ( 0 ; −1) et ( −2 ; −2) est la droite d1 .
Donc la fonction f3 est associée à la droite d1 .

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 111


 0 − 1 
2.  AM   soit AM  −1 . 3 a.
 −1− 3  −4
 − 4 −1  −5
AD   soit AD  .
 −17 −3  −20
 
(
3. a.  det AM )
= −1× ( −20 ) − ( − 4) × ( −5) = 0 donc les
 ; AD
vecteurs AM et AD sont colinéaires. b.
b. Les points A, M et D sont alignés.

ctivités
1 Caractériser les points d’une droite dans un repère
2 Coefficient directeur d’une droite
1 • On obtient le graphique suivant :
y 1 a. b.
D
xA yA xB yB X Y q
−1 0,5 1 1,5 2 1 0,5
−2 0 4 3 6 3 0,5
2 2 3 2,5 1 0,5 0,5
0 1 2 2 2 1 0,5

On constate qu’on obtient toujours q = 0,5 . On obtient


B donc toujours le coefficient directeur de la droite ( AB ) .
C
2 Conjecture : le coefficient directeur de la droite ( AB )
yB − y A
est donné par la formule .
J
xB − x A
A
O I x
On peut conjecturer que C n’est pas sur la droite (AB) et 3 Position relative de deux droites
que D est sur la droite (AB).
 4 + 2  1 a.  d1 et d2 sont parallèles.
AB   soit AB  6 .
 5 − 0  5 b. Par exemple A ( −3 ; − 2) et B ( −1; 1) .
 3 + 2  5   c. Par exemple C ( 0 ; −1) et D (2 ; 2) .
AC   soit AC   et AD  16 + 2 soit AD  18 .  −1+ 3   
 4 − 0  4  15 − 0  15 d.  AB   soit AB  2 et CD  2 − 0 soit CD  2 .
    1+ 2   3  2 + 1  3
( )
det AC ; AB = 5 × 5 − 4 × 6 = 1 ≠ 0 donc les vecteurs AC et e.  det
 
( ; =)2 × 3 − 3 × 2 = 0 donc les vecteurs

  AB CD  AB et
AB ne sont pas colinéaires. Donc C ∉( AB ) . CD sont colinéaires. Dans notre exemple, on a AB = CD .
  
( )
det AD ; AB = 18 × 5 − 15 × 6 = 0 donc les vecteurs AD et

Ainsi les droites ( AB ) et (CD ) sont parallèles. Les droites
d1 et d2 sont bien parallèles.
AB sont colinéaires. Donc D ∈( AB ) .
a−c
2 a. • ax A + by A + c = a × ( −1) + b × +c
2 a. «  M ( x ; y ) appartient à la droite (AB) si et seulement b
  = −a + a − c + c
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si les vecteurs AM et AB sont colinéaires ».


 x + 2  =0
b.  AM   et AB  6 , ainsi on a : Donc A ∈ d .
 y   5 −a − c
 
( )
det AM ; AB = ( x + 2) × 5 − y × 6 = 5x − 6 y + 10
•  ax B + byB + c = a × 1+ b ×
= a−a−c+c
b
+c

c. M appartient
 à la droite (AB) si et seulement si les vec- =0
teurs AM et AB  sont
 colinéaires, c’est-à-dire si et seule- Donc B ∈ d .
( )
ment si det AM ; AB = 0 , c’est-à-dire si et seulement si 
b. C  −1;
a′ − c′   − a′ − c′ 
et D  1; .
5x − 6 y + 10 = 0 .  b ′   b ′ 
d. • 5x E − 6 yE + 10 = 5 × 82 − 6 × 70 + 10 = 0 donc les coor-   1+ 1    2 
données de E vérifient l’équation cartésienne de (AB), c.  AB  − a − c a − c  soit AB  −2a  .
ainsi E ∈( AB ) .  −   
b b  b 
•  5x F − 6 yF + 10 = 5 × ( − 42) − 6 × ( −33) + 10 = −2 donc les   1+ 1    2 
coordonnées de F ne vérifient pas l’équation cartésienne CD  − a ′ − c ′ a ′ − c ′  soit CD  −2a ′  .
de (AB), ainsi F ∉( AB ) .  −   b ′ 
b′ b′ 

112
d. Les droites d et d ′ sont parallèles Pour tout point M ( x ; y ) de la droite (AB), on a alors :
 
(
⇔ det AB ; CD = 0 )  x + 5
M ( x ; y ) ∈( AB ) ⇔ AM 

 et AB  7  sont colinéaires
 y − 4  −1
−2a ′  −2a   
⇔ 2×
b′
−
 b 
×2= 0
(
⇔ det AM ; AB = 0 )
−2a ′  −2a  ⇔ −1( x + 5) − 7 ( y − 4) = 0
⇔ 2× = ×2
b′  b  ⇔ − x − 7 y + 23 = 0
−2a ′ −2a ⇔ x + y − 23 = 0
⇔ =
b′ b Une équation cartésienne de (AB) est x + y − 23 = 0 .
a′ a  −5 + 5
⇔ = • La droite ( AC ) a pour vecteur directeur AC  ,
b′ b  3− 4 
 0
⇔ a ′b = ab ′ soit AC   .
 −1
⇔ ab ′ − a ′b = 0
Pour tout point M ( x ; y ) de la droite (AC), on a alors :
 x + 5 
3 a.  d : − mx + y − p = 0 et d ′ : − m ′x + y − p′ = 0 . M ( x ; y ) ∈( AC ) ⇔ AM   et AC  0  sont colinéaires
b. Ici a = − m, b = 1, a ′ = − m ′ et b ′ = 1.  y − 4  −1
 
d et d ′ sont parallèles ⇔ ab ′ − a ′b = 0 (
⇔ det AM ; AC = 0 )
⇔ − m × 1− m ′ × 1 = 0 ⇔ − ( x + 5) − 0 ( y − 4) = 0
⇔ −m + m′ = 0 ⇔ −x − 5 = 0
⇔ m = m′
⇔ x +5= 0
4
c. m1 = 2, m2 = −3, m3 = = 2 et m4 = −3 . Une équation cartésienne de (AC) est x + 5 = 0 .
2  −5 − 2
Ainsi, d’après la question b.  d1 et d3 d’une part, puis d2 et • La droite ( BC ) a pour vecteur directeur BC   , soit
 3−3 
d4 d’autre part, sont parallèles.  −7
BC   .
 0
4 Systèmes de deux équations à deux inconnues Pour tout point M ( x ; y ) de la droite (BC), on a alors :
 x − 2 
M ( x ; y ) ∈( BC ) ⇔ BM   et BC  −7 sont colinéaires
1 • 560 + 600 = 1160  y − 3  0
 
• 0,25 × 560 + 0,20 × 600 = 260 ≠ 263 (
⇔ det BM ; BC = 0 )
Donc le lycée ne peut pas avoir 560 filles et 600 garçons. ⇔ 0 ( x − 2) − 7 ( y − 3) = 0
⇔ −7 y + 21 = 0
2 a. Le lycée comporte 1 160 élèves donc x + y = 1160 .
⇔ y −3 = 0
De plus 25 % des filles et 20 % des garçons sont externes,
ainsi 0,25 × x + 0,2 × y = 263 . Une équation cartésienne de (BC) est y − 3 = 0 .
Ces deux équations doivent être vérifiées simultanément.
2 1. Soit un point M ( x ; y ) quelconque sur la droite. Les
On obtient le système {x + y = 1160
0,25x + 0,2 y = 263
 x + 10
vecteurs TM 
 y−5 
 et u  5  sont colinéaires. Ainsi
 −1
y = 1160 − x

 
b. On a  263 − 0,25x ( )
det TM ; u = 0 et on obtient x + 5 y − 15 = 0 .
 y = 0,2
= 1315 − 1,25x 2. De la même manière, on obtient x + 5 y − 15 = 0 .
c. On a alors l’équation du premier degré : 3. Les droites sont confondues. On en déduit que T, F et G
1160 − x = 1315 − 1,25x sont alignés.
d. On résout l’équation de la question précédente en iso-  8 + 2
lant x , on obtient x = 620 . 3 1. La droite d a pour vecteur directeur MN   , soit
 0 − 5
Ainsi y = 1160 − 620 = 540 .  10
MN   .
e.  {
x + y = 620 + 540 = 1160  −5
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

0,25x + 0,2 y = 0,25 × 620 + 0,2 × 540 = 263 Pour tout point M ′ ( x ; y ) de la droite d passant par P, on
Les deux équations sont bien vérifiées. Le couple (620 ; 540) a :
 x + 3 
est donc solution du système. M ′ ( x ; y ) ∈ d ⇔ PM ′   et MN  10 sont colinéaires
Le lycée compte 620 filles et 540 garçons.  y − 3  −5
 
(
⇔ det PM ′ ; MN = 0 )
⇔ −5( x + 3) − 10 ( y − 3) = 0
éthode ⇔ −5x − 10 y + 15 = 0
⇔ x + 2y − 3 = 0
Une équation cartésienne de d est x + 2 y − 3 = 0 .
PACI Déterminer une équation cartésienne
2.  x R + 2 yR − 3 = 15 + 2 × ( −6 ) − 3 = 0
CA

1
de droite Ainsi les coordonnées de R vérifient l’équation cartésienne
 2 + 5 de d, donc R ∈ d .
1 • La droite ( AB ) a pour vecteur directeur AB  ,
 3 − 4
 7
soit AB   .
 −1

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 113


CA PACI
2 TÉ
Tracer une droite à partir d’une équation 2.  {2x + y + 1 = 0
4x + 3 y − 11 = 0
⇔ {
y = −2x − 1
4x + 3( −2x − 1) − 11 = 0
4 • Droite d1  : ⇔ {
y = −2x − 1
4x − 6 x − 3 − 11 = 0

x = −7
y = 13 {
x −1 3 Les droites sont sécantes en P ( −7 ; 13) .
y −3 0
7 1. 3 × ( −2) − ( −2) × 4 = 2 ≠ 0 donc les droites sont
• Droite d2  : sécantes.

x 0 2 2.  {
3x + 4 y − 19 = 0
5x − 2 y + 3 = 0 × 2
⇔ {
3x + 4 y − 19 = 0
10 x − 4 y + 6 = 0
y −2 −3 En ajoutant membre à membre les deux équations, on
obtient 13x − 13 = 0 , soit x = 1. Ainsi,
• Droite d3  : 3x + 4 y − 19 = 0 ⇔ 3 × 1+ 4 y − 19 = 0 ⇔ y = 4 .
Son équation s’écrit x = 2,5 . La droite est donc parallèle à Les droites sont sécantes en P (1; 4) .
l’axe des ordonnées et coupe l’axe des abscisses en 2,5.
• Droite d4  :

x 0 2 Je m’exerce à démontrer
y −1 3
m • Une équation cartésienne de ( AB ) est :
Dé oio
àm 2x + 3 y − 17 = 0
• Droite d5  : de jouer
• Une équation cartésienne de (CD ) est :
Elle est parallèle à l’axe des abscisses et coupe l’axe des
x − 3y + 5 = 0
ordonnées en 4.
• Droite d6  : On résout le système {
2x + 3 y − 17 = 0
x − 3y + 5 = 0
par la méthode de
Elle est parallèle à l’axe des ordonnées et coupe l’axe des son choix. On obtient S = {( 4 ; 3)} .
abscisses en −2 .
Les droites ( AB ) et (CD ) sont donc sécantes au point
y
d6 d3 d4 P ( 4 ; 3) .
d1

d5

d2
J’évalue mes connaissances
J
QCM
O I x
1. a et c 2. b et c 3. b 4. c 5. a et b
6. b 7. b 8. b 9. a 10. b et c

vrai
ou faux ?

y Partie A.
1  −3  3
5 1.  ( AB ) : y = − x + 6 1. Vrai, car AB   est un vecteur directeur, donc u  
3 +3  −1  1
2. L’ordonnée à l’origine est 6, C −1 aussi car ils sont colinéaires.
donc on se place au point C ( 0 ; 6 ) . D 2. Faux, car 2 × 2 + 5 × 5 − 3 = 26 ≠ 0 .
1 3. Vrai, car son équation réduite est y = −3,5 .
Le coefficient directeur est − . Le
3 4. Faux, car les coordonnées de D ne vérifient pas l’équation.
 1 
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J 5. Vrai, car les coordonnées de chaque point C et D véri-


vecteur u  1 est un vecteur
 −  fient l’équation proposée.
3 O I x
6. Vrai, car 2 × 4 − ( −3) × ( −5) = −7 ≠ 0 donc le système
 3
directeur, donc également v   . admet un unique couple solution et le couple proposé véri-
 −1
 fie chacune des équations du système.
On construit un représentant de v d’origine C.
L’extrémité D obtenue permet de tracer la droite cherchée. Partie B.
1. Vrai, car d1 est parallèle à l’axe des ordonnées et coupe
l’axe des abscisses en 3.
2. Vrai, car par lecture graphique le coefficient directeur
∆y 1
est = et l’ordonnée à l’origine est 2.
PACI Déterminer le point d’intersection ∆x 2
CA

∆y −3

3
de deux droites sécantes 3. Vrai, car = = −1,5 .
∆x 2
6 1. 2 × 3 − 4 × 1 ≠ 0 donc les droites sont sécantes.

114
 
utomatismes et calculs ( 
)
2.  det AB ; CD = 4 × 9 − 6 × 6 = 0

Les vecteurs AB et CD sont colinéaires.
8 1.  −1 2. 13 3. 11

9 19 5
9 1. 
20
2. 
4
3. 
4 xercices Application

10 1. 28 2. 22 3. 215


Connaître le cours
11 1. 3 2. 0,4 3. 9 4. 10,9

31 1.  CD 2.  x + 7 y − 19 = 0
1 1 1
12 1.  2.  − 3.  − 3. 5x − y + 7 = 0 4. 3

{
2 3 3
2x − y = 7
7 5.  y = −2x − 2 6.  x = 1 7. 
13 1.  m = 1 2.  m = 3.  m = 0 2x + 3 y = 3
3
8. Le système admet un unique couple solution : (2 ; 3) .
1
14 1.  m = −2 2.  m = −1 3.  m = − 
3
32 1. Le vecteur AB est un vecteur directeur de la droite
15 1.  m = −14 2.  m = −5 3.  m = 8 (AB). 
16 1.  m = −24 2.  m = −11 2. Deux vecteurs directeurs de la droite (AB) sont AB et
3.  m = −9 
BA par exemple.
17 1.  x = 4 2.  x = 1 3.  x = 0 4.  x = 10 3. La droite (AB) a une équation cartésienne de la forme
ax + by + c = 0 où a, b et c sont des nombres réels avec
18 1.  x = 13 2.  x =
11
3.  x = 14 4.  x = 2
( a ; b ) ≠ (0 ; 0) .
2 4. Si la droite (AB) n’est pas parallèle à l’axe des ordon-
nées, alors elle a une équation réduite de la forme
19 1.  S = ]4 ; +∞[ 2.  S = [2 ; +∞[ y = mx + p .
11
3.  S = ]−∞ ; 5[ 4.  S =  − ; +∞  5. Si la droite (AB) est parallèle à l’axe des ordonnées, alors
 3  elle a une équation réduite de la forme x = c où c est un réel.
20 1.  A ( x ) = 2x 2 − 10 x 2.  B ( x ) = 2x 2 + 9x − 18 Démo  x − x  α
33 M ( x ; y ) ∈ d ⇔ AM  A
et u   sont colinéaires.
 y − y A   β
21 1.  A ( x ) = 9x 2 + 6 x + 1 2.  B ( x ) = x 2 − 8 x + 16  
(
⇔ det AM ; u = 0 )
22 1.  A ( x ) = ( x − 2)(3 − 4x ) 2.  B ( x ) = ( 4x − 5)(3x − 7 ) ⇔ β( x − x A ) − α ( y − yA ) = 0
⇔ βx − αy + ( −βx A + αy A ) = 0
23 1.  A ( x ) = (5x − 6 )(5x + 6 ) 2.  B ( x ) = (2x − 7 )(2x − 3) On obtient une équation de la forme ax + by + c = 0 avec 
a = β, b = −α , c = −βx A + αy A et (β ; −α ) ≠ ( 0 ; 0 ) car u ≠ 0 .
24 S = {−1; 5}
yM − yN
25 A ( x ) = (2x − 6 )(2x + 6 ) donc S = {−3 ; 3} . 34 1.    2.  m = −3   3. m ′ = −3
xM − xN
4. Les points sont alignés car les deux droites ont le même
26 1.  f ( −2) = −11; f ( 0 ) = −5 ; f (1) = −2
coefficient directeur et passent toutes les deux par M.
2.  f ( x ) = −2 ⇔ x = 1
5 35 • d1 et d3 car 1× 4 − 2 × 2 = 0 .
f (x) = 0 ⇔ x =
3 • d5 et d6 car −6 × ( −3) − 9 × 2 = 0 .
f ( x ) = 1⇔ x = 2
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

36 • d1 et d4 car elles ont le même coefficient direc-


27 1.  f ( 0 ) = 10 ; f (2) = 18 ; f ( −1) = 12 ; f ( −3) = 28  ; teur 2.
( )
f 5 = 20 • d3 et d5 car elles ont le même coefficient directeur −3 .
• d2 et d6 car elles sont parallèles à l’axe des ordonnées
2.  f ( x ) = 0 ⇔ x 2 = −5 C’est impossible donc S = ∅ .
donc parallèles entre elles.
28 1.  y = 3 2.  y = 1 3.  x = 1
37 1. Le couple (7 ; 1) n’est pas solution car la deuxième
2 + 6 8 − 4 équation du système n’est pas vérifiée.
29 1.  M  ; ⇔ M ( 4 ; 2) Le couple (6 ; −9) n’est pas solution car la première équa-
 2 2 
tion du système n’est pas vérifiée.
2.  AB = (6 − 2)2 + ( − 4 − 8 ) = 156 = 2 39
{ {
2
x − 3y = 4 x = 4 + 3y
2.  ⇔
  8x + 5y = 3 8(4 + 3y ) + 5y = 3
( )
30 1.  det AB ; CD = 2 × 15 − ( −5) × ( −6 ) = 0
 
Les vecteurs AB et CD sont colinéaires.
⇔ { x = 4 + 3y
32 + 24 y + 5 y = 3
⇔ {
x = 4 + 3y
y = −1

x =1
{
y = −1
Donc S = {(1; − 1)} .

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 115


3. Les droites d’équations cartésiennes x − 3 y = 4 et 46 1.
8 x + 5 y = 3 sont sécantes au point de coordonnées (1; −1) .  x + 3 
 et AB  40 sont colinéaires
M ( x ; y ) ∈( AB ) ⇔ AM 
 y + 1  15
 
(
⇔ det AM ; AB = 0 )
Travailler les capacités du chapitre ⇔ 15( x + 3) − 40 ( y + 1) = 0
⇔ 15x − 40 y + 5 = 0
38 1. a 2. a et b 3. b ⇔ 3x − 8 y + 1 = 0
Ainsi ( AB ) : 3x − 8 y + 1 = 0 .
39 1. 2x + y − 10 = 0 2.  x + 2 = 0 Construction :

40 1.  x − 3 y − 35 = 0 2.  x + 5 y − 20 = 0 x −3 5


y −1 2
41 1. 7 x + 3 y − 17 = 0 2.  x − 4 y + 3 = 0
y
42 1. 4x + y − 3 = 0 2.  x − 4 y + 3 = 0

−3 − 1 4 − 3  1 C
43 1.  M  ;

⇔ M  −2 ; 
 2 2   2
j
2. La médiane issue de B est la droite ( BM ) .
 − 4 O i x
Un vecteur directeur est BM  . A
 − 0,5
 x − 2  2. De la même manière : ( AB ) : x + 2 y − 5 = 0 .
N ( x ; y ) ∈( BM ) ⇔ BN   et BM sont colinéaires
 y − 1 Construction :
 
(
⇔ det BN ; BM = 0 ) x −1 3
⇔ − 0,5( x − 2) + 4( y − 1) = 0 y 3 1
⇔ − 0,5x + 4 y − 3 = 0
y
44 1. C
 x − 4 
M ( x ; y ) ∈ d ⇔ CM   et AB  5  sont colinéaires
 y + 3  −3
 
( )
D
⇔ det CM ; AB = 0 j
⇔ −3( x − 4) − 5( y + 3) = 0 O i x
⇔ 3x + 5 y + 3 = 0
Ainsi, d : 3x + 5 y + 3 = 0 .
 x − 1  47 1.  x A ≠ x B donc l’équation réduite de (AB) est de la
2.  M ( x ; y ) ∈ d ⇔ CM   et AB  11 sont colinéaires
forme y = mx + p .
 y − 2  5
  y − y A −3 − 3 −6 1
(
⇔ det CM ; AB = 0 ) • m = B =
x B − x A 26 − 2 24
= =−
4
⇔ 5( x − 1) − 11( y − 2) = 0 1
•  A ∈( AB ) donc y A = mx A + p, ainsi 3 = − × 2 + p , soit
⇔ 5x − 11y + 17 = 0 4
7
Ainsi, d : 5x − 11y + 17 = 0 . p= .
2
45 1. 1 7
 x + 2  Conclusion : ( AB ) : y = − x + .
 et AB  9  sont colinéaires 4 2
M ( x ; y ) ∈( AB ) ⇔ AM 
 y − 4  −2 Construction :
 
(
⇔ det AM ; AB = 0 ) x −2 2 C y
⇔ −2( x + 2) − 9( y − 4) = 0 A
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y 4 3
⇔ 2x + 9 y − 32 = 0
Ainsi ( AB ) : 2x + 9 y − 32 = 0 .
Or 2xC + 9 yC − 32 = 2 × 11+ 9 × 1− 32 = −1 ≠ 0 . j
Donc C ∉( AB ) , les points A, B et C ne sont pas alignés. O i x
2. De la même manière, on montre que :
( AB ) : x − 2 y + 2 = 0 2. De même : ( AB ) : y = 2x − 1.
Or, xC − 2 yC + 2 = 0 donc C ∈( AB ) . Construction : y
3. De la même manière, on montre que :
x −1 1
( AB ) : 2x + 11y − 168 = 0
y −3 1 A
Or, 2xC + 11yC − 168 = −8 ≠ 0 donc C ∉( AB ) .
4. De la même manière, on montre que : j
O i x
( AB ) : 11x − 26 y + 248 = 0
Or, 11xC − 26 yC + 248 = 0 donc C ∈( AB ) .
C

116
48 1.  M (3,5 ; 3,5) Construction :
2. Construction de d  : x −1 2
Pour x = −1 on a y = 2 et pour x = 2 on a y = 3 .
y
y −1 −6
A
y
M
B
d B

J j
O i x
O I x C
A
On constate que M est sur la droite d .
3.  −3,5 + 3 × 3,5 − 7 = 0 donc M ∈ d .

49 1. a. • Construction de d1  :
Pour x = −1 on a y = −1 et pour x = 1 on a y = 3 .
 x − 3 
• Construction de d2  : 3.  M ( x ; y ) ∈ d ⇔ CM   et AB  2  sont colinéaires
Pour x = −1 on a y = 6 et pour x = 3 on a y = 4 .  y + 3  −9
 
• Construction de d3  :
Pour x = −1 on a y = 4 et pour x = 2 on a y = 5 .
(
⇔ det CM ; AB = 0 )
⇔ −9( x − 3) − 2( y + 3) = 0
y d2 ⇔ −9x − 2 y + 12 = 0
Ainsi d : −9x − 2 y + 12 = 0 .
d3 Construction :
x 0 3
j
d1 O y 6 −3
i x
y
b.  A (2 ; 5)
2. En utilisant l’équation de d1  : pour x = 2 , y = 5 .
Donc A ∈ d1 . A
En utilisant l’équation de d2  : pour x = 2 , y = 5 .
Donc A ∈ d2 .
En utilisant l’équation de d3  : pour x = 2 , y = 5 .
j
Donc A ∈ d3 .
O i x

50 1.
 x − 3  C
M ( x ; y ) ∈ d ⇔ CM   et AB  4 sont colinéaires B
 y + 1  2
 
(
⇔ det CM ; AB = 0 )
⇔ 2( x − 3) − 4( y + 1) = 0 51 1.  y = mx + p avec m = −2
⇔ 2x − 4 y − 10 = 0 A ∈ d ⇔ y A = −2x A + p
⇔ x − 2y − 5 = 0 ⇔ 3 = −2 × 2 + p
Ainsi d : x − 2 y − 5 = 0 . ⇔ p=7
Construction : y Conclusion : d : y = −2x + 7 .
Construction :
5 B
x 1
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

x 1 3
y −2 0 A
y 5 1
j y
O i x
C

 x + 1 
2.  M ( x ; y ) ∈ d ⇔ CM   et AB  −3 sont colinéaires
 y + 1  5
 
(
⇔ det CM ; AB = 0 ) j
O i x
⇔ 5( x + 1) + 3( y + 1) = 0
⇔ 5x + 3 y + 8 = 0
Ainsi d : 5x + 3 y + 8 = 0 .

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 117


1 54 1. Les droites ont des coefficients directeurs différents
2.  y = mx + p avec m =
4 donc les droites sont sécantes.
1 2. Le point d’intersection a pour coordonnées ( 4 ; 2) .
A ∈d ⇔ y A = x +p
4 A
1
⇔ 4 = × ( −3) + p 55 1. y
4
19 d2
⇔ p=
4 C d1
1 19
Conclusion : d : y = x + .
4 4 u
Construction : y B
j
x 1 5
O i x
y 5 6 A

 x + 2 
2. •  M ( x ; y ) ∈ d ⇔ AM   et AB  3 sont colinéaires
 y + 1  2
 
j
O i x (
⇔ det AM ; AB = 0 )
⇔ 2( x + 2) − 3( y + 1) = 0
3. d′ est parallèle à l’axe ⇔ 2x − 3 y + 1 = 0
des ordonnées donc d est aussi parallèle à l’axe des ordon- Ainsi d1 : 2x − 3 y + 1 = 0 .
nées. Son équation est donc de la forme x = c . Or A ∈ d ,  x + 2
•  M ( x ; y ) ∈ d ⇔ CM   et u  3  sont colinéaires
ainsi d : x = 5 .  y − 4  −1
 
( )
y
⇔ det CM ; u = 0
⇔ − ( x + 2) − 3 ( y − 4) = 0
⇔ − x − 3 y + 10 = 0
j A Ainsi d2 : x + 3 y − 10 = 0 .
O i x 3. 2 × 3 − ( −3) × ( −1) = 3 ≠ 0 donc les droites sont sécantes.
4. On résout le système suivant par la méthode de son
4. d′ est parallèle à l’axe des abscisses donc d est aussi
parallèle à l’axe des abscisses. Son équation est donc de la
choix : { 2x − 3 y + 1 = 0
x + 3 y − 10 = 0
forme y = b . Or A ∈ d , ainsi d : y = 2 .
y { }
 7
On obtient S =  3 ;  .
 3
A
56 1. On constate que la droite d1 passe par le point de
j coordonnées (2 ; −2) ainsi que la droite d2 . Donc les deux
O i x droites sont sécantes en S (2 ; −2) .
2. La droite d1 passe par les points A (1; −5) et B (3 ; 1) par
exemple. x A ≠ x B donc l’équation réduite de (AB) est de la
52 1. 4 × 3 − ( −6 ) × ( −2) = 0 donc les droites sont paral- forme y = mx + p .
lèles. y − y A 1+ 5
•  m = B = =3
2. Construction de d1  : Construction de d2  : xB − x A 3 − 1
•  A ∈( AB ) donc y A = mx A + p, ainsi −5 = 3 × 1+ p , soit
x −1 1 x −1 1
p = −8 .
y −1,5 2,5 11 1 Conclusion : d1 : y = 3x − 8 .
y −
De même, la droite d2 passe par les points C ( 0 ; −12) et
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3 3
D (1; −7 ) . Son équation est y = 5x − 12 .
y 3. Les droites d1 et d2 ont des coefficients directeurs diffé-
d1 d2 rents (resp. 3 et 5) donc elles sont sécantes.
3x − 8 = 5x − 12 ⇔ −2x = − 4 ⇔ x = 2
Ainsi, y = 3 × 2 − 8 = −2 .
Les droites sont sécantes au point de coordonnées (2 ; −2) .

j 57 1.  A (3 ; 4)
O i x 2. On résout le système
combinaison linéaire :
{
5x + 2 y = 23
3x + 4 y = 25
avec la méthode par

53 1. −2 × 4 − 1× 3 = −11 ≠ 0 donc les droites sont • En multipliant les deux membres de la 1re équation par
sécantes.
2. Le point d’intersection a pour coordonnées (2 ; 3) .
−2 , on obtient {
−10 x − 4 y = − 46
3x + 4 y = 25
.

118
 4   
• On ajoute membre à membre les deux nouvelles équa-
tions, ainsi l’inconnue y disparaît. On obtient −7 x = −21,
( ) 
2.  AB   Or det AB ; u = 0 donc AB et u sont coli-
 − 6
soit x = 3 . néaires. Ainsi B ∈ d .
 7  
• En utilisant la 1re équation, on a 5 × 3 + 2 y = 23 , soit y = 4 .
3. CD   Or det CD ; u ≠ 0 donc CD et u ne sont pas
( )
Le couple solution est bien le couple (3 ; 4) .  −10
colinéaires. Ainsi les droites (CD ) et d ne sont pas parallèles.
 5
64 1.  AB  
xercices Entraînement  2
  
( 
) 

2. a.  det AB ; u1 = 0 donc AB et u1 sont colinéaires. Ainsi
1 Vecteur directeur d’une droite 

u1 est un vecteur directeur de ( AB ) .
  

 2 
 6   1   2 
 0
58 u1   , u2   , u3   , u4   et u5   . ( 
) 

b.  det AB ; u2 ≠ 0 donc AB et u2 ne sont pas colinéaires.


 −3  2  3  0  6
Ainsi u2 n’est pas un vecteur directeur de ( AB ) .

 
 
 
    
59 u1 est associé à d4 , u2 à d3 , u3 à d2 et u4 à d1 . ( 
)  

c.  det AB ; u3 = 0 donc AB et u3 sont colinéaires. Ainsi u3
est un vecteur directeur de ( AB ) .
60 y
3. a. Les variables x2 et y2 correspondent aux coordon-
d4
nées du vecteur AB .
b.
d1
u4
u1
u3
c. Les résultats sont vérifiés.
d3 A u2

j 2 Équation cartésienne d’une droite


O i x
65 1. y
d2 d2
u2
 12   
( )  u3 d3
61 1.  AB   Or det AB ; u = 0 donc AB et u sont u1
 −2

colinéaires. Ainsi u est un vecteur directeur de ( AB ) . u4 d4
 −5   
( )  j A
2.  AB   Or det AB ; u ≠ 0 donc AB et u ne sont pas
 −5 O i x

colinéaires. Ainsi u n’est pas un vecteur directeur de ( AB ) .
 −1   
( ) 
3.  AB   Or det AB ; u = 0 donc AB et u sont coli-
 −2

néaires. Ainsi u est un vecteur directeur de ( AB ) . d1

 −3  3  −15 


 1   −2   5   −3
62 1.  AB   , BA   et 5 AB   par exemple. 2.  u1   , u2   , u3   , u4   .
 −1  1  −5   −3  −3  2  0
 8  −8  16  x − 3
2.  AB   , BA   et 2 AB   par exemple.  et u
 1
 −3  3  − 6 3. •  M ( x ; y ) ∈d1 ⇔ AM  1  −3 sont colinéaires
 y − 1
 0  0  0  
3.  AB  
 1
, BA  
 −1
et −3 AB 
 −3
 par exemple. ⇔ det AM ; u1 = 0

( )
⇔ −3( x − 3) − 1( y − 1) = 0
63 1. y ⇔ −3x − y + 10 = 0
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⇔ 3x + y − 10 = 0
Ainsi d1 : x + y + 8 = 0 .
 x − 3
C •  M ( x ; y ) ∈ d2 ⇔ AM   et u
  −2
d
 y − 1 2  −3 sont colinéaires
 
⇔ det AM ; u2 = 0(

)
u
⇔ −3( x − 3) + 2( y − 1) = 0
⇔ −3x + 2 y + 7 = 0
A
Ainsi d2 : −3x + 2 y + 7 = 0 .
j  x − 3
•  M ( x ; y ) ∈ d3 ⇔ AM   et u
  5
3  2 sont colinéaires
O i x
 y − 1
 
D
⇔ det AM ; u3 = 0(

)
B
⇔ 2( x − 3) − 5( y − 1) = 0
⇔ 2x − 5 y − 1 = 0
Ainsi d3 : 2x − 5 y − 1 = 0 .

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 119


 x − 3
•  M ( x ; y ) ∈ d4 ⇔ AM   et u
  −3 74 1. y
 y − 1 4  0  sont colinéaires F
  A
( 
⇔ det AM ; u4 = 0)
⇔ 0 ( x − 3) + 3( y − 1) = 0 B
⇔ 3y − 3 = 0
j D
⇔ y − 1= 0
O i x
Ainsi d4 : y − 1 = 0 .
E
66 1.  c = −1 2.  c = 38 3. c = − 40 C

67 1.  t = −1 2.  t = 16 3.  t = 2


2.
 −5  5  x − 1 
M ( x ; y ) ∈( AB ) ⇔ AM   et AB  4  sont colinéaires
68 AB   et AC   sont colinéaires donc
 y − 4  −2
 −3  t − 2  
 
( )
det AB, AC = 0 soit −5( t − 2) + 15 = 0 , ainsi t = 5 .
(
⇔ det AM ; AB = 0 )
⇔ −2( x − 1) − 4( y − 4) = 0
 −2  t − 5 ⇔ −2x − 4 y + 18 = 0
69 AB   et AC   sont colinéaires donc
 3  5  ⇔ x + 2y − 9 = 0
 
(
det AB, AC ) = 0 . On a donc 5 × ( −2) − 3(t − 5) = 0 , ainsi Ainsi ( AB ) : x + 2 y − 9 = 0 .
De la même manière, (CD ) : −2x + 3 y + 4 = 0
5
t= . et ( EF ) : −3x + y + 13 = 0 .
3 3.  −2x B + 3 yB + 4 = −2 × 5 + 3 × 2 + 4 = 0 donc B ∈(CD ) .
 6  t + 2
70 AB   et AC   sont colinéaires donc 4. On montre de même que B ∈( EF ) . Ainsi B est sur cha-
 −3  t − 5 cune des trois droites. Celles-ci sont donc concourantes
 
(
det AB, AC ) = 0 . On a donc 6(t − 5) + 3(t + 2) = 0 , ainsi en B.
8 75 1.  M (3,5 ; 3) et N (6 ; −2) .
t= .
3
2. a.  AB = (5 − 2)2 + (5 − 1)2 = 5
71 1. Pour x = 2 on a y = 3 donc d passe par A (2 ; 3) . De même, BC = 10 et AC = 125 = 5 5 .
Pour x = −1 on a y = −1 donc d passe par B ( −1; −1) . 2
b.  AB2 + BC 2 = 52 + 102 = 125 et AC 2 = 125 = 125 .
 −3
Un vecteur directeur est donc AB   . Donc d’après la réciproque du théorème de Pythagore, le
 − 4 triangle ABC est rectangle en B.
2. Pour x = 3 on a y = 1 donc d passe par A (3 ; 1) . 3. a. Le triangle ABC est rectangle en B donc la médiatrice
Pour x = 8 on a y = 2 donc d passe par B (8 ; 2) . d1 de [AB] est parallèle à la droite (BC). La médiatrice d1
 5 passe donc par M (3,5 ; 3) et a pour vecteur directeur
Un vecteur directeur est donc AB   .  8
 1 BC   . Après calculs, une équation cartésienne de d1
 − 6
72 1. Pour x = 1 on a y = 3 donc d passe par A (1; 3) . est 6 x + 8 y − 45 = 0 .
Pour x = 5 on a y = 5 donc d passe par B (5 ; 5) . b. De même, la médiatrice d2 de [BC] est parallèle à la
 4
droite (AB). La médiatrice d2 passe donc par N (6 ; −2) et
Un vecteur directeur est donc AB   .  −3
 2
2. Pour x = 0 on a y = 4 donc d passe par A ( 0 ; 4) . a pour vecteur directeur AB   . Après calculs, une équa-
 − 4
Pour x = 5 on a y = 5 donc d passe par B (5 ; 5) . tion cartésienne de d2 est : − 4x + 3 y + 30 = 0 .
 5 4.  P (7,5 ; 0 ) Or les coordonnées de P vérifient l’équation
Un vecteur directeur est donc AB   . cartésienne de d1 donc P ∈ d1 . Les coordonnées de P véri-
 1
fient également les coordonnées de d2 , donc P ∈ d2 .
1
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73 1. Pour x = 0 on a y = donc d coupe l’axe des


3  x − x  α
 1 76 1.  M ( x ; y ) ∈ d ⇔ AM  A
 et u   colinéaires
ordonnées au point A  0 ;  .  y − yA   β
 3  
1
(
⇔ det CM ; u = 0 )
Pour y = 0 on a x = donc d coupe l’axe des abscisses au ⇔ β( x − x A ) − α ( y − yA ) = 0
5
1  ⇔ βx − αy + ( −βx A + αy A ) = 0
point B  ; 0 . 2.
5 
x A ; yA ; α ; β
2 a←β
2.  5x − 2 = 0 ⇔ x =
5 b ← −α
2 1 c ← (−βx A + αy A )
Ainsi on a 5 × + 3 y − 1 = 0 , soit y = . Les droites sont
5 3
 2 1
sécantes au point A  ;  .
 5 3
77 Pour x = − 4 on a y = − 0,5 donc d passe par
A ( − 4 ; − 0,5) .

120
Pour x = 2 , on a y = 1,5 donc d passe par B (2 ; 1,5) . 82 Pour x = 1 on a y = −2 donc d passe par R (1; −2) .
 6
Un vecteur directeur de d est donc AB   . Pour x = 3 , on a y = −5 donc d passe par S (3 ; −5) .
 2  2
Un vecteur directeur de d est donc RS   .
De la même manière, d ′ passe par C (1; 1) et D ( 4 ; 2) . Un  −3
 3  x − 2  2
vecteur directeur de d ′ est donc CD   . M ( x ; y ) ∈ d ′ ⇔ AM   et RS   sont colinéaires
 1  y   −3
     
( )
det AB ; CD = 0 donc les vecteurs AB et CD sont coli- (
⇔ det AM ; RS = 0 )
néaires. Les droites (AB) et (CD) sont donc parallèles ou ⇔ −3( x − 2) + 2 y = 0
confondues. ⇔ −3x + 2 y + 6 = 0
Or les coordonnées de A ne vérifient pas l’équation de d ′ Ainsi d ′ : −3x + 2 y + 6 = 0 .
donc d et d ′ ne sont pas confondues, elles sont strictement
parallèles. 83
 x + 2 
M ( x ; y ) ∈( BC ) ⇔ BM   et BC  8  sont colinéaires
78 Pour x = 2 on a y = 3 donc d passe par A (2 ; 3) .  y − 4  
  −6
Pour x = −1, on a y = −1 donc d passe par B ( −1; −1) .
 −3 ( )
⇔ det BM ; BC = 0
Un vecteur directeur de d est donc AB   . ⇔ − 6 ( x + 2) − 8 ( y − 4) = 0
 − 4
⇔ −6 x − 8 y + 20 = 0
De la même manière, d ′ passe par C (2 ; 3) et D ( −2 ; −2) . ⇔ 3x + 4 y − 10 = 0
 − 4
Un vecteur directeur de d ′ est donc CD   . ⇔ 3x + 4 y = 10
 −5
    Ainsi ( BC ) : 3x + 4 y = 10 .
( )
det AB ; CD ≠ 0 donc les vecteurs AB et CD ne sont pas  x − 4
M ( x ; y ) ∈∆ ⇔ AM 

 et BC  8  sont colinéaires
colinéaires. Les droites (AB) et (CD) ne sont donc pas  y − 3  − 6
 
parallèles. Ainsi d et d ′ sont sécantes.
(
⇔ det AM ; BC = 0 )
79 Une autre équation de la droite d ′ s’obtient en divi- ⇔ −6 ( x − 4) − 8( y − 3) = 0
sant les deux membres de l’équation par 4, on obtient ⇔ −6 x − 8 y + 48 = 0
alors 3x + 9 y + 2 = 0 . On retrouve donc la même équation ⇔ 3x + 4 y − 24 = 0
que la droite d. Ainsi d et d ′ sont confondues. ⇔ 3x + 4 y = 24
Ainsi ∆ : 3x + 4 y = 24 .
80 1. Pour x = −1 on a y = −2 donc d passe par
A ( −1; −2) . 84 Pour x = 1 on a y = 2 donc d passe par R (1; 2) .
Pour x = 1, on a y = 5 donc d passe par B (1; 5) . Pour x = 6 , on a y = 4 donc d passe par S (6 ; 4) .
 2  5
2. Un vecteur directeur de d2 est donc AB   . Un vecteur directeur de d est donc RS   .
 7  2
 x − 4  2 Soit B le point cherché. Ses coordonnées sont donc de la
M ( x ; y ) ∈ d2 ⇔ PM   et AB   sont colinéaires
forme B ( x ; 0 ) .
 y − 2  7
   x + 1 
( )
⇔ det PM ; AB = 0 Les vecteurs AB 
 −2 
 et RS  5 sont colinéaires.
 2
⇔ 7 ( x − 4) − 2 ( y − 2) = 0  
⇔ 7 x − 2 y − 24 = 0 ( )
Ainsi det AB ; RS = 0 . On a donc 2( x + 1) + 2 × 5 = 0 . Soit
Ainsi d2 : 7 x − 2 y − 24 = 0 . x = −6 .
 2 Conclusion : B ( −6 ; 0 ) .
3. Un vecteur directeur de d3 est aussi AB   .
 7
 x + 2  2 85 1. Les lignes 2, 3 et 4 calculent les rapports des coeffi-
M ( x ; y ) ∈ d3 ⇔ TM   et AB   sont colinéaires
cients de chaque équation cartésienne.
 y − 1  7
 
( )
⇔ det PM ; AB = 0
La ligne 5 teste si les rapports des coefficients associés à x
et à y sont égaux, donc s’ils sont proportionnels.
⇔ 7 ( x + 2) − 2( y − 1) = 0
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2.
⇔ 7 x − 2 y + 18 = 0
Ainsi d3 : 7 x − 2 y + 18 = 0 .

81 Pour x = 1 on a y = 1 donc d passe par R (1; 1) .


Pour x = −6 , on a y = −1 donc d passe par S ( −6 ; −1) .
 −7
Un vecteur directeur de d est donc RS   .
 −2
 x − 4  −7 3.
M ( x ; y ) ∈ d ′ ⇔ AM   et RS   sont colinéaires
 y + 3  −2
 
( )
⇔ det AM ; RS = 0
⇔ −2( x − 4) + 7 ( y + 3) = 0
⇔ −2x + 7 y + 29 = 0
Ainsi d ′ : −2x + 7 y + 29 = 0 .

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 121


3 Équation réduite d’une droite Pour la tracer, on place A et on construit le vecteur direc-
 1
teur u   . L’extrémité obtenue permet de tracer la
 −5
86 1. b 2. a 3. a droite. Voir fig. 1.
1 3 2 7 2. On a y = 3x + p . Or y A = 3x A + p , soit p = 4.
87 d1 : y = − x + et d2 : y = − x + . La droite a pour équation réduite y = 3x + 4.
2 2 5 5
Pour la tracer, on place A et on construit le vecteur direc-
88 1. A et B ont la même abscisse. B et C ont la même  1
teur u   . L’extrémité obtenue permet de tracer la droite.
ordonnée.  3
2.  ( AB ) : x = 2 et ( BC ) : y = 4 . Voir fig. 2.
Fig. 1 Fig. 2
89 • Pour la droite d1 : y
y
∆y A J
Le coefficient directeur est m = = −1,5 et l’ordonnée à
∆x
l’origine est p = −3 . O I x
Donc la droite d1 a pour équation y = −1,5x − 3 . u
• Pour la droite d2 :
∆y u
Le coefficient directeur est m = = 2 et l’ordonnée à A
∆x
l’origine est p = −3 . d
J
Donc la droite d2 a pour équation y = 2x − 3 .
O I x d
• Pour la droite d3 :
∆y 1
Le coefficient directeur est m = = et l’ordonnée à
∆x 3
l’origine est p = 3 .
1
Donc la droite d3 a pour équation y = x + 3 . Démo
3
93 1.  A ∈( AB ) ⇔ y A = mx A + p ⇔ p = y A − mx A
• Pour la droite d4 :
∆y De même : B ∈( AB ) ⇔ yB = mx B + p ⇔ p = yB − mx B
Le coefficient directeur est m = = 0 et l’ordonnée à 2.  y A − mx A = yB − mx B ⇔ mx B − mx A = yB − y A
∆x
l’origine est p = 1.
⇔ m ( x B − x A ) = yB − y A
Donc la droite d4 a pour équation y = 1.
y − yA
⇔m= B
90 • Pour la droite d1 : xB − x A
∆y 94 1.  x A ≠ x B donc l’équation réduite de (AB) est de la
Le coefficient directeur est m = = −2 et l’ordonnée à
∆x forme y = mx + p .
l’origine est p = 2 .
Donc la droite d1 a pour équation y = −2x + 2 . y − yA 2 − 2
• m= B = =0
xB − x A 5 − 3
• Pour la droite d2 :
La droite est parallèle à l’axe des ordonnées et coupe l’axe • A ∈( AB ) donc y A = mx A + p, ainsi 3 = 0 × 2 + p , soit p = 3.
des abscisses en 4. Donc son équation est x = 4 . Conclusion : ( AB ) : y = 3 .
2.  x A ≠ x B donc l’équation réduite de (AB) est de la forme
• Pour la droite d3 : y = mx + p .
∆y 1
Le coefficient directeur est m = = et l’ordonnée à y − yA 9 − 3
∆x 3 • m= B = = − 0,6
l’origine est p = −2 . x B − x A 4 − 14
1 • A ∈( AB ) donc y A = mx A + p, ainsi 3 = − 0,6 × 14 + p , soit
Donc la droite d3 a pour équation y = x − 2 .
3 p = 11,4 .
• Pour la droite d4 : Conclusion : ( AB ) : y = − 0,6 x + 11,4 .
∆y
Le coefficient directeur est m = = 0 et l’ordonnée à
∆x 95 1.  ( AB ) : y = −5,25x + 6,05
l’origine est p = 2 . 2.  ( AB ) : y = 6
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Donc la droite d4 a pour équation y = 2 .


96 1.  M (6 ; 0 )
• Pour la droite d5 :
∆y 2 2. Après calculs, (CM ) : y = − 0,5x + 3 .
Le coefficient directeur est m = = et l’ordonnée à 3. La médiane issue de C est la droite (CM ) .
∆x 3
l’origine est p = 2 . Or − 0,5x D + 3 = − 0,5 × 30 + 3 = −12 ≠ yD .
2 Donc le point D n’est pas sur la médiane issue de C.
Donc la droite d5 a pour équation y = x + 2 .
3
97 1. La droite passe par exemple par les points A (2 ; −1)
yB − y A 25 − 5 20
91 1.  m = = = = −2 et B (3 ; −7 ) . x A ≠ x B donc l’équation réduite de (AB) est
x B − x A −8 − 2 −10
de la forme y = mx + p .
y − y A −313 − 487 y − y A −7 + 1
2.  m = B = = 1,6 • m= B = = −6
x B − x A 380 + 120 xB − x A 3 − 2
• A ∈( AB ) donc y A = mx A + p, ainsi −1 = − 6 × 2 + p , soit
92 1. On a y = −5x + p . Or y A = −5x A + p , soit p = 18. p = 11.
La droite a pour équation réduite y = −5x + 18 . Conclusion : ( AB ) : y = −6 x + 11.

122
3.  − 6 x + 11 = − 6 × 9 + 11 = − 43 Donc oui, la droite passe C ∈(CD ) donc yC = mxC + p . Ainsi, t = ( t + 2) × 2 + p . Donc
par le point (9 ; − 43) . p = −t − 4 .
2. Les droites (AB) et (CD) sont confondues si elles ont le
98 1.  A ∈( AB ) ⇔ y A = mx A + p ⇔ p = y A − mx A même coefficient directeur et la même ordonnée à l’ori-
2. 1
gine. Or, après calculs, ( AB ) : y = − x + 14 .
x A , y A , x B , yB 3
m ← ( yB − y A )/( x B − x A ) 1 7
p ← y − mx Ainsi, t + 2 = − ⇔ t = − .
3 3
7
Pour t = − les droites sont donc parallèles.
3
7 5
99 1.  x A ≠ x B donc l’équation réduite de (AB) est de la Mais pour t = − , on a p = −t − 4 = − ≠ 14 donc les
3 3
forme y = mx + p . droites (AB) et (CD) n’ont pas la même ordonnée à l’ori-
y − y A 810 − 944 gine. Donc elles ne peuvent pas être confondues.
• m= B = = −33,5
xB − x A 4− 0 3. Les points A, C et D sont alignés si et seulement si les
• A ∈( AB ) donc y A = mx A + p, donc droites (AC) et (CD) ont le même coefficient directeur et
944 = 0 × ( −33,5) + p , soit p = 944. la même ordonnée à l’origine.
Conclusion : ( AB ) : y = −33,5x + 944 . t − 10
Le coefficient directeur de ( AC ) est  m ′ = = − 0,1t + 1.
2. L’année 2013 correspond à x = 3 . −10
Donc y = −33,5 × 3 + 944 = 843,5 . Son ordonnée à l’origine est, après calculs, p′ = 1,2 t − 12 .
On peut estimer qu’il y a eu 843 500 entrées en 2013. 10
Or m = m ′ ⇔ t = − .
3. On cherche x tel que −33,5x + 944 < 600 . On obtient 11
x > 10,27 . 10 10 34
Pour t = − , on a p = −4= − et
On choisit donc x = 11. 11 11 11
C’est à partir de 2021 que le nombre d’entrées sera infé- 10 120
p′ = 1,2 × − 12 = − .
rieur à 600 000. 11 11
Donc on ne peut pas avoir p = p′ .
100 1. Les droites ( AC ) et (CD ) ne peuvent pas être confondues
et les points A, C et D ne peuvent pas être alignés.

103 1. Le coefficient directeur de la droite ( AB ) est :


yB − y A 11+ 9
m= = =4
xB − x A 7 − 2
Le coefficient directeur de la droite (CD ) est :
yD − yC 18 − 13
m′ = = =5
x D − xC 2−1
Ainsi m ≠ m ′ donc les droites ( AB ) et (CD ) ne sont pas
parallèles. Elles sont sécantes.
2. Le coefficient directeur de la droite ( AB ) est :
La droite a pour équation y = 1,9343x + 85,313 . yB − y A −1− 13 2
m= = =−
2. a. En 2017, y = 1,9343 × 7 + 85,313 = 98,8531 . Soit x B − x A 7 + 14 3
98,9 millions de passagers. Le coefficient directeur de la droite (CD ) est :
En 2018, y = 1,9343 × 8 + 85,313 = 100,7874 . Soit 100,8 mil- yD − yC 15 − 1 2
lions de passagers. m′ = = =−
x D − xC −11− 10 3
b. On cherche le plus petit entier x tel que :
Ainsi m = m ′ donc les droites ( AB ) et (CD ) sont parallèles.
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1,9343x + 85,313 > 150


On obtient x > 33,44 , soit x = 34 .
C’est en 2044 que le nombre de passagers dépassera 33
104 1.  −3x + 18 = 4x − 15 ⇔ x =
150 millions. 7
33 33 27
Pour x = , on a y = −3 × + 18 = .
y − y A −2 − 8 7 7 7
101 1.  m = B = = −2
xB − x A 7 − 2  33 27 
Le point d’intersection a pour coordonnées  ;  .
y −y t +1  7 7
2. m ′ = D C = 2. a. La droite d3 a une équation réduite de la forme
x D − xC −5
y = mx + p avec m = −3 .
t +1
3. m = m ′ ⇔ −2 = ⇔t =9 Or O ( 0 ; 0 ) doit appartenir à d3 . On a donc 0 = −3 × 0 + p ,
−5 soit p = 0 .
Ainsi d3 : y = −3x .
102 1. Le coefficient directeur de (CD ) est : b. À l’aide de la fonction TRACE de la calculatrice, on
yD − yC 3t + 4 − t obtient :
m= = = t +2
x D − xC 4−2

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 123


3. a. A, B et C ne sont pas alignés.
b. A, B et C sont alignés.
c. A, B et C ne sont pas alignés selon le programme Python.
Pourtant en effectuant les calculs « à la main », on constate
2
que m1 = m2 = . Python utilise des valeurs approchées
9
dans les divisions avec des nombres décimaux et n’obtient
pas le bon résultat.

109 1. Après calculs : M ( 4 ; 0 ) et ( AM ) : y = 3x − 12 . Or,


3xG − 12 = 3 × 5 − 12 = 3 = yG donc G ∈( AM ) .
Les points A, M et G sont donc alignés.
3 8
2. Après calculs : N (6,5 ; 2,5) et ( BN ) : y = x + .
Conjecture : le point d’intersection de d2 et d3 a pour 11 11
3 8 3 8 23
coordonnées environ (2,15 ; −6,39) . Or xG + = × 5 + = ≠ yG donc G ∉( BN ) .
11 11 11 11 11
15 15 45
c.  4x − 15 = −3x ⇔ x = Ainsi y = −3 × =− . Ainsi G n’est pas sur la médiane ( BN ) issue de B. Donc les
7 7 7 médianes ne se coupent pas en G.
Le point d’intersection de d2 et d3 a pour coordonnées
 15 45 
 7 ; − 7  .
4 Systèmes de deux équations
105 1.  x P ≠ x N donc la droite ( PN ) n’est pas parallèle à à deux inconnues

{ { {
l’axe des ordonnées.
x − 3y = 8 x = 3y + 8 x =5
x R = x M donc la droite ( MR ) est parallèle à l’axe des 110 1.  ⇔ ⇔
2x + 5 y = 5 2(3x + 8 ) + 5 y = 5 y = −1
ordonnées.
Donc les droites ( PN ) et ( MR ) ne sont pas parallèles.
2. Le coefficient directeur de la droite ( MN ) est :
2.  {
3x + 4 y = 10
5x + y = −6
⇔ {
y = −5x − 6
3x + 4( −5x − 6 ) = 10

y=4 {
x = −2

y − yM 2−5
m= N =
x N − x M −2 − 4
= 0,5

Le coefficient directeur de la droite ( PR ) est :


111 1.  {8 x + y = 111
14x − 9 y = 33
⇔ {
y = 111− 8 x
14x − 9(111− 8 x ) = 33

m′ = R
y − yP −2 + 3
xR − xP
=
4−2
= 0,5

x = 12
y = 15 {
Ainsi m = m ′ donc les droites ( MN ) et ( PR ) sont parallèles. 2.  {
0,2x + 0,7 y = 0,5
x + 2 y = 1,6
⇔ {
x = 1,6 − 2 y
0,2(1,6 − 2 y ) + 0,7 y = 0,5

{
Conclusion : le quadrilatère MNPR est un trapèze.
x = 0,4

106 1.  y = −6 x + 11 ⇔ t = −6 × 2 + 11 ⇔ t = −1 y = 0,6

{ { {
2.  y = 3x + 4 ⇔ t = 3t + 4 ⇔ t = −2 3x + 5 y = 31 15x + 25 y = 155 x =7
112 1.  ⇔ ⇔
5x + 4 y = 43 −15x − 12 y = −129 y=2
107 1.
2.  {
8 x − 5 y = −6
4x + 2 y = 24
⇔ {
8 x − 5 y = −6
−8 x − 4 y = − 48

x =3
y=6 {
113 1.  {7x + 4y = 1
3x + 5 y = 7
⇔ {
21x + 12 y = 3
−21x − 35 y = − 49

x = −1
y=2 {
3. Les droites d et (AB) sont sécantes.
4. Les droites d et (AB) sont sécantes.
2.  {
−3x + 4 y = 56
2x + 4 y = 36
⇔ {
−3x + 4 y = 56
−2x − 4 y = −36

x = −4
y = 11 {
5. a. Les droites d et (AB) sont sécantes.
{2x − 3 y = 13 4 − 3a = 13
{ a = −3
{
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b. Les droites d et (AC) sont parallèles. 114 1.  ⇔ ⇔


5x + by = −14 10 + b × a = −14 b=8
108 1.
m1 ← ( yB − y A )/( x B − x A )
2.  {
ax + 2 y = 1
3x + by = −1
⇔ {
5a − 4 = 1
15 − 2b = −1

a=1
b=8 {
m2 ← ( y − y )/( x B − x A )
m =m 115 1. Les points M et N n’ont pas la même abscisse donc
la droite (MN) a une équation de la forme y = mx + p .
2.  M ∈( MN ) donc les nombres m et p vérifient
yM = mx M + p , soit 6 = m × ( −2) + p .
2. N ∈( MN ) donc les nombres m et p vérifient également
yN = mx N + p , soit 18 = m × 2 + p .
On a donc le système {
−2m + p = 6
2m + p = 18
.
3. a. Par somme des deux équations du système, on a
2 p = 24 , soit p = 12 .
Or −2m + p = 6 ⇔ −2m + 12 = 6 ⇔ m = 3 .

124
Donc m = 3 et p = 12 . Ainsi la droite ( MN ) a pour équa- Ainsi d1 : x − 3 y + 13 = 0 .
tion y = 3x + 12 . De même, d2 : x − 2 y + 4 = 0 et d3 : 4x − 5 y − 11 = 0 .
b. 3x P + 12 = 3 × ( −10 ) + 12 = −18 = yP . Donc P ∈ d . 2. a. 1× ( −2) − 1× ( −3) ≠ 0 donc d1 et d2 sont sécantes.
b. On résout, avec la méthode de son choix, le système :
116 • Soit A le point d’intersection des droites d1 et d2 .
On obtient les coordonnées de A par la résolution du sys- { x − 3 y + 13 = 0
x − 2y + 4 = 0
tème formé par les équations cartésiennes de d1 et d2  : On obtient S = {(14 ; 9)} . Ainsi, P (14 ; 9) .
{2x + 3 y = 20
3x − 2 y = −9
. On obtient : A (1; 6 ) . 3. 4x P − 5 yP − 11 = 4 × 14 − 5 × 9 − 11 = 0 donc le point P
est aussi sur d3 .
De la même manière : Les trois droites sont donc concourantes en P.
• Soit B le point d’intersection des droites d1 et d3 . On
obtient B (7 ; 2) .  −3  − 4
119 1. Après calculs, BC   et BG   .
• Soit C le point d’intersection des droites d3 et d4 . On  3  4
obtient C (5 ; −1) .    
• Soit D le point d’intersection des droites d2 et d4 . On
( )
det BC ; BG = 0 donc les vecteurs BC et BG sont coli-
néaires donc B, C et G sont alignés.
obtient D ( −1; 3) .
2. a. Après calculs, I ( −1,5 ; 0 ) .
• AC = ( xC − x A )2 + ( yC − y A )2 = 65  x + 2 
 et CI  0,5 sont colinéaires
M ( x ; y ) ∈( IC ) ⇔ CM 
x +x y +y   y − 2  −2 
Soit M le milieu de [AC] : M  A C ; A C   ; M (3 ; 2,5) .  
 2 2  ( )
⇔ det CM ; CI = 0
• BD = ( x D − x B ) + ( yD − yB ) = 65
2 2 ⇔ −2( x + 2) − 0,5( y − 2) = 0
⇔ −2x − 0,5 y − 3 = 0
 x + x D yB + yD 
Soit N le milieu de [BD] : N  B ;  ; N (3 ; 2,5) . ⇔ 4x + y + 6 = 0
 2 2 
Conclusion : Ainsi ( IC ) : 4x + y + 6 = 0 .
Le quadrilatère ABCD a ses diagonales [AC] et [DB] de b. De la même manière : ( AD ) : 2x − y + 9 = 0 .
même longueur et de même milieu. c. 4 × ( −1) − 2 × 1 ≠ 0 donc les droites ( IC ) et ( AD ) sont
Donc ABCD est un rectangle. sécantes en un point K dont les coordonnées sont obte-

117 1.
nues en résolvant le système : { 4x + y + 6 = 0
2x − y + 9 = 0
.
 x + 2 
 et AB  6  sont colinéaires On obtient K ( −2,5 ; 4) .
M ( x ; y ) ∈( AB ) ⇔ AM 
 y − 1  −3  1
 xG − xC = 3 ( xC − x A )
 
(
⇔ det AM ; AB = 0 )  1 
3. CG = AC ⇔ 
3 1
⇔ −3( x + 2) − 6 ( y − 1) = 0  yG − yC = ( yC − y A )
 3
⇔ −3x − 6 y = 0
 1  4
⇔ x + 2y = 0  xG + 2 = 3 ( −2 + 4)  xG = − 3
Ainsi ( AB ) : x + 2 y = 0 . ⇔ ⇔
1 7
De la même manière, (CD ) : 2x − 3 y = 8 .  yG − 2 = (2 − 1)  yG =
 3  3
2. Le logiciel donne des valeurs approchées.  4 7 
Il faut résoudre le système { x + 2y = 0
2x − 3 y = 8
.
Donc G  − ;  .
 3 3
Après calculs, une équation cartésienne de ( BG ) est :
On peut utiliser la méthode par substitution :
10 x + 7 y = 3
{ x + 2y = 0
2x − 3 y = 8
⇔ { x = −2 y
2( −2 y ) − 3 y = 8
⇔ { x = −2 y
−7 y = 8
Or 10 x K + 7 yK = 10 × ( −2,5) + 7 × 4 = 3 donc K ∈( BG ) .
Ainsi les droites ( AD ) , (CI ) et ( BG ) sont concourantes
 16
 x = −2 y x = 7
en K.
⇔ 8 ⇔
8
 y = − 7 y = − 120 1. Après calculs, on obtient les équations carté-

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7
siennes suivantes :
 16 8  • ( AB ) : 3x + 2 y − 17 = 0  ;
Ainsi E  ; −  .
 7 7
• (CD ) : 4x − y + 25 = 0  ;

 3 • ( EF ) : x + 2 y − 23 = 0 .
118 1. a. Un vecteur directeur de d1 est u1   .
 1 2. 3 × ( −1) − 4 × 2 ≠ 0 donc les droites ( AB ) et (CD ) sont

  4 sécantes. On obtient les coordonnées du point d’intersec-
Un vecteur directeur de d2 est u2 .
 2 tion T en résolvant, par la méthode de son choix, le sys-

b. Soit A ( −1; 4) ∈ d1 .

Un vecteur directeur de d3 est u3   .
 5
 4
tème {3x + 2 y − 17 = 0
4x − y + 25 = 0
. On obtient T ( −3 ; 13) .

 x + 1 Or xT + 2 yT − 23 = −3 + 2 × 13 − 23 = 0 .
M ( x ; y ) ∈ d1 ⇔ AM   et u
  3
Donc T ∈( EF ) .
 y − 4 1  1 sont colinéaires
  Conclusion : les trois droites sont concourantes en T.
(
⇔ det AM ; AB = 0 )
⇔ 1( x + 1) − 3( y − 4) = 0
⇔ x − 3 y + 13 = 0

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 125


121 1.  {4x + y = 4,70
5x + 4 y = 8,90 xercices Approfondissement

2.  {
4x + y = 4,70
5x + 4 y = 8,90 125 Partie A.  Médiatrices d’un triangle

⇔ { y = 4,70 − 4x
5x + 4( 4,70 − 4x ) = 8,90
1. a.  BM 2 = ( x − 8 )2 + ( y − 1)2
= x 2 − 16 x + y2 − 2 y + 65

⇔ { y = 4,70 − 4x
5x + 18,80 − 16 x = 8,90
CM 2 = ( x − 1)2 + ( y − 4)2 = x 2 − 2x + y2 − 8 y + 17
b. M est équidistant de B et de C donc BM 2 = CM 2 .

{ y = 4,70 − 4x BM 2 = CM 2
⇔ ⇔ x 2 − 16 x + y2 − 2 y + 65 = x 2 − 2x + y2 − 8 y + 17
−11x = −9,90

{
⇔ −14x + 6 y = − 48
x = 0,90
⇔ ⇔ 7 x − 3 y = 24
y = 4,70 − 4 × 0,90 = 1,10
2.  N ∈ m2
122 1. Le prix x du téléviseur bénéficie d’une baisse de ⇔ AN 2 = CN 2
30 % et le prix y de la tablette d’une baisse de 50 euros. ⇔ ( x + 4)2 + ( y − 3)2 = ( x − 1)2 + ( y − 4)2
On a donc 0,70 x + y − 50 = 535 . Ainsi 0,7 x + y = 585 . ⇔ x 2 + 8 x + y2 − 6 y + 25 = x 2 − 2x + y2 − 8 y + 17

2.  {
x + y = 714
0,7 x + y = 585
⇔ 10 x + 2 y = −8
⇔ 5x + y = − 4
3. On peut résoudre le système par substitution :

{
x + y = 714
⇔ {
x = 714 − y {
3. a. 
7 x − 3 y = 24
5x + y = − 4
⇔ { y = −5x − 4
7 x − 3( −5x − 4) = 24
0,7 x + y = 585

0,7 (714 − y ) + y = 585

{
x = 714 − y
⇔ { y = −5x − 4
22x + 12 = 24
499,8 + 0,3 y = 585  6
⇔ {
x = 714 − y
y = 284
⇔
 x = 11
6
 y = −5 × − 4 = −
74
⇔ {
x = 430
y = 284
 11 11

b. Les médiatrices se coupent donc au point E  ; −  .


 6 74 
En magasin, le téléviseur coûte 430 € et la tablette 284 €.  11 11
Sur Internet, le téléviseur coûte donc 430 × 0,70 = 301 € et Par définition, il s’agit du centre du cercle circonscrit au
la tablette 284 − 50 = 234  €. triangle ABC.
Partie B.  Hauteurs d’un triangle
123 On obtient le système {
2x + 3 y = 64
3x + 2 y = 66
. 1. a. La hauteur h1 issue de A et la médiatrice m1 sont per-
pendiculaires à la droite ( BC ) donc les droites h1 et m1
En multipliant la première équation par 3 et la deuxième sont parallèles.
par −2 , on obtient : {
6 x + 9 y = 192
−6 x − 4 y = −132
.
b. Les droites h1 et m1 sont parallèles donc elles ont les
mêmes vecteurs directeurs. Or m1 : 7 x − 3 y = 24 .
En ajoutant les deux équations, on a 5 y = 60 , soit y = 12 . Pour x = 3 on a y = −1 donc d passe par R (3 ; −1) .
Pour y = 12 on a 2x + 3 y = 64 ⇔ 2x + 36 = 64 ⇔ x = 14 . Pour x = 0 , on a y = −8 donc d passe par S ( 0 ; −8 ) .
 −3
Un vecteur directeur de m1 , donc de h1, est donc RS   .
Medhi a donc obtenu 12 à l’écrit et 14 à l’oral.
 −7
 x + 4  −3
124 Soit x le nombre de filles et y le nombre de garçons. M ( x ; y ) ∈ h1 ⇔ AM   et RS   sont colinéaires
 y − 3  −7
 x = y − 8  
On a le système  1 1
x+ y=9
. (
⇔ det AM ; RS = 0)
 3 4 ⇔ −7 ( x + 4) + 3( y − 3) = 0
En appliquant la méthode par substitution : ⇔ −7 x + 3 y − 37 = 0
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 x = y − 8  x = y − 8 Ainsi h1 : −7 x + 3 y − 37 = 0 .
1 1 ⇔ 1 1 2. De la même manière, les droites h2 et m2 sont paral-
x + y = 9  ( y − 8) + y = 9
 3 4 3 4 lèles, donc elles ont les mêmes vecteurs directeurs.
Or m2 : 5x + y = − 4 .
{
 x = y − 8 x = y−8
⇔  4 y − 32 3 y ⇔ Pour x = 0 on a y = − 4 donc d passe par T ( 0 ; − 4) .
+ = 9 7 y − 32 = 108 Pour x = 1, on a y = −9 donc d passe par U (1; −9) .
 12 12  1
⇔ {
x = y−8
y = 20

x = 12
y = 20 { Un vecteur directeur de m2 , donc de h2 , est donc TU   .
 x − 8  1
 −5
M ( x ; y ) ∈ h2 ⇔ BM   et TU   sont colinéaires
Il y a donc 12 filles et 20 garçons soit 32 élèves dans la  y − 1  −5
 
classe. (
⇔ det BM ; TU = 0 )
⇔ −5( x − 8 ) − ( y − 1) = 0
⇔ −5x − y + 41 = 0
Ainsi h2 : 5x + y − 41 = 0 .

126
3. On résout le système : 126 2. La droite a pour équation y = ax + 2 avec a = 1,8 .

{ −7 x + 3 y − 37 = 0
5x + y − 41 = 0
⇔ { −7 x + 3 y − 37 = 0
y = −5x + 41
Ainsi la droite bleue a pour équation réduite y = 1,8 x + 2 .
Son ordonnée à l’origine est 2.
⇔ { y = −5x + 41
−7 x + 3( −5x + 41) = 37
3. a.  ∆2,4 : y = 2,4x + 2 et ∆ −3 : y = −3x + 2 .
b. Les droites ∆2,4 et ∆ −3 ont des coefficients directeurs
⇔ { y = −5x + 41
−22x + 123 = 37
différents (resp. 2,4 et −3 ) donc elles sont sécantes en un
point. Or ces deux droites ont la même ordonnée à l’ori-
 y = −5x + 41 gine égale à 2. Donc elles sont sécantes au point de coor-
⇔ 43 données ( 0 ; 2) .
 x = 11 4. Les droites ∆ a ont toutes des coefficients directeurs a
 43 différents (car a varie entre −3 et 3). Donc elles sont
 x = 11 sécantes. Or les droites ∆ a ont toutes la même ordonnée à
⇔
236 l’origine 2, donc elles passent toutes par le point de coor-
y =
 11 données ( 0 ; 2) .
Le point d’intersection des hauteurs, donc l’orthocentre du
 43 236 
triangle, est H  ; .
 11 11 

127 1.
y 2. a. Les points A, B et C semblent ali-
A gnés.
b. Conjecture : les droites sont paral-
lèles.
3. a. Équation de la droite (BC) :
x B ≠ xC donc ( BC ) : y = mx + p .
B y − yB 0 − 8 8
• m= C = =−
xC − x B 21− 8 13
8
D • C ∈( BC ) donc yC = − xC + p soit
13
168
p= .
13
8 168
Conclusion : ( BC ) : y = − x + .
J 13 13
C
8 168 8 168
O I x Or − x A + = − ×0+
13 13 13 13
168
= ≠ y A .
13
Donc les points A, B et C ne sont pas alignés.
8
b. La droite (BC) a pour coefficient directeur m = − .
13
y D − yI 5 − 0 5 8 5
Le coefficient directeur de la droite ( ID ) est m ′ = = = − . Or − ≠ − .
x D − x I −7 − 1 8 13 8
Donc les droites (ID) et (BC) ne sont pas parallèles.
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128 1. Voir figure ci-contre. y • G1 ∈( G1G2 )


2. a.  x1 = 1 et y1 = 1,41. donc yG1 = mxG1 + p,
b. G1 (1; 1,41) ainsi 1,41 = 0,2 × 1+ p ,
3. a.  x2 = 4 et y2 = 2,01. G2 soit p = 1,21.
b. G2 ( 4 ; 2,01) Conclusion : ( G1G2 ) : y = 0,2x + 1,21.
4.  xG1 ≠ xG2 donc la droite 5. a. L’année 2020 correspond à x = 8 .
( G1G2 ) a une équation de la G1 y = 0,2 × 8 + 1,21 = 2,81
forme y = mx + p . Le bénéfice prévisible pour 2020 est 2,81 millions d’euros.
yG − yG1 2,01− 1,41 b. On cherche le plus petit entier x tel que 0,2x + 1,21> 4 .
J
• m= 2 = On obtient x > 13,95 . On choisit x = 14 .
xG2 − xG1 4−1
C’est en 2026 que le bénéfice dépassera 4 millions d’euros.
= 0,2

O I x

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 127


129 2. On obtient a = 10,8 et b = −21 016 . c. L’ensemble F est la partie du plan non hachuré délimité
Ainsi y = 10,8 x − 21 016 . par les droites d1 (non incluse), d2 (incluse) et d3 (non
3. a. 10,8 × 2 030 − 21 016 = 908 incluse).
Avec ce modèle, il y aura 908 000 habitants en 2030. Le 2. Il y a quatre points à coordonnées entières dans cet
titre du journal ne peut pas être confirmé. ensemble : les points de coordonnées (1; 0 ) , (1; 1) , (2 ; 1)
b. On cherche le plus petit entier x tel que et (3 ; 2) .
10,8 x − 21 016 > 1 000 . On obtient x > 2 038,5 .
C’est donc à partir de 2039 que le nombre d’habitants 133 Dans le repère ( A ; B ; D ) on a A ( 0 ; 0 ) , B (1; 0 ) , C (1; 1)
dépassera un million dans la métropole de Bordeaux. et D ( 0 ; 1) . Notons M le milieu de [ AB ] et N celui de
1 1
[ BC ] . On a M  ; 0 et N  1;  .
130 1. On a le système : {(
30 + x = 50 + y
2 30 + x ) + 2(50 + y ) = 500
2
3
2

{
x − y = 20 Après calculs, ME = NF = .
soit . 2
x + y = 170  1 3  3 1
2. On peut appliquer la méthode par combinaison linéaire. On a E  ;  et F  1+ ; .
2 2   2 2 
En ajoutant les deux équations membres à membres, on
obtient 2x = 190 , soit x = 95 . Or x E ≠ x D donc la droite ( ED ) a une équation réduite de
Ainsi y = 170 − x = 170 − 95 = 75 . la forme y = mx + p .
 3
131 Partie A. 1−
y yD − yE  2 
1. Pour x = 1 on a y = 3 et • m= = = 3 − 2
pour x = −2 , on a y = 5 xD − xE 1
0−
donc on place les points 2
de coordonnées (1; 3) et • D ∈( ED ) donc yD = mx D + p . Après calculs, on a p = 1.
( −2 ; 5) . 1 (
Conclusion : ( ED ) : y = 3 − 2 x + 1. )
2. a. 2 × 0 + 3 × 0 = 0 < 11
 3 1
Donc l’origine du repère 0 1 x
Or ( )
3 − 2 xF + 1= ( )
3 − 2  1+
 
2 
+ 1 = = yF .
2
est dans E.
b. • 2 × 2 + 3 × 1 = 7 < 11 donc A est dans E. Donc F ∈( ED ) .
• 2 × 1+ 3 × 4 = 14 > 11 donc B n’est pas dans E. Les points D, E et F sont bien alignés.
• 2 × 5 + 3 × 0 = 5 < 11 donc C est dans E.
• 2 × 4 + 3 × 1 = 11 donc D n’est pas dans E.
c. Les points qui appartiennent à l’ensemble E sont stricte-
ment sous la droite d. On dit qu’ils sont dans le demi-plan
délimité par la droite d (non comprise) et contenant l’ori- xercices Accompagnement personnalisé
gine du repère.
Partie B. Maîtriser l’essentiel

{x − 5 y + 13  0
2x − 3 y + 1> 0 134 1. Une équation cartésienne est de la forme
1> 0
 ax + by + c = 0 .
132 1. •  1− 2 − 1 = −2  0 Une équation réduite est de la forme y = mx + p .
3 × 1− 5 × 2 + 4 = −3  0 2. On vérifie si les coordonnées du point vérifient l’équa-
Ainsi la dernière inégalité du système n’est pas vérifiée tion de la droite.
donc A ∉ F . 3. Le mot important est « parallèle », cela permet de
3>0 connaître le coefficient directeur de ∆ . Il sera égal à celui
 de ( AB ) .
•  3 − 2 − 1 = 0  0
3 × 3 − 5 × 2 + 4 = 3 > 0 4. I.
 x − 2 
 et AB  −7 sont colinéaires
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Ainsi les coordonnées du point B vérifient les trois inégali- M ( x ; y ) ∈( AB ) ⇔ AM 


tés donc B ∈ F .  y + 8  14 
 
2. a. b. • Pour x > 0 , on hachure donc le demi-plan de
(
⇔ det AM ; AB = 0 )
⇔ 14( x − 2) + 7 ( y + 8 ) = 0
gauche où x  0 .
⇔ 14x + 7 y + 28 = 0
• Pour x − y − 1 0 , on remarque que les coordonnées de
l’origine vérifient cette inégalité, donc l’origine est « solu- ⇔ 2x + y + 4 = 0
tion ». On hachure donc le demi-plan délimité par la droite Ainsi ( AB ) : 2x + y + 4 = 0 .
d2 et ne contenant pas l’origine. L’équation réduite de ( AB ) est donc y = −2x − 4 .
• Pour 3x − 5 y + 4 > 0 , on y d II.  −2xC − 4 = −2 × ( −12) − 4 = 20 ≠ yC
remarque que les coordonnées
1
d3 Donc C ∉( AB ) .
de l’origine vérifient cette iné- III. Le coefficient directeur de la droite ∆ est égal à celui
galité, donc l’origine est « solu- de la droite ( AB ) . Ainsi ∆ : y = −2x + p .
tion ». On hachure donc le
1 d
2 Or C ∈∆ donc yC = −2xC + p , soit 15 = −2 × ( −12) + p .
demi-plan délimité par la droite 0 1 x Donc p = −9 .
d3 et ne contenant pas l’origine. Conclusion : ∆ : y = −2x − 9.

128
135 1. y Or, BN 2 + NC 2 = 32 + 8 = 40 = BC 2 donc d’après la réci-
proque du théorème de Pythagore, le triangle BNC est
A
u1
rectangle en N .
d. La droite ( BN ) passe par le sommet B et est perpendi-
culaire à (CN ) donc à (CA ) .
j Ainsi, ( BN ) est la hauteur issue de B.
O i x 3. a.  ( AM ) : 3x + y − 17 = 0 et ( BN ) : − x + y + 1 = 0 .
b. L’orthocentre est l’intersection des hauteurs ( AM ) et
( BN ) . On doit résoudre, par la méthode de son choix, le
 x + 3
2.  M ( x ; y ) ∈ d1 ⇔ AM   et u
 y − 4
 3
1  −2 sont colinéaires
système {
3x + y − 17 = 0
− x + y + 1= 0
.

  On obtient S = {( 4,5 ; 3,5)} .


( 
⇔ det AM ; u1 = 0 )
⇔ −2( x + 3) − 3( y − 4) = 0  3  5
141 1.  BC   et AC   .
⇔ −2x − 3 y + 6 = 0  −2  0
 
⇔ 2x + 3 y − 6 = 0
Ainsi d1 : 2x + 3 y − 6 = 0 .
( )
Or det BC ; AC = 3 × 0 + 2 × 5 = 10 ≠ 0 . Donc les droites d1
et d2 ont des vecteurs directeurs non colinéaires, donc
elles ne sont pas parallèles. Elles sont donc sécantes.
136 1.
 x − 5  2. Après calculs, les équations cartésiennes des droites d1
M ( x ; y ) ∈( RT ) ⇔ RM   et RT  −9 sont colinéaires
 y − 4  −1 et d2 sont respectivement 2x + 3 y − 10 = 0 et y + 2 = 0 .
 
( ) Pour déterminer les coordonnées du point P, on résout le

{
⇔ det RM ; RT = 0 2x + 3 y − 10 = 0
⇔ − ( x − 5) + 9 ( y − 4) = 0 système
y+2= 0
en utilisant la méthode de son
⇔ − x + 9 y − 31 = 0 choix. On obtient S = {(8 ; − 2)} .
Ainsi ( RT ) : − x + 9 y − 31 = 0 . Ainsi, P (8 ; −2) .
2.  − x S + 9 yS − 31 = −15 + 9 × 5 − 31 = −1 ≠ 0 donc S ∉( RT ) .

137 1.  −
1
2
142 1.  {
350 x + 700 y = 4 900
0,40 × 350 x + 0,60 × 700 y = 2380
1
2.  d1 : y = − x + 3  ; d2 : y = 2x − 1 ; d3 : x = 4  ; d4 : y = −2
2
Ainsi : {
350 x + 700 y = 4 900
14x + 42 y = 2380
.

138 ( AB ) : y = − x + 6 2. On résout le système par la méthode de son choix, on


(CD ) : y = −1,5x + 2 obtient S = {(8 ; 3)} .
(CB ) : y = 4x − 9 Une coque de téléphone coûte 8 € et un stylo 3 €.
( AD ) : y = x + 2
143 Soit x le prix d’un croissant et y le prix d’un pain au
139 1. 7 × 12 − ( −21) × ( − 4) = 84 − 84 = 0 donc d1 et d2 chocolat.
sont parallèles.
2. a. 7 × ( −10 ) − 1× ( − 4) = −66 ≠ 0 donc d1 et d3 sont
On a le système {
2x + 4 y = 6,9
y + 3x = 4,1
.

sécantes. On résout le système avec la méthode par combinaison


b. Avec la méthode par substitution ou la méthode par linéaire ou par substitution.
 5 1
combinaison linéaire, on obtient S =  − ;  .
 3 3 { } On obtient x = 0,95 et y = 1,25 .
Or 9 × 0,95 + 7 × 1,25 = 17,3 .
Gaëlle devra payer 17,30 €.
b. Le couple solution représente les coordonnées du point
d’intersection des droites d1 et d3 .
144 On note E (565 ; 3 854) , P (8 215 ; 29) , A (1235 ; 350 )
et B (3 950 ; 5 780) .
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La droite ( EP ) a pour équation réduite :


Aller plus loin
y = − 0,5x + 4136,5
140 1. a.  M (5 ; 2) La droite ( AB ) a pour équation réduite :
b.  AB = 50 = 5 2 et AC = 50 = 5 2 . y = 2x − 2120
c. Les points A et M sont chacun équidistants de B et C Le point d’intersection, donc la position du trésor, est
donc la droite ( AM ) représente la médiatrice de [ BC ] . Le
triangle étant isocèle en A, elle représente aussi la hauteur
obtenu en résolvant le système {
y = − 0,5x + 4136,5
y = 2x − 2120
.
issue de A.
Après résolution, on obtient S = {(2 502,6 ; 2 885,2)} .
2. a. Après calculs, ( AC ) : x + y − 11 = 0 .
Le trésor est en T (2 502,6 ; 2 885,2) .
b.  x N + yN − 11 = 6 + 5 − 11 = 0 donc N ∈( AC ) .
Or le milieu de [ EP ] a pour coordonnées
c. Après calculs, BN = 32 = 4 2 ; BC = 40 = 2 10 et
 565 + 8 215 3 854 + 29 
NC = 8 = 2 2 .  2
;
2  soit ( 4390 ; 1941,5) . Le trésor
n’est donc pas dans le puits !

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 129


b. On obtient :
Pratiquer l’algorithmique et programmer

Préambule  Équations réduites des droites associées


aux côtés de l’étagère
1.  ( AD ) : y = 8 x et ( BC ) : y = − 4x + 720 .
2. Les étagères sont parallèles à l’axe des ordonnées et ont
donc des équations de la forme y = b . Elles ont respective-
2. a. Chaque étagère a deux faces : celle du dessus et celle
ment pour équation y = 0, y = 40, y = 80 et y = 120 . Donc
du dessous. Le calcul de la somme des aires des deux sur-
leurs équations sont des multiples de 40 et sont de la
faces de chacune des cinq étagères se traduit par l’algo-
forme y = 40k avec k entier allant de 0 à 3.
rithme suivant :
Partie A  Intersection des étagères avec le côté gauche
1. On résout le système
x = 5k .
{ y = 8x
y = 40k
. On a donc 8 x = 40k , soit

2. a. Pour k = 1, l’algorithme renvoie 5 .


Pour k = 2 , l’algorithme renvoie 10.
b. Dans le contexte de l’exercice, l’algorithme renvoie les
abscisses des points d’intersection de chaque étagère
avec le côté gauche.

Partie B  Intersection des étagères avec le côté droit


1. On résout le système {
y = − 4x + 720
y = 40k
. b. En appliquant l’algorithme, on obtient une surface
totale des étagères égale à : 63 787,5 cm2 ou environ
On a donc − 4x + 720 = 40k , soit x = 180 − 10k . 6,38 m2.
2. Un seul pot sera donc nécessaire.

Partie C  Longueur d’une étagère


L=xD-xG Utiliser les outils numériques
On obtient :
Partie A  Première approche
1. c. m ′ = − 0,5
d.  p = mm ′ = 2 × ( − 0,5) = −1
2. 3. On obtient, pour chaque droite et sa perpendiculaire,
p = −1.

Partie D Programmation Partie B  Conjecture avec des droites non parallèles


On obtient : aux axes du repère
2. On obtient toujours p = −1.

Partie C Démonstration
1. a.  mx A = m × 1 = m = y A donc A ∈∆ .
Pour aller plus loin  m ′x A′ = m ′ × 1 = m ′ = y A′ donc A′ ∈ ∆ ′.
1. a. Si les étagères sont espacées de 30 cm, il pourra y en b. On montre facilement que l’origine O appartient aux
avoir cinq puisque le point D est à 160 cm. droites Δ et Δ′.
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Il faut reprendre chaque partie A, B et C pour obtenir les Donc d’après 1. a., Δ et Δ′ sont perpendiculaires si et seu-
points d’intersection de chaque étagère avec le côté droit lement si le triangle OAA′ est rectangle en O.
c.  OA2 = ( x A − xO ) + ( y A − yO ) = 1+ m2
2 2
puis avec le côté gauche et calculer les longueurs des cinq
OA′2 = ( x A′ − xO ) + ( y A′ − yO ) = 1+ m ′2
2 2
étagères.
AA′2 = ( x A′ − x A ) + ( y A′ − y A ) = ( m ′ − m )2
2 2
On obtient l’algorithme suivant :
d. En utilisant le théorème de Pythagore, Δ et Δ′ sont per-
pendiculaires si et seulement si AA′2 = OA2 + OA′2 .
AA′2 = OA2 + OA′2 ⇔ ( m ′ − m )2 = 1+ m2 + 1+ m ′2
⇔ m ′2 − 2mm ′ + m ′2 = 2 + m2 + m ′2
⇔ −2mm ′ = 2
⇔ mm ′ = −1
Donc Δ et Δ′ sont perpendiculaires si et seulement si
mm ′ = −1.
2. a. Elles sont parallèles car elles ont le même coefficient
directeur m .

130
b. Elles sont parallèles car elles ont le même coefficient On retrouve bien 5 × 6 = 30 = − p .
directeur m′ . • Calcul de 3,2 × 4,7  :
c. Si Δ et Δ′ sont perpendiculaires alors d et d′ sont aussi
perpendiculaires.
2. Deux droites d et d ′ sont perpendiculaires si et seule-
ment si le produit de leurs coefficients directeurs est égal à
−1.

On a, sans calculatrice, 3,2 × 4,7 = − ( −15,04) = 15,04 .


Mener une recherche
• Calcul de 0,9 × 3,4  :

TP1  Méthode pour multiplier deux nombres à l’aide


d’une droite

Partie A.  Observation sur deux exemples


1. a.  ( AB ) : y = − x + 6 b.  ( AB ) : y = x + 20
2. Dans le premier cas : − x A × x B = −2 × ( −3) = 6 = p .
Dans le second cas : − x A × x B = −5 × ( − 4) = 20 = p .
On a, sans calculatrice, 0,9 × 3,4 = − ( −3,06 ) = 3,06 .
Partie B.  Utilisation d’un logiciel de géométrie
dynamique TP2  Programmation linéaire

Partie A.  Caractérisation d’un domaine sur un graphique


1.  ( AB ) : 7 x + 2 y − 70 = 0 et ( AC ) : x + y − 20 = 0 .
2. Chaque point de la partie grisée a une abscisse et une
ordonnée positives. De plus, chaque point est sous la droite
( AB ) et sous la droite ( AC ) donc on a le système :
x  0
y  0
7 x + 2 y − 70  0

 x + y − 20  0

En animant les curseurs a et b, on constate que − a × b est Partie B.  Étude d’un espace publicitaire
égal à l’ordonnée à l’origine de la droite ( AB ) . 1. x et y représentent les nombres de « grand format » et
Par exemple ci-dessus : − a × b = −3,2 × ( −2,5) = 8 = p . de « petit format », donc x  0 et y  0 .
Il ne doit pas y avoir plus de 20 publicités donc x + y  20
Partie C. Démonstration et l’aire de l’ensemble de l’espace publicitaire ne doit pas
y − y A b2 − a2 ( b − a )( b + a ) dépasser 2 240 cm2 donc 224x + 64 y  2 240 . C’est-à-
1.  B = = = b+a
xB − x A b−a b−a dire, en simplifiant par 32, 7 x + 2 y  70 . On retrouve bien
2.  ( AB ) a une équation de la forme y = mx + p . x  0
Or A ∈( AB ) donc y A = mx A + p , soit a2 = ( b + a ) a + p . y  0
le système :  .
a2 = ( b + a ) a + p ⇔ a2 = ab + a2 + p ⇔ − ab = p 7 x + 2 y − 70  0

3. La multiplication de deux nombres a et b est égale à  x + y − 20  0
l’opposé de l’ordonnée à l’origine de la droite ( AB ) . 2. a.  R = 1200 x + 600 y
b. Pour R = 8 000 , on a ∆1 : 1200 x + 600 y = 8 000 , on sai-
Partie D.  Présentation de la méthode sit donc cette équation dans la barre de saisie pour affi-
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cher ∆1.
On place les points A ( a ; a2 ) puis B ( b ; b2 ) .
On construit de même ∆2 et ∆3 .
On trace la droite ( AB ) .
y C
On lit l’ordonnée à l’origine p dans la fenêtre algèbre. 20
On conclut : a × b = − p . 18
• Calcul de 5 × 6  : 16
A Δ3
En modifiant le curseur b pour qu’il puisse être positif, on 14
a : 12
10 Δ2
8 Δ1
6
𝒟
4
2
B
0 2 4 6 8 10 12 14 x
c. Les droites tracées sont parallèles.

Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 131


Partie C.  Recherche de la recette maximale  9  6
c.  AB   et CD   .
Il faut tracer une droite parallèle aux droites ∆1, ∆2 , ∆3 , le  −2  5
 
plus haut possible et pour laquelle il n’y a qu’un seul point ( )
det AB ; CD = 45 + 12 = 57 ≠ 0
 
dans la partie grisée. C’est la droite passant par le point A
de coordonnées (6 ; 14) . Donc AB et CD ne sont pas colinéaires, donc les droites
Pour 6 publicités « grand format » et 14 publicités « petit sont sécantes.
format », la recette sera alors maximale. Le point d’intersection a pour coordonnées le couple solu-
La recette maximale est R = 1200 × 6 + 600 × 14 = 15 600 .  13 
tion du système. Ainsi F  −1;  .
 3
2. a. Après calculs ( AC ) : 4x − y + 21 = 0 et
( DB ) : 3x + 4 y − 27 = 0 .
Je me teste  −1  4
b.  AC   et DB   .
PACI  − 4  −3
 
  1. d 2. a 3. b et d
( )
CA

1
PACI det AC ; DB = 19 ≠ 0
  4. c 5. d 6. c 7. e 8. a  
CA

2
PACI Donc AC et DB ne sont pas colinéaires, donc les droites
  9. b et c 10. c 11. b et c
CA

3
sont sécantes en un point G dont les coordonnées sont
obtenues en résolvant le système : { 4x − y + 21 = 0
3x + 4 y − 27 = 0
.

On obtient S = {( −3 ; 9)} donc G ( −3 ; 9) .


Je fais des exercices bilans
2. Après calculs ( FG ) : 7 x + 3 y − 6 = 0 .
3.  M ( 0 ; 2)
Bilan 1 Or 7 x M + 3 yM − 6 = 7 × 0 + 3 × 2 − 6 = 0 .
1. y Donc le point M est sur la droite (FG).
C
B
Bilan 3
u1
A 2.  ( AB ) : y = 3
3. a.  − xC + 3 = − ( −1) + 3 = 4 = yC donc C ∈∆ .
j b.  xC ≠ x D donc la droite (CD ) a une équation réduite de
O i x la forme y = mx + p .
y −y 13 − 4
 x + 5 • m= D c = =3
2.  M ( x ; y ) ∈ d1 ⇔ AM   et u
  1
x D − xC 2+1
 y − 2 1  3 sont colinéaires
  • D ∈(CD ) donc yD = mx D + p . Après calculs, on a p = 7 .
⇔ det AM ; u1 = 0(

) Conclusion : (CD ) : y = 3x + 7 .
⇔ 3 ( x + 5) − ( y − 2) = 0 c. Les deux droites ont des coefficients directeurs diffé-
⇔ 3x − y + 17 = 0 rents : 0 et −3 .
Ainsi d1 : 3x − y + 17 = 0 .
3. a. De la même manière, ( BC ) : x − 5 y + 17 = 0 .
d. On résout le système {y=3
y = 3x + 7
.

b.  x A − 5 y A + 17 = −5 − 5 × 2 + 17 = 2 ≠ 0 donc le point A 4


On a donc 3x + 7 = 3 , soit x = − .
n’est pas sur (BC). 3
 5 
 1  4 
4. a.  BC   et u1   . Ainsi E  − ; 3 .
 3 
 1  3
 
( 
)
det BC ; u1 = 15 − 1 = 14 ≠ 0
 Bilan 4


Donc BC et u1 ne sont pas colinéaires, donc les droites 1. y B
sont sécantes en un point M.
b. On résout, avec la méthode de son choix, le système :

{
C
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3x − y + 17 = 0
x − 5 y + 17 = 0
 34
{ 17 
On obtient S =  − ;  donc M  − ;  .
 7 7 }  34 17 
 7 7 A

Bilan 2
Partie A.

S =  −1; 
 {
13 
3 } j
D

Partie B. 0 i x
1. a. Après calculs, ( AB ) : −2x − 9 y + 37 = 0 et
 9 − 3 
(CD ) : 5x − 6 y + 31 = 0 . 2. a.  AB   ⇔ AB  6
b.  −2x − 9 y + 37 = 0 ⇔ 2x + 9 y = 37 et  12 − 6  6
5x − 6 y + 31 = 0 ⇔ −5x + 6 y = 31.  −9
On retrouve les équations du système. b. De même, CD   .
 −9

132
   
( )
Ainsi det AB ; CD = −54 + 54 = 0 , donc AB et CD sont
• Pour un trajet de 300 km :
Avec la formule A, le prix à payer est
colinéaires. Les droites (AB) et (CD) sont donc parallèles.
75 + 0,40 × 300 = 195 euros.
3. a. Après calculs : ( AD ) : 5x + 2 y − 27 = 0 et
Avec la formule B, le prix à payer est
( BC ) : 2x + 5 y − 78 = 0 .
 2  5 0,70 × 300 = 210 euros.
b.  AD   et BC   . La formule A est plus avantageuse.
 −5  −2
    2. a. • Prix avec la formule A : y A = 0,40 x + 75 .
( )
Ainsi det AD ; BC = 21 ≠ 0 , donc AD et BC ne sont pas • Prix avec la formule B : yB = 0,70 x .
colinéaires. Les droites (AD) et (BC) sont donc sécantes en b. On doit tracer, en utilisant par exemple les tableaux de
un point M. valeurs suivants, deux droites d’équations respectives
c. On résout le système : { 5x + 2 y − 27 = 0
2x + 5 y − 78 = 0
. y = 0,40 x + 75 et y = 0,70 x . On a :

On obtient S = {( −1; 16 )} donc M ( −1; 16 ) . x 0 100 x 0 100


4. Les droites (AB) et (CD) sont parallèles donc ABCD est yA 75 115 yB 0 70
un trapèze.
On obtient :
De plus AD2 = 22 + ( −5)2 = 29 et on a aussi Prix
BC 2 = 52 + ( −2)2 = 29 . Donc AD = BC . Ainsi le trapèze 200
A
ABCD est isocèle.
150
Formule A
Bilan 5
100
1.  ( MN ) : y = −1,78 x + 2 677,86 Formule B
2. Pour x = 500 , on a y = −1,78 × 500 + 2 677,86 = 1787,86 . 50
Pour un modèle à 500 euros, l’entreprise vend environ
1 788 chaises.
3. On cherche x tel que −1,78 x + 2 677,86 > 1000 . 0 50 100 150 200 250 300
On obtient x < 942,62 . Le prix ne doit pas dépasser Km
942,61 €. c. Graphiquement, on constate que les droites se coupent
au point d’abscisse 250. Donc à partir de 250 km, la for-
Bilan 6 mule A semble plus avantageuse car la droite associée à
1. • Pour un trajet de 150 km : cette formule est en dessous de l’autre droite.
Avec la formule A, le prix à payer est d. On cherche x tel que y A < yB .
75 + 0,40 × 150 = 135 euros. −75
0,40 x + 75 < 0,70 x ⇔ x > ⇔ x > 250
Avec la formule B, le prix à payer est − 0,30
0,70 × 150 = 105 euros. On retrouve bien que la formule A est plus avantageuse
La formule B est plus avantageuse. pour des trajets de plus de 250 km.
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Guide pédagogique – CHAPITRE 7 Droites du plan et systèmes 133


Fonctions
numériques 8
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Se constituer un répertoire de fonctions de référence • Pour deux nombres a et b donnés et une fonction de référence
• Fonctions carré, inverse, racine carrée, cube : définitions et f , comparer f ( a ) et f ( b ) numériquement ou graphiquement.
courbes représentatives. • Pour les fonctions affines, carré, inverse, racine carrée et cube,
résoudre graphiquement ou algébriquement une équation ou
une inéquation du type f ( x ) = k , f ( x ) < k .
Représenter algébriquement et graphiquement les • Exploiter l’équation y = f ( x ) d’une courbe : appartenance,
fonctions calcul de coordonnées.
• Fonction à valeurs réelles définie sur un intervalle ou une • Modéliser par des fonctions des situations issues des
réunion finie d’intervalles de  . mathématiques, des autres disciplines.
• Courbe représentative : la courbe d’équation y = f ( x ) est • Étudier la parité d’une fonction dans des cas simples.
l’ensemble des points du plan dont les coordonnées ( x , y )
vérifient y = f ( x ) .
• Fonction paire, impaire. Traduction géométrique.

2. Intention des auteurs


Ce premier chapitre sur les fonctions permet d’asseoir les usuelles, de façon à créer des images mentales solides. Il
bases du vocabulaire (image, antécédent, courbe repré- s’agit bien ici de préparer le terrain pour les chapitres sui-
sentative), et cela dans différents registres des fonctions : vants.
graphique, algébrique et algorithmique. Il permet égale- L’utilisation d’outils logiciels (traceurs de courbes, logiciels
ment d’élargir le bestiaire des fonctions usuelles avec les de géométrie dynamique ou tableur) et de calculatrices
fonctions carré, inverse, cube et racine carrée. graphiques permettent d’illustrer et de donner du sens
Conformément au programme, il s’agit de consolider la aux notions.
notion de fonction et de dépendance d’une variable en Comme dans tous les chapitres, on travaille régulièrement
fonction d’une autre. À partir de l’observation de leurs le calcul numérique et algébrique, ainsi que le raisonne-
courbes représentatives, on manipule et on modélise cer- ment et les démonstrations. La diversité des activités et
taines propriétés des fonctions usuelles (parité et monoto- exercices proposés permet de travailler la logique et laisse
nie, sans formalisation pour l’instant). Pour la résolution une grande place à la prise d’initiative (individuelle ou en
d’équations ou d’inéquations, on s’appuie également au groupe). De nombreux exercices permettent également le
maximum sur les représentations graphiques des fonctions travail de l’oral et de l’argumentation.
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Partir d’un bon pied C 1. a.  f ( −2) = 2( −2) + 3 = − 4 + 3 = −1


b. −2 est l’antécédent de −1 par f .
A 1. b  2. d  3. b  4. d  5. d  6. c  7. b  8. a • −1 a pour antécédent −2 par f .
• −2 est l’antécédent de 1.
B 1. Le point O est l’origine du repère. • −2 admet −1 comme image.
2. L’abscisse du point I est 1.  1 1  2  2 5
2.  f   = 2 × + 3 = 4 ; f  −  = 2  −  + 3 =
3. L’ordonnée du point A est 2.  2 2  3  3 3
4. Les coordonnées du point B sont (2 ; −1). 3. • On résout f ( x ) = −3. On obtient x = 3.
5. Les points d’abscisse 1 sont les points appartenant à la L’antécédent de −3 par f est 3.
droite (AI). 3
• On résout f ( x ) = 0 . On obtient x = − . L’antécédent de
3 2
0 par f est − .
2
4. On obtient :

134
y
Racine
Carré Inverse Cube
Carrée
1
4 16 64 2
4
1
9 81 729 3
9
1
25 625 15 625 5
25
1
100 10 000 0,01 106 10
0,01 0,0001 100 10−6 0,1
−1 0 1 x
−1 0,25 0,0625 4 0,015625 0,5

2 a. La fonction f est définie sur  .


b. La fonction g est définie sur  \ {0}  ; la fonction h est
définie sur   ; la fonction k est définie sur [ 0 ; +∞[ .
D 1.  f ( −3) = ( −3)2 − 2 = 7  ; f ( 0 ) = −2  ; f ( 4) = 14
2. Pour tout réel x, f ( x ) = x 2 − 2 . 3 • Fonction carré f  :
3. a. Vrai.  b. Vrai  c. Vrai  d. Vrai  e. Faux
x −3 −2,5 −2 −1,5 −1 −0,5 0

x2 9 6,25 4 2,25 1 0,25 0

x 0,5 1 1,5 2 2,5 3


ctivités x 2 0,25 1 2,25 4 6,25 9

1 Maths dans l’histoire : qu’est-ce qu’une fonction ? y


9
1 a. Une « quantité constante » est un nombre réel fixé ; 8
une « quantité variable » est un nombre réel qui peut 7
prendre plusieurs valeurs possibles. 6
b. Une « expression analytique » est une expression « en 5
fonction de », c’est-à-dire une formule, une expression, 4
obtenue en combinant, par des opérations, des nombres 3
réels et des variables. Ce qui correspond aux exemples 2
qu’Euler donne. 1
c. Une fonction, au sens d’Euler, est une relation, une for- −3 −2 −1 0 1 2 3 x
mule exprimant une variable en fonction d’une ou plu-
La courbe paraît symétrique par rapport à l’axe des ordon-
sieurs autres.
nées. En effet, pour tout réel x, ( − x )2 = x 2 .
 3 Seuls les réels k  0 admettent au moins un antécédent
2 a.  f (1) = 1 ;  ( )
f ( −3) = 1 ;  f   = 1 ;  f 2 = 0  ;
 7 par f . Les antécédents de k sont alors − k et k .
f ( −π ) = 0  ;  f (105 ) = 1
b. L’image f ( x ) ne s’exprime pas en fonction de x par une • Fonction inverse g :
formule algébrique. Ce n’est donc pas une fonction au x −3 −2,5 −2 −1,5 −1 −0,5 0
sens d’Euler.
1 1 2
− −0,4 −0,5 − −1 −2 X
x 3 3
2 En fonction de…
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x 0,5 1 1,5 2 2,5 3


1 Le volume d’eau est  ( c ) = 15c2 .
1 2 1
2 1 0,5 0,4
2 Le coût total est C ( N ) = 25 + 4N . x 3 3
y
1 5
3 La longueur du terrain est × 100 − x = 50 − x .
2 4
Donc  ( x ) = x × (50 − x ) = 50 x − x 2 . 3
2
4 GH = 40 − 3x 1

−3 −2 −1 −10 1 2 3 x
−2
3 Carte d’identité de fonctions −3
−4
1 On obtient :

Guide pédagogique – CHAPITRE 8 Fonctions numériques 135


La courbe paraît symétrique par rapport à l’origine du b. Pour 0  x  1, en multipliant par x (positif), on a x 2  x ,
1 1 et en multipliant une deuxième fois par x, on a x 3  x 2 . On
repère. En effet, pour tout réel x ≠ 0 , =− .
−x x en déduit que x 3  x 2  x .
Seuls les réels k ≠ 0 admettent un antécédent par f . L’an-
1
técédent de k est alors . 3 • Sur [ 0 ; 1] , la courbe 𝒞1 est en dessous de la courbe
k 𝒞2, qui est en dessous de la courbe 𝒞3.
• Fonction cube h :
• Sur [1; +∞[ , la courbe 𝒞1 est au-dessus de la courbe 𝒞2,
x −3 −2,5 −2 −1,5 −1 −0,5 0 qui est au-dessus de la courbe 𝒞3.
x3 27 15,625 −8 −3,375 −1 0,125 0

x 0,5 1 1,5 2 2,5 3

x 3 0,125 1 3,375 8 15,625 27 éthode


y
20 PACI Exploiter l’équation y = f ( x )

CA


1
15 d’une courbe
10
5
1 1.  f ( −2) = ( −2)2 − 2 × ( −2) − 3 = 5
−3 −2 −1 −50 1 2 3 x Donc le point A ( −2 ; 5) appartient à la courbe 𝒞.
−10 2. a.  f (2) = 22 − 2 × 2 − 3 = −3
−15 Donc le point B (2 ; − 3) appartient à la courbe 𝒞.
−20 b.  f ( 0 ) = −3
Donc le point ( 0 ; − 3) appartient aussi à 𝒞.
La courbe paraît symétrique par rapport à l’origine du 3. On obtient :
repère. En effet, pour tout réel x, ( − x )3 = − x 3 .
Tous les réels k admettent un unique antécédent par h.
• Fonction racine carrée k :
x −3 −2,5 −2 −1,5 −1 −0,5 0
x X X X X X X 0

x 0,5 1 1,5 2 2,5 3


x 0,5 1 1,5 2 2,5 3 2 1. Pour tout réel x, f ( x ) = 2x 2 − 3x − 5 .
y 2. Le point ( 0 ; − 5) appartient à la courbe 𝒞.
2 3. Le point (2 ; − 3) appartient à la courbe 𝒞.
4.  f ( 4) = 2 × 42 − 3 × 4 − 5 = 15
1 Le point ( 4 ; 3) n’appartient donc pas à la courbe 𝒞.

0 1 2 3 4 5 x 3 1. Pour x = 3 , y C
on a y = 2 × 3 − 5 = 1.
La courbe ne possède pas de propriété de symétrie parti-
C’est le point A (3 ; 1) . A
culière. Seuls les réels k  0 admettent un unique antécé- 1
Pour x = −1, on a
dent par k .
y = 2 × ( −1) − 5 = −7 . 0 1 x
C’est le point B ( −1; − 7 ) . D
4 Comparaison de x, x2 et x3 pour x  0 2. Pour y = 3 , on a 2x − 5 = 3,
c’est-à-dire x = 4. C’est le point
1 a. La fonction f est représentée par la courbe 𝒞3 ; la
C ( 4 ; 3) . Pour y = −2 , on a
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fonction g est représentée par la courbe 𝒞2 et la fonction h 3


est représentée par la courbe 𝒞1. 2x − 5 = −2, c’est-à-dire x = . B
2
b. Pour la même abscisse 0,5, le point sur 𝒞1 se trouve en des- 3 
C’est le point D  ; − 2 .
sous du point sur 𝒞2, qui est lui-même en dessous du point 2 
sur 𝒞3. Donc l’ordonnée du point de 𝒞1 est supérieure à celle 3. Voir ci-contre.
du point de 𝒞2, qui est supérieure à celle du point de 𝒞3.
On en déduit que 0,5 > 0,52 > 0,53 . 4 1. Faux  2. Faux  3. Faux  4. Vrai
c. En considérant les points d’abscisse 1,5 sur 𝒞1, 𝒞2 et 𝒞3,
on obtient que 1,5 < 1,52 < 1,53 .
d. On conjecture que : PACI Résoudre une équation, une inéquation
CA

2
• Si 0  x  1, alors x  x 2  x 3 ; à l’aide d’une fonction de référence
• Si x  1, alors x  x 2  x 3 .

2 a. Pour x  1, en multipliant par x (positif), on a x 2  x , { }


5 1.  S = − 3 ; 3   2.  S = ∅   3.  S = {0}
et en multipliant une deuxième fois par x, on a
en déduit que x 3  x 2  x .
x3  x 2 . On 1 5
{ } {
4.  S = {−2 ; 2}   5.  S = ;   6.  S = 3 − 2 ; 3 + 2
2 2
}
136
6 1.  S = [ −9 ; 9] 2.  S = ∅ 18 1. L’aire de l’allée est π × 52 − π (5 − x )2 = π (10 x − x 2 ) .
1 1
3.  S = ]−∞ ; −3] ∪ [3 ; +∞[ 4.  S =  −∞ ; −  ∪  ; +∞  Cette aire n’est donc pas proportionnelle à la largeur x.
 3  3  π × 52 52
5.  S = ∅ 6.  S = ]−∞ ; −2] ∪ [2 ; +∞[ 2. On résout π (5 − x )2 = ⇔ (5 − x )2 =
2 2

7 1.  S = {}
1
3
1
 2 
1
2.  S =  − ; 0  3.  S = ]−∞ ; 0[ ∪  ; +∞ 
 10 
⇔ 5− x = −
5
2
=−
5 2
2
ou 5 − x =
5 5 2
2
=
2
8 1.  S = {2} 2.  S = ]4 ; +∞[ 3.  S = ]−∞ ; 0,1] 5 2 5 2
⇔ x = 5+ ou x = 5 −
2 2
9 1.  S = ]100 ; +∞[   2.  S = [ 0 ; 16 ]   3.  S = [ 0 ; 25[ 5 2
Or x ∈[ 0 ; 5] , on obtient x = 5 − m.
2
PACI
Comparer deux images
CA

3
PACI
Étudier la parité d’une fonction

CA


5
10 1. Comme 0 < 1,009 < 1,01, on a 1,012 > 1,0092 .
2. Comme −2,5 < −2,49 < 0, on a ( −2,5)2 > ( −2,49)2 . 19 a. La courbe f paraît symétrique par rapport à l’axe
1 1 des ordonnées. Il semble donc que f soit paire.
3. Comme = 0,52 et 0,5 > 0,12 > 0 , on a > 0,122 .
4 4 b. La courbe g n’est symétrique ni par rapport à l’axe des
4. On a −5,22 < 0 < ( −5,2)2 . ordonnées, ni par rapport à l’origine du repère. Donc g
n’est ni paire, ni impaire.
1 1 c. La fonction h semble paire.
11 1. Comme 0 < 3 < 7, on a > .
3 7 d. La fonction k semble impaire.
1 1
2. Comme − 0,02 < − 0,001< 0 , on a − >− .
0,02 0,001
2 3 −
3. Comme 0 < 10 < 10 , on a 10 > 10 .
2 −3 20 • La courbe 𝒞f paraît symétrique par rapport à l’axe
1 1 des ordonnées. En effet, pour tout réel x :
4. Comme 13 > 0 > −5, on a >− . f ( − x ) = −3( − x )2 = −3x 2 = f ( x ) . Donc la fonction f est
13 5
paire.
12 1. Comme 6 < 9, on a 6 < 3. •  g ( −1) = −5 et g (1) = −1. Donc g ( −1) ≠ g ( −1)  : la fonction
2. Comme 20 > 16 , on a 20 > 4. g n’est pas paire. Et g ( −1) ≠ − g ( −1)  : la fonction g n’est
3. Comme 15 < 16, on a 15 < 4 . pas impaire.
• Pour tout réel x, h ( − x ) = 5( − x )3 = −5x 3 = − h ( x ) . Donc la
4 4 3 fonction h est impaire.
13 1. Comme 1,2 < , on a 1,23 <   .
3  3
2. Comme − 0,001> − 0,09, on a ( − 0,001) > ( − 0,09) .
3 3 21 •  f (1) = 4 et f ( −1) = −2 . Donc la fonction f n’est ni
paire, ni impaire.
14 1. Comme 1< 1,3 on a 1,3 < 1,32 < 1,33 . • Pour tout réel x ≠ 0 , g ( − x ) = g ( x ) . Donc la fonction g est
2. Comme 0 < 0,1< 1, on a 0,1> 0,12 > 0,13 . paire.
• Pour tout réel x ≠ 0 , h ( − x ) = − h ( x ) . Donc la fonction h
15 On a : est impaire.
( )
2
0,73 < 0,82 < 0,8 < 1,22 < 2 + 3 < 25 < 102 < 122

5
16 1. CM1 = 1− = 0,95  ; CM2  = 0,952 et CM3  = 0,953 J’évalue mes connaissances
100
2. Comme 0 < 0,95 < 1, on a : CM1 > CM2 > CM3.
3. Chaque semaine la production diminue. La production QCM
au bout d’une semaine est donc supérieure à celle au bout
de deux semaines, qui est supérieure à la production au 1. b 2. b 3. a et c 4. a
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bout de trois semaines. 5. b et c 6. b 7. c 8. b et c


9. c 10. a et c
PACI
Modéliser une situation par une fonction
CA

4
vrai
ou faux ?
17 1. Le point M peut varier de A à B, donc la longueur
AM peut varier de 0 à AB = 10. Ainsi 0  x  10. Partie A.
1 1 1 1. Faux 2. Faux 3. Faux 4. Vrai
2.  f ( x ) = AM × AN = x × (10 − x ) = (10 x − x 2 )
2 2 2 5. Vrai 6. Vrai 7. Vrai 8. Faux
3. On obtient :
Partie B.
x 0 0,1 0,2 … 9,9 10 1. Faux 2. Faux 3. Faux 4. Vrai
f (x) 0 0,495 0,98 … 0,495 0 5. Vrai 6. Faux 7. Vrai 8. Vrai
9. Vrai 10. Faux
4. Il semble que AM = 2 ou AM = 8 pour que l’aire de
AMN soit égale à 8.

Guide pédagogique – CHAPITRE 8 Fonctions numériques 137


36 1.  f (1) = 7  ; f (3) = 11 ; f (7 ) = 19  ; f ( −1) = 3  ;
utomatismes et calculs f ( −2) = 1 ; f ( −10 ) = −15
2. L’antécédent de 1 est −2 ; l’antécédent de 3 est −1 ;
3 13 4 5 1 2 5 10 l’antécédent de 7 est 1 ; l’antécédent de −1 est −3.
22 1. 5 + = 2.  − = 3.  × =

23 1. 3 ×
2 2
7 7
=
3 6 2

2. 3 + 7 × 4 = 31
3 7 21
9 3 12
3.  ÷ =
3.  S ={} 5
2
15 5 5 4 5
104 37 1. Le dénominateur s’annule en 2. Donc la fonction f
24 1. 103 × 10−5 = 10−2 2.  = 107 n’est pas définie en 2.
10−3
10−2 × 105 3 1 3
3.  = 10−1 2.  f (3) = 3  ; f ( 4) =  ; f (8 ) =  ; f (12) =
104 2 2 10

{ }
1 3.  S = {6}
25 1.  S = − 2.  S = {−2}
2 1
38 f ( 0 ) = −27  ; f   = −8  ; f ( − 4) = −1331
26 1.  S =
1
2
{} 2.  S = {10}  2
x x
27 1.  S = ]2 ; +∞[ 2.  S = [ −2 ; +∞[ 39 1.  x × x 2 = x 3   2.  x − 3x = −2x   3.  x − =
2 2
28 1.  S = ]−∞ ; 1[ 2.  S = ]−∞ ; − 4] 40 A = 2x + 3  ; B = 2x 2 − 3x + 2  ; C = 4x 2 + 2x + 6

29 On a : 41 A = (2x + 1)(2x + 3)  ; B = (3x − 2)( − x − 1)  ;


x 10 ou −10 9 ou −9 8 ou −8 7 ou −7 6 ou −6 C = ( x + 3)( 4x + 1)

x2 100 81 64 49 36 42 1. L’aire du rectangle est 7 × 5 = 35 .


2. 52 + 72 = 74 et 102 = 100 . D’après la contraposée du
x 5 ou −5 4 ou −4 3 ou −3 2 ou −2 1 ou −1 0 théorème de Pythagore, le triangle n’est pas rectangle.
x2 25 16 9 4 1 0 3 5
3.  = 0,375 et = 0,5 . D’après la contraposée du théo-
8 10
rème de Thalès, les droites (BC) et (DE) ne sont pas paral-
30 1.  ( −8 )2 = 64 2. 0,92 = 0,81 3. −62 = −36 lèles.
2
 7 49
( ) ( )
2 2
4.    = 5.  − 11 = 11 6.  2 5 = 20 43 1.  p = 2πR
 5 25
Donc pour R = 3 m, p = 6π m ; pour R = 0,5 m, p = π m.
7.  (104 ) = 108 8.  (10−5 ) = 10−10 9.  ( −10−3 ) = 10− 6
2 2 2
2. a. 𝒜 = πR2
31 On a : b. Pour R = 3 m, on obtient 𝒜 = 9π m.

1 7 10 44 1. La médiane est 3 ; la moyenne est 4.


x 2 −1 − 103 10− 4
2 4 3 2. La médiane est 4 ; la moyenne est 4.
1 1 4 3 3. La médiane est 11 ; la moyenne est 11.
−1 2 − 10−3 104 4. La médiane est 1 ; la moyenne est 1,5.
x 2 7 10

32 On a :
x −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 0
xercices Application
x3 −343 −216 −125 −64 −27 −8 −1 0

Connaître le cours
x 0 1 2 3 4 5 6 7
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

x3 0 1 8 27 64 125 216 343


45 1. b  2. c  3. d  4. c  5. a  6. b  7. c  8. d

33 1.  1 = 1 ; 4 = 2  ; 9 = 3  ; 16 = 4  ; 25 = 5  ; 46 1.  f (1) = 5 et M (1; 5) ∈ f .


36 = 6 2. L’image de 2 est 4 et f (2) = 4 .
2.  100 = 10  ; 225 = 15  ; 400 = 20  ; 900 = 30 3.  f ( 0 ) = 12 et M ( 0 ; 12) ∈ f .
4. L’image de −2 est 6 et M ( −2 ; 6 ) ∈ f .
34 0,01 = 0,1 ; 0,25 = 0,5  ; 0,04 = 0,2  ; 0,09 = 0,3 5. L’image de 7 est 15 et f (7 ) = 15.
35 1.  f (1) = 1 ; f (3) = −3  ; f (7 ) = −11 ; f ( −1) = 5  ; 47 La courbe représentative 𝒞f d’une fonction f définie
f ( −2) = 7  ; f ( −10 ) = 23 sur un ensemble D est l’ensemble des points du plan dont
2. L’antécédent de 1 est 1 ; l’antécédent de 3 est 0 ; l’an- l’abscisse appartient à D et dont l’ordonnée est égale à
técédent de 7 est −2 ; l’antécédent de −1 est 2. l’image de l’abscisse.

{ }
3.  S = −
7
2 48 1. Faux  2. Faux  3. Faux  4. Faux

138
3 4
1
2
2
3
3
49 1. L’inverse de −2 est −  ; l’inverse de est  ; l’in-
2
5.  S = {−5 ; 5} { }
1 1
6.  S = − ;
3 3
verse de − est − .
4 3 56 1.  S = ∅ 2.  S = [ −2 ; 2]
2. L’antécédent de 10−6 par la fonction inverse est 106  ; 3.  S = ]−∞ ; − 2[ ∪ ]2 ; +∞[ 4.  S = 
5 3 1
celui de est  ; celui de − est − 2 .
3 5 2 57 S = ] −∞ ; 0[ ∪ ]2 ; +∞[
Démo
50 1. Pour 0  x  1, on a x  x 2  x 3 . 58 a.  S = {256}   b.  S = ∅   c.  S = [ 0 ; 81[
2. On a x  1.
En multipliant par x, qui est positif, on obtient que 59 1. La longueur du côté du carré est 20 cm.
x × x  x × 1. 2. La longueur du côté du carré est comprise entre 0 et
Puis une deuxième fois, on a x 3  x 2 . 5 cm (inclus).
On en déduit que x 3  x 2  x . 3. La longueur de l’arête du cube est 12 cm.
4. La longueur possible de l’arête du cube est supérieure
Démo
à 0,4 cm.
51 1. Pour x  1, on a x  x 2  x 3 .
2. On a x  1. 60 1.  A < B   2.  A > B   3.  A = B  4.  A < B
En multipliant par x, qui est positif, on obtient que
x × x  x × 1. 1 1
61 1. On a 0 > a > b . Donc
< .
Puis une deuxième fois, on a x 3  x 2 . a b
On en déduit que x 3  x 2  x . 1 1
2. On a a > b > 0. Donc < .
a b
1 1
3. On a 0 > a > b . Donc < .
Travailler les capacités du chapitre a b
1 1
4. On a a < b < 0. Donc > .
a b
52 1. a.  f ( 0 ) = 3  ; f (1) = 1 ; f (2) = −1
b. Les antécédents de 3 sont 0 et 3. 62 1. a. On utilise l’inversion de l’ordre par la fonction
Les antécédents de −1 sont −1 et 2. inverse pour des réels strictement positifs : si 1 x  4,
Les antécédents de 1 sont −0,75 et 2,75. 1 1 1 1
alors   , c’est-à-dire 1  0,25.
2. Les valeurs obtenues par calcul pour les images sont les 1 x 4 x
mêmes qu’à la question 1. a. b. En soustrayant 2 de chaque côté de l’inégalité, on
•  f ( 0 ) = f (3) = 3 donc les antécédents de 3 sont 0 et 3. obtient :
•  f ( −1) = f (2) = −1 donc les antécédents de −1 sont −1 1 1
1− 2  − 2  0,25 − 2 , c’est-à-dire : −1 − 2  −1,75.
et 2. x x
•  f ( −0,75) = 0,89 ≠ 1 et f (1) = 1 donc 1 est bien un anté- 1 1 1
2. a. Si −2  x  −1, alors   . En multipliant par
cédent de 1, mais −0,75 n’est pas la valeur exacte d’un −2 x −1
2
antécédent de 1. 2, on obtient : −1  −2 .
x
1 1 1
53 1. La fonction f est définie sur [ −3 ; 3] par b. Si −2  x  −1, alors   . En multipliant par
−2 x −1
f ( x ) = 4x 2 − 1. 3 3
−3, on obtient :  −  3. Puis en ajoutant 1, on a :
2. a.  f ( −1) = 3. Donc le point ( −1; − 5) n’appartient pas à 2 x
f . 5 3
 − + 1 4.
 1 1  2 x
b.  f   = 0 . Donc le point  ; 0 appartient à la courbe
 2 2  5 5
f . 63 1. a. Comme < 2, l’aire du carré de côté est infé-
3 3
 3  3 5 rieure à celle du carré de côté 2.
c.  f   = 8 . Donc le point  ;  n’appartient pas à f .
 2  2 4 b. Comme 2 < 5 , l’aire du disque de diamètre 2 est infé-
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( ) ( )
d.  f 2 = 7. Donc le point 2 ; 7 appartient à f . rieure à celle du disque de diamètre 5 .
1 1
3. a. f est paire car pour tout réel x, f ( − x ) = f ( x ) . 2. a. Comme > 0,33 , le volume du cube d’arête est
3 3
b. La courbe f est symétrique par rapport à l’axe des supérieur à celui du cube d’arête 0,33.
ordonnées. b. Comme 2 < 1,5 , le volume de la boule de rayon 2 est
inférieur à celui de la boule de rayon 1,5.
54 1.  g (1) = 12 − 4 × 1+ 1 = −2  ; g ( −2) = 13
2.  g ( 0 ) = g ( 4) = 1 donc 1 admet plusieurs antécédents 64 1. Pour une semaine d’évolution, le coefficient multi-
par g. 20
plicateur est 1+ = 1,2 . D’où les coefficients multiplica-
3.  g (1) = −2 et g ( −1) = 6 . On en déduit que la fonction g 100
n’est ni paire, ni impaire. teurs sur une semaine, sur deux semaines et sur trois
semaines d’évolution.

{ }
55 1.  S = − 5 ; 5 { }
2 2
2.  S = − ;
3 3
2. Comme 1,2 > 1, on a 1,2 < 1,22 < 1,23 .
3. La population au bout de trois semaines sera plus impor-
{ }
1 1
3.  S = − ;
2 2
4.  S = ∅ tante que celle au bout de deux semaines, qui sera elle plus
importante que celle au bout d’une semaine.

Guide pédagogique – CHAPITRE 8 Fonctions numériques 139


65 1. Si 0  x  5, V ( x ) = 100 x  ; 2. a. On obtient :
y
si 5  x  15 , V ( x ) = 500 + 25( x − 5) = 375 + 25x . 3
1
2. La contenance maximale du récipient est 750 cm3. Pour
le remplir à la moitié de sa contenance, il faut que 2 a=–2
x = 3,75 cm .
3. Pour remplir le récipient aux trois quarts, il faut que 1
x = 7,5 cm .
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 x
1 1
66 • Pour tout réel x, f ( − x ) = = = f (x).
(− x ) + 1 2 x2 +1 −1
𝒟
Donc la fonction f est paire sur ℝ.
b. La droite 𝒟 coupe l’axe des ordonnées au point ( 0 ; 3) .
•  Pour tout réel x, g ( − x ) = ( − x ) + 1 − 2 =
2
x2 + 1− 2 = g( x ) . c.  f ( 0 ) = 3 On retrouve l’interprétation graphique de l’or-
Donc la fonction g est paire sur ℝ. donnée à l’origine d’une droite.
3. a.  f (2) = −1 Le point (2 ; −1) appartient à la droite 𝒟.
67 • La fonction f n’est ni paire, ni impaire. Par exemple b.  f ( 4) = −5 Le point ( 4 ; 1) n’appartient pas à la droite 𝒟.
car f ( −1) ≠ f (1) et f ( −1) ≠ − f (1) . c.  f ( −2) = 7 Le point ( −2 ; −3) n’appartient pas à la
Graphiquement, la courbe représentative de f n’est pas droite 𝒟.
symétrique par rapport à l’axe des ordonnées, ni par rap- d.  f ( − 4) = 11 Le point ( −4 ; 11) appartient à la droite 𝒟.
port à l’origine du repère.
• La fonction g est impaire car pour tout réel x, 70 1.  f (2) = 12  ; f ( −5) = −23 et f (10 ) = 52.
g(− x ) = −g( x ). 2
Graphiquement, la courbe représentative de g est symé- 2. L’antécédent de 0 par f est −  ; l’antécédent de −7 par
5
trique par rapport à l’origine du repère. 9 1
f est −  ; l’antécédent de 3 par f est .
5 5
3. Les points de coordonnées (2 ; 12) , ( −5 ; − 23) , (10 ; 52) ,
 2   9  1 
 − 5 ; 0 ,  − 5 ; − 7 et  5 ; 3 appartiennent à la courbe
xercices Entraînement f .
4.  f (1) = 7
1 Fonctions, courbes représentatives Donc le point (1; 7 ) appartient à la courbe f .

68 1. Le coefficient directeur de 𝒟 est 0,5 ; son ordonnée 71 1. Il s’agit de la fonction k .
à l’origine est −2. ( − x )2 − 1 x 2 − 1
2. Pour tout réel x, k ( − x ) = = = k ( x ) . Donc
2. a. On obtient : ( − x )2 + 1 x 2 + 1
y la fonction k est paire.
2
72 1.   = L + 2h + 2Lh
1 2. a.   = 10 × 4 + 2 × 4h + 2 × 10h = 40 + 28h
b. Si  = 96 , on obtient h = 2 .
0 1
−4 −3 −2 −1 1 2 3 4 x c. Si  = 38, on obtient h = − (négatif), ce qui est impos-
14
−1 sible. Il n’est donc pas possible que l’aire soit égale à 38.
𝒟
a = 0,5 3. On résout 162 = 5L + 2 × 5 × 3 + 2L × 3 . Alors L = 12 .
−2
1
73 a. L’aire de la surface orange est 300 ( 400 − x ) .
b. La droite 𝒟 coupe l’axe des ordonnées au point ( 0 ; − 2) . b. L’aire de la surface orange est 180b − 200a .
c.  f ( 0 ) = −2 On retrouve l’interprétation graphique de c. L’aire de la surface orange est 500a − (500 − x )( a − y ) ,
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l’ordonnée à l’origine d’une droite. c’est-à-dire ax − xy + 500 y .


3. a.  f (2) = −1 Le point (2 ; − 1) appartient à la droite 𝒟.
b.  f ( 4) = 0 Le point ( 4 ; 1) n’appartient pas à la droite 𝒟. 74 1. On obtient :
c.  f ( −2) = −3 Le point ( −2 ; −3) appartient à la droite 𝒟. x −2 −1 0 1 2 3 4
d.  f ( − 4) = − 4 Le point ( −4 ; 11) n’appartient pas à la f (x) −5 −1,5 1 2,5 3 2,5 1
droite 𝒟.
2. 3. 4.
69 1. Le coefficient directeur de 𝒟 est −2 ; son ordonnée Les points obtenus à l’aide du tableau ne doivent pas être
à l’origine est 3. reliés à la règle car la fonction f n’est pas affine.

140
y 78 1.  f (2) = 11 donc le point (2 ; 11) appartient à 𝒞.
f (1) = 3 ≠ 5 donc le point (1; 5) n’appartient pas à 𝒞.
2. On obtient :
3x 2 − x + 1 = y
1

0 1 x

79 •  Si pour tout réel x on a f ( − x ) = f ( x ) et


f ( − x ) = − f ( x ) , la fonction f vérifie pour tout réel x :
f ( x ) = − f ( x ) , c’est-à-dire 2 f ( x ) = 0 , ou encore f ( x ) = 0 .
• Réciproque : la fonction nulle est bien paire et impaire.
• Conclusion : la seule fonction paire et impaire sur  est
la fonction nulle.

80 1.  f ( x ) = AM × AP = x (5 − x ) = 5x − x 2
2.  f (1) = 4
75 1. a.  g ( −1) = 1 donc l’ordonnée du point A est 1. 3. a. Les antécédents de 0 par f sont 0 et 5. L’aire du rec-
g (3) = 1 donc l’ordonnée du point B est 1. tangle AMNP est nulle lorsque M est en A ou en B (le rec-
b. On vérifie à l’aide de la calculatrice : tangle est alors aplati).
b. La moitié de l’aire du carré est 52 = 25 . Or le maximum
de f est 6,25. L’aire du rectangle AMNP ne peut donc pas
être égale à la moitié de celle du carré ABCD.

2 Fonctions de référence

81 1. Comme h ( 0 ) = 15 , Margaux lâche son téléphone


2. • Les antécédents de 0 sont environ −0,7 et 2,7. d’une hauteur de 15 m.
6
2. On résout h ( t ) = 9 ⇔ t = ≈ 1,106 . Le téléphone
4,905
passe au 3e étage au bout d’environ 1,106 seconde.
15
3. On résout h ( t ) = 0 ⇔ t = ≈ 1,749 . Le téléphone
4,905
atteint le sol au bout d’environ 1,749 seconde.

82 1. On résout 4c2 = 100 ⇔ c = 5 . La base du pavé a


• Les antécédents de −1 sont environ −0,4 et 2,4. une longueur de 5 cm.
1
2. On résout × c2 × 5 = 60 ⇔ c = 6 . La base de la pyra-
3
mide a pour longueur 6 cm.

83 1. Faux  2. Faux  3. Faux  4. Vrai  5. Faux

84 1.  S =  − 5 ; 5 
2.  S =} −∞ ; −2[ ∪ ]2 ; +∞[
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76 1. L’image de −2 est −13 ; l’image de 3 est 12. 3.  S = ]− 4 ; −3[ ∪ ]3 ; 4[


13 4.  S =  −∞ ; − 3  ∪  3 ; +∞ 
2. Comme f ( x ) = 5x − 3 , l’antécédent de 10 est .
5
3. Les points de coordonnées ( −2 ; −13) , (3 ; 12) et 85 1.  S = {4 − 7 ; 4 + 7 }
 13  2.  S = {−11; 7}
 5 ; 10 appartiennent à la courbe représentative de f . 3.  S = {−13}
4.  S = {−16 ; −8}
77 1. Les lignes 2 et 3 sont des affectations, et non des 3 − 5 3 + 5 
équations. 5.  S =  ; 
2.  f (5) = 12  ; f ( −3) = − 4  4 4 

3. Comme f ( x ) = 2( x + 1) , l’antécédent de 10 est 4 et {


6.  S = 4 − 4 2 ; 4 + 4 2 }
celui de −8 est −5.
86 1. Vrai  2. Vrai  3. Faux, par exemple avec x = −1.
4. Les points de coordonnées (5 ; 12) , ( −3 ; − 4) , ( 4 ; 10 ) et 1
( −5 ; −8) appartiennent à la courbe représentative de f . 4. Vrai 5. Faux, par exemple avec x = .
2

Guide pédagogique – CHAPITRE 8 Fonctions numériques 141


7 1
87 1.  f (1) = 1 et f ( 4) = 99 1.   x 2 < 36 2.  64 > x 2  4
4 4
2. Il s’agit de l’expression Y3. 3.  0  x 2 < 64
{}
4.  0  x 2  0,9801
1
3. a.  S = {1}   b.  S =   c.  S = ∅
6 100 1. 1< x 2 < 9 2.  x 2  4 3.  0  x 2 < 1
4.  x 2  4 5.  0  x 2 < 4 6.  0  x 2 < 4
2 2 1
88 f ( x ) =  ; g ( x ) = − et h ( x ) =
x x 2x 1
101 a. Si  x  9, on a :
89 1. Faux  2. Faux  3. Vrai  4. Faux 2
1 1 2 25
•    2 • −1 − + 3 
90 a.  S = [ 0 ; 64]   b.  S = [81; +∞[   c.  S = [ 0 ; 9[ 9 x x 9
1 1
•   x 3  729 • −  4x − 1 2 915
3
91 1. Pour h = 50 , on a v = 2 × 9,81× 50 = 981 . Ainsi 8 2
1
v ≈ 31,32 m/s. b. Si −8  x  − , on a :
3 600 2
On en déduit que v = 981 × ≈ 112,76 km/h. 1 1 2 13
1 000 • −2   − •  −1 − + 3 
x 8 x 4
180 000 1 3
2. Comme 180 km/h = = 50 m/s, on résout : •  −512  x  − • 
3 −2 049  4x − 1 −
3
3 600 8 2
1250
2gh  50 ⇔ h  , soit environ h  127,42 m. c. Si 102 < x  103 , on a :
g 1 2
•  0,001  0,01 •  2,98  − + 3  2,998
92 a.  S = {0,5} x x
b.  S = {−3}
• 106  x 3  109 •  4 .106 − 1 4x 3 − 1 4 .109 − 1
c.  S = {10} d.  S = ]−∞ ; 5[
e.  S = [ −1; +∞[ f.  S = ]− 0,2 ; +∞[ 102 a. Si 1 x < 4, on a :
•  5  2 x + 3 < 7 •  3 3 3 x + 2 <3 6
93 a.  S ≈ {2,15}   b.  S ≈ {−3,68}   c.  S ≈ {7,94}
b. Si 0 < x  9, on a :
94 1. a. Le coefficient multiplicateur sur deux semaines • 3 < 2 x + 3  9 •  3 2 < 3 x + 2  3 11
50 c. Si 5 < x  7 , on a :
d’augmentation est (1+ t )2 = 1+ . Donc (1+ t )2 = 1,5 . •  2 5 + 3 < 2 x + 3  2 7 + 3    •  3 7 <3 x + 2 9
100
b. On obtient t = 1,5 − 1 ≈ 0,225 . Ainsi l’action augmente
chaque semaine d’environ 22,5 %. 103 1. a.  AC = 1+ x 2 b.  f ( x ) = 4 1+ x 2
2. On résout (1+ t )3 = 1,5 . À l’aide de la calculatrice, on 2. On résout f ( x )  40 ⇔ x  99 .
obtient t ≈ 0,1447 . Ainsi l’action augmente chaque 3. On résout 16 < f ( x ) < 80 ⇔ 15 < x < 399 .
semaine d’environ 14,47 %.
400
104 1. a.  v =
95 La fonction f est représentée par la courbe bleue, la t
800
fonction g par la courbe verte et la fonction h par la courbe b. Si 3,5  t  5, on obtient 80  v  .
7
rouge. 400
2. a.  t =
v
40
b. Si 100  v  110 , on obtient  t  4.
3 Fonctions de référence et comparaisons 11
40
Comme ≈ 3,636 h ≈ 3 h 38 min, le trajet dure entre
96 1. Lorsque le côté d’un carré augmente, son aire aug- 11
mente. 3 h 38 min et 4 h.
20
2. Lorsque l’aire d’un carré augmente, son côté augmente. c. Si 60  v  80, on obtient 5  t  .
3
3. Lorsque l’arête d’un cube augmente, son volume aug- 20
mente. Comme h = 6 h 40 min, le trajet dure entre 5 h et
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3
4. Lorsque l’un des côtés du rectangle augmente, alors 6 h 40 min.
l’autre côté diminue.
105 1. a. On obtient :
97 1. La fonction racine carrée conserve l’ordre. y
Donc comme 4 < 7 < 9, on a 4 < 7 < 9 , c’est-à-dire f (x) = x2
2< 7 <3. 4
2.  5 < 27 < 6 ; 6 < 40 < 7  ; 10 < 110 < 11
3
98 1. En utilisant la courbe représentative de la fonction
2
cube, on obtient que 7 admet un unique antécédent, qui g (x) = x
est compris entre 1 et 2.
1
2. La solution de x 3 = 12 est comprise entre 2 et 3. La solu-
tion de x 3 = 30 est comprise entre 3 et 4.
3. La calculatrice graphique permet de confirmer les résul- −1 0 1 2 3 4 5 6 7 x
tats précédents. D

142
b.  On conjecture que pour tout réel x  1, on a x 2  x  x , Force Vitesse du vent
et que pour tout réel x ∈[ 0 ; 1] , on a x 2  x  x .
0 Entre 0 et 1,06 km/h
2. • Soit un réel x  1. Alors en multipliant par x (positif),
on a x 2  x , et en passant à la racine carrée, x  1. En 1 Entre 1,06 et 5,51 km/h
multipliant par x (positif), on a x  x . On en déduit 2 Entre 5,51 et 11,86 km/h
que x 2  x  x .
3 Entre 11,86 et 19,64 km/h
• On procède de même sur [ 0 ; 1] pour montrer que si
x ∈[ 0 ; 1] , on a x 2  x  x . 4 Entre 19,64 et 28,64 km/h
5 Entre 28,64 et 38,70 km/h
106 1. Comme f ( − a ) = 0 , on a − a2 + b = 0 . Donc a2 = b .
On en déduit que le point ( a ; b ) appartient à la courbe 6 Entre 38,70 et 49,72 km/h
représentative de la fonction carré. 7 Entre 49,72 et 61,62 km/h
2. Si −6  a  7, alors 0  a2  49 . Donc 0  b  49. 8 Entre 61,62 et 74,34 km/h
9 Entre 74,34 et 87,84 km/h
10 Entre 87,84 et 102,07 km/h
11 Entre 102,07 et 117,00 km/h
xercices Approfondissement
12 Supérieure à 117 km/h

107 1. Comme − 0,04( − x )2 + 64 = − 0,04x 2 + 64 , l’arche 111 1. D’après le théorème de Thalès, on a


AR BR
= .
est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. PS SB
2. On résout − 0,04x 2 + 64 = 0 ⇔ x = 40 . Donc l’arche a d x −5  5
Donc = . Ainsi d = 0,65  1−  .
pour largeur 2 × 40 = 80 m. 0,65 x  x
3. Pour x = 0 , h = 64 . Donc l’arche a pour hauteur 64 m.  1   1
2. Si 30  x  40 , alors 0,65  1−   d  0,65  1−  .
4. Pour x = 10 , h = 60 . Les poutres doivent être installées à  6  8
60 m de haut. En arrondissant à 0,1 m près, on obtient 0,54  d  0,57.
5. On résout − 0,04x 2 + 64  48 ⇔ 0  x  20 . La longueur  5 
3. Pour x  100, on obtient 0,65  1−  d < 0,65,
maximale de la poutre est 2 × 20 = 40 m.  100 
c’est-à-dire 0,6175  d < 0,65.
108 1. a. Si R = 10 et U = 10 , alors P = 10 W.
112 1. L’ordonnée du point A est a .
b. Si R = 6 et P = 5 , alors U = 30 ≈ 5,48 V.
3. L’abscisse de B est égale à l’ordonnée de A ; l’ordonnée
c. Si U = 10 et P = 8 , alors R = 12,5 Ω.
de B est égale à l’abscisse de A.
d. Si R = 100 et 0  U  220 , alors 0  P  484 W.
2. a. Si la tension U augmente, alors la puissance P aug-
( )
Comme A a ; a , on en déduit que B a ; a . ( )
mente. 4. Il semble que l’image de la courbe 𝒞 par la symétrie par
rapport à la droite Δ est la demi-parabole « droite » repré-
b. La puissance n’est pas proportionnelle à la tension.
sentant la fonction carré.
3. Si la résistance R augmente, alors la puissance P dimi-
( )
2
5. Comme a = a , on a yB = ( x B ) . Donc B appartient
2
nue.
bien à la parabole représentant la fonction carré.
109 1. a. b. c. On conjecture que les trapèzes A′B′BA et Réciproquement, si un point B ( b ; b2 ) appartient à la par-
B′C′CB ont les mêmes aires. tie « droite » de cette parabole, il est l’image du point
1
2. Le trapèze A′B′BA a pour base 1 et , et pour hauteur A ( b2 ; b ) par la symétrie par rapport à la droite Δ, avec A
a appartenant à 𝒞.
1
1+ a2 − 1 On en déduit que l’image de 𝒞 par rapport à la droite Δ est
( a − 1) . Son aire est donc a × ( a − 1) = .
2 2a la demi-parabole « droite » représentant la fonction carré.
1 1
Le trapèze B′C′CB a pour base et 2 , et pour hauteur
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113 1. La fonction f est représentée par la courbe 𝒞2, la


a a
1 1 fonction g par la courbe 𝒞3 et la fonction h par la courbe
+ 2 a2 − 1 𝒞1.
( a2 − a ) . Son aire est donc a 2a × ( a2 − a ) = 2a . On conjecture que :
Les deux trapèzes ont donc la même aire. 1 1 1
• Si x ∈ ]0 ; 1] , alors 3  2  .
x x x
v2 1 1 1
110 1. • Pour un vent « force 4 », on a = 43 . • Si x  1, alors 3  2  .
9 x x x
Alors v = 576 = 24 km/h. 2. a. Si x  1, on a x  x 2  x 3 .
1 1 1
812 b. Comme x > 0 , en passant à l’inverse,  2  3 .
• Pour un vent soufflant à 81 km/h, on a B3 = = 729 . x x x
9 3. Si x ∈ ]0 ; 1] , on a x  x 2  x 3 > 0 . En passant à l’inverse,
Alors le vent est de force B = 9 . 1 1 1
v2 v2 on obtient :  2  3 .
2. On résout 0  < 0,53 , puis 0,53  < 1,53 , etc. On x x x
9 9
obtient, en arrondissant à 0,01 km/h près : 4  d 3 π
114 1. a.   = π = × d3
3  2  6

Guide pédagogique – CHAPITRE 8 Fonctions numériques 143


b. Comme 4,8 × 106  d  4,9 × 106 (en m), on obtient, à 1 1 1
2. a. Si 1 x  3, alors 3  2x 2 + 1 19 et   .
1019 m3 près : 5,79 × 1019    6,17 × 1019 . 4 x +1 2
2. On a : 1 1
b. Si −5  x < −2, alors 9 < 2x 2 + 1 51 et −1< − .
• 3,2 × 1023  M  3,3 × 1023 x +1 4
1 1 1
•   
6,17 × 1019  5,79 × 1019 Aller plus loin
3,2 × 1023 3,3 × 1023
Donc ρ . 121 Il s’agit de 25, 26 et 27.
6,17 × 10 19 5,79 × 1019
Ainsi : 122 1. Lorsque la température T augmente, la vitesse v
• En kg/m3 : 5186  ρ  5 700 . du son augmente.
• En g/cm3 : 5,18  ρ  5,70 . 2. Si T = 30 , on obtient v = 20 × 303 ≈ 348,14 km/h, soit
1 000
115 On note a l’abscisse du point A. Alors A ( a ; 0 ) et v = 20 303 × ≈ 96,70 m/s. Le son ayant 10  secondes
3 600
 1 pour parcourir la distance « foudre-observateur », la foudre
B ( a + 1; 0 ) , et le point C a pour abscisse  a +  .
 2 est tombée à 976 mètres environ de l’observateur.
L’ordonnée du point C est égale à la hauteur d’un triangle
 1 3 123 Lorsque la bille a un rayon de 4 cm, le volume d’eau
équilatéral de côté 1. Ainsi C  a + ; . 4 2 144π
 2 2  est égal à Veau = π × 102 × 8 − π × 43 = cm3.
3 3
Donc C appartient à la courbe représentative de la fonc- 4
tion racine carrée si, et seulement si, On résout donc : Veau + πR3 = π × 102 × (2R ) , c’est-à-dire :
3
3 1 3 1 1 4 3 2 144
= a+ ⇔ = a+ ⇔a= . R − 200 R + = 0.
2 2 4 2 4 3 3
1 5 La calculatrice permet d’effectuer la recherche suivante :
On conclut que les points A et B ont pour abscisses et .
4 4

xercices Accompagnement personnalisé

Maîtriser l’essentiel
Il est donc possible que l’eau recouvre exactement la nou-
116 1. a. C’est l’égalité «  f (3) = 7  » que l’on doit avoir velle bille, quand celle-ci a un rayon d’environ 9,75 cm (à
pour que le point A appartienne à la courbe 𝒞. 0,01 près).
b.  f (3) = 32 + 4 = 13 ≠ 7 Donc A n’appartient pas à 𝒞. 1
2. a. On obtient : 124 1. L’inverse de 2 est , son opposé est −2. L’inverse
2
1 1
de −3 est − , son opposé est 3. L’inverse de est 2, son
3 2
1 3 4 3
opposé est − . L’inverse de − est − , son opposé est .
2 4 3 4
1 2
L’inverse de 2 est = , son opposé est − 2 .
2 2
1
2. Si x > 0 , alors > 0. En ajoutant membre à membre,
x
Il semble que la courbe 𝒞 soit symétrique par rapport à 1 1
l’axe des ordonnées. on obtient que x + > 0 . Donc x + ≠ 0 .
x x
b. Le raisonnement n’est pas correct. Pour tout réel x : 1
3. Si x < 0 , alors < 0. En ajoutant membre à membre,
f ( − x ) = ( − x )2 + 4 = x 2 + 4 = f ( x ) . Donc f est paire et x
1 1
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la courbe 𝒞 est symétrique par rapport à l’axe des ordon- on obtient que x + < 0 . Donc x + ≠ 0 .
nées. x x
1 1
4. On doit résoudre = − x ⇔ x + = 0 . D’après les ques-
{ }
5 5
2 2
3 3
117 a.  S = {− 4 ; 4}   b.  S = − ;   c.  S = − ;
2 2 { } x x
tions précédentes, cette équation n’a pas de solution. Il
n’existe donc pas de réel non nul dont l’opposé et l’inverse
1  sont égaux.
118 a.  S = [ −1; 0[   b.  S = 0 ;
 100 
1 1
1 125 Pour a > 0 , on résout l’équation = ax ⇔ x 2 = .
c.  S = ]−∞;0[ ∪  ; +∞  x a
3  Les solutions, qui sont les abscisses des points A et B, sont
1 1
− et .
119 Le périmètre est compris entre 16 et 18 cm. a a
L’aire est comprise entre 16 et 20,25 cm2. Comme ces points ont des abscisses opposées et qu’ils
appartiennent à ℋ (qui est symétrique par rapport à l’ori-
120 1. On utilise l’action des opérations élémentaires sur gine), on obtient que les points A et B sont symétriques
les inégalités. par rapport à l’origine du repère.

144
• La fonction inverse ne convient pas car pour tout réel
1
Pratiquer l’algorithmique et programmer x ∈ ]0 ; 1] , on a  1.
x
2. a. Les formules =A1^2 et =A1^3 conviennent.
Partie A  Manipuler un algorithme
3. On propose =RACINE(A1).
1. Les variables utilisées par l’algorithme sont x et y.
Initialement, x prend la valeur 0 et y prend la valeur 03 = 0 . Partie C  Seuillage, négatif et accentuation des gris

{
2. On obtient :
0 si x  a
1. On propose pour le seuil a, f : x  .
x 0 1 2 3 4 5 6 7 1 sinon
y 0 1 8 27 64 125 216 343 2. On propose f : x  1− x .
3. On propose f : x  2 x − 0,5 .
3. Cet algorithme permet de compléter le tableau de
valeurs de la fonction cube sur [ 0 ; 7 ] par pas de 1.

Partie B  Comprendre et modifier un algorithme


1. On exécute l’algorithme pas à pas : Mener une recherche

x 0 1 2 3 4 5
TP1  Maths dans l’histoire : asymptotes de l’hyperbole
y 0 1 8 27 64 125
Partie A. Recherches
La valeur finale renvoyée de x est 5. 2. Les axes du repère peuvent être qualifiés d’asymptotes
2. Cet algorithme permet de calculer la première abscisse de l’hyperbole.
entière dont l’image par la fonction cube est supérieure 3. a.  S = ]1030 ; +∞[
ou égale à k. 1
3. On propose : b. On peut toujours résoudre l’inéquation 0 < < a , pour
x
1
tout réel a > 0 . L’ensemble-solution est  − ; +∞  .

x ←0  a 
y←0 c. Cela signifie que la droite d’équation y = 0 est asymp-
y<k tote horizontale à la courbe représentative de la fonction
x ← x +1 inverse en +∞ .
y ← x3
4. a.  S = ]0 ; 10−30 [
x −1 1
b. On peut toujours résoudre l’inéquation > A , pour
x
4. On propose :  1
tout réel A > 0. L’ensemble-solution est 0 ;  .
 A
x ←0 c. Cela signifie que la droite d’équation x = 0 est asymp-
y←0 tote verticale à la courbe représentative de la fonction
y<k inverse.
x ← x + 0,1
y ← x3
TP2  Des cercles, des droites et des paraboles
x Partie A. Recherches
1. Le cercle 𝒞1 a pour centre O et pour rayon 1 ; le cercle 𝒞2
Partie C  Comprendre un algorithme avec plusieurs
a pour centre O et pour rayon 2, etc.
variables
La droite 𝒟−2 est parallèle à l’axe des abscisses et passe
1. Cet algorithme permet de calculer la première abscisse par le point ( 0 ; −2)  ; la droite 𝒟−1 est parallèle à l’axe des
entière dont l’image par la fonction cube est supérieure abscisses et passe par le point ( 0 ; −1) , etc.
ou égale à k. 2. Le point d’intersection de 𝒞n et 𝒟n−1 a des coordonnées
2. Cet algorithme permet de calculer une valeur appro- ( x ; y ) qui vérifient le système suivant :
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

{
chée de l’équation x 3 = k , à p près par excès.
x 2 + y2 = n 2
3. On modifie le renvoi final : « Renvoyer x − p  ».
y = n −1
4. On confirme les résultats précédents.
3. On résout : x 2 + ( n − 1)2 = n2 ⇔ x 2 = 2n − 1
⇔ x = − 2n − 1 ou x = 2n − 1
On en déduit que 𝒞n et 𝒟n−1 se coupent aux points de
Utiliser les outils numériques
( ) (
coordonnées − 2n − 1; n − 1 et 2n − 1; n − 1 . )
Partie B  Assombrissement, éclaircissement Ces points appartiennent à la parabole d’équation
1 1
1. • Pour tout réel x ∈[ 0 ; 1] , x 2  x  : la fonction carré y = x2 − .
2 2
assombrit l’image.
4. • La courbe 𝒞n et la droite 𝒟n−2 se coupent aux points de
• Pour tout réel x ∈[ 0 ; 1] , x 3  x  : la fonction cube assom-
brit l’image. (
coordonnées − 4n − 4 ; n − 2 et ) ( )
4n − 4 ; n − 2 . Ceux-ci
• Pour tout réel x ∈[ 0 ; 1] , x  x  : la fonction racine car- 1
appartiennent à la parabole d’équation y = x 2 − 1.
rée éclaircit l’image. 4

Guide pédagogique – CHAPITRE 8 Fonctions numériques 145


• La courbe 𝒞n et la droite 𝒟n−4 se coupent aux points de
(
coordonnées − 8n − 16 ; n − 4 et ) (
8n − 16 ; n − 4 . )
1
Ceux-ci appartiennent à la parabole d’équation y = x 2 − 2.
8

Je me teste Les seules images entières sont obtenues en 4 ; 4,8 et 5.


PACI
  1. b 2. b et c Bilan 5
CA

1
PACI 4π 32π
  3. b 4. b 5. c 6. c 1. a. Si 1 R  2, alors V  .
CA

2
PACI
3 3
  7. c 8. a, c et d 9. d 32π 4π 28π
CA

3
b. Comme − = ≈ 29,3 > 2 × 10 , l’encadrement
PACI 3 3 3
  10. a et b 11. b 12. c
CA

4
précédent ne permet pas d’obtenir une valeur approchée
PACI
  13. a, b et c du volume à 10 cm3 près.
CA

5
4 4
2. a. Comme π × 23 ≈ 33,5 et π × 33 ≈ 113,1, on obtient
3 3
4 4
π × 23 < 100 < π × 33 . Donc le rayon de la boule est
3 3
Je fais des exercices bilans compris entre 2 et 3 cm.
b. On obtient le tableau de valeurs suivant, où les images
Bilan 1 sont arrondies à 0,01 près :
1. a.  k = 2  b.  k = 6  c.  k = −1 x 2 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
2. a. Pour tout réel x, f ( − x ) = ( − x )2 + k = x 2 + k = f ( x ) . f ( x ) 33,51 38,79 44,60 50,97 57,91 65,45
Donc la fonction f est paire.
b. La courbe f est symétrique par rapport à l’axe des x 2,6 2,7 2,8 2,9 3
ordonnées.
f (x) 73,62 82,45 91,95 102,16 113,10
Bilan 2 c. On en déduit que 2,8 < R < 2,9 . Donc R ≈ 2,9 cm.
1. a.  AC = x 2 + 1
b.  P ( x ) = 3 x 2 + 1 Bilan 6
1 1
2. Si x = 2 , le périmètre est 3 5 . Si x = 2 , le périmètre 1. a. L’inverse de 2 est , celui de 10 est , celui de 102
est 9. 2 10
1 3 4
3.  P ( x ) = 12 ⇔ 3 x 2 + 1 = 12 ⇔ x = 15 est 10−2 , celui de est 2 et celui de est .
2 4 3
4.  P ( x ) > 15 ⇔ 3 x 2 + 1 > 15 ⇔ x > 2 6 b. L’affirmation est fausse, par exemple avec x = .
1
2
Bilan 3 2. a. On obtient :
5
1. Si  = 5 , alors T = 2π ≈ 4,5 s.
9,81
2
  5
2.  T = 10 ⇔ 2π = 10 ⇔  = 9,81  ≈ 25 m
9,81  π
 
3. a. Comme  A <  B , alors 2π A < 2π B , soit
g g
TA < TB .
b. De même, si  A <  B , alors TA < TB . Plus la longueur du 1
b. On conjecture que si x ∈ ]0 ; 1] ,  x et que si x  1,
pendule est grande, plus sa période est grande. x
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1
x.
Bilan 4 x
1 1
15 000 3. a. Si 0 < x < 1, en passant à l’inverse, on a > , donc
1. a. Comme 15 000 = n × p , on a p = . x 1
n 1
b. Comme 1 n  5 000 , on obtient 3  p  15 000. > 1.
x
c. Si 1 000  n  3 000, on obtient 5  p  15. 1 1
Comme x < 1, on obtient x < 1< , soit x < .
15 000 x x
2. a. On a n = . 1 1 1
p b. Si x > 1, en passant à l’inverse, on a < , donc < 1.
b. Si 4  p  5, on obtient 3 000  n  3 750 . x 1 x
1 1
15 000 Comme x > 1, on obtient x > 1> , soit x > .
c. On tabule la fonction f : x  sur l’intervalle x x
x 1
[ 4 ; 5] par pas de 0,01. c. On résout x = ⇔ x 2 = 1 ⇔ x = 1 sur ]0 ; +∞[ .
x

146
CHAPITRE

Fonctions, équations
et inéquations 9
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Représenter algébriquement et graphiquement • Résoudre une équation ou une inéquation du type f ( x ) = k ,
les fonctions f ( x ) < k , en choisissant une méthode adaptée : graphique,
• Fonction à valeurs réelles définie sur un intervalle ou une algébrique, logicielle.
réunion finie d’intervalles de  . • Résoudre une inéquation produit ou quotient, à l’aide d’un
• Courbe représentative : la courbe d’équation y = f ( x ) est tableau de signes.
l’ensemble des points du plan dont les coordonnées ( x , y ) • Résoudre graphiquement ou à l’aide d’un outil
vérifient y = f ( x ) . numérique une équation ou une inéquation du type
f ( x ) = k , f ( x ) = g ( x ), f ( x ) < k ou f ( x ) < g ( x ) .

2. Intention des auteurs


L’objectif de ce chapitre est triple : introduire la notion de métrie plane ou dans l’espace mais aussi en lien avec les
signe d’une fonction en lien avec sa représentation gra- autres sciences (biologie, sciences physiques et chimiques,
phique ; mettre en place des méthodes graphiques pour sciences de l’ingénieur, économie et sciences sociales).
résoudre une équation ou une inéquation mettant en jeu De nombreux problèmes ouverts ou sujets de TP plus
une ou plusieurs fonctions et, enfin, mobiliser les outils ouverts permettent aux élèves de mener une recherche
algébriques (règles des signes) pour étudier algébrique- et de prendre toutes les initiatives nécessaires quant aux
ment le signe d’une fonction s’écrivant comme produit ou outils à mobiliser en vue de leur résolution.
quotient de fonctions affines ou s’y ramenant, en vue de Ce chapitre est également l’occasion de développer chez
la résolution algébrique d’une inéquation. L’outil tableau les élèves l’intelligence du calcul (par exemple : employer
de signes est alors mobilisé. judicieusement l’outil algébrique afin de factoriser une
Conformément au programme, on s’est attaché à pro- expression ou de réduire au même dénominateur une
poser des exercices et problèmes mobilisant des change- somme algébrique de quotient en vue de la résolution
ments de cadres et de registres : graphique, numérique et d’inéquations), l’esprit critique (confronter une résolu-
algébrique. Aussi, les outils logiciels (tableur, géométrie tion algébrique avec une résolution graphique, prendre
dynamique ou calcul formel), la calculatrice ou l’écriture conscience des limites d’une démarche numérique ou
d’algorithmes sont mobilisés lorsqu’ils s’avèrent pertinents graphique) et le raisonnement (rôle du contre-exemple,
et éclairants pour l’élève. Enfin, les outils développés dans raisonner par disjonction des cas, distinguer énoncé direct
ce chapitre prennent tout leur sens lorsqu’ils sont mis en et réciproque, sensibiliser à l’utilisation de quantificateurs
œuvre dans la résolution de problèmes en lien avec la géo- appropriés : distinguer « il existe… » et « pour tout… »).

Partir d’un bon pied C


Représentation
Fonction Tableau de signes
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

A 1. a  2. b  3. a, c et d  4. c et d  5. d  6. c  7. a et d graphique


y
B 1. a. À 2 h, la température est de −2  °C. 1

Graphiquement, on a f (6 ) = −1,5 . La température à 6 h 0 1 x


x −∞ +∞
est de −1,5  °C. f : x  −4 Signe

b.  f ( t ) = −1 si et seulement si t = 10 ou t = 23 . La tempéra- de f (x)
ture est de −1 °C à 10 h et à 23 h et uniquement à ces
horaires.
c.  f ( t ) > 3 si et seulement si t ∈ ]15 ; 20[ . La température y
dépasse 3 °C entre 15 h et 20 h. 1
2. a. La température est positive sur l’intervalle 12 h-22 h. x −∞ −2 +∞
0 1 x
b. Tableau de signes de f  : g : x  − 4 − 2x Signe
+ 0 −
t 0 12 22 24 de g(x)
Signe de f ( t ) − 0 + 0 −

Guide pédagogique – CHAPITRE 9 Fonctions, équations et inéquations 147


Représentation 3 Exploiter un tableau de signes
Fonction Tableau de signes
graphique
1 a. b.  f ( x ) = 0 ⇔ x = −2 et g ( x ) = 0 ⇔ x = 3
y
Tableau de signes des fonctions f et g :
x −∞ 2 +∞ x −∞ −2 +∞
h : x  −3x + 6 Signe Signe de f ( x ) − 0 +
1 + 0 −
de h(x)
0 1 x x −∞ 3 +∞
Signe de g ( x ) + 0 −
y
c. ➀ Faux  ➁ Vrai  ➂ Faux  ➃ Vrai  ➄ Faux  ➅ Vrai
x −∞ −2 +∞
i : x  2x + 4 2 a.
1 Signe
− 0 +
de i(x) x −∞ −2 3 +∞
0 1 x
Signe de 2x + 4 − 0 + +
Signe de − x + 3 + + 0 −
1
D 1.  S = [ −1; +∞[   2.  S = ]−2 ; +∞[   3.  S =  −∞ ; −  Signe du produit
 2 − 0 + 0 −
(2x + 4)( − x + 3)
b. ➀ Le produit (2x + 4)( − x + 3) est strictement positif
ctivités pour x ∈ ]−2 ; 3[ .
➁ Le produit (2x + 4)( − x + 3) est négatif ou nul pour
1 Langage courant et langage mathématique x ∈ ]−∞ ; − 2] ∪ [3 ; + ∞[ .
1
Langage 4 Un problème, des démarches
Langage courant Réponse
mathématique 1 b. On peut conjecturer que l’aire du rectangle est supé-
À quel(s) instant(s) rieure à celle du triangle si et seulement si le point M est tel
Résoudre
l’altitude de Chan que x ∈[1,5 ; 3].
l’inéquation
est-elle supérieure ou
[0 ; 12] ∪ [18 ; 40]
g ( t )  500. 2 a.  f ( x ) = EF × EC = x (3 − x ) = 3x − x 2
égale à 500 m ?
AB × AM 3(3 − x )
À quel(s) instant(s) g( x ) = = = 4,5 − 1,5x
Résoudre 2 2
Chan et Jérôme b.
l’équation t = 10 ou t = 25
sont-ils à la même
f (t) = g(t).
altitude ?
À quel(s) instant(s)
Résoudre
l’altitude de Jérôme
l’inéquation
est-elle inférieure à
[0 ; 10[ ∪ ]25 ; 40]
f (t) < g(t).
celle de Chan ?
Résoudre À quel(s) instant(s)
l’équation Jérôme est-il à t = 0 ou t = 7 On peut conjecturer que l’aire du rectangle est supérieure
f (t) = 500. 500 m d’altitude ? à celle du triangle si et seulement si le point M est tel que
x ∈[1,5 ; 3].
2 a. À quel(s) instant(s) Chan se trouve-t-elle à une alti- 3 a. On souhaite résoudre l’inéquation :
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tude de 650 m ? S = {5 ; 27 ; 38} f ( x )  g( x ) ⇔ f ( x ) − g( x )  0


b. À quel(s) instant(s) l’altitude de Jérôme dépasse-t-elle ⇔ ( − x 2 + 3x ) − ( −1,5x + 4,5)  0
550 m ? S = [10 ; 37 ] ⇔ − x 2 + 4,5x − 4,5  0
c. À quel(s) instant(s) l’altitude de Jérôme est-elle supé-
Or, pour tout réel x on a ( x − 1,5)(3 − x ) = − x 2 + 4,5x − 4,5 .
rieure à celle de Chan ? S = [10 ; 25]
Ainsi, on est ramené à résoudre l’inéquation
( x − 1,5)(3 − x )  0 .
2 À propos de signe… b. On étudie le signe du produit ( x − 1,5)(3 − x ) à l’aide du
tableau de signes suivant.
Expressions
Expressions Expressions x −∞ 1,5 3 +∞
dont le signe
positives négatives
est variable Signe de x − 1,5 − 0 + +
y + + −
 ; x 2 + 4  ; 2 y − 8  ; 3y  ; x 2 − 4  ; − x + 2  ; Signe de 3 − x 0
−3
2y y−2 − x  ; 2 y + 8  ; xy Signe du produit
−2y  ; 2x 2  ; − 0 + 0 −
y−4 ( x − 1,5)(3 − x )

148
Par conséquent ( x − 1,5)(3 − x )  0 ⇔ x ∈[1,5 ; 3] (dans le 8 2. Après avoir représenté la courbe représentative de g
problème x est un réel de l’intervalle [ 0 ; 3] , on aurait ainsi à la calculatrice, on conjecture le tableau de signes sui-
pu restreindre l’étude de signes précédente à cet intervalle). vant :
La conjecture émise précédemment est ainsi validée. x −∞ 0 4 +∞
Signe de g(x) − 0 − 0 +

éthode PACI
Résoudre algébriquement une inéquation

CA


3

PACI Résoudre algébriquement


CA

1 9 1.
une équation ou une inéquation x −∞ −4 3 +∞
Signe de −2x + 6 + + 0 −
1 1.  f ( x ) = 0 ⇔ x = −3 donc S = {−3} . Signe de 3x + 12 − 0 + +
f ( x ) = 1 ⇔ x = −2 donc S = {−2} .
f ( x ) = 2 ⇔ x = 1 donc S = {1} . Signe du produit
− 0 + 0 −
2.  f ( x ) < 2 ⇔ x ∈[ −3 ; 1[ donc S = [ −3 ; 1[ . ( −2x + 6)(3x + 12)
f ( x )  1 ⇔ x ∈[ −2 ; +∞[ donc S = [ −2 ; +∞[ . 2.  S = [ −4 ; 3] 3.  S = ]−∞ ; − 4 [ ∪ ]3 ; + ∞[

2 g ( x ) = −1 ⇔ x ≃ 1,7 ou x ≃ 0,5 ou x ≃ −2,2 10 1. Tableau de signes du produit (2x + 10 )(7 − x )  :


g ( x ) = 2 ⇔ x ≃ 2,7 ou x ≃ − 0,3 ou x ≃ −1,9
x −∞ −5 7 +∞
3 1. L’équation i ( x ) = 1 admet quatre solutions. Signe de 2x + 10 − 0 + +
2. a. Par exemple k = 3 . b. Par exemple k = 4 .
Signe de 7 − x + + 0 −
c. Par exemple k = 2 . d. Par exemple k = 1.
Signe du produit − 0 + 0 −
4 1.  S = {−5 ; − 2 ; 5} 2.  S = {−4 ; 3}
3.  S = ]−5 ; − 2] ∪ [5 ; 7 ] 4.  S = [ −1; 3] Ainsi, l’ensemble des solutions de l’inéquation
(2x + 10 )(7 − x ) < 0 est S = ]−∞ ; − 5[ ∪ ]7 ; + ∞[ .
5.  S = {−2 ; 3} 6.  S = ]−2 ; 3 [
−3x + 6
2. Tableau de signes du quotient  :
−2x + 1
PACI
Étudier le signe d’une fonction 1
CA

2
x −∞ 2 +∞
2
5 1.
Signe de −3x + 6 + + 0 −
x −∞ 3 +∞
Signe de −2x + 1 + 0 − −
Signe de −5x + 15 + 0 −
Signe du quotient + − 0 +
2.
−∞ 3 +∞ −3x + 6
x − Ainsi, l’ensemble des solutions de l’inéquation 0
2 −2x + 1
1
Signe de 2x + 3 − 0 + est S =  ; 2 .
2 
3.
11 1. On a, pour tout réel x, les équivalences suivantes :
x −∞ 3 +∞ (3x + 1)( x − 2) − 3x  1 ⇔ (3x + 1)( x − 2) − 3x − 1 0
Signe de 7 x − 0 + ⇔ (3x + 1)( x − 2) − (3x + 1)  0
4. ⇔ (3x + 1)( x − 3)  0
2. Pour résoudre l’inéquation (3x + 1)( x − 3)  0 , on étudie
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x −∞ 5 +∞ le signe du produit (3x + 1)( x − 3)  :


Signe de 5 − x − 0 + 1
x −∞ − 3 +∞
3
6 1.  f ( 0,5) est strictement négatif et f ( −1) est stricte-
Signe de 3x + 1 − 0 + +
ment positif.

{
1
2.  S = −3 ; ; 6
3 } 
1
3.  S =  −3 ;  ∪ ]6 ; +∞[
3 
Signe de x − 3
Signe du produit

+ 0


0
0
+
+
7 1. a. Vrai  b. Vrai  c. Faux  d. Faux Ainsi, l’ensemble des solutions de cette inéquation est
2. f est positive sur les intervalles [ −5 ; 1] et [ 4 ; 5] . 1
S =  − ; 3 .
f est négative sur l’intervalle [1; 4].  3 
3. x −5 1 4 5 2x + 1 2x + 1− 5( − x + 3) 7 x − 14
12 1. Pour x ≠ 3 , −5= = .
Signe de f + 0 − 0 + 3− x 3− x 3− x
D’où l’équivalence des deux inéquations.

Guide pédagogique – CHAPITRE 9 Fonctions, équations et inéquations 149


( ) ( )
2 2
x −∞ 2 3 +∞ 16 1.  2 > 1 2.  1− 2 < 1− 2 2
− + + 1 1
Signe de 7 x − 14 0 3.  > 4.  ( π − 3)2 > ( π − 3)3
π 4
Signe de − x + 3 + + 0 −
17 1. 109 2. 1 = 100 3. 10−13 4. 10−12
Signe du quotient − 0 + −

2. L’ensemble des solutions de l’inéquation est S = [2 ; 3[ . 18 1. 29 2. 45 3. 3−5


4. 105 5. 214 6. 46

19 1. 1,3221× 102 2. 5,321× 10−3


Je m’exerce à démontrer 3. 4,521124 × 106 4. 1,20003 × 101
5. 1,023201× 101 6. 8 × 10−11
m Pour comparer les réels x 2 et 2x , on étudie le
Dé oio 20 1. Vrai  2. Faux  3. Faux  4. Vrai  5. Faux
àm signe de la différence  x 2 − 2x = x ( x − 2) .
de jouer

x −∞ 0 2 +∞ 21 1. −6 x 2 + 15x 2. 14x 2 + 3x


Signe de x − 0 + + 3. 8a2 − 3a + 10 4.  −7t 2 + t + 2

Signe de x − 2 − − 0 + 22 1. 4x 2 − 28 x + 49 2. 25x 2 − 9


Signe de 3. 16n2 + 12n + 27 4.  −30 x 2 + 45x − 16
+ 0 − 0 +
x ( x − 2)
23 1.  x (3x − 5) 2.  ( x + 3)(2x − 5)
Par conséquent, pour x ∈ ]−∞ ; 0[ ∪ ]2 ; +∞[ , on a > 2x . x2 3.  (3x − 5)(2x + 9) 4.  (5x − 2)(5x + 2)
Pour x ∈ ]0 ; 2[ , on a x 2 < 2x et pour x = 0 ou x = 2 , on a 5.  (3x − 1)2 6.  ( −5x + 1)(9x + 1)
x 2 = 2x . Ce résultat vient confirmer la conjecture gra-
phique émise préalablement à la calculatrice. 24 1.  ( x + 1)(2x − 7 ) 2.  (5x + 3)(3 − x )
3.  ( 4x − 5)(5x + 5) 4.  (2x − 7 )(2x − 4)

15x − 3 4x 2 + 10 x − 1
25 1.  2. 
J’évalue mes connaissances 3x − 1 x +3
−2x 2 + 7 x + 1 −4x 2 + 5x − 2
3.  4. 
QCM x −2 (3 − 4x )( x − 1)
−2x 2 + 4x − 1 − x2 − 3
1. b  2. c  3. a et c  4. b  5. a et c  6. b  7. c  8. a  9. a  10. b 5.  6. 
(3x − 2)(2x − 1) x −1
vrai 16
faux ?
26 1.  S = ]2 ; + ∞[ 2.  S =  ; + ∞ 
ou  11 
3 1
Partie A. 3.  S =  ; + ∞  
4.  S =  −∞ ; 
1. Vrai  2. Faux, les signes sont inversés.  11   30 
3. Faux, les bornes 0,8 et 3 doivent être incluses. 27 1. Faux puisque f ( −1) = 2 .
Partie B. 2. Vrai puisque f ( 0 ) = −1.
1. Vrai, le carré d’un réel est toujours positif. ( )
3. Vrai puisque f 2 = 5 .
2. Faux, −0,5 est solution de la deuxième inéquation mais 4. Vrai puisque f ( x ) = 8 ⇔ 3x 2 = 9 ⇔ x = 3 ou x = − 3 .
pas de la première. Elles ne sont donc pas équivalentes. 5. Faux puisque f (1) = 2 .
Partie C.
1. Vrai
2. Vrai
xercices
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Application

Connaître le cours

utomatismes et calculs 28 1. b et c 2. a 3. c 4. a, b et d


3 9 5. b et c 6. a, c et d 7. d 8. b et c
13 A =  ; B =  ; C = 8 9. d 10. b 11. c
2 20
14 1.  D = 5 × 32  ; E = 2 × 53  ; F = 9 × 11 ; G = 22 × 33 × 52 29 Cf cours-méthode pages 250-251.
2.  45 = 3 5  ; 250 = 5 10  ; 99 = 3 11 ; 2 700 = 30 3
30 1. Cf cours-méthode pages 252-253.
15 1. a.  S = {−11; 11}   b.  S = { }
7 ; − 7   c.  S = ∅ 2.
2. a.  S = ]−2 ; 2[ a. x −∞ −2 +∞
4 4
b.  S =  −∞ ; − 2 2  ∪ 2 2 ; +∞    c.  S =  − ;  Signe de f ( x ) − 0 +
 3 3

150
b. x −∞ 0 +∞ 3. Tableau de signes de f  :

Signe de g ( x ) + 0 − x −4 −2 2 7 8
Signe de f (x) + 0 − 0 + 0 −
c. x −∞ 3 +∞
Signe de h ( x ) + 0 −
39
d. x −∞ +∞ 1. x −∞ 5 +∞ 2. x −∞ 3 +∞
Signe de i ( x ) + Signe de Signe de
− 0 + + 0 −
2x − 10 −3x + 9
31 1. a. Le produit de deux nombres de même signe est
toujours positif. 3. x −∞ 0 +∞ 4. x −∞ 3 +∞
b. Le produit de deux nombres de signes contraires est tou- Signe de Signe de
jours négatif. + 0 − + 0 −
−5x 3− x
2. La somme de deux termes de même signe est égale-
ment de ce signe. Il n’y a pas de règle concernant le signe 5. 6.
d’une différence. x −∞ −8 +∞ 3
x −∞ − +∞
Signe de 2
32 1. Pour résoudre une inéquation du premier degré, on − 0 + Signe de
0,5x + 4
développe les deux membres puis on cherche à isoler 2 − 0 +
x +1
l’inconnu dans un membre. 3
2. Pour résoudre une inéquation produit ou quotient, on
étudie le signe de ce produit (resp. quotient) à l’aide d’un 7. x −∞ −10 +∞ 8. x −∞ 0 +∞
tableau de signes et on déduit de ce tableau de signes Signe de Signe de
l’ensemble des réels qui sont les solutions de l’inéquation. 1 + 0 − 3 − 0 +
−2 − x x
5 4
33 1. a.  f ( −5) < 0 b.  f (12) > 0 c.  f ( −2) > 0
d.  f ( 3 ) < 0 e.  f (103 ) > 0 f.  f (10−4 ) > 0
2. a.  f ( x ) = 0 ⇔ x = −3 ou x = 1 40
b. 8 est l’unique valeur interdite de f. 1. x −∞ −3 2 +∞
3. a. Pour tout x ∈[ −3 ; 1] on a f ( x )  0 .
b. Pour tout x ∈ ]8 ; +∞[ on a f ( x ) > 0 . Signe de 2x − 4 − − 0 +
c. Pour tout x ∈ ]−∞ ; − 3] ∪ [1; 8[ on a f ( x )  0 . − + +
Signe de x + 3 0
34 S = ]−∞ ; − 4[ ∪ [1; +∞[ Signe du produit
(2x − 4)( x + 3) + 0 − 0 +

2. x −∞ −2 6 +∞
Travailler les capacités du chapitre Signe de − x + 6 + + 0 −
Signe de 2x + 4 − 0 + +
35 1. Vrai  2. Faux  3. Faux  4. Faux
Signe du produit
( − x + 6)(2x + 4) − 0 + 0 −
36 1. a.  S = {−2 ; 4} b.  S = {−3 ; 6}
c.  S = ]0 ; 2 [ d.  S = [ −3 ; − 2] ∪ [ 4 ; 6 ] 3.
2. L’équation f ( x ) = −1 admet deux solutions x1 et x2 x −∞ 0 1 +∞
vérifiant −1< x1 < 0 et 3 < x2 < 4 . Signe de −5x + 0 − −
3. −3 Signe de 1− x + + 0 −
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

x 1 3,5 6
Signe de f ( x ) + 0 − 0 + Signe du
−5x + 0 − +
quotient
1− x
37 1. a.  S = {2 ; 5} b.  S = [ − 4 ; 2[ ∪ ]5 ; 6]
c.  S = {−2 ; 2} d.  S = [ − 4 ; −2] ∪ {6}
e.  S = {0 ; 1} f.  S = [ − 4 ; − 2] ∪ ]2 ; 6 ] 41
2. Par exemple, k = 0 convient.
1. x −∞ −4 2 +∞
3. Tableau de signes de g :
x −4 −1 3 6 Signe de −3x + 6 + + 0 −

Signe de g(x) + 0 − 0 + Signe de x + 4 − 0 + +


Signe du produit
( −3x + 6)( x + 4) − 0 + 0 −
38 1. a. Faux   b. Vrai   c. Faux   d. Vrai
2. a.  S = [ − 4 ; −2[ ∪ ]2 ; 7[ 2. L’ensemble des solutions de l’inéquation
b.  S = [ − 4 ; −3] ∪ [ 4 ; 6 ] c.  S = ]−3 ; 4[ ∪ ]6 ; 8 ] ( −3x + 6 )( x + 4) > 0 est donc S = ]− 4 ; 2[ .

Guide pédagogique – CHAPITRE 9 Fonctions, équations et inéquations 151


42 51 a.  S = [ −5 ; −3] b.  S = ]−2 ; 1[
1. c.  S = [ −5 ; − 2] ∪ [1; 4] d.  S = ]−3 ; 4]
4
x −∞ 0 +∞ e.  S = {−3 ; 1} f.  S = [ −3 ; 1]
5
g.  S = [ −5 ; −3] ∪ [1; 4] h.  S = [ −5 ; −3[ ∪ ]1; 4]
Signe de −3x + 0 − −
Signe de 4 − 5x + + 0 − 2 Signe d’une fonction
Signe du 52
−3x + 0 − +
quotient
4 − 5x x −∞ −2 4 +∞
−3x Signe de 2x + 4 − 0 + +
2. L’ensemble des solutions de l’inéquation 0
4 − 5x + + −
 4  Signe de 4 − x 0
est : S = ]−∞ ; 0 ] ∪  ; + ∞  .
5  Signe du produit
(2x + 4)( 4 − x ) − 0 + 0 −
1 1
43 1.  S = ]−∞ ; − 5] ∪  ; + ∞    2.  S =  −3 ; 
 3   2  2. Exemple d’inéquation à résoudre (2x + 4)( 4 − x )  0 qui
7 1 admet comme ensemble de solutions S = [ −2 ; 4].
44 1.  S =  − ; 0  2.  S = ]−∞ ; − 6[ ∪ 0 ; 
 2   4
53 1. Tableau de signes complété :
1
45 1.  S = [ 4 ; 7[ 2.  S =  −3 ;  ∪ [9 ; + ∞[ x −∞ −4 1 +∞
 2
Signe de 2x − 2 − − 0 +
1
46 1.  S = ]−∞ ; − 4[ ∪ [ 0 ; + ∞[   2.  S =  −3 ;  ∪ [9 ; + ∞[ − + +
 2  Signe de 3x + 12 0

47 1. Stratégie ➁ Signe de


2. Stratégie ➁ + 0 − 0 +
3. Stratégie ➀ 4. Stratégie ➂
(2x − 2)(3x + 12)
2. Par exemple, l’inéquation (2x − 2)(3x + 12) < 0 a pour
48 1. On représente les deux courbes sur la calculatrice. ensemble solution S = ]−4 ; 1[ .
1
On conjecture alors que  g ( x ) ⇔ x ∈[ −1; 0[ ∪ [1; +∞[ . 54 y
x
2. Pour tout réel x ≠ 0,
1 1− x 2 (1− x )(1+ x )
f ( x) − g( x ) = − x = = 1
x x x
d’où l’équivalence des inéquations. 0 1 x
On conclut grâce à un tableau de signes.

1 2
55 1.  S =  ; 3 2.  S =  −∞ ; −  ∪ [7 ; + ∞[
 2   3
xercices Entraînement 5
56 1.  S =  − ; 0  2.  S = [ −3 ; − 1] ∪ [2 ; + ∞[
 3 
1 Résolution graphique d’équations 3
et d’inéquations 57 1.  S = ]−∞ ; − 7 ] ∪  ; + ∞  2.  S = ]2 ; + ∞[
 2 
3 2
49 1.  D f = [ −3 ; 7 ] 58 1.  S = 0 ;  2.  S =  −3 ; −  ∪ [5 ; + ∞[
2. a.  S = {−2 ; 0,2 ; 5}   b.  S = {−2,6 ; 1; 4,3}   c.  S = {−1; 6}  2   3
3.  k = 4
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

59 1.  S = ]−∞ ; − 4[ ∪ ]5 ; 7 ] 2.  S = ]−∞ ; − 3[


4. m ∈ ]−1; 3 [
4
50 1. a.  S = {−6} b.  S = {− 4,6 ; −2,5 ; 2 ; 4} 60 1.  S = ]−∞ ; 0 ] ∪  ; + ∞ 
 3 
c.  S = {−4 ; 3} d.  S = [ −6 ; − 5] ∪ [ −2 ; 0 ] 1
e.  S = ]− 4,5 ; −3[ ∪ ]2,5 ; 3,5[ 2.  S = ]−∞ ; − 2[ ∪ 0 ;  ∪ [3 ; + ∞[
 2
f.  S = [ −6 ; − 4,6 ] ∪ [ −2,5 ; 2] ∪ [ 4 ; 5]
2. Par exemple, k = 1.
3. L’équation f ( x ) = m admet exactement deux solutions 3 Résolution algébrique d’inéquations
si et seulement si m ∈{−2 ; 2} .
4. • Si m > 2 , l’équation f ( x ) = m admet une unique solu- 61 1. Pour tout réel x, on a les équivalences suivantes :
tion.
• Si m ∈{−2 ; 2} , elle admet exactement deux solutions.
(2x − 3)( x + 1) < x ( x + 1) ⇔ (2x − 3)( x + 1) − x ( x + 1) < 0
• Si m ∈ ]1; 2[ , elle admet exactement trois solutions. ⇔ ( x + 1)[(2x − 3) − x ] < 0
• Si m ∈ ]−2 ; 1] , elle admet quatre solutions et sinon, elle ⇔ ( x + 1)( x − 3) < 0
n’admet aucune solution. 2. Tableau de signes du produit ( x + 1)( x − 3)  :

152
x −∞ −1 3 +∞ 2. Stratégie ➁ : l’inéquation est équivalente
à (2x − 8 )(2x + 2) > 0 et S = ]−∞ ; − 1[ ∪ ]4 ; + ∞[ .
Signe de x + 1 − 0 + +
2 x + 3 1+ 5 x 5− x
Signe de x − 3 − − 0 + 70 1. Stratégie ➂ :  ⇔  0.
x + 1 2x + 2 2x + 2
Signe de 1
( x + 1)( x − 3)
+ 0 − 0 + Donc S =  −∞ ; −  ∪ [5 ; +∞[ .
 2
L’ensemble des solutions de l’inéquation 2x + 10 3x + 7
2. Stratégie ➂ : 1 ⇔ 0.
(2x − 3)( x + 1) < x ( x + 1) est donc S = ]−1; 3[ . 3− x x −3
7
Donc S =  −∞ ; −  ∪ ]3 ; + ∞[ .
62 1. Pour tout réel x ≠ 2 , on a :  3
3x 3x 2(2 − x ) 5 x − 4 71 1. Stratégie ➂ : l’inéquation est équivalente
−2= − =
2− x 2− x 2− x 2− x x −3
Par conséquent, les inéquations suivantes sont équiva- à 2 > 0 et S = ]3 ; + ∞[ .
x
lentes : 4x + 2
3x 3x 5x − 4 2. Stratégie ➂ : l’inéquation est équivalente à 2 >0
2 ⇔ − 20 ⇔ 0 x +1
2− x 2− x 2− x 1
et S =  − ; + ∞  .
5x − 4  2 
2. Tableau de signes du quotient  :
2− x
72 1. Stratégie ➁ : l’inéquation est équivalente
x −∞
4
2 +∞ à ( x − 2)( −2x − 2) > 0 et S = ]−1; 2[ .
5 2. Stratégie ➂ : l’inéquation est équivalente
8 − 11x 8 4
Signe de 5x − 4 − 0 + + à  0 et S = ]−∞ ; 0 ] ∪  ;  .
x ( 4 − 3x )  11 3 
Signe de 2 − x + + 0 −
5x − 4 73 1. Stratégie ➂ : l’inéquation est équivalente
Signe de − 0 + − 8x − 8
2− x à < 0 et S = [2 ; + ∞[ .
2− x
3x 2x − 4
L’ensemble des solutions de l’inéquation  2 est 2. Stratégie ➂ : l’inéquation est équivalente à 0
4 2 −x 1 x2
donc S =  ; 2 .  
et S =  − ; + ∞  .
5   2 

63 1. Stratégie ➁ : S = ]−1; 2[ . 74 1. Stratégie ➂ : l’inéquation est équivalente
2. Stratégie ➀ : S = ]−∞ ; − 5[ . −x
à  0 et S = ]−3 ; 0 ] .
x +3
2. Stratégie ➂ : l’inéquation est équivalente
64 1. Stratégie ➀ : 3x 2 − x (3x + 1) > x + 8 ⇔ − x > x + 8 x (3x + 2) 2
⇔ −2x > 8 ⇔ x < − 4 . Donc S = ]−∞ ; − 4 [ . à  0 et S =  −3 ; −  ∪ [ 0 ; 3[ .
( x + 3)( x − 3)  3
2. Stratégie ➁ : x (2x − 1) − (3x + 2)(2x − 1)  0
1 75 1. Faux, l’équivalence est fausse pour x négatif.
⇔ (2x − 1)( −2x − 2)  0 . Donc S =  −1;  . 2. Vrai, vu que x 2  0 pour tout réel x.
 2
3. Vrai, vu que − x 2 − 1< 0 pour tout réel x.
1
65 1. Stratégie ➀ : S =  ; + ∞  .
 21  76 1. Pour tout réel x ≠ 2 on a :
2. Stratégie ➁ : l’inéquation est équivalente 3 + x 4x (2 − x ) − (3 + x ) −4x 2 + 7 x − 3
4x − = =
à ( x − 7 )( x − 1) > 0 et S = ]−∞ ; 1[ ∪ ]7 ; + ∞[ . 2− x 2− x 2− x
( x − 1)( 4x − 3) 4x 2 − 7 x + 3 −4x 2 + 7 x − 3
D’autre part = =
1 x −2 x −2 2− x
66 1. Stratégie ➀ : S =  − ; + ∞  . 3+ x
 2  d’où l’identité. Ainsi, l’inéquation 4x  est équiva-
6 2− x
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2. Stratégie ➂ : l’inéquation est équivalente à 0 ( x − 1)( 4x − 3)


x −1 lente à  0 . Après étude du signe de ce
et S = ]1; + ∞[ . x −2
quotient, on en déduit que l’ensemble des solutions de
3
67 1. Stratégie ➁ : l’inéquation est équivalente cette inéquation est S =  −∞ ;  ∪ [1; 2[ .
4  4
à x (3x − 4) > 0 et S = ]−∞ ; 0[ ∪  ; + ∞  . 2. À l’aide d’un logiciel de calcul formel, on a l’équivalence
3 
2. Stratégie ➀ : S = ]−∞ ; − 1[ . 1+ 3 x ( x − 2)( 4x + 7 )
> 5 − 2x ⇔ > 0 et donc l’ensemble
2x + 3 2x + 3
68 1. Stratégie ➁ : l’inéquation est équivalente des solutions de cette inéquation est :
7 3
à ( x − 3)( x + 2)  0 et S = ]−∞ ; − 2] ∪ [3 ; + ∞[ . S =  − ; −  ∪ ]2 ; + ∞[
2. Stratégie ➁ : l’inéquation est équivalente à  4 2
1
(9x − 3)(3 − x ) < 0 et S =  −∞ ;  ∪ ]3 ; + ∞[ . 77 1. Lorsque l’on diminue la longueur du champ de x
 3 
mètres et qu’on augmente sa largeur de x mètres alors son
69 1. Stratégie ➁ : l’inéquation est équivalente à aire est égale à :
( x + 3)( 4 − 2x )  0 et S = [ −3 ; 2] . BA′ × BC ′ = (100 − x )(80 + x ) = − x 2 + 20 x + 8 000

Guide pédagogique – CHAPITRE 9 Fonctions, équations et inéquations 153


Ainsi, l’aire de ce champ a augmenté si et seulement si : b. On peut conjecturer que l’ensemble des solutions de
− x 2 + 20 x + 8 000 > 8 000 ⇔ 20 x − x 2 > 0 . l’inéquation f ( x )  g ( x ) semble être S = [ −1; 1] ∪ [2 ; + ∞[ .
2. On résout, pour x réel positif, l’inéquation  : 2. a. Pour tout réel x on a les équivalences suivantes :
20 x − x 2 > 0 ⇔ x (20 − x ) > 0 . f ( x )  g ( x ) ⇔ f ( x ) − g ( x )  0 ⇔ x 3 − 2x 2 − x + 2  0
À l’aide d’un tableau de signes, on conclut que l’aire du D’autre part, pour tout réel x, on a :
champ augmente pour 0 < x < 20 . ( x − 2) ( x 2 − 1) = x 3 − 2x 2 − 2x + 2
D’où f ( x )  g ( x ) ⇔ ( x − 2)( x − 1)( x + 1)  0 .
78 1. À l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique, on b. Après étude du signe du produit ( x − 2)( x − 1)( x + 1) à
conjecture que l’aire de la surface colorée est inférieure à l’aide d’un tableau de signes, on en déduit que la conjec-
58 cm2 si et seulement si 3  AE  7 . ture émise précédemment est valide.
2. a. x peut varier dans l’intervalle [ 0 ; 10 ] .
b. L’aire colorée est égale à 82 1. Claudine propose une solution correcte.
A ( x ) = AAEFG + AFICH = x 2 + (10 − x )2 = 2x 2 − 20 x + 100 . 2. Dans la solution d’Alain, il multiplie les deux membres
On est ainsi ramené à résoudre l’inéquation : de l’inégalité par x qui peut être négatif.
A ( x )  58 ⇔ 2x 2 − 20 x + 42  0 Ainsi le sens de l’inégalité peut ne pas être conservé.
c. Pour tout réel x ∈ I , on a : 83 1. On représente les courbes des fonctions f et g. On
(2x − 6 )( x − 7 ) = 2x 2 − 14x − 6 x + 42 = 2x 2 − 20 x + 42 utilise les fonctionnalités de la calculatrice pour détermi-
d. Par conséquent, pour tout réel x ∈ I , on a les équiva- ner les coordonnées de leurs points d’intersection.
lences suivantes :
A ( x )  58 ⇔ 2x 2 − 20 x + 42  0 ⇔ (2x − 6 )( x − 7 )  0
On étudie le signe du produit (2x − 6 )( x − 7 ) à l’aide d’un
tableau de signes et on conclut que l’ensemble des valeurs
de x telles que l’aire colorée soit inférieure ou égale à
58 cm2 est [3 ; 7 ] .

79 On cherche tous les réels x tels que :


3x  x 3 ⇔ x (3 − x 2 )  0 ⇔ x ( 3 − x )( 3 + x )  0
Après une étude du signe du produit x ( 3 − x )( 3 + x ) à
l’aide d’un tableau de signes, on en déduit que l’ensemble
des réels cherchés est ]−∞ ; − 3 ] ∪ [ 0 ; 3 ] .

80 Soit x un réel différent de −7. On cherche les valeurs


−5 + x −5 12x On peut conjecturer que la courbe C f semble au-dessus de
de x telles que  ⇔  0 . Après étude
7+ x 7 7 x + 7)
( 5
12x Cg sur l’intervalle  −1;   ; C f semble en dessous de Cg
du signe du quotient on déduit que l’ensemble  3
7 ( x + 7) 5
des réels cherché est ]−∞ ; − 7[ ∪ [ 0 ; + ∞[ . sur les intervalles ]−∞ ; − 1] et  ; + ∞  .
3 
Enfin, ces deux courbes semblent s’intersecter aux points
81 1. a. 5
d’abscisses respectives −1 et .
3
2. a. Pour tout réel x, on a d’une part
f ( x ) − g ( x ) = −2x 2 + 4x + 3 − ( x 2 + 2x − 2) = −3x 2 + 2x + 5
et d’autre part, (1+ x )(5 − 3x ) = −3x 2 + 2x + 5 d’où l’identité.
b. On construit le tableau de signes de
f ( x ) − g ( x ) = ( x + 1)(5 − 3x )  :
5
−∞ −1 +∞
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x
3
Signe de x + 1 − 0 + +
Signe de 5 − 3x + + 0 −
Signe du produit
− 0 + 0 −
f ( x ) − g ( x ) = ( x + 1)(5 − 3x )
c. Par conséquent :
5
• Pour tout réel x ∈  −1;  , on a donc f ( x ) − g ( x )  0 soit
 3
f ( x )  g ( x ).
5
• Ainsi, C f est au-dessus de Cg sur l’intervalle  −1;  .
 3
5
• Pour tout réel x ∈]−∞ ; − 1] ∪  ; + ∞  ,
3 
on a f ( x ) − g ( x )  0 soit f ( x )  g ( x ) .

154
• Ainsi, C f est en dessous de Cg sur les intervalles ]−∞ ; − 1] On conclut alors que l’ensemble des solutions de l’inéqua-
8
5
et  ; + ∞  . tion f ( x ) < 0 est S = ]−∞ ; 0[ ∪  ; 1 .
3  9 
• Enfin, les points d’intersection de ces deux courbes ont c. On effectue des zooms successifs puis on identifie l’abs-
5
pour coordonnées ( −1; f ( −1)) soit ( −1; − 3) et  ; f
5 
3  () cisse des points d’intersection de la courbe avec l’axe des
abscisses.
( )
3
5 37
soit ; .
3 9
84 1. On représente les courbes des fonctions f et g.
On utilise les fonctionnalités de la calculatrice pour déter-
miner les coordonnées de leurs points d’intersection.

On conjecture que la courbe Cg semble toujours au-dessus


de C f . Elles semblent admettre un point de contact au
point d’abscisse 7.
2. On étudie le signe de la différence f ( x ) − g ( x ) .
Pour tout réel x non nul, on a :
x3 − x 2 + x − 7
f ( x) − g( x ) = − ( x − 1)
x2
x 3 − x 2 + x − 7 x 2 ( x − 1)
= −
x2 x2
x −7
= 2
x
On peut dès lors construire le tableau de signes de
f ( x ) − g ( x )  :
x −∞ 0 7 +∞
Signe de x − 7 − − 0 +
Signe de x 2 + 0 + +

Signe du produit
x −7 87 1. Le coût de fabrication d’une tonne de pâte à papier
f ( x) − g( x ) = 2 − − 0 +
x est égal à C (1) = 9,12 euros. Le coût de fabrication de
deux tonnes de pâte à papier est égal à C (2) = 9,28 euros.
Par conséquent, C f est en dessous de Cg sur les intervalles 2. Chaque tonne de pâte à papier est vendue 1,2 euro.
]−∞ ; 0[ et ]0 ; 7] et C f est au-dessus de Cg sur l’intervalle 3. Le bénéfice réalisé (en euro) par la vente de q tonnes de
papier est égal à :
[7 ; + ∞[ . Les deux courbes admettent le point de coordon- B ( q ) = R ( q ) − C ( q ) = 1,2q − ( 0,02q2 + 0,1q + 9)
nées (7 ; g (7 )) soit (7 ; 6 ) comme point d’intersection.
= −0,02q2 + 1,1q − 9
85 L’aire de la croix est égale à On représente graphiquement la fonction B sur la calcula-
Acroix ( x ) = 6 x + 8 x − x 2 = − x 2 + 14x et l’aire restante est trice graphique en choisissant une fenêtre adaptée.
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

égale à Ares ( x ) = (8 − x )(6 − x ) = x 2 − 14x + 48 . On sou-


haite déterminer les réels x tels que :
Acroix ( x )  Ares ( x ) ⇔ − x 2 + 14x  x 2 − 14x + 48
⇔ 2x 2 − 28 x + 48  0
⇔ 2( x − 2)( x − 12)  0
Après avoir étudié le signe du produit ( x − 2)( x − 12) à
l’aide d’un tableau de signes, on conclut que x doit appar-
tenir à l’intervalle [ 0,5 ; 2] .

86 1. Graphiquement, il semble que l’inéquation f ( x ) < 0


admette comme ensemble de solution l’intervalle S = ]−∞ ; 0[.
2. a. On développe le second membre. Pour tout réel x, on a :
x (9x − 8 )( x − 1) = (9x 2 − 8 x )( x − 1) = 9x 3 − 17 x 2 + 8 x = f ( x )
b. On peut dès lors étudier le signe du produit
x (9x − 8 )( x − 1) à l’aide d’un tableau de signes.

Guide pédagogique – CHAPITRE 9 Fonctions, équations et inéquations 155


90 À l’aide du solveur d’équation de la calculatrice (ou
encore par balayage du tableau de valeurs), on peut
conjecturer que le médicament semble efficace sur la
période [1 ; 3,2] ce qui représente une durée d’efficacité
égale à 2,2 heures.
À l’aide d’un logiciel de calcul formel, on peut obtenir une
écriture factorisée de la différence c ( t ) − 25  :
Il semble que B ( q )  0 lorsque q ∈[10 ; 45] .
4. On développe le second membre, pour tout q ∈[ 0 ; 80 ]  :
−0,02( q − 10 )( q − 45) = ( −0,02q + 0,2)( q − 45)
= −0,02q2 + 1,1q − 9
= B(q)
On étudie le signe du produit −0,02( q − 10 )( q − 45) à
l’aide d’un tableau de signes.
q 0 10 45 80
Signe de −0,02 − − −
Signe de q − 10 − 0 + +
Signe de q − 45 − − 0 + 21 − 11 − 21 − 11
Puisque ≃ −3,2 et ≃ −7,8 , la fonction
Signe du produit 2 2
B ( q ) = −0,02( q − 10 )( q − 45)
− 0 + 0 − t  c ( t ) − 25 s’annule deux fois sur l’intervalle [ 0 ; 6 ] en 1
21 − 11
Par conséquent, l’entreprise réalise un bénéfice (positif) si et en − ≃ 3,2 . On peut dès lors étudier le signe de
et seulement si elle fabrique et vend entre 10 et 45 tonnes 2
de pâte à papier. c ( t ) − 25 sur cet intervalle à l’aide d’un tableau de signes.
On conclut alors que :
88 1. Graphiquement, il semble que l’ensemble des solu-  21 − 11
c ( t )  25 ⇔ t ∈ 1; − 
tions de l’inéquation f ( x )  g ( x ) est  2 
S = [ − 4 ; − 2[ ∪ [3 ; + ∞[ . Donc la durée d’efficacité de ce médicament est égale à
2. On a, pour tout réel x ≠ −2  :
21 − 11
−10 −10 − − 1 ≃ 2,2  h.
f ( x) − g( x ) = − ( − x + 1) = + x −1 2
x +2 x +2
−10 + ( x − 1)( x + 2) x 2 + x − 12
= =
x +2 x +2
( x + 4)( x − 3)
=
x +2 xercices Approfondissement
D’où l’équivalence des inéquations f ( x )  g ( x ) et
( x + 4)( x − 3) 91 1.  f ( x ) = 8 x ( x + 3) = 8 x 2 + 24x
 0.
x +2 g ( x ) = 10 ( x + 1)( x − 1) = 10 x 2 − 10
( x + 4)( x − 3)
On étudie le signe du quotient à l’aide d’un 2. a.
x +2 f (x)
tableau de signes et on valide la conjecture émise précé- 8 x 2 + 24x
demment.
g( x )
89 On note n le premier entier naturel. Son successeur est 10 x 2 − 10
donc n + 1. La somme des carrés de ces deux entiers natu-
rels consécutifs est donc S ( n ) = n2 + ( n + 1)2 = 2n2 + 2n + 1. f ( x ) > g( x )
On cherche tous les entiers naturels n tels que
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2n2 + 2n + 1 54 000 . Pour cela, on peut exploiter les fonc-


tionnalités d’un tableur ou un algorithme. Puisque
n  S ( n ) est une fonction croissante de la variable n, il b. On propose l’algorithme suivant codé en langage Python :
suffit de déterminer le plus petit entier naturel n tel que
2n2 + 2n + 1 54 000 . L’algorithme suivant où n est une
variable entière naturelle répond au problème. Au terme
de l’algorithme, la variable n contient le plus petit entier
naturel cherché.

2n2 + 2n + 1< 54 000

Après exécution de cet algorithme, n contient la valeur


164. Les entiers naturels cherchés sont tous les entiers
supérieurs ou égaux à 164.

156
Par conséquent, le volume du coffre vert est supérieur à 500
D’après l’énoncé, on a alors 5 2 < v0 < (puisque
celui du coffre rouge pour x = 13 . Rien ne justifie a priori 9
que ce soit encore le cas pour x > 13 . 500
200 km/h = m/s).
3. Pour tout réel x, on a : 9
g ( x ) − f ( x ) = 10 x 2 − 10 − (8 x 2 + 24x ) = 2x 2 − 24x − 10 On cherche désormais à exprimer l’abscisse x0 du point de
D’autre part, 2 × [( x − 6 )2 − 41] = 2 × [ x 2 − 12x + 36 − 41] contact de la fusée avec le sol. Ainsi, x0 > 0 vérifie :
= 2( x 2 − 12x − 5) −50 2 + 3 × x = 0 ⇔  −50 x + 3 x = 0 ⇔ x = 3v0
2
× x 0 0  0  0 0
= 2x 2 − 24x − 10 v02  v02  50
= g ( x ) − f ( x ) . On souhaite que :
3v 2 5 050 5 050
Par conséquent, g ( x ) − f ( x ) = 2 ( x − 6 )2 − ( 41) 
2
x0 < 101 ⇔ 0 < 101 ⇔ v02 < ⇔ v0 <
50 3 3
= 2( x − 6 − 41)( x − 6 + 41) .
5 050
On est alors en mesure de résoudre l’inéquation Par conséquent v0 (en m/s) vérifie 5 2 < v0 < .
g ( x )  f ( x ) ⇔ g ( x ) − f ( x )  0 à l’aide d’un tableau de 3
signes. L’ensemble des solutions positives de cette inéqua- 95 1re méthode (conjecture) : utilisation d’un logiciel de
tion est l’intervalle [6 + 41; + ∞[ or x étant un entier, les géométrie dynamique pour conjecturer une réponse au
entiers x solutions du problème sont les entiers supérieurs problème.
ou égaux à 6 + 41 donc tous les entiers supérieurs ou
égaux à 13.

92 1. Pour tout entier n non nul, on a :


1 1 n +1 n 1
− = − =
n n + 1 n n + 1 n n + 1 n n + 1)
( ) ( ) (
2. 
1 1 1 1
S= + + +⋯+
1× 2 2 × 3 3 × 4 99 × 100
1 1 1 1 1 1 1 1 1
= − + − + − +⋯+ − = 1− = 0,99
1 2 2 3 3 4 99 100 100
3. a. Pour tout entier n non nul, on a :
1 1 1 1
Sn = + + +⋯+
1× 2 2 × 3 3 × 4 n × ( n + 1) 2e méthode (démonstration de la conjecture) : par
1 1 1 1 1 1
= − + − + − +⋯+ −
1 1 algébrisation du problème, on note ( x ; x 2 ) avec 0  x  1
1 2 2 3 3 4 n n +1 les coordonnées du point M. Ainsi, les aires des triangles
1 n +1 1 n AMO et AMB sont respectivement égales à
= 1− = − =
n +1 n +1 n +1 n +1 AO × x M x
b. On cherche le plus entier naturel n tel que : AAMO ( x ) = = et
2 2
n AB × (1− yM ) 1× (1− x 2 ) 1− x 2
> 0,9999 ⇔ n > 0,9999( n + 1) AAMB ( x ) = = = .
n +1 2 2 2
⇔ 0,0001n > 0,9999 On souhaite déterminer les valeurs de x ∈[ 0 ; 1] telles que
0,9999 x 1− x 2
⇔ n> AAMO ( x )  AAMB ( x ) ⇔  ⇔ x 2 + x − 1 0 .
0,0001 2 2
⇔ n > 9 999 On peut dès lors raisonner via une méthode graphique (on
Le plus petit entier cherché est 10 000. représente la courbe x  x 2 + x − 1 et on exploite les fonc-
tionnalités de la calculatrice graphique pour déterminer
93 On note x la longueur AM. Par conséquent, l’aire du les abscisses approchées des points d’intersection de cette
carré AMIJ est égale à x 2 , celle du rectangle CKIH est courbe avec l’axe des abscisses) ou exploiter les fonction-
égale à (8 − x )(10 − x ) et celle du rectangle ABCD est nalités d’un logiciel de calcul formel.
égale à 80.
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Le problème se ramène donc à résoudre l’inéquation :


x 2 + (8 − x )(10 − x )  40 ⇔ x 2 − 9x + 20  0
À l’aide d’un logiciel de calcul formel (ou par la calcula-
trice), on a la factorisation x 2 − 9x + 20 = ( x − 4)( x − 5) .
Donc les positions du point M cherchées sont telles que
x = AM appartienne à l’intervalle [ 4 ; 5] .
−1− 5 −1+ 5
En notant x1 = et x2 = , on a ainsi la facto-
94 Interprétation des contraintes : l’aire de lancement 2 2
risation : pour tout réel x, x + x − 1 = ( x − x1)( x − x2 ) . On
2
est située derrière un mur de 2 m de hauteur et placé à
peut alors exploiter cette factorisation afin d’étudier le
1 m du point de lancement de la fusée. Par conséquent, on
signe de x 2 + x − 1.
a :
−50 2 −50 Ainsi, AAMO ( x )  AAMB ( x ) ⇔ x 2 + x − 1 0 ⇔ x ∈[ x2 ; 1] .
× 1 + 3 × 1> 2 ⇔ 2 > −1
v02 v0
96 1. a. Le périmètre de la feuille est égal à
⇔ −50 > − v02 ⇔ v02 > 50
P = 2x + 2 y = 2( x + y ) et ce périmètre est égal à 60 d’où
⇔ v0 > 5 2 x + y = 30 et puisque x , y  0 , on a ainsi x , y ∈[ 0 ; 30 ] .

Guide pédagogique – CHAPITRE 9 Fonctions, équations et inéquations 157


y 30 − x La vitesse moyenne sur l’ensemble du trajet aller-retour
b. On a y = 2πR d’où R = = .
2π 2π sera supérieure à 40 km/h si et seulement si la vitesse
c. Le volume du cylindre est alors égal à : moyenne au retour est supérieure à 60 km/h.
V ( x ) = Adisque × hauteur = πR2 × x 4. De la même façon, on résout sur [ 0 ; + ∞[ l’inéquation
(30 − x )2 x (30 − x )2 60 x
= π× × x = v ( x )  60 ⇔  60 ⇔ x  x + 30 ⇔ 0  30 .
(2π )2 4π x + 30
d. À l’aide des fonctionnalités de la calculatrice graphique Cette dernière inégalité n’étant jamais satisfaite, cette
et en choisissant une fenêtre adaptée on obtient : inéquation n’admet pas de solution et donc la vitesse
moyenne ne peut dépasser 60 km/h.

98 1. a. Puisque ABC est un triangle rectangle isocèle en


A, on a MBN = 45° or MBN étant un triangle rectangle en
M par construction, il est également isocèle en M d’où
MN = BM .
b. De la même façon qu’en a., on prouve que PQ = QC or
le quadrilatère MQPN étant un rectangle, on a alors
Ainsi, le maximum semble être atteint pour x = 10 cm et BM = MN = PQ = QC .
ce maximum semble être environ égal à 318,3 cm3. 2. a. M appartenant au segment [BI], on a immédiate-
2. a. Pour tout réel x ∈[ 0 ; 30 ] , on a : ment 0  x  BI soit x ∈[ 0 ; 4,5] .
x (30 − x )2 − 4 000 = x (900 − 60 x + x 2 ) − 4 000 b.  MQ = 9 − 2x et MN = BM = x
= x 3 − 60 x 2 + 900 x − 4 000 c. L’aire du rectangle MQPN est donc égale à :
Et x − 40 x − 10 = ( x − 40 )( x 2 − 20 x + 100 )
( )( )2
f ( x ) = MQ × MN = x (9 − 2x ) = 9x − 2x 2
= x 3 − 60 x 2 + 900 x − 4 000 3. Pour tout réel x ∈[ 0 ; 4,5] , on a :
D’où l’identité. (1− x )(2x − 7) = 2x − 7 − 2x 2 + 7 x = f ( x ) − 7
b. D’après la question 2. a., pour tout réel x ∈[ 0 ; 30 ] , on On cherche les réels x ∈[ 0 ; 4,5] tels que f ( x )  7 c’est-à-
1 1 dire tels que (1− x )(2x − 7 )  0 . À l’aide d’un tableau de
a : V ( x ) − V (10 ) = x (30 − x )2 − × 4 000 signes, on conclut que l’ensemble des réels cherchés est
4π 4π
1; 7  .
× ( x (30 − x )2 − 4 000 )
1
=  2 

1
= ( x − 40 )( x − 10 )2
4π 99 1. a. Puisque l’aire de jeu rectangulaire a pour aire
Par conséquent, le signe de V ( x ) − V (10 ) est celui de 450
x − 40 étant donné que les autres facteurs sont positifs. 450 m2, alors xy = 450 et donc y = .
x
Or, comme x ∈[ 0 ; 30 ] alors V ( x ) − V (10 )  0 pour tout b. La longueur L de la clôture est alors égale à
réel x ∈[ 0 ; 30 ] c’est-à-dire, pour tout réel x ∈[ 0 ; 30 ] on a L = AB + BC + CD = 2 AB + BC
V ( x )  V (10 ) . 450
c. Ainsi, le volume du cylindre est maximal pour x = 10 . = 2( x + 3) + ( y + 6 ) = 2x + 12 + .
x
Donc y = 30 − x = 20 et ce volume maximal vaut alors : 2. a. On représente graphiquement la fonction f sur la cal-
1 4 000 1000 culatrice en utilisant une fenêtre adaptée.
V (10 ) = × 10 × 202 = = ≈ 318,3 cm3
4π 4π π
La conjecture graphique émise précédemment est validée.

97 1. On note D la distance séparant les villes A et B,


ainsi, D = AB . On note t1 (resp. t2 ) la durée (en heures)
pour effectuer l’aller (resp. le retour).
D D
On a ainsi  t1 = et t2 = .
30 40
Par conséquent la durée totale (en heures) pour effectuer On conjecture que la fonction f semble minimale pour
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l’aller-retour est égale à : x = 15 et que la longueur minimale de la clôture est alors
D D 7D
t = t1 + t2 = + = égale à 72 m.
30 40 120
Ainsi, la vitesse moyenne sur l’ensemble du trajet aller-retour b. Pour tout x ∈[10 ; 45] , on a :
2D 2D 240 D 240 450 2x 2 − 60 x + 450
est égale à vmoy = = = = ≈ 34,3 km/h . f ( x ) − 72 = 2x − 60 + =
t 7D 7D 7 x x
120 2( x 2 − 30 x + 225) 2( x − 15)2
2. On garde les mêmes notations que dans la question 1. = =
Ainsi, la vitesse moyenne sur l’ensemble du trajet est égale x x
à : Puisque x et 2( x − 15)2 sont positifs pour tout x ∈[10 ; 45] ,
2D 2D 2 60 x on a donc f ( x ) − 72  0 ⇔ f ( x )  f (15) .
v(x) = = = =
t1 + t2 D D x + 30 x + 30 c. Ainsi, f admet bien son minimum en x = 15 . On a alors
+
30 x 30 x x = y = 15 et la clôture a pour longueur f (15) = 72 m.
3.  On cherche à résoudre sur [ 0 ; + ∞[ l’inéquation
60 x
v ( x )  40 ⇔  40 ⇔ 60 x  40 x + 1200 ⇔ x  60 .
x + 30

158
1
xercices Accompagnement personnalisé x −∞
2
2 +∞

Maîtriser l’essentiel Signe de 2 − x + + 0 −


Signe de 2x − 1 − 0 + +
100 1. Conjecturer  : formuler un énoncé qui résulte Signe du produit
(2 − x )(2x − 1) − 0 + 0 −
d’observations et qui n’a pas été démontré.
Justifier : prouver, démontrer qu’un énoncé est vrai dans
tous les cas (ici, montrer qu’une égalité est vraie pour tout Par conséquent, l’ensemble des solutions de cette inéqua-
1
réel x). tion est S =  ; 2 .
En déduire : déduire d’un résultat précédemment démon- 2 
b. Résolution de l’inéquation f ( x ) < −2  : on utilise la
tré un autre énoncé mathématique. forme développée de f ( x ) . Ainsi, on a les équivalences sui-
Confronter  : comparer les résultats obtenus via des vantes :
méthodes différentes. f ( x ) < −2 ⇔ −2x 2 + 5x < 0 ⇔ x ( −2x + 5) < 0
2. Le membre le plus simple à transformer est le membre Après une étude du signe du produit x ( −2x + 5) , on conclut
factorisé que l’on peut développer, pour tout réel x, on a : que l’ensemble des solutions de cette inéquation est :
x ( 4 − x )(2x − 3) = ( 4x − x 2 )(2x − 3) 5
= 8 x 2 − 12x − 2x 3 + 3x 2 S = ]−∞ ; 0[ ∪  ; + ∞ 
2 
= −2x 3 + 11x 2 − 12x 7
3. On a, pour tout réel x, les équivalences suivantes : c. Résolution de l’inéquation f ( x ) > −  : on utilise la forme
8
11x 2  2x 3 + 12x ⇔ −2x 3 + 11x 2 − 12x  0 canonique de f ( x ) . Ainsi, on a les équivalences suivantes.
⇔ x ( 4 − x )(2x − 3)  0
4. Pour résoudre cette dernière inéquation, on étudie le 7  5 2 9 7
f (x)> − ⇔ −2  x −  + > −
signe du produit x ( 4 − x )(2x − 3) à l’aide d’un tableau de 8  4 8 8
2
signes. On conclut alors que l’ensemble des solutions de  5
3 ⇔ −2  x −  + 2 > 0
 4
cette inéquation est S = ]−∞ ; 0 ] ∪  ; 4 .
2  5 2

⇔  x −  − 1< 0
101 1. Erreur de Jim : x étant un réel quelconque a priori,
 4
 5  5 
le signe de x − 2 est variable. Ainsi, en multipliant les deux ⇔  x − − 1  x − + 1 < 0
membres de l’inégalité par x − 2 , on n’est pas certain que  4  4 
le sens de l’inégalité est conservé (si on souhaite multiplier  9  1 
⇔  x −   x −  <0
chaque membre par x − 2 , il faudrait raisonner par disjonc-  4  4
tion des cas, suivant que x < 2 ou x > 2 ).  9  1
Après une étude du signe du produit  x −   x −  , on
Erreur de Norah : lors de la réduction au même dénomina-  4  4
2x + 3 4x − 8 conclut que l’ensemble des solutions de cette inéquation est :
teur de la différence − , elle commet une
x −2 x −2 1 9
erreur de calcul. Pour tout réel x ≠ 2 , on a : S =  ; 
4 4
2x + 3 4x − 8 (2x + 3) − ( 4x − 8 ) −2x + 11
− = =
x −2 x −2 x −2 x −2 103 Le problème posé revient à résoudre l’inéquation
2. À l’aide d’un tableau de signes, on conclut que l’en- f ( t ) > 1,2 soit :
2x + 3 4t
semble des solutions de l’inéquation  4 est  1,2 ⇔ 4t  1,2( t 2 + 1) ⇔ 1,2t 2 − 4t + 1,2  0
x −2
S = ]2 ; 5,5] . t2 + 1
Pour résoudre cette dernière inéquation, on peut envisager :
• Une méthode graphique : on représente graphiquement
la fonction t  1,2t 2 − 4t + 1,2 et on exploite les fonctionna-
Aller plus loin lités de la calculatrice pour identifier les abscisses des points
d’intersection de la parabole représentative avec l’axe des
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102 1. Pour tout réel x, on a les égalités suivantes : abscisses.


• f ( x ) = (2 − x )(2x − 1)
= 2 × 2 x − 2 × 1− x × 2 x + x × 1
= 4x − 2 − 2x 2 + x
= −2x 2 + 5x − 2
 5 2 9  5  5 2 9
• −2  x −  + = −2  x 2 − 2 × x × +    +
 4 8  4  4  8
25 9
= −2x 2 + 5x − +
8 8
= −2x 2 + 5x − 2 = f ( x )
2. a. Résolution de l’inéquation f ( x )  0  : on utilise la
forme factorisée de f ( x ) .
Ainsi, f ( x )  0 ⇔ (2 − x )(2x − 1)  0 et on est ramené à
étudier le signe du produit (2 − x )(2x − 1) .

Guide pédagogique – CHAPITRE 9 Fonctions, équations et inéquations 159


On cherche les réels positifs x tels que :
x2
AABCD ( x ) < AIBC ( x ) ⇔ x (10 − x ) <
4
⇔ 4x (10 − x ) < x 2
⇔ −5x 2 + 40 x < 0
⇔ x ( −5x + 40) < 0
Vu que x  0 , le problème revient à résoudre l’inéquation
5x > 40 ⇔ x > 8 .
On peut ainsi conjecturer que l’antibiotique agit (non mul- Ainsi, l’aire du rectangle ABCD est strictement inférieure à
1
tiplication des bactéries) lorsque t ∈  ; 3 . Ainsi, le temps celle du triangle BIC si et seulement si AD > 8 .
3 
1 8
d’antibiotique utile est égal à 3 − = h = 160 min .
3 3
• Une méthode algébrique : on utilise un logiciel de calcul Pratiquer l’algorithmique et programmer
formel pour déterminer une expression factorisée (si elle
existe) de l’expression 1,2t 2 − 4t + 1,2 puis mener une étude Partie A  Algébrisation du problème
de signes. On a : 1. Le volume de l’aquarium est égal à
4 4
V = πr 3 = π × 63 = 288π .
3 3
2. a. h peut varier dans l’intervalle [ 0 ; 12] .
b. Le volume d’eau dans cet aquarium est égal à
π π π
V ( h ) = h2 (3r − h ) = h2 (3 × 6 − h ) = 6πh2 − h3.
3 3 3
c. On souhaite déterminer la hauteur h d’eau telle que cet
2
Donc, pour tout réel t, 1,2t 2 − 4t + 1,2 = ( t − 3)(3t − 1) . aquarium soit rempli aux deux tiers. Ainsi, h est solution de
5 l’équation :
Après étude du signe de ce produit, on est en mesure de
2 π 2
prouver la conjecture émise précédemment. V ( h ) = V ⇔ 6πh2 − h3 = × 288π ⇔ 18h2 − 2h3 = 576
3 3 3
⇔ 18h2 − h3 − 576 = 0
104 1re piste : exploiter un logiciel de géométrie dyna-
mique pour émettre une conjecture.
Partie B  Utilisation d’un algorithme de dichotomie
La construction de la figure sur logiciel suppose une bonne
compréhension des contraintes (effectuer une figure préa- 1. On a 7 < h0 < 8 .
lable au brouillon peut aider à la réalisation de la figure dyna- 2. a. On a f (7,5) ≈ 14,6 donc f (7,5) est positif. Or f (7 )
mique). Ici, le périmètre du rectangle est constant et égal à est négatif, par conséquent 7 < h0 < 7,5 .
20. De plus, le triangle BIC est isocèle rectangle en I donc I b. Tableau d’état des variables :
est à l’intersection de la médiatrice du segment [BC] et du Intervalle [ a ; b ]
cercle de diamètre [BC]. On pourra utiliser, si nécessaire, un Milieu contenant Condition
Étapes f (m) la solution h0
curseur variant entre 0 et 20 représentant la longueur BC. m b − a > 0,1
2e piste : algébrisation du problème. a b
I 0 7 8 Vraie
f (7,5) ≈ 14,6
x 1 7,5 7 7,5 Vraie
positif
2
f (7,25) ≈ −10,9
B C 2 7,25 7,25 7,5 Vraie
négatif
E
f (7,375) ≈ 1,9
3 7,375 7,25 7,375 Vraie
positif
10 – x Fausse : sortie
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f (7,3125) ≈ −4,5
4 7,3125 7,3125 7,375 de la boucle
négatif
Tant Que

A x D L’algorithme affichera 7,3125 et 7,375.


On pose x = AD = BC (en cm). Comme le périmètre du c. 
rectangle ABCD est égal à 20 cm, on a CD = AB = 10 − x .
Le triangle IBC est rectangle isocèle en I, par conséquent,
en notant E le milieu de [CB], alors (IE) est la hauteur issue
de I de ce triangle et par la propriété du cercle circonscrit
BC x
au triangle rectangle on obtient EI = EC = EB = = .
2 2
Par conséquent, les aires respectives du rectangle ABCD et
du triangle IBC sont :
x
BC × IE x × 2 x 2
( ) ( ) (
AABCD x = x 10 − x  ; AIBC x = ) = =
2 2 4

160
d. Code Python modifié
(fonction dichotomie). Ceci
est une proposition.
Lorsque l’on exécute la
commande dichotomie
(0.01) dans une console
on obtient (7.3515625,
7.359375).
e. Soit la fonction hauteur qui prend comme paramètres le 3. Les conjectures sont confirmées (mais non démon-
volume Veau d’eau versé dans l’aquarium, l’amplitude sou- trées !). La valeur du minimum de la fonction A semble être
haitée et retourne un encadrement de la hauteur corres- 7,875 et non 8 comme précédemment conjecturé.
pondante. Partie C  Utiliser un logiciel de calcul formel pour valider
Cette hauteur est solution de l’équation les conjectures
π π
V ( h ) = Veau ⇔ 6πh2 − h3 = Veau ⇔ 6πh2 − h3 − Veau = 0.
3 3
On va utiliser la bibliothèque math de Python pour utiliser
la constante π .

Utiliser les outils numériques

Partie A  Exploiter un logiciel de géométrie dynamique


pour conjecturer
3. a. L’aire du triangle IMN semble supérieure ou égale à
11 si et seulement si DM  2 .
b. L’aire de ce triangle semble minimale pour DM = 4,5 et
cette aire minimale semble être égale à 8.
1. a. Pour tout réel x, d’après le logiciel on a :
Partie B  Algébrisation du problème et introduction 1
A ( x ) − 11 = ( x − 7 )( x − 2)
d’une fonction 2
1.  A ( x ) = AABCD − ACMN − ABIN − ADMIA b. Par conséquent A ( x )  11 ⇔ ( x − 7 )( x − 2)  0 .
x ( 6 − x ) 3 ( 6 − x ) 6 ( x + 3) En dressant le tableau de signes du produit ( x − 7 )( x − 2) ,
= 36 − − − on en déduit que l’ensemble des solutions de l’inéquation
2 2 2
9x x 2 1( 2 est [ 0 ; 2] (ici x varie dans l’intervalle [0 ; 6]).
= 18 − + = x − 9x + 36 ) 2. a. D’après le logiciel de calcul formel, la fonction A
2 2 2 9
2. Exploitation de la calculatrice : semble admettre un minimum atteint en d’une valeur
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63 2
de .
8
b. À l’aide du logiciel de calcul formel XCas, on déduit que
63
pour tout réel x ∈[ 0 ; 6 ], A ( x ) −  0 c’est-à-dire que
8
A ( x )  A ( 4,5).
63
Donc la fonction A admet bien comme minimum
9 8
atteint en x = .
2

Mener une recherche

TP1  Comparaison d’aires


Méthode 1 : conjecture via un logiciel de géométrie dyna-
mique.

Guide pédagogique – CHAPITRE 9 Fonctions, équations et inéquations 161


On peut ici construire une figure dynamique à l’aide d’un On peut également exploiter un logiciel formel pour obte-
1
logiciel pour émettre une conjecture quant au problème nir une factorisation de la différence πx (100 − x 2 ) − 200 .
posé. 3
Méthode 2 : méthode algébrique.
TP4  Une pièce percée
On note x = AM . On a alors 0  x  10 .
L’aire du carré AMOE est égale à x 2 et celle du triangle • Appelons r le rayon du petit trou. Il faut que r + 3r  12 ,
x (10 − x ) 1 donc r  3. On a donc 0,5 < r  3 .
MBQ est égale à = − x 2 + 5x .
2 2 • L’aire des trous vaut  πr 2 + π × (3r )2 = 10πr 2 .
On est ainsi ramené à résoudre l’inéquation : • La pièce initiale a pour aire  π × 122 = 144π .
1 3 3  • On doit avoir 144π − 10πr 2  72π ⇔ 10r 2  72 ,
− x 2 + 5x  x 2 ⇔ x 2 − 5x  0 ⇔ x  x − 5  0
2 2 2  36 6
x étant positif, cela revient à résoudre l’inéquation : donc r 2   ; soit r  .
3 10 5 5
x − 50 ⇔ x  6 
2 3 En définitive, r ∈ 0,5 ; .
Ainsi l’aire du carré AMOE est inférieure à celle du triangle  5 
10
MBQ si et seulement si AM  .
3
TP2  À propos de nombres triangulaires Je me teste
1. On peut ici utiliser le tableur ou encore élaborer un algo- PACI
  1.  d  2. a et c  3. c  4. b

CA


rithme : 1
PACI
  5. a et c  6. a et c  7. b
CA


2
PACI
CA   8. c  9. a et c  10. c  11. c  12. b  13. b et c

3

Après exécution de cet algorithme, la variable jetons


contient le nombre de jetons nécessaires pour construire Je fais des exercices bilans
le triangle de l’étape 100. La construction du 100e triangle
nécessite 5 050 jetons. Bilan 1
2. On peut ici encore utiliser le tableur ou une boucle : 1. Les fonctions sont définies sur l’intervalle [ −3 ; 6 ] .
2. Pour k > 5,3 ou k < −2 , l’équation f ( x ) = k n’admet
aucune solution.
Pour k = 5,3 ou k = −2 , l’équation f ( x ) = k admet une
unique solution.
Pour k ∈ ]2 ; 5,3[ ∪ ]−2 ; 2[ , elle admet exactement deux
solutions et trois solutions si et seulement si k = 2 .
3. a.  S = {−1; 1} b.  S = {2 ; 5}
Après exécution de cet algorithme, la variable k contient le
c.  S = [ −3 ; 0,5] ∪ [5 ; 6 ] d.  S = ]2 ; 5[
numéro de l’étape à partir de laquelle la construction du
triangle nécessite au moins 10 000 jetons. C’est à partir
de la 141e étape que la construction du triangle nécessite Bilan 2
au moins 10 000 jetons. 1. a. Tableau de signes du produit (3x + 1)( 4 − 2x )  :
1
TP3  Chapeau chinois… x −∞ − 2 +∞
3
À l’aide du théorème de Pythagore, on a r = 100 − x 2 .
Signe de 3x + 1 − 0 + +
Le volume de ce cône est alors égal à :
1 1 Signe de 4 − 2x + + 0 −
V = πr 2 x = πx (100 − x 2 )
3 3
Signe du produit
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Ainsi, le problème se ramène à déterminer les réels − 0 + 0 −


1 (3x + 1)( 4 − 2x )
x ∈[ 0 ; 10 ] tels que πx (100 − x 2 ) < 200 .
3 b. L’ensemble des solutions de l’inéquation
Pour résoudre graphiquement cette inéquation, on peut 1
1 (3x + 1)( 4 − 2x )  0 est S =  − ; 2 .
représenter la fonction V : x  πx (100 − x 2 ) et la droite  3 
3
d’équation y = 200 . Par le solveur d’équation, on peut x (3x − 6 )
2. a. Tableau de signes du quotient  :
conjecturer que les réels qui sont solution du problème 1− x
sont les réels vérifiant x < 1,99 ou x > 8,8  : x −∞ 0 1 2 +∞
Signe de x − 0 + + +
Signe de 3x − 6 − − − 0 +
Signe de 1− x + + 0 − −
x (3x − 6 )
Signe de + 0 − + 0 −
1− x

162
x (3x − 6 ) x 5 10 50 70
b. L’ensemble des solutions de l’inéquation 0
1− x
est S = [ 0 ; 1[ ∪ [2 ; + ∞[ . Signe de 50 − x + + 0 −
Bilan 3 Signe de x − 10 − 0 + +
1. Cette équation équivaut à : Signe du produit
(50 − x )( x − 10 ) − 0 + 0 −
−2x − 15 < x + 3 ⇔ −3x < 18 ⇔ x > −6
Donc S = ]−6 ; +∞[ .
Par conséquent, l’ensemble des solutions de l’inéquation
2.  (2x + 1)2 − 3x (2x + 1) > 0 ⇔ (2x + 1)( − x + 1) > 0 R ( x )  C ( x ) est l’intervalle [10 ; 50 ] ce qui confirme la
1
Par un tableau de signes, on a donc S =  − ; 1 . conjecture émise précédemment.
 2 
3.  4x 2  (2x + 3)2 ⇔ 4x 2  4x 2 + 12x + 9 ⇔ 12x  −9 Bilan 5
3
Donc S =  − ; +∞  . 1. Pour tout réel x distinct de 1 et −2, on a l’identité :
 4  1 2 x −1 2 ( 2 x + 4)
− = −
Bilan 4 2x + 4 x − 1 ( x − 1)(2x + 4) ( x − 1)(2x + 4)
x − 1− 4 x − 8
1. a. Le coût de production de 20 chaises est =
( x − 1)(2x + 4)
C (20 ) = 202 − 10 × 20 + 500 = 700 euros. −3x − 9
b. La recette pour la vente de 20 chaises est 20 × 50 = 1000 =
( x − 1)(2x + 4)
euros. Ainsi, le bénéfice réalisé par la vente de 20 chaises
1 2 1 2 −3x − 9
s’élève à 300 euros. 2.   ⇔ − 0 ⇔ 0
2x + 4 x − 1 2x + 4 x − 1 ( x − 1)(2x + 4)
2. Pour tout entier naturel x on a R ( x ) = 50 x .
3. a. On représente graphiquement les fonctions C et R à On est ainsi ramené à étudier le signe de ce quotient.
l’aide de la calculatrice. x −∞ −3 −2 1 +∞
Signe de −3x − 9 + 0 − − −
Signe de x − 1 − − − 0 +
Signe de 2x + 4 − − 0 + +
Signe de
−3x − 9 + 0 − + −
( x − 1)(2x + 4)
Par conséquent, l’ensemble des solutions de l’inéquation
est S = ]−∞ ; − 3] ∪ ]−2 ; 1] .

Bilan 6
Partie A.
1. x peut varier dans l’intervalle I = [ 0 ; 20 ] .
2. On a DP = 20 − x .
3.  f ( x ) = AM 2 = x 2  ;
DC × DP 20 (20 − x )
g( x ) = = = 200 − 10 x
2 2
Partie B.
1. La fonction g est affine donc représentée par la droite
tandis que f est une fonction trinôme du second degré
donc représentée par la parabole.
2. Graphiquement, on peut conjecturer que l’ensemble
b. On peut alors conjecturer que cette entreprise réalise un des solutions de l’inéquation f ( x )  g ( x ) est S = [10 ; 20 ].
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bénéfice (c’est-à-dire que R ( x )  C ( x ) ) si et seulement si L’aire du carré AMNP est supérieure à celle du triangle
10  x  50 c’est-à-dire si seulement si le nombre de DNC si et seulement si AM  10 .
chaises fabriquées est compris entre 10 et 50.
Partie C.
4. Pour tout réel x, on a les équivalences suivantes :
1.  f ( x )  g ( x ) ⇔ x 2  −10 x + 200 ⇔ x 2 + 10 x − 200  0
R ( x )  C ( x ) ⇔ 50 x  x 2 − 10 x + 500 2. Pour tout réel x, on a :
⇔ − x 2 + 60 x − 500  0 ( x − 10 )( x + 20 ) = x 2 − 10 x + 20 x − 200 = x 2 + 10 x − 200
Or, pour tout réel x on a (50 − x )( x − 10 ) = − x 2 + 60 x − 500 3. L’inéquation f ( x )  g ( x ) est équivalente à
d’où l’équivalence R ( x )  C ( x ) ⇔ (50 − x )( x − 10 )  0 . ( x − 10 )( x + 20 )  0 or, comme pour tout réel positif x, on
Pour résoudre cette dernière inéquation, on est ramené à a x + 20 > 0 , cette inéquation équivaut à x − 10  0 soit
étudier le signe du produit (50 − x )( x − 10 ) à l’aide d’un x  10 ce qui valide la conjecture graphique émise dans la
tableau de signes. Partie B.

Guide pédagogique – CHAPITRE 9 Fonctions, équations et inéquations 163


Variations
et extremums 10
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Étudier les variations et les extremums d’une fonction • Relier représentation graphique et tableau de variations.
• Croissance, décroissance, monotonie d’une fonction définie sur • Déterminer graphiquement les extremums d’une fonction sur
un intervalle. Tableau de variations. un intervalle.
• Maximum, minimum d’une fonction sur un intervalle. • Exploiter un logiciel de géométrie dynamique ou de calcul
• Pour une fonction affine, interprétation du coefficient directeur formel, la calculatrice ou Python pour décrire les variations d’une
comme taux d’accroissement, variations selon son signe. fonction donnée par une formule.
• Variations des fonctions carré, inverse, racine carrée, cube. • Relier sens de variation, signe et droite représentative d’une
fonction affine.

2. Intention des auteurs


Ce chapitre s’appuie sur celui des fonctions de référence, où ment et les démonstrations. La diversité des activités et
l’élève s’est constitué un répertoire d’images mentales. Après exercices proposés permet de travailler la logique et laisse
avoir manipulé et observé des propriétés de monotonie sur une grande place à la prise d’initiative (individuelle ou en
ces fonctions, on les généralise ici aux fonctions quelconques. groupe). De nombreux exercices permettent également le
Comme dans tous les chapitres, on travaille régulièrement travail de l’oral et de l’argumentation.
le calcul numérique et algébrique, ainsi que le raisonne-

Partir d’un bon pied D 1. La courbe  représente la fonction cube ; la courbe
1
2 représente la fonction carré ; la courbe 3 représente la
A 1. a   2. c   3. c   4. a   5. c   6. a et d   7. b et c   8. c et d fonction racine carrée et la courbe 4 représente la fonc-
tion inverse.
B 1. À 8 h, il faisait 4 °C. {
2. a.  S = − 5 ; 5 } b.  S = [ 0 ; 16 ]
2. Il faisait 8 °C à 10 h et à 20 h.
3. Il faisait plus de 4 °C entre 8 h et 23 h.
4. Entre 6 h et 14 h, la température a augmenté.
c.  S = ]3 ; +∞[ d.  S = {}
1
3
3. a. Faux    b. Faux c. Faux
5. La température minimale était de 1 °C ; elle a été
atteinte à 6 h.
C 1. La fonction f est représentée par la droite d  ; la
4
fonction g est représentée par la droite d1  ; la fonction h
est représentée par la droite d2 et la fonction k est repré- ctivités
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

sentée par la droite d3 .


2. 1 Variations de températures

x −∞ −1 +∞ 1 a. Les fonctions f et g sont définies sur [ 0 ; 24].


b. La température augmente constamment à Lyon entre
f (x) + 0 −
5 h et 16 h.
Elle diminue constamment entre 0 h et 5 h, puis entre 16 h
x −∞ −4 +∞
et 24 h.
g( x ) − 0 + c. On obtient :
x 0 5 16 24
x −∞ 2 +∞
3 19
h( x ) − 0 +
f (x)
1 11
x −∞ 2 +∞
k (x) + 0 −

164
d. On obtient : b. Lorsque x B − x A = 1, le taux d’accroissement de f entre
f ( x B ) − f ( x A ) yB − y A
x 0 5 14 20 24 x A et x B est égal à = = yB − y A .
xB − x A 1
6 20 13 Donc l’affirmation est juste.
g( x )
3 12

4 Sens de variation d’une fonction affine


2 a. La température maximale à Toulouse est de 20 °C ;
elle est atteinte à 14 h. 1 b. Il semble que :
b. Le minimum de la fonction f est 1. • si a > 0 , alors la fonction f est croissante sur   ;
• si a = 0 , alors la fonction f est constante sur   ;
• si a < 0 , alors la fonction f est décroissante sur  .
2 Évolution d’une grandeur en fonction d’une autre
2 a. Si a > 0 , comme x1 < x2 , alors ax1 < ax2 . En ajou-
• Situation ➀ : lorsque la variable x augmente, le triangle tant b à chaque membre de l’inégalité, on obtient
AMI « grossit », donc l’image f ( x ) augmente. ax1 + b < ax2 + b .
On en déduit que la fonction f est croissante sur [ 0 ; 4] . Donc f ( x1) < f ( x2 ).
• Situation ➁ : lorsque la variable T augmente, l’image On en déduit que f est croissante sur .
f ( T ) augmente. b. Si a < 0, comme x1 < x2, alors ax1 > ax2. En ajoutant b à
On en déduit que la fonction f est croissante sur [ 0 ; 200 ] . chaque membre de l’inégalité, on obtient ax1 + b > ax2 + b .
• Situation ➂ : lorsque la variable d augmente, l’image f ( d ) Donc f ( x1) > f ( x2 ).
diminue. On en déduit que la fonction f est décroissante On en déduit que f est décroissante sur  .
sur ]0 ; +∞[ .
f ( x2 ) − f ( x1)
3 a.  = a donc f ( x2 ) − f ( x1) = a × ( x2 − x1) .
x2 − x1
Or x2 − x1 > 0 . Donc f ( x2 ) − f ( x1) est du signe de a.
3 Taux d’accroissement d’une fonction affine b. On en déduit que :
• Si a > 0 , alors f ( x2 ) − f ( x1) > 0  : la fonction f est crois-
1 a. Le coefficient directeur de 𝒟 est égal à 2 et son
sante sur  .
ordonnée à l’origine est égale à 1.
• Si a < 0 , alors f ( x2 ) − f ( x1) < 0  : la fonction f est décrois-
b.  f (1) = 3  ; f (3) = 7  ; le taux d’accroissement de f entre
sante sur  .
f (3) − f (1) 7 − 3
1 et 3 est égal à = = 2.
3−1 2
c. •  f ( −5) = −9  ; f (1) = 3  ; le taux d’accroissement de f
3 − ( −9) 12 5 Dans l’espace
entre −5 et 1 est égal à = = 2.
1− ( −5) 6
Le volume du pavé AMNPQRST est égal à f ( x ) = x 2 (6 − x ) .
•  f ( 0 ) = 1 ; f (10 ) = 21 ; le taux d’accroissement de f entre
L’inspecteur de fonction du logiciel permet de conjecturer
21− 1 20
0 et 10 est égal à = = 2. que le maximum du volume est 32 et qu’il est atteint en 4.
10 − 0 10
Il semble que le taux d’accroissement de f entre deux réels Or 32 − f ( x ) = ( x − 4)2 ( x + 2) d’après le logiciel.
est toujours égal à 2, le coefficient directeur de 𝒟. Donc f ( x ) = 32 − ( x − 4)2 ( x + 2) .
f ( x2 ) − f ( x1) 2x2 + 1− 2x1 − 1 2( x2 − x1) Or sur [ 0 ; 6 ]  : ( x − 4)2  0 et ( x + 2) > 0 .
d.  = = =2
x2 − x1 x2 − x1 x2 − x1 Donc f ( x )  32 sur [ 0 ; 6 ] et f ( 4) = 32 .
x On en déduit que le maximum de f est 32 et qu’il est
2 • Pour f ( x ) = − + 1 : le coefficient directeur de 𝒟 est atteint en 4.
2
1
− et son ordonnée à l’origine est égale à 1.
2
Le taux d’accroissement de f entre deux réels x1 et x2
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

distincts est égal à :


x2 x1 1
f ( x2 ) − f ( x1) − 2 + 1+ 2 − 1 − 2 ( x2 − x1) 1 éthode
= = =− .
x2 − x1 x2 − x1 x2 − x1 2
• Pour f ( x ) = 1 : le coefficient directeur de 𝒟 est 0 et son PACI Mettre en relation représentation
CA

1
ordonnée à l’origine est égale à 1. graphique et tableau de variations
Le taux d’accroissement de f entre deux réels x1 et x2 dis-
f ( x2 ) − f ( x1) 1− 1
tincts est égal à : = = 0. PACI Déterminer graphiquement les extremums
x2 − x1 x2 − x1
CA

2
d’une fonction
3 a. Il semble que le taux d’accroissement de f entre
deux réels x1 et x2 distincts est égal à a, le coefficient
1 1. La fonction f est définie sur l’intervalle [ −2 ; 5].
directeur de 𝒟.
2.  f (1) = 0 et f (5) = −1.
f ( x2 ) − f ( x1) ax2 + b − ax1 − b a ( x2 − x1) 3. La fonction f est décroissante sur [ −2 ; 1] et sur [3 ; 5] ;
En effet : = = = a.
x2 − x1 x2 − x1 x2 − x1 elle est croissante sur [1; 3] .

Guide pédagogique – CHAPITRE 10 Variations et extremums 165


2 1. On propose la courbe ci-contre. y
2. Le maximum de f sur l’intervalle [ −2 ; 5] est 5 ; il est
atteint en 3. 𝒞g
Le minimum de f sur l’intervalle [ −2 ; 5] est −1 ; il est 1
atteint en 5.
0 1 x
3 On obtient :

x 0 3 6 9 12
4,5 4,5 4,5 x −∞ +∞
g( x )
1,5 1,5 Variation de
g( x )

4 1. La fonction g est croissante 𝒞m y 𝒞g −∞ 1 +∞


x
sur ℝ, car a = 3 > 0 . 3
2. La fonction h est décroissante Signe de
2 − 0 +
sur ℝ, car a = − < 0 . 𝒞h
1 g( x )
3
3. La fonction k est croissante 0 1 x 3. h ( x ) = −2x + 3
sur ℝ. y
4. La fonction m est décroissante
sur ℝ. 𝒞k

5 1. 1
x −∞ 0,5 +∞ 0 1 x
2x + 1 − 0 + 𝒞h
2.
x −∞ 3 +∞
x −∞ +∞
− 4x + 12 + 0 −
Variation de
3.
h( x )
x −∞ 0,25 +∞
x −∞ 1,5 +∞
5x − 1,25 − 0 +
Signe de
4. + 0 −
h( x )
x −∞ −8 +∞
4. i ( x ) = −5x
−x − 8 + 0 − y

6 1.  f ( x ) = −2 y

0 1 x
1
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0 1 x 𝒞i

𝒞f
x −∞ +∞
x −∞ +∞ Variation de
Variation de i(x)
f (x)
x −∞ 0 +∞
x −∞ +∞ Signe de
+ 0 −
i(x)
Signe de f ( x ) −

2.  g ( x ) = 3x − 1 7 La fonction affine f est négative puis positive, donc f


est croissante sur  .

166
8 On obtient la courbe ci-contre.
D’où le tableau de variations suivant.
17 1.  S = {}
1
3
2.  S = {4} 3.  S = {25}

x −1 1 2 3 18 1.

f (x) 4 0
4
0
x −∞ 3 +∞
f (x) − 0 +

9 À l’aide de la calculatrice, il semble que g admet un 2.


minimum en 1, égal à 6. x −∞ 6 +∞
Or g (1) = 6 et pour tout réel x ∈[ 0 ; 4]  :
f (x) + 0 −
g ( x ) = 6 + ( x − 1)2 ( x + 2)  6
Donc g admet un minimum sur [ 0 ; 4] , égal à 6.
19 1.
10 À l’aide de la calculatrice, il semble que g admet un x −∞ 0,6 +∞
minimum en 1, égal à −5.
Or g (1) = −5 et pour tout réel x ∈[ 0 ; 4]  : f (x) + 0 −
g ( x ) = −5 + ( x − 1)2  −5 2.
Donc g admet un minimum sur [ 0 ; 4] , égal à −5. x −∞ −4 +∞
11 On a tracé ci-dessous la courbe représentative de f sur f (x) − 0 +
l’intervalle [ −0,5 ; 0,5]  :
20 1.
x −∞ −15 5 +∞
−3x + 15 + + 0 −
0,2x + 3 − 0 + +
f (x) − 0 + 0 −
La fonction f n’est pas monotone sur  .
2.
x −∞ −5 4 +∞
J’évalue mes connaissances − 0,5x + 2 + + 0 −
−x − 5 + 0 − −
QCM
f (x) + 0 − 0 +
1. b et c 2. b 3. c 4. a
5. a et c 6. b et c 7. c
21 1.  S = {−1; 1; 3} 2.  S = [ −1; 1] ∪ [3 ; +∞[
vrai
3
ou faux ? 22 1.  S =  −∞ ; −  2.  S = [ 4 ; +∞[
 2 
Partie A.
1
1. Faux 2. Faux 3. Vrai 4. Faux 23 1.  S = 0 ;    2.  S = ]−∞ ; − 0,1[ 3.  S = [ 0 ; 9]
5. Faux 6. Faux 7. Faux 8. Vrai  8 
1
Partie B. 4.  S =  − ; 0  5.  S = ]−10 ; +∞[ 6.  S = ]4 ; +∞[
 2 
1. Faux 2. Vrai 3. Faux 4. Faux 5. Faux
24 1.
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x −∞ −3 4 +∞
2x + 6 − 0 + +
utomatismes et calculs −x + 4 + + 0 −
(2x + 6)( − x + 4)
{} { }
− 0 + 0 −
7 1
12 1.  S = 2.  S = ;7
3 2 Donc S = ]−∞ ; − 3[ ∪ ]4 ; +∞[ .

13 1.  S =
7
2 {}
2.  S =
5
3 {} 2.
x −∞ −5 −1,5 +∞

14 1.  S = {}
2
3
2.  S = {−2 ; 2} −2x − 3
x +5
+
− 0
+
+
0 −
+
15 1.  S = [ −130 ; +∞[ 2.  S = ]2 ; +∞[
( −2x − 3)( x + 5) − 0 + 0 −
16 1.  S = {−5 ; 5}   2.  S = ∅   3.  S = ∅   4.  S = {0} Donc S = [ −5 ; −1,5] .

Guide pédagogique – CHAPITRE 10 Variations et extremums 167


Démo

25 1. 38 1. Le taux d’accroissement de f entre x1 et x2 est égal


f ( x2 ) − f ( x1)
x −∞ −3 4 +∞ à .
x2 − x1
x +3 − 0 + +
f ( x2 ) − f ( x1) ax2 + b − ax1 − b a ( x2 − x1)
3x − 12 − − 0 + 2. a.  = = =a
x2 − x1 x2 − x1 x2 − x1
( x + 3)(3x − 12) + 0 − 0 +
b. Si a > 0 , alors la fonction f est strictement croissante
Donc S = ]−3 ; 4[ . sur   ; si a < 0 , alors la fonction f est strictement décrois-
2. sante sur  .
x −∞ −4 −3 +∞
39 Les fonctions affines sont :
x +3 − − 0 + 1.  f ( x ) = −5x + 2 décroissante car a = −5 < 0 .
2x + 8 − 0 + + 2. h ( x ) = 3x + 2 − ( x + 3) = 2x − 1 croissante car a = 2 > 0 .
( x + 3)(2x + 8) + 0 − 0 + 2x − 4 2
6.  k ( x ) = croissante car a = > 0 .
3 3
Donc S = ]−∞ ; − 4] ∪ [ −3 ; +∞[ .
Démo

26 1.  a2 > b2 2.  a2 < b2 3.  a2 > b2 4.  a2 < b2 40 1. a.  f ( b ) − f ( a ) = b2 − a2 = ( b − a )( b + a )
b.  ( b − a ) > 0 et ( b + a ) > 0 .
1 1
27 1.  <
1 1
2.  >
1 1
3.  <
1 1
4.  < c. Donc f ( b ) − f ( a ) > 0.
a b a b a b a b d. La fonction f est strictement croissante sur [ 0 ; +∞[ .
28 1.  a3 > b3 2.  a3 > b3 3.  a3 < b3 4.  a3 < b3 2. Sur ]−∞ ; 0 ] , ( b − a ) > 0 et ( b + a ) < 0 .
Donc f ( b ) − f ( a ) < 0 : la fonction f est strictement
29 1.  a > b 2.  a > b décroissante sur ]−∞ ; 0 ] .
3. 4. a est négatif, donc a n’a pas de sens.
Démo

30 1.  f ( −1) = 5  ; f (2) = 4 2.  S = {0 ; 4} 41 1.  a  0 et b > 0. Donc a + b > 0 .

2.  f ( b ) − f ( a ) = b − a =
( b− a )( b+ a )
3 14 7
31 1.  f (2) =  ; f (3) =  ; f ( − 4) = b+ a
2 11 6 2 2
5 b − a
2.  f ( 0 ) = donc A appartient à la courbe f . =
2 b+ a
f ( −1) = 2 donc B n’appartient pas à la courbe f . Donc f ( b ) − f ( a ) =
b−a
.
b+ a
32 1.  A = 4x 2 + 20 x + 25 2.  B = 2x 2 − 13x + 21 3. Or b − a > 0 et b + a > 0 . Donc f ( b ) − f ( a ) > 0.
4. On en déduit que la fonction f est strictement crois-
33 1.  A = 15x 2 + 16 x − 15 2.  B = 3x 2 + 4x + 2
sante sur [ 0 ; +∞[ .
34 1.  A = (6 x − 2)(6 x + 2) 2.  B = (3x + 5)(5x − 3)
3.  C = ( x + 2)( − 4x + 1)

35 1.  A = ( x + 2)(7 x + 4) 2.  B = ( x + 1)( 4x + 3) Travailler les capacités du chapitre


3. C = ( x + 2)( −3x − 5)
42 On obtient :
x −5 −3 3 5

f (x) 3 2
−1 −2
xercices
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Application

Connaître le cours 43


x −6 −2 1 5
36 1. a  2. c  3. b  4. b  5. c  6. c  7. b  8. c
5 3
37 1. • Si la variable x augmente, alors l’image f ( x ) f (x)
−3 −1
augmente.
• Si la variable x diminue, alors l’image f ( x ) diminue.
2. • Si la variable x augmente, alors l’image f ( x ) diminue. 44 1. La fonction f est définie sur [ −2 ; 4] .
• Si la variable x diminue, alors l’image f ( x ) augmente. 2.  f ( 0 ) = −3
3. Si 8 est le minimum de f , alors pour tout réel x, on sait 3. La fonction f est croissante sur [ 0 ; 1] , et est décrois-
que f ( x )  8 . sante sur [ −2 ; 0 ] et sur [1; 4].
4. Si 5 est le maximum de f , alors pour tout réel x, on sait
que f ( x )  5 .

168
4. On propose : 3. Le minimum de la fonction carré sur [ −3 ; 2] est 0 ; son
y maximum est 9.

49 1. a.
x 2 5
1
1
1 2 1
0 1 x x 5
b.
x −10 −2
1
1 −
10 1
x −
2
45 1. On obtient : 1
2. • Sur [2 ; 5] , le maximum de la fonction inverse est , et
1 2
x 0 2 3 4 5 son minimum est .
5
3 0 −1
• Sur [ −10 ; −2] , le maximum de la fonction inverse est ,
f (x) 0 −1 10
1 −1 et son minimum est .
2
2. On propose : 50 1. La fonction f est affine et décroissante sur  .
y 2. La fonction g n’est pas affine.
3. La fonction h est affine et croissante sur  .
4. La fonction j est affine et croissante sur  .

51 1. La fonction f n’est pas affine.


1
2. La fonction g est affine et décroissante sur  .
3. La fonction h est affine et constante sur  .
0 1 x 4. La fonction j n’est pas affine.

52 1. La fonction f


x −2 1
3. Le maximum de f est 3, donc l’équation f ( x ) = 4 n’ad- est croissante sur [ −2 ; 1]
met pas de solution. avec f ( −2) = 5 × ( −2) + 4 = −6 f ( x ) −6 9
4. Les images sont négatives sur l’intervalle [3 ; 5]. et f (1) = 5 × 1+ 4 = 9 . D’où
le tableau de variations de f .
46 1. La fonction f est définie sur [ −1; 5] . 2. La fonction g x −3 7
2. Le maximum de f sur [ −1; 5] est 3 ; il est atteint en 0. est décroissante sur [ −3 ; 7 ]
3. Le minimum de f sur [ −1; 5] est −2 ; il est atteint en 2. avec g ( −3) = 3 − 0,25 × ( −3) = 3,75 g ( x ) 3,75 1,25
et g (7 ) = 3 − 0,25 × 7 = 1,25 .
47 1.  f ( 4) = 2  ; f ( −1) = −1
2. Les deux courbes proposées peuvent représenter la 53 1. La fonction f est croissante sur   ; la fonction g est
fonction f . décroissante sur   ; la fonction h est croissante sur  et la
3. a. Le maximum de f est 3 ; il est atteint en 1. fonction k est constante sur  .
b. Le minimum de f est −2 ; il est atteint en 3. 2.  f ( x ) = 2x − 2 (avec a = 2 positif) ;
g ( x ) = − x + 3 (avec a = −1 négatif) ;
48 1. On obtient : h ( x ) = 0,5x (avec a = 0,5 positif) ;
y
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k ( x ) = 3 (avec a = 0 nul).

54 1. f est décroissante sur  , donc a < 0 .


2.  f ( 0 ) = b > 0
3.  f (2) = 0 , donc 2a + b = 0 .
4.  f ( 0 ) = b , donc b = 6 . Or 2a + b = 0 . Donc a = −3 .
Ainsi f ( x ) = −3x + 6 .
1
55 1. f est croissante sur  , donc a > 0 .
0 1 x 2.  f ( 0 ) = b > 0
3.  f ( − 4) = 0, donc − 4a + b = 0 .
4.  f ( 0 ) = b , donc b = 8 . Or − 4a + b = 0 . Donc a = 2 . Ainsi
f ( x ) = 2x + 8 .
2. Le minimum de la fonction carré sur [ −1; 4] est 0 ; son
maximum est 16.

Guide pédagogique – CHAPITRE 10 Variations et extremums 169


56 1. Il semble que la fonction f soit décroissante sur 4× 4
3.  f ( 0 ) = 0 et f ( 4) = = 8 donc :
[2 ; 5]. 2
2. Soient a et b deux réels de [2 ; 5] tels que a < b . Alors x 0 4
1 1 1 1
> , puis en ajoutant 3  : + 3 > + 3 . Ainsi f ( a ) > f ( b ) . 8
a b a b f (x)
Donc la fonction f est décroissante sur [2 ; 5] .
0
1 7
3. Le maximum de f sur [2 ; 5] est f (2) = + 3 = .
2 2 • Situation ➁ :
1
Le minimum de f sur [2 ; 5] est f (5) = + 3 = .
16 1. Lorsque la longueur x augmente, l’aire f ( x ) diminue.
5 5 2. On en déduit que la fonction f est décroissante sur
[0 ; 4].
3.  f ( 0 ) = 42 = 16 et f ( 4) = 0 donc :
xercices Entraînement
x 0 4
1 Variations d’une fonction et extremums 16
f (x)
57 1. a et c  2. b  3. c 0

58 1. Dans le cas où f est croissante sur [ −3 ; 4] , on peut 64 1. a. On ne peut pas comparer de façon certaine les
affirmer que f ( −3)  f ( 4) (par définition). images f ( 0 ) et f (2) .
2. Dans le cas où f ( −3)  f (4) , on ne peut pas affirmer b. Comme f (3) = −3 , on est sûr que f ( −1) > f (3) .
que f est croissante sur [ −3 ; 4] . c. On ne peut pas comparer de façon certaine f (2) et
Contre-exemple : f ( π) .
y 2. L’équation f ( x ) = 0 admet une unique solution ; celle-ci
appartient à l’intervalle [1; 3] .
3. Sur [ −2 ; 12] , le minimum de f est −4 et le maximum de
f est 5. Donc pour tout réel x de [ −2 ; 12] , on a
−4  f ( x )  5 .
1
65 1. Le maximum de f est 4 ; il est atteint en 1.
2. Le minimum de f est −3 ; il est atteint en −4.
0 1 x 3. On propose :
y

59 1. Vrai   2. Vrai   3. Faux

60 1. On obtient : 1

x −5 −2 3 5
0 1 x
4 2
f (x)
1 −1
2. Le maximum de f est 4 ; il est atteint en −2.
3. Le minimum de f est −1, donc on peut affirmer que pour
tout réel x de [ −5 ; 5], f ( x )  −1.
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4. a. L’équation f ( x ) = −2 admet une solution.


61 y b. L’équation f ( x ) = 1 admet deux solutions.
c. L’équation f ( x ) = 5 n’admet pas de solution.

1 66 1. On propose :


y
0 1 x
1

62 1. Vrai   2. Vrai   3. Faux   4. Vrai 0 1 x

63 • Situation ➀ :


1. Lorsque la longueur x augmente, l’aire f ( x ) augmente.
2. On en déduit que la fonction f est croissante sur [ 0 ; 4] .

170
2. a. Les valeurs −2 et 2 conviennent. •  f (9) = 3,18  : le nombre d’internautes est estimé à
b. Toute valeur de ]−2 ; 2[ convient. 3,18 milliards en 2020.

67 1. f est définie sur [ −5 ; 3] . 72 1.  f ( x ) = − x − 2 donc a = −1< 0 donc f est décrois-
2.  f ( −2) = 2 ; f ( 0 ) = 4 sante sur I.
3. Le maximum de f est 10. f ( −4) = − ( −4) − 2 = 2 et f (3) = −3 − 2 = −5 d’où le tableau
Le minimum de f est −2. de variations :
4. Pour tout réel x de [ −5 ; 3] , −2  f ( x )  10 .
x −4 3
68 1. Le maximum de f est égal à 3 et son minimum Variation de 2
est égal à −5, donc pour tout réel x ∈[ − 4 ; 10 ] , on a : f (x) −5
−5  f ( x )  3.
2. a.  −5  f ( 4)  2 b.  −1 f 5 2  2 ( ) 2. D’après le tableau de variations, le minimum de f sur I
est −5 et son maximum est 2.
c.  −1 f (9,6 )  2
3.  f est décroissante sur I et −2 et 1 appartiennent à I avec
3. a. On ne peut pas comparer de façon certaine f ( −3) et
−2 < 1 donc f ( −2) > f (1) .
f ( 2) .
b. On ne peut pas comparer de façon certaine f ( 0 ) et 73 1.  f ( x ) = 0,25x + 0,75 donc a = 0,25 > 0 donc f est
f (1) .
croissante sur I.
69 1. •  f ( 4) = 94,2 donc le niveau de satisfaction est de f ( −5) = 0,25 × ( −5) + 0,75 = −0,5
et f (2) = 0,25 × 2 + 0,75 = 1,25 d’où le tableau de variations :
94,2 % lorsque l’attraction dure 4 minutes.
•  f (5) = 92,5 donc le niveau de satisfaction est de 92,5 % x −5 2
lorsque l’attraction dure 5 minutes. Variation de 1,25
2. Le maximum de f est strictement inférieur à 100 %, f (x) −0,5
donc il n’est pas possible que 100 % des consommateurs
soient satisfaits. 2. D’après le tableau de variations, le minimum de f sur I
3. Au moins 80 % des consommateurs sont satisfaits est −0,5 et son maximum est 1,25.
lorsque l’attraction dure entre 2,5 et environ 6 minutes. 3.  f est croissante sur I et 0,5 et 1,25 appartiennent à I
4. Il y a envie lorsque l’attraction dure entre 1 et 4,5  minutes. avec 0,5 < 1,25 donc f ( 0,5) < f (1,25) .
5. La calculatrice confirme les résultats des questions 1. et 2.
Pour la question 4., au moins 80 % des consommateurs 74 1. Comme f est décroissante, f ( 0 ) > f (3) .
sont satisfaits lorsque l’attraction dure entre environ 2,46 Donc f ( 0 ) > 0 .
et environ 5,97 minutes. 2. On ne peut pas être certain du signe de f ( π ) .
Pour la question 5., il y a envie lorsque l’attraction dure 3. Comme f est décroissante, f ( −2) > f (3) .
entre 1 et environ 4,34 minutes. Donc f ( −2) > 0 .
4. On ne peut pas être certain du signe de f (10 ) .
70 1. La glycémie est d’environ 1,2 g/L au bout de
30 minutes, et d’environ 0,9 g/L au bout d’une heure. 75 1. Si x A > 0 et y A > 0, alors f est croissante sur  .
2. On propose : 2. Si x A < 0 et y A > 0, alors f est décroissante sur  .
3. Si x A > 0 et y A = 0 , alors f est constante sur  .
t 0 0,2 4
4. Si x A > 0 et y A < 0, alors f est décroissante sur  .
1,4 5. Si x A < 0 et y A < 0, alors f est croissante sur  .
C(t)
0 0,6 76 1. Vrai, −2 < 2 donc si f est y
3. a. La glycémie atteint pour la première fois 1 g/L au une fonction strictement crois-
bout de 0,1 h. sante sur  , alors f ( −2) < f (2) .
b. La glycémie redescend à 1 g/L au bout de 0,6 h, soit 2. Faux, pour la fonction f repré- 1
après 0,5 h, soit 30 minutes après avoir dépassé ce seuil. sentée graphiquement ci-contre, 0 1 x
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

4. La glycémie décroît de moins en moins vite au-delà de f ( −2) = 0 et f (2) = 1 donc
1 h, donc elle décroît en ralentissant à partir de 1 h. f ( −2) < f (2) mais f n’est pas
strictement croissante sur  .
3. Vrai, si f est une fonction affine,
2 Cas des fonctions affines donc de la forme f ( x ) = ax + b
avec f ( −2) < f (2) alors −2a + b < 2a + b soit 4a > 0 et
f (11) − f (1) 3,7 − 1,1
71 1.  = = 0,26 Donc l’accroisse- a > 0 donc f est une fonction strictement croissante sur
11− 1 10
ment moyen annuel est de 0,26 milliard d’internautes par .
an. 4. Vrai, si f est une fonction affine, donc de la forme
Comme f (1) = 1,1 on obtient : f ( x ) = 0,26 x + 0,84 . f ( x ) = ax + b avec f ( −2) = f (2) alors −2a + b = 2a + b soit
2.  0,26 > 0 donc la fonction f est croissante sur  . 4a = 0 et a = 0 donc f est une fonction constante sur  .
Cela signifie que le nombre d’internautes augmente au 5. Vrai, si f est une fonction linéaire, donc de la forme
cours du temps. f ( x ) = ax avec f ( −2) < 0 alors −2a < 0 soit a > 0 donc f
3. •  f (6 ) = 2,4  : le nombre d’internautes est estimé à est une fonction strictement croissante sur  .
2,4 milliards en 2011.

Guide pédagogique – CHAPITRE 10 Variations et extremums 171


77 f ( x ) = x + 3(10 − x ) = 30 − 2x 3. On a 5 000  T  6 000 .
Donc la fonction f est strictement décroissante sur [ 0 ; 10 ] . 2,898 × 10−3 2,898 × 10−3
Alors λ , soit :
5 000 6 000
579,9 × 10−9  λ  483 × 10−9 (en mètres).
3 Fonctions de référence
82 1. La fonction inverse est décroissante sur ]−∞ ; 0[ et
78 1. La fonction cube est croissante sur [ 0 ; +∞[ . sur ]0 ; +∞[ .
a b
4π 3 2. a. Comme 0 < a < b , alors 0 < < , soit :
2. Le volume V d’une boule de rayon R est V = R . 1 1 ab ab
3 0< < .
4π b a
Comme > 0 , la fonction R  V est croissante sur 1 1
3 b. Comme < , on obtient que la fonction inverse est
l’intervalle [ 0 ; +∞[ . b a
4π décroissante sur ]0 ; +∞[ .
3. a. Le volume de la boule est compris entre × 103 et 1
3 3. Lorsque l’un des côtés est x, l’autre côté est . Lorsque
4π 4π le côté x augmente, alors l’autre côté diminue.
x
× 153  cm3, soit entre × 153et 4 500π cm3 .
3 3 a b
b. On tabule à la calculatrice la fonction R  V avec un 4. Pour a < b  0, en divisant par ab (positif)  : < < 0.
1 1 ab ab
pas de 1. On en déduit que la boule de volume 1 000 cm3 Soit : < .
a un rayon compris entre 6 et 7 cm. b a
Ainsi la fonction inverse est décroissante sur ]−∞ ; 0[ .

83 1. Lorsque la distance r augmente, la vitesse v dimi-


nue.
La fonction f est donc décroissante sur ]0 ; +∞[ .
2. À une distance r du centre de la Terre (en mètres), un
satellite géostationnaire tourne à la vitesse de 2πr mètres
par jour, soit en 86 400 secondes. Autrement dit, il tourne
πr
à la vitesse de m/s.
50 000 125 43 200
79 1. a.  50 km/h = m/s = m/s Il s’agit donc de résoudre l’équation :
3 600 9
 125 
2 πr 6,67 × 10−11 × 5,97 × 1024
 9  =
125 43 200 r
Pour v = m/s, on a D = ≈ 14,04 . Donc
9 2 × 9,81× 0,7
6,67 × 10−11 × 5,97 × 1024 × 43 2002
La distance de freinage est d’environ 14 m. r3 = ≈ 7,529 × 1022
275 π2
b. Pour v = 110 km/h = m/s, on a Le satellite se trouve donc à une distance du centre de la
9 Terre r ≈ 42 227 000 m, soit 42 227 km.
2
 275 
 9  Il se trouve alors à une altitude de 35 577 km de la surface
D= ≈ 67,98 . de la Terre.
2 × 9,81× 0,7
La distance de freinage est d’environ 68 m.
2. La fonction f est croissante sur [ 0 ; +∞[  : plus la vitesse v
augmente, plus la distance de freinage D augmente.
3. La distance de freinage D n’est pas proportionnelle à la
vitesse v, mais à son carré v2 . xercices Approfondissement

80 1. La fonction carré est décroissante sur ]−∞ ; 0 ] et 84 1. a.  a3  0 et b3  0 .
croissante sur [ 0 ; +∞[ . b. On en déduit que a3  b3 .
2. a. Comme 0  a < b , alors 0  a2  ab . 2. a. Comme 0  a < b , on a : a2 < b2 .
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b. Comme 0  a < b , alors 0  ab < b2 . b. En multipliant par a (positif) : a3  ab2 .


c. On en déduit que a2  ab < b2 , donc a2 < b2 . En multipliant par b (strictement positif) : a2b < b3 .
Ainsi la fonction carré est croissante sur [ 0 ; +∞[ . Or a2  ab (car 0  a < b ), donc a3  a2b .
3. Lorsque le côté x augmente, alors l’aire du carré aug- c. Ainsi a3  a2b < b3 . Donc a3 < b3 .
mente. 3
3. Comme a < 0 et b  0 , on a : a3 = − a et b3 = − b .
3
4. Pour a < b  0, en multipliant par a (négatif) : 3 3
Or a > b  0 , donc a > b .
a2 > ab  0 . 3 3
On en déduit que − a < − b , c’est-à-dire a3 < b3 .
Et en multipliant par b (négatif) : ab  b2  0 . Donc
4. On en déduit que pour tous réels a et b tels que a < b ,
a2 > b2 .
on a : a3 < b3 . On en déduit que la fonction cube est stric-
Ainsi la fonction carré est décroissante sur ]−∞ ; 0 ] .
tement croissante sur  .
81 1. La fonction f est décroissante sur ]0 ; +∞[ .
85 1. a.  AB = ( x B − x A )2 + ( yB − y A )2
2,898 × 10−3 2,898 × 10−3
2. TA = et TB = . b. Comme y A = x 2A et yB = x 2B , la fonction distance ren-
λA λB
voie la distance AB.
Donc si 0 < λ A < λ B , alors TA > TB .

172
2. On propose le 4. a. Il s’agit d’une fonction décroissante donc le coeffi-
programme suivant : cient directeur est négatif.
b. • f ( x ) = ax + b avec f (1) = 14,5 et f ( 4) = 3,25 .
f ( 4) − f (1) 3,25 − 14,5
a= = = −3,75
4−1 3
f (1) = 14,5 soit −3,75 × 1+ b = 14,5 .
La longueur L est estimée à environ 1,4707. Donc b = 14,5 + 3,75 = 18,25 .
3. a. On propose : f ( x ) = −3,75x + 18,25
−18,25
• f ( x )  0 ⇔ −3,75x + 18,25  0 ⇔ x  ≈ 4,9
−3,75
• f ( 0 ) = 18,25

88 1. b. Il semble que l’aire du quadrilatère MNPQ est


minimale lorsque a = 4 et que son minimum soit égal à 28.
b. Pour n = 100 , on obtient L ≈ 1,4789 . 2. a. L’aire du quadrilatère MNPQ est égale à :
4. Le résultat obtenu par le logiciel de géométrie dyna- ire ( ABCD ) − 2 × ire ( AMQ ) − 2 × ire ( MBN )
mique est cohérent avec le résultat de la question 3. b. = 10 × 6 − a (6 − a ) − a (10 − a )
= 60 − 6a + a2 − 10a + a2
86 1. On obtient : = 2a2 − 16a + 60
140 b.  2( a − 4)2 + 28 = 2( a2 − 8a + 16 ) + 28
G Donc 2( a − 4)2 + 28 = 2a2 − 16a + 60 .
120 c. Comme ( a − 4)2  0 , on obtient que ire ( MNPQ )  28
F
et que lorsque a = 4 , ire ( MNPQ ) = 28 .
100 E Donc le minimum de l’aire est bien 28 ; il est atteint en
D a = 4.
80
C
B 89 1. Le point I est mobile entre le point Q et le milieu du
A
60
segment [QP], donc 0  x  6.
2. La largeur et la longueur sont égales à 12 − 2x , la hau-
40
teur est égale à x.
20 Donc le volume de la boîte est : f ( x ) = x (12 − 2x )2 .
3. Il semble que M = 128 .
4.  f ( x ) − 128 = x (144 − 48 x + 4x 2 ) − 128
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
= −128 + 144x − 48 x 2 + 4x 3
2. Il semble que la proposition c. soit la meilleure. Or 4( x − 8 )( x − 2)2 = ( 4x − 32)( x 2 − 4x + 4)
2 840 = 4x 3 − 16 x 2 + 16 x − 32x 2 + 128 x − 128
3. a. Le volume vaut ≈ 20 mL .
150 = 4x 3 − 48 x 2 + 144x − 128
2 840 Donc f ( x ) − 128 = 4( x − 8 )( x − 2)2 .
b. La pression est = 5,7 kPa .
500 5.  Comme pour tout réel x ∈[ 0 ; 6 ] , ( x − 8 ) < 0 et
4. Lorsque le volume d’un gaz augmente, alors sa pression ( x − 2)2  0 . Donc pour tout réel x ∈[ 0 ; 6] , f ( x ) − 128  0
diminue. et f (2) = 128 .
On en déduit que le maximum de f est égal à 128 et qu’il
87 1. y 2. Les points étant sensible- est atteint en 2.
16 ment alignés, une fonction
14 Pour que le volume soit maximal, il faut découper des
affine pourrait modéliser petits carrés de côté 2 cm.
12
l’évolution de la proportion
10
de déchets industriels non 90 1. Il semble que le tableau de variations de f soit le
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8
valorisables. suivant :
6
4 x −∞ 3 +∞
2
5
0 1 2 3 4 5 x f (x)
3. a. y
16 L’entreprise revalorisera la 2. Ce programme permet de calculer, de proche en proche,
14 totalité de ses déchets  à l’image d’un réel x par la fonction f .
12 3. Soient deux réels a et b tels que a < b dans l’intervalle
partir de 2019.
10
b. La proportion de déchets ]−∞ ; 3] .
8
non valorisés en 2014 est En soustrayant 3 : a − 3 < b − 3  0.
6
4
d’environ 16 %. En élevant au carré : ( a − 3)2 > ( b − 3)2 .
2 En multipliant par ( −2) (négatif) : −2( a − 3)2 < −2( b − 3)2 .
En ajoutant 5 : −2( a − 3)2 + 5 < −2( b − 3)2 + 3 .
0 1 2 3 4 5 x

Guide pédagogique – CHAPITRE 10 Variations et extremums 173


Donc f ( a ) < f ( b ) . V. Ce tableau de signes permet de savoir que Mélina doit
On en déduit que la fonction f est strictement croissante vendre au moins 12 crêpes pour réaliser un bénéfice.
sur l’intervalle ]−∞ ; 3] . b
VI.  − = −
−8 80
= ≈ 11,43
a 0,7 7
2λD a = 0,7 > 0 donc f est d’abord négative puis positive.
91 1. a. La fonction f : L  d = est décroissante
L
sur l’intervalle ]0 ; +∞[ . 80
b. Plus la largeur L de la tâche lumineuse est grande, plus
x 0 +∞
7
l’épaisseur d du cheveu est petite.
Signe de
2. On sait que : − 0 +
f (x)
• 635 × 10−9  λ  670 × 10−9 (en mètres)
• 3,995  D  4,005 (en mètres)
• 0,007  L  0,009 (en mètres) 93 1. a. Faux, le maximum est 6.
2 × 635 × 10−9 × 3,995 2 × 670 × 10−9 × 4,005 b. Vrai, en utilisant les variations de f .
Alors d  c. Faux, il y a une 3e solution dans l’intervalle [3,5 ; 5] .
0,009 0,007
(en mètres). d. Faux, il y a une 3e solution dans l’intervalle [3,5 ; 5] .
Donc 6,34 × 10−4  d  7,67 × 10−4 (en mètres). 2. On propose :
On en déduit que d ≈ 0,7 mm, à 0,067 mm près. y

xercices Accompagnement personnalisé

Maîtriser l’essentiel

92 1. a. Le bénéfice est la différence entre la recette et le


coût.
1
b.  L’expression de la fonction f sera de la forme
f ( x ) = ax + b . La question II. donnera le signe de I.
c. Pour tracer la représentation graphique de f qui est une 0 1 x
droite, on détermine deux points de cette droite et donc
les images de deux nombres distincts par f .
d. Dans la question IV., on donne le tableau de signes de
f graphiquement. Quand la courbe représentative de f est
en dessous de l’axe des abscisses, f est négative.
Dans la question VI., on donne le tableau de signes de f
−b 3. La courbe tracée n’est pas unique.
par calcul. f s’annule en . Si a > 0 , f est d’abord néga-
a
tive puis positive.
2. I.  Si Mélina vend 25  crêpes, sa recette sera de
25 × 0,70 = 17,5  € et son bénéfice de 17,5 − 8 = 9,5  €.
Si Mélina vend 3 crêpes, sa recette sera de 3 × 0,70 = 2,10 Aller plus loin
et son bénéfice de 2,1− 8 = −5,9 . Dans ce cas, Mélina perd
5,90 €. 94 1. Le demi-périmètre du rectangle est x + y = 20 donc
II. Plus Mélina vend de crêpes, plus son bénéfice aug- y = 20 − x .
mente, f est donc une fonction croissante. L’aire du rectangle est donc :
III.  f ( x ) = 0,7 x − 8 A ( x ) = x × y = x (20 − x ) = 20 x − x 2
IV. y 2.  x ∈[ 0 ; 20 ]
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3. À l’aide de la calculatrice on conjecture que le maxi-


1 mum M est 100 et qu’il est atteint en c = 10 .
0 1 x 4.  A ( c ) = A (10 ) = 20 × 10 − 102 = 100
De plus A ( x ) − 100 = − x 2 + 20 x − 100 = − ( x 2 − 20 x + 100 )
= − ( x − 10 )2  0
donc A ( x )  100 .
5. On en déduit que le maximum de A est 100 et qu’il est
atteint en 10.
Donc le rectangle de périmètre 40 cm et d’aire maximale
est le carré de côté 10.

x 0 11,4 +∞
Signe de
− 0 +
f (x)

174
95 1. x −1 0 1 2 3 4
Espérance de vie en France
x0 −1 −1 −1 −1 2 3
Hommes Femmes
90 f (x) 5 0 3 8 9 0
85
80 f ( x0 ) 5 5 5 5 8 9
75
f ( x ) > f ( x0 ) ? Faux Faux Faux Vrai Vrai Faux
70
65
Le résultat renvoyé est bien (3 ; 9) .
60
1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 b. Le maximum de f sur I n’est pas nécessairement 9, il
n’est pas forcément atteint en 3.
2. Les points sont sensiblement alignés. On peut donc
2. b. On ne connaît pas les variations de f , donc on ne peut
modéliser l’espérance de vie des hommes et des femmes
pas être certain que 2,6  x0  2,7  : le maximum pourrait
en France sur cette période par des fonctions affines.
être atteint ailleurs.
Soit f la fonction affine modélisant l’espérance de vie des
Si on admet les variations de f , on peut affirmer que
hommes nés en 1980 + x .
2,6  x0  2,7 .
On a alors f ( 0 ) = 70,2 et f (30 ) = 78 .
c. On n’est pas certain que M ≈ f ( x0 ) à 0,1 près, même en
f ( x ) est de la forme f ( x ) = ax + b .
connaissant les variations de f .
f (30 ) − f ( 0 ) 78 − 70,2 3. a. Le bloc permet de mémoriser en x0 l’abscisse en
a= = = 0,26
30 − 0 30 laquelle l’ordonnée est la plus grande, de proche en proche.
f ( 0 ) = 70,2 donc b = 70,2 . b. L’algorithme compare les images successives par f sur
On obtient f ( x ) = 0,26 x + 70,2. l’intervalle I, avec un pas de p, et affiche l’abscisse en
Soit g la fonction affine modélisant l’espérance de vie des laquelle cette image est la plus grande.
femmes nées en 1980 + x . D’où le résultat de la fonction maximum(p).
On a alors g ( 0 ) = 78,4 et g (30 ) = 84,7 .
g ( x ) est de la forme g ( x ) = ax + b . Partie B  Modifier un algorithme
g (30 ) − g ( 0 ) 84,7 − 78,4 1. On propose :
a= = = 0,21
30 − 0 30
g ( 0 ) = 78,4 donc b = 78,4 .
On obtient g ( x ) = 0,21x + 78,4 .
3. Pour une personne née en 2004 on a x = 24 .
f (24) = 0,26 × 24 + 70,2 = 76,44
et g (24) = 0,21× 24 + 78,4 = 83,44 .
L’espérance de vie d’un homme né en 2004 serait de
76,44 ans, celle d’une femme née en 2004 serait de
83,44 ans selon ce modèle. 2. On propose :
4.  f ( x )  g ( x ) ⇔ 0,26 x + 70,2  0,21x + 78,4
8,2
⇔ 0,05x  8,2 ⇔ x  = 164
0,05
Avec ce modèle, c’est à partir de 1980 + 164 soit en 2144
que l’espérance de vie des hommes dépasserait celle des
femmes.

96 Si a > 0 , la fonction f est décroissante sur ]−∞ ; 0 ] et


croissante sur [ 0 ; +∞[ . 3. On propose :
Si a < 0 , la fonction f est croissante sur ]−∞ ; 0 ] et décrois-
sante sur [ 0 ; +∞[ .
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Pratiquer l’algorithmique et programmer

Partie A  Manipuler un algorithme


1. On obtient les affichages successifs : 4. Les résultats obtenus sont vérifiés et confirmés par la
( −1; 5) , ( 0 ; 0) , (1; 3) , (2 ; 8) , (3 ; 9) et ( 4 ; 0) . calculatrice.
2. Le programme et son exécution confirment les résultats
précédents.
3. L’algorithme permet de construire le tableau de valeurs Utiliser les outils numériques
de f sur l’intervalle [ −1; 4] avec comme pas p.
Partie A  Conjectures géométriques
Partie B  Comprendre le fonctionnement d’un algorithme Il semble que :
1. a. On construit le tableau de suivi des variables lors- ➀ L’aire verte est décroissante lorsque la distance IM varie
qu’on exécute la fonction maximum(1) : de 0 à 4, puis est croissante lorsque la distance IM varie
de 4 à 8.

Guide pédagogique – CHAPITRE 10 Variations et extremums 175


➁ L’aire verte est minimale lorsque IM = 4 , et maximale TP2  Offre et demande en économie
lorsque IM = 0 ou IM = 8 . Partie A.  Étude graphique
1. Plus le prix est grand, plus l’offre est grande et la
Partie B  Mise en place d’une fonction demande petite. Donc la droite rouge représente l’offre et
la droite bleue représente la demande.
1. a.  AM = 8 − x
MN AM 2. a. Lorsque le prix du jouet est 5 €, l’entreprise est prête
b. D’après le théorème de Thalès, = . à vendre environ 6,5 milliers de jouets.
IB AI
1 b. Lorsque le prix du jouet est 5 €, les consommateurs sont
Donc MN = (8 − x ) .
2 prêts à acheter 12,5 milliers de jouets.
AM × MN (8 − x )2 3. Le prix d’équilibre est environ 6,5 €, par jouet, pour une
c. ire ( AMN ) = = quantité offerte et demandée d’environ 8,7 milliers de
2 4
IM × IB jouets.
ire ( BIM ) = = 2x
2
(8 − x )2 x 2 Partie B.  Étude algébrique
d. On en déduit que f ( x ) = 2x + = − 2x + 16 . 4 5
4 4 1.  f ( p ) = p et g ( p ) = 25 − p .
x 3 2
2. a. L’équation réduite de la droite (AB) est y = − + 4 . 150
2 2. On résout f ( p ) = g ( p ) ⇔ p = ≈ 6,52 .
x 23
b. L’abscisse de N est x, donc son ordonnée est y = − + 4 . Ce résultat est cohérent avec celui trouvé à la question
2
A. 3.
c. Le triangle BMN admet pour base [MN] et pour hau-
teur IM.
 x 
x  − + 4
Donc ire ( BMN ) =
MN × IM
=
 2  x2
= − + 2x . Je me teste
2 2 4 PACI

d.  f ( x ) = ire ( AIB ) − ire ( BMN )   1. b 2. a et c


CA

1
PACI
4 × 8  x2    3. b et c 4. a et c
CA

2
= −  − + 2x 
2  4  PACI
  5. a, b et d 6. c 7. b
CA

3
x2 PACI
Donc f ( x ) = − 2x + 16 .   8. b et d 9. b et c
CA

4
4

Partie C  Utilisation du calcul formel


 x2 
3.  f ( x ) − 12 =  − 2x + 16 − 12 =
x2
− 2x + 4
Je fais des exercices bilans
 4  4
x 2 − 8 x + 16 ( x − 4)2 Bilan 1
Donc f ( x ) − 12 = =  0. En imaginant les variations de volumes :
4 4
• la courbe 1 est associée au récipient D ;
Comme f ( 4) = 12 , on obtient que f admet 12 comme
minimum et que celui-ci est atteint en 4. • la courbe 2 est associée au récipient C ;
• la courbe 3 est associée au récipient E ;
• la courbe 4 est associée au récipient F ;
Mener une recherche • la courbe 5 est associée au récipient B ;
• la courbe 6 est associée au récipient A.
TP1  Aire entre trois demi-cercles
Partie A. Recherches Bilan 2
1. La variable x appartient à l’intervalle [ 0 ; 10 ] . 1. Le tableau de variations de f est le suivant.
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π × 102  πx 2 π (10 − x )2 
 = π ( − x + 10 x )
2.  f ( x ) = − + 2 x −6 −2 4 5
2  2 2 
f (x) 4 6
3. Il semble que la fonction f soit croissante sur [ 0 ; 5] et −1 3
décroissante sur [5 ; 10 ] , et que son maximum soit
2. Une courbe représentative possible de f est donnée
M = f (5) = 25π .
ci-après.
f ( x ) − 25π = −π ( x 2 − 10 x + 25) = −π ( x − 5)2 y
4. • Si 0  a < b  5, on a : a − 5 < b − 5  0 ,
donc ( a − 5)2 > ( b − 5)2 , et donc f ( a ) < f ( b ) .
• Si 5  a < b  10, on a : 0  a − 5 < b − 5 ,
donc ( a − 5)2 < ( b − 5)2 , et donc f ( a ) > f ( b ) .
• On en déduit que la fonction f est croissante sur [ 0 ; 5] et 1
décroissante sur [5 ; 10 ] , et que son maximum est 0 1 x
M = f (5) = 25π .

176
Bilan 3 f ( x ) est de la forme f ( x ) = ax + b .
1. La fonction h est décroissante sur [ −5 ; − 3] et sur [1; 4] ; f (5) − f (2) −3 − 0
f (2) = 0 et f (5) = −3 donc a = = = −1.
elle est croissante sur [ −3 ; 1] . 5−2 3
2. a. h ( 4) = 2 f (2) = 0 ⇔ −2 + b = 0 soit b = 2 .
b. −2 admet deux antécédents par h. On a donc f ( x ) = − x + 2 .
3. a. Pour tout réel x de [ −3 ; 1] , on a −3  h ( x )  4 .
b. Pour tout réel x de [ −5 ; 4] , on a −3  h ( x )  4 . y

Bilan 4
1. a. Lorsque x = AM augmente, le triangle AMN grandit,
donc son périmètre f ( x ) aussi. Ainsi f est croissante sur
[ 0 ; 14]. 1
Lorsque x = AM augmente, le carré MBCP rétrécit, donc
0 1 x
son périmètre g ( x ) aussi. Ainsi g est décroissante sur
[ 0 ; 14].
b.  f ( x ) = 3x et g ( x ) = 4(14 − x ) = 56 − 4x . On en déduit
que f est croissante sur [ 0 ; 14] et que g est décroissante
sur [ 0 ; 14] .
2. En raisonnant sur les aires, on obtient de la même façon Bilan 6
que f est croissante sur [ 0 ; 14] et que g est décroissante 1. a. Aussitôt après l’injection, la concentration de médi-
sur [ 0 ; 14] . cament est de 5 mmol/L.
Ceci est cohérent avec f ( x ) = x 2 et g ( x ) = (14 − x )2 sur b. Au bout de 8 h, la concentration de médicament est de
l’intervalle [ 0 ; 14] . 1,4 mmol/L.
c. La concentration est égale à 2,5 mmol/L au bout de
Bilan 5 4,5 h. Donc la demi-vie est de 4,5 h.
La fonction f étant positive puis négative, c’est une fonc- 2. La concentration de médicament diminue au cours du
tion décroissante. temps.
D’où le tableau de variations : 3. La diminution de la concentration ralentit au cours du
x −5 5 temps. Donc la vitesse d’élimination du médicament dimi-
nue au cours du temps.
Variation de
f (x) −3
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Guide pédagogique – CHAPITRE 10 Variations et extremums 177


Information chiffrée et
statistique descriptive 11
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Utiliser l’information chiffrée et statistique descriptive • Exploiter la relation entre effectifs, proportions et pourcentages.
• Proportion, pourcentage d’une sous-population dans une • Traiter des situations simples mettant en jeu des pourcentages
population. de pourcentages.
• Ensembles de référence inclus les uns dans les autres : • Exploiter la relation entre deux valeurs successives et leur taux
pourcentage de pourcentage. d’évolution.
• Évolution : variation absolue, variation relative. • Calculer le taux d’évolution global à partir des taux d’évolution
• Évolutions successives, évolution réciproque : relation sur les successifs. Calculer un taux d’évolution réciproque.
coefficients multiplicateurs (produit, inverse). • Décrire verbalement les différences entre deux séries
• Indicateurs de tendance centrale d’une série statistique : statistiques, en s’appuyant sur des indicateurs ou sur des
moyenne pondérée. représentations graphiques données.
• Linéarité de la moyenne. • Pour des données réelles ou issues d’une simulation, lire et
• Indicateurs de dispersion : écart interquartile, écart type. comprendre une fonction écrite en Python renvoyant la
moyenne m, l’écart type σ , et la proportion d’éléments
appartenant à [ m − 2σ , m + 2σ ] .

2. Intention des auteurs


Le chapitre traitant des statistiques est l’occasion pour les cateurs à la main. Lorsque la situation le requiert, il est
élèves de travailler sur des données récentes mises à disposi- évident que l’usage de l’outil informatique tient toute sa
tion par l’Insee, l’OCDE, Eurostat… Ces relevés statistiques place. L’important étant de permettre aux élèves d’argu-
donnent une image ponctuelle de notre société, de ses iné- menter des choix ou des avis.
galités, de ses points forts ainsi que de la contribution de Sans être spectaculaires, les résultats trouvés dans les exer-
chacun à son évolution. Il est en effet primordial de garder cices ne permettront pas forcément de conclure car il est
nos élèves au plus près d’une réalité économique et sociale ; important que les élèves ne cherchent pas uniquement des
et l’ensemble du contenu de ce chapitre a été construit différences ou concordances flagrantes dans des séries.
pour leur donner les moyens d’acquérir un regard critique Quelques fois, l’observation d’indicateurs statistiques ne
sur une situation résumée par des valeurs numériques. Bien permet pas d’exhiber un phénomène. Ces exercices ont
sûr, quelques exercices issus d’une réalité virtuelle ont été donc pour objectif de forcer les élèves à bien interpréter les
proposés pour mettre en évidence des biais dans les indica- résultats trouvés et surtout à bien choisir le couple d’indi-
teurs, biais qui sont ici volontairement accentués. cateurs. Car le plus difficile n’est pas d’obtenir un résumé
L’activité 1 a pour objectif de mettre en relation les numérique d’une série mais bien d’en faire l’interpréta-
impressions visuelles des proportions suggérées par une tion. De nombreux exercices permettront donc aux élèves
représentation graphique et les calculs nécessaires à leur de mettre en pratique les compétences comme elles sont
obtention. L’activité 2 permet, à l’aide d’une représen- définies dans les documents officiels, en particulier la com-
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

tation simple, de comprendre une erreur classique sur les pétence « communiquer ».
taux réciproques. Les activités 3 et 4 permettent la mise La place de la programmation est importante ici car de
en place de paramètres de dispersion nécessaires à une nombreuses données sont traitées par des algorithmes, il
bonne interprétation d’un résumé statistique. nous est apparu naturel d’initier les élèves aux listes dans
Pour donner du sens aux indicateurs, il nous a semblé ce chapitre. Ainsi guidés, les élèves pourront manipuler les
important de forcer les élèves à calculer quelques indi- boucles permettant de balayer une liste de données.

Partir d’un bon pied C 1. Faux car 101,2 = 0,483 .


209,4
2. Vrai car 48,3 + 36,8 = 85,1.
A 1. b  2. d  3. a  4. a  5. a  6. c  7. b, c et d  8. d 3. Faux car 100 − 85,1 = 14,9 .

D 46,5 × 0,8 = 37,2


B 1. 3 × 36 = 27 2. 0,2 × 1080 = 216
4
3. 0,54 × 250 = 135

178
E 1. 3 × 1,84 + 5 × 1,86 + 6 × 1,88 + 1× 1,90
b. x = ≈ 1,87 m
15
Nombre d’applications 0 1 2 3
2 Les deux sauteurs ont une moyenne similaire. On
Effectif 9 15 5 1 remarque en revanche que Clément est capable d’ex-
6 ploits (1,92 m) mais également de contre-performances
2. = 0,2 (1,82 m) alors que Camille semble avoir des résultats plus
30
3. x ≈ 0,93 stables et regroupés.
Si l’entraîneur souhaite la régularité il devrait choisir
Camille, s’il souhaite un exploit il devrait choisir Clément.

ctivités 4 Indicateur de dispersion

1 Organigramme et proportion 10 + 9 + 11
1 a. 1er étudiant : = 10 .
3
1 a. Ce cartogramme représente les superficies des pays 6 + 13 + 11
d’Europe à la fin du XIXe siècle. 2e étudiant : = 10 .
3
b. En comptant le nombre de carrés jaunes, il semble que b.
–1 +1
1
la superficie de l’Empire allemand représente environ 9 10 11
10
de celle de la Russie. ÷3
c. Il semble que la superficie de la Grèce représente envi- –4
1
ron de celle de l’Empire allemand. 6 7 8 9 10 11 12 13
9 ÷1
d. Chaque carré jaune représente 9 carrés rouges et il faut
10 carrés jaunes pour recouvrir la Russie. Il y aurait donc Les écarts à la moyenne sont plus importants pour l’étu-
90 carrés rouges pour recouvrir la Russie. diant 2 que pour l’étudiant 1.
1 c. Étudiant 1 :
La surface de la Grèce semble représenter environ de
90
la surface russe. Note 9 10 11 x = 10
60 1 Écart2 (–1)2 02 12 V ≈ 0,667
2 a. = ≈ 0,111
540 9 σ ≈ 0,667 ≈ 0,82
La surface de la Grèce représente environ 11,1 % de la sur-
face de l’Empire allemand. Étudiant 2 :
540 1
= = 0,1 Note 6 11 13 x = 10
5 400 10
La surface de l’Empire allemand représente 10 % de la Écart2 (–4)2 12 32 V ≈ 8,667
surface de la Russie.
b. 11,1 % de 10 % correspond à 0,111× 0,1 = 0,0111. σ ≈ 8,667 ≈ 2,94
La Grèce représente environ 1,11 % de la surface russe. En moyenne les notes du 1er étudiant s’écartent de la
moyenne d’environ 0,82 alors que les notes du 2e étudiant
2 Retour à la situation initiale… s’écartent d’environ 2,94.
1 2 Étudiant 3 :
Note 4 12 14 x = 10
2 a. • Baisser de 50 % revient à multiplier par 1,5. Écart2 (–6)2 22 42 V ≈ 18,667
• Diviser par un nombre revient à multiplier par son inverse.
b. σ ≈ 18,667 ≈ 4,3
× 0,5 Sa moyenne est égale à celles des deux autres étudiants
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donc le niveau moyen est le même. En revanche, on


Vdépart Varrivée
remarque que son écart type est plus important que les
deux autres donc ses notes sont plus dispersées que pour
÷ 0,5
les deux autres. Ses notes sont plus hétérogènes.
1
Or diviser par 0,5 revient à multiplier par = 2.
0,5
c. Pour revenir à la valeur de départ, il suffit de multiplier
par 2, ce qui correspond à une hausse de 100 %. éthode
3 Calculer une moyenne PACI Mettre en relation effectifs, proportions
CA

1
1 a. et pourcentages
Hauteur 6
1,82 1,84 1,86 1,88 1,90 1,92 Total 1 1. = 0,3
(m) 20
6
Effectif 0 3 5 6 1 0 15 2. ≈ 0,353
17

Guide pédagogique – CHAPITRE 11 Information chiffrée et statistique descriptive 179


3. plus dispersées autour de la médiane. La nouvelle série est
plus hétérogène.
Score 10 20 50 100
Effectif 6 5 6 3 PACI Manipuler les pourcentages

CA


4
Fréquence 0,3 0,25 0,3 0,15 de pourcentages
F.C.C. 0,3 0,55 0,85 1
12
4. Faux, ce sont seulement 15 % de ses scores. 9 1. = 0,4  ; 40 % des élèves de la classe sont des gar-
30
çons.
2 Soit p le nombre de personnes actives au 3e trimestre 2. 1re méthode : 0,25 × 12 = 3 donc il y a 3 garçons de la
2,6 3
2018. 0,088 × p = 2,6 , p = ≈ 29,5 . Le nombre de classe dans le CVL. = 0,1 donc 10 % des élèves sont des
0,088 30
personnes actives s’élevait à environ 29,5 millions. garçons participants au CVL.
2e méthode : 0,25 × 0,4 = 0,1 donc 10 %…
8,009 + 7,482
3 1. ≈ 0,231
67,187 10 1. 0,3 × 0,15 = 0,045
Environ 23,1 % de la population française est mineure au 4,5 % des animaux de la réserve sont des mammifères de
1er janvier 2018. moins de 1 an.
8,009 81
2. ≈ 0,517 2. = 1800
8,009 + 7,482 0,045
3. 0,195 × 67,187 ≈ 13,1
Il y a environ 13,1 millions de Français âgés de plus de PACI Calculer un taux d’évolution global

CA


5
60 ans au 1er janvier 2018. et réciproque

PACI Manipuler deux valeurs successives 11 1. CM = 1,1× 0,7 = 0,77 .0,77 − 1 = −0,23  ; baisse de
CA

2
et leur taux d’évolution 23 %.
2. CM = 1,25 × 1,3 = 1,625  ; hausse de 62,5 %.
4 1. Environ +14,9 %. 3. CM = 0,95 × 0,98 = 0,931 ; baisse de 6,9 %.
2. 4,2 € 4. CM = 1,01× 0,99 × 1,06 ≈ 1,06  ; hausse d’environ 6 %.
3. 1 515
1
12 1. ≈ 0,909
5 1. La case est grisée car on ne peut pas calculer l’évo- 1,1
Le taux réciproque correspond à une baisse d’environ
lution entre 2015 et 2016.
9,09 %.
2. 1
2. =2
2016 2017 2018 2019 0,5
Le taux réciproque correspond à une hausse de 100 %.
C.A. 104 95 100,7 104 1
3. =1
Évolution en % –8,7 +6 +3,3 2 × 0,5
Le taux réciproque correspond à une évolution de 0 %.
PACI
Comparer deux séries statistiques 55 − 50
= 0,1
CA

13 1.

3
50
Il augmente de 10 %.
6 1. Série 1 : x ≈ 6,3 ; σ ≈ 2,7 1
2. ≈ 0,909
2. • Série 2 : x ≈ 6,4 ; σ ≈ 5,2 1,1
• Série 3 : x ≈ 13,2 ; σ ≈ 1,9 Le taux réciproque correspond à une baisse d’environ
3. Les deux séries ont une moyenne similaire mais les 9,09 %.
valeurs de la série 2 sont plus dispersées car son écart type Pour retrouver son prix de départ, le prix de l’article doit
est plus grand. baisser d’environ 9,09 %.
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4. Les valeurs de la série 3 sont en moyenne plus grandes


que celles de la série 1. 14 1. 0,93 × 0,98 = 0,9114
L’évolution globale a été une baisse de 8,86 %.
7 1. ( x = 0,26 ; σ ≈ 0,19) et ( me = 0,15, Q3 − Q1 = 0,4) 2.
1
≈ 1,0972
2. ( x ≈ 14,1; σ ≈ 4,3) et ( me = 12, Q3 − Q1 = 10 ) 0,9114
Il doit cibler une augmentation d’environ 9,72 %.
8 1. 1200
3. 1re méthode : ≈ 1317
0,9114
Valeurs 10 12 14 16 18 19 2 méthode : 1200 × 1,9072 ≈ 1317
e

Effectif 2 5 11 8 4 6
E.C.C. 2 7 18 26 30 36
me = 15 et Q1 = 14 , Q3 = 18
2. La médiane est similaire, en revanche l’écart interquar-
tile de la nouvelle série est plus grand donc ses valeurs sont

180
Je m’exerce à démontrer 19
nA nE p
m On considère donc une série de N valeurs
Dé oio 20 25 0,8
àm r x1 ; x2 ; … ; x N .
de joue
x + x + …+ x N 40 80 0,5
Sa moyenne est x = 1 2 .
N 48 60 0,8
La nouvelle série obtenue après avoir ajouté b à chaque
valeur est : x1 + b ; x2 + b ; … ; x N + b .
Sa moyenne est donc : 20 • +2 %: 1,02 • –5 % : 0,95 • –50 % : 0,5
x1 + b + x2 + b + …+ x N + b • +10 % : 1,1 • –30 % : 0,7 • +20 % : 1,2
N
x1 + x2 + …+ x N b + b + …+ b 21 • –2 % : 0,98 • –0,2 % : 0,998
= +
N N • +0,2 % : 1,002 • +2 % : 1,02
Si on ajoute le même nombre b à toutes les valeurs d’une • –20 % : 0,8 • +20 % : 1,2
série, alors la moyenne de la série obtenue est égale à la
moyenne de la série initiale augmentée de b. 22
Taux d’évolution
Vd Va Hausse/Baisse
entre Va et Vd
J’évalue mes connaissances 70 72,1 Hausse +3 %
0,6 0,9 Hausse +50 %
QCM
85 255 Hausse +200 %
1. c  2. b  3. a et b  4. a  5. c 52 31,2 Baisse –40 %
vrai 84 79,8 Baisse –5 %
ou faux ?
Partie A. 23
1. Faux  2. Faux  3. Vrai  4. Faux
Hausse/Baisse CM Taux d’évolution
5. Faux  6. Faux  7. Faux
Baisse 0,79 –21 %
Partie B.
1. Faux. M e = 7 . Hausse 1,01 +1 %
2. Vrai car Q1 = 5 et Q3 = 8 . Hausse 2 +100 %
3. Faux, il y a 20 valeurs dans la série. Baisse 0,75 –25 %
4. Faux car l’écart-type de la série vaut environ 1,7, il est
donc plus petit que celui de l’autre échantillon. Baisse 0,98 –0,2 %

24
Hausse/Baisse CM Taux d’évolution
utomatismes et calculs
Baisse 0,38 –62 %
15 1. 2,5  2. 5  3. 2 Baisse 0,9 –10 %
Hausse 1,73 +73 %
16 1. 60  2. 16  3. 45
Hausse 2,5 +150 %
17 Hausse 1,02 +2 %
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20 % de 50 10
50 % de 60 30 25

1 Hausse/Baisse CM Taux d’évolution


de 66 22
3 Baisse 0,02 –98 %
12 % de 200 24 Baisse 0,998 –0,2 %
Hausse 10 +900 %
18 Baisse 0,69 –21 %
70 % de 30 21 Hausse 3 +200 %
60 % de 50 30
2
de 6 2,4
5
90 % de 60 54

Guide pédagogique – CHAPITRE 11 Information chiffrée et statistique descriptive 181


26 t
31 1. Augmenter de t % revient à multiplier par 1+ .
100
Taux d’évolution t
Vd Va CM 2. Diminuer de t % revient à multiplier par 1− .
entre Vd et Va 100
t
200 160 0,8 –20 % 3. Calculer t % d’une valeur revient à la multiplier par .
100
45 51,75 1,15 +15 % 32 1. Faux, il est compris entre 0 et 1.
1 200 1 188 0,99 –1 % 2. Faux, on peut augmenter de 200 % par exemple (mul-
tiplier par 3).
450 45 0,1 –90 %
3. Vrai
20 25 1,25 +25 % 4. Faux, il faut les multiplier.
200 270 1,35 +35 %
33 1. L’écart type mesure la dispersion autour de la
moyenne.
27 2. L’écart interquartile mesure la dispersion autour de la
médiane.
Taux d’évolution
Vd Va CM 3. Plus l’écart type est petit, plus la série est homogène.
entre Vd et Va
4. On peut résumer une série à l’aide du couple (moyenne,
70 112 1,6 +60 % écart-type) ou (médiane, écart interquartile).
0,5 0,525 1,05 +5 %
14 13,3 0,95 –5 % Travailler les capacités du chapitre
700 1 400 2 +100 % 34 Soit n le nombre de fleurs. On a 0,6 × n = 15 donc
520 104 0,2 –80 % 15
n= = 25 . Il y a donc 25 fleurs dans le bouquet.
80 100 1,25 +25 % 0,6
12
2 3 1,5 +50 % 35 1. ≈ 0,107
112
50
2. ≈ 0,111
450
xercices Application
3.
100
= 0,25
400
Connaître le cours 36 1. EffT = 16
2.
28 Diaporama QCM Valeur 2 4 6 8
1. d 2. b 3. a 4. d
Effectif 6 6 3 1
5. b 6. a 7. d 8. b
Fréquence 0,375 0,375 0,1875 0,0625
Diaporama Exos
1. +200 % 3. 0,25
2. +5%
3. Hausse de 14 %. 37 1. –35 % 2. +5 %
4. Baisse d’environ 14,5 %.
1
5. 42 % 38 = 0,02 C’est une baisse de 2 %.
6. 30 € 50
7. =(C1–B1)/B1 39 1. b. 2. a. 3. c.

29 1. Faux 40 1. Hausse de 5,36 %.


19
2. ≈ 33,9
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

44
1−
100
La part des ventes était d’environ 33,9 %.
41 1. • Série 1 : x = 100
• Série 2 : x = 100
Non, on ne peut pas les différencier.
2. pB/ E = pB/ A × p A/ E 2. b. • Série 1 : σ ≈ 7,07
• Série 2 : σ ≈ 5
30 1. Va − Vd La série 2 est plus homogène que la série 1.
V −V 42 ① avec 3, ② avec 2 et ③ avec 1.
2. a d
Vd
3. Soit CM le coefficient multiplicateur associé à l’évolu- 43 1. x ≈ 40,67
tion entre Va et Vd . Va = Vd × CM Non, c’est une série bimodale. La moyenne laisse penser
V que c’est une valeur centrale et surreprésentée dans la
4. Vd = a
CM série, ce qui n’est pas le cas car aucune valeur ne vaut 40.

182
2. σ ≈ 25,94 b. On ne peut pas savoir, les proportions sont relatives aux
3. [ x − σ ; x + σ ] ≈ [14,73 ; 66,61] nombres de votants par arrondissement.
13 valeurs appartiennent à l’intervalle [ x − σ ; x + σ ] . La 2. a. 85 300
13 b.
proportion est donc ≈ 0,43 .
30
Arrondissement ① ② ③ ④
44 1. 0,25 × 0,05 = 0,0125  ; la proportion de pages de
Proportion de
publicité dédiées au parfum dans le magazine est 1,25 %.
votes pour la liste
2. On ne peut pas savoir. 0,211 0,053 0,179 0,141
A dans la ville par
3. La mutuelle rembourse 40 % de 85 % soit
arrondissement
0,4 × 0,85 = 0,34 c’est-à-dire 34 % du prix.
Or 0,15 + 0,34 = 0,49  ; il reste 51 % du prix à la charge de c. Le nombre de votants pour la liste A représente 58,4 %
l’assuré. des votants. La majorité absolue a été obtenue.
3. Les arrondissements comptent respectivement 40 000,
45 1. p′′ = p′ × p = 0,3 × 070 = 0,21 15300
10 000, = 30 000 et 20 000 votants chacun.
La proportion de femmes déguisées dans la salle des fêtes 0,51
est de 21 %. Il y a donc au total 100 000 personnes qui ont voté, cela
p′′ 0,1 représente donc 75 % des électeurs potentiels car 25 %
2. p = = = 0,5
p′ 0,2 se sont abstenus.
La proportion de personnes déguisées dans la salle des 100 000
= 133333
fêtes est de 50 %. 0,75
p′′ 0,48 La ville compte environ 133 333 électeurs potentiels.
3. p′ = = = 0,8
p 0,6
La proportion de femmes déguisées parmi les personnes 51 On note RV, RO et R les rayons des disques violets,
déguisées est de 80 %. oranges et blanc.
1. V = πRV 2 et O = πRO2 = π (2RV ) = 4πRV 2 .
2
46 0,2 × 0,6 + 0,3 × 0,4 = 0,24
 πRV2 1
24 % des meubles vendus sont en chêne. Donc V = = .
O 4πRV2 4
47 Un disque violet représente ¼ d’un disque orange, donc
deux disques violets représentent ½ d’un disque orange.
1re évolution 2e évolution Évolution globale 2. De même, deux disques oranges représentent ½ du
+50 % +20 % +80 % grand disque.
3. On en déduit que les quatre disques violets représentent
–20 % –30 % –44 % ¼ du grand disque.
+15 % –60 % –54 %
52 1. a. EffT = 655
b.
48
Classe 2de 1re Tle BTS
1re évolution 2e évolution Évolution globale
Fréquence (%) 35,9 28,1 30,5 5,5
+20 % –10 % +8 %
–10 % –25 % –32,5 % 2. a. 0,06 × 200 = 12  ; il y a 36 + 12 = 48 élèves majeurs
48
–5 % +5 % –0,25 % dans ce lycée. Or ≈ 0,073 soit environ 7,3 % des
655
élèves du lycée sont majeurs
1 b. 0,75 × 0,75 = 0,5625 donc 56,25 % des élèves majeurs
49 = 1,25 ont une voiture. Or 48 × 0,5625 = 27 , il peut y avoir 27 voi-
0,8
Une baisse de 20 % est compensée par une hausse de tures.
25 %.
53 1. ① blanc : 60 % ; bleu : 10 % ; vert : 10 % et rouge :
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20 %.
② blanc : 66,7 % ; bleu : 10 % ; vert : 10 % et rouge :
20 %.
2. Non, car les proportions portent sur des ensembles dif-
xercices Entraînement
férents.
3. blanc : 63,7 % ; bleu : 13,6 % ; vert : 9,1 % et rouge :
13,6 %.
1 Proportions 4. Non, même si les résultats semblent contredire son
hypothèse, les échantillons sont trop petits pour dégager
50 1. a. une tendance. Si on lance un dé à quatre faces 10 fois, il
Arrondissement ① ② ③ ④ est possible d’obtenir 6 fois la face 1… Même avec un dé
équilibré.
Proportion de votes
pour la liste A dans 0,45 0,45 0,51 0,6 54 1. Faux, par lecture graphique on voit que la hauteur
l’arrondissement de la barre est inférieure à 20 %.

Guide pédagogique – CHAPITRE 11 Information chiffrée et statistique descriptive 183


2. Vrai par lecture graphique. Or il y a plus de femmes qui se sont exprimées. Parmi elles
3. Faux car ce sont des proportions, on ne connaît pas le environ 15,15 % ont voté contre.
nombre de candidats pour chaque série. Parmi les hommes 20 % ont voté contre.
4. Faux, en additionnant des valeurs minorées de chaque Le contre est plus représenté chez les hommes.
proportion représentée par les barres, on dépasse 50 % à
chaque fois.
2 Évolutions
55 1. La lettre i apparaît 6 fois dans cet extrait. Sa fré- 60 1. CM g = 1,002 × 1,008 × …× 1,019 ≈ 1,045
6
quence est donc : × 100 ≈ 6,8%. On en déduit que le taux d’évolution globale est environ
88
La lettre e n’apparaît pas. Sa fréquence est donc de 0 %. +4,5 %.
2. a. 12,1 % 2. Ce taux correspond au taux réciproque de celui de l’an-
1
b. L’auteur a fait disparaître la lettre e du texte. née 2017. Or ≈ 0,957 soit une baisse d’environ
1,045
c. Il conjugue les verbes au passé simple, il est donc pro- 4,3 %.
bable que la lettre a apparaisse plus souvent.
61 Soit L et l la longueur et la largeur du rectangle ; et L′
56 1. a. et l′ la longueur et la largeur du nouveau rectangle.
On a L ′ = 1,2L et l ′ = 0,8l d’où
Mesure [25 ; 30[ [30 ; 35[ [35 ; 40[ [40 ; 45[ A′ = L ′l ′ = 1,2L × 0,8l = 0,96 Ll = 0,96 A .
Fréquence On en déduit que l’aire du rectangle a diminué de 4 %.
15 40 30 15
(%)
62 Soit L et l la longueur et la largeur de l’enclos ; et L′ et
b. 15 % l′ la longueur et la largeur du nouvel enclos.
2. a. On a donc L ′ = 1,1L et l ′ = kl où k est le coefficient multi-
Site Non rejetés Rejetés Total plicateur associé à l’évolution recherchée.
1
A 68,6 % 1,4 % 70 % On a donc Ll = L ′l ′ donc Ll = 1,1L × kl d’où k = ≈ 0,909 .
1,1
Il doit donc diminuer la largeur de 9,09 %.
B 9 % 1 % 10 %
C 19,2 % 0,8 % 20 % 63 1. a. C3=(C2–B2)/B2
Total 96,8 % 3,2 % 100 % b. –60,4 %
c. Non car cela représente une assez faible proportion
b. Non car le taux de rejet est égal à 3,2 %. compte tenu du réseau secondaire.
2. a. Augmentation de 40,2 %.
57 À première vue, les garçons de la Tle 1 et de la Tle 2 b. Non car l’augmentation est environ de 15,3 %.
ont un meilleur taux de réussite dans leur classe.
Or 0,4 × 20 = 8 et 0,75 × 8 = 6 donc au total 14 garçons sur 64 1. Entre 1990 et 2016 le trafic augmente de 180 Mkm.
les 28 ont réussi leur bac. Cela représente donc une propor- 180
14 × 100 ≈ 43%
tion de = 0,5 . 420
28 Le trafic a subi une augmentation de 43 %.
0,2 × 5 = 1 et 0,68 × 25 = 17 donc au total 18 filles sur les 2. a. Il représente le nombre de tués sur les routes
30 ont réussi leur bac. Cela représente une proportion de entre 1990 et 2016.
18 b. Le trafic a augmenté alors que le nombre de tués baisse.
= 0,6 .
30 La réglementation s’est durcie, la technologie s’est amé-
Les deux protagonistes ont raison, tout dépend si l’on liorée, il y a une prise de conscience des dangers de la
prend les classes séparément ou dans l’ensemble. route…
C’est un effet de structure, les effectifs des garçons et 3. a. Entre 1999 et 2002 le nombre de tués en voiture a
des filles sont très différents suivant la classe, et les filles diminué d’environ 10 %.
sont plus nombreuses dans la classe qui a le mieux réussi Entre 2003 et 2005 le nombre de tués en voiture a dimi-
à l’examen.
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nué d’environ 30,6 %.


b. Il semble que la répression fonctionne.
58 1. a. b. R contient la valeur 2.
2. a. 65 1. Supposons que le produit vaille 100 € et pèse
R←0
N −1 100 kg.
L [ k ] < 99 La remise de 10 % revient à payer les 100 kg 90 €.
R ← R +1 Les 10 % en plus reviennent à payer 100 € les 110 kg soit
90,91 € les 100 kg.
R ← R / N ∗ 100
La 1re remise est plus intéressante.
2. La TVA en vigueur est de 20 %.
b. Il y a un fromage non commercialisable sur les cinq. R Supposons que la TV coûte 100 €.
1
contiendra la valeur × 100 = 20%. La remise de 10 % sur le prix H.T. donne un prix de 90 €
5
H.T. donc le prix T.T.C. est 108 €.
Le prix T.T.C. avant la réduction est de 120 €, après la
59 Il y a autant d’hommes que de femmes qui ont voté
remise de 10 % le client paie 108 €.
contre. Les offres sont identiques.

184
66 1. a. nb_evol est une variable de type int. b.
b. CM_global est de type float.
2. a. 2 puis 20 puis 30.
b. 0
3.

8 9 10 11 12 13 14 15 16

L’aire de ces carrés représente les carrés des écarts à la


moyenne. La variance peut être représentée par un carré
dont l’aire est la moyenne de ces aires.

67 1. a. Faux, elle est d’environ –3,3 %.


b. Faux, c’est le taux d’évolution qui baisse de 59 %. Ici
l’affirmation semble porter sur l’évolution absolue.
c. Faux car la cote de popularité baisse de 5 % dans les
deux périodes mais la baisse est étalée sur une plus grande 8 10 12 14 16
période entre septembre 2012 et janvier 2013 ; elle est
donc plus lente ici.
2. Soit n le nombre de mois à attendre.
Il faut que 25 × 1,1n  61.
À l’aide de la calculatrice on trouve qu’il faut attendre
10 mois au minimum.

68 1. a. +1,41 %
1
b. ≈ 0,986
1,0141
Entre 2003 et 2004 le nombre de délits a baissé de 1,39 %. c. C’est la longueur du côté du carré bleu.
2. a. Avec le graphique 1, la chute semble spectaculaire et
2 × 6 000 + 6 × 1400
donc peut mettre en avant les choix politiques en matière 72 1. s = = 2 550
de sensibilisation ou de prévention par exemple, contraire- 8
En 2016 le salaire moyen d’un employé est de 2 550 €.
ment au graphique 2 qui minimise la baisse. 2. Le salaire des cadres devient :
b. On voit que les graduations des axes des ordonnées 6 000 × 1,1 = 6 600
ne commencent pas à 0 comme dans le graphique 1 de
la question 2. a. ; ce qui laisse à penser que le président Catégorie Cadre Ouvrier
Kennedy voulait accentuer l’impression visuelle des évolu- Salaire (2016) 6 600 € 1 540 €
tions plutôt que de les minimiser.
On a donc :
2 × 6 600 + 11× 1540
s= ≈ 2318
13
3 Résumés statistiques Après augmentation de tous les salaires, le salaire moyen
est d’environ 2 318 €. Il a raison. Mais le nombre de « bas
69 Les trois séries ont la même moyenne, c’est donc salaires » est devenu plus important après l’arrivée de 5
l’écart type qui va les différencier. Or la série bleue est plus nouveaux ouvriers. Cela change donc la structure de l’en-
dispersée que la verte qui est elle-même plus dispersée que treprise et baisse le salaire moyen.
la rouge. On en déduit que : rouge (5,5 ; 1,2), vert (5,5 ; 1,8)
et bleu (5,5 ; 3,05). 73 1. On a [ x − σ ; x + σ ] ≈ [24,6 ; 26,1] .
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L’échantillon contient 16 pièces dont les diamètres appar-


70 1. x = 5 et σ ≈ 1,79 tiennent à l’intervalle, soit 80 % de l’échantillon.
2. Si l’enseignant ajoute deux points, la moyenne aug- De plus, 50 % des pièces ont un diamètre supérieur au
mente de deux points et l’écart type reste identique car diamètre moyen donc il ne doit pas modifier ses réglages.
les écarts à la moyenne ne changent pas. 2. Non car la moyenne baisse de 0,1 mais pas l’écart type
S’il augmente les notes de 25 %, alors la moyenne aug- donc l’amplitude de l’intervalle est identique. Les propor-
mente de 25 % et l’écart type augmente de 25 % car tous tions resteront donc identiques.
les écarts augmentent également de 25 %.
74 1. ( x ≈ 20,02 ; 0,27 ) et ( me = 20 ; Q3 − Q1 = 0,1) .
71 1. m = 12 2. En moyenne les machines A et B produisent des pièces
2. a.  = ( m − 11)2 = 1 de même diamètre mais l’écart type de la série B est supé-
Cette aire représente le carré de l’écart à la moyenne m de rieur à celui de la série A. On en déduit que la série A est
la valeur 11. plus homogène que la série B.

Guide pédagogique – CHAPITRE 11 Information chiffrée et statistique descriptive 185


On remarque que la médiane de la série B est légèrement En comparaison de leur moyenne, c’est la série des super-
supérieure à celle de la série A mais on voit surtout que ficies des appartements de 1 à 3 pièces qui est plus disper-
la série est plus dispersée (étendue et écart interquartile). sée, car l’écart type représente 50 % de la moyenne.
La machine A semble plus précise que la machine B.
79 1.
75 Soit n le nombre de devoirs rendus et S la somme de
x σ me e Q1 Q3
toutes ses notes. On a donc S = n × 12 .
Avec une note de 20 sa moyenne passe à 13, on a donc A 24,6 2,4 25 8 22 26
S + 20 = ( n + 1) × 13 . B 24,7 2,9 25 8 22 28
D’où 12n + 20 = 13( n + 1) soit 12n + 20 = 13n + 13 .
On en déduit que n = 7 . 2. Les deux équipes semblent assez proches en termes de
Justin a donc fait 7 devoirs. productivité. Leur production moyenne et médiane sont
quasiment identiques. Seuls les paramètres de dispersion
76 1. k = 4 diffèrent. L’écart interquartile et l’écart-type de la série
2. B sont plus grands que ceux de l’équipe A. On peut donc
qualifier la production de l’équipe A de plus homogène
M ←0
que celle de l’équipe B. On peut confier la production à
M ← M + L[I ] l’équipe A.

M ← M /9 80 1. a. • Pour la France : x F ≈ 117 262 ; σ F ≈ 2302.


• Pour la Suisse : x S ≈ 27 165 ; σ S ≈ 2 078.
3.
b. Non car les valeurs n’ont pas le même ordre de gran-
M ←0 deur.
σ σ
M ← M + L[I ] 2. F ≈ 1,96% et S ≈ 7,6%
xF xS
M ← M /9 En Suisse les écarts à la moyenne sont plus importants,
V ←0 σ σ
compte tenu des dépenses car S > F .
xS xF
V ← V + ( M − L [ I ])
2
81 1. a. La fonction rejet retourne 2.
V ←V /9 b.

77 1.

2
2. = 0,2
10
20 % des enfants de l’échantillon sont à surveiller.
2. Le professeur de la 2de A a dû remarquer que les indica-
teurs de position étaient similaires, en effet la moyenne
et la médiane sont assez proches. En revanche, les indica-
teurs de dispersion tels que l’étendue, l’écart interquartile
et l’écart type sont plus importants dans la 2de A donc il
peut considérer que sur ce devoir le niveau a été hétéro-
xercices Approfondissement

gène. Une partie de ses élèves n’a pas compris ou pas bien
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révisé et a obtenu des résultats assez faibles. 82 1. On considère le rectangle de longueur L = 6 et de
largeur l = 5 .
78 1. Appartements de 1 à 3 pièces : x1 ≈ 43,9 et σ1 ≈ 22 . Son périmètre vaut 22 et son aire 30.
Appartements de 4 à 5 pièces : x2 ≈ 88,4 et σ 2 ≈ 24,9 . En augmentant son périmètre de 20 % celui-ci vaut alors
2. σ 2 > σ1 alors on peut penser que la série des superficies 26,4 donc x = 1,1.
des appartements de 4 à 5 pièces est plus dispersée. Les dimensions du rectangle sont donc L = 7,1 et l = 6,1
Cependant, les valeurs n’ont pas les mêmes ordres de donc son aire vaut 43,31.
grandeur, on ne peut donc pas utiliser les écart types. Son aire a donc augmenté d’environ 44 %, donc ce rec-
On peut utiliser le coefficient de variation. tangle n’est pas une solution au problème posé.
σ1 σ 2. a. 2 × ( L + x + l + x ) = 2 × 1,2( L + l )
≈ 50% et 2 ≈ 28%. ⇔ L + l + 2x = 1,2L + 1,2l ⇔ 2x = 0,2( L + l )
x1 x2
L’écart type de la série 1 représente 50 % de la valeur ⇔ x = 0,1( L + l )
moyenne de cette série.
σ1 σ 2
>
x1 x2

186
( L + x )( l + x ) − LlLx + lx + x 2 3. a2V = 3 ⇔ a2 × 3,3 = 3 ⇔ a2 =
10
b. = 11
Ll Ll
Donc a ≈ 0,953 .
0,1( L + l ) L + 0,1( L + l ) l + ( 0,1( L + l ))
2
= On a donc ax + b = 10 ⇔ 0,953 × 8,5 + b ≈ 10
Ll
Donc b ≈ 1,8995 .
0,1L2 + 0,2Ll + 0,1l 2 + 0,01L2 + 0,02Ll + 0,01l 2
= Le jury 1 doit baisser les notes d’environ 5 % et ajouter 2
Ll
points.
0,11L2 + 0,22Ll + 0,11l 2 0,11( L + l )2 4. Vérifications, c’est approximatif à cause des arrondis de
= =
Ll Ll la question 1.
Donc le taux d’évolution en pourcentage entre les deux
11( L + l )2 85 1. Non car la courbe est en dents de scie.
aires est .
Ll 15,2 + 14,8 + 15 + 14,6 + 14,9
c. 2. a. = 14,9
5
On peut remplacer la valeur de rang 2 par 14,9.
b.

d. C’est le taux d’évolution correspondant à l’évolution de


l’aire du triangle de longueur L = 9 et de largeur l = 1.
11( L + l )2 11(9 + 1)2 1100
= =
Ll 9×1 9
83 1. a. Principalement la minceur.
b. Certaines populations, plus nombreuses que d’autres,
biaiseraient la moyenne en donnant plus d’importance à 86 Partie A.
leurs critères génétiques. Par exemple, en 2018, la taille 1. a. On suppose que l’élasticité-prix de la demande
moyenne des hommes brésiliens était de 173,6 cm alors est positive. Dans ce cas-là, lorsque le prix augmente, la
que les Hollandais mesuraient en moyenne 182,5 cm… demande augmente.
La moyenne étant sensible aux valeurs extrêmes, elle b. On suppose que l’élasticité-prix de la demande est néga-
serait perturbée par des phénomènes de société tels que tive. Dans ce cas-là, lorsque le prix augmente, la demande
l’obésité ou l’anorexie… diminue.
2. a. 2. a. Elle est proche de 0 (négatif ou positif). On dit qu’elle
est inélastique.
Longueur Longueur b. Elle est négative, quand le prix augmente la demande
Triangle Hypoténuse
horizontale verticale diminue.
① 1 1 2 c. Elle est positive, quand le prix augmente la demande
augmente.
② 3 4 5 d. Tout dépend de l’évolution du produit de substitution…
③ 5 12 13
Partie B.
④ 8 15 17 1. a. Augmentation de 20 %.
2 + 35 0,2
Moyenne 4,25 8 b. e = = − 0,8
4 − 0,25
c. 30 tonnes à 5 € les 500 g représentent une recette de
2
 2 + 35  70 2 + 1227 300 000 € alors que 22,5 tonnes à 6 € les 500 g repré-
b.   = ≈ 82,87 sentent une recette de 270 000 €.
 4  16
Non, l’augmentation n’est pas judicieuse.
4,252 + 82 = 82,0625 D’après la contraposée du théorème
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1,63 − 1,55
de Pythagore, on en déduit que le triangle moyen n’est
pas un triangle rectangle. 1,55
2. a. e = ≈ −3,2
14 566 − 14 808
c. En créant le triangle moyen, on a modifié la nature
même des triangles qui ont servi à le créer. Est-il représen- 14 808
tatif de la population ? Pas vraiment… L’homme moyen b. Pendant cette période, lorsque le SP98 augmente de
de Quételet nous ressemble-t-il vraiment ? 1 %, la demande baisse de 3,2 %.

84 1. x = 8,5 ; σ ≈ 3,3


2. Soit x1 une valeur de la série, augmentée de b elle est
égale à x1 + b.
On sait que la moyenne augmente également de la valeur
b. Donc l’écart x1 − x et x1 + b − ( x + b ) est le même.
La variance des deux séries est donc identique puisque les
écarts des valeurs de chaque série à leur moyenne sont
égaux.

Guide pédagogique – CHAPITRE 11 Information chiffrée et statistique descriptive 187


Donc I = [98 ; 102] .
xercices Accompagnement personnalisé Il y a donc 12 sachets dont le contenu n’appartient pas à I.
12
b. = 0,02
Maîtriser l’essentiel 600
Oui car 2 % des sachets ont un nombre de croisillons qui
n’appartient pas à I.
87 1. Calculer la moyenne : il faut utiliser le centre de la 2.
classe pondéré par l’effectif.
Comparer : on compare d’abord les paramètres de posi-
tion puis on utilise les paramètres de dispersion.
2. I. x ≈ 461,3 ; σ ≈ 35,2
II. Les filles semblent avoir mieux réussi cette épreuve
car en moyenne les résultats obtenus sont sensiblement
supérieurs. On voit de plus que plus de la moitié des filles
a obtenu un résultat supérieur à 510 alors que les garçons
obtiennent une médiane à 485 (les résultats peuvent
être différents entre le graphique et les indicateurs car le
graphique n’a pas été construit à l’aide des centres des
classes).
On remarque que l’écart type est plus grand chez les filles On remarque que cinq ans plus tard, la médiane a baissé
que chez les garçons donc les résultats ont été moins et au moins la moitié des sachets a au maximum 99 croi-
homogènes chez les filles (autour de la moyenne) alors sillons. De plus, l’écart interquartile passe de 2 à 4. Donc
que la dispersion est moins visible sur le graphique (autour la série observée cinq ans plus tard est plus dispersée. La
de la médiane). machine semble donc être moins bien réglée.

88 1. 90 Soit c le nombre de cadres.


4 2 1 9
En 2005 on a :
3 5 1 8 6 14 700 (160 − c ) + 32 000c
= 22 485
160
3 1 9 4 7 ⇔ 17 300c = 1245 600 ⇔ c = 72
Il y avait 72 cadres en 2005 et 88 employés.
9 4 7 En 2019 on trouve qu’il y a 34 cadres et 126 employés.
Le nombre de cadres a considérablement diminué donc les
salaires des employés font baisser le salaire moyen de l’en-
2 8 9 treprise malgré la hausse des salaires.
C’est un effet de structure.
9 5 2 4 1
91 1. 10 tonnes représentent 20 % de la production de
4 2 1 9
départ.
1 6 8 7 10
= 50 donc la valeur de départ est de 50 t.
74 0,2
2. a. = 62 La production d’arrivée est donc 60 t.
1,2
2. 20 tonnes représentent donc 10 % de la production de
b. 1,25 × 0,75 = 0,9375 soit une baisse de –6,75 %. départ.
1 20
c. ≈ 1,176 = 200
0,85 0,1
C’est une augmentation d’environ 17,6 %. Production de départ : 200 tonnes
Production d’arrivée : 180 tonnes.
1,2
3. 1,1× CM = 1,2 donc CM = ≈ 1,0909 .
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Aller plus loin 1,1


L’évolution la deuxième année est une hausse d’environ
9,09 %.
89 1. a. Avec la calculatrice, on obtient :

Pratiquer l’algorithmique et programmer

Partie A  Manipuler les listes


1. Après exécution du programme, on obtient l’affichage
d’une liste de valeurs désordonnées.
2. Il suffit de modifier le nombre d’itérations de la boucle
for et de modifier les arguments de la fonction randint().

188
Partie E  Déterminer l’écart type la série
1. a. La boucle for balaye toute la série en donnant ses
valeurs à la variable valeur à chaque tour de boucle.
b.

c. La variable somme_ecart contient la somme des car-


rés des écarts des valeurs de la série à la moyenne.
d.

3.
2. a.

Partie B  Afficher les extremums de la série b.


1. Cette instruction correspond à la première valeur de la
liste qui est maintenant ordonnée, c’est donc le minimum.
2. min correspond donc à serie[0] et max à la dernière
valeur de la série donc serie[49].

Utiliser les outils numériques


3.
Partie A  Calcul d’un niveau de vie
Nombre d’uc du ménage : 1+ 0,5 × 2 + 0,3 = 2,3
Remarque : on prend soin de vérifier au fur et à mesure Revenu disponible annuel : 2300 × 12 = 27 960
27 960
de l’évolution du programme. Il faut donc régulièrement Niveau de vie : ≈ 12156,5
afficher l’état des variables. 2,3
Partie B 1re mesure d’inégalité
Partie C  Déterminer la médiane de la série 1. Les individus dont le niveau de vie est compris entre le 4e
1. Puisque l’effectif total est pair et vaut 50, la médiane se et le 5e décile disposent en moyenne de 19 430 €.
situe entre la 25e et la 26e valeur. On a donc : 2. =B13/B4 et =C13/C4
serie [24] + serie [25] 3. Le rapport interdécile passe de 6,06 en 2003 à 6,71 en
me = 2016, signe que l’écart entre les 10 % des niveaux de vie
2
2. les plus élevés et les 10 % des moins élevés s’agrandit.

Partie C 2e mesure d’inégalité


1. 10 % de la population détiendrait 10 % de la somme
totale des niveaux de vie.
Partie D  Déterminer la moyenne de la série On peut entrer D4=C4.
1. On peut accéder aux valeurs de la liste à l’aide de leur 2. E4=E3+B4 et F4=E4/$E$13
rang, il faut indiquer le nombre d’itérations à l’aide de 3. Ils détiennent un niveau de vie moyen représentant
l’instruction range(): 3,55 % du niveau de vie cumulé.
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4.
Fréquence cumulée du niveau de vie
100 %
90 %
80 %
Remarque : On peut accéder directement aux valeurs de la 70 %
liste par l’instruction in serie : 60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
2. 10 %
Fréquence cumulée de la population
0%
0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
France égalitaire France de 2016

Guide pédagogique – CHAPITRE 11 Information chiffrée et statistique descriptive 189


5. a. Plus elle se rapproche d’une répartition égalitaire, 7,32
est = 2,44 . La largeur quant à elle est égale à
plus γ se rapproche de 0. 3
b. Plus elle s’éloigne d’une répartition égalitaire, plus γ se 3,44
= 1,72 .
rapproche de 1. 2
On obtient donc les zones suivantes :
6. Puisque γ 2003 < γ 2016 , alors on peut dire que la réparti-
tion du niveau de vie est plus égalitaire en 2003 qu’en 2,5
2016 mais les valeurs sont assez proches donc on peut dire (2,5 ; 2) (7 ; 2,2)
2 (0,5 ; 1,8) (1,5 ; 2,2)
que le titre de l’article est bien choisi. (1,3 ; 1,5)
(3 ; 2) (6 ; 2)
1,5

1 (6,5 ; 1)

(0,2 ; 0,4) (1 ; 0,5) (4,5 ; 0,5)


0,5 (7 ; 0,3)
(0,5 ; 0,3)
Mener une recherche (2,6 ; 0,2) (6,1 ; 0,2)
(0,7 ; 0,2)
0
0 1 2 3 4 5 6 7
TP1  Variance et polynôme On nomme HG, HC, HD, BG, BC, BD les différentes zones
1. x = 3 ; σ ≈ 2,16 (Haut Gauche, …, Bas droite).
(
1
)
2. a. f ( x ) = ( x − 1)2 + ( x − 2)2 + ( x − 6 )2
3
On obtient donc les données suivantes :
1 Zone Réussi Échec
b. f ( x ) = ( x 2 − 2x + 1+ x 2 − 4x + 4 + x 2 − 12x + 36 )
3 HG 1 2
1 41
= (3x 2 − 18 x + 41) = x 2 − 6 x + HC 1 1
3 3
14 14 HD 1 1
Or ( x − 3)2 + = x2 − 6x2 + 9 + = f ( x ).
3 3
41 14 BG 4 0
3. a. f (3 + h ) = (3 + h ) − 6 (3 + h ) + = h2 +
2
3 3 BC 2 0
41 2 14
f (3 − h ) = (3 − h ) − 6 (3 − h ) + = h +
2
BD 2 1
3 3
On en déduit que pour tout nombre réel h,
Donc par zone on a les fréquences suivantes :
f (3 + h ) = f (3 − h ) .
b. La droite d’équation x = 3 est l’axe de symétrie de la Zone Réussi Échec
parabole. HG 33 % 67 %
c.
HC 50 % 50 %
x −∞ 3 +∞
HD 50 % 50 %
BG 100 % 0 %
f (x) 14
3 BC 100 % 0 %
BD 67 % 33 %
d. x semble être le minimum de f sur  .
x +x On peut donc construire les diagrammes circulaires pour
4. La moyenne entre x1 et x2 est 1 2 .
2 chaque zone.
1
2(
f ( x ) = ( x − x1) + ( x − x2 )
2
) 2
De plus, les tirs se répartissent ainsi :
1
= ( x 2 − 2xx1 + x12 + x 2 − 2xx2 + x22 ) Zone Gauche Centre Droite
2
1 Effectif 7 4 5
= (2x 2 − 2x ( x1 + x2 ) + x12 + x22 )
2 Fréquence (%) 43,75 25 31,25
= x 2 − x ( x1 + x2 ) + + x12 + x22
Donc f est superposable avec la fonction carré, elle admet On obtient donc :
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donc le tableau de variations suivant : Zone de frappe


7,32 m
b
x −∞ − +∞
2a
2,44 m

2,44 m

f (x)

b x1 + x2
Or − = = x. 2m
2a 2 25
Donc la fonction f atteint son minimum pour x = x . 44 %
% 31
%
TP2  Big data et sport : les penaltys
Il faut compléter par le taux de réussite du tireur. Il a réussi
Il faut découper la cage en six parties. Or la longueur de la 11
cage est 7,32 m donc la longueur d’une zone rectangulaire 11 tirs sur 16 soit = 0,6875 .
16

190
On a donc le diagramme : Cette dispersion est visible dans le diagramme en boîte. Il
nous montre également qu’au moins trois quarts des jour-
nées de production ont un nombre de pièces défectueuses
31 % inférieur à 2 avant le réglage contre 3 après le réglage.

69 % 40 40

30 30
Avant Après
Il reste à déterminer la moyenne des abscisses et des
20 20
ordonnées ainsi que le premier quartile de la série des
ordonnées des points.
10 10
À l’aide de la calculatrice on obtient :
• La moyenne des abscisses est 3,15.
0 0
• La moyenne des ordonnées est environ 1,08. 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
• Q1 = 0,3
Donc : En revanche, la valeur modale de la série est 0 après le
• Position moyenne des tirs (3,15 ; 1,08 ) . réglage, donc la plupart des jours il n’y a pas de pièces
• 25 % des tirs ont une hauteur inférieure à 0,3 m. défectueuses.
En conclusion, ce nouveau réglage semble avoir des quali-
tés car il augmente très fortement le nombre de journées
Je me teste sans aucune pièce défectueuse, mais il rend la production
d’erreurs plus fluctuante. Son efficacité est cependant
PACI
  1. c et d  2. d comparable au précédent réglage.
CA

1
PACI
  3. a
CA

2 Bilan 3
PACI
3 × 5 + …+ 1× 18
  4. c 5. a* et b 1. x = ≈ 9,8 ; σ ≈ 3,8
CA

3
PACI 3 + …+ 1
  6. a 2. me = 10 et Q3 − Q1 = 11− 7 = 4 .
CA

4
PACI
5   7. d 3. La moyenne est fragile et sur l’année, la moitié de ses
CA

* Si l’on considère que le spectacle est lié au nombre de notes est au-dessus de la moyenne.
buts. En revanche, on remarque que sur l’année, les notes aug-
mentent sensiblement. Un choix de spécialité mathéma-
tiques est envisageable.
Je fais des exercices bilans 4. L’élève a obtenu en moyenne de meilleurs résultats que
Léo-Paul et au moins la moitié de ses notes est supérieure
à 12. En revanche, l’écart interquartile est supérieur à 9
Bilan 1 donc les résultats sont plus hétérogènes. Cet élève est
1. Faux, car le caractère étudié n’est pas quantitatif mais capable du meilleur comme du pire. Il a besoin de régula-
qualitatif. D et T ne sont pas des valeurs. rité. Cependant, la moyenne et la médiane peuvent avoir
2. Faux, il y a 31 événements, or 15 ont été classés comme raison de Léo-Paul et l’autre élève pourrait être choisi selon
« cyclone » ce qui ne représente pas plus de la moitié. ces critères.
3. Vrai, il y a eu 7 cyclones de catégorie supérieure ou
7 Bilan 4
égale à 3 sur les 31. Or ≈ 22,6%, donc la fréquence de
31 1. 0,771× 0,952 × 0,911× 1,098 ≈ 0,7406
tels événements est supérieure à 20 %.
Le taux d’évolution global est –25,94.
4. Vrai, car parmi les 15 cyclones, 8 n’ont pas endommagé 1
8 2. ≈ 1,35
les structures. Or ≈ 0,53 . 0,7406
15 Il faudrait une hausse de 35 % pour que le nombre de bre-
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Bilan 2 vets soit le même qu’en 2013.


Avant réglage : x ≈ 1,51 et σ ≈ 0,92 . 1110
3. ≈ 1485
Après réglage : x ≈ 1,48 et σ ≈ 1,72 . 0,7406
On remarque qu’en moyenne, le réglage semble réduire Le nombre de brevets déposés par PSA en 2013 était d’en-
faiblement le nombre de pièces défectueuses par jour viron 1 485.
mais que la série est plus dispersée autour de la moyenne. 4. Le taux moyen à appliquer entre 2013 et 2017 est com-
Après pris entre –7,3 % et –7,2 %.
réglage En moyenne, le nombre de brevets a baissé d’environ
Avant 7,3 % sur 4 ans.
réglage

0 1 2 3 4 5 6

Guide pédagogique – CHAPITRE 11 Information chiffrée et statistique descriptive 191


Probabilités
sur un ensemble fini 12
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Modéliser le hasard, calculer des probabilités • Utiliser des modèles théoriques de référence (dé, pièce
• Ensemble (univers) des issues. Événements. Réunion, équilibrée, tirage au sort avec équiprobabilité dans une population)
intersection, complémentaire. en comprenant que les probabilités sont définies a priori.
• Loi (distribution) de probabilité. Probabilité d’un événement : • Construire un modèle à partir de fréquences observées, en
somme des probabilités des issues. distinguant nettement modèle et réalité.
• Relation P ( A ∪ B) + P ( A ∩ B) = P ( A ) + P ( B) . • Calculer des probabilités dans des cas simples : expérience
Dénombrement à l’aide de tableaux et d’arbres. aléatoire à deux ou trois épreuves.

2. Intention des auteurs


Au collège, les élèves ont travaillé sur les premières notions Après avoir remis en place tout le vocabulaire des probabi-
de probabilités en observant la stabilisation des fréquences lités, on définit l’intersection et la réunion de deux événe-
d’une expérience aléatoire réalisée un très grand nombre ments, ainsi que le complémentaire d’un événement. De
de fois. L’objectif de ce chapitre est de poursuivre l’étude très nombreux exercices permettent aux élèves de calculer
d’expériences aléatoires dans des situations concrètes, en la probabilité d’une réunion de deux événements (qu’ils
utilisant des modèles de référence (lancers de dés, tirages soient incompatibles ou non) ainsi que la probabilité
dans une urne, etc.). La plupart des situations rencontrées d’un événement complémentaire. Conformément au pro-
sont des situations d’équiprobabilité afin d’effectuer des gramme, plusieurs démonstrations sont proposées dans la
dénombrements pour calculer des probabilités. partie cours ou en exercices ainsi que plusieurs problèmes
On représente les diverses situations étudiées par des faisant référence à l’histoire des mathématiques (le pari du
arbres (de dénombrement uniquement puisque les arbres chevalier de Méré en activité, la planche de Galton modéli-
pondérés sont au programme de la spécialité de première), sée par un algorithme rédigé en langage Python, etc.).
des tableaux à double entrée ou des diagrammes de Venn.

Partir d’un bon pied D 1.  8 = 1 2. 


16 1
=
32 4 32 2
4 1 1
A 1. d 3.  = 4. 
2. b 3. b 4. d 32 8 32
5. c 6. c 7. b 8. b

B 1. 35 − (7 + 9 + 8 + 4) = 7
Sept adhérents ont 17 ans. ctivités
8
2.  = 0,23
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35 1 Vocabulaire des événements


Âge 14 15 16 17 18
1 Ω = {1; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11; 12}
Fréquence 0,2 0,26 0,23 0,2 0,11
2 a.  A = {2 ; 4 ; 6 ; 8 ; 10 ; 12} Il y a six issues.
3.  0,23 + 0,2 + 0,11 = 0,54
b.  B = {3 ; 6 ; 9 ; 12} Il y a quatre issues.
4. 1− 0,11 = 0,89
c.  C = {6 ; 12} Il y a deux issues.
C 1. Entre 0 et 300 lancers, la fréquence d’apparition de d.  D = {2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 8 ; 9 ; 10 ; 12} Il y a huit issues.
e.  E = {1; 2 ; 4 ; 5 ; 7 ; 8 ; 10 ; 11} Il y a huit issues.
l’issue Pointe augmente. Entre 600 et 900 lancers, la fré-
quence est stable.
3 a.  F ∩ G = ∅ Il n’y a aucune issue.
2. Lorsqu’un très grand nombre de lancers est effectué, la
b.  F ∪ G = {1; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11; 12} = Ω Donc il
fréquence est stable à 0,4. On peut estimer que la proba-
y a douze issues.
bilité est égale à 0,4.
c.  F ∩ G = ∅ Il n’y a aucune issue.
d.  F ∪ G = {1; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11; 12} = Ω Donc il
y a douze issues.

192
2 Calculer une probabilité b. T ∩ S  : « L’adolescent préfère s’informer avec la télévi-
sion et avec son Smartphone. »
1 18 6
P ( T ∩ S) = =
111 37
Activité A D F N T C M R 74 52 126
c.  P ( T ) + P ( S) = + =
12 4 3 1 3 2 3 111 111 111
Probabilité P ( A )
25 25 50 25 25 25 50 18 108 126
P ( T ∩ S) + P ( T ∪ S) = + =
111 111 111
2 a. Il y a 24 + 9 + 6 = 39 élèves qui déclarent faire du
Ainsi P ( T ∩ S) + P ( T ∪ S) = P ( T ) + P ( S) .
39 13
sport. Ainsi p1 = = . 4 a. • T ∪ R  : « L’adolescent préfère s’informer avec la
150 50
4 3 1 13 télévision ou avec la radio. »
b.  P ( F ) + P ( N ) + P ( T ) = + + = On retrouve la • T ∩ R  : « L’adolescent préfère s’informer avec la télévision
25 50 25 50
probabilité p1. et avec la radio. »
74 12 86
b. • P ( T ) + P ( R ) = + =
3 a. Il y a 18 + 12 = 30 élèves qui déclarent avoir une 111 111 111
30 1 47 + 18 + 9 + 3 77 7
activité culturelle. Ainsi p2 = = . • P (T ∪ R ) = = =
150 5 111 111 11
3 2 5 1 9 3
b.  P ( C ) + P ( M ) = + = = On retrouve p2 . • P (T ∩ R ) = =
25 25 25 5 111 37
9 77 86
4 • Il y a 150 − 72 = 78 élèves qui déclarent que les Donc P ( T ∩ R ) + P ( T ∪ R ) = + = .
111 111 111
devoirs ne sont pas leur activité principale.
78 13 Ainsi P ( T ∩ R ) + P ( T ∪ R ) = P ( T ) + P ( R ) .
Ainsi p3 = = .
150 25
• p3 = 1− p ( D ) = p ( F ) + p ( N ) + p ( T ) + p ( C ) + p ( M ) + p ( R ) 5 a. Les événements S et R ne peuvent pas se produire en
même temps, donc ils sont incompatibles.
0
P (S ∩ R ) = =0
3 Un pari du chevalier de Méré 111
b. S ∪ R   : « L’adolescent préfère s’informer avec son
1 a. Au premier lancer, il a six possibilités et au second Smartphone ou avec la radio. »
18 + 34 + 9 + 3 64
lancer, il y en a également six. Au total, cette expérience P (S ∪ R ) = =
possède 6 × 6 = 36 issues. 111 111
52 12 64
b.  A  : « On n’obtient aucun six sur les deux lancers. » c.  P ( S) + P ( R ) = + =
c. Il y a cinq possibilités au premier lancer pour ne pas 111 111 111
obtenir six et également cinq possibilités au second lancer Donc P ( S ∪ R ) = P ( S) + P ( R ) .
pour ne pas obtenir six. Au total, il y a 5 × 5 = 25 issues
pour ne pas obtenir six sur les deux lancers.
d. 36 − 25 = 11 Il y a 11 issues qui réalisent A.
éthode
2 a.  6 × 6 × 6 × 6 = 1296 issues.
b.  A  : « On n’obtient aucun six sur les quatre lancers. » PACI Dénombrer à l’aide de tableaux
c. Il y a cinq possibilités à chaque lancer pour ne pas obte-
CA

1
et d’arbres
nir six. Au total, il y a 5 × 5 × 5 × 5 = 625 issues où l’on n’ob-
tient pas six sur les quatre lancers.
d. 1296 − 625 = 671 Il y a 671 issues qui réalisent A. 1 1.
1er lancer
3 La probabilité d’obtenir au moins un six lorsqu’on lance P F
671 2nd lancer
le dé quatre fois est égale à ≈ 0,53 .
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1296 P PP FP
0,53 > 0,5 donc le chevalier de Méré a raison. F PF FF
L’univers possède quatre issues, Ω = {PP ; FP ; PF ; FF } .
4 Probabilité d’une intersection et d’une réunion 2. • A possède deux issues : A = {FP ; PF } .
• B possède deux issues : B = {PF ; FF } .
1 Il y a 47 + 9 + 3 + 18 + 34 = 111 adolescents interrogés. 3. a. • A ∩ B  : « On obtient une seule fois Pile et Face au
second lancer. »
47 + 9 + 18 74 9 + 3 12
2 P (T) = =   P (R ) = = • A ∪ B  : « On obtient une seule fois Pile ou Face au second
111 111 111 111 lancer. »
18 + 34 52
P ( S) = = • A  : « On n’obtient pas une seule fois Pile. »
111 111 • B  : « On n’obtient pas Face au second lancer. »
3 a. T ∪ S  : « L’adolescent préfère s’informer avec la télé- b. • A ∩ B possède un élément :  A ∩ B = {PF }  ;
vision ou avec son Smartphone. » • A ∪ B possède trois éléments :  A ∪ B = {FP ; PF ; FF }  ;
47 + 9 + 18 + 34 108 36 • A possède deux éléments :  A = {PP ; FF }  ;
P ( T ∪ S) = = = • B possède deux éléments :  B = {PP ; FP} .
111 111 37

Guide pédagogique – CHAPITRE 12 Probabilités sur un ensemble fini 193


2 1. C S • P ∪ M  : « La personne a un test positif ou est malade. »
M P ( P ∪ M) = P ( P ) + P ( M) − P ( P ∩ M)
S C
= 0,02 + 0,067 − 0,018 = 0,069
M S
C
S M PACI Utiliser des modèles de référence

CA


4
M C pour calculer des probabilités
S
C M
1
Au total, il y a 3 × 2 × 1 = 6 circuits possibles. 6 1. À chaque lancer, chaque issue a pour probabilité .
4
2. a. L’événement A contient deux éléments : MCS et MSC. On est donc en situation d’équiprobabilité.
L’événement B contient deux éléments : MCS et CMS. 2. On peut obtenir 16 nombres au total, donnés dans le
b. • A  : « Le circuit ne commence pas par Montmartre. » Il tableau suivant :
y a quatre circuits : CMS, CSM, SMC et SCM. 2nd dé
• A ∩ B  : « Le circuit commence par Montmartre et se ter- 1 2 3 4
1er dé
mine par Saint-Germain-des-Prés. » Il y a un seul circuit :
MCS. 1 11 12 13 14
• A ∪ B  : « Le circuit commence par Montmartre ou se ter- 2 21 22 23 24
mine par Saint-Germain-des-Prés. » Il y a trois circuits : MCS, 3 31 32 33 34
MSC et CMS.
4 41 42 43 44
3. a.  A ∩ B  : « Le nombre est un multiple de 11 et impair. »
PACI Établir une loi de probabilité, b.  P ( A ∪ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∩ B)
CA

2
calculer des probabilités 4 8 2 10
= + − =
16 16 16 16
3 1.  p = (1− ( 0,2 + 0,4)) ÷ 4 = 0,1 Ainsi, on a la loi de pro-
babilité suivante :
Issue 1 2 3 4 5 6 Je m’exerce à démontrer
Probabilité 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,4
m P ( A ∪ B) + P ( A ∩ B) = P ( A ) + P ( B)
2. a.  0,1+ 0,1+ 0,4 = 0,6 Dé oio Donc 0,4 + 0,1 = P ( A ) + 0,2 , ainsi P ( A ) = 0,3.
àm
La probabilité d’obtenir un nombre pair est égale à 0,6. de jouer
Or, P ( A ) = 1− P ( A ) = 1− 0,3 = 0,7 .
b. Les nombres premiers (différents de 1 et divisibles par
eux-mêmes et par 1) sont : 2 ; 3 et 5.
0,1+ 0,1+ 0,1 = 0,3
La probabilité d’obtenir un nombre premier est 0,3.
c.  0,1+ 0,1+ 0,4 = 0,6 La probabilité d’obtenir un nombre J’évalue mes connaissances
supérieur ou égal à 4 est égale à 0,6.
QCM
4 1.  p = 0,1 2.  0,3 + 0,2 = 0,5
1. b 2. a 3. b et c 4. b et c
3. Oui car 0,15 + 0,3 + 0,05 = 0,1+ 0,2 + 0,2 = 0,5
5. a 6. b 7. a et c 8. b

PACI Construire un modèle vrai


ou faux ?
CA

3
à partir de fréquences observées
Partie A.
5 1. a. Faux car les événements A et B peuvent se produire en
M Total
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

M même temps lorsqu’on obtient le roi de cœur.


P 18 2 20 4 1 8 1
b.  Faux car P ( A ) = = = 0,125 et P ( B) = = = 0,25.
32 8 32 4
P 49 931 980 c. Vrai car A ∩ B signifie que la carte tirée est un roi et un
Total 67 933 1 000 cœur.
11
d. Faux car P ( A ∪ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∩ B) = .
2. On choisit une personne au hasard donc on est dans 32
1 7
une situation d’équiprobabilité. Ainsi : e. Vrai car P ( A ) = 1− P ( A ) = 1− = .
nombre de personnes positives 20 8 8
P (P) = = = 0,02 f. Faux car au 1er tirage il y a 32 possibilités et au second
nombre total de personnes 1000 tirage il y en a 31. Donc d’après le principe multiplicatif, il
nombre de personnes malades 67 y a 32 × 31 = 992 tirages possibles.
P ( M) = = = 0,067
nombre total de personnes 1000
Partie B.
3. • P ∩ M  : « La personne a un test positif et est malade. »
a. Faux car au 1er tirage il y a 5 possibilités et au second
18
P ( P ∩ M) = = 0,018 tirage il y en a seulement 4. Donc d’après le principe mul-
1000 tiplicatif, il y a 5 × 4 = 20 mots possibles dans l’univers.

194
b. Vrai car, sur 20 mots, il y en a huit qui commencent par 22 1. ℝ
8
une voyelle : AP, AR, AO, AB, OP, OR, OB et OA. Or = 0,4. 2.  f ( −1) = 5 et f (1) = 1.
20 3.  f ( x ) = −1 ⇔ x = 2 et f ( x ) = 1 ⇔ x = 1.
c. Faux car, sur 20 mots, il y en a huit qui contiennent la
8 4.  −2 < 0 donc f est décroissante sur ℝ.
lettre B : PB, RB, OB, BP, BR, BO, BA et AB. Or = 0,4.
20
d. Faux, ils peuvent se produire en même temps avec le 23 1. 4 2. 54 3. 2,4 4. 0,2
mot OB par exemple.
e. Faux : P ( A ∪ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∩ B) = 0,7
. 24 1.  20 × 1,10 = 22 2. 35 × 0,8 = 28
f. Faux, le complémentaire est « le mot ne commence pas
par une voyelle ». 25 25 × 1,10 × 0,9 = 24,75
g. Vrai car P ( B) = 1− P ( B) = 1− 0,4 = 0,6.
21
26 1.  = 0,28 soit 28 %.
75
75 − (21+ 36 + 12)
utomatismes et calculs 2. 
75
= 0,08 soit 8 %.
3. 1− 0,08 = 0,92 soit 92 %.
7 1. 150 2. −50 3. 0
27 1. La moyenne est 7.
7 7 14 2. La médiane est 6.
8 1.  2.  3. 
4 3 5
11 7 6 28 1. Le poids moyen est 518,6 g.
9 1. − 2.  3. −
15 8 25 2. La 250e valeur est 500 et la 251e valeur est 500, donc le
10 1. 28 2. 3−2 3. 512 poids médian est 500 g.

11 1. −4 2. 4 3. 0,25 4. 0,001


9 9 9 3
12 1. −
4
2. −
16
3. 
16
4. 
16
xercices Application

13 1. 2 2. 20 3. 7


Connaître le cours
14 1. 0 2. 5 3. 11 4. 12
29 1. c 2. a 3. d 4. c
15 1. 5 2 2. 2 3 3. 3 3 4. 2 2
5. c 6. d 7. d 8. d
16 1.  2x 2 − x − 15 2.  4x 2 − 4x + 1
30 a. F  : « L’élève n’est pas une fille. »
3.  x 2 − 25
b. F ∩ C  : « L’élève est une fille et porte des lentilles de
17 1.  x ( 4x − 3) 2.  ( x − 1)( − 4x − 1) contact. »
3.  ( x − 11)( x + 11) 4.  (5x − 6 )(5x + 6 ) c. F ∪ L  : « L’élève est une fille ou porte des lunettes. »
d. F ∩ L  : « L’élève n’est pas une fille et ne porte pas de
18 1.  S = {6} 2.  S = {3} lunettes. »
e. F ∪ C  : « L’élève est une fille ou ne porte pas de lentilles
19 1.  S = { }
5
3
; −1 2.  S = {−3 ; 0} de contact. »
f. F ∪ L  : « L’élève n’est pas une fille ou ne porte pas de
20 1.  S = [5 ; +∞[ 2.  S = ]−3 ; +∞[ lunettes. »

21 1. 31 1. L’expérience est représentée par l’arbre ci-dessous :


2
x −∞ 3 5 +∞ 1
3
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

2x − 6 − 0 + +
1
5− x + + 0 + 2
3
(2x − 6)(5 − x ) + 0 + 0 + 1
3
S = ]−∞ ; 3] ∪ [5 ; +∞[ 2
2. L’univers est Ω = {12 ; 13 ; 21; 23 ; 31; 32} .
5 2. a.  A = {21; 23}
x −∞ 0 +∞ b.  B = {13 ; 21; 23 ; 31}
3
c.  A = {12 ; 13 ; 31; 32}
2x − 0 + + d.  A ∩ B = {21; 23}
3x − 5 − − 0 + e.  A ∪ B = {13 ; 21; 23 ; 31}
2x (3x − 5) + 0 − 0 + 32 1.  x = 1− ( 0,5 + 0,3 + 0,15) = 0,05
5 2.  0,3 + 0,15 + 0,05 = 0,5
S = ]−∞ ; 0[ ∪  ; +∞ 
3 

Guide pédagogique – CHAPITRE 12 Probabilités sur un ensemble fini 195


33 1. 42 P ( A ) = 0,30 + 0,05 = 0,35
P ( B) = 0,65 + 0,30 = 0,95
Âge 16 17 18 19
18 9 12 6 15 3 5 1 43 1.  p1 = 0,35 + 0,2 = 0,55
Probabilité = = = =
50 25 50 25 50 10 50 10 2.  p2 = 0,15 + 0,3 + 0,2 = 0,65
18 15 5 38 19 1
2.  + + = = 44 1.
50 50 50 50 25 A 2
34 1. On est dans une situation d’équiprobabilité donc 3
3 1 4 2
P ( A ) = = et P ( B) = = . 1
6 2 6 3 M
2
2.  A ∩ B  : « Le résultat est pair et au moins égal à trois. »
3.  A ∪ B  : « Le résultat est pair ou au moins égal à trois. » 1
1 2 2 5 I 2
P ( A ∪ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∩ B) = + − =
2 3 6 6 3
Démo L’univers possède 8 éléments.
35 1. Deux événements incompatibles ne peuvent pas se Ω = { A1; A2 ; A3 ; M1; M2 ; I1; I2 ; I3}
produire en même temps. Donc A ∩ B = ∅ . 2 1 5
2.  P ( A ∩ B) = 0 ( )
2. a.  P E = =
8 4
b.  P F = ( )
8
3.  A ∩ B = ∅ donc A ∪ B est formé de toutes les issues de 2 1 7
A réunies à toutes les issues de B. Donc P ( A ∪ B) est c.  P ( E ∩ F ) = = d.  P ( E ∪ F ) =
8 4 8
égale à la somme des probabilités des issues qui réalisent
45 1. P
A, c’est-à-dire P ( A ) , avec les probabilités des issues qui P
F
réalisent B, c’est-à-dire P ( B) . P
Ainsi, P ( A ∪ B) = P ( A ) + P ( B) . F
P
F

Travailler les capacités du chapitre P


P
F
F
36 1. c. car on tire une seule carte parmi 32. P
F
2. b. car il y a 8 carreaux dans un jeu de 32 cartes. F
3. a. car la carte est, en même temps, un carreau et un as. Au total il y a 2 × 2 × 2 = 8 issues possibles.
4. c. car A ∩ B est une carte qui est un carreau mais pas 2. a.  A = {PFF ; FPF ; FFP}
un as. 3
On est en situation d’équiprobabilité donc P ( A ) = .
8
37 1. L’univers possède trois éléments. Ω = {M ; O ; T} 4 1
b.  B = {PPP ; PPF ; PFP ; PFF } donc P ( B) = = .
2. L’univers possède 3 × 2 = 6 éléments. 8 2
Ω = {MO ; MT ; OM ; OT ; TM ; TO} 3 1 1 3
c.  P ( A ∪ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∩ B) = + − =
3. L’univers possède 3 × 3 = 9 éléments. 8 2 8 4
Ω = {MM ; MO ; MT ; OM ; OO ; OT ; TM ; TO ; TT} 3 5
( )
d.  P A = 1− P ( A ) = 1− =
8 8
38 1. • A ∩ B  : « Le jeton est rouge et porte un numéro 46 1.
impair. »
• A ∪ B  : « Le jeton est rouge ou porte un numéro impair. » 1er dé
1 2 3 4
• A  : « Le jeton n’est pas rouge. » 2nd dé
2. A contient 15 éléments, B contient 25 éléments, A ∩ B 1 2 3 4 5
contient 11 éléments, A ∪ B contient 24 éléments, A
2 3 4 5 6
contient 21 éléments.
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3 4 5 6 7
39 1. Vrai 2. Faux 3. Vrai 4. Faux 4 5 6 7 8
40 1. Non car sur la deuxième ligne, les valeurs peuvent 2. La loi de probabilité de cette expérience est :
correspondre à des probabilités sauf −0,05 qui est négative.
Issue 2 3 4 5 6 7 8
2. Oui car les valeurs de la deuxième ligne peuvent corres-
pondre à des probabilités et leur somme est bien égale à 1. 1 1 3 1 3 1 1
Probabilité
16 8 16 4 16 8 16
41 1.
1 1 1 1
3. a.  P ( A ) = P ({3}) + P ({5}) + P ({7}) = + + =
Issue Vert Orange Rouge 8 4 8 2
1 3 5
Probabilité
50 5
=
5
=
1 90 − 50 − 5 35 7
= = b.  P ( B) = P ({3}) + P ({6}) = + =
90 9 90 18 90 90 18 8 16 16
1 1 3 3
1 7 8 4 c.  P ( C ) = P ({2}) + P ({3}) + P ({4}) = + + =
2.  + = = 16 8 16 8
18 18 18 9

196
d.  A ∩ B  : « La somme est impaire et un multiple de trois. » 52 1. N1
1
P ( A ∩ B) = P ({3}) =
N1 N2
8 B
e. C  « la somme n’est pas au plus égale à quatre », ainsi
C  « la somme est au moins égale à 5 ». N1
3 5
( )
P C = 1− P ( C ) = 1− =
8 8
N2 N2
B
f.  B ∩ C  : « La somme n’est pas un multiple de trois et est
au plus égale à quatre. » N1
1 3 1
( )
B N2
P B ∩ C = P ({2}) + P ({4}) = + =
16 16 4 B

Au total, il y a 3 × 3 = 9 éléments.
2. a.  A = { BN1 ; BN2 ; BB} , A possède 3 éléments.
xercices Entraînement B = { N1N1 ; N1N2 ; N2N1 ; N2N2 ; BN1 ; BN2 } , B possède
6 éléments.
b. Non car ils peuvent se produire en même temps : BN1
1 Vocabulaire des événements par exemple.
c. • A = { N1N1 ; N1N2 ; N1B ; N2N1 ; N2N2 ; N2B}
47 1. Vrai car il y a 6 possibilités au premier lancer et 6 • B = { N1B ; N2B ; BB}
possibilités au second lancer. Donc en appliquant le prin-
• A ∪ B = { N1N1 ; N1N2 ; N2N1 ; N2N2 ; BN1 ; BN2 ; BB}
cipe multiplicatif, il y a au total 36 issues.
2. Vrai car il est formé d’une seule issue : 66. • A ∩ B = { N1N1 ; N1N2 ; N2N1 ; N2N2 }
3. Faux car « ne pas obtenir un double 6 » signifie qu’on
53 1. VN
peut n’obtenir aucun six ou un seul. CB
VM
4. Faux car on peut obtenir un double 6.
VN
PN CN
48 1.  Ω = {1; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} VM
2.  Ω = {2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11; 12} VN
3.  Ω = {0 ; 1; 2 ; 3 ; 4 ; 5} CC
VM
4.  Ω = {1; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}
VN
CB
49 1. Il y a 10 possibilités pour chaque chiffre : tous les VM
entiers de 0 à 9. Donc en appliquant le principe multiplica- VN
PB CN
tif, il y a 10 × 10 × 10 × 10 = 104 = 10 000 combinaisons. VM
2. a. A : 5000 ; 5232 par exemple.
VN
b. B : 1256 ; 5874 par exemple. CC
VM
c.  A  : « Le code ne commence pas par 5. » 1244 ; 9565 par
exemple. Au total, il y a 2 × 3 × 2 = 12 tenues possibles.
d.  B  : « Le code contient au moins un 0. » 1204 ; 0000 par 2.  A = {PBC BVM ; PBCC VM }
exemple. B = {PN C BVM ; PN C N VM ; PN CC VM ; PBC BVM ; PBC N VM ;
e.  A ∩ B  : « Le code commence par 5 et ne contient pas de PBCC VM }
0. » 5465 ; 5877 par exemple.
a.  A  : « La tenue comporte du noir. »
f.  A ∪ B  : « Le code commence par 5 ou ne contient pas
de 0. » 5203 ; 4223 par exemple b. A = {PN C B VN ; PN C BVM ; PN C N VN ; PN C N VM ; PN CCVN ;
g.  A ∩ B  : « Le code ne commence pas par 5 et contient PN CCVM ; PBC BVN ; PBC N VN ; PBC N VM ; PBCC VN }
au moins un 0. » 2066 ; 0000 par exemple. 3. a.  A ∩ B  : « La tenue ne comporte pas de noir et com-
h.  A ∩ B  : « Le code ne commence pas par 5 ou contient porte la veste marron. »
au moins un 0. » 6689 ; 0000 par exemple. b.  A ∩ B = {PB C BVM ; PBCC VM } = A
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c.  A ∪ B  : « La tenue ne comporte pas de noir ou contient


50 1. L’univers possède 24 + 15 + 30 + 20 = 89 issues. la veste marron. »
2. a. A contient 24 + 15 = 39 issues. d.  A ∪ B = {PN C B VM ; PN C N VM ; PN CCVM ; PBC BVM ;
b. B contient 30 + 15 = 45 issues. PBC N VM ; PBCC VM } = B
c.  A contient 89 − 39 = 50 issues.
4. a.  A ∩ B  : « La tenue ne comporte pas de noir et ne
d.  B contient 89 − 45 = 44 issues.
contient pas la veste marron. »
e.  A ∩ B contient 15 issues.
b. Si la tenue ne contient pas la veste marron, elle contient
f.  A ∪ B contient 24 + 15 + 30 = 69 issues
alors la veste noire. L’événement A ne peut donc pas se
g.  A ∩ B contient 89 − 15 = 74 issues.
produire en même temps. L’événement A ∩ B est impos-
h.  A ∪ B contient 89 − 69 = 20 issues.
sible. Les événements A et B sont incompatibles.
51 1. G ∩ E possède 7 éléments.
2. G ∪ E possède 24 éléments. 2 Probabilités sur un ensemble fini
3. G ∩ E possède 11 éléments.
4. G ∪ G possède 35 éléments. 54 1. Une simulation peut donner les résultats suivants :
2–5–4–8–6–6–1–3–1–5

Guide pédagogique – CHAPITRE 12 Probabilités sur un ensemble fini 197


2. Le « 5 » est apparu à deux reprises. La fréquence d’ap- Lorsqu’on lance les deux dés, la probabilité de gagner est
2 1
parition du « 5 » est donc égale à = 0,2 . donc égale à .
10 1 16
3. d. On observe que plus le nombre de tirages simulés est b.  ≠ 0
16
grand, plus la fréquence observée d’apparition du « 5 » se c. Pour obtenir une fréquence proche de la probabilité, il
stabilise autour de 0,12. faut augmenter de manière considérable le nombre de
1
4.  = 0,125 La probabilité est proche de la fréquence de lancers des deux dés.
8
« 5 » obtenus lorsqu’on effectue un très grand nombre de
58 1. a. On remplace l’instruction « si S = 2 » par « si
tirages.
S = 5 ».
55 1. a. Non car les probabilités sont différentes. On obtient par exemple pour dix lancers :
1 1 3 1 1
b.  + + x + + + 2x = 1 ⇔ x =
4 10 8 5 40
1 3 1 21
2. a.  P ( A ) = + + =
10 8 20 40
1 3
b.  P ( B) = 1− =
4 4
1 1 1 3
c.  P ( C ) = + + =
4 10 40 8
56 1. Le mot MATHEMATIQUES contient 13 lettres, on a
   
donc :
b. « Gagné » apparaît une fois.
Issue M A T H E I Q U S 1
c. La fréquence obtenue de « Gagné » est = 0,1.
2 2 2 1 2 1 1 1 1 10
Probabilité 2. a. À l’aide d’un tableau à double entrée similaire à celui
13 13 13 13 13 13 13 13 13 de la question 2. a. de l’exercice précédent, la probabilité
2 2 1 1 6 4
2.  + + + = d’avoir une somme égale à 5 est égale à = 0,25.
13 13 13 13 13 16
b. On a 0,25 ≠ 0,1.
On retrouve ce résultat en disant qu’il y a 6 voyelles dans c. Pour obtenir une fréquence proche de la probabilité il
6
ce mot de 13 lettres, donc la probabilité est . faut augmenter de manière considérable le nombre de
13
1 1 1 1 1 1 6 lancers des deux dés.
3.  + + + + + =
13 13 13 13 13 13 13
On retrouve ce résultat en disant qu’il y a 6 lettres qui 59 1. c. Conjecture : la probabilité de gagner est environ
n’apparaissent qu’une seule fois dans ce mot de 13 lettres, 0,14.
6 2. On note G l’événement « Partie Gagnée » et P l’événe-
donc la probabilité est . ment « Partie Perdue ».
13
57 1. a. En programmant cet algorithme sur Python et en 2nd jeton
1 2 3 4
l’exécutant dix fois, on obtient par exemple : 1er jeton
1 P G G G
2 P P G G
3 P P P G
4 P P P P
5 P P P P
6 P P P P
7 P P P P
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8 P P P P
b. Le nombre d’affichage « Gagné » est 0.
0 9 P P P P
c. La fréquence obtenue de « Gagné » est donc = 0.
10 10 P P P P
2. a. 
1er dé 6 3
1 2 3 4 5 6 La probabilité de gagner est donc égale à = = 0,15.
2nd dé 40 20
Démo

1 2 3 4 5 6 7 60 1. a. Les événements A1 et A ∩ B sont incompatibles.


D’après le rappel, on a donc :
2 3 4 5 6 7 8
P ( A1 ∪ ( A ∩ B ) ) = P ( A1 ) + P ( A ∩ B )
3 4 5 6 7 8 9 b.  A1 et A ∩ B ont pour réunion l’événement A.
4 5 6 7 8 9 10 Donc on a aussi P ( A1 ∪ ( A ∩ B)) = P ( A )
Ainsi, P ( A1) + P ( A ∩ B) = P ( A ) soit
5 6 7 8 9 10 11
P ( A ∩ B ) = P ( A ) − P ( A1 )
6 7 8 9 10 11 12

198
2. a. Les événements A1 et B sont aussi incompatibles 2
Ainsi P ( A ) = 2 × P ( B) =
donc P ( A1 ∪ B) = P ( A1) + P ( B) . 3
b. Les événements A1 et B ont également pour réunion 67 1. L’arbre est : Co
l’événement A ∪ B . Co
Ca
Donc P ( A1 ∪ B) = P ( A ∪ B) . T
3. D’après 1. b. on a P ( A ∩ B) = P ( A ) − P ( A1) et P
d’après 2. a. et 2. b. on a P ( A ∪ B) = P ( A1) + P ( B) . Donc, Co
P ( A ∪ B ) + P ( A ∩ B ) = P ( A1 ) + P ( B ) + P ( A ) − P ( A1 ) Ca
Ca
T
= P ( B) + P ( A ) P
61 1. Faux, on a 0  P ( A )  1 et 0  P ( B)  1 donc Co
0  P ( A ) + P ( B)  2 . Ca
T T
2. Vrai car l’intersection de deux ensembles a un nombre
P
d’éléments inférieur ou égal à celui de la réunion des deux
ensembles. Co
3. Vrai car un ensemble A a un nombre d’éléments infé- P
Ca
T
rieur ou égal à celui de la réunion de deux ensembles A
P
et B.
4. Vrai car P ( A ∩ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∪ B) . Au total, il y a 4 × 4 = 16 issues.
Or P ( A ) + P ( B) − P ( A ∪ B)  P ( A ) + P ( B) . 2. On est dans une situation d’équiprobabilité donc,
1
Ainsi, P ( A ∩ B)  P ( A ) + P ( B) . P ( TT ) = .
16
4 1
( )
62 • P ( B) + P B = 1 ⇔ P ( B) = 1− P B ( ) 3.  P ( CO CO ) + P ( Ca Ca ) + P ( TT ) + P ( PP ) = =
16 4
⇔ P ( B) = 1− 0,6 9
4.  P ( « aucun carreau » ) =
16
⇔ P ( B) = 0,4 9 7
Donc P ( « au moins un carreau » ) = 1− = .
• P ( A ∩ B) + P ( A ∩ B) = P ( A ) + P ( B) 16 16
⇔ P ( A ∩ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∪ B) 5. « Au plus un Pique » signifie « aucun Pique » ou « un
seul Pique », ainsi :
⇔ P ( A ∩ B) = 0,1+ 0,4 − 0,35 9 6 15
P ( « au plus un Pique » ) = + =
⇔ P ( A ∩ B) = 0,15 16 16 16
68 1. a. Chaque élève a la même probabilité d’être
63 P ( A ∪ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∩ B) 1
⇔ P ( A ∪ B) = 0,2 + 0,5 − 0,1 choisi :  . On est donc en situation d’équiprobabilité.
34
nombre de filles 18 9
⇔ P ( A ∪ B) = 0,6 b. • P ( F ) = = =
nombre d’élèves 34 17
( )
Ainsi P A ∪ B = 1− P ( A ∪ B)
nombre de LV2 espagnol 25
(
⇔ P A ∪ B = 1− 0,6 ) • P (E) =
nombre d’élèves
=
34
(
⇔ P A ∪ B = 0,4 ) 2. a. F ∩ E  : « L’élève choisi est une fille et étudie l’espa-
gnol. »
( )
64 • P A = 0,6 donc P ( A ) = 1− P A = 0,4 . ( ) P (F ∩ E) =
nombre d’issues qui réalisent F ∩ E 14 7
= =
( )
• P B = 0,7 donc P ( B) = 1− P B = 0,3. ( ) nombre d’élèves 34 17
b. F ∪ E  : « L’élève choisi est une fille ou étudie l’espa-
• P ( A ∩ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∪ B)
gnol. »
⇔ P ( A ∩ B) = 0,4 + 0,3 − 0,55 18 25 14 29
P (F ∪ E) = P (F ) + P (E) − P (F ∩ E) = + − =
⇔ P ( A ∩ B) = 0,15 34 34 34 34
( )
Ainsi P A ∩ B = 1− P ( A ∩ B) = 1− 0,15 = 0,85. c. E  : « L’élève choisi n’étudie pas l’espagnol en LV2. »
25 9
( )
P E = 1− P ( E ) = 1− =
34 34
65 P ( A ∩ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∪ B)
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( )
⇔ P ( A ∩ B ) = 1− P A + 1− P B − P ( A ∪ B ) ( ) 69 1.  P ( A ) =
4 1
= et P ( T ) =
32 8
8 1
32 4
= .
⇔ P ( A ∩ B) = 2 − ( P ( A ) + P ( B)) − P ( A ∪ B) 2. a.  A ∩ T  « la carte tirée est un as et un trèfle » et
⇔ P ( A ∩ B) = 2 − 0,9 − 0,75 A ∪ T  « la carte tirée est un as ou un trèfle ».
⇔ P ( A ∩ B) = 0,35 1
b.  P ( A ∩ T ) = et
32
11
66 P ( A ∩ B) = 1− P A ∩ B ( ) P ( A ∪ T) = P ( A) + P (T) − P ( A ∩ T) =
32
P ( A ∪ B) + P ( A ∩ B) = P ( A ) + P ( B) 1 7
( )
3.  A « la carte n’est pas un as » et P A = 1− = .
( )
⇔ P ( A ∪ B ) + 1− P A ∩ B = 2 × P ( B ) + P ( B ) 8 8
(
⇔ P ( A ∪ B ) + 1− P A ∩ B = 3 × P ( B ) ) 70 1. On choisit un élève au hasard donc on est dans une
⇔ 0,85 + 1− 0,85 = 3 × P ( B) situation d’équiprobabilité.
nombre total de filles 452 113
⇔ 1 = 3 × P ( B) Ainsi, P ( F ) = = = .
nombre total d’élèves 924 221
1
⇔ P ( B) = 48 + 35 + 235 + 248 566 283
3 De même, P ( A ) = = = .
924 924 462

Guide pédagogique – CHAPITRE 12 Probabilités sur un ensemble fini 199


924 − 48 − 35 841 b. F ∪ S  : « la part n’est pas à la frangipane ou n’est pas
P ( B) = =
924 924 sans fève », c’est-à-dire « la part est à la brioche ou avec
2.  P ( F ∪ B) = P ( F ) + P ( B) − P ( F ∩ B) fève ».
=
452 841 235 + 135 + 34 889
+ − =
( ) ( ) () (
Donc P F ∪ S = P F + P S − P F ∩ S )
924 924 924 924 10 3 1 12 2
= + − = =
3. On choisit parmi 472 garçons. 30 30 30 30 5
35 + 248 189 20 27 3 29
( )
P A = 1− P ( A ) = 1−
472
=
472
c.  P ( F ∪ S) = P ( F ) + P ( S) − P ( F ∩ S) = + − =
30 30 5 30
29 1
71 1. On choisit un salarié au hasard donc on est dans ( )
Ainsi, P F ∪ S = 1− P ( F ∪ S) = 1− =
30 30
.
une situation d’équiprobabilité.
nombre total de femmes 127 ( ) (
Donc P F ∪ S ≠ P F ∪ S . )
Ainsi, P ( F ) = = . 3. La deuxième personne choisit parmi 29 parts.
nombre total de salariés 270
Il reste 3 parts avec fève puisque la première personne n’a
82 + 114 196 98 11
De même, P ( A ) = = = et P ( B) = . pas eu la fève.
270 270 135 270 La probabilité que la part de la deuxième personne pos-
2.  P ( F ∪ A ) = P ( F ) + P ( A ) − P ( F ∩ A ) 3
sède une fève est donc égale à .
127 196 82 241 29
= + − =
270 270 270 270 74 1. On choisit un ticket au hasard donc on est en situa-
3. On choisit parmi 39 + 24 = 63 personnes qui viennent tion d’équiprobabilité. Ainsi, la probabilité de gagner est 
en bus. nombre de tickets gagnants 353 486
39 13 p1 = = = 0,236 .
P (F ) = = nombre total de tickets 1500 000
63 21 2. Les événements « Gagner 1 € » et « Gagner 2 € » sont
72 1. A S incompatibles. Donc la probabilité de gagner 1 € ou 2 €
GP
S A est :
95 026 151250 246 276
p2 = + = = 0,164 (arrondi à
GP S 1500 000 1500 000 1500 000
A −
10 ).3
S GP
3. La probabilité de ne pas gagner 1 000 € est
GP A 2 1499 998
S p3 = 1− = ≈ 0,999 .
1500 000 1500 000
A GP
4. Elle a choisi parmi les 552 tickets permettant de gagner
Au total, il y a 3 × 2 × 1 = 6 circuits possibles. plus de 20 €. La probabilité de gagner alors 1 000 € est
2. a. Le circuit est choisi au hasard, on est donc en situa- 2
tion d’équiprobabilité. p4 = = 0,004 .
552
Ainsi,
nombre de circuits qui commencent
par sa sœur 2 1
P (E) = = =
nombre total de circuits 6 3 xercices Approfondissement
De même,
nombre de circuits qui se terminent 75 1. a. π × 242 = 576π
par ses grands-parents 2 1 b. L’aire de la zone 10 est π × 42 = 16π .
P (F ) = = =
nombre total de circuits 6 3 L’aire de la zone 9 est π × 82 − π × 42 = 64π − 16π = 48π .
1 2. a. La probabilité pour atteindre la zone 9 est donc
b.  P ( E ∩ F ) = aire de la zone 9 48π 1
6 = = .
c. En notant A « le circuit commence par sa meilleure aire totale 576π 12
amie » et S « le circuit se termine par sa sœur », on a : On obtient de la même manière les autres probabilités :
2 2 1 3 1
P ( A ∪ S) = P ( A ) + P ( S) − P ( A ∩ S) = + − = = Zone 5 6 7 8 9 10
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6 6 6 6 2
3. Les événements E « le circuit débute par sa sœur » et 11 1 7 5 1 1
T « le circuit se termine par sa sœur » sont incompatibles. Probabilité
36 4 36 36 12 36
2 2 4 2
Donc P ( E ∪ T ) = P ( E ) + P ( T ) = + = = .
6 6 6 3 b. On n’est pas en situation d’équiprobabilité puisque
73 1. chaque numéro de zone n’a pas la même probabilité.
Frangipane Brioche Total
c. La probabilité d’être en zone paire est égale à :
Avec fève 2 1 3 1 5 1 5
p= + + =
Sans fève 18 9 27 4 36 36 12
3. a. La probabilité d’être en zone orange est la somme
Total 20 10 30
des probabilités d’être en zone 10 ou 9. Soit
2. a. La première part est choisie au hasard, on est donc en 1 1 4 1
+ = = .
situation d’équiprobabilité. Ainsi, 12 36 36 9
nombre de parts à la frangipane b. La probabilité d’être en zone rouge est la somme des
et sans fève 18 3 7 5 11
P ( F ∩ S) = = = probabilités d’être en zone 8 ou 7. Soit + = .
nombre total de parts 30 5 36 36 36

200
La probabilité d’être en zone bleue est la somme des pro- 2. On choisit un menu au hasard donc on est en situa-
11 1 20 5 tion d’équiprobabilité. Ainsi la probabilité que le menu ne
babilités d’être en zone 6 ou 5. Soit + = = .
36 4 36 9 contienne aucune viande est :
On a ainsi le tableau suivant :
nombre de menus sans viande 2 1
p1 = = =
Zone Orange Rouge Bleue nombre total de menus 12 6
3. Un menu qui ne contient ni bœuf ni volaille ne contient
1 11 5
Probabilité donc que du poisson. Ainsi la probabilité est :
9 36 9 4 1
p2 = =
Chaque couleur n’a pas la même probabilité, on n’est pas 12 3
4. On choisit parmi 6 menus. La probabilité que le menu
en situation d’équiprobabilité. 2 1
contienne une pizza est donc p3 = = .
76 1.  P ({ A}) = 0,45 6 3
2.  P ({ A}) + P({ AB}) = 0,45 + 0,03 = 0,48 79 1. a. Le joueur peut remporter cinq euros, deux euros
3.  P ({ A} ∪ { B}) = P ({ A}) + P ({ B}) − P ({ AB}) ou zéro euro. Une partie coûte un euro. Ainsi, les gains
= 0,45 + 0,09 − 0,03 = 0,51 algébriques du jeu sont : 4 ; 1 et −1.
b. L’arbre traduisant le jeu est le suivant :
77 1. Avec Sans J1
Total R1 J2
extension extension
J3
Aucune panne 558 1 252 1 810 J1
Une panne 30 120 150 N2 J2
J3
Plus de deux pannes 12 28 40
J1
Total 600 1 400 2 000 N3 J2
J3
2. a. On choisit un client au hasard donc on est en situa-
tion d’équiprobabilité. J1
N4 J2
nombre de clients ayant souscrit
J3
une extension de garantie 600
P (E) = = = 0,3
nombre total de clients 2 000 Il y a au total 12 tirages possibles.
1810 150 c. Les boules et jetons étant indiscernables, on est dans
De même, P ( A ) = = 0,91 ; P ( B) = = 0,08 une situation d’équiprobabilité.
2 000 2 000
40 La somme est maximale lorsque le tirage est R1 suivi de
et P ( C ) = = 0,02. J1 .
2 000
( ) ( ) (
b.  P C ∪ E = P ( C ) + P E − P C ∩ E ) Ainsi, la probabilité de gagner la somme maximale est :
nombre de tirages avec la somme maximale 1
28 p= =
= 0,02 + (1− 0,3) − = 0,71 nombre total de tirages 12
2 000
3. a. Parmi 600 ordinateurs bénéficiant d’une extension 2. a. 
de garantie, il y en a 558 qui n’ont subi aucune panne.
558 B=
La probabilité est donc = 0,93 .
600
b. Parmi 1 810 ordinateurs qui n’ont subi aucune panne, il J=1 5− P
y en a 558 qui bénéficiaient d’une extension de garantie. 0− P
558
La probabilité est donc = 0,31.
1810
78 1. Il y a deux entrées possibles, trois plats possibles et J=1 2− P
deux desserts possibles. En appliquant le principe multipli- 0− P
catif, il y a 2 × 3 × 2 = 12 menus possibles représentés par
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l’arbre suivant :
T
B
G b. Sous Python, l’algorithme est :
T
S V
G

T
P
G

T
B
G

T
C V
G

T
P
G

Guide pédagogique – CHAPITRE 12 Probabilités sur un ensemble fini 201


c. 82 On peut utiliser un tableau d’effectifs comme
ci-dessous.
Non
Conforme Total
conforme
Vendue 475 15 490
Non vendue 5 5 10
  Total 480 20 500

1 On choisit une pièce au hasard, on est donc dans une


d. La fréquence de gain maximal est ici = 0,1. Elle est situation d’équiprobabilité.
1 10 15 5 20
différente de la probabilité . p= + = = 0,04
12 500 500 500
80 1. On choisit un jeton au hasard donc on est en situa- 83 On peut décrire tous les déplacements possibles à
tion d’équiprobabilité. l’aide d’un arbre. Chaque chemin complet permet de
nombre de jetons blancs 20 savoir où s’arrête la puce.
P ( B) = = = 0,5 D 3
nombre total de jetons 40 D
G 1
10 40 − 20 − 10 D
De même, P ( N ) = = 0,25 et P ( R ) = = 0,25. D 1
40 40 G
G −1
nombre de jetons blancs 20
2. a.  P ( B) = =
nombre total de jetons n
10 n − 20 − 10 n − 30 D 1
De même, P ( N ) = et P ( R ) = = . D
n n n G −1
G
n − 30 D −1
b.  P ( R ) = 0,75 ⇔ = 0,75 ⇔ n − 30 = 0,75n G
n G −3
⇔ 0,25n = 30 ⇔ n = 120 1. a. La puce saute aléatoirement à droite ou à gauche, on
n − 30 est donc en situation d’équiprobabilité.
c.  P ( R )  0,99 ⇔  0,99 ⇔ n − 30  0,99n
n Il y a au total 8 combinaisons possibles lorsque la puce
⇔ 0,01n  30 ⇔ n  300 saute trois fois, parmi lesquelles trois permettent à la puce
Le nombre minimal de jetons est donc 300.
de finir en +1.
( )
d.  P R  0,75 3
La probabilité est donc = 0,375.
⇔ 1− P ( R )  0,75 8
b. L’arbre montre qu’elle ne peut pas terminer en +2.
n − 30
⇔ 1−  0,75 En effet, la puce effectue :
n • ou bien trois sauts à droite et elle termine en +3 ;
n n − 30
⇔ −  0,75 • ou bien trois sauts à gauche et elle termine en −3 ;
n n
• ou bien deux sauts à droite (et donc un saut à gauche) et
30
⇔  0,75 elle termine en +1 ;
n
• ou bien un saut à droite (et donc deux à gauche) et elle
⇔ 30  0,75n
termine en −1.
⇔ n  40
2. On complète l’arbre ci-dessus d’un quatrième niveau.
Le nombre maximal de jetons est donc 40.
L’arbre possèderait 2 × 2 × 2 × 2 = 16 chemins complets.
81 1. Il y a trois rangées de 9 petits dés cubiques, soit 27 L’événement « au plus trois bonds à droite » est l’événe-
petits dés cubiques au total. ment contraire de « quatre bonds à droite ».
2. Ces petits cubes peuvent posséder : Il y a un seul chemin complet, sur les seize, qui correspond
• 0 face peinte (petit dé à l’intérieur du cube) ; à « quatre bonds à droite » : DDDD.
Ainsi la probabilité que la puce effectue au plus trois bonds
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• 1 face peinte (petit dé au centre de chaque face du cube) ;


• 2 faces peintes (voir la figure) ; à droite est égale à :
1 15
• 3 faces peintes (les petits dés formant les coins du cube). 1− P ( DDDD ) = 1− =
16 16
3. On est en situation d’équiprobabilité donc :
nombre de dés sans face rouge 1
a.  P ( A ) =
nombre total de dés
=
27 xercices Accompagnement personnalisé
6 2
b.  P ( B) = = Maîtriser l’essentiel
27 9
26
( )
c.  P ( C ) = P A = 1− P ( A ) =
27 84 1. L’expérience consiste à tirer une première boule,
noter sa couleur et son numéro, puis en tirer une deuxième
sans avoir remis la première dans l’urne.
Une issue de cette expérience est formée de deux boules
numérotées. Par exemple : R 2J1 .
2. On doit indiquer quelles issues correspondent à l’événe-
ment.

202
3. I. Ω = { J1R1 ; J1R 2 ; J1J2 ; R 2R1 ; J2R 2 ; J2J1 ; R1R 2 ; Ainsi la loi de probabilité est :
R1J1 ; R1J2 ; R 2R1 ; R 2J1 ; R 2J2 } Issue 1 2 3 4
II. A  : { J1R1 ; J1R 2 ; J1J2 ; J2R1 ; J2R 2 ; J2 J1}
7 5 3 1
B  : { J1R 2 ; J1J2 ; J2R 2 ; R1R 2 ; R1J2 ; R 2 J2 } Probabilité
16 16 16 16
A  : {R1R 2 ; R1J1 ; R1J2 ; R 2R1 ; R 2J1 ; R 2 J2 }
B  : { J1R1 ; J2R1 ; J2J1 ; R1J1 ; R 2R1 ; R 2 J1} 2. La probabilité d’avoir un résultat pair est égale à :
5 1 6 3
A ∩ B  : { J1R 2 ; J1J2 ; J2 R 2 } + = = = 0,375
16 16 16 8
A ∪ B  : { J1R1 ; J1R 2 ; J1J2 ; J2R1 ; J2R 2 ; J2J1 ; R1R 2 ; Donc Arnaud a tort… Sophie aussi !
R1J2 ; R 2J2 }
85 1.  p1 = 1− ( 0,1+ 0,1+ 0,2 + 0,1+ 0,2) = 0,3 89 1. C
2.  p2 = 0,1+ 0,1+ 0,2 = 0,4 C
F
C
C
86 1. La loi de probabilité est : F
F
Couleur Rouge Verte Bleue Noire
10 1 5 1 4 1 1 C
Probabilité = = = C
F
20 2 20 4 20 5 20 F
C
1 1 1 19 F
2.  + + = F
2 4 5 20
Au total, il y a 8 possibilités.
87 1. F 1
2. a.  P ( CCC ) =
F 8
G b. Répondre correctement à au moins une question est
F le contraire de ne pas répondre correctement à toutes les
G questions. La probabilité cherchée est donc :
1 7
G
( )
P FFF = 1− P ( FFF ) = 1− =
8 8
Il y a quatre compositions possibles. 3. On peut compléter l’arbre ci-dessus en indiquant, au
2. On est en situation d’équiprobabilité, donc : bout de chaque branche, le nombre de points rapportés.
nombre de compositions C 3
où le premier enfant est une fille 2 1 C
• P (A) = = = C
F 2
nombre total de compositions 4 2 C 2
nombre de compositions F
F 1
où il y a un seul garçon 2 1
• P ( B) = = =
nombre total de compositions 4 2 C 2
1 C
• A ∩ B = {FG} , ainsi P ( A ∩ B) = . F
F 1
4 C 1
La probabilité que le premier enfant soit une fille et qu’il F
1 F 0
n’y ait qu’un seul garçon est égale à . 3
4 La probabilité d’obtenir deux points à ce QCM est .
1 1 1 3
• P ( A ∪ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∩ B) = + − = 8
2 2 4 4
La probabilité que le premier enfant soit une fille ou qu’il 90 1. L’arbre décrivant la situation est le suivant :
3 V C
n’y ait qu’un seul garçon est égale à . E
1 1 4
( )
• P B = 1− P ( B ) = 1− =
2 2
C V

La probabilité que la famille n’ait pas qu’un seul gar- E C


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1 V
çon est égale à . C E
2
E V
Aller plus loin C
V E

L’univers associé à cette expérience est formé des combi-


88 1. L’expérience peut être représentée par le tableau à
naisons décrivant toutes les dispositions des trois verres
double entrée ci-dessous :
possibles. Au total, il y a 3 × 2 × 1 = 6 issues.
2nd dé 2. a. Les verres sont disposés au hasard, on est donc dans
1 2 3 4
1er dé une situation d’équiprobabilité.
1
1 1 1 1 1 P ( CVE ) =
6
2 1
2 1 2 2 2 b.  P ( A ) = P ({EVC ; CVE }) = =
6 3
3 1 2 3 3 4 2
P ( B) = P ({EVC ; ECV ; VCE ; CVE }) = =
4 1 2 3 4 6 3

Guide pédagogique – CHAPITRE 12 Probabilités sur un ensemble fini 203


2 1 2. b. La loi de probabilité semble être :
3. a.  P ( A ∩ B) = P ({EVC ; CVE }) = = Ainsi,
6 3 Issue 0 1 2 3
1 2 1 2
P ( A ∪ B) = P ( A ) + P ( B) − P ( A ∩ B) = + − = Probabilité 0,13 0,37 0,37 0,13
3 3 3 3
2 1
( )
b.  P A ∩ B = P ({VEC ; CEV}) = =
6 3 Partie C  Probabilité de chaque résultat
c. Les événements A et B sont incompatibles donc 1. a. G
(
P A∩B = 0. ) G
D
G
4. Le verre à vin est à sa bonne place s’il est au milieu, donc : G
1 2
( )
P A = 1− P ( A ) = 1− =
3 3
D
D

91 1. La probabilité de ne pas obtenir Pile à un lancer est


G
1 G
égale à . Ainsi sur trois lancers, en appliquant le principe D
2 D
multiplicatif, la probabilité de ne jamais obtenir Pile est G
D
1 1 1  1 3 1 D
égale à × × =   = .
2 2 2  2 8 Au total, il y a 2 × 2 × 2 = 8 déplacements possibles.
n
 1 b. Notons X le résultat obtenu.
2. On cherche n tel que   < 0,001.
 2 • Obtenir le résultat 0 correspond à trois déplacements à
À l’aide de la calculatrice on obtient n = 10. gauche. Chaque déplacement droite - gauche étant équi-
1
probable P ( X = 0 ) = P ( GGG ) = .
8
• Obtenir le résultat 1 correspond à deux déplacements à
gauche et un à droite.
Pratiquer l’algorithmique et programmer 3
P ( X = 1) = P ( GGD ) + P ( GDG ) + P ( DGG ) =
8
Partie A  Dans quelle case tombe la bille ? • Obtenir le résultat 2 correspond à un déplacement à
1. L’instruction « for i in range(1,4) » permet de répéter gauche et deux à droite.
3
un nombre de fois strictement inférieur à 4 (donc trois P ( X = 2) = P ( GDD ) + P ( DGD ) + P ( DDG ) =
8
fois) les instructions indiquées dans la boucle. Cela traduit • Obtenir le résultat 3 correspond à trois déplacements à
à chaque niveau de la planche de Galton, comment se 1
comporte la bille. L’instruction « k=randint(0,1) » permet droite soit P ( X = 3) = P ( DDD ) = .
8
d’obtenir aléatoirement le nombre 0 ou 1. Ici le nombre 0 Les fréquences obtenues sont proches des probabilités et
signifie que la bille tombe à gauche et le nombre 1, qu’elle le seront davantage si on augmente encore plus le nombre
tombe à droite. de lancers dans la simulation avec le programme Python.
2. a. La bille a suivi le parcours suivant : gauche ; droite ;
gauche. Partie D  Pour aller plus loin
b. Elle est tombée dans la case numéro 1. 1. Si la planche est à cinq niveaux, en appliquant le prin-
3. a. Par exemple : droite ; droite ; gauche. cipe multiplicatif, il y a 2 × 2 × 2 × 2 × 2 = 32 parcours pos-
b.  sibles.
i 1 2 3 Pour tomber dans la case 0, il y a un seul parcours (cinq
1
k 1 1 0 déplacements à gauche). La probabilité est donc .
32
2. L’algorithme modifié est :

Partie B  Simulation de 1 000 lancers


1.
© Hachette Livre 2019 – Déclic 2de – Guide pédagogique

Utiliser les outils numériques

Partie A  Une première approche


1. Les cinq autres façons sont :
5 + 1+ 3 ; 5 + 2 + 2
4 + 1+ 4 ; 4 + 2 + 3
3+3+3

204
2. Les six façons sont : Dans la partie B, l’ordre a de l’importance puisque la com-
6 + 1+ 3 ; 6 + 2 + 2 binaison 6 2 1 est différente de la combinaison 1 2 6. L’er-
5 + 1+ 4 ; 5 + 2 + 3 reur est donc de considérer que les sommes 6 + 2 + 1 et
4+2+ 4;4+3+3 1+ 2 + 6 par exemple, représentent le même lancer de dés.
3. Puisqu’il y a autant de façons d’obtenir une somme Ce n’est pas le cas. Dans la partie A, on peut assimiler le
égale à 9 et une somme égale à 10 à partir de trois entiers, raisonnement à un tirage simultané alors qu’il faut étudier
alors les probabilités des événements A et B semblent un tirage assimilé à un tirage avec remise.
égales.

Partie B  Simulation à l’aide d’un tableur


1. b. =G3/G1 Mener une recherche
2. La fréquence de sommes égales à 10 semble supérieure
à la fréquence de sommes égales à 9. TP1  Déterminer un nombre minimal de jetons
3. b.  P ( B) > P ( A ) donc cela n’est pas cohérent.
Partie A.  Un seul tirage
1. On est dans une situation d’équiprobabilité donc
Partie C  Modélisation du problème 15
P (R) = .
1. En appliquant le principe multiplicatif avec trois lancers, 15 + n
il y a 6 × 6 × 6 = 216 issues (ou combinaisons possibles). 15
2. On cherche n tel que = 0,3 .
2. Les cinq sous-arbres sont 3. Les six sous-arbres per- 15 + n
les suivants : mettant d’obtenir une 15
= 0,3 ⇔ 15 = 0,3(15 + n ) ⇔ 15 = 4,5 + 0,3n
1 3 somme égale à dix sont les 15 + n
2 2 ⇔ 35 = n
5 suivants :
3 1 1 3
Il faut donc 35 jetons blancs.
15 1
1 4 6 2 2 3. On cherche la plus petite valeur de n tel que  .
3 1 15 1 15 + n 4
4
2 3  ⇔ 15  0,25(15 + n )
3 2 1 4 15 + n 4
4 1 2 3 ⇔ 15  3,75 + 0,25n
5
3 2 ⇔ 45  n
1 5
2 4 4 1 Il faut donc au moins 45 jetons blancs.
3 3 3 1 5
4 2 2 4
5 1
Partie B.  Deux tirages avec remise
4 3 3
4 2 1. a. Dans le sac, il y a 15 + n jetons à chaque tirage. Ainsi
1 6
2 5
5 1 en appliquant le principe multiplicatif, il y a au total
3 4 1 6 ( n + 15)2 tirages possibles lorsqu’on effectue deux tirages
2
4 3 2 5 avec remise.
5 2 3 4 b. Au premier tirage il y a 15 jetons rouges et 15 au second
6 1 3
4 3 tirage aussi puisque les tirages sont avec remise.
5 2
2 6 c. En appliquant le principe multiplicatif :
6 1 15 × 15 225
P ( R2 ) =
3 5
=
1 4 4 2 6 ( n + 15) ( n + 15)2
2
5 3 3 5
2. a. =225/(A2+15)^2
6 2 4 4
b. On cherche le plus petit entier n tel que P ( R 2 )  0,25 .
2
5 3
6 2 Par lecture de la feuille de calculs, on a n  15.
1 225 1
3 6 3. a.  P ( R 2 )  ⇔ 
4 5
4 ( n + 15) 4
2

1
5 4 ⇔ 4 × 225  ( n + 15)2
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6 3 ⇔ ( n + 15)2  900
4. Il y a donc 25 combinaisons permettant d’obtenir une b.  ( n + 15)2  900
somme égale à 9. On est dans une situation d’équiproba- ⇔ ( n + 15)2 − 900  0
bilité donc P ( A ) =
25
≈ 0,116 . De même, il y a 27 combi- ⇔ ( n + 15)2 − 302  0
216 ⇔ ( n + 15 + 30 )( n + 15 − 30 )  0
naisons permettant d’obtenir une somme égale à 10 donc ⇔ ( n + 45)( n − 15)  0
27
P ( B) = ≈ 0,125 . On a donc P ( B) > P ( A ) .
216 n −∞ −45 15 +∞
n + 45 − 0 + +
Partie D  Réponse au problème historique
n − 15 − − 0 +
Dans la partie A, on ne s’intéresse qu’aux entiers pos-
sibles en ne prenant pas en compte l’ordre des entiers ( n + 45)( n − 15) + 0 − 0 +
considérés. Ainsi dans la partie A, 6 + 2 + 1 est considéré
identique à 1+ 2 + 6 . Donc n ∈ ]−∞ ; − 45] ∪ [15 ; +∞[ . Mais n  0 , donc on a
n ∈[15 ; +∞[ .
c. On retrouve le résultat de la question 2. b.

Guide pédagogique – CHAPITRE 12 Probabilités sur un ensemble fini 205


TP2  Cas d’une situation non équiprobable b. Il peut organiser sa séance de 6 manières.
Partie A.  Modélisation simplifiée du problème 2. a.  A = {CMS ; CSM} et B = {CMS ; CSM ; SCM} .
b.  A ∩ B  : « La séance commence par le Cross-fit et la
1. G
G corde à sauter est avant la musculation  », ainsi
F
G A ∩ B = {CSM} . Il y a une issue.
G
F c.  A ∪ B  : « La séance commence par le Cross-fit ou la
F
corde à sauter est avant la musculation  », ainsi
A ∪ B = {CMS ; CSM ; CMS ; SCM} . Il y a 4 issues.
G d.  B  : « La corde à sauter n’est pas avant la musculation »,
G
F ainsi B = { MCS ; MSC ; SMC} . Il y a 3 issues.
F
G
F Bilan 2
F

D’après le principe multiplicatif, il y a 2 × 2 × 2 = 8 compo- 1.


sitions de familles possibles. 1er dé
2. a. Il y a une seule composition avec aucun garçon. 1 2 3 4
2nd dé
1
b.  1 0 1 2 3
8
2 1 0 1 2
Nombre de garçons 0 1 2 3
3 2 1 0 1
1 3 3 1
Probabilité 4 3 2 1 0
8 8 8 8
3 3 1 7 2.
+ + = .
3. La probabilité d’avoir plus d’un garçon est
8 8 8 8 Issue 0 1 2 3
La probabilité d’avoir moins de deux garçons est égale à
1 3 3 7 4 6 4 2
+ + = . Les probabilités sont donc identiques. Probabilité
8 8 8 8 16 16 16 16
Partie B.  Modélisation à partir de données réelles 4 12 3 4 2 6 3
3. a. 1− = = b.  + = =
2. =G2/$G$1 16 16 4 16 16 16 8
3. Conjecture : 6 4 10 5
c.  + = =
16 16 16 8
Nombre de garçons 0 1 2 3 4. Lorsque le résultat du premier dé est supérieur au
Probabilité 0,12 0,37 0,38 0,13 second, les valeurs divisibles par 2 sont les deux valeurs 2
et les quatre valeurs 0. La probabilité est donc
4. • La probabilité d’avoir plus d’un garçon est égale à 2+ 4 6 3
= = .
0,37 + 0,38 + 0,13 = 0,88. 16 16 8
• La probabilité d’avoir moins de deux garçons est égale à 5. Si l’écart est impair ou égal à deux, alors il n’est pas nul.
3
0,12 + 0,37 + 0,38 = 0,87. D’après 3. a., la probabilité est donc .
4
Une famille de trois enfants a donc légèrement plus de
chances d’avoir plus d’un garçon que moins de deux. Bilan 3
15
1. 
100
Je me teste 2. Le deuxième tirage s’effectue parmi 99 jetons.
PACI
Il reste 15 numéros sur la grille donc la probabilité que le
  1. b  2. b et c  3. b et c 15
CA

1
jeton tiré soit sur la grille est .
PACI 99
  4. c  5. c
CA

3. Le deuxième tirage s’effectue parmi 99 jetons.


2
PACI
Il reste 14 numéros sur la grille donc la probabilité que le
  6. b et c  7. c
CA

3
14
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PACI jeton tiré soit sur la grille est .


  8. a  9. b  10. a 99
CA

Bilan 4
1. On est dans une situation d’équiprobabilité donc
Je fais des exercices bilans nombre de trèfles 8 1
P (T) = = = .
nombre total de cartes 32 4
Bilan 1 8 1 12 3
1. a. C S De même, P ( C ) = = et P ( F ) = = .
M
32 4 32 8
S C
2. a. T ∩ F  : « la carte est un trèfle et une figure » ainsi
3
P (T ∩ F ) = .
M S 32
C b. T ∪ F  : « la carte est un trèfle ou une figure » ainsi
S M 8 12 3 17
P (T ∪ F ) = P (T) + P (F ) − P (T ∩ F ) = + − = .
M C 32 32 32 32
S 3. a. Les événements sont incompatibles car ils ne peuvent
C M pas se produire en même temps.

206
8 8 16 1 2. On est dans une situation d’équiprobabilité, donc
b.  P ( T ∪ C ) = P ( T ) + P ( C ) =
+ = = 54
32 32 32 2 P (H ∩ R ) = = 0,09.
12 20 5 600
( )
4.  P F = 1− P ( F ) = 1− = =
32 32 8 3.  P ( F ∪ S) = P ( F ) + P ( S) − P ( F ∩ S)
( ) ( ) ( ) (
5.  P C ∪ F = P C + P F − P C ∩ F ) =
384 210 48 546
+
600 600 600 600
− = = 0,91
 8   12  15 29
=  1−  +  1−  − = 144 456
 32   32  32 32 ( )
4.  P L = 1− P ( L ) = 1− =
600 600
= 0,76
Bilan 5 144
5.  P = = 0,73
1. 198
Formule S R L Total
Femme 48 192 144 384
Homme 108 54 54 216
Total 156 246 198 600
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Guide pédagogique – CHAPITRE 12 Probabilités sur un ensemble fini 207


Échantillonnage 13
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Échantillonnage • Lire et comprendre une fonction Python renvoyant le nombre
• Échantillon aléatoire de taille n pour une expérience à deux ou la fréquence de succès dans un échantillon de taille n pour
issues. une expérience aléatoire à deux issues.
• Version vulgarisée de la loi des grands nombres : « Lorsque n • Observer la loi des grands nombres à l’aide d’une simulation
est grand, sauf exception, la fréquence observée est proche de la Python ou tableur.
probabilité. » • Simuler N échantillons de taille n d’une expérience aléatoire à
• Principe de l’estimation d’une probabilité, ou d’une proportion deux issues. Si p est la probabilité d’une issue et f sa fréquence
dans une population, par une fréquence observée sur un observée dans un échantillon, calculer la proportion des cas où
échantillon. 1
l’écart entre p et f est inférieur ou égal à .
n

2. Intention des auteurs


Ce chapitre s’appuie sur la simulation du hasard, en liaison Comme dans tous les chapitres, on travaille régulièrement
avec la partie « Algorithmique et programmation » du pro- le calcul numérique et algébrique, ainsi que le raisonne-
gramme. On y définit la notion d’échantillon et on fait per- ment et les démonstrations. La diversité des activités et
cevoir, de façon expérimentale, la loi des grands nombres, exercices proposés permet de travailler la logique et laisse
la fluctuation d’échantillonnage et le principe de l’estima- une grande place à la prise d’initiative (individuelle ou en
tion d’une probabilité par une fréquence observée sur un groupe). De nombreux exercices permettent également le
échantillon. travail de l’oral et de l’argumentation.

1
Partir d’un bon pied c. La probabilité de tirer une boule verte est égale à
2
.
d. Le résultat du premier tirage influence le résultat du
A 1. a  2. b  3. d  4. b  5. b et c  6. a et b second tirage.
e. Il suffit de réaliser des tirages avec remise pour que le
B 1. Faux  2. Vrai  3. Vrai  4. Vrai  5. Vrai  6. Faux résultat du premier tirage n’influence pas le résultat du
second tirage.
C 1. Faux  2. Faux  3. Vrai  4. Vrai  5. Faux
33 451 3 041
2 a.  p = = ≈ 0,516
D 1. On a le schéma suivant : 64 812 5 892
A I B b. Ce choix n’est pas la répétition de la même expérience,
car on ne peut pas choisir deux fois la même femme (tirage
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3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 x
3 3 sans remise).
2. L’intervalle [ 0,3 ; 0,5] a pour centre 0,4 et pour rayon 0,1. 33 451− 0,5
c.  q = ≈ 0,516
3. L’intervalle de centre 5 et de rayon 2 est [3 ; 7 ] . Son 64 812 − 0,5
amplitude est 4. d. Les valeurs p et q sont très proches.
a+b
4. Le centre de l’intervalle [ a ; b ] est .
2
2 Simuler le hasard

1 b. En F2 on entre =SI(E2=9;1;0).


ctivités c. En G2 on entre =SOMME(F2:F101).

1 Examiner des expériences répétées 2 a. En H1 on entre =G2/100.  b. La fréquence f varie.

2 3 b. La fréquence f varie, mais moins qu’à la question 2.


1 a. La probabilité de tirer une boule verte est égale à . c. Il faut réaliser une simulation de grande taille et pour
3
b. La probabilité de tirer une boule verte est égale à 1. estimer la probabilité p à l’aide de la fréquence f .

208
3 Tirage d’un jeton dans un sac Cela signifie que les cas où la fréquence observée est égale
9
(ou supérieure) à sont extrêmement rares parmi les
1 a. La fonction random(p) renvoie 1 lorsqu’un réel 5 969
aléatoire de [ 0 ; 1[ est inférieur à p, c’est-à-dire lorsqu’on a 1 000 échantillons de taille 5 969. On peut donc penser
tiré un jeton rouge, et 0 sinon. Elle permet donc de simuler que le hasard seul n’explique pas le nombre de leucémies
au hasard le choix d’un jeton dans le sac. observées chez les jeunes garçons de Woburn.
b. La variable nb est initialisée à 0, puis est augmentée de
1 lorsqu’on a tiré un jeton rouge, ou de 0 sinon. Donc cette
variable compte, au fur et à mesure le nombre de jetons
rouges tirés sur un échantillon de taille 100. éthode
On en déduit que la fonction fréquence(p) renvoie la fré-
quence observée de jetons rouges sur un échantillon de PACI Simuler l’échantillonnage
taille 100.

CA


1
et observer la loi des grands nombres
2 a. L’écart maximal entre les fréquences observées f et
la probabilité p semble être environ 0,15. 1 1. La variable Nb est initialisée à 0, puis elle est aug-
b. On propose : mentée de 1 lorsque x < 0,5, ce qui modélise la réalisation
d’un succès « Pile est obtenu ». Donc cette variable
compte, au fur et à mesure, le nombre de succès réalisés,
c’est-à-dire le nombre de Pile obtenus.
Nb
L’algorithme affiche bien la fréquence de succès,
n
c’est-à-dire la fréquence de Pile obtenus sur l’échantillon
de taille n.
2. On propose la fonction suivante.

c. La proportion d’échantillons pour lesquels l’écart entre f


et p est strictement supérieur à 0,1 est très faible.

4 Un taux anormal de leucémie ?


3. En exécutant plusieurs fois freq(100), on observe la
1 On propose les simulations suivantes à l’aide de fonc- fluctuation d’échantillonnage des fréquences autour de la
tions Python : probabilité de Pile égale à 0,5.
4. En exécutant plusieurs fois freq(1000), on observe la
fluctuation d’échantillonnage des fréquences autour de la
probabilité de Pile égale à 0,5, mais avec une amplitude
moindre que les résultats de la question 3.

PACI Simuler l’échantillonnage


CA

2
et apprécier sa fluctuation

1
2 Il suffit de modifier la probabilité 0,25 par  :
6
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En exécutant la fonction graphique(1000), on obtient :

Guide pédagogique – CHAPITRE 13 Échantillonnage 209


12 1.  S = {}
1
3  5
1
2.  S = 0 ; 
1
3.  S = ]−∞ ; 0[ ∪  ; +∞ 
4 
13 1.  S = {3} 2.  S = ]−4 ; +∞[ 3.  S = ]−∞ ; 0,1]
4.  S = {9} 5.  S = ]25 ; +∞[ 6.  S = [ 0 ; 100[

( ) (
14 P A = 0,6  ; P ( A ∪ B) = 0,6 et P A ∩ B = 0,4 . )
15 1. a. La probabilité d’obtenir Pile, puis Face est égale
1
à .
J’évalue mes connaissances 4
b. La probabilité d’obtenir des côtés différents est égale
QCM 1
à .
2
1. c  2. c  3. c  4. a  5. a, b et c  6. b et c 1
2. a. La probabilité d’obtenir trois Face est égale à .
8
vrai b. La probabilité d’obtenir exactement deux Pile est égale
ou faux ? 3
à .
8
Partie A. c. La probabilité d’obtenir au moins une Face est égale
1. Faux  2. Vrai  3. Faux  4. Faux  5. Vrai  6. Vrai 7
à .
8
Partie B.
1. Faux  2. Vrai 16 1. On obtient l’arbre suivant :
R
R R

utomatismes et calculs R

R
1 11 31 23
3 1.  A =   2.  B =   3. C =   4.  D = R R
4 36 15 10
R
4 1. 2 2 2. 4 3
R
5 1.  A = − x + 4 2.  B = − x 2 + 4x − 1 R R
3. C = 4x 2 − 2x − 12 R
4 1 8
6 1.  A = (2x − 7 )(2x + 1) 2. a.  P ( A ) =   b.  P ( B) =   c.  P ( C ) =
9 9 9
2.  B = (2x + 1)(3x + 7 )
3. C = (3x − 1)( − x − 1) 17 1. On obtient l’arbre suivant :

{}
R
2
7 1.  S = 2.  S = {−3 ; −1; 3} R
R
3
3.  S = − { } 7
3
4.  S = {3} R
R

R
1 1
8 f (2) = 5  ; f ( −1) = −1 ; f   = −  ; f ( 2 ) = 1+
R
2  ; R
 2 4
( )
R
f − 3 = 2− 3
2 1 1 5
2. a.  P ( A ) = =   b.  P ( B) =   c.  P ( C ) =
9 1.  (2x − 3)( x + 5) = 2x 2 + 10 x − 3x − 15 = f ( x ) 6 3 6 6

{ } 18 La proportion des cas pour lesquels l’écart entre p et


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3
2.  S = −5 ; la fréquence f est inférieur ou égal à 0,1 est égale à 1.
2
3. On obtient :
19 La proportion des cas pour lesquels l’écart entre p et
3 la fréquence f est inférieur ou égal à 0,05 est égale à 1.
x −∞ −5 +∞
2
2x − 3 − − 0 +
x +5 − 0 + +
xercices Application
f (x) + 0 − 0 +
Connaître le cours
4
10 1.  S =  −∞ ;  2.  S = [ − 4 ; +∞[
 3 
20 1. b  2. b  3. a  4. a  5. c  6. a, b et c
{
11 1.  S = − 15 ; 15 }
2.  S = ∅
3.  S = [ −2 ; 2]      4. S =  −∞ ; − 15  ∪  15  ; +∞ 21 1. Faux  2. Faux  3. Faux  4. Faux

210
22 1. a. La fonction retourne une liste de 0 ou 1 de taille 10. 26 Le graphique avec les échantillons « verts » fluctue
b. La fonction retourne une liste de 0 ou 1 de taille 20. moins que celui avec les échantillons « rouges ». D’après la
2. L’instruction permet d’ajouter l’élément « 1 » à la liste  L. loi des grands nombres, il correspond donc à la taille la plus
3. La fonction permet de constituer un échantillon de 0 ou grande (donc de taille 1 000).
1 de taille n, où la probabilité d’obtenir chaque « 1 » est
égale à p. 10
27 1.  p = = 0,05
4. On propose : 200
2. On propose :

23 On propose :

Travailler les capacités du chapitre 3. • Pour les 100 échantillons de taille 80 :

24 1. La formule permet de simuler le choix au hasard d’un


Français et renvoie 1 s’il est du groupe « O+ » et 0 sinon.

25 1. n fois le contenu de la variable x, qui est aléatoire-


ment « P » ou « F », est ajouté à la liste L. Cette liste consti-
tue donc un échantillon de taille n. La variable
Nombre_de_P contient le nombre de « P » dans L . Donc
la fonction fréquence1(n) renvoie bien la fréquence de
« P » observée dans l’échantillon simulé de taille n.
2. La variable Nombre_de_P est initialisée à 0, puis est
augmentée de 1 lorsque le réel x aléatoire de [ 0 ; 1[ est
inférieur à 0,5. Donc cette variable compte, au fur et à
mesure le nombre de Pile obtenus sur l’échantillon de taille
n. On en déduit que la fonction fréquence2(p) renvoie la
fréquence de « P » observée dans l’échantillon simulé de
taille n.
3. On obtient pour 50 échantillons de taille 100 :

• Pour les 100 échantillons de taille 500 :

Les valeurs fluctuent autour de 0,5.


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4. On obtient pour 50 échantillons de taille 1 000 :

On observe la loi des grands nombres : plus la taille de


l’échantillon est grande, moins la fréquence de succès fluc-
tue autour de la probabilité 0,05.

Les valeurs obtenues fluctuent moins autour de 0,5.

Guide pédagogique – CHAPITRE 13 Échantillonnage 211


28 1. La variable NbSuccès est initialisée à 0, puis elle 33 On réalise une simulation de N échantillons de taille n,
est augmentée de 1 lorsque random()<0,6 , ce qui pour la probabilité p = 0,79 et on observe la fluctuation
modélise la réalisation d’un succès. d’échantillonnage.
Donc cette variable compte, au fur et à mesure, le nombre
de succès réalisés.
La variable f=NbSuccès/n est donc la fréquence de suc-
cès observée.
Le nombre f − p est bien l’écart entre la fréquence f et la
probabilité p.
2. Les valeurs de la liste ➁ sont plus proches de 0 que celles
de la liste ➀.
Elles correspondent donc à la valeur de n la plus grande,
soit n = 400 .
3. La variable Compt est initialisée à 0, puis elle est aug-
1
mentée de 1 lorsque e  , c’est-à-dire lorsque l’écart
n
entre la fréquence f et la probabilité p est inférieur ou égal
1
à . La fonction répond donc bien au problème posé.
n

29 2. La fréquence observée est très souvent très proche


de la probabilité p, car la proportion des cas où l’écart
1
f − p est inférieur à est très souvent supérieure à 0,95.
n

xercices Entraînement

On observe que dans quasiment tous les cas, la fréquence


1 Fluctuation d’échantillonnage observée par simulation est très éloignée de la fréquence
339
f= .
30 1. On obtient : 870
On en déduit que cette fréquence n’est très certainement
pas seulement due au hasard.

2 Principe de l’estimation d’une probabilité


ou d’une proportion

34 1. Dans la boucle « Pour », on tire au hasard une boule


x dans l’urne, et on la retire de l’urne à l’aide de l’instruc-
2. a. Les graphiques permettent d’illustrer la fluctuation tion urne.remove(x) : les cinq boules tirées ont bien
d’échantillonnage et la loi des grands nombres. toutes un numéro différent, la simulation traduit bien un
b. La fluctuation des fréquences est moins importante tirage sans remise de cinq boules dans l’urne.
lorsque la taille des échantillons est grande. 2. a. On propose :
3. a. La fonction renvoie la fréquence des cas, parmi les N
échantillons de taille n, pour lesquels l’écart entre la fré-
quence observée f et la probabilité p est inférieure ou
1
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égale à .
n b. En exécutant plusieurs fois le programme, on constate
c. On peut affirmer que la fréquence observée de sportifs sur deux millions de tirages que Monsieur X gagne au plus
sur des échantillons de taille grande est, dans la majorité une fois. On en déduit que la probabilité que Monsieur X
des cas, proche de la proportion p = 0,66 . 1
gagne au tirage A est environ = 5 × 10−7 .
2 × 106
31 1. Gautier va observer la fluctuation d’échantillon- 35 1. a. Le point M est à l’intérieur de l’œil central si, et
nage et la loi des grands nombres : la fluctuation autour seulement si, OM  1 et KM  1, soit : OM 2  1 et
de p va être de moins en moins importante dans une KM 2  1.
grande majorité des cas. b. La fonction OM2 renvoie le carré de la distance OM ; la
2. Le sens de variation de l’écart maximal est décroissant. fonction KM2 renvoie le carré de la distance KM.
2. La variable NbSuccès est initialisée à 0, puis est aug-
32 1. Comme 0,8 − 0,03 = 0,77 et 0,8 + 0,03 = 0,83 , les
mentée de 1 à chaque fois que OM 2  1 et KM 2  1, c’est-
20 valeurs sont telles que l’écart entre f et p est inférieur à-dire lorsque le point M ( x ; y ) se trouve à l’intérieur de
ou égal à 0,03, soit 100 % des valeurs. l’œil central. Cette variable donne donc le nombre de fois
2. L’écart maximal entre f et p observé est égal à 0,024. où le joueur gagne sur la simulation de taille n. La fonction

212
simul(n) renvoie le nombre NbSuccès/n, qui est bien 2. Le tableau comporte 10 × 20 = 200 carrés, dont 62 sont
la fréquence de cas où le joueur gagne sur la simulation de 62
de couleur or. La fréquence des carrés or est donc = 0,31
taille n. 200
3. On observe que dans la très grande majorité des cas, qui est proche de la fréquence annoncée de 30 %. On peut
la fréquence observée est supérieure à 0,5. On en déduit donc penser que la commande est respectée.
que le joueur a plus d’une chance sur deux de gagner des
40 1. On propose :
points de vie supplémentaires.

xercices Accompagnement personnalisé


2. On propose :
Maîtriser l’essentiel

1
36 1. a. La probabilité d’obtenir la face 6 est égale à .
6
b. La variable Nb6 est augmentée de 1 lorsque la variable
1
x, contenant un réel aléatoire de [ 0 ; 1[ est inférieure à .
6
Cela correspond au cas où on a obtenu la face 6.
c. La fonction simul() renvoie 1 dans le cas où le nombre
de faces 6 obtenues est supérieur ou égal à 1, c’est-à-dire
Pratiquer l’algorithmique et programmer
lorsqu’on a obtenu au moins un 6.
2. On propose :
I. a. L’instruction random()<1/6 permet de simuler le Partie A  Émettre une hypothèse
lancer du dé et de savoir si on a obtenu la face 6. 1. On obtient :
b. La variable Nb6 contient, au fur et à mesure, le nombre P
P
de 6 obtenus lors de quatre lancers de dés. F
P
c. L’instruction if Nb6>=1 permet de savoir si le joueur a P
gagné. F
F
d. La fonction simul() simule l’expérience aléatoire et
renvoie 1 si le joueur gagne, et 0 sinon.
P
II. D’après la loi des grands nombres, c’est le graphique P
F
b qui correspond à la simulation de 50 fois 1 000 parties. F
P
F
37 1. La fréquence observée de boules rouges sera proche F
50 2. Les événements « PPF » et « FFP » ont la même proba-
de = 0,1.
500 bilité lorsqu’on lance trois fois une pièce de monnaie. On
2. La fréquence observée de boules rouges sera proche de peut donc penser qu’aucun joueur ne gagnera.
50
≈ 0,238 .
210 Partie B  Tester une hypothèse
1. a. La variable joueurA contient une chaîne de carac-
Aller plus loin tères.
b. Le but de la fonction jet() est de simuler le lancer d’une
38 On propose la simulation suivante : pièce équilibrée.
2. On propose :
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3. L’instruction mot[1::] permet de supprimer le premier


caractère de la variable mot.
4. On propose :

La fréquence observée est proche de 0,38. Donc la proba-


bilité d’obtenir un franc-carreau est proche de 0,38.

39 1. On peut constituer un échantillon de taille 40 000


pour la probabilité 0,5. À chaque 0 obtenu, on place un
carré noir ; à chaque 1 obtenu, on place un carré bleu.

Guide pédagogique – CHAPITRE 13 Échantillonnage 213


5. On propose : La probabilité d’obtenir une somme strictement supé-
6 3
rieure à 5 est donc égale à = .
16 8
2. Les variables dé1 et dé2 simulent le lancer des dés
tétraédriques. La fonction simul() renvoie donc 1 lorsque
leur somme est strictement supérieure à 1, et 0 sinon.
6. Il semble que le joueur B gagne beaucoup plus souvent 3. On propose :
que le joueur A (autour de 75 %-25 %). On peut donc reje-
ter la conjecture émise dans la Partie A.

Partie C  Trouver une explication


1. a. On obtient :
P
P
F Le joueur 1 gagne.
P
F
F Le joueur 2 gagne.
Bilan 2
Lorsque le nombre d’expériences réalisées est grand
b. Les issues qui terminent la partie sont PF et FF. (10 000), on observe que la fréquence de boules rouges
2. On obtient : est proche de 0,332, celle de boules bleues est proche de
P
P 0,5 et celle de boules jaunes est proche de 0,167. Seule la
F Le joueur 1 gagne.
P loi ➂ est donc compatible avec les fréquences observées.
F Le joueur 1 gagne.
Bilan 3
1. La fonction permet de simuler deux fois le lancer d’une
P pièce de monnaie. Elle renvoie 1 lorsqu’on a obtenu deux
P
F Face, 0 sinon.
F
2. On propose :
F Le joueur 2 gagne.

Les cas où aucun joueur ne gagne en deux coups se ter-


minent par l’obtention d’un Pile. Le joueur 2 ne peut alors
pas gagner au coup suivant.
3. On propose : « Bien que dans une séquence de lancers de
pièces de monnaie, tout enchaînement de trois résultats est
équiprobable […] une séquence de trois résultats n’a pas 3. On observe que dans la très grande majorité des cas, la
obligatoirement la même fréquence d’apparition qu’une 1
fréquence observée est inférieure à . Ce qui est contradic-
autre séquence lorsque l’expérience est poursuivie. » 3
toire avec la loi des grands nombres si la probabilité de
1
« obtenir deux Face » était égale à . On en déduit que
3
Je me teste l’affirmation de l’élève est fausse.
PACI 4. On obtient l’arbre ci-dessous.
  1. a et b  2. a et b  3. c 4. b
CA

1 On en déduit que la probabilité d’obtenir deux Face est


PACI 1
  5. a et b  6. b égale à .
CA

2
4
P
P
F
Je fais des exercices bilans P
F
F
Bilan 1
1. Le tableau suivant donne les sommes possibles lors-
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qu’on lance deux dés tétraédriques.

Dé1
1 2 3 4
Dé2
1 2 3 4 5
2 3 4 5 6
3 4 5 6 7
4 5 6 7 8

214
Algorithmique
et programmation
Introduction
1. Programme
Contenus Capacités attendues
Utiliser les variables et les instructions élémentaires • Choisir ou déterminer le type d’une variable (entier, flottant ou
• Variables informatiques de type entier, booléen, flottant, chaîne de caractères).
chaîne de caractères. • Concevoir et écrire une instruction d’affectation, une séquence
• Affectation (notée ← en langage naturel). d’instructions, une instruction conditionnelle.
• Séquence d’instructions. • Écrire une formule permettant un calcul combinant des variables.
• Instruction conditionnelle. • Programmer, dans des cas simples, une boucle bornée, une
• Boucle bornée (for), boucle non bornée (while). boucle non bornée.
• Dans des cas plus complexes : lire, comprendre, modifier ou
compléter un algorithme ou un programme.
Notion de fonction • Écrire des fonctions simples : lire, comprendre, modifier,
• Fonctions à un ou plusieurs arguments. compléter des fonctions plus complexes. Appeler une fonction.
• Fonction renvoyant un nombre aléatoire. Série statistique • Lire et comprendre une fonction renvoyant une moyenne, un
obtenue par la répétition de l’appel d’une telle fonction. écart type. Aucune connaissance sur les listes n’est exigée.
• Écrire des fonctions renvoyant le résultat numérique d’une
expérience aléatoire, d’une répétition d’expériences aléatoires
indépendantes.

2. Intention des auteurs


Ce chapitre tient une place particulière dans ce manuel pléter, permettant ainsi aux élèves de pratiquer le mimé-
car il a été pensé pour permettre aux élèves et aux ensei- tisme. Cette situation, souvent incitative, place les élèves
gnants d’y recourir ponctuellement quand le besoin s’en dans une démarche active absolument indispensable en
fait sentir. Évidemment, sa position dans l’ordre des cha- programmation. En effet, les retours sur les erreurs sont
pitres ne doit pas laisser penser qu’il faille le traiter en fin instantanés et permettent donc une correction rapide.
d’année. Cela permet d’installer une certaine autonomie.
Les exercices, d’abord classés par capacité puis par thème, Des activités de transition vers le langage Python, partant
permettront aux enseignants de répondre rapidement à des acquis des élèves sous l’environnement Scratch, sont
une demande, qu’elle soit liée à des difficultés ou à des proposées. Proposées tôt dans l’année, elles permettront
approfondissements. aux élèves de mettre le pied à l’étrier et de pouvoir réin-
Lorsque le langage Python est nécessaire, il nous a paru vestir et approfondir les instructions Python tout au long
important de proposer une trame de programme à com- de leur parcours dans les chapitres de la classe de Seconde.

Partir d’un bon pied D


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A 1. c  2. d  3. c  4. a  5. a  6. d  7. c  8. b

B 1. a. • (2 + 3) × 2 = 10 • ( −5 + 3) × 2 = − 4
b. • 2 × 2 + 3 = 7 • −5 × 2 + 3 = −7
c. • − (2 + 3)2 = −25 • − ( −5 + 3)2 = − 4
d. 2( x + 3) + 3 = −1 donc x = −5 . ctivités
2. a. 2( x + 3)
1 Variables et affectations
b. (2x + 3)2
c. − x 2 + 3 Partie A.  Étude d’un programme de calcul

C • Script 1 - Figure b 1 a.

• Script 2 - Figure c 2 c.
• Script 3 - Figure a 3 a.

Guide pédagogique – Algorithmique et programmation 215


4 c. 5
5 a.

Partie B.  Un second programme de calcul


1 a. x contient la valeur 35.
b. 5( x + 2)
c. On cherche x tel que 3x + 5 = 5x + 10 donc x = −2,5 .
2 Écrire un programme de calcul
a. Il doit effectuer au minimum deux opérations.
b.

éthode
3 Instruction conditionnelle
PACI Concevoir une séquence d’instructions

CA


1
1 conditionnelles
x 2
x 4×2 = 8 1 1. • 50 × 0,2 = 10 • 100 × 0,2 + 50 × 0,15 = 27,5
2.
x 8 + 5 = 13

2 On cherche x tel que 4x + 5 = −3 donc x = −2 .

3 a. La réponse sera « Bravo ».


b. − 4x + 5 < 0 ⇔ 5 < 4x ⇔ 1,25 < x
Il faut que le nombre choisi soit inférieur à 1,25.
2 1. 92 = 81 et 52 + 82 = 25 + 64 = 89
4 Puisque 92 ≠ 52 + 82 alors, d’après la réciproque du théo-
rème de Pythagore, le triangle n’est pas rectangle.
2. a. Il faut trois variables pour stocker les longueurs des
côtés du triangle. Elles sont donc de type float ou int.
b.

4 Boucles et fonctions
1 •①b •②a
2

3
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PACI Lire, comprendre, modifier ou compléter


CA

2
un algorithme ou un programme

3 1. 9  2. 2

216
4 1.
xercices Application

1 Variable et affectation

8 1. Vrai  2. Faux  3. Vrai

9 ① et ③

10 1. a. X, A et B.
b. X est renseignée par l’utilisateur.
La variable B est affichée par le programme.
2. Lorsque X contient 1, B contient 17.
Lorsque X contient −5, B contient −1.
3. On cherche une valeur X telle que ( X + 3)2 + X = X  ;
2. Elle renvoie évidemment 3. donc ( X + 3)2 = 0 . Seule la valeur X = −3 est solution du
problème.
PACI Concevoir une séquence d’instructions
CA

11 • a-c et b+c sont de type float.


3
itératives
• a<c est de type bool.

5 12 1. Par exemple a=3. 2. Par exemple a=1/3.


3. Par exemple a=3. 4. Par exemple a=’e’.
5. Par exemple a=20.

13 1. de1 et de2 de type int contiendraient les valeurs


des dés.
2. taille de type float contiendrait la taille du personnage
et masculin de type bool est vraie si c’est un garçon et
faux sinon.
6 1. 3. Valeur_depart et coef_mult de type float contien-
draient la valeur de départ et le coefficient multiplicateur
associé à l’évolution.
4. Lettre de type Str et count de type int qui contien-
draient la lettre et le nombre d’apparitions dans le texte.
2.
2 Structure conditionnelle

14 1. b.  2. a.  3. a.

15 1. • Le tarif pour une lettre de 15 g est de 1,20 €.


• Le tarif pour une lettre de 20 g est de 2 €.
7 1. a. 2.
x f (x)
−2 −7
−1 −5
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0 −3
−3 −1 16
2 1
b. Il permet d’afficher un tableau de valeurs de la fonction
f.
2.

3 Fonctions

17 1. Les paramètres de la fonction sont x et y.


2. a. 13  b. 17  c. 2

Guide pédagogique – Algorithmique et programmation 217


18 1. 3.

2.
xercices Entraînement

Thème 1 Fonctions et calcul

24 1. b  2. a et c  3. b et c

25 1. Au bout d’un an : 202 €.


19 1. 72 × 1,2 = 86,4
Au bout de deux ans : 306 €.
2. b et c.
2. Il a oublié d’ajouter le double de l’âge et les 100 € au
3. a. • prix(50,False) renvoie 60.
total déjà accumulé.
• prix(86,4,True) renvoie 72.
b. La fonction renvoie le prix T.T.C. de la valeur v passée en
paramètre si le paramètre taux_rec est False.
Elle renvoie le prix H.T. de la valeur v si taux_rec est True.

20 1. f ( −1) = 3 ; f (2) = −3 ; f (5) = 6


2. 3. a. Il faut attendre 17 ans.
b.

4 Structures itératives : boucles

21 1. a. 26 1. f ( 0 ) = 0 ; f ( 0,25) = 6 250 ; f ( 0,1) = 1000


N 3 3 3 3 2. a. On devrait retrouver les réponses de la question 1.
b. On voit que le programme donne une valeur approchée
S 0 10 20 30 de f(0,1).
i 1 2 3 3.
b. S vaut 30.
2. a. 40  b. 50  c. 60  d. 100

22 1. Au bout d’un jour : 200.


Au bout de deux jours : 400.
Au bout de trois jours : 800.

27 1. a. x ∈[ 0 ; 20 ]

{
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100 x si 0  x  10
b. V ( x ) =
2. 1000 + 25x si10 < x  20
c. V (20 ) = 1500
2. a.

3. Au bout de trente jours : 107 374 182 400.

23 1. • eff_lettre('o',"coucou") renvoie 2.


• eff_lettre('A',"Attention je travaille") renvoie 1. b. C’est un programme de seuil, il indique la plus petite
2. hauteur, avec un pas de 0,5, pour laquelle le volume
dépasse 625.
3. Un volume de 625 est atteint pour une hauteur h com-
prise entre 6 et 6,5.

218
28 1. 2.

2.

Thème 2 Géométrie

29 1.  4   


31 1. AB et AC 8 On remarque que AC = 2 AB . On en
2 4
déduit que les vecteurs sont colinéaires et donc que les
points A, B et C sont alignés.
2. a. B[1] correspond à l’ordonnée du point B soit 4.
b. L’ordonnée de A est A[1], l’abscisse de C est C[0].
3. a. m1 correspond au coefficient directeur de la droite
(AB).
b.

2.

4.

30 1.

32 1.
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Soit β l’angle de base d’un triangle isocèle de sommet O.


On a la relation : Hauteur totale : 2,7 × 9 + 630,3  m.
2β + α = 180 ° 2. 1er étage : 55,32 × 2,7 ≈ 8 257  m3.
On en déduit que α = Ô. 2e étage : 52,52 × 2,7 ≈ 7442  m3.
360 Les deux premiers étages occupent un volume d’environ
Donc α = . 15 699 m3.
n
3. a.

Guide pédagogique – Algorithmique et programmation 219


b. 35 1. On utilise la méthode de Monte-Carlo. On simule
5 000 lancers en tirant aléatoirement l’abscisse et l’ordon-
née d’un point. Si ce point est dans le cercle, c’est-à-dire si
ses coordonnées vérifient l’inéquation du disque alors on
le place en vert sinon en rouge.
2. On modifie le programme, lorsque le point est dans le
disque on incrémente un compteur.

Thème 3 Probabilités et statistiques

33 1. a. Si le compteur chargé de compter le nombre de


6 obtenus est supérieur à 0 alors le joueur est gagnant.
b.

N +1

3. a. Avec l’instruction print(nb/N) on observe la propor-


> tion de jets touchant le disque.

Environ 78,5 % des jets ont touché le disque.


c. b. L’aire du carré étant de 4, on retrouve l’aire du disque de
rayon 1 c’est-à-dire π .

36

2.

3.

34 1. La fonction choisit deux abscisses de manière aléa-


toire et renvoie 1 si la distance AB est supérieure à 0,5 et 0
sinon.
2.
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37 1. a. Le 1er élément de la liste.


b. Le 3e élément de la liste.
c. Un message d’erreur.
d. La taille de la liste.
2. a.

3.
b. La fonction mystere détermine le maximum de la liste.

220
Elle commence par désigner le maximum comme étant
le 1er élément puis balaye la liste. Dès qu’un élément est Pratiquer l’algorithmique et programmer
supérieur au maximum temporaire, il devient lui-même le
maximum. TP1  Une rencontre improbable ?
3.
Partie A.  Simulation « à la main »
1. • 0,159 − 35,589 = −35,43
Dans ce cas la rencontre n’a pas lieu car le temps entre les
deux arrivées est supérieur à 10.
• 57,113 − 47,884 = 9,229
Dans ce cas la rencontre a lieu.
38 1. Il suffit donc que la valeur absolue de la différence soit
inférieure ou égale à 10.
2. À la calculatrice.

Partie B.  À l’aide d’un algorithme


1.

2.
60
60 ×
 10

2.

39 1. mdp est la variable contenant le mot de passe.


C’est une chaîne de caractères vide au départ.
À la fin de l’exécution, mpd contient sU3_. 3.
+= permet d’effectuer une concaténation à une chaîne
existante.
2.
Partie C.  Pour aller plus loin…
1. Considérons le cas où Juliette arrive avant Roméo, c’est-
à-dire où x  y . Le point de coordonnées ( x ; y ) appartient
donc au triangle supérieur gauche du carré de 60 × 60 .
Pour qu’ils se rencontrent, il faut que y − x  10 soit
y  10 + x .
Donc l’ordonnée du point d’abscisse x doit être située sur
ou en dessous de la droite ( EF ) .
Or l’aire du quadrilatère ACFE est donnée par
ACD − DEF = 1800 − 1250 = 550 .
On en déduit que, par symétrie, la zone totale dans laquelle
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doit être placé le point pour qu’une rencontre soit possible


a une aire totale de 1 100.
1100 11
On en déduit que la probabilité p est égale à = .
11 3 600 36
2. ≈ 0,306
36
On trouve une valeur assez proche de celle trouvée dans
40 la partie B.

Guide pédagogique – Algorithmique et programmation 221


TP2  Créer et utiliser une interface graphique 2 → a car les segments relient des points de même abs-
Partie A.  Paramétrage et premiers tracés cisse dont les segments sont verticaux.
dans une fenêtre graphique 3 → d car les segments relient les points de coordonnées
1. a. ( 0 ; 0) à (10 ; 10) puis (1; 0) à (10 ; 9) …
4 → b par élimination.

Partie C.  Sans aide


1.

b. Elle permet de définir les graduations des axes.


2.
c. Les points sont A ( 0 ; 5) , B (3 ; 0 ) et C (6 ; 5) . L’instruction
plot permet de relier les points.
2. a. Il permet de construire le segment reliant les points
de coordonnées ( 0 ; 5) et (5 ; 0 ) en bleu et le segment
reliant les points de coordonnées ( 0 ; 0 ) et (5 ; 5) en rouge.
b. 3.

4.

Partie B.  Tracer une suite de segments


1 → c car les segments relient les points de coordonnées
( 0 ; 0) à ( 0 ; 0) puis (1; 0) à ( 0 ; 1) …
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222

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