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3
e
MANUEL
MANUEL DE
DE L’ELEVE
L’ELEVE
i
Equipe éditoriale
Conception :
Mme DJIMODINGAR née MADJIBEYE Elyse, Inspecteur Principal de
l’Enseignement Primaire, chercheur au CNC ;
MM. - ROMDINGAM JEROME, Professeur de Mathématiques, Inspecteur de
l’enseignement secondaire ;
- Dr.DAOUD BADOUR MALIK, Professeur de mathématique, chercheur
au CNC (Français/Arabe) ;
- NODJIKOUAMBAYE MBAÏNAÏDA, DSSIC, Conservateur de
bibliothèque, chercheur au CNC ;
- NGARADOUM Fabien, DESS/IGF, Professeur de mathématiques,
chercheur au CNC.
Illustration et édition :
Sous la direction de :
ii
Objectifs et contenus du programme
Objectifs
L’enseignement des mathématiques en classe de troisième doit permettre à l’élève de :
- Consolider et réinvestir les savoirs et savoir-faire acquis dans les classes antérieures ;
- Utiliser les acquis dans des situations variées par la résolution des problèmes
pratiques ;
En activités numériques
L’enseignement des activités numériques en classe de troisième doit permettre à l’élève de :
- Organiser des calculs numériques ;
- Réaliser des calculs numériques ;
- Effectuer les opérations sur les réels ;
- Effectuer des calculs numériques intégrant les activités géométriques ;
- Réaliser les opérations sur les fractions (simplifications) ;
- Résoudre les systèmes d’équations et d’inéquations en utilisant les intervalles ;
- Traduire une situation en problème en utilisant des informations ;
- Appliquer les techniques de mise en équation et de résolution des problèmes courants ;
- Organiser des données en utilisant des tableaux ou des diagrammes.
En activités géométriques
- mesurer et reporter des segments et des angles en utilisant les éléments de dessin ;
- vérifier les propriétés ;
- calculer des mesures de segments, d’angles ;
- calculer des périmètres, des aires, des volumes ;
- observer, lire et coder des figures e utilisant des codages et des informations ;
- expliquer un résultat, une méthode, un processus en utilisant une argumentation ;
- justifier une propriété de figures, reconnaître une configuration de base, construire une
figure et démontrer un résultat en utilisant des définitions et des propriétés ;
- observer, décrire et construire des figures en utilisant des instruments de dessin ;
- interpréter et construire une représentation en perspective en utilisant des définitions,
des propriétés et des règles.
Contenus
En activités numériques
Nombres réels
- Introduction de l'ensemble IR des réels
- Radicaux : définition, propriétés, comparaison, opérations
- Comparaison de deux nombres réels
- Calculs approchés
- Intervalles dans IR
- Encadrement d'une somme, d'une différence, d'un produit, d'un quotient
- Valeur absolue d'un nombre réel : définition, propriétés immédiates
Fonctions-applications
- Définition d’une fonction ;
- Définition d’une application ;
- Composition des applications ;
iii
- Bijection ;
- Application réciproque.
Puissances
- Puissances à exposant entier relatif d'un rationnel, d'un réel
- Propriétés
Monômes - Polynômes
- Calcul littéral
- Notion de monôme : degré, coefficient, variable
- Notion de polynôme : degré
- Addition et multiplication des polynômes
- Fractions rationnelles : ensemble de définition de la fonction associée, simplification
- Problèmes de dénombrement
Équations - Inéquations
- Équations et inéquations du 1er degré dans IR
- Système d'inéquations du 1er degré dans IR
- Équations et systèmes de deux équations du 1er degré dans IR IR
- Inéquations et systèmes de deux inéquations du 1er degré dans IR IR
Applications linéaires
- Définition
- Propriétés de linéarité
- Bijection
- Sens de variation
- Représentation graphique
- Coefficient directeur
Applications affines
- Définition
- Bijection
- Sens de variation
- Représentation graphique
- Exemples d'applications affines par intervalles
Statistiques
- Exemples de regroupement en classes d'égales amplitudes
- Histogramme
En activités géométriques
Pyramide
- Rappels
- Pyramide régulière
- Aire latérale
- Hauteur, volume
- Section plane par un plan parallèle à la base
- Tronc de pyramide
- Calculs de volume, d'aire
- Propriétés de réduction
iv
Cône
- Rappels
- Aire latérale
- Hauteur, volume
- Section plane par un plan parallèle à la base
- Tronc de cône
- Calculs de volume, d'aire
- Propriétés de réduction
Thalès
- Propriété de Thalès dans le triangle : directe, réciproque
- Conséquence et utilisation de la propriété de Thalès dans le triangle
- Triangles semblables
- Propriété de Thalès dans le cas général
Angles inscrits dans un cercle
- Définition, vocabulaire : angle inscrit, arc intercepté
- Propriété : angle au centre et angle inscrit associés
- Angles inscrit interceptant le même arc
- Angles inscrits et configuration du plan
- Polygones réguliers
- Quadrilatère inscriptible dans un cercle
Trigonométrie dans le triangle rectangle
- Propriété de Pythagore : rappels
- Rapports trigonométriques usuels d'un angle aigu : cosinus, sinus, tangente
- Propriétés : calculs dans le triangle rectangle
- Lignes trigonométriques des angles :
o lecture de tables
o angles de 30°, 45°; 60°
v
Vecteurs
- Rappels
- Différence de deux vecteurs
- Produit d'un vecteur par un réel : définition, propriétés
- Vecteurs colinéaires
- Vecteurs directeurs d'une droite
- Vecteurs orthogonaux
Coordonnées d'un vecteur
- Définition, calcul
- Coordonnées :
o d'une somme de deux vecteurs
o du produit d'un vecteur par un réel
- Calcul dans un repère orthonormé
o condition de colinéarité de deux vecteurs
o condition d'orthogonalité de deux vecteurs
o coordonnées du milieu d'un segment
o distance de deux points
Équations de droites
- Équations cartésiennes d'une droite
- Coefficient directeur d'une droite non parallèle à l'axe des ordonnées
- Condition de parallélisme de deux droites
- Condition d'orthogonalité de deux droites (repère orthonormé)
vi
INDICATIONS PEDAGOGIQUES
Le manuel comporte deux parties : (i) les activités numériques et (ii) les activités
géométriques. Chaque partie est subdivisée en leçons.
vii
Progression annuelle des enseignements/apprentissage
Paliers Semaines Contenus
Activités numériques Activités géométriques
Racines carrées et ensemble des Propriété de Thalès
nombres réels Trigonométrie dans le
1 1-5 Calculs dans ℝ triangle rectangle
Angles inscrits dans un
cercle et application aux
configurations du plan
8
Page |1
PALIER 1
Semaines 1 – 5
Activités numériques
Racines carrées et ensemble des nombres réels
Calculs dans ℝ
Activités géométriques
Propriété de Thalès
Trigonométrie dans le triangle rectangle
Angles inscrits dans un cercle et application aux
configurations du plan
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Objectifs
Identifier les nombres non rationnels ;
utiliser les propriétés des radicaux pour :
comparer les nombres réels,
réduire l’écriture de sommes, de produits et de quotients de réels ;
utiliser correctement une table numérique, (éventuellement une calculatrice) pour
effectuer des calculs sur les racines carrées;
écrire un dénominateur sans radical.
1 Racine carrée
Activité 1
a) Construis trois carrés dont les aires mesurent l’une 4cm2 ; l’autre 9cm2 et le dernier
16cm2. Donne les côtés de chacun de ces carrés. Que remarques-tu ?
b) Construis un triangle ABC rectangle et isocèle en A dont les côtés de l’angle droit
mesurent 1cm.
c) Construis le carré BCDE de côté [BC].
d) Quelle est l’aire du carré BCDE ?
Définition
La racine carrée du nombre positif a, notée √𝑎, est le nombre positif dont le carré
est égal à a.
On note √𝑎 et on lit : la racine carrée de a.
Le symbole √ est appelé radical.
Exemples
1. √4 = 2 car 22 = 4
2. √9 = 3 car 32 = 9
3. √16 = 4 car 42 = 16
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Conséquences de la définition
a et b étant des nombres positifs,
√𝑎 = b équivaut à a = b2.
√𝑎 ≥ 0 et (√𝑎)2= a.
√0 = 0.
Si a = b alors √𝑎 = √𝑏.
Si a b alors √𝑎 √𝑏.
Si a b alors √𝑎 √𝑏.
N.B.
La racine carrée d’un nombre strictement négatif n’existe pas.
Les nombres √2 ; √3 ; √5 ;….. ne sont pas des nombres rationnels car il n’existe aucune
fraction qui leur soit égale. On dit qu’ils sont des nombres irrationnels.
L’ensemble formé par les nombres rationnels et par les nombres irrationnels est appelé
ensemble des nombres réels. Il est noté ℝ.
Ainsi, on a : ℕ ⊂ ℤ ⊂ 𝔻 ⊂ ℚ ⊂ ℝ .
Méthode
Pour construire un segment de longueur √𝑎, on construit un triangle
SAB rectangle isocèle en A dont les côtés de l’angle droit mesurent 1.
On calcule SB puis on poursuit la construction jusqu’à obtenir √𝑎.
NB :
On peut également utiliser une décomposition judicieuse du nombre a pour rapidement faire
la construction.
Exemples
1. Construisons un segment de longueur √18
On remarque que 18 = 9 + 9
Il suffit de construire un carré de côté égal à 3.
√18 est donc la longueur commune des diagonales de ce carré.
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𝐵𝐴𝐻
Les triangles BAH et BHC sont semblables. En utilisant la disposition pratique , on
𝐵𝐻𝐶
𝐵𝐴 𝐴𝐻 𝐵𝐻 𝐵𝐴 𝐵𝐻
= 𝐻𝐶 = 𝐵𝐶 soit 𝐵𝐻 = 𝐵𝐶 donc BH2 = BA BC.
𝐵𝐻
Activité 3
a) Copie et complète le tableau suivant :
a b √𝑎 √𝑏 a+b √𝑎+ √𝑏 √𝑎 + 𝑏
9 16
144 25
441 400
b) As-tu √𝑎 + √𝑏 = √𝑎 + 𝑏 ?
Remarque
De façon générale, a et b étant des nombres plus grands que zéro, √𝑎 + √𝑏 ≠ √𝑎 + 𝑏
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Activité 4
a) Copie et complète le tableau suivant
a b √𝑎 √𝑏 a b √𝑎 √𝑏 √𝑎𝑏
9 16
144 25
441 400
b) As-tu √𝑎 √𝑏 = √𝑎 × 𝑏 ?
c) Copie et complète le tableau suivant
a b 𝑎 𝑎
√𝑎 √𝑏 √𝑎
𝑏 √
𝑏 √𝑏
9 16
144 25
441 400
𝑎 √𝑎
d) As-tu √𝑏 = ?
√𝑏
Propriété
a et b étant deux nombres positifs,
√𝑎 √𝑏 = √𝑎 × 𝑏
𝑎 √𝑎
Si b ≠ 0 √𝑏 = .
√𝑏
Exemples
1. √9 36 = √9 √36 = 3 6 = 18
2. √5 √5 × 49 = √5 √5 √49 = 5 7 = 35
1 √1 1
4. √81 = =9
√81
21 3×7 7 √7
5. √27 = √3×9 = √9 = 3
Exercice
Ecris plus simplement les nombres suivants :
A = √3 √12
B = √25 √625
√147
C=
√3
Activité 5
a) Complète les égalités suivantes : (𝑎𝑛 )𝑝 = … ; (32 )4 = …. ; 26 =(2… )…
b) Ecris sans radical √3122 ; √216 .
Propriété
a étant un nombre positif et n un nombre entier relatif,
√𝑎2𝑛 = 𝑎𝑛 et √𝑎2𝑛+1 = 𝑎𝑛 √𝑎
Exemples
1. √107 = √106 10 = √(103 )2 × 10 = 103 √10
75
= √9 √3 - √3 - √4 √3 - √2 √4 √2 + √ 3
▼NB
Les expressions 2 + √7 et 2- √7 sont dites conjuguées l’une de l’autre. Leur produit peut
s’écrire sans radical.
Il en est de même de 3 – 2√5 et 3 + 2√5 et de 3√5 - 2√7 et 3√5 + 2√7.
Ainsi, pour écrire un quotient sans radical au dénominateur, on utilise l’expression conjuguée
du dénominateur pour multiplier le numérateur et le dénominateur du quotient considéré.
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Exemple
Ecrivons sans radical au dénominateur les nombres suivants :
𝟏 𝟏 ×√𝟓 √𝟓
= =
√𝟓 √𝟓 × √𝟓 𝟓
𝟑 𝟑(𝟐−√𝟕)
= (𝟐+√𝟕)(𝟐−
𝟐+√𝟕 √𝟕)
𝟑(𝟐−√𝟕)
= 𝟒−𝟕
𝟑(𝟐−√𝟕)
= −𝟑
= √𝟕 - 2
Exercice
Ecris sans radical au dénominateur les quotients suivants :
7 2 5+ √5 2
.; ; ;
3+ √2 √3+√2 √5 √5−√11
4 Equations x2 = a
Activité 7
a et b sont deux nombres
a) Quel est le signe de a2 ? Pourquoi ?
2
b) Pour a positif, factorise x2 – (√𝑎)
c) Complète : a b = 0 si a = … ou b = …
d) Donne tous les réel x tels que x2 = a
e) Donne le réel x tel que x2 = 0
Règle
L’équation x2 = a
n’a pas de solution si a0
a une solution 0 si a = 0
a deux solutions √𝑎 et - √𝑎 si a0
Exercice
Résous les équations suivantes
x2= 5 ; x2 = -4 ; x2 = 0 ; x2 = 9.
P a g e | 10
Résumé
Définition de la racine carrée
La racine carrée du nombre positif a, notée √𝑎, est le nombre positif dont le carré est égal à
a.
On note √𝑎 et on lit : la racine carrée de a.
Le symbole √ est appelé radical.
𝒂 √𝒂
Si b ≠ 0 √𝒃 = .
√𝒃
Propriété 2
a étant un nombre positif et n un nombre entier relatif,
√𝑎2𝑛 = 𝑎𝑛 et
√𝑎2𝑛+1 = 𝑎𝑛 √𝑎
Equations x2 = a
Règle
L’équation x2 = a
n’a pas de solution si a0
a une solution 0 si a = 0
a deux solutions √𝑎 et - √𝑎 si a0
Exercices
1. Complète le tableau suivant :
x 64 225 (2014)2 (- 7)
√𝑥 17 √2
√2(5 + 3√2); (√3 - √5)2 ; (3 - √5)(1 +√5) ; (2√7 + 1)2 ; (√3 - 1)( √3 + 1) ; (√3 + √27)2 ;
(5√2 - 3)( √2 + 3) ; (4 - √5)(4 + √5).
1 3 −4 √2 √5 1 2
A= ;B= ;C= ;D= ;E= ;F= ; G = −1− ;
√7 √5 − 1+ √3 √7 √5− 2 √3 + 1 √3
√3 − 1 1 3 4
H= ;I= - - .
√3 + 1 √6− √5 √5 + √2 √6 + √2
a) x2 = 16 ; b) 4x2 = 25 ; c) 3x2 = 4 ; d) x2 – 1 = 0 ;
e) x2 + 1 = 0 ; f) x2 – 1 = x2 + 3.
8. a) Montre que les nombres réels 3 - 2√2 et 3 + 2√2 sont inverses l’un de l’autre.
1
b) Montre que les réels − 3+ 2√2 et 3 + 2√2 sont opposés l’un de l’autre.
10. a) L’unité de mesure étant le cm, construis deux segments de mesures respectives √2 et
2√3.
2√13.
13. Grand-père Djasra veut partager équitablement 90 000F entre tous ses petits-enfants de
façon que chacun d’eux reçoive autant de pièces de 100F qu’il ya de petits-enfants.
a) Quelle valeur dois-tu donner à x pour que l’aire du trapèze IJCD soit égale au quart de
l’aire du carré ABCD ?
Objectifs
Calculer la valeur absolue d'un nombre réel ;
utiliser les propriétés des valeurs absolues ;
encadrer un nombre réel positif par des décimaux ;
déduire de l'encadrement d'un nombre réel son appartenance à un intervalle et
réciproquement ;
donner une approximation décimale d'un nombre réel positif ;
utiliser les propriétés des puissances pour effectuer des calculs.
Propriétés
a, b, c et d étant des réels tels que b et d ne soient pas nuls. On a :
𝑎 𝑐 𝑎+𝑐
1. + = ;
𝑏 𝑏 𝑏
𝑎 𝑐 𝑎𝑑+𝑏𝑐
2. + = .
𝑏 𝑑 𝑏𝑑
𝑎 𝑐 𝑎𝑐
3. × = ;
𝑏 𝑑 𝑏𝑑
𝑎 𝑐
4. = 𝑑 ⟺ 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐
𝑏
1
𝐶 1
5. = 𝑐𝑑 (𝑐 ≠ 0) ;
𝑑
𝑎
𝑏 𝑎 𝑑 𝑎𝑑
6. 𝑐 =𝑏× = (𝑐 ≠ 0).
𝑐 𝑏𝑐
𝑑
P a g e | 15
Exercice
Calcule :
2 3 √2 2 2+2√3
A= + ; B= + .
3+√2 3−√2 √3+4 √3+4
5√3
3 √3 √3−1 3 2
C= × ; D= + 4 .
2+3√3 1+√3 2 √3
3√3
2 Valeur absolue
Définition
Soit a un nombre réel. On appelle valeur absolue de a, le plus grand des deux nombres réels
a et –a. On le note |𝑎|et on lit : « valeur absolue de a ».
On a donc :
|𝑎| = a si a ≥ 0 et |𝑎| = − a si a ≤ 0.
Graphiquement, la valeur absolue d’un nombre 𝑎 est la distance à zéro de ce nombre.
Exemples
1. |−4,9| = 4,9 ; |0| = 0.
𝟐 𝟐
|−√2| = √2 ; |𝟑| = 𝟑.
P a g e | 16
2. |1 − π| = - (1 − π ) = −1 + π car1 − π < 0.
Propriétés
Pour tout réel x, on a :
1. |𝑥| ≥ 0
2. |𝑥|= |−𝑥|
3. √𝑥 2 = |𝑥|.
Exemples
1. Calculons |1 − π| et |π − 1|.
On a : |1 − π| = −(1 − π) = −1 + π car 1 − π < 0.
Donc |1 − π| = −1 + π.
|π − 1| = π − 1 car π − 1 > 0.
2
2. Calculons √(2 − √7) =
2
On a : √(2 − √7) = |2 − √7| or 2−√7 < 0 donc
|2 − √7|= √7 − 2.
2
On a donc : √(2 − √7) = √7.-2
2
3. Calculons√(−2 + √7) .
P a g e | 17
2
On a : √(−2 + √7) = |−2 + √7| or −2 + √7 > 0
2
On obtient donc : √(−2 + √7) = −2 + √7.
Propriétés
Pour tous réels x et y, on a :
1. |𝑥| ⋅ |𝑦|= |𝑥𝑦|
2. |𝑥 + 𝑦| ≤ |𝑥| + |𝑦|.
𝑥 |𝑥|
3. |𝑦|= |𝑦|. (𝑦 ≠ 0).
Exemples
1. On considère les nombres suivants :
𝑥 = −4√3 et 𝑦 = 5. Calculons les produits |𝑥| ⋅ |𝑦| et |𝑥𝑦|.
On a |𝑥| ⋅ |𝑦| = |−4√3||5|
= 4√3 × 5 = 20√3.
|𝑥𝑦| = |(−4√3) × (5)|.
=|−20√3| = 20√3.
On constate que : |𝑥| ⋅ |𝑦|= |𝑥𝑦|.
2. Calculons les sommes suivantes
=|4 + √2 − √10|.
2√3 |2√3|
3. Calculons les quotients suivants et comparons les résultats obtenus :|3−2√3| et |3−2 .
√3|
|2√3| 2√3
|3−2√3
=
| 2√3−3
car 3-2√3 < 0.
= 4+2√3.
|2√3|
Donc : |3−2 = 4+2√3.
√3|
2√3 |2√3|
On constate que : . |3−2√3| = |3−2
√3|
Propriétés
1. Pour tous nombres réels a et b, on a :
. |𝑎|= |𝑏| ⟺ 𝑎 = 𝑏 ou a = −𝑏 .
P a g e | 19
Exemple
Soit x un nombre réel donné.
Si on a |𝑥 + 1|= |2𝑥 − 3|, en appliquant la règle ci-dessus, on obtient :
𝑥 + 1 = 2𝑥 − 3 ou 𝑥 + 1 = −2𝑥 + 3.
La première équation nous donne 𝑥 = 4.
2
La seconde équation nous donne 𝑥 = 3.
2
En conclusion : |𝑥 + 1| = |2𝑥 − 3| ⟺ 𝑥 = 4 ou 𝑥 = 3.
2 2 5 5
Et si 𝑥 = 3, |𝑥 + 1| = |3 + 1|=|3| = 3.
2 4 9 −5 5
et |2 (3) − 3| = |3 − 3| = | 3 | = 3.
|𝑥| = 𝑎 ⟺ 𝑥 = 𝑎 ou 𝑥 = −𝑎.
Exemple
|5 + 𝑥| = 2 ⟺ 5 + 𝑥 = 2 ou 5 + 𝑥 = −2
𝑥 = −3 ou 𝑥 = −7
Ou si 𝑥 = −7, |5 − 7| = |−2| = 2
Exercice
Détermine les valeurs de x pour lesquelles on a les égalités suivantes :
|2𝑥 + 1| = |2𝑥|
|𝑥 − 3| = 1
Exemple
Déterminons les valeurs de x pour lesquelles on a l’inégalité suivante : |𝑥| ≤ 5.
D’après la propriété ci-dessus, on a :
|𝑥| ≤ 5 ⟺ −5 ≤ 𝑥 ≤ 5.
Les valeurs de x pour lesquelles |𝑥| ≤ 5 sont les nombres réels compris entre −5 et 5.
Activité 1
a) Trace une droite graduée de repères (O,I) et place les points A, B et C d’abscisses
respectives -3,5 ; 0,5 et 4,8.
b) Matérialise les portions de la droite correspondant aux distances suivantes :AB ; BC ; et
AC.
Complète : AB = ; BC = AC =
Définition
MN = |𝑥 − 𝑦|
Soient x et y deux nombres réels.
Le nombre réel |𝑥 − 𝑦| est appelé distance de x et y.
Exercice
Dans chacun des cas ci-dessous, calcule la distance entre les points A et B d’abscisses
respectives a et b.
Trouve l’abscisse du point C, milieu de A et B.
Fais un schéma.
𝑎 = 1,6 et 𝑏 = 7,8 ; 𝑎 = −2,1 et 𝑏 = 5,1 ; 𝑎 = −3 et 𝑏 = −7,5.
3 Intervalles et encadrement
3.1 Intervalles
Vocabulaire et représentation
Activité 2
On considère une droite munie du repère (O,I).
a) Place les points A et B d’abscisses respectives -2 et 1,5.
P a g e | 21
b) Matérialise :
- en vert, la portion de la droite représentant l’ensemble des points dont les abscisses sont plus
petites que -2.
- en rouge, la portion représentant l’ensemble des points dont les abscisses sont plus grandes
que 1,5.
- en bleu, la partie restante.
c) Les trois ensembles de points matérialisés en couleurs différentes représentent des
intervalles. Quelles écritures utilises-tu pour les désigner ?
Vocabulaire
a et b sont des nombres réels tels que 𝑎 < 𝑏.
Les nombres a et b déterminent, sur une droite graduée, des ensembles appelés intervalles
qu’on note :
] ←; 𝑎] , ] ←;a[ , [a ;b] , ]𝑎; 𝑏[, [b;→ [
et ]b;→[ , [a ;b[ ; ]a ;b].
Dans les intervalles ] ←; 𝑎] ou [a ;b] ou [a ;b[ ou ]a ;b] les nombres a et b sont appelés des
bornes.
La distance |𝑎 − 𝑏| de ces intervalles est appelée l’amplitude de ces intervalles.
Représentation :
Exercices
On considère les intervalles suivants :
]- 4,2 ;- 1,5[ ; ]- 2 ; 3,1[ ; [1,5 ; 4,5[ et [-2,5 ; 2,5[.
1) Représente sur une droite graduée chacun des intervalles ci-dessus spécifiés.
2) Traduis à l’aide d’inégalités les écritures suivantes : 𝑥 ∈] − 4,2; −1,5[ ;𝑦 ∈] − 2; 3,1[;
𝑡 ∈ [1,5; 4,5[ et 𝑧 ∈ [−2,5; 2,5[.
3) Calcule les amplitudes des intervalles ci-dessus spécifiés.
4) Donne six nombres réels de l’intervalle ]- 2 ; 3,1[.
P a g e | 22
Activité 3
a) A l’aide d’une calculatrice, détermine la valeur décimale du nombre réel √15.
Quel nombre obtiens-tu ?
b) Donne un encadrement de √15 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 2.
Quelle est l’amplitude de l’encadrement obtenu ?
c) Comment appelles-tu les deux nombres décimaux qui encadrent le nombre réel √15 ?
Définition
Soient x et y deux nombres réels et u un nombre réel strictement positif.
y est une valeur approchée de x à u près signifie que |𝑥 − 𝑦| ≤ 𝑢.
On note :𝑥 ≅ 𝑦 à 𝑢 𝑝𝑟è𝑠.
Le nombre u est appelé incertitude de cette valeur approchée y.
Exemple
Nous avons déterminé l’encadrement de √15 à partir de l’activité 3. On a obtenu :
3,87< √15 < 3,88 donc √15 ∈]3,87; 3,88[.
On calcule l’amplitude : |3,87 − 3,88| = |−0,01| = 0,01 = 10−2.
3,87 est une approximation décimale par défaut d’ordre deux de √15.
On dit que 3,87 et 3,88 sont des valeurs approchées de √15 à 10−2 près
Exemples
On considère les encadrements suivants :
1,41 < √2 < 1,42 et 1,73 < √3 < 1,74
P a g e | 23
1. Encadrons la somme √2 + √3
On a : 1,41 < √2 < 1,42
1,73 < √3 < 1,74
Donc 1,41 + 1,73 < √2 + √3 < 1,42 + 1,74.
On a alors : 3,14< √2 + √3 < 3,16
√3
4. Encadrons le quotient
√2
On sait que 1,41 < √2 < 1,42 et 1,73 < √3 < 1,74
1
Encadrons . On a :
√2
1 1 1 1 1 1
> > 1,42 donc 1,42 < < 1,41.
1,41 √2 √2
Puis on pose :
1,73 < √3 < 1,74
P a g e | 24
1 1 1
< < 1,41
1,42 √2
1 1 1
Ce qui nous donne : 1,73 × 1,42 < √3 × < 1,74 × 1,41.
√2
1,73 √3 1,74
Donc :1,42 < < 1,41.
√2
1,73 1,74
Or, 1,21 < 1,42 < 1,22 et 1,23 < 1,41 < 1,24.
√3
Par conséquent : 1,21 < < 1,24
√2
Propriétés
1. a et b sont des nombres négatifs, on a:
𝑎 < 𝑏 équivaut à 𝑎2 > 𝑏 2
𝑎 ≤ 𝑏 équivaut à 𝑎2 ≥ 𝑏 2
P a g e | 25
Exemple
Comparons les nombres 5√7 et 7√5
Pour effectuer la comparaison voulue, élevons les deux nombres donnés au carré. On a :
(5√7 )2 = 25 × 7 = 175 et (7√5)2 = 49 × 5 = 245.
On constate que 245 > 175
Donc 7√5 > 5√7
Exercices
1) Démontre que les nombres 𝑎 = √2 − 1 et 𝑏 = 2 − √3 sont positifs et compare a et b.
2) Compare les nombres réels suivants:
1 1
− 51 et − 60 ;2,105 et 2,0105 ; 2√5 et √8.
Exemple
1
Comparons les nombres 4 √51 + 2 et √12 + 2.
et 32 < 12 < 42
3 < √12 < 4 et 5 < √12 + 2 < 6
On a obtenu :
P a g e | 26
1
3,75 < 4 √51 + 2 < 4 et 5 < √12 + 2 < 6.
1
D’où 3,75 < 4 √51 + 2 < 4 < 5 < √12 + 2 < 6.
1
Il ressort de cet arrangement que : 4
√51 + 2 < √12 + 2
Résumé
Rappels sur les quotients
Définition
Soient a et b deux nombres réels, b non nul.
Le quotient de a par b est l’unique nombre réel x tel que : bx = a.
𝑎
On a donc 𝑥 = 𝑏.
Propriétés
a, b, c et d étant des réels tels que b et d ne soient pas nuls. On a :
𝑎 𝑐 𝑎+𝑐
1. + = ;
𝑏 𝑏 𝑏
𝑎 𝑐 𝑎𝑑+𝑏𝑐
2.. + = .
𝑏 𝑑 𝑏𝑑
𝑎 𝑐 𝑎𝑐
3. × = ;
𝑏 𝑑 𝑏𝑑
𝑎 𝑐
4. 𝑏 = 𝑑 ⟺ 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐
1
𝐶 1
5. 𝑑 = 𝑐𝑑 (𝑐 ≠ 0) ;
𝑎
𝑏 𝑎 𝑑 𝑎𝑑
6. 𝑐 =𝑏× = (𝑐 ≠ 0).
𝑐 𝑏𝑐
𝑑
Valeur absolue
Valeur absolue d’un nombre réel
Définition
Soit a un nombre réel. On appelle valeur absolue de a, le plus grand des deux nombres réels
a et –a. On le note |𝑎|et on lit : « valeur absolue de a ».
P a g e | 27
On a donc :
|𝑎| = a si a ≥ 0 et |𝑎| = − a si a ≤ 0.
Graphiquement, la valeur absolue d’un nombre 𝑎 est la distance à zéro de ce nombre.
Propriétés
Pour tout réel x, on a :
1. |𝑥| ≥ 0
2. |𝑥|= |−𝑥|
3. √𝑥 2 = |𝑥|.
Intervalles et encadrement
Intervalles :Vocabulaire et représentation
Vocabulaire
a et b sont des nombres réels tels que 𝑎 < 𝑏.
Les nombres a et b déterminent, sur une droite graduée, des ensembles appelés intervalles
qu’on note :
] ←; 𝑎] , ] ←;a[ , [a ;b] , ]𝑎; 𝑏[, [b;→ [
et ]b;→[ , [a ;b[ ; ]a ;b].
Dans les intervalles ] ←; 𝑎] ou [a ;b] ou [a ;b[ ou ]a ;b] les nombres a et b sont appelés des
bornes.
La distance |𝑎 − 𝑏| de ces intervalles est appelée l’amplitude de ces intervalles.
Representation
Exercices
2. Calcule :
5. Détermine les valeurs de x pour lesquelles les inégalités suivantes sont vraies :
a) |𝑥 + 1| ≤ 2 ; b) |𝑥| < 3 ; c) |2𝑥 − 3| < 1 ; d) |3𝑥| ≤ 9.
Pour chacun des cas, exprime les écritures obtenues en intervalles puis représente ces
intervalles sur une droite munie d’un repère (O, I).
P a g e | 30
7. Représente sur une droite graduée et écris sous forme d’inégalités les intervalles suivants:
]-2 ; →[ ; [-1 ;→[ ; ]-2,-1[∩[-1 ;→[.
]-2 ; ] ∩ [−1; 1] ; ]←;-3] ∩ [−3; 2].
8. A l’aide d’une calculatrice, détermine la valeur approchée de chacun de nombres suivants :
241
√7 ; √131 ; √79 ; 53
.
a) Détermine l’encadrement de chacun de ces nombres réels par des décimaux d’ordre 3.
b) Précise pour chacun de ces nombres réels les approximations décimales par défaut et
par excès à 10−3 près.
c) Pour chacun de ces nombres, détermine une valeur approchée à 10−4 près.
√2 - √3 et √5 − 2√6.
13. Un terrain de forme triangulaire ABC a une aire comprise entre 327m2 et 345,5m2.
Sachant que la base BC du triangle mesure 21m, donne un encadrement de la hauteur h de ce
triangle par deux nombres entiers.
P a g e | 32
Objectifs
Reconnaître une configuration de Thalès dans le cas d’un triangle et dans le cas
général ;
établir des égalités de rapports ou les justifier ;
calculer des distances ;
utiliser la réciproque du théorème de Thalès pour justifier un parallélisme de droites
(dans le cas d’un triangle et dans le cas général) ;
partager un segment dans un rapport donné ;
construire une quatrième proportionnelle ;
reconnaitre deux triangles semblables par leurs propriétés.
1 Configuration de Thalès
Activité 1
Dans chacun des cas suivants, ABC est un triangle quelconque tel que (EF)ǁ(BC).
a) A l’aide de ta règle graduée, mesure dans chaque cas les longueurs AB, AC, AE, AF, BC
et EF.
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
b) Calcule les rapports 𝐴𝐸 ; 𝐴𝐹 ; 𝐸𝐹 .
c) Que remarques-tu ?
Définition
Dans une configuration de deux triangles, les troisièmes côtés sont
parallèles. Les côtés de même support ou de supports parallèles sont
appelés des côtés associés.
P a g e | 33
Exercice
Dans les configurations des triangles suivants, cite les côtés associés.
Activité 2
a) Construis un triangle ABC tel que AB=6cm ; AC=9cm et BC=10cm.
2
b) Place un point M sur le segment [AB] tel que AM= 3AB.
Propriété de Thalès
Pour tout triangle ABC, si la droite (MN) est parallèle à (BC), avec M sur (AB) et N sur (AC)
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
alors = 𝐴𝐶 = .
𝐴𝐵 𝐵𝐶
Autrement dit, dans une configuration de deux triangles, les côtés de l’un sont proportionnels
aux côtés associés de l’autre.
Exercice
P a g e | 34
Méthode
Pour calculer une longueur, on peut :
- utiliser la propriété de Pythagore ;
- utiliser la propriété de Thalès.
Propriété
Des droites parallèles découpent des segments de mesures proportionnelles sur deux droites
qui leur sont sécantes.
P est la projection sur (D’) parallèlement à (AA’)
P
A A’
B B’
C C’
D D’
𝐴𝐵 𝐵𝐶 𝐶𝐷
= = = ….
𝐴′ 𝐵′ 𝐵′ 𝐶 ′ 𝐶 ′ 𝐷′
P a g e | 35
Exercice
Sur la figure suivante, les droites (AA’), (BB’), (CC’) et (DD’)
sont parallèles.
Activité 4
Sur la figure ci-dessous, ABC est un triangle isocèle en A tel que AB= 4cm. N est un point de
[CA) tel que AN=3cm et M, un point de [AB) tel que AM=3cm.
𝐴𝑀 𝐴𝑁
a) Calcule puis compare et .
𝐴𝐵 𝐴𝐶
parallèles ?
d) Marque le point E’ de la demi-droite [Ax’) et le point F’ de la demi-droite [Ay’) de sorte
𝐴𝐸′ 9 𝐴𝐹′ 9
que = et = . Les droites (BC) et (E’F’) sont-elles parallèles ?
𝐴𝐵 5 𝐴𝐶 5
P a g e | 36
𝐴𝑀 𝐴𝑁
Si = 𝐴𝐶 alors les droites (BC) et (MN) sont parallèles.
𝐴𝐵
Exercice
Considère la figure suivante et démontre que les droites(MN) et (BC) sont parallèles.
▼Méthode
Pour démontrer que deux droites sont parallèles, on peut utiliser la réciproque de la propriété
de Thalès.
Activité 5 :
a) Trace un segment [AB].
2 5
b) Sans mesurer le segment [AB], construis les 3 puis les de ce segment.
3
▼Méthode
Par projection de droite à droite, toute
graduation régulière devient une graduation
régulière.
3
AC = 4AB
P a g e | 37
Exercice
2
[AB] est un segment donné. Construis un point C tel que AC = 5 AB.
Activité 6
a) Trace deux demi-droites de même origine A.
b) Sur l’une des deux demi-droites, marque deux points B et C tels que AB = 3cm et
AC = 4cm.
c) Sur l’autre demi-droite, marque le point D tel que
AD =8
d) Trace la parallèle à (CD) passant par B. Elle coupe (AD) en E.
e) Utilise la propriété de Thalès pour déterminer AE.
Définition
a, b et c sont trois longueurs.
On appelle la quatrième proportionnelle des nombres a, b et c pris dans cet ordre le nombre
𝑎 𝑐
x tel que 𝑏 = 𝑥 .
a c
Le tableau b x est appelé tableau de proportionnalité.
Pour cela :
On trace deux demi-droites de même origine O.
Sur l’une des demi-droites, on marque deux points A et B tels que
OA = a et OB = b.
Sur l’autre demi-droite, on marque le point C tel que OC = c.
On trace la droite parallèle à (BC) passant par A. Elle coupe (OC) en D.
P a g e | 38
OA OD
En utilisant la propriété de Thalès dans le triangle OBC, on a : OB = OC .
Exercice
Quelle est la quatrième proportionnelle des nombres 18 ; 44 et 27 pris dans cet ordre?
Activité 7
Que peut-on dire des côtés [AC] et [MP] puis des côtés [AB] et [NP] et enfin [BC] et [MN] ?
̂, B
b) A l’aide d’un rapporteur, détermine la mesure des angles A ̂ , Ĉ puis M
̂, N
̂ et ̂
P.
Que constates-tu ?
c) Quels sont les côtés qui sont dits homologues ? Les angles homologues ? Les sommets
homologues ?
Propriétés
1. Si deux triangles sont semblables alors leurs côtés sont deux à deux proportionnels.
P a g e | 39
𝑃𝑄 𝑄𝑅 𝑅𝑃
ABC et PQR sont semblables alors 𝐴𝐵 = 𝐵𝐶 = 𝐶𝐴 .
Ou bien
2. Si deux triangles sont semblables alors leurs angles sont deux à deux de
même mesure.
ABC et PQR sont semblables alors mes𝑃̂ = mesÂ;
mes 𝑄̂ = mes 𝐵̂ et mes 𝑅̂ = mes 𝐶̂
Méthode
Comment reconnaitre deux triangles semblables ?
Si deux triangles ont leurs côtés deux à deux proportionnels alors ils sont semblables.
Si deux triangles ont leurs angles deux à deux de même mesure alors ils sont
semblables.
Exercice
ABC est un triangle et E un point du segment [AB]. La droite parallèle à (BC) qui passe par
E coupe (AC) en F. La droite parallèle à (AB) qui passe par F coupe la droite parallèle à (AC)
qui passe par E au point D.
Démontre que les triangles ABC et DEF sont semblables.
Résumé
Configuration de Thalès
Définition :
Dans une configuration de deux triangles, les troisièmes côtés sont parallèles. Les côtés de
même support ou de supports parallèles sont appelés des côtés associés.
Propriété de Thalès
Pour tout triangle ABC, si la droite (MN) est parallèle à (BC), avec M sur (AB) et N sur (AC)
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
alors = 𝐴𝐶 = .
𝐴𝐵 𝐵𝐶
Autrement dit, dans une configuration de deux triangles, les côtés de l’un sont proportionnels
aux côtés associés de l’autre.
P a g e | 40
𝐴𝑀 𝐴𝑁
Si = 𝐴𝐶 alors les droites (BC) et (MN) sont parallèles.
𝐴𝐵
Quatrième proportionnelle
Définition
a, b et c sont trois longueurs.
On appelle la quatrième proportionnelle des nombres a, b et c pris dans cet ordre le nombre
𝑎 𝑐
x tel que 𝑏 = 𝑥 .
a c
Le tableau b x est appelé tableau de proportionnalité.
P a g e | 41
Triangles semblables
Propriété
1. Si deux triangles sont semblables alors leurs côtés sont deux à deux proportionnels.
𝑃𝑄 𝑄𝑅 𝑅𝑃
ABC et PQR sont semblables alors 𝐴𝐵 = 𝐵𝐶 = 𝐶𝐴 .
Ou bien
2. Si deux triangles sont semblables alors leurs angles sont deux à deux de même mesure.
ABC et PQR sont semblables alors mes𝑃̂= mes 𝐴̂ ;
mes 𝑄̂ = mes 𝐵̂ et mes 𝑅̂ = mes 𝐶̂
Exercices
1. Dans chacun des cas suivants, calcule x.
2. a) Construis un triangle ABC tel que AC = 12cm et place le point I de [AC] tel que AI =
4cm.
b) soit J le milieu de [AB]. La parallèle à (AB) passant par I coupe (CJ) en M.
c) Montre que la droite (BM) passe par le milieu de (AC).
3. ABC est un triangle rectangle tel que AB = 7,5cm et AC = 3cm.
Les points M et N appartiennent respectivement aux demi-droites [AB) et [AC) et sont tels
que AM = 12,5 et AN = 5.
Justifie que (MN) et (CB) sont parallèles.
3
4. A, B et C sont trois points alignés tels que AC = 2AB.
P a g e | 42
a) Place un point E qui n’appartienne pas à la droite (AB) et construis le point F de [AE)
3
tel que AF = 2EA.
c) La droite passant par F et parallèle à (CE) coupe la droite (AB) au point H. x est le
nombre tel que AH = x AB.
Calcule x.
5. C et D sont deux points du plan tels que :CD = 7cm.
𝐶𝑁 3
a) Construis un point N de la droite (CD) tel que 𝐶𝐷 = 5 .
𝐶𝑃 3
b) Trouve un point P de (CD) distinct de N tel que 𝐶𝐷 = 5 .
7. Sur la figure ci-dessous, les droites (AE) ; (BF) ; (CG) et (DH) sont parallèles.
9. ABC est un triangle et le point I est milieu du segment [AB]. La droite passant par I et
parallèle à (BC) coupe la droite (AC) au point J.
La droite passant par J et parallèle à (AB) coupe la droite (BC) au point K. M est le
point d’intersection des droites (IC) et (JK).
Démontre que :
a) (IK) est parallèle à (AC).
b) M est le milieu de [JK].
P a g e | 44
Objectifs
Calculer le sinus, le cosinus et la tangente d'un angle aigu dans un triangle rectangle ;
calculer un rapport trigonométrique d'un angle connaissant l'autre dans un triangle
rectangle ;
construire un angle aigu dont on connaît le sinus, le cosinus ou la tangente en utilisant
une calculatrice ou une table trigonométrique;
calculer des angles et des distances dans un triangle rectangle ;
lire une table trigonométrique en degré ;
reconnaître les lignes trigonométriques des angles remarquables : 30°, 45°et 60°.
1 Propriété de Pythagore
Activité 1
a) Construis un triangle ABC rectangle en A tel que AB et AC mesurent respectivement 4cm et
3cm.
b) Calcule AB2 et AC2 puis la somme AB2 + AC2.
c) Mesure, à l’aide d’une règle graduée, la longueur du côté BC, puis calcule BC2.
d) Que remarques-tu ?
Propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est rectangle en A alors AB2 + AC2 = BC2.
P a g e | 45
Exercice
ABC est un triangle rectangle en A tel que AB = 4 et AC = 8. Calcule BC.
Activité 2
a) Construis un triangle ABC tel que BC = 10 cm, AB = 8cm et AC=6cm.
b) Calcule BC2, AB2 et AC2.
c) A l’aide de ton équerre, détermine le sommet de l’angle droit et conclus.
Propriété
Réciproque de la propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est tel que AB2 + AC2 = BC2 alors ce
triangle est rectangle en A.
Exercice
ABC est un triangle tel que AC = 5√2, BC = 5 et AC = √75.
Quelle est la nature du triangle ABC ?
Exercice
Moussa veut construire une plaque circulaire à une première ayant la forme d’un
triangle équilatéral de côté 4cm. Calcule l’aire de la plaque triangulaire de Moussa
ainsi que le rayon de la plaque circulaire qu’il voudrait construire.
P a g e | 47
Activité 3
On considère les triangles rectangles ABC et MNP suivants :
𝐴𝐵 𝑀𝑁
a) Calcule le rapport 𝐴𝐶 et 𝑀𝑃 . Que constates-tu ?
Que constates-tu ?
Définition
ABC est un triangle rectangle. On appelle :
sinus d’un angle aigu, le quotient du côté opposé à cet angle
par l’hypoténuse
cosinus d’un angle aigu, le quotient du côté adjacent à cet angle par l’hypoténuse.
On écrit :
𝐴𝐵 𝑐ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 à 𝑙′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝐴̂
Cos a°= cos 𝐴̂= =
𝐴𝐶 ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒
Exercises
1) Exprime en fonction des côtés du triangle ABC :
Calcule sin ̂
P.
Activité 4
̂ = 30°
BAC est un triangle rectangle en A tel que mes B
a) Compare les distances AB et BC puis les distances AC et BC.
𝐴𝐵 𝐴𝐶
b) Montre que 0 𝐵𝐶 1 et 0 𝐵𝐶 1.
Propriété
Pour tout angle aigu de mesure a°, on a :
0 𝑐𝑜𝑠 𝑎° 1
0 𝑠𝑖𝑛 𝑎° 1
(𝑐𝑜𝑠 𝑎°)2 + (𝑠𝑖𝑛 𝑎°)2 = 1
Exercice
A ̂ = 2. Calcule sin A
̂ est un angle aigu tel que cos A ̂.
5
B ̂ = 1 . Calcule cos B
̂ est un angle aigu tel que sin B ̂
3
̂ et Ĉ?
b) Que dire des angles B
̂ ; cos Ĉ et sin Ĉ
̂ ; cos B
c) Donne en fonction des longueurs AB; BC et AC le sin B
̂ et sin Ĉ; sin B
d) Compare cos B ̂ et cos Ĉ.
Propriété
Si deux angles 𝐴̂ et 𝐵̂ sont complémentaires
alors sin 𝐴̂= cos 𝐵̂et cos 𝐴̂ = sin 𝐵̂;
On note : cos (90° - 𝐴̂) = sin 𝐴̂ et sin (90° - 𝐴̂) = cos 𝐴̂
Exercice
Calcule sin 50° sachant que cos 40° = 0,64
4.4 Cosinus et sinus d’angles particuliers
Activité 6
ABC est un triangle rectangle isocèle en A.
a) Fais la figure et donne la mesure des angles en B et C.
̂ ; cos Ĉ
̂ ; sin B
b) Sachant que BC2 = 2AB2 et que AB = AC, donne les valeurs de cos B
et sin Ĉ.
PQR est un triangle équilatéral.
Activité 7
̂ =30°.
ABC est un triangle rectangle en B tel que mes A
M est un point de [AC] et N son projeté orthogonal sur (AB).
𝐵𝐶 𝑀𝑁
a) Montre que 𝐴𝐵 = 𝐴𝑁 .
𝑀𝑁
b) ̂ et cos A
garde une valeur constante pour tout point M de (AC). Exprime sin A ̂ puis le
𝐴𝑁
̂
𝑠𝑖𝑛 A
quotient 𝑐𝑜𝑠 Â en fonction de AB ; AC et BC.
Définition
On appelle tangente d’un angle aigu, le quotient du côté opposé à cet angle par son côté
adjacent.
𝐵𝐶 𝑐ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é à 𝐴̂
tan 𝐴̂ = tan a° = = 𝑐ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 à 𝐴̂
𝐴𝐵
Propriété
La tangente d’un angle aigu est égale au quotient du sinus de cet angle par son cosinus.
𝑠𝑖𝑛 𝐴̂
tan 𝐴̂ = 𝑐𝑜𝑠 𝐴̂
P a g e | 51
Exercice
̂;
Construis un triangle ABC rectangle en A puis exprime en fonction de AB; AC et BC tan B
tan Ĉ.
Activité 8
̂ en fonction de AB;
̂ et tan 𝑪
a) Construis un triangle ABC rectangle en A puis exprime tan 𝐁
AC et BC.
̂ tan 𝐂̂. Que dire des nombres tan 𝐁
b) Calcule tan 𝐁 ̂ et tan 𝐂̂?
Propriété
Les tangentes des deux angles complémentaires d’un triangle rectangle sont inverses l’une
de l’autre.
tan a° tan (90 – a°) = 1
tan 𝐴̂ tan 𝐶̂ = 1
Exercices
1) EFG est un triangle rectangle en E tel que EF = 3; FG = 5 et GE = 4
̂.
Calcule tan F̂ et tan G
2) Calcule tan 30° ; tan 45° et tan 60°.
̂ = 0,75 et PN = 10. Calcule MN.
3) MNP est un triangle rectangle en M tel que tan 𝐏
6 Utilisation de la trigonométrie
On lit :
̂ = 𝑂𝑁 = 𝑂𝑁
Cos IOM 𝑂𝑀
̂ = 𝑀𝑁 = 𝑀𝑁
Sin 𝐼𝑂𝑀 𝑂𝑀
̂ = abscisse de M
On remarque donc que Cos IOM
̂ = ordonnée de M
et sin IOM
On peut donc ainsi lire directement dans le plan muni d’un repère
orthonormé le cosinus et le sinus de certains angles.
Les cosinus des angles aigus sont rangés dans des ordres contraires à leurs mesures ;
Les sinus des angles aigus sont rangés dans le même ordre que leurs mesures.
Activité 9
√3
a) On donne cos 30° = ; trouve sin 60° et explique
2
pourquoi.
√2
b) De même sin 45° = ; trouve cos 45° et dis pourquoi.
2
Dans la table, la valeur 32 est dans la colonne marquée degrés en haut. Le sinus
est lu sur la même ligne, dans la colonne marquée sin en haut.
On lit donc sin 32° = 0,530
De même sin 44° = 0,694 ….
Dans la table, la valeur 58 est dans la colonne marquée degrés en bas.
Le sinus est lu sur la même ligne, dans la colonne marquée sin en bas.
On lit donc sin 58° = 0,848.
Comme 32° et 58° sont complémentaires, le sinus de l’un est égal au cosinus
de l’autre.
Dans une table trigonométrique, ces deux nombres c'est-à-dire le sinus et cosinus des angles
complémentaires figurent sur la même ligne.
Résumé
Propriété de Pythagore
Propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est rectangle en A alors AB2 + AC2 = BC2.
On appelle cosinus d’un angle aigu, le quotient du côté adjacent à cet angle par
l’hypoténuse.
On écrit
𝐴𝐵 𝑐ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 à 𝑙′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒𝐴̂
Cos a°= cos 𝐴̂= =
𝐴𝐶 ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒
𝐵𝐶 𝑐ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é à 𝐴̂
tan 𝐴̂ = tan a° = = 𝑐ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 à 𝐴̂
𝐴𝐵
Propriété
La tangente d’un angle aigu est égale au quotient du sinus de cet angle par son cosinus.
𝑠𝑖𝑛 𝐴̂
tan 𝐴̂ = 𝑐𝑜𝑠 𝐴̂
Exercices
1. ABC est un triangle rectangle en B. Recopie et complète le tableau suivant :
̂
A 20° 50°
Ĉ 40° 20°
AB 4cm 2cm 3√2
AC 6cm 8cm 3√2
BC 6cm 6cm
2.ABCD est un carré tel que AC = 6√2. Calcule la longueur du côté de ce carré.
2. de hauteur BH = 5cm.
P a g e | 56
a) Calcule BH.
b) Enonce un programme de construction d’un segment [MP] tel que MP = 3.
5. (C) est le cercle de centre O et de rayon R = 4cm. [AB] est une corde de (C) de longueur
3cm.
Calcule la distance de O à cette corde.
̂ = 2. Calcule cosA
c) sinA ̂.
3
̂ = 9 . Calcule sinA
d) cosA ̂
41
̂ = 30°et AB = 2cm. Calcule AC et BC.
e) mesA
̂ = 60° et AC = 2cm. Calcule BC et AB.
f) mesA
4
̂=
g) tanA et BC = 2cm. Calcule AB et AC.
3
̂ = 60° et BC = 12cm. Calcule AB et AC.
h) mesA
i) tanĈ = √2 - 1. Calcule tanA
̂.
̂ = 1 et cosA
sinA ̂= 2√2
.
3 3
3 4
sinĈ = 5 et cosĈ = 5.
̂ = 0,832 ; cosB
8.SinA ̂ = 0,953 ; tanĈ = 1,350 ; sinD
̂ = 0,44 ; cosÊ = 0,345 et tanF̂ = 0,710.
11.Sachant que :
3 √7
a) Cos α = 4 et tan α = , calcule sin α.
3
̂ = 30°.
12.a) Trace un triangle ABC rectangle en A tel que AB= 5cm et mes 𝐴𝐶𝐵
b) Calcule le rayon du cercle circonscrit à ce triangle.
̂ coupe (AC) en I. Calcule AC puis le périmètre et l’aire
c) La bissectrice de l’angle 𝐴𝐵𝐶
du triangle ABC.
d) Soit G le centre de gravité du triangle ABC. Calcule une valeur approchée des angles
̂ et 𝐺𝐶𝐵
𝐴𝐵𝐺 ̂.
P a g e | 58
̂ = 36°.
13.Trace un triangle ABC rectangle en A tel que AB = 8cm et 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶
a) Calcule AC.
b) Soit H, le pied de la hauteur issue de A. Calcule AH.
̂.
c) Soit M le point d’intersection de la droite (CA) et de la bissectrice de l’angle 𝐴𝐵𝐶
Calcule BM.
d) Soit N le point d’intersection de la droite (AB) et de la médiane issue de C.
Calcule CN.
15.Pour soutenir le plafond de son salon, Souleyman cale une poutre en dessous de celui-ci.
Cette poutre a une longueur de 3,2m. Son point de contact C avec le plafond est à 3m du sol.
a) Calcule la mesure de l’angle formé par la poutre et le sol.
b) Calcule la distance AB du pied de la poutre au mur du salon.
16.Le pare-brise d’une voiture est balayé par deux essuie-glaces de longueur 25cm. Ces deux
essuie-glaces sont articulés autour de deux points A et B distants de 25cm. Chacun d’eux
balaie ainsi un demi-disque.
a) Fais une figure
b) Donne l’approximation décimale d’ordre 2 par défaut de l’aire ainsi balayée.
P a g e | 59
Objectifs
Reconnaître un angle inscrit, le secteur angulaire au centre associé et l'arc qu'ils
interceptent ;
reconnaître deux angles inscrits interceptant le même arc ;
utiliser la propriété des angles inscrits interceptant le même arc ou la propriété de l'angle
inscrit et du secteur angulaire associé, pour déterminer :
la mesure d'un angle,
l'égalité de deux angles,
déterminer la mesure d'un angle dans un polygone régulier ;
calculer des distances dans un polygone régulier ;
justifier qu'un quadrilatère est inscriptible.
Activité 1
a) Construis un cercle ( 𝒞) de centre O et place deux points distincts A et B appartenant à
( 𝒞).
b) Place un autre point M de ( 𝒞), du même côté que O par rapport à la droite (AB).
c) Trace les cordes issues de M ayant l’une pour extrémité A et l’autre pour
extrémité B.
Qu’obtiens-tu en M? Comment l’appelles-tu ?
̂?
d) Comment appelles-tu l’angle AOB
̂?
e) Comment notes-tu l’arc intercepté par l’angle AOB
f) Ce même arc est-il intercepté par un autre angle ? Lequel ?
̂ ? Représente
g) Place un point N sur l’arc AB . Quel est l’arc intercepté par l’angle ANB
cet arc en rouge.
P a g e | 60
Définition
Soit ( 𝒞) un cercle de centre O.
On appelle angle inscrit dans le cercle ( 𝒞) un angle formé par deux (2) cordes issues d’un
même point du cercle ( 𝒞).
1.2 Angle au centre
Définition
Un angle au centre d’un cercle ( 𝒞) est un angle dont le sommet est au centre de ce cercle.
Exercices
Voici tracées plusieurs
figures:
P a g e | 61
1) Dans chacun des cas ci-dessus, précise si l’angle tracé est un angle inscrit dans le cercle.
2) Dans chaque cas où l’angle tracé est effectivement inscrit dans le cercle correspondant,
trace l’angle au centre et précise si les deux angles interceptent le même arc.
3) Quelle est la figure où l’angle inscrit et l’angle au centre n’interceptent pas le même arc de
cercle ?
Explique pourquoi.
Activité 2
On considère les figures suivantes :
Figure 1 Figure 2
a) Pour chacune des figures, construis l’angle inscrit en M et M’ auquel est associé chacun des
̂ .
̂ et A′O′B′
angles au centre représentés par AOB
b) Pour chaque figure, l’angle inscrit et l’angle au centre interceptent-ils le même arc ?
Précise cet arc.
c) Avec ton rapporteur, mesure l’angle inscrit. Que constates-tu quand tu compares la mesure
de l’angle inscrit et celle de l’angle au centre ?
Complète :
̂
𝑚𝑒𝑠AMB ̂
= … 𝑚𝑒𝑠AOB
̂
𝑚𝑒𝑠A′M′B′ ̂ ′.
= … 𝑚𝑒𝑠A′O′B
Propriété
Un angle aigu inscrit dans un cercle a pour mesure la moitié de la mesure de l’angle au
centre associé.
P a g e | 62
̂ = 1 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂
2
Activité 3
On considère le cercle suivant de centre O.
Propriété
̂ un angle obtus inscrit dans le cercle (𝒞).
Soit le cercle (𝒞) de centre O et 𝐴𝑀𝐵
1
̂ =
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐸
(𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐸 ̂)
2
1
̂ = 180° −
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂.
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
2
P a g e | 63
Exercices
1) Soit ABC un triangle rectangle en A. On désigne par I le milieu de l’hypoténuse.
a) En considérant le cercle circonscrit au triangle ABC,
démontre que :
̂ = 2 𝑚𝑒𝑠ABC
𝑚𝑒𝑠AIC ̂ ;
b) Quelle autre relation de ce genre peux-tu trouver ?
2) Soient [AB] et [CD] deux diamètres perpendiculaires d’un
cercle (𝒞) et soit M, un point de l’arc AC comme indiqué sur la
figure ci-contre.
̂ , AMD
Quelles sont les mesures des angles AMB ̂ , BMC
̂ et AMC
̂?
Activité 4
̂ et ANB
Soit un cercle (𝒞) de centre O. Considérons les deux angles inscrits AMB ̂.
a) Quels sont les angles au centre associés respectivement aux deux angles inscrits ci-dessus
spécifiés?
b) Ecris la relation liant la mesure de l’angle inscrit à celle de son angle au centre associé en
complétant :
̂=
mes AMB
̂=
mes ANB
c) Que déduis-tu de ces égalités ?
Enonce une propriété qui découle de cette activité.
Propriétés
1. Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent le même arc ont la même mesure.
̂ et 𝐴𝑁𝐵
𝐴𝑀𝐵 ̂ interceptent le même arc AB
⇕
̂ = mes 𝐴𝑁𝐵
mes 𝐴𝑀𝐵 ̂
P a g e | 64
2. Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent deux arcs de même longueur ont la
même mesure.
Longueur AB = longueur CD
⇕
̂ = mes 𝐷𝑁𝐶
mes 𝐴𝑀𝐵 ̂
Exercice
On considère un rectangle ABCD de dimensions AB = 5cm et BC = 3cm.
a) Construis un cercle (𝒞) de centre O circonscrit au rectangle ABCD.
b) Marque un point M ∈ AB et N ∈ DC .
̂ = 𝑚𝑒𝑠DNC
c) Démontre que 𝑚𝑒𝑠AMB ̂.
d) Trouve d’autres angles inscrits dans le cercle (𝒞) ayant la même mesure que les angles
̂ et DNC
AMB ̂.
Activité 5
̂ est
Soit (𝒞) un cercle de centre O. A, B, M et N sont des points de ce cercle (𝒞) tels que AMB
̂ est un angle obtus.
un angle aigu et ANB
̂ et 𝑚𝑒𝑠ANB
a) Exprime 𝑚𝑒𝑠AMB ̂ en fonction de 𝑚𝑒𝑠AOB
̂ et
̂ et ANB
justifie que les angles AMB ̂ sont supplémentaires.
̂ et MBN
b) Démontre de même que les angles MAN ̂ sont
supplémentaires.
Propriété
Si un quadrilatère est inscriptible dans un cercle, alors ses angles opposés sont
supplémentaires
̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑁𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ = 180°
̂ + 𝑚𝑒𝑠𝑀𝐵𝑁
𝑚𝑒𝑠𝑀𝐴𝑁 ̂ = 180°
P a g e | 65
Exercice
Résumé
̂ = 𝟏 𝒎𝒆𝒔𝑨𝑶𝑩
𝒎𝒆𝒔𝑨𝑴𝑩 ̂
𝟐
1
̂ =
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐸
(𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐸 ̂)
2
̂ = 180° -1 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂.
2
Propriétés
1.Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent le même arc ont la même mesure.
̂ et 𝐴𝑁𝐵
𝐴𝑀𝐵 ̂ interceptent le même arc AB
̂ = mes 𝐴𝑁𝐵
mes 𝐴𝑀𝐵 ̂
2.Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent deux arcs de même longueur ont la même
mesure.
Longueur AB = longueur CD
⇕
̂ = mes 𝐷𝑁𝐶
mes 𝐴𝑀𝐵 ̂
Exercices
1. ABCDE est un pentagone régulier inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O.
a) Calcule la mesure de chacun des angles des triangles COD, ABC et ACD.
b) Calcule la mesure de chacun des angles du quadrilatère OCDE.
c) Calcule la mesure de chacun des angles du quadrilatère ABDE. Détermine la nature du
quadrilatère ABDE.
̂ = 30° et
2. ABCD est un quadrilatère inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O tel que : 𝑚𝑒𝑠DCA
̂ = 45°.
𝑚𝑒𝑠CAB
̂ , BOC
Calcule la mesure de chacun des angles DOA ̂, ODA
̂ , DAO
̂ , OCB
̂ et OBC
̂.
̂
3. ABC est un triangle isocèle en A inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O tel que l’angle BAC
soit aigu.
P a g e | 67
4. ABC est un triangle dont les trois angles sont aigus; H est l’orthocentre de ce triangle.
(𝒞 ) est le cercle circonscrit à ABC. Les droites (AH), (BH) et (CH) recoupent (𝒞 )
respectivement aux points M, N et P.
̂ = 𝑚𝑒𝑠PCA
a) Démontre que: 𝑚𝑒𝑠ABN ̂ .
̂.
b) Justifie que (AM) est la bissectrice de l’angle PMN
̂ = 105° et
5. ABCD est un quadrilatère inscrit dans un cercle 𝒞 (𝑜, 𝑟) tel que : 𝑚𝑒𝑠BAD
̂ = 85°.
𝑚𝑒𝑠ABC
Calcule la mesure de chacun des autres angles de ce quadrilatère.
6. Les polygones suivants sont des polygones réguliers inscrits dans un cercle. Complète le
tableau ci-dessous :
Polygone Angle au centre en degré Angle au sommet en degré
Pentagone
Hexagone
Octogone
Ennéagone
Décagone
Dodécagone
Contexte
La figure présentée ci-dessus représente le plan d’une région comprenant six (6) grandes
villes matérialisées par les points O, A, B, C, D et E.
Les villes matérialisées par les points O, A et B sont reliées entre elles, formant un triangle
̂ = 35° et OB= 50 km. Seul, l’axe [OB] est bitumé.
rectangle OAB en A et tel que mes𝐴𝑂𝐵
Les villes C, D et E sont reliées entre elles, formant un autre triangle rectangle CDE en C et
tel que DE= 90 km. L’axe [DE] est bitumé.
Les deux groupes d’agglomérations O, A et B puis C, D et E sont séparés par une forêt dense
matérialisée ici par les traits hachurés.
Une Grande Entreprise de Travaux Publics (GETP) a acquis le droit d’effectuer des travaux
de construction des voies [OA], [AB], [CD] et [CE].
Une autre entreprise, la Société Tchadienne des Travaux de Construction (STTC) a, quant à
elle, obtenu d’effectuer la construction des routes [AC] et [BD]. Pour toute la situation, on
prendra sin35°= 0.6.
P a g e | 70
Consigne A
La GETP, constatant que les données de ce plan sont incomplètes, te sollicite pour déterminer
les distances manquantes pour ce qui concerne le marché de construction qu’elle a acquis.
1. Si tu considères les axes reliant les villes O, A et B, calcule les distances OA et AB.
2. Justifie que les triangles OAB et CDE sont semblables ;
3. Calcule les distances reliant les villes C et D puis C et E
Consigne B
Pour les mêmes raisons que la GETP, la STTP a fait appel à toi pour déterminer les distances
séparant les villes A et C puis les villes B et D.
1. Démontre que les droites (AB) et (CD) matérialisant les lisières de la forêt séparant les
deux groupes d’agglomérations sont parallèles ;
2. En utilisant uniquement la propriété de Thalès, détermine les distances AC et BD ;
3. Suppose que tu ne veux pas utiliser la propriété de Thalès pour calculer les deux
distances.
a. Montre que les triangles OAB et ODE sont semblables ;
b. Utilise la propriété des triangles semblables pour calculer les distances AC et
BD.
Consigne C
Une ONG œuvrant dans le cadre de la protection de l’environnement veut aider la région à
aménager une aire pour un parc zoologique dans le but d’attirer des touristes intéressés par la
faune sauvage.
Pour dégager cette aire, le programme de construction suivant a été établi.
NT .
6. Pour des projets de réalisations futures, l’ONG s’intéresse aussi à la partie occupée par
la forêt dense. Elle te demande si la figure ACDB est inscriptible dans un cercle. Quelle
est ta réponse ? Justifie-la.
Consigne D
Pour ces réalisations spécifiées ci-dessus, l’ONG te demande d’estimer certaines longueurs de
la figure ACDB.
1. Calcule les longueurs AD et BC ;
2. Sachant que 3,16 < √10 < 3,17 et 3,60 < √13 < 3,61 puis 31,76 < √1009 < 31,77,
encadre les longueurs AD et BC par des décimaux d’ordre 1 ;
𝐴𝐷
3. Détermine les encadrements des nombres suivants : AD+BC ; 𝐵𝐶 ; AD – BC par des
décimaux d’ordre 2.
P a g e | 72
PALIER 2
Semaines 7 – 11
Activités numériques
Fonctions – Applications
Monômes - polynômes
Activités géométriques
Vecteurs et opérations
Translation
Coordonnées d’un vecteur
P a g e | 73
Objectifs
- Reconnaitre une fonction ;
- reconnaitre une application ;
- composer des applications ;
- reconnaitre et/ou définir une bijection ;
- définir une bijection réciproque.
1.1 Définition
Une relation d’un ensemble E vers un ensemble F est une correspondance entre certains
éléments de E avec certains éléments de F.
E est appelé ensemble de départ ou source de la relation et F est l’ensemble d’arrivée ou le
but de la relation.
Les éléments de E sont appelés des antécédents alors que ceux de F (ensemble d’arrivée) sont
des images
Remarque
Une relation est généralement notée par ℛ, ℋ, ℱ …
Exemple
Considérons les ensembles suivants :
E est l’ensemble constitué de quelques jeunes garçons et filles du quartier Moursal :
E= {Djim, Moussa, Frédéric, Nathalie, Hervé, Rosine, Carlos}
F est l’ensemble des équipes de football championnes des différentes ligues nationales
européennes : F= {Atletico, PSG, Manchester City, Bayern, Juventus}.
On définit une relation ℛ de E vers F par : 𝑥 ℛ 𝑦 ⟺ 𝑥 est un supporter de l’équipe y
P a g e | 74
Définition
On appelle graphe d’une relation ℛ d’un ensemble E vers un ensemble F, l’ensemble des
couples (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐸 × 𝐹 tels que 𝑥ℛ𝑦. On le note 𝐺ℛ = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐸 × 𝐹/ 𝑥ℛ𝑦 }.
E × F se lit : « E croix F ».
Exemple
Considérons la relation ℛ définie dans l’exemple précédent.
En considérant le diagramme sagittal représenté, on a donc le graphe Gℛ suivant :
Gℛ = {(Djim, PSG), (Moussa, Atletico), (Moussa, Juventus), (Nathalie, Bayern), (Hervé,
Atletico), (Carlos, Atletico)}.
Remarque
Si F = E alors, au lieu de dire: ℛ est une relation de E vers E, on dit que : ℛ est une relation
dans E.
2 Fonctions
Activité 1
On considère les ensembles suivants :
A = {-2, -1, 0, 1,√2, √3, 2}.
B = {-1, 0, 1, 2, 3, 4}.
P a g e | 75
On définit la relation ℛ de A vers B par : 𝑥ℛ𝑦 ⟺ 𝑥 est la racine carrée de y (le symbole ⟺
se lit : « équivaut à » ou « signifie que »).
a) Représente cette relation ℛ par un diagramme sagittal.
b) Combien d’éléments de B la relation ℛ associe-t-elle à chaque élément
de l’ensemble A ?
2.1 Définition
Une fonction d’un ensemble E vers un ensemble F (ou de E vers F) est une correspondance
qui, à tout élément x de E associe au plus un élément y de l’ensemble F.
En d’autres termes :
Soient E et F deux ensembles et G un graphe de E × F.
Le triplet (E, F, G) est appelé fonction si, pour tout x de E, il existe au plus un élément
𝑦 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 à 𝐹 tel que (𝑥, 𝑦) ∈ G.
Si le couple (𝑥, 𝑦) ∈ G, on dit que x est un antécédent de y par la fonction et y est une image
de x par la même fonction.
Exemple
On considère les ensembles suivants :
1
A= {-4 ; -2 ; 0 ; -1 ; 2 ;-3 ; 1 ; 4} et B = {-0,5 ; -0,25 ; -1 ; 0 ; 1 ; 0 ; 5 ; − 3 ; 0 ; 25}.
Nous constatons que tout élément x de A a au plus un élément y de B qui est son image, c’est-
à-dire son inverse.
La relation de A vers B définie par : « …a pour inverse… » est une fonction de A vers B.
P a g e | 76
Par exemple, on dira que -4 est l’antécédent de -0,25.par cette fonction et -0,25 est l’image de
-4 par cette même fonction.
Définition
On appelle ensemble de définition ou domaine de définition d’une fonction f, l’ensemble des
éléments de l’ensemble de départ qui ont une image dans l’ensemble d’arrivée.
On note : 𝐷𝑓
𝑓: 𝐴 → 𝐵
Si on a : 𝐷𝑓 ={𝑥 ∈ 𝐴 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢′ 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑦 ∈ 𝐵 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑓(𝑥)}
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥)
Exemple
Si l’on considère la fonction 𝑓: A → B définie par :…est la racine carrée de…avec
A = {-2, -1, 0, 1, √2, √3, 2} et B = {-1, 0, 1, 2, 3, 4}, la représentation de f sous forme de
diagramme sagittal donne :
𝑓 est une fonction de A vers B car tout élément x de A a au plus une image y dans B.
L’ensemble délimité par le trait rouge est le domaine de définition de f car les éléments de cet
ensemble (𝐷𝑓 ) ont exactement une image dans B.
P a g e | 77
3 Application
Activité 2
Considérons la fonction f de E vers F définie par la relation : « …a pour inverse… » avec :
1
E = {-2 ; -4 ; -1 ; 0 ; -3 ; 1 ; 2 ; 4} et F = {-0,5 ; -0,25 ; -1 ; 0 ; 1 ; 0,5 ; -3 ; 0,25}.
a) Parmi les éléments de l’ensemble de départ E, quels sont ceux qui ont exactement une
image dans l’ensemble d’arrivée F de cette fonction ?
b) Soit 𝐷𝑓 l’ensemble constitué de tous les éléments de E qui ont une et une seule image
dans l’ensemble F d’arrivée.
Représente par un diagramme sagittal la fonction g de 𝐷𝑓 vers F définie par la même
relation : « …a pour inverse…. ».
c) Cette fonction g est appelée une application.
Donne une définition d’une application de E dans F.
3.1 Définition
Une application d’un ensemble E dans un ensemble F (ou de E vers F) est une fonction qui, à
tout élément x de E associe un élément et un seul y de l’ensemble F.
y est appelé l’image de x par f et se note y = f(x).
x est appelé un antécédent de y par f.
𝑓: 𝐸 → 𝐹
L’application f de E dans F se note :
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥)
Exemple
On considère les ensembles suivants :
A = {𝑥 ∈ ℕ/𝑥 est un chiffre arabe}.
B = {𝑥 ∈ ℕ/𝑥 ≤ 20}.
On définit une fonction f par f(x)=2x+1.
Représentons la fonction f par un diagramme sagittal et justifions que f est une application de
A dans B.
On a : A ={𝑥 ∈ ℕ/𝑥 est un chiffre arabe}=.{0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}
B ={𝑥 ∈ ℕ/𝑥 ≤ 20}= {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20}.
Le diagramme sagittal de f est le suivant :
P a g e | 78
Exercice
On considère les ensembles suivants :
E = {−𝜋, −√7; −√3 ;-2 ;-1 ; -0,5 ;0 ; 1,5 ; 2 ; √5; 𝜋}
F = {𝑥 ∈ ℤ/−4 ≤ 𝑥 ≤ 4}.
Soit f l’application de E dans F définie par la relation f(x)= E(x) où E(x) est la partie entière
d’un nombre réel x.
a) Représente l’application f par un diagramme sagittal.
b) Ecris le graphe f.
(On définit la partie entière d’un nombre réel x comme le nombre entier relatif n vérifiant :
𝑛 ≤ 𝑥 ≤ 𝑛 + 1).
Propriété
𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑔:𝐺 → 𝐻
Soient E, F, G et H quatre ensembles et soient : et
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥)
deux applications.
P a g e | 79
Exemple
𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ → ℝ
Soient : et deux applications.
𝑥 ⟼ √𝑥 2 𝑥 ⟼ |𝑥|
On a f = g car :
les ensembles de départ et d′ arrivée des deux applications sont les mêmes
∀𝑥 ∈ ℝ, √𝑥 2 = |𝑥| donc f(x) = g(x).
Définition
Soient E, F et G trois ensembles quelconques, f une application de E dans F et g une
application de F dans G.
𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑔: 𝐹 → 𝐺
C’est-à-dire : et .
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥)
Considérons la suite des fonctions suivantes :
𝑓 𝑔
𝐸 →F → 𝐺
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) ⟼ 𝑔[𝑓(𝑥)].
𝑔[𝑓(𝑥)] est appelée la composée de l’application f par l’application g.
On note : (g of)(x) = 𝑔[𝑓(𝑥)] et on lit “g rond f de x”
𝑔𝑜𝑓: 𝐸 → 𝐺
On a donc :
𝑥 ⟼ (𝑔𝑜𝑓)(𝑥) = 𝑔[𝑓(𝑥)]
𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑔: 𝐹 → 𝐺
E, F et G étant trois ensembles quelconques tels que et soient
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥)
des applications.
𝑔𝑜𝑓: 𝐸 → 𝐺
L’application est appelée la composée de f par g.
𝑥 ⟼ (𝑔𝑜𝑓)(𝑥) = 𝑔[𝑓(𝑥)]
P a g e | 80
Exemple
On considère les applications suivantes :
∗ ∗+
𝑓: ℤ∗ → ℕ∗ 𝑔: ℕ → ℚ
et 1
𝑥 ⟼ |𝑥| 𝑥⟼𝑥
𝑔: ℕ∗ → ℚ∗+
1 est une application et on a :
𝑥⟼𝑥
1
∀𝑥 ∈ ℕ∗ , 𝑔(𝑥) = 𝑥.
𝑔𝑜𝑓: ℤ∗ → ℚ∗+
Et comme ∀𝑥 ∈ ℤ∗ , |𝑥| ∈ ℕ∗ et pour 𝑥 ∈ ℕ∗ , |𝑥| = 𝑥, on a: 1 .
𝑥⟼𝑥
1
Par le calcul on a : (gof)(x) = g[f(x)] = g[|𝑥|] = |𝑥|.
1
Donc (gof)(x) = |𝑥|.
Exercice
On considère les fonctions suivantes :
𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ → ℝ
et 2
.
𝑥 ⟼ 2𝑥 + 3 𝑥 ⟼ 2𝑥
Détermine les composées gof et fog des applications f et g.
P a g e | 81
4 Bijection
Activité 3
On donne les ensembles suivants :
A = {𝑥 ∈ ℤ/−3 ≤ 𝑥 ≤ 3} ; B = {𝑥 ∈ ℤ/𝑥 est un chiffre arabe} .
E = {𝑥 ∈ ℤ/0 ≤ 𝑥 ≤ 3} et F = {0, 1, 4, 9} .
𝑓: A → B 𝑔: 𝐸 → F
On considère les fonctions 2
et 2
𝑥⟼ 𝑥 𝑥⟼ 𝑥
a) Représente les fonctions f et g par des diagrammes sagittaux.
b) f et g sont-elles des applications ? Justifie.
c) Pour chacune de ces fonctions, peut-on dire que tout élément de son ensemble d’arrivée a
un antécédent unique dans son ensemble de départ ?
4.1 Définition
Une application f est dite bijective lorsque tout élément de son ensemble d’arrivée a un
antécédent et un seul par f dans l’ensemble de départ.
Si f est une application bijective, on dit encore que f est une bijection.
Exemples
𝑓: ℝ+ → ℝ+
1. L’application 2
est une bijection.
𝑥⟼ 𝑥
𝜋
2. 𝑔: [0; 2 ] ⟶ [0; 1]
4.2.1 Définition
Soient E et F deux ensembles quelconques et f : E⟶ 𝐹 une application bijective.
L’application de F dans E qui, à tout élément de l’ensemble d’arrivée de f associe son unique
antécédent par f se note 𝑓 −1 et s’appelle l’application réciproque de f.
P a g e | 82
▼Remarque
L’application réciproque d’une application bijective est aussi une bijection. On l’appelle la
bijection réciproque de f.
Exemples
𝑓: ℝ+ → ℝ+
1) Si on a une application bijective : 2
;
𝑥⟼ 𝑥
𝑓 −1 : ℝ+ → ℝ+
sa bijection réciproque est l’application
𝑥 ⟼ √𝑥
2) On sait que ℕ est l’ensemble des entiers naturels. On note 2ℕ l’ensemble des entiers
naturels multiples de 2. On a donc 2ℕ = {0 ; 2 ; 4, 6, 8, 10, 12, …}.
𝑔−1 : 2ℕ → ℕ
La bijection réciproque de g est donc : 1 .
𝑥⟼ 𝑥
2
4.2.2 Propriété
Soient E et F deux ensembles quelconques et f, une application de E dans F.
f est une bijection si et seulement si, pour tout élément y de F, l’équation d’inconnue x,
f(x) = y admet une unique solution dans E.
Exemple
𝑓: ℝ → ℝ
On considère la fonction f définie par:.
𝑥 ⟼ 2𝑥 + 3
- Montrons que f est une application de ℝ dans ℝ.
∀𝑥 ∈ ℝ, l’image de x existe et on a : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 3 est unique.
De plus, on sait que 𝐷𝑓 = ℝ donc 𝐷𝑓 est confondue avec l’ensemble de départ de f.
f est donc une application de ℝ dans ℝ.
P a g e | 83
Résumé
Fonctions
Définition
Une fonction d’un ensemble E vers un ensemble F (ou de E vers F) est une correspondance
qui, à tout élément x de E associe au plus un élément y de l’ensemble F.
En d’autres termes :
Soient E et F deux ensembles et G un graphe de E × F.
Le triplet (E, F, G) est appelé fonction si, pour tout x de E, il existe au plus un élément
𝑦 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 à 𝐹 tel que (𝑥, 𝑦) ∈ G.
Si le couple (𝑥, 𝑦) ∈ G, on dit que x est un antécédent de y par la fonction et y est une image
de x par la même fonction.
P a g e | 84
Domaine de définition
Définition
On appelle ensemble de définition ou domaine de définition d’une fonction f, l’ensemble des
éléments de l’ensemble de départ qui ont une image dans l’ensemble d’arrivée.
On note : 𝐷𝑓
𝐴→𝐵
Si 𝑓:𝑥⟼𝑓(𝑥) on a : 𝐷𝑓 ={𝑥 ∈ 𝐴 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢′ 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑦 ∈ 𝐵 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑓(𝑥)}
Application
Définition
Une application d’un ensemble E dans un ensemble F (ou de E vers F) est une fonction qui, à
tout élément x de E associe un élément et un seul y de l’ensemble F.
y est appelé l’image de x par f et se note y = f(x).
x est appelé un antécédent de y par f.
𝑓: 𝐸 → 𝐹
L’application f de E dans F se note :
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥)
Egalité des applications
Propriété
𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑔:𝐺 → 𝐻
Soient E, F, G et H quatre ensembles et soient : et deux
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥)
applications.
On dit que f est égale à g et on note f = g si :
- E = G et F = H
- ∀𝑥 ∈ 𝐸, f(x) = g(x)
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) ⟼ 𝑔[𝑓(𝑥)].
𝑔[𝑓(𝑥)] est appelée la composée de l’application f par l’application g.
On note : (g of)(x) = 𝑔[𝑓(𝑥)] et on lit “g rond f de x”.
Bijection
Définition
Une application f est dite bijective lorsque tout élément de son ensemble d’arrivée a un
antécédent et un seul par f dans l’ensemble de départ.
Si f est une application bijective, on dit encore que f est une bijection.
Application réciproque
Définition :
Soient E et F deux ensembles quelconques et f : E⟶ 𝐹 une application bijective.
L’application de F dans E qui, à tout élément de l’ensemble d’arrivée de f associe son unique
antécédent par f se note 𝑓 −1 et s’appelle l’application réciproque de f.
Propriété :
Soient E et F deux ensembles quelconques et f, une application de E dans F.
f est une bijection si et seulement si, pour tout élément y de F, l’équation d’inconnue x,
f(x) = y admet une unique solution dans E.
Exercices
1. On considère la fonction définie de l’ensemble ℝ dans ℝ par : f(x)= √𝑥 − 1.
a) f est-elle une application de ℝ dans ℝ ? Justifie ta réponse.
b) Détermine le domaine de définition de f, qu’on note 𝐷𝑓 sous forme d’intervalle.
𝐷 ⟶ℝ
c) Considérons la fonction 𝑔 : 𝑥 𝑓⟼ .
√𝑥−1
1
𝑓: 𝐴 → ℝ
2. Soit A = {-5 ; -2 ; -1 ; 0 ; 1 ; 2 ; √3; 2,5} et. 2
𝑥⟼ |𝑥|−1
1
c) Trouve les antécédents de -4 et 2 par f.
Parmi ces fonctions, lesquelles sont des applications simples ? Lesquelles sont des bijections ?
𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ →
; ℝ et . ℎ: ℝ → 1 ℝ
𝑥 ⟼ 𝑥2 + 1 𝑥 ⟼ 3𝑥 𝑥⟼𝑥
Objectifs
Développer et réduire des expressions littérales en utilisant des produits remarquables et
les propriétés ;
factoriser des expressions littérales en utilisant des produits remarquables et les
propriétés ;
définir un monôme et en déterminer le degré, le coefficient et la variable ;
définir un polynôme et en déterminer le degré ;
effectuer des opérations sur les polynômes.
1 Expressions littérales
1.1 Puissance à exposant entier relatif
Activité
a) Complète : 25 23 = …
b) Calcule 32 3−2.
c) Que dire de deux nombres dont le produit est égal à 1 ?
Notation
a étant un nombre différent de 0 et n un entier naturel non nul.
L’inverse de 𝑎𝑛 est 𝑎−𝑛 .
1
Ainsi, 𝑎−𝑛 = 𝑎𝑛 et 𝑎𝑛 𝑎−𝑛 = 1
Propriétés
a et b sont deux nombres non nuls, m et n deux entiers relatifs.
1. 𝑎𝑛 𝑏 𝑛 = (𝑎 × 𝑏)𝑛
2. 𝑎𝑛 × 𝑎𝑚 = 𝑎𝑛+𝑚
3. (𝑎𝑛 )𝑚 = 𝑎𝑛×𝑚
𝑎𝑚
4. 𝑎𝑛 = 𝑎𝑚−𝑛
P a g e | 89
Exercice
x et y sont des nombres non nuls. Ecris plus simplement :
𝟐 𝒙−𝟑 𝒙
𝑥5 × 𝑦5 ; 𝑥 −4 × 𝑥 −3 ; 𝑥 −7 × 𝑥 2 ; (𝒙𝟓 ) ; 𝒙−𝟓 ; .
𝒙−𝟕
Propriétés
1. a et b sont des nombres. On a :
a + (b – c) = a + b – c
a – (b – c) = a – b + c
a – (b + c) = a – b – c
Ces règles sont appelées des règles de suppression des parenthèses.
Exercice :
Développe et réduis les expressions littérales suivantes :
A = (2𝑥 + 3)2
7 2
B = (2 𝑥 − 4)
C = (3x – 5)(3x + 5)
P a g e | 90
D = (x + 2)(x – 5) – (𝑥 + 3)2
E = (2x – 6)(3 – 4x) + 7x2
1.3 Factorisation
Exemple :
Factorisons les expressions littérales suivantes :
A = 3x(2x + 1) + 2x + 1
= 3x(2x + 1) +1 (2x + 1)
= (2x + 1)(3x + 1)
B = x(x – 1) + 3(1 – x)
= x(x – 1) + 3(- 1)(x – 1)
= (x – 1)(x – 3)
Utiliser des égalités remarquables
Exemple :
Factorisons les expressions littérales suivantes
A = 9x2 + 24x + 16
= (3x)2 + 2 3x 4 + 42
= (3𝑥 + 4)2
B = x2 – 16x + 64
= x2 – 2 8 x + 82
= (𝑥 − 8)2
C = 4x2 – 25
= (2x)2 - 52
= (2x – 5)(2x + 5)
Utiliser successivement plusieurs techniques
P a g e | 91
Exemple
Factorisons les expressions littérales suivantes
A = x3 – x
= x(x2 – 1)
= x(x – 1)(x + 1)
B = 4x2 – 9 + (x + 1)(2x – 3)
= (2x)2 – 32 + (x + 1)(2x – 3)
= (2x – 3)(2x + 3) + (x + 1)(2x – 3)
= (2x – 3)(2x + 3+ x + 1)
= (2x – 3)(3x + 4)
Exercice
Factorise les expressions suivantes :
A = (2x – 1)(x + 4) – 6x(1 – 2x)
B = 4x2 - 4x + 1
C = (2x + 1)2 – (5x - 2)2
D = 9x2 + 12x + 4
E = 9 – x2 + (2x + 5)(x – 3)
Propriété
1. Un produit de facteurs est nul si l’un au moins de ses facteurs est nul.
a et b étant des nombres,
ab = 0 équivaut à a = 0 ou b = 0.
2. Un produit de facteurs est différent de zéro si tous ses facteurs sont différents de zéro.
a et b étant des nombres,
b ≠ 0 équivaut à a ≠ 0 et b ≠ 0.
P a g e | 92
2 Monômes
Définition
a est un nombre quelconque, n un entier naturel non nul.
L’expression a𝑥 𝑛 est appelée monôme.
Le nombre a est le coefficient du monôme ;
L’entier naturel non nul n est le degré du monôme.
Exemple :
L’expression 5x7 est un monôme. Le nombre 5 est son coefficient ; 7 est son degré.
Par convention les termes constants non nuls comme : 9 ; 4 ; 3 … sont des monômes de degré
nul car pour x non nul, 9 = 9x0.
De même 3 = 3x0…
3 Polynômes
3.1 Définition
On appelle polynôme une somme de monômes.
Le degré d’un polynôme est le plus grand des degrés des monômes qui interviennent dans
son écriture.
Un polynôme peut être développé, réduit et ordonné suivant les puissances décroissantes ou
croissantes de x.
Il peut également être factorisé.
Par un polynôme, on peut calculer l’image de tout nombre réel. On dit que les polynômes
sont définis sur /R.
Exemple
5x3 + 7x2 – x + 5 est un polynôme réduit et ordonné suivant les puissances décroissantes de x.
Son degré est le plus grand des exposants de x c'est-à-dire 3.
P a g e | 93
On peut faire la somme ou le produit des polynômes. Le résultat d’une somme ou d’un
produit de polynômes est un polynôme.
Exercice
On donne deux polynômes f et g tels que :
f(x) = (𝑥 − 1)2 – (3𝑥 + 2)2 et g(x) = x2 – 2
Calcule f(x) + g(x) ; f(x) g(x) et f(x) – g(x). Pour chaque résultat , écris le degré du
polynôme obtenu.
Résumé
Développement, réduction
Propriétés
1.a et b sont des nombres. On a :
a + (b – c) = a + b – c
a – (b – c) = a – b + c
a – (b + c) = a – b - c
Ces règles sont appelées des règles de suppression des parenthèses.
2. Dans une suite d’opérations, la multiplication est prioritaire sur l’addition et la
soustraction.
3.Dans une suite d’opérations, l’élévation à une puissance est prioritaire sur la
multiplication.
4 .x, y et z étant des nombres, on a :
P a g e | 94
x(y +z) = xy + xz
x(y – z) = xy – xz
5. Les égalités remarquables :
a et b étant des nombres, on a :
(𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎2 + 2ab + 𝑏 2
(𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎2 - 2ab + 𝑏 2
(a + b)(a – b) = 𝑎2 - 𝑏 2
Factorisation
Factoriser une expression littérale, c’est la transformer en un produit de facteurs.
Produit nul
Propriétés
1.Un produit de facteurs est nul si l’un au moins de ses facteurs est nul.
a et b étant des nombres,
ab = 0 équivaut à a = 0 ou b = 0.
2.Un produit de facteurs est différent de zéro si tous ses facteurs sont différents de zéro.
a et b étant des nombres,
ab ≠ 0 équivaut à a ≠ 0 et b ≠ 0.
Monômes
Définition
a est un nombre quelconque, n un entier naturel non nul.
L’expression a𝑥 𝑛 est appelée monôme.
Le nombre a est le coefficient du monôme ;
L’entier naturel non nul est le degré du monôme.
Polynômes
Définition
On appelle polynôme une somme de monômes.
Le degré d’un polynôme est le plus grand des degrés des monômes qui interviennent dans
son écriture.
Un polynôme peut être développé, réduit et ordonné suivant les puissances décroissantes ou
P a g e | 95
croissantes de x.
Il peut également être factorisé.
Par un polynôme, on peut calculer l’image de tout nombre réel. On dit que les polynômes
sont définis sur /R.
Exercices
1.a est un nombre non nul. Ecris plus simplement les expressions suivantes :
A = a- 2 a5 ; B = a- 2 a- 3 ; C = (𝑎−2 )−3 ; D = (𝑎−3 )2 ; E = (𝑎4 )−2 ;
𝑎−2 𝑎−3 𝑎4
F = 𝑎−3; G = 𝑎−4 ; H = 𝑎−5.
2.Développe puis réduis les expressions suivantes et donne le degré des polynômes obtenus:
1
A = 3x(6x – 9) ; B = (3x – 2)(4x + 1) – 5x2 ; C = (3x + 1)(2x – 5);
5. a) donne une méthode simple te permettant de calculer le produit de deux nombres de deux
chiffres qui se terminent par 1.
b) Calcule rapidement : 4151 ; 3191 ; 6181 ; 7121.
4
6. Des passagers occupent les 5 de trois bus de même nombre de places. Un quart des
passagers descend. Peut-on asseoir les passagers restant dans deux bus ?
7.
a) Donne la valeur numérique des expressions A et B sachant que
xy = - 8 et x + y = 2.
A = (x +1)(y + 1) et B = (2x + 1)(2y + 1).
8
8. a) Ecris sous forme d’une fraction irréductible A = 3: 2.
9. Carine affirme que les deux domaines coloriés ci-dessous ont la même aire.
A-t-elle raison ?
P a g e | 97
Objectifs
Construire la somme et la différence de deux vecteurs ;
réduire une somme de vecteurs ;
construire un représentant du vecteur k. AB , connaissant AB et le réel k ;
déterminer des vecteurs colinéaires ;
déterminer des vecteurs orthogonaux.
Ainsi, les droites (AB), (CD) ,(EF), (GH), (IJ) sont parallèles entre elles. On dit que ces
droites ont la même direction.
De plus, les couples de points (A,B) ; (C,D) ; (E,F) ; (G,H) et (I,J) sont tels que le sens donné
à ces bipoints est le même : A vers B ; C vers D ; E vers F ; G vers H et I vers J dans le même
sens.
Enfin, on constate que les segments [AB], [CD], [EF], [GH] et [IJ] ont la même longueur.
On dit que les couples de points (A, B) ; (C, D) ; (E,F) ; (G,H) et (I,J) représentent le même
vecteur.
On écrit donc : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB=⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = IJ
⃗⃗⃗⃗ = GH
CD = EF ⃗.
⃗ le vecteur constitué par l’ensemble des bipoints (A,B) ; (C,D) ; (E,F) ; (G,H) et
Si on note 𝑢
(I,J), on dit que les notations ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ,⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CD , EF GH et ⃗IJ sont les représentants du vecteur 𝑢
⃗.
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
On écrit alors : 𝑢 AB=⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = IJ
⃗⃗⃗⃗ = GH
CD = EF ⃗.
P a g e | 98
⃗⃗⃗⃗⃗
AB=⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CD signifie que ABDC est un parallélogramme
⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CD sont les représentants d’un même vecteur
2 Somme de vecteurs
⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BA = ⃗⃗⃗⃗⃗
AA = ⃗O
MN = ⃗⃗⃗⃗⃗
On a construit les points M, N et P tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ NP = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗ CD.
On a donc : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = MN
AB + CD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + NP
⃗⃗⃗⃗⃗ = MP
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ représentés en rouge sur les figures et sont les représentants de la
Les vecteurs MP
somme des deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD.
Considérons les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ dans les deux cas précédent :
AB et CD
on a construit les points M, N, P tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
MN AB et NP ⃗⃗⃗⃗⃗ . On a obtenu : ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = CD ⃗⃗⃗⃗⃗ = MN
AB + CD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + NP
⃗⃗⃗⃗⃗ = MP
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
▼Méthode
Pour représenter la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD de deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD, on procède de la manière
suivante :
- On choisit un point M du plan ;
- MN = ⃗⃗⃗⃗⃗
On construit les points N et P tels qu’on ait ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ NP = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗ CD.
- Les constructions faites nous permettent d’obtenir le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MP qui représente la
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et NP
somme des vecteurs MN ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = MN
On a donc MP ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + NP ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB + CD
Soient ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD deux vecteurs du
plan.
P a g e | 100
▼Méthode
Pour construire la différence des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD, on construit :
- MN = ⃗⃗⃗⃗⃗
Les points M et N tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AB
- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = DC
⃗⃗⃗⃗⃗ =− CD
Le point P tel que NP ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est donc la différence des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
Le vecteur MP ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB et CD
Exercices
1) Construis un parallélogramme ABCD de centre O.
Construis le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ puis le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et enfin ⃗⃗⃗⃗⃗
AB - AD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AO + CD
⃗⃗⃗⃗⃗ +AC
2) Soit un triangle ABC. Construis les sommes AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
BA +BC⃗⃗⃗⃗⃗ et CA
⃗⃗⃗⃗⃗ +CB
⃗⃗⃗⃗⃗ .
Activité1
Moussa veut effectuer la somme de vecteurs suivants :
⃗⃗⃗⃗⃗
AB +EF⃗⃗⃗⃗ - ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ +FE
PC +BC ⃗⃗⃗⃗ , les points A, B, C, D, E, F et P appartenant au plan, mais il ne sait par
où commencer.
Sa grande- sœur Zara lui dit : « si tu regroupes de manière astucieuse les vecteurs que tu as de
manière à pouvoir utiliser la relation de Chasles, tu obtiendras comme réponse le vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗
AP ».
⃗⃗⃗⃗⃗
AB +EF ⃗⃗⃗⃗ +BC
⃗⃗⃗⃗ - PC ⃗⃗⃗⃗⃗ +FE
⃗⃗⃗⃗ = …….
Exemple
Calculons: ⃗⃗⃗⃗⃗
AB +DE⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD -AD⃗⃗⃗⃗⃗ +BC
⃗⃗⃗⃗⃗ +ED
⃗⃗⃗⃗⃗ . A, B, C, D, E étant des points du plan.
On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB +DE⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD -AD⃗⃗⃗⃗⃗ +BC
⃗⃗⃗⃗⃗ +ED ⃗⃗⃗⃗⃗ +BC
⃗⃗⃗⃗⃗ = (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD ) +(DE ⃗⃗⃗⃗⃗ ) − ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ +ED AD
⃗⃗⃗⃗⃗ + DD
= AD ⃗⃗⃗⃗⃗ = AD
⃗⃗⃗⃗⃗ - AD ⃗⃗⃗⃗⃗ - AD
⃗⃗⃗⃗⃗
= ⃗0
On a donc : ⃗⃗⃗⃗⃗ DE + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ CD - ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗ ED = ⃗0.
BC + ⃗⃗⃗⃗⃗
Activité 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
a) Construis le point N tel que MN AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ de façon plus simple ?
Comment peux-tu exprimer MN
Complète ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN = …..
1
MP = - 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
b) Construis le point P du plan tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AB.
On a aussi :
⃗ =𝑂
𝓀.𝑂 ⃗.
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂
O× 𝐴𝐵 ⃗
P a g e | 102
Propriétés
A, B, C et D sont des points du plan, k et h sont des nombres réels. On a :
⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑘 × ℎ). ⃗⃗⃗⃗⃗
1. 𝑘 ×( h).𝐴𝐵 𝐴𝐵
2. 𝑘. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑘 + ℎ). ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ℎ.𝐴𝐵 𝐴𝐵 .
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑘.𝐶𝐷
3. 𝑘. 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘. (𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
4. 1. 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
Exemple :
ABC est un triangle.
2 2
Construisons le point M tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
2 2
Par le calcul, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC
2
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
= 3 (AB BC)
2
⃗⃗⃗⃗⃗
= 3 AC
2 2
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC. Le point M est le point du plan tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC.
4. Vecteurs colinéaires
Activité 3
Pour chacune des figures représentées ci- dessous :
P a g e | 103
Definition
Deux vecteurs sont dits colinéaires lorsqu’ils ont même direction ou lorsque l’un d’eux est le
vecteur nul.
Propriété
A et B sont deux points du plan.
M∈ (AB) équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB sont colinéaires
Exemple
Définition
On dit que le vecteur non nul ⃗⃗⃗⃗⃗
AB est un
vecteur directeur de la droite (D) lorsque
les droites (D) et (AB) sont parallèles.
P a g e | 104
5 Vecteurs orthogonaux
Propriété
Deux vecteurs non nuls sont orthogonaux lorsqu’ils sont des vecteurs directeurs de deux
droites perpendiculaires.
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷.
Exercice
Résumé
Somme de vecteurs
Egalité de Chasles
Vecteurs opposés
A et B étant des points distincts du plan, on a :
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴 = 𝑂⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑁𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
On a construit les points M, N et P tels que 𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝐷
On a donc : 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑁𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ représentés en rouge au niveau des figures et sont les représentants
Les vecteurs 𝑀𝑃
respectifs de la somme des deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 .
O× ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑂⃗
Propriétés
A, B, C et D sont des points du plan, k et h sont des nombres réels. On a :
⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑘 × ℎ). ⃗⃗⃗⃗⃗
1. 𝑘 ×( h).𝐴𝐵 𝐴𝐵
2. 𝑘. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑘 + ℎ). ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ℎ.𝐴𝐵 𝐴𝐵 .
3. 𝑘. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘. (𝐴𝐵
𝐴𝐵 + 𝑘.𝐶𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 ).
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
4. 1. 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
Vecteurs colinéaires
Définition
Deux vecteurs sont dits colinéaires lorsqu’ils ont même direction ou lorsque l’un d’eux est le
vecteur nul.
Vecteurs orthogonaux
Définition
Deux vecteurs non nuls sont orthogonaux lorsqu’ils sont des vecteurs directeurs de deux droites
perpendiculaires.
Exercices
b) ⃗⃗⃗⃗⃗
AQ = - ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + DA
AB - AC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2.On considère le parallélogramme ABCD de centre I.
P a g e | 108
a) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + CA BC
b) BE ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + AE ⃗⃗⃗⃗⃗ .
BA + EB
c) ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
DO + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
7
c) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CM = - ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ;
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = - ⃗⃗⃗⃗⃗
d) CM AB.
7.A et B sont des points du plan. Simplifie les écritures suivantes :
3
a) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ;
3
b) (−2) (4) × ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ;
4 4
c) − 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ;
2 4
d) − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
5 3
a) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
AB = (-2) CD
P a g e | 110
⃗⃗⃗⃗ = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
b) EF CD;
4
−2
c) ⃗⃗⃗⃗⃗
GH = ( 3 ) ⃗⃗⃗⃗⃗
CD;
⃗⃗⃗ = EF
d) 𝐼𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
⃗⃗⃗⃗ +GH
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐺𝐻
e) 𝑃𝑄 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ - 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.
⃗⃗⃗ et .𝑃𝑄
Justifie que les vecteurs 𝐼𝐽
P a g e | 111
Leçon 9 Translation
Objectifs
Utiliser une translation pour construire ;
utiliser une translation pour démontrer :
une égalité de distances,
un alignement de points,
une perpendicularité de droites,
un parallélisme de droites ;
Composer des translations.
1 Définition
Soient A et B deux points du plan.
⃗⃗⃗⃗⃗ est le point N tel que :
L’image d’un point M par la translation du vecteur 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑁
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ .
N est appelé le translaté de M par 𝐴𝐵
Définir une translation, c’est déterminer le vecteur de la translation.
Activité 1
̂ = 80°.
a) Construis un triangle ABC isocèle en A et tel que 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶
Place le point I, milieu du segment [BC]. Tu prendras AB = 3cm.
b) Construis l’image du triangle ABC et du point I par la translation du vecteur u ⃗⃗⃗ .
⃗ = AI
P a g e | 112
Propriétés
Par une translation :
1. Des points alignés ont pour images des points alignés ;
2. Un segment a pour image un segment de même longueur. On dit qu’une translation
conserve les distances ;
3. L’image d’une droite est une droite ;
4. L’image d’un angle est un angle de même mesure. On dit qu’une translation conserve les
mesures d’angles.
Activité 2
A et B étant deux points du plan. Soit M un point tel que A, B et M ne sont pas alignés.
a) Construis le point 𝑀′ image de M par la translation 𝑡AB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
Propriété fondamentale
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑁
Pour tous points M et N d’images respectives M’ et N’ par 𝑡𝑢⃗ , on a : 𝑀′𝑁′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝑀𝑁= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀′𝑁′ équivaut à MNN’M’ est un parallélogramme.
P a g e | 113
Activité 3
Sur la figure ci-dessous :
a) Construis les images ( 𝐷′ ), (Δ′) et ( 𝑄 ′ ) respectives des
droites (D), (Δ) et (Q) par 𝑡u⃗
b) Que peux-tu dire des droites (D’) et (Δ′) ?
c) Que peux-tu dire des droites (Δ′) et ( 𝑄 ′ ) ? De ( 𝑄 ′ ) et
( 𝐷′ ) ?
d) Enonce les propriétés que tu viens de découvrir.
Propriétés
Par une translation :
1. Deux droites parallèles ont pour images deux droites parallèles ;
2. Deux droites perpendiculaires ont pour images deux droites perpendiculaires.
P a g e | 114
Exercice :
On considère un cercle (𝒞) de centre O et de rayon 𝑟 =3cm. Soit un point A du cercle (𝒞).
(Δ) est la droite passant par A et tangente au cercle (𝒞).
a) Fais la figure.
b) Construis les translatés (𝒞′) et (Δ′) respectifs de (𝒞) et (Δ) par la translation du
vecteur 2. ⃗⃗⃗⃗⃗
OA.
c) Quelles remarques fais-tu à propos de (𝒞) et (𝒞′) ?
d) Quelle est la position des droites (OA) et (Δ) ? de (O’A’) et (Δ′) ?
Activité 4
Propriété
Soient 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan.
La composée de deux translations de vecteur 𝑢
⃗ et 𝑣 est une translation de vecteur 𝑢
⃗ + 𝑣.
On écrit donc 𝑡𝑢⃗ 𝑜 𝑡𝑣⃗ = 𝑡𝑢⃗+𝑣⃗ .
Autrement dit :
Faire la translation de vecteur 𝑢
⃗ suivie de la translation de vecteur 𝑣 revient à faire la
translation de vecteur 𝑢
⃗ + 𝑣.
P a g e | 115
En schématisant, on a :
Exercice
Soit ABC un triangle rectangle en A et I le point milieu de l’hypoténuse de ce triangle.
⃗⃗⃗ suivie
a) Construis l’image du triangle rectangle ABC par la translation de vecteur 2AI
de la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
b) Complète :
𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2AI suivie de 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 𝑡… +𝑡… .= 𝑡…
Résumé
Définition
Soient A et B deux points du plan.
⃗⃗⃗⃗⃗
L’image d’un point M par la translation du vecteur 𝐴𝐵
est le point N tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁 𝑀′𝑁′ équivaut à MNN’M’ est un parallélogramme.
Translation et droites
Propriétés
Par une translation :
1.Deux droites parallèles ont pour images deux droites parallèles ;
2.Deux droites perpendiculaires ont pour images deux droites perpendiculaires.
Exercices
1. ABCDEF est un hexagone régulier inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O.
On désigne par : f : 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB suivie de 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CD
g : 𝑡OA
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ suivie de 𝑡CD
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
8. a) Sur la figure ci-dessous, nous avons construit l’image du triangle ABC par la
b) Sur cette figure, nous avons construit l’image du triangle ABC par la translation de
⃗⃗⃗⃗⃗ .
vecteur AC
Quel triangle a-t-on obtenu ?
c) Pourquoi : (AB)∥(CB’) et AB = CB’ ?
Que peut-on dire des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CB′ ? du quadrilatère ACB’B ?
BC = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
d) Pourquoi ⃗⃗⃗⃗⃗ A′B′ ? Que peut-on dire du quadrilatère BCB’A’ ?
e) Sans justifier, cite l’image du triangle BA’B’ par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
P a g e | 120
Objectifs
Calculer les coordonnées du vecteur AB , connaissant les coordonnées des points A et
B;
calculer les coordonnées d'un point A ou B, connaissant les coordonnées de AB et de
l’un de ces points ;
calculer les coordonnées :
de la somme de deux vecteurs,
du vecteur k. AB ,
du milieu d'un segment ;
justifier à l'aide de leurs coordonnées, que deux vecteurs :
ont la même direction,
sont orthogonaux ;
justifier, à l'aide de leurs coordonnées, que trois points sont alignés ;
calculer les coordonnées de l’un des deux vecteurs orthogonaux ou de même
direction connaissant celles de l’autre;
calculer la distance de deux points donnés par leurs coordonnées.
d) Place un autre point C(- 1 ; - 3). Fais le même déplacement précédent en allant du point
C de façon à obtenir le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB . Quelles sont les coordonnées du point D obtenu pour
que ⃗⃗⃗⃗⃗
CD= ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ?
Complète : 𝑥𝐷 – 𝑥𝐶 = … et 𝑦𝐷 – 𝑦𝐶 = …
Définition
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne deux points A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ). et
B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ).
On appelle couple de coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 , le couple de nombres (x ; y) tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗ = x. 𝑂𝐼
x = 𝑥𝐵 – 𝑥𝐴 et y = 𝑦𝐵 – 𝑦𝐴 et 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗ + y. 𝑂𝐽
⃗⃗⃗⃗ .
On note ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (𝒙; 𝒚)
▼Remarque
On peut déterminer les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB par simple lecture graphique. Pour cela,
l’abscisse du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB correspond au nombre d’unités comptées sur l’axe des abscisses en
allant de l’abscisse de A à l’abscisse de B.
L’ordonnée du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB correspond au nombre d’unités comptées sur l’axe des ordonnées
en allant de l’ordonnée de A à l’ordonnée de B.
P a g e | 122
Exercice
Dans un repère orthonormé (O, I, J) on donne les points A(5 ; - 4) ; B(10 ; 2) ; C(- 1 ; - 3).
Calcule les coordonnées des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ; ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ; ⃗⃗⃗⃗⃗
BC .
Règle
Dans un repère orthonormé (O, I, J), si A(a ;b) et 𝑢
⃗ (x ;y), les coordonnées du point B tel que
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑢⃗ sont données par les relations 𝑥𝐵 = x + a et 𝑦𝐵 = y + b.
Exercice
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). On donne le point A(2; 3) et u
⃗ (4 ;4).
Détermine les coordonnées du point B pour que ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = u⃗.
Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), A, B, C et D sont des points.
Si ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (𝑥; 𝑦) 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(x’; y’) alors la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 a pour coordonnées
(x +x’ ; y + y’).
P a g e | 123
Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; 5) et
⃗⃗⃗⃗⃗
CD(- 6 ; 3). Calcule les coordonnées de la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD
Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), A et B sont des points et k un nombre.
Si ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées (kx ; ky).
𝐴𝐵 (x ; y) alors k.𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ (kx ; ky).
On note : k.𝐴𝐵
Exercice :
1
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne : ⃗⃗⃗⃗⃗
OA(2 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
OB(- 1 ; - 6).
3
1) Détermine les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et
B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) Si K est le milieu du segment [AB] alors les coordonnées du point K
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵
sont :( ; )
2 2
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵
On note : K( ; ).
2 2
Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(2 ; - 3) et
3
B(2 ; −5).
et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD(- 1 ; 4)
a) Construis ces deux vecteurs et vérifie à l’aide de tes instruments que les droites (AB) et
(CD) sont parallèles.
1
b) Complète : 2 4 – (- 2) (- 1) = …
Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (𝑥 ; y)
et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝐵′(x’ ; y’) sont colinéaires si xy’ – x’y = 0.
Exercice :
2
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB( 2 ; 3)
et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD(3 ; 1). Démontre ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD ont même direction.
Activité 7
a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), construis les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(4; 2)
⃗⃗⃗⃗⃗ (- 3 ; 6).
et CD
b) Complète : 4(- 3) + 26 = … puis vérifie à l’aide de tes instruments que (AB)⏊(CD).
Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), deux vecteurs non nuls ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (𝑥 ; y)
et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝐵′(x’ ; y’) sont orthogonaux si xx’ + yy’ = 0.
P a g e | 126
Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(−1 ; 3)
et B(6 ; 2).
Montre que les droites (OA) et (OB) sont perpendiculaires.
Activité 8
a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), place les points A(- 4 ; - 1),
B(- 1 ; 2) et C(2 ; 5). A l’aide de ta règle, vérifie que les trois points A, B et C sont
alignés.
b) Montre que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC sont colinéaires.
Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé orthonormé (O, I, J), trois points A, B et C sont
alignés si
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
les vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.
Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points
A(1 ; - 2), B(- 1 ; - 1)
et C(5 ; - 4). Démontre que les points A,B et C sont alignés.
Activité 9
a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), construis le vecteur 𝑢
⃗ (2 ; 3).
b) Dans ce même repère, construis un autre vecteur 𝑣 = 2u
⃗.
P a g e | 127
Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), le vecteur 𝑣(x ;y) est colinéaire
⃗ (a ; b) donné si ay – bx = 0.
au vecteur 𝑢
▼Méthode
Pour déterminer les coordonnées (x ; y) du vecteur v
⃗ colinéaire au vecteur u
⃗ , on donne une
valeur quelconque à x et on tire y ou bien, on donne une valeur quelconque à y et on tire x
dans l’équation ay – bx = 0, les coordonnées (a ;b) du vecteur u
⃗ étant connues.
Exercice
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne le vecteur 𝑢
⃗ (3 ; - 2).
Détermine
les coordonnées (x ; y) d’un vecteur 𝑣 qui soit colinéaire à 𝑢
⃗.
Activité 10
a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), construis le vecteur 𝑢
⃗ (2 ; 3).
b) Dans ce même repère, construis un autre vecteur 𝑣 d’origine O qui soit orthogonal à 𝑢
⃗ .
c) On désigne par (x ; y) les coordonnées du vecteur 𝑣 que tu a déterminé.
Complète : 2x + 3y = …
d) Considère la relation 2x + 3y = 0. Donne une valeur à x et trouve la valeur de y
vérifiant l’équation. Que dire des vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣
Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), le vecteur 𝑣 (x ;y) est orthogonal au vecteur 𝑢
⃗ (a ; b)
donné si ax + by = 0.
P a g e | 128
▼Méthode
Pour déterminer les coordonnées (x; y) du vecteur 𝑣 orthogonal à un vecteur 𝑢
⃗ de
coordonnées (a;b), on donne une valeur quelconque à x et on tire y ou bien, on donne une
valeur quelconque à y et on tire x dans l’équation ax + by = 0.
Exercice
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le vecteur 𝑢
⃗ (2 ; 3). Détermine
les coordonnées (x ; y) d’un vecteur 𝑣 qui soit orthogonal à 𝑢
⃗.
Activité 11
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
a) Place les points A(2 ; 3), B(4 ; 3), C(5 ; 4), D(2 ; - 3) et E(2 ; 4).
b) En lisant le graphique, relie les distances proposées à leurs valeurs :
AB AD EC AE DE
1 2 3 6 7
c) Sur la figure suivante, M(5; 3) et N(2; 5)
Propriété
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), si les points A et B ont
pour coordonnées respectives (xA ; yA) et (xB ; yB) alors la distance AB est :
AB = √(𝑥𝐴 − 𝑥𝐵 )2 + (𝑦𝐴 − 𝑦𝐵 )2
Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points
−3 −1
A(- 1; 2) et B( 2 ; ).
2
Résumé
Calculs et coordonnées de vecteurs
Définition
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne deux points A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ).
⃗⃗⃗⃗⃗ , le couple de nombres (x ; y) tels que :
On appelle couple de coordonnées du vecteur 𝐴𝐵
x = 𝑥𝐵 – 𝑥𝐴 et y = 𝑦𝐵 – 𝑦𝐴 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = x. ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 + y. ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽.
Règle
Dans un repère orthonormé (O, I, J), si A(a ;b) et 𝑢
⃗ (x ;y), les coordonnées du point B tel que
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢
𝐴𝐵 ⃗ sont données par les relations 𝑥𝐵 = x + a et 𝑦𝐵 = y + b.
Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), A, B, C et D sont des points.
Si ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (𝑥; 𝑦) 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(x’; y’) alors la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 a pour coordonnées
(x +x’ ; y + y’).
Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), A et B sont des points et k un nombre.
⃗⃗⃗⃗⃗ (x ; y) alors k.𝐴𝐵
Si 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées (kx ; ky).
⃗⃗⃗⃗⃗ (kx ; ky).
On note : k.𝐴𝐵
P a g e | 130
Propriété
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥 ; y)
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), les vecteurs 𝐴𝐵
et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝐵′(x’ ; y’) sont colinéaires si xy’ – x’y = 0.
et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝐵′(x’ ; y’) sont orthogonaux si xx’ + yy’ = 0.
Calcul des coordonnées de l’un des deux vecteurs orthogonaux connaissant celles de
l’autre
Propriété :
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), le vecteur 𝑣 (x ;y) est orthogonal au vecteur 𝑢
⃗ (a,b)
donné si 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 0.
P a g e | 131
Exercices
1. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), A, B, C, D et E sont des points tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ + 2𝑂𝐽
𝑂𝐴= 2𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗ ; 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = - 2𝑂𝐼
⃗⃗⃗⃗ ; 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 - ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ;
𝑂𝐷 = 3𝑂𝐽
et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ - ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐸 = - 3𝑂𝐼 𝑂𝐽.
a) Trouve les couples de coordonnées des points A, B, C, D et E.
b) Calcule les coordonnées des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐸 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐸 ;
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐷 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶; et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 - 2𝐵𝐷 𝐷𝐸 .
2. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(5 ; - 2) ;
B(-2 ; - 3) ; C(- 3 ; 4) ; D(1 ; 5) ; E(5 ; 1) et F(3 ; 4).
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐷
Par simple lecture, donne les coordonnées des vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐸 𝑒𝑡 𝐹𝐶
3. Le plan est muni d’un repère (O, I, J). x et y sont des nombres réels.
a) On donne ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (3 + x ; 7) et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(1; y – 4). Calcule x et y pour que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 soient
égaux.
b) On donne ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (5 ; x – 1) et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(- 3 ; 3 – x). Détermine x pour que les deux
vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 soient colinéaires.
1 3
c) On donne ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (2 ; - 2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(x ; 2). Trouve x pour que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 soit orthogonal à ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 .
4. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(- 1 ; 2) et B(2 ; - 5).
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 𝐴𝐵
a) Place les points C et D tels que 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = - 5 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐷𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2 2
5. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(2 ; 3) et
6. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(-2 ; 1) ;
B (2 ; 3) ; C (2 ; 0) et D (- 2 ; - 2).
a) Calcule les coordonnées du point M milieu de [AC].
b) Calcule les coordonnées du point P milieu de [DB].
c) Quelle est la nature du triangle ABC ?
7. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(-2 ; 3) ;
B (3; 1) et C (0 ; - 2).
a) Calcule AB et AC.
b) Quelle est la nature du triangle ABC ?
2
8. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(-1 ; 3) ;
1 5
⃗⃗⃗⃗⃗ ⏊ 𝐵𝐶
B (3; 2) et C (4 ; - 3). Vérifie par le calcul que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
9. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(5 ; 2) ;
⃗ (−4
B (- 1; 7). On considère la translation 𝑡𝑢⃗ de vecteur 𝑢 3
).
Sachant que A’ = 𝑡𝑢⃗ (𝐴) et B’ = 𝑡𝑢⃗ (𝐵), calcule les coordonnées de A’ et B’. Faire une
figure.
10. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(3√3 ; - 1 - 3√3) ;
B (- 3; - 4) et C (3 ; 2). Démontre que le triangle ABC est équilatéral.
11. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(-2 ; 1) ;
B (2; 3) et C (0 ; -3).
a) Trouve les coordonnées du point D image du point C par la translation de vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
b) Quelle est la nature du quadrilatère ABDC ?
P a g e | 133
12. Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points
A(-2 ; - 2) ; B (- 4; 4) ; C (2 ; 6) et D (4 ; 0).
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐷
a) Les vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont-ils orthogonaux ?
b) Calcule les distances AB et AD.
c) Quelle est la nature du triangle ABD ?
d) Démontre que le quadrilatère ABCD est un carré.
13. Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points
A(-1 ; 1) ; B (- 2; - 1) et C (3 ; 3).
a) Calcule les coordonnées du point M tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 .
b) Calcule les coordonnées du point K, centre de gravité du parallélogramme
ABMC.
14. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(3 ; 4) ;
B (5; - 1) ; C (0 ; -3) et D ( -7 ; 0).
Démontre que ABCD est un trapèze isocèle.
P a g e | 134
Contexte :
Moussa et Peurmadji sont deux amis qui aiment les mathématiques. Un jour, pendant qu’ils
causaient, Moussa a demandé à Peurmadji de lui décrire, de façon simplifiée, le plan de son
village. Peurmadji lui répond : « je vais te faire cette description à partir de la case du chef de
mon village. On va donc supposer que le point O est l’emplacement de la case du chef. A 40
mètres de la case du chef, suivant une ligne horizontale, se trouve le puits du village que nous
allons noter P. D’autre part, l’école du village que nous allons noter E est située à 100 mètres
de la case du chef suivant la ligne verticale. Commence la représentation en supposant qu’un
centimètre sur la feuille correspond à 20 mètres dans la réalité.» Moussa construis les points
spécifiés O, P et E comme suit :
Il est entendu que Moussa complètera la représentation au fur et à mesure que Peurmadji lui
fournira les consignes relatives aux différents emplacements des lieux principaux du village
de ce dernier ;
Consigne A:
Mon village comprend trois quartiers que nous allons noter Q1, Q2 et Q3. C1, C2 et C3 sont les
points représentant les emplacements respectifs des cases des trois chefs de quartiers.
1. Les positions respectives des trois points C1, C2 et C3 se déterminent à partir des
⃗⃗⃗⃗⃗ 1=1 ⃗⃗⃗⃗⃗
relations vectorielles suivantes : 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
𝑂𝐸 -2𝑂𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶1𝐶2= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3
𝑂𝑃 - 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐸 ;
2
P a g e | 136
𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ +1 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 3= 3𝑂𝑃 𝑂𝐸 ;
5
2. Après avoir construit les trois points, Moussa demande : « comment sont délimités les
quartiers de ton village ? »
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝑃
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ - 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ , construis le point M.
c. La case des parents de Peurmadji est notée T. Elle est l’image du point C1 par la
1
⃗⃗⃗⃗⃗ suivie de la translation du vecteur
translation du vecteur 2.𝑂𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐸𝑂
5
Consigne B:
Moussa veut représenter tous les points construits à la consigne A dans le plan muni d’un
repère orthonormé (O,𝑖, 𝑗).
P a g e | 137
6. Calcule les distances séparant le point T et, respectivement, les points P, E, C1, C2, C3,
M, N et H. Tu indiquera les distances sur la feuille et les distances réelles.
Consigne C:
A est un polynôme tel que A(x) = x3 + 4x2 - 20x - 80. Moussa indique les consignes
suivantes :
f : [-3 ; 3] /R
x f(x)
P a g e | 138
PALIER 3
Semaines 13 – 17
Activités numériques
Applications linéaires –-Applications affines-
Composée d’applications affines
Fractions rationnelles
Activités géométriques
Equations de droites
Symétrie centrale – symétrie orthogonale
P a g e | 140
Objectifs
Utiliser une application linéaire pour représenter une situation de proportionnalité ;
appliquer les propriétés de linéarité ;
calculer l'image ou l'antécédent d'un nombre réel par une application affine ;
utiliser le signe de a pour déterminer le sens de variation d'une application affine
déterminée par f(x) = ax + b ;
représenter graphiquement une application affine et exploiter le graphique ;
utiliser la représentation graphique d'une application affine pour connaître son sens de
variation ;
une situation concrète étant modélisée par une fonction affine, ou affine par
intervalles, interpréter le sens de variation de cette fonction ;
déterminer une application affine donnée par deux nombres et leurs images ;
calculer la composée d’applications affines ;
utiliser les propriétés de la composée d’applications affines pour effectuer des calculs
littéraux fo(goh)(x) = (fog)oh(x) et gof ≠ fog.
1.1 Définition
Activité 1
Le taximan Adoum sait que sa voiture consomme un litre pour cinq kilomètres parcourus.
a) Complète le tableau suivant :
Distances parcourues en Km 15 45
Quantités d’essence consommée en litre 2 4 5 6 7 8
b) Quelle sera la quantité d’essence consommée pour une distance de 100km ? 150km ?
200km ?
c) Si x désigne la quantité d’essence consommée en litre, écris la relation qui te permet
d’obtenir la distance y parcourue correspondant à la quantité consommée x.
P a g e | 141
d) Pour une même valeur donnée à x, peut-on obtenir plusieurs valeurs de y correspondant à
x ? Comment appelles-tu une telle relation ?
Exercices
1) a) f est une application linéaire définie par :
f(x) = 2x. calcule f(1) ; f(5) ; f(7) ; f(- 3) et f(- 9).
b) Détermine les nombres qui ont respectivement pour images par f les nombres :
1
; 4 ; - 4.
2
2) g est une application linéaire telle que g(2) = 6. Donne l’expression de g(x) en
fonction de x
Activité 2
A une rentrée scolaire, papa Gustave doit acheter et distribuer des cahiers de même forme et
de même prix à ses enfants. Si un cahier coûte 200F,
a) combien doit- il dépenser pour 100 cahiers ?
b) Son fils ainé en classe de Terminale veut 15 cahiers tandis que son cadet de la classe
de Seconde en veut 14. Combien doit-il dépenser pour ces deux fils ?
c) Cinq de ses enfants, au collège, veulent chacun 10 cahiers. Combien doit-il dépenser
pour eux ?
d) Il partage équitablement le reste des cahiers à trois des enfants au primaire. Combien
chaque enfant du primaire reçoit-il de cahiers ?
P a g e | 142
u v u+v
au av au + av f(u + v) = au + av
u ku
au k(au) f(ku) = kf(u)= k(au)
Exercice
7
f est une application linéaire telle que f(3) – f(4) = 2. Donne l’expression de f en fonction de x.
2 Applications affines
2.1 Définition d’une application affine
Activité 3
Dans son taxi, Ali affiche ses tarifs : 8F pour la prise en charge et 3F par kilomètre parcouru.
a) Combien doit payer Chona qui doit faire une course sur une distance de 12km ?
b) Combien doit payer Alain qui a effectué un trajet de 7km ?
c) On désigne par x la distance parcourue par un client dans le taxi de Ali. Exprime en
fonction de x la somme y que doit payer un client de Ali.
Définition
a et b sont des nombres réels.
La relation qui fait correspondre à tout nombre x le nombre ax + b est appelée application
affine.
Les applications affines sont généralement notées par des lettres f ; g ; h ;…
P a g e | 143
Ainsi, on note :
f: ℝ ⤑ ℝ
x ⟼ ax + b
ou encore : f(x) = ax + b
Exemples
1. Pour l’application affine f(x) = 3x + 5, a = 3 et b = 5. Si l’on veut calculer par f l’image de
1, on écrit : f(1) = 31 + 5 = 8.
Remarque
Si le coefficient directeur a d’une application affine est non nul, cette application affine est
une bijection de ℝ dans ℝ.
Méthode
Une application affine f(x)= ax +b étant donnée, on peut déterminer l’antécédent d’un
nombre y donné en résolvant simplement l’équation
𝑦−𝑏
ax + b = y et l’on tire x = ; a étant non nul.
𝑎
Exercice
1
On donne l’application affine f telle que pour x réel, f(x) = -x√3 + 2
Activité 4
a et b sont deux nombres donnés et f l’application affine définie par : f(x) = ax + b
u et v étant deux nombres, on veut comparer f(u) et f(v).
a) Si a 0 et u v, compare f(u) et f(v).
b) Si a = 0 et u v, compare f(u) et f(v).
c) Si a 0 et u v, compare f(u) et f(v).
P a g e | 144
Propriété
Une application affine f étant définie par f(x) = ax + b,
Si a 0 alors f est croissante
Si a = 0 alors f est constante
Si a 0 alors f est décroissante.
Exercice
Donne le sens de variation de chacune des applications affines suivantes :
a) f(x) = 2x + 5
b) g(x) = - 3
c) h(x) = - x +3.
Activité 5
On donne l’application affine f définie par : f(x) = 2x – 1.
a) Complète le tableau suivant :
x 0 1 5 -2 1 -3 -1 -5
2
f(x)
b) Dessine un repère orthonormé (O, I, J) et marque les points d’abscisse x et d’ordonnée
f(x) dans ce repère.
c) Complète : la représentation graphique de l’application affine f
définie par f(x) = 2x – 1 est la droite d’équation y = …
Définition
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), A et B étant des ensembles de nombres réels et f une
application de A dans B, on appelle représentation graphique de l’application f, l’ensemble
des points du plan de coordonnées (x ; f(x)), x étant un élément de A.
Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), a et b étant des nombres réels donnés et f une
application affine définie par f(x) = ax + b, la représentation graphique de f dans le repère
(O, I, J) est la droite d’équation y = ax + b.
P a g e | 145
Exercice
Représente graphiquement chacune des applications affines suivantes :
a) f(x) = 3x – 5
b) g(x) = - 2x + 3
c) h(x) = - x + 5
Remarque :
Une application affine f définie par f(x) = ax + b étant donnée, le tableau suivant donne les
coordonnées de trois points particuliers de la droite qui représente f dans un repère (O, I, J).
x y
B 0 b
𝒃
A 𝒂 0
C 1 a+b
Le point B(0 ; b) est appelé le point d’abscisse nulle ; b est l’ordonnée à l’origine.
C’est l’intersection de la droite qui représente la fonction affine f et l’axe des ordonnées.
𝑏
Le point A( 𝑎 ;0) est le point d’ordonnée nulle. C’est l’intersection de la droite qui
Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux fonctions affines f et f’ définies
par f(x) = ax +b et f’(x) = a’x + b’ sont représentées par deux droites parallèles si a = a’
Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), représente les fonctions affines f et g définies par :
f(x) = 2x + 1 et g(x) = 2x – 3
P a g e | 146
Remarques
1) Certaines applications affines peuvent avoir des expressions différentes par intervalles de
ℝ. On les appelle des fonctions affines par intervalles.
Exemple
L’application affine f définie par :
f(x) = - 3x + 1 si x ϵ] ← ; 1]
f(x) = 2x – 4 si x ϵ [1 ; 5]
f(x) = - x + 11 si x ϵ [5 ; ⟶ [ est une application affine par intervalles.
Représentons f dans un repère (O, I, J).
2) Une application linéaire est un cas particulier d’une application affine (cas où b = 0).
Exemple
L’application affine f définie par f(x) = 4x + 0 est une application linéaire car on l’écrit
simplement f(x) = 4x.
f(x) = ax + b.
Exercice
A partir de la représentation de la droite (D); détermine l’application affine f ayant (D)
comme représentation graphique.
P a g e | 147
4) A partir de la représentation graphique d’une application affine par une droite, on peut
déterminer son sens de variation.
Il suffit de considérer deux nombres dans l’intervalle désigné où l’application affine est
représentée par une droite ou un segment de droite, de les comparer puis, de comparer leurs
images. Si les images sont rangées dans le même ordre que les antécédents, l’application
affine est croissante ; sinon elle est décroissante.
Exercice
A partir de la représentation des droites (D) et (D’), donne le sens de variation de chacune
des applications affines f et g ayant (D) et (D’) comme représentations graphiques.
P a g e | 148
Activité 6
f est une application affine définie par f(x) = ax + b telle que
f(- 2) = - 1 ; f(1) = 5.
a) En utilisant l’écriture f(x) = ax + b,traduire l’égalité f(- 2) = - 1.
b) En utilisant l’écriture f(x) = ax + b,traduire l’égalité f(1) = 5.
c) A partir de ces deux égalités obtenues, détermine les valeurs de a et de b.
d) Donne l’expression de f(x) en remplaçant a et b par leurs valeurs obtenues.
e) Représente f par une droite dans un repère (O, I, J).
▼Méthode
Par la donnée de deux nombres et de leurs images, on peut déterminer une
application affine f.
Il suffit pour cela de donner l’expression générale des applications affines
f(x) = ax + b où a et b sont deux nombres à déterminer.
Exercice
f est une application affine telle que f(2) = 3 et f(- 1) = 5.
Détermine les nombres a et b tels que f(x) = ax + b.
Exemple 2
Le tableau suivant est extrait du tarif postal en vigueur dans un pays d’Afrique Centrale :
Masses en grammes Tarifs ordinaires
]0;20 ] 180 F CFA
]20;40 ] 450 F CFA
]40;60 ] 500 F CFA
]60;80 ] 600 F CFA
]80;100 ] 700 F CFA
]100;200 ] 800 F CFA
]200;300 ] 900 F CFA
Définition
f et g étant deux applications affines, la composée de f par g notée gof définie par :
pour tout x réel (gof)(x) = g[f(x)] est aussi une application affine.
Remarques
1) De manière générale, pour tout x réel, (gof)(x) ≠ (fog)(x).
P a g e | 152
Exemples
1) Dans chacun des cas suivants, déterminons les composées fog et gof des applications
affines données :
a) f(x) = -x + 2 et g(x) = 2x – 1
Pour tout x réel, fog(x) = f[g(x)]
= f(2x – 1)
= - (2x – 1) + 2
= - 2x + 1 + 2
= - 2x + 3
fog(x) = - 2x + 3
Et pour tout x reel, gof(x) = g[f(x)]
= g(- x + 2)
= 2(-x + 2) – 1
= - 2x + 4 – 1
= - 2x + 3
gof(x) = - 2x + 3
▼Remarque
Ici, fog =gof.
b) f(x) = 3x + 1 et g(x) = -5x + 7
Pour tout x réel, fog(x) = f[g(x)]
= f(-5x +7)
=3(-5x + 7) + 1
= - 15x + 21 + 1
= - 15x + 22
fog(x) = - 15x + 22
Et pour tout x réel, gof(x) = g[f(x)]
= g(3x + 1)
= - 5(3x + 1) + 7
= - 15x – 5 + 7
= - 15x + 2
P a g e | 153
▼Remarque
Ici, fog ≠ gof
2) f, g et h sont trois applications affines telles que, pour tout x réel,
f(x) = 2x – 1 ; g(x) = x – 5 et h(x) = - 3x + 7
Déterminons (fog)oh et fo(goh).
Pour tout x réel, trouvons fog puis (fog)oh :
fog(x) = f[g(x)]
= f(x- 5)
= 2(x – 5) – 1
= 2x – 10 – 1
= 2x – 11
[(fog)oh](x) = [fog](h(x))
= [fog](- 3x + 7)
= 2(- 3x + 7) – 11
= - 6x + 14 – 11
= - 6x + 3
[(fog)oh](x) = - 6x + 3
Et pour tout x réel, trouvons goh puis fo(goh) :
goh(x) = g[h(x)]
= g(- 3x + 7)
= - 3x + 7 – 5
= - 3x + 2
fo(goh)(x) = f[goh(x)]
= f(- 3x + 2)
= 2(- 3x +2) – 1
= - 6x + 4 – 1
= - 6x + 3
[fo(goh)](x) = - 6x + 3.
▼Remarque
Pour tout réel x, [(fog)oh](x) =[fo(goh)](x).
P a g e | 154
Résumé
Applications linéaires et proportionnalité
Définition d’une application linéaire
on appelle application linéaire, toute application définie sous la forme f(x) = ax où a est un
nombre réel.
Toute application linéaire traduit une situation de proportionnalité et sa représentation
graphique est une droite qui passe par l’origine du repère.
L’ordonnée du point d’abscisse égale à 1 est le coefficient a de l’application linéaire.
u v u+v
au av au + av f(u + v) = au + av
u ku
au k(au) f(ku) = kf(u)= k(au)
Applications affines
Définition d’une application affine
a et b sont des nombres réels.
La relation qui fait correspondre à tout nombre x le nombre ax + b est appelée application
affine.
Les applications affines sont généralement notées par des lettres f ; g ; h ;…
Ainsi, on note :
f: ℝ ⤑ ℝ
x ⟼ ax + b
ou encore : f(x) = ax + b
P a g e | 155
Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), a et b étant des nombres réels donnés et f une
application affine définie par f(x) = ax + b, la représentation graphique de f dans le repère
(O, I, J) est la droite d’équation y = ax + b.
Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux fonctions affines f et f’ définies
par f(x) = ax +b et f’(x) = a’x + b’ sont représentées par deux droites parallèles si a = a’
Exercices
1. Parmi les fonctions suivantes, indique celles qui sont des applications affines en précisant
les valeurs de a et b.
𝑥 2 𝑥
f(x) = 7 + 2 ; g(x) = - x ; h(x) = x + 3 ; k(x) = 7(3 – 2x) ; l(x) = - 3;
√2
7 1+2𝑥
m(x) = x2 – 11; n(x) = 𝑥 + 2; o(x) = ; 𝑞(𝑥) = - 8; r(x) = x√3 + 2.
3
P a g e | 156
5.a et b étant des nombres réels, f est l’application affine définie pour tout x réel par :
f(x) = ax + b.
Dans chaque cas, détermine :
a) b sachant que a = - √3 et f(5) = 7.
b) a sachant b = 1 + √2 et f(3) = - √2.
c) a et b sachant que f(3) = 1 et f(-√5) = 3.
6.f est l’application affine définie pour tout x réel par :
f(x) = (2√2 - 1)x + 1.
a) f est-elle croissante ou décroissante ?
2 3 2
b) Range par ordre croissant, sans les calculer les nombres f(√2 - 1) ; f(3) ; f(5) ; f( ).
√5
x -2 1 0
-3
f(x) 5
-4 -1 3
5
9. Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), représente graphiquement les applications linéaires
définies pour tout x réel par :
1
f(x) = - 7x ; g(x) = 3x ; h(x) = x ; k(x) = 2x.
11.ABCD est un rectangle de côtés respectifs 5cm et 3 cm. M est un point appartenant à [DC]
tel que DM = x.
12.f est une application affine telle que pour tout x réel, f(x) = x√2 + 3.
1 −1
13.a) Détermine l’application affine f telle que f(3) = 2 et f(- 1) = 2
14.Complète le tableau suivant pour qu’il soit un tableau de valeurs d’une application affine :
x 2 0 4 6
y -5 -2 … …
15.Un artisan est payé par un marchand de jouets de la façon suivante : chaque semaine, il
reçoit un salaire de 400F plus 50F par jouet qu’il réalise.
Objectifs
Déterminer les conditions d’existence d’une fraction rationnelle ;
simplifier une fraction rationnelle dans des cas simples ;
utiliser les expressions simplifiées pour le calcul de valeurs numériques ;
déterminer la forme canonique d’une fonction rationnelle ;
résoudre des équations ou des inéquations impliquant des fractions rationnelles.
Définition
Une fonction f est appelée fonction rationnelle (ou fraction rationnelle) si on peut l’écrire
𝑃(𝑥)
sous forme 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥) où 𝑃(𝑥) et 𝑄(𝑥) sont des fonctions polynômes.
Exemple
Soit 𝑓 la fonction suivante :
𝑓:ℝ⟶ℝ3𝑥2−2𝑥+1
𝑥⟼ 𝑥−4
𝑓 est le quotient de deux fonctions polynômes donc f est une fonction rationnelle.
Elle est définie pour tout 𝑥 tel que 𝑥 − 4 ≠ 0 c ′ est − à − dire 𝑥 ≠ 4
Donc le domaine de définition de 𝑓 est l’ensemble 𝐷𝑓 = ℝ\4 ou 𝐷𝑓 = ℝ − 4.
P a g e | 160
Activité 2
On considère les polynômes suivants :
A(𝑥) = 𝑥 2 − 8𝑥 + 16 et B(𝑥) = 3𝑥 − 12.
a) Factorise A(𝑥) et B(𝑥).
A(𝑥)
b) Soit 𝑓(𝑥) = B(𝑥) une fonction rationnelle.
En utilisant les formes factorisées de A(𝑥) et B(𝑥), détermine le domaine de définition de 𝑓.
c) En t’inspirant de la simplification des fractions, simplifie la fraction rationnelle sur son
domaine de définition.
▼Méthode
P(x)
Soit f(x) = Q(x) une fonction rationnelle.
Exemple
𝑥 2 −9
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −6𝑥+9.
Simplifions 𝑓(𝑥) :
𝑓 est une fraction rationnelle dont le numérateur est 𝑃(𝑥) = 𝑥 2 − 9 et le
dénominateur 𝑄(𝑥) = 𝑥 2 − 6𝑥 + 9.
Factorisons 𝑃(𝑥) et 𝑄(𝑥).
En appliquant les identités remarquables, on obtient : 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 3)(𝑥 + 3)
et 𝑄(𝑥) = (𝑥 − 3)2.
(𝑥−3)(𝑥+3)
On a donc : 𝑓(𝑥) = .
(𝑥−3)2
NB :
Pour tout le reste de ce cours, nous n’étudierons que les fonctions rationnelles dont la forme
𝑎𝑥+𝑏
générale est 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑥+𝑑 avec 𝑐𝑥 + 𝑑 ≠ 0.
Activité 3
3𝑥+2
On considère la fonction rationnelle 𝑓(𝑥) = .
𝑥−1
▼Méthode
Pour passer de la forme rationnelle générale à la forme canonique d’une fonction rationnelle,
on peut :
1. Soit, faire apparaître le dénominateur dans le numérateur.
2. Soit, effectuer la division euclidienne.
Exercice :
2𝑥+5
On donne la fonction rationnelle 𝑓(𝑥) = 𝑥+3
a) Détermine 𝐷𝑓 et Dg.
Règles
Les règles des opérations (addition, multiplication) sont les mêmes sur les fonctions
rationnelles que celles des opérations sur les fractions des nombres réels.
Ainsi, on a :
. L’addition (la somme) de deux fonctions rationnelles est une fonction rationnelle.
. La multiplication (ou produit) de deux fractions rationnelles est une fonction rationnelle.
Complète :
𝑎 ….
∗ = 0 ⟺ {𝑏 ≠0
𝑏
𝑎 ….
* 𝑏 = 1 ⟺ {𝑏 ≠ 0 .
2𝑥+1 2𝑥+1
b) En utilisant cette démarche, résous l’équation: 3𝑥−6 = 0 puis 3𝑥−6 = 1.
Règles
𝑃(𝑥)
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥) avec 𝑄(𝑥) ≠ 0.
𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 0
𝑅é𝑠𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 = 0 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à { .
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0
𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 𝑄(𝑥)
𝑅é𝑠𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 = 1 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à { .
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0
a étant un nombre réel ;
𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 𝑎. 𝑄(𝑥)
𝑅é𝑠𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 = 𝑎 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à {
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0
P a g e | 163
Exercice :
On considère l’expression :
𝑥−3
A(𝑥) = (𝑥 − 3)(2𝑥 + 4) et la fonction rationnelle 𝑓(𝑥) = 2𝑥+4.
Règle
𝑃(𝑥)
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥), une fonction rationnelle.
𝑃(𝑥)
Résoudre l’inéquation 𝑄(𝑥) ≤ 0 revient à résoudre l’équation 𝑃(𝑥). 𝑄(𝑥) ≤ 0. ( 𝑄(𝑥) ≠ 0)
𝑃(𝑥)
Résoudre l’inéquation 𝑄(𝑥) ≥ 0 revient à résoudre l’équation 𝑃(𝑥). 𝑄(𝑥) ≥ 0 .( 𝑄(𝑥) ≠ 0)
Exercice :
Résumé
Fractions rationnelles
Définition
Une fonction f est appelée fonction rationnelle (ou fraction rationnelle) si on peut l’écrire
𝑃(𝑥)
sous forme 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥) où 𝑃(𝑥) et 𝑄(𝑥) sont des fonctions polynômes.
P a g e | 164
𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 0
=0⇔{ .
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0
Exercices
1. Trouve, dans chaque cas, l’ensemble de définition de la fonction rationnelle f.
−3𝑥 𝑥−1
a) 𝑓(𝑥) = ; b) 𝑓(𝑥) = 4𝑥 + 9−𝑥 2.
𝑥 2 −𝑥+1
𝑥+2
2. Soit la fonction rationnelle suivante: 𝑓(𝑥) = .
𝑥 2 −4
𝑥 2 +𝑥
3. Soit 𝑓(𝑥) = .
𝑥 3 −𝑥 2
a) Détermine le domaine de définition de f.
b) Simplifie 𝑓(𝑥) sur son domaine de définition.
c) Calcule : 𝑓(−4) ; 𝑓(1) ; 𝑓(0) ; 𝑓(3) ; 𝑓(−2√2).
d) Calcule 𝑓(√2) puis encadre 𝑓(√2)par des décimaux d’ordre 2 sachant que
1,414< √2 < 1,415.
e) Résous dans ℝ les équations suivantes : 𝑓(𝑥) = 0 ; 𝑓(𝑥) = 1.
f) Résous dans ℝ les inéquations suivantes : 𝑓(𝑥) < 0 ; 𝑓(𝑥) ≤ 1.
𝑓 ∶ ℝ→ ℝ
5. On considère la fonction rationnelle suivante 3𝑥−4
𝑥⟼ 2𝑥+1
a) Détermine 𝐷𝑓 .
Objectifs
Écrire une équation et/ou une équation réduite de la droite définie par :
un point et un vecteur directeur,
deux points,
un point et son coefficient directeur ;
écrire une équation de la droite :
passant par un point et parallèle à une droite donnée,
passant par un point et perpendiculaire à une droite donnée ;
construire une droite déterminée par :
une équation,
un point et un vecteur directeur,
un point et son coefficient directeur ;
vérifier l’appartenance ou non d’un point à une droite définie par son équation
trouver un vecteur directeur d’une droite définie par son équation;
déterminer le point d'intersection de deux droites sécantes ;
trouver, à partir du tracé d'une droite dans le plan muni d'un repère :
une équation de cette droite,
son coefficient directeur,
les coordonnées d'un point de cette droite ;
reconnaître ou justifier, à l'aide de leurs pentes, que deux droites sont parallèles ;
reconnaître ou justifier, à l'aide de leurs pentes, que deux droites sont
perpendiculaires.
Propriété
𝑢
⃗ est un vecteur et A, un point du plan.
⃗ est l’ensemble des
La droite (D) passant par A et de vecteur directeur 𝑢
⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
points M du plan tels que les vecteurs 𝑢 𝐴𝑀 soient colinéaires c'est-à-dire qu’il existe un
réel k tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = k. 𝑢
⃗.
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), toute droite non parallèle à l’axe des
ordonnées admet une équation réduite de la forme y = ax +b.
Le nombre réel a est appelé le coefficient directeur de cette droite ;
le nombre réel b est appelé ordonnée à l’origine de cette droite.
Toute droite parallèle à l’axe des ordonnées admet une équation de la forme x = b où b
est un nombre réel quelconque.
Exercice
2
On donne le vecteur 𝑢
⃗ (−1 ) et le point A(- 3 ; 2).
Détermine l’équation de la droite (D) passant par A et admettant 𝑢
⃗ pour vecteur
directeur.
Activité 2
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J) on donne les points A(2 ;1) et B(- 2 ; 3).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a) Place les points A et B dans ce repère puis construis le vecteur AB.
b) Détermine les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
c) On désigne par M(x ; y) un point du plan. Exprime en fonction de x et y les coordonnées
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ puis donne la condition de colinéarité des deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
du vecteur 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Tire
AB et AM
de cette égalité y en fonction de x.
P a g e | 169
Propriété
A et B étant deux points du plan, il existe une droite et une seule (D) passant par A et B et
admettant ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 pour vecteur directeur.
Cette droite est l’ensemble des points M du plan tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 soient colinéaires.
Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J) on donne les points A(1 ;2) et B(- 2 ; - 3).
Donne l’équation de la droite (D) passant par A et B.
Activité 3
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(-1 ; 2) et on désigne
par 3 le coefficient directeur de la droite (D) passant par A.
a) Complète la phrase suivante : une équation de droite est généralement écrite sous la
forme y = …
b) Sous cette forme d’équation de droite, remplace x et y respectivement par l’abscisse et
l’ordonnée du point A et tire b.
c) Donne alors l’équation de la droite (D) passant par A et admettant 3 comme coefficient
directeur.
d) Trace cette droite (D) dans le repère (O, I, J).
Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(α ;β) et un nombre réel a.
Il existe une droite (D) et une seule passant par A et ayant a comme
coefficient directeur.
Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A (2 ; - 1).
Détermine l’équation de la droite (D) passant par A et ayant – 2 comme
coefficient directeur.
P a g e | 170
Activité 4
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A( 2 ; 1) et la droite (D)
d’équation y = 2x + 1.
a) Trouve les coordonnées de deux points distincts de (D).
b) Donne un vecteur directeur de (D).
c) Le point A appartient-il à (D) ?
d) Détermine les coordonnées d’un point B tel que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 soit colinéaire au vecteur
directeur de (D). Trouve l’équation de la droite (AB).
Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A et une droite (D) d’équation
réduite y = ax + b.
Par le point A, il passe une droite et une seule parallèle à la droite (D).
Exercice
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(- 3 ; 2)
et la droite (D) d’équation y = 2x – 3.
Détermine l’équation de la droite (D’) passant par A et parallèle à (D).
Trace (D’).
Activité 5
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A( 1 ; 2) et la droite (D)
d’équation y = -2x + 1.
a) Trouve les coordonnées de deux points distincts de (D).
b) Donne un vecteur directeur de (D).
c) Le point A appartient-il à (D) ?
P a g e | 171
Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A et une droite (D) d’équation
réduite y = ax + b.
Par le point A, il passe une droite et une seule perpendiculaire à la droite (D).
Exercice
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(- 1 ; 2),
B(-3 ; 6) et C(3 ; - 1).
Détermine une équation de la droite (D) passant par C et perpendiculaire à (AB).
Activité 6 :
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne la droite (D) d’équation
2x – y + 3 = 0.
a) Détermine les coordonnées de deux points appartenant à (D).
b) Trace alors la droite (D).
▼Méthode
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), pour construire la droite (D) d’équation
ax + by + c = 0, il suffit de déterminer les coordonnées de deux points appartenant à (D) et
de tracer la droite (D) qui passe par ces deux points.
Exercice
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), construis la droite (D) d’équation
x – 3y + 4 = 0.
P a g e | 172
Activité 7
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A( 2 ; - 1) et le
vecteur 𝑢
⃗ (1 ; 2).
a) Détermine les coordonnées du point B tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑢⃗ puis place B dans le repère.
b) Construis la droite (AB).
▼Méthode
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), pour construire la droite (D) passant par un point A
⃗ (a ; b), on construit le point B tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
et de vecteur directeur u AB = a . ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
OI + b. OJ.
(D) est donc la droite (AB).
Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(- 3 ; 2).
Construis la droite (D) passant par A et admettant le vecteur 𝑢
⃗ (2 ; 1)
comme vecteur directeur.
Activité 8
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(- 1 ; -2).
Soit (D) la droite passant par A et ayant pour coefficient directeur le nombre
réel 2.
a) Complète : une équation réduite de la droite (D) est écrite sous la forme
y = …x + b.
b) En remplaçant x et y respectivement par l’abscisse et l’ordonnée du point A, donne la
valeur de b.
c) Trouve les coordonnées d’un point B distinct de A et appartenant à (D).
d) Trace (D) = (AB).
P a g e | 173
▼Méthode
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), pour construire la droite (D) passant
par un point donné A et de coefficient directeur le nombre réel a, il suffit de
déterminer l’équation réduite de la droite (D). A partir de cette équation
réduite, trouver les coordonnées d’un autre point B de (D) puis construire
(D).
Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(2 ; 1). Trace la
droite (D) passant par A admettant le nombre réel 3 pour coefficient directeur.
Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), la droite (D) d’équation
ax + by + c = 0 admet pour vecteur directeur 𝑢
⃗ (- b ; a).
Exercice
Détermine un vecteur directeur de la droite (D) d’équation 3x + y + 2 = 0.
c) Résous l’équation – 2x + 1 = x – 2.
d) Pour la valeur de x trouvée, donne la valeur de y pour l’une ou l’autre des deux
équations de droites y = - 2x + 1 et y = x – 2.
▼Méthode
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), pour déterminer le point
d’intersection de deux droites sécantes (D) et (D’) données par leurs
équations réduites y = ax + b et y = a’x + b’, il suffit de résoudre
l’équation ax + b = a’x + b’.
Pour la valeur de x trouvée, déterminer y dans l’une ou l’autre des deux
équations de droites y = ax + b et y = a’x + b’.
▼NB
Lorsque les deux droites sécantes sont minutieusement tracées
dans un repère bien construit, on peut graphiquement
déterminer les coordonnées du point d’intersection de ces deux
droites.
Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne deux droites (D) et (D’)
d’équations réduites respectives y = - x + 2 et y = 3x – 4.
Trace (D) et (D’) puis détermine graphiquement les coordonnées du point I
intersection de (D) et (D’). Vérifie le résultat par le calcul.
Activité 11
Dans le plan muni d’un
repère (O, I, J), on trace la
droite (D) comme ci-contre
indiquée.
P a g e | 175
▼Méthode
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on peut à partir du tracé d’une droite déterminer :
les coordonnées des points de cette droite ;
le coefficient directeur de cette droite ;
l’équation réduite de cette droite.
Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on a tracé la droite (D) ci – dessous :
Détermine, à partir de
ce tracé, les coordonnées de deux points distincts de (D) ; le coefficient directeur ainsi qu’une
équation réduite de (D).
Activité 12
a) Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), trace les deux droites (D) et (D’) d’équations
1
respectives x – 3y + 4 = 0 et - 3x + y – 3 = 0.
P a g e | 176
b) Donne les équations réduites des deux droites. Que dire de leurs pentes (coefficients
directeurs).
c) Précise la position des deux droites (D) et (D’).
Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux droites (D) et (D’) d’équations réduites
respectives y = ax + b et y = a’x + b’ sont parallèles si a = a’.
Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), (D) est la droite d’équation y = 3x – 2.
Trouve une équation de la droite (𝐷′ ) passant par le point A(- 2 ; - 3) et parallèle à (D).
Activité13
a) Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), trace les deux droites (D) et (𝐷′ ) d’équations
1
respectives 3x – y + 4 = 0 et x + y – 3 = 0.
3
b) Donne les équations réduites des deux droites. Calcule le produit de leurs pentes
(coefficients directeurs).
c) Que dire des deux coefficients directeurs ?
d) Précise la position des deux droites (D) et (𝐷′ ).
Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux droites (D) et (𝐷′ ) d’équations
réduites respectives y = ax + b et y = a’x + b’ sont perpendiculaires si a a’= - 1.
Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), (D) et (D’) sont deux droites
1
d’équations respectives y - 2x – 1 = 0 et 2x – y – 3 = 0.
Résumé
Ecriture d’une équation de droite définie par :
Un point et un vecteur directeur
Propriété
𝑢
⃗ est un vecteur et A, un point du plan.
⃗ est l’ensemble des
La droite (D) passant par A et de vecteur directeur 𝑢
⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
points M du plan tels que les vecteurs 𝑢 𝐴𝑀 soient colinéaires c'est-à-dire qu’il existe
un réel k tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = k. 𝑢
⃗.
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), toute droite non parallèle à l’axe des
ordonnées admet une équation réduite de la forme y = ax +b.
Le nombre réel a est appelé le coefficient directeur de cette droite ;
le nombre réel b est appelé ordonnée à l’origine de cette droite.
Toute droite parallèle à l’axe des ordonnées admet une équation de la forme x = b où
b est un nombre réel quelconque.
Deux points
Propriété
A et B étant deux points du plan, il existe une droite et une seule (D) passant par A et B et
⃗⃗⃗⃗⃗ pour vecteur directeur.
admettant 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝑀
Cette droite est l’ensemble des points M du plan tels que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ soient colinéaires.
Par le point A, il passe une droite et une seule parallèle à la droite (D).
Exercices
5
⃗ (−21).
1.Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(2 ; 1) et le vecteur 𝑢
3
2.Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points M(2 ; - 2) ;
N (2 ; 1) et P (- 4 ; - 1).
a) Ecris une équation de la droite (MN).
b) Construis la droite passant par P et de vecteur directeur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁. Trouve une équation
de cette droite.
3.Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), parmi les droites (D1) ; (D2) ; (D3) ; (D4) ; (D5) et
(D6) d’équations respectives :
3
(D1) : y = - 3x + 2
(D2) : - 3x + y – 3 = 0
1
(D3) : y - 3x – 2 = 0
1
(D4) : y = − 3x – 4
(D5) : x + 3y + 3 = 0
(D6) : y + 3 = 0.
Nomme celles qui sont parallèles et celles qui sont perpendiculaires.
5.Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), (D) est la droite d’équation
3x – 7y + 21 = 0.
a) Trouve les coordonnées du point A intersection de (D) et (OI) puis les
coordonnées du point B intersection de (D) et (OJ).
P a g e | 180
6.Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), (D) est la droite d’équation
y = px + 2, p étant un réel.
Dans chacun des cas suivants, détermine p pour que :
3
a) (D) passe par le point A(2 ; 1)
7.Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne A(0 ; - 3) ; B(- 3 ; 6) et
C(5 ; 2). La droite perpendiculaire à (BC) et passant par A coupe (BC) en A’ et la droite
perpendiculaire à (AC) passant par B coupe (AC) en B’.
a) Détermine une équation de chacune des droites (AA’) et (BB’)
b) Montre que (AA’) et (BB’) sont sécantes en un point H et calcule les coordonnées
de ce point H.
c) Justifie sans calcul que (AB) ⏊ (HC) puis vérifie-le par le calcul.
8.Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(2 ; 5) ;
B(- 4 ; 3). Trouve une équation de la droite (A’B’), image de la droite (AB) par la
⃗ (−27).
translation de vecteur 𝑢
9.Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(- 2 ; 4) ;
B( 4 ; 1) et C(1 ; - 5).
a) Fais la figure que tu complèteras au fur et à mesure.
b) Vérifie que les points A et B appartiennent à la droite (D1) d’équation
x + 2y – 6 = 0. Calcule les coordonnées des points d’intersection de (AB) avec les axes
(0, I) et (0, J).
c) Ecris une équation de la droite (D2) passant par B et C.
⃗ (−1
d) Ecris une équation de la droite (D3) passant par A et de vecteur directeur 𝑢 7
).
e) Ecris une équation de la droite (D4) passant par C et parallèle à la droite (AB).
P a g e | 181
Objectifs
Utiliser une symétrie centrale ou une symétrie orthogonale pour construire ;
utiliser une symétrie centrale ou une symétrie orthogonale pour démontrer :
une égalité de distances,
un alignement de points,
une perpendicularité de droites,
un parallélisme de droites ;
composer deux symétries centrales ;
composer deux symétries orthogonales d’axes parallèles ou perpendiculaires.
1 Définitions
Exercice
Soit ABC un triangle du plan.
a) Par C, construis la droite (Δ) parallèle à (AB).
b) Construis le symétrique 𝐴′ 𝐵 ′ 𝐶 ′ du triangle ABC par la symétrie de centre C.
c) Construis le symétrique 𝐴1 𝐵1 𝐶1 du triangle ABC par la réflexion d’axe (Δ).
Exercice
On considère la figure ci-contre.
B est le milieu de [AC] et E est le milieu de [AD].
a) Détermine l’application du plan qui transforme le point E en C et le point
B en I.
b) On considère la symétrie centrale 𝓈 telle que 𝓈(B) = D et 𝓈(E) = I.
Quel est le centre de cette symétrie ?
P a g e | 184
c) Détermine l’application du plan telle que D ait pour image C et B ait pour image E.
Quelle est l’image du point A par cette application ?
Quelle est l’image de I par cette transformation ?
3 Propriétés
Exercice
ABC est un triangle. Le point B’ est le symétrique de B par rapport à (AC) et le point C’ est le
symétrique de C par rapport à (AB).
Démontre que : BC’ = B’C.
4 Symétries successives
Activité 2
a) Trace deux droites parallèles (D) et (Δ) et place sur (D) un point A et sur (Δ) un point B tels
que (AB)⊥ (Δ).
b) Marque un point M du plan. Construis le point M1 image de M par la symétrie axiale d’axe
(D) puis le point M’ image de M par la symétrie d’axe (Δ).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
c) Démontre que MM’ = 2AB puis compare la direction et le sens des vecteurs MM′ AB.
d) A quelle application du plan s’identifient les actions de la symétrie d’axe (D) suivie de la
symétrie d’axe (Δ).
Quel est l’élément caractéristique de cette application ?
e) Complète :
Propriété
Soient (D) et (𝛥) deux droites parallèles distinctes et soit A appartenant à (D) et B
appartenant à (𝛥) tels que (AB) perpendiculaire à (D.
Appliquer la symétrie axiale d’axe (D) suivie de la symétrie axiale d’axe (𝛥) revient à
appliquer la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝐴𝐵 .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′′ = 2𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
b) Construis le point M1 image de M par la symétrie axiale d’axe (D) puis le point M’ image de
M1 par la symétrie d’axe (Δ).
c) Joins le point M au point M’ par des pointillés.
Que peut-on dire des points M, M’ et O ?
Que peut-on dire du point O par rapport au segment [MM’] ? Justifie ta réponse.
d) Par quelle application du plan obtient-on le point M’ image du point M ?
Complète :
Propriété
Soient (D) et (𝛥) deux droites perpendiculaires, sécantes en O.
Appliquer la symétrie axiale d’axe (D) suivie de la symétrie axiale
d’axe (𝛥) revient à appliquer la symétrie centrale de centre O.
Donc on a :
Résumé
Définitions
Symétrie centrale
Un point O étant fixé, M’ est le symétrique de M
par la symétrie de centre O lorsque O est le
milieu du segment [MM’].
On note : 𝑆𝑂 (M)= M’.
On écrit donc : 𝑆𝑂 (M)= M’⟹O est le milieu du
segment [MM’].
Symétrie axiale
Propriétés
Image d’un segment L’image d’un segment est un L’image d’un segment est un
segment de même longueur. segment de même longueur.
𝑆𝑂 ([𝐴𝐵])= [A’B’]. 𝑆(𝛥) ([𝐴𝐵])= [A’B’] et AB =
On dit que la symétrie A’B’.
centrale conserve les On dit que la symétrie axiale
distances conserve les distances.
Image du milieu d’un L’image du milieu d’un L’image du milieu d’un
segment. segment est le milieu de segment est le milieu de
l’image de ce segment. l’image de ce segment.
Si I milieu de [𝐴𝐵] et si Si I milieu de [𝐴𝐵] et si
SO([𝐴𝐵])= [𝐴′𝐵′] alors 𝑆(𝛥) ([𝐴𝐵])= [A’B’] alors
𝑆𝑂 (𝐼)=I’est le milieu de 𝑆(𝛥) (𝐼)=I’est le milieu de
[𝐴′𝐵′]. [𝐴′𝐵′].
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve les conserve les milieux.
milieux
Image d’une droite L’image d’une droite est une L’image d’une droite est une
droite et les deux droites droite.
sont parallèles. 𝑆(𝛥) (𝐷)=(D’)
𝑆𝑂 (𝐷)=(D’)et (D)∥(D’). Si (D)⊥ (𝛥) alors
Si O∈ (D) alors 𝑆𝑂 (𝐷)=(D). 𝑆(𝛥) (𝐷)=(D).
Images de points alignés Des points alignés ont pour Des points alignés ont pour
images des points alignés. images des points alignés.
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve conserve l’alignement
l alignement
Images de droites Deux droites parallèles ont Deux droites parallèles ont
parallèles pour images deux droites pour images deux droites
parallèles. parallèles.
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve le conserve le parallélisme
parallélisme
P a g e | 191
Symétries successives
Symétries centrales successives
Composée de deux symétries centrales
Propriété :
On a :
P a g e | 192
Donc on a :
P a g e | 193
Exercices
Soient les milieux I et J des côtés [AB] et [AC]. La hauteur (AH) issue de A coupe la droite
(IJ) en O.
Construis l’image A’B’C’ du triangle ABC obtenue en appliquant la symétrie par rapport à
(AH) puis la symétrie par rapport à (IJ).
1
a) Soit le point I du segment [AB] tel que AI = 4 AB. Construis
8. Trace un triangle ABC, puis marque les milieux respectifs I et J des côtés [AB] et [AC].
a) Construirs directement l’image du triangle AIJ par l’action successive de la
symétrie d’axe (IJ), suivie de la symétrie d’axe (BC).
b) Même consigne en commençant par la symétrie d’axe (BC) suivie de la symétrie
d’axe (IJ).
c)
1)Deux transformations usuelles permettent de « passer » de la figure 2 à la figure
3 : caractérise - les.
2) Que peux – tu dire des figures 1 et 3 ?
10. Soit un point A d’un cercle (𝒞) de centre O, et le milieu I de [OA]. Soit (D) la médiatrice
de[OA] et (Δ) la tangente en A au cercle (𝒞).
Construis l’image du cercle (𝒞) obtenue en appliquant la symétrie axiale par rapport à (D),
puis la symétrie axiale par rapport à (Δ).
Par quelle transformation obtiendrais – tu cette image du cercle (𝒞) ? Justifie.
P a g e | 196
Contexte :
Adiri est une étudiante en fin de formation à l’université de N’Djaména. Elle effectue des
recherches pour la rédaction de son mémoire. Selon la planification qu’elle a élaborée, elle a
prévu une certaine somme d’argent pour effectuer des recherches, sur internet, sur le sujet
qu’elle a choisi. Pour cela, elle a programmé un volume de 30 heures de connexion pour ses
recherches sur internet. Devant la multiplicité et la diversité des tarifs pratiqués par les
différents cybercafés, elle a décidé de comparer ces différents tarifs afin de choisir l’option la
plus avantageuse pour elle.
Après s’être renseignée auprès de deux cybercafés, voici les tarifs qui lui ont été proposés :
Ne disposant des moyens que pour 30 heures de connexion, Adiri est confrontée à la nécessité
de faire un choix qui serait économique pour elle. N’étant pas bonne mathématicienne, elle
vous demande de l’aider à mathématiser ces situations ;
Consigne A :
CFA. Mais si tu prends 10 heures de connexion, tu auras à payer 10500 francs CFA. Il faut
savoir que notre tarif comprend un forfait d’abonnement et la connexion à l’heure. »
6. Représente, dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), les fonctions correspondant
aux différents prix proposés par ces trois cybercafés. Interprète le graphique obtenu en faisant
les comparaisons nécessaires entre ces trois tarifs en fonction des intervalles dégagés. Tu
prendras :
sur l’axe des abscisses : 1 cm correspond à 2h ;
sur l’axe des ordonnées : 1 cm correspond à 1000 francs CFA.
7. Pour x ϵ E, quel est l’intervalle de coût que tu obtiendras pour les propositions faites
respectivement par les trois cybercafés.
8. Quel conseil donneras-tu à Adiri par rapport au choix qu’elle devrait faire ?
Consigne B
Après avoir pris la bonne décision, Adiri se dit que les mathématiques peuvent rendre de
bons services dans la vie courante. Et justement, elle a un travail de broderie à faire et elle
voudrait utiliser les transformations géométriques pour rendre plus attrayant le résultat de
son travail.
Ainsi, elle veut exécuter sur un support en étoffe un motif auquel elle lui fera subir des
symétries. Elle te fait encore appel afin de l’aider à réaliser ces constructions. tu
considères la surface de l’étoffe comme un plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) que
tu représenteras au centre de l’étoffe.
Les consignes suivantes sont les orientations fournies par Adiri pour réaliser les motifs
ornementaux qu’elle te demande de l’aider à exécuter.
1. Dans le plan matérialisé par le plan de notre étoffe, trace une droite qui coupe l’axe des
abscisses au point M d’abscisse -3 et l’axe des ordonnées au point N d’abscisse 3. Nomme
(Δ1) cette droite. Quelle est l’équation de cette droite ?
2. Place le point I de coordonnées (-1 ; 2). Que constates-tu ? Par I, construis la droite (Δ2)
perpendiculaire à (Δ1). Quelle est l’équation de la droite (Δ2) ?
3. Place les points A, B et C de coordonnées respectives (-4 ; 0) ; (-4 ; 2) et (-6 ; 1). Quelle est la
nature de ce triangle ABC ?
P a g e | 199
4. Place les points T de coordonnées (-2 ; 4) et P de coordonnées (0 ; 4). Construis l’arc PQ qui
̂ de mesure 90° dans le sens direct d’un cercle de centre T et
intercepte l’angle au centre 𝑇𝑃𝑄
de rayon TP. Comment appelles-tu la surface de cette figure TPQ que tu as tracée ?
5. Par pure curiosité, Adiri demande : « si on considère f(x) comme l’équation de la droite (Δ1) et
g(x) comme l’équation de la droite (Δ2), peux-tu me montrer comment calculer f(x)og(x) ? »
Consigne C :
Adiri estime que les motifs réalisés ne sont pas suffisants. Comme elle a entendu parler
des symétries, elle te demande si tu peux utiliser cette transformation géométrique pour
compléter les motifs à réaliser.
Consigne D
A la consigne B, pour les besoins de sa broderie, les calculs ont permis d’écrire les
équations des droites (Δ1) et (Δ2) qui sont désignées respectivement par f(x) et g(x).
𝑓(𝑥)
Soit h(x) la fonction définie dans ℝ par h(x) = .
𝑔(𝑥)
h(x) = √2 ;
5. Résous dans ℝ les inéquations suivantes :
h(x) ≤ 0;
h(x) > 1
P a g e | 201
PALIER 4
Semaines 19 – 23
Activités numériques
Equations du premier degré à une inconnue dans ℝ
Inéquation et système d’inéquation du premier degré à
une inconnue dans ℝ
Systèmes d’équations et d’inéquations dans ℝ ℝ
Activités géométriques
Rotation
Homothétie
P a g e | 202
Objectifs
Résoudre une équation ou une inéquation du premier degré dans ℝ ;
résoudre des problèmes se ramenant aux équations ou aux inéquations du premier
degré à une inconnue.
résoudre un système d'inéquations du premier degré dans ℝ ;
utiliser les intervalles pour donner l'ensemble des solutions d’un système
d'inéquations du premier degré dans ℝ ;
représenter graphiquement l'ensemble des solutions d'un système d'inéquations du
premier degré dans ℝ (points d'une droite dont les abscisses sont solutions du
système) ;
résoudre des problèmes se ramenant aux systèmes d’inéquations du premier degré
dans ℝ à une inconnue.
1 Définitions
1.1 Equations du 1er degré dans ℝ
On appelle équation du 1er degré dans ℝ une égalité entre deux expressions algébriques en fonction
d’une variable de degré 1 appelée inconnue.
Exemples
5
1. l’écriture : 3x - = 0 est une équation du 1er degré à une inconnue qui est x.
4
1
2. l’égalité d’expressions - 2 x + 1 = 5x – 7 est une équation du 1er degré à une inconnue qui est x.
3. l’écriture 4 – y √3 = 9 - 2√2 est une équation du 1er degré dans ℝ et l’inconnue est y.
Exemples
1. L’écriture : 2x – 1< 3 est une inéquation du 1er degré dans ℝ . L’inconnue est x et cette
inégalité n’est vraie que pour les valeurs de l’inconnue x telle que x < 2 ou
x ∈ ]-∞ ; 2[.
2. L’inégalité : - 4 + 2y ≥ y + 5 est une inéquation du 1er degré dans ℝ. L’inconnue est y et cette
inégalité n’est vraie que pour les valeurs de l’inconnue y telles que y ≥ 9 ou
y ∈ [ 9 ; ∞[.
3. L’écriture : -2 < - 3x + 2 √7 est une inéquation du 1er degré dans ℝ, d’inconnue x. Cette
2 2
inégalité n’est vraie que pour tout x < (1 + √7) ou x ∈ ]-∞ ; (1 + √7) [.
3 3
Exemple
Résolvons l’équation : (E) : - 3x - √2 = 3 + x dans ℝ.
On a : -3 x - √2 = 3 + x
-3 x – x = 3 + √2
- 4 x = 3 + √2
3+ √2 − 3− √2
d’où x = =
−4 4
Certaines équations du 2ème ou du 3ième degré peuvent se ramener sous la forme A (x) = 0 où
A(x) est un produit de 2 ou 3 facteurs du 1er degré à une inconnue. Dans ce cas, on applique
la propriété : ab = 0 équivaut à a = 0 ou b = 0.
P a g e | 204
Exemple
Résolvons l’équation suivante dans ℝ :
3 x2 – 7 = - x2 + 2.
On a, par une transformation d’écritures :
3 x2 – 7 = - x2 + 2
3x2 – 7 + x2 – 2 = 0
4x2 – 9 = 0
En factorisant cette expression, on a 4x2 – 9 = (2x – 3) (2x + 3).
(2x – 3) (2x + 3) = 0 équivaut à 2x – 3 = 0 ou 2x + 3 = 0.
3 3
Equivaut à x = 2 ou x = - 2.
3 3
Donc S = {− 2 ; 2}.
Exemple
Résolvons l’inéquation suivante dans ℝ :
-x √2 + 3 < √2 - 2x
On procède par transformations successives. On a :
-x √2 + 3 < √2 - 2x
-x √2 + 2x < √2 - 3
−3+ √2 −3+ √2 − 4− √2
alors x < or =
2− √2 2− √2 2
−4− √2 −4− √2
donc x < et S = ]−∞; [
2 2
Exemple
Résolvons l’inéquation suivante dans ℝ.
3x2 – 7 ≥ 2 – x2.
Par transformations successives, on a
3x2 – 7 ≥ 2 – x2
3x2 + x2 - 7 ≥ 2
4x2 – 9 ≥ 0 d’où (2x – 3) (2x + 3) ≥ 0
L’étude du signe de l’expression A(x) = (2x – 3) (2x + 3) nous donne :
3 3
Finalement, on obtient : 𝑆 = ]−∞; − 2] ∪ [2 ; +∞[
Exercices
1) Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
a) (1 + 2√3) x - √3 + 2 = 0
𝑏) 4x2 – (2x + 5)2 = 0
𝑐) x + 4 √2 - 1 = 3x √2 – 4
1
𝑑) 4 x2 – x + 1 = 0
b) -13x + 15 > 6x + 6
c) (x + 1) (x – 3) ≤ 0
P a g e | 206
Activité 1
Pour féliciter ses neveux Marie, Néloum et Patrice de leur succès aux examens de fin d’année,
Oncle Masra leur remet une somme de 21 000 F à partager selon les consignes suivantes :
Marie devra avoir 2 500 F de plus que Néloum et cette dernière aura 2 200F de plus que
Patrice.
Lors du partage de cette somme, les trois enfants n’arrivent pas à trouver la part qui reviendra
à chacun. Leur cousine Félicité leur dit : « commencez par supposer que x est la part qui
revient à Patrice, puis déterminez la part de Néloum et celle de Marie en fonction de x.
Ainsi, vous aurez :
- Part de Patrice : x francs
- Part de Néloum = part de Patrice + 2 200F. Soit : ………
- Part de Marie = part de Néloum + 2 500 F. Soit : ……….
Elle ajoute : « comme la somme de vos trois parts est égale à 21 000F, posez l’équation
correspondant à :
Et résolvez cette équation du 1er degré, d’inconnue x. Quelle est donc la part de chacun des
enfants.
▼Méthode
Pour organiser la résolution algébrique d’un problème du 1er degré à une inconnue, on
procède en respectant les quatre étapes suivantes :
1ère étape : choisir l’inconnue ;
2ème étape : mettre en équation le problème ;
3ème étape : résoudre l’équation obtenue ;
4ème étape : vérifier et Conclure.
P a g e | 207
Exemple
Résolvons le problème suivant :
Actuellement, l’âge de Mme Elise est le double de celui de son neveu Frédéric. Dans 5 ans, ils
auront à eux deux 70 ans. Quel est l’âge de Mme Elise ?
1ère étape : choix de l’inconnue.
On peut choisir comme inconnue l’âge de Frédéric pour déterminer par la suite l’âge de Mme
Elise.
Soit x l’âge de Frédéric, actuellement. Dans ce cas, l’âge de Mme Elise est actuellement : 2x.
Exemple
Résolvons le problème suivant :
Rébecca a 30 ans et sa fille Caroline en a 5. Pendant combien d’années l’âge de Rébecca
restera – t – il plus grand que le double de l’âge de Caroline ?
Appliquons les différentes étapes pour résoudre le problème proposé.
Activité 2
On donne deux inéquations :
(I1) : 2 x – 7 ≤ 6 x + 5
(I2) : 4 x – 11 ≤ x + 4
a) Résous (I1) et représente graphiquement son ensemble de solutions.
b) Résous (I2) et représente graphiquement son ensemble de solutions.
c) Déduis des deux ensembles de solutions les solutions communes aux deux
inéquations.
Définition et méthode
Deux inéquations du premier degré (I1) et (I2) étant données, lorsqu’on veut trouver les
nombres qui sont à la fois solutions de (I1) et (I2), on dit qu’on résout un système de deux
inéquations du premier degré.
Pour indiquer qu’on s’intéresse aux solutions communes à ces deux inéquations, on les écrit
l’une en dessous de l’autre dans une accolade qu’on appelle système de deux inéquations
2𝑥 − 3 > 0
d’inconnue x : par exemple {
3𝑥 + 5 ≥ 0
Résoudre un tel système, c’est trouver l’ensemble des solutions communes aux deux
inéquations.
P a g e | 210
Exemples
Résolvons les systèmes d’inéquations suivants et représentons l’ensemble de solutions sur
une droite graduée (la partie non hachurée représente l’ensemble des solutions).
3𝑥 + 6 ≥ 0
1) {
2𝑥 + 1 ≤ 3
Notons (I1) l’inéquation 3𝑥 + 6 ≥ 0
3x≥-6
x≥-2
Et (I2) l’inéquation 2𝑥 + 1 ≤ 3
2x≤3-1
2x≤2
x≤1
Exercice
Résous les systèmes d’inéquations suivants et représente, si possible, les ensembles de
solutions sur une droite graduée :
2𝑥 − 3 > 0
1) {
3𝑥 + 5 ≥ 0
12𝑥 + 3 ≥ 8𝑥 − 5
2) {
4𝑥 − 5 < 2𝑥 + 1
𝑥 + 1 < −3𝑥 + 5
3) {
2𝑥 − 7 < 5𝑥 − 2
Exemple
Une société de location de véhicules loue à la journée :
Renault 5 à 20 000F, plus 30F par kilomètre parcouru
Renault 9 à 30 000F, plus 10F par kilomètre parcouru
Renault 11 à 35 000F, plus 15F par kilomètre parcouru.
Pour quel kilométrage le prix de la location d’une Renauld 5 est-il inferieur à celui d’une
Renault 11 et supérieur à celui d’une Renault 9?
Solution
P a g e | 212
Choix de l’inconnue
Désignons par x le nombre de kilomètres parcourus.
Le prix de location d’une Renault 5 pour x kilomètres parcourus dans la journée est :
20 000 + 30 x.
Le prix de location d’une Renault 9 pour x kilomètres parcourus dans la journée est :
30 000 + 10 x
Et le prix de location d’une Renault 11 pour x kilomètres parcourus dans la journée est :
35 000 + 15 x.
Mise en inéquation
Le prix de location d’une R5 est inferieur à celui d’une Renault 11 se traduit par
l’inéquation : 20 000 + 30 x ≤ 35 000 + 15 x.
Le prix de location d’une R5 est supérieur à celui d’une Renault 9 se traduit par l’inéquation :
20 000 + 30 x ≥ 30 000 + 10 x.
On en déduit le système :
20 000 + 30 𝑥 ≤ 35 000 + 15 𝑥.
{
20 000 + 30 𝑥 ≥ 30 000 + 10 𝑥.
Résolution du système :
Réponse au problème :
Pour une distance comprise entre 500 et 1000 kilomètres, le prix de location d’une R5 est
compris entre celui d’une R11 et d’une R9.
Résumé
Equations du 1er degré dans ℝ
Définition
On appelle équation du 1er degré dans ℝ une égalité entre deux expressions algébriques en fonction
d’une variable de degré 1 appelée inconnue.
Pour indiquer qu’on s’intéresse aux solutions communes à ces deux inéquations, on les écrit
l’une en dessous de l’autre dans une accolade qu’on appelle système de deux inéquations
2𝑥 − 3 > 0
d’inconnue x : par exemple {
3𝑥 + 5 ≥ 0
Résoudre un tel système, c’est trouver l’ensemble des solutions communes aux deux
inéquations.
Exercices
f) (2𝑥 − 3)(5𝑥 2 − 5) = 0.
g) (𝑥 − 1)(2𝑥 + 1)(3 − 2𝑥) = 0.
5.. Un père décide de donner des parcelles de son terrain à ses deux enfants.
1ère idée : il donne la parcelle a au premier et la parcelle
b au second en gardant pour lui la parcelle c. Détermine
la distance AM (AM = x) pour que les aires respectives
des parcelles a et b soient égales.
2ème idée : il distribue tout son terrain en donnant les
parcelles a et b au premier et la c au second. Détermine
x pour que le partage soit équitable.
6. Un capitaine a le triple de l’âge de son fils. Dans onze ans, l’âge du capitaine sera le
double de celui de son fils. Quels sont les âges respectifs du père et du fils ?
7.. Dans un grand hôtel de N’Djaména, on a dénombré les clients qui ont réservé des
chambres pour la période des vacances. Le dénombrement a donné : la moitié des clients est
1 1
de nationalité tchadienne, 3 de nationalité camerounaise, 7 de nationalité gabonaise et le reste
9. Trouve deux entiers naturels consécutifs tels que leur produit soit égal à leur somme
augmenté de un.
10.. Julien dit que l’on peut trouver un rectangle de longueur 3 cm tel que l’aire et le
périmètre de ce rectangle soient mesurés par le même nombre.
Mathias prétend que non ! Mais il dit qu’en revanche, on peut trouver un rectangle de largeur
3 cm tel que l’aire et le périmètre soient mesurés par le même nombre.
a) Si l’on désigne par x la dimension inconnue de ce rectangle, que désigne 3x ? 2(3+x) ?
b) Ecris l’équation du problème et résous-la ?
c) Qui a raison, Julien ou Mathias ?
11. Résous dans ℝ les inéquations suivantes et représente leur ensemble de solutions sur une
droite graduée :
𝑥
a) 2𝑥 − (4 × 𝑥) ≥ 3𝑥; b) −2(13 − 𝑥) > 8 ; c)- 3 ≤ 4 ;
f) 𝑥 2 − 49 ≤ 0.
Est-il possible de choisir x pour que l’aire du triangle ADM soit supérieure à celle du trapèze
ABCM
15.. Le père a 32 ans de plus que son fils, le grand père a 32 ans de plus que le père.
Quel âge ont-ils maintenant sachant qu’il y a trois ans, ils avaient moins de 100 ans ?
(les âges sont exprimés en nombres entiers).
16. Résous les systèmes d’inéquations suivantes et représente l’ensemble des solutions sur
une droite graduée:
0 ≤ 3𝑥 + 6
a) { ;
2𝑥 + 1 ≤ 0
3𝑥 + 2 ≤ 0
b) {
3𝑥 + 3 ≥ 0
− 2𝑥 ≤ 4
c) { ;
4𝑥 ≥ 0
5 + 𝑥 ≤ 3𝑥 + 1
d) { ;
−7𝑥 + 9 ≥ −12
2𝑥 − 8 ≤ 5𝑥 + 13
e) { ;
4𝑥 − 23 ≥ 10 + 𝑥
0 ≤ 3𝑥 + 6
f) { .
2𝑥 + 1 ≤ 0
1 2
𝑥< 𝑥+3 2
3𝑥 ≥ 𝑥 + 3
3
𝑑) { 1 5 ;e) {
𝑥 − 2 < 2𝑥 + −3𝑥 + 1 < 𝑥 + 3
2
P a g e | 218
18. La somme de quatre nombres entiers naturels consécutifs est plus grande que 1939 et
plus petite que 1945.
Quels sont ces quatre nombres entiers naturels ?
19. Une société veut embaucher des représentants afin de commercialiser ses produits sur le
marché intérieur. Elle propose à chaque candidat les deux conditions de rémunération
mensuelle suivantes :
Une commission de 10% sur le montant total des ventes du mois ;
Ou un salaire fixe de 90 000F par mois plus une commission de 5% sur le montant
total des ventes du mois.
Trouve, selon le montant total des ventes du mois, le système de rémunération le plus
avantageux pour un représentant.
P a g e | 219
Objectifs
Reconnaître qu’un couple est solution d’une équation ou d'un système d’équations
du premier degré dans ℝ × ℝ
déterminer des couples solutions d’une équation ou d'un système d’équations dans
ℝ×ℝ;
résoudre un système d’équations du premier degré dans ℝ × ℝ
représenter graphiquement l'ensemble des solutions d'un système d’équations du
premier degré dans ℝ × ℝ ;
reconnaître qu’un couple est solution d’une inéquation ou d'un système d’inéquations
du premier degré dans ℝ × ℝ ;
déterminer des couples solutions d’une inéquation ou d'un système d’inéquations
dans ℝ × ℝ ;
résoudre un système d’inéquations du premier degré dans ℝ × ℝ ;
représenter graphiquement l'ensemble des solutions d'un système d’inéquations du
premier degré dans ℝ × ℝ ;
utiliser les intervalles pour donner l'ensemble des solutions d'un système
d'inéquations du premier degré dans ℝ × ℝ ;
lire graphiquement des solutions d’un système d’inéquations.
Activité 1
Moussa veut faire aménager sur un de ses terrains un enclos ayant la forme d’un triangle
isocèle afin d’y parquer ses moutons et chèvres. Il dispose, pour cela, de 150 mètres de
grillage pour réaliser la clôture de l’enclos.
a) On désigne par x la longueur en mètres de chacun des deux côtés du triangle et par y
la longueur en mètres du troisième côté.
P a g e | 220
1.1 Définition
Une équation du 1er degré dans ℝ × ℝ (ou une équation du 1er degré à deux inconnues x et
y) est une équation de la forme : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 (𝑎, 𝑏, 𝑐 sont trois réels, b et c non nuls).
Exemple
4𝑥 − 2𝑦 = 7 . ; 3𝑥 + 𝑦 = −7 ; −𝑥 + 2𝑦 + 14 = 0 ou encore 5𝑥 − 3𝑦 + 1 = 0 sont des
équations du 1er degré à deux inconnues 𝑥 et 𝑦.
1.2 Vocabulaire et méthode de résolution graphique des équations du 1er degré dans
ℝ× ℝ:
Vocabulaire
On considère l’équation du 1er degré à deux inconnues 𝑥 et 𝑦 suivante :
6𝑥 − 2𝑦 − 5 = 0.
1 1
le couple (2 ; −1) est une solution de cette équation car si on remplace x par 2 et y par
1 6
−1, on obtient 6× 2 − 2×(−1) −5 = 2 + 2 − 5 = 3 + 2 − 5 = 5 − 5 = 0.
P a g e | 221
le couple (3 ; −2) n’est pas une solution de cette équation, car en remplaçant x par 3
et y par -2, on obtient : 6×3 −2× (−2)-5 = 18 + 4−5 = 22-5 = 17≠ 0.
1
On dit que le couple (2 ; −1) vérifie l’équation 6𝑥 − 2𝑦 − 5 = 0 et que le couple
On représente dans un plan muni d’un repère orthonormé la droite (d) d’équation
y = mx + p.
La droite (d) obtenue représente l’ensemble des couples solutions de l’équation
ax + by + c = 0.
Exemple
Résolvons graphiquement l’équation du 1er degré à deux inconnues : 2𝑥 + 4𝑦 − 6 = 0.
1 3
Exprimons d’abord y en fonction de x. On a 𝑦 = − 2 𝑥 + 2.
On a :
Exercice :
Soit l’équation du 1er degré dans ℝ × ℝ : 3𝑥 − 6𝑦 + 9 = 0.
Trouve 5 couples solutions de l’équation donnée.
Représente graphiquement l’ensemble des solutions de cette équation.
Quels sont les couples solutions de l’équation qui appartiennent à l’axe des
abscisses ? A l’axe des ordonnées ?
2.1 Définition
On appelle inéquation du 1er degré à deux inconnues x et y une inéquation de la forme :
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 < 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≥ 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≤ 0 avec
𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ , a et b tous non nuls.
Exemples
−3𝑥 + 𝑦 < 0 ; 4 − 2𝑦 + 5𝑥 > 0 ;−3𝑥 − 4𝑦 + 7 ≤ 0; 2𝑥 + 5𝑦 − 7 ≥ 0 sont des inéquations
du 1er degré à deux inconnues x et y.
Exercice
On donne l’inéquation du 1er degré à deux inconnues suivante : 2𝑥 + 𝑦 − 4 > 0.
Vérifie que les couples (-2 ; 3) et (1 ;9) sont solution de cette inéquation.
Trouve 6 couples solutions de cette inéquation.
Trouve 3 couples qui ne sont pas solutions de cette inéquation.
Exemple
Considérons l’inéquation du 1er degré à deux inconnues : 2𝑥 − 𝑦 + 2 < 0.
Cherchons des solutions de cette inéquation.
Exprimons y en fonction de x ou x en fonction de y.
On a : 2𝑥 − 𝑦 + 2 < 0
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 > 2𝑥 + 2 (y en fonction de x)
ou
1
𝑥 < 2 𝑦 − 1 (x en fonction de y).
d’où 𝑥 < 2.
Les couples solutions de cette inéquation ayant pour deuxième composante 6 sont :
(1,9; 6); (1,5; 6) ; (1; 6); (0,5; 6); (0;3); (-1; 6); (-20; 6); (-547; 6);…
Il y en a encore une infinité !
On peut noter l’ensemble des couples solutions :
S = { (𝑥, 6), 𝑥 < 2 }
ou S = { (𝑥, 6)/𝑥 ∈] -∞; 2[ }.
P a g e | 224
On peut représenter graphiquement l’ensemble des couples solutions des inéquations du 1er
degré à deux inconnues.
Exemple
Soit l’inéquation −2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0.
Résolvons l’inéquation −2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0.
𝑦 ˃ 2𝑥 − 2.
Représentons graphiquement la droite d’équation (d): 𝑦 = 2𝑥 − 2.
On obtient le graphique suivant:
Cette vérification permet de savoir si l’inéquation est vraie pour le point choisi dans (P1). Si
c’est le cas, alors le demi-plan (P1) est l’ensemble des couples solutions de l’inéquation
−2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0.
Si ce n’est pas le cas, alors (P2) sera l’ensemble des couples solutions de l’inéquation −2𝑥 +
𝑦+2>0
Ici, choisissons par exemple le point de coordonnées (0 ;1) appartenant à (P1).
On a : −2 × 0 + 1 + 2 = 0 + 3 = 3 > 0.
L’inégalité est vraie pour 𝑥 = 0 et 𝑦 = 1
Comme le point de coordonnées (0 ;1) appartient à (P1), alors le demi-plan (P1) est
l’ensemble des couples solutions de l’inéquation. La frontière (d) : −2𝑥 + 𝑦 + 2 = 0 ne fait
pas partie des solutions de l’inéquation −2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0.
La partie du plan hachurée correspond à l’ensemble des couples-solutions de l’inéquation
−2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0 .
3.1 Définition
Activité 2
Un paysan de Dono Manga s’est endetté auprès d’un commerçant nommé Farsia.
Pressé par ce dernier de rembourser, le paysan lui offre un cheval ou une paire de bœufs. Ces
trois bestiaux sont estimés ensemble à 250 000 francs.
Si le paysan donne le cheval, il redevra encore 70 000 francs au commerçant et s’il donne les
deux bœufs, le commerçant devra lui rendre 10 000francs. On demande :
- le prix du cheval et celui de la paire de bœufs ;
- ce que doit le paysan au commerçant.
a) Désigne par 𝑥 le prix du cheval et 𝑦 celui de la paire de bœufs puis traduis le
problème par deux équations du 1er degré à deux inconnues.
b) Donne une solution à ce problème.
P a g e | 226
Définition
Un système linéaire de deux équations à deux inconnues est une écriture de la forme:
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐
{ où 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑎′ , 𝑏 ′ , 𝑐′ sont des réels donnés, a, b, a’ et b’ tous non nuls.
𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′
Résoudre un tel système, c’est déterminer tous les couples ( 𝑥, 𝑦) de réels qui vérifient
simultanément les deux égalités.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour résoudre un système d’équations du 1er degré
à deux inconnues :
La méthode de résolution par substitution ;
La méthode de résolution par combinaison ;
La méthode de résolution par interprétation graphique.
Nous abordons ces différentes méthodes de résolution par des exemples de systèmes
d’équations du 1er degré à deux inconnues.
2𝑥 − 𝑦 − 2 = 0
Résolvons le système : {
−4𝑥 − 3𝑦 = −4
4𝑥 − 2𝑦 = 4 (1′)
Ce qui donne: {
−4𝑥 − 3𝑦 = −4 (2)
On élimine l’inconnue x.
−5𝑦 = 0 d’où 𝑦 = 0.
Dans le plan muni d’un repère orthonormé, représentons les droites (𝑑1 ) et (𝑑2 ) dont
les équations sont spécifiées ci-dessus.
4 4
On a : (𝑑1 ): y = 2x − 2 (𝑑2 ): y = − 𝑥 +
3 3
x 0 1 x -2 1
y -2 0 y 4 0
Exercice
Résous chaque système par la méthode de calcul de ton choix, puis vérifie les résultats par la
méthode graphique.
4𝑥 − 𝑦 = −6 3𝑥 + 2𝑦 = 0 𝑥 − 2𝑦 = −8
a) { b) { c) {
2𝑥 + 2𝑦 = 7 6𝑥 + 4𝑦 = 2 2𝑦 + 3𝑥 = 0
P a g e | 229
4.1 Définition
On appelle système d’inéquations du 1er degré à deux inconnues ou système d’inéquations du
1er degré dans ℝ × ℝ, la donnée de deux ou plusieurs inéquations du 1er degré à deux
inconnues.
Exemples
1 𝑥−𝑦 >1
−2𝑥 + 2𝑦 < 0 2𝑥 − 3 𝑦 ≥ 5
a) { b) { c) { 4 2 .
𝑥 + 2𝑦 > 1 −3𝑥 + 2𝑦 < 1 −5𝑥 + 3𝑦 ≤ 3
Déterminons par rapport à chaque droite, le demi-plan dont les points ont des
coordonnées vérifiant l’inéquation correspondante.
Les couples réels qui sont solutions communes aux deux inéquations sont donc les
couples-solutions du système.
P a g e | 230
On a donc :
(Δ): 𝑦 = 2𝑥 − 2 4 4
(Δ′): 𝑦 = − 3 𝑥 + 3
𝑥 2 0 𝑥 1 -2
y 2 -2 y 0 4
Conclusion
Les couples (𝑥, 𝑦) qui vérifient à la fois les deux inéquations sont représentés par la région du
plan hachurée en rouge. La demi-droite ayant pour origine le point de coordonnées (1 ; 0)
incluse dans (Δ′) et bordant la région hachurée en rouge appartient aussi à l’ensemble des
solutions du système.
Exemple
Résolvons le problème suivant :
Trouve deux nombres entiers naturels différents de 0 dont la somme est plus petite que 9 et la
différence est plus grande que 4. A l’aide d’un graphique, donne toutes les solutions
possibles.
Résolution
1ère étape: Choix des inconnues ;
Soient x et y: les deux nombres entiers naturels ; donc x ∈ ℕ⋆ et y ∈ ℕ⋆ .
2ème étape: Mise en équations.
Si la somme de x et y est plus petite que 9 alors on traduit cette situation: 𝑥 + 𝑦 < 9.
Si la différence de x et y est plus grande que 4 alors la traduction de cette situation est:
𝑥 − 𝑦 > 4.
Comme les nombres naturels x et y doivent vérifier à la fois les deux conditions spécifiées par
le problème, alors on est en présence d’un système d’inéquations à résoudre qui est le
𝑥+𝑦 <9
suivant: { .
𝑥−𝑦 >4
3ème étape: Représentons graphiquement l’ensemble des couples solutions de ce système.
Pour cela, on a:
𝑥+𝑦 <9 𝑦 < −𝑥 + 9
{ ⟺{ .
𝑥−𝑦 >4 𝑦 < +𝑥 − 4
On commence la résolution par la représentation des droites :
(Δ)1 : 𝑦 = −𝑥 + 9 et (Δ)2 : 𝑦 = 𝑥 − 4.
Puis on détermine la région du plan dont les points ont des coordonnées vérifiant
simultanément les deux inéquations .
On a:
Dans la région délimitée, déterminons tous les points dont les coordonnées sont des entiers
naturels.
L’ensemble de ces points est donc constitué par les couples solutions cherchés.
On a : S = {(6 ;1) ; (7 ; 1)}.
Les points appartenant à (Δ1 ) et (Δ2 ) ne sont pas des solutions du système.
Résumé
Equations du 1er degré dans ℝ × ℝ
Définition
Une équation du 1er degré dans ℝ × ℝ (ou une équation du 1er degré à deux inconnues x et
y) est une équation de la forme : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 (𝑎, 𝑏, 𝑐 sont trois réels, b et c tous non
nuls)
Exercices
c) Exprime y en fonction de x.
d) Représente graphiquement les solutions de cette équation dans un repère
orthogonal.
6𝑥 + 7𝑦 = −4 𝑥+𝑦 =0
𝑐) { 𝑑) {
−3𝑥 + 2𝑦 = 5 2𝑥 = 3𝑦
√3𝑥 − 𝑦√2 = 1 𝑦 = 2𝑥 − 3
𝑒) { 𝑓) {
𝑥√2 − 𝑦√3 = 0 𝑥 = −4
4 ( 𝑥 − 2𝑦) + 3 (𝑥 + 𝑦) = 2 𝑏) 2𝑥√2 − 𝑦 √3 = 1
𝑎) { 𝑏) {
4 (𝑥 + 𝑦) − 3 (𝑥 + 𝑦) = 14 𝑥√2 + 2𝑦√3 = 8
P a g e | 234
𝑥−1 𝑦+1
= 𝑥 − 𝑦√5 + 4 = 0
3 6
𝑐) { 1 𝑑) {
5𝑥 + 𝑦 = 𝑥 √5 + 2𝑦 − 3√5 = 0
2
𝑥 𝑦
= 2𝑥 + 𝑦 − 2 = 0
2 3
𝑒) { 7 𝑓) {
3𝑥 + 5𝑦 = 3𝑥 − 2(𝑦 + 5) = 0
2
5. Retrouve les deux nombres cachés de telle sorte que le système admette comme solution
unique le couple (-1 ; 2) :
2𝑥 − 𝑦 =
{
𝑥 + 𝑦 = −1
𝑦 <𝑥+1 𝑦 >𝑥−5
𝑏) { 𝑑) {𝑦 + 𝑥 < 3 + 𝑥
2𝑦 > −𝑥 + 2
𝑥 >0
8. Deux dépôts de sucre, A et B sont situés à 150 km l’un de l’autre. Au dépôt A, le quintal de
sucre en poudre coûte 12KF. Au dépôt B, la même quantité de sucre en poudre coûte 11, 2
KF. Le transport par camion revient à 7KF par tonne et par kilomètre.
Exprime par une formule le prix y du quintal de ce sucre, quand il est transporté sur
x km, suivant qu’il provient de A ou de B.
Représente graphiquement les résultats obtenus.
Tires-en une conclusion d’ordre pratique.
(Vérifier les résultats par le calcul. On suppose que 1KF = 1000F.)
P a g e | 235
9. Détermine tous les nombres entiers de deux chiffres qui diminuent de 45 quand on
intervertit les deux chiffres.
10. On a des objets en nombre inconnu. Si on les compte par 8, il en reste 5, et si on les
compte par 15, il en reste 7. Ce problème a une infinité de solutions : trouves- en 2.
12. Dans une classe, il y avait, au début, deux fois plus de garçons que de filles. Par la suite,
six garçons quittent la classe et six filles arrivent. Il y a alors deux fois plus de filles que de
garçons. Combien de garçons et combien de filles y avait- il au début ?
Leçon 17 Rotation
Objectifs
Définir une rotation ;
Activité 1
a) Dessine deux cercles distincts (C) et (C’) de centres
respectifs O et O’. Indique sur chacun des deux cercles
un sens de parcours : sur (C) le sens de parcours des
aiguilles d’une montre et sur (C’), le sens contraire à
celui des aiguilles d’une montre.
b) Peux – tu déterminer d’autres sens de parcours sur un
cercle du plan ?
Définition
Dans le plan, on distingue deux sens de parcours sur un cercle :
L’un est le sens des aiguilles d’une montre. Ce sens est appelé sens indirect.
L’autre sens, contraire à celui des aiguilles d’une montre, est appelé sens direct.
Exercice
Sur les cercles suivants, indique par une flèche un sens de parcours et précise si le sens
indiqué est direct ou indirect :
P a g e | 237
Activité 2
a) Construis un triangle OAA’ isocèle en O puis trace le cercle (C) de centre 0 qui passe
par A et A’ et indique le sens de parcours de A à A’ sur le cercle (C).
b) M étant un point distinct de O, A et A’, trace le cercle (C’) de centre O qui passe par
M.
̂ = mes
c) Place sur (C’) le point M’ tel que mes 𝑀𝑂𝑀′
̂ , le sens de parcours sur (C’) de M vers M’
𝐴𝑂𝐴′
étant le même que celui de A vers A’ sur (C).
Définition
OAA’ est un triangle isocèle en O.
(C) est le cercle de centre O et de rayon OA.
On considère un point M distinct de O et on désigne par (C’) le cercle de centre O et de rayon
OM.
On sait qu’il existe deux points 𝑀′ 𝑒𝑡 𝑀′′ de (C’) tels que
̂ = mes 𝑀̂
mes 𝑀𝑂𝑀′ ̂.
′ 𝑂𝑀′′ = mes 𝐴𝑂𝐴′
On désigne par 𝑀′ le point de (C’) pour lequel le sens de parcours sur (C’) de M vers 𝑀′ est
le même que celui du parcours sur (C) de A vers A’(sens direct).
On définit ainsi une application du plan dans le plan déterminée par le triangle isocèle OAA’.
Cette application est appelée la rotation notée r de centre O qui transforme A en 𝐴′ . 𝑀′ est
l’image de M par cette rotation.
P a g e | 238
Activité 3
a) Construis un triangle OAA’ isocèle en O.
b) On désigne par r la rotation de centre O qui transforme A en A’. Trace le cercle (C) de
centre O et de rayon OA.
c) Place quatre points distincts B, C, D, E sur le cercle (C) puis construis leurs images
respectives 𝐵 ′ , 𝐶 ′ , 𝐷′ et E’ par la rotation r.
Définition
Un point fixe O et un angle α étant donnés, à tout point M
distinct de O, on peut faire correspondre par la rotation r
de centre O et d’angle α l’unique point M’ tel que :
̂ =α
mes 𝑀𝑂𝑀′
OM’ = OM
Pour une rotation, en l’absence d’indication, le sens choisi est le sens direct.
Méthode de construction :
Pour construire l’image d’un point M par une rotation r de centre O qui transforme A en𝐴′ ,
OA𝐴′ étant un triangle isocèle en O, on peut procéder comme suit :
Tracer le cercle (C) de centre O qui passe par A et A’ ;
Tracer le cercle (C’) de centre O qui passe par M ;
Noter sur (C) et (C’) le sens de parcours de A vers 𝐴′ ;
Placer sur (C’) le point M’ tel que :
- ̂ = mes 𝐴𝑂𝐴′
mes 𝑀𝑂𝑀′ ̂
- le sens de déplacement de M vers M’ sur (C’) est le même que celui de A vers A’
sur (C).
Exercice
ABC est un triangle équilatéral.
On désigne par r la rotation de centre A qui transforme B en C ;
Construis le point D image de C par r et le point E image du point D par r.
P a g e | 239
Activité 4
a) construis un triangle OAA’ isocèle en O et place un point B du plan distinct de O, A et
A’.
b) Construis l’image B’ du point B par la rotation r de centre O qui transforme A en A’.
c) Marque un point M sur [𝐴𝐵] et vérifie que l’image M’ du point M par la rotation r
appartient à [A’B’].
d) Marque un point N’ sur [𝐴′𝐵′] et vérifie que N’est l’image d’un point N appartenant à
[AB] par la rotation r.
e) Démontre que AB = A’B’.
Propriétés
Par une rotation r donnée,
1. l’image d’un segment est un segment de même longueur ;
2. l’image d’une droite est une droite ;
3. l’image d’un cercle est un cercle de même rayon ;
4. les images de deux droites parallèles sont deux droites parallèles ;
5. les images de deux droites perpendiculaires sont deux droites perpendiculaires.
NB :
Toute rotation conserve :
l’alignement ; les distances ; les angles et les aires.
Exercice
OAB est un triangle rectangle isocèle en O.
On désigne par r la rotation de centre O qui transforme A en B. Construis successivement le
point C image de B par r et le point D image de C par r. Quelle est l’image de D par r ? Que
peux-tu dire du quadrilatère ABCD ?
P a g e | 240
Résumé
Rotation
Sens direct, sens indirect
Dans le plan, on distingue deux sens de parcours sur un
cercle :
L’un est le sens des aiguilles d’une montre. Ce
sens est appelé sens indirect.
L’autre sens, contraire à celui des aiguilles
d’une montre, est appelé sens direct.
Définition
OAA’ est un triangle isocèle en O.
(C) est le cercle de centre O et de rayon OA.
On considère un point M distinct de O et on désigne par (C’) le cercle de centre O et de
rayon OM.
̂ = mes 𝑀𝑂𝑀′′
On sait qu’il existe deux points M’ et M’’ de (C’) tels que mes 𝑀𝑂𝑀′ ̂ = mes
̂.
𝐴𝑂𝐴′
On désigne par M’ le point de (C’) pour lequel le sens de parcours sur (C’) de M vers M’est
le même que celui du parcours sur (C) de A vers A’(sens direct).
Ainsi, à chaque point M du plan distinct de O, on fait correspondre un unique point M’. Au
point O, on associe O lui-même.
On définit ainsi une application du plan dans le plan déterminée par le triangle isocèle
OAA’.
Cette application est appelée la rotation notée r de centre O qui transforme A en A’. M’ est
l’image de M par cette rotation.
P a g e | 241
Exercices
1. Les droites (D) et (D’) se coupent en un point O. Les points A et E de (D) et les points B et
F de (D’) sont tels que les triangles AOB et EOF sont isocèles en O.
Construis les images des différents points de la figure par :
La rotation r de centre O qui transforme A en B.
La rotation r’ de centre O qui transforme F en E.
3. Sachant que I est le milieu de [AC], précise quel est le transformé de C par la rotation de
centre I et d’angle 100°.
4. ABC est un triangle équilatéral inscrit dans un cercle (C) de centre O. On désigne par r la
rotation de centre O qui transforme A en B.
a) Quelles sont les images par r de chacun des points O, B et C ?
b) Quelles sont les images respectives de chacun des triangles ABC et OBC par r ?
5. ABC est un triangle équilatéral inscrit dans un cercle (C) de centre O. La droite (D) est la
médiatrice de [AB]. (D) coupe (C) au point E.
a) Construis l’image EFG du triangle ABC par la rotation de centre O qui transforme
A en E. Quelle est la nature du triangle EFG ?
b) Quelle est la nature du polygone AEBFCG ?
6. MNPQ est un rectangle de centre I. On désigne par r la rotation de centre I qui applique M
sur N.
a) Quelles sont les images respectives des points I et P par r ?
b) Construis les images respectives R et S des points N et Q par r.
c) Quelle est l’image du rectangle MNPQ par la rotation r ? Quelle est sa nature ?
r2
r2
O
O
A
A
B
B
C
C
D
D
E
E
F
F
P a g e | 244
Leçon 18 : Homothétie
Objectifs
Définir une homothétie ;
construire l'image d'un point par une homothétie ;
construire l'image d'une figure simple par une homothétie ;
reconnaître deux triangles homothétiques ;
utiliser une homothétie pour réduire ou agrandir une figure.
Activité 1
On considère un triangle ABC rectangle en A tel que :
AB = 2cm et AC = 2,5cm.
O est un point du plan, extérieur au triangle ABC.
Définition
Soit un point O fixe et k un réel non nul. On appelle
homothétie de centre O et de rapport k l’application
P a g e | 245
Remarque
On sait que si M et M’ sont des points du plan tels que SO(M) = M’.
Alors on peut écrire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ = - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ’ = - 𝑂𝑀
Or, si 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ alors M’ est l’image de M par l’homothétie de centre O et de
rapport k = -1.
Donc la symétrie centrale de centre O est l’homothétie de centre O et de rapport k = -1.
Exercices :
1) On considère la figure suivante :
Activité 2
O est un point fixe du plan.
a) Construis un segment [𝐴𝐵] tel que AB = 4cm et place le point I, milieu de [𝐴𝐵].(A et B,
tous distincts de O).
b) Construis les points A’ , B’ et I’ images respectives de A, B et I par l’homothétie de centre
3
O et de rapport k = 2 .
c) Que dire des supports des segments [𝐴𝐵] et [𝐴′𝐵′] ? Du point I’ et du segment [𝐴′𝐵′] ?
Complète : A’B’ = …AB
Propriétés
1. Par une homothétie de centre O et de rapport k non nul, l’image d’un segment [𝐴𝐵] est un
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = k𝐴𝐵
segment[𝐴′𝐵′] de support parallèle à (AB) et tel que : 𝐴’𝐵’ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
Si k > 1
si 0 < k < 1
Pour tous points A et B d’images respectives A’ et B’ par cette homothétie, on a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴′𝐵′ = k 𝐴𝐵
3. L’image d’une droite par une homothétie est une droite parallèle à la première. (𝛥′) est
l’image de la droite (𝛥) par l’homothétie de centre O et de rapport 2.
On remarque que (𝛥′) ∥ (𝛥).
5. Une homothétie de rapport k non nul et différent de 1 et de -1, ne conserve pas les
distances : A’ B’ = |k| . AB.
6. Des points alignés ont pour images des points alignés par une homothétie : on dit que
l’homothétie conserve l’alignement des points.
Exercice
On considère un carré ABCD de 3cm de côté et de centre O.
3 Triangles homothétiques
Activité 3
Soit un segment [AB] tel que AB = 3cm. Soit O un point du plan n’appartenant pas à la droite
(AB).
a) Construis l’image [A’B’] du segment [AB] par l’homothétie de centre O et de rapport
2.
𝐴′𝐵′
b) Considère la figure obtenue et calcule le rapport .
𝐴𝐵
𝑂𝐴′ 𝑂𝐵′
c) Calcule les rapports et . Compare – les puis écris toutes les égalités de rapports
𝑂𝐴 𝑂𝐵
Propriété
ABC et AB’C’ sont des triangles homothétiques si on a :
𝐴𝐵′ 𝐴𝐶′ 𝐵′𝐶′
= = .
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
Exemple
Considérons la figure suivante :
On a⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵′ = k ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶′ = k . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 (k> 0).
Déterminons⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐶′. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐶′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶′
= 𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 + 𝑘⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
= k .(⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )= k ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶
Donc on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐶′ = k . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 .
𝐴𝐵′ 𝐴𝐶′ 𝐵′𝐶′
D’autre part, on a : = = .(propriété de Thalès)
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
Les triangles ABC et AB’C’ sont appelés des triangles homothétiques ou encore des triangles
semblables.
P a g e | 249
Résumé
Homothétie
Définition
Soit un point O fixe et k un réel non nul. On appelle
homothétie de centre O et de rapport k l’application
du plan qui a tout point M associe le point M’ tel
que:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ = k . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀
Si M est en O alors M est sa propre image.
On a donc M’est l’image de M par l’homothétie de centre O et de rapport k
se note 𝒽(O;k)(M) = M’.
3. L’image d’une droite par une homothétie est une droite parallèle à la première. (𝛥′) est
l’image de la droite (𝛥) par l’homothétie de centre O et de rapport 2.
On remarque que (𝛥′) ∥ (𝛥).
5. Une homothétie de rapport k non nul et différent de 1 et de -1, ne conserve pas les
distances:A’ B’ = |k| . AB.
6. Des points alignés ont pour images des points alignés par une homothétie : on dit que
l’homothétie conserve l’alignement des points.
Triangles homothétiques
Propriété
ABC et AB’C’ sont des triangles homothétiques si on a :
𝐴𝐵′ 𝐴𝐶′ 𝐵′𝐶′
= = .
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
Exercices
𝛼) ℎ(𝑂;..) : A ⟼ M ; 𝛽) ℎ(𝑂;… ) : T ⟼ N ;
4
a) ⃗⃗⃗
IA = − 5 ⃗⃗⃗
IC ; b) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;
PR = 3PM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
c) OM ON ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2ΩU
d) ΩM ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2
3. ABC est un triangle. Les points A’ et B’ sont les milieux respectifs de [BC] et [AC].Les
droites (AA’) et (BB’) se coupent au point G.
2
a) Trouve l’image de A’ par l’homothétie de centre A et de rapport 3 et l’image de G par
3
l’homothétie de centre B et de rapport 2.
4. ABC est un triangle équilatéral de côté 3cm. On désigne par H, l’homothétie de centre A et
4
de rapport − 3 et par AB’C’, l’image de ABC par H.
5. On considère les deux carrés ABCD et BEFG ci-dessous avec AB = 4cm et BE = 2cm.
P a g e | 252
2
6. Soient quatre points A, B, C et D tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
M. Djimrassem est propriétaire d’un terrain sur lequel il veut effectuer quelques
aménagements pour d’éventuels travaux. Afin de disposer d’informations précises pour
démarrer ces travaux, M. Djimrassem sollicite ton aide avec tes connaissances mathématiques
pour réaliser les aménagements souhaités.
Consigne A :
L’aire du triangle ABC représente la partie que Djimrassem réserve pour la construction
d’une ferme agricole et de résidences. Pour toutes les représentations à réaliser, on
considèrera qu’un centimètre sur la feuille correspond à un hectomètre dans la réalité.
1. Construis les droites (Δ1) , (Δ2) et (Δ3) puis détermine les coordonnées des points A, B
et C, sommets du triangle obtenu.
2. Détermine les longueurs des côtés [AB], [BC] et [AC] puis la nature du triangle ABC.
Justifie.
3. Djimrassem veut connaitre la mesure de l’aire de ce triangle. Détermine cette mesure
S1. De même, calcule le périmètre P1 de ce triangle.
4. Il propose de diviser ce terrain suivant une hauteur de ce terrain.
a. Détermine l’équation de la droite (Δ) passant par le point A et perpendiculaire à (Δ2).
b. H est le point de rencontre des droites (Δ) et (Δ2). Quelles sont les coordonnées du
point H ? Calcule AH.
Consigne B :
En fait, le terrain global de Djimrassem a la forme d’un cercle (C) circonscrit au triangle
ABC. Il décide de clôturer ce terrain.
P a g e | 255
4.M. Djimrassem veut aménager une porte centrale sur la circonférence du cercle. Pour cela,
il prend le point A’, image de A par la symétrie centrale de centre H. L’ouverture de la porte
̂ de mesure 10°. Calcule la
centrale est l’arc MA ' intercepté par l’angle au centre 𝑀𝐻𝐴′
mesure de cet arc MA ' .
Consigne C:
1. Djimrassem veut placer des projecteurs puissants sur une portion de la clôture. Il choisit
donc de les installer sur un arc de cercle ayant pour extrémités les images de B et D par
une rotation de centre H et d’angle 135°.
Construis les images des points B et D par cette rotation. Si B’ est l’image de B, quelle est
l’image de D ?
2. En prévision des différents engins et machines qu’il aimerait acquérir dans le cadre de son
projet, il veut aménager un autre espace pour les y garer. Pour cela, il décide de construire
un grand magasin en forme de triangle obtenu par transformation homothétique du
triangle ABC. Pour obtenir ce triangle, on te demande de construire les images A1, B1 et
1
C1 des points respectifs A, B et C par une homothétie de centre H et de rapport - 2
Détermine les coordonnées des points A1, B1 et C1 puis calcule les longueurs A1B1. A1C1 et
B1C1 .
3. Calcule la surface du triangle A1B1C1.
Consigne D:
P2 S2
1. Notons α= P1 et β=S1 ; Calcule les nombres α et β.
2. Sachant que 1,41< √2 < 1,42 et 3,14< 𝜋 <3,15, trouve un encadrement de α et β par
des décimaux d’ordres 2 puis compare α et β.
P a g e | 257
PALIER 5
Semaines 25 – 29
Activités numériques
Dénombrement
Statistique
Activités géométriques
Pyramides
Cônes
P a g e | 258
Leçon 19 : Dénombrement
Objectif
Dénombrer un ensemble fini en utilisant des méthodes élémentaires.
1 Ensembles
Activité 1
a) Ecris l’ensemble ℕ des entiers naturels et l’ensemble ℤ des entiers relatifs.
b) Complète les écritures suivantes par les symboles : ; ; ϵ ; et .
ℕ … ℤ ; ℤ … ℕ ; 3… ℕ; - 3… ℕ; ℕ … ℤ = ℤ
c) Peux- tu déterminer le nombre des éléments de l’ensemble ℕ ? De l’ensemble ℤ ?
d) Ecris l’ensemble A des entiers naturels strictement inférieurs à 3 puis donne le nombre
de ses éléments.
e) Ecris toutes les parties possibles de A. Combien de parties possède cet ensemble ?
Définitions
A est un ensemble donné.
Un sous-ensemble de A est une partie de A.
Exemple
On donne A= {a ; b; c ;d ;e} et B ={ b; c ;d }.
B A ou A B et on lit : « B inclus dans A ou A contient B ».
Dans un diagramme de Venn on a :
P a g e | 259
Propriétés
E est un ensemble, A et B deux parties quelconques de E.
L’union de A ou B notée AB est l’ensemble constitué des éléments appartenant à A
ou à B.
Exemple
A ={1 ; 2 ; 3 ; 4} et B={1 ; 2 ; a ;b ;c}.
A B = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ;a ;b ;c}.
Exemple
E = {a ; b; c ;d ;e}.
A = {a ; b; c}.
P a g e | 260
B = {d; e}.
A et B constituent une partition de E car :
A B = ∅ et A B = E.
Exercice :
On donne les ensembles suivants :
E =1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; A = 1 ; 3 ; 5 ; B = 1 ; 2 ; 4 et C = 1 ; 3.
1) Ecris les ensembles A B ; A C ; B C ; A B ; A C ; B C ; 𝐶𝐸𝐴 ; 𝐶𝐸𝐵 ; 𝐶𝐸𝐶 .
2) Les ensembles A et B font-ils une partition de E ?
2 Dénombrement
Activité 2
a) Ecris l’ensemble A des nombres entiers naturels strictement inférieurs à 4.
b) Ecris toutes les parties à deux éléments (les paires) que tu peux former avec les éléments
de A. Combien comptes-tu de paires ?
Définition
Dénombrer un ensemble E, c’est déterminer le nombre total des éléments de E. Si en
comptant les éléments de E, on trouve le nombre entier naturel n, on dit que le cardinal de E
est égal à n et on note : cardE = n.
Le cardinal de l’ensemble vide est égal à zéro. On note : card∅ = 0.
Le cardinal d’un singleton est égal à 1.
Le cardinal d’une paire est égal à 2.
Remarque
Lorsqu’on ne peut pas déterminer le nombre des éléments d’un ensemble A, on dit que cet
ensemble A est infini.
Exemple
Les ensembles ℕ ; ℤ ; 𝔻 ; ℚ ; ℝ sont infinis.
P a g e | 261
Exemples 1
Utilisation des diagrammes
Cent personnes ont répondu à un questionnaire sur leur alimentation du samedi dernier.
Les résultats ont donné :
45 d’entre elles ont mangé du poisson ;
49 ont mangé de la viande ;
27 ont mangé du poisson et de la viande.
1) Combien de personnes n’ont mangé que de la viande ?
2) Combien de personnes n’ont mangé ni de viande ni poisson ?
Solution
Désignons par E l’ensemble des 100 personnes interrogées. CardE = 100
Soit P, la partie de E constituée des personnes ayant mangé du poisson.
Card P = 45.
Soit V, la partie de E constituée des personnes ayant mangé de la viande.
Card V = 49.
Avoir mangé du poisson et de la viande, c’est appartenir à PV.
Et nous savons que 27 personnes ont mangé du poisson et de la viande.
Card PV = 27
A l’aide de diagrammes, illustrons la situation :
Exemple 2
Utilisation de tableau
Pour débuter une partie de ludo, tu lances deux fois de suite un dé à six faces. Après chacun
des deux lancers, tu notes le numéro de la face supérieure du dé, obtenant ainsi un couple de
nombres entiers. Combien de couples différents de nombres entiers est-il possible d’obtenir
par ce procédé ?
Solution
Nous savons qu’un dé de ludo possède six faces notées 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6. Après deux
lancers du dé, un couple de nombres entiers appartenant à l’ensemble 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6est
obtenu. Par exemple : au premier lancer, nous obtenons la face notée 6 et au second, la face
notée 2. Le couple obtenu est: (6 ; 2).
2ème lancer
1 (1 ; 1) (2 ; 1) (3 ; 1) (4 ; 1) (5 ; 1) (6 ;1)
2 (1 ; 2) (2 ; 2) (3 ; 1) (4 ; 2) (5 ; 2) (6 ; 2)
3 (1 ; 3) (2 ; 3) (3 ; 3) (4 ; 3) (5 ; 3) (6 ; 3)
4 (1 ; 4) (2 ; 4) (3 ; 4) (4 ; 4) (5 ; 4) (6 ; 4)
5 (1 ; 5) (2 ; 5) (3 ; 5) (4 ; 5) (5 ; 5) (6 ; 5)
6 (1 ; 6) (2 ; 6) (3 ; 6) (4 ; 6) (5 ; 6) (6 ; 6 )
Au total, il y-a 66 = 36 différents couples possibles
P a g e | 263
Exemple 3
Utilisation d’arbre de choix
Combien de nombres de trois chiffres peux-tu former avec les chiffres 1 ; 2 et 3 ?
Solution
Un nombre de trois chiffres formé par les chiffres 1 ; 2 et 3 est un nombre ayant à l’unité l’un
des chiffres 1 ; 2 ou 3, à la dizaine l’un des chiffres 1 ; 2 ou 3 et à la centaine, l’un des
chiffres 1 ; 2 ou 3.
Par exemple le nombre 312.
L’arbre de choix suivant donne tous les nombres à trois chiffres formés avec les chiffres 1 ; 2
et 3.
Centaines dizaines unités nombres obtenus
1 1 111
1 2 112
1 3 113
2 1 121
2 2 122
2 3 123
1
3 1 131
3 2 132
3 3 133
1 1 211
1 2 212
1 3 213
2 1 221
2 2 222
2 3 223
2
3 1 231
3 2 232
3 3 233
P a g e | 264
1 1 311
1 2 312
1 3 313
2 1 321
2 2 322
2 3 323
3
3 1 331
3 2 332
3 3 333
Il y-a au total 33 = 27 nombres de trois chiffres que je peux former avec les chiffres 1 ; 2 et 3.
Résumé
Ensemble
Définition
A est un ensemble donné.
Un sous-ensemble de A est une partie de A.
Si B est une partie de A, on écrit : B A ou A B et on lit : « B inclus dans A ou A
contient B ».
L’ensemble vide est la partie de A qui ne contient aucun élément. On le note : ou ∅
Un singleton est une partie de A qui ne contient qu’un seul élément.
Une paire est une partie de A qui ne contient que deux éléments.
L’ensemble des parties de A noté E(A) est constitué de toutes les parties (vide ou non)
de A.
Propriétés
E est un ensemble, A et B deux parties quelconques de E.
L’union de A ou B notée AB est l’ensemble constitué des éléments appartenant à A
ou à B.
L’intersection de A et B notée AB est l’ensemble constitué des éléments
appartenant à la fois à A et à B.
Les parties A et B de l’ensemble E sont complémentaires si AB = E. On
P a g e | 265
Dénombrement
Définition
Dénombrer un ensemble E, c’est déterminer le nombre total des éléments de E. Si en
comptant les éléments de E, on trouve le nombre entier naturel n, on dit que le cardinal de
E est égal à n et on note : cardE = n.
Le cardinal de l’ensemble vide est égal à zéro. On note : card∅ = 0.
Le cardinal d’un singleton est égal à 1.
Le cardinal d’une paire est égal à 2.
Exercices
3. Après avoir quitté un parking du centre ville, un élève rencontre successivement plusieurs
carrefours où trois possibilités s’offrent chaque fois à lui : aller tout droit, tourner à
droite, tourner à gauche. Après avoir dépassé le troisième carrefour, il s’arrête. Combien
de trajets différents aurait-il pu suivre?
7. Une société de torréfaction de café propose deux variétés de café : le Robusta (r) et
l’Arabica (a). Elle vend chacune des deux variétés de café sous trois conditionnements :
soit en grains (g), soit en poudre (p) soit lyophilisé(l).
Pour les acheteurs, le choix de la variété est prioritaire sur le mode de conditionnement.
Pour traduire qu’un acheteur désire du Robusta en poudre, on écrit le couple (r ; p).
Trouve tous les couples possibles de choix pour un acheteur.
8. Le collège d’Abena possède quatre équipes de football (une équipe par niveau).
Combien de matches peux-tu organiser à l’aller de ce championnat ?
10. Un jeu de pile ou face consiste à lancer trois fois de suite une pièce de monnaie. Au bout
des trois lancers, on note le résultat obtenu. Par exemple, si au premier lancer, on obtient
pile, au deuxième lancer, on obtient face et au troisième lancer, on obtient face, le résultat est
noté PFF.
a) A l’aide d’un arbre de choix, donne tous les résultats possibles de ce jeu.
b) Combien trouves-tu des résultats où il y-a exactement une seule face ?
Exactement deux faces ?
P a g e | 267
Leçon 20 : Statistique
Objectifs
Regrouper une population en classes d'égales amplitudes ;
à partir d'une série statistique :
calculer l'effectif et la fréquence d'une classe donnée,
présenter les résultats dans un tableau,
tracer les diagrammes circulaires, à bandes ou cumulatifs ;
lire et exploiter des données statistiques :
présentées sous forme de tableaux,
présentées sous forme de diagrammes d'effectifs.
Nombre d’enfants 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre de ménages
c) Dans ce tableau complété, quel est le nombre d’enfants auquel correspond le plus grand
nombre de ménages ?
P a g e | 268
Le tableau que nous venons d’obtenir s’appelle un tableau des effectifs. Ce sont les réponses
fournies par les ménages du quartier Atrone qui ont permis de réaliser le tableau des
effectifs. Ces réponses constituent une série statistique.
Dans le tableau, les nombres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 qui représentent le nombre d’enfants
par ménage sont des modalités et le nombre de ménages pour chaque modalité constitue
l’effectif de cette modalité.
Les modalités 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 sont appelés des variables quantitatives discrètes.
Définition
Variables quantitatives discrètes : variables ayant des modalités prenant des valeurs
numériques.
Activité 2
Les élèves de la classe de 4ème A du CEG de la Liberté de N’Djaména ont subi, en EPS, une
épreuve de saut en hauteur. Les résultats sont les suivants :
1,2m ; 0,90m ; 1,25m ; 1,10m ; 1,25m ; 1,30m ; 1m ; 0,95m ; 1,42m ; 1,45m ; 1,39m ;
1,35m ; 1,45m ; 1,50m ; 1,05m ; 1,22m ; 1,25m ; 1,28m ; 1,30m ; 1,43m ; 1,49m ; 1,55m ;
1,20m ; 1,10m ; 1,15m ; 1,05m, 1,33m ; 1,51m.
a) Quelle est la plus petite modalité de cette série? Quelle en est la plus grande ?
Détermine l’étendue de cette série statistique en calculant : la plus grande modalité
moins (–) la plus petite modalité.
b) Organise ces données en les regroupant en intervalles d’amplitude 0,1 puis construis
un tableau des effectifs à partir de ces données.
c) Dans quel intervalle se situe le mode de cette série statistique ?
Définition
Variables quantitatives continues : variables ayant des modalités constituées en classes
d’amplitude donnée.
P a g e | 269
Variables qualitatives
Activité 3
Une entreprise a mené une enquête auprès de la population, portant sur la couleur préférée
des répondants, afin d’orienter la fabrication de ses produits. Cette enquête dans un quartier
de Sarh a donné les résultats suivants :
vert ; rouge ; blanc ; noir ; bleu ; rouge ; bleu ; jaune ; vert ; noir ; vert ; vert ; rouge ; bleu ;
noir ; violet ; blanc ; jaune ; blanc ; bleu ; vert ; rouge ; jaune ; marron ; violet ; blanc ; bleu ;
jaune ; rouge ; vert ; violet ; marron ; noir ; bleu ; blanc ; vert ; vert ; jaune ; noir ; bleu ;
bleu ;marron ; bleu ; violet.
a) Organise les données recueillies en prenant les différentes couleurs comme étant des
modalités puis réalise le tableau des effectifs de cette série.
b) Ces modalités peuvent-elles être considérées comme des variables quantitatives ?
c) Quel est l’effectif correspondant à la couleur rouge ? à la couleur noire ? à la couleur
verte ?
Les modalités de cette série statistique sont appelées des variables qualitatives.
Une variable dont on ne peut pas mesurer les modalités est appelée variable qualitative.
Définition
Variables qualitatives : variables ni discrètes, ni continues.
La fréquence d’une modalité est le rapport de l’effectif de cette modalité par l’effectif total.
Exercice
Considérons le tableau des effectifs construits en activités 2 et 3.
Pour chacun de ces tableaux, calcule la fréquence de chaque modalité de la série considérée.
P a g e | 270
Définition
On appelle effectif cumulé de la modalité n, la somme des effectifs de chaque
modalité inférieure ou égale à n.
On appelle fréquence cumulée de la modalité n, le quotient de l’effectif cumulé de
la modalité n par l’effectif total.
Exercice
Considérons les tableaux des effectifs construits en activité 2 et 3.
Calcule les effectifs cumulés et les fréquences cumulées de chaque modalité de chacun des
tableaux.
2.1 Le mode
Définition
On appelle mode d’une série statistique toute modalité dont l’effectif est maximal.
Remarque
Une série peut avoir deux modes ou plus.
2.2 La moyenne
Activité 6
Modalité 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effectif 4 11 8 8 9 5 4 2 2 2
a) Repends le tableau en ajoutant une ligne sous la ligne de l’effectif puis calcule, pour chaque
colonne, le produit de la modalité par l’effectif correspondant.
b) Calcule le quotient de la somme des résultats obtenus à la 3ème ligne par l’effectif total.
Quel nombre obtiens-tu ? Note-le m.
P a g e | 271
Le professeur explique que le nombre m obtenu est appelé moyenne de cette série statistique.
On interprète ce nombre comme la moyenne du nombre d’enfants par ménage dans la
population enquêtée. Dans le langage courant, on dira que le nombre moyen d’enfants par
ménage est légèrement supérieur à 3.
Activité 7 :
Reprends le tableau des effectifs traduisant la performance des élèves de 4ème A du CEG de la
liberté au saut en hauteur:
a) Ajoute une ligne en dessous de la ligne des classes et calcule pour chaque classe le centre
b+a
de cette classe sachant que le centre d’une classe [a ; b[ est le nombre .
2
b) Ajoute une ligne en dessous de la ligne des effectifs et calcule pour chaque classe le produit
du centre de la classe par l’effectif correspondant.
c) Calcule le quotient m de la somme des résultats obtenus à la 4ème ligne par l’effectif total de
la série. Note m ce nombre.
Le professeur explique aux élèves que ce nombre m est la moyenne de la série statistique
considérée. Il traduit la performance moyenne des élèves de la 4ème A au saut en hauteur.
Dans le langage courant, on dira que la hauteur moyenne effectuée par les élèves de la classe
de 4ème A du CEG de la Liberté est de 1,28m.
Définition
La moyenne d’une série quantitative est le quotient de la somme des produits (
modalité × effectif correspondant) par l’effectif total.
Si le caractère de la série statistique se présente sous forme de classes, on admet que
tous les effectifs d’une même classe se regroupent au « centre » de le classe.
Dans ce cas, la moyenne de la série est le quotient de la somme des produits « centre
de classe ×effectif correspondant » par l’effectif total.
Exercice
On considère les deux tableaux suivants, le 1er traduisant la répartition des familles d’une
petite ville selon le nombre d’enfants mineurs et le second présentant les résultats d’un
sondage effectué par la Télé-Tchad relatif au temps passé par les élèves devant la télévision
au cours d’une émission donnée.
P a g e | 272
Tableau n°1 :
Nbre d’enfants 0 1 2 3 4 5 6 7
Nbre de familles 41 37 35 44 22 30 25 20
Tableau n°2 :
Classe [0;30[ [30;60[ [60;90[ [110;120[ [120;150[
(temps mis)
Effectif 18 15 28 16 12
2.3 La médiane
Activité 8 :
Considérons la série statistique portant sur la répartition du nombre d’enfants par ménage
dans le quartier Atrone.
Modalité 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effectif 4 11 8 8 9 5 4 2 2 2
a) Ecris les valeurs de chaque modalité au nombre de son effectif, puis ordonne-les de
manière croissante. Combien de valeurs as-tu ?
Définition
La médiane est la valeur d’une série statistique ordonnée qui la sépare en deux moitiés de
même effectif.
Une enquête effectuée dans une école de N’Djaména sur le goût de fruits préférés des élèves
a donné la répartition suivante :
Modalités Mangue Orange Banane Ananas Papaye
Effectifs 24 12 20 16 8
a) Quel est l’effectif total des enquêtés?
P a g e | 273
b) On veut représenter cette disposition par un diagramme circulaire. Pour cela, chaque
modalité sera représentée par un secteur circulaire dont l’angle au centre a une mesure
proportionnelle a l’effectif de la modalité. Réalise ce diagramme circulaire
Règle
Pour dessiner un diagramme circulaire correspondant à une distribution statistique, on peut
représenter les fréquences (ou les effectifs) de chaque modalité par des secteurs circulaires
dont la mesure est proportionnelle à la fréquence (ou les effectifs) de la modalité qu’ils
représentent.
3.2 Diagramme en bâton
Activité 10
Reprends la même distribution de l’activité 9.
Construis un repère orthogonal dont l’axe des abscisses est repéré par des points
représentant les fruits préférés des élèves sondés (modalités) et l’axe des ordonnées
repéré par les effectifs :1cm correspondant à 5 élèves.
Réalise un diagramme par un bâton matérialisant l’effectif de chaque modalité. La
longueur de chaque bâton étant proportionnelle à l’effectif de la modalité
correspondant.
Règle
Pour représenter une série statistique organisée en un tableau par un diagramme en bâton,
on représente chaque modalité par un trait appelé bâton de longueur proportionnelle à son
effectif. Les valeurs prises par le caractère sont portées en abscisse et les effectifs en
ordonnée.
Classes de temps (mn) [0 ; 30[ [30 ; 60[ [60 ; 90[ [90 ; 120[ [120 ; 150[
Effectifs 18 15 28 16 12
Pour réaliser le diagramme en bandes, les classes seront portées en abscisses et les effectifs
seront portés en ordonnées.
Effectifs
Temps
Le mode de cette série se situe au niveau de la classe [60 ; 90[.
Exemple
Reprenons le tableau établi en activité 1 et ajoutons-y les effectifs cumulés.
Modalités 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effectifs 4 11 8 8 9 5 4 2 2 2
Effectifs cumulés 4 15 23 31 40 45 49 51 53 55
Ce tableau des effectifs cumulés nous permet de définir une application f que nous présentons
ci-dessous.
Pour 𝑥 ∈] ←; 0[; 𝑓(𝑥) = 0 ; Pour 𝑥 ∈ [3 ;4[, 𝑓(𝑥) = 31 Pour 𝑥 ∈[7 ;8[, 𝑓(𝑥) = 51
Pour 𝑥 ∈ [0 ;1[, 𝑓(𝑥) = 4 Pour 𝑥 ∈ [ 4;5[, 𝑓(𝑥) = 40 Pour 𝑥 ∈[8 ;9[, 𝑓(𝑥) = 53
Pour 𝑥 ∈ [1 ;2[, 𝑓(𝑥) = 15 Pour 𝑥 ∈ [5 ;6[, 𝑓(𝑥) = 45 Pour 𝑥 ∈[9 ; → [, 𝑓(𝑥) = 55.
Pour 𝑥 ∈ [2 ;3[, 𝑓(𝑥) = 23 Pour 𝑥 ∈ [6 ;7[, 𝑓(𝑥) = 49
P a g e | 275
Faisons la représentation graphique de cette application 𝑓 dans le plan muni d’un repère
orthogonal.
On a :
Pour ce graphique, on peut, par lecture directe, déterminer l’effectif total des familles selon le
nombre d’enfants obtenus.
Ainsi, le point A sur l’abscisse renvoie au nombre 31 sur l’axe des ordonnées. On dit que 31
familles ont un nombre d’enfants strictement inférieur à 4.
De même 45 familles ont un nombre d’enfants strictement inférieur à 6 alors que 55 familles
ont un nombre d’enfants inférieur ou égal à 9.
La représentation effectuée est appelée un diagramme cumulatif des effectifs.
Résumé
Organisation des données statistiques
Vocabulaire et définitions
Variable quantitative discrète : variable ayant des modalités prenant des valeurs
numériques.
Variable quantitative continue : variable ayant des modalités constituées en classes
d’amplitude donnée.
Variables qualitatives : variable ni discrète, ni continue.
Fréquence d’une modalité
La fréquence d’une modalité est le rapport de l’effectif de cette modalité sur l’effectif total.
P a g e | 276
La moyenne
Définition
La moyenne d’une série quantitative est le quotient de la somme des produits(modalité ×
effectif) par l’effectif total.
Si le caractère de la série statistique se présente sous forme de classes, on admet que tous
les effectifs d’une même classe se regroupent au « centre » de le classe.
Dans ce cas, la moyenne de la série est le quotient de la somme des produits « centre de
classe ×effectif correspondant » par l’effectif total.
La médiane
Définition
La médiane est la valeur d’une série statistique ordonnée qui la sépare en deux moitiés de
même effectif.
Diagramme en bâtons
Pour représenter une série statistique organisée en un tableau par un diagramme en bâton,
P a g e | 277
on représente chaque modalité par un trait appelé bâton de longueur proportionnelle à son
effectif. Les valeurs prises par le caractère sont portées en abscisse et les effectifs en
ordonnées.
Exercices
1. On a relevé les âges au 1er | 01 | 2014, des élèves d’une classe de Troisième :
14 ; 14 ; 13 ; 15 ; 15 ; 14 ; 14 ; 16 ; 15 ; 14 ; 15 ; 14 ; 14 ; 14 ; 13 ; 15 ; 14 ; 16 ; 15 ; 15 ; 15 ;
16 ; 15 ; 15 ; 14 ; 16 ; 13 ; 14 ; 14 ; 14 ; 14 ; 14 ; 14 ; 15 ; 15 ; 16 ; 15 ; 13 ; 15 ; 14 ; 16 ; 15 ;
15 ; 14 ; 14 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15.
a) Construis le tableau des effectifs et de fréquences.
b) Trace un diagramme circulaire des effectifs puis un diagramme en bâtons des
effectifs.
c) Quel est l’âge moyen d’un élève de cette classe ? Quel est l’âge médian ?
2. Un vendeur de montres – bracelets les a classées selon leur prix : 25 coûtent 2 000F ; 38
coûtent 3 500F ; 25 coûtent 4 500F ; 25 coûtent 5 000F ; 50 coûtent 7 000F et 29 coûtent
9 000F.
a) Trace le tableau des effectifs, des fréquences et des fréquences cumulées.
b) Quel est le prix moyen d’une montre ? Quel est le mode ? Quel est le
pourcentage de montres dont le prix est inférieur à 7 000F ? Quel est le
pourcentage de montres dont le prix est supérieur ou égal à 4 500F ?
c) Trace le diagramme circulaire des effectifs de cette série.
P a g e | 278
Fréquences
5. Une usine teste des ampoules électriques en étudiant leur durée de vie ( en heures) sur un
échantillon de 2 000 ampoules.
b) Calcule la moyenne des durées de vie des ampoules (en heures). On prendra
pour valeur de d le milieu de chaque classe.
Distances [0 ; 10[ [10 ; 20[ [20 ; 30[ [30 ; 40[ [40 ; 50[
parcourues en
milliers de km
Effectifs 10 18 40 20 12
7. Voici les notes obtenues chronologiquement par trois collégiens : Hamza ; Pahimi et
Néloum en mathématiques.
Hamza : 12 ; 8 ; 10 ; 16 ; 12 ; 10 ; 11 ; 8 ; 9 ; 15 ; 9 ; 12
Néloum : 18 ; 12 ; 20 ; 12 ; 19 ; 11 ; 8 ; 9 ; 10 ; 3 ; 6 ; 4.
Pahimi : 4 ; 6 ; 3 ; 10 ; 9 ; 8 ; 11 ; 19 ; 12 ; 20 ; 12 ; 18.
a) On entend dire que ces trois élèves ont la même moyenne. Est – ce exact ?
b) Pour chaque série de notes, détermine la note médiane.
c) Le commentaire du professeur de mathématiques sur le livret scolaire de ces
trois élèves n’est pas le même. Pourquoi ? Imagine ces commentaires.
8. Le diagramme ci – dessous représente le résultat d’une enquête sur les salaires d’un
échantillon de 1080 personnes ([BD] et [CE] sont des diamètres).
Tailles Effectifs
[155 ; 165[ 42
[165 ; 175[ 109
[175 ; 185[ …
[185 ; 195[ 23
a) Complète l’effectif qui manque dans la série.
b) Fais une représentation à l’aide d’un histogramme.
c) Quelle est la taille moyenne ?
11. Pour le voyage aller, un autocar parcourt 100km à la vitesse moyenne VA = 60km/h. Pour
le voyage retour, sa vitesse moyenne est VR = 40km/h.
a) Quelle est la vitesse moyenne V sur l’ensemble du voyage ? Est – ce la
moyenne des vitesses VA et VR ?
b) Montre que V vérifie :
2 1 1
=𝑉 +𝑉 .
𝑉 𝐴 𝑅
Objectifs
- Reconnaître une pyramide et la décrire en utilisant le vocabulaire adéquat ;
- représenter (en perspective cavalière) une pyramide régulière à base carrée ;
- calculer le volume, l'aire latérale et l'aire totale d'une pyramide dans des cas simples ;
- utiliser la propriété « la section d'une pyramide par un plan parallèle à celui de la base est
une réduction de la base » pour calculer les aires ou les volumes concernant les troncs des
pyramides.
Activité 1
La figure suivante représente en perspective cavalière une pyramide.
On donne :
Le côté de la base AB = 8cm
SH = 7cm.
a) Calcule SA.
b) Recopie et complète les phrases suivantes en utilisant le vocabulaire correspondant : une
face latérale ; le sommet ; la hauteur ; une arête de base ; une arête latérale.
S est … de la pyramide. [SC] en est … ;[AD] en est… ; SCD en est … ; et [SO] en est…
c) Montre que SA= SB = SC = SD.
d) Dessine un patron de cette pyramide.
Définition
Une pyramide est un solide de l’espace ayant :
un sommet ;
une hauteur
P a g e | 283
▼Remarque
Une pyramide est dite régulière lorsque :
sa base est un polygone régulier ;
ses faces latérales sont des triangles isocèles.
Exercices
Avec du papier carton,
1) réalise un patron d’une pyramide régulière à base triangulaire. Comment appelles – tu une
telle pyramide ? Que remarques- tu ?
2) réalise un patron d’une pyramide à base carrée.
P a g e | 284
Activité 2
Dans le dessin en perspective cavalière du pavé droit suivant, apparait une pyramide
EABCD.
Parmi les droites suivantes, précise la hauteur de la pyramide EABCD : (EO) ; (EA) ; (EB) ;
(EC) ; (ED).
Définition
On appelle hauteur d’une pyramide la droite qui passe par son sommet et qui est
perpendiculaire au plan de sa base.
Propriété
Lorsqu’une pyramide est régulière, sa hauteur passe par le centre du cercle circonscrit à sa
base.
Remarque
La hauteur d’une pyramide de sommet S perce le plan de la base au point H.
Le mot hauteur peut désigner, selon les contextes, la droite (SH) ; le segment [SH] ou la
distance SH.
Exercice
SABC est une pyramide régulière de sommet S et ayant pour base le triangle équilatéral
ABC. G est le centre de gravité du triangle ABC. On donne AB = 6cm et SA = 7cm.
a) Justifie que [SG] est une hauteur de la pyramide.
b) Dessine en dimensions réelles la base ABC et la figure du plan AGS.
c) Calcule AG et SG.
P a g e | 285
Activité 3
Considère le cube ABCDEFGH suivant :
a) Dessine trois pyramides à base carrée telles que leur sommet soit le point E et leur base
soit une face du cube ABCDEFGH. Précise leur hauteur.
b) Dessine le patron de chacune de ces trois pyramides.
c) Réalise ces trois pyramides et assemble – les pour reconstituer le cube ABCDEFGH.
𝛽 désignant l’aire de la base et h la hauteur de chacune des trois pyramides,
exprime le volume du cube en fonction de 𝛽 et h ;
exprime le volume de chaque pyramide en fonction de 𝛽 et h.
Exercice
Calcule l’aire latérale, l’aire totale et le volume de la pyramide à base rectangulaire dont voici
l’esquisse d’un patron.
P a g e | 286
Activité 4
a) Construis une pyramide de base BASE contenue dans un plan P1 et de sommet T.
Place un point W sur le segment [TB].
b) Construis le plan P2 parallèle à P1 et contenant le point W. P2 coupe les autres arêtes
latérales en X, Y et Z. Que peux-tu dire des droites (WX) et (BA) ?
c) Construis le point X sachant qu’en perspective cavalière, les droites parallèles sont
représentées par des droites parallèles.
d) Construis le polygone WXYZ.
1
e) Suppose que TW = 3 TB. Que peux-tu dire alors de TX, TY et TZ ?
Propriété1
La section d’une pyramide par un plan parallèle à la base est un polygone de même nature
que cette base ; les côtés de ces polygones sont deux à deux parallèles.
Exercice
a)Trace un trapèze rectangle ABCD de bases [AB] et [CD] tel que AB = 3cm, DC = 6cm et
AD = 3cm puis calcule l’aire de ce trapèze.
b) Soit P une pyramide de base ABCD et de sommet S tel que la hauteur SA = 12. Construis
P et calcule son volume.
c) Soit A’ le milieu de [SA]. On coupe la pyramide P par un plan parallèle à la base ABCD.
Ce plan coupe les arêtes [SB], [SC] et [SD] respectivement aux points B’, C’ et D’. Quelle
est la nature de A’B’C’D’ ? Calcule l’aire de A’B’C’D’ et volume de la pyramide P’ de base
A’B’C’D’.
Résumé
Définition et description d’une pyramide
Définition
Une pyramide est un solide de l’espace ayant :
un sommet ;
une hauteur
une base polygonale ;
des faces latérales triangulaires ;
des arêtes latérales et des arêtes de base
Copier coller
Exercice
1. SABCD est une pyramide de hauteur 4,5cm. Sa base ABCD est le trapèze
suivant :
Calcule le volume de cette pyramide.
P a g e | 289
3. ABCDEFGH est un cube. Les diagonales [AG], [BH], [CE] et [DF] du cube se coupent au
point O centre de ce cube.
4. SABC est une pyramide régulière de base ABC telle que : AB = 40mm et SA = 60mm.
[SO] est la hauteur de cette pyramide. A’ est le point d’intersection de (AO) et (BC).
a) Dessine en dimensions réelles les figures de chacun des plans (ABC) ; (SAC) ;
(SOA).
b) Calcule AA’ ; SO ; SA’.
c) Calcule l’aire de la base, l’aire latérale et le volume de cette pyramide.
5. La hauteur d’une pyramide régulière à base carrée est 8cm. Le périmètre de sa base est
16cm. Calcule son volume, son aire latérale et la longueur d’une arête joignant le sommet et
la base.
P a g e | 290
6. La base d’une pyramide régulière de sommet S est un carré ABCD et E est un point de
[SA]. Le plan parallèle au plan (ABC) et contenant le point E coupe (SB) en F, (SC) en G et
(SD) en H. Les points A, B, S et E sont tels que : AB = 12 ;
SA = 10 et SE = 8. Calcule :
a) L’aire du polygone EFGH ;
b) La hauteur de la face SAB, puis la hauteur de la pyramide SABCD.
c) Le volume de cette pyramide et celui de la pyramide SEFGH.
d) Le volume du tronc de pyramide ABCDEFGH.
7. ABCDEFGH est un cube d’arête 6cm. P est le centre de la face EFGH et Q est le centre du
cube.
PABCD et QABCD sont deux pyramides régulières de sommets respectifs P et Q.
Calcule le volume de chacune des deux pyramides.
8. SABCD est une pyramide régulière de hauteur 18cm et dont la base ABCD est un carré de
12cm de côté. Le plan parallèle à la base qui passe par le milieu K de [SA] coupe les arêtes
[SB], [SC] et [SD] respectivement en L, M et N.
Calcule l’aire du carré KLMN et le volume de chacune des pyramides SABCD et
SKLMN.
9. La section d’une pyramide régulière SABCD par un plan parallèle à sa base ABCD
détermine la petite pyramide SEFGH et le tronc de pyramide ABCDEFGH.
Sachant que SABCD a une hauteur de 27cm et que les bases ABCD et EFGH du tronc
de pyramide ont respectivement pour aires 324cm2 et 64cm2, calcule la hauteur de la
petite pyramide. Calcule le volume du tronc de pyramide.
10. SABC est une pyramide régulière de sommet S, de hauteur [SO] et dont les trois faces et
la base sont des triangles équilatéraux de côté 5cm.
On effectue la section de cette pyramide par un plan (P) parallèle à la base et qui passe
par le milieu H de [SO].
a) Représente la pyramide et la section de la pyramide obtenue. Calcule le volume de la
pyramide SABC.
b) Calcule le volume du tronc de pyramide.
P a g e | 291
Leçon 22 Cônes
Objectifs
- Reconnaître un cône et le décrire en utilisant le vocabulaire adéquat ;
- calculer le volume, l'aire latérale et l'aire totale d'un cône ;
- utiliser la propriété « la section d'un cône par un plan parallèle à celui de la base est une
réduction de la base » pour calculer les aires ou les volumes concernant les troncs des
cônes.
1 Définition et vocabulaire
3 Propriété
La base d’un cône de révolution est un disque ; son axe est la hauteur du cône.
P a g e | 294
Exercice
L’unité de longueur est le cm.
a) Calcule la hauteur, le rayon et le périmètre du cercle
de base du cône de révolution obtenu en faisant
tourner le triangle ABC autour de (AB), sachant que
̂ = 30°. (𝜋 = 3,14).
BC = 30 et 𝑚𝑒𝑠ABC
b) Dessine le patron du cône de révolution obtenu en
1
utilisant l’échelle de 10.
Activité 1
Soit un cône de sommet S.
r = 3cm est le rayon de la base du cône et a = 5cm la longueur d’une génératrice.
a) Calcule la longueur de l’arc du secteur circulaire qui se
juxtapose avec le périmètre du cercle de base.
b) Sachant que, dans un disque de centre O, l’aire du
secteur OAB est proportionnelle à la longueur de l’arc
AB , calcule l’aire de la surface latérale du cône.
P a g e | 295
Exercice
On considère un cône inscrit dans un cylindre de
rayon ℛ et de hauteur h, comme le montre la
figure ci-contre.
Activité 2
On considère un cône de sommet S, de hauteur h = 6cm et ayant pour base un disque de 3cm
de rayon.
a) Soit (P) un plan parallèle au plan du cercle de base. (P)
coupe le cône au point M’.
Quelle est la position des droites (OM) et (O’M’) ?
Quelle est l’intersection du plan (P) et du cône ? Notons-
là (𝒞).
b) Supposons que SO’ = 2cm.
Dessine en vraie grandeur les triangles SOM et SO’M’.
P a g e | 296
Que constates-tu.
Propriété 1
La section d’un cône de révolution et d’un plan parallèle à sa base est un cercle.
La section d’un cône par un plan parallèle au plan de la base met en évidence :
- un tronc de cône ;
- un deuxième cône qui a pour sommet le même sommet que le cône initial et pour base
le disque de centre O’ et de rayon [O’A’].
Propriété 2
Lorsqu’on coupe un cône de révolution par un plan parallèle au plan de sa base, on obtient
une réduction de ce cône.
𝑆𝑂
Si l’échelle de la réduction est égale au nombre k, alors on a : 𝑆𝑂′ =k puis
𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡
= 𝑘 2 et = 𝑘3.
𝑎𝑖𝑟𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑜𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒
P a g e | 297
Résumé
Définition et vocabulaire
(𝒞) est un cercle de centre O et de rayon 𝑟. S est un point de la perpendiculaire en O au plan
qui contient le cercle (𝒞).
On appelle cône de révolution de sommet
S et de base (𝒞) le solide obtenu en
joignant S à tous les points du cercle.
Le segment [SO] est la hauteur de ce
cône.
Le segment [SM] est une génératrice.
Dans un cône de révolution, toutes les
génératrices ont la même longueur.
Propriété
La base d’un cône de révolution est un disque ; son axe est la hauteur du cône.
Propriété 2
Lorsqu’on coupe un cône de révolution par un plan parallèle au plan de sa base, on obtient
une réduction de ce cône.
𝑆𝑂
Si l’échelle de la réduction est égale au nombre k, alors on a : 𝑆𝑂′ =k puis
𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡
= 𝑘 2 et = 𝑘3.
𝑎𝑖𝑟𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑜𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒
Exercices
Calcule le rayon de la base, la hauteur et le volume de chaque cône obtenu sachant que
b° = 120° ; (𝜋 = 3,14).
3. Un cône de révolution a pour hauteur 3,5cm. La longueur d’une génératrice est 5cm.
a) Fais un dessin.
b) Calcule le rayon du cercle de base.
4. Un cône de révolution de sommet S a pour base un cercle (𝒞) de centre O et M est un point
̂ = 60°.
de (𝒞) tel que SM = 8,4cm. De plus, mes𝑂𝑆𝑀
Fais un dessin et calcule la valeur exacte de la hauteur du cône puis le rayon de (𝒞).
8.
a) Exprime en fonction de 𝜋 le volume V d’un cône ayant 5cm de rayon de base
et 15cm de hauteur.
b) Encadre V entre deux entiers sachant que 3,14 < 𝜋 ˂ 3,15.
9. Un cône a pour volume 9400cm3. L’aire de sa base est égale à 705cm2. Une section à mi-
hauteur détermine un petit cône P et un tronc de cône T.
a) Calcule les volumes de P et de T.
b) Calcule l’aire de la base et la hauteur de P.
10. Un cône de révolution de sommet S a pour hauteur 15cm et pour base un disque 𝒟 de
rayon 4cm. 𝒟′ est la section de ce cône par un plan parallèle à la base ; ce disque 𝒟′ a pour
rayon 3cm.
a) Fais une figure
b) 𝒟′ est une réduction de 𝒟. A quelle échelle ?
c) Calcule le volume du cône de base 𝒟, puis déduis-en le volume du cône de
base 𝒟 ′ .
11.
a) Avec les données de cette figure, calcule le rayon
OM du disque de base de ce cône.
b) On coupe ce cône par un plan parallèle à la base, en
5
le point N de [SM] tel que SN = 14 SM. Quelle est la
Le plan de base du centre culturel est constitué d’un carré ABCD de côté 12 mètres, mitoyen
à un rectangle BEFC de longueur BE=24 m et dont le côté [EF] est tangent en un point M à
un cercle (C) de centre T et de rayon 7,5 m.
La convention signée a prévu la construction, sur le carré ABCD, d’une pyramide de sommet
S et de hauteur 15 m, sur le rectangle BEFC, d’un mur de 4,5 m de hauteur surmonté d’une
pyramide de sommet P et de hauteur 6 m et sur le cercle d’un cône de révolution de sommet Q
et de hauteur 18 m.
La pyramide de base carrée est le local devant abriter la salle multimédia alors que la
construction sur le rectangle BEFC est réservée à la bibliothèque et le cône de base le cercle
(C) est le lieu prévu pour le musée.
Tout au long de cette situation, nous nous intéresserons aux pyramides SABCD et PBEFC et
au cône de sommet Q et de cercle de base (C). Toutes les figures seront représentées en tenant
compte du fait que 3 m dans la réalité correspond à 1 cm sur la feuille.
Consigne A :
M. le Maire veut avoir un aperçu du plan de base de la future construction. Il vous demande
donc de l’aider à effectuer les différentes représentations.
4. Quelle est la longueur des arêtes latérales ? Quelle est la mesure de la hauteur ?
5. Sachant qu’il est prévu que ces pyramides soient construites en vitres, quelle est la surface
de vitres nécessaire pour réaliser cette première phase de la construire ?
Consigne :B
La construction ayant pour base le rectangle BEFC, réservée pour abriter la bibliothèque, est
constituée d’un parallélépipède de hauteur 4,5 m surmonté d’une pyramide de sommet P et de
hauteur 6 m.
Consigne C
Sur le cercle (C), il est prévu de construire un cône de révolution de sommet Q et de hauteur
18 m.
Consigne :D
P a g e | 304
1. Pour chacun des édifices sectionnés, représenter, en perspective cavalière, les deux solides
obtenus ;
2. déterminer l’échelle de la réduction pour chaque édifice sectionné puis calculer l’aire de la
latérale de la pyramide réduite (respectivement du cône réduit)
3. Quelle est la nature des figures représentant les bases respectives de la pyramide réduite et
du cône réduit. Déterminer leurs dimensions respectives.
Consigne :E
Consigne :F
P a g e | 305
Mr le Maire est soucieux des délais arrêtés pour l’exécution des travaux programmés. Il a
donc décidé de relever toutes les distances entre la maison de chaque ouvrier et le lieu de la
construction. Les données relevées sont les suivantes (en km) : 1,5 ; 7 ; 9 ; 3,8 ; 12 ; 4,1 ; 5 ;
2,9 ; 3,5 ; 6,4 ; 12,5 ; 10 ; 11,5 ; 13 ; 2,2 ; 3 ; 6,5 ; 9 ; 11 ; 13,4 ; 5,8 ; 9,4 ; 4,5 ; 2 ; 3,6 ; 4,5 ;
15 ; 22 ; 14,3 ; 19 ; 11,5 ; 14,8 ; 15,5 ; 6,6 ; 19 ; 8,1 ; 15,3 ; 17,5 ; 13,2 ; 4,9 ; 5,4 ; 8,3 ; 8 ;
8,3 ; 9 ; 4,5 ; 6 ; 9 ; 9,5 ; 3 ; 4,9.
Pour traiter ces données, Mr le Maire a décidé de les organiser en classes d’amplitude 4 en
considérant l’intervalle [1 ; 5[ comme la première classe de cette série.
Sujet 1
Exercice 1 Problème
Dans le plan muni d’un repère orthonormé OAB est un triangle rectangle en O tel que OA =
(O, I, J), on donne les points A(1 ; 3), B(7 ; 6) 4, OB = 5.
et la droite (D) d’équation 4x + 2y – 25 = 0. 1) Construis le cercle de diamètre [AB] et la
1) Place les points A et B puis construis la tangente (T) à ce cercle en A qui coupe (OB)
droite (D). au point K.
2) Montre que la droite (D) est la médiatrice 2) Calcule les distances AB, OK et KA.
du segment [AB]. 3) Désigne par I le centre de ce cercle et par I’ le
symétrique de I par rapport à A. L est l’image
Exercice 2 de I par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . Montre
f est la fonction définie dans /R par : que KI’LI est un parallélogramme. Déduis –
1
f(x) = 2x + 4 -│x – 1│ en que L est un point de la droite (T) et que
1) Montre que f est une fonction affine par KI’LI est un losange.
Sujet 2
Exercice 1 Problème
3
4
−3 On donne l’expression littérale A(x) = (3𝑥 + 5)2
1) On donne A = 1
+2
2 + (3𝑥 + 5)(2𝑥 + 7)
Calcule A et donne le résultat sous forme 1) Développe et réduis A(x)
de fraction irréductible. 2) Factorise A(x)
1,5 × 10−3
2) On donne B = . 3) Calcule A(x) pour x = 2 ; pour x= 0
3 ×102
nombre entier.
Exercice 2
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O,
I, J).
1) Place les points A(- 2 ; 3) et B(5 ; 3).
2) Trace le cercle (C) de centre A et de
rayon 5 puis le cercle (C’) de centre B et
de rayon 5.
3) Calcule les coordonnées des deux points
d’intersection des cercles (C) et (C’).
P a g e | 309
Sujet 3
Exercice 1 Problème
ABC est un triangle équilatéral de côté 3cm. On donne l’application f définie de /R dans /R
On désigne par h l’homothétie de centre A et par : f(x) = (3𝑥 − 6)2 – 4(𝑥 − 1)2.
4
de rapport - 3 et par AB’C’ l’image de ABC 1) Factorise f(x).
2) Résous l’équation f(x) = 0.
par h.
3) Développe, réduis puis ordonne f(x).
1) Démontre que AB’C’ est un triangle
4) Soit la fonction rationnelle h(x) =
équilatéral.
(𝑥 2 +𝑥)+ (𝑥+1)(4𝑥−8)
2) Calcule l’aire du triangle AB’C’. (5𝑥−3)(𝑥−4)
Sujet 4
Exercice 1 Problème
a et b sont deux nombres réels non nuls. On Choisis le centimètre comme unité de mesure dans
pose : le plan.
1 4 𝑏 3 1 1) Trace un segment [CD] tel que CD = 5.
A = (𝑎𝑏)2 (𝑏) et B = 𝑎2 (𝑎) (𝑏2 )
Place sur le segment [CD] un point M.
1) Simplifie A et B.
Construis un rectangle CMKS tel que : MK
𝐴
2) Calcule la valeur numérique de AB et 𝐵 = 2,5. Construis de l’autre côté de la droite
pour : (CD) le triangle équilatéral MDE.
−3 −2
a = 4. 10 et b = 2. 10 2) La position du point M varie sur le segment
[CD] : on pose CM = x.
Exercice 2 a) Quelles sont les valeurs possibles de
Représente graphiquement dans un repère x?
orthonormé (O, I, J) l’ensemble des solutions b) Exprime en fonction de x, le périmètre
𝑥 − 2𝑦 > 4 P1(x) du rectangle CMKS et le
du système d’inéquations {
𝑥 + 2𝑦 < −2
périmètre P2(x) du triangle MDE.
c) Dans le plan d’un repère orthonormé
(O, I, J), représente graphiquement les
applications affines P1 et P2.
3) Comment peux – tu déterminer graphiquement
la valeur de x pour laquelle le périmètre du
rectangle CMSK est égal au périmètre du
triangle MDE ? Retrouve cette valeur par le
calcul.
P a g e | 311
Sujet 5
Exercice 1 Problème
Calcule les réels a, b et c sachant que : 1) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O,
1 I, J), place les points A(1 ; 7) et B(4 ;3).
3 1+ 2 2
= 6
1 ; b = √(√2 − 2) + √(√2 − 1) ;
𝑎 1− Détermine les coordonnées du point C tel que
3
Sujet 6
Exercice 1 Problème
Nadji et Moussa sont allés chez le libraire pour acheter On donne : a =
1 + √5
et 2,236 √5
2
des livres d’une même collection (de même prix donc)
2,237.
et d’autres fournitures.
1) Ecris l’inverse de a sans radical au
Sachant que :
dénominateur.
1- Si Nadji achète trois livres et 10F d’autres
2) Compare l’inverse de a et a – 1.
fournitures, il dépense plus que Moussa achetant
3) En utilisant la réponse de la question
deux livres et 50F d’autres fournitures.
précédente, démontre que 𝑎2 = 𝑎 +
2- Si Nadji achète deux livres et 50F d’autres
1.
fournitures, il dépense moins que Moussa achetant
4) Donne un encadrement de l’inverse
un livre et 100F d’autres fournitures.
de a par deux nombres décimaux
3- Le prix d’un livre est un multiple de 5.
consécutifs d’ordre 2.
a) Traduire l’affirmation 1 par une inéquation.
5) Donne un encadrement de 𝑎2 par
b) Traduire l’affirmation 2 par une inéquation.
deux nombres décimaux
c) En résolvant le système d’inéquation trouvé
consécutifs d’ordre 2.
précédemment et en utilisant l’affirmation 3,
trouve le prix d’un livre.
Exercice 2
L’unité de longueur choisie est le centimètre.
ABC est un triangle rectangle en A tel que AB = 3 et
AC = 9.
J est le milieu du segment [BC], I est le point du
segment [AC] tel que IC = 5.
1) Fais une figure.
2) Calcule BC et BI. Que représente la droite (IJ)
pour le segment [BC] ? En déduire la nature du
triangle IJC.
3) La droite parallèle à (AB) passant par I coupe
(BC) en E. Calcule EC ; EI et EJ.
P a g e | 313
Sujet 7
Exercice 1 Problème
Ecris le plus simplement possible les nombres réels a et On donne l’application f de /R dans /R
b suivants : définie par :
1 2 3 2
2
32 16 12 5 − (√3 + √2)
a = 35 − + et b = f(x) = (3𝑥 − 2) − (3𝑥 + 2)
42 45 √27 − √12
1) Montre que f est une application
Exercice 2 affine. Est – elle croissante ou
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on décroissante ?
donne les points A(2 ; - 1) ; B(3 ; 2) et C(0 ; 3). 2) On considère une application affine g
1) Calcule les distances AB ; BC et AC. déduis – en la de /R dans /R définie par :
nature du triangle ABC. g(x) = ax + b.
⃗⃗⃗⃗⃗ =
2) Détermine les coordonnées du point D tel que 𝐴𝐵 a) Calcule a et b sachant que
4) (Δ) est la tangente en B au cercle (C). Elle coupe c) Sachant que 1,414 √2
les axes des coordonnées (OI) et (OJ) aux points E 1,415, trouve un encadrement
et F respectivement. √2
de h( 2 ).
a) Trouve une équation de (Δ).
b) Détermine les coordonnées des points E et F.
P a g e | 314
Sujet 8
Exercice 1 Problème
I ; J ; A et C sont quatre points distincts du plan tels
1
que : 𝐼𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ . B est le point d’intersection de (AI) et
⃗⃗ = 𝐴𝐶 On donne les polynômes suivants :
2
f(x) = 49x2 – 25 et g(x) = (7x – 5)(3 – 2x)
(CJ).
– 14x + 10 – 5(5 – 7x)
1) Construis une figure.
1) Développe, réduis et ordonne g(x)
2) Complète chacune des égalités suivantes :
suivant les puissances croissantes de
a) ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐼 = …𝐴𝐵
x.
⃗⃗⃗⃗⃗ = …𝐽𝐶
b) 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗
2) Factorise f(x) et g(x).
𝑓((𝑥)
3) On pose h(x) =
Exercice 2 𝑔(𝑥)
Sujet 9
Exercice 1 Problème
𝑥+𝑦 =8
1) Résous dans /R /R le système : {
𝑥 + 2𝑦 = 11
Le plan est muni d’un repère
2) On désigne par x la longueur d’un rectangle et par y
orthonormé (O, I, J).
sa largeur exprimées en centimètre. Le périmètre de
1) Trace la droite (D) d’équation y =
ce rectangle est 16 cm. Si on ajoute 3cm à la
4x – 3.
longueur et si on double la largeur, le périmètre
2) On désigne par f la fonction dont la
devient 28cm. Ecris les deux équations
représentation graphique dans ce
correspondant à ces données.
même repère est parallèle à la droite
3) Détermine la longueur et la largeur de ce rectangle.
(D) et passe par le point A(- 3 ; 2).
a) Détermine cette fonction
Exercice 2
affine f.
Trois vaches mangent 120kg de tourteau en 20 jours.
b) Trace la représentation
Quelle quantité de tourteau mangent 8 vaches en 15
graphique de f dans le même
jours.
repère.
P a g e | 316
Sujet 10
Exercice 1 Problème
Détermine x pour que l’aire coloriée soit égale au
quart de l’aire du carré. Le plan est muni d’un repère orthonormé
(O, I, J). L’unité de longueur est le
centimètre. On donne les points A(7 ; 1) ;
B(8 ; 4) et C(- 1 ; 7).
1) a) Fais une figure que tu complèteras
au fur et à mesure de ta progression
dans l’énoncé.
c) Calcule les distances AB ; BC
Exercice 2 et CA.
L’unité de longueur est le centimètre. d) Démontre que le triangle ABC
ABC est un triangle rectangle en B tel que mes 𝐴̂ = est rectangle.
60° et AC = 2. 2) M est le milieu du segment [AC] et D
Calcule BC et AB. le symétrique de B par rapport à M.
a) Détermine les coordonnées du
point M.
b) Démontre que le quadrilatère
ABCD est un rectangle.
3) P est l’image de O par la translation
⃗⃗⃗⃗⃗ . Détermine les
de vecteur 𝐴𝐶
coordonnées du point P.
4) (C) est le cercle circonscrit au triangle
ABC.
a) Précise le centre et le rayon du
cercle (C).
b) Justifie que les points D et O
appartiennent au cercle (C).
P a g e | 317
Sujet 11
Exercice 1 Problème
5 3
a) Calcule : A = 3 + 5 ×
25 L’unité de longueur est le centimètre.
6
10−3 ×12×107
ABC est un triangle rectangle en C tel que
b) Calcule : B = 3×103 ×10−4 ×8. Donne le résultat
AC = 5,4 et AB = 9.
sous forme décimale. O est le milieu du segment [AB] ; D est le
c) Ecris C sous forme b√3, b étant un entier : C milieu du segment [BC] et I est le milieu du
= 3√75 −7√27 + 4√48. segment [AD] . Les droites (CI) et (AB) se
Exercice 2 coupent au point P.
a) Développe et écris le plus simplement E est le point tel que ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐸 = 𝐶𝐷
2
possible : A= (4 + 5√2) + (2√2 − 1) Fais la figure.
Sujet 12
Exercice 1 Problème
Le commerçant Haroun calcule ses prix de vente en L’unité de longueur est le centimètre.
prenant un bénéfice de 30% sur ses prix d’achat. SABCD est une pyramide dont la base
1) Quel est le prix de vente d’un article qu’il a ABCD est un rectangle de centre O et dont
acheté à 275F ? la hauteur est le segment [SO].
2) Quel est le prix d’achat d’un article qu’il a
vendu à 450F ?
3) Il achète un article à 255F ; en fin de saison,
il le solde 400F.
Exprime en pourcentage le bénéfice encore
réalisé sur le prix d’achat.
Exercice 2
a) Détermine la fonction affine f telle que f(2) =
On donne AB = 32 ; BC = 22 ; SO = 36.
3 et f(- 1) = 1
1) Calcule en cm3 le volume de cette
b) Calcule par f l’image de 0 et l’antécédent de
pyramide.
2.
2) On coupe cette pyramide par un plan
c) Construis la représentation graphique de f
parallèle à la base. Ce plan coupe la
dans un repère orthonormé 𝑆𝑂
hauteur [SO] en H tel que SH = .
(O, I, J). 4
Sujet 13
Exercice 1 Problème
On considère les applications affines f et g définies Dans le plan muni d’un repère orthonormé
de /R dans /R par : (O, I, J), on donne les points A, B et C définis
f(x) = 2x – 3 et g(x) = - x + b. par :
1) Détermine le réel b pour que fog = gof. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = 2𝑗 ; 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = − 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = 4𝑖 – 𝑗 ; 𝑂𝐶 3
⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝑂𝐴 – 8 𝑂𝐵
8
2) Pour la valeur de b trouvée, construis dans un
⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 et 𝑂𝐽
(𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗ = 𝑗)
repère orthonormé (O, I, J) les
⃗⃗⃗⃗⃗ sous la forme 𝑂𝐶
1) Ecris 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = a𝑖 + b𝑗
représentations graphiques des applications f
où a et b sont deux nombres réels à
et g.
déterminer.
3) Résous dans /R l’inéquation f(x) > g(x).
2) Place les points A, B et C dans le
Exercice 2
repère orthonormé (O, I, J) considéré.
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J),
3) Soit H l’image de B par la symétrie de
on considère la droite (D) d’équation : x – 2y + 6 =
centre A. Calcule les distances BH2 ;
0.
HC2 et BC2. Que peux – tu dire du
1) Les points A(- 1 ; 1) et B( 2 ; 4)
triangle HBC ?
appartiennent – ils à (D) ?
4) La médiatrice du segment [BH] coupe
2) Ecris une équation de la droite (D’) passant
la droite (BC) au point K. Montre que
pr A et parallèle à (D).
le point K est le milieu du segment
[BC] et donne ses coordonnées.
P a g e | 320
Sujet 14
Exercice 1 Problème
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). On donne f(x) = (2x – 6)(1 – x) + (x2 – 9).
1) Place les points A(1 ; 2) ; B(4 ; 1) et C(2 ;5). 1) Factorise f(x).
2) Que peux- tu dire du triangle ABC ? Justifie 2) Développe, réduis et ordonne f(x)
ta réponse. suivant les puissances décroissantes
Exercice 2 de x. Déduis – en les solutions des
On donne les nombres A ; B ; C et D suivants : équations f(x) = - 15 et f(x) = 1.
4
3 10 12 15 −1 + √3 3) Calcule la valeur numérique de f(x)
A=2− × ;B= 3 3 ;C= + 1 et D =
3 5 − 1 +2√2
5 4 pour x = √5. Note M le nombre
0,64 × 102 × 4 × 10−5
5 × 103 × 5 × 10−6
obtenu.
Sujet 15
Exercice 1 Problème
Combien, au total, y – t – il de diviseurs du nombre Sur la figure ci – dessous, les droites (AE) ;
200. (BF) ; (CG) et (DH) sont parllèles.
Exercice 2 1) Si EF = 5 ; AC = 6 et AB = 4,
Dans une classe de 3ème du lycée Gassi, on a relevé calcule EG.
au cours de l’année scolaire 2014 – 2015 les âges des 2) Si EH = 3,5 ; AB = 4 et AD = 7,
élèves au 1er / 11/2014. calcule EF.
Les résultats sont les suivants : 3) Si FG = 5 ; GH = 2,5 et CD = 1,5,
14 15 13 15 15 14 14 16 15 14 calcule BC.
15 14 14 14 13 15 14 16 15 16
15 16 15 15 14 16 13 14 14 14
14 14 14 15 15 16 15 13 15 14
16 15 15 14 14 13 14 15 15 15
1) Combien cette classe compte – elle d’élèves ?
2) Construis le tableau des effectifs et des
fréquences.
3) Trace un diagramme circulaire des effectifs.
4) Quel est l’âge moyen d’un élève de cette
classe ?
P a g e | 322
Sujet 16
Palier 1_Situation 1 Palier 1_Situation 2
A : Le jeu de Clémence A : droites et cercles
Contexte : Peux-tu aider Clémence dans son jeu en Contexte : a et b sont des nombres réels
suivant les consignes suivantes ? tels que 0 a b.
Consigne: Sur la droite (D) de repère (O ; I), les
1) Construis un triangle équilatéral ABC de côté points A et B ont pour abscisses
2cm et désigne par [AH] l’une de ses respectives a et b. Le point K est le milieu
hauteurs. Calcule AH. de [AB]
2) Construis les points S et T tels que AHST Consigne :
soit un carré. 1) Trace le cercle (C1) de diamètre
̂
3) a est un nombre réel positif tel que mes 𝑇𝐵𝑆 [AB] et le cercle (C2) de diamètre
= a°. Calcule tan a°. [OK]. E est l’un des points
̂.
4) Calcule la mesure de l’angle 𝑇𝐴𝐵 communs aux cercles (C1) et (C2).
2) Exprime OE en fonction de a et b.
B : l’éclipse lunaire 3) Calcule OE pour a = 1.
Contexte : Lorsque le soleil éclaire la terre, il se 4) On donne un segment de longueur
forme derrière celle-ci une zone d’ombre. l(l 0). Enonce un programme de
construction d’un segment de
longueur √𝑙.
B : Le village de Mbami
Contexte : Le village de Mbami est
traversé par une piste rectiligne. Le long de
cette piste, on rencontre successivement :
l’école, 100m plus loin la case du chef et
300m plus loin le puits du village. La case
SS’ = 696 000 km ; TT’ = 6 360 km ; ST = 149 600 de mes parents est située à l’arrière de la
000km. case du chef ; sa distance au puits est égale
Le centre L de la lune est à environ 382 000km du au double de sa distance à la case du chef.
centre T de la terre.
Sur la figure, la lune occupe une position telle que
son centre L est un point du segment [TE].
P a g e | 323
Sujet 17
Palier 2_Situation 1 Palier 2_Situation 2
A : avec les coordonnées A : les figures du plan
Contexte : Contexte :
On munit le plan d’un repère orthonormé (O ; I ; J) et Dans le plan muni d’un repère orthonormé
on donne les points A(7 ; 0), B(- 5 ; 5) et C(0 ; 17). (O ; I ; J), on donne les points
Consigne : A(- 2 ; - 1) et B(4 ; 3). On note (C) le
1) Place les points A ; B et C dans le repère cercle de diamètre [AB] et on désigne par
précédent et calcule les distances AB ; AC et M le centre du cercle (C).
BC. Quelle est la nature du triangle ABC ? Consigne :
2) Calcule les coordonnées du point K milieu du 1) Dessine la figure
segment [AC]. 2) Calcule les coordonnées de M
3) (C) est le cercle de diamètre [AC]. Démontre 3) Calcule le rayon du cercle (C)
que ce cercle passe par les points B et O. 4) F est le point de coordonnées (3 ;
4) D est le symétrique de B par rapport à K. 4). Démontre que F est un point du
Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ? cercle (C).
5) (D) est la parallèle à l’axe des ordonnées 5) Que peux-tu dire du triangle AFB ?
passant par le point B. Cette droite coupe le
cercle (C) en un point E. Montre que les B : les polynômes
droites (DE) et (BE) sont perpendiculaires. Contexte :
p, q, g et h sont quatre polynômes définies
B : un jeu avec des nombres pour tout x réel par :
Contexte : p(x) = (x – 3)(2x – 3) ; q(x) = 4x2 – 25 – (x
Dans une classe de 3ème du lycée « La Liberté », un + 6)(2x – 5) ; g(x) = 2x2 – 9x + 9
professeur de mathématiques demande à ses élèves et h(x) = 2x2 – 7x + 5.
d’exécuter un programme de calcul en donnant les Consignes :
consignes suivantes : 1) Développe, réduis et ordonne
Consigne: suivant les puissances décroissantes
1) Choisis un premier nombre de trois chiffres de x le polynôme p(x)
non terminé par zéro et tel que la différence 2) Factorise le polynôme q(x)
entre le chiffre des centaines et le chiffre des 3) Développe, réduis et ordonne
unités soit plus grande que 1. suivant les puissances croissantes
2) Permute le chiffre des unités et le chiffre des de x le polynôme q(x)
P a g e | 325
Sujet 18
Palier 3_Situation 1 Palier 3_Situation 2
A – le vidéo – club A - les villes de France
Contexte : Contexte :
Un vidéo – club propose à ses clients trois options : Pour placer facilement les villes de France,
Option 1 : 400F d’abonnement annuel plus on a tracé sur la carte un repère orthonormé
12F par cassette louée. d’origine Paris.
Option 2 : 200F d’abonnement annuel plus (L’unité de longueur est le centimètre).
20F par cassette louée. Consignes :
Option 3 : 30F pour chaque cassette louée 1) Construis ce repère en plaçant Paris
sans aucun frais d’abonnement. et Tours de coordonnées respectives
Consignes : (0 ;0) et (- 5 ; -6).
1) Quelle option proposes – tu à un client qui 2) Place ensuite sur la carte les villes
loue en un an : suivantes : Quimper ( -18 ; - 3) ; La
a) 12 cassettes ? Rochelle
b) 24 cassettes ? (- 10 ; -11) ; Cahors (-3 ; -18) ; Clermont
c) 56 cassettes ? – Ferrand (2 ; - 13) ; Saint – Etienne (6 ;
2) Exprime pour chaque option le prix à payer - 14) et Nîmes (6 ; - 21).
en fonction du nombre x de cassettes louées. 3) Démontre que Quimper, La Rochelle
Représente graphiquement ces trois dans un et Cahors sont sur une même droite dont
même repère et contrôle les résultats on déterminera une équation. On
précédents. désignera Quimper par Q, La Rochelle
3) Un client a choisi l’option 2 et a dépensé par L et Cahors par C.
500F. Combien a-t-il loué de cassettes ? A – t 4) Sachant qu’à vol d’oiseau, Saint –
– il eu raison de choisir cette option ? Etienne est à mis – chemin entre
4) Indique l’option la plus avantageuse à Clermont – Ferrand et Grenoble, calcule
prendre selon le nombre de cassettes louées. les coordonnées de Grenoble. On
désignera Saint – Etienne par S,
B –facture téléphonique Clermont – Ferrand par F et Grenoble
Contexte : par G.
TELECOM FACTURE 5) Un avion fait le trajet de Nîmes à
Consigne :
1) Complète la facture pour une consommation
de 711unités sur une période de deux mois.
2) Exprime le montant de la facture H. T. en
fonction du nombre x d’unités téléphoniques.
3) Exprime le montant de la facture T. T. C. en
fonction de x.
4) Représente dans un même repère ces deux
applications affines.
P a g e | 328
Sujet 19
Palier 4_Situation 1 Palier 4_Situation 2
A:
Titre : le motard et la voiture A:
Contexte : Titre : le champ d’Abel
Un motard poursuit une voiture de fraude sur une Contexte :
autoroute. Le cultivateur Abel possède un champ
La voiture est à 150km de la sortie de l’autoroute et rectangulaire de longueur L et de largeur l
roule à la vitesse de 120km/h. dont il ne connait pas les mesures.
Le motard est à x km derrière la voiture et roule à la Peux-tu l’aider à retrouver les dimensions de
vitesse de 130km/h. son champ en suivant les consignes suivantes:
Consigne : Consigne:
Pour quelles valeurs de x le motard rattrape-t-il la Si l’on augmente la longueur et la largeur de
voiture avant la sortie de l’autoroute ? 2m, l’aire du champ augmente de 84m2,
tandis que si l’on augmente la largeur de 3m
et l’on diminue la longueur de 5m, l’aire
B: diminue de 31m2.
Titre : le carré 1) Quelles sont les dimensions du champ
Contexte : d’Abel ?
Soit la carré ABCD de centre O ci-dessous. 2) Résous dans ℝ ℝ et représente
graphiquement dans un repère (O, I, J)
les solutions du système
2𝑥 + 3𝑦 < 9
d’inéquations : {
2𝑥 + 3𝑦 > 9
B:
Titre 2: Rotation et homothétie
Contexte:
On considère un carré ABCD de centre O.
I, J, K et L sont les milieux respectifs des segments
Les points I, J, K et L sont respectivement les
[AB] ;[BC] ; [CD] et [AD].
milieux des côtés [AB], [BC], [CD] et [DA].
Consigne :
Les points M et N sont les milieux respectifs
1) Quelles sont les images respectives des points
de [AI] et [AL].
A, N, K par la rotation de centre O et d’angle
P a g e | 329
90? Consignes;
2) Quelle est l’image du triangle CPK par la 1) Quelles sont les images respectives des
rotation de centre O qui transforme M en N ? points I, J, K et L par la rotation de centre
3) Quelle est l’image du triangle LMO par la O et d’angle 45° ?
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?
translation de vecteur 𝑂𝐾 2) Trouve l’image de B par l’homothétie de
1
4) Quelle est l’image de B par : centre I et de rapport - 2 et l’image de A
a) L’homothétie de centre N et de rapport – par l’homothétie de centre D et de rapport
2? 3
.
4
b) L’homothétie de centre Q et de rapport –
3) Quelle est l’image du triangle BIJ par
1
?
3 l’homothétie de centre B et de rapport 2?
4) Le triangle AMN est l’image du triangle
ABD par l’homothétie de centre A. Quel
est le rapport de cette homothétie ?
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Sujet 20
Palier 5_Situation 1 Palier 5_Situation 2
A – Titre : le ramassage des étudiants A – titre : championnat et nombres
Contexte : Pour procéder au ramassage des étudiants Contexte :
de l’université de Toukra à N’djamena, le service Le championnat de la ville de Pala
d’intendance du Centre National des Œuvres compte 8 équipes notées A ; B ; C ; D ;
Universitaire ( CNOU) a mené une enquête sur la E ; F ; G et H.
distance Domicile - Toukra (DT). L’unité de A l’aller, une équipe doit, une et une
longueur étant le kilomètre. seule fois, livrer un match avec chacune
Sur un effectif de 2 745 étudiants, les résultats sont des autres équipes.
les suivants : Consignes :
0 ≤ DT 5 : 21% 1) Combien de matches doit – on
5 ≤ DT 12 : 28% organiser à l’aller de
12 ≤ DT 15 : 31% championnat ?