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REPUBLIQUE DU TCHAD

Unité - Travail – Progrès


MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

ITE
RD
NTE
T EI
N
VE

Collection : Ecole et Savoirs


Edition : 2016
SOMMAIRE
Pages
Avant-propos …………………………………………………………………………. i
Equipe éditoriale ……………………………………………………………………… ii
Objectifs généraux …………………………………………………………………… iii
Objectifs et contenus du programme…………………………………………………. iii
Indications pédagogiques …………………………………………….......................... vii
Progression annuelle des activités d’ enseignements/apprentissages ………………… viii
Les leçons ……………………………………………………………………………… 1
Leçon 1 : PPCM, PGCD et fractions …………………………………………………. 3
Leçon 2 : Opérations sur les fractions………………………….............................. …... 7
Leçon 3 : Distances et droites. ……………………………………………... 11
Leçon 4 : Points équidistants de deux droites et droite des milieux d’un triangle.……. 16
Leçon 5 : Triangles et droites : droites particulières d’un triangle.…………………… 23
Leçon 6 : Droites particulières d’un triangle isocèle et équilatéral.…………… 27
Leçon 7 : Propriétés métriques d’un triangle : propriété de Pythagore et sa réciproque 30
Première semaine d’intégration
Leçon 8 : Nombres décimaux relatifs et puissance de 10..…………………………… 39
Leçon 9 : Ensemble des nombres rationnels.………………………………………. 45
Leçon 10 : Opérations sur les nombres rationnels …………………………. 50
Leçon 11 : Cercles et droites : positions relatives d’une droite et d’un cercle, de deux
cercles. ……………………………………………………………………… 55
Leçon 12 : Angles au centre d’un cercle.…………………………………………… 60
Leçon 13 : Polygones réguliers ……………………………………………………….. 66
Deuxième semaine d’intégration
Leçon 14 : Approximation d’un nombre rationnel..…………………………………… 76
Leçon 15 : Puissance à exposant entier d’un nombre rationnel.………………………. 81
Leçon 16 : Expressions littérales.………………………................................................ 84
Leçon 17 : Produits remarquables …………………………………………………….. 89
Leçon 18 : Représentation des objets de l’espace (étude de la perspective cavalière). 96
Leçon 19 : Cubes, prismes et pyramides (rappels) .…………………………………… 101
Leçon 20 : Solides de révolution : sphères et cônes.………………………………… 105
Leçon 21 : Droites et plans de l’espace………………………………………………. 114

Troisième semaine d’intégration


Leçon 22 : Equations de premier degré à une inconnue et résolution des problèmes….. 134
Leçon 23 : Inéquations de premier degré à une inconnue et résolution des problèmes... 141
Leçon 24 : Symétrie centrale.…………………………………………………………... 149
Leçon 25 : Symétrie orthogonale.……………………………………………………… 155
Leçon 26 : Vecteurs – translations et parallélogrammes ………………………………. 161
Leçon 27: Opérations sur les vecteurs (somme, produit par un rationnel, différence)... 169
Quatrième semaine d’intégration
Leçon 28 : Organisation des données (collecte des informations, tableau des effectifs). 180
Leçon 29 : Traitement des données.……………………………………………………. 186
Leçon 30 : Diagrammes ……………………………………………………………….. 189
Leçon 31: Projections…………………………………………………………………... 195
Leçon 32: Repérage sur une droite graduée et dans le plan.…………………………… 200
Cinquième semaine d’intégration
Avant – Propos

Ce manuel de Mathématiques destiné aux élèves de la classe de quatrième (4e) de


l’Enseignement Moyen au Tchad a été publié grâce à l’appui financier du
Gouvernement Tchadien à travers la subvention de l’Etat 2013 accordée au Centre
National des Curricula (CNC).

i
Equipe éditoriale

Ce manuel de Mathématiques destiné aux élèves de la classe de quatrième (4e) de


l’Enseignement Moyen au Tchad a été réalisé par une Commission Technique Spécialisée
composée de l’ensemble des chercheurs du Centre National des Curricula (CNC), en
particulier :

Conception :
Mme DJIMODINGAR née MADJIBEYE Elyse, Inspecteur Principal de l’Enseignement
Primaire, chercheur au CNC ;
MM. - ROMDINGAM JEROME, Professeur de Mathématiques, Inspecteur de
l’Enseignement Secondaire ;
- Dr.DAOUD BADOUR MALIK, Professeur de mathématique, chercheur au CNC
(Français/Arabe) ;
- NODJIKOUAMBAYE MBAÏNAÏDA, DSSIC, Conservateur de bibliothèque,
chercheur au CNC ;
- NGARADOUM Fabien, DESS/IGF, Professeur de mathématiques, chercheur au
CNC.

Illustration et édition :

MM. - ADOUM GOUDJA KODNGARGUE, Chef de Division de l’Iconographie,


CNC ;
MOULDESSOU DJACKNA, Chef de Division Edition, CNC.

Sous la direction de :

Dr. ABOUBAKAR ALI KORE,


Directeur Général du Centre National des Curricula.

ii
Objectifs et contenus du programme
L’enseignement des mathématiques en classe de Quatrième doit permettre à l’élève de :

- consolider les savoirs et savoir-faire acquis ;


- enrichir ses connaissances de façon progressive ;
- réinvestir ses acquis dans des circonstances variées ;
- s’initier au raisonnement par des activités numériques et géométriques ;
- résoudre des problèmes concrets en utilisant des équations (mathématisation) ;
- utiliser les instruments de calcul ;
- adopter une démarche expérimentale pour résoudre un problème.
En activités numériques

- organiser et effectuer des calculs numérique et littéral ;


- organiser et traiter des données ;
- représenter les données à l’aide de diagramme ;
En activités géométriques

- acquérir des connaissances sur la configuration dans l’espace et dans le plan ;


- appliquer la notion de plan dans la construction ;
- appliquer les notions de vecteurs dans la projection ;
- utiliser l’outil vecteur dans la résolution des problèmes simples de construction et de
problèmes de démonstration ;
- présenter une figure géométrique avec un vocabulaire approprié ;
- donner une définition explicite et opératoire ;
- formuler correctement les propriétés des figures géométriques.
Contenus

En activités numériques
Arithmétique
- PPCM de deux nombres entiers naturels
- PGCD de deux nombres entiers naturels
Fractions
- Réduction des deux fractions au même dénominateur en utilisant le PPCM des
dénominateurs
- Calcul et simplification de la somme ou de la différence (lorsqu'elle est possible) de
deux fractions
- Quotient de deux fractions
- Fraction inverse d'une fraction non nulle
- Puissance d'une fraction
Nombres décimaux relatifs
n
- Écriture sous la forme : a.10 ( a  IDet n  ZZ )
n n
- Calcul : a.10  b.10
Nombres rationnels
- Écriture
- Ensemble des nombres rationnels
- Somme et différence de deux nombres rationnels
- Produit de deux nombres rationnels
- Inverse d’un nombre rationnel
iii
- Quotient de deux nombres rationnels
- Encadrement (approximations décimales d'un nombre rationnel positif)
Puissances

- Puissances à exposant entier naturel d'un nombre rationnel non nul


- Propriétés
Calcul sur les expressions algébriques

- Développement, réduction
- Factorisation
- Produits remarquables
- Propriétés des puissances des nombres entiers relatifs
Equations - Inéquations

- Équations dans l'ensemble des nombres rationnels du type ax + b = c


- Vocabulaire
- Notion d'inéquations du premier degré à une inconnue
Organisation des données : Statistiques
- Collecte, organisation et traitement de données
- Vocabulaire
- Fréquences en pourcentage
- Moyenne
- Représentation des données statistiques par des diagrammes à bandes, à bâtons,
circulaires

En activités géométriques
Solides, droites et plans de l’espace
- Cube et pavé : rappels
- Pyramide : rappels
- Sphère : vocabulaire, volume, aire
- Cône : réalisation d'un patron, d'un solide
- Droites et plans : positions relatives, en s'appuyant sur les solides connus
- Perspective cavalière : règles élémentaires, représentations de certains solides
- Distance
- Distance d'un point à une droite
- Distance de deux droites parallèles
- Axe médian de deux droites parallèles
- Caractérisation de la bissectrice d'un angle
- Axe de symétries de deux droites sécantes
Angles : angle au centre, mesure d'un arc de cercle

Triangles
- Droites des milieux : propriété directe et réciproque
- Droites particulières : bissectrices, cercle inscrit, hauteurs, orthocentre, médianes,
centre de gravité
- Triangle rectangle : propriété de Pythagore théorème direct et réciproque, relation
métrique déduite de l'aire
Cercles
- Positions relatives d'une droite et d'un cercle
iv
- Tangente en un point d'un cercle
- Tangentes à un cercle passant par un point donné extérieur à ce cercle
Parallélogrammes
- Parallélogrammes et outil vectoriel
- Polygones réguliers
Symétrie orthogonales – symétrie centrales
- Définition d'une application du plan dans le plan
- Tableau de correspondance
- Notation : f(M) = M'
Translations
- Programme de construction
- Translation et vecteur
- Conservation de l'alignement
- Conservation des distances
- Conservation des mesures d'angles
- Conservation de l'orthogonalité
- Conservation du parallélisme
- Image d'une droite par translation
- Image d'un cercle par translation.
Projections
- Définition, vocabulaire
- Programme de construction
- Projeté du milieu.
Vecteurs
- Vecteur déterminé par sa direction, son sens et sa longueur
- Égalité de deux vecteurs
- Caractérisation vectorielle d'un parallélogramme
- Caractérisations vectorielles du milieu d'un segment
- Somme de deux vecteurs
- Relation de Chasles
- Opposé d'un vecteur
- Vecteur nul
Repérage
- Repérage sur une droite graduée en liaison avec les approximations décimales d'un
nombre rationnel
- Repérage dans le plan
- Abscisse et ordonnée d'un point dans un repère du plan
- Repère orthogonal du plan
- Repère orthonormé du plan

v
INDICATIONS PEDAGOGIQUES

Ce manuel de Mathématiques destiné aux élèves de la classe de quatrième (4 e) de


l’Enseignement Moyen au Tchad s’appuie entièrement sur les orientations des programmes
réactualisés de l’Enseignement Moyen fixés par Arrêté n° 250/PR/PM/MEN/CNC/2008 du 09
Septembre 2008.

Le manuel contient 32 leçons. Chaque leçon comprend les rubriques suivantes:


o le titre de la leçon
o les objectifs
o les sous-titres constitués de :
- activités,
- règles, propriétés, méthodes,
- exercice(s) d’application ;
o le résumé ;
o les exercices de fin de leçon.

La progression annuelle des enseignements et apprentissages en Mathématiques est organisée


en paliers. Chaque palier compte 5 semaines d’enseignements/apprentissages.
A la fin de chaque palier, une proposition de situations d’intégration est faite.
Le manuel n’est qu’un support. Le savoir-faire de l’enseignant aidera à mieux faire
comprendre les Mathématiques.
Les Auteurs

vi
Progression annuelle des activités d’enseignement/apprentissage

Paliers Semaines Contenus


Activités numériques Activités géométriques
- PPCM, PGCD et fractions - Distances et droites.
- Opérations sur les fractions - Points équidistants de deux droites et
1 1- 5 droite des milieux d’un triangle.
- Triangles et droites : droites
particulières d’un triangle.
- Droites particulières d’un triangle
isocèle et équilatéral
- Propriétés métriques d’un triangle :
propriété de Pythagore et sa réciproque

Semaine 6 : Première semaine d’intégration


- Nombres décimaux relatifs et puissance de 10. - Cercles et droites : positions relatives
- Ensemble des nombres rationnels. d’une droite et d’un cercle, de deux
- Opérations sur les nombres rationnels. cercles.
2 7-11 - Angles au centre d’un cercle.
- Polygones réguliers.
Semaine 12 : Deuxième semaine d’intégration
- Approximation d’un nombre rationnel. - Représentation des objets de l’espace
- Puissance à exposant entier d’un nombre rationnel. (étude de la perspective cavalière).
3 - Expressions littérales. - Cubes, prismes et pyramides (rappels).
13-17 - Solides de révolution : sphères et cônes.
- Produits remarquables.
- Droites et plans de l’espace.

Semaine 18 : troisième semaine d’intégration


- Equations de premier degré à une inconnue et résolution des - Symétries centrales.
problèmes. - Symétries orthogonales.
19-23 - Inéquations de premier degré à une inconnue et résolution des - Vecteurs – translations et parallélogrammes
4 - Opérations sur les vecteurs (somme,
problèmes.
produit par un rationnel, différence).

Semaine 24 : Quatrième semaine d’intégration


- Organisation des données (collecte des informations, tableau - Projections.
des effectifs). - Repérage sur une droite graduée et dans le
5 25-29 - Traitement des données. plan.
- Diagrammes.

Semaine 30 : Cinquième semaine d’intégration


Page |1

Les leçons
Page |2

PALIER 1
Semaines 1 – 5

Activités numériques
 PPCM, PGCD de nombres entiers naturels et
fractions
 Opérations sur les fractions
Activités géométriques

 Distances et droites.
 Points équidistants de deux droites et droite
des milieux d’un triangle.
 Triangles et droites : droites particulières
d’un triangle.
 Droites particulières d’un triangle isocèle et
équilatéral
 Propriétés métriques d’un triangle :
propriété de Pythagore et sa réciproque
Page |3

Leçon 1 : PPCM et PGCD de nombres entiers naturels et


fractions
Objectifs
- Calculer le PPCM et le PGCD de nombres entiers naturels ;
- réduire deux fractions au même dénominateur en utilisant le PPCM des
dénominateurs ;
- utiliser le PGCD du numérateur et du dénominateur d’une fraction pour la simplifier.

1 PPCM de deux nombres entiers naturels


Activité 1
a) Décompose en un produit de facteurs premiers les deux nombres entiers naturels a et b
suivants :
a =360 et b = 8100.
b) Calcule le produit des facteurs premiers des deux décompositions, chaque facteur commun
étant affecté du plus grand exposant.
c) Que représente ce résultat pour les nombres a et b ?

Définition
Le PPCM de deux nombres entiers naturels a et b est le produit de tous les facteurs premiers
des décompositions de a et b, chaque facteur commun étant affecté du plus grand exposant
apparu dans les deux décompositions.

Remarque
Cette définition peut se généraliser à trois, à quatre, …., à un nombre quelconque d’entiers
naturels.

Exemple
Calculons le PPCM des nombres 8, 12 et 18.
Faisons les décompositions suivantes :
8 = 23
12 = 22 x 3
18 = 2 x 32
Le PPCM (8, 12, 18) = 23 x 32 = 8 x 9 = 72.

Exercices
1) Recopie et complète le tableau suivant
Nombre 𝑎 Nombre 𝑏 PPCM ( 𝑎, 𝑏)
2 x 33 x 5 22 x 32 x 52
3 x 52 x 72 32 x 5 x 7
3 3
5 x7 x11 52 x 7 x 112

2) Calcule le PPCM des nombres suivants : 720 et 504 ; 1944 et 2266 ; 40, 70 et 84.
Page |4

2 PGCD de deux nombres entiers naturels


Activité 2
a) Décompose en un produit de facteurs premiers les deux nombres entiers naturels a et b
suivants :
a =560 et b = 1050.
b) Calcule le produit des facteurs premiers communs aux deux décompositions, chaque
facteur étant affecté du plus petit exposant.
c) Ce résultat obtenu divise-t-il a et b ? Comment l’appelle-t-on ?

Définition
Le PGCD de deux nombres entiers naturels a et b est le produit des facteurs premiers
communs aux deux décompositions de a et b, chaque facteur étant affecté du plus petit
exposant apparu dans les deux décompositions.

Remarque
Cette définition peut se généraliser à trois, à quatre, …. à un nombre quelconque d’entiers
naturels.

Exemple
Calculons le PGCD des nombres 8, 12 et 18.
Faisons les décompositions suivantes :
8 = 23
12 = 22 x 3
18 = 2 x 32
Le PGCD (8, 12, 18) = 2.

Exercice
Recopie et complète le tableau suivant :

Nombre 𝑎 Nombre 𝑏 PGCD (𝑎, 𝑏)


2 x 35 x 7 22 x34 x 5 x 72
24 x 32 x 112 23 x33 x11
22 x 3 x 73 x 11 23 x 32 x 52 x 7 x 112

3 Réduction de fractions au même dénominateur en utilisant le


PPCM des dénominateurs
Activité 3
a) Détermine le PPCM de 21 et 24 ; le PPCM de 42 et 72.
b) Déduis-en un dénominateur commun aux fractions suivantes :
7 11 25 13
et 24 ; 42 et 72.
21
c) Que constates-tu ?

Règle
Pour réduire au même dénominateur des fractions quelconques, on détermine le PPCM de
leurs dénominateurs.
Page |5

Ce PPCM obtenu est le plus petit dénominateur commun à ces fractions.


Exercices
Réduis au plus petit dénominateur commun possible les fractions suivantes en utilisant le
PPCM des dénominateurs:
15 11 33 45 15 66 105
et 18 ; 270 et 108 ; 42 , 80 et 180.
24

Résumé
Le PPCM de deux nombres entiers naturels
Définition
Le PPCM de deux nombres entiers naturels a et b est le produit de tous les facteurs premiers
des décompositions de a et b, chaque facteur commun étant affecté du plus grand exposant
apparu dans les deux décompositions.

Le PGCD de deux nombres entiers naturels


Règle
Le PGCD de deux nombres entiers naturels a et b est le produit des facteurs premiers
communs aux deux décompositions de a et b, chaque facteur étant affecté du plus petit
exposant apparu dans les deux décompositions.

Réduction de fractions au même dénominateur en utilisant le PPCM des dénominateurs


Règle
Pour réduire au même dénominateur des fractions quelconques, on détermine le PPCM de
leurs dénominateurs.
Ce PPCM obtenu est le plus petit dénominateur commun à ces fractions.

Exercices
1) Calcule le PPCM des nombres suivants :
5400 et 6200
60, 80 et 88
70, 130 et 190

2) Calcule le PGCD des nombres suivants :


126 et 132
436, 644 et 840

3) Ecris l’ensemble A des diviseurs de 300 et l’ensemble B des diviseurs de 630. Déduis-en
le PGCD de 300 et 630.

4) En calculant le PGCD des deux termes de chacune des fractions suivantes, remplace
120 432 525
chacune d’elle par une fraction irréductible : 280 ; ; .
450 650

5) Complète les égalités suivantes en rendant les fractions irréductibles:


27 ×33 2 × 32 × 72 2 ×3 ×5 ×7
=⋯ ; = …. ; = ….
25 × 32 2 × 33 × 7 32 × 52
6) Parmi les trois nombres 1 000 ; 10 000 et 100 000, quels sont ceux qui sont divisibles par
32 ? Par 625?
Page |6

7) Dans chacun des cas suivants, réduis au même dénominateur les deux fractions données
en utilisant le PPCM des dénominateurs.
5 2
𝑎) 18 et 27.
3 5
𝑏) et 6.
4
14 16
𝑐) 18 et 36.
8) Ecris chacun des nombres décimaux suivants sous la forme d’une fraction ayant pour
dénominateur 10 ; 100 ; 1000 ou 10 000 (tu choisiras le dénominateur le plus petit
possible) :

0,25 ; 0,6 ; 2,77 ; 11,80 ; 0,7822 ; 0,0072 ; 0,0004 ; 1000,001.


Page |7

Leçon 2 : Opérations sur les fractions


Objectifs
- Calculer et simplifier la somme ou la différence des fractions ;
- déterminer l’inverse d’une fraction ;
- diviser entre elles deux fractions ;
- calculer la puissance d’une fraction.

1 Calcul et simplification de la somme ou de la différence de deux


fractions
Activité 1
3 5 5 2
a) Calcule : 5 +4 . ; 7 − 3.
b) Explique la procédure utilisée pour effectuer la somme et la différence des
fractions.

Règle
Pour calculer la somme ou la différence de deux fractions :
- on les réduit à un même dénominateur ;
- on calcule la somme ou la différence des numérateurs des fractions réduites au même
dénominateur.

NB : lorsque la somme ou la différence obtenue est réductible, on procède à la simplification


pour rendre le résultat irréductible.

Exercice
calcule et simplifie le résultat :
11 2 5 3 3 2 26 3
a) 15 + 3 ; b) 6 − 4 ; c) 20 + 5 ; d) 12 - .
18

2 Inverse d’une fraction


Activité 2
Trouve l’inverse de chacune des fractions suivantes :
3 15 4
; ; .
4 8 9
En effectuant le produit de chaque fraction avec son inverse, que remarques-tu ?

Définition
𝑎 𝑏 𝑎
𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont des nombres entiers relatifs non nuls. On a 𝑥 = 1. On dit que les fractions
𝑏 𝑎 𝑏
𝑏
𝑒𝑡 sont inverses l’une de l’autre.
𝑎

Exemple
7 5
L’inverse de 5 est 7.
Page |8

Exercice
Ecris l’inverse de chacune des fractions suivantes :
7 3 −5
; ; 9 .
10 5

3 Division de fractions
Activité 3
L’aire du rectangle suivant est 30cm² :

3
a) Hachure 5 d’aire de ce rectangle puis divise l’aire hachurée par 2.
b) En supposant que les carreaux ont une aire d’un cm², quel nombre de carreaux obtiens-tu
3
après avoir divisé les 5 du rectangle par 2 ?
c) Sachant que 2 est une fraction de dénominateur égal à 1. Que remarques-tu ?

Règle
𝑎 𝑐
et 𝑑 sont deux fractions telles que b, c et d sont tous non nuls.
𝑏
𝑎 𝑐 𝑎 𝑑
Faire le quotient ou diviser par , c’est multiplier 𝑏 par ,
𝑏 𝑑 𝑐
𝑎 𝑐 𝑎 𝑑
c'est-à-dire ÷ 𝑑 = 𝑏 × 𝑐.
𝑏

Exercices
Calcule les quotients des fractions suivantes:
5 2 4 4 8 6 3
a) 3 ÷ 7 ; b) 5 ÷ 13 ; c) −15 ÷ −3 ; d) ÷ .
17 5

4 Puissance d’une fraction


Activité 4
2 2 2 2 2 25
a) Calcule x x x 3 x 3 puis
3 3 3 35

−3 −3 −3 (−3)3
b) Calcule x x puis
4 4 4 43

c) Que remarques-tu ?
Page |9

Définition
Soit 𝑛 un entier naturel supérieur ou égal à 2, a et b deux entiers relatifs tels que b≠ 0
𝑎 𝑛 𝑎 𝑎 𝑛
L’écriture (𝑏) désigne le produit de 𝑛 fractions égales chacune à 𝑏. On dit que (𝑏) est une
𝑎
puissance de la fraction 𝑏 d’exposant 𝑛.
Pour élever une fraction à une puissance, on élève les deux termes de cette fraction à cette
𝑎 𝑛 𝑎𝑛
puissance. ( ) = .
𝑏 𝑏𝑛

Exemple

3 3 3 3 3 33 3x3x3 27
(5) = 5 x 5 x 5 = 53 = 5x5x5 = 125.

Exercice

3 2 2 4 1 5 −2 3
Calcule : ( ) ; ( ) ; ( ) ; ( ) .
7 3 2 5

Résumé
Calcul et simplification de la somme ou de la différence de deux fractions
Règle
Pour calculer la somme ou la différence de deux fractions :
- on les réduit à un même dénominateur ;
- on calcule la somme ou la différence des numérateurs des fractions réduites au même
dénominateur.

Inverse d’une fraction


Définition
𝑎 𝑏 𝑎
𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont des nombres entiers relatifs non nuls. On a 𝑥 = 1. On dit que les fractions
𝑏 𝑎 𝑏
𝑏
𝑒𝑡 𝑎 sont inverses l’une de l’autre.
Division de fractions
Règle
𝑎 𝑐
et 𝑑 sont deux fractions telles que b, c et d sont tous non nuls.
𝑏
𝑎 𝑐 𝑎 𝑑
Faire le quotient ou diviser par , c’est multiplier 𝑏 par ,
𝑏 𝑑 𝑐
𝑎 𝑐 𝑎 𝑑
c'est-à-dire 𝑏 ÷ 𝑑 = 𝑏
× 𝑐.

Puissance d’une fraction


Définition
Soit 𝑛 un entier naturel supérieur ou égal à 2, a et b deux entiers relatifs tels que b≠ 0
𝑎 𝑛 𝑎 𝑎 𝑛
L’écriture ( ) désigne le produit de 𝑛 fractions égales chacune à . On dit que ( ) est une
𝑏 𝑏 𝑏
𝑎
puissance de la fraction 𝑏 d’exposant 𝑛.
Pour élever une fraction à une puissance, on élève les deux termes de cette fraction à cette
𝑎 𝑛 𝑎𝑛
puissance. ( ) = .
𝑏 𝑏𝑛
P a g e | 10

Exercices
1) Calcule les sommes suivantes :
2 1 3 −2 5 1 13
a) + + ; + ; + .
3 5 4 7 21 3 −9

−3 −5 8 3 6 7 8
b) + ; + ; + + .
4 7 −15 24 9 12 15

2) Calcule les différences suivantes :


5 1 2 7 9 7
a) − ; − ; − .
3 2 5 −10 10 20

23 5 34 7 −4 2
b) − ; − ; − .
8 16 48 12 9 15

3) Ecris les fractions inverses des fractions suivantes :


7 −5 7 −4
; ; ;
10 9 −3 −10
4) Recopie et complète le tableau suivant :

a 3 2 11 1 1 1,5 3
7 5 3 4 2
b 4 5 14 5 1 3 1
3 7 5 6 12 2 3
a+b
a×𝑏

5) Ecris les quotients suivants sous la forme d’une fraction:


13 39 2 27 −85 17
: ; : ; : .
15 25 9 4 54 63

6) Après le décès de leur père, Kade, Madion et Ngaba procèdent au partage des 75
bœufs de leur père défunt.
7 4
Kade reçoit les 15 des bœufs, Madion reçoit les 5 de la part de Kade et Ngaba reçoit le
reste.
Quelle est la part de chaque enfant ?
1 3
7) Un jour dure 24 heures. Pour Ahmat, 3 de ce temps est consacré au sommeil, 48 au
repas. Il utilise 6h30mn pour les transports, les loisirs et le repos.
Quel est le temps consacré au travail par Ahmat ?

8) Une famille se propose de partager l’héritage d’un père décédé aux trois orphelins
Armand, Issa et Francine.
8 3
Armand reçoit les 15 de l’héritage total ; Issa reçoit les 4 de la la part de Armand.
Quelle fraction de l’héritage total reçoit Francine ?
P a g e | 11

Leçon 3 : Distances et droites


Objectifs
 Déterminer la distance d’un point à une droite ;
 construire un point à une distance donnée d’une droite ;
 construire une droite à une distance donnée d’un point fixé ;
 déterminer la distance de deux droites parallèles ;
 construire une droite parallèle à une droite donnée à une distance connue.

1 Distance d’un point à une droite


Activité 1
(D) est une droite et A un point non situé sur (D) comme l’indique la figure ci-dessous :

a) Avec ta règle graduée, mesure la longueur des segments [AB], [AC], [AH], [AL], [AK].
b) Lequel de ces segments admet-il la plus petite longueur ?
c) Que dire des droites (D) et (AH) ?
d) Si l’on te demande d’aller du point A à la droite (D) en suivant le plus court chemin,
lequel des segments choisiras-tu ?
Définition
(D) est une droite et A, un point non situé sur (D).
H est le point d’intersection de (D) avec la
perpendiculaire à (D) passant par A.
On appelle distance du point A à la droite (D) la
longueur du segment [AH] notée AH.

Exercice
L’unité de longueur étant le cm, sur la figure suivante, mesure la distance du point A à la
droite (D).
P a g e | 12

2 Construction d’un point à une distance donnée d’une droite


Activité 2
(D) est une droite donnée.
a) Place le point situé à 5cm de (D).
b) Décris ta manière de construire le point A.
Méthode
(D) est une droite donnée. Une unité de longueur étant choisie, pour
placer un point A à une distance d donnée de la droite (D), on trace
une perpendiculaire à (D). Cette perpendiculaire coupe (D) en H.
On place alors le point A sur cette perpendiculaire de sorte que la
longueur du segment [AH] mesure d.
Exercices
1) Trace une droite (D) du plan et construis les points B et C situés respectivement à
3cm et à 7cm de (D).
2) L’unité de longueur étant le centimètre, trace une droite (D) et place un point A situé à
une distance de 8cm de (D).

3 Construction d’une droite à une distance donnée


d’un point fixe
Activité 3
A est un point fixé.
a) Construis une droite (D) située à 7cm du point A.
b) Décris ta construction de la droite (D).
c) Place un autre point B et trace une droite (L) située à 10cm de B.
Méthode
Soit A un point fixe du plan. Pour construire une droite(D) à une distance
d du point A :
 On trace une droite quelconque (D’) passant par le point A.
 Avec une règle graduée, on mesure, à partir de A, sur la droite (D’)
un segment de longueur égale à d.
 On marque l’autre extrémité H du segment [AH]
tel que AH = d.
 On construit la droite (D) passant par H et perpendiculaire à (D’) =
(AH).

Exercice
Soit M un point fixe du plan.
a) Trace deux droites (L) et (S) disjointes situées respectivement à 4 cm du point M.
b) Que dis-tu des droites (L) et (S) ?
c) Quelle est la distance entre les droites (L) et (S)?
P a g e | 13

4 Détermination de la distance de deux droites parallèles


Activité 4
(D) et (D’) sont deux droites parallèles, A et B sont deux points distincts de (D).
a) Trace les deux perpendiculaires à (D) passant par A et par B.
b) Ces deux perpendiculaires coupent (D’) l’une en A’ et l’autre en B’.
c) Mesure la longueur des segments [AA’], [BB’]. Que
constates-tu
Définition :
(D) et (D’) sont deux droites parallèles. A est un point de (D)
et A’ un point de (D’) tels que (AA’) soit perpendiculaire à (D)
donc à (D’).
On appelle distance des deux droites parallèles (D) et (D’) la
distance AA’.

Exercice
Trace deux droites (D) et (D’) parallèles. Mesure la distance qui sépare (D) de (D’).

5 Construction d’une droite parallèle à une droite donnée à une


distance connue
Activité 5
(D) est une droite donnée.
a) Trace une droite (D’) parallèle à (D) telle que la distance entre (D) et (D’) soit égale à 6cm.
b) Décris ta méthode de construction

Méthode :
(D) est une droite donnée. Pour construire une droite (D’)
parallèle à (D) et située à une distance d donnée de (D), on
choisit un point A quelconque de (D).
On trace la perpendiculaire (L) à (D) en A. On trace la
parallèle à (D) qui coupe (L) en B telle que la longueur du
segment [AB] est égale à d.

Exercice
(D) est une droite donnée. Trace une droite (Δ) parallèle à (D) située à une distance de 3cm de
(D).
P a g e | 14

Résumé
Distance d’un point à une droite
Définition
(D) est une droite et A un point non situé sur (D).
H est le point d’intersection de (D) avec la
perpendiculaire à (D) passant par A.
On appelle distance du point A à la droite (D) la
longueur du segment [AH] notée AH.

Construction d’une droite à une distance donnée d’un point fixe


Détermination de la distance de deux droites parallèles
Définition :
(D) et (D’) sont deux droites parallèles. A est un point de (D)
et A’ un point de (D’) tels que (AA’) soit perpendiculaire à (D)
donc à (D’).
On appelle distance des deux droites parallèles (D) et (D’) la
distance AA’.
Construction d’une droite parallèle à une droite donnée à
une distance connue

Exercices
1) (D) est une droite et A un point comme l’indique la figure suivante.
Quelle est la distance qui sépare la droite (D) du point A ?

2) (D) est une droite.


Place un point A situé a 7cm de la droite (D). Combien as-tu de possibilités ?

3) A est un point du plan. Construis une droite (D) distante de 9cm du point
A. Explique ta construction.

4) Construis deux droites parallèles (D) et (D’) puis mesure la distance qui sépare (D) et (D’).

5) (D) est une droite. Construis une droite (D’) parallèle à (D) et située à une distance de 9cm
de (D). Combien as-tu de possibilités ?

6) A est un point du plan et (D) une droite située à 2cm du point A.


a) Construis deux droites (𝐷1 ) et (𝐷2 ) parallèles à (D) et situées à 5cm du point A.
b) Quelle est la distance entre les deux droites (𝐷1 ) et (𝐷2 ) ?
P a g e | 15

c) Quelle est la distance de (D) à chacune des deux droites (𝐷1 ) et (𝐷2 ) ?

7) A est un point du plan.


a) Construis une droite (D) située à 3cm du point A et une droite (D’) située à 7cm du
point A de sorte que (D) et (D’) soient parallèles.
b) Calcule la distance qui sépare (D) et (D’).

8) A est un point du plan.


Construis une droite (D) située à 3cm du point A et une droite (D’) située à 4,5cm du point A
de sorte que (D) et (D’) soient sécantes.

9) On donne une droite (D) et un point A situé à 3cm de (D).


a) Construis deux droites (D1) et (D2) parallèles à (D) et situées à 2cm de cette droite.
b) Quelle est la distance du point A à chacune des droites (D1) et (D2).

10) On donne un point P.


a) Construis deux droites (L) et (L’) situées respectivement à 4cm et à 6cm de P telles
que (L) et (L’) soient parallèles.
b) Calcule la distance de (L) à (L’).
(Indication : il y a deux positions possibles de(L) et (L’))

11) On donne un carré ABCD de côté 3cm.


a) Construis deux droites parallèles (L) et (L’) à 3cm de (AC).
b) Construis deux droites parallèles (H) et (H’) situées à 3cm de la droite (BD).
c) Quelle est la nature du quadrilatère formé par ces 4 droites ?

12) Construis deux droites (D) et (D’) sécantes en O. Construis un point A sur (D’) qui soit à
3cm de (D).

13) Trace une droite (D), puis marque un point M à 5cm de (D). Construis la droite (D’)
parallèle à (D) qui passe par M.
P a g e | 16

Leçon 4 : Points équidistants de deux droites et droite des


milieux d’un triangle
Objectifs
- Construire l’axe médian de deux droites parallèles ;
- construire un point à une distance donnée de deux droites sécantes ;
- utiliser la propriété de la droite des milieux et la propriété de la droite parallèle à un
côté d’un triangle et passant par le milieu d’un autre côté pour démontrer que :
 deux droites sont parallèles,
 un point est le milieu d’un côté d’un triangle ou pour calculer la longueur d’un
segment.

1 Points équidistants de deux droites parallèles : Axe médian


de deux droites parallèles
Activité 1
(D) et (D’) sont deux droites parallèles.
a) Trace une perpendiculaire (L) à (D) et (D’). (L) coupe (D) en un point A et (D’) en un autre
point A’.
b) Trace une deuxième perpendiculaire (L’) à (D) et (D’). (L’) coupe (D) en un point B et (D’)
en un autre point B’.
c) Mesure les distances AA’ et BB’. Que remarques-tu ?
d) Place le milieu I de [AA’], le milieu J de [BB’] et trace la droite (IJ).
e) Donne sous la forme d’une fraction de AA’ ou de BB’ la distance entre la droite (IJ) et la
droite (D) ou la droite (IJ) et la droite (D’).

Définition
(D) et (D’) sont deux droites parallèles. Une
droite (L) perpendiculaire à (D) et à (D’)
les coupe respectivement en deux points A et
A’.
On appelle axe médian des deux droites (D)
et (D’) la médiatrice du segment [AA’].

Propriétés
1) Si un point appartient à l’axe médian de deux droites parallèles alors il est équidistant
de ces deux droites.
P a g e | 17

(D) et (D’) sont deux droites parallèles et (L), l’axe médian de (D) et (D’).
Si B ϵ (L) alors la distance de B à (D) est égale à la distance de B à (D’).

2) Si un point est équidistant de deux droites parallèles alors il appartient à l’axe médian
de ces deux droites parallèles.

Exercices
1) Trace deux droites (AB) et (CD) parallèles puis construis l’axe médian de (AB) et
(CD).
2) Construis un parallélogramme ABCD. Place un point O qui est à la fois équidistant
des droites (AB) et (DC) puis (AD) et (BC).

2 Points équidistants de deux droites sécantes


2.1 Cas de la bissectrice d’un angle
Activité 2
̂.
a) Construis un angle AOB
̂ et place sur (D) un point M. La
b) Trace la bissectrice (D) de l’angle AOB
perpendiculaire à (OA) passant par M coupe (OA) en un point H et la perpendiculaire
à (OB) passant par M coupe (OB) en un point K.
c) Justifie que les distances MH et MK sont égales.
Propriété
Si un point appartient à la bissectrice d’un angle alors il est équidistant des supports des deux
côtés de cet angle.

̂ alors la distance de M à (OA) est égale à la


Si M est un point de la bissectrice de l’angle 𝐴𝑂𝐵
distance de M à (OB).
P a g e | 18

2.2 Construction d’un point à une distance égale de deux droites sécantes
Activité 3
(D) et (D’) sont deux droites sécantes en O.
a) Marque un point A situé à 5cm de (D) et (D’).
b) Explique ta construction.
c) Combien de possibilités se présentent-elles à toi pour construire ce point A ?

Méthode
(D) et (D’) sont deux droites sécantes en un point O.
(D) et (D’) définissent quatre angles opposés deux à deux par le sommet O. Les bissectrices
des angles opposés par le sommet O sont constituées des points situés à la même distance des
droites (D) et (D’).

Propriétés
1) Si un point appartient aux bissectrices des quatre angles deux à deux opposés par le
sommet que forment deux droites sécantes alors il est équidistant des deux droites.
2) Si un point est équidistant de deux droites sécantes alors il appartient aux bissectrices
des quatre angles deux à deux opposés par le sommet que forment ces deux droites
sécantes.

Exercices
1) Trace deux droites (D) et (D’) sécantes en un point A. Place un point B équidistant de
5cm des deux droites (D) et (D’).
2) A est un point du plan. Trace deux droites (D) et (D’) sécantes en un point O et
distantes chacune de 3cm de A. Sur quelle droite particulière se trouve A ?

3 Droite des milieux


Activité 4
a) Construis un triangle quelconque ABC. Marque les milieux I du segments [AB] et J
du segment [AC].
b) Mesure les longueurs des segments [IJ] et [BC]. Que remarques-tu ? Ecris la longueur
du segment [IJ] en fonction de la longueur du segment [BC].
c) Que peux-tu dire des droites (IJ) et (BC) ?
Propriétés
1) Dans un triangle, si une droite passe par les milieux de deux côtés alors elle est
parallèle au support du troisième côté.
2) Dans un triangle, la longueur du segment qui joint les milieux de deux côtés est
égale à la moitié de la longueur du troisième côté.

ABC est un triangle.


I milieu de [AB] et J milieu de [AC]
1
alors (IJ) ∥ (BC) et IJ = 2 BC.
La droite (IJ) est appelée droite des milieux
P a g e | 19

Exercice
Construis un triangle ABC tel que AB= 8cm ; BC= 9cm et CA= 7cm.
Place les points A’ ; B’ et C’ milieux respectifs de [BC] ; [CA] et [AB].
Construis le triangle A’B’C’ et donne la longueur de ses côtés.

4 Droite passant par le milieu d’un côté d’un triangle


Activité 5
a) Construis un triangle quelconque ABC et place le point C’ milieu de [AB].
b) Trace la parallèle à (BC) passant par C’. Elle coupe (AC) en M.
c) Que représente le point M pour le segment [AC] ?
Propriété
Dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté et est parallèle au support d’un
autre côté alors elle passe par le milieu du troisième côté.

ABC est un triangle.


M est le milieu de [AC], M ∈ (D) et (D) ∥ (AB)
alors (D) passe par le milieu N de (BC)

Exercice
ABC est un triangle rectangle en B.
La médiatrice de [BC] coupe l’hypoténuse en un point K.
Démontre que le point K est milieu de [AC].

Résumé
Points équidistants de deux droites parallèles : Axe médian de deux droites parallèles
Définition
(D) et (D’) sont deux droites parallèles.
Une droite (L) perpendiculaire à (D) et
à (D’) les coupe respectivement en deux
points A et A’.
On appelle axe médian des deux droites
(D) et (D’) la médiatrice du segment
[AA’].

Propriétés
1)Si un point appartient à l’axe médian de deux
droites parallèles alors il est équidistant de ces
deux droites.
P a g e | 20

(D) et (D’) sont deux droites parallèles et (L), l’axe médian de (D) et (D’).
Si Bϵ(L) alors la distance de B à (D) est égale à la distance de B à (D’).

2)Si un point est équidistant de deux droites parallèles alors il appartient à l’axe médian
de ces deux droites parallèles.

Points équidistants de deux droites sécantes


Propriété
Si un point appartient à la bissectrice d’un angle alors il est équidistant des supports des deux
côtés de cet angle.

̂ alors la distance de M à (OA) est égale à la


Si M est un point de la bissectrice de l’angle 𝐴𝑂𝐵
distance de M à (OB).
Construction d’un point à une distance égale de deux droites sécantes
Propriétés
1)Si un point appartient aux bissectrices des quatre angles deux à deux opposés par le
sommet que forment deux droites sécantes alors il est équidistant des deux droites.
2)Si un point est équidistant de deux droites sécantes alors il appartient aux bissectrices
des quatre angles deux à deux opposés par le sommet que forment ces deux droites
sécantes.
Droite des milieux
Propriétés
1)Dans un triangle, si une droite passe par les milieux de deux côtés alors elle est
parallèle au support du troisième côté.
2)Dans un triangle, la longueur du segment qui joint les milieux de deux côtés est égale
à la moitié de la longueur du troisième côté.

ABC est un triangle.


I milieu de [AB] et J milieu de [AC]
1
alors (IJ) ∥ (BC) et IJ = 2 BC.
La droite (IJ) est appelée droite des milieux

Droite passant par le milieu d’un côté d’un triangle


Propriété
Dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté et est parallèle au support d’un
P a g e | 21

autre coté alors elle passe par le milieu du troisième côté.

ABC est un triangle.


M est le milieu de [AC],M ∈ (D) et (D) ∥ (AB)
alors (D) passe par le milieu N de (BC)

Exercices
1) (D) et (D’) sont deux droites parallèles.
a) Construis un point A équidistant des droites (D) et (D’).
b) Construis l’axe médian des deux droites (D) et (D’).

2) (D) et (D’) sont deux droites parallèles et A un point situé dans la bande formée par (D) et
(D’). Construis un point M de la même bande de sorte que la distance de M à (D) soit égale à
la distance de M à (D’) et aussi égale à la distance de M à A.

3) (D) et (D’) sont deux droites sécantes en un point O.


a) Construis un point A équidistant de 3cm de (D) et (D’). Combien de possibilités as-tu
pour construire le point A ?
b) Construis un point B situé 5cm de (D) et à 2cm de (D’). Combien as-tu de possibilités
pour construire le point B ?

4) ABO est un triangle.


I est le milieu de [AB] ; K est le milieu de [AI] ;
J est le milieu de [AO] et L est le milieu de [AJ].
a) Montre que (IJ) est parallèle à (BO).
b) Montre que (KL) est parallèle à (IJ).
c) Montre que (KL) est parallèle à (BO).

5) ATI est un triangle.


B est milieu de [AT].
La parallèle à (TI) passant par B coupe (AI) en C.
a) Montre que C est milieu de [AI].
b) La parallèle à (AI) passant par B coupe (TI) en D. Montre que D est milieu de [TI].
c) Montre que (CD) est parallèle à (AT).

6) DEF est un triangle tel que DE = 3,6cm ; DF = 2,5cm et EF = 3cm.


M et N sont les milieux respectifs des segments [DF] et[EF].
Fais un raisonnement pour calculer la longueur MN.

7) RST est un triangle tel que RS = 5,1cm ; RT = 2,3cm et ST = 3,5cm.


K et L sont les milieux respectifs de [RS] et [RT].
a) Calcule la longueur KL.
b) Calcule le périmètre du trapèze STLK.
P a g e | 22

8) Soit A un point du plan.


Construis deux droites sécantes (D) et (D’) situées à 3cm du point A.

9) On donne une droite (D) et un point A n’appartenant pas à (D).


a) Construis la droite (D’) symétrique de (D) par rapport au point A.
b) Démontre que le point A appartient à l’axe médian des deux droites (D) et (D’).

10) On donne deux droites parallèles (L) et (L’), leur axe médian (D), une droite (D’) qui
coupe (L) au point B, (L’) au point C et (D) au point A.
Démontre que le point A est le milieu du segment [BC].

11) On donne un parallélogramme ABCD, le milieu I de [AD] et le milieu J de [BC].


a) Démontre que la droite (IJ) est l’axe médian de (AB) et (CD).
b) Marque un point N sur le segment [IJ].
Compare les aires des triangles NAB et NCD.

12) On donne les droites (D) et (D’) sécantes en A.


Construis un point B situé à 3cm de A et équidistant des droites (D) et (D’).
Combien peux-tu construire de tels points ?
P a g e | 23

Leçon 5 : Triangles et droites : droites particulières d’un


triangle
Objectifs
- Construire et reconnaître dans un triangle donné :
 l’orthocentre,
 le centre du cercle inscrit,
 le centre de gravité ;
- démontrer que :
 deux droites sont concourantes (en utilisant l’orthocentre, le centre de gravité,
le centre du cercle inscrit),
 deux droites sont perpendiculaires (en utilisant l’orthocentre).

1 Hauteur d’un triangle : orthocentre

Activité 1
a) Construis un triangle ABC et les deux hauteurs issues des sommets A et B.
b) Construis un triangle PQR tel que :
- (PQ) passe par C et est parallèle à (AB) ;
- (QR) passe par A et est parallèle à (BC) ;
- (RP) passe par B et est parallèle à (AC) ;
Montre que les points A, B et C sont les milieux respectifs des segments [QR] ;
[RP] et [PQ].
c) Que peux-tu déduire des deux hauteurs tracées pour le triangle PQR ?
d) Trace la troisième hauteur et conclus.

Propriété
Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes.
Le point de concours des trois hauteurs d’un triangle est appelé
orthocentre de ce triangle.

Exercice
̂ est obtus et MNP est un triangle rectangle en M.
ABC est un triangle dont l’angle 𝐴𝐵𝐶
a) Construis les deux triangles ABC et MNP ainsi que leurs hauteurs respectives.
b) Retrouves-tu le résultat présenté ci-dessus ?
c) Où se situent leurs orthocentres respectifs ?
P a g e | 24

2 Bissectrices : centre du cercle inscrit


Activité 2 :
ABC est un triangle tel que 𝑚𝑒𝑠𝐵̂ = 68° et 𝑚𝑒𝑠𝐶̂ = 52°.
a) Construis les bissectrices du triangle issues de B et C et désigne par I leur point
d’intersection.
b) Compare les distances de I aux droites (BA), (BC) et (CA). Que peux-tu en déduire ?
c) Démontre que la bissectrice de 𝐴̂ passe aussi par le point I.
d) Construis le cercle de centre I et de rayon égal à la distance de I à l’une des trois
droites (AB), (BC) ou (CA). Que constates-tu à propos de ce cercle.

Propriété
Les trois bissectrices des angles d’un triangle sont
concourantes.
Leur point commun I est le centre du cercle inscrit dans
ce triangle.

Exercice
ABC est un triangle.
a) Construis le point I commun aux trois bissectrices du triangle ABC puis construis le
cercle inscrit à ce triangle.
b) Construis le point M, centre du cercle circonscrit au triangle ABC.
c) Les points I et M sont-ils confondus ?

3 Médianes : centre de gravité

Propriété 1
Activité 3
ABC est un triangle.
a) Construis la droite passant par le sommet A et le milieu A’ du côté opposé à ce
sommet (côté [BC]).

b) Construis la hauteur issue de A puis compare les aires des deux triangles obtenus ABA’
et AA’C.
Que peux-tu en déduire ?

Propriété
Chaque médiane d’un triangle le partage
en deux triangles de même aire.
On a: 𝒜𝑖𝑟𝑒(ABA’) = 𝒜𝑖𝑟𝑒 (AA’C).
P a g e | 25

Propriété 2
Activité 4
ABC est un triangle.
a) Construis la médiane passant par B et celle qui passe par C. Désigne par C’ le milieu
de [AB].
Soit G le point de rencontre de ces deux médianes.
b) Place le point D symétrique de A par rapport à G.
Démontre que GBDC est un parallélogramme.
c) Prouve que la médiane issue de A passe aussi par G.

Propriété
Les trois médianes d’un triangle ABC sont concourantes
en un point G appelé le centre de gravité du triangle
ABC.
De plus, on démontre que :
2 2 2
AG = 3 𝐴𝐴′; BG = 3 BB’ et CG = 3 CC’.

Exercices
1. ABC est un triangle. On désigne par G son centre de gravité. Montre que :
2 2 2
AG = 3 𝐀𝐀′ ; BG = 3 BB’ et CG = 3 CC’.
2. ABC est un triangle équilatéral.
a) Construis les points I et J, respectivement centre de gravité du triangle ABC et centre du
cercle circonscrit au triangle ABC. Que remarques-tu ?
b) Construis l’orthocentre et le centre du cercle inscrit au triangle ABC. Quelles remarques
fais-tu encore ?

Résumé
Hauteur d’un triangle : orthocentre
Propriété
Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes.
Le point de concours des trois hauteurs d’un triangle est appelé
orthocentre de ce triangle.

Bissectrices : centre du cercle inscrit

Propriété
Les trois bissectrices des angles d’un triangle sont
concourantes.
Leur point commun I est le centre du cercle inscrit dans
ce triangle.

Médianes : centre de gravité

Propriété 1
P a g e | 26

Propriété :
Chaque médiane d’un triangle le partage
en deux triangles de même aire.
On a: 𝒜𝑖𝑟𝑒(ABA’) = 𝒜𝑖𝑟𝑒 (AA’C).

Propriété 2
Propriété
Les trois médianes d’un triangle ABC sont concourantes
en un point G appelé le centre de gravité du triangle
ABC.
De plus, on démontre que :
2 2 2
AG = 3 𝐴𝐴′; BG = 3 BB’ et CG = 3 CC’.

Exercices
1) ABC est un triangle et (𝒞) son cercle inscrit de centre I.
P, Q et R sont respectivement les points de contact du cercle aux côtés [BC], [CA] et
[AB].
Démontre que le rayon du cercle (𝒞) est égal au quotient de l’aire du triangle ABC par
son demi-périmètre.

2) On donne trois droites (D1), (D2) et (D3) concourantes et I un point de (D1) La


perpendiculaire à (D2) passant par I coupe (D3) en J et la perpendiculaire à (D3) passant
par I coupe (D2) en K. Que peut-on dire des droites (KJ) et (D1) ?

3) Construis un triangle ABC sachant que BC = 6cm ; la longueur de la médiane [AA’] est
5cm et la mesure de la hauteur [AH] est 3cm.

4) ABC est un triangle tel que AB = 5cm.


I est le milieu du côté [AB], J le milieu du côté [AC], I’ milieu du côté [AI] et J’
milieu de [AJ].
Construis la figure, puis calcule IJ et I’J’.

5) ODE est un triangle avec DE = 4cm.


P est le symétrique de O par rapport à D et Q est le symétrique de O par rapport à E.
a) Construis la figure ;
b) Pourquoi les droites (PQ) et (DE) sont-elles parallèles ?
c) Calcule PQ.
P a g e | 27

6) ABC est un triangle. Les points M et M’ sont les milieux respectifs de [AB] et [BC].
a) Construis la figure.
b) Trace la parallèle à (AC) passant par M.
Pourquoi cette droite coupe-t-elle [BC] en son milieu I ?
Pourquoi (M’I) est-elle parallèle à (AB) ?

7) ABCD est un parallélogramme.


Le point M est le milieu du côté [AB] et la droite (DM) coupe la droite (AC) en I.
Trace la parallèle à la droite (DM) passant par B; elle coupe (AC) en J.
a) Construis la figure.
b) On se propose de démontrer que I est le milieu de [AJ] ; pour cela :
 dans le triangle ABJ, que sait-on du point M ? De la droite (IM) ?
 conclus.

8) M, N et P sont trois points d’une droite (D).


A est un point n’appartenant pas à (D).
M’, N’ et P’ sont respectivement les milieux des segments [AM], [AN] et [AP].
Démontre que les points M’, N’ et P’ sont alignés.

9) Le quadrilatère ABCD est un trapèze de bases [AB] et [DC].


Le point I est le milieu du côté [AD]. La droite (L) passant par I et parallèle au côté [DC]
coupe [BC] en J, [BD] en N et [AC] en M.
a) Démontre que le point J est le milieu du côté [BC].
b) Démontre que : IN = JM et IM = JN.
1
c) Démontre que : 2 (DC − AB) = NM.
P a g e | 28

Leçon 6 : Droites particulières d’un triangle isocèle et


équilatéral
Objectifs
- Démontrer qu’un triangle est isocèle ou équilatéral en utilisant les propriétés des
droites particulières ;
- démontrer en utilisant la caractérisation d’un triangle isocèle par les droites
particulières :
 que deux droites sont perpendiculaires,
 qu’un point est le milieu d’un côté d’un triangle.

1 Médiatrice, médiane, bissectrice et hauteur dans un triangle


isocèle

Activité

a. Construis un triangle ABC isocèle en A et place le point A’ milieu du segment


[BC].

b. Explique pourquoi la droite (AA’) est à la fois :


- la médiatrice du segment [BC],
- la médiane passant par A ;
- la hauteur passant par A,
- la bissectrice de l’angle 𝐴̂.

Propriété
L’axe de symétrie d’un triangle isocèle ABC est à la fois
la médiatrice de sa base, la bissectrice de l’angle au
sommet principal, la hauteur et la médiane passant aussi
par son sommet principal.

2 Reconnaissance d’un triangle isocèle


Activité 2
ABC est un triangle tel que la bissectrice (D) de 𝐴̂ passe par le milieu A’ du côté [BC].
a) Justifie que les triangles AA’B et AA’C ont la même aire ;
b) Montre que le point A’ est équidistant de (AB) et (AC).
Que dis-tu alors de la droite (AA’) ?
c) Justifie alors que AB = AC.
P a g e | 29

Propriétés

1. Dans un triangle, si une droite est à la


fois bissectrice et médiane alors ce
triangle est isocèle.

2. Dans un triangle, si une droite est à la


fois bissectrice et hauteur alors ce
triangle est isocèle.

3. Dans un triangle, si une droite est à la


fois hauteur et médiane alors ce triangle
est isocèle.

3 Droites particulières dans un triangle équilatéral

Propriété
Dans un triangle équilatéral, le centre de gravité G est à la fois
l’orthocentre du triangle, le centre du cercle circonscrit au
triangle et le centre du cercle inscrit dans le triangle.

Résumé
Médiatrice, médiane, bissectrice et hauteur dans un triangle isocèle

Propriété
L’axe de symétrie d’un triangle isocèle ABC est à la fois
la médiatrice de sa base, la bissectrice de l’angle au
sommet principal, la hauteur et la médiane passant aussi
par son sommet principal.
P a g e | 30

Reconnaissance d’un triangle isocèle


Propriétés

1. Dans un triangle, si une droite est à la


fois bissectrice et médiane alors ce
triangle est isocèle.

2. Dans un triangle, si une droite est à la


fois bissectrice et hauteur alors ce
triangle est isocèle.

3. Dans un triangle, si une droite est à la


fois hauteur et médiane alors ce triangle
est isocèle.

Droites particulières dans un triangle équilatéral


Propriété :
Dans un triangle équilatéral, le centre de gravité G est à la fois
l’orthocentre du triangle, le centre du cercle circonscrit au
triangle et le centre du cercle inscrit dans le triangle.

Exercices
1) Un triangle ABC est tel que le centre de gravité appartient à la hauteur (AH). Que
représente la droite (AH) pour le triangle ? Quelle est la nature du triangle ?

2) Construis deux demi-droites perpendiculaires [Ax) et [Ay) et un cercle de centre A. Ce


cercle coupe [Ax) en B et [Ay) en C. Quelle est la nature du triangle ABC ? Justifie.

3) Construis un triangle ABC tel que AB = AC. Soit A’ le milieu de [BC] ; note sur les
demi-droites [AB) et [AC) les points D et E tels que AD = AE.
Vérifie que la figure admet un axe de symétrie. Quelle est la nature du triangle A’DE ?

4) LAC est un triangle isocèle en L. Les médianes issues de A et C se coupent en U.


Démontre que la droite (LU) est perpendiculaire à (AC).
P a g e | 31

5) JFC est un triangle isocèle en C. La médiane issue de C coupe la bissectrice de l’angle


F̂ en O. Démontre que (OJ) est la bissectrice de l’angle Ĵ.

6) Un triangle isocèle ABC est tel que AB=AC. Détermine les mesures des angles de ce
triangle dans chacun des cas suivants :
a) 𝑚𝑒𝑠B ̂ = 45° ;
b) 𝑚𝑒𝑠A ̂ = 45° ;
c) 𝑚𝑒𝑠B ̂ = 60° ;
d) 𝑚𝑒𝑠B ̂ = 42°.
7) Un triangle ABC est tel que le centre de gravité appartient à la hauteur (AH).
Que représente la droite (AH) pour ce triangle ?
Quelle est la nature de ce triangle ?

8)
a) Construis un triangle ABC tel que BA = BC = 4cm et 𝑚𝑒𝑠B ̂ = 120°.
b) Calcule les mesures des angles du triangle ABC.
c) Construis l’orthocentre H du triangle ABC et trace le cercle (C) de centre B et
de rayon BA. Que remarques-tu ?
P a g e | 32

Leçon 7 : Propriétés métriques d’un triangle : propriété de


Pythagore et sa réciproque
Objectifs
- Calculer la longueur d’un côté d’un triangle rectangle en utilisant la propriété de
Pythagore ;
- démontrer qu’un triangle est rectangle en utilisant la réciproque de la propriété de
Pythagore ;
- calculer la longueur de la hauteur issue du sommet de l’angle droit.

1 Propriété de Pythagore
Activité 1
Observe la figure ci-contre et réponds aux questions
suivantes :
̂.
a) détermine la mesure de l’angle 𝐶𝐴𝐷
b) calcule de deux façons différentes l’aire du trapèze
EBCD.
c) déduis de ces calculs effectués une égalité
importante.
Propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est rectangle en A et d’hypoténuse [BC]
alors on a : BC2 = AB2 + AC2

Exercices

1) Moussa veut clôturer une partie de son terrain. Cette partie a la forme d’un triangle
MNP rectangle en N. Il connaît la mesure du côté [NP] et de l’hypoténuse [MP] :
NP = 20m et MP = 25m.
Aide Moussa à déterminer la mesure du côté [MN] pour lui permettre d’acheter la juste
mesure du grillage qu’il lui faudra.

2) Une échelle de longueur 6,5m est posée contre un mur ; le bas de l’échelle est à 2,50m
du mur (figure ci-contre).
A quelle distance du sol se trouve le haut de l’échelle ?
P a g e | 33

2 Réciproque de la propriété de Pythagore


Activité 2
a) Construis deux triangles ABC et MNP dont les mesures des côtés sont les suivantes :
1) AB = 4cm ; AC = 3cm ; DC = 5cm.
2) MN = 5cm; NP = 4,5cm; MP = 4cm.

b) Pour chaque triangle donné, élève au carré les mesures de ses côtés et contrôle si elles
vérifient la propriété de Pythagore. Précise lequel des deux triangles vérifie la relation de
Pythagore.
c) Vérifie à l’aide d’une équerre lequel des deux triangles est un triangle rectangle.

Propriété réciproque de la propriété de Pythagore


Si un triangle ABC est tel que BC2 = AB2 + AC2, alors ce triangle est rectangle en A.

Exercices

1) Les mesures des côtés d’un triangle EFG sont en cm : EF = 12 ; EG = 9 et FG = 9.


Ce triangle est-il rectangle ?
2) a) Trace les triangles suivants dont les mesures des côtés en cm sont :
- BC = 6 ; CA = 8 et AB = 10.
- DC = 6 ; CA = 10 et AB = 12.
- BC = 2,6 ; CA = 1 et QB = 2,4.

b) Indique parmi ces triangles ceux qui sont rectangles, en précisant les côtés
perpendiculaires.

3 Propriété métrique déduite de l’aire


Activité 3
Observe la figure ci-contre et réponds aux questions suivantes :
a) exprime de deux manières différentes l’aire du triangle
ABC ;
b) déduis-en une égalité en fonction de a, b, c et h.

Propriété
Dans un triangle rectangle, le produit des côtés de
l’angle droit est égal au produit de l’hypoténuse et de la
hauteur issue du sommet de l’angle droit.
On a donc l’égalité 𝑎 x h = b x c.
P a g e | 34

Exercice:
Le triangle ABC est tel que : AB = 40, BC = 41 et CA = 9.
a) Vérifie que ce triangle est rectangle.
b) Calcule la distance de A à la droite (BC)

Résumé
Propriété de Pythagore
Propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est rectangle en A et d’hypoténuse [BC]
alors on a :BC2 = AB2 + AC2

Réciproque de la propriété de Pythagore


Propriété réciproque de la propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est tel que BC2 = AB2 + AC2, alors ce triangle est rectangle en A.

Propriété métrique déduite de l’aire

Propriété :
Dans un triangle rectangle, le produit des côtés de
l’angle droit est égal au produit de l’hypoténuse et de la
hauteur issue du sommet de l’angle droit.
On a donc l’égalité 𝑎 x h = b x c.

Exercices
1) a) Dessine un rectangle ABCD tel que : AB = 4cm et BC = 3cm.
b) Calcule la longueur de ses diagonales. Vérifie sur le dessin.
2) Un triangle ABC est tel que AB = 40cm ; BC = 41cm et CA = 9cm.
a) Vérifie que ce triangle est rectangle.
b) Calcule la distance de A à la droite (BC).
3)
a)Trace un triangle équilatéral ABC dont les côtés mesurent 4cm.
b) Dessine la hauteur [AH] de ce triangle (H étant le pied de cette hauteur).
c) Calcule la longueur du segment [AH]. Vérifie.
4) a) On considère un triangle ABC rectangle en A et dont les mesures des côtés sont :
AC = 48mm et BC = 60mm. Calcule la longueur du côté [AB].
b) Construis en grandeur réelle le triangle ABC puis la hauteur [AH], H étant le pied
de la hauteur issue de A.
c) Calcule l’aire du triangle ABC.
d) Calcule les longueurs AH, BH et CH. Vérifie sur la figure réalisée.
5)
a) Construis un trapèze ABCD rectangle en A et B tel que AD = 7cm ; BC = 4cm ;
AC = 5,5cm.
P a g e | 35

b) Calcule l’aire de ce trapèze.


6)
a) Construis un losange ABCD tel que AC =6cm et BD = 8cm.
b) Quelle est la longueur de ses côtés?
P a g e | 36

Première Semaine d’intégration


P a g e | 37

Palier 1_Situation 1
Titre : Le terrain de Moussa

Contexte
Moussa vient d’acquérir un terrain ayant la forme d’un trapèze rectangle sur lequel il veut
réaliser des aménagements.

Soit ABCD ce terrain dont les dimensions réelles sont les suivantes : AB = 48m ; DC = 60m ;
̂ et D
la hauteur est de 32m. Les angles A ̂ sont droits.

Consigne
1
1) Représente le terrain ABCD de Moussa à l’échelle 1000.
Tu complèteras la figure au fur et à mesure des activités suivantes.

2) On considère la figure réalisée et ses dimensions en cm.


a) Quelle est la distance du point B à la droite (AD) ?
b) Quelle est la distance du point C à la droite (AB) ? A la droite (AD) ?

3) a) Moussa veut connaître la distance du segment [BC]. Aide-le à trouver une valeur
approchée de cette mesure;
b) Il décide de partager le terrain en deux parties en mettant une clôture de A à C.
Quelle longueur de grillage doit-il acheter ?
c) Il décide de planter des arbres fruitiers sur la ligne matérialisant la hauteur du
triangle ABC issue de B.
Soit 𝒽 cette hauteur. Détermine la mesure de cette hauteur 𝒽. (prendre pour valeur de
BC la partie entière du nombre obtenu au point 3.a) ;
d) Dans la partie matérialisée par le triangle ADC, Moussa décide de construire un
mur suivant la droite partant de I, milieu de [AD] et parallèle à la droite (AC).
En quel point du segment [DC].est située l’autre extrémité du mur ? Nomme J ce
point.
e) Détermine la longueur du mur [IJ].

4) Néloum, la fille de Moussa a étudié les fractions ces derniers jours en classe. Pour
s’entrainer, elle décide d’utiliser les mesures des dimensions du terrain de son père
pour effectuer des calculs sur les fractions. Elle a formé les nombres suivants :
48 32 32 ℎ
𝑎= ;𝑏= ;𝑐= et 𝑑 =
60 60 AC AC
a) Ecris les nombre 𝑎, 𝑏,c et d sous forme de fractions irréductibles;
b) Néloum veut calculer la somme 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 + 𝑑. Aide-la à trouver le résultat de
cette somme. Tu utiliseras le calcul du PPCM pour lui permettre d’effectuer cette
somme.
c) Utilise le PGCD du numérateur et du dénominateur du résultat de la somme
obtenue pour simplifier ce résultat .
d) Calcule aussi : (𝑎 + 𝑏) − (𝑐 + 𝑑).
P a g e | 38

Palier 1_Situation 2

Titre : Les fractions et calculs.

Contexte
On veut effectuer des calculs sur les fractions.
1400 315
On donne A = 240 et B = 147.

Consigne
1) Détermine le PPCM de 1400 et 240 puis le PPCM de 315 et 147.
2) Détermine :
 Le PGCD de 1400 et 240 ;
 Le PGCD de 315 et 147.
3) Rends irréductibles les fractions A et B.
4) Calcule et donne les résultats sous forme de fractions irréductibles A+B ; AB ; AB ;
𝐴
.
𝐵
5) Détermine les fractions inverses de chacune des fractions A ; B ; A+B ; AB ; AB ;
𝐴
.
𝐵
6) Représente sur une droite le segment qui illustre la fraction A.
P a g e | 39

Palier 1_Situation 3
Titre : Les trois amis

Contexte
Pour aller de son domicile au fleuve Chari dont la rive au quartier Sabangali est supposée
rectiligne, le pêcheur Akoina marche à la vitesse constante de 5km/h.
Il fait ce trajet en 1h30mn en suivant une ligne droite orthogonale à la rive du Chari.

Consigne
1) Quelle est la distance qui sépare le domicile d’Akoina et la rive du Chari ?
2) Représente par une droite la rive du Chari et par un point A le domicile d’Akoina à
l’échelle de 1/100 000. Quelle distance sur le dessin représente la distance réelle
déterminée à la question précédente ?
3) Son ami Abdou dont le domicile B situé sur une parallèle distante de 5km de la ligne
allant du domicile d’Akoina à la rive et à 9km de la rive Chari doit arriver au même
instant qu’Akoina à la rive en suivant cette parallèle.
Il quitte son domicile au même moment qu’Akoina. A quelle vitesse doit-il marcher ?
4) Arrivés à la rive, les deux amis se proposent au téléphone de se rencontrer au point
milieu D de leurs lieux d’arrivée. Situe sur ta représentation ce lieu de rencontre et
trace l’axe médian des deux chemins empruntés par les deux amis.
5) Mahamat leur troisième ami dont le domicile C se situe à 15km de la rive sur l’axe
médian les attend à leur retour pour prendre sa part de poissons. Il veut bien aller chez
Akoina ou chez Abdou mais, il se dit qu’aller chez Akoina serait plus aisé car plus
proche. A-t-il raison ? Lequel des deux domiciles est-il plus proche de celui de
Mahamat ?
6) En prenant comme sommets d’un triangle les trois domiciles A, B et C des trois amis,
construis le triangle ABC. Trace la droite (L) parallèle à (BC) et passant par le milieu I
de [AC]. En quel point J cette droite coupe-t-elle le segment [AB] ?
7) Calcule la longueur du côté [BC] du triangle ABC ainsi que IJ.
P a g e | 40

PALIER 2
Semaines 7 – 11

Activités numériques
 Nombres décimaux relatifs et puissance de 10.
 Ensemble des nombres rationnels.
 Opérations sur les nombres rationnels.

Activités géométriques
 Cercles et droites : positions relatives d’une droite
et d’un cercle, de deux cercles.
 Angles au centre d’un cercle.
 Polygones réguliers.
P a g e | 41

Leçon 8 : Nombres décimaux relatifs et puissance de 10


Objectifs
- Définir une puissance de 10 à exposant entier relatif ;
- multiplier un nombre par une puissance de 10 ;
- écrire des puissances de 10 sous différentes formes ;
- écrire un nombre décimal sous la forme 𝑎. 10𝑛 (𝑎 ∈ 𝔻 𝑒𝑡𝑛 ∈ ℤ) ;
- trouver l’écriture scientifique et l’ordre de grandeur d’un nombre décimal ;
- calculer le produit de deux nombres décimaux écrits sous la forme 𝑎. 10𝑛 (𝑎 ∈
𝔻 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℤ) ;
- encadrer un nombre décimal par deux puissances de 10 à exposants entiers relatifs ;
- comparer deux nombres décimaux écrits sous la forme 𝑎. 10𝑛 (𝑎 ∈ 𝔻 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℤ).

1 Définition d’une puissance de dix à exposant entier relatif


Activité 1
a) Calcule : 10  10 ; 10  10  10 ; 10  10  10 10.
b) Ecris les nombres suivants sous forme de produit de facteurs égaux à 10 :
1𝑂2 ; 103 ; 104 .
c) Combien comptes-tu de zéros dans le calcul de : 102 ; 103 ; 104 ?
d) Calcule : 0,1  0, 1 ; 0,1  0,1  0,1 ; 0,1  0,1  0,1  0,1.
e) Ecris les nombres suivants sous forme de produit de facteurs égaux à 0,1:
10−2 ; 10−3 ; 10−4.
f) Combien comptes-tu de chiffres après la virgule dans le calcul de :
10−2 ; 10−3 ; 10−4.
Définition
n est un entier naturel.
On appelle puissance d’exposant n de 10, le produit de n facteurs égaux à 10.
 10𝑛 = 10 × 10 × 10 ×…× 10 (n facteurs égaux à 10).
= 1000…0 (n zéros après 1).
 10−𝑛 = 0,1 × 0,1 × 0,1×…×0,1(n facteurs égaux à 0,1).
= 0,00…1 (n chiffres après la virgule).

Exemples
1) 105 =10 × 10 × 10 × 10 × 10
=100 000 (on compte 5 zéros après 1).

2) 10−3= 0,1 × 0,1 × 0,1


=0,001(on compte 3 chiffres après la virgule).

Propriétés
m et n sont deux entiers relatifs
 10𝑛 × 10𝑚 =10𝑛+𝑚 .
 (10𝑛 )𝑚 =10𝑛×𝑚 .
P a g e | 42

1
 =10−𝑛 .
10𝑛
10𝑛
 =10𝑛−𝑚 .
10𝑚

2 Multiplication d’un nombre par une puissance de dix


Activité 2
Effectue les multiplications suivantes :
a) 2,5710 ; 77102 ; 8,5103 .
b) 782,510−1 ; 310−2 ; 8,910−3.
Quelles remarques fais-tu?
Règle
 Pour multiplier un nombre décimal par 101 , 102 , 103 , …, 10𝑛 , on déplace la virgule
respectivement de 1, 2, 3,…, n rang(s) vers la droite du nombre que multiplie la puissance
de 10.
 Pour multiplier un nombre décimal par10−1 , 10−2, 10−3 , …,10−𝑛 , on déplace la virgule
respectivement de 1, 2, 3, …, n rang(s) vers la gauche du nombre que multiplie la
puissance de 10.

3 Ecriture d’un nombre décimal sous différentes formes


3.1 Ecriture d’un nombre décimal sous la forme a𝟏𝟎𝒏 ( a∈ 𝔻 𝒆𝒕 n∈ ℤ)
Activité 3
Ecris les deux nombres décimaux 0,00536 et 3 752 000 sous différentes formes comme
produit d’un nombre par une puissance de 10.
Règle
Un même nombre décimal peut s’écrire sous plusieurs formes différentes comme produit d’un
autre nombre par une puissance quelconque de 10.

3.2 Ecriture scientifique et ordre de grandeur d’un nombre


Activité 4
On donne le nombre décimal 0,000 867.
Ecris ce nombre sous la forme a.10𝑛 où a est un nombre décimal avec un seul chiffre non nul
avant la virgule.

Règle
Un nombre décimal écrit sous la forme a  10𝑛 est en écriture scientifique si a est un nombre
décimal avec un seul chiffre non nul avant la virgule et n, un entier relatif.

Remarque
L’écriture scientifique d’un nombre décimal permet de mieux percevoir son ordre de
grandeur.
P a g e | 43

Exemples
Nombres décimaux Notations scientifiques
0,001 743 1,74310−3
5 454 5,454103
-72 000 -7,2104

3.3 Ordre d’un nombre décimal


Définition
n est un nombre entier naturel.
Un nombre décimal est d’ordre n s’il peut être écrit sous la forme d’un produit d’un nombre
entier relatif par 10−𝑛 .

NB : un nombre décimal écrit avec n chiffres après la virgule est un nombre décimal
d’ordre n.

Exemple
1, 37 est un nombre décimal d’ordre 2 ; car 1,37 = 137 x 10−2
4, 342 est un nombre décimal d’ordre 3 ; car 4,342 = 4342 x 10−3

4 Produit de nombres décimaux écrits sous la forme a𝟏𝟎𝒏


(a ∈ 𝔻 et n∈ ℤ)
Activité 5
On donne A=25 000 et B=50 000.
a) Calcule AB et écris le résultat sous la forme 𝑎 × 10𝑛 .
b) Ecris A et B sous la forme 𝑎 × 10𝑛 et sous ces nouvelles formes, calcule AB.
c) Enonce une règle pour le calcul de deux nombres décimaux écrits sous la forme a×
10𝑛 .

Règle
a et b sont deux nombres entiers relatifs, n et p deux entiers relatifs.
Le produit (a 10𝑛 ) (b10𝑝 )= (ab)10𝑛+𝑝 .

Exemples :
1) (1,8105 )(310−7 ) = (1,83)10(5+(−7)) .
=5,410−2.
1,8105 18×104 1
2) = = (18 x ) x 104+7
3×10−7 3×10−7 3

= 61011 .

5 Encadrement d’un nombre décimal par deux puissances de


dix à exposants entiers relatifs consécutifs
Activité 6
P a g e | 44

On donne a= 5,7103 .
a) Encadre 5,7 par deux puissances de dix d’exposants entiers relatifs consécutifs
(1= 100 et 10=101 ).
b) Déduis-en un encadrement de a =5,7103 .

Règle
Pour donner un encadrement d’un nombre décimal écrit sous la forme a 10𝑛 par deux
puissances de dix, on cherche un encadrement de a par deux puissances de dix d’exposant
entiers relatifs consécutifs en sachant que 1= 100 et 10=101 .
On détermine un encadrement de a 10𝑛 en multipliant chaque membre de l’inégalité
précédemment obtenue par10𝑛 .

Exercice :
Donne un encadrement de chacun des nombres décimaux suivants par deux puissances de dix
d’exposants entiers consécutifs :
81,710−5 ; 0,45103 ; 746  105 ; 3,14109 .

6 Comparaison des nombres décimaux écrits sous la forme


a𝟏𝟎𝒏 (a∈ 𝔻 et n∈ ℤ)
Activité 7
On donne a = 52310−5 et b = 2710−3
a) Trouve une notation scientifique de chacun des nombres a et b.
b) Déduis-en une comparaison des nombres a et b.

Méthode
Pour comparer des nombres décimaux positifs A et B écrits sous la forme a10𝑛 , on donne
les notations scientifiques de chacun des nombres A et B :
A= y  10ℎ et B = z 10𝑘 .
Si h ≠ k, alors A et B sont rangés dans le même ordre que h et k.
Si h = k, alors A et B sont rangés dans le même ordre que y et z.

Exercice
Compare les nombres suivants :
 A= 27,5 10−4 et B =7,310−4 .
 A=−3,1410−2 et B = 5,410−1.
 A= 7,5105 et B = 34104 .
 A= 13,92  105 et B = 1,3810−6 .

Résumé
Définition d’une puissance de dix à exposant entier relatif
Définition
n est un entier naturel.
On appelle puissance d’exposant n de 10, le produit de n facteurs égaux à 10.
P a g e | 45

 10𝑛 = 10 × 10 × 10 ×…× 10 (n facteurs égaux à 10).


= 1000…0 (n zéros après 1).
 10−𝑛 = 0,1 × 0,1 × 0,1×…×0,1(n facteurs égaux à 0,1).
= 0,00…1 (n chiffres après la virgule).
Propriétés
m et n sont deux entiers relatifs
 10𝑛 × 10𝑚 =10𝑛+𝑚 .
 (10𝑛 )𝑚 =10𝑛×𝑚 .
1
 =10−𝑛 .
10𝑛
10𝑛
 =10𝑛−𝑚 .
10𝑚

Multiplication d’un nombre par une puissance de dix


Règle
 Pour multiplier un nombre décimal par101 , 102 , 103 , …, 10𝑛 , on déplace la virgule
respectivement de 1, 2, 3,…, n rang(s) vers la droite du nombre que multiplie la puissance
de 10.
 Pour multiplier un nombre décimal par10−1 , 10−2, 10−3 , …,10−𝑛 , on déplace la virgule
respectivement de 1, 2, 3, …, n rang(s) vers la gauche du nombre que multiplie la
puissance de 10.
Ecriture d’un nombre décimal sous différentes formes
Ecriture d’un nombre décimal sous la forme a𝟏𝟎𝒏 ( a∈ 𝔻 𝒆𝒕 n∈ ℤ)
Règle
Un même nombre décimal peut s’écrire sous plusieurs formes différentes comme produit d’un
autre nombre par une puissance quelconque de 10.

Ecriture scientifique et ordre de grandeur d’un nombre


Règle
Un nombre décimal écrit sous la forme a  10𝑛 est en écriture scientifique si a est un nombre
décimal avec un seul chiffre non nul avant la virgule et n, un entier relatif.

Ordre d’un nombre décimal


Définition
n est un nombre entier naturel.
Un nombre décimal est d’ordre n s’il peut être écrit sous la forme d’un produit d’un nombre
entier relatif par 10−𝑛 .

Produit de nombres décimaux écrits sous la forme a𝟏𝟎𝒏 (a ∈ 𝔻 et n ∈ ℤ)


Règle
a et b sont deux nombres entiers relatifs, n et p deux entiers relatifs.
Le produit (a 10𝑛 ) (b10𝑝 )= (ab)10𝑛+𝑝 .

Encadrement d’un nombre décimal par deux puissances de dix à exposants entiers
relatifs consécutifs
Règle
Pour donner un encadrement d’un nombre décimal écrit sous la forme a 10𝑛 par deux
puissances de dix, on cherche un encadrement de a par deux puissances de dix d’exposant
P a g e | 46

entiers relatifs consécutifs en sachant que 1= 100 et 10=101 .


On détermine un encadrement de a 10𝑛 en multipliant chaque membre de l’inégalité
précédemment obtenue par10𝑛 .
Exercices
1) Ecris les nombres suivants sous la forme d’une seule puissance de dix :
100 ; 1 000 000 ; 0,000 01 ; 0,001 ; 1 000 000 000 ; 0,000 000 1 ;
1 1 1 1
0,000 001  1 000 ; 103  104 ; 10 3 109 ; (102 )4 ; (103 )2 ; 100  10 ; 100  100 000 ;
10−2 1 10−3 106
; 10−5 ;  106 .
10−3 103

2) Ecris les nombres suivants sous la forme a  10𝑝 où a et p désignent des nombres entiers
relatifs, p prenant la plus grande valeur entière possible :
14,54 ; 2,6 ; - 1200 ; 0,000053 ; 7 ; 500 000 ; 12,57 ; 100,45.

3) Donne l’écriture décimale de chacun des nombres ci-dessous :


2
15,610−1 ; 55103 ; 74910−5 ; 5 103 ; 7,56 10−2.
4) Donne la notation scientifique des nombres suivants :
145×10−2
53 ; 765 ; -64,45 ; 0,000 57 ; 52 ; 202 ; 25 10−3 ; 12,43 103 ; ; 3,510−2 +
5×10−3
5,210−3 ; 1,45103  2,4102 ; 0,7 3,25.

5) Compare deux à deux les nombres suivants :


7106 et 83105 ; 5 400102 et 0,55102 ; 120106 et 0,0151011 ; 90106 et
1
11104 ; 41012 et 0,021014 .

6) Calcule le produit des nombres suivants:


3
8  102 et 5,3  105 ; 7  105 et 14 102 ; 2,3  106 et 0,17  102 ; 1,45  103
et 2,4  102 .

7) Trouve l’ordre de grandeur de chacun des nombres suivants :


0,005 ; 0,12 ; 5,4 ; 12,423 ; 17 ; 1,4 102 .

8) Donne l’inverse de chacun des nombres suivants sous forme d’une puissance de 10 :
(102 )2 ; (102 )3 ; (102 )3 ; (103 )2 .

9) On donne a = 7,5 105 et b =18 103 .


𝑎
Calcule ab et 𝑏 .
Donne les résultats en notation scientifique.
P a g e | 47

Leçon 9 : Ensemble des nombres rationnels


Objectifs
- Distinguer sur une liste de nombres les décimaux relatifs et les rationnels ;
- passer de l’écriture d’un quotient de nombres décimaux à l’écriture d’un quotient de
nombres entiers ;
- simplifier un nombre rationnel ;
- comparer des nombres rationnels directement ou éventuellement en utilisant une droite
graduée.

1 Les nombres rationnels


Activité 1
L’unité de longueur est le cm.
a) Trace une droite graduée (D) de repère (O, I).
1 9
b) Place sur cette droite graduée les points A, B, C, D et E d’abscisses respectives 2 ; ;
4
17 25 36
; 6 ; 7.
5
c) Place sur cette même droite graduée (D) les points A’, B’, C’, D’ et E’ symétriques
respectifs des points A, B, C, D et E par rapport au point O.
d) Quelle est l’abscisse de chacun des points A’, B’, C’, D’ et E’ ?

Définition
Un nombre rationnel est un nombre égal à une fraction ou à l’opposé d’une fraction.
L’ensemble des nombres rationnels est désigné par ℚ.

Remarque
Tout nombre entier naturel est un nombre entier relatif. On note : ℕ  ℤ.
Tout nombre entier relatif est nombre décimal. On note : ℤ  𝔻.
Tout nombre décimal est un nombre rationnel. On note : 𝔻  ℚ.
Ainsi, on écrit : ℕ  ℤ  𝔻  ℚ.

Exercices
1) Sur une droite graduée de repère (O,I), place les points A, B, C, E, Fet G d’abscisses
2 4 7 8 5 7
respectives  3 ; 3 ; 3 ; 3 ;  6 et 6.
2) On donne les nombres suivants :
5 7 15 7 5 4 10 8 −11
; ; ; ; ; ; ; ; .
2 3 6 4 7 5 9 5 4

Dans un tableau à deux colonnes, recopie dans une colonne les nombres décimaux et dans
l’autre colonne, les nombres rationnels qui ne sont pas des nombres décimaux :
P a g e | 48

2 Ecriture des nombres rationnels


Activité 2
Un nombre rationnel peut s’écrire comme un quotient de deux entiers relatifs.
Ecris les nombres suivants sous la forme de quotient de nombres entiers relatifs :
1,7 −7,23 9
2,5 ; ; ;  13,55; .
3 5,2 2,7

Définition
Un nombre rationnel est un quotient de deux nombres entiers relatifs.
a et b étant deux entiers relatifs et b non nul, un nombre rationnel peut s’écrire
𝑎
sous la forme 𝑏.
−𝑎 𝑎 𝑎
a et b étant deux nombres entiers relatifs et b non nul, = −𝑏 =  𝑏.
𝑏

Définition du quotient de deux nombres entiers relatifs


a et b étant deux nombres entiers relatifs et b non nul, on appelle quotient de a par b le
𝑎
nombre rationnel q = 𝑏.

3 Simplification des nombres rationnels


Activité 3
On donne les nombres rationnels suivants :
720 −28
A = 648 et B = 60 .
En utilisant la décomposition en un produit de facteurs premiers de chacun des termes de ces
fractions, simplifie- les.

Méthode
Pour simplifier un nombre rationnel écrit sous forme d’une fraction, on peut :
 rechercher les diviseurs communs du numérateur et du dénominateur de la fraction
donnée ;
 décomposer le numérateur et le dénominateur de la fraction donnée en un produit de
facteurs premiers ;
 procéder à des simplifications successives.

Exercice :
Simplifie chacun des nombres rationnels suivants :
36 18 35 120 −16 −210
; ; ; ; ; .
150 24 56 −160 −48 441

4 Comparaison des nombres rationnels


Activité 4
Compare les nombres rationnels suivants :
5 2 13 7 2 3 14 11 7
et  5 ; − 7 et  5 ; 7 et 8 ;  5,1 et  3 ;  18 et −12.
3
P a g e | 49

Règle
Pour comparer deux nombres rationnels, on se ramène à comparer des nombres décimaux
relatifs, des fractions et des opposés de fractions.
Exercice :
Compare les nombres rationnels suivants :
5 4 15 16 1 13 121 1 4
et ; et  ; et  0,2 ;  et  ; et  .
4 5 16 15 27 12 137 12 5

Résumé

Les nombres rationnels


Définition
Un nombre rationnel est un nombre égal à une fraction ou à l’opposé d’une fraction.
L’ensemble des nombres rationnels est désigné par ℚ.
Ecriture des nombres rationnels
Définition
Un nombre rationnel est un quotient de deux nombres entiers relatifs.
a et b étant deux entiers relatifs et b non nul, un nombre rationnel peut s’écrire
𝑎
sous la forme 𝑏.
−𝑎 𝑎 𝑎
a et b étant deux nombres entiers relatifs et b non nul, = −𝑏 =  𝑏.
𝑏

Définition du quotient de deux nombres entiers relatifs


a et b étant deux nombres entiers relatifs et b non nul, on appelle quotient de a par b le
𝑎
nombre rationnel q = 𝑏.
Comparaison des nombres rationnels
Règle
Pour comparer deux nombres rationnels, on se ramène à comparer des nombres décimaux
relatifs, des fractions et des opposés de fractions.

Exercices
1) a) Trace une droite graduée (D) de repère (O, I) tel que
OI = 2cm.
2
b) Place sur la droite (D) les points A ; B ; C ; D ; E et F d’abscisses respectives  ;
3
1 7 5 1 9
;− ; ; et − .
2 5 2 4 4

c) Place sur cette même droite les points A’ ; B’ ; C’ ; D’ ; E’ et F’ dont les abscisses
2 1 7 5 1 9
sont les opposés respectifs de  3 ; 2 ; − 5 ; 2 ; 4 et − 4.
2 1 5 3 −9
2) Sur une droite graduée (unité 3cm), place les points d’abscisses : 3 ; − 3 ; −3 ;− 6 ; −6 et
leurs opposés.
3) Recopie et complète chaque phrase :
P a g e | 50

−2,5 2,5
a) les nombres et sont …
4 4

1
b) les nombres -4,8 et- 4,8 sont …

4 3,1
c) les nombres - 3,1 et - sont …
4

4 4
d) les nombres 9 et − 9 sont…

4) Dans chaque cas, prouve que les deux nombres sont opposés ou non :
2 8 2 3 5 14
a) − 3 et ; b) − 8 et 12 ; c) 6 et − 24 .
12

5) Parmi les écritures suivantes, lesquelles peuvent être simplifiées ? Simplifie-les :


14 39 24 42 −72 −81 125
a) − ; b) ; c) −29 ; d) ; e) ; f) −72 ; g) .
3 6 21 25 75

6) Ecris chacun des nombres suivants sous forme d’une fraction ou de l’opposé d’une
fraction irréductible:
8 30 −27 15 −360 −91 45 120
; − 36 ; ; ; ; ; ; .
12 18 −40 108 49 −99 180

7) Sans réduire au même dénominateur et sans calculer le quotient, compare les nombres
rationnels suivants :
1 4 −1 1 1
− 12 et − 5 ; et −9 ; − 27 et −0,2.
7
𝑎
8) Donne une écriture des nombres ci-dessous sous la forme de 𝑏 où a et b sont deux entiers
relatifs (b est non nul) :

 0,5 ; 5,4 ; 13,7 ;  7,5 ;  5,25 ; 22,47.


9) Parmi les nombres rationnels suivants :
2 16 7 9 15 23 25 27
; ; - 11 ; − 10 ; ; ; − 13 et 54,
4 5 7 25

Cite ceux qui ne sont pas des nombres décimaux relatifs.


10) On donne les nombres rationnels suivants :
3 11 7 4 15 23 17
; ; ; ; ; ; .
4 6 11 9 7 25 13

Dans un tableau à deux colonnes, recopie dans la colonne de gauche les nombres rationnels
qui sont des nombres décimaux et dans la colonne de droite ceux qui ne sont pas des nombres
décimaux.

11) Range les nombres suivants par ordre croissant :


7 5 9 2 4 7
 0,2 ;  ; ; ; 3,5 ;  ;1; ; .
5 4 2 3 7 3
P a g e | 51

12) Simplifie les nombres rationnels suivants :

22 ×32 ×7 24 ×35 ×52 36 63 72 750 100 −99 −81


; ; ; ; ; ; ; ; .
2×34 ×5 25 ×34 ×53 ×7 24 42 48 850 144 44 45
13) Compare les nombres rationnels suivants :
5 4 11 12 13 121 1 4 −1 1 1
et ;− et − ;− et − ; et ; et ; et 0,2.
4 5 12 11 12 137 12 5 7 −9 12

14) Après un violent orage sur le verger de Hassan, 7 manguiers sur 15 sont détruits. Dans le
verger de Bénam, il y en a 4 sur 9 détruits. Lequel des deux vergers est le plus détruit?
P a g e | 52

Leçon 10 : Opérations sur les nombres rationnels


Objectifs
- Calculer la somme, la différence et le produit des nombres rationnels ;
- déterminer l’inverse d’un nombre rationnel non nul et calculer le quotient des nombres
rationnels.

1 Somme et différence de nombres rationnels


Activité 1
On considère la figure ci-contre :
a) L’aire de la partie A ( hachurée) et celle de la partie B (remplie de
croix) correspondent chacune à une fraction de l’aire totale du carré.
Détermine chacune de ces fractions
b) On veut connaître la fraction correspondant à l’aire totale des
surfaces colorées. Explique comment tu procèdes pour obtenir cette A
fraction cherchée.
++
Activité 2 B+
3 11
On considère les nombres rationnels 5 et 4 .
a) Donne l’écriture décimale de chacun des deux nombres rationnels et calcule leur somme.
𝑎 𝑏
b) Mets ces nombres sous la forme 𝐷 et 𝐷 où D est un dénominateur commun non nul.
𝑎+𝑏
c) Donne l’écriture fractionnaire de 𝐷 puis son écriture décimale.
d) Compare le résultat obtenu à celui de la question a).

Règle
Pour calculer la somme ou la différence de deux nombres rationnels écrits sous forme de
fractions ou d’opposé de fractions :
- on les réduit à un même dénominateur positif ;
- on calcule la somme (ou la différence) des numérateurs des fractions obtenues.

Exemples :
11 3
Calculons 7 + (− 7).
Les deux nombres rationnels ont le même dénominateur.
Nous n’avons qu’à calculer la somme des numérateurs pour obtenir le résultat.
11 3 11+(−3) 11−3 8
+ (− 7) = 7 = 7 = 7.
7

3 2
Calculons 8 + 5.
Les deux nombres rationnels ont des dénominateurs différents.
On réduit donc ces nombres au même dénominateur positif.
3 2 3×5 2×8 15 16 15+16 31
On a : 8 + 5. = 8×5 + 8×5 = 40 + 40 = = .
40 40
3 2 31
Donc : 8 + 5.= 40.
P a g e | 53

Exercices
Calcule les sommes et les différences suivantes :
1 1 2 3 1
+3 ; (− 7) +(− 2) ; 2+ 4 .
2

5 2 7 2 3 7
- ; - (− 7); 2 (− 4)+ 5.
4 3 2

2 Produit de deux nombres rationnels

Propriété
𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 sont des nombres entiers relatifs, 𝑏 𝑒𝑡 𝑑 étant non nuls
𝑎 𝑐 𝑎𝑥𝑐
x 𝑑.= 𝑏𝑥𝑑.
𝑏

Exemples
2 4 2x4 8
x = = 35 ;
5 7 5x7
3 4 3x(−4) −12
x (− 13) = = ;
11 11x13 143
7 (−2) (−7)x(−2) 14
(− 9) x = = 27.
3 9x3

Exercices
1) Effectue les produits suivants :
3 7 3 4 3 11 −3
x6 ; (− 5) x 7 ; -2 x 11 ; x ( 44 ) ;
5 9

2) calcule :
2 5 5 −9
x 3 x 11 ; (-4) x 13 x ( 15 )
3

3 Inverse d’un nombre rationnel non nul


Activité 3
a) Calcule le produit suivant :
2 ,5 x 0,4. Qu’obtiens-tu ?
b) Transforme 2 ,5 et 0,4 en écriture fractionnaire de dénominateur 10 puis simplifie-les de
façon à obtenir des fractions irréductibles.
c) Effectue le produit des nombres rationnels obtenus.

Définition :
𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont des nombres entiers relatifs non nuls :
𝑎 𝑏
On a : 𝑏 × 𝑎= 1.
𝑎 𝑏
On dit que les nombres rationnels 𝑏 et 𝑎
sont inverses l’un de l’autre.
P a g e | 54

Exercices
1) Détermine l’inverse de chacun des nombres rationnels suivants :

7 13 5
; ; -3,7 ; .
12 7 −11

2) Calcule les sommes suivantes et détermine l’inverse de chacune d’elles:


1 1 3 4
+ ; 4 + 5.
2 3

4 Quotient de deux nombres rationnels

Activité 4
3
Nous voulons déterminer, à l’aide d’un dessin le quotient 4 : 2.
Pour cela, considérons la figure ci-dessous :

a) Quelle fraction du rectangle correspond à la partie colorée si nous ne considérons que les
traits verticaux ?
b) Pour effectuer notre division, nous avons divisé le rectangle par un trait horizontal. Quelle
fraction du même rectangle correspond à la moitié de la partie colorée ?
3
c) Complète donc 4: 2 = …
d) Calcule le produit suivant :
3 1
x . Que constates-tu ?
4 2

Définition
𝑎
Le quotient 𝑏 est le produit de a par l’inverse de b :
𝑎 1
= 𝑎 × 𝑏.
𝑏

Règle
𝑎, 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 étant des nombres relatifs, 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 non nuls, alors
𝑎 𝑐 𝑎 𝑑
: = × .
𝑏 𝑑 𝑏 𝑐

Exemples

5 2 5 7 35 2 2 1 2
: = x = ; :9 = x =
3 7 3 2 6 11 11 9 99
P a g e | 55

Exercice
Calcule les quotients suivants
9 5 −12
3 2 5 8 6 4
: (− ) ; (-5) : ; 3 ; ; .
5 3 4 13 5
5

Résumé
Somme et différence de nombres rationnels
Règle
Pour calculer la somme ou la différence de deux nombres rationnels, écrits sous forme de
fractions ou d’opposé de fractions :
- on les réduit à un même dénominateur positif ;
- on calcule la somme (ou la différence) des numérateurs des fractions obtenues.
Produit de deux nombres rationnels
Propriété
𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 sont des nombres entiers relatifs, 𝑏 𝑒𝑡 𝑑 étant non nuls
𝑎 𝑐 𝑎𝑥𝑐
x 𝑑.= 𝑏𝑥𝑑.
𝑏

Inverse d’un nombre rationnel non nul


Définition :
𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont des nombres entiers relatifs non nuls :
𝑎 𝑏
On a 𝑏 x 𝑎.= 1.
𝑎 𝑏
On dit que les nombres rationnels 𝑏 et 𝑎 sont inverses l’un de l’autre.
Quotient de deux nombres rationnels
Définition
𝑎
Le quotient 𝑏 est le produit de a par l’inverse de b :
𝑎 1
= 𝑎𝑥 𝑏.
𝑏

Règle
𝑎, 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 étant des nombres relatifs, 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 non nuls, alors
𝑎 𝑐 𝑎 𝑑
: = 𝑥 .
𝑏 𝑑 𝑏 𝑐

Exercices
1) Effectue les calculs suivants et donne le résultat sous forme d’une fraction ou de
l’opposé d’une fraction irréductible :
7 9 1 7 3 7 1
A= (3 + 4) − (2 + 1) ; B = (3 − 5 + 10)-(12 − 3)

−2 5 5 1 7
C= + 21 ; D=3-2-4
7
P a g e | 56

2) Effectue les opérations suivantes :


6 3 14 35 4 27 7 5 30 98 21
(7 + 8)× ; (18 + 9) × ; 8  6 ; 45  56 + 35.
23 11
3) Recopie le tableau suivant :

X 6 9 21 33 15
y 14 21 49 77 35
22
10
33
15
88
40
77
35
a) Que peux-tu dire de toutes les fractions de la première ligne ?
b) Que peux-tu dire de toutes les fractions de la première colonne ?
c) Complète le tableau en multipliant x par y.
4) Calcule les quotients suivants :
15 5 14 21 32 48
a) ÷8 ; ÷ 25 ; ÷ 27.
16 15 9
18 15 −45 18 −48 −12
b) ÷ 74 ; ÷ 55 ; ÷ .
37 77 13 77

5) Calcule les produits suivants:


4 5 12 14 77 13 10
A=9x7 ; B= x ; C = 65 x 11 x 14 ;
7 6

4 8 14 75 −3 12 −25
D = 42 x 7 x 15 x 81 ; E = ( 4 ) x (−5) x ( ).
6
6) Complète les égalités suivantes:
−8 5 −7
( 2 ) x … = 1; x … = 1 ; ( 4 ) x … = -1.
7

7) Effectue les opérations suivantes:


11 33 3 2 5 5 11 35 1 4
A = (12 : ) x 5 ; B = (7 : 4) x (8 : 2) ; C = (15 x ): (7 x ).
16 44 13
1 1 1 1 1 1 1
8) Est-il vrai que : + 23 + 34 + 45 + 56 + …+ + 9991000 = 0,999 ?
12 998999
P a g e | 57

Leçon 11 : Cercles et droites : positions relatives d’une droite


et d’un cercle ; de deux cercles
Objectifs
- Déterminer les positions relatives d’un cercle et d’une droite en comparant le rayon du
cercle et la distance entre le centre de ce cercle et la droite ;
- déterminer les positions relatives de deux cercles en comparant la somme des rayons,
la différence des rayons et la distance entre les deux centres des deux cercles.

1 Positions relatives d’un cercle et d’une droite


Activité 1
O est un point du plan.
a) Trace le cercle de centre O et de rayon r = 2cm.
b) Sur une demi-droite [Ox), place les points A, B et C respectivement distants de
1,5cm ; 2cm et 3cm du centre O de ce cercle.
c) Trace les perpendiculaires à (Ox) passant par A, B et C. Ces perpendiculaires coupent-
elles le cercle de centre O et de rayon r = 2cm ?

Propriétés
(𝒞) est un cercle de centre O et de rayon r ; (D) est une droite et H un point de (D) tel que
(OH) est perpendiculaire à (D).
1) si OH  r alors (𝒞) et (D) ont deux points communs. On dit que le cercle (𝒞) et la droite
(D) sont sécants.

Si (𝒞) et (D) ont deux points communs alors OH  r.

2) Si OH = r alors (𝒞)et (D) ont un seul point commun. On dit que (𝒞)et (D) sont tangents.

Si (𝒞) et (D) ont un seul point commun alors OH = r.


3) Si OH  r alors (𝒞)et (D) n’ont aucun point commun. On dit que (𝒞)et (D) sont disjoints.

Si (𝒞)et (D) n’ont aucun point commun alors OH  r.


P a g e | 58

Exercice
a) Construis un cercle (𝓒)de centre O et de rayon r = 5cm.
b) Trace une droite (D) située à 3cm du centre O.
c) Donne la position relative de (𝓒)et (D).

2 Tangente à un cercle
2.1 Tangente à un point donné d’un cercle
Activité 2
a) Construis un cercle (𝒞) de centre O.
b) Marque un point A du cercle (𝒞) et trace la droite (D) perpendiculaire à (OA) en A.

Définition
(C) est un cercle de centre O et H un point de (𝒞).
On appelle tangente en H au cercle (𝒞) la droite perpendiculaire en H à
(OH).
OH est un rayon du cercle (𝒞) ; (D) est la perpendiculaire à (OH) en H.
(D) est tangent à (𝒞) en H et H est le point de contact de (D) et (𝒞).

2.2 Tangentes à un cercle passant par un point extérieur à ce cercle


Activité 3
(𝒞) est un cercle de centre O et A un point extérieur à (𝒞).
a) construis le cercle (𝒞′) de diamètre [OA]. Ce cercle coupe (𝒞) en deux points M et N.
Marque ces deux points M et N.
b) Que dire des droites (OM) et (AM) ? Des droites (ON) et (AN) ?
c) Comment appelles-tu les droites (AM) et (AN) pour le cercle (𝒞) ?

Règle
Par un point A extérieur à un cercle (𝒞) donné, il passe deux tangentes à ce cercle.

Méthode de construction des deux tangentes passant par un point A


extérieur à un cercle (𝒞) de centre O :
On construit le cercle (𝒞) de centre O donné. Le point A étant fixé,
on construit l’autre cercle (𝒞′) de diamètre [OA].
(𝒞) et (𝒞′) se coupent en deux points M et N.
Les droites (AM) et (AN) sont les deux tangentes au cercle (𝒞) en
A.

Exercice
(𝒞 ) est un cercle de centre O et de rayon r = 5cm, A un point extérieur à (𝒞).
Construis les tangentes à (𝒞) en A.
P a g e | 59

3 Positions relatives de deux cercles


Activité 4
a) Place deux points A et B tels que AB = 3cm.
b) Construis le cercle (𝓒)de centre A et de rayon r = 1,5cm.
c) Construis trois autres cercles (𝐶1 ) de centre B et de rayon 𝑟1 = 1cm ; (𝐶2 ) de centre B
et de rayon 𝑟2 = 2cm et (𝐶3 ) de centre B et de rayon 𝑟3 = 5cm.
d) Combien(𝐶1) a-t-il de points communs avec (𝒞)? 𝐶2 avec (𝒞)? (𝐶3 ) avec (𝒞)?
e) Compare la distance AB à la somme et à la différence des rayons des cercles (𝓒)et
(𝐶1 ); (𝒞 ) et (𝐶2 ) ; (𝒞) et(𝐶3 ).

Propriétés
(C) est un cercle de centre O et de rayon r, (𝒞 ′ ) est un autre cercle de centre O’ et de rayon
r’ tels que r’ r.
1) Si OO’ r  r’ ou OO’ r + r’alors (𝒞)et (𝒞′)n’ont aucun point commun. On dit qu’ils
sont disjoints.

Si (C) et (C’) n’ont aucun point commun alors OO’ r  r’ ou OO’ r + r’.
2) Si OO’= r  r’ ou OO’= r + r’ alors (C) et (C’) ont un seul point commun. On dit qu’ils
sont tangents.

3) Si r  r’ OO’ r + r’ alors (C) et (C’) ont deux points communs. On dit qu’ils sont
sécants.

Si (C) et (C’) ont deux points communs alors r  r’ OO’ r + r’.
P a g e | 60

Exercice :
On donne deux points O et O’ tels que OO’ = 5cm.
Trace le cercle (C) de centre O et de rayon r = 3cm puis le cercle (C’) de centre O’
et de rayon r = 2cm. Quelle est la position relative des deux cercles ?

Résumé
Positions relatives d’un cercle et d’une droite
Propriétés
(𝒞) est un cercle de centre O et de rayon r ; (D) est une droite et H un point de (D) tel que
(OH) est perpendiculaire à (D).
1) si OH  r alors (𝒞) et (D) ont deux points communs. On dit que le cercle (𝒞) et la droite
(D) sont sécants.

Si (𝒞) et (D) ont deux points communs alors OH  r.


2) Si OH = r alors (𝒞) et (D) ont un seul point commun. On dit que (𝒞)et (D) sont tangents.

Si (𝒞) et (D) ont un seul point commun alors OH = r.


3) Si OH  r alors (𝒞) et (D) n’ont aucun point commun. On dit que (𝒞)et (D) sont disjoints.

Si (𝒞) et (D) n’ont aucun point commun alors OH  r.

Tangente à un cercle
Tangente à un point donné d’un cercle
Définition
(C) est un cercle de centre O et H un point de (𝒞).
On appelle tangente en H au cercle (𝒞) la droite perpendiculaire en H à
(OH).
OH est un rayon du cercle (𝒞) ; (D) est la perpendiculaire à (OH) en H.
(D) est tangent à (𝒞) en H et H est le point de contact de (D) et (𝒞).
P a g e | 61

Tangentes à un cercle passant par un point extérieur à ce cercle


Règle
Par un point A extérieur à un cercle (𝒞) donné, il passe deux tangentes à ce cercle.

Positions relatives de deux cercles


Propriétés
(𝒞) est un cercle de centre O et de rayon r, (𝒞 ′ ) est un autre cercle de centre O’ et de rayon
r’ tels que r’ r.
1) Si OO’ r  r’ ou OO’ r + r’alors (𝒞)et (𝒞 ′ ) n’ont aucun point commun. On dit qu’ils
sont disjoints.

Si (𝒞) et (𝒞′) n’ont aucun point commun alors OO’ r  r’ ou OO’ r + r’.
2) Si OO’= r  r’ ou OO’= r + r’ alors (𝒞) et (𝒞′) ont un seul point commun. On dit qu’ils
sont tangents.

3) Si r  r’ OO’ r + r’ alors (𝒞) et (𝒞′) ont deux points communs. On dit qu’ils sont
sécants.

Si (𝒞) et (𝒞′) ont deux points communs alors r  r’ OO’ r + r’.

Exercices
1) a) Construis un cercle (𝒞) de centre O et de rayon r = 3cm.
b) Trace les droites (D) ; (D’) et (D’’) respectivement distantes de 2cm, de 3cm et de
4cm du centre O du cercle (𝒞). Que dire des droites (D) ; (D’) et (D’’) ?
c) (L) et (M) sont deux droites parallèles distantes de 5cm. Construis un cercle
(𝒞′)tangent à (L) et (M).

2) (𝒞)est un cercle de centre O et de rayon r = 2cm. Fixe un point A du cercle (𝒞)et


construis la tangente à (𝒞)au point A.
P a g e | 62

3) a) (𝒞)est un cercle de centre O et de rayon r = 3,5 cm. Place un point A distant de 5cm
du centre O et trace deux tangentes à (𝒞)passant par le point A.

b) Construis un cercle (𝒞′) de centre O et de rayon r= 5cm.


Détermine le point le plus proche de (𝒞′)et le point le plus éloigné de (𝒞′).

4) 𝑂1 et 𝑂2 sont deux points du plan tels que 𝑂1 𝑂2 = 6cm.


a) Représente l’ensemble des points M du plan tels que 𝑂1M ≤ 4 et 𝑂2M ≤ 3.
b) Représente l’ensemble des points N du plan tels que 𝑂1N ≤ 4 et 𝑂2N ≥ 4.
c) Marque un point P tel que 𝑂1 P ≥ 4 et 𝑂2P ≥ 3.

5) A et B sont deux points du plan tels que AB = 4cm. (𝒞) et (𝒞′)sont deux cercles de centres
A et B et de rayons r et r’ respectivement. Comment choisir r et r’ pour que :
a) (C) et (C’) n’aient aucun point commun.
b) (C) et (C’) aient un seul point commun.
c) (C) et (C’) aient deux points communs.
6) ABCD est un carré de centre O et E est le milieu de [BC].
a) Trace le cercle (C) de centre O et passant par le point E.
b) Quelle est la position relative de chacune des droites (AB), (BC), (CD) et (DA) par
rapport au cercle (C) ?

7) (𝒞) est un cercle de centre O. [AB] et [CD] sont deux diamètres de (𝒞) à supports
perpendiculaires. Construis les tangentes à (𝒞) en chacun des points A, B, C et D. Quelle est
la nature du quadrilatère ABCD ?
8) a) Construis un triangle ABC isocèle en A tel qu’en centimètre :
AB = 6 et BC = 4.
b) Construis le cercle (𝒞) de centre A et tangent à la droite (BC).
c) Par B, construis la deuxième tangente à ce cercle (𝒞).

9) (𝒞) est un cercle de diamètre [AB].


C est un point de (𝒞) distinct des points A et B. Les tangentes au cercle (𝒞) en A et C se
coupent en un point D ; les tangentes au cercle (𝒞) en B et en C se coupent en un point E.
a) Quelles conséquences peut-on tirer des hypothèses et de la figure pour les longueurs
DC et DA ? Pour les longueurs EC et EB ?
b) Démontre que DE = AD + BE.
10) L’unité de longueur est le cm.
On donne deux points O et O’ tels que OO’>5. Trace :
- le cercle (𝒞) de centre O et de rayon 3 ;
- le cercle (𝒞′) de centre O’ et de rayon 2.
Quelle est la position relative des cercles (𝒞) et (𝒞′) ?

11) L’unité de longueur est le mm.


On donne les points A et B tels que AB = 80.
P a g e | 63

a) Place un point M tel que AM = 55 et BM = 45 puis construis le cercle (𝒞) passant par
M et tangent à (AB) au point B ;
b) Construis l’autre tangente à (𝒞) qui passe par A et soit D le point de contact ;
c) Construis la tangente à (𝒞) au point M. Elle coupe (AB) en E et (AD) en F.
Calcule le périmètre du triangle AEF.
P a g e | 64

Leçon 12 : Angles au centre d’un cercle


Objectifs
- Reconnaître un angle au centre dans un cercle ;
- construire un angle au centre de mesure donnée ;
- reconnaître un arc de cercle intercepté par un angle au centre ;
- identifier une corde sous-tendant un arc et un arc sous-tendu par une corde ;
- calculer la longueur d’un arc ;
- utiliser les propriétés de proportionnalité entre la longueur d’un arc de cercle et la
mesure de l’angle au centre qui l’intercepte pour démontrer :
 une égalité d’angle au centre,
 une égalité de longueur d’arc,
 une égalité de longueur de corde.
1 Angle au centre et arc de cercle
Activité 1 :

a) Trace un cercle de centre O et de rayon 3 cm.

b) Trace un angle aigu dans le cercle ayant pour sommet O. Note A et B les points de rencontre du
cercle et de l’angle tracé. Comment notes-tu l’angle obtenu ?

c) Matérialise avec une couleur rouge la portion du cercle ayant pour extrémités A et B. Comment
l’appelles-tu.

d) Place un point A’ sur le cercle tel que O soit le milieu du segment [AA’]. Comment appelles-tu la
portion du cercle contenant A’ et d’extrémités A et B ?

1.1 Définition d’un angle au centre


On appelle angle au centre d’un cercle, un angle qui a pour sommet le centre de ce cercle.

̂ est un angle au centre du cercle (𝒞).


𝐴𝑂𝐵

1.2 Définition de l’arc intercepté par un angle au centre


̂ un angle au centre du cercle (𝒞).
𝐴𝑂𝐵
La partie en rouge est appelée l’arc de cercle intercepté par l’angle au
̂ . On le note: AB .
centre 𝐴𝑂𝐵
P a g e | 65

La partie du cercle contenant A’ et d’extrémités A et B est appelée l’arc de cercle


̆.
d’extrémités A et B contenant A’. On le note:𝐴𝐵
̂ intercepte l’arc AB alors que l’arc 𝐴𝐵
On dit que l’angle 𝐴𝑂𝐵 ̆ n’est pas intercepté par le
̂
même angle 𝐴𝑂𝐵.

Exercice
On considère la figure suivante :
a) identifie tous les angles au centre du cercle (𝒞) et note
chacun de ces angles.
b) Pour chaque angle au centre identifié, précise l’arc
intercepté par cet angle.
c) Réponds par oui ou par non :
̂ est-il un angle au centre ?
- 𝐵𝑀𝑇
̂
- 𝐴𝑂𝐶 est-il un angle au centre ?
̂ est-il un angle au centre ?
- 𝐵𝐴𝑇
̂ est-il intercepté par un angle au centre ?
- L’arc 𝐵𝑇

2 Calcul de la longueur d’un arc de cercle


Activité 2
L’unité de longueur étant le cm, soit (𝒞) un cercle de centre O et de rayon 𝑟 = 3cm.
On sait que le périmètre d’un cercle de centre O et de rayon 𝑟 est 𝑝 (𝒞) = 2𝜋𝑟.
a) Quelle est la longueur d’un arc de cercle intercepté par un angle au centre de mesure 180° ?
Explique comment tu procèdes pour obtenir la réponse.
b) Complète le tableau suivant en utilisant les éléments de symétrie d’un cercle pour justifier
tes réponses.
Mesure en degré de l’angle au centre 180 90 45 135 60
Longueur en cm de l’arc intercepté
c) Montre que ce tableau est un tableau de proportionnalité.

Propriété
La longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à la mesure de l’angle au centre qui
l’intercepte.
Règle
(𝒞) est un cercle de centre O et rayon 𝑟 :

̆ = 2𝜋𝑟 - longueur de AB
On a : Longueur de 𝐴𝐵

Exemple
Un angle au centre d’un cercle de rayon r = 2cm a pour mesure 90°. Calculons la longueur de
̂ intercepté par cet angle.
l’arc 𝐴𝐵
𝜋
On sait qu’un angle de 90° équivaut à 2 𝑟𝑑.
En appliquant la propriété ci-dessus, la longueur de l’arc intercepté par cet angle est égale à :
𝜋
x 2cm = 𝜋cm = 3,14cm.
2
On a donc :ℓ(𝐴𝐵
̂̂ ) = 3,14cm.
P a g e | 66

Exercices

1) Soit (𝒞) un cercle de centre O et de rayon r = 3cm.


̂ au centre de (𝒞) tel que
a) Construis un angle 𝐴𝑂𝐵
̂ = 135°.
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
b) Détermine la longueur de l’arc AB intercepté par cet angle et déduis en la longueur de l’arc
̆.
𝐴𝐵
2) Soit (𝒞) un cercle de centre O et de rayon r = 4cm.

a) Calcule la longueur d’un arc de cercle AB intercepté par un angle au centre de 45°.

̆
b) Détermine la longueur de l’arc AB

3 Egalité de mésure d’angles au centre ou de longueur d’arcs


Activité 3 : On considère les deux figures suivantes :

a) Sur la figure 1, construis deux angles au


̂ et MON
centre AOB ̂ de même mesure 30°.

Calcule la longueur des arcs interceptés


respectivement par les angles au centre
̂ et MON
AOB ̂ . Que constates-tu ?

b) Sur la figure 2, les arcs


et PR ont la
TS

même longueur 2Πcm soit 6,28 cm.

Quelle est la mesure de l’angle au centre qui intercepte chacun de ces deux arcs ? Que
constates-tu ?
Propriétés
1- Dans un cercle, si deux angles au centre ont la même mesure ;
alors ils interceptent deux arcs de même longueur.

̂ =𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐷
si 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵 ̂

̂ = longueurde 𝐴𝐵
alors longueur de 𝐴𝐵 ̂

2- Dans un cercle, si deux arcs ont la même longueur, alors ils sont
interceptés par deux angles au centre de même mesure.

̂ = longueur𝐴𝐵
si longueur 𝐴𝐵 ̂
P a g e | 67

̂ =𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐷
Alors 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵 ̂

Exercice :
ABC est un triangle équilatéral inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O et de rayon 5cm.
Quelle est la longueur de chacun des arcs AB , BC et CA ?

4 Egalité de mesures de longueurs d’arcs et de longueur de cordes


Activité 4
a) Trace un cercle (𝒞) de centre O et place les points A, B, C et D de (𝒞) tels que la longueur
̂ soit égale à la longueur de l’arc CD .
de l’arc 𝐴𝐵
b) A l’aide d’un compas et d’une règle, compare les longueurs des cordes [AB] et [CD]. Que
constates-tu ?
c) Ce constat est général. Comment peux-tu donc énoncer cette propriété ?
d) La réciproque de cette propriété est-elle aussi vraie ? Si oui comment l’énonces-tu alors ?

Propriétés :
1- Dans un cercle si deux arcs ont la même longueur alors les deux cordes qui les sous-
tendent ont la même longueur.

si longueur AB = longueur CD

Alors AB = CD

2- Dans un cercle, si deux cordes ont la même longueur, alors elles sous-tendent deux arcs de
même longueur

si AB = CD

Alors longueur AB = longueur CD

Exercice
(𝒞) est un cercle de centre O et de rayon 1cm.
P a g e | 68

ABCD est un carré inscrit dans ce cercle. Justifie que les arcs AB , BC , CD 𝑒𝑡 DA ont la
même longueur. Calcule cette longueur.

Résumé
P a g e | 69

Angle au centre et arc de cercle


Définition d’un angle au centre
On appelle angle au centre d’un cercle, un angle qui a pour sommet le centre de ce cercle.

̂ est un angle au centre du cercle (𝒞).


𝐴𝑂𝐵

Définition de l’arc intercepté par un angle au centre


̂ un angle au centre du cercle (𝒞).
𝐴𝑂𝐵
La partie en rouge est appelée l’arc de cercle intercepté par
̂ . On le note: AB .
l’angle au centre 𝐴𝑂𝐵
La partie du cercle contenant A’ et d’extrémités A et B est appelée
̆.
l’arc de cercle d’extrémités A et B contenant A’. On le note:𝐴𝐵
On dit que l’angle 𝐴𝑂𝐵̂ intercepte l’arc AB alors que l’arc 𝐴𝐵 ̆
̂.
n’est pas intercepté par le même angle 𝐴𝑂𝐵

Calcul de la longueur d’un arc de cercle


Propriété
La longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à la mesure de l’angle au centre qui
l’intercepte.
Règle
(𝒞) est un cercle de centre O et rayon 𝑟 :

̆ = 2𝜋𝑟 - longueur de AB
On a : Longueur de 𝐴𝐵

Egalité de mésure d’angles au centre ou de longueur d’arcs


Propriétés
1. Dans un cercle, si deux angles au centre ont la même mesure ;
alors ils interceptent deux arcs de même longueur.

̂ =𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐷
si 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵 ̂

̂ = longueurde 𝐴𝐵
alors longueur de 𝐴𝐵 ̂
P a g e | 70

2. Dans un cercle, si deux arcs ont la même longueur, alors ils sont
interceptés par deux angles au centre de même mesure.

̂ = longueur𝐴𝐵
si longueur 𝐴𝐵 ̂

̂ =𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐷
Alors 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵 ̂

Egalité de mesures de longueurs d’arcs et de longueur de cordes


Propriétés :
1- Dans un cercle si deux arcs ont la même longueur alors les deux cordes qui les sous-
tendent ont la même longueur.

si longueur AB = longueur CD

Alors AB = CD

2- Dans un cercle, si deux cordes ont la même longueur, alors elles sous-tendent deux arcs de
même longueur

si AB = CD

Alors longueur AB = longueur CD

Exercices
1) Afin de délimiter un rond-point au carrefour de plusieurs routes, un géomètre doit
tracer un cercle de rayon 20m. Calcule la longueur de l’arc intercepté par chacun des
angles au centre de ce cercle ayant pour mesure : 22,5° ; 45° ;67,50° ; 90°
et 135° (𝜋 = 3,14)
P a g e | 71

3𝜋
2) (𝒞) est le cercle de centre O et de rayon 3cm. 10 est la longueur de l’arc de cercle
intercepté par un angle au centre. Quelle est la mesure de l’angle au centre ?
9𝜋 3𝜋
Calcule la mesure de chacun des angles qui interceptent les arcs de longueur 10 ; 2 ;
21𝜋
.
10
3) (𝒞)est un cercle de centre O et de rayon R=3cm.
Recopie et complète le tableau suivant :

Longueur de l’arc intercepté (cm) 6π 3𝜋 9𝜋 3𝜋 21𝜋


10 10 2 10
Mesure de l’angle au centre ( °)

4) A, B et P sont trois points d’un cercle (𝒞) tels que les arcs AB ; PB et PA ont la
même longueur. Quelle est la nature du triangle ABP ?

5) (𝒞) est le cercle de centre O. A, B et H sont trois points du cercle (𝒞) tels que les arcs
AB et BH ont la même longueur. Quelle est la nature du triangle ABH ?
6) (𝒞) est un cercle de centre O et de diamètre [AB].
𝑑 et 𝑑′ sont des tangentes à (𝒞) en A et B.
E est un point de (𝒞) distinct de A et B.
La tangente à (𝒞) en E coupe 𝑑 en C et 𝑑′ en D.
a) Sur la figure, indique les angles droits ;
b) Pourquoi a-t-on CA = CE ? En déduire que (OC) est bissectrice de 𝐴𝑂𝐸 ̂;
c) De la même façon, que peut-on dire de (OD) ?
d) En déduire que 𝐶𝑂𝐷 ̂ = 90°.

7) (𝒞) est un cercle de centre M tangent à deux demi-droites [Ox) et [Oy) en T et T’.
̂ ?
Pourquoi M est-il sur la bissectrice de 𝑥𝑂𝑦

8) On donne un cercle (𝒞) de centre O et un point A extérieur à ce cercle.


Construis les deux droites passant par A et tangentes à ce cercle.
Démontre que les points de contact T et T’ sont symétriques par rapport à la droite (AO).
P a g e | 72

Leçon 13: Polygones réguliers


Objectifs
- Reconnaître un polygone régulier ;
- construire un polygone régulier en utilisant un angle au centre.

1 Polygones réguliers
Activité 1
a) Construis un triangle équilatéral ABC et un carré MNPQ puis dégage la caractéristique
commune à ces deux figures.
b) Est-il possible de construire un cercle circonscrit à chacune de ces deux figures ?
Si oui, quels sont leurs centres respectifs ? Construis alors ces cercles.

Définition :
On appelle polygone régulier tout polygone inscrit dans un cercle et ayant ses côtés de même
longueur.

2 Construction d’un polygone régulier


Activité 2
Considérons le triangle équilatéral ABC et le carré MNPQ tracés à l’activité 1.
a) Considère les cercles circonscrits aux deux figures que tu as construites. Matérialise les
angles au centre qui interceptent les arcs AB , BC , CA pour le triangle équilatéral ABC et MN ,
NP , , PQ , QR pour le carré MNPQ.
b) Détermine la mesure des angles au centre du cercle circonscrit au triangle équilatéral et la
mesure des angles au centre du cercle circonscrit au carré.
c) Donne un programme de construction du triangle équilatéral et du carré à partir du cercle.

Méthode de construction d’un polygone régulier ayant n côtés


Pour construire un polygone régulier ayant n côtés inscrit dans un cercle :
1) on construit un cercle de centre O ;
2) on partage ce cercle en n angles au centre adjacents de même mesure 𝑎. Pour cela, on
détermine la mesure commune des angles au centre adjacents en effectuant le calcul.
P a g e | 73

𝑎 = 360°
𝑛
.
3. On obtient le polygone régulier recherché en traçant les cordes sous- tendant les arcs
interceptés par les angles au centre.
Exercice
Construis un ennéagone, polygone régulier à neuf côtés.

Résumé
Polygones réguliers
Définition :
On appelle polygone régulier tout polygone inscrit dans un cercle et ayant ses côtés de même
longueur.

Exercices
1) A, B, E, F et G sont cinq points d’un cercle (𝒞)tel que les arcs AB ; BE ; EF ; FG et
̂
𝐺𝐴 ont la même longueur. Quelle est la nature du polygone ABEFG ?

2) Construis un hexagone régulier inscrit dans un cercle de rayon 3cm.

3) Construis un octogone régulier inscrit dans un cercle de rayon 3cm.

4) ABC est un triangle équilatéral inscrit dans un cercle (C) de centre O. Quelles sont les
̂ ; BOC
mesures des angles AOB ̂ et COA ̂?

5)
a) Construis un carré ABCD de 5cm de côté.
b) Détermine le rayon du cercle inscrit dans ce carré.
6) ABCDEF est un hexagone régulier inscrit dans un cercle (C) de centre O.
a) Quels sont les axes de symétrie de cet hexagone ?
b) Admet-il un centre de symétrie ?
7) ABCDEF est un hexagone régulier inscrit dans un cercle (C) de centre O.
a) Montre que AB = OA.
P a g e | 74

̂ .
b) Calcule la mesure de l’angle ABC

Deuxième Semaine d’intégration


P a g e | 75

Palier 2_Situation 1
Titre : Les puissances de dix et calculs

Contexte
On veut faire des calculs sur les puissances de dix.

Consigne
1) Ecris sous la forme d’une puissance de 10 les nombres suivants :
Un millième ; un million et un milliard.
2) Multiplie le nombre 2,714 par chacun des nombres précédemment écrits sous la
forme d’une puissance de 10 et donne les résultats sous la forme a10𝑛 où a et n
sont des entiers relatifs. Trouve l’écriture scientifique et l’ordre de grandeur des
résultats obtenus sous la forme a10𝑛 .
3) A est le nombre obtenu en multipliant 2,714 par un millième sous forme a10𝑛 et
B est le nombre obtenu en multipliant 2,714 par un million sous forme a10𝑛 .
𝐴
Calcule AB et 𝐵 puis compare les deux résultats obtenus.
4) Encadre A et B par deux puissances consécutives de dix à exposant entier relatif.
P a g e | 76

Palier 2_Situation 2
Titre : Chez le tailleur.

Contexte
Le tailleur Boukar du marché central de N’djamena se propose de coudre des jupes en coton,
taille six ans qu’il revendra.
Ces jupes doivent être obtenues en partant d’un demi-cercle d’après la figure suivante :
OA = 16cm ; OB = 50cm.

Consigne
1) Calcule la longueur AB d’une jupe et la longueur du diamètre [AC] de sa taille.
2) Si l’on coupe ces jupes dans un coupon de 11m de large et de 22m de long, combien
1
peut-on couper de jupes dans le métrage proposé ? Fais un schéma à l’échelle 100.
3) Le tissu coute 3500F le mètre pour une largeur de 110cm.
Quel est le prix de revient d’une jupe ?
P a g e | 77

Palier 2_Situation 3
Titre : Le périmètre d’un champ.

Contexte
Roger veut délimiter son champ en compagnie de son fils Nathan.

Consigne
1) Roger pose une pierre en un point A, s’y fixe et dis à son fils Nathan : à partir du point A,
trace une ligne droite de 80m et pose au bout de cette ligne une autre pierre en un point B.
2) Place ensuite une autre pierre en un point M distant de 55m de ma position en A et distant
de 45m du point B.
3) Construis le cercle (C) passant par M et tangent à la ligne (AB) au point B.
4) Construis l’autre tangente à (C) qui passe par A et désigne par D le point de contact.
5) Construis la tangente à (C) en M. Elle coupe (AD) en F.
6) Calcule le périmètre du champ triangulaire AEF.
P a g e | 78

Palier 2_Situation 4
Titre : une histoire des nombres

Consigne A
On donne les nombres suivants :
22
A= ; Π =3, 141592653589793238…
7
14 15
C=3+ +
100 10000
a. Ecris A et C sous la forme décimale puis compare les nombres A, Π et C.
b. Ecris le nombre C sous la forme a . 10p où a et p sont des entiers relatifs
𝑎
c. Ecris le nombre C sous la forme d’une fraction irréductible où a ∈ ℤ et b ∈ ℤ *
𝑏
d. Calcule A + C puis A – C.

Consigne B
Ce matin, Masra le père de Djimadoum a matérialisé dans la cour de la concession une ligne
circulaire de 5 m de diamètre. Il demande à son fils de creuser deux trous sur la ligne
5𝜋
circulaire, distants de m pour un petit ouvrage à effectuer.
4
Devant l’incapacité de Djimadoum à déterminer l’emplacement exact des deux trous, son père
lui dit :
« Prends une feuille et trace un cercle ayant 5 cm de diamètre. Suppose que tu veux placer
5𝜋
deux points M et N sur le cercle tels que l’arc MN ait pour longueur cm. Quelle fraction
4
5𝜋
de la circonférence de ce cercle représenterait l’arc MN de longueur cm ? » Aide
4
Djimadoum à résoudre cette petite énigme.

Consigne C
Mustapha a décidé de faire construire pour son entreprise de financement et d’investissement
un immeuble sous forme d’une tour mais il hésite sur la nature de la figure à la base. Pour se
faire une opinion et pouvoir décider, il demande à son petit-fils Ousmane, qui a fait un peu de
mathématiques, de lui faire une proposition. Pour cela, Ousmane a réalisé le programme
suivant.
1. Construis un cercle (𝒞) de centre O et de rayon 2, 5 cm. Sur ce cercle, place deux
5𝜋
points A et B distincts tels que l( AB )= cm.
4
a. Détermine la mesure de l’angle au centre 𝐴𝑂𝐵 ̂.
b. Par les points A et B, construis les tangentes au cercle (𝒞) qui se rencontrent en
un point T. Que représente la droite (OT) pour la corde [AB] ? pour l’angle
̂ ? Justifie chaque fois la réponse.
𝐴𝑂𝐵
c. Détermine la mesure de l’angle𝐴𝑂𝑇 ̂.
2. Soit I le point de rencontre de la droite (OT) et du cercle (𝒞).
a. Montre que les cordes [AI] et [BI] ont même longueur.
P a g e | 79

b. Calcule la longueur de l’arc AI .

3. A l’aide d’un compas, Ousmane construit, à partir du point B, d’autres points sur le
cercle en reportant à chaque fois l’arc AI . Il joint par la suite les cordes de mesure AI les unes
aux autres.

a. Combien d’arcs de même longueur que l’arc AI obtient – il ?


b. Quelle est la nature du polygone inscrit dans le cercle qu’Ousmane a construit ?
P a g e | 80

PALIER 3
Semaines 13 – 17

Activités numériques
 Approximation d’un nombre rationnel.
 Puissance à exposant entier d’un nombre rationnel
et propriétés.
 Expressions littérales.
 Produits remarquables.

Activités géométriques
 Représentation des objets de l’espace (étude de la
perspective cavalière).
 Cubes, prismes et pyramides (rappels).
 Solides de révolution : sphères, cylindres droits et
cônes.
 Droites et plans de l’espace.
P a g e | 81

Leçon 14 : Approximation d’un nombre rationnel


Objectifs
- Trouver la troncature d’un nombre rationnel positif ;
- déterminer deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 𝑛(𝑛 ∈ ℕ);
- encadrer un nombre rationnel positif par deux nombres décimaux consécutifs ou non
d’ordre 𝑛 ;
- trouver une approximation décimale d’un nombre rationnel positif (par défaut ou par
excès) ;
- trouver l’arrondi d’ordre 𝑛 d’un nombre rationnel.

1 Troncature d’un nombre rationnel positif


Activité 1
a) Divise 13 par 7 et donne le résultat avec 10 chiffres après la virgule.
b) Dans la pratique, pour utiliser ce résultat dans une suite d’opérations, on ne prendra
qu’un nombre très limité de chiffres après la virgule.
Donne ce résultat avec un chiffre, deux chiffres et trois chiffres après la virgule.

Définition
On appelle troncature à n décimale(s) d’un nombre rationnel a, le nombre décimal d’ordre n
obtenu en ne conservant que n premier(s) chiffre(s) après la virgule de l’écriture décimale
de a.
Exemple
6
La troncature à 3 décimales 7 est 0,857.

Exercice
Après avoir effectué les divisions suivantes, donne la troncature à une décimale ; à deux
2 4 11 22
décimales ; à trois décimales de chacun des nombres rationnels suivants : ; ; ; .
3 9 13 7

2 Nombres décimaux consécutifs d’ordre 𝒏(𝒏 ∈ ℕ)


Activité 2
a) Trouve la troncature à une décimale ; à deux décimales ; à trois décimales du nombre
17
rationnel 7 .
17
b) A partir de la troncature à une décimale du nombre , trouve deux décimaux
7
17
consécutifs d’ordre 1. De même à partir de la troncature à deux décimales de ,
7
trouve deux décimaux consécutifs d’ordre 2.
17
c) Fais de même pour la troncature à trois décimales de 7 .

Règle
Si a et b sont deux nombres décimaux consécutifs d’ordre n tels que ab
alors b  a =10−𝑛 .

Exemples
P a g e | 82

2,2 et 2,3 sont deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 1 car 2,3  2,2 = 0,1 = 101 .
3,14 et 3,15 sont deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 2 car 3,15  3,14 = 0,01 = 102 .

3 Encadrement d’un nombre rationnel par deux décimaux


consécutifs d’ordre 𝒏
Activité 3
22
On donne le nombre rationnel 7 .
a) Divise 22 par 7. Quel résultat obtiens-tu ? Donne le résultat avec autant de chiffres
après la virgule que tu peux.
22
b) Trouve la troncature d’ordre 1 de ce résultat et encadre 7 par deux décimaux
consécutifs d’ordre 1.
22
c) Trouve la troncature d’ordre deux de ce résultat et encadre par deux décimaux
7
consécutifs d’ordre 2.
22
d) Trouve la troncature d’ordre trois de ce résultat et encadre 7 par deux décimaux
consécutifs d’ordre 3.

Règle
Pour encadrer un nombre rationnel par deux décimaux consécutifs d’ordre 𝑛, on trouve la
troncature d’ordre n de ce nombre rationnel puis on détermine les deux décimaux consécutifs
d’ordre 𝑛 qui l’encadrent.

Exemple
8
On donne le nombre rationnel 3.
Encadrons ce nombre rationnel par deux décimaux consécutifs d’ordre 3.
La division de 8 par 3 donne comme résultat 2,6666666….
8
La troncature d’ordre 3 de 3 est : 2,666.
8
Ainsi, 2,666  3  2,667.

4 Approximations décimales d’ordre n d’un nombre rationnel


Activité 4
13
On donne le nombre rationnel 6
Encadre ce nombre rationnel par deux décimaux consécutifs d’ordre 3. Que représentent ces
13
deux décimaux pour le rationnel 6 ?

Méthode
𝑎
Pour trouver les approximations décimales d’ordre n d’un nombre rationnel 𝑏 (a et b deux
entiers relatifs positifs, b non nul), on calcule le quotient q de la division de a par b avec n
chiffre(s) après la virgule.
𝑎
 q est l’approximation décimale d’ordre n par défaut de 𝑏.
 Le nombre décimal d’ordre n qui suit q est l’approximation décimale d’ordre n par
𝑎
excès de 𝑏.
P a g e | 83

Exemple
35
Trouvons les approximations décimales d’ordre 3 du nombre rationnel 11 .
35
On sait que = 3,18 18 18 18…
11
35
Ainsi, 3,181 est une approximation par défaut d’ordre 3 de 11 tandis que 3,182 est une
35
approximation par excès d’ordre 3 de 11 .

5 Arrondi d’ordre n d’un nombre rationnel positif


Activité 5
25
On donne le nombre rationnel 16
25
a) Trouve les meilleures approximations décimales d’ordre deux de .
16
25
b) Des deux approximations décimales, laquelle se trouve la plus rapprochée de ?
16
25
c) Déduis-en l’arrondi d’ordre deux de .
16

Méthode
𝑎
Pour trouver l’arrondi d’ordre n d’une fraction 𝑏,
On calcule le quotient q de la division de a par b avec n+1 chiffres après la virgule.
𝑎
 Si le (n+1)ième chiffre après la virgule est 1 ; 2 ; 3 ou 4, l’arrondi d’ordre n de est
𝑏
l’approximation décimale d’ordre n par défaut.
𝑎
 Si le (n+1)ième chiffre après la virgule est 5 ; 6 ; 7 ; 8 ou 9, l’arrondi d’ordre n de est
𝑏
l’approximation décimale par excès.

Exemples
26 26
La troncature d’ordre 2 de 9 est 2,72 donc l’arrondi d’ordre 1 de 9 est 2,7.
11 11
La troncature d’ordre 2 de 4 est 2,75 donc l’arrondi d’ordre 1 de 4 est 2,8.
Exercice :
Trouve l’arrondi d’ordre 1 de chacun des nombres rationnels suivants :
13 17 5
; 4 ; 8.
3

Résumé
Troncature d’un nombre rationnel positif
Définition
On appelle troncature à n décimale(s) d’un nombre rationnel a, le nombre décimal d’ordre n
obtenu en ne conservant que n premier(s) chiffre(s) après la virgule de l’écriture décimale
de a.
Nombres décimaux consécutifs d’ordre 𝒏(𝒏 ∈ ℕ)

Règle
Si a et b sont deux nombres décimaux consécutifs d’ordre n tels que a b
alors b  a =10−𝑛 .
Encadrement d’un nombre rationnel par deux décimaux consécutifs d’ordre 𝒏
P a g e | 84

Règle
Pour encadrer un nombre rationnel par deux décimaux consécutifs d’ordre 𝑛, on trouve la
troncature d’ordre n de ce nombre rationnel puis on détermine les deux décimaux consécutifs
d’ordre 𝑛 qui l’encadrent.

Exercices
1) Donne :
2 4
a) La troncature à une décimale de ; .
3 9
4 11
b) La troncature à deux décimales de ; .
9 3
22
c) La troncature à trois décimales de π ; .
7

2) Trouve deux décimaux consécutifs d’ordre deux puis deux autres décimaux consécutifs
d’ordre trois.
3) Encadre chacun des nombres suivants par deux décimaux consécutifs d’ordre 2 :
2 4 11 22
; ; ; .
3 9 3 7

4)
a) Donne l’approximation décimale par défaut d’ordre deux de chacun des nombres
2 4 11 22
suivants : ; ; ; .
3 9 3 7
b) Donne l’approximation décimale par excès d’ordre trois de chacun des nombres
2 4 11 22
rationnels suivants : ; ; ; .
3 9 3 7
2 4 11 22
5) Donne l’arrondi d’ordre trois des chacun des nombres rationnels suivants : ; ; ; .
3 9 3 7

6) Ecris deux entiers relatifs qui encadrent les nombres rationnels suivants :
41 165 −741 56
55 97 234 85

7) Calcule les approximations décimales d’ordre 2 par défaut et les approximations décimales
d’ordre 2 par excès des nombres suivants :
8 55 345 5674
15 72 1000 10000

8) Trouve une valeur décimale approchée à 0,001 près des quotients suivants :
3 3 2
; 4 : ; :6
7 5 3

9) Le nombre π est égal à 3,141 592 653 589 793 238 …


a) Trouve un encadrement de π par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre trois.
b) Donne l’approximation décimale d’ordre deux par défaut de π.
c) Donne l’approximation décimale d’ordre cinq par excès de π.
d) Donne les arrondis d’ordre trois, quatre, cinq et six de π.
P a g e | 85

1 1
10) On donne un nombre rationnel a. Compare a et a+1 puis et .
𝑎 𝑎+1

11) On considère les nombres suivants :


4 22 11
; ; .
3 7 13
a) Donne la troncature à trois décimales des trois nombres donnés ci-dessus ;
b) Donne un encadrement de chacun des ces trois nombres par deux décimaux
consécutifs d’ordre 2 ;
c) Donne l’approximation décimale d’ordre 2 par défaut et l’approximation décimale
d’ordre 2 par excès de chacun de ces trois nombres ;
d) Donne l’arrondi d’ordre 2 de chacun des nombres donnés ci-haut.

12) La valeur tronquée au dix-millième d’un nombre A est 0,3352.


a) Quel encadrement de A peut-on en déduire ?
b) Détermine l’approximation décimale par défaut et par excès d’ordre 1 de A ;
c) Quel est l’arrondi d’ordre 1 de A ?

13) Treize personnes décident de partager équitablement 59 mètres de tissus. En désignant


par ℓ (en mètres) la longueur de tissu reçu par chacun.
a) Donne un encadrement de ℓ par deux nombres décimaux d’ordre 2. En déduire
l’approximation décimale par défaut et par excès d’ordre 2 de ℓ ;
b) Donne l’arrondi d’ordre 2 de ℓ.
P a g e | 86

Leçon 15: Puissance à exposant entier d’un nombre


rationnel et propriétés
Objectifs
- Définir la puissance d’un nombre rationnel ;
- utiliser les propriétés des puissances à exposant entier naturel non nul des nombres
rationnels dans les calculs.

1 Puissance à exposant entier d’un nombre rationnel

Activité 1
4 4
  .
4
a) Calcule: 7 7 7
4
b) Ecris ce nombre sous forme d’une puissance à exposant entier du nombre rationnel .
7
2 5
c) Ecris comme produit de facteurs égaux le nombre (− ) .
3

Définition
a et b sont deux nombres entiers, b non nul et n un entier naturel non nul.
𝑎 𝑛 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
(𝑏) = 𝑏  𝑏  𝑏 … 𝑏 (n facteurs égaux à
𝑎
).
𝑏

2 Propriétés des puissances à exposant entier d’un nombre


rationnel
a, b, c, d sont quatre nombres entiers, a , b et d non nuls ; m et n deux entiers naturels non
nuls :
𝒂 𝒏 𝒂𝒏
- ( ) = 𝒏
𝒃 𝒃

𝒂 𝒏 𝒂 𝒎 𝒂 𝒏+𝒎
- (𝒃)  (𝒃) = (𝒃)
𝒂 𝒄 𝒏 𝒂 𝒄 𝒏 𝒂𝒏 ×𝒄𝒏
- ( × ) =( ) = 𝒃𝒏  𝒅𝒏
𝒃 𝒅 𝒃 𝒅

𝒂 𝒏𝒎
𝒎
𝒂 𝒏
- (( ) ) = ( )
𝒃 𝒃
𝟏 𝒏 𝟏
- 𝒂−𝒏 = ( ) = 𝒏
𝒂 𝒂
𝒂 −𝒏 𝒃 𝒏
- ( ) =( )
𝒃 𝒂

𝒂 𝟎
- ( ) =1
𝒃
P a g e | 87

𝒂 𝟏 𝒂
- ( ) =
𝒃 𝒃

Exercice
Calcule :
5 4 6 3 2 5 3 1 3 3 𝟑 𝟐 𝟑 𝟕
A = ( ) ; B = ( ) ; C = (  ) ; D = (( )  ) ; E = ( )  ( ) ;
7 5 3 7 5 2 𝟒 𝟒
3
7 2
F = (( ) ) .
8
5 −3
G = (8)

Résumé
Puissance à exposant entier d’un nombre rationnel
Définition
a et b sont deux nombres entiers, b non nul et n un entier naturel non nul.
𝑎 𝑛 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
(𝑏) = 𝑏  𝑏  𝑏 … 𝑏 ( n facteurs égaux à
𝑎
).
𝑏

Propriétés des puissances à exposant entier d’un nombre rationnel

a, b, c, d sont quatre nombres entiers, a , b et d non nuls ; m et n deux entiers naturels non
nuls :
𝒂 𝒏 𝒂𝒏
- ( ) = 𝒏
𝒃 𝒃

𝒂 𝒏 𝒂 𝒎 𝒂 𝒏+𝒎
- (𝒃)  (𝒃) = (𝒃)
𝒂 𝒄 𝒏 𝒂 𝒄 𝒏 𝒂𝒏 ×𝒄𝒏
- ( × ) =( ) = 𝒃𝒏  𝒅𝒏
𝒃 𝒅 𝒃 𝒅

𝒂 𝒏𝒎
𝒎
𝒂 𝒏
- (( ) ) = ( )
𝒃 𝒃
𝟏 𝒏 𝟏
- 𝒂−𝒏 = ( ) = 𝒏
𝒂 𝒂
𝒂 −𝒏 𝒃 𝒏
- ( ) =( )
𝒃 𝒂

𝒂 𝟎
- ( ) =1
𝒃

𝒂 𝟏 𝒂
- ( ) =
𝒃 𝒃
P a g e | 88

Exercices
1) Calcule :
−2 4 4 2 5 3 3 5
( 7 ) ; (5) ; ( 9 ) ; (4) .
2) Ecris sous forme de puissance à exposant entier les nombres rationnels suivants :
2 2 2 2 2 5 5 5 5 5 3 3 3
  3 3 3 ; 4 4 4 4 4 ; 7  7  7 .
3 3

3) Ecris sous la forme d’une seule puissance d’un nombre rationnel:


2 3 2
5 2 5 6 3 3 3 2 7 5 7 8 2 3 5 4 3 5
(7)  (7) ; ( 4 )  ( 4 ) ; (3)  (3) ; ((3) ) ; ((6) ) ; (( 2 ) )
4
7 3
((9) ) .

4) Dans chacun des cas suivants, trouve l’entier n pour que :


1 𝑛 1
𝑎) (2) = 32.
343 7 𝑛
𝑏) = (5) .
125

5) Calcule :
3
–3
𝑎) ( 5 ) .
7 2 2 4
𝑏) ( 4)  ( 3) .
5 3 2
𝑐) (6 − 4) .
3 5 14 3
𝑑) (7)  ( 9 ) .

6) Ecris sous forme d’une puissance à exposant entier les nombres rationnels suivants :
8 27 16 81
; ; ; .
27 64 81 256

7) Effectue les calculs suivants :


3 3 7 2 7 3 2 3 2 2 5 2 5 3 2 2
(− 5) ; ( 4) ( 4) ; (5) ( 5) ; ( 3) ( 3)  ( 5) .

252
8) Soit A = .
104
En décomposant 25 et 10 en produits de facteurs premiers, simplifie A.

9) Ecris à l’aide de la puissance d’un seul nombre :


56 7−2 ×(−7)5 24 ×(−2)9
a)
59
; b)
73  7−4
; c)
(−2)11
.

10) Ecris l’inverse de chacun des nombres rationnels suivants à l’aide d’une puissance :
3
1 −2 2 5 3 2 1 −3
a) (3) ; b) (− ) ; c) [( ) ] ; d) ( ) .
7 5 3
P a g e | 89

11) Effectue les calculs suivants :


4
7 5 14 3 7 2 −2 4 2 3 2 −1 2 −1
A = (3) × (− 9 ) ; B = (− 4) × (− ) ; C = (− 3) × (3) × [(3) ] .
3

12) Recopie et complète les exposants des nombres rationnels suivants :


3 2 3 4 3 … …. 1 3 1 4 1 2 1 … …. 2 3
2 2 … …..
(5) × (5) = (5) ; (3) × (3) × (3) = (3) ; [(3) ] =( )
3

13) Ecris les nombres suivants d’une autre manière sans utiliser les parenthèses :
3 3 −2 4 3 5
(7) ; ( 5 ) ; (−7) .

14) Calcule de deux manières différentes chacun des nombres suivants :

3 2 2 5 3 3 3 4 3
(4 × 5) ; (2 × 10) ; (−2 × 5) .
P a g e | 90

Leçon 16 : Expressions littérales


Objectifs
- Exprimer une formule par une phrase et/ou réaliser le programme de calcul donné par
une formule ;
- calculer la valeur numérique d’une expression littérale en remplaçant les lettres par
des nombres ;
- calculer de manière performante une somme algébrique en regroupant ou en déplaçant
les termes de la somme ;
- supprimer ou placer des parenthèses dans une somme ;
- réduire une somme algébrique.

1 Expressions littérales
Activité1
Soit (𝒞) un cercle de centre O et de rayon r quelconque.
a) Donne l’expression générale de l’aire de ce cercle.
b) Si le rayon r = 3cm, quelle est la valeur de l’aire cherchée ?

Activité 2
Considérons le programme de calcul suivant :
 Choisis un nombre ;
 Elève-le au carré ;
 Ajoute 5.

Soit A le nombre trouvé ; complète : A = …

Activité 3
a) Soit ABCD un rectangle de longueur 10m et de largeur 7m. Calcule le périmètre de ce
rectangle.
b) Si nous désignons par L la longueur de ce rectangle et par l sa largeur, comment
exprimes-tu le périmètre de ce rectangle ?

Vocabulaire
Les différentes formules obtenues : 𝒜(𝒞) = 𝜋𝑟 2 ; A = 𝑥 2 + 5 ; P = L + l + L + l
ou P = (L+ l) x 2 sont appelées des expressions littérales car elles renferment des lettres et
des nombres.
Les lettres contenues dans ces expressions sont appelées des inconnues ou des variables.
On peut déterminer la valeur numérique d’une expression littérale. Pour cela, on remplace
les lettres (variables ou inconnues) par des nombres donnés.
P a g e | 91

Exemples
1. Si nous considérons le cercle de l’activité 1, pour x = 3cm, on obtient alors
𝒜(𝒞) = 𝜋 × 32 𝑐𝑚2 donc 𝒜(𝒞) = 3,14 x 9𝑐𝑚2 = 28,26 𝑐𝑚2 .
2. Si nous considérons le programme de calcul de l’activité 2,
calculons A pour x = -3 ; x = 0 et x = 4.
Pour x = -3, A = (−3)2 + 5 = 9 + 5 = 14
Pour x = 0, A =(0)2 + 5 = 0 + 5 = 5
Pour x = 4, A =(4)2 + 5 = 16 + 5 = 21

2 Schéma de calcul
On peut présenter un programme de calcul ou une formule selon une disposition
schématique présentant la progression des opérations représentant le programme de
calcul ou la formule donnée. Cette disposition est appelée un schéma de calcul.

Exemples
1) Considérons le programme de calcul présenté à l’activité 2. On a : A = 𝑥 2 + 5 .
Représentons ce programme par un schéma de calcul

2) Considérons la formule du périmètre d’un rectangle. Le schéma de calcul représentant


ce programme est le suivant : P = (L+ l) x 2
P a g e | 92

Exercice
La largeur d’un rectangle est x, sa longueur est le double de sa largeur.
a) Exprime son périmètre P (x) et son aire A (x) en fonction de x.
b) Présente le schéma de calcul de P (x) et de A (x).
c) Si x = 10m (mesure de la largeur) , détermine la valeur numérique du périmètre et de
l’aire de ce rectangle.

3 Organisation du calcul d’une somme d’expressions littérales

Exemple
Considérons les expressions littérales suivantes :
A = 3L + x – 2l + 4 ; B = 2x – L + 3l + 1 ; C = -5 + L – 4l + x.
Calculons A + B + C = (3L + x – 2l + 4) + (2x – L + 3l + 1 )+ (-5 + L – 4l + x.).
On supprime les parenthèses et on a :
A + B + C = 3L + x – 2l + 4 + 2x – L + 3l + 1 + (-5) + L – 4l + x.
On regroupe les termes semblables (termes en L; termes en l ; termes en x puis les
constantes).
A + B + C = 3L – L + L + x + 2x + x – 2l + 3l -4l + 4 +1 – 5
termes en L termes en x termes en l constantes
On simplifie l’écriture de chaque regroupement par un calcul des coefficients par termes :
Termes en L : 3 – 1 + 1 = 3 ; termes en x : 1 + 2 + 1 = 4 ;
Termes en l : -2 + 3 -4 = -3 et les constantes : 4 + 1 -5 = 0
On obtient donc : A + B + C= 3L + 4x – 3 l + 0. Donc A + B + C = 3L + 4x – 3 l
La procédure utilisée pour parvenir à ce résultat est la réduction de l’expression littérale
A + B + C.

Règle
 Pour calculer une somme d’expressions littérales, on peut déplacer ou regrouper certains
termes de cette somme.
 Réduire une somme d’expressions littérales, c’est la transformer en une somme ayant
moins de termes.

Propriétés
a, b et c sont des nombres relatifs, on a :
a + (b – c ) = a + b – c
a – (b + c ) = a – b – c
a – ( b – c) = a – b + c

Exercices :
1) Réduis les expressions littérales suivantes : A = 2 + x – (5 – x) ; B = 3 ,9 + (-8 + x)
2) Réduis les sommes algébriques suivantes : A = a – 4 + 2a – y – 6 + 2y – 4a
B = 9 + x – (4 + x) + (-3 – 2x) – (5x + 2).
P a g e | 93

Résumé
Expressions littérales
Organisation du calcul d’une somme d’expressions littérales
Règle
 Pour calculer une somme d’expressions littérales, on peut déplacer ou regrouper certains
termes de cette somme.
 Réduire une somme d’expressions littérales, c’est la transformer en une somme ayant
moins de termes.

Propriétés
a,b et c sont des nombres relatifs, on a :
a + (b – c ) = a + b – c
a – (b + c ) = a – b – c
a – ( b – c) = a – b + c

Exercices
1) Traduis chacune des phrases suivantes par une expression littérale :
a) Ajoute 3 au produit de 4 par a ;
b) multiplie la somme de -2 et de 1 par a ;
c) la somme du double de a et du produit de a par b ;
d) la somme de trois nombres entiers naturels consécutifs ;

2) On donne S = a + b + ab.

Calcule S pour :

a) a =(-2) et b =(-5) .
b) a =(-3,5) et b =(6,4).
1 −5
c) a =3 et b = 6
.

3) Réduis les expressions littérales suivantes :


A = (7x – 5) – ( 5x + 3) – (50 – 3x).
( 2𝑋−1) ( 𝑋−1) ( 𝑋−2)
B= + - .
3 4 12
( 2𝑋−3) ( 𝑋+ 3) ( 𝑋−3)
C= - - .
8 6 12
3( 𝑋+4) 2𝑋+ 1
D = 4(x – 3) – 5
- 10
.
4) Développe et réduis les expressions littérales suivantes :
A = 1,5(x + 2) + 3(0,8x – 2).
B = 5(x + 2) – 2x – 2(x + 4).
C = 2 (x – 1) – 3(x – 5).
D = -3(x + 4) + 5(x – 7).
P a g e | 94

5) La formule de l’aire d’un trapèze de grande base B, de petite base b et de hauteur h


(ℬ+𝑏)×ℎ
s’écrit :𝒜 = .
2
Réalise un schéma de calcul permettant de calculer cette
aire.

6) Réduis les sommes suivantes :


A = 12 – (a - b) + (8 - b) ;
B = - (b- 2a) + (6 - a) + (9 + b) – (12 - a).

7) Voici trois triangles ADE, BDE et CDE.


Montre que ces trois triangles ont la même aire.

8) L’unité de longueur est le cm.

Exprime en fonction de x :
-le périmètre P du rectangle ABCD
-l’aire 𝒜 de ce même rectangle.
P a g e | 95

Leçon 17 : Produits remarquables


Objectifs
- Déterminer le signe d’un produit ;
- calculer un produit en déplaçant ou en regroupant les facteurs d’un produit ;
- développer un produit ;
- établir les identités remarquables.
- factoriser une somme.

1 Organisation du calcul d’un produit


Activité1
a) On donne le produit suivant :
1
25 x 4 x 2 x 40 x 0,5 x (- 10).
Quel est le signe de ce produit ? Effectue ce calcul de manière performante.
b) On considère les produits suivants :
(-3)a x b ; 2𝑦 × 5𝑏 ; - 4𝑡 ×(-2)𝓊 ; 5𝑓 × (- 4)𝑔.
- Détermine le signe de chaque produit.
- Calcule les produits donnés.

Règle
Pour calculer un produit :
- On détermine son signe ;
- On peut déplacer ou regrouper certains facteurs avant de calculer le produit de leur
distance à zéro.

Exercice :
Effectue les produits suivants :
(- 3a) × (- 2b) ; (7a) × (- 5b) ; (3a) ×(6b) ; (- 2a) × (7b).

2 Développement des produits d’expressions littérales


2.1 Développement du produit a(x +y)
Activité 2
a) Etablis une égalité en calculant de deux façons différentes l’aire du rectangle ABCD
ci-contre.
P a g e | 96

b) Etablis une égalité en calculant de deux façons différentes l’aire du rectangle EFGH.

Propriété
𝑎, 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont des nombres relatifs.

On a :

Exemples
3 (𝛼 + 4) = 3𝛼 + 12 9 (b – 5) = 9b – 45
2x (y – 3) = 2xy – 6x -4(y – 5) = -4y + 20

2.2 Développement du produit (𝒂 +b) (x+y)


Activité 3
Etablis une égalité en calculant de deux façons différentes l’aire du rectangle ci-dessous.

Propriété
𝑎, b, x et y sont des nombres relatifs.
On a : (𝑎 + b) (x + y) = 𝑎x + 𝑎y + bx + by.

Exemples
(𝑎 + 4) (b + 3) = 𝑎b + 3 𝑎 + 4b + 12
(𝑎 + 2) (b – 1) = 𝑎b – 𝑎 + 2b – 2

Exercices
1. Effectue les produits suivants :
A = -5x (𝑎 - 3) ; B = 3u (u + 5) ; C = x + 2(x – 7) – (x + 8)
2. Développe les produits suivants :
A = (2x + 3) (y + 7) ; B = (𝑎 + 2) (b – 5) ; C = (53x + 65) (65 y + 3)

3 Développements et réductions

3.1 Règles de priorité


En l’absence de parenthèses,
- la multiplication est prioritaire sur l’addition et la soustraction ;
- le calcul des puissances est prioritaire sur la multiplication.
P a g e | 97

Exercice
Calcule : -3 + 4 x (-3) + 6 – 3x 2 ; 3x + 5y (2 – 3x) + 9 xy – 2x

3.2 Développer et réduire des expressions littérales


Exemple 1
Développe et réduis l’expression littérale suivante :
E = 3(x +y) – 2(x – y + 4) + 5y – 2
On a donc :
E = 3(𝑥 + 𝑦) − 2(𝑥 − 𝑦) + 5𝑦 − 2.
- On développe les produits :
E = 3𝑥 + 3𝑦 − 2𝑥 + 2𝑦 − 8 + 5𝑦 − 2.
- On regroupe les termes semblables :
E = 3𝑥 − 2𝑥 + 3𝑦 + 2𝑦 + 5𝑦 − 8 − 2.
- On simplifie l’écriture de chaque regroupement de termes :
Termes en 𝑥 : 3 − 2 = 1 ; termes en 𝑦 : 3 + 2 + 5 = 10 ; constantes : −8 − 2 = −10.
On obtient donc :E = 𝑥 + 10𝑦 − 10.
Finalement on a :

E = 𝑥 + 10𝑦 − 10

Exemple 2 : Développe et réduis


A =(2𝑥 − 1)(3𝑥 + 5) + 9 − 4𝑥 2 .
Le produit de facteurs : (2𝑥 − 1)(3𝑥 + 5) nous donne :
(2𝑥 − 1)(3𝑥 + 5) = 6𝑥 2 + 10𝑥 − 3𝑥 − 5
= 6𝑥 2 + 7𝑥 − 5.
L’expression A nous donne donc :
A =(2𝑥 − 1)(3𝑥 + 5) + 9 − 4𝑥 2
A = 6𝑥 2 + 7𝑥 − 5 + 9 − 4𝑥 2
On regroupe les termes semblables :
A = 6𝑥 2 − 4𝑥 2 + 7𝑥 − 5 + 9
On simplifie et on obtient :

A = 2𝑥 2 + 7𝑥 + 4

Exercice
Développe chaque produit et réduis la somme obtenue :
a. (𝑎 + 1)(𝑎 + 2) + (𝑎 − 1)(𝑎 − 2) ;
b. (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) − (𝑥 − 2)(𝑥 + 2) ;
c. 2𝑐(1 − 5𝑐) − 3 + (4𝑐 − 2)𝑐 ;
d. 3(𝑏 2 + 3𝑏 − 5) − 7(−3𝑏 2 + 2𝑏 − 1).

4 Produits remarquables
Activité 4
a) 𝑥 étant un nombre relatif, développe et réduis les produits suivants :
(3𝑥 + 5)2 ; (3𝑥 − 5)2 et (3𝑥 − 5)(3𝑥 + 5).
b) Si on pose 3𝑥 = 𝑎 𝑒𝑡 5 = 𝑏 , développe et réduis les produits ci-dessus proposés en
utilisant les substitutions proposées.
Quelles sont les égalités obtenues ?
P a g e | 98

Propriétés
𝑎 𝑒𝑡𝑏 sont des nombres relatifs, on a :
(𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 2
(𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2
(𝑎 + 𝑏)(𝑎 − 𝑏) = 𝑎2 − 𝑏 2
Ces égalités sont appelées des identités remarquables (égalités remarquables ou produits
remarquables).

Exercice :
Développe les produits remarquables suivants :
A = (2𝑥 − 5)2 ; B = (𝑥 + 4)2 ; C = (−4 + 2𝑥)2 ; D = (2𝑥 − 5)(2𝑥 + 5) ; E = (12 − 3𝑥)2 ;
F = (5𝑥 + 1)2.

5 Factorisations
5.1 Distinction d’une somme et d’un produit

𝑥 étant un nombre relatif,


 l’écriture 𝑥 + 1 + 3𝑥 2 est une somme dont les termes sont 𝑥; 1 et 3𝑥 2 ;
 l’écriture 3(𝑥 + 1)(𝑥 + 2) est un produit dont les facteurs sont 3; (𝑥 + 1)et
(𝑥 + 2) ;
 l’écriture (𝑥 + 1)(𝑥 − 2) + 3𝑥(𝑥 + 1) est une somme dont les termes sont les produits
(𝑥 + 1)(𝑥 − 2) et 3𝑥(𝑥 + 1).

Exercice
a) Parmi les expressions suivantes, identifie les sommes ou les produits :
𝑥 2 − 1 ; (2𝑥 + 1)(4 − 𝑥) ; 3𝑥(𝑥 2 − 1) + 5𝑥 2 ; (4 − 𝑥)(3𝑥 − 1); 2𝑥 2 − 4𝑥 + 1.
b) Pour chaque expression, selon qu’elle soit une somme ou un produit, précise ses termes ou
ses facteurs.

5.2 Factorisation

Définition
Factoriser une somme est une transformation d’écriture qui consiste à écrire cette somme
sous la forme d’un produit de facteurs.

Type 1 : Factorisation d’une somme par mise en évidence d’un facteur commun

On a vu que 𝑎(𝑥 + 𝑦) = 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦.


Cette égalité nous permet d’écrire : 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 = 𝑎(𝑥 + 𝑦).
Cette transformation de la somme 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 en un produit 𝑎(𝑥 + 𝑦) est une factorisation. On
dit qu’on a factorisé l’expression 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦.
Cette forme de factorisation est appelée une factorisation par mise en évidence d’un facteur
commun.

Si on écrit : 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦, on dit que 𝑎 est le facteur commun aux deux termes de la somme. En
mettant ce facteur commun en évidence, on a donc :
P a g e | 99

Exemple
Factorise la somme suivante : 14𝑥 2 − 21𝑥.
On met en évidence le facteur commun. On a :
14𝑥 2 − 21𝑥 = (7𝑥) × (2𝑥) − (7𝑥) × (3)
= 7𝑥(2𝑥 − 3)
On a donc : 14𝑥 2 − 21𝑥 = 7𝑥(2𝑥 − 3)

Type 2 : Factorisation par utilisation des identités remarquables

On peut factoriser une somme en utilisant les produits remarquables :


𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 2 = (𝑎 + 𝑏)2
𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2 = (𝑎 − 𝑏)2
𝑎2 − 𝑏 2 = (𝑎 + 𝑏)(𝑎 − 𝑏)

Exemples
1. Si on a la somme 𝑥 2 − 9, on peut l’écrire : 𝑥 2 − 9 = 𝑥 2 − 32 .
Cette somme est de la forme 𝑎2 − 𝑏 2 = (𝑎 + 𝑏)(𝑎 − 𝑏) avec 𝑎 = 𝑥 et 𝑏 = 3.
En appliquant cette identité remarquable, on a : 𝑥 2 − 9 = 𝑥 2 − 32 = (𝑥 − 3)(𝑥 + 3)

2. Factoriser 𝑥 2 + 10𝑥 + 25.


On a : 𝑥 2 + 10𝑥 + 25 = 𝑥 2 + 2 × (𝑥) × 5 + 52 de la forme 𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 2
Donc 𝑥 2 + 10𝑥 + 25 = (𝑥 + 5)2

3. Factoriser 4𝑥 2 − 12𝑥 + 9.
On peut écrire : 4𝑥 2 − 12𝑥 + 9 = (2𝑥)2 − 2 × (2𝑥) × 3 + 32 qui est de la forme
𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2 = (𝑎 − 𝑏)2
On a donc : 4𝑥 2 − 12𝑥 + 9 = (2𝑥 − 3)2

Exercice
𝑥 étant un nombre relatif, factorise les sommes suivantes :
49𝑥 3 − 7𝑥 2 ; 9𝑥 3 − 4𝑥 ; 16𝑥 2 − 8𝑥 + 1 ; 3(𝑥 − 1) + 2𝑥(𝑥 − 1) ; 4𝑥 2 + 24𝑥 + 36 ;
9
𝑥 2 − 4 ; 9 − 6𝑥 + 𝑥 2 .

Résumé
Organisation du calcul d’un produit
Règle
Pour calculer un produit :
- On détermine son signe ;
- On peut déplacer ou regrouper certains facteurs avant de calculer le produit de leur
distance à zéro.
P a g e | 100

Développement des produits d’expressions littérales


Développement du produit a(x +y)
Propriété
𝑎, 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont des nombres relatifs.
On a :

Propriété
𝑎, b, x et y sont des nombres relatifs.
On a : (𝑎 + b) (x + y) = 𝑎x + 𝑎y + bx + by.

Développements et réductions
Règles de priorité
En l’absence de parenthèses,
- la multiplication est prioritaire sur l’addition et la soustraction ;
- le calcul des puissances est prioritaire sur la multiplication.
Développer et réduire des expressions littérales
Produits remarquables
Propriétés
𝑎 𝑒𝑡𝑏 sont des nombres relatifs, on a :
(𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 2
(𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2
(𝑎 + 𝑏)(𝑎 − 𝑏) = 𝑎2 − 𝑏 2
Ces égalités sont appelées des identités remarquables.
Factorisations
Définition
Factoriser une somme est une transformation d’écriture qui consiste à écrire cette somme
sous la forme d’un produit de facteurs.

Type 1 : Factorisation d’une somme par mise en évidence d’un facteur commun
On a vu que 𝑎(𝑥 + 𝑦) = 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦.
Cette égalité nous permet d’écrire : 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 = 𝑎(𝑥 + 𝑦).
Cette transformation de la somme 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 en un produit 𝑎(𝑥 + 𝑦) est une factorisation. On
dit qu’on a factorisé l’expression 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦.
Cette forme de factorisation est appelée une factorisation par mise en évidence d’un facteur
commun.

Si on écrit : 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦, on dit que 𝑎 est le facteur commun aux deux termes de la somme. En
mettant ce facteur commun en évidence, on a donc :

Type 2 : Factorisation par utilisation des identités remarquables


On peut factoriser une somme en utilisant les produits remarquables :
P a g e | 101

𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 2 = (𝑎 + 𝑏)2
𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2 = (𝑎 − 𝑏)2
𝑎2 − 𝑏 2 = (𝑎 + 𝑏)(𝑎 − 𝑏)

Exercices
1) Complète les égalités suivantes :
(a + b)(c – d) = ……
(a – b)(c + d) = ……
(a – b)( c – d) = ……

2) Simplifie les expressions suivantes où 𝑎, 𝑏, 𝑚 sont des nombres relatifs :


A = 2x(𝑎 + 𝑏) − 5x(𝑏 − 4) ; B = 9x(4 − 𝑏 + 𝑏) − 3x(5 − 3𝑎 + 3𝑏);
4
C = 2 − (𝑎 − 2𝑏)x (5) ; D = (2𝑚 − 3) − 2x(−5 + m).
3) Développe et réduis les expressions suivantes :
A = (5a – 3)(3a + 2).
B = (5b – 2)(- 3b – 2).
C = (3𝑥 + 1)2 .
D = (5𝑥 − 7)2 .
E = (3𝑥 + 1)2 − (3𝑥 − 1)2 .

4) Développe et réduis les expressions suivantes :


A = 2,5 x (𝑎 − 𝑏) − 5 x (𝑎 + 𝑏) ; B = 𝑎 x (𝑏 − 𝑎) + 𝑏 x (𝑎 + 𝑏) ;
C = (𝑥 − 3) x (𝑦 − 4) − (𝑥 + 3) x (y-4); D = (2𝑥 + 1)2 ; E = (5 − 2𝑥)2 ;
F= (𝑥 + 2)(𝑥 − 2); G = 6𝑥(7𝑥 2 − 6𝑥 + 2); H = 𝑥(2𝑥 + 1)2 − 2𝑥(𝑥 − 2)2.

5) Factorise les expressions suivantes :


A = 6𝑎2 – 6a.
B = 7𝑥 3 + 14𝑥 2 + 21x.
C = x(3y – 4) + 4(3y – 4).
D = (3x – 7)(4x + 2) – (6x – 14)(5x – 3).

6) Factorise les expressions suivantes:


A = 4𝑏 2 − 16𝑎2 ; B = (𝑥 − 3)(2𝑥 − 1) + (𝑥 − 3)(3𝑥 + 1) ;
C = 3(𝑎 − 1) + (𝑎 + 2)(𝑎 − 1) + 3𝑎(𝑎 − 1) ; D = 26 + 13𝑎.

7) Factorise les expressions suivantes:


A= 80 − 36𝑥 + 4𝑥 2 ; B = 121𝑥 2 − 49 ;
C = 9𝑥 2 + 6𝑥 + 1 ; D =25𝑥 2 + 20𝑥 + 4 ;
E = 𝑥 2 𝑦 2 − 8𝑥𝑦 + 16 ; F= 25 − 64𝑥 2

8) Factorise les expressions suivantes:


A = 4𝑥 3 + 4𝑥 2 + 2𝑥 + 𝑥 + (2𝑥 + 1)(𝑥 + 1);
B = 3𝑥(𝑥 − 1) + 2(𝑥 2 − 2𝑥 + 1)
C = (𝑥 + 3)2 − 9 ; D = (2𝑥 + 3)2 − (𝑥 + 1)2 .
P a g e | 102

Leçon 18 : Représentation des objets de l’espace (étude de


la perspective cavalière)
Objectif
- Représenter en perspective (simple et cavalière) un cube, un prisme droit, une
pyramide ayant pour base un triangle.

1 Représentation des objets de l’espace en perspective dans le


plan

Activité 1
a) Dessine sur ta feuille de cahier un cube de façon que les arêtes invisibles soient
représentées par des pointillés.
b) Dessine sur ta feuille de cahier un prisme droit à base triangulaire de sorte que les
arêtes invisibles soient représentées par des pointillés.
c) Dessine sur ta feuille de cahier une pyramide ayant une base triangulaire de façon que
les arêtes invisibles soient représentées par des pointillés.
Remarque
Des objets de l’espace peuvent être représentés en perspective dans le plan.

Règles de la représentation en perspective simple


Pour représenter un objet de l’espace dans un plan, on utilise la représentation en
perspective en suivant les trois règles suivantes :
 Les arêtes à supports parallèles sont représentées par des segments de supports parallèles sur
le dessin ;
 Toute face de l’objet située dans un plan vertical de face est dessinée sans déformation ;
 Les arêtes cachées sont représentées par des pointillés.
P a g e | 103

Exercices
1) Représente en perspective un cube d’arête 9cm.
2) Représente en perspective un pavé droit ayant une base carrée de 5cm de côté et de
hauteur 7cm.

2 Représentation en perspective cavalière


Activité 2
a) Dessine sur ta feuille de cahier un cube d’arête 5cm en suivant les instructions
suivantes :
 les arêtes de ce cube à supports perpendiculaires au plan vertical de face sont
représentées par des segments à supports parallèles faisant un angle de 45° avec
la représentation de l’horizontale sur le dessin
 les longueurs des segments du dessin représentant les arêtes de ce cube et ayant
des supports perpendiculaires au plan vertical de face sont réduites en multipliant
ces longueurs par ½.
b) Dessine sur ta feuille de cahier un parallélépipède rectangle de longueur 8cm, de
largeur 5cm et de hauteur 4cm en suivant les instructions suivantes :
 les arêtes de ce parallélépipède à supports perpendiculaires au plan vertical de
face sont représentées par des segments à supports parallèles faisant un angle de
45° avec la représentation de l’horizontale sur le dessin ;
 les longueurs des segments du dessin représentant les arêtes de ce parallélépipède
et ayant des supports perpendiculaires au plan vertical de face sont réduites en
multipliant ces longueurs par ½.
Remarque
Des objets de l’espace peuvent être représentés dans le plan, avec plus de précision, en
perspective cavalière.

Règles de représentation en perspective cavalière


Pour représenter un objet de l’espace dans un plan avec plus de précision, on utilise la représentation
en perspective cavalière en suivant les cinq règles suivantes :
 Les arêtes à supports parallèles sont représentées par des segments de supports parallèles sur
le dessin ;
 Toute face de l’objet située dans un plan vertical de face est dessinée sans déformation ;
 Les arêtes cachées sont représentées par des pointillés.
 Les arêtes de l’objet à supports perpendiculaires au plan vertical de face sont représentées
par des segments à supports parallèles faisant un angle de mesure fixée a (inclinaison des
fuyantes sur l’horizontale) avec la représentation de l’horizontale sur le dessin.
 Les longueurs des segments du dessin, représentant les arêtes de l’objet ayant des supports
perpendiculaires au plan vertical de face, sont multipliés par un coefficient c appelé
coefficient de réduction
P a g e | 104

Exercice
Représente en perspective cavalière, en suivant les instructions suivantes :
1) un cube d’arête 5cm, sachant que l’inclinaison des fuyantes sur l’horizontale est
a = 30° et le coefficient de réduction c = ½.
2) Un parallélépipède rectangle de longueur 9cm, de largeur 5cm et hauteur 7cm sachant
que l’inclinaison des fuyantes sur l’horizontale est a = 30° et le coefficient de
réduction c = ½.
3) Une pyramide à base carrée de côté 5cm sachant que l’inclinaison des fuyantes sur
l’horizontale est a = 30° et le coefficient de réduction c = ½.

Résumé
Représentation des objets de l’espace en perspective dans le plan
Règles de la représentation en perspective simple
Pour représenter un objet de l’espace dans un plan, on utilise la représentation en
perspective en suivant les trois règles suivantes :
 Les arêtes à supports parallèles sont représentées par des segments de supports parallèles sur
le dessin ;
 Toute face de l’objet située dans un plan vertical de face est dessinée sans déformation ;
 Les arêtes cachées sont représentées par des pointillés.

Représentation en perspective cavalière


Règles de représentation en perspective cavalière
Pour représenter un objet de l’espace dans un plan avec plus de précision, on utilise la représentation
en perspective cavalière en suivant les cinq règles suivantes :
 Les arêtes à supports parallèles sont représentées par des segments de supports parallèles sur
le dessin ;
 Toute face de l’objet située dans un plan vertical de face est dessinée sans déformation ;
 Les arêtes cachées sont représentées par des pointillés.
 Les arêtes de l’objet à supports perpendiculaires au plan vertical de face sont représentées
par des segments à supports parallèles faisant un angle de mesure fixée a (inclinaison des
fuyantes sur l’horizontale) avec la représentation de l’horizontale sur le dessin.
 Les longueurs des segments du dessin, représentant les arêtes de l’objet ayant des supports
perpendiculaires au plan vertical de face, sont multipliés par un coefficient c appelé
coefficient de réduction
P a g e | 105

Exercices
1) Représente en perspective un cube d’arête 5cm.

2) Représente en perspective un parallélépipède rectangle de longueur 5cm ; de largeur 3cm et


de hauteur 7cm.

3) Représente en perspective une pyramide régulière de hauteur 4cm et dont la base est un
carré de côté 2cm.

4) Représente en perspective une pyramide à base triangulaire équilatérale de côté 5cm et de


hauteur 7cm.

5) Dans le tableau suivant, c désigne le nombre de côtés de la base d’une pyramide, f le


nombre de ses faces, s le nombre de ses sommets et a le nombre de ses arêtes.
Reproduis et complète ce tableau :
c 3 4 5 n
f
s
a

6) Représente en perspective cavalière un cube d’arête 7cm en prenant le coefficient de


réduction c = ½ et l’angle des fuyantes a = 30°.

7)
a) Représente en perspective cavalière un pavé droit ABCDEFGH tel que AB = 2cm ;
BC = 5cm ; AE = 4cm en choisissant toi-même le coefficient de réduction c et l’angle des
fuyantes a.
b) Reproduis en vraie grandeur une diagonale du rectangle ABCD.

8) Représente en perspective cavalière une pyramide dont la base est un parallélogramme de


côtés 5cm et 3cm et de hauteur 7cm en prenant l’angle des fuyantes a = 30° et le coefficient
de réduction c = ½.

9) L’unité de longueur est le cm.


Un pave droit ABCDEFGH est tel que : AB = 2 ; BC = 3 ; AE = 4.
a) Représente ce pavé en perspective cavalière (choisis un coefficient de réduction et un
angle pour les fuyantes) ;
b) Représente en vraie grandeur une diagonale du rectangle ABCD puis le segment [EC].
P a g e | 106

10) Une boîte d’allumettes ayant la forme d’un parallélépipède rectangle de dimensions
L = 6cm, ℓ = 4cm et 𝒽 = 1,5cm est posée sur un emballage de produits pharmaceutiques de
forme cubique d’arrête 4cm. L’une des faces de la boîte d’allumettes de dimensions L = 6cm
et ℓ = 4cm est en contact avec la face supérieure du cube, les extrémités de la boîte étant à
1cm des extrémités du cube à gauche comme à droite et la face avant de la boîte ayant les
dimensions L = 6cm et 𝒽 = 1,5cm se juxtapose avec la face avant du cube suivant un plan
vertical de face.
1
Représente ce dispositif en perspective cavalière en choisissant 2 comme coefficient de
réduction et 45° comme angle des fuyantes.

11) Dessine deux patrons différents d’une même pyramide régulière dont les trois faces et la
base sont des triangles équilatéraux.

12) Le solide ci-dessous est un cube de 5cm d’arrêtes.

Quelle est la nature du solide hachuré ?


La décrire en précisant la nature de toutes ses faces.

13 On considère un pavé droit (ou parallélépipède rectangle) dont la longueur L = 6cm, la


largeur ℓ = 4cm et la hauteur 𝒽 = 4cm.
1
a) Représente en perspective cavalière ce solide utilisant 2 comme coefficient de réduction et
30° comme angle des fuyantes ;
b) Nomme ABCD le rectangle de base sur lequel repose le pavé et EFGH l’autre rectangle de
base. On a donc le pavé droit ABCDEFGH ;
c) Place les points I, J et K, milieux respectifs des segments [EF], [FG] et [FB].
Sans calculer les longueurs IJ, JK, et IK, montre que le triangle IJK est un triangle
isocèle en I.
d) Quelles est la nature du solide FIJK ?
Précise la nature des différentes faces constituant ce solide.
P a g e | 107

Leçon 19 : Cubes, prismes et pyramides (rappels).


Objectifs
- Construire un patron d’un cube, d’un prisme droit et d’une pyramide ;
- réaliser un cube, un prisme droit et une pyramide.

1 Le cube
Activité 1
a) A l’aide d’un carton, réalise le patron d’un cube d’arête a =10cm.
b) Construis ce cube.
c) Représente en perspective ce cube sur ta feuille de cahier.
d) Calcule l’aire totale et le volume de ce cube.

Règle
On réalise un cube d’arête a à partir d’un patron

La représentation en perspective est donnée par la figure ci-contre


L’aire totale d’un cube d’arête a est : A = 6a².
Son volume est V= a × a × a = 𝑎3 .

2 Prismes droits
Activité 2
a) A l’aide d’un carton, réalise le patron d’un parallélépipède rectangle de longueur a = 6cm,
de largeur b = 4cm et de hauteur h = 3cm.
b) Construis ce pavé droit.
c) Représente en perspective ce pavé droit sur ta feuille de cahier.
d) Calcule l’aire totale et le volume de ce pavé droit.

Règle :
On réalise un pavé droit de longueur a, de largeur b et de hauteur c à partir d’un patron
P a g e | 108

La figure suivante donne la représentation en perspective d’un parallélépipède rectangle de


dimensions a, b, c.

L’aire latérale d’un pavé droit de dimensions a, b, c est : A=2(ac +bc).


L’aire totale d’un pavé droit de dimensions a, b, c est : At=2(a  c + b  c + a  b).
Son volume est V= a× 𝑏 × 𝑐.

Exercices
1- L’aire totale d’un cube est 150cm².
a) Calcule l’arête de ce cube.
b) Construis un patron de ce cube puis réalise ce cube.
c) Calcule le volume de ce cube.

2-
a) Construis un patron d’un prisme droit de hauteur 18cm dont la base est un losange
de diagonales 20cm et 16cm.
b) Calcule le volume de ce prisme droit

3 Pyramides

3.1 Identification et définition des pyramides


Activité 3
Parmi les figures suivantes, identifie les pyramides en indiquant leur sommet et la forme de
leur base.

a) b) c)

Définition
Une pyramide est une figure de l’espace ayant un sommet S n’appartenant pas au plan de sa
base.
La base d’une pyramide peut être un triangle, un carré, un polygone quelconque.
Les faces d’une pyramide sont des triangles.
P a g e | 109

3.2 Construction d’un patron, réalisation et représentation d’une


pyramide
Activité 4
a) A l’aide d’un carton, réalise le patron d’une pyramide de sommet S et à base triangulaire
sachant que les côtés du triangle de base ont pour longueurs 2cm ; 3cm ; 3,4cm
et SA = 5,2cm ; SB = 4,8cm ; SC = 5,5cm.
b) Construis cette pyramide.
c) Représente en perspective cette pyramide sur ta feuille de cahier.

Remarque
A l’aide d’un papier carton, on peut réaliser le patron d’une pyramide. Les longueurs des
côtés doivent être rigoureusement mesurées.

Exercice
Représente en perspective :
a) une pyramide à base triangulaire.
b) Une pyramide à base trapézoïdale

Résumé
Le cube
Règle
On réalise un cube d’arête a à partir d’un patron

La représentation en perspective est donnée par la figure ci-contre


L’aire totale d’un cube d’arête a est : A = 6a².
Son volume est V= a × a × a = 𝑎3 .

Prismes droits
Règle
On réalise un pavé droit de longueur a, de largeur b et de hauteur c à partir d’un patron

La figure suivante donne la représentation en perspective d’un parallélépipède rectangle de


dimensions a, b, c.
P a g e | 110

L’aire latérale d’un pavé droit de dimensions a, b, c est : A=2(ac +bc).


L’aire totale d’un pavé droit de dimensions a, b, c est : At=2(a  c + b  c + a  b).
Son volume est V= a× 𝑏 × 𝑐.
Pyramides
Définition
Une pyramide est une figure de l’espace ayant un sommet S n’appartenant pas au plan de sa
base.
La base d’une pyramide peut être un triangle, un carré, un polygone quelconque.
Les faces d’une pyramide sont des triangles.

Exercices
1)
a) Avec du papier carton, construis le patron d’un cube d’arête 7cm.
b) Réalise ce cube.
c) Calcule l’aire totale A et le volume V de ce cube.

2)
a) Avec du papier carton, construis le patron d’un prisme droit dont la base est un
triangle rectangle isocèle de côtés de même longueur égale à 4cm et de hauteur 5cm.
b) Réalise ce prisme.
c) Calcule l’aire totale A et le volume V de ce prisme.

3)
a) Avec du papier carton, construis le patron d’une pyramide dont la base est un trapèze
isocèle de bases 5cm et 4cm et de hauteur 7cm.
b) Réalise cette pyramide.
c) Calcule le volume d’une pyramide à base carrée de côté 2cm et de hauteur 3cm.

4) Calcule le volume d’une pyramide de hauteur 8cm et dont la base est un triangle ABC
rectangle en A tel que AB = 5cm et AC = 2cm.

5) La pyramide de Kheops en Egypte est régulière à base carrée de côté 230m et de hauteur
140m. Calcule son volume.

6) On considère un cube de 4cm d’arrête.


Construis tous les patrons possibles de ce cube. Combien en trouves-tu ?

7) Un prisme droit a pour hauteur 5cm et pour bases des triangles ayant pour mesures des
côtés : 2,5cm ; 3cm et 3,3 cm.
Construis un patron de ce solide et réalise-le.

8) L’unité de mesure est le cm.


P a g e | 111

SABCD est une pyramide de sommet S dont la base est un parallélogramme ABCD et telle
que : SA = 4 ; SB = 3 ; SC = 2,5 ; SD = 3 ; AB = 3 ; BC = 1,8.
a) Réalise un patron de cette pyramide ;
b) Construis le solide en question.

9) Réalise un patron d’une pyramide SABC telle que :


- ABC est rectangle en A ;
- BSC est rectangle B ;
- BSA est rectangle en A.
D’après ta construction, que peux-tu dire du triangle ACS ?

10) Un prisme de hauteur 6cm a pour bases des triangles rectangles dont l’hypoténuse mesure
5cm et l’un des côtés adjacents à l’angle droit mesure 3cm.
Construis un patron de ce prisme.

11) La figure ci-dessous représente le développement d’un prisme.

a) Est-ce un prisme droit ou oblique ?


b) Quelle est la nature des faces latérales ?
c) Construis le prisme.
P a g e | 112

Leçon 20 : Solides de révolution :


sphère, cylindre droit et cône.
Objectifs
- Définir un solide de révolution ;
- reconnaître, dessiner, confectionner un patron et réaliser un cône, un cylindre droit;
- représenter en perspective cavalière une sphère, un cône et un cylindre droit ;
- calculer l’aire d’une sphère et d’un cylindre droit ;
- calculer le volume d’une boule, d’un cylindre droit et d’un cône.

1 Définition des solides de révolution


1.1 Définition d’une sphère et d’une boule
Activité 1
a) Avec du carton, réalise un disque de centre A et de rayon 3cm.
b) Colorie ce disque en bleu et trace un diamètre. Suivant ce diamètre, colle sur le disque une
tige rigide et rectiligne.
c) Pose le dispositif ainsi fabriqué verticalement sur la table et fais-le tourner entre le pouce et
l’index, le plus vite possible. Que vois- tu ?
d) représente dans le plan ce que tu as vu.

Définition
r est un nombre positif.
- Une sphère de centre A et de rayon r est l’ensemble des points M de l’espace tels que : AM=r.
- Une boule de centre A et de rayon r est l’ensemble des points M de l’espace tels que AM≤ r .

1.2 Définition d’un cylindre droit

Activité 2
a) Avec du carton, réalise une plaque rectangulaire de longueur 5cm et de largeur 3cm.
b) Colorie cette plaque en bleu et trace une médiatrice de la largeur. Suivant cette médiatrice,
colle sur la plaque une tige rigide et rectiligne.
c) Pose le dispositif ainsi fabriqué verticalement sur la table et fais-le tourner entre le pouce et
l’index, le plus vite possible. Que vois- tu ?
d) Représente dans le plan ce que tu as vu.
P a g e | 113

Définition d’un cylindre


Un cylindre est une figure de l’espace ayant deux bases circulaires superposables et une face
latérale rectangulaire.

1.3 Définition d’un cône


Activité 3
a) Avec du carton, réalise une plaque ayant la forme d’un triangle isocèle ABC de sommet A
tel que AB = 3cm.
b) Colorie ce triangle en bleu et trace la médiatrice à [BC] passant par A. Suivant cette
médiatrice, colle sur la plaque une tige rigide et rectiligne.
c) Pose le dispositif ainsi fabriqué verticalement sur la table et fais-le tourner entre le pouce et
l’index, le plus vite possible. Que vois- tu ?
d) Représente dans le plan ce que tu as vu.

Définition d’un cône


Un cône est une figure de l’espace ayant une base circulaire et un sommet S n’appartenant
pas au plan de la base.

1.4 Définition des solides de révolution

La boule, le cylindre droit et le cône sont obtenus en faisant tourner respectivement autour
d’un axe de symétrie un disque, un rectangle, un triangle isocèle.
Ces solides sont appelés des solides de révolution.

2 Dessin, confection des patrons et réalisation d’un cylindre


droit et d’un cône
2.1 Dessin, confection d’un patron et réalisation d’un cylindre droit
Activité 4
a) Sur du papier carton, trace deux cercles de centres O et O’ et de même rayon r= 2cm.
b) Découpe les deux disques obtenus et construis sur ce même papier cartonné une
plaque rectangulaire de longueur 12,56cm et de largeur quelconque.
c) Découpe la plaque rectangulaire obtenue.
P a g e | 114

.
d) Colle enfin sur le fond et le haut de la figure obtenue en question c) les deux disques
découpés. Quelle figure obtiens-tu ?
Méthode de construction
Avec du papier carton, on peut réaliser après dessin et confection d’un patron un cylindre
droit: ses bases sont des disques superposables tandis que sa face latérale est une plaque
carrée ou rectangulaire.

2.2 Dessin, confection d’un patron et réalisation d’un cône


Activité 5
a) Sur du papier carton, découpe un disque de centre O et de rayon r = 5cm.
b) Trace deux rayons du disque construit et découpe le disque cartonné en deux parties
suivant les deux rayons tracés.
c) Colle chaque partie bord à bord.
d) Construis ensuite deux petits disques qui couvrent chacun les bords inférieurs des figures
précédemment obtenues. Quelles figures obtiens-tu ?
Méthode de construction :
Avec du papier carton, on peut réaliser après dessin et confection d’un patron un cône ayant
un sommet S : sa base est un disque, sa face latérale est une section de disque ayant même
surface de base que celle de sa base.

3 Représentation en perspective d’une sphère ; d’un cylindre


droit et d’un cône
3.1 Représentation en perspective d’une sphère
Activité 6
a) Construis un cercle de centre O et de rayon r = 3cm.
b) Trace le diamètre horizontal de ce cercle puis construis un deuxième cercle horizontal
dans le plan contenant le diamètre précédemment tracé.
Quelle figure obtiens-tu ?
P a g e | 115

Règle
Une sphère peut être représentée en perspective dans le plan en construisant deux cercles de
même centre, l’un vertical et l’autre horizontal.

Exercice :
Représente en perspective une sphère de rayon égal à 4cm.

3.2 Représentation en perspective d’un cylindre droit


Activité 7

a) A partir d’une ligne horizontale, trace deux segments à supports parallèles de même
longueur L = 7cm et distants de 5cm l’un de l’autre.
b) Sur les plans horizontaux parallèles des extrémités des deux segments, construis deux
cercles de même diamètre égal à la distance entre les deux segments tracés. Quelle
figure obtiens-tu ?

Règle
Un cylindre droit peut être représenté en perspective dans un plan. Ses bases sont alors des
cercles superposables contenus dans les plans horizontaux situés aux extrémités inferieures et
supérieures des côtés du carré ou du rectangle qui matérialisent sa face latérale.
Le diamètre de ces cercles est égal à la distance entre les côtés du carré ou du rectangle qui
matérialisent sa face latérale.

Exercice
Représente en perspective sur ta feuille de cahier un cylindre droit ayant 7cm de hauteur et
dont le diamètre des bases est 4cm.

3.3 Représentation en perspective d’un cône


Activité 8
a) Trace un triangle ABC isocèle en A tel que AB = AC = 7cm et BC = 5cm.
b) Dans le plan horizontal contenant le coté [BC], construis un cercle de diamètre BC.
Quelle figure obtiens-tu ?
P a g e | 116

Règle :
Un cône peut être représenté en perspective dans un plan par un triangle isocèle de sommet
S. Sa base est alors le cercle de diamètre égal à la longueur de la base du triangle isocèle.

Exercice
Construis en perspective sur ta feuille de cahier un cône de sommet S dont le diamètre de la
base est 3cm.

4 Calcul des aires et des volumes


4.1 Calcul de l’aire d’une sphère, d’un cylindre droit
L’aire totale d’une sphère (d’une boule) de rayon r est : 𝐴 = 4𝜋𝑟 2.
L’aire latérale d’un cylindre droit de rayon de base r et de hauteur h est : 𝐴 = 2𝜋𝑟 × ℎ.
L’aire totale de ce cylindre est : 𝐴𝑇 = 2𝜋𝑟 2 + 2𝜋𝑟 × ℎ.

Exercices
1) Calcule l’aire d’une sphère de rayon r = 7cm.
2) Calcule l’aire latérale puis l’aire totale d’un cylindre droit de rayon r = 35cm et de
hauteur h = 1m.
4.2 Calcul du volume d’une sphère, d’un cylindre droit et d’un cône
4𝜋𝑟 3
Le volume d’une sphère de rayon r est : V = 3 .
Le volume d’un cylindre droit de hauteur h et de rayon de base r est : 𝑉 = 𝜋𝑟 2 × ℎ.
𝜋𝑟 2 ×ℎ
L’aire d’un cône de hauteur h et de rayon de base r est : 𝑉 = .
3

Exercices
1) Calcule le volume d’une boule de rayon r = 4cm.
2) Calcule le volume d’un cylindre droit de hauteur h = 7cm et de rayon de base r = 3cm.
3) Calcule le volume d’un cône de hauteur h = 9cm et de rayon de base r = 3cm.

Résumé
Définition des solides de révolution
Définition d’une sphère et d’une boule
Définition
r est un nombre positif.
- Une sphère de centre A et de rayon r est l’ensemble des points M de l’espace tels que : AM=r.
- Une boule de centre A et de rayon r est l’ensemble des points M de l’espace tels que AM≤ r .
P a g e | 117

Définition d’un cylindre droit


Définition d’un cylindre
Un cylindre est une figure de l’espace ayant deux bases circulaires superposables et une face
latérale rectangulaire.

Définition d’un cône


Définition d’un cône
Un cône est une figure de l’espace ayant une base circulaire et un sommet S n’appartenant
pas au plan de la base.

Définition des solides de révolution


La boule, le cylindre droit et le cône sont obtenus en faisant tourner respectivement autour
d’un axe de symétrie un disque, un rectangle, un triangle isocèle.
Ces solides sont appelés des solides de révolution.
Représentation en perspective d’une sphère ; d’un cylindre droit et d’un cône
Règle
Une sphère peut être représentée en perspective dans le plan en construisant deux cercles de
même centre, l’un vertical et l’autre horizontal.

Représentation en perspective d’un cylindre droit


Règle
Un cylindre droit peut être représenté en perspective dans un plan. Ses bases sont alors des
cercles superposables contenus dans les plans horizontaux situés aux extrémités inferieures et
supérieures des côtés du carré ou du rectangle qui matérialisent sa face latérale.
P a g e | 118

Le diamètre de ces cercles est égal à la distance entre les côtés du carré ou du rectangle qui
matérialisent sa face latérale.

Représentation en perspective d’un cône


Règle
Un cône peut être représenté en perspective dans un plan par un triangle isocèle de sommet
S. Sa base est alors le cercle de diamètre égal à la longueur de la base du triangle isocèle.

Calcul des aires et des volumes


Calcul de l’aire d’une sphère, d’un cylindre droit
L’aire totale d’une sphère (d’une boule) de rayon r est : 𝐴 = 4𝜋𝑟 2.
L’aire latérale d’un cylindre droit de rayon de base r et de hauteur h est : 𝐴 = 2𝜋𝑟 × ℎ.
L’aire totale de ce cylindre est : 𝐴𝑇 = 2𝜋𝑟 2 + 2𝜋𝑟 × ℎ.

Calcul du volume d’une sphère, d’un cylindre droit et d’un cône


4𝜋𝑟 3
Le volume d’une sphère de rayon r est : V = 3 .
Le volume d’un cylindre droit de hauteur h et de rayon de base r est : 𝑉 = 𝜋𝑟 2 × ℎ.
𝜋𝑟 2 ×ℎ
L’aire d’un cône de hauteur h et de rayon de base r est : 𝑉 = .
3

Exercices
1)
a) Avec du papier carton, confectionne le patron d’un cylindre droit de diamètre de base
égale à 7cm et de hauteur 5cm.
b) Réalise ce cylindre.
c) Représente en perspective ce cylindre.
d) Calcule l’aire totale A et le volume V de ce cylindre.

2)
a) Avec du papier carton, confectionne le patron d’un cône de diamètre de base égale à
8cm et de hauteur égale à 10cm.
b) Réalise ce cône.
c) Représente ce cône en perspective.
d) Calcule le volume de ce cône.

3) Calcule le volume d’un verre de ayant la forme d’un cône de révolution de hauteur 8cm et
de rayon 3cm.
P a g e | 119

4) On donne un disque de rayon 6cm. Découpe un quart de ce disque de façon à obtenir deux
patrons de cônes. Quel est le rayon de la base de chacun de ces cônes.

5) Réalise un cône que l’on obtiendrait en faisant tourner autour de (AB) le triangle ABC.

6)
a) Représente en perspective une sphère de rayon 5cm.
b) Calcule l’aire de cette sphère.
c) Calcule le volume de cette sphère.

7) Une sphère est telle que le nombre qui exprime son volume en 𝑐𝑚3 est égal au nombre qui
exprime son aire en m².
Quel est le rayon de cette sphère en m ? Quel est le nombre exprimant son volume ou son
aire.

8) 𝒹 est une droite qui passe par le centre O d’une sphère ; elle perce cette sphère en A et B.
Trouve l’erreur sur le dessin suivant, puis fais un dessin correct.

9) La figure suivante est-elle un patron de cône ?

10) Moussa veut réaliser un récipient métallique en forme de cône dont la hauteur est 75cm et
l’ouverture ayant un diamètre de 60cm.
1
Pour cela ; il te demande de lui dessiner le patron de ce récipient à l’échelle de 15.
Réalise ce patron.

11) Représente dans le plan une sphère de centre I et de rayon 𝓇 = 2,5cm et un cône de
hauteur 5cm et dont la base a un diamètre de 4cm.
P a g e | 120

12) On donne la figure suivante représentant une sphère de centre O et de rayon 2cm.

a) Parmi les segments dessinés, indique ceux qui sont des rayons de la sphère de centre
O;
b) Pour chaque point de la figure, dis s’il est à 2cm, à plus de 2cm ou à moins de 2cm du
centre O.

13) Assimilons la Terre et le Soleil à des boules.


Présente les résultats demandés à l’aide d’une écriture scientifique.
a) La terre a pour rayon environ 6400km.
Calcule les valeurs approchées de son aire et de son volume.
b) Le Soleil a un rayon égal à 111 fois celui de la Terre.
Calcule les valeurs approchées de son aire et de son volume.

14) Un ancien haltère est composé de deux boules reliées par une barre cylindrique. Chaque
boule a un diamètre de 20cm. La barre a un diamètre de 4cm et une longueur de 1m.
a) Calcule une valeur approchée du volume de chaque boule ;
b) Calcule une valeur approchée du volume total de l’haltère ;
c) On sait que chaque volume de 1dm3 de fer a une masse de 7,8kg (masse volumique
de fer).
Calcule une valeur approchée de la masse de cet haltère. (𝜋 = 3,14).

15) Un solide est constitué par une demi-boule de diamètre 2cm, collée sur un cylindre dont la
base supérieure a le même centre et le même rayon que la demi-boule.
Exprime en fonction de 𝜋 le volume de ce solide, sachant la hauteur du cylindre est égale au
rayon de la demi-boule.

16) On considère une boule de rayon 3 et un cylindre dont chaque base a pour rayon 3.
a) Quelle doit être la hauteur du cylindre pour que les deux solides aient le même
volume ?
b) Quelle doit être la hauteur du cylindre pour que l’on puisse peindre la boule avec la
même quantité de peinture que celle utilisée pour peindre le cylindre ?

17) Une masse est constituée d’un toit en forme de cône, collé sur un mur en forme de
cylindre dont la base supérieure a le même centre et le même rayon que la base du cône.
Les bases du cylindre ont pour rayon 2m à l’intérieur et sachant que la hauteur du cylindre est
de 2,5m alors que la hauteur du toit est de 2m.
a) Calcule l’aire de la case constituée par l’aire latérale du cylindre et par l’aire latérale
du cône ;
P a g e | 121

b) Calcule le volume de la case.


1 ▭ 1 ▭
18) a) Complète : 4 = 12 ; = 12.
6

1 1
Calcule 4 − 6.
b) Une boule a pour diamètre R.
Un cylindre a pour base un disque de diamètre R et sa hauteur est R. Imaginons que
l’on plonge la boule dans le cylindre.
b.1- Exprime en fraction de R le volume inoccupé. Factorise l’expression trouvée.
b.2- Compare ce volume avec celui de la boule.
P a g e | 122

Leçon 21 : Droites et plan de l’espace


Objectifs
A l’aide de solides et de leurs représentations,
- déterminer un plan défini par :
 deux droites parallèles,
 deux droites sécantes ;
 une droite et un point n’appartenant pas à cette droite ;
 trois points non alignés ;
- reconnaître :
 une droite contenue dans un plan,
 une droite parallèle à un plan,
 une droite sécante à un plan,
 une droite perpendiculaire à un plan ;
- identifier :
 deux plans parallèles,
 deux plans sécants,
 la droite commune à deux plans sécants,
 deux plans perpendiculaires ;
- reconnaître :
 des droites coplanaires,
 des droites non coplanaires,
 deux droites parallèles,
 deux droites orthogonales.

1 Détermination d’un plan défini


1.1 Par deux droites parallèles
Activité 1
ABCDEFGH est un cube.

Hachure la portion du plan déterminé par les deux droites parallèles (AB) et (CD).
Règle
Deux droites parallèles de l’espace déterminent un seul plan.
P a g e | 123

Exercice
Trace deux droites parallèles et hachure le plan qu’elles déterminent

1.2 Par deux droites sécantes


Activité 2
ABCDEF est un prisme droit à base triangulaire.

Les droites (AB) et (AC) sont sécantes en A. Hachure le plan déterminé par les droites
sécantes (AB) et (AC).

Règle
Deux droites sécantes (AB) et (AC) de l’espace déterminent un seul plan.

Exercice
Trace deux droites sécantes (MN) et (MP).
Hachure le plan déterminé par les deux droites (MN) et (MP).

1.3 Par une droite et un point n’appartenant pas à cette droite


Activité 3
ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle.

Considère la droite (AB). Le point C appartient-il à la droite (AB) ?


Trace la droite (AC) et hachure sur la figure le plan déterminé par la droite (AB) et le point C.

Règle
Une droite (AB) donnée et un point C n’appartenant pas à la droite (AB) déterminent un seul
plan de l’espace.
P a g e | 124

Exercice
Trace une droite (D) et place un point A n’appartenant pas à (D).
Hachure le plan déterminé par le point A et la droite (D).

1.4 Par trois points non alignés


Activité 4
Place trois points distincts A, B et C non alignés de l’espace.
Hachure le plan déterminé par les trois points A, B et C.

Règle
Trois points non alignés de l’espace déterminent un seul plan.
Exercice
A, B et C sont trois points non alignés de l’espace. Détermine et hachure le plan (ABC).

2 Positions relatives d’une droite et d’un plan de l’espace


2.1 Droite contenue dans un plan
Activité 5
ABCDEFGH est un cube.

Hachure le plan (ABC)


Trace la droite (AC). Que remarques-tu ?
Trace et nomme une autre droite appartenant au plan (ABC).

Règle
(P) est un plan de l’espace. Une droite (D) de l’espace est contenue dans le plan (P) si elle
passe par deux points distincts du plan (P).

Exercice
ABCDEFGH est un cube.
Hachure le plan (ABC).
Que dire de la droite (AB) ?
P a g e | 125

2.2 Droite parallèle à un plan


Activité 6
ABCDEF est un prisme droit à base triangulaire posé sur sa face latérale ABED.
Pose une règle sur le segment[BE]. La règle et le plan (ACF) se touchent-ils ?

Règle
Une droite (D) est parallèle à un plan (P) de l’espace lorsqu’elle est parallèle à une droite
(L) du plan (P).

(D) ∥(L) et (L) ⊂ (P) alors (D) ∥(P)

Exercice
ABCDEFGH est un cube posé sur sa face ABCD.
Que dire du plan (ABC) et de la droite (EF) ?

2.3 Droite sécante à un plan


Activité 7
ABCDEFGH est un cube.

Pose la règle sur le segment [BF]. A quel point la droite (BF) coupe-t-elle le plan (ABC) ?

Règle
Une droite (D) de l’espace est sécante à un plan (P) si elle coupe le plan (P) en un seul point.

A∈ (D) et A∈ (P).
Si un autre point B ∈ (D) alors B∉ (P)
Exercice
SABC est une pyramide de sommet S.
P a g e | 126

Que dire du plan (ABC) et de la droite (SA) ?

2.4 Droite perpendiculaire à un plan


Activité 8
ABCDEF est un prisme droit posé sur sa base triangulaire DEF.

Hachure la face ABC du prisme et trace la droite (BE). A quel point la droite (BE) coupe-t-
elle le plan (ABC) ? Quel angle cette droite (BE) fait-elle avec les droites (AB) et (BC) au
point B ?

Règle
Une droite (D) de l’espace est perpendiculaire à un plan (P) si elle est perpendiculaire à deux
droites sécantes de ce plan.
(D1) ϲ (P), (D2) ϲ (P) et (D1) sécante à (D2). Si une troisième droite (D3) est perpendiculaire à
(D1) et à (D2) alors (D3) est perpendiculaire à (P).

Exercices
Construis un cube ABCDEFGH et cite deux droites perpendiculaires au plan (ABC).

3 Positions relatives de deux plans de l’espace

3.1 Plans parallèles


Activité 9
ABCDEFGH est un cube posé sur sa face ABCD.

Hachure le plan EFGH et trace la droite (AE). En quels points la droite (AE) coupe-t-elle les
plans(ABC) et (EFG) et suivant quel angle ?
P a g e | 127

Règle
Deux plans (P1) et (P2) sont parallèles lorsqu’ils admettent une droite perpendiculaire
commune.

(D)⊥(P1) et (D) ⊥(P2) alors (P1)∥(P2)

Propriété
Deux plans (P) et (P’) sont parallèles s’ils n’ont aucun point commun et si toute droite
contenue dans l’un est parallèle à l’autre.

Exercice
Construis un parallélépipède rectangle ABCDEFGH et cite quatre plans de cet objet deux à
deux parallèles.

3.2 Plans sécants


Activité 10
ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle posé sur sa face EFGH.

Hachure les plans (ABF) et (ABC). Suivant quelle droite ces deux plans se coupent-ils ?

Règle
Deux plans (P1) et (P2) sont sécants lorsqu’ils admettent une droite commune.

Remarque
Deux plans ayant au moins un point commun ont une droite commune qui passe par ce point.

Exercice :
Construis un cube ABCDEFGH et retrouve quatre plans deux à deux sécants.
P a g e | 128

3.3 Plans perpendiculaires


Activité 11
ABCDEFGH est un cube posé sur sa face EFGH.

Trace la droite (AE). Quel plan contient cette droite ? A quels plans est-elle perpendiculaire ?
Hachure les plans (ABF) et (ABC). Que dire de ces deux plans ?

Règle
Deux plans (P1) et (P2) sont perpendiculaires si l’un contient une droite perpendiculaire à
l’autre.

(D)ϲ (P2) et (D) ⏊(P1) alors (P1) ⏊(P2).

Exercices
Construis un parallélépipède rectangle ABCDEFGH et nomme des plans perpendiculaires.

4 Positions relatives des droites de l’espace


4.1 Droites parallèles de l’espace

Activité 12
ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle posé sur sa face EFGH.
Trace la droite (AE). Cite les droites parallèles à (AE).

Propriété
Dans l’espace, si deux droites (D1) et (D2) sont parallèles à une même troisième (D3) alors
(D1) est parallèle à (D2).
P a g e | 129

4.2 Droites coplanaires


Activité 13
ABCDEFGH est un cube posé sur sa face EFGH.

Hachure le plan (ABC) et trace les droites (AB), (CD) et (AC) . A quel plan appartiennent-
elles à la fois ?

Règle
Des droites sécantes ou parallèles contenues dans un même plan sont coplanaires.

4.3 Droites non coplanaires


Activité 14
ABCDEFGH est un cube posé sur sa face EFGH.

Hachure les plans (ABC) et (ADH). Trace les droites (AB) et (EH).
Sont-elles coplanaires ?

Règle
Des droites qui n’appartiennent pas à un même plan sont non coplanaires.

4.4 Droites perpendiculaires - droites orthogonales


Activité 15
ABCDEFGH est parallélépipède rectangle posé sur sa face EFGH.
P a g e | 130

Trace les droites (AB) et (AD).A quel plan appartiennent ces deux droites ? En quel point se
coupent-elles et suivant quel angle ?
Trace les droites (AB), (AD) et (EF). Précise les plans auxquels appartiennent ces trois
droites. A laquelle des deux droites (AB) et (AD) la droite (EF) est-elle parallèle ? Que dire
de la droite à laquelle (EF) n’est pas parallèle ?
Que dire des droites (AD) et (EF) ?

Règle
Deux droites (D) et (D’) de l’espace sont perpendiculaires si elles sont sécantes en un point
suivant un angle droit.

Deux droites (D) et (D’) de l’espace sont orthogonales si l’une est parallèle à une droite
perpendiculaire à l’autre et contenue dans le même plan que celle-ci.

Résumé
Détermination d’un plan
Par deux droites parallèles
Règle
Deux droites parallèles de l’espace déterminent un seul plan.

Par deux droites sécantes


Règle
Deux droites sécantes (AB) et (AC) de l’espace déterminent un seul plan.

Par une droite et un point n’appartenant pas à cette droite


Règle
Une droite (AB) donnée et un point C n’appartenant pas à la droite (AB) déterminent un seul
plan de l’espace.
P a g e | 131

Par trois points non alignés


Règle
Trois points non alignés de l’espace déterminent un seul plan.

Positions relatives d’une droite et d’un plan de l’espace


Droite contenue dans un plan
Règle
(P) est un plan de l’espace. Une droite (D) de l’espace est contenue dans le plan (P) si elle
passe par deux points distincts du plan (P).

Droite parallèle à un plan


Règle
Une droite (D) est parallèle à un plan (P) de l’espace lorsqu’elle est parallèle à une droite
(L) du plan (P).

(D) ∥(L) et (L) ⊂ (P) alors (D) ∥(P)

Droite sécante à un plan


Règle
Une droite (D) de l’espace est sécante à un plan (P) si elle coupe le plan (P) en un seul point.

A∈ (D) et A∈ (P).
Si un autre point B ∈ (D) alors B∉ (P)
P a g e | 132

Droite perpendiculaire à un plan


Règle
Une droite (D) de l’espace est perpendiculaire à un plan (P) si elle est perpendiculaire à deux
droites sécantes de ce plan.
(D1) ϲ (P), (D2) ϲ (P) et (D1) sécante à (D2). Si une troisième droite (D3) est perpendiculaire à
(D1) et à (D2) alors (D3) est perpendiculaire à (P).

Positions relatives de deux plans de l’espace


Plans parallèles
Règle
Deux plans (P1) et (P2) sont parallèles lorsqu’ils admettent une droite perpendiculaire
commune.

(D)⊥(P1) et (D) ⊥(P2) alors (P1)∥(P2)

Propriété
Deux plans (P) et (P’) sont parallèles s’ils n’ont aucun point commun et si toute droite
contenue dans l’un est parallèle à l’autre.
Plans sécants
Règle
Deux plans (P1) et (P2) sont sécants lorsqu’ils admettent une droite commune.
P a g e | 133

Plans perpendiculaires
Règle
Deux plans (P1) et (P2) sont perpendiculaires si l’un contient une droite perpendiculaire à
l’autre.

(D)ϲ (P2) et (D) ⏊(P1) alors (P1) ⏊(P2).


Positions relatives des droites de l’espace
Droites parallèles de l’espace
Propriété
Dans l’espace, si deux droites (D1) et (D2) sont parallèles à une même troisième (D3) alors
(D1) est parallèle à (D2).

Droites coplanaires
Règle
Des droites sécantes ou parallèles contenues dans un même plan sont coplanaires.

Droites non coplanaires

Règle
Des droites qui n’appartiennent pas à un même plan sont non coplanaires.

Droites perpendiculaires - droites orthogonales

Règle
Deux droites (D) et (D’) de l’espace sont perpendiculaires si elles sont sécantes en un point
suivant un angle droit.
P a g e | 134

Deux droites (D) et (D’) de l’espace sont orthogonales si l’une est parallèle à une droite
perpendiculaire à l’autre et contenue dans le même plan que celle-ci.

Exercices
1) a) Représente en perspective un prisme droit ABCDEFGH dont les bases
ABCD et EFGH sont des trapèzes isocèles.
b) Hachure le plan de face déterminé par deux arêtes parallèles.

2) Représente le plan déterminé par deux droites sécantes (AB) et (AC).

3) ABCDEFGH est un cube. Hachure le plan déterminé par la droite (AB) et le point E.

4) A, B et C sont trois points non alignés du plan.


a) Construis un prisme droit ayant le triangle ABC comme une base.
b) Hachure le plan déterminé par les trois points non alignés A, B et C.

5)
a) Construis un parallélépipède rectangle ABCDEFGH.
b) Cite trois droites contenues dans le plan (ABC).
c) Cite une droite parallèle au plan (ABC).
d) Cite une droite sécante au plan (ABC).
e) Cite deux droites perpendiculaires au plan (ABC).

6)
a) Construis un cube ABCDEFGH d’arête 5cm.
Cite à partir de cette construction :
b) Quatre plans deux à deux parallèles.
c) Quatre plans deux à deux sécants.
d) Une droite commune à deux plans sécants identifiés.
e) Quatre plans deux à deux perpendiculaires.

7)
a) Construis un pavé droit ABCDEFGH.
A partir de cette construction, cite :
b) Deux droites parallèles ;
c) Deux droites coplanaires ;
d) Deux droites non coplanaires ;
e) Deux droites perpendiculaires ;
f) Deux droites orthogonales.

8) ABCDEFGH est un pavé droit de bases carrées ABCD et EFGH telles que AE = 8cm et
AB = 6cm.
P a g e | 135

a) Trace les diagonales [AC] et [DB] du carré ABCD. Elles sont sécantes en un point I.
b) Démontre que :
- Le triangle ACF est isocèle.
- (BD) est perpendiculaire à (AC).
- (IF) est perpendiculaire à (AC).

9) ABCDEFGH est un pavé droit et M un point du segment [AE].

Trace la droite passant par M, perpendiculaire à (EA) et contenue dans le plan (CAE).

10) La figure ci-dessous représente un parallélépipède rectangle.

a).
- Les points A, B et H sont-ils coplanaires ?
- Les points A, B, H et G sont-ils coplanaires ?
- Les points B, H, D et C sont-ils coplanaires ?

b). Trouve tous les plans contenant quatre sommets du parallélépipède rectangle.
Quels sont, parmi ces plans, ceux qui ne contiennent pas de faces ?

c). Trouve tous les plans contenant seulement trois sommets du parallélépipède
rectangle.

d)
-Trouve quatre exemples de droites parallèles ;
-Trouve quatre exemples de droites sécantes ;
-Trouve quatre exemples de droites non coplanaires ;
-Indique si les plans suivants sont sécants ou parallèles :
a- (EFH) et (QBC) ;
b- (EFH) et (ABF) ;
c- (DCG) et (DHG) ;
d- (BCF) et (ABD).

11) ABCDEFGH est un cube ; M est un point de [BC].


P a g e | 136

Reproduis la figure puis réponds aux questions suivantes :


a. Justifie que le plan (HDM) est perpendiculaire au plan (ABC) ;
b. Trace la droite d’intersection des plans (HDM) et (ABC) ;
c. Place le point N sur [FG] tel que : (NH)∥(DM) ;
d. Justifie que (HN) est contenue dans le plan (HDM) ;
e. Quelle est la droite d’intersection des plans (HDM) et (BFG) ?

12) On considère un cube ABCDEFGH d’arrête 2cm.


Construis ce cube en nommant ABCD la face carré horizontale supérieure et EFGH la face
sur laquelle repose le cube.
a. Quelle est la nature du quadrilatère BDHF ?
b. M est le centre du carré ABCD.
b.1-Quelle est la nature du triangle FMH ?
b.2-Construis la droite passant par M et perpendiculaire au plan (EHG) ;
c. Construis en dimensions réelles la figure du plan (BDH).
P a g e | 137

Troisième Semaine d’intégration


P a g e | 138

Palier 3_Situation 1
Titre : Le partage de papaye

Contexte
Valentine dit à sa fille Patricia : je veux bien te donner une part de ma papaye que voici.
1 2
Choisis entre le 3 ou les 5 de cette part de papaye.
Consigne
1) Si Patricia veut une grande part, donne son choix et dis laquelle des deux parts
représente un nombre rationnel.
1
2) Donne la troncature d’ordre 2 du nombre 3 et écris-la sous forme a× 10𝑛 où a et n
2
sont deux entiers relatifs. De même écris sous la forme b× 10𝑚 où b et m sont deux
5
entiers relatifs.
a×10𝑛 1
3) On pose A = b×10𝑚 où a× 10𝑛 est la troncature d’ordre 2 du nombre et b× 10𝑚 est
3
2
le nombre 5 . Simplifie A.
4) Calcule et donne les résultats sous forme de fractions irréductibles:
1
1 2 1 2 1 2
+ ;  ;  ; 3
2.
3 5 3 5 3 5
5
Donne les opposés de chacun des résultats obtenus.
5) Si Valentine veut donner l’inverse de la grande part de papaye à sa fille. Peut-elle le
faire avec la seule papaye en sa possession ?
P a g e | 139

Palier 3_Situation 2

Titre : Express Sud voyage

Contexte
Un bus de l’agence de voyage « Express Sud voyage » effectue le trajet N’djamena-
Bongor-Kélo-Moundou.
3
Au départ de N’djamena, les 4 des sièges passagers sont occupés. A l’escale de Bongor,
2
45 passagers descendent et 27 montent ; le bus est alors plein au 3. A l’escale de Kélo, la
moitié des passagers descendent et 25 montent.
Consigne
Quel est le nombre de places assises dans le bus ?
Quel est le nombre des passagers qui débarquent à Moundou ?
P a g e | 140

Palier 3_Situation 3
Titre : Le festival des solides.
Contexte
Le conseil municipal de la ville de Moundou veut construire un musée. Pour cela, il lance un
avis d’appel d’offres. Deux entrepreneurs ont déposé leurs dossiers.
L’entrepreneur AHMAT propose la construction d’un édifice ayant la forme d’une demi-
sphère dont la surface de base est un disque de diamètre 10 m.
Le deuxième postulant, Mr MALOUA propose la construction d’une pyramide régulière à
base carrée de 10 m de côté et dont la hauteur est de 6 m.
Consigne A
Les dossiers envoyés par les deux postulants ne renferment pas les représentations des
différents solides proposés en construction.
Mr. DAKOR, conseiller municipal à la dite mairie veut avoir une idée des représentations des
deux solides. Il te demande :
1. Représente, en perspective cavalière, les deux solides proposés en construction par les
1
entrepreneurs Ahmat et Maloua, en choisissant l’échelle 200 .
2. Réalise le patron de l’édifice proposé par Mr. Maloua en utilisant les dimensions à
1 1
l’échelle 200 et en prenant comme coefficient de réduction c = 2 et comme angle des
fuyantes 𝛼 = 30°.
3. Si l’on sépare l’édifice proposé par Mr Maloua en deux parties suivant une diagonale
du carré de base jusqu’au sommet de la pyramide, quelle est la nature du solide
correspondant à chaque partie séparée ?
4. Représente, en perspective cavalière, le solide correspondant à chacune des parties
séparées (même échelle).
Réalise un patron du solide correspondant à chacune des parties séparées en utilisant
1
les dimensions obtenues à l’échelle200.

Consigne B
Parmi les critères de choix des offres proposées, le volume de l’édifice est analysé. Mr Dakor
veut donc estimer le volume de chacune des constructions proposées par les deux
entrepreneurs. Il fait toujours appel à vous.
1. Calcule une valeur approchée du volume du solide correspondant à la construction
proposée par Mr Ahmat. Donne une troncature d’ordre 2 de cette valeur approchée.
2. Calcule le volume du solide correspondant à la construction proposée par Mr Maloua.
3. Encadre par deux entiers consécutifs le volume de la demi – boule (proposition de Mr
Ahmat).
4. Trouve l’arrondi d’ordre 1 du volume obtenu de la demi- boule.
(On prendra 𝜋 ≃3, 14.)
P a g e | 141

Palier 3_Situation 4

Titre : la sphère de Nodjila


Contexte
Nodjila possède une sphère de centre O et de rayon r = 37cm. Elle se propose de couper sa
sphère par un plan (P) selon un cercle (C) de centre A.

Elle sait que la distance OA est égale à 12cm et veut obtenir le rayon du cercle (C). Aide-la à
faire ce calcul.

Consigne
1) Que sais-tu de la droite (OA) et plan (P) ?
2) M est un point du cercle (C). Que sais-tu du triangle OAM ? Quelle est la longueur
OM ?
3) Quelle égalité permet d’écrire le théorème de Pythagore dans le triangle OAM ?
4) Trouve alors AM.
P a g e | 142

PALIER 4
Semaines 19 – 23

Activités numériques
 Equations de premier degré à une inconnue et
résolution des problèmes.
 Inéquations de premier degré à une inconnue et
résolution des problèmes.

Activités géométriques
 Symétrie centrale.
 Symétrie orthogonale.
 Vecteurs – translations et parallélogrammes.
 Somme de vecteurs.
P a g e | 143

Leçon 22 : Equations du premier degré à une inconnue et


résolution de problèmes
Objectifs
- Transformer une équation en une autre plus simple ayant les mêmes solutions ;
- résoudre les équations du type :
 𝑥 +𝑎 =𝑏;
 𝑎𝑥 = 𝑏;
 𝑎𝑥 + 𝑏 = 𝑐 ;
 a𝑥 + 𝑏 = 𝑐𝑥 + 𝑑.
- résoudre un problème se ramenant à des équations du premier degré à une inconnue.

1 Egalités et opérations
Activité 1
On pèse une papaye de masse m et un ananas de masse a sur une balance.
a) Si la balance est en équilibre, comment peux-tu exprimer cette situation par une
écriture mathématique ?
b) On ajoute sur chaque plateau une masse marquée c. La balance reste – t – elle en
équilibre ? Si oui, comment exprimes – tu cette nouvelle situation par une écriture
mathématique ?

Propriété 1
Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une égalité, on obtient une nouvelle
égalité. On écrit :
a, b et c étant des nombres. Si a = b alors a + c = b + c.

Activité 2
Considérons les nombres 𝑎 = 7 et b = 3 + 4
On a : 𝑎 = b car 7 = 3 + 4.
Si on multiple chacun des deux nombres par un même nombre c quelconque, peut – on
toujours avoir
𝑎 x c = b x c ? Montre – le.

Propriété 2
Lorsqu’on multiplie par un même nombre chaque membre d’une égalité, on obtient une
nouvelle égalité. On écrit :
𝑎, b et c sont des nombres,
si 𝑎 = b alors 𝑎c = bc.

2 Notion d’équation
Activité 3
L’unité de longueur étant le cm, on considère la figure suivante :
P a g e | 144

a) Exprime en fonction de x le périmètre P du rectangle ABCD.


b) Si P = 21 cm, écris l’égalité traduisant la situation.
c) Soit (E) cette égalité. Si on donne à x les valeurs 1 ; 2 ; 3, l’égalité (E) reste – elle
vraie ?
d) Si x = 2,5, l’égalité (E) est – elle vraie ou fausse ?

L’égalité (E) s’écrit : 2(5 + x) + 2 x 3 = 21 donc (E) : 2 (5 + x) + 6 = 21.


Cette égalité s’appelle une équation (E) d’inconnue x.
Comme l’exposant de l’inconnue x est 1 puisque x1 = x alors l’équation (E) est une équation
du 1er degré à une inconnue x.
L’expression 2(5 + x) + 6 est appelée le 1er membre de l’équation (E) et le nombre 21 en est le
second membre.
2 (5 + x) + 6 = 21

1er membre 2ème membre

Quand on remplace x respectivement par 1, 2 et 3 dans l’égalité (E), on se rend compte qu’on
obtient chaque fois une égalité fausse.
Par contre, quand on remplace x par 2,5 dans l’équation (E), on constate que l’égalité est
vraie. On dit que 2,5 vérifie l’équation (E) ou que 2,5 est une solution de (E).
Lorsqu’on a trouvé toutes les solutions d’une équation, on dit qu’on a résolu l’équation.

Définition
Toute écriture pouvant se ramener sous la forme 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux nombres
donnés est appelée équation du premier degré à une inconnue 𝑥.
𝑎𝑥 + 𝑏 est le premier membre de l’équation tandis que 0 en est le second.

Exercice
Moussa pose une devinette à Jacques en ces termes : le triple d’un nombre augmenté de 1 est
égal au double de ce nombre, diminué de 5.
a) Jacques se dit que cette devinette peut être traduite par une équation. Aide – le à écrire
l’équation cherchée.
b) Peux- tu trouver une solution à cette équation ?

3 Transformation d’équations
Activité 4
On considère l’équation (E) : x + 3 = 9.
a) Peux- tu déterminer une solution à cette équation ? Si oui, quelle est cette solution ?
b) Ajoute à chaque membre de cette équation le nombre -2. Qu’obtiens – tu ?
c) Cette deuxième équation a – t – elle la même solution que l’équation initiale ?

Propriété 1
Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une équation, on obtient une nouvelle
équation qui a les mêmes solutions que l’équation de départ.
P a g e | 145

Activité 5
Soit l’équation (F) : 6x = 12.
1
a) En multipliant les deux membres de l’équation (F) par le nombre , quelle autre
6
écriture obtiens – tu ? Note cette égalité (F’).
b) (F) et (F’) ont – elles la même solution ?

Propriété 2
Lorsqu’on multiple par un même nombre non nul chaque membre d’une équation, on obtient
une nouvelle équation qui a les mêmes solutions que l’équation de départ.

4 Résolution d’équations
Résoudre une équation, c’est trouver toutes ses solutions.
Les propriétés de transformation d’équations sont généralement utilisées pour résoudre des
équations du 1er degré à une inconnue.

4.1 Equations du type x + a = b


Pour résoudre une équation du type x + a = b, on ajoute à chacun des membres l’opposé de a.
On obtient donc une nouvelle équation du type : x = u où u = b – a.
Le nombre u est la solution de l’équation proposée.

Exemple
Pour résoudre l’équation (E) : x + 7 = 19 :
- On pose l’équation (E) : x + 7 = 19.
- On ajoute à chaque membre de l’équation l’opposé de 7 qui est -7. On a :
x + 7 + (-7) = 19 + (-7).
- On simplifie l’écriture de chaque membre de l’équation. On a :
x + 7 + (-7) = 19 + (-7)
x + 0 = 12.
Donc 12 est la solution de l’équation (E).

Exercice
x étant un nombre, résous les équations suivantes :
a) x – 25 = 4 ; b) 9 + x = 24.

4.2 Equations du type ax = b (a ≠ 0)

Pour résoudre des équations du type ax = b, on multiplie chaque membre de l’équation par
1
l’inverse de a qui est
𝑎
. On ramène l’équation initiale à une équation du type :
𝑏
x = u avec u = (avec a ≠ 0). Le nombre u est la solution de l’équation proposée.
𝑎

Exemple
x étant un nombre rationnel, pour résoudre l’équation : -5x = 25 :
- On pose l’équation : -5x = 20.
1
- On multiplie chaque membre de l’équation par l’inverse de -5 qui est
−5
.
P a g e | 146

1 1
On obtient : (-5x) × (
−5
) = 20× (−5).
- On simplifie l’écriture de chacun des membres. On a :
−5 −20
𝑥=
−5 5

Donc x = - 4.
−4 est donc la solution de l’équation −5x = 20.

Exercice
Résous les équations suivantes :
2 3 12
8x = 3 ;
3
x = - 42 ; -
14
x=
7
.
4.3 Equations du type ax + b = c (a ≠ 0)
Pour résoudre des équations du type : ax + b = c , on effectue une 1ère transformation (on
ajoute l’opposé de b) pour la ramener au type ax = t où t = c – b ; puis une 2nde transformation
(on multiplie les deux membres par l’inverse de a )pour la ramener au type x = u avec u = 𝑎𝑡
(a ≠ 0).

Exemple
Pour résoudre l’équation −3x + 7 = -5
- On pose l’équation : -3x + 7 = -5.
- On effectue la 1ère transformation en ajoutant aux deux membres de l’équation
l’opposé de 7. On a : -3x + 7 + (-7) = -5 + (-7).
- On simplifie l’écriture de chaque membre. On obtient : -3 x + 0 = -12.
Donc -3x = -12.
- On effectue la 2nde transformation en multipliant chaque membre par l’inverse de -3.
1 1
On obtient : (-3x) x (
−3
)
= (-12)x
−3
( )
−3 −12
−3
x =
−3
. Donc x = 4.
4 est donc la solution de l’équation initiale.

Exercice
Résous les équations suivantes :
5 5 11 11
15x + 4 = 11 ;
18
x+9=3;
16
x+
8
= - 16 .

4.4 Equations du type ax + b = cx + d


Pour résoudre des équations du type ax + b = cx + d, on effectue une 1ère transformation pour
la ramener au type Ax + B = C.
Pour cela, on ajoute aux membres de l’équation l’opposé de cx ou de ax.
Puis on applique la méthode de résolution des équations du type ax + b = c.

Exemple
Pour résoudre l’équation (E) : 9x + 5 = 3x + 2
- On pose l’équation (E) : 9x + 5 = 3x + 2.
- On ajoute par exemple l’opposé de 3x aux deux membres de l’égalité.
P a g e | 147

On obtient : 9x + 5 + (-3x) = 3x + 2 + (-3x).


9x + (-3x) + 5 = 3x + (-3x) + 2
6x + 5 = 0 + 2
6x + 5 = 2 qui est du type ax + b = c.
1
On applique la méthode appropriée et on obtient la solution x = − 2 .
1
− 2 est la solution de l’équation (E).

Exercice
Résous les équations suivantes :
1 5 3 2
3 – 4x = 5 – 6x ; -2x – 3 = 4x – 5 ; − − x=− − x
3 4 4 3

5 Résolution des problèmes se ramenant à une équation du


premier degré à une inconnue
Activité 6
La somme des âges de Sylviane, de sa mère et de sa grand-mère est 90 ans. Trouve l’âge de
chacune des trois personnes sachant que l’âge de la grand-mère est le double de celui de la
mère de Sylviane et que l’âge de Sylviane est le tiers de celui de sa mère.

Activité 7
Quel est le nombre dont le double augmenté de 16 vaut son triple diminué de 21 ?

Méthode
Pour résoudre un problème se ramenant à une équation, on procède :
 au choix de l’inconnue que l’on peut désigner par une lettre : x, y, z,…. ;
 à la mise en équation en suivant scrupuleusement l’énoncé du problème ;
 à la résolution de l’équation posée ;
 à la vérification en revenant aux données du problème.

Exercice
Le triangle AEF ci-dessous est équilatéral, le quadrilatère ABCD est carré. Les côtés du
triangle AEF mesurent 2cm de plus que les côtés du carré.

Trouve la longueur des côtés du carré ABCD pour que son périmètre soit égal à celui du
triangle AEF.
P a g e | 148

Résumé
Egalités et opérations
Propriété 1
Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une égalité, on obtient une nouvelle
égalité. On écrit :
a, b et c étant des nombres. Si a = b alors a + c = b + c.

Propriété 2
Lorsqu’on multiplie par un même nombre chaque membre d’une égalité, on obtient une
nouvelle égalité. On écrit :
𝑎, b et c sont des nombres,
si 𝑎 = b alors 𝑎c = bc.

Notion d’équation
Définition
Toute écriture pouvant se ramener sous la forme 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux nombres
donnés est appelée équation du premier degré à une inconnue 𝑥.
𝑎𝑥 + 𝑏 est le premier membre de l’équation tandis que 0 en est le second.

Transformation d’équations
Propriété 1
Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une équation, on obtient une nouvelle
équation qui a les mêmes solutions que l’équation de départ.

Propriété 2
Lorsqu’on multiple par un même nombre non nul chaque membre d’une équation, on obtient
une nouvelle équation qui a les mêmes solutions que l’équation de départ.
Résolution d’équations
Résoudre une équation, c’est trouver toutes ses solutions.
Les propriétés de transformation d’équations sont généralement utilisées pour résoudre des
équations du 1er degré à une inconnue.
Exercices
1)

a) Exprime AC2 en fonction de x.


b) Exprime l’aire du triangle ABC en fonction de x.
c) Calcule x si l’aire du triangle ABC est égale à 6m2. Calcule
alors AC.

2) 𝑥 étant un nombre entier, trouve x pour que le périmètre du triangle ABC mesure 90.
P a g e | 149

3) Résous les équations suivantes :


3 2 9
3x = 4,8 ; - x = -21 ; x= -
5 7 28
6 1
-4x + 3 = 5 ; -5x – 3 = -7 ; x- =5
5 3
- 2x + 3 = 4x – 5 ; -2 – 7x = -5x – 1 ; x + 3,7 = 4,5 ; x – 2,5 = 5,2.

1 1
4) Parmi les nombres - ; 0 ; 1 et , lequel est la solution de l’équation
3 3
2x – 4 = 5x – 4 ?

5) Ali fait quatre devoirs de mathématiques au premier trimestre de l’année scolaire 2013
mais ne se souvient que de ses trois notes : 12 ; 17 ; 11. Il sait aussi que sa moyenne en
mathématiques pour ce trimestre est 14. Quelle est la quatrième note de Ali ?
6) Phidélie s’imagine un nombre x et dit à Ousmane : le triple de ce nombre x augmenté de 23
donne 176.
Trouve ce nombre x.

7) La somme des âges de Henri, Seydou et Ngaba est égale à 105ans. Trouve l’âge de chacun
d’eux sachant que Seydou est deux fois plus âgé que Henri et que Ngaba a 10 ans de moins
que Seydou.
8) Trouve trois nombres entiers consécutifs tels que leur somme soit 567.
9) Mahamat, le père de Barka est trois fois plus âgé que son fils. Quel est l’âge de chacun
d’eux sachant que dans 12 ans Mahamat sera deux fois plus âgé que Barka ?
10) Trouve le nombre dont la somme des quotients exacts par 12 ; par 9 ; par 8 et par 16 est
110.
11) Annie dépense chaque jour la moitié de l’argent qu’elle possède dans son porte-monnaie
plus 70F. Au bout de trois jours, elle n’a plus rien. Quelle somme avait-elle au premier jour ?
12) Clémence lit un livre de 300 pages en quatre jours. Chaque jour, à partir du deuxième
jour, elle lit 20 pages de plus que le jour précédent. Combien a-t-elle lu de pages le premier
jour ?
13) Pour payer un livre de mathématiques, Rozzi donne un billet de 10 000F. Avec le quart de
ce que lui a remis le commerçant Youssouf, Rozzi achète un cahier et il lui reste 4500F.
Quels sont les prix du livre et du cahier ?

14) Au marché de Béboto, le kilogramme de petit-mil coute deux fois plus le kilogramme de
noix de karité.
Une ménagère achète trois kilogrammes de petit-mil et deux kilogrammes de noix de karité.
Elle paie pour le tout 1200F. Calcule le prix du kilogramme de petit-mil et de noix de karité.
P a g e | 150

Leçon 23 : Inéquations du premier degré à une inconnue et


résolution de problèmes
Objectifs
- Trouver des solutions d’une inéquation de types suivants : 𝑥 > 𝑎 ; 𝑥 ≥ 𝑎 ou 𝑥 <
𝑎 ; 𝑥 ≤ 𝑎;
- transformer des inéquations de types :
 𝑥 + 𝑎 < 𝑏 ou x +a ≤ b
 𝑎𝑥 < 𝑏 ou ax ≤ b
 𝑎𝑥 + 𝑏 < 𝑐 ou ax + b ≤ a
 𝑎𝑥 + 𝑏 < 𝑐𝑥 + 𝑑 ou ax + b ≤ cx +d
en des inéquations de types 𝑥 < 𝑢 ; 𝑥 ≤ 𝑢 ou 𝑥 > u ; x ≥ u
- vérifier qu’un nombre rationnel est solution d’une inéquation ;
- placer approximativement un nombre solution d’une inéquation sur une droite
graduée ;
- Résoudre des problèmes se ramenant aux inéquations du premier degré à une
inconnue.

1 Inégalités et opérations

Activité 1
Deux champs A et B ont respectivement pour aires a = 154m2 et b = 200m2. A chacun de ces
champs, on ajoute une parcelle de même aire c.
a) En comparant les champs A et B, quelle relation écris- tu entre les aires a et b ?
b) En ajoutant la même parcelle d’aire c aux deux champs, quelle relation obtiens-
tu alors?
c) Enonce une propriété que tu viens de présenter.

Propriété 1
Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une inégalité, on obtient une nouvelle
inégalité de même sens.
a, b et c étant des nombres,
si a < b alors a + c < b + c.

Activité 2
a) On considère les nombres suivants : -4,1 et 5. Compare ces deux nombres.
Tu as : -4,1…….5.
b) Multiplie chacun de ces nombres par le nombre positif 2. Compare les deux produits.
Tu as : -4,1 x 2 ……5 x 2.
c) Multiplie maintenant les deux premiers nombres donnés par le nombre négatif -3.
Compare les deux produits.
Tu as : -4,1 x (-3) ……5 x (-3).
P a g e | 151

d) Dis dans quel cas l’inégalité garde le même sens et dans quel autre cas l’inégalité
change de sens.
Propriété 2
 Lorsqu’on multiplie par un même nombre positif non nul chaque membre d’une
inégalité, on obtient une nouvelle inégalité de même sens.
c est un nombre relatif strictement positif (c > 0),
si a < b alors a x c < b x c.
 Lorsqu’on multiplie par un même nombre négatif non nul chaque membre
d’une inégalité, on obtient une nouvelle inégalité de sens contraire.
c est un nombre relatif strictement négatif (c < 0),
si a < b alors a x c >b x c.

2 Notion d’inéquation
Activité 3
On partage un terrain rectangulaire en deux parcelles.

a) Exprime par une expression littérale les périmètres P1 et P2 des deux parcelles.
b) On veut partager le terrain de façon que la parcelle 1 soit plus grande que la parcelle 2.
Exprime cette situation par une relation entre l’expression littérale du périmètre P1 et
celle du périmètre P2.
L’activité présentée a permis d’obtenir les réponses suivantes :

a) Les périmètres P1 et P2 sont exprimés par les expressions littérales suivantes :


P1 = 2x + 72 et P2 = 2(48 – x) + 72.
b) Si la parcelle 1 est plus grande que la parcelle 2, alors on écrit :
2x + 72 > 2(48 – x) + 72

On dit qu’on a traduit cette situation par une inéquation du 1er degré à une inconnue x.
2x + 72 est le 1er membre de l’inéquation et 2(48 – x) + 72 est le 2nd membre de
l’inéquation. Selon les valeurs qu’on donne à x, l’inéquation peut être une phrase
fausse ou une phrase vraie.

Ainsi, les valeurs 10 ; 5 ; 20 ne vérifient pas l’inéquation. Elles ne sont pas des solutions de
l’inéquation.
Par contre, les valeurs 25 ; 27 ; 32 vérifient l’inéquation. Elles sont des solutions de
l’inéquation.
P a g e | 152

Définition :
Toute écriture pouvant se ramener sous la forme 𝑎𝑥 + 𝑏 < 0 𝑜𝑢 𝑎𝑥 + 𝑏 > 0
où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux nombres donnés (𝑎 ≠ 0) est appelée inéquation du premier degré à une
inconnue 𝑥.
𝑎𝑥 + 𝑏 est le premier membre de l’inéquation tandis que 0 en est le second.

3 Transformation d’une inéquation


Activité 4
3
On considère l’inéquation : (I) : 2x - < 5x + 2.
4
a) Vérifie que les valeurs 3 ; 6 ; 11 sont des solutions de l’inéquation (I).
b) Si tu ajoutes le nombre (-4) aux deux membres de l’inéquation (I), qu’obtiens – tu
après avoir effectué les calculs ?
Note (I1) la nouvelle écriture obtenue. Les nombres 3 ; 6 et 11 sont- ils des solutions
de (I1) ?
c) Si tu multiplies par 3 (nombre positif) chaque membre de (I1), quelle écriture obtiens-
tu cette fois-ci ? Note (I2) la nouvelle écriture. Les nombres 3 ; 6 et 11 sont- ils des
solutions de (I2) ?
d) Multiplie les deux membres de (I) par un nombre négatif (-2). Quelle écriture
(I3) obtiens- tu ? Les nombres 3 ; 6 et 11 sont- ils des solutions de (I3) ?

Propriétés
1) Si on ajoute un même nombre à chaque membre d’une inéquation, on obtient une nouvelle
inéquation qui a les mêmes solutions que l’inéquation de départ.
2) Si on multiplie par un même nombre positif non nul, chaque membre d’une inéquation, on
obtient une nouvelle inéquation qui a les mêmes solutions que l’inéquation de départ ;
l’inégalité ne changeant de sens.
3) Si on multiplie par un même nombre négatif non nul chaque membre d’une inéquation, on
obtient une nouvelle inéquation qui a les mêmes solutions que l’inéquation de départ ;
l’inégalité changeant de sens.

4 Résolution d’inéquations du 1er degré à une inconnue


Résoudre une inéquation, c’est trouver toutes les solutions de l’inéquation.
Généralement, les solutions d’une inéquation du premier degré à une inconnue sont données :
- sous forme d’intervalles ;
- sur une droite graduée en précisant la partie solution.

4.1 Inéquations du type x < u ou x > u


Si une inéquation est du type x < u, ses solutions sont les nombres plus petits que u.
De même, si une inéquation est du type x > u, ses solutions sont les nombres plus grands que
u.

Exemple
Soit l’inéquation(I) : x < -3.
P a g e | 153

 Citons sept solutions de l’inéquation (I), puis représentons sur une droite graduée, toutes
les solutions de (I).
 Les solutions de (I) sont les nombres qui sont plus petits que -3. Il suffit de choisir
parmi tous les nombres plus petits que -3 sept nombres.
Par exemple : -17 ; -12 ; -6 ; -4 ; -5 ; -8 ; -15.
(Une autre personne choisira d’autres nombres plus petits que -3 et aura raison).

Représentons toutes les solutions de (I) sur une droite graduée .

Les solutions de (I) sont dans la partie non hachurée de la droite graduée.

4.2 Inéquations du type x + a < b


Pour résoudre une inéquation du type x + a < b, on la transforme en ajoutant l’opposé de a
aux deux membres de l’inéquation pour la ramener au type x < u ou x > u.

Exemple
1
Résolvons l’inéquation (I) x – 4 < - et représentons ses solutions sur une droite graduée.
2
1
- On pose l’inéquation (I) : x – 4 < - .
2
- On ajoute l’opposé de (-4) aux deux membres de l’inéquation.
On a :
1
x–4+4< - +4
2
7
x+0< .
2
7
Donc x < .
2
7
Tous les nombres plus petits que sont les solutions de (I).
2
On les représente sur une droite graduée.

Les solutions de (I) sont dans la partie non hachurée.

Exercices
1. Résous les inéquations suivantes :
4 4 1
x + 4 > - 2 ; 1 + x < ; 23 < 54 + x ; x - < .
5 3 4
2. Résous l’inéquation suivante et cite cinq nombres solutions et cinq nombres qui ne sont pas
solutions : x + 18 < 18
P a g e | 154

4.3 Inéquations du type ax < b. (a ≠ 0)

Pour résoudre l’inéquation du type ax < b, on la transforme pour la ramener à une


inéquation du type x < u ou x > u.

Exemples
1) Résolvons l’inéquation 3x < -5.
- On pose l’inéquation 3x < -5.
- On multiplie les deux membres de l’inéquation par l’inverse de 3.
1 1
On a : 3x × (3) < (−5) × (3)

- On simplifie l’écriture de chaque membre. On a :


1 5
3x x 3 < - 3 .
5
Donc x < - 3.
4
2) Résolvons l’inéquation − 5× < 3 :
4
- On pose l’inéquation – 5× < 3
- On multiplie chaque membre de l’inéquation par l’inverse de −5. On a :
1 1 4
(- 5x) × (−5) > (−5) × (3). Le sens de l’inégalité change parce qu’on a multiplié les deux
1
membres de l’inéquation par un nombre négatif (− 5).
On obtient donc :
1 4 4
−5 × ( −5 𝑥) > (−15). Donc x > − 15 .
4
Tous les nombres plus grands que − 15 sont les solutions de l’inéquation.

Exercice
Résous les inéquations suivantes :
4 5 12 35
−3x < -15 ; 11x < -253 ; - 3 x > 6 ; 5x < - 7 ; - 17 x > - 34 .

4.4 Inéquations du type ax + b < c (a ≠ 0)

La procédure de résolution de ce type d’inéquations consiste à transformer une 1ère fois


l’inéquation pour la ramener au type ax < t puis une 2nd fois pour la ramener aux types
x < u ou x > u.

Exercice
Résous les inéquations suivantes :
4 5
7x – 2 > 1 ; 8 – x < 6 ; - x + 1 < - .
7 2
P a g e | 155

4.5. Inéquations du type ax + b < cx + d


Par transformations successives, l’inéquation du type : ax + b < cx + d peut se ramener à
l’inéquation x < u ou x>u

Exemple
Résolvons l’inéquation : 4x – 1 < 6x – 4.
- On pose l’inéquation : 4x – 1 < 6x – 4.
- On ajoute par exemple l’opposé de 6x aux deux membres de l’inéquation.
On a :
4x – 1 + (-6x) < 6x – 4 + (-6x).
-2x – 1 < 0 – 4.
-2x -1 < -4.

On trouve une inéquation du type ax+b < c.


On ajoute l’opposé de (-1) aux deux membres de l’inéquation. On a :
-2x – 1 + 1 < -4 + 1
-2x + 0 < -3
-2x < -3.
On obtient une inéquation du type ax < b.
On multiplie les deux membres de l’inéquation par l’inverse de -2. On a :
1 1
(-2x)x (- ) > (-3)x (- 2).
2
Le sens de l’inégalité change parce qu’on a multiplié les deux membres de l’inéquation par un
nombre négatif.
Finalement, on obtient :
1 3 3
(-2) x( x) > . Donc x > .
−2 2 2
3
Tous les nombres plus grands que sont les solutions de l’inéquation. Sur une droite
2
graduée, on a :

Exercice
Résous les inéquations suivantes :
3𝑥 2 9𝑥 −5 4 6 2
3x + 5 < 5x – 6 ; + 5 > 3,375 - 5 ; x+ > + 3 x.
25 7 3 21

5 Résolution des problèmes se ramenant à des inéquations du


premier degré à une inconnue
Activité 5
L’éleveur Ali a huit fois plus de moutons que de chèvres. S’il vend 210 moutons, il aura alors
plus de chèvres que de moutons. Combien a-t-il de moutons et de chèvres ? (trouve deux
réponses possibles)
P a g e | 156

Activité 6
Le commerçant Mahamat achète 8 pièces de tissu safari mesurant chacune 12,75m pour la
somme totale de 240 000F.
Il revend ce tissu à 4 500F le mètre. Quelle longueur de tissu doit-il avoir vendu pour réaliser
un bénéfice de plus de 100 000F ?
Méthode
Pour résoudre un problème se ramenant à une inéquation, on procède :
 au choix de l’inconnue que l’on peut désigner par une lettre : x, y, z,…. ;
 à la mise en inéquation en suivant scrupuleusement l’énoncé du problème ;
 à la résolution de l’inéquation posée ;
 à la vérification en revenant aux données du problème.

Exercice
Tu disposes d’une somme de 2500F. Combien peux-tu acheter, au maximum, de cahiers qui
coutent chacun 470F ?

Résumé
Inégalités et opérations
Propriété 1
Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une inégalité, on obtient une nouvelle
inégalité de même sens.
a, b et c étant des nombres,
si a < b alors a + c < b + c.

Propriété 2
 Lorsqu’on multiplie par un même nombre positif non nul chaque membre d’une
inégalité, on obtient une nouvelle inégalité de même sens.
c est un nombre relatif strictement positif (c > 0),
si a < b alors a x c < b x c.
 Lorsqu’on multiplie par un même nombre négatif non nul chaque membre
d’une inégalité, on obtient une nouvelle inégalité de sens contraire.
c est un nombre relatif strictement négatif (c < 0),
si a < b alors a x c >b x c.

Notion d’inéquation
Définition :
Toute écriture pouvant se ramener sous la forme 𝑎𝑥 + 𝑏 < 0 𝑜𝑢 𝑎𝑥 + 𝑏 > 0
où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux nombres donnés (𝑎 ≠ 0) est appelée inéquation du premier degré à une
inconnue 𝑥.
𝑎𝑥 + 𝑏 est le premier membre de l’inéquation tandis que 0 en est le second.

Transformation d’une inéquation


Propriétés
1) Si on ajoute un même nombre à chaque membre d’une inéquation, on obtient une nouvelle
P a g e | 157

inéquation qui a les mêmes solutions que l’inéquation de départ.


2) Si on multiplie par un même nombre positif non nul, chaque membre d’une inéquation, on
obtient une nouvelle inéquation qui est de même sens et qui a les mêmes solutions que
l’inéquation de départ.
3) Si on multiplie par un même nombre négatif non nul chaque membre d’une inéquation, on
obtient une nouvelle inéquation qui est de sens contraire et qui a les mêmes solutions que
l’inéquation de départ.

Résolution d’inéquations du 1er degré à une inconnue


Résoudre une inéquation, c’est trouver toutes les solutions de l’inéquation.
Généralement, les solutions d’une inéquation du premier degré à une inconnue sont données :
- sous forme d’intervalles,
- sur une droite graduée en précisant la partie solution.

Exercices

1) Pour chaque inéquation, représente l’ensemble des solutions sur une droite graduée :
a) 3x < 6 ; b) -7x > 14 ; c) x – 4 > -7 ; d) 5 – x > 5.

2)
a) Pour chacune des inéquations suivantes, donne trois nombres qui sont solutions
de l’inéquation considérée et trois autres nombres qui n’en sont pas.
 x–35
5
 3+x≤3
 2x ≤ 11
4 5
 5x  - 7 .
b) Pour chaque inéquation, représente sur une droite graduée l’ensemble des
valeurs solutions.

3) Tu as acheté une lampe torche à 1200 F et deux paquets de sucre au marché. x désigne le
prix d’un paquet de sucre (en francs). Exprime le coût total en fonction de x. Tu te rappelles
avoir dépensé moins de 3500 F. Ecris l’inéquation correspondant à cette situation. Résous
l’inéquation obtenue.
4) Pour chacune des inéquations suivantes, trouve trois nombres qui sont solutions et deux
autres nombres qui ne sont pas solutions :
5
a) 2x + 3 < 4x + 5 ; b) 6
x+2<1;
6 1
c) 5
x -3 .<5; d) 3(7x – 4) > 9 + 18x.

5) Adoum possède x francs. Sa sœur Rose en possède quatre fois plus. Si Rose donnait à
Adoum 30F, elle ne serait pas ruinée mais elle serait plus pauvre que Adoum.
A quel intervalle appartient x ?

6) Pour la préparation d’une fête entre élèves, la somme de 1350F a été donnée pour l’achat
des arachides grillées. Le prix d’un kilogramme d’arachides grillées est 175F.
Combien de kilogrammes d’arachides grillées peut-on au maximum acheter ?
P a g e | 158

7) Un terrain carré est entouré d’une allée de 0,8m de large. L’aire de l’allée est 29m².
a) Calcule la longueur x du côté de ce terrain. Encadre x par deux décimaux
écrits sous la forme 𝑎101 et (𝑎 + 1)101 où a est un entier naturel.
b) Calcule l’aire de ce terrain et encadre cette aire comme à la question a).

8) Aujourd’hui, l’âge du père de Francis est exactement égal au produit de l’âge de Francis
11
par 4 .
Dans 12 ans, l’âge du père sera supérieur ou égal au double de l’âge de Francis. Mais dans 15
ans, l’âge du père sera inférieur ou égal au double de l’âge de Francis.
Encadre l’âge de Francis.
P a g e | 159

Leçon 24 : Symétrie centrale


Objectifs
- Définir l’application du plan en utilisant la notation 𝑓(M) = M’ ;
- définir une symétrie centrale ;
- dresser le tableau de correspondance ;
- justifier qu’une symétrie centrale est une application ;
- utiliser un tableau de correspondance ;
- utiliser les propriétés de la symétrie centrale pour démontrer et pour construire ;
- mettre en évidence une symétrie centrale et l’utiliser pour démontrer ou pour
construire.

1 Définition de l’application du plan : 𝑓(M)= M’


Une relation f qui à tout point M du plan (P) associe un unique point M’ du même plan (P) est
appelée application du plan (P).
Si par f on fait correspondre à un point M le point M’, on écrit :
f(M) = M’.
M est l’antécédent par f de M’
M’est l’image par f de M ;
f est une application de (P) dans (P).
On note :
f : (P) → (P)
M↦ M’ ou f(M) = M’.

2 Définition d’une symétrie centrale


Activité 1
1) Fixe un point O du plan.
2) Place un point M du plan distinct de O.
3) Construis le point M’ tel que O est milieu de [MM’].
4) Combien as-tu de possibilités pour construire M’lorsque le point M est placé.
Définition
O est un point du plan.
On appelle symétrie centrale de centre O l’application du plan qui, à tout point M du plan,
associe l’unique point M’ tel que O est milieu du segment [MM’].

Les points M et M’ sont symétriques l’un de l’autre.


Le centre O est son propre symétrique par la symétrie centrale de centre O.
P a g e | 160

NB :
Par une symétrie centrale, à chaque point M du plan on fait correspondre un seul point M’ du
plan. Une symétrie centrale est donc une application du plan.

Une symétrie centrale de centre O est notée 𝑆𝑜 .


Ainsi 𝑆𝑜 (M) = M’

3 Tableau de correspondance d’une symétrie centrale


Activité 2

a) Fixe un point O du plan. On désigne par 𝑆𝑜 la symétrie de centre O ;


b) Place quatre points A, B, C et D tous distincts de O et construis les symétriques
respectifs A’, B’, C’ et D’ de chacun de ces points par la symétrie de centre O.
c) Dresse un tableau à deux colonnes ayant dans la première colonne les points
antécédents A, B, C et D et dans la seconde colonne les points images A’, B’, C’ et D’.
Règle
Par une symétrie centrale de centre O, on peut faire correspondre à chaque point M du plan
un unique symétrique M’.
Le tableau à deux colonnes qui contient dans la colonne de gauche les points antécédents et
dans la seconde colonne de droite les points images est appelé tableau de correspondance.

4 Propriétés des symétries centrales


Activité 3
Fixe un point O du plan.
a) Trace une droite (D) quelconque ne passant pas par O et construis son symétrique par la
symétrie de centre O.
b) Trace deux droites (L) et (L’) parallèles et construis les symétriques respectifs des deux
droites par la symétrie de centre O. Que remarques-tu ?
c) Trace deux droites sécantes (K) et (K’) et construis les symétriques respectifs des deux
droites par la symétrie de centre O. Que constates-tu ?
P a g e | 161

d) Trace un cercle de centre A et de rayon r = 5cm puis construis son symétrique par la
symétrie de centre O. Que remarques-tu ?
e) Construis un angle quelconque de sommet B et construis le symétrique de cet angle par la
symétrie de centre O. Que constates-tu ?
f) Trace deux droites (H) et (H’) perpendiculaires et construis les symétriques respectifs des
deux droites par la symétrie de centre O. Que remarques-tu ?

Propriétés
Par une symétrie centrale,
 les images des points alignés sont alignées ;
 l’image d’une demi-droite est une demi-droite ;
 l’image d’une droite est une droite ;
 les images de deux droites parallèles sont des droites parallèles ;
 les images de deux droites sécantes sont des droites sécantes ;
 l’image d’un cercle est un cercle de même rayon ;
 l’image d’un angle est un angle de même mesure ;
 l’image d’un segment est un segment de même mesure ;
 les images de deux droites perpendiculaires sont des droites perpendiculaires.

Exercice
O est un point fixe du plan.
1) Place deux points A et B du plan distincts de O et trace la droite (AB).
2) Construis la droite (A’B’) image de (AB) par la symétrie de centre O.

5 Utilisation du tableau de correspondance


Activité 4
O est un point fixe du plan et 𝑆𝑜 désigne la symétrie de centre O.
a) Place trois points non alignés A, B, C tous distincts de O et construis leurs
symétriques respectifs A’, B’ et C’ par 𝑆𝑜 .
b) Etablis le tableau de correspondance de cette symétrie centrale et complète :
𝑆𝑜 (𝐴𝐵) = …….
𝑆𝑜 (𝐴𝐶) = ……..
𝑆𝑜 (𝐵𝐶) = ……..
𝑆𝑜 ([𝐴𝐵]) = ……
c) (D) est la médiatrice de [AB]. De quel segment 𝑆𝑜 (𝐷) est-il médiatrice ?

Méthode
A partir d’un tableau de correspondance d’une symétrie centrale, on peut déterminer les
images des droites, des segments, des milieux et médiatrices des segments….

6 Utilisation des symétries centrales pour démontrer et


construire
Activité 5
O est un point fixe du plan.
a) Place trois points distincts A, B, C non alignés et construis les symétriques respectifs A’,
B’ et C’ de ces trois points par la symétrie de centre O.
b) Démontre que les triangles ABC et A’B’C’ sont superposables.
P a g e | 162

Méthode
On peut utiliser les symétries centrales pour démontrer :
 que des points sont alignés ;
 que deux segments ont même longueur ;
 que deux angles ont même mesure ;
 que deux droites sont parallèles, sécantes, perpendiculaires ;
 qu’un point est milieu d’un segment….

Activité 6
a) Trace deux droites (D) et (D’) sécantes en un point A et place un point O situé ni sur
(D) ni sur (D’).
b) Construis un point B sur (D) et un point C sur (D’) tels que O soit milieu du segment
[BC].
Méthode
On peut utiliser les symétries centrales pour construire des points et des figures.

Exercice
ABC est un triangle.
1) Marque un point D du segment [BC] et place le point I milieu de [AB].
2) Construis les points E et F tels que I est milieu de [ED] et milieu de [FC].
3) Démontre que les points A, E et F sont alignés.
Résumé
Définition d’une symétrie centrale
Définition
O est un point du plan.
On appelle symétrie centrale de centre O l’application du plan qui, à tout point M du plan,
associe l’unique point M’ tel que O est milieu du segment [MM’].

Les points M et M’ sont symétriques l’un de l’autre. Le centre O est son propre symétrique
par la symétrie centrale de centre O.

Tableau de correspondance d’une symétrie centrale


Règle
Par une symétrie centrale de centre O, on peut faire correspondre à chaque point M du plan
un unique symétrique M’.
Le tableau à deux colonnes qui contient dans la colonne de gauche les points antécédents et
dans la seconde colonne de droite les points images est appelé tableau de correspondance.

Propriétés des symétries centrales

Propriétés
Par une symétrie centrale,
 les images des points alignés sont alignées ;
P a g e | 163

 l’image d’une demi-droite est une demi-droite ;


 l’image d’une droite est une droite ;
 les images de deux droites parallèles sont des droites parallèles ;
 les images de deux droites sécantes sont des droites sécantes ;
 l’image d’un cercle est un cercle de même rayon ;
 l’image d’un angle est un angle de même mesure ;
 l’image d’un segment est un segment de même mesure ;
 les images de deux droites perpendiculaires sont des droites perpendiculaires.

Exercices
1) Les chiffres et les lettres suivants ont- ils un centre de symétrie ? Si oui, précise-le.

8 9 L M K A Z
2) ABC est un triangle isocèle de sommet A et O un point du plan distinct de A, B et C.
Construis le symétrique du triangle ABC par la symétrie de centre O. Quelle est sa nature ?

3) ABC est un triangle et M est le milieu de [BC]. D est l’image de A par la symétrie de
centre M. Complète le tableau de correspondance ci-dessous :
𝑆𝑀
A
B
C
D
M
(AB)
(AC)
(AD)

4) ABCD est un rectangle de centre O. Complète le tableau de correspondance suivant de la


symétrie de centre O.
𝑆𝑂
A
B
C
D
O
(AB)
(CD)
(AD)
(BC)

5) ABC est un triangle isocèle en A. Les points D et E sont les images respectives des points
B et C par la symétrie de centre A.
Démontre que le quadrilatère BCDE est un rectangle.
P a g e | 164

6) ABCD est un rectangle. E est l’image de A par la symétrie 𝑆𝐷 et F est l’image de B par 𝑆𝐶 .
a) Démontre que (EF) est l’image de la droite (AB) par la symétrie orthogonale d’axe
(DC). Justifie que ABFE est un rectangle.
b) Démontre que le centre O du rectangle ABFE appartient à (DC).

7) ABC est un triangle et M est le milieu de [BC]. Le point D est le symétrique de B par
rapport à A et le point N est le symétrique de M par rapport à A.
a) Démontre que ND = MC.
b) Démontre que le quadrilatère CDNM est un parallélogramme.

8) ABCD est un parallélogramme et M, le milieu de [BC]. Le symétrique de A par la symétrie


de centre M est E. Montre que C est le milieu de [DE].

9) (C) est un cercle et E, un point de ce cercle. Construis un carré EFGH inscrit dans le cercle
(C).

10) (D) et (D’) sont deux droites et O un point situé ni sur (D) ni sur (D’).
Construis un point M de (D) et un point N de (D’) de sorte que O soit milieu de [MN].
P a g e | 165

Leçon 25 : Symétrie orthogonale


Objectifs
- Définir une symétrie orthogonale ;
- dresser le tableau de correspondance ;
- justifier qu’une symétrie orthogonale est une application ;
- utiliser un tableau de correspondance ;
- utiliser les propriétés de la symétrie orthogonale pour démontrer et pour construire ;
- mettre en évidence une symétrie orthogonale et l’utiliser pour démontrer ou pour
construire.

1 Définition d’une symétrie orthogonale


Activité 1
a) Trace une droite (D) du plan.
b) Place un point M non situé sur (D) et construis le point M’ tel que (D) est médiatrice
du segment [MM’].
c) Combien de possibilités as-tu pour construire le point M’ lorsque le point est placé ?

Définition
(D) est une droite du plan.
On appelle symétrie orthogonale d’axe (D) l’application du plan qui, à tout point M du plan,
associe l’unique point M’ tel que (D) est médiatrice du segment [MM’].

Les points M et M’ sont symétriques l’un de l’autre. Tous les points de l’axe de symétrie (D)
sont leurs propres symétriques par la symétrie orthogonale d’axe (D).

NB :
Par une symétrie orthogonale, à chaque point M du plan on fait correspondre un seul point M’
du plan. Une symétrie orthogonale est donc une application du plan.

Une symétrie orthogonale d’axe (D) est notée 𝑆(𝐷) .


Ainsi 𝑆(𝐷) (M) = M’
P a g e | 166

2 Tableau de correspondance d’une symétrie orthogonale


Activité 2
a) Trace une droite (D) du plan. On désigne par 𝑆(𝐷) la symétrie orthogonale d’axe (D).
b) Place quatre points A, B, C et D tous distincts et non situés sur (D). Construis les
symétriques respectifs A’, B’, C’ et D’ de chacun de ces points par la symétrie
orthogonale d’axe (D).
c) Dresse un tableau à deux colonnes ayant dans la première colonne les points
antécédents A, B, C et D et dans la seconde colonne les points images A’, B’, C’ et D’.

Règle
Par une symétrie orthogonale d’axe (D), on peut faire correspondre à chaque point M du
plan un unique point symétrique M’.
Le tableau de deux colonnes qui contient dans la colonne de gauche les points antécédents et
dans la colonne de droite les points images est appelé tableau de correspondance de la
symétrie orthogonale.

3 Propriétés des symétries orthogonales


Activité 3
Trace une droite (D) du plan.
a) Trace une droite (D’) quelconque non confondue à (D) et construis son symétrique par la
symétrie orthogonale d’axe (D).
b) Trace deux droites (L) et (L’) parallèles et construis les symétriques respectifs des deux
droites par la symétrie orthogonale d’axe (D). Que remarques-tu ?
c) Trace deux droites sécantes (K) et (K’) et construis les symétriques respectifs des deux
droites par la symétrie orthogonale d’axe (D). Que constates-tu ?
d) Trace un cercle de centre A et de rayon r = 5cm puis construis son symétrique par la
symétrie orthogonale d’axe (D). Que remarques-tu ?
e) Construis un angle quelconque de sommet B et construis le symétrique de cet angle par la
symétrie orthogonale d’axe (D). Que remarques-tu ?
f) Construis deux droites (H) et (H’) perpendiculaires et construis les symétriques respectifs des deux
droites par la symétrie orthogonale d’axe (D). Que constates-tu ?
P a g e | 167

Propriétés
Par une symétrie orthogonale d’axe (D) donné,
 les images des points alignés sont des points alignés ;
 l’image d’une demi-droite est une demi-droite ;
 l’image d’une droite est une droite ;
 les images de deux droites parallèles sont des droites parallèles ;
 les images de deux droites sécantes sont des droites sécantes ;
 l’image d’un cercle est un cercle de même rayon ;
 l’image d’un angle est un angle de même mesure ;
 l’image d’un segment est un segment de même longueur ;
 les images de deux droites perpendiculaires sont des droites perpendiculaires.

Exercice
(D) est une droite du plan.
1) Place deux points A et B distincts du plan et non situés sur (D) puis trace la droite
(AB).
2) Construis la droite (A’B’) image de (AB) par la symétrie orthogonale d’axe (D).

4 Utilisation du tableau de correspondance


Activité 4
(D) est une droite du plan et 𝑆(𝐷) désigne la symétrie orthogonale d’axe (D).
a) Place trois points non alignés A, B, C tous distincts et non situés sur (D) puis construis
leurs symétriques respectifs A’, B’ et C’ par 𝑆(𝐷) .
b) Etablis le tableau de correspondance de cette symétrie orthogonale et complète :
𝑆(𝐷) (𝐴𝐵) = …….
𝑆(𝐷) (𝐴𝐶) = ……..
𝑆(𝐷) (𝐵𝐶) = ……..
𝑆(𝐷) ([𝐴𝐵])= ……
c) (D’) est la médiatrice [AB]. De quel segment 𝑆(𝐷) (𝐷′) est-elle médiatrice ?

Méthode
A partir d’un tableau de correspondance d’une symétrie orthogonale, on peut déterminer les
images des droites, des segments, des milieux et médiatrices des segments….

5 Utilisation des symétries orthogonales pour démontrer et


construire
Activité 5
a) ABC est un triangle isocèle en A. Marque le point I milieu de sa base [BC].
b) Construis une droite (D) perpendiculaire à la droite (AI). (D) coupe la droite (AB) en un
point M et la droite (AC) en N.
c) Démontre que (AI) est médiatrice du segment [MN].
P a g e | 168

Méthode
On peut utiliser les symétries orthogonales pour démontrer :
 que des points sont alignés ;
 que deux segments ont même longueur ;
 que deux angles ont même mesure ;
 que deux droites sont parallèles, sécantes, perpendiculaires ;
 qu’un point est milieu d’un segment ;
 qu’une droite est médiatrice d’un segment…

Activité 6
a) Construis un cercle de centre O puis trace une droite (D) support d’un diamètre de ce
cercle.
b) Place trois points A, B et C tous distincts sur le cercle de centre O et construis les
symétriques de ces points par la symétrie orthogonale d’axe (D).
Que dire de la droite (D) ?

Méthode
On peut utiliser les symétries orthogonales pour construire des points et des figures.

Exercice
ABCD est un trapèze rectangle tel que (AD) est perpendiculaire à (AB) et à (DC). On désigne
par 𝑆(𝐷𝐶) la symétrie orthogonale d’axe (DC) et par 𝑆(𝐴𝐷) la symétrie orthogonale d’axe (AD).
On donne : 𝑆(𝐷𝐶) (B) = E et 𝑆(𝐷𝐶) (A) = F puis 𝑆(𝐴𝐷) (C) = G, 𝑆(𝐴𝐷) (E) = H.
1) Montre que D est le milieu de [BH].
2) Quelle est la nature du quadrilatère ABFH ?

Résumé
Définition d’une symétrie orthogonale
Définition
(D) est une droite du plan.
On appelle symétrie orthogonale d’axe (D) l’application du plan qui, à tout point M du plan,
associe l’unique point M’ tel que (D) est médiatrice du segment [MM’].

Les points M et M’ sont symétriques l’un de l’autre. Tous les points de l’axe de symétrie (D)
sont leurs propres symétriques par la symétrie orthogonale d’axe (D).

Tableau de correspondance d’une symétrie orthogonale


Règle
Par une symétrie orthogonale d’axe (D), on peut faire correspondre à chaque point M du
plan un unique point symétrique M’.
P a g e | 169

Le tableau de deux colonnes qui contient dans la colonne de gauche les points antécédents et
dans la colonne de droite les points images est appelé tableau de correspondance de la
symétrie orthogonale.

Propriétés des symétries orthogonales


Propriétés
Par une symétrie orthogonale d’axe (D) donné,
 les images des points alignés sont des points alignés ;
 l’image d’une demi-droite est une demi-droite ;
 l’image d’une droite est une droite ;
 les images de deux droites parallèles sont des droites parallèles ;
 les images de deux droites sécantes sont des droites sécantes ;
 l’image d’un cercle est un cercle de même rayon ;
 l’image d’un angle est un angle de même mesure ;
 l’image d’un segment est un segment de même longueur ;
 les images de deux droites perpendiculaires sont des droites perpendiculaires.

Exercices
1) ABCD est un trapèze isocèle de bases [AB] et [DC]. (D) est la médiatrice commune aux
bases.
a) M et N sont les milieux respectifs des côtés [AD] et [BC]. Justifie que l’image de M
par la symétrie orthogonale d’axe (D) est le point N.
b) La droite parallèle à (BC) et passant par M coupe (D) en K. Justifie que (NK) est
parallèle à (AD).

2) A et B sont deux points du plan tels que AB = 4cm. (C) est le cercle de centre A et de
rayon r = 2,5cm ; (C’) est le cercle de centre B et de rayon r’ = 2,5cm. (C) et (C’) se coupent
en E et F. Montre que le point B est l’image de A par la symétrie orthogonale d’axe (EF).
P a g e | 170

3) ABCD est un carré de centre O. (C) est le cercle de centre B et de rayon AB ; (C’) est le
cercle de centre D et de rayon AB.
Recopie et complète les tableaux suivants :

𝑆(𝐵𝐷) 𝑆(𝐴𝐶)
A A
B B
C C
D D
(C) (C)
(C’) (C’)

4) ABC est un triangle isocèle de sommet A. (D) est la médiatrice de [BC]. La droite
perpendiculaire à (AB) qui passe par B coupe (D) en M.
Démontre que (CM) est perpendiculaire à (AC).

5) [AB] est un segment et (D), sa médiatrice.


a) Construis deux points E et F de (D) tels que (AB) soit médiatrice de [EF].
Quelle est la nature du quadrilatère AEBF ?
b) P est un point du segment [AF] distinct de A et de F, Q est l’image de P par la
symétrie orthogonale d’axe (D).
Démontre que Q, F et B sont alignés.
Quelle est la nature du quadrilatère ABQP ?

6) RST est un triangle rectangle en R ; le point O est le milieu de [ST], A est l’image de R
par la symétrie orthogonale d’axe (ST) et K l’image de A par la symétrie de centre O.
a) Quelle est l’image par 𝑆(𝑆𝑇) du triangle RST ?
b) Quelle est la nature du quadrilatère ASKT ?
c) Démontre que les points A, S, T, K et R sont situés sur le même cercle.

7) (D) est une droite, A et B sont deux points distincts du plan. S est la symétrie orthogonale
d’axe (D). Montre que si M est le milieu du segment [AB] alors S(M) est milieu du segment
[S(A)S(B)].

8) (C) est un cercle de centre O ; A, B, C et D sont quatre points distincts du cercle (C) tels
que (AB) et (CD) sont parallèles.
Montre que AD = BC et AC = BD.
P a g e | 171

Leçon 26 : Vecteurs – translations et parallélogrammes

Objectifs
- Reconnaître la direction d’une droite et les sens liés à cette direction ;
- reconnaître deux vecteurs égaux ;
- utiliser l’égalité de deux vecteurs pour démontrer :
 qu’un quadrilatère est un parallélogramme,
 que deux segments ont même longueur,
 que deux droites sont parallèles,
 qu’un point est milieu d’un segment ;
- définir une translation ;
- construire l’image d’un point par une translation ;
- justifier qu’une translation est une application du plan ;
- mettre en évidence une translation et l’utiliser pour démontrer ou pour construire.

1 Vecteurs
Activité 1
On considère, dans le plan, trois points A, A’ et M non alignés.
a) Construis le point M’ du plan tel que les segments [AM’] et [A’M] aient le même
milieu.
b) Les segments [AA’] et [MM’] obtenus vérifient trois conditions. Complète les phrases
suivantes :
 1ère condition : les droites supportant les segments [AA’] et [MM’] sont …
 2ème condition : les demi-droites [AA’) et [MM’) sont …
 3ème condition :AA’ …MM’.
Soient P et Q deux autres points distincts du plan. Construis les points P’ et Q’ tels que [AQ’]
et [A’Q] aient même milieu ; [AP’] et [A’P] aient aussi même milieu.

Définition
A et B sont deux points du plan.
L’ensemble de tous les couples de points (C, D) du plan tels que les segments [AD] et [BC]
aient même milieu est appelé vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
Il est caractérisé par :
- une direction : la droite (AB) et toutes les droites parallèles à (AB) ;
- un sens : de A vers B ;
- une norme : la longueur du segment [AB].
Un vecteur 𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ est généralement noté 𝓊
⃗ , 𝑣, 𝑤 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝓊
⃗⃗ etc. On écrit 𝐴𝐵 ⃗
P a g e | 172

NB : Si le point A coïncide avec le point B, c’est-à-dire A = B, on dit que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗


AA est
⃗⃗⃗⃗⃗
nul et on note AA = 0 .⃗
Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AA n’a ni direction ni sens mais sa norme est égale à zéro.

2 Egalité de vecteurs

Activité 2
A et B sont deux points distincts du plan.
a) Place des couples de points (C, D) ; (E, F) et (G,H) tels que [AD] et [BC] aient même
milieu ; [CF] et [DE] aient même milieu ; [EH] et [FG] aient aussi même milieu.
b) Quelle est la nature des quadrilatères ABDC ? CDFE ? EFHG ?
c) Que peux-tu dire des couples de points (A, B) ; (C, D) ; (E, F) et (G, H) ?

Propriétés

⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐶𝐷
1) Deux vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont égaux si le quadrilatère ABDC est un
parallélogramme.

⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐶𝐷
Si 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ alors ABDC est un parallélogramme.

2) A, A’, M et M’ sont quatre points non alignés.


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑀′
𝐴𝐴′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ signifie A A’ M’M est un parallélogramme.

3) A, A’, M et M’ sont quatre points du plan.


⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ équivaut à [AM’] et [A’M] ont le même milieu.

NB : Lorsque les points A, A’, M et M’ sont tous alignés, on parle de parallélogramme aplati.

Exercice
Trace un triangle ABC et un vecteur 𝓊 ⃗.
a) Construis A’, B’ et C’, images des points A, B et C par la translation du vecteur 𝓊
⃗.
b) Avec les points de la figure, écris tous les vecteurs égaux à 𝓊
⃗.
c) Déduis-en une liste de trois parallélogrammes.
⃗⃗⃗⃗⃗ et un vecteur égal à 𝐶𝐵
d) Cite un vecteur égal à 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
P a g e | 173

3 Translation

Activité 3
⃗⃗⃗⃗⃗
AB est un vecteur, C et D sont deux points distincts du plan.
a) Construis les points C’ et D’ tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
CC′ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DD′ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
b) As-tu d’autres possibilités pour construire les points C’ et D’ vérifiant les mêmes
égalités ?

Définition
Soit (A,A’) un couple de points du plan et M un point de ce plan.
On appelle image du point M par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ le
point M’ tel que les segments [AM’] et [A’M] aient même milieu.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (M) = M’ alors 𝑀𝑀′= 𝐴𝐴′ .
On note 𝓉𝐴𝐴′

Propriété
A, A’, M, M’ sont des points du plan.
L’image de M par la translation 𝓉⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ (translation de vecteur 𝐴𝐴′) est M’ équivaut à
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′.

Exercice :
On considère une droite (D) du plan, les points A, B et C appartenant à la droite (D).
Soit P un point du plan n’appartenant pas à (D).
a) Construis les points A’, B’ et C’ images respectives de A,B et C par la translation 𝓉⃗⃗⃗⃗⃗
AP .Où
est situé le point A’?
b) Que peux-tu dire des points P, B’ et C’ ?
c) Identifie les vecteurs égaux.

4 Images par une translation

Activité 4:
A, B et C sont trois points alignés du plan et 𝓊
⃗ un vecteur.
a) Construis les images respectives A’, B’ et C’ des points A, B
et C par la translation de vecteur 𝓊⃗.
b) Quelle est la position des points A’, B’ et C’ ?
c) Quelle est l’image du segment [AB] ?du segment [AC] ? du
segment [BC] ?
Compare AB et A’B’ ; AC et A’C’ ; BC et B’C’.
d) Quelle est l’image de la droite (D) ?

Propriétés
Par une translation de vecteur 𝓊
⃗:
1) Des points alignés ont pour images des points alignés;
2) Une droite a pour image une droite de même direction ;
P a g e | 174

3) Un segment a pour image un segment de même longueur.


On dit que la translation conserve les distances.

̂ est l’image de l’angle 𝑥𝑜𝑦


4) L’angle 𝑥′𝑜′𝑦′ ̂ et on a :
𝑚𝑒𝑠𝑥𝑜𝑦 ̂
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝑥′𝑜′𝑦′
On dit que la translation conserve les mesures d’angles.

5) L’image d’un cercle de rayon r est un cercle de même rayon r.

Exercice
On considère un triangle ABC quelconque.
a. Construis le point H pied de la hauteur issue du sommet A.
b. Construis les points D et E tels que 𝓉AH
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (C) = D et 𝓉AH
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (B) = E.
c. Quelle est l’image du triangle ABC par la translation du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AH ?
d. Construis les hauteurs (CK) et (BF) de ce triangle ABC.
e. A l’aide d’une équerre non graduée, construis les droites (L1) et (L2), images respectives de
(CK) et de (BF) par 𝓉AH
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
f. Démontre que les droites (L1) et (L2) sont concourantes.

5 Translation et application du plan


Activité 5
On considère la figure suivante :

a) On donne 𝓊 ⃗ = ⃗⃗⃗
PJ.
Par la translation du vecteur 𝓊
⃗ , quelles sont les 𝓉
images des points H, K et O ?
b) Quelle est l’image du triangle IGK par 𝓉𝓊⃗ ? H
c) Considérons la translation 𝓉𝓊⃗ comme une relation G
du plan : F
- Peut-on trouver des points du plan qui aient I
plusieurs images différentes par cette translation ? J
- Complète la phrase suivante : K
O
La translation est une correspondance qui, à chaque N
… du plan, associe un … du plan et … P

Propriété
Une translation est une application du plan dans le plan.

Exercice
On donne le parallélogramme ABCD de centre O.
P a g e | 175

𝓉 𝓉 est la translation qui applique O sur B.


Reproduis la figure et construis les points E, F et G.
O B Quelle est l’image de D par la translation 𝓉 ?
A E
B F
C G
D ..

Résumé
Vecteurs
Définition
A et B sont deux points du plan.
L’ensemble de tous les couples de points (C, D) du plan tel que les segments [AD] et [BC] aient même
milieu est appelé vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
Il est caractérisé par :
- une direction : la droite (AB) et toutes les droites parallèles à (AB) ;
- un sens : de A vers B ;
- une norme : la longueur du segment [AB].
Un vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 est généralement noté 𝓊 ⃗⃗ etc. On écrit ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ , 𝑣, 𝑤 𝐴𝐵 = 𝓊⃗

Egalité de vecteurs
Propriétés

4) Deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 sont égaux si le quadrilatère ABDC est un
parallélogramme.

Si ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 alors ABDC est un parallélogramme.

5) A, A’, M et M’ sont quatre points non alignés.


⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ signifie A A’ M’M est un parallélogramme.

6) A, A’, M et M’ sont quatre points du plan.


⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ équivaut à [AM’] et [A’M] ont le même milieu.

.
Translation
P a g e | 176

Définition
Soit (A,A’) un couple de points du plan et M un point de ce plan.
On appelle image du point M par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ le point M’ tel que
les segments [AM’] et [A’M] aient même milieu.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ (M) = M’ alors 𝑀𝑀′= 𝐴𝐴′ .
On note 𝓉⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Propriété
A, A’, M, M’ sont des points du plan.
L’image de M par la translation 𝓉𝐴𝐴′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (translation de vecteur 𝐴𝐴′) est M’ équivaut à
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′.

Images par une translation


Propriétés
Par une translation de vecteur 𝓊
⃗:
1) Des points alignés ont pour images des points alignés;
2) Une droite a pour image une droite de même direction ;

3) Un segment a pour image un segment de même longueur.


On dit que la translation conserve les distances.
̂ est l’image de l’angle 𝑥𝑜𝑦
4) L’angle 𝑥′𝑜′𝑦′ ̂ et on a :
𝑚𝑒𝑠𝑥𝑜𝑦 ̂
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝑥′𝑜′𝑦′
On dit que la translation conserve les mesures d’angles.

5) L’image d’un cercle est un cercle de même rayon.


On a : 𝓇 = 𝓇′

Translation et application du plan


Propriété
Une translation est une application du plan dans le plan.

Exercices
1) Construis un triangle ABC, puis le symétrique D de B par rapport à A et le symétrique E de
C par rapport à A.
BE et ⃗⃗⃗⃗⃗
Compare les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ CD.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
2) Trace un triangle ABC et construis les points M et N tels que AM ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC et NC AB
Explique.

3) Les points A, B, C et D appartiennent à un cercle de rayon 2cm. On note I le milieu de


[AB], J celui de [BC], E le symétrique de D par rapport à J.
a) fais une figure illustrant cet énoncé ;
b) compare les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ DB et ⃗⃗⃗⃗
AE, ⃗⃗⃗⃗⃗ CF ;
c) quel est, en cm, le rayon du cercle circonscrit au triangle BEF ?

4) Soit ABC un triangle isocèle de sommet principal A inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O.
P a g e | 177

a. construis les images A’, C’, O’ et (𝒞′) des points A, C, O et du cercle (𝒞) par la
translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BC;
b. démontre que (AA’) est tangente aux cercles (𝒞) et (𝒞′)

5) Dans un triangle DMP, on désigne par A, B, N et I les milieux respectifs de [DM], [DP],
[MP] et [AB].
Démontre que :
a) Les droites (BN) et (DM) sont parallèles, ainsi que (AN) et (BD).
b) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑁.
c) Les points D, I et N sont alignés.

⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
6) Etant donné un triangle ABC ; on pose 𝓊 ⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et 𝓋 𝐴𝐶 .
Construis les points D, E, F, G, H et I définis par :

D = 𝓉𝑢⃗ (B) ; E = 𝓉𝑢⃗ (C) ; F = 𝓉𝑣⃗ (C) ;

G = 𝓉𝑣⃗ (E) ; H = 𝓉𝑣⃗ (D) ; I = 𝓉𝑢⃗ (G) .


Trouve les parallélogrammes de la figure. Justifie.
7) On donne un triangle ABC, le point K milieu de [AC] et la hauteur [AH].

a) Construis les points M et N images respectives de B et C par 𝓉⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐻 . Démontre que le
quadrilatère BCNM est un rectangle.
b) Construis la droite (L) image de la droite (AH) par 𝓉𝐻𝐾
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Démontre que la droite (L)
est la médiatrice de (AH).
8) On donne un triangle ABC, le point M milieu du côté [AC] et le point D image de A par la
symétrie de centre B.

a) Construis le point E image de M par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 .
b) Démontre que les quadrilatères ABEM ; BDEM et BECM sont des parallélogrammes.
c) Démontre que le point E est milieu du segment [BC].
P a g e | 178

Leçon 27: Somme de vecteurs


Objectifs
- Construire la somme de deux vecteurs ;
- utiliser l’égalité de Chasles ;
- calculer de manière performante la somme de plusieurs vecteurs ;
- reconnaître le vecteur nul ;
- déterminer l’opposé d’un vecteur ;
- utiliser les caractérisations vectorielles du milieu d’un segment.

1 Construction de la somme de deux vecteurs


Activité 1
a) Place trois points distincts A, B et C du plan.
Construis les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗⃗
BC et leur somme ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
b) Place quatre points distincts D, E, F et G.
DE, ⃗⃗⃗⃗
Construis les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ DE + ⃗⃗⃗⃗
FG et leur somme ⃗⃗⃗⃗⃗ FG.

Règle
A, B et C sont trois points distincts du plan.
Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 est la somme des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐵 et 𝐵𝐶
La relation ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 𝐴𝐶 est appelée égalité de Chasles.

Méthode
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Pour construire la somme de deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐷,
 on construit le vecteur𝐴𝐵 ;
⃗⃗⃗⃗⃗
 on construit le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 de sorte que le point C coïncide avec le point B.
 on construit enfin le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 comme somme des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷.

Exercice :
ABCD est un parallélogramme.
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
Construis les sommes des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD ; ⃗⃗⃗⃗⃗ BC + ⃗⃗⃗⃗⃗
DC ; ⃗⃗⃗⃗⃗ BA.
P a g e | 179

2 Calcul de la somme de plusieurs vecteurs


Activité 2
a) Place quatre points distincts A, B, C et D du plan.
b) Calcule la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC puis construis cette somme.
Règle
Pour calculer la somme de plusieurs vecteurs, on peut déplacer et regrouper certains
vecteurs.

Exercice
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
Calcule ⃗⃗⃗⃗ CD + ⃗⃗⃗⃗⃗
BE + ⃗⃗⃗⃗⃗ EF ; ⃗⃗⃗⃗⃗
DF +⃗⃗⃗⃗⃗ AD + ⃗⃗⃗⃗⃗ EB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC + ⃗⃗⃗⃗⃗ CA.

3 Opposé d’un vecteur, vecteur nul


Activité 3
A et B sont deux points distincts du plan.
Construis le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et calcule la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BA.

Définition
A et B sont deux points distincts du plan. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴.
⃗⃗⃗⃗⃗
Le vecteur 𝐴𝐴 est appelé le vecteur nul.
On note ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴 = ⃗0
Et comme ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴 = ⃗0, on dit que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 sont opposés
et on note 𝐴𝐵 =  𝐵𝐴.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗

NB :
Deux vecteurs opposés ont la même direction, la même longueur mais des sens opposés.

4 Caractérisation vectorielle du milieu d’un segment


Activité 4
A et B sont deux points distincts du plan.
a) Construis le milieu I du segment [AB] et colorie les vecteurs ⃗⃗⃗
IA et ⃗⃗⃗
IB par deux
couleurs différentes.
b) Calcule la somme IA ⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗
IB.
P a g e | 180

Propriété :
A, B et I sont trois points distincts du plan.
⃗⃗⃗ = ⃗0.
⃗⃗⃗ + 𝐼𝐵
Si le point I est milieu du segment [AB] alors 𝐼𝐴

Si ⃗⃗⃗ 𝐼𝐵 = ⃗0 alors I est milieu de [AB].


𝐼𝐴 + ⃗⃗⃗

Exercice
ABCD est un parallélogramme de centre O. Démontre que
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + OB OC + ⃗⃗⃗⃗⃗
OD = ⃗0.

Résumé
Construction de la somme de deux vecteurs
Règle
A, B et C sont trois points distincts du plan.
Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 est la somme des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐵 et 𝐵𝐶
La relation ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 𝐴𝐶 est appelée égalité de Chasles.

Calcul de la somme de plusieurs vecteurs


Règle
Pour calculer la somme de plusieurs vecteurs, on peut déplacer et regrouper certains
vecteurs.

Opposé d’un vecteur, vecteur nul


Définition
A et B sont deux points distincts du plan. 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ .
Le vecteur 𝐴𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ est appelé le vecteur nul.
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
On note 𝐴𝐴
Et comme ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴 = ⃗0, on dit que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 sont opposés
et on note 𝐴𝐵 =  𝐵𝐴.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗

Caractérisation vectorielle du milieu d’un segment


Propriété :
A, B et I sont trois points distincts du plan.
⃗⃗⃗ = ⃗0.
⃗⃗⃗ + 𝐼𝐵
Si le point I est milieu du segment [AB] alors 𝐼𝐴

Si ⃗⃗⃗ 𝐼𝐵 = ⃗0 alors I est milieu de [AB].


𝐼𝐴 + ⃗⃗⃗
P a g e | 181

Exercices
1) A, B et C sont trois points non alignés du plan.
Construis les points D, E et K du plan vérifiant :
a) ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
b) AC = BE.
c) ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = ⃗⃗⃗⃗⃗
CK.

2) A, B et C sont trois points non alignés du plan. Construis les points D et E qui vérifient
chacun :
⃗⃗⃗⃗⃗
AD = ⃗⃗⃗⃗⃗ BE = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC et ⃗⃗⃗⃗⃗ AC.

3) A, B et C sont trois points non alignés du plan.


Construis les point D, E et K vérifiant chacun :
a) ⃗⃗⃗⃗⃗ = AC
AD ⃗⃗⃗⃗⃗ + AB
⃗⃗⃗⃗⃗ .
b) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
BE = AC + AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
c) ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
CK BA + ⃗⃗⃗⃗⃗
BE.

4) ABCD est un carré de centre O.


⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
a) Construis le point E tel que OE AB + DC⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ = BD
b) Construis le point G tel que BG ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.

5) Complète les égalités suivantes en utilisant la relation de Chasles :


a) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM +MK ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ….
b) ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB B … = AM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
c) ⃗⃗⃗⃗⃗ = KC
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗… + AC
K ⃗⃗⃗⃗⃗ .
d) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
… M + MB = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ K…
e) ⃗⃗⃗⃗⃗ = …
EH ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗K + K⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗…
f) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗… = …
B ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗K + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
… A.

6) ABCD est un parallélogramme. Donne une expression plus simple des vecteurs suivants :
a) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD.
b) ⃗⃗⃗⃗⃗ + CB
AD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
c) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + AD.⃗⃗⃗⃗⃗
d) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
DA.

7) T, C et H sont trois points non alignés du plan. Construis les points A et D vérifiant :
⃗⃗⃗⃗⃗ =CT
CA ⃗⃗⃗⃗⃗ + CH
⃗⃗⃗⃗⃗ et HD
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = HT ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ + HC

8) ABC est un triangle. Construis les points M, N et P tels que :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
BM ⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ; PC ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et CN AB.
a) Démontre que AP ⃗⃗⃗⃗⃗ = MN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
b) Démontre que AC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = CN⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.

9) ABC est un triangle et K un point intérieur du segment [BC].


Construis les points M et N vérifiant :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = ⃗⃗⃗⃗⃗
AK + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AN = ⃗⃗⃗⃗⃗ AK + ⃗⃗⃗⃗⃗
AC.
⃗⃗⃗⃗⃗
a) Démontre que AK = BM. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
P a g e | 182

b) Démontre que ⃗⃗⃗⃗⃗


BC = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN.

10) A, B et C sont trois points non alignés du plan.


1) Construis les points D et E vérifiant :
⃗⃗⃗⃗⃗
AD = ⃗⃗⃗⃗⃗ BE = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC et ⃗⃗⃗⃗⃗ AC.
2) Démontre que C est le milieu de [DE].

11) Effectue les sommes vectorielles suivantes :


a) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗
CE + ⃗⃗⃗⃗⃗BC.
b) MP + QM + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ RQ.
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
c) OI + JK + IJ. ⃗
d) ⃗⃗⃗⃗⃗
KE + ⃗⃗⃗IK + EF ⃗⃗⃗⃗ .
e) ⃗⃗⃗⃗
RS + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗ SA.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
f) KL + LR + BK. ⃗⃗⃗⃗⃗

12) A, B, C, D, E et F sont six points d’un cercle de centre O et de rayon R tels que :
AB = BC = CD = DE = EF = FA = R

a) Démontre que :
⃗⃗⃗⃗⃗
OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = ⃗⃗⃗⃗⃗
OB ; ⃗⃗⃗⃗⃗
OD + ⃗⃗⃗⃗⃗
OF = ⃗⃗⃗⃗⃗
OE et ⃗⃗⃗⃗⃗
OB + ⃗⃗⃗⃗⃗OE = ⃗O.
b) Déduis-en que ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + OB OC + ⃗⃗⃗⃗⃗
OD + OE ⃗⃗⃗⃗⃗ + OF
⃗⃗⃗⃗⃗ = O
⃗.
P a g e | 183

Quatrième Semaine d’intégration


P a g e | 184

Palier 4_Situation 1

Titre : la masse des billes


Contexte
Pour peser des billes identiques les unes aux autres, Martin utilise une ancienne balance à
deux plateaux peu précise.
L’équilibre est obtenu quand il met :
 dans le premier plateau 12 billes et une masse de 150g
 dans le deuxième plateau 19 billes et une masse de 80g.
Consigne
1) Si la balance était précise, quelle serait la masse d’une bille ?
2) En réalité, on peut seulement affirmer que les masses placées dans les deux plateaux
sont égales à 1g près. Ecris les deux inéquations vérifiées par la masse x d’une bille.
3) Encadre x par deux nombres rationnels.
4) Encadre x par deux décimaux ayant deux chiffres après la virgule.
P a g e | 185

Palier 4_Situation 2
Titre : le collège de Ramadan

Contexte
Pour se rendre à son collège, l’élève Ramadan fait un trajet à pied et en autobus dont la durée
peut varier de 14 à 20mn.
Il sait que les portes de son collège sont ouvertes de 7h45mn à 7h55mn.
Ramadan part de chez lui à 7h x mn.
Consigne
1) Comment peut-il choisir x pour être sûr d’arriver pendant que les portes de son collège
sont ouvertes ?
2) Comment peut-il choisir x pour être sûr d’arriver au collège avant l’ouverture des
portes ?
3) Comment peut-il choisir x pour être sûr d’arriver au collège après la fermeture des
portes ?
4) Comment peut-il choisir x pour être sûr d’arriver au collège juste à l’ouverture du
collège c'est-à-dire à 7h45mn?
P a g e | 186

Palier 4_Situation 3

Titre : le triangle de Gracia


Contexte
Gracia joue en construisant un triangle ABC au sol. Elle désigne par A’, B’ et C’ les milieux
respectifs des côtés [BC], [CA] et [AB]. A ce moment, arrive son ami Luc.
Gracia demande à Luc de l’aider dans son jeu et lui dit :
Consigne
1) A partir de cette figure déjà faite, construis le point M, symétrique de B par rapport à
B’, le point N, symétrique de C par rapport à C’ et le point P, symétrique de A par
rapport à A’.
2) Montre que le point A est le milieu de [MN], le point B est milieu de [NP] et le point
C est milieu de [MP].
3) Trace les médiatrices (D1) de [MN], (D2) de [NP] et (D3) de [PM].
4) Montre que ces médiatrices sont aussi les hauteurs du triangle ABC.
5) Déduis-en que les médiatrices du triangle ABC sont concourantes en un point H.
P a g e | 187

Palier 4_Situation4
Titre : Parallélogramme et translation
Contexte
Ali construit un parallélogramme ABCD de centre O et désigne par M un point quelconque du
plan.
Il demande à son ami Eric de déterminer l’ensemble des points M’ du plan images des points
M dans chacun des cas suivants :
Consigne
1) Le point M décrit [AB] et M’= 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗
BC (M).

2) Le point M décrit [AO] et M’= 𝑡AO


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (M).

3) Le point M décrit [BC] et M’= 𝑡CD


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (M).

4) Le point M décrit [OC] et M’= 𝑡OA


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (M).
P a g e | 188

PALIER 5
Semaines 25 – 29

Activités numériques
 Organisation des données (collecte des
informations, tableau des effectifs).
 Traitement des données.
 Diagrammes.

Activités géométriques
 Projections.
 Repérage sur une droite graduée et dans le plan.
P a g e | 189

Leçon 28 : Organisation des données (collecte des


informations, tableau des effectifs).
Objectifs
- Collecter des données ;
- organiser des données ;
- calculer les fréquences en pourcentage.

1 Vocabulaire statistique
Activité 1
Pendant le mois de Ramadan 2013, le commerçant Hassan a relevé la consommation de riz de
quelques familles du quartier Gardolé à N’djamena.
Riz(en Kg) : 30 ; 45 ; 60 ; 50 ; 50 ; 45 ; 25 ; 15 ; 25 ; 30 ; 35 ; 35 ; 50 ; 50 ; 65 ; 60 ; 30 ; 35 ;
30 ; 40 ; 35 ; 40 ; 40 ; 65 ; 50 ; 50 ; 45 ; 45 ; 25 ; 45.
a) Dans combien de familles a-t-on relevé la consommation de riz ?
b) Combien de familles ont-elles consommé 15Kg de riz ? 25Kg ? 30Kg? 35Kg? 40Kg?
45Kg? 50Kg? 60Kg? 65Kg?
Activité 2
Dans une classe de quatrième A du lycée Félix Eboué, le professeur de sport mène une
enquête en vue de trouver une couleur des tenues de sport pour la classe.
Les réponses recueillies sont ainsi regroupées :
20 élèves choisissent la couleur bleue ;
10 élèves choisissent la couleur jaune ;
10 élèves choisissent la couleur rouge ;
2 élèves choisissent la couleur verte et 3 élèves optent pour la couleur blanche.
a) Combien cette classe de quatrième compte- t- elle d’élèves ?
b) Quelles sont les différentes couleurs que les élèves ont choisies ?

Vocabulaire
Population : c’est l’ensemble sur lequel porte l’enquête.

Exemples :
Pour l’activité 1, ce sont les 30 familles du quartier Gardolé de N’djamena.
Pour l’activité 2, ce sont les 45 élèves de la classe de quatrième A du lycée Félix Eboué.

Individu : c’est un élément de la population.

Exemples
Pour l’activité 1, c’est une famille quelconque parmi les 30 familles du quartier Gardolé de
N’djamena.
Pour l’activité 2, c’est un élève quelconque de la classe de quatrième A du lycée Félix Eboué.

Effectif total : c’est le nombre total des individus d’une population étudiée.
Exemples
P a g e | 190

Pour l’activité 1, c’est le nombre 30 (familles).


Pour l’activité 2, c’est le nombre 45 (élèves).

Caractère étudié : c’est l’objet de l’enquête ou de l’étude.

Exemple
Pour l’activité 1, c’est la consommation de riz en Kg.
Pour l’activité 2, c’est la couleur des tenues de sport.

Le caractère étudié peut être :


 Quantitatif si les réponses données à la question d’enquête sont des nombres.
Exemple de l’activité 1 où la consommation de riz est donnée en nombre de Kg.
 Qualitatif si les réponses données à la question d’enquête ne sont pas des nombres.

Exemple de l’activité 2 où les couleurs sont verte, bleue, jaune, …

Modalités : ce sont les différentes réponses obtenues. Elles peuvent être des nombres comme
pour l’activité 1(caractère quantitatif) où les réponses sont : 15Kg ; 20Kg ;…. Ou bien elles
ne sont pas des nombres comme pour l’activité 2 où les réponses sont : bleu ; jaune ; vert….

NB :
A une modalité donnée, on peut faire correspondre l’effectif d’individus ayant cette modalité.

Exercice
On a relevé l’âge des élèves d’une classe de quatrième du lycée de N’Djari à N’Djaména :
Trois élèves ont quatorze ans ; treize élèves ont quinze ans ; sept élèves ont seize ans et deux
élèves ont dix-sept ans.
a) Le caractère étudié est-il qualitatif ou quantitatif ?
b) Quel est l’effectif correspondant à la modalité quinze ?

2 Tableaux des effectifs et des fréquences


Activité 3
Reprends l’énoncé de l’activité 1.
a) Combien de familles ont – t –elles consommé 15Kg de riz ? 25Kg ? 30Kg? 35Kg?
40Kg? 45Kg? 50Kg? 60Kg? 65Kg?
b) Etablis un tableau à deux colonnes comportant dans la première colonne les
différentes modalités 15 ; 25 ; 30 ; 35 ; 40 ; 45 ; 50 ; 60 ; 65 et dans la seconde colonne
les nombres des familles ayant consommé la quantité de riz en Kg placée dans la
première colonne.

Tableau des effectifs


Un tableau des effectifs d’une enquête est un tableau à deux colonnes comportant dans la
première colonne les modalités et dans la seconde colonne les effectifs respectifs des
différentes modalités.

Exercice
Etablis le tableau des effectifs de l’activité 2.
P a g e | 191

Activité 4
Reprends l’énoncé de l’activité 1.
a) Pour chacune des modalités 15 ; 25 ; 30 ; 35 ; 40 ; 45 ; 50 ; 60 ; 65, divise l’effectif
correspondant par l’effectif total.
b) Etablis un tableau à deux colonnes comportant dans la première colonne les
différentes modalités et dans la seconde colonne les quotients de l’effectif de la
modalité par l’effectif total.
Définition de la fréquence d’une modalité
La fréquence d’une modalité est le quotient de l’effectif de la modalité par l’effectif total.
Une fréquence peut être exprimée sous forme :
 D’une fraction ;
 D’un nombre décimal ;
 D’un pourcentage.

Tableau des fréquences


Un tableau des fréquences est un tableau à deux colonnes ayant dans la première colonne les
modalités et dans la seconde colonne les fréquences respectives des différentes modalités.
Conclusion
Organiser les données d’une enquête ou d’une recherche (d’une étude), c’est présenter ces
données dans un tableau regroupant :
 Les différentes modalités du caractère étudié ;
 Les effectifs de chaque modalité ;
 Les fréquences de chaque modalité le plus souvent exprimées en pourcentage.

Exercice
Dans une classe de quatrième de 50 élèves, le professeur de mathématiques mène une enquête
en vue de savoir combien de bics bleus chaque élève a achetés depuis le début de l’année
scolaire 2012 – 2013.
Les réponses des 50 élèves sont les suivantes :
5;4;2;4;7;2;2;3;3;1;1;8;5;9;3;4;4;7;6;5;2;2;1;6;5;4;3;2;2;
1 ; 9 ; 8 ; 1 ; 2 ; 4 ; 3 ; 5 ; 7 ; 6 ; 9 ; 5 ; 8 ; 6 ; 6 ; 7 ; 4 ; 2 ; 3 ; 3 ; 1.
a) Quel est le caractère étudié ? Est – t- il qualitatif ou quantitatif ?
b) Donne la population étudiée et définis un individu de cette population.
c) Donne la liste de toutes les modalités de cette étude.
d) Etablis le tableau des effectifs et des fréquences exprimées en fractions, en nombres
décimaux puis en pourcentages.

Résumé
Vocabulaire statistique
Population : c’est l’ensemble sur lequel porte l’enquête.

Individu : c’est un élément de la population.

Effectif total : c’est le nombre total des individus d’une population étudiée.
Caractère étudié : c’est l’objet de l’enquête ou de l’étude.
P a g e | 192

Le caractère étudié peut être :


 Quantitatif si les réponses données à la question d’enquête sont des nombres.
 Qualitatif si les réponses données à la question d’enquête ne sont pas des nombres.

Modalités : ce sont les différentes réponses obtenues. Elles peuvent être des nombres comme
pour l’activité 1(caractère quantitatif) où les réponses sont : 15Kg ; 20Kg ;…. Ou bien elles
ne sont pas des nombres comme pour l’activité 2 où les réponses sont : bleu ; jaune ; vert….
Tableaux des effectifs et des fréquences
Tableau des effectifs
Un tableau des effectifs d’une enquête est un tableau à deux colonnes comportant dans la
première colonne les modalités et dans la seconde colonne les effectifs respectifs des
différentes modalités.

Définition de la fréquence d’une modalité


La fréquence d’une modalité est le quotient de l’effectif de la modalité par l’effectif total.
Une fréquence peut être exprimée sous forme :
 D’une fraction ;
 D’un nombre décimal ;
 D’un pourcentage.

Tableau des fréquences


Un tableau des fréquences est un tableau à deux colonnes ayant dans la première colonne les
modalités et dans la seconde colonne les fréquences respectives des différentes modalités.
Conclusion
Organiser les données d’une enquête ou d’une recherche (d’une étude), c’est présenter ces
données dans un tableau regroupant :
 Les différentes modalités du caractère étudié ;
 Les effectifs de chaque modalité ;
 Les fréquences de chaque modalité le plus souvent exprimées en pourcentage.

Exercices
1) La répartition du personnel d’une entreprise de la ville de Sarh, d’après le nombre
d’enfants de chaque salarié, est donnée dans le tableau suivant :

Nombre 1 2 3 4 5 6 7
d’enfants
Effectifs 13 25 20 12 6 3 1
a) Détermine le nombre de personnes de l’entreprise qui ont trois enfants ; six enfants.
b) Donne le tableau de fréquences en pourcentage de cette répartition.
2) Exprime sous forme de fractions décimales les nombres suivants :
0,01 ; 0,1 ; 0,075 ; 0,125 ; 0,33 ; 1,08 ; 1,25 ; 1,42.
3) On a choisi au hasard 32 élèves de la classe de terminale du lycée Fidélité de N’djamena.
L’enquête a consisté à demander à chacun d’eux leur matière de préférence en donnant des
codes aux différentes matières :
A : philosophie ; B : français ; C : mathématiques ; D : chimie. Les résultats obtenus sont les
suivants :
P a g e | 193

A ; D ; D ; A ; A ; D ; D ; A ; D ; D; A; A; D; D; D; C; D; D; A; A; A; A; B; A; A; D; D; D;
C; C; C;B.
Pour ce caractère étudié, précise:
a) La liste des modalités.
b) Les tableaux des effectifs et des fréquences en pourcentage.
c) La modalité qui a le plus grand effectif.

4) Le tableau suivant donne le nombre d’enfants à charge dans une famille :


Enfants 0 1 2 3 4
Familles 144 195 130 180 51
Détermine le tableau de fréquence de cette distribution.

5) Le tableau suivant donne la répartition des élèves d’une classe selon le nombre de frères et
de sœurs :

Nombre de 0 1 2 3 4
frères et
sœurs
Effectifs 10 8 6 1 1
Donne les fréquences des effectifs.

6) Seido, le chanteur tchadien du groupe musical Soubiana trie ses cassettes par genre. Il
donne les résultats sous la forme du tableau suivant :

Genre de Classique Dalla Chanson Sai Rap gourna Salsa Rumba


musique française
Effectif 15 24 12 34 14 26 34 55
a) Quelle est la population étudiée ? Quel est son effectif ?
b) Quel est le caractère étudié ? Est-il qualitatif ou quantitatif ?
c) Etablis le tableau de fréquences en pourcentage de cette étude.

7) Dans une cour de récréation d’un collège, on a posé la question suivante à chacun des
élèves d’un groupe : « combien de temps mets-tu pour venir de chez toi au collège ? »

Les réponses sont consignées dans le tableau suivant :

Temps en 5 10 15 20 25 30
minutes
Effectif 10 12 23 9 6 4
a) Combien d’élèves a-t-on interrogé au total dans la cour ?
b) Quelle est la modalité qui a le plus grand effectif ?
c) Etablis le tableau des fréquences en pourcentage de cette étude.
P a g e | 194

Leçon 29: Traitement des données


Objectifs
- Traiter des données ;
- calculer la moyenne et l’interpréter ;
- calculer un effectif connaissant l’effectif total et la fréquence.

1 La moyenne d’un caractère quantitatif étudié


Activité 1
Dans une classe de quatrième C de 60 élèves du lycée Félix Eboué, le professeur Charles
entreprend une étude afin de savoir combien de frères et sœurs possède chacun de ses élèves
et d’en déterminer la moyenne.
Les réponses de chacun des élèves de cette classe sont les suivantes :
5;6;4;5;2;5;4;3;7;1;4;3;2;5;6;2;3;5;7;4;7;4;4;5;7;5;3;5;6;
2;6;2;4;4;3;5;6;9;4;1;3;3;4;5;2;5;1;0;4;4;3;6;6;4;3;2;3;4;
5 ; 6.
a) Donne la liste de toutes les modalités de ce caractère.
b) Etablis le tableau des effectifs et des fréquences en pourcentage.
c) Calcule la somme de tous les nombres de frères et sœurs des élèves de cette classe et
divise cette somme par le nombre total des élèves.
Comment interprètes – tu ce résultat ?
Moyenne
La moyenne d’un caractère quantitatif est une indication approximative de la modalité de
chaque individu de la population étudiée.

2 Calcul de la moyenne
Activité 2
Reprends l’énoncé de l’activité 1.
a) Etablis le tableau des effectifs de ce caractère.
b) Calcule, pour chaque modalité, le produit de la modalité par son effectif puis fais la
somme de tous ces produits.
c) Divise cette somme par le nombre total des élèves de la classe de quatrième C.
Méthode
Après avoir établi un tableau des effectifs d’un caractère quantitatif, on peut calculer la
moyenne en procédant comme suit :
 On calcule le produit de chaque modalité par son effectif ;
 On calcule la somme de tous ces produits ;
 On divise la somme de tous les produits par l’effectif total.

Exercice
Dans une classe de sixième A du lycée Félix Eboué, on a posé à chaque élève la question
suivante : « combien de temps en minutes te faut – il pour faire le trajet domicile – lycée Félix
Eboué ?
P a g e | 195

Les réponses de tous les élèves de cette classe sont consignées dans le tableau des effectifs
suivant :
Durée du trajet(en mn) 5 8 11 14 17
Effectifs 4 7 16 19 8
1) Etablis le tableau des fréquences en pourcentage de cette étude.
2) Calcule la moyenne de la durée du trajet des élèves de cette classe.

3 Calcul de l’effectif d’une modalité connaissant l’effectif total


et la fréquence
Activité 3
A un devoir de mathématiques, les 25 élèves d’une classe de cinquième ont obtenu chacun
l’une des notes allant de 0 à 15.
Le tableau suivant donne les notes et les fréquences en pourcentage des notes (modalités).

Notes 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Fréquences 4 4 8 8 4 4 8 4 4 8 12 8 8 8 4 4
Effectifs
Calcule les effectifs des élèves pour chaque note.
Règle
Connaissant l’effectif total et les fréquences par modalité d’un caractère étudié, on peut
calculer les effectifs des modalités en multipliant pour chaque modalité la fréquence par
l’effectif total.

Résumé
La moyenne d’un caractère quantitatif étudié
Moyenne
La moyenne d’un caractère quantitatif est une indication approximative de la modalité de
chaque individu de la population étudiée.

Calcul de la moyenne
Calcul de l’effectif d’une modalité connaissant l’effectif total et la fréquence

Règle
Connaissant l’effectif total et les fréquences par modalité d’un caractère étudié, on peut
calculer les effectifs des modalités en multipliant pour chaque modalité la fréquence par
l’effectif total.

Exercices
1) Dans un livret d’activités de la classe de quatrième, on a relevé le nombre de pages par
chapitre.
On a obtenu :
10 ; 5 ; 9 ; 6 ; 5 ; 9 ; 10 ; 7 ; 7 ; 3 ; 8 ; 8 ; 6 ; 6 ; 5.
P a g e | 196

Calcule la moyenne du nombre de pages par chapitre.

2) On a relevé l’âge des élèves d’une classe de 4ème du lycée de N’djari à N’djamena :
Ages (ans) 14 15 16 17
Effectif 3 13 7 2
Calcule la moyenne de l’âge des élèves de cette classe.

3) Dans une enquête sur la taille des élèves d’une classe de 75 élèves, on a relevé que certains
élèves mesurent 1,50m et d’autres 1,55m. Sachant que la fréquence de la modalité 1,50m est
12,36, quel est le nombre des élèves qui mesurent 1,55 ?

4) Le Cabinet Finance et Management (CFM) emploie 18 auditeurs. La moyenne des salaires


mensuels de ces auditeurs est de 358 500F CFA. Quel est le montant de la somme que doit
préparer chaque fin de mois le comptable pour payer ces auditeurs ?

5) Dans une classe de quatrième du lycée de Bol, on a déterminé le nombre de frères et sœurs
de chaque élève. Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant :

Nombre de frères et sœurs 0 1 2 3 4


Effectifs 5 10 8 2 3
a) Donne les fréquences en pourcentage de cette répartition.
b) Calcule la moyenne du nombre des frères et sœurs des élèves de cette classe.
P a g e | 197

Leçon 30: Diagrammes


Objectifs
- Construire un diagramme en bâtons, à bandes et circulaire ;
- interpréter un diagramme.

1 Le diagramme en bâtons et interprétation


Activité 1
Reprends l’activité 1 de la leçon 30.
a) Dresse le tableau des fréquences du caractère quantitatif étudié.
b) Construis un repère ayant sur l’axe des abscisses le nombre des frères et sœurs
(modalités) et en ordonnées les effectifs par modalité.
c) Construis sur chaque modalité des segments ayant des supports parallèles à l’axe des
ordonnées et de longueur égale ou proportionnelle à l’effectif de la modalité. Une des
extrémités du segment est sur l’axe des abscisses.
d) Quelle(s) est (sont) la(les) modalité(s) qui a (ont) le plus long segment ?

Méthode
Pour un caractère étudié, on peut dessiner dans un repère du plan un diagramme en bâtons
qui représente le tableau des effectifs.
Ainsi, sur l’axe des abscisses, on reporte les différentes modalités et sur l’axe des ordonnées,
sont notés les effectifs de chaque modalité.
Le segment le plus long est sur la modalité ayant le plus grand effectif.

Exemple
On demande à 20 personnes leur couleur préférée parmi le bleu, le jaune et le rouge.
On obtient le tableau des effectifs suivants :
Couleurs Bleu Jaune Rouge
Effectifs 10 4 6

Le diagramme en bâton correspondant à cette distribution est

La couleur bleu a le plus grand effectif.

2 Diagramme à bandes et interprétation


Activité 2
Le tableau des effectifs suivant donne les années de naissance et le nombre des élèves d’une
classe de sixième nés au cours de cette année.
Années de naissance 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Effectifs 5 4 8 15 6 2 5
P a g e | 198

a) Construis un repère du plan ayant sur l’axe des abscisses les années des naissances et
sur l’axe des ordonnées les effectifs des naissances par année.
b) Construis dans ce repère des bandes de même largeur sur chacune des années de
naissance et de longueur égale ou proportionnelle au nombre des naissances
enregistrées dans l’année qu’elle représente.
c) Au vu de cette représentation, peux-tu dire quelle est l’année qui a le plus enregistré
de naissances ?
Méthode :
Dans un repère du plan, on peut représenter le diagramme à bandes d’un caractère étudié.
Les modalités sont portées en abscisse et les effectifs en ordonnée.
On construit sur les modalités (abscisses) les bandes de même largeur et de longueur égale
où proportionnelle aux effectifs (ordonnées).
La bande ayant la plus grande longueur est sur la modalité qui a le plus grand effectif.

Exemple
Une étude statistique a donné le tableau des effectifs suivant :
Modalités 0 1 2 3 4
Effectifs 3 5 6 4 2

Le diagramme à bande de cette répartition est :

7
6
5
4
3 Série 1
2
1
0
0 1 2 3 4

La modalité « 2 » a le plus grand effectif.

3 Diagrammes circulaires et interprétation


Activité 3 :
Au lycée de Gassi, une enquête a consisté à déterminer le nombre d’élèves par niveau.
Les résultats de l’enquête sont consignés dans le tableau suivant :
Niveaux Seconde U Première L Première S Terminale A Terminale C Terminale D
Effectifs 254 215 142 223 25 116
a) Construis un disque de centre O.
b) Partage ce disque en six secteurs circulaires représentant chacun un niveau et d’aire
proportionnelle à l’effectif de ce niveau.
c) Le secteur de plus grande surface représente quel niveau ?
P a g e | 199

Méthode
Sur un disque, on peut représenter les effectifs de chaque modalité par des secteurs
circulaires
Ainsi, à chaque modalité, on fait correspondre un secteur circulaire ayant un angle au centre
proportionnel à l’effectif de la modalité que le secteur représente.
Le secteur circulaire qui a la plus grande aire correspond à la modalité ayant le plus grand
effectif.

Exemple
Pour l’activité 3, on écrit : 975 correspondent à 360°
254 correspondront à x.
x = 360°× 254/975 = 93,78°.
Le secteur circulaire qui représente le niveau de seconde U a un angle au centre qui mesure
93,78°.

Su
PL
PS
TA
TC

Le secteur circulaire le plus large correspond au niveau de la seconde U.

Exercices
1) A l’hôpital de la mère et de l’enfant de N’djamena, on a donné dans un tableau le nombre
des naissances par jour pendant la première semaine du mois de janvier 2013.
Jours Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Nombre 16 8 27 13 19 10 22
des
naissances
a) Dans un repère du plan, représente le diagramme en bâtons de ces informations.
b) Dans un repère du plan, représente le diagramme à bandes de ces informations.
c) Donne le diagramme semi-circulaire de ces informations.
2) A la fin de la saison sportive 2012, l’entraineur de l’équipe de football « Gazelle » de
N’djamena a relevé dans le tableau suivant le nombre de joueurs ayant marqué 0 ; 1 ; 2 ; 3 ;
4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 buts.

Nombre de buts 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre de joueurs 1 0 0 2 0 1 2 4 0 1
a) Quelle est la population étudiée ? Quel est son effectif ?
b) Dresse le tableau des fréquences données en pourcentage.
c) Construis le diagramme en bâtons des effectifs.
d) Calcule la moyenne du nombre de buts marqués par joueur.
3) Les 24 élèves d’une classe de quatrième A du lycée Joseph Brahim Seid de Pala ont obtenu
les notes suivantes à un devoir de mathématiques.
8; 12 ; 7 ; 15 ; 9 ; 13 ;12 ; 12 ;18 ; 10 ; 7 ; 20 ; 10 ; 15 ; 18 ; 5 ; 9 ; 11 ; 10 ; 3 ; 11 ; 10 ; 15 ; 12.
P a g e | 200

a) Dresse le tableau des effectifs par note de cette classe.


b) Construis le diagramme en bâtons des notes obtenues.
c) Partage la classe en trois groupes :
Groupe I : les élèves ayant obtenu une note supérieure ou égale à 12 ;
Groupe II : les élèves ayant obtenu une note supérieure ou égale à 8 et inférieure à
12 ;
Groupe III : les élèves ayant obtenu une note inférieure à 8.
Représente cette répartition par un diagramme semi-circulaire.
4) Un sondage a montré que trois familles sur quatre possède un réfrigérateur.
25 pour cent des réfrigérateurs vendus sur le marché sont des réfrigérateurs-congélateurs.
a) Sachant qu’il y a 24 000 familles dans la ville de N’djamena, combien de familles de
la ville de N’djamena possèdent un réfrigérateur ?
b) Combien de familles de la ville de N’djamena possèdent un réfrigérateur-congélateur ?
c) Recopie et complète le tableau suivant :

Nombre de familles
Sans réfrigérateur
Avec réfrigérateur-congélateur
Avec réfrigérateur sans congélateur
d) Fais le tableau des fréquences exprimées en pourcentage correspondant aux effectifs
ci-dessus.
e) Construis la représentation semi-circulaire des effectifs.
5) Le tableau suivant donne les populations d’Afrique francophone en 1990 :

Algérie 18 351 810


Burkina-Faso 7 976 019
Burundi 4 852 000
Cameroun 10 446 000
Centrafrique 2 740 000
Congo 2 180 000
Côte-D’ivoire 11 154 000
Gabon 1 050 000
Guinée 6 380 000
Madagascar 10 800 000
Mali 7 600 000
Mauritanie 1 946 000
Niger 7 250 000
Sénégal 6 881 919
Tchad 5 061 000
Togo 3 250 000
Zaïre 32050 000
a) Quelle est la population étudiée ?
b) Quel est le caractère étudié ?
c) Ce caractère est-il quantitatif ou qualitatif ?
d) Calcule la moyenne des populations des pays d’Afrique francophone.
e) Construis le diagramme à bandes des effectifs.
P a g e | 201

Leçon 31: Projections


Objectifs
- Définir une projection ;
- construire le projeté orthogonal d’un point ;
- construire le projeté orthogonal d’un segment ;
- trouver un ou (des) point(s) dont le(s) projeté(s) est (sont) connu(s) ;
- utiliser la conservation du milieu pour justifier qu’un point est le milieu d’un segment
image par une projection ;
- partager un segment en plusieurs segments de même longueur.

1 Projection d’un point


Activité 1

On considère deux droites (D) et (L) sécantes en O.


Soient M, N et P des points du plan.
a) Construis un point M’ de la droite (D) tel que ( MM’)
soit parallèle à (L).
b) Construis les points N’ et P’ de la droite (D) tels que
(NN’) et (PP’) soient parallèles à (L).
c) Une projection est-elle une application du plan dans le
plan ? Dire pourquoi.

Définition 1
(D) et (L) sont deux droites sécantes du plan.
On appelle projection sur (D) parallèlement à (L) l’application du plan
dans le plan qui, à chaque point M associe M’, point commun de la droite
(D) et de la droite parallèle à (L) passant par M.
Le point M’ est appelé le projeté de M sur (D).

NB : Si N ∈ (D), N est son propre projeté. Tous les points de la droite (D) sont leurs
propres images par une projection parallèle à une droite sécante à (D).

Définition 2
Si (D) est orthogonale à (L), la projection sur (D) parallèlement à (L)
est appelée projection orthogonale sur (D).
On a : M’ ∈ (D) et (MM’) ⊥ (D).
Le point M’est appelé projeté orthogonal de M sur (D).
P a g e | 202

Exercices
1) ABCD est un parallélogramme de centre O.
Quels sont les projetés respectifs des points A, B, C et D par :
a) la projection sur (CD) ?
b) la projection sur (BC) ?

2) Soit (D) une droite. M, N et P sont trois points distincts du plan n’appartenant pas à (D).
Q est un point appartenant à (D).
Construis les projetés orthogonaux des points M, N et P sur la droite (D).
Quel est le projeté orthogonal du point Q sur la droite (D) ? Justifie.

2 Propriétés
2.1 Projeté d’un segment
Activité 2
Soient deux droites (D) et (L) sécantes en O. Considérons la projection sur (D) parallèlement
à (L).
a) Soit un segment [AB] tel que (AB) et (L) sont sécantes et soient M et N deux points
du segment [AB].
Construis les projetés A’ et B’ des points A et B et trace la droite (A’B’).
Quel est le projeté du segment [AB] ?
b) Construis les points M’ et N’, projetés respectifs de M et N. Où sont situés les points
M’ et N’ ?
c) On considère le cas où (AB) ∥ (L) et M ; N sont des points de [AB].
Construis le projeté A’ de A puis les projetés M’ et N’.
Que constates-tu ?
Quel est le projeté du segment [AB] ?

Propriété
Le projeté d’un segment est un segment ou un point.

Exercice
ABCD est un parallélogramme de centre O.
I est un point de [AO] tel (OI) ∥ (AB).
Considérons la projection sur (BC) parallèlement à (CD).
Détermine les projetés des segments [AD], [IO] , [OB], [DB], [AC] et [AB].

2.2 Projeté d’un milieu


Activité 3
Soient (L) et (D) deux droites sécantes, A et B deux points distincts du plan et I le milieu du
segment [AB].
P a g e | 203

Considérons la projection parallèlement à (L) sur (D).


a) Construis le projeté du segment [AB]. Désigne par A’ et B’ les
images respectives de A et B.
Complète : l’image du segment [AB] par la projection sur (D)
parallèlement à (L) est…
b) Construis le projeté I’ du point I.

Où se situe le point I’.


Enonce la propriété recherchée.

Propriété
Lorsque le projeté d’un segment n’est pas un point, le projeté du milieu du segment est le
milieu du projeté de ce segment.

[A’B’]projeté de [AB]

I milieu de [AB]
I’ milieu de [A’B’]

I’ projeté de I

Exercice
ABC D est un parallélogramme de centre O. Les points H et K sont les projetés orthogonaux
respectifs de A et C sur [BD].
Démontre que O est le milieu de [HK].

3 Partage d’un segment en des segments de même longueur


Activité 4
Soit [AB] un segment donné. On veut partager ce segment en 7 segments de même longueur.
a) Trace une demi-droite d’origine A. A l’aide d’un compas ou d’une règle, marque les
points M, N, O, P, Q, R et S puis range dans l’ordre A, M, N ;O, P, Q, R, et S tels que :
AM = MN = NO = OP = PQ = QR = RS.
b) Projette parallèlement à la droite (SB) sur le segment [AB] les points M, N, O, P, Q, R
marqués. Soit M’, N’, O’ P’, Q’ et R’ ces projetés. Justifie que AM’ = M’N’ = N’O’ = O’P’ =
P’Q’ = Q’R’ = R’B.

Méthode
[AB] est un segment de longueur l donnée.
Pour diviser le segment [AB] en n segments de même longueur, on divise l par n. Soit m le
nombre obtenu de la division de l par n. A l’aide d’un compas dont l’écart mesure m, on
place n-1point à l’intérieur de [AB], la pointe du compas étant pour la première fois placée
en A, puis au point d’intersection de l’arc de cercle de rayon m tracé et du segment [AB],
puis au deuxième point d’intersection de l’arc de cercle de même rayon m et du segment
[AB], …,jusqu’au (n-1)ème point. Le dernier arc de cercle coupe le segment [AB] en B
P a g e | 204

Exercice
Sur une droite (𝑥𝑦) , on marque les points O, I, J, K, L, M distincts tels que :
OI = JI = JK= KL= LM.
a) Construis la droite (D)⊥(OI), passant par O.
b) Soit I’ l’un des points de (D) tel que OI’ = OI.
On désigne par I’, J’, K’, L’ et M’ les projetés de I, J, K, L et M sur (D) parallèlement
à (II’). Construis I’, J’, K’, L’ et M’.
Démontre que :
 OI’= I’J’= J’K’= K’L’= L’M’ ;
 I’J’= IJ ; I’K’= IK ; I’L’= IL ; OM’= OM.
c) Démontre que les milieux des segments [II’], [JJ’], [KK’], [LL’], [MM’] sont alignés
avec O.

Résumé
Projection d’un point
Définition 1
(D) et (L) sont deux droites sécantes du plan.
On appelle projection sur (D) parallèlement à (L) l’application du plan
dans le plan qui, à chaque point M associe M’, point commun de la
droite (D) et de la droite parallèle à (L) passant par M.
Le point M’ est appelé le projeté de M sur (D).

Définition 2
Si (D) est orthogonale à (L), la projection sur (D) parallèlement à (L)
est appelée projection orthogonale sur (D).
On a : M’ ∈ (D) et (MM’) ⊥ (D).
Le point M’est appelé projeté orthogonal de M sur (D).

Propriétés
Projeté d’un segment
Propriété
Le projeté d’un segment est un segment ou un point.
P a g e | 205

Projeté d’un milieu


Propriété
Lorsque le projeté d’un segment n’est pas un point, le projeté du milieu du segment est le
milieu du projeté de ce segment.

[A’B’] projeté de [AB]

I milieu de [AB]
I’ milieu de [A’B’]

I’ projeté de I

Exercices
1) ABC est un triangle.
Les points I, J et K sont les milieux respectifs de [BC], [CA] et [AB]. Quels sont les projetés
respectifs :
a) des points A, J et C sur (AB) parallèlement à (IJ) ?
b) des points K et J sur (BC) parallèlement à (IJ) ?

2) On donne un triangle ABC rectangle en A. Construis le point H projeté orthogonal de A sur


(BC).
Construis les points M et N projetés orthogonaux de H sur (AB) et (AC).
Quelle est la nature du quadrilatère AMHN ?

3) On donne un triangle RST et un point O à l’intérieur de ce triangle.


a) Construis les points A, B et C projetés orthogonaux de O sur les droites (RS), (ST)
et (TR) ;
b) Place le point O pour qu’on ait les égalités : OA = OB = OC.

4) Trace un segment [AB] de longueur 10cm et un segment [AC] de longueur 6,3cm ; les
point A, B et C n’étant pas alignés.
2
Construis le point O appartenant à [AB] tel que AO = 7AB.
Construis le point O’ projeté de O sur (AC) parallèlement à (BC).
Quelle est la distance des points A et O’ ?

5) ABC est un triangle et M est le milieu de [BC].


Le point N est l’image de M par la symétrie de centre C.
Les points R et S sont les projetés respectifs de M et C sur la droite (AN) parallèlement à la
droite (AB).
Démontre que : AR = RS = SN.

6) ABCD est un parallélogramme de centre O.


M est le projeté du point A sur (CD) parallèlement à (BD).
N est le projeté du point B sur (CD) parallèlement à (AC).
Les droites (AM) et (BN) se coupent en P.
a) Démontre que : MD = DC = CN ;
b) Démontre que la droite (OP) coupe le segment [DC] en son milieu.
P a g e | 206

7) API est un triangle et le point C est le milieu du côté [AI].

Par le point A, on mène la parallèle à la droite (CP) ; elle coupe la droite (IP) en O.
a) Fais la figure.
b) Pourquoi le point P est-il le milieu de [OI] ?

8) TRUC est un trapèze tel que les droites (TR) et (UC) sont parallèles.
I est le milieu de [TC] et J, le milieu de [RU].
a) Fais la figure.
b) Par la projection sur la droite (RU) parallèlement à la droite (TR), quel est le projeté
du segment [TC] ?
c) Par cette même projection, quel est le projeté du point I ?
d) En déduire que (IJ) et (TR) sont parallèles.
P a g e | 207

Leçon 32 : Repérage sur une droite graduée ou dans le plan


Objectifs
- Placer un point d’abscisse donnée sur une droite graduée ;
- déterminer l’abscisse d’un point d’une droite graduée ou un encadrement de cet
abscisse ;
- placer un point de coordonnées données dans un plan muni d’un repère ;
- déterminer les coordonnées d’un point du plan muni d’un repère.

1 Repérage sur une droite graduée


Activité 1
Considérons la droite graduée (𝑥𝑦) suivante de repère (O, I).

Sur cette droite graduée, le point M est repéré par le nombre -3.
On dit que -3 est l’abscisse du point M ou que M a pour abscisse -3 sur la droite graduée. On
note M (-3)
a) Quelles sont les abscisses respectives des points P, O, I, R et S ?
b) On peut repérer un point sur la droite graduée à l’aide d’une écriture vectorielle :
⃗⃗⃗⃗ = 𝒾 ; 𝑂𝑀
𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = -3𝒾 .
Complète : ⃗⃗⃗⃗ = … ;
I(1) équivaut à 𝑂𝐼
M(-3) équivaut à 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = … ;
⃗⃗⃗⃗⃗ = … ;
S(7) équivaut à 𝑂𝑆
P(-1)équivaut à 𝑂𝑃⃗⃗⃗⃗⃗ =….
c) Le point N n’est pas repéré sur la droite par un nombre entier. Son abscisse x est située
entre les entiers consécutifs 1 et 2. On peut donc déterminer un encadrement de son
abscisse. Ecris cet encadrement de 𝑥.

Définition
(D) est une droite graduée de repère (O, I) telle que ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 = 𝑖.

Tout point M de la droite (D) est repéré par un unique nombre x appelé abscisse de M.
Réciproquement, tout nombre x désigne l’abscisse d’un unique point M de la droite (D) de
repère (O,I).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = x.𝑖
On note : M(x) ou 𝑂𝑀
x.𝑖 est l’écriture vectorielle de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 sur la droite graduée (D) de repère (O,I) tel que ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 = 𝑖.
P a g e | 208

Exercice
L’unité de longueur est le centimètre.
a) Trace une droite graduée (D) de repère (O,I) tel que 𝑂𝐼⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 et place sur cette droite
les points M, N, P, Q, R, S et T d’abscisses respectives -5 ; -3 ; 2 ;4 ; 5 ; 7 et 9.
b) Complète les égalités suivantes :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = …𝑖 ;
𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑁 = …𝑖 ;
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 = …𝑖 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = …𝑖 ;
𝑂𝑄
⃗⃗⃗⃗⃗ = …𝑖 ;
𝑂𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗ = …𝑖.
𝑂𝑇

2 Repérage dans le plan


Activité 2
a) Trace deux droites graduées (D) et (D’) sécantes en O et de repères respectifs (O, I) et
(O, J).
b) Place un point M du plan.
c) Projette parallèlement à (D) le point M sur (D’) et désigne par x l’abscisse du projeté
de M sur (D’).
d) Projette parallèlement à (D’) le point M sur (D) et désigne par y l’abscisse du projeté
de M sur (D).
As-tu d’autres possibilités d’obtenir ces deux nombres x et y ?

Définition et notation
(OI) et (OJ) sont deux droites sécantes en O.

(O, I) est un repère de la droite (OI) et (O, J) est un


repère de la droite (OJ).
Soit M un point du plan.
H est le projeté de M sur (OI) parallèlement à (OJ) et K
est le projeté de M sur (OJ) parallèlement à (OI).
x est l’abscisse du point H sur (OI) et y l’abscisse de K
sur (OJ).

Le triplet (O, I, J) est appelé repère du plan.


Le point O est l’origine du repère (O, I, J).
L’axe (O, I) est appelé axe des abscisses et l’axe (O, J), axe des ordonnées.
Dans ce repère, tout point M est déterminé par un couple unique (x, y) de nombres et tout
couple (x, y) de nombres détermine un unique point M.
Les nombres 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont appelés des coordonnées du point M dans le repère (O, I, J).
𝑥 est l’abscisse du point M dans le repère (O, I, J).
𝑦 est l’ordonnée de M dans le repère (O, I, J).
On dit que (𝑥, 𝑦) est le couple de coordonnées du point M dans le repère (O, I, J).
On note : M(𝑥, 𝑦) pour désigner que M est un point de coordonnées 𝑥 𝑒𝑡 𝑦
dans le repère (O, I, J).
P a g e | 209

Exercices
1) (O, I, J) est un repère du plan.
3
On donne les points :A(2 ; 1,5) ; B(-4 ; 5) ; C(0 ; − 4).
a) Donne l’abscisse et l’ordonnée de chacun de ces points ;
b) Construis le repère (O, I, J) et place les points A, B et C.

2) (O, I, J) est un repère du plan.


Donne le couple de coordonnées de chacun des points A, B, C,
D, E, F, G, H, I, J et O.

3 Repère orthogonal - Repère orthonormé


3.1 Repère orthogonal
Activité 3
a) Construis un repère (O, I, J) du plan tel que les axes (O, I) et (O, J) soient orthogonaux
et dont les unités de longueur sont respectivement 1cm sur (O,I) et 2cm sur (O,J).
b) Place dans ce repère les points A(2, 3) ; B(-1, 2) ; C(1, -3) et D(-2, -1).

Définition
Le repère (O, I, J) est appelé repère orthogonal si (OI)⊥(OJ).
M a pour coordonnées 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 dans le repère orthogonal (O, I, J).
on note M(x,y).

3.2 Repère orthonormé (ou orthonormal)

Activité 4
L’unité de longueur est le centimètre.
a) Construis un repère orthogonal (O, I, J) du plan tel que les longueurs OI et OJ soient
égales à l’unité.
b) Place dans ce repère les points A(2, 3) ; B(-1, 2) ; C(1, -3) et D(-2, -1).

Définition
(O, I, J) est un repère orthogonal.
Si OI = OJ, on dit que (O, I, J) est un repère orthonormé ou
orthonormal.
On note M(𝑥, 𝑦) dans le repère orthonormé.
P a g e | 210

Exercices
1) (O, I, J) est un repère orthogonal du plan.
Place les points A(2 ; 5) ; B(-1 ; 4) ; C(-3 ; -2) ; D(5 ; -4) ; E(-3 ; 0) et F(0 ; 4).
2) a) (O, I, J) est un repère du plan.
Ce repère est-il orthogonal ou orthonormé ? Dis pourquoi.
b) Les couples des coordonnées suivants sont ceux des points A, B, C, D, E et F
respectivement. Place ces points dans le repère suivant.
(1 , -2) ; (1 , 0) ; (0, 5 ) ; (2, 3) ; (-1, 6) ; (-2, 0).

Résumé
Repérage sur une droite graduée
Définition
⃗⃗⃗⃗ = 𝑖.
(D) est une droite graduée de repère (O, I) telle que 𝑂𝐼

Tout point M de la droite (D) est repéré par un unique nombre x appelé abscisse de M.
Réciproquement, tout nombre x désigne l’abscisse d’un unique point M de la droite (D) de
repère (O,I).
On note : M(x) ou ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = x.𝑖
x.𝑖 est l’écriture vectorielle de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 sur la droite graduée (D) de repère (O,I) tel que ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 = 𝑖.
Repérage dans le plan
Définition et notation
(OI) et (OJ) sont deux droites sécantes en O.

(O, I) est un repère de la droite (OI) et (O, J) est un


repère de la droite (OJ).
Soit M un point du plan.
H est le projeté de M sur (OI) parallèlement à (OJ) et K
est le projeté de M sur (OJ) parallèlement à (OI).
P a g e | 211

x est l’abscisse du point H sur (OI) et y l’abscisse de K


sur (OJ).

Le triplet (O, I, J) est appelé repère du plan.


Le point O est l’origine du repère (O, I, J).
L’axe (O, I) est appelé axe des abscisses et l’axe (O, J), axe des ordonnées.
Dans ce repère, tout point M est déterminé par un couple unique (x, y) de nombres et tout
couple (x, y) de nombres détermine un unique point M.
Les nombres 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont appelés des coordonnées du point M dans le repère (O, I, J).
𝑥 est l’abscisse du point M dans le repère (O, I, J).
𝑦 est l’ordonnée de M dans le repère (O, I, J).
On dit que (𝑥, 𝑦) est le couple de coordonnées du point M dans le repère (O, I, J).
On note : M(𝑥, 𝑦) pour désigner que M est un point de coordonnées 𝑥 𝑒𝑡 𝑦
dans le repère (O, I, J).
Repère orthogonal - Repère orthonormé
Repère orthogonal
Définition
Le repère (O, I, J) est appelé repère orthogonal si (OI)⊥(OJ).
M a pour coordonnées 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 dans le repère orthogonal (O, I, J).
on note M(x,y).

Repère orthonormé (ou orthonormal)


Définition
(O, I, J) est un repère orthogonal.
Si OI = OJ, on dit que (O, I, J) est un repère orthonormé ou
orthonormal.
On note M(𝑥, 𝑦) dans le repère orthonormé.

Exercices
1) L’unité de longueur est le centimètre.
a) Trace une droite graduée (D) et place les points M et N d’abscisses respectives 8 et
– 5.
b) Considère sur la même droite (D) le repère (M, N).
 Quelle est, en centimètres, l’unité de longueur dans le repère (M, N) ?
 Dans le repère (M, N), le point P a pour abscisse
- 17 ; quelle est son abscisse dans le repère ayant pour unité de longueur le
centimètre ?

2) (O, I, J) est un repère orthonormé.


Place les points A, B, C, A’, B’, C’ de coordonnées respectives :
(1 ,1) ; (3 ,2) ; (6,-1) ; (1,-1) ; (3, -2) ; (6,1).
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3) (O, I, J) est un repère orthogonal. On considère les points : A (2 ;-1) ; B (2 ; 3) ;


C (-2 ; et D (-3 ;-2).
a) Quelles sont les coordonnées des projetés orthogonaux de ces points sur (OI) ?
b) Quelles sont les coordonnées des projetés orthogonaux de ces points sur (OJ) ?

4) ABCD est un carré de centre O.


a) Construis cette figure.
b) Quel est le couple de coordonnées de chacun des points A, B, C, D et O dans le
repère (D, C, A) ?
c) Le repère (D, C, A) est-il orthogonal ? Justifie ta réponse.

5) (O, I, J) est un repère orthogonal et M le point de coordonnées (3 ; -2).


Quelles sont les coordonnées des points N, P et Q, symétriques respectifs de M par
rapport à O, (OI) et (OJ) ?
6) Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O, I, J).
a) Marque les points A(-3 ; 2), B(2 ; 5), C(3 ; 1) et
D(- 2 ; 2).
b) Par des projections, retrouve les coordonnées des points M et N, milieux respectifs
des segments [AC] et [BD]. Le quadrilatère ABCD est-il un parallélogramme ?

7) Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O, I, J).


a) Marque les points A(3 ; 2), B(-2 ; 2).
b) Construis les points A’ et B’ symétriques respectifs des points A et B par la
symétrie de centre O.
c) Quelle est la nature du quadrilatère BAB’A’ ?

8) ABCD est un parallélogramme de centre I.


M, N, P et Q sont les milieux respectifs de [AB], [BC], [CD] et [DA].
Quel est le couple de coordonnées de chacun des points A, B, C D, I, M,
N, P et Q dans :
a) Le repère (B, C, A) ?
b) Le repère (B, N, M) ?
c) Le repère (I, P, Q) ?
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Cinquième Semaine d’intégration


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Palier 5_Situation 1

Titre : triangle et projection

Contexte
Alain construit un triangle ABC rectangle en A et propose à Haroun de continuer la
construction en lui donnant les consignes suivantes.

Consigne
1) Place le point M milieu de [BC]
2) Construis le point I, projeté de M sur (AB) parallèlement à (AC) et le point J projeté
de M sur (AC) parallèlement à (AB).
3) Donne la nature du quadrilatère AIMJ.
4) Montre que les points I et J sont milieux respectifs de [AB] et [AC].
5) Quelle est la nature des quadrilatères IBMJ et IMCJ ?
P a g e | 215

Palier 5_Situation 2

Titre : Le quartier Habéna


Contexte
Pour ses recherches, l’étudiant Abakar a mené une enquête au quartier Habena à N’djamena
en vue de déterminer le nombre des pièces des maisons de ce quartier en 2013.
Le tableau suivant donne les résultats de ses recherches :
Nombre de pièces Pourcentage des effectifs (%)
1 7,3
2 14,8
3 25,7
4 26,8
5 15,5
6 ou plus 9,9
Total des pourcentages 100
Total effectif des maisons 19590

Consigne
1) Représente graphiquement cette série statistique par un diagramme en bâtons.
2) Calcule les effectifs des maisons ayant 1pièce ; 2 pièces ; 3 pièces ; 4 pièces ; 5 pièces ; 6
pièces ou plus.
3) Quel est le pourcentage des maisons qui ont au plus 3 pièces ?
4) Quel est le pourcentage des maisons qui ont au moins 5 pièces ?
5) Quel est le pourcentage des maisons qui ont plus de 2 pièces ?
6) Calcule la moyenne cette série statistique.
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Palier 5_Situation 3
Titre : la cachette de Mahamat
Contexte
Mahamat s’est caché dans un maquis de N’djamena depuis la veille de la fête de Noël. Aucun
de ses amis ne le trouve.
Le lendemain matin, il laisse un SMS à son ami préféré Jacques :
« je suis en lieu sûr de coordonnées (x, y) dans notre repère orthonormé habituel (O, I, J) à
égale distance des points A(2, 2) et B(-5, 2).
Consigne
1) Construis le repère (O, I, J).
2) Place les points A et B puis indique sur la figure la position de Mahamat.
3) En utilisant des projections, aide Jacques à retrouver les coordonnées de Mahamat.
4) Dans ce même repère, Jacques se trouve en un lieu de coordonnées (-3, 2). Jacques
est-il à l’intérieur ou à l’extérieur du segment [AB] dans lequel se trouve son ami
Mahamat ?
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Palier 5_Situation 4

Titre : A l’usine

Contexte
Dans une usine, on relève le nombre de pièces fabriquées par chaque machine pendant une
journée de travail. Les résultats de cette recherche sont donnés dans le tableau suivant :

Nombre 88 87 86 85 84 83 82 81 80 79 78 77 76 75 74 73 72 71 70 69 68 67 66
de
pièces
Effectif 1 2 3 3 3 1 2 1 2 4 3 5 3 4 1 5 5 4 3 3 3 3 5

Nombre 65 64 63 62 61 60 59 58 57 56 55 54 53 52 51 50 49 48 47 46 45 44
de
pièces
Effectif 5 4 5 6 7 12 11 13 14 15 15 15 14 11 10 10 7 6 3 3 2 3

Consigne

1) Quelle est la moyenne du nombre de pièces fabriquées par jour dans cette usine ?
2) Combien de machines au total travaillent dans cette usine ?
3) Combien de pièces au total fabrique cette usine en une journée de travail ?
4) Réalise un tableau d’effectifs après avoir regroupé les données en classes d’amplitude
égale à 5 c'est-à-dire : 44≤ p ≤ 49 ; 49≤ p ≤54 ; 54≤ p ≤ 59 … ; 84 ≤ p ≤ 89.
5) A partir du tableau que tu viens de réaliser, établis le tableau des fréquences relatives
puis celui des pourcentages.

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