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République du Tchad

Unité - Travail - Progrès


Ministère de l'Education Nationale

3
e

MANUEL
MANUEL DE
DE L’ELEVE
L’ELEVE

Collection : Ecole et Société


Edition : 2014
SOMMAIRE
Pages
Avant-propos …………………………………………………………………………. i
Equipe éditoriale ……………………………………………………………………… ii
Objectifs généraux …………………………………………………………………… iii
Objectifs et contenus du programme…………………………………………………. iii
Indications pédagogiques …………………………………………….......................... vii
Progression annuelle des activités d’ enseignement/apprentissage ……………………. viii
Les leçons ……………………………………………………………………………… 1
Leçon 1 : Racines carrées et ensemble des nombres réels 2
Leçon 2 : Calculs dans ℝ………………………….................... 15
Leçon 3 : Propriété de Thalès ………………………………………………………….. 33
Leçon 4 Trigonométrie dans le triangle rectangle ……………………………………... 46
Leçon 5 : Angles inscrits dans un cercle et application aux configurations du plan.… 63
Première semaine d’intégration
Leçon 6 : Fonctions – Applications.………………………………………………… 78
Leçon 7 : Monômes - polynômes……………………………………………………… 93
Leçon 8 : Vecteurs et opérations……………………………………………………….. 102
Leçon 9: Translation…………………………………………………………………… 116
Leçon 10 : Coordonnées d’un vecteur…………………………………………… 125
Deuxième semaine d’intégration
Leçon 11 : Applications linéaires –-Applications affines-Composée d’applications
affines………………………………………………… 145
Leçon 12: Fractions rationnelles ………………………. 165
Leçon 13: Equations de droites ………………………................................................ 173
Leçon 14 : Symétrie centrale – symétrie orthogonale ……………………………… 188
Troisième semaine d’intégration
Leçon 15: Equations du premier degré à une inconnue dans ℝ……………………… 208

Leçon 16: Systèmes d’équations et d’inéquations dans ℝ ℝ…………………………. 225

Leçon 17: Rotation……………………………………………………………………... 242


Leçon 18 : Homothétie ………………………………………………………………… 250
Quatrième semaine d’intégration
Leçon 19 : Dénombrement …………………………………………………………….. 264
Leçon 20 : Statistique:…………………………………………………………………. 273
Leçon 21: Pyramides……………………………………………………………….. … 288
Leçon 21: Cônes ……………………………………………………………………… 298
Cinquième semaine d’intégration
Vers le Brevet d’Etudes Fondamentales/Tchadien
Avant – Propos

Ce manuel de Mathématiques destiné aux élèves de la classe de troisième (3e) de


l’Enseignement Fondamental au Tchad a été conçu par le Centre National des
Curricula(CNC).

Il a été publié grâce à l’appui financier du Projet de Développement de l’Enseignement


Bilingue (PRODEB II) et de la Banque Islamique de Développement(BID).

i
Equipe éditoriale

Ce manuel de Mathématiques destiné aux élèves de la classe de troisième (3e) de


l’Enseignement Fondammental au Tchad a été réalisé par une Commission Technique
Spécialisée composée de l’ensemble des chercheurs du Centre National des Curricula
(CNC), en particulier :

Conception :
Mme DJIMODINGAR née MADJIBEYE Elyse, Inspecteur Principal de
l’Enseignement Primaire, chercheur au CNC ;
MM. - ROMDINGAM JEROME, Professeur de Mathématiques, Inspecteur de
l’enseignement secondaire ;
- Dr.DAOUD BADOUR MALIK, Professeur de mathématique, chercheur
au CNC (Français/Arabe) ;
- NODJIKOUAMBAYE MBAÏNAÏDA, DSSIC, Conservateur de
bibliothèque, chercheur au CNC ;
- NGARADOUM Fabien, DESS/IGF, Professeur de mathématiques,
chercheur au CNC.

Illustration et édition :

MM. - ADOUM GOUDJA KODNGARGUE, Chef de Division de l’Iconographie,


CNC ;
MOULDESSOU DJACKNA, Chef de Division Edition, CNC ;
ABDERAZACK HAROUNE, Chef de division PAO ;

Sous la direction de :

Dr. ABOUBAKAR ALI KORE,


Directeur Général du Centre National des Curricula.

ii
Objectifs et contenus du programme

Objectifs
L’enseignement des mathématiques en classe de troisième doit permettre à l’élève de :
- Consolider et réinvestir les savoirs et savoir-faire acquis dans les classes antérieures ;
- Utiliser les acquis dans des situations variées par la résolution des problèmes
pratiques ;
En activités numériques
L’enseignement des activités numériques en classe de troisième doit permettre à l’élève de :
- Organiser des calculs numériques ;
- Réaliser des calculs numériques ;
- Effectuer les opérations sur les réels ;
- Effectuer des calculs numériques intégrant les activités géométriques ;
- Réaliser les opérations sur les fractions (simplifications) ;
- Résoudre les systèmes d’équations et d’inéquations en utilisant les intervalles ;
- Traduire une situation en problème en utilisant des informations ;
- Appliquer les techniques de mise en équation et de résolution des problèmes courants ;
- Organiser des données en utilisant des tableaux ou des diagrammes.
En activités géométriques
- mesurer et reporter des segments et des angles en utilisant les éléments de dessin ;
- vérifier les propriétés ;
- calculer des mesures de segments, d’angles ;
- calculer des périmètres, des aires, des volumes ;
- observer, lire et coder des figures e utilisant des codages et des informations ;
- expliquer un résultat, une méthode, un processus en utilisant une argumentation ;
- justifier une propriété de figures, reconnaître une configuration de base, construire une
figure et démontrer un résultat en utilisant des définitions et des propriétés ;
- observer, décrire et construire des figures en utilisant des instruments de dessin ;
- interpréter et construire une représentation en perspective en utilisant des définitions,
des propriétés et des règles.
Contenus
En activités numériques

Nombres réels
- Introduction de l'ensemble IR des réels
- Radicaux : définition, propriétés, comparaison, opérations
- Comparaison de deux nombres réels
- Calculs approchés
- Intervalles dans IR
- Encadrement d'une somme, d'une différence, d'un produit, d'un quotient
- Valeur absolue d'un nombre réel : définition, propriétés immédiates
Fonctions-applications
- Définition d’une fonction ;
- Définition d’une application ;
- Composition des applications ;

iii
- Bijection ;
- Application réciproque.

Puissances
- Puissances à exposant entier relatif d'un rationnel, d'un réel
- Propriétés
Monômes - Polynômes
- Calcul littéral
- Notion de monôme : degré, coefficient, variable
- Notion de polynôme : degré
- Addition et multiplication des polynômes
- Fractions rationnelles : ensemble de définition de la fonction associée, simplification
- Problèmes de dénombrement
Équations - Inéquations
- Équations et inéquations du 1er degré dans IR
- Système d'inéquations du 1er degré dans IR
- Équations et systèmes de deux équations du 1er degré dans IR  IR
- Inéquations et systèmes de deux inéquations du 1er degré dans IR  IR
Applications linéaires
- Définition
- Propriétés de linéarité
- Bijection
- Sens de variation
- Représentation graphique
- Coefficient directeur
Applications affines
- Définition
- Bijection
- Sens de variation
- Représentation graphique
- Exemples d'applications affines par intervalles
Statistiques
- Exemples de regroupement en classes d'égales amplitudes
- Histogramme

En activités géométriques
Pyramide
- Rappels
- Pyramide régulière
- Aire latérale
- Hauteur, volume
- Section plane par un plan parallèle à la base
- Tronc de pyramide
- Calculs de volume, d'aire
- Propriétés de réduction

iv
Cône
- Rappels
- Aire latérale
- Hauteur, volume
- Section plane par un plan parallèle à la base
- Tronc de cône
- Calculs de volume, d'aire
- Propriétés de réduction
Thalès
- Propriété de Thalès dans le triangle : directe, réciproque
- Conséquence et utilisation de la propriété de Thalès dans le triangle
- Triangles semblables
- Propriété de Thalès dans le cas général
Angles inscrits dans un cercle
- Définition, vocabulaire : angle inscrit, arc intercepté
- Propriété : angle au centre et angle inscrit associés
- Angles inscrit interceptant le même arc
- Angles inscrits et configuration du plan
- Polygones réguliers
- Quadrilatère inscriptible dans un cercle
Trigonométrie dans le triangle rectangle
- Propriété de Pythagore : rappels
- Rapports trigonométriques usuels d'un angle aigu : cosinus, sinus, tangente
- Propriétés : calculs dans le triangle rectangle
- Lignes trigonométriques des angles :
o lecture de tables
o angles de 30°, 45°; 60°

Symétrie orthogonale - symétrie centrale - translations


- Utilisation
- Composition :
o de deux symétries orthogonales d'axes parallèles
o de deux symétries orthogonales d'axes orthogonaux
o de deux symétries centrales
o de deux translations
Rotation
- Programme de construction
- Conservation des distances
- Application à la construction de polygones réguliers
Homothétie
- Définition : centre, rapport
- Propriétés élémentaires

v
Vecteurs
- Rappels
- Différence de deux vecteurs
- Produit d'un vecteur par un réel : définition, propriétés
- Vecteurs colinéaires
- Vecteurs directeurs d'une droite
- Vecteurs orthogonaux
Coordonnées d'un vecteur
- Définition, calcul
- Coordonnées :
o d'une somme de deux vecteurs
o du produit d'un vecteur par un réel
- Calcul dans un repère orthonormé
o condition de colinéarité de deux vecteurs
o condition d'orthogonalité de deux vecteurs
o coordonnées du milieu d'un segment
o distance de deux points
Équations de droites
- Équations cartésiennes d'une droite
- Coefficient directeur d'une droite non parallèle à l'axe des ordonnées
- Condition de parallélisme de deux droites
- Condition d'orthogonalité de deux droites (repère orthonormé)

vi
INDICATIONS PEDAGOGIQUES

Ce manuel de Mathématiques destiné aux élèves de la classe de quatrième (3e) de


l’Enseignement Moyen au Tchad s’appuie entièrement sur les orientations des
programmes réactualisés de l’Enseignement Moyen fixés par Arrêté n°
250/PR/PM/MEN/CNC/2008 du 09 Septembre 2008.

Le manuel comporte deux parties : (i) les activités numériques et (ii) les activités
géométriques. Chaque partie est subdivisée en leçons.

Le manuel contient 22 leçons. Chaque leçon est structurée de la manière suivante :

- Les objectifs : ce que l’apprenant est censé acquérir à la fin de la leçon ;

- Les sous-titres constitués des activités : des propositions de situations


concrètes permettant à l’apprenant de participer à la construction de son
savoir en mathématique ;

- Le résumé : ce que l’apprenant doit retenir de cette leçon ;

- les exercices : qu’est-ce que l’apprenant a appris ?

La progression annuelle des enseignements et apprentissages en Mathématiques est


organisée en paliers. Chaque palier compte 5 semaines d’enseignement/apprentissage.

A la fin de chaque palier, une proposition de situations d’intégration est faite (2 en


Activités numériques et 2 en Activités géométriques).

Le manuel n’est qu’un support. Le savoir-faire de l’enseignant aidera à mieux


comprendre les Mathématiques.
Les Auteurs

vii
Progression annuelle des enseignements/apprentissage
Paliers Semaines Contenus
Activités numériques Activités géométriques
 Racines carrées et ensemble des  Propriété de Thalès
nombres réels  Trigonométrie dans le
1 1-5  Calculs dans ℝ triangle rectangle
 Angles inscrits dans un
cercle et application aux
configurations du plan

Semaine 6 : première semaine d’intégration


 Fonctions – Applications  Vecteurs et opérations
7-11  Monômes - Polynômes  Translation
 Coordonnées d’un vecteur
2
 Applications linéaires –-  Equations de droites
Applications affines  Symétrie centrale –
3 13-17  Composée d’applications affines symétrie orthogonale
 Fractions rationnelles

Semaine 18 : troisième semaine d’intégration


 Equations du premier degré à une  Rotation
inconnue dans ℝ  Homothétie
19-23  Inéquation et système
4 d’inéquation du premier degré à
une inconnue dans ℝ
 Systèmes d’équations et
d’inéquations dans ℝ ℝ
Semaine 24 : quatrième semaine d’intégration
5 25 - 29  Dénombrement  Pyramides
 Statistique  Cônes
Semaine 30 : cinquième semaine d’intégration

8
Page |1

PALIER 1
Semaines 1 – 5

Activités numériques
 Racines carrées et ensemble des nombres réels
 Calculs dans ℝ

Activités géométriques
 Propriété de Thalès
 Trigonométrie dans le triangle rectangle
 Angles inscrits dans un cercle et application aux
configurations du plan
Page |2

Leçon 1 Racines carrées et ensemble des nombres réels

Objectifs
 Identifier les nombres non rationnels ;
 utiliser les propriétés des radicaux pour :
 comparer les nombres réels,
 réduire l’écriture de sommes, de produits et de quotients de réels ;
 utiliser correctement une table numérique, (éventuellement une calculatrice) pour
effectuer des calculs sur les racines carrées;
 écrire un dénominateur sans radical.

1 Racine carrée

1.1 Définition de la racine carrée

Activité 1
a) Construis trois carrés dont les aires mesurent l’une 4cm2 ; l’autre 9cm2 et le dernier
16cm2. Donne les côtés de chacun de ces carrés. Que remarques-tu ?
b) Construis un triangle ABC rectangle et isocèle en A dont les côtés de l’angle droit
mesurent 1cm.
c) Construis le carré BCDE de côté [BC].
d) Quelle est l’aire du carré BCDE ?

Définition
La racine carrée du nombre positif a, notée √𝑎, est le nombre positif dont le carré
est égal à a.
On note √𝑎 et on lit : la racine carrée de a.
Le symbole √ est appelé radical.

Exemples
1. √4 = 2 car 22 = 4
2. √9 = 3 car 32 = 9
3. √16 = 4 car 42 = 16
Page |3

Conséquences de la définition
a et b étant des nombres positifs,
 √𝑎 = b équivaut à a = b2.
 √𝑎 ≥ 0 et (√𝑎)2= a.
 √0 = 0.
 Si a = b alors √𝑎 = √𝑏.
 Si a  b alors √𝑎  √𝑏.
 Si a  b alors √𝑎  √𝑏.

N.B.
La racine carrée d’un nombre strictement négatif n’existe pas.

1.2 Ensemble des nombres réels

Les nombres √2 ; √3 ; √5 ;….. ne sont pas des nombres rationnels car il n’existe aucune
fraction qui leur soit égale. On dit qu’ils sont des nombres irrationnels.

L’ensemble formé par les nombres rationnels et par les nombres irrationnels est appelé
ensemble des nombres réels. Il est noté ℝ.

Ainsi, on a : ℕ ⊂ ℤ ⊂ 𝔻 ⊂ ℚ ⊂ ℝ .

D’où le diagramme suivant :


Page |4

1.3 Construction d’un segment de longueur √𝒂 , a positif.


Activité 2
a) Construis un triangle SAB rectangle en A dont les côtés de l’angle droit mesurent
1cm.
b) Quelle est la mesure de l’hypoténuse SB ?
c) Poursuis ta construction comme indiquée sur la figure suivante pour obtenir un
segment de longueur √15 cm .

d) Combien as-tu construit de triangles rectangles ?


e) Sur la figure suivante, calcule SD puis complète avec les
entiers : 15 = (…)2 + (…)2 + 12 + 12.

Méthode
Pour construire un segment de longueur √𝑎, on construit un triangle
SAB rectangle isocèle en A dont les côtés de l’angle droit mesurent 1.
On calcule SB puis on poursuit la construction jusqu’à obtenir √𝑎.

NB :
On peut également utiliser une décomposition judicieuse du nombre a pour rapidement faire
la construction.

Exemples
1. Construisons un segment de longueur √18
On remarque que 18 = 9 + 9
Il suffit de construire un carré de côté égal à 3.
√18 est donc la longueur commune des diagonales de ce carré.
Page |5

2. Construisons un segment de longueur √28


On remarque 28 = 4  7 .
 Marquons trois points A, B et C alignés dans cet ordre tels que AB = 7, BC = 4.
 Traçons le demi-cercle de diamètre [AC] et l’intersection H de ce demi-cercle avec la
perpendiculaire à (AC) en B.

𝐵𝐴𝐻
Les triangles BAH et BHC sont semblables. En utilisant la disposition pratique , on
𝐵𝐻𝐶

tire les égalités :

𝐵𝐴 𝐴𝐻 𝐵𝐻 𝐵𝐴 𝐵𝐻
= 𝐻𝐶 = 𝐵𝐶 soit 𝐵𝐻 = 𝐵𝐶 donc BH2 = BA  BC.
𝐵𝐻

2 Opérations et racine carrée

2.1 Somme et racine carrée

Activité 3
a) Copie et complète le tableau suivant :

a b √𝑎 √𝑏 a+b √𝑎+ √𝑏 √𝑎 + 𝑏

9 16

144 25
441 400

b) As-tu √𝑎 + √𝑏 = √𝑎 + 𝑏 ?

Remarque
De façon générale, a et b étant des nombres plus grands que zéro, √𝑎 + √𝑏 ≠ √𝑎 + 𝑏
Page |6

2.2 Produit, quotient et racine carrée

Activité 4
a) Copie et complète le tableau suivant

a b √𝑎 √𝑏 a  b √𝑎 √𝑏 √𝑎𝑏
9 16

144 25
441 400

b) As-tu √𝑎  √𝑏 = √𝑎 × 𝑏 ?
c) Copie et complète le tableau suivant

a b 𝑎 𝑎
√𝑎 √𝑏 √𝑎
𝑏 √
𝑏 √𝑏
9 16

144 25
441 400

𝑎 √𝑎
d) As-tu √𝑏 = ?
√𝑏

Propriété
a et b étant deux nombres positifs,
√𝑎  √𝑏 = √𝑎 × 𝑏
𝑎 √𝑎
Si b ≠ 0 √𝑏 = .
√𝑏

Exemples

1. √9 36 = √9  √36 = 3 6 = 18

2. √5  √5 × 49 = √5  √5 √49 = 5 7 = 35

3. √20 = √45 = √4  √5 = 2√5


Page |7

1 √1 1
4. √81 = =9
√81

21 3×7 7 √7
5. √27 = √3×9 = √9 = 3

Exercice
Ecris plus simplement les nombres suivants :
A = √3  √12
B = √25  √625
√147
C=
√3

2.3 Racine carrée et puissance

Activité 5
a) Complète les égalités suivantes : (𝑎𝑛 )𝑝 = … ; (32 )4 = …. ; 26 =(2… )…
b) Ecris sans radical √3122 ; √216 .

Propriété
a étant un nombre positif et n un nombre entier relatif,
√𝑎2𝑛 = 𝑎𝑛 et √𝑎2𝑛+1 = 𝑎𝑛 √𝑎

Exemples
1. √107 = √106 10 = √(103 )2 × 10 = 103 √10

2. a, b et c étant trois nombres positifs,


√𝑎3  √𝑏13  √𝑐 15 = a  b6  c7  √𝑎𝑏𝑐

3 Calculs avec les racines carrées


3.1 Développement et réduction – Factorisation
Exemples
1. Réduisons la somme suivante
√75
A = √27 - √3 - √12 - √2  √8 +
√3
Page |8

75
= √9  √3 - √3 - √4  √3 - √2  √4  √2 + √ 3

= 3√3 - √3 - 2√3 - √2 × 4 × 2 +√25


= 0–4+5
=1
2. Développons et réduisons
B = (3√2 - 2√3)(3√2 + 4√3)
= (3√2)2 + 12√6 - 6√6 - 8(√3)2
= 18 + 6√6 - 24
= - 6 + 6√6
= 6(√6 - 1)
3. Factorisons
x2 – 35 = x2 – (√35)2
= (x – √35)(x + √35)
15 – 7x2 = (√15 - x√7)( √15 + x√7)
x2 + 4x√2 + 8 = x2 +22√2x + (2√2)2
2
= (𝑥 + 2√2)

3.2 Ecriture d’un quotient sans radical au dénominateur


Activité 6
a) Développe et réduis les nombres suivants
A = (√7 + 2)( √7 - 2)
B = (3 – 2√5)(3 + 2√5)
C = (3√5 - 2√7)( 3√5 + 2√7)
b) Que remarques-tu ?

▼NB
Les expressions 2 + √7 et 2- √7 sont dites conjuguées l’une de l’autre. Leur produit peut
s’écrire sans radical.
Il en est de même de 3 – 2√5 et 3 + 2√5 et de 3√5 - 2√7 et 3√5 + 2√7.
Ainsi, pour écrire un quotient sans radical au dénominateur, on utilise l’expression conjuguée
du dénominateur pour multiplier le numérateur et le dénominateur du quotient considéré.
Page |9

Exemple
Ecrivons sans radical au dénominateur les nombres suivants :
𝟏 𝟏 ×√𝟓 √𝟓
= =
√𝟓 √𝟓 × √𝟓 𝟓

𝟑 𝟑(𝟐−√𝟕)
= (𝟐+√𝟕)(𝟐−
𝟐+√𝟕 √𝟕)

𝟑(𝟐−√𝟕)
= 𝟒−𝟕
𝟑(𝟐−√𝟕)
= −𝟑

= √𝟕 - 2

Exercice
Ecris sans radical au dénominateur les quotients suivants :
7 2 5+ √5 2
.; ; ;
3+ √2 √3+√2 √5 √5−√11

4 Equations x2 = a

Activité 7
a et b sont deux nombres
a) Quel est le signe de a2 ? Pourquoi ?
2
b) Pour a positif, factorise x2 – (√𝑎)
c) Complète : a  b = 0 si a = … ou b = …
d) Donne tous les réel x tels que x2 = a
e) Donne le réel x tel que x2 = 0

Règle
L’équation x2 = a
 n’a pas de solution si a0
 a une solution 0 si a = 0
 a deux solutions √𝑎 et - √𝑎 si a0
Exercice
Résous les équations suivantes
x2= 5 ; x2 = -4 ; x2 = 0 ; x2 = 9.
P a g e | 10

5 Table des racines carrées des nombres de 0 à 99


Dizaines 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Unités
0 0,000 0 3,162 3 4,472 1 5,477 2 6,324 6 7,071 1 7,746 0 8,366 6 8,944 3 9,486 8
1 1,000 0 3,316 6 4,582 6 5,567 8 6,403 1 7,141 4 7,810 2 8,426 1 9,000 0 9,539 4
2 1,414 2 3,464 1 4,690 4 5,656 9 6,480 7 7,211 1 7,874 0 8,485 3 9,055 4 9,591 7
3 1,732 1 3,605 6 4,795 8 5,744 6 6,557 4 7,280 1 7,937 3 8,544 0 9,110 4 9,643 7
4 2,000 0 3,741 7 4,899 0 5,831 0 6,633 2 7,348 5 8,000 0 8,602 3 9,165 2 9,695 4
5 2,236 1 3,873 0 5,000 0 5,916 1 6,708 2 7,416 2 8,062 3 8,660 3 9,219 5 9,746 8
6 2,449 5 4,000 0 5,099 0 6,000 0 6,782 3 7,483 3 8,124 0 8,717 8 9,273 6 9,798 0
7 2,645 8 4,123 1 5,196 2 6,082 8 6,855 7 7,549 8 8,185 4 8,775 0 9,327 4 9,848 9
8 2,828 4 4,242 6 5,291 5 6,164 4 6,928 2 7,615 8 8,246 2 8,831 8 9,380 8 9,899 5
9 3,000 0 4,354 9 5,385 2 6,245 0 7,000 0 7,681 1 8,306 6 8,888 2 9,434 0 9,949 9

Résumé
Définition de la racine carrée
La racine carrée du nombre positif a, notée √𝑎, est le nombre positif dont le carré est égal à
a.
On note √𝑎 et on lit : la racine carrée de a.
Le symbole √ est appelé radical.

Conséquences de la définition de la racine carrée


a et b étant des nombres positifs,
 √a = b équivaut à a = b2.
 √a ≥ 0 et (√a)2= a.
 √0 = 0.
 Si a = b alors √a = √b.
 Si a  b alors √a  √b.
 Si a  b alors √a  √b.

Opérations et racine carrée


Propriété 1
a et b étant deux nombres positifs,
√𝒂  √𝒃 = √𝒂 × 𝒃
P a g e | 11

𝒂 √𝒂
Si b ≠ 0 √𝒃 = .
√𝒃

Propriété 2
a étant un nombre positif et n un nombre entier relatif,
√𝑎2𝑛 = 𝑎𝑛 et
√𝑎2𝑛+1 = 𝑎𝑛 √𝑎

Equations x2 = a
Règle
L’équation x2 = a
 n’a pas de solution si a0
 a une solution 0 si a = 0
 a deux solutions √𝑎 et - √𝑎 si a0

Exercices
1. Complète le tableau suivant :
x 64 225 (2014)2 (- 7)
√𝑥 17 √2

2. Ecris plus simplement les nombres suivants :

√35 L = √12 − 3√75 + 5√300 ;


A = √125 G=
√48
M = √28 − √63 + √175 ;
B = 2√3  3√2 ; H = √8  √72  √121 ;
C = (√18)2 √2 N = √42 − √42 − √42 − √36;
26 27
I = √45  √30  √13 ;
D = √3  √27 O = √105 ;
J = √3 - √5 + √3 - 2√5 + 4√3 ;
1 P = √10− 3 ;
E = √3  √12 ;
K = √2 − √8 Q = −2√10−5 ;
15 35
F=√ √ R = √0, 007.
14 6
P a g e | 12

3. Relève parmi les nombres suivants ceux qui sont positifs :

1 - √2 ; √3 - √2 ; √2 – 1 ; 3√2 - 2√3 ; 5√3 - 4√2 ; 3 - √3 ; 7√6 - 5√8.

4 Développe les produits suivants :

√2(5 + 3√2); (√3 - √5)2 ; (3 - √5)(1 +√5) ; (2√7 + 1)2 ; (√3 - 1)( √3 + 1) ; (√3 + √27)2 ;
(5√2 - 3)( √2 + 3) ; (4 - √5)(4 + √5).

5. Ecris sans radical au dénominateur les nombres suivants :

1 3 −4 √2 √5 1 2
A= ;B= ;C= ;D= ;E= ;F= ; G = −1− ;
√7 √5 − 1+ √3 √7 √5− 2 √3 + 1 √3

√3 − 1 1 3 4
H= ;I= - - .
√3 + 1 √6− √5 √5 + √2 √6 + √2

6 Factorise: x2 – 25; x2 – 11; 5x2 – 13; x2 – 7; 4x2 – 18.

7. Résous dans /R les équations suivantes :

a) x2 = 16 ; b) 4x2 = 25 ; c) 3x2 = 4 ; d) x2 – 1 = 0 ;

e) x2 + 1 = 0 ; f) x2 – 1 = x2 + 3.

8. a) Montre que les nombres réels 3 - 2√2 et 3 + 2√2 sont inverses l’un de l’autre.

1
b) Montre que les réels − 3+ 2√2 et 3 + 2√2 sont opposés l’un de l’autre.

9. Calcule le rayon du cercle circonscrit à un triangle équilatéral de côté 2cm.

10. a) L’unité de mesure étant le cm, construis deux segments de mesures respectives √2 et
2√3.

b) Sachant que 10 = 32 + 12, construis un segment de mesure √10.

c) Sachant que 21 = 52 – 22, construis un segment de mesure √21.

d) Construis deux segments, l’un de mesure √37 et l’autre de mesure √32.


P a g e | 13

11. x est un nombre réel positif.

a) Développe puis réduis (3 - √2)2.

b) Factorise x2 – (11 - 6√2).

12. ABC est un triangle tel que AB = 3 + 2√3 ; AC = 3√3 - 2 et BC =

2√13.

Démontre que le triangle ABC est rectangle en un point que tu


préciseras.

13. Grand-père Djasra veut partager équitablement 90 000F entre tous ses petits-enfants de
façon que chacun d’eux reçoive autant de pièces de 100F qu’il ya de petits-enfants.

Combien grand-père Djasra a-t-il de petits-enfants ?

Quelle est la somme d’argent que recevra chacun des petits-enfants ?

14. Les dimensions d’un rectangle sont respectivement 2√3 + 2 et 2√3 – 2.

a) Précise la longueur et la largeur de ce rectangle.

b) Calcule le périmètre de ce rectangle.

c) Calcule son aire.

d) Calcule ensuite le diamètre du cercle circonscrit à ce rectangle.

15. ABCD est un carré de côté 3cm. On donne AI = AJ = x.

a) Quelle valeur dois-tu donner à x pour que l’aire du trapèze IJCD soit égale au quart de
l’aire du carré ABCD ?

b) En utilisant uniquement le compas, marque le point J sur [AC].


P a g e | 14

Leçon 2 Calculs dans ℝ

Objectifs
 Calculer la valeur absolue d'un nombre réel ;
 utiliser les propriétés des valeurs absolues ;
 encadrer un nombre réel positif par des décimaux ;
 déduire de l'encadrement d'un nombre réel son appartenance à un intervalle et
réciproquement ;
 donner une approximation décimale d'un nombre réel positif ;
 utiliser les propriétés des puissances pour effectuer des calculs.

1 Rappels sur les quotients


Définition
Soient a et b deux nombres réels, b non nul.
Le quotient de a par b est l’unique nombre réel x tel que : bx = a.
𝑎
On a donc 𝑥 = 𝑏.

Propriétés
a, b, c et d étant des réels tels que b et d ne soient pas nuls. On a :
𝑎 𝑐 𝑎+𝑐
1. + = ;
𝑏 𝑏 𝑏
𝑎 𝑐 𝑎𝑑+𝑏𝑐
2. + = .
𝑏 𝑑 𝑏𝑑

𝑎 𝑐 𝑎𝑐
3. × = ;
𝑏 𝑑 𝑏𝑑

𝑎 𝑐
4. = 𝑑 ⟺ 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐
𝑏

1
𝐶 1
5. = 𝑐𝑑 (𝑐 ≠ 0) ;
𝑑

𝑎
𝑏 𝑎 𝑑 𝑎𝑑
6. 𝑐 =𝑏× = (𝑐 ≠ 0).
𝑐 𝑏𝑐
𝑑
P a g e | 15

Exercice
Calcule :
2 3 √2 2 2+2√3
A= + ; B= + .
3+√2 3−√2 √3+4 √3+4

5√3
3 √3 √3−1 3 2
C= × ; D= + 4 .
2+3√3 1+√3 2 √3
3√3

2 Valeur absolue

2.1 Valeur absolue d’un nombre réel

Définition
Soit a un nombre réel. On appelle valeur absolue de a, le plus grand des deux nombres réels
a et –a. On le note |𝑎|et on lit : « valeur absolue de a ».
On a donc :
|𝑎| = a si a ≥ 0 et |𝑎| = − a si a ≤ 0.
Graphiquement, la valeur absolue d’un nombre 𝑎 est la distance à zéro de ce nombre.

Exemples
1. |−4,9| = 4,9 ; |0| = 0.

𝟐 𝟐
|−√2| = √2 ; |𝟑| = 𝟑.
P a g e | 16

2. |1 − π| = - (1 − π ) = −1 + π car1 − π < 0.

|√5 − 2| = √5 − 2 car √5 − 2 > 0

|√10 − 4| = −(√10 − 4) = 4−√10 car√10 − 4 < 0.


Remarque
La valeur absolue d’un nombre réel est un nombre positif.

Propriétés
Pour tout réel x, on a :
1. |𝑥| ≥ 0
2. |𝑥|= |−𝑥|
3. √𝑥 2 = |𝑥|.

Exemples
1. Calculons |1 − π| et |π − 1|.
On a : |1 − π| = −(1 − π) = −1 + π car 1 − π < 0.
Donc |1 − π| = −1 + π.

|π − 1| = π − 1 car π − 1 > 0.

On constate que |1 − π| = |π − 1|.

2
2. Calculons √(2 − √7) =

2
On a : √(2 − √7) = |2 − √7| or 2−√7 < 0 donc

|2 − √7|= √7 − 2.

2
On a donc : √(2 − √7) = √7.-2

2
3. Calculons√(−2 + √7) .
P a g e | 17

2
On a : √(−2 + √7) = |−2 + √7| or −2 + √7 > 0

Donc : |−2 + √7| = −2 + √7

2
On obtient donc : √(−2 + √7) = −2 + √7.

On constate ainsi que |−2 + √7| = |2 − √7|

2.2 Valeur absolue et opérations

Propriétés
Pour tous réels x et y, on a :
1. |𝑥| ⋅ |𝑦|= |𝑥𝑦|

2. |𝑥 + 𝑦| ≤ |𝑥| + |𝑦|.

𝑥 |𝑥|
3. |𝑦|= |𝑦|. (𝑦 ≠ 0).

Exemples
1. On considère les nombres suivants :
𝑥 = −4√3 et 𝑦 = 5. Calculons les produits |𝑥| ⋅ |𝑦| et |𝑥𝑦|.
On a |𝑥| ⋅ |𝑦| = |−4√3||5|
= 4√3 × 5 = 20√3.
|𝑥𝑦| = |(−4√3) × (5)|.

=|−20√3| = 20√3.
On constate que : |𝑥| ⋅ |𝑦|= |𝑥𝑦|.
2. Calculons les sommes suivantes

|1 + √2|+ |3 − √10| et |(1 + √2) + (3 − √10)|.

Calcul de la somme |1 + √2|+ |3 − √10|.

On a : |1 + √2|= 1 + √2 car 1 + √2 > 0 et |3 − √10| = √10 − 3 car 3 − √10 < 0.

On a donc : |1 + √2|+ |3 − √10| = (1 + √2) + √10 − 3 = 1 + √2 + √10 -3=.√2 + √10 -2


P a g e | 18

Calcul de la somme |(1 + √2) + (3 − √10)|.

On a : |(1 + √2) + (3 − √10)| = |1 + √2 + 3 − √10|

=|4 + √2 − √10|.

Et comme 4+√2 − √10 > 0 alors |4 + √2 − √10| = 4+√2 − √10

Donc |(1 + √2) + (3 − √10)| = 4+√2 − √10.

On constate que les deux résultats ne sont pas égaux. En effet :

√2 + √10 -2 ≠ 4+√2 − √10.

Donc |1 + √2|+ |3 − √10| ≠ |(1 + √2) + (3 − √10)|

2√3 |2√3|
3. Calculons les quotients suivants et comparons les résultats obtenus :|3−2√3| et |3−2 .
√3|

2√3 2√3(3+2√3) 6√3+12


On a : |3−2√3|= |(3−2 |=| |
√3)(3+2√3) −3

|−(2√3 + 4)|= 2√3 + 4.

|2√3| 2√3
|3−2√3
=
| 2√3−3
car 3-2√3 < 0.

2√3 2√3(2√3+3) 12+6√3 12+6√3


Ainsi 2√3−3 = (2 = = .
√3−3)(2√3+3) 12−9 3

= 4+2√3.

|2√3|
Donc : |3−2 = 4+2√3.
√3|

2√3 |2√3|
On constate que : . |3−2√3| = |3−2
√3|

2.3 Valeur absolue et égalités

Propriétés
1. Pour tous nombres réels a et b, on a :
. |𝑎|= |𝑏| ⟺ 𝑎 = 𝑏 ou a = −𝑏 .
P a g e | 19

Exemple
Soit x un nombre réel donné.
Si on a |𝑥 + 1|= |2𝑥 − 3|, en appliquant la règle ci-dessus, on obtient :
𝑥 + 1 = 2𝑥 − 3 ou 𝑥 + 1 = −2𝑥 + 3.
La première équation nous donne 𝑥 = 4.
2
La seconde équation nous donne 𝑥 = 3.
2
En conclusion : |𝑥 + 1| = |2𝑥 − 3| ⟺ 𝑥 = 4 ou 𝑥 = 3.

On vérifie que si 𝑥 = 4, on a |4 + 1| = 5 et |2(4) − 3| = |8 − 3| = |5| = 5.

2 2 5 5
Et si 𝑥 = 3, |𝑥 + 1| = |3 + 1|=|3| = 3.

2 4 9 −5 5
et |2 (3) − 3| = |3 − 3| = | 3 | = 3.

2. Soient x et a des réels , 𝑎 > 0 :

|𝑥| = 𝑎 ⟺ 𝑥 = 𝑎 ou 𝑥 = −𝑎.

Exemple
|5 + 𝑥| = 2 ⟺ 5 + 𝑥 = 2 ou 5 + 𝑥 = −2
𝑥 = −3 ou 𝑥 = −7

On vérifie que si 𝑥 = −3, |5 − 3| = 2

Ou si 𝑥 = −7, |5 − 7| = |−2| = 2

Exercice
Détermine les valeurs de x pour lesquelles on a les égalités suivantes :
 |2𝑥 + 1| = |2𝑥|
 |𝑥 − 3| = 1

2.4 Valeurs absolues et inégalités

Pour tous nombres réels x et a, 𝑎 > 0 :


|𝑥| ≤ 𝑎 ⟺ −𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎.
P a g e | 20

Exemple
Déterminons les valeurs de x pour lesquelles on a l’inégalité suivante : |𝑥| ≤ 5.
D’après la propriété ci-dessus, on a :
|𝑥| ≤ 5 ⟺ −5 ≤ 𝑥 ≤ 5.

Les valeurs de x pour lesquelles |𝑥| ≤ 5 sont les nombres réels compris entre −5 et 5.

2.5 Valeur absolue et distance

Activité 1
a) Trace une droite graduée de repères (O,I) et place les points A, B et C d’abscisses
respectives -3,5 ; 0,5 et 4,8.
b) Matérialise les portions de la droite correspondant aux distances suivantes :AB ; BC ; et
AC.
Complète : AB = ; BC = AC =

Définition
MN = |𝑥 − 𝑦|
Soient x et y deux nombres réels.
Le nombre réel |𝑥 − 𝑦| est appelé distance de x et y.

Exercice
Dans chacun des cas ci-dessous, calcule la distance entre les points A et B d’abscisses
respectives a et b.
Trouve l’abscisse du point C, milieu de A et B.
Fais un schéma.
𝑎 = 1,6 et 𝑏 = 7,8 ; 𝑎 = −2,1 et 𝑏 = 5,1 ; 𝑎 = −3 et 𝑏 = −7,5.

3 Intervalles et encadrement
3.1 Intervalles
Vocabulaire et représentation
Activité 2
On considère une droite munie du repère (O,I).
a) Place les points A et B d’abscisses respectives -2 et 1,5.
P a g e | 21

b) Matérialise :
- en vert, la portion de la droite représentant l’ensemble des points dont les abscisses sont plus
petites que -2.
- en rouge, la portion représentant l’ensemble des points dont les abscisses sont plus grandes
que 1,5.
- en bleu, la partie restante.
c) Les trois ensembles de points matérialisés en couleurs différentes représentent des
intervalles. Quelles écritures utilises-tu pour les désigner ?

Vocabulaire
a et b sont des nombres réels tels que 𝑎 < 𝑏.
Les nombres a et b déterminent, sur une droite graduée, des ensembles appelés intervalles
qu’on note :
] ←; 𝑎] , ] ←;a[ , [a ;b] , ]𝑎; 𝑏[, [b;→ [
et ]b;→[ , [a ;b[ ; ]a ;b].
Dans les intervalles ] ←; 𝑎] ou [a ;b] ou [a ;b[ ou ]a ;b] les nombres a et b sont appelés des
bornes.
La distance |𝑎 − 𝑏| de ces intervalles est appelée l’amplitude de ces intervalles.
Représentation :

Exercices
On considère les intervalles suivants :
]- 4,2 ;- 1,5[ ; ]- 2 ; 3,1[ ; [1,5 ; 4,5[ et [-2,5 ; 2,5[.
1) Représente sur une droite graduée chacun des intervalles ci-dessus spécifiés.
2) Traduis à l’aide d’inégalités les écritures suivantes : 𝑥 ∈] − 4,2; −1,5[ ;𝑦 ∈] − 2; 3,1[;
𝑡 ∈ [1,5; 4,5[ et 𝑧 ∈ [−2,5; 2,5[.
3) Calcule les amplitudes des intervalles ci-dessus spécifiés.
4) Donne six nombres réels de l’intervalle ]- 2 ; 3,1[.
P a g e | 22

5) Détermine : ]- 4,2 ; - 1,5[.∩] − 2 ; 3,1[.


]- 2 ; 3,1[.∪ [1,5 ; 4 ;5[.

3.2 Encadrement et calcul approché

Activité 3
a) A l’aide d’une calculatrice, détermine la valeur décimale du nombre réel √15.
Quel nombre obtiens-tu ?
b) Donne un encadrement de √15 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 2.
Quelle est l’amplitude de l’encadrement obtenu ?
c) Comment appelles-tu les deux nombres décimaux qui encadrent le nombre réel √15 ?

Définition
Soient x et y deux nombres réels et u un nombre réel strictement positif.
y est une valeur approchée de x à u près signifie que |𝑥 − 𝑦| ≤ 𝑢.
On note :𝑥 ≅ 𝑦 à 𝑢 𝑝𝑟è𝑠.
Le nombre u est appelé incertitude de cette valeur approchée y.

Exemple
Nous avons déterminé l’encadrement de √15 à partir de l’activité 3. On a obtenu :
3,87< √15 < 3,88 donc √15 ∈]3,87; 3,88[.
On calcule l’amplitude : |3,87 − 3,88| = |−0,01| = 0,01 = 10−2.
3,87 est une approximation décimale par défaut d’ordre deux de √15.
On dit que 3,87 et 3,88 sont des valeurs approchées de √15 à 10−2 près

10−2 est l’incertitude de cet encadrement.

3.3 Encadrement et opérations

Exemples
On considère les encadrements suivants :
1,41 < √2 < 1,42 et 1,73 < √3 < 1,74
P a g e | 23

1. Encadrons la somme √2 + √3
On a : 1,41 < √2 < 1,42
1,73 < √3 < 1,74
Donc 1,41 + 1,73 < √2 + √3 < 1,42 + 1,74.
On a alors : 3,14< √2 + √3 < 3,16

2. Encadrons le produit √2 × √3 =√6


On a : 1,41 < √2 < 1,42
1,73 < √3 < 1,74
On obtient : 1,41 × 1,73 < √2 × √3 < 1,42 × 1,74
Donc 2,4393< √2 × √3 < 2,4708
et 2,43< 2,4393 < √2 × √3 < 2,4708 < 2,48.
Donc : 2,43< √2 × √3 < 2,48.

3. Encadrons la différence √3 −√2


On sait que 1,41 < √2 < 1,42 et 1,73 < √3 < 1,74.
Encadrons −√2. On a :
−1,42 < −√2 < −1,41
Puis la différence s’obtient en posant :
1,73 < √3 < 1,74
−1,42 < −√2 < 1,41
Donc,1,73 + (−1,42) < √3 + (−√2) < 1,74 + (−1,41).

0,31 < √3 − √2 < 0,33

√3
4. Encadrons le quotient
√2

On sait que 1,41 < √2 < 1,42 et 1,73 < √3 < 1,74
1
Encadrons . On a :
√2
1 1 1 1 1 1
> > 1,42 donc 1,42 < < 1,41.
1,41 √2 √2

Puis on pose :
1,73 < √3 < 1,74
P a g e | 24

1 1 1
< < 1,41
1,42 √2
1 1 1
Ce qui nous donne : 1,73 × 1,42 < √3 × < 1,74 × 1,41.
√2

1,73 √3 1,74
Donc :1,42 < < 1,41.
√2
1,73 1,74
Or, 1,21 < 1,42 < 1,22 et 1,23 < 1,41 < 1,24.

On obtient donc l’égalité suivante :


1,73 √3 1,74
1,21 < 1,42 < < 1,41 < 1,24
√2

√3
Par conséquent : 1,21 < < 1,24
√2

4 Comparaison de nombres réels


4.1 Comparaison des carrés et des racines carrées
Activité 4
Dans le tableau suivant, les nombres sont rangés par ordre croissant.
𝑎 - 80 - 75 - 12 -5 - 4,2 - 2,5 0 1 3,5 16 25 100 196
𝑎2
√𝑎

a) Complète le tableau ci-dessus.


b) Considérons les nombres négatifs. On a −80 < −75 < −12 < −5 < −4,2 < −2,5.
Les carrés de ces nombres sont-ils rangés dans le même ordre ?
c) Considérons les nombres positifs. On a 0 < 1 < 3,5 < 16 < 25 < 100 < 196.
Les carrés de ces nombres sont-ils rangés dans le même ordre ?
Les racines carrées de ces nombres sont-elles rangées dans le même ordre ?

Propriétés
1. a et b sont des nombres négatifs, on a:
𝑎 < 𝑏 équivaut à 𝑎2 > 𝑏 2
𝑎 ≤ 𝑏 équivaut à 𝑎2 ≥ 𝑏 2
P a g e | 25

2. a et b sont des nombres positifs. On a :


𝑎 < 𝑏 équivaut à 𝑎2 < 𝑏 2
𝑎 ≤ 𝑏 équivaut à 𝑎2 ≤ 𝑏 2
3. a et b sont des nombres positifs. On a :
𝑎 < 𝑏 équivaut à √𝑎 < √𝑏
𝑎 ≤ 𝑏 équivaut à √𝑎 ≤ √𝑏.

Exemple
Comparons les nombres 5√7 et 7√5
Pour effectuer la comparaison voulue, élevons les deux nombres donnés au carré. On a :
(5√7 )2 = 25 × 7 = 175 et (7√5)2 = 49 × 5 = 245.
On constate que 245 > 175
Donc 7√5 > 5√7

Exercices
1) Démontre que les nombres 𝑎 = √2 − 1 et 𝑏 = 2 − √3 sont positifs et compare a et b.
2) Compare les nombres réels suivants:
1 1
− 51 et − 60 ;2,105 et 2,0105 ; 2√5 et √8.

4.2 Utilisation des encadrements pour comparer


On peut comparer des nombres réels en les plaçant dans des intervalles, si possible, disjoints.

Exemple
1
Comparons les nombres 4 √51 + 2 et √12 + 2.

On va procéder en déterminant l’encadrement de chacun de ces nombres réels. On a :


72 < 51 < 82
1
7 < √51 < 8 et 1,75 < 4 √51 < 2
1
D’où 3,75 < 4 √51 + 2 < 4.

et 32 < 12 < 42
3 < √12 < 4 et 5 < √12 + 2 < 6
On a obtenu :
P a g e | 26

1
3,75 < 4 √51 + 2 < 4 et 5 < √12 + 2 < 6.
1
D’où 3,75 < 4 √51 + 2 < 4 < 5 < √12 + 2 < 6.
1
Il ressort de cet arrangement que : 4
√51 + 2 < √12 + 2

Résumé
Rappels sur les quotients
Définition
Soient a et b deux nombres réels, b non nul.
Le quotient de a par b est l’unique nombre réel x tel que : bx = a.
𝑎
On a donc 𝑥 = 𝑏.

Propriétés
a, b, c et d étant des réels tels que b et d ne soient pas nuls. On a :
𝑎 𝑐 𝑎+𝑐
1. + = ;
𝑏 𝑏 𝑏
𝑎 𝑐 𝑎𝑑+𝑏𝑐
2.. + = .
𝑏 𝑑 𝑏𝑑

𝑎 𝑐 𝑎𝑐
3. × = ;
𝑏 𝑑 𝑏𝑑

𝑎 𝑐
4. 𝑏 = 𝑑 ⟺ 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐

1
𝐶 1
5. 𝑑 = 𝑐𝑑 (𝑐 ≠ 0) ;

𝑎
𝑏 𝑎 𝑑 𝑎𝑑
6. 𝑐 =𝑏× = (𝑐 ≠ 0).
𝑐 𝑏𝑐
𝑑

Valeur absolue
Valeur absolue d’un nombre réel
Définition
Soit a un nombre réel. On appelle valeur absolue de a, le plus grand des deux nombres réels
a et –a. On le note |𝑎|et on lit : « valeur absolue de a ».
P a g e | 27

On a donc :
|𝑎| = a si a ≥ 0 et |𝑎| = − a si a ≤ 0.
Graphiquement, la valeur absolue d’un nombre 𝑎 est la distance à zéro de ce nombre.

Propriétés
Pour tout réel x, on a :
1. |𝑥| ≥ 0
2. |𝑥|= |−𝑥|
3. √𝑥 2 = |𝑥|.

Valeur absolue et opérations


Propriétés
Pour tous réels x et y, on a :
1. |𝑥| ⋅ |𝑦|= |𝑥𝑦|
2. |𝑥 + 𝑦| ≤ |𝑥| + |𝑦|.
𝑥 |𝑥|
3. |𝑦|= |𝑦|. (𝑦 ≠ 0).

Valeur absolue et égalités


Propriétés
1. Pour tous nombres réels a et b, on a :
. |𝑎|= |𝑏| ⟺ 𝑎 = 𝑏 ou a = −𝑏 .

2. Soient x et a des réels , 𝑎 > 0 :


|𝑥| = 𝑎 ⟺ 𝑥 = 𝑎 ou 𝑥 = −𝑎.

Valeurs absolues et inégalités


Pour tous nombres réels x et a, 𝑎 > 0 :
|𝑥| ≤ 𝑎 ⟺ −𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎.
P a g e | 28

Valeur absolue et distance


Définition
MN = |𝑥 − 𝑦|
Soient x et y deux nombres réels.
Le nombre réel |𝑥 − 𝑦| est appelé distance de x et y.

Intervalles et encadrement
Intervalles :Vocabulaire et représentation
Vocabulaire
a et b sont des nombres réels tels que 𝑎 < 𝑏.
Les nombres a et b déterminent, sur une droite graduée, des ensembles appelés intervalles
qu’on note :
] ←; 𝑎] , ] ←;a[ , [a ;b] , ]𝑎; 𝑏[, [b;→ [
et ]b;→[ , [a ;b[ ; ]a ;b].
Dans les intervalles ] ←; 𝑎] ou [a ;b] ou [a ;b[ ou ]a ;b] les nombres a et b sont appelés des
bornes.
La distance |𝑎 − 𝑏| de ces intervalles est appelée l’amplitude de ces intervalles.
Representation

Encadrement et calcul approché


Définition
Soient x et y deux nombres réels et u un nombre réel strictement positif.
y est une valeur approchée de x à u près signifie que |𝑥 − 𝑦| ≤ 𝑢.
On note :𝑥 ≅ 𝑦 à 𝑢 𝑝𝑟è𝑠.
Le nombre u est appelé incertitude de cette valeur approchée y.
P a g e | 29

Comparaison de nombres réels


Comparaison des carrés et des racines carrées
Propriétés
1.a et b sont des nombres négatifs, on a:
𝑎 < 𝑏 équivaut à 𝑎2 > 𝑏 2
𝑎 ≤ 𝑏 équivaut à 𝑎2 ≥ 𝑏 2

2.a et b sont des nombres positifs. On a :


𝑎 < 𝑏 équivaut à 𝑎2 < 𝑏 2
𝑎 ≤ 𝑏 équivaut à 𝑎2 ≤ 𝑏 2
3.a et b sont des nombres positifs. On a :
𝑎 < 𝑏 équivaut à √𝑎 < √𝑏
𝑎 ≤ 𝑏 équivaut à √𝑎 ≤ √𝑏.

Exercices

1. Calcule la valeur absolue de chacun des nombres suivants :


3 17
−3,14; 1,72; ;− ; 2 − √7; √11 − 3; 4 + 𝜋; 3,2 − 𝜋.
11 9

2. Calcule :

√(2𝜋 − 6)2 ; √(7 − 2𝜋)2 ; √(7 − √51)2 .

3. Effectue les calculs suivants :


2√2−3 −2√3 225 −15
A= | |; B=|𝜋 − 4| × |𝜋 + 4| ; C = |4−2√3| ; D= | −5 | × | 45 |.
+4

4. Détermine les valeurs de x pour lesquelles on a les égalités suivantes :


a) |2𝑥| = 5 ; b) |3 − 2𝑥| = 1 .

5. Détermine les valeurs de x pour lesquelles les inégalités suivantes sont vraies :
a) |𝑥 + 1| ≤ 2 ; b) |𝑥| < 3 ; c) |2𝑥 − 3| < 1 ; d) |3𝑥| ≤ 9.
Pour chacun des cas, exprime les écritures obtenues en intervalles puis représente ces
intervalles sur une droite munie d’un repère (O, I).
P a g e | 30

6. Traduis à l’aide d’inégalités l’appartenance de x à chacun des intervalles suivants :


[-3 ;2[ ; ]4,1 ;7[ ; ]←; −5] ; ]-2 ;→[ ; [-1 ;4] ; [-5 ;-3[.

7. Représente sur une droite graduée et écris sous forme d’inégalités les intervalles suivants:
]-2 ; →[ ; [-1 ;→[ ; ]-2,-1[∩[-1 ;→[.
]-2 ; ] ∩ [−1; 1] ; ]←;-3] ∩ [−3; 2].
8. A l’aide d’une calculatrice, détermine la valeur approchée de chacun de nombres suivants :
241
√7 ; √131 ; √79 ; 53
.

a) Détermine l’encadrement de chacun de ces nombres réels par des décimaux d’ordre 3.
b) Précise pour chacun de ces nombres réels les approximations décimales par défaut et
par excès à 10−3 près.
c) Pour chacun de ces nombres, détermine une valeur approchée à 10−4 près.

9. On considère les nombres réels suivants :


31
A= √31 et B = .
17

a) Donne les arrondis d’ordre 2 des nombres réels A et B.


b) Encadre A et B par des décimaux d’ordre 2.
A
c) Détermine les encadrements des nombres suivants : A+B ; A−B ; A × B et B.

10. Compare les nombres suivants:

5√3 et 3√5 ; 6√5 et 8√3 ; 3√7 et 8 ; √3 + √2 et √5 + 2√6 ;

√2 - √3 et √5 − 2√6.

11. Compare les nombres réels suivants :

√2 − 1 et 3√2 ; 2+√5 et √9 + 4√5.


1 1
√2 − √3 et √3 − √2 ; et 2−√3.
√5−√2
23 239
et ; 2√3 et 3√2.
99 999
P a g e | 31

12. On donne les encadrements suivants :


1,73 < √3 < 1,74 et 2,64 < √7 < 2,65.
Sans utiliser la calculatrice, cherche un encadrement de √756 par deux nombres décimaux
d’ordre 2.

13. Un terrain de forme triangulaire ABC a une aire comprise entre 327m2 et 345,5m2.
Sachant que la base BC du triangle mesure 21m, donne un encadrement de la hauteur h de ce
triangle par deux nombres entiers.
P a g e | 32

Leçon 3 Propriété de Thalès

Objectifs
 Reconnaître une configuration de Thalès dans le cas d’un triangle et dans le cas
général ;
 établir des égalités de rapports ou les justifier ;
 calculer des distances ;
 utiliser la réciproque du théorème de Thalès pour justifier un parallélisme de droites
(dans le cas d’un triangle et dans le cas général) ;
 partager un segment dans un rapport donné ;
 construire une quatrième proportionnelle ;
 reconnaitre deux triangles semblables par leurs propriétés.

1 Configuration de Thalès
Activité 1
Dans chacun des cas suivants, ABC est un triangle quelconque tel que (EF)ǁ(BC).

a) A l’aide de ta règle graduée, mesure dans chaque cas les longueurs AB, AC, AE, AF, BC
et EF.
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
b) Calcule les rapports 𝐴𝐸 ; 𝐴𝐹 ; 𝐸𝐹 .

c) Que remarques-tu ?

Définition
Dans une configuration de deux triangles, les troisièmes côtés sont
parallèles. Les côtés de même support ou de supports parallèles sont
appelés des côtés associés.
P a g e | 33

Exercice
Dans les configurations des triangles suivants, cite les côtés associés.

2 Propriété de Thalès dans un triangle

Activité 2
a) Construis un triangle ABC tel que AB=6cm ; AC=9cm et BC=10cm.
2
b) Place un point M sur le segment [AB] tel que AM= 3AB.

c) Construis la parallèle à (BC) passant par M. Cette parallèle coupe (AC) en N.


d) A l’aide de ta règle graduée, mesure la longueur AN.
𝐴𝐵 𝐴𝐶
e) Calcule les rapports 𝐴𝑀 ; 𝐴𝑁. Que remarques-tu ?

Propriété de Thalès
Pour tout triangle ABC, si la droite (MN) est parallèle à (BC), avec M sur (AB) et N sur (AC)
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
alors = 𝐴𝐶 = .
𝐴𝐵 𝐵𝐶

Autrement dit, dans une configuration de deux triangles, les côtés de l’un sont proportionnels
aux côtés associés de l’autre.

Exercice
P a g e | 34

Dans la figure suivante, (BC) est parallèle à


(MN).
Calcule x.

Méthode
Pour calculer une longueur, on peut :
- utiliser la propriété de Pythagore ;
- utiliser la propriété de Thalès.

3 Propriété de Thalès dans le cas général


Activité 3
a) Trace deux droites (D) et (D’) sécantes en un point O puis marque sur (D) trois points
A, B, C et sur (D’) trois autres points A’, B’ et C’ tels que les droites (AA’) ; (BB’) et
(CC’) soient parallèles.
b) Trace la droite (D’’) passant par A et parallèle à (D’). Elle coupe (BB’) en B’’ et
(CC’) en C’’.
𝐴𝐵 𝐴𝐵′′
c) Justifie que 𝐴𝐶 = ′𝐴𝐶 ′′ ′.

d) Justifie que AB’’ = A’B’ ; AC’’ = A’C’.


𝐴𝐵 𝐴′ 𝐵 ′ 𝐴𝐵 𝐴𝐶
e) Justifie que 𝐴𝐶 = 𝐴′ 𝐶 ′ ; 𝐴′ 𝐵′= 𝐴′ 𝐶 ′.

Propriété
Des droites parallèles découpent des segments de mesures proportionnelles sur deux droites
qui leur sont sécantes.
P est la projection sur (D’) parallèlement à (AA’)

P
A A’
B B’
C C’
D D’
𝐴𝐵 𝐵𝐶 𝐶𝐷
= = = ….
𝐴′ 𝐵′ 𝐵′ 𝐶 ′ 𝐶 ′ 𝐷′
P a g e | 35

Exercice
Sur la figure suivante, les droites (AA’), (BB’), (CC’) et (DD’)
sont parallèles.

Parmi les quotients suivants, note ceux qui sont égaux :


𝐴𝐵 𝐴𝐵 𝐵𝐶 𝐴′ 𝐵′ 𝐴′ 𝐵′ 𝐵′ 𝐶 ′ 𝐴′′ 𝐵′′ 𝐴′′ 𝐵′′ 𝐵′′ 𝐶 ′′
; 𝐴𝐶 ; 𝐵𝐷 ; 𝐴′ 𝐷′ ; 𝐴′ 𝐶 ′ ; 𝐵′ 𝐷′ ; 𝐴′′ 𝐶 ′′ ; 𝐴′′ 𝐷′′ ; 𝐵′′ 𝐷′′.
𝐴𝐷

4 Réciproque de la propriété de Thalès

Activité 4
Sur la figure ci-dessous, ABC est un triangle isocèle en A tel que AB= 4cm. N est un point de
[CA) tel que AN=3cm et M, un point de [AB) tel que AM=3cm.

𝐴𝑀 𝐴𝑁
a) Calcule puis compare et .
𝐴𝐵 𝐴𝐶

b) Dis si les droites (BC) et (MN) sont parallèles.


Justifie pourquoi tu as cette situation.
On considère à présent la figure 2 ci-contre :

c) Marque le point E de la demi-droite [Ax) et le point


𝐴𝐸 1 𝐴𝐹 1
F de la demi-droite [Ay) de sorte que 𝐴𝐵=3 et 𝐴𝐶 =3. Les droites (BC) et (EF) sont-elles

parallèles ?
d) Marque le point E’ de la demi-droite [Ax’) et le point F’ de la demi-droite [Ay’) de sorte
𝐴𝐸′ 9 𝐴𝐹′ 9
que = et = . Les droites (BC) et (E’F’) sont-elles parallèles ?
𝐴𝐵 5 𝐴𝐶 5
P a g e | 36

Réciproque de la propriété de Thalès


ABC est un triangle, M un point sur (AB) et N un point sur (AC) selon les trois cas de figures
suivantes.

𝐴𝑀 𝐴𝑁
Si = 𝐴𝐶 alors les droites (BC) et (MN) sont parallèles.
𝐴𝐵

Exercice
Considère la figure suivante et démontre que les droites(MN) et (BC) sont parallèles.

▼Méthode
Pour démontrer que deux droites sont parallèles, on peut utiliser la réciproque de la propriété
de Thalès.

5 Partage de segment dans un rapport donné

Activité 5 :
a) Trace un segment [AB].
2 5
b) Sans mesurer le segment [AB], construis les 3 puis les de ce segment.
3

▼Méthode
Par projection de droite à droite, toute
graduation régulière devient une graduation
régulière.
3
AC = 4AB
P a g e | 37

Exercice
2
[AB] est un segment donné. Construis un point C tel que AC = 5 AB.

6 Construction d’une quatrième proportionnelle

Activité 6
a) Trace deux demi-droites de même origine A.
b) Sur l’une des deux demi-droites, marque deux points B et C tels que AB = 3cm et
AC = 4cm.
c) Sur l’autre demi-droite, marque le point D tel que
AD =8
d) Trace la parallèle à (CD) passant par B. Elle coupe (AD) en E.
e) Utilise la propriété de Thalès pour déterminer AE.

Définition
a, b et c sont trois longueurs.
On appelle la quatrième proportionnelle des nombres a, b et c pris dans cet ordre le nombre
𝑎 𝑐
x tel que 𝑏 = 𝑥 .

a c
Le tableau b x est appelé tableau de proportionnalité.

▼Méthode de construction et de détermination de la quatrième proportionnelle


Etant donnés trois segments de longueurs a, b et c.
Déterminer la quatrième proportionnelle des nombres a, b et c pris dans cet ordre revient à
a c
construire un segment [OD] tel que b = OD.

Pour cela :
 On trace deux demi-droites de même origine O.
 Sur l’une des demi-droites, on marque deux points A et B tels que
OA = a et OB = b.
 Sur l’autre demi-droite, on marque le point C tel que OC = c.
 On trace la droite parallèle à (BC) passant par A. Elle coupe (OC) en D.
P a g e | 38

OA OD
En utilisant la propriété de Thalès dans le triangle OBC, on a : OB = OC .

OD est donc la quatrième proportionnelle des nombres a, b et c.

Exercice
Quelle est la quatrième proportionnelle des nombres 18 ; 44 et 27 pris dans cet ordre?

7 Les triangles semblables

Activité 7

a) Calcule les rapports suivants puis dis ce que tu constates :


AC AB BC
; NP et MN.
MP

Que peut-on dire des côtés [AC] et [MP] puis des côtés [AB] et [NP] et enfin [BC] et [MN] ?

̂, B
b) A l’aide d’un rapporteur, détermine la mesure des angles A ̂ , Ĉ puis M
̂, N
̂ et ̂
P.
Que constates-tu ?

c) Quels sont les côtés qui sont dits homologues ? Les angles homologues ? Les sommets
homologues ?

d) Voici une configuration :


Les triangles ABC et DBE sont-ils semblables ?
Justifie ta réponse.

Propriétés
1. Si deux triangles sont semblables alors leurs côtés sont deux à deux proportionnels.
P a g e | 39

𝑃𝑄 𝑄𝑅 𝑅𝑃
ABC et PQR sont semblables alors 𝐴𝐵 = 𝐵𝐶 = 𝐶𝐴 .

Ou bien
2. Si deux triangles sont semblables alors leurs angles sont deux à deux de
même mesure.
ABC et PQR sont semblables alors mes𝑃̂ = mesÂ;
mes 𝑄̂ = mes 𝐵̂ et mes 𝑅̂ = mes 𝐶̂

Méthode
Comment reconnaitre deux triangles semblables ?
 Si deux triangles ont leurs côtés deux à deux proportionnels alors ils sont semblables.
 Si deux triangles ont leurs angles deux à deux de même mesure alors ils sont
semblables.
Exercice
ABC est un triangle et E un point du segment [AB]. La droite parallèle à (BC) qui passe par
E coupe (AC) en F. La droite parallèle à (AB) qui passe par F coupe la droite parallèle à (AC)
qui passe par E au point D.
Démontre que les triangles ABC et DEF sont semblables.
Résumé
Configuration de Thalès
Définition :
Dans une configuration de deux triangles, les troisièmes côtés sont parallèles. Les côtés de
même support ou de supports parallèles sont appelés des côtés associés.
Propriété de Thalès
Pour tout triangle ABC, si la droite (MN) est parallèle à (BC), avec M sur (AB) et N sur (AC)
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
alors = 𝐴𝐶 = .
𝐴𝐵 𝐵𝐶

Autrement dit, dans une configuration de deux triangles, les côtés de l’un sont proportionnels
aux côtés associés de l’autre.
P a g e | 40

Propriété de Thalès dans le cas général


Des droites parallèles découpent des segments de mesures proportionnelles sur deux droites
qui leur sont sécantes.

P est la projection sur (D’) parallèlement à (AA’)


P
A A’
B B’
C C’
D D’
𝐴𝐵 𝐵𝐶 𝐶𝐷
= 𝐵′ 𝐶 ′ = 𝐶 ′ 𝐷′ = ….
𝐴′ 𝐵′

Réciproque de la propriété de Thalès :


ABC est un triangle, M un point sur (AB) et N un point sur (AC) selon les trois cas de figures
suivantes.

𝐴𝑀 𝐴𝑁
Si = 𝐴𝐶 alors les droites (BC) et (MN) sont parallèles.
𝐴𝐵

Quatrième proportionnelle
Définition
a, b et c sont trois longueurs.
On appelle la quatrième proportionnelle des nombres a, b et c pris dans cet ordre le nombre
𝑎 𝑐
x tel que 𝑏 = 𝑥 .

a c
Le tableau b x est appelé tableau de proportionnalité.
P a g e | 41

Triangles semblables
Propriété
1. Si deux triangles sont semblables alors leurs côtés sont deux à deux proportionnels.
𝑃𝑄 𝑄𝑅 𝑅𝑃
ABC et PQR sont semblables alors 𝐴𝐵 = 𝐵𝐶 = 𝐶𝐴 .

Ou bien
2. Si deux triangles sont semblables alors leurs angles sont deux à deux de même mesure.
ABC et PQR sont semblables alors mes𝑃̂= mes 𝐴̂ ;
mes 𝑄̂ = mes 𝐵̂ et mes 𝑅̂ = mes 𝐶̂

Exercices
1. Dans chacun des cas suivants, calcule x.

2. a) Construis un triangle ABC tel que AC = 12cm et place le point I de [AC] tel que AI =
4cm.
b) soit J le milieu de [AB]. La parallèle à (AB) passant par I coupe (CJ) en M.
c) Montre que la droite (BM) passe par le milieu de (AC).
3. ABC est un triangle rectangle tel que AB = 7,5cm et AC = 3cm.
Les points M et N appartiennent respectivement aux demi-droites [AB) et [AC) et sont tels
que AM = 12,5 et AN = 5.
Justifie que (MN) et (CB) sont parallèles.
3
4. A, B et C sont trois points alignés tels que AC = 2AB.
P a g e | 42

a) Place un point E qui n’appartienne pas à la droite (AB) et construis le point F de [AE)
3
tel que AF = 2EA.

b) La droite passant par B et parallèle à (CE) coupe la droite (AE) au point G.


2
Démontre que AG = 3AE.

c) La droite passant par F et parallèle à (CE) coupe la droite (AB) au point H. x est le
nombre tel que AH = x AB.
Calcule x.
5. C et D sont deux points du plan tels que :CD = 7cm.
𝐶𝑁 3
a) Construis un point N de la droite (CD) tel que 𝐶𝐷 = 5 .
𝐶𝑃 3
b) Trouve un point P de (CD) distinct de N tel que 𝐶𝐷 = 5 .

6. ABC est un triangle.


I est un point du segment [AB] non confondu aux extrémités A et B. (D) est la
droite passant par le point C et parallèle à (AB).
La droite passant par I et parallèle à (BC) coupe la droite (AC) au point J et la
droite (D) au point K.
Démontre que les triangles ABC et JCK sont semblables. Cite les sommets
homologues de ces triangles.

7. Sur la figure ci-dessous, les droites (AE) ; (BF) ; (CG) et (DH) sont parallèles.

a) Pour EF = 5 ; AC = 6 et AB = 4, calcule EG.


b) Pour EH = 3,5 ; AB = 4 et AD = 7, calcule EF.
c) Pour FG = 5 ; GH = 2,5 et CD = 1,5 ; calcule BC.
8. Sur la figure suivante, les droites (AB) ; (EF) et (DC) sont parallèles. Calcule EF.
P a g e | 43

9. ABC est un triangle et le point I est milieu du segment [AB]. La droite passant par I et
parallèle à (BC) coupe la droite (AC) au point J.
La droite passant par J et parallèle à (AB) coupe la droite (BC) au point K. M est le
point d’intersection des droites (IC) et (JK).
Démontre que :
a) (IK) est parallèle à (AC).
b) M est le milieu de [JK].
P a g e | 44

Leçon 4 Trigonométrie dans le triangle rectangle

Objectifs
 Calculer le sinus, le cosinus et la tangente d'un angle aigu dans un triangle rectangle ;
 calculer un rapport trigonométrique d'un angle connaissant l'autre dans un triangle
rectangle ;
 construire un angle aigu dont on connaît le sinus, le cosinus ou la tangente en utilisant
une calculatrice ou une table trigonométrique;
 calculer des angles et des distances dans un triangle rectangle ;
 lire une table trigonométrique en degré ;
 reconnaître les lignes trigonométriques des angles remarquables : 30°, 45°et 60°.

1 Propriété de Pythagore

Activité 1
a) Construis un triangle ABC rectangle en A tel que AB et AC mesurent respectivement 4cm et
3cm.
b) Calcule AB2 et AC2 puis la somme AB2 + AC2.
c) Mesure, à l’aide d’une règle graduée, la longueur du côté BC, puis calcule BC2.
d) Que remarques-tu ?

Propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est rectangle en A alors AB2 + AC2 = BC2.
P a g e | 45

Exercice
ABC est un triangle rectangle en A tel que AB = 4 et AC = 8. Calcule BC.

2 Réciproque de la propriété de Pythagore

Activité 2
a) Construis un triangle ABC tel que BC = 10 cm, AB = 8cm et AC=6cm.
b) Calcule BC2, AB2 et AC2.
c) A l’aide de ton équerre, détermine le sommet de l’angle droit et conclus.

Propriété
Réciproque de la propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est tel que AB2 + AC2 = BC2 alors ce
triangle est rectangle en A.

Exercice
ABC est un triangle tel que AC = 5√2, BC = 5 et AC = √75.
Quelle est la nature du triangle ABC ?

3 Pythagore et calcul des distances

3.1 Corde d’un cercle


Sur la figure suivante, (𝒞) est un cercle de centre O et de rayon r

Démontre que la longueur de la corde AB est :


AB= 2√𝑟 2 −ℎ2
P a g e | 46

3.2 Triangle équilatéral et cercle circonscrit


Sur la figure suivante, (𝒞) est le cercle de centre O et de rayon r et ABC est un triangle
équilatéral.

Démontre que a = r√3

3.3 Hauteur d’un triangle équilatéral


ABC est un triangle équilatéral de côté a et h est une hauteur.
𝑎√3
Démontre que h = 2

3.4 Carré inscrit dans un cercle

ABCD est un carré de côtés inscrits dans le cercle (𝒞) de centre O et


de rayon r
Démontre que c = r√2

Exercice
Moussa veut construire une plaque circulaire à une première ayant la forme d’un
triangle équilatéral de côté 4cm. Calcule l’aire de la plaque triangulaire de Moussa
ainsi que le rayon de la plaque circulaire qu’il voudrait construire.
P a g e | 47

4 Sinus et cosinus d’un angle aigu

4.1 Définition du sinus et du cosinus d’un angle aigu

Activité 3
On considère les triangles rectangles ABC et MNP suivants :

𝐴𝐵 𝑀𝑁
a) Calcule le rapport 𝐴𝐶 et 𝑀𝑃 . Que constates-tu ?

b) Sachant que les triangles ABC et MNP sont rectangles respectivement en B et en N ,


calcule les longueurs des côtés [BC] et [NP].
𝐵𝐶 𝑁𝑃
c) Calcule les rapports et
𝐴𝐶 𝑀𝑃

Que constates-tu ?

Définition
ABC est un triangle rectangle. On appelle :
 sinus d’un angle aigu, le quotient du côté opposé à cet angle
par l’hypoténuse
 cosinus d’un angle aigu, le quotient du côté adjacent à cet angle par l’hypoténuse.

On écrit :
𝐴𝐵 𝑐ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 à 𝑙′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝐴̂
Cos a°= cos 𝐴̂= =
𝐴𝐶 ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒

𝐵𝐶 𝑐ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é à 𝑙′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝐴̂


Sin a° = sin 𝐴̂ = =
𝐴𝐶 ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒
P a g e | 48

Exercises
1) Exprime en fonction des côtés du triangle ABC :

̂ ; sin Ĉ; cosĈ.


̂ ; cos B
Sin B
2) EFG est un triangle rectangle en E tel que EF = 3 et FG
= 5. Calcule
̂; cos F̂; sin F̂ et sin G
cos 𝐆 ̂.
3
3) MPS est un triangle rectangle en M tel que PS = 10. Calcule MP sachant que cos ̂
P=5.

Calcule sin ̂
P.

4.2 Somme des carrés du cosinus et du sinus d’un angle

Activité 4
̂ = 30°
BAC est un triangle rectangle en A tel que mes B
a) Compare les distances AB et BC puis les distances AC et BC.
𝐴𝐵 𝐴𝐶
b) Montre que 0  𝐵𝐶  1 et 0  𝐵𝐶  1.

c) Calcule (𝑐𝑜𝑠 30°)2 + (𝑠𝑖𝑛 30°)2.

Propriété
Pour tout angle aigu de mesure a°, on a :
 0  𝑐𝑜𝑠 𝑎°  1
 0  𝑠𝑖𝑛 𝑎°  1
 (𝑐𝑜𝑠 𝑎°)2 + (𝑠𝑖𝑛 𝑎°)2 = 1
Exercice
A ̂ = 2. Calcule sin A
̂ est un angle aigu tel que cos A ̂.
5

B ̂ = 1 . Calcule cos B
̂ est un angle aigu tel que sin B ̂
3

4.3 Cosinus et sinus d’angles complémentaires


Activité 5
BAC est un triangle rectangle en A.
̂ + 𝑚𝑒𝑠Ĉ
a) Détermine : 𝑚𝑒𝑠B
P a g e | 49

̂ et Ĉ?
b) Que dire des angles B
̂ ; cos Ĉ et sin Ĉ
̂ ; cos B
c) Donne en fonction des longueurs AB; BC et AC le sin B
̂ et sin Ĉ; sin B
d) Compare cos B ̂ et cos Ĉ.

Propriété
Si deux angles 𝐴̂ et 𝐵̂ sont complémentaires
alors sin 𝐴̂= cos 𝐵̂et cos 𝐴̂ = sin 𝐵̂;
On note : cos (90° - 𝐴̂) = sin 𝐴̂ et sin (90° - 𝐴̂) = cos 𝐴̂

Exercice
Calcule sin 50° sachant que cos 40° = 0,64
4.4 Cosinus et sinus d’angles particuliers

Activité 6
ABC est un triangle rectangle isocèle en A.
a) Fais la figure et donne la mesure des angles en B et C.
̂ ; cos Ĉ
̂ ; sin B
b) Sachant que BC2 = 2AB2 et que AB = AC, donne les valeurs de cos B
et sin Ĉ.
PQR est un triangle équilatéral.

c) Que dire des angles ̂ ̂ et R


P, Q, ̂?
d) Détermine, à l’aide de la figure, cos 60° et sin 60°.
P a g e | 50

Tableau des sinus et cosinus des angles particuliers


Le tableau suivant donne les valeurs des sinus et cosinus de quelques angles particuliers

a° 30° 45° 60 90°


Sin a° 𝟏 √𝟐 √𝟑 1
𝟐 𝟐 𝟐
Cos a° √𝟑 √𝟐 𝟏 0
𝟐 𝟐 𝟐

5 Tangente d’un angle aigu

5.1 Définition et propriété

Activité 7
̂ =30°.
ABC est un triangle rectangle en B tel que mes A
M est un point de [AC] et N son projeté orthogonal sur (AB).
𝐵𝐶 𝑀𝑁
a) Montre que 𝐴𝐵 = 𝐴𝑁 .
𝑀𝑁
b) ̂ et cos A
garde une valeur constante pour tout point M de (AC). Exprime sin A ̂ puis le
𝐴𝑁
̂
𝑠𝑖𝑛 A
quotient 𝑐𝑜𝑠 Â en fonction de AB ; AC et BC.

Définition
On appelle tangente d’un angle aigu, le quotient du côté opposé à cet angle par son côté
adjacent.

𝐵𝐶 𝑐ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é à 𝐴̂
tan 𝐴̂ = tan a° = = 𝑐ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 à 𝐴̂
𝐴𝐵

Propriété
La tangente d’un angle aigu est égale au quotient du sinus de cet angle par son cosinus.
𝑠𝑖𝑛 𝐴̂
tan 𝐴̂ = 𝑐𝑜𝑠 𝐴̂
P a g e | 51

Exercice
̂;
Construis un triangle ABC rectangle en A puis exprime en fonction de AB; AC et BC tan B
tan Ĉ.

5.2 Tangentes des angles complémentaires

Activité 8
̂ en fonction de AB;
̂ et tan 𝑪
a) Construis un triangle ABC rectangle en A puis exprime tan 𝐁
AC et BC.
̂ tan 𝐂̂. Que dire des nombres tan 𝐁
b) Calcule tan 𝐁 ̂ et tan 𝐂̂?

Propriété
Les tangentes des deux angles complémentaires d’un triangle rectangle sont inverses l’une
de l’autre.
tan a°  tan (90 – a°) = 1
tan 𝐴̂  tan 𝐶̂ = 1

Exercices
1) EFG est un triangle rectangle en E tel que EF = 3; FG = 5 et GE = 4
̂.
Calcule tan F̂ et tan G
2) Calcule tan 30° ; tan 45° et tan 60°.
̂ = 0,75 et PN = 10. Calcule MN.
3) MNP est un triangle rectangle en M tel que tan 𝐏

6 Utilisation de la trigonométrie

6.1 Utilisation d’un repère orthonormé


Dans un repère orthonormé (O, I, J), désignons par (C) le cercle de centre O
et de rayon 1.
P a g e | 52

On lit :
̂ = 𝑂𝑁 = 𝑂𝑁
Cos IOM 𝑂𝑀

̂ = 𝑀𝑁 = 𝑀𝑁
Sin 𝐼𝑂𝑀 𝑂𝑀
̂ = abscisse de M
On remarque donc que Cos IOM
̂ = ordonnée de M
et sin IOM
On peut donc ainsi lire directement dans le plan muni d’un repère
orthonormé le cosinus et le sinus de certains angles.
 Les cosinus des angles aigus sont rangés dans des ordres contraires à leurs mesures ;
 Les sinus des angles aigus sont rangés dans le même ordre que leurs mesures.

6.2 Lecture d’une table trigonométrique

Activité 9
√3
a) On donne cos 30° = ; trouve sin 60° et explique
2

pourquoi.
√2
b) De même sin 45° = ; trouve cos 45° et dis pourquoi.
2

La table suivante appelée table trigonométrique nous permet


d’obtenir le sinus et
le cosinus des angles compris entre 0° et 90°.
P a g e | 53

Dans la table, la valeur 32 est dans la colonne marquée degrés en haut. Le sinus
est lu sur la même ligne, dans la colonne marquée sin en haut.
On lit donc sin 32° = 0,530
De même sin 44° = 0,694 ….
Dans la table, la valeur 58 est dans la colonne marquée degrés en bas.
Le sinus est lu sur la même ligne, dans la colonne marquée sin en bas.
On lit donc sin 58° = 0,848.
Comme 32° et 58° sont complémentaires, le sinus de l’un est égal au cosinus
de l’autre.
Dans une table trigonométrique, ces deux nombres c'est-à-dire le sinus et cosinus des angles
complémentaires figurent sur la même ligne.
Résumé

Propriété de Pythagore
Propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est rectangle en A alors AB2 + AC2 = BC2.

Réciproque de la propriété de Pythagore


Propriété
Réciproque de la propriété de Pythagore
Si un triangle ABC est tel que AB2 + AC2 = BC2 alors ce triangle
est rectangle en A.

Sinus et cosinus d’un angle aigu


Définition du sinus et du cosinus d’un angle aigu
Définition
ABC est un triangle rectangle
 On appelle sinus d’un angle aigu, le quotient du côté opposé à cet angle
par l’hypoténuse
P a g e | 54

 On appelle cosinus d’un angle aigu, le quotient du côté adjacent à cet angle par
l’hypoténuse.

On écrit
𝐴𝐵 𝑐ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 à 𝑙′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒𝐴̂
Cos a°= cos 𝐴̂= =
𝐴𝐶 ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒

𝐵𝐶 𝑐ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é à 𝑙′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒𝐴̂


Sin a° = sin 𝐴̂ = =
𝐴𝐶 ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒

Somme des carrés du cosinus et du sinus d’un angle


Propriété
Pour tout angle aigu de mesure a°, on a :
 0  𝑐𝑜𝑠 𝑎°  1
 0  𝑠𝑖𝑛 𝑎°  1
 (𝑐𝑜𝑠 𝑎°)2 + (𝑠𝑖𝑛 𝑎°)2 = 1
Cosinus et sinus d’angles complémentaires
Propriété
Si deux angles 𝐴̂ et 𝐵̂ sont complémentaires
alors sin 𝐴̂= cos 𝐵̂ et cos 𝐴̂ = sin 𝐵̂;
On note : cos (90° - 𝐴̂) = sin 𝐴̂ et sin (90° - 𝐴̂) = cos A
̂
Tableau des sinus et cosinus des angles particuliers
a° 30° 45° 60 90°
Sin a° 1 √2 √3 1
2 2 2
Cos a° √3 √2 1 0
2 2 2

Tangente d’un angle aigu


Définition
On appelle tangente d’un angle aigu, le quotient du
côté opposé à cet angle par son côté adjacent.
P a g e | 55

𝐵𝐶 𝑐ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é à 𝐴̂
tan 𝐴̂ = tan a° = = 𝑐ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 à 𝐴̂
𝐴𝐵

Propriété
La tangente d’un angle aigu est égale au quotient du sinus de cet angle par son cosinus.
𝑠𝑖𝑛 𝐴̂
tan 𝐴̂ = 𝑐𝑜𝑠 𝐴̂

Tangentes des angles complémentaires


Propriété
Les tangentes des deux angles complémentaires d’un triangle rectangle sont inverses l’une
de l’autre.
tan a°  tan (90 – a°) = 1
tan 𝐴̂  tan 𝐶̂ = 1

Exercices
1. ABC est un triangle rectangle en B. Recopie et complète le tableau suivant :

̂
A 20° 50°
Ĉ 40° 20°
AB 4cm 2cm 3√2
AC 6cm 8cm 3√2
BC 6cm 6cm

2.ABCD est un carré tel que AC = 6√2. Calcule la longueur du côté de ce carré.

3.ABC est un triangle équilatéral:


1. de côté c = 3cm.

a) Calcule la hauteur BH.


b) On donne 1,732 √3 1,733. Calcule l’approximation d’ordre deux de BH.

2. de hauteur BH = 5cm.
P a g e | 56

Calcule la longueur du côté de ce triangle.


3. de côté = 2cm.

a) Calcule BH.
b) Enonce un programme de construction d’un segment [MP] tel que MP = 3.

4. ABC est un triangle équilatéral. D est le projeté orthogonal de A sur (BC).


a) Construis un point E tel que le triangle AED soit équilatéral.
b) Compare les aires des triangles ABC et AED.

5. (C) est le cercle de centre O et de rayon R = 4cm. [AB] est une corde de (C) de longueur
3cm.
Calcule la distance de O à cette corde.

6.ABC est un triangle rectangle en B tel que :


̂.
a) AC = 7,5cm et BC = 4,5cm. Calcule sinA
3 12
̂ = et cosA
b) AC = 32,5cm ; sinA ̂ = . Calcule AB et BC.
5 13

̂ = 2. Calcule cosA
c) sinA ̂.
3

̂ = 9 . Calcule sinA
d) cosA ̂
41
̂ = 30°et AB = 2cm. Calcule AC et BC.
e) mesA
̂ = 60° et AC = 2cm. Calcule BC et AB.
f) mesA
4
̂=
g) tanA et BC = 2cm. Calcule AB et AC.
3
̂ = 60° et BC = 12cm. Calcule AB et AC.
h) mesA
i) tanĈ = √2 - 1. Calcule tanA
̂.

j) Calcule tan𝐴̂ lorsque :

 ̂ = 1 et cosA
sinA ̂= 2√2
.
3 3
3 4
 sinĈ = 5 et cosĈ = 5.

7.ABC est un triangle rectangle en A tel que :


a) AC = 10,8cm et BC = 13,5cm. Calcule cosĈ.
̂
b) AB = 7,5cm et AC = 12,5cm. Calcule tanC.
P a g e | 57

̂ = 0,832 ; cosB
8.SinA ̂ = 0,953 ; tanĈ = 1,350 ; sinD
̂ = 0,44 ; cosÊ = 0,345 et tanF̂ = 0,710.

En utilisant la table, trouve un encadrement d’amplitude 1°, de la mesure de chacun


̂; B
des angles A ̂ ; Ĉ; D
̂; E
̂ 𝑒𝑡 F.
̂

9.On donne 2,236  √5  2,237


1+√5 −1+√5
a) Trouve l’approximation décimale d’ordre 3 par défaut de et .
4 4
1+√5
b) Trouve un encadrement de a et b sachant que cos a° = et
4
−1+√5
cos b° = .
4

10.On considère la figure suivante :

[CD] est un diamètre du demi-cercle tracé.


̂ =3
̂ = 0,8 et tan𝐵𝐷𝐼
a) Prouve que sin𝐵𝐼𝐷 4

b) En déduire une valeur approchée de ces deux angles.


c) Les droites (AC) ; (BD) et (OI) passent-elles par un même point ?

11.Sachant que :
3 √7
a) Cos α = 4 et tan α = , calcule sin α.
3

b) Cos β = 3sin β, calcule les valeurs exactes de tan β ; sin β et cos β.


√6− √2 √6 + √2
c) Sin 15° = , montre que cos 15° = .
4 4

̂ = 30°.
12.a) Trace un triangle ABC rectangle en A tel que AB= 5cm et mes 𝐴𝐶𝐵
b) Calcule le rayon du cercle circonscrit à ce triangle.
̂ coupe (AC) en I. Calcule AC puis le périmètre et l’aire
c) La bissectrice de l’angle 𝐴𝐵𝐶
du triangle ABC.
d) Soit G le centre de gravité du triangle ABC. Calcule une valeur approchée des angles
̂ et 𝐺𝐶𝐵
𝐴𝐵𝐺 ̂.
P a g e | 58

̂ = 36°.
13.Trace un triangle ABC rectangle en A tel que AB = 8cm et 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶
a) Calcule AC.
b) Soit H, le pied de la hauteur issue de A. Calcule AH.
̂.
c) Soit M le point d’intersection de la droite (CA) et de la bissectrice de l’angle 𝐴𝐵𝐶
Calcule BM.
d) Soit N le point d’intersection de la droite (AB) et de la médiane issue de C.
Calcule CN.

14.Calcule les angles du trapèze isocèle ci-dessous :

15.Pour soutenir le plafond de son salon, Souleyman cale une poutre en dessous de celui-ci.

Cette poutre a une longueur de 3,2m. Son point de contact C avec le plafond est à 3m du sol.
a) Calcule la mesure de l’angle formé par la poutre et le sol.
b) Calcule la distance AB du pied de la poutre au mur du salon.

16.Le pare-brise d’une voiture est balayé par deux essuie-glaces de longueur 25cm. Ces deux
essuie-glaces sont articulés autour de deux points A et B distants de 25cm. Chacun d’eux
balaie ainsi un demi-disque.
a) Fais une figure
b) Donne l’approximation décimale d’ordre 2 par défaut de l’aire ainsi balayée.
P a g e | 59

Leçon 5 Angles inscrits dans un cercle et application aux


configurations du plan

Objectifs
 Reconnaître un angle inscrit, le secteur angulaire au centre associé et l'arc qu'ils
interceptent ;
 reconnaître deux angles inscrits interceptant le même arc ;
 utiliser la propriété des angles inscrits interceptant le même arc ou la propriété de l'angle
inscrit et du secteur angulaire associé, pour déterminer :
 la mesure d'un angle,
 l'égalité de deux angles,
 déterminer la mesure d'un angle dans un polygone régulier ;
 calculer des distances dans un polygone régulier ;
 justifier qu'un quadrilatère est inscriptible.

1 Notion d’angles inscrits-angles au centre

Activité 1
a) Construis un cercle ( 𝒞) de centre O et place deux points distincts A et B appartenant à
( 𝒞).
b) Place un autre point M de ( 𝒞), du même côté que O par rapport à la droite (AB).
c) Trace les cordes issues de M ayant l’une pour extrémité A et l’autre pour
extrémité B.
Qu’obtiens-tu en M? Comment l’appelles-tu ?
̂?
d) Comment appelles-tu l’angle AOB
̂?
e) Comment notes-tu l’arc intercepté par l’angle AOB
f) Ce même arc est-il intercepté par un autre angle ? Lequel ?
̂ ? Représente
g) Place un point N sur l’arc AB . Quel est l’arc intercepté par l’angle ANB
cet arc en rouge.
P a g e | 60

1.1 Angle inscrit aigu

Définition
Soit ( 𝒞) un cercle de centre O.
On appelle angle inscrit dans le cercle ( 𝒞) un angle formé par deux (2) cordes issues d’un
même point du cercle ( 𝒞).
1.2 Angle au centre

Définition
Un angle au centre d’un cercle ( 𝒞) est un angle dont le sommet est au centre de ce cercle.

̂ est un angle inscrit dans le cercle ( 𝒞)


Sur la figure ci-contre, l’angle AMB
̂ est un angle au centre du cercle ( 𝒞).
alors que l’angle AOB

̂ et l’angle au centre AOB


L’angle inscrit AMB ̂ du cercle ( 𝒞) interceptent le

même arc de cercle AB .


̂ est associé à l’angle aigu inscrit AMB
On dit que l’angle au centre AOB ̂.

1.3 Angle inscrit obtus

( 𝒞) est un cercle de centre O.

̂ est obtus. Il intercepte


Sur la figure ci – contre, l’angle inscrit 𝐴𝑀𝐵
̆ alors que l’angle au centre 𝐴𝑂𝐵
l’arc 𝐴𝐵 ̂ intercepte l’arc AB .

Exercices
Voici tracées plusieurs
figures:
P a g e | 61

1) Dans chacun des cas ci-dessus, précise si l’angle tracé est un angle inscrit dans le cercle.
2) Dans chaque cas où l’angle tracé est effectivement inscrit dans le cercle correspondant,
trace l’angle au centre et précise si les deux angles interceptent le même arc.
3) Quelle est la figure où l’angle inscrit et l’angle au centre n’interceptent pas le même arc de
cercle ?
Explique pourquoi.

2 Mesure d’un angle inscrit

2.1 Cas d’un angle aigu inscrit dans un cercle

Activité 2
On considère les figures suivantes :

Figure 1 Figure 2

a) Pour chacune des figures, construis l’angle inscrit en M et M’ auquel est associé chacun des
̂ .
̂ et A′O′B′
angles au centre représentés par AOB
b) Pour chaque figure, l’angle inscrit et l’angle au centre interceptent-ils le même arc ?
Précise cet arc.
c) Avec ton rapporteur, mesure l’angle inscrit. Que constates-tu quand tu compares la mesure
de l’angle inscrit et celle de l’angle au centre ?
Complète :
̂
𝑚𝑒𝑠AMB ̂
= … 𝑚𝑒𝑠AOB
̂
𝑚𝑒𝑠A′M′B′ ̂ ′.
= … 𝑚𝑒𝑠A′O′B

Propriété
Un angle aigu inscrit dans un cercle a pour mesure la moitié de la mesure de l’angle au
centre associé.
P a g e | 62

̂ = 1 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂
2

2.2 Cas d’un angle obtus inscrit dans un cercle

Activité 3
On considère le cercle suivant de centre O.

̂ . En appliquant la propriété de l’angle aigu inscrit, quelle relation


a) Soit l’angle inscrit AMB
̂ et l’angle AOE
peux-tu établir entre la mesure de l’angle AME ̂ ? Entre 𝑚𝑒𝑠BME ̂?
̂ et 𝑚𝑒𝑠BOE
̂ + 𝑚𝑒𝑠BME
b) Complète: 𝑚𝑒𝑠AME ̂ =…
̂ = 1 (𝑚𝑒𝑠AOE
c) Déduis de b) que 𝑚𝑒𝑠AMB ̂ + 𝑚𝑒𝑠BOE
̂).
2

d) Justifie en exploitant la position des angles sur le diamètre [ME], que :


̂ = 180° − 1 𝑚𝑒𝑠AOB
𝑚𝑒𝑠AMB ̂.
2

Propriété
̂ un angle obtus inscrit dans le cercle (𝒞).
Soit le cercle (𝒞) de centre O et 𝐴𝑀𝐵

1
̂ =
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐸
(𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐸 ̂)
2
1
̂ = 180° −
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂.
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
2
P a g e | 63

Exercices
1) Soit ABC un triangle rectangle en A. On désigne par I le milieu de l’hypoténuse.
a) En considérant le cercle circonscrit au triangle ABC,
démontre que :
̂ = 2 𝑚𝑒𝑠ABC
𝑚𝑒𝑠AIC ̂ ;
b) Quelle autre relation de ce genre peux-tu trouver ?
2) Soient [AB] et [CD] deux diamètres perpendiculaires d’un
cercle (𝒞) et soit M, un point de l’arc AC comme indiqué sur la
figure ci-contre.
̂ , AMD
Quelles sont les mesures des angles AMB ̂ , BMC
̂ et AMC
̂?

3 Angles inscrits interceptant le même arc

Activité 4
̂ et ANB
Soit un cercle (𝒞) de centre O. Considérons les deux angles inscrits AMB ̂.
a) Quels sont les angles au centre associés respectivement aux deux angles inscrits ci-dessus
spécifiés?
b) Ecris la relation liant la mesure de l’angle inscrit à celle de son angle au centre associé en
complétant :
̂=
mes AMB
̂=
mes ANB
c) Que déduis-tu de ces égalités ?
Enonce une propriété qui découle de cette activité.

Propriétés
1. Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent le même arc ont la même mesure.

̂ et 𝐴𝑁𝐵
𝐴𝑀𝐵 ̂ interceptent le même arc AB


̂ = mes 𝐴𝑁𝐵
mes 𝐴𝑀𝐵 ̂
P a g e | 64

2. Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent deux arcs de même longueur ont la
même mesure.

Longueur AB = longueur CD


̂ = mes 𝐷𝑁𝐶
mes 𝐴𝑀𝐵 ̂

Exercice
On considère un rectangle ABCD de dimensions AB = 5cm et BC = 3cm.
a) Construis un cercle (𝒞) de centre O circonscrit au rectangle ABCD.
b) Marque un point M ∈ AB et N ∈ DC .
̂ = 𝑚𝑒𝑠DNC
c) Démontre que 𝑚𝑒𝑠AMB ̂.
d) Trouve d’autres angles inscrits dans le cercle (𝒞) ayant la même mesure que les angles
̂ et DNC
AMB ̂.

4 Quadrilatère inscriptible dans un cercle

Activité 5
̂ est
Soit (𝒞) un cercle de centre O. A, B, M et N sont des points de ce cercle (𝒞) tels que AMB
̂ est un angle obtus.
un angle aigu et ANB
̂ et 𝑚𝑒𝑠ANB
a) Exprime 𝑚𝑒𝑠AMB ̂ en fonction de 𝑚𝑒𝑠AOB
̂ et
̂ et ANB
justifie que les angles AMB ̂ sont supplémentaires.
̂ et MBN
b) Démontre de même que les angles MAN ̂ sont
supplémentaires.

Propriété
Si un quadrilatère est inscriptible dans un cercle, alors ses angles opposés sont
supplémentaires

̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑁𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ = 180°
̂ + 𝑚𝑒𝑠𝑀𝐵𝑁
𝑚𝑒𝑠𝑀𝐴𝑁 ̂ = 180°
P a g e | 65

Exercice

Un rectangle ABCD est-il inscriptible dans un cercle ?

Résumé

Notion d’angles inscrits - angles au centre


Angle inscrit aigu
Définition
Soit ( 𝒞) un cercle de centre O.
On appelle angle inscrit dans le cercle ( 𝒞) un angle formé par deux (2) cordes issues d’un même
point du cercle ( 𝒞).
Angle au centre
Définition
Un angle au centre d’un cercle ( 𝒞) est un angle dont le sommet est au centre de ce cercle.

Mesure d’angles inscrits aigus


Cas d’un angle aigu inscrit dans un cercle
Propriété
Un angle aigu inscrit dans un cercle a pour mesure la moitié de la mesure de l’angle au centre
associé.

̂ = 𝟏 𝒎𝒆𝒔𝑨𝑶𝑩
𝒎𝒆𝒔𝑨𝑴𝑩 ̂
𝟐

Cas d’un angle obtu inscrit dans un cercle


Propriété
̂ est un angle obtus inscrit dans le cercle (𝒞).
Soit le cercle (𝒞) de centre O et 𝐴𝑀𝐵

1
̂ =
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐸
(𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐸 ̂)
2

̂ = 180° -1 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂.
2

Angles inscrits interceptant le même arc


P a g e | 66

Propriétés
1.Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent le même arc ont la même mesure.

̂ et 𝐴𝑁𝐵
𝐴𝑀𝐵 ̂ interceptent le même arc AB

̂ = mes 𝐴𝑁𝐵
mes 𝐴𝑀𝐵 ̂

2.Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent deux arcs de même longueur ont la même
mesure.

Longueur AB = longueur CD


̂ = mes 𝐷𝑁𝐶
mes 𝐴𝑀𝐵 ̂

Quadrilatère inscriptible dans un cercle


Propriété
Si un quadrilatère est inscriptible dans un cercle,
alors ses angles opposés sont supplémentaires
̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑁𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ = 180°
̂ + 𝑚𝑒𝑠𝑀𝐵𝑁
𝑚𝑒𝑠𝑀𝐴𝑁 ̂ = 180°

Exercices
1. ABCDE est un pentagone régulier inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O.
a) Calcule la mesure de chacun des angles des triangles COD, ABC et ACD.
b) Calcule la mesure de chacun des angles du quadrilatère OCDE.
c) Calcule la mesure de chacun des angles du quadrilatère ABDE. Détermine la nature du
quadrilatère ABDE.
̂ = 30° et
2. ABCD est un quadrilatère inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O tel que : 𝑚𝑒𝑠DCA
̂ = 45°.
𝑚𝑒𝑠CAB
̂ , BOC
Calcule la mesure de chacun des angles DOA ̂, ODA
̂ , DAO
̂ , OCB
̂ et OBC
̂.
̂
3. ABC est un triangle isocèle en A inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O tel que l’angle BAC
soit aigu.
P a g e | 67

D est le point diamétralement opposé à B.


̂ = 𝑚𝑒𝑠ABC
a) Démontre que: 𝑚𝑒𝑠ADB ̂ .
̂ et ADB
b) Démontre que les angles DCA ̂ sont complémentaires.

4. ABC est un triangle dont les trois angles sont aigus; H est l’orthocentre de ce triangle.
(𝒞 ) est le cercle circonscrit à ABC. Les droites (AH), (BH) et (CH) recoupent (𝒞 )
respectivement aux points M, N et P.
̂ = 𝑚𝑒𝑠PCA
a) Démontre que: 𝑚𝑒𝑠ABN ̂ .
̂.
b) Justifie que (AM) est la bissectrice de l’angle PMN

̂ = 105° et
5. ABCD est un quadrilatère inscrit dans un cercle 𝒞 (𝑜, 𝑟) tel que : 𝑚𝑒𝑠BAD
̂ = 85°.
𝑚𝑒𝑠ABC
Calcule la mesure de chacun des autres angles de ce quadrilatère.
6. Les polygones suivants sont des polygones réguliers inscrits dans un cercle. Complète le
tableau ci-dessous :
Polygone Angle au centre en degré Angle au sommet en degré
Pentagone
Hexagone
Octogone
Ennéagone
Décagone
Dodécagone

7.ABCDE est un pentagone régulier de côté a inscrit dans un cercle.


Les droites (AB) et (CD) se coupent au point I.
On pose AC = d.
a) Calcule la mesure de chacun des autres angles du triangle BIC et donne la nature du
triangle BIC.
b) Démontre que le quadrilatère EBIC est un losange. Justifie que : IB = IC = d.
ID AD
c) Démontre que : = BC .
IC

Justifie que 𝑎2 + 𝑎𝑑 = 𝑑2.


P a g e | 68

Première Semaine d’intégration


P a g e | 69

SITUATIONS D’INTEGRATION : PALIER N° 1

Titre : Calculs des distances

Contexte

La figure présentée ci-dessus représente le plan d’une région comprenant six (6) grandes
villes matérialisées par les points O, A, B, C, D et E.

Les villes matérialisées par les points O, A et B sont reliées entre elles, formant un triangle
̂ = 35° et OB= 50 km. Seul, l’axe [OB] est bitumé.
rectangle OAB en A et tel que mes𝐴𝑂𝐵

Les villes C, D et E sont reliées entre elles, formant un autre triangle rectangle CDE en C et
tel que DE= 90 km. L’axe [DE] est bitumé.

Les deux groupes d’agglomérations O, A et B puis C, D et E sont séparés par une forêt dense
matérialisée ici par les traits hachurés.

Une Grande Entreprise de Travaux Publics (GETP) a acquis le droit d’effectuer des travaux
de construction des voies [OA], [AB], [CD] et [CE].

Une autre entreprise, la Société Tchadienne des Travaux de Construction (STTC) a, quant à
elle, obtenu d’effectuer la construction des routes [AC] et [BD]. Pour toute la situation, on
prendra sin35°= 0.6.
P a g e | 70

Consigne A
La GETP, constatant que les données de ce plan sont incomplètes, te sollicite pour déterminer
les distances manquantes pour ce qui concerne le marché de construction qu’elle a acquis.
1. Si tu considères les axes reliant les villes O, A et B, calcule les distances OA et AB.
2. Justifie que les triangles OAB et CDE sont semblables ;
3. Calcule les distances reliant les villes C et D puis C et E

Consigne B
Pour les mêmes raisons que la GETP, la STTP a fait appel à toi pour déterminer les distances
séparant les villes A et C puis les villes B et D.
1. Démontre que les droites (AB) et (CD) matérialisant les lisières de la forêt séparant les
deux groupes d’agglomérations sont parallèles ;
2. En utilisant uniquement la propriété de Thalès, détermine les distances AC et BD ;
3. Suppose que tu ne veux pas utiliser la propriété de Thalès pour calculer les deux
distances.
a. Montre que les triangles OAB et ODE sont semblables ;
b. Utilise la propriété des triangles semblables pour calculer les distances AC et
BD.

Consigne C
Une ONG œuvrant dans le cadre de la protection de l’environnement veut aider la région à
aménager une aire pour un parc zoologique dans le but d’attirer des touristes intéressés par la
faune sauvage.
Pour dégager cette aire, le programme de construction suivant a été établi.

1. Construis le point M du plan tel que CEDM est un parallélogramme ;


2. Construis le cercle (C) de centre D et de rayon DM ;
3. Soit N le point de rencontre de (C) et du segment [DE] et Q le point de rencontre de
[QT] puis le point P tel que D est le milieu du segment [NP].

NT .

4. ̂ et celle de l’angle 𝑁𝑃𝑇


Détermine la mesure de l’angle 𝑁𝐷𝑇 ̂.

5. Calcule la longueur de l’arc NT .


P a g e | 71

6. Pour des projets de réalisations futures, l’ONG s’intéresse aussi à la partie occupée par
la forêt dense. Elle te demande si la figure ACDB est inscriptible dans un cercle. Quelle
est ta réponse ? Justifie-la.

Consigne D

Pour ces réalisations spécifiées ci-dessus, l’ONG te demande d’estimer certaines longueurs de
la figure ACDB.
1. Calcule les longueurs AD et BC ;
2. Sachant que 3,16 < √10 < 3,17 et 3,60 < √13 < 3,61 puis 31,76 < √1009 < 31,77,
encadre les longueurs AD et BC par des décimaux d’ordre 1 ;
𝐴𝐷
3. Détermine les encadrements des nombres suivants : AD+BC ; 𝐵𝐶 ; AD – BC par des

décimaux d’ordre 2.
P a g e | 72

PALIER 2
Semaines 7 – 11

Activités numériques
 Fonctions – Applications
 Monômes - polynômes

Activités géométriques
 Vecteurs et opérations
 Translation
 Coordonnées d’un vecteur
P a g e | 73

Leçon 6 Fonctions – Applications

Objectifs
- Reconnaitre une fonction ;
- reconnaitre une application ;
- composer des applications ;
- reconnaitre et/ou définir une bijection ;
- définir une bijection réciproque.

1 Relation d’un ensemble E vers un ensemble F

1.1 Définition
Une relation d’un ensemble E vers un ensemble F est une correspondance entre certains
éléments de E avec certains éléments de F.
E est appelé ensemble de départ ou source de la relation et F est l’ensemble d’arrivée ou le
but de la relation.
Les éléments de E sont appelés des antécédents alors que ceux de F (ensemble d’arrivée) sont
des images

Remarque
Une relation est généralement notée par ℛ, ℋ, ℱ …

Exemple
Considérons les ensembles suivants :
E est l’ensemble constitué de quelques jeunes garçons et filles du quartier Moursal :
E= {Djim, Moussa, Frédéric, Nathalie, Hervé, Rosine, Carlos}
F est l’ensemble des équipes de football championnes des différentes ligues nationales
européennes : F= {Atletico, PSG, Manchester City, Bayern, Juventus}.
On définit une relation ℛ de E vers F par : 𝑥 ℛ 𝑦 ⟺ 𝑥 est un supporter de l’équipe y
P a g e | 74

On peut représenter la relation ℛ par un diagramme sagittal suivant :

1.2 Graphe d’une relation

Définition
On appelle graphe d’une relation ℛ d’un ensemble E vers un ensemble F, l’ensemble des
couples (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐸 × 𝐹 tels que 𝑥ℛ𝑦. On le note 𝐺ℛ = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐸 × 𝐹/ 𝑥ℛ𝑦 }.
E × F se lit : « E croix F ».
Exemple
Considérons la relation ℛ définie dans l’exemple précédent.
En considérant le diagramme sagittal représenté, on a donc le graphe Gℛ suivant :
Gℛ = {(Djim, PSG), (Moussa, Atletico), (Moussa, Juventus), (Nathalie, Bayern), (Hervé,
Atletico), (Carlos, Atletico)}.

Remarque
Si F = E alors, au lieu de dire: ℛ est une relation de E vers E, on dit que : ℛ est une relation
dans E.

2 Fonctions

Activité 1
On considère les ensembles suivants :
A = {-2, -1, 0, 1,√2, √3, 2}.
B = {-1, 0, 1, 2, 3, 4}.
P a g e | 75

On définit la relation ℛ de A vers B par : 𝑥ℛ𝑦 ⟺ 𝑥 est la racine carrée de y (le symbole ⟺
se lit : « équivaut à » ou « signifie que »).
a) Représente cette relation ℛ par un diagramme sagittal.
b) Combien d’éléments de B la relation ℛ associe-t-elle à chaque élément
de l’ensemble A ?

2.1 Définition
Une fonction d’un ensemble E vers un ensemble F (ou de E vers F) est une correspondance
qui, à tout élément x de E associe au plus un élément y de l’ensemble F.
En d’autres termes :
Soient E et F deux ensembles et G un graphe de E × F.
Le triplet (E, F, G) est appelé fonction si, pour tout x de E, il existe au plus un élément
𝑦 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 à 𝐹 tel que (𝑥, 𝑦) ∈ G.
Si le couple (𝑥, 𝑦) ∈ G, on dit que x est un antécédent de y par la fonction et y est une image
de x par la même fonction.

Exemple
On considère les ensembles suivants :
1
A= {-4 ; -2 ; 0 ; -1 ; 2 ;-3 ; 1 ; 4} et B = {-0,5 ; -0,25 ; -1 ; 0 ; 1 ; 0 ; 5 ; − 3 ; 0 ; 25}.

On définit une correspondance de A vers B par la relation « …a pour inverse… ».


Le diagramme sagittal de cette relation est:

Nous constatons que tout élément x de A a au plus un élément y de B qui est son image, c’est-
à-dire son inverse.
La relation de A vers B définie par : « …a pour inverse… » est une fonction de A vers B.
P a g e | 76

Le graphe G de cette fonction est donc :


1
G = {(-4 ; -0,25) , (-2 ; -0,5) , (-1 ; -1) , (-3 ; -3), (1 ; 1) , (2 ; 0,5) , (4 ; 0,25)}

Par exemple, on dira que -4 est l’antécédent de -0,25.par cette fonction et -0,25 est l’image de
-4 par cette même fonction.

2.2 Domaine de définition

Définition
On appelle ensemble de définition ou domaine de définition d’une fonction f, l’ensemble des
éléments de l’ensemble de départ qui ont une image dans l’ensemble d’arrivée.
On note : 𝐷𝑓
𝑓: 𝐴 → 𝐵
Si on a : 𝐷𝑓 ={𝑥 ∈ 𝐴 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢′ 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑦 ∈ 𝐵 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑓(𝑥)}
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥)

Exemple
Si l’on considère la fonction 𝑓: A → B définie par :…est la racine carrée de…avec
A = {-2, -1, 0, 1, √2, √3, 2} et B = {-1, 0, 1, 2, 3, 4}, la représentation de f sous forme de
diagramme sagittal donne :

𝑓 est une fonction de A vers B car tout élément x de A a au plus une image y dans B.
L’ensemble délimité par le trait rouge est le domaine de définition de f car les éléments de cet
ensemble (𝐷𝑓 ) ont exactement une image dans B.
P a g e | 77

3 Application
Activité 2
Considérons la fonction f de E vers F définie par la relation : « …a pour inverse… » avec :
1
E = {-2 ; -4 ; -1 ; 0 ; -3 ; 1 ; 2 ; 4} et F = {-0,5 ; -0,25 ; -1 ; 0 ; 1 ; 0,5 ; -3 ; 0,25}.

a) Parmi les éléments de l’ensemble de départ E, quels sont ceux qui ont exactement une
image dans l’ensemble d’arrivée F de cette fonction ?
b) Soit 𝐷𝑓 l’ensemble constitué de tous les éléments de E qui ont une et une seule image
dans l’ensemble F d’arrivée.
Représente par un diagramme sagittal la fonction g de 𝐷𝑓 vers F définie par la même
relation : « …a pour inverse…. ».
c) Cette fonction g est appelée une application.
Donne une définition d’une application de E dans F.

3.1 Définition
Une application d’un ensemble E dans un ensemble F (ou de E vers F) est une fonction qui, à
tout élément x de E associe un élément et un seul y de l’ensemble F.
y est appelé l’image de x par f et se note y = f(x).
x est appelé un antécédent de y par f.
𝑓: 𝐸 → 𝐹
L’application f de E dans F se note :
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥)

Exemple
On considère les ensembles suivants :
A = {𝑥 ∈ ℕ/𝑥 est un chiffre arabe}.
B = {𝑥 ∈ ℕ/𝑥 ≤ 20}.
On définit une fonction f par f(x)=2x+1.
 Représentons la fonction f par un diagramme sagittal et justifions que f est une application de
A dans B.
On a : A ={𝑥 ∈ ℕ/𝑥 est un chiffre arabe}=.{0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}
B ={𝑥 ∈ ℕ/𝑥 ≤ 20}= {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20}.
Le diagramme sagittal de f est le suivant :
P a g e | 78

On remarque qu’à tout élément x de A, la relation f associe un élément et un seul dans


l’ensemble B. Cette fonction f est donc une application de A dans B.
𝑓: 𝐴 → 𝐵
On note : est une application.
𝑥 ⟼ 2𝑥 + 1

Exercice
On considère les ensembles suivants :
E = {−𝜋, −√7; −√3 ;-2 ;-1 ; -0,5 ;0 ; 1,5 ; 2 ; √5; 𝜋}
F = {𝑥 ∈ ℤ/−4 ≤ 𝑥 ≤ 4}.
Soit f l’application de E dans F définie par la relation f(x)= E(x) où E(x) est la partie entière
d’un nombre réel x.
a) Représente l’application f par un diagramme sagittal.
b) Ecris le graphe f.
(On définit la partie entière d’un nombre réel x comme le nombre entier relatif n vérifiant :
𝑛 ≤ 𝑥 ≤ 𝑛 + 1).

3.2 Egalité des applications

Propriété
𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑔:𝐺 → 𝐻
Soient E, F, G et H quatre ensembles et soient : et
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥)
deux applications.
P a g e | 79

On dit que f est égale à g et on note f = g si :


- E = G et F = H
- ∀𝑥 ∈ 𝐸, f(x) = g(x)

Exemple
𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ → ℝ
Soient : et deux applications.
𝑥 ⟼ √𝑥 2 𝑥 ⟼ |𝑥|
On a f = g car :
 les ensembles de départ et d′ arrivée des deux applications sont les mêmes
 ∀𝑥 ∈ ℝ, √𝑥 2 = |𝑥| donc f(x) = g(x).

3.3 Composition des applications

Définition
Soient E, F et G trois ensembles quelconques, f une application de E dans F et g une
application de F dans G.
𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑔: 𝐹 → 𝐺
C’est-à-dire : et .
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥)
Considérons la suite des fonctions suivantes :
𝑓 𝑔
𝐸 →F → 𝐺
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) ⟼ 𝑔[𝑓(𝑥)].
𝑔[𝑓(𝑥)] est appelée la composée de l’application f par l’application g.
On note : (g of)(x) = 𝑔[𝑓(𝑥)] et on lit “g rond f de x”

𝑔𝑜𝑓: 𝐸 → 𝐺
On a donc :
𝑥 ⟼ (𝑔𝑜𝑓)(𝑥) = 𝑔[𝑓(𝑥)]

𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑔: 𝐹 → 𝐺
E, F et G étant trois ensembles quelconques tels que et soient
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥)
des applications.

𝑔𝑜𝑓: 𝐸 → 𝐺
L’application est appelée la composée de f par g.
𝑥 ⟼ (𝑔𝑜𝑓)(𝑥) = 𝑔[𝑓(𝑥)]
P a g e | 80

Exemple
On considère les applications suivantes :
∗ ∗+
𝑓: ℤ∗ → ℕ∗ 𝑔: ℕ → ℚ
et 1
𝑥 ⟼ |𝑥| 𝑥⟼𝑥

Déterminons la composée de f par g.


𝑓: ℤ∗ → ℕ∗
est une application et on a
𝑥 ⟼ |𝑥|
∀𝑥 ∈ ℤ∗ , 𝑓(𝑥) = |𝑥|.
(∀𝑥 se lit : « quel que soit x » ou « pour tout x ».)

𝑔: ℕ∗ → ℚ∗+
1 est une application et on a :
𝑥⟼𝑥
1
∀𝑥 ∈ ℕ∗ , 𝑔(𝑥) = 𝑥.

Composons l’application f par g. On a :


𝑓 𝑔
ℤ∗ → ℕ∗ → ℚ∗+
1
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = |𝑥| ⟼ 𝑔[𝑓(𝑥)] = |𝑥|.

𝑔𝑜𝑓: ℤ∗ → ℚ∗+
Et comme ∀𝑥 ∈ ℤ∗ , |𝑥| ∈ ℕ∗ et pour 𝑥 ∈ ℕ∗ , |𝑥| = 𝑥, on a: 1 .
𝑥⟼𝑥
1
Par le calcul on a : (gof)(x) = g[f(x)] = g[|𝑥|] = |𝑥|.
1
Donc (gof)(x) = |𝑥|.

gof est la composée de f par g.

Exercice
On considère les fonctions suivantes :
𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ → ℝ
et 2
.
𝑥 ⟼ 2𝑥 + 3 𝑥 ⟼ 2𝑥
Détermine les composées gof et fog des applications f et g.
P a g e | 81

4 Bijection

Activité 3
On donne les ensembles suivants :
A = {𝑥 ∈ ℤ/−3 ≤ 𝑥 ≤ 3} ; B = {𝑥 ∈ ℤ/𝑥 est un chiffre arabe} .
E = {𝑥 ∈ ℤ/0 ≤ 𝑥 ≤ 3} et F = {0, 1, 4, 9} .
𝑓: A → B 𝑔: 𝐸 → F
On considère les fonctions 2
et 2
𝑥⟼ 𝑥 𝑥⟼ 𝑥
a) Représente les fonctions f et g par des diagrammes sagittaux.
b) f et g sont-elles des applications ? Justifie.
c) Pour chacune de ces fonctions, peut-on dire que tout élément de son ensemble d’arrivée a
un antécédent unique dans son ensemble de départ ?

4.1 Définition
Une application f est dite bijective lorsque tout élément de son ensemble d’arrivée a un
antécédent et un seul par f dans l’ensemble de départ.
Si f est une application bijective, on dit encore que f est une bijection.

Exemples
𝑓: ℝ+ → ℝ+
1. L’application 2
est une bijection.
𝑥⟼ 𝑥
𝜋
2. 𝑔: [0; 2 ] ⟶ [0; 1]

𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛 𝑥 est une bijection.

4.2 Bijection réciproque

4.2.1 Définition
Soient E et F deux ensembles quelconques et f : E⟶ 𝐹 une application bijective.
L’application de F dans E qui, à tout élément de l’ensemble d’arrivée de f associe son unique
antécédent par f se note 𝑓 −1 et s’appelle l’application réciproque de f.
P a g e | 82

▼Remarque
L’application réciproque d’une application bijective est aussi une bijection. On l’appelle la
bijection réciproque de f.

Exemples
𝑓: ℝ+ → ℝ+
1) Si on a une application bijective : 2
;
𝑥⟼ 𝑥

𝑓 −1 : ℝ+ → ℝ+
sa bijection réciproque est l’application
𝑥 ⟼ √𝑥
2) On sait que ℕ est l’ensemble des entiers naturels. On note 2ℕ l’ensemble des entiers
naturels multiples de 2. On a donc 2ℕ = {0 ; 2 ; 4, 6, 8, 10, 12, …}.

Soit g une application définie par : 𝑔: ℕ → 2ℕ


𝑥 ⟼ 2𝑥
g est bien une bijection. Elle admet une bijection réciproque.

On sait que ∀𝑥 ∈ ℕ, 𝑔(𝑥) = 2𝑥.


1 1
Soit y un élément de 2ℕ. On a : y = 2x et x = 2 𝑦 et 2 𝑦 ∈ ℕ.

𝑔−1 : 2ℕ → ℕ
La bijection réciproque de g est donc : 1 .
𝑥⟼ 𝑥
2

4.2.2 Propriété
Soient E et F deux ensembles quelconques et f, une application de E dans F.
f est une bijection si et seulement si, pour tout élément y de F, l’équation d’inconnue x,
f(x) = y admet une unique solution dans E.

Exemple
𝑓: ℝ → ℝ
On considère la fonction f définie par:.
𝑥 ⟼ 2𝑥 + 3
- Montrons que f est une application de ℝ dans ℝ.
∀𝑥 ∈ ℝ, l’image de x existe et on a : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 3 est unique.
De plus, on sait que 𝐷𝑓 = ℝ donc 𝐷𝑓 est confondue avec l’ensemble de départ de f.
f est donc une application de ℝ dans ℝ.
P a g e | 83

- Montrons que f est une bijection.


Pour cela, résolvons l’équation ∀𝑦 ∈ ℝ, f(x) = y.
1
On a f(x) = y ⟺ 2𝑥 + 3 = 𝑦 ⟺ 2𝑥 = 𝑦 − 3 et 𝑥 = 2 (𝑦 − 3).
1
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 = 2 (𝑦 − 3) est unique dans ℝ.

𝑓 est donc une bijection.

Résumé

Relation d’un ensemble E vers un ensemble F


Définition
Une relation d’un ensemble E vers un ensemble F est une correspondance entre certains
éléments de E avec certains éléments de F.
E est appelé ensemble de départ ou source de la relation et F est l’ensemble d’arrivée ou le
but de la relation.
Les éléments de E sont appelés des antécédents alors que ceux de F (ensemble d’arrivée)
sont des images.

Graphe d’une relation


Définition
On appelle graphe d’une relation ℛ d’un ensemble E vers un ensemble F, l’ensemble des
couples (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐸 × 𝐹 tels que 𝑥ℛ𝑦. On le note 𝐺ℛ = {(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐸 × 𝐹/ 𝑥ℛ𝑦 }.

Fonctions
Définition
Une fonction d’un ensemble E vers un ensemble F (ou de E vers F) est une correspondance
qui, à tout élément x de E associe au plus un élément y de l’ensemble F.
En d’autres termes :
Soient E et F deux ensembles et G un graphe de E × F.
Le triplet (E, F, G) est appelé fonction si, pour tout x de E, il existe au plus un élément
𝑦 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 à 𝐹 tel que (𝑥, 𝑦) ∈ G.
Si le couple (𝑥, 𝑦) ∈ G, on dit que x est un antécédent de y par la fonction et y est une image
de x par la même fonction.
P a g e | 84

Domaine de définition
Définition
On appelle ensemble de définition ou domaine de définition d’une fonction f, l’ensemble des
éléments de l’ensemble de départ qui ont une image dans l’ensemble d’arrivée.
On note : 𝐷𝑓
𝐴→𝐵
Si 𝑓:𝑥⟼𝑓(𝑥) on a : 𝐷𝑓 ={𝑥 ∈ 𝐴 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢′ 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑦 ∈ 𝐵 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑓(𝑥)}

Application
Définition
Une application d’un ensemble E dans un ensemble F (ou de E vers F) est une fonction qui, à
tout élément x de E associe un élément et un seul y de l’ensemble F.
y est appelé l’image de x par f et se note y = f(x).
x est appelé un antécédent de y par f.
𝑓: 𝐸 → 𝐹
L’application f de E dans F se note :
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥)
Egalité des applications
Propriété
𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑔:𝐺 → 𝐻
Soient E, F, G et H quatre ensembles et soient : et deux
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥)
applications.
On dit que f est égale à g et on note f = g si :
- E = G et F = H
- ∀𝑥 ∈ 𝐸, f(x) = g(x)

Composition des applications


Définition
Soient E, F et G trois ensembles quelconques. Soit f une application de E dans F et g une
application de F dans G.
𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑔:𝐹 → 𝐺
C’est-à-dire : et .
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥)
Considérons la suite des fonctions suivantes :
𝑓 𝑔
𝐸 →F → 𝐺
P a g e | 85

𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) ⟼ 𝑔[𝑓(𝑥)].
𝑔[𝑓(𝑥)] est appelée la composée de l’application f par l’application g.
On note : (g of)(x) = 𝑔[𝑓(𝑥)] et on lit “g rond f de x”.
Bijection
Définition
Une application f est dite bijective lorsque tout élément de son ensemble d’arrivée a un
antécédent et un seul par f dans l’ensemble de départ.
Si f est une application bijective, on dit encore que f est une bijection.

Application réciproque
Définition :
Soient E et F deux ensembles quelconques et f : E⟶ 𝐹 une application bijective.
L’application de F dans E qui, à tout élément de l’ensemble d’arrivée de f associe son unique
antécédent par f se note 𝑓 −1 et s’appelle l’application réciproque de f.

Propriété :
Soient E et F deux ensembles quelconques et f, une application de E dans F.
f est une bijection si et seulement si, pour tout élément y de F, l’équation d’inconnue x,
f(x) = y admet une unique solution dans E.

Exercices
1. On considère la fonction définie de l’ensemble ℝ dans ℝ par : f(x)= √𝑥 − 1.
a) f est-elle une application de ℝ dans ℝ ? Justifie ta réponse.
b) Détermine le domaine de définition de f, qu’on note 𝐷𝑓 sous forme d’intervalle.
𝐷 ⟶ℝ
c) Considérons la fonction 𝑔 : 𝑥 𝑓⟼ .
√𝑥−1

g est-elle une application de 𝐷𝑓 ⟶ ℝ?

1
𝑓: 𝐴 → ℝ
2. Soit A = {-5 ; -2 ; -1 ; 0 ; 1 ; 2 ; √3; 2,5} et. 2
𝑥⟼ |𝑥|−1

a) Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de f.


f est-elle une application de A dans ℝ ?
1
b) Calcule les images des nombres -2 ; 0 ; 2 et √3 par f.
P a g e | 86

1
c) Trouve les antécédents de -4 et 2 par f.

d) Représente f par un diagramme sagittal.


3. On considère les fonctions suivantes :
𝑔: ℝ → ℝ
𝑓: ℝ → ℝ et
𝑥 2 −1 .
𝑥 ⟼𝑥−1 𝑥⟼ 𝑥+1

a) f et g sont-elles égales sur ℝ ? Justifie.


b) Montre que f et g sont égales sur ]−∞; −1[∪]−1; +∞;[.

4. On donne les fonctions suivantes :


ℝ ⟶ℝ ℝ ⟶ℝ ]0; +∞[⟶ [0;+∞[ ℝ ⟶ℝ
𝑓:𝑥 +⟼ 𝑥 2+ ; 𝑔:ℝ ⟶ℝ +
𝑥 ⟼𝑥 3 ; ℎ:𝑥 ⟼√𝑥 ; 𝑖:𝑥 ⟼√𝑥 ; 𝑗:𝑥 ⟼ |𝑥|+ .

Parmi ces fonctions, lesquelles sont des applications simples ? Lesquelles sont des bijections ?

5. On considère la fonction suivante :


[−1,5;1,5]→{−2; −1;0;1;2}.
𝑓: 𝑥↦E(𝑥)+1 , E(x) est la partie entière de x.

a) f est-elle une application ? Pourquoi ?


b) f est-elle une bijection ? Pourquoi ?

6. f et g sont des fonctions telles que :


𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ → ℝ
et.
𝑥 ⟼ |x| 𝑥 ⟼ 2𝑥 + 1
a) f et g sont-elles des applications ?
b) Détermine les composées fog et gof. A-t-on fog = gof ?

7. On donne les fonctions suivantes :

𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ →
; ℝ et . ℎ: ℝ → 1 ℝ
𝑥 ⟼ 𝑥2 + 1 𝑥 ⟼ 3𝑥 𝑥⟼𝑥

Calcule : (fog)(x) ; (foh)(x) ; (goh)(x) ; (gof)(x) et (hof)(x) .

8. On considère les applications suivantes :


𝑓: ℝ → ℝ et 𝑔: ℝ → ℝ
𝑥 ⟼𝑥+4 2
𝑥 ⟼ 𝑥 −3
P a g e | 87

a) f et g sont-elles des applications bijectives de ℝ dans ℝ ? Justifie ta réponse pour


chacune des applications.
b) Détermine l’application réciproque de 𝑓 −1
1
c) Calcule 𝑓 −1 (−√2) ; 𝑓 −1 (0) ; 𝑓 −1 (2) et f(3).

d) Effectue les compositions des applications suivantes : (fog)(x) et (gof)(x).


e) Résous dans ℝ les équations suivantes :
(fog)(x) = 0 ; (gof)(x) = 0 ; (fog)(x) = (gof)(x).
f) Résous dans ℝ les inéquations suivantes :
(fog)(x) ≥ 0 ; (gof)(x) ≤ (𝑓𝑜𝑔)(𝑥).
P a g e | 88

Leçon 7 Monômes - polynômes

Objectifs
 Développer et réduire des expressions littérales en utilisant des produits remarquables et
les propriétés ;
 factoriser des expressions littérales en utilisant des produits remarquables et les
propriétés ;
 définir un monôme et en déterminer le degré, le coefficient et la variable ;
 définir un polynôme et en déterminer le degré ;
 effectuer des opérations sur les polynômes.

1 Expressions littérales
1.1 Puissance à exposant entier relatif
Activité
a) Complète : 25  23 = …
b) Calcule 32  3−2.
c) Que dire de deux nombres dont le produit est égal à 1 ?

Notation
a étant un nombre différent de 0 et n un entier naturel non nul.
L’inverse de 𝑎𝑛 est 𝑎−𝑛 .
1
Ainsi, 𝑎−𝑛 = 𝑎𝑛 et 𝑎𝑛  𝑎−𝑛 = 1

Propriétés
a et b sont deux nombres non nuls, m et n deux entiers relatifs.
1. 𝑎𝑛  𝑏 𝑛 = (𝑎 × 𝑏)𝑛
2. 𝑎𝑛 × 𝑎𝑚 = 𝑎𝑛+𝑚
3. (𝑎𝑛 )𝑚 = 𝑎𝑛×𝑚
𝑎𝑚
4. 𝑎𝑛 = 𝑎𝑚−𝑛
P a g e | 89

Exercice
x et y sont des nombres non nuls. Ecris plus simplement :
𝟐 𝒙−𝟑 𝒙
𝑥5 × 𝑦5 ; 𝑥 −4 × 𝑥 −3 ; 𝑥 −7 × 𝑥 2 ; (𝒙𝟓 ) ; 𝒙−𝟓 ; .
𝒙−𝟕

1.2 Développement, réduction

Propriétés
1. a et b sont des nombres. On a :
a + (b – c) = a + b – c
a – (b – c) = a – b + c
a – (b + c) = a – b – c
Ces règles sont appelées des règles de suppression des parenthèses.

2. Dans une suite d’opérations, la multiplication est prioritaire sur l’addition et la


soustraction.
3. Dans une suite d’opérations, l’élévation à une puissance est prioritaire sur la
multiplication.
4. x, y et z étant des nombres, on a :
x(y +z) = xy + xz
x(y – z) = xy – xz

5. Les égalités remarquables :


a et b étant des nombres, on a :
(𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎2 + 2ab + 𝑏 2
(𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎2 - 2ab + 𝑏 2
(a + b)(a – b) = 𝑎2 - 𝑏 2

Exercice :
Développe et réduis les expressions littérales suivantes :
A = (2𝑥 + 3)2
7 2
B = (2 𝑥 − 4)

C = (3x – 5)(3x + 5)
P a g e | 90

D = (x + 2)(x – 5) – (𝑥 + 3)2
E = (2x – 6)(3 – 4x) + 7x2

1.3 Factorisation

Factoriser une expression littérale, c’est la transformer en un produit de facteurs. On peut à


cet effet :
 Mettre en évidence un facteur commun

Exemple :
Factorisons les expressions littérales suivantes :
A = 3x(2x + 1) + 2x + 1
= 3x(2x + 1) +1 (2x + 1)
= (2x + 1)(3x + 1)
B = x(x – 1) + 3(1 – x)
= x(x – 1) + 3(- 1)(x – 1)
= (x – 1)(x – 3)
 Utiliser des égalités remarquables

Exemple :
Factorisons les expressions littérales suivantes
A = 9x2 + 24x + 16
= (3x)2 + 2 3x  4 + 42
= (3𝑥 + 4)2
B = x2 – 16x + 64
= x2 – 2  8  x + 82
= (𝑥 − 8)2
C = 4x2 – 25
= (2x)2 - 52
= (2x – 5)(2x + 5)
 Utiliser successivement plusieurs techniques
P a g e | 91

Exemple
Factorisons les expressions littérales suivantes
A = x3 – x
= x(x2 – 1)
= x(x – 1)(x + 1)
B = 4x2 – 9 + (x + 1)(2x – 3)
= (2x)2 – 32 + (x + 1)(2x – 3)
= (2x – 3)(2x + 3) + (x + 1)(2x – 3)
= (2x – 3)(2x + 3+ x + 1)
= (2x – 3)(3x + 4)
Exercice
Factorise les expressions suivantes :
A = (2x – 1)(x + 4) – 6x(1 – 2x)
B = 4x2 - 4x + 1
C = (2x + 1)2 – (5x - 2)2
D = 9x2 + 12x + 4
E = 9 – x2 + (2x + 5)(x – 3)

1.4 Produit nul

Propriété
1. Un produit de facteurs est nul si l’un au moins de ses facteurs est nul.
a et b étant des nombres,
ab = 0 équivaut à a = 0 ou b = 0.

2. Un produit de facteurs est différent de zéro si tous ses facteurs sont différents de zéro.
a et b étant des nombres,
b ≠ 0 équivaut à a ≠ 0 et b ≠ 0.
P a g e | 92

2 Monômes

Définition
a est un nombre quelconque, n un entier naturel non nul.
L’expression a𝑥 𝑛 est appelée monôme.
Le nombre a est le coefficient du monôme ;
L’entier naturel non nul n est le degré du monôme.

Exemple :
L’expression 5x7 est un monôme. Le nombre 5 est son coefficient ; 7 est son degré.
Par convention les termes constants non nuls comme : 9 ; 4 ; 3 … sont des monômes de degré
nul car pour x non nul, 9 = 9x0.
De même 3 = 3x0…

3 Polynômes

3.1 Définition
On appelle polynôme une somme de monômes.
Le degré d’un polynôme est le plus grand des degrés des monômes qui interviennent dans
son écriture.
Un polynôme peut être développé, réduit et ordonné suivant les puissances décroissantes ou
croissantes de x.
Il peut également être factorisé.

Par un polynôme, on peut calculer l’image de tout nombre réel. On dit que les polynômes
sont définis sur /R.

Exemple
5x3 + 7x2 – x + 5 est un polynôme réduit et ordonné suivant les puissances décroissantes de x.
Son degré est le plus grand des exposants de x c'est-à-dire 3.
P a g e | 93

3.2 Opérations sur les polynômes

On peut faire la somme ou le produit des polynômes. Le résultat d’une somme ou d’un
produit de polynômes est un polynôme.

Exercice
On donne deux polynômes f et g tels que :
f(x) = (𝑥 − 1)2 – (3𝑥 + 2)2 et g(x) = x2 – 2
Calcule f(x) + g(x) ; f(x)  g(x) et f(x) – g(x). Pour chaque résultat , écris le degré du
polynôme obtenu.

Résumé

Puissance à exposant entier relatif


Propriétés
a et b sont deux nombres non nuls, m et n deux entiers relatifs.
1. 𝑎𝑛  𝑏 𝑛 = (𝑎 × 𝑏)𝑛
2. 𝑎𝑛 × 𝑎𝑚 = 𝑎𝑛+𝑚
3. (𝑎𝑛 )𝑚 = 𝑎𝑛×𝑚
𝑎𝑚
4. = 𝑎𝑚−𝑛
𝑎𝑛

Développement, réduction
Propriétés
1.a et b sont des nombres. On a :
a + (b – c) = a + b – c
a – (b – c) = a – b + c
a – (b + c) = a – b - c
Ces règles sont appelées des règles de suppression des parenthèses.
2. Dans une suite d’opérations, la multiplication est prioritaire sur l’addition et la
soustraction.
3.Dans une suite d’opérations, l’élévation à une puissance est prioritaire sur la
multiplication.
4 .x, y et z étant des nombres, on a :
P a g e | 94

x(y +z) = xy + xz
x(y – z) = xy – xz
5. Les égalités remarquables :
a et b étant des nombres, on a :
(𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎2 + 2ab + 𝑏 2
(𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎2 - 2ab + 𝑏 2
(a + b)(a – b) = 𝑎2 - 𝑏 2

Factorisation
Factoriser une expression littérale, c’est la transformer en un produit de facteurs.
Produit nul
Propriétés
1.Un produit de facteurs est nul si l’un au moins de ses facteurs est nul.
a et b étant des nombres,
ab = 0 équivaut à a = 0 ou b = 0.

2.Un produit de facteurs est différent de zéro si tous ses facteurs sont différents de zéro.
a et b étant des nombres,
ab ≠ 0 équivaut à a ≠ 0 et b ≠ 0.

Monômes
Définition
a est un nombre quelconque, n un entier naturel non nul.
L’expression a𝑥 𝑛 est appelée monôme.
Le nombre a est le coefficient du monôme ;
L’entier naturel non nul est le degré du monôme.

Polynômes
Définition
On appelle polynôme une somme de monômes.
Le degré d’un polynôme est le plus grand des degrés des monômes qui interviennent dans
son écriture.
Un polynôme peut être développé, réduit et ordonné suivant les puissances décroissantes ou
P a g e | 95

croissantes de x.
Il peut également être factorisé.
Par un polynôme, on peut calculer l’image de tout nombre réel. On dit que les polynômes
sont définis sur /R.

Opérations sur les polynômes


On peut faire la somme ou le produit des polynômes. Le résultat d’une somme ou d’un
produit de polynômes est un polynôme.

Exercices

1.a est un nombre non nul. Ecris plus simplement les expressions suivantes :
A = a- 2  a5 ; B = a- 2  a- 3 ; C = (𝑎−2 )−3 ; D = (𝑎−3 )2 ; E = (𝑎4 )−2 ;
𝑎−2 𝑎−3 𝑎4
F = 𝑎−3; G = 𝑎−4 ; H = 𝑎−5.

2.Développe puis réduis les expressions suivantes et donne le degré des polynômes obtenus:
1
A = 3x(6x – 9) ; B = (3x – 2)(4x + 1) – 5x2 ; C = (3x + 1)(2x – 5);

D = (-x – 6)(- 3x + 8) – 2x2 + 48; E = (3x – 5)2; F = (- 2x – 4)2;


5
G = (4x - 2)2; H = - (2x – 3)(2x + 3); I = (x + 2)(x – 1) – (x – 3)2;
3 1
J = 2(2x - 4)2; K = 3(x2 – 1) + (4x – 3)(x + 1) – 5x(1 – 2x);

L = - 4(a + 3)2 + 5(a – 2)(a + 2) – 3a(3 – a).


3. Factorise les expressions suivantes:
A = 2a(a – 1) + 3(a – 1); B = - x(2x – 3) – 2x(2x – 3);
1
C = 4a(3b - 2) – 3a(6b – 1); D = - 5x(x + 1) + (x + 1)2; E = x2 – 64;

F = 25b2 – 49; G = (x – 2)2 – 3x + 6; H = 4(x + 1)2 – (3 – 2x)2;


I = (2x – 3)(x – 7) + x2 – 14x + 49; J = x2 – 2x + 1; K = 4a2 + 12a + 9;
L = 9x2 – 12x + 4; M = 25 – 4x2 – (5 – 2x)(2x – 5);
N = x2 - 4x + 4 – 3x(2 – x).
4. On donne le polynôme f défini par:
Pour tout x réel, f(x) = 9x2 – (2x + 1)2.
a) Développe, réduis et ordonne f(x) suivant les puissances décroissantes de x.
b) Factorise f(x).
P a g e | 96

c) En utilisant la forme qui te donne le plus rapidement possible ou le plus


1
facilement le résultat, calcule : f(0) ; f(- 3) ;
1 1 1 √2
f(3) ; f(− 5) ; f(5) ; f(1) ; f(√2) ; f(-√2) ; f( 2 )

d) Résous dans /R l’équation f(x) = 0.

5. a) donne une méthode simple te permettant de calculer le produit de deux nombres de deux
chiffres qui se terminent par 1.
b) Calcule rapidement : 4151 ; 3191 ; 6181 ; 7121.

4
6. Des passagers occupent les 5 de trois bus de même nombre de places. Un quart des

passagers descend. Peut-on asseoir les passagers restant dans deux bus ?

7.
a) Donne la valeur numérique des expressions A et B sachant que
xy = - 8 et x + y = 2.
A = (x +1)(y + 1) et B = (2x + 1)(2y + 1).

b) contrôle les résultats avec x = 4 et y = - 2.


5
c) Calcule A pour y = 6 et x = 2y.

8
8. a) Ecris sous forme d’une fraction irréductible A = 3: 2.

b) Développe B = (3x – 5)2.


c) Factorise C = 9x2 – 5.

9. Carine affirme que les deux domaines coloriés ci-dessous ont la même aire.
A-t-elle raison ?
P a g e | 97

Leçon 8: Vecteurs et opérations

Objectifs
 Construire la somme et la différence de deux vecteurs ;
 réduire une somme de vecteurs ;
 
 construire un représentant du vecteur k. AB , connaissant AB et le réel k ;
 déterminer des vecteurs colinéaires ;
 déterminer des vecteurs orthogonaux.

1 Rappel :Définition et notation d’un vecteur

Les bipoints (A, B) ; (C, D) ; (E, F) ; (G, H) ;


(I, J) forment deux à deux des parallélogrammes.

Ainsi, les droites (AB), (CD) ,(EF), (GH), (IJ) sont parallèles entre elles. On dit que ces
droites ont la même direction.

De plus, les couples de points (A,B) ; (C,D) ; (E,F) ; (G,H) et (I,J) sont tels que le sens donné
à ces bipoints est le même : A vers B ; C vers D ; E vers F ; G vers H et I vers J dans le même
sens.

Enfin, on constate que les segments [AB], [CD], [EF], [GH] et [IJ] ont la même longueur.
On dit que les couples de points (A, B) ; (C, D) ; (E,F) ; (G,H) et (I,J) représentent le même
vecteur.
On écrit donc : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB=⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = IJ
⃗⃗⃗⃗ = GH
CD = EF ⃗.

⃗ le vecteur constitué par l’ensemble des bipoints (A,B) ; (C,D) ; (E,F) ; (G,H) et
Si on note 𝑢
(I,J), on dit que les notations ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ,⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CD , EF GH et ⃗IJ sont les représentants du vecteur 𝑢
⃗.

⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
On écrit alors : 𝑢 AB=⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = IJ
⃗⃗⃗⃗ = GH
CD = EF ⃗.
P a g e | 98

Il ressort de cette présentation que :

⃗⃗⃗⃗⃗
AB=⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CD signifie que ABDC est un parallélogramme

⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CD sont les représentants d’un même vecteur

2 Somme de vecteurs

2.1 Egalité de Chasles

A, B et C sont des points distincts du plan.


On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = ⃗⃗⃗⃗⃗
AC (la relation de Chasles)
On dit que ⃗⃗⃗⃗⃗
AC est la somme des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.

2.2 Vecteurs opposés

A et B étant des points distincts du plan, on a :

⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BA = ⃗⃗⃗⃗⃗
AA = ⃗O

On dit que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗


AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
BA sont des vecteurs opposés

On écrit alors ⃗⃗⃗⃗⃗


BA = − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB

2.3 Représentation de la somme de deux vecteurs

 Somme de deux vecteurs de même direction.


P a g e | 99

MN = ⃗⃗⃗⃗⃗
On a construit les points M, N et P tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ NP = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗ CD.
On a donc : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = MN
AB + CD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + NP
⃗⃗⃗⃗⃗ = MP
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ représentés en rouge sur les figures  et  sont les représentants de la
Les vecteurs MP
somme des deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD.

 Somme de deux vecteurs de directions différentes

Considérons les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ dans les deux cas précédent :
AB et CD
on a construit les points M, N, P tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
MN AB et NP ⃗⃗⃗⃗⃗ . On a obtenu : ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = CD ⃗⃗⃗⃗⃗ = MN
AB + CD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + NP
⃗⃗⃗⃗⃗ = MP
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

▼Méthode
Pour représenter la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD de deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD, on procède de la manière
suivante :
- On choisit un point M du plan ;
- MN = ⃗⃗⃗⃗⃗
On construit les points N et P tels qu’on ait ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ NP = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗ CD.
- Les constructions faites nous permettent d’obtenir le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MP qui représente la
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et NP
somme des vecteurs MN ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = MN
On a donc MP ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + NP ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB + CD

2.4 Représentation de la différence de deux vecteurs

Soient ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD deux vecteurs du
plan.
P a g e | 100

▼Méthode
Pour construire la différence des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD, on construit :
- MN = ⃗⃗⃗⃗⃗
Les points M et N tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AB
- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = DC
⃗⃗⃗⃗⃗ =− CD
Le point P tel que NP ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est donc la différence des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
Le vecteur MP ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB et CD

Exercices
1) Construis un parallélogramme ABCD de centre O.
Construis le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ puis le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et enfin ⃗⃗⃗⃗⃗
AB - AD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AO + CD
⃗⃗⃗⃗⃗ +AC
2) Soit un triangle ABC. Construis les sommes AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
BA +BC⃗⃗⃗⃗⃗ et CA
⃗⃗⃗⃗⃗ +CB
⃗⃗⃗⃗⃗ .

2.5 Réduction de sommes de vecteurs

Activité1
Moussa veut effectuer la somme de vecteurs suivants :
⃗⃗⃗⃗⃗
AB +EF⃗⃗⃗⃗ - ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ +FE
PC +BC ⃗⃗⃗⃗ , les points A, B, C, D, E, F et P appartenant au plan, mais il ne sait par
où commencer.

Sa grande- sœur Zara lui dit : « si tu regroupes de manière astucieuse les vecteurs que tu as de
manière à pouvoir utiliser la relation de Chasles, tu obtiendras comme réponse le vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗
AP ».

- Mais la relation de Chasles n’utilise pas de vecteurs négatifs, à l’exemple de - ⃗⃗⃗⃗


PC!
Rétorque Moussa.
- Transforme - ⃗⃗⃗⃗
PC en un vecteur de signe positif, lui dit Zara.
En exploitant les consignes données par Zara, aide Moussa à effectuer correctement le calcul :

⃗⃗⃗⃗⃗
AB +EF ⃗⃗⃗⃗ +BC
⃗⃗⃗⃗ - PC ⃗⃗⃗⃗⃗ +FE
⃗⃗⃗⃗ = …….

▼Méthode de calcul d’une somme de vecteurs


Pour effectuer le calcul d’une somme de vecteurs, on peut regrouper certains de ces vecteurs
afin d’appliquer la relation de Chasles ou faire des transformations d’écritures ou encore
remplacer certains vecteurs par des vecteurs égaux.
P a g e | 101

Exemple
Calculons: ⃗⃗⃗⃗⃗
AB +DE⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD -AD⃗⃗⃗⃗⃗ +BC
⃗⃗⃗⃗⃗ +ED
⃗⃗⃗⃗⃗ . A, B, C, D, E étant des points du plan.

On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB +DE⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD -AD⃗⃗⃗⃗⃗ +BC
⃗⃗⃗⃗⃗ +ED ⃗⃗⃗⃗⃗ +BC
⃗⃗⃗⃗⃗ = (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD ) +(DE ⃗⃗⃗⃗⃗ ) − ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ +ED AD
⃗⃗⃗⃗⃗ + DD
= AD ⃗⃗⃗⃗⃗ = AD
⃗⃗⃗⃗⃗ - AD ⃗⃗⃗⃗⃗ - AD
⃗⃗⃗⃗⃗

= ⃗0
On a donc : ⃗⃗⃗⃗⃗ DE + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ CD - ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗ ED = ⃗0.
BC + ⃗⃗⃗⃗⃗

3 Produit d’un vecteur par un nombre

3.1 Définition et propriété

Activité 2

On considère le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗


AB et soit M un point du plan.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
a) Construis le point N tel que MN AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ de façon plus simple ?
Comment peux-tu exprimer MN

Complète ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN = …..

1
MP = - 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
b) Construis le point P du plan tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AB.

c) Comment appelles-tu les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


MN et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MP à partir de leurs
écritures obtenues ?
Définition
MN est le produit du vecteur non nul ⃗⃗⃗⃗⃗
On dit que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AB par le réel k si :
 (MN) et (AB) ont la même direction ;
𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑚ê𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑠𝑖 𝑘 > 0
 𝑀𝑁 et ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 {
𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑠𝑖 𝑘 < 0
 MN = |𝓀|. AB.

On a aussi :

 ⃗ =𝑂
𝓀.𝑂 ⃗.

 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂
O× 𝐴𝐵 ⃗
P a g e | 102

Propriétés
A, B, C et D sont des points du plan, k et h sont des nombres réels. On a :
⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑘 × ℎ). ⃗⃗⃗⃗⃗
1. 𝑘 ×( h).𝐴𝐵 𝐴𝐵
2. 𝑘. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑘 + ℎ). ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ℎ.𝐴𝐵 𝐴𝐵 .
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑘.𝐶𝐷
3. 𝑘. 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘. (𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
4. 1. 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗

Exemple :
ABC est un triangle.
2 2
Construisons le point M tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.

2 2
Par le calcul, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC

2
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
= 3 (AB BC)

2
⃗⃗⃗⃗⃗
= 3 AC

2 2
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC. Le point M est le point du plan tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC.

4. Vecteurs colinéaires

4.1. Définition et propriété

Activité 3
Pour chacune des figures représentées ci- dessous :
P a g e | 103

a) Compare les deux vecteurs en présence (direction, sens et longueur) ;


b) Quels sont les cas où tu peux écrire une égalité du type 𝑤
⃗⃗ = k. z ?

Definition
Deux vecteurs sont dits colinéaires lorsqu’ils ont même direction ou lorsque l’un d’eux est le
vecteur nul.

Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗


AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD ont la même direction : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD sont
colinéaires.
On peut écrire : ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = k . ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (k∈ ℝ)
⃗⃗⃗⃗⃗
AB = h . ⃗⃗⃗⃗⃗
CD (h∈ ℝ).

Propriété
A et B sont deux points du plan.
M∈ (AB) équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB sont colinéaires

On peut écrire : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


AM = k . ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (k∈ ℝ)

Exemple

On a M ∈(AB) donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


AM et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB sont colinéaires et on peut
2
écrire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.

4.2 Vecteurs directeurs d’une droite

Définition
On dit que le vecteur non nul ⃗⃗⃗⃗⃗
AB est un
vecteur directeur de la droite (D) lorsque
les droites (D) et (AB) sont parallèles.
P a g e | 104

5 Vecteurs orthogonaux
Propriété
Deux vecteurs non nuls sont orthogonaux lorsqu’ils sont des vecteurs directeurs de deux
droites perpendiculaires.

On a : (AB) perpendiculaire à (CD) donc

⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷.

Exercice

a) Cite les vecteurs qui sont égaux deux à deux.


b) Cite les vecteurs qui sont colinéaires deux à deux et écris-les sous la forme
𝑢
⃗ = k . 𝑣 (k∈ ℝ).
c) Cite les vecteurs qui sont orthogonaux deux à deux.

Résumé

Somme de vecteurs
Egalité de Chasles

A, B et C sont des pointsdistincts du plan.


⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶
On a : 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ (la relation de Chasles)

On dit que ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐶 est la somme des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
P a g e | 105

Vecteurs opposés
A et B étant des points distincts du plan, on a :
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴 = 𝑂⃗

On dit que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 sont des vecteurs opposés
On écrit alors ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 = − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵

Représentation de la somme de deux vecteurs


 Somme de deux vecteurs de même direction.

⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑁𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
On a construit les points M, N et P tels que 𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝐷
On a donc : 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑁𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ représentés en rouge au niveau des figures  et  sont les représentants
Les vecteurs 𝑀𝑃
respectifs de la somme des deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 .

 Somme de deux vecteurs de directions différentes


Considérons les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ dans les deux cas suivants :
AB et CD
P a g e | 106

On a construit les points M, N, P tels que :


𝑀𝑁 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑁𝑃 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐷. On a obtenu : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝑃 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑃 .

Produit d’un vecteur par un nombre


Définition
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est le produit du vecteur non nul ⃗⃗⃗⃗⃗
On dit que le vecteur MN AB par le réel k si :
 (MN) et (AB) ont la même direction ;

 ⃗⃗⃗⃗⃗ { 𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑚ê𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑠𝑖 𝑘 > 0


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐵
𝑀𝑁
𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑠𝑖 𝑘 < 0
 MN = |𝓀|. AB.
On a aussi :
 ⃗ =𝑂
𝓀.𝑂 ⃗.

 O× ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑂⃗
Propriétés
A, B, C et D sont des points du plan, k et h sont des nombres réels. On a :
⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑘 × ℎ). ⃗⃗⃗⃗⃗
1. 𝑘 ×( h).𝐴𝐵 𝐴𝐵
2. 𝑘. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑘 + ℎ). ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ℎ.𝐴𝐵 𝐴𝐵 .
3. 𝑘. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘. (𝐴𝐵
𝐴𝐵 + 𝑘.𝐶𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 ).
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
4. 1. 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗

Vecteurs colinéaires
Définition
Deux vecteurs sont dits colinéaires lorsqu’ils ont même direction ou lorsque l’un d’eux est le
vecteur nul.

Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ont la même direction : ⃗⃗⃗⃗⃗


AB et CD AB
et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD sont colinéaires.
On peut écrire : ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = k . ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (𝓀 ∈ ℝ)
⃗⃗⃗⃗⃗
AB = h . ⃗⃗⃗⃗⃗
CD (h∈ ℝ).
Propriété
A et B sont deux points du plan.
M∈ (AB) équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB sont colinéaires
P a g e | 107

On peut écrire : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


AM = k . ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (𝓀 ∈ ℝ)
Vecteurs directeurs d’une droite
Définition
On dit que le vecteur non nul ⃗⃗⃗⃗⃗
AB est un
vecteur directeur de la droite (D) lorsque
les droites (D) et (AB) sont
parallèles.

Vecteurs orthogonaux
Définition
Deux vecteurs non nuls sont orthogonaux lorsqu’ils sont des vecteurs directeurs de deux droites
perpendiculaires.

On a : (AB) perpendiculaire à (CD) donc


⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷.

Exercices

1.A, B, C, et D sont 4 points du plan. Construis P et Q tels que :


⃗⃗⃗⃗⃗ = AB
a) AP ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ - AD
⃗⃗⃗⃗⃗

b) ⃗⃗⃗⃗⃗
AQ = - ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + DA
AB - AC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2.On considère le parallélogramme ABCD de centre I.
P a g e | 108

a) Nomme un vecteur de la figure qui est égal à :


𝛼) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB+ ⃗⃗⃗⃗⃗
AD ;
𝛽) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC ;
⃗⃗⃗ + IC
𝛾) IA ⃗⃗⃗ ;
⃗⃗⃗ + ID
𝛿) IA ⃗⃗⃗⃗ .

b) Nomme un vecteur de la figure qui est égal à :


𝛼) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ;
AB - IC
𝛽) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
AB - DA
𝛾) ⃗⃗⃗
AI - ⃗⃗⃗
IC ;
𝛿) ⃗⃗⃗
AI - ⃗⃗⃗⃗⃗
BC ;
𝜇) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB - ⃗⃗⃗⃗
DI.

3.VSOP et VDQS sont des parallélogrammes.


⃗⃗⃗⃗⃗ et PO
a) Compare les vecteurs DQ ⃗⃗⃗⃗⃗ .

b) Cite tous les vecteurs qui sont égaux deux à deux.

4.Simplifie les sommes suivantes :

a) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + CA BC

b) BE ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + AE ⃗⃗⃗⃗⃗ .
BA + EB

c) ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
DO + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.

5.Simplifie l’écriture de chacune des sommes ci – dessous :

a) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗


AB + DE ⃗⃗⃗⃗ .
BA + EC
b) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ - ⃗⃗⃗⃗⃗
AB - DE ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB + BE
c) ⃗⃗⃗⃗⃗
AC - ⃗⃗⃗⃗⃗
BA - ⃗⃗⃗⃗⃗ ED - 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
CA + ⃗⃗⃗⃗⃗ AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
BE.
6.A, B et C sont trois points non alignés du plan. Dans chacun des cas suivants, construis le
point M du plan tel que :
a) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CM = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB;
3
b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CM = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB;
4
P a g e | 109

7
c) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CM = - ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ;
3

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = - ⃗⃗⃗⃗⃗
d) CM AB.
7.A et B sont des points du plan. Simplifie les écritures suivantes :
3
a) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ;
3
b) (−2) (4) × ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ;
4 4
c) − 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ;
2 4
d) − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
5 3

8. On donne les égalités vectorielles suivantes :


3 −2 4
3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB=4 ⃗⃗⃗⃗⃗
CD et (−2) ( 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ .
CD) = (5) EF

a) Exprime ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ .


AB en fonction de EF
⃗⃗⃗⃗ en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗
b) Exprime EF AB.
⃗ =1 AC
9.I, J,A, et C sont quatre points du plan tels que : IJ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2

B est le point d’intersection de (AI) et (CJ).


a) Construis une figure;
b) Complète chacune des égalités suivantes :
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
BI = ….AB ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = …. ⃗⃗⃗
JC.
10. ABC est un triangle.

a) Place les points M et N tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


AM =BC ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
NB = ⃗⃗⃗⃗⃗
CA
b) Démontre que C est le milieu de [MN].
11. ABC est un triangle. Le point O est le centre de son cercle circonscrit.
⃗⃗⃗⃗⃗ = OB
a) Construis les points E et F tels que OE ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
OC et OF OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
OC.
b) Démontre que (OE) ⊥ (BC) et (OF) ⊥ (AC).
c) Construis le point H tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
OH = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ +OC
OA +OB ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ = OE
d) Démontre que : AH ⃗⃗⃗⃗⃗ et BH ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ = OF
e) H est un point remarquable du triangle ABC. Lequel ?

12.A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, P et Q sont des points tels que :

a) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
AB = (-2) CD
P a g e | 110

⃗⃗⃗⃗ = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
b) EF CD;
4
−2
c) ⃗⃗⃗⃗⃗
GH = ( 3 ) ⃗⃗⃗⃗⃗
CD;

⃗⃗⃗ = EF
d) 𝐼𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
⃗⃗⃗⃗ +GH
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐺𝐻
e) 𝑃𝑄 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ - 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.
⃗⃗⃗ et .𝑃𝑄
Justifie que les vecteurs 𝐼𝐽
P a g e | 111

Leçon 9 Translation

Objectifs
 Utiliser une translation pour construire ;
 utiliser une translation pour démontrer :
 une égalité de distances,
 un alignement de points,
 une perpendicularité de droites,
 un parallélisme de droites ;
 Composer des translations.

1 Définition
Soient A et B deux points du plan.
⃗⃗⃗⃗⃗ est le point N tel que :
L’image d’un point M par la translation du vecteur 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑁
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

On note cette translation 𝑡𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀) = 𝑁.


⃗⃗⃗⃗⃗ et on a : 𝑡𝐴𝐵

⃗⃗⃗⃗⃗ .
N est appelé le translaté de M par 𝐴𝐵
Définir une translation, c’est déterminer le vecteur de la translation.

2 Images des figures simples par une translation

2.1 Propriété des images par une translation

Activité 1
̂ = 80°.
a) Construis un triangle ABC isocèle en A et tel que 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶
Place le point I, milieu du segment [BC]. Tu prendras AB = 3cm.
b) Construis l’image du triangle ABC et du point I par la translation du vecteur u ⃗⃗⃗ .
⃗ = AI
P a g e | 112

Désigne par 𝐴′ 𝐵 ′ 𝐶 ′ 𝑒𝑡 𝐼′ les translatés respectifs du triangle ABC et du point I.


c) Compare les longueurs AB et 𝐴′ 𝐵′ ; 𝐴′ 𝐶′ et AC et 𝐵 ′ 𝐶′ et B’C’. Quelle est la nature du
triangle 𝐴′ 𝐵′𝐶′ ?
d) Quelle est la position des points 𝐵 ′ , 𝐼′ et 𝐶 ′ ?
e) Considérons la droite (D) support du segment [AB].
Quelle est l’image de la droite (D) par 𝑡u⃗ ?

Propriétés
Par une translation :
1. Des points alignés ont pour images des points alignés ;
2. Un segment a pour image un segment de même longueur. On dit qu’une translation
conserve les distances ;
3. L’image d’une droite est une droite ;
4. L’image d’un angle est un angle de même mesure. On dit qu’une translation conserve les
mesures d’angles.

2.2 Translation et configuration plane

Activité 2
A et B étant deux points du plan. Soit M un point tel que A, B et M ne sont pas alignés.
a) Construis le point 𝑀′ image de M par la translation 𝑡AB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

b) Quels sont les vecteurs qui sont égaux entre eux ?


c) Que dire du quadrilatère 𝐴𝐵𝑀′ 𝑀 ?

Propriété fondamentale
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑁
Pour tous points M et N d’images respectives M’ et N’ par 𝑡𝑢⃗ , on a : 𝑀′𝑁′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

Deux points distincts du plan et leurs images par une même


translation forment un parallélogramme.

𝑀𝑁= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀′𝑁′ équivaut à MNN’M’ est un parallélogramme.
P a g e | 113

2.3 Translation et droites

Activité 3
Sur la figure ci-dessous :
a) Construis les images ( 𝐷′ ), (Δ′) et ( 𝑄 ′ ) respectives des
droites (D), (Δ) et (Q) par 𝑡u⃗
b) Que peux-tu dire des droites (D’) et (Δ′) ?
c) Que peux-tu dire des droites (Δ′) et ( 𝑄 ′ ) ? De ( 𝑄 ′ ) et
( 𝐷′ ) ?
d) Enonce les propriétés que tu viens de découvrir.

Propriétés
Par une translation :
1. Deux droites parallèles ont pour images deux droites parallèles ;
2. Deux droites perpendiculaires ont pour images deux droites perpendiculaires.
P a g e | 114

Exercice :
On considère un cercle (𝒞) de centre O et de rayon 𝑟 =3cm. Soit un point A du cercle (𝒞).
(Δ) est la droite passant par A et tangente au cercle (𝒞).
a) Fais la figure.
b) Construis les translatés (𝒞′) et (Δ′) respectifs de (𝒞) et (Δ) par la translation du
vecteur 2. ⃗⃗⃗⃗⃗
OA.
c) Quelles remarques fais-tu à propos de (𝒞) et (𝒞′) ?
d) Quelle est la position des droites (OA) et (Δ) ? de (O’A’) et (Δ′) ?

3 Translations successives : composition de translations

Activité 4

On considère les vecteurs 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗


⃗ et 𝑣 et les points M et N plan tels que 𝑢 ⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et 𝑣 BC.
a) Construis les points M1 et N1 images respectives de M et N par 𝑡𝑢⃗ . Quelles sont les
égalités de vecteurs que tu obtiens ?
b) Construis les points M’ et N’, images respectives de M1 et N1 par 𝑡𝑣⃗ . Quelles sont les
égalités de vecteurs que tu obtiens ?
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = AC
c) Démontre que MM′ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
NN′.
d) Quelle est l’application du plan qui, à tout point M associe son image M’ ?

Propriété
Soient 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan.
La composée de deux translations de vecteur 𝑢
⃗ et 𝑣 est une translation de vecteur 𝑢
⃗ + 𝑣.
On écrit donc 𝑡𝑢⃗ 𝑜 𝑡𝑣⃗ = 𝑡𝑢⃗+𝑣⃗ .
Autrement dit :
Faire la translation de vecteur 𝑢
⃗ suivie de la translation de vecteur 𝑣 revient à faire la
translation de vecteur 𝑢
⃗ + 𝑣.
P a g e | 115

En schématisant, on a :

Donc on obtient : 𝑡𝑢⃗ 𝑜 𝑡𝑣⃗ :M → M’.


On a alors : ( 𝑡𝑢⃗ 𝑜 𝑡𝑣⃗ )(𝑀) = 𝑡𝑣⃗ (𝑡𝑢⃗ (𝑀)
= 𝑡𝑣⃗ (𝑀1 )= M’
Donc ( 𝑡𝑢⃗ 𝑜 𝑡𝑣⃗ )(𝑀) =M’.

Exercice
Soit ABC un triangle rectangle en A et I le point milieu de l’hypoténuse de ce triangle.
⃗⃗⃗ suivie
a) Construis l’image du triangle rectangle ABC par la translation de vecteur 2AI
de la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
b) Complète :
𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2AI suivie de 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 𝑡… +𝑡… .= 𝑡…

Résumé
Définition
Soient A et B deux points du plan.
⃗⃗⃗⃗⃗
L’image d’un point M par la translation du vecteur 𝐴𝐵
est le point N tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁.

On note cette translation 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 (𝑀) = 𝑁.


𝐴𝐵 et on a : 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗

N est appelé le translaté de M par ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 .
Définir une translation, c’est déterminer le vecteur de la translation.

Images des figures simples par une translation


Propriétés
P a g e | 116

Par une translation :


1.Des points alignés ont pour images des points alignés ;
2.Un segment a pour image un segment de même longueur. On dit que la translation
conserve les distances ;
3.L’image d’une droite est une droite ;
4.L’image d’un angle est un angle de même mesure.

Translation et configuration plane


Propriété fondamentale

Pour tous points M et N d’images respectives M’ et N’ par 𝑡𝑢⃗ , on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀′𝑁′= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁.

Deux points distincts du plan et leurs images par une même


translation forment un parallélogramme.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁 𝑀′𝑁′ équivaut à MNN’M’ est un parallélogramme.
Translation et droites
Propriétés
Par une translation :
1.Deux droites parallèles ont pour images deux droites parallèles ;
2.Deux droites perpendiculaires ont pour images deux droites perpendiculaires.

Translations successives : composition de translations


Propriété
Soient 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan.
La composée de deux translations de vecteur 𝑢
⃗ et 𝑣 est une translation de vecteur 𝑢
⃗ + 𝑣.
On écrit donc 𝑡𝑢⃗ 𝑜 𝑡𝑣⃗ = 𝑡𝑢⃗+𝑣⃗ .
Autrement dit :
P a g e | 117

Faire la translation de vecteur 𝑢


⃗ suivie de la translation de vecteur 𝑣 revient à faire la
translation de vecteur 𝑢
⃗ + 𝑣.
En schématisant, on a :

Donc on obtient : 𝑡𝑢⃗ 𝑜 𝑡𝑣⃗ :M → M’.


On a alors : ( 𝑡𝑢⃗ 𝑜 𝑡𝑣⃗ )(𝑀) = 𝑡𝑣⃗ (𝑡𝑢⃗ (𝑀)
= 𝑡𝑣⃗ (𝑀1 )= M’
Donc ( 𝑡𝑢⃗ 𝑜 𝑡𝑣⃗ )(𝑀) =M’.

Exercices
1. ABCDEF est un hexagone régulier inscrit dans un cercle (𝒞) de centre O.
On désigne par : f : 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB suivie de 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CD

g : 𝑡OA
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ suivie de 𝑡CD
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

Complète les tableaux de correspondance ci-contre :


f g
O O
A B
B C
F D
2. On considère un triangle ABC et le carré BCDE extérieur au triangle.
Les droites (EP) et (DQ), respectivement orthogonales à (AC) et (AB) sont sécantes en K.
(Le but de l’exercice est de montrer que (AK) est perpendiculaire à (BC)).
⃗⃗⃗⃗⃗ .
Soit 𝑡𝑢⃗ la translation de vecteur EB
a) Détermine les images de (DQ) et (EP) par 𝑡𝑢⃗ .
b) On désigne par K’ l’image de K par 𝑡𝑢⃗ .
Montre que K’ est l’orthocentre du triangle ABC.
c) Montre que A, K et K’ sont alignés et conclus.
P a g e | 118

3. Soit un triangle ABC et un point M.


Construis l’image :
N de M par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
P de N par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
R de P par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
CA.
Que constates-tu ? Justifie.

4. a) Construis un rectangle ABCD.

b) Construis le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ DB.Complète : ⃗⃗⃗⃗⃗


AC + ⃗⃗⃗⃗⃗ AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
DB.= …
⃗⃗⃗⃗⃗ suivie
c) Construis l’image A’B’C’D’ du rectangle ABCD par la translation du vecteur AC
⃗⃗⃗⃗⃗ .
de la translation du vecteur BD
BD + ⃗⃗⃗⃗⃗
d) Détermine le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ AC.
BD + ⃗⃗⃗⃗⃗
Complète : ⃗⃗⃗⃗⃗ AC = …

5. Soit ABCD un parallélogramme.


a) Construis le point G du plan tel que G est l’image de C par la translation de vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗
BC .
⃗⃗⃗⃗⃗ = AC
b) Démontre que DG ⃗⃗⃗⃗⃗ .
c) Que peut-on conclure pour ACGD ?

6. a) L’unité de longueur étant le cm, construis un triangle ABC tel que :


AB = 2 ; AC = 3 et BC = 4.
b) Construis l’image de ce triangle par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
c) Note B’ l’image de B et C’ l’image de C par cette translation.
Quelles sont les longueurs des côtés du triangle BB’C’?
d) Explique pourquoi B est le milieu du segment [AB’]

7. a) Trace un cercle (𝒞) de centre O et de rayon 3cm.


Marque sur (𝒞) deux points distincts A et M.
MN = ⃗⃗⃗⃗⃗
b) Construis le point N tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ OA.
Par quelle translation le point N est-il l’image de M ?
c) Construis l’image de du cercle (𝒞) par cette translation.
P a g e | 119

8. a) Sur la figure ci-dessous, nous avons construit l’image du triangle ABC par la

translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗


AB.
Quel triangle as-tu obtenu ?

b) Sur cette figure, nous avons construit l’image du triangle ABC par la translation de
⃗⃗⃗⃗⃗ .
vecteur AC
Quel triangle a-t-on obtenu ?
c) Pourquoi : (AB)∥(CB’) et AB = CB’ ?
Que peut-on dire des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CB′ ? du quadrilatère ACB’B ?

BC = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
d) Pourquoi ⃗⃗⃗⃗⃗ A′B′ ? Que peut-on dire du quadrilatère BCB’A’ ?
e) Sans justifier, cite l’image du triangle BA’B’ par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
P a g e | 120

Leçon 10 Coordonnées d’un vecteur

Objectifs

 Calculer les coordonnées du vecteur AB , connaissant les coordonnées des points A et
B;

 calculer les coordonnées d'un point A ou B, connaissant les coordonnées de AB et de
l’un de ces points ;
 calculer les coordonnées :
 de la somme de deux vecteurs,

 du vecteur k. AB ,
 du milieu d'un segment ;
 justifier à l'aide de leurs coordonnées, que deux vecteurs :
 ont la même direction,
 sont orthogonaux ;
 justifier, à l'aide de leurs coordonnées, que trois points sont alignés ;
 calculer les coordonnées de l’un des deux vecteurs orthogonaux ou de même
direction connaissant celles de l’autre;
 calculer la distance de deux points donnés par leurs coordonnées.

1 Calculs et coordonnées de vecteurs


Dans toute la leçon, sauf mention contraire, le plan est muni d’un repère orthonormé
(O, I, J).
1.1 Calcul des coordonnées d’un vecteur défini par deux points
Activité 1
a) Construis un repère quelconque ; un repère orthogonal et un troisième orthonormé.
Comment les distingues-tu ?
b) Dans le repère orthonormé construit, place les points A(- 3 ; 2) et B(1 ; 5)
c) Pour aller de A à B, déplace-toi d’abord horizontalement de 4 unités de graduation vers
la droite, puis verticalement de 3 unités de graduation vers le haut.
Complète : 𝑥𝐵 – 𝑥𝐴 = 1 – (- 3) = … et 𝑦𝐵 – 𝑥𝐴 = 5 – 2 = …
P a g e | 121

d) Place un autre point C(- 1 ; - 3). Fais le même déplacement précédent en allant du point
C de façon à obtenir le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB . Quelles sont les coordonnées du point D obtenu pour
que ⃗⃗⃗⃗⃗
CD= ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ?
Complète : 𝑥𝐷 – 𝑥𝐶 = … et 𝑦𝐷 – 𝑦𝐶 = …

Définition
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne deux points A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ). et
B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ).
On appelle couple de coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 , le couple de nombres (x ; y) tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗ = x. 𝑂𝐼
x = 𝑥𝐵 – 𝑥𝐴 et y = 𝑦𝐵 – 𝑦𝐴 et 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗ + y. 𝑂𝐽
⃗⃗⃗⃗ .

On note ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (𝒙; 𝒚)

▼Remarque
On peut déterminer les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB par simple lecture graphique. Pour cela,
l’abscisse du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB correspond au nombre d’unités comptées sur l’axe des abscisses en
allant de l’abscisse de A à l’abscisse de B.
L’ordonnée du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB correspond au nombre d’unités comptées sur l’axe des ordonnées
en allant de l’ordonnée de A à l’ordonnée de B.
P a g e | 122

Exercice
Dans un repère orthonormé (O, I, J) on donne les points A(5 ; - 4) ; B(10 ; 2) ; C(- 1 ; - 3).
Calcule les coordonnées des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ; ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ; ⃗⃗⃗⃗⃗
BC .

1.2 Calcul des coordonnées d’un point A ou B connaissant celles du


AB et celles de l’un des deux points
vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
Activité 2
Dans un repère orthonormé (O, I, J), place le point A(2 ; 3). On donne le vecteur u
⃗ (4 ; 1).
a) Trouve les coordonnées du point B pour que ⃗⃗⃗⃗⃗
AB= u ⃗
1 5 1 3
b) Place les points C(2 ; - 2), D(− ;1) et E(4 ; 4).
2

c) Trouve les coordonnées du point F pour que CDEF soit un parallélogramme.

Règle
Dans un repère orthonormé (O, I, J), si A(a ;b) et 𝑢
⃗ (x ;y), les coordonnées du point B tel que
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑢⃗ sont données par les relations 𝑥𝐵 = x + a et 𝑦𝐵 = y + b.

Exercice
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). On donne le point A(2; 3) et u
⃗ (4 ;4).
Détermine les coordonnées du point B pour que ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = u⃗.

1.3 Calcul des coordonnées d’une somme de vecteurs


Activité 3
Dans un repère orthonormé (O, I, J), on donne ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2;3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD(2; - 5).
a) Complète ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ + … OJ
AB = …OI ⃗⃗⃗⃗ ; CD
⃗⃗⃗⃗⃗ = … ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ .
OI + …OJ
b) Détermine les coordonnées de la somme ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB + CD

Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), A, B, C et D sont des points.
Si ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (𝑥; 𝑦) 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(x’; y’) alors la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 a pour coordonnées
(x +x’ ; y + y’).
P a g e | 123

Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; 5) et
⃗⃗⃗⃗⃗
CD(- 6 ; 3). Calcule les coordonnées de la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
CD

1.4 Calcul des coordonnées du produit d’un vecteur par un nombre


Activité 4
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne le vecteur 𝑢
⃗ (- 4 ; 8).
⃗ = … ⃗⃗⃗⃗
a) Complète : 𝑢 ⃗⃗⃗⃗ .
OI+ …OJ
b) On veut multiplier le vecteur 𝑢
⃗ par le nombre 3.
⃗ = … (… ⃗⃗⃗⃗
Complète :3𝑢 ⃗⃗⃗⃗ ).
OI+ …OJ
c) Détermine les coordonnées du vecteur 3. u

Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), A et B sont des points et k un nombre.
Si ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées (kx ; ky).
𝐴𝐵 (x ; y) alors k.𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ (kx ; ky).
On note : k.𝐴𝐵

Exercice :
1
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne : ⃗⃗⃗⃗⃗
OA(2 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
OB(- 1 ; - 6).
3
1) Détermine les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.

2) Détermine les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .


OD = 2OC

1.5 Calcul des coordonnées du milieu d’un segment


Activité 5
a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), place les points A(- 2 ; 5) et
B(6 ; - 5).
b) Place le point K, milieu du segment [AB]. Quelles sont les coordonnées de K ?
c) En utilisant la relation ⃗⃗⃗⃗⃗
AK = ⃗⃗⃗⃗⃗
KB, calcule les coordonnées de K.
P a g e | 124

Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et
B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) Si K est le milieu du segment [AB] alors les coordonnées du point K
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵
sont :( ; )
2 2

𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵
On note : K( ; ).
2 2

Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(2 ; - 3) et
3
B(2 ; −5).

Calcule les coordonnées du point K, milieu de [AB].


P a g e | 125

2 Vecteurs colinéaires – Vecteurs orthogonaux

2.1 Vecteurs colinéaires


Activité 6
1
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; - 2)

et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD(- 1 ; 4)
a) Construis ces deux vecteurs et vérifie à l’aide de tes instruments que les droites (AB) et
(CD) sont parallèles.
1
b) Complète : 2  4 – (- 2) (- 1) = …

c) Peux-tu déterminer un nombre k tel que ⃗⃗⃗⃗⃗


CD = k. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB?

Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (𝑥 ; y)

et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝐵′(x’ ; y’) sont colinéaires si xy’ – x’y = 0.

Exercice :
2
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB( 2 ; 3)

et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD(3 ; 1). Démontre ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD ont même direction.

2.2 Vecteurs non nuls orthogonaux

Activité 7
a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), construis les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(4; 2)
⃗⃗⃗⃗⃗ (- 3 ; 6).
et CD
b) Complète : 4(- 3) + 26 = … puis vérifie à l’aide de tes instruments que (AB)⏊(CD).

Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), deux vecteurs non nuls ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (𝑥 ; y)

et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝐵′(x’ ; y’) sont orthogonaux si xx’ + yy’ = 0.
P a g e | 126

Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(−1 ; 3)
et B(6 ; 2).
Montre que les droites (OA) et (OB) sont perpendiculaires.

3 Alignement de trois points donnés par leurs coordonnées

Activité 8
a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), place les points A(- 4 ; - 1),
B(- 1 ; 2) et C(2 ; 5). A l’aide de ta règle, vérifie que les trois points A, B et C sont
alignés.
b) Montre que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC sont colinéaires.

Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé orthonormé (O, I, J), trois points A, B et C sont
alignés si
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
les vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.

Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points
A(1 ; - 2), B(- 1 ; - 1)
et C(5 ; - 4). Démontre que les points A,B et C sont alignés.

4 Calcul des coordonnées de l’un des vecteurs colinéaires ou


orthogonaux connaissant celles de l’autre

4.1 Calcul des coordonnées de l’un des deux vecteurs colinéaires


connaissant celles de l’autre

Activité 9
a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), construis le vecteur 𝑢
⃗ (2 ; 3).
b) Dans ce même repère, construis un autre vecteur 𝑣 = 2u
⃗.
P a g e | 127

c) On désigne par (x ; y) les coordonnées du vecteur 𝑣 que tu a déterminé.


Complète : 2y – 3x = …
d) Considère la relation 2y – 3x = 0. Donne une valeur à x et trouve la valeur de y vérifiant
l’équation. Que dire des vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 ?

Propriété
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), le vecteur 𝑣(x ;y) est colinéaire
⃗ (a ; b) donné si ay – bx = 0.
au vecteur 𝑢

▼Méthode
Pour déterminer les coordonnées (x ; y) du vecteur v
⃗ colinéaire au vecteur u
⃗ , on donne une
valeur quelconque à x et on tire y ou bien, on donne une valeur quelconque à y et on tire x
dans l’équation ay – bx = 0, les coordonnées (a ;b) du vecteur u
⃗ étant connues.

Exercice
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne le vecteur 𝑢
⃗ (3 ; - 2).
Détermine
les coordonnées (x ; y) d’un vecteur 𝑣 qui soit colinéaire à 𝑢
⃗.

4.2 Calcul des coordonnées de l’un des deux vecteurs orthogonaux

connaissant celles de l’autre

Activité 10
a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), construis le vecteur 𝑢
⃗ (2 ; 3).
b) Dans ce même repère, construis un autre vecteur 𝑣 d’origine O qui soit orthogonal à 𝑢
⃗ .
c) On désigne par (x ; y) les coordonnées du vecteur 𝑣 que tu a déterminé.
Complète : 2x + 3y = …
d) Considère la relation 2x + 3y = 0. Donne une valeur à x et trouve la valeur de y
vérifiant l’équation. Que dire des vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣

Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), le vecteur 𝑣 (x ;y) est orthogonal au vecteur 𝑢
⃗ (a ; b)
donné si ax + by = 0.
P a g e | 128

▼Méthode
Pour déterminer les coordonnées (x; y) du vecteur 𝑣 orthogonal à un vecteur 𝑢
⃗ de
coordonnées (a;b), on donne une valeur quelconque à x et on tire y ou bien, on donne une
valeur quelconque à y et on tire x dans l’équation ax + by = 0.

Exercice
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le vecteur 𝑢
⃗ (2 ; 3). Détermine
les coordonnées (x ; y) d’un vecteur 𝑣 qui soit orthogonal à 𝑢
⃗.

5 Distance de deux points donnés par leurs coordonnées

Activité 11
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
a) Place les points A(2 ; 3), B(4 ; 3), C(5 ; 4), D(2 ; - 3) et E(2 ; 4).
b) En lisant le graphique, relie les distances proposées à leurs valeurs :
AB AD EC AE DE

1 2 3 6 7
c) Sur la figure suivante, M(5; 3) et N(2; 5)

Quelles sont les coordonnées de P ?


d) Calcule PM2 et PN2. En déduire MN2 puis MN.
e) Réponds par vrai ou faux :
Si A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) alors AB2 = (𝑥𝐴 - 𝑥𝐵 )2 + (𝑦𝐴 - 𝑦𝐵 )2.
P a g e | 129

Propriété
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), si les points A et B ont
pour coordonnées respectives (xA ; yA) et (xB ; yB) alors la distance AB est :

AB = √(𝑥𝐴 − 𝑥𝐵 )2 + (𝑦𝐴 − 𝑦𝐵 )2

Exercice
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points
−3 −1
A(- 1; 2) et B( 2 ; ).
2

Calcule les distances OA, OB et AB.

Résumé
Calculs et coordonnées de vecteurs
Définition
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne deux points A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ).
⃗⃗⃗⃗⃗ , le couple de nombres (x ; y) tels que :
On appelle couple de coordonnées du vecteur 𝐴𝐵
x = 𝑥𝐵 – 𝑥𝐴 et y = 𝑦𝐵 – 𝑦𝐴 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = x. ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 + y. ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽.
Règle
Dans un repère orthonormé (O, I, J), si A(a ;b) et 𝑢
⃗ (x ;y), les coordonnées du point B tel que
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢
𝐴𝐵 ⃗ sont données par les relations 𝑥𝐵 = x + a et 𝑦𝐵 = y + b.

Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), A, B, C et D sont des points.
Si ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (𝑥; 𝑦) 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(x’; y’) alors la somme ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 a pour coordonnées
(x +x’ ; y + y’).

Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), A et B sont des points et k un nombre.
⃗⃗⃗⃗⃗ (x ; y) alors k.𝐴𝐵
Si 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées (kx ; ky).
⃗⃗⃗⃗⃗ (kx ; ky).
On note : k.𝐴𝐵
P a g e | 130

Calcul des coordonnées du milieu d’un segment


Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(xA ; yA) et B(xB ; yB).
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵
Si K est le milieu du segment [AB] alors les coordonnées du point K sont :( ; )
2 2
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵
On note : K( ; ).
2 2

Vecteurs colinéaires – Vecteurs orthogonaux

Propriété
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥 ; y)
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), les vecteurs 𝐴𝐵

et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝐵′(x’ ; y’) sont colinéaires si xy’ – x’y = 0.

Vecteurs non nuls orthogonaux


Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux vecteurs non nuls ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (𝑥 ; y)

et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝐵′(x’ ; y’) sont orthogonaux si xx’ + yy’ = 0.

Alignement de trois points donnés par leurs coordonnées


Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), trois points A, B et C sont alignés si
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
les vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.
Calcul des coordonnées de l’un des vecteurs colinéaires ou orthogonaux connaissant
celles de l’autre
Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), le vecteur 𝑣(x ;y) est colinéaire
⃗ (a ; b) donné si ay – bx = 0.
au vecteur 𝑢

Calcul des coordonnées de l’un des deux vecteurs orthogonaux connaissant celles de
l’autre
Propriété :
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), le vecteur 𝑣 (x ;y) est orthogonal au vecteur 𝑢
⃗ (a,b)
donné si 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 0.
P a g e | 131

Distance de deux points donnés par leurs coordonnées


Propriété
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), si les points A et B ont
pour coordonnées respectives (xA ; yA) et (xB ; yB) alors la distance AB est :
AB = √(𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )2

Exercices

1. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), A, B, C, D et E sont des points tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ + 2𝑂𝐽
𝑂𝐴= 2𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗ ; 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = - 2𝑂𝐼
⃗⃗⃗⃗ ; 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 - ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ;
𝑂𝐷 = 3𝑂𝐽
et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ - ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐸 = - 3𝑂𝐼 𝑂𝐽.
a) Trouve les couples de coordonnées des points A, B, C, D et E.
b) Calcule les coordonnées des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐸 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐸 ;
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐷 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶; et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 - 2𝐵𝐷 𝐷𝐸 .

2. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(5 ; - 2) ;
B(-2 ; - 3) ; C(- 3 ; 4) ; D(1 ; 5) ; E(5 ; 1) et F(3 ; 4).
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐷
Par simple lecture, donne les coordonnées des vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐸 𝑒𝑡 𝐹𝐶

3. Le plan est muni d’un repère (O, I, J). x et y sont des nombres réels.

a) On donne ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (3 + x ; 7) et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(1; y – 4). Calcule x et y pour que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 soient
égaux.
b) On donne ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (5 ; x – 1) et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(- 3 ; 3 – x). Détermine x pour que les deux
vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 soient colinéaires.
1 3
c) On donne ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (2 ; - 2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷(x ; 2). Trouve x pour que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 soit orthogonal à ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 .

4. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(- 1 ; 2) et B(2 ; - 5).
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 𝐴𝐵
a) Place les points C et D tels que 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = - 5 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐷𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2 2

b) Calcule les coordonnées des points C et D.


P a g e | 132

5. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(2 ; 3) et

B (4 ; 5). Calcule le couple de coordonnées du point M tel que ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


AB = 2AM
Que représente le point M pour le segment [AB] ?

6. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(-2 ; 1) ;
B (2 ; 3) ; C (2 ; 0) et D (- 2 ; - 2).
a) Calcule les coordonnées du point M milieu de [AC].
b) Calcule les coordonnées du point P milieu de [DB].
c) Quelle est la nature du triangle ABC ?

7. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(-2 ; 3) ;
B (3; 1) et C (0 ; - 2).
a) Calcule AB et AC.
b) Quelle est la nature du triangle ABC ?

2
8. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(-1 ; 3) ;
1 5
⃗⃗⃗⃗⃗ ⏊ 𝐵𝐶
B (3; 2) et C (4 ; - 3). Vérifie par le calcul que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .

9. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(5 ; 2) ;
⃗ (−4
B (- 1; 7). On considère la translation 𝑡𝑢⃗ de vecteur 𝑢 3
).
Sachant que A’ = 𝑡𝑢⃗ (𝐴) et B’ = 𝑡𝑢⃗ (𝐵), calcule les coordonnées de A’ et B’. Faire une
figure.

10. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(3√3 ; - 1 - 3√3) ;
B (- 3; - 4) et C (3 ; 2). Démontre que le triangle ABC est équilatéral.

11. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(-2 ; 1) ;
B (2; 3) et C (0 ; -3).
a) Trouve les coordonnées du point D image du point C par la translation de vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
b) Quelle est la nature du quadrilatère ABDC ?
P a g e | 133

12. Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points
A(-2 ; - 2) ; B (- 4; 4) ; C (2 ; 6) et D (4 ; 0).
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐷
a) Les vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont-ils orthogonaux ?
b) Calcule les distances AB et AD.
c) Quelle est la nature du triangle ABD ?
d) Démontre que le quadrilatère ABCD est un carré.

13. Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points
A(-1 ; 1) ; B (- 2; - 1) et C (3 ; 3).
a) Calcule les coordonnées du point M tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 .
b) Calcule les coordonnées du point K, centre de gravité du parallélogramme
ABMC.

14. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(3 ; 4) ;
B (5; - 1) ; C (0 ; -3) et D ( -7 ; 0).
Démontre que ABCD est un trapèze isocèle.
P a g e | 134

Deuxième Semaine d’intégration


P a g e | 135

SITUATIONS D’INTEGRATION – PALIER N° 2

Titre : Le plan du village de Peurmadji

Contexte :
Moussa et Peurmadji sont deux amis qui aiment les mathématiques. Un jour, pendant qu’ils
causaient, Moussa a demandé à Peurmadji de lui décrire, de façon simplifiée, le plan de son
village. Peurmadji lui répond : « je vais te faire cette description à partir de la case du chef de
mon village. On va donc supposer que le point O est l’emplacement de la case du chef. A 40
mètres de la case du chef, suivant une ligne horizontale, se trouve le puits du village que nous
allons noter P. D’autre part, l’école du village que nous allons noter E est située à 100 mètres
de la case du chef suivant la ligne verticale. Commence la représentation en supposant qu’un
centimètre sur la feuille correspond à 20 mètres dans la réalité.» Moussa construis les points
spécifiés O, P et E comme suit :

Il est entendu que Moussa complètera la représentation au fur et à mesure que Peurmadji lui
fournira les consignes relatives aux différents emplacements des lieux principaux du village
de ce dernier ;

Consigne A:

Mon village comprend trois quartiers que nous allons noter Q1, Q2 et Q3. C1, C2 et C3 sont les
points représentant les emplacements respectifs des cases des trois chefs de quartiers.

1. Les positions respectives des trois points C1, C2 et C3 se déterminent à partir des
⃗⃗⃗⃗⃗ 1=1 ⃗⃗⃗⃗⃗
relations vectorielles suivantes : 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
𝑂𝐸 -2𝑂𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶1𝐶2= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3
𝑂𝑃 - 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐸 ;
2
P a g e | 136

𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ +1 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 3= 3𝑂𝑃 𝑂𝐸 ;
5

Construis les points C1, C2 et C3.

2. Après avoir construit les trois points, Moussa demande : « comment sont délimités les
quartiers de ton village ? »

Peurmadji répond : « considère le point A, milieu du segment [OE]. Construis le point B


tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶1 𝐸. La droite (Δ1), support du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 matérialise la première rue du
village ».

a. Trace la droite (Δ1).


b. Construis la droite (Δ2) passant par B ayant la même direction que le support du
⃗⃗⃗⃗⃗ . Les deux droites délimitent bien les trois quartiers.
vecteur 𝑂𝐸
c. Précise dans quels quartiers se trouvent respectivement la case du chef de village, le
puits et l’école du village.
3. a. le dispensaire du village, noté H, s’obtient à partir de la relation vectorielle :

⃗⃗⃗⃗⃗ . Construis le point H et indique dans quel quartier il se trouve.


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝐴𝑃
𝐸𝐻

b. Soit M le point indiquant la place du marché. A partir de la relation vectorielle


suivante :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝑃
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ - 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ , construis le point M.

Précise la nature de l’application qui transforme le point A en M.

Dans quel quartier se trouve le marché du village ?

c. La case des parents de Peurmadji est notée T. Elle est l’image du point C1 par la
1
⃗⃗⃗⃗⃗ suivie de la translation du vecteur
translation du vecteur 2.𝑂𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐸𝑂
5

Construis le point T et précise le quartier où habitent les parents de Peurmadji.

Consigne B:

Moussa veut représenter tous les points construits à la consigne A dans le plan muni d’un
repère orthonormé (O,𝑖, 𝑗).
P a g e | 137

On considérera la case du chef comme l’origine O du repère et 1 cm sur la feuille


représente 20 m dans la réalité.

1. En te référant aux indications des questions 1, 2 et 3 de la consigne A, place les points


P, C1, C2, C3, H, E, M et T dans ce repère et détermine leurs coordonnées respectives.
2. Démontre que les points E, A et T sont alignés.
⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3. Que peux-tu dire des vecteurs 𝑂𝐵 𝑂𝑀 ? Justifie ta réponse ? Que peux-tu dire des
points M, O et B ?
4. Quelle est la nature du quadrilatère C1MPE ? Justifie ta réponse. Trouve d’autres
quadrilatères ayant la même nature que C1MPE.
5. Entre le puits P et le croisement B des routes (Δ1) et (Δ2) se trouve le grand Caïlcédrat
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑁𝐵
du village, noté N et tel que les vecteurs 𝐴𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux.

Détermine les coordonnées du point N et place ce point dans le plan ;

6. Calcule les distances séparant le point T et, respectivement, les points P, E, C1, C2, C3,
M, N et H. Tu indiquera les distances sur la feuille et les distances réelles.

Consigne C:

A partir des distances obtenues au point 6 de la consigne B, Moussa affirme à Peurmadji


qu’il veut lui soumettre un polynôme dont l’une des solutions se trouve parmi les
distances calculées. Le polynôme est le suivant :

A est un polynôme tel que A(x) = x3 + 4x2 - 20x - 80. Moussa indique les consignes
suivantes :

1. Factorise A(x) en un produit de facteurs du premier degré ;


2. Résous dans l’ensemble des réels l’équation : A(x)=0. Parmi les solutions obtenues,
l’une est une des distances calculées. Détermine cette distance.
3. Calcule l’expression : f(x)=A(x) - x2(x+ 3) + 10(2x+7). Ecris f(x) sous forme
développée, réduite et ordonnée.
4. On considère l’ensemble noté [-3 ; 3] et soit f, la fonction définie par :

f : [-3 ; 3] /R

x f(x)
P a g e | 138

a. f est-elle une application ? Justifie ta réponse.


b. Quels sont les réels dont le nombre -1 est l’image par f ?
c. f est-elle une bijection de [-3 ; 3] sur R ? Justifie ta réponse.
P a g e | 139

PALIER 3
Semaines 13 – 17

Activités numériques
 Applications linéaires –-Applications affines-
Composée d’applications affines
 Fractions rationnelles
Activités géométriques
 Equations de droites
 Symétrie centrale – symétrie orthogonale
P a g e | 140

Leçon 11 Applications linéaires – applications affines-


Composée d’applications affines

Objectifs
 Utiliser une application linéaire pour représenter une situation de proportionnalité ;
 appliquer les propriétés de linéarité ;
 calculer l'image ou l'antécédent d'un nombre réel par une application affine ;
 utiliser le signe de a pour déterminer le sens de variation d'une application affine
déterminée par f(x) = ax + b ;
 représenter graphiquement une application affine et exploiter le graphique ;
 utiliser la représentation graphique d'une application affine pour connaître son sens de
variation ;
 une situation concrète étant modélisée par une fonction affine, ou affine par
intervalles, interpréter le sens de variation de cette fonction ;
 déterminer une application affine donnée par deux nombres et leurs images ;
 calculer la composée d’applications affines ;
 utiliser les propriétés de la composée d’applications affines pour effectuer des calculs
littéraux fo(goh)(x) = (fog)oh(x) et gof ≠ fog.

1 Applications linéaires et proportionnalité

1.1 Définition
Activité 1
Le taximan Adoum sait que sa voiture consomme un litre pour cinq kilomètres parcourus.
a) Complète le tableau suivant :
Distances parcourues en Km 15 45
Quantités d’essence consommée en litre 2 4 5 6 7 8
b) Quelle sera la quantité d’essence consommée pour une distance de 100km ? 150km ?
200km ?
c) Si x désigne la quantité d’essence consommée en litre, écris la relation qui te permet
d’obtenir la distance y parcourue correspondant à la quantité consommée x.
P a g e | 141

d) Pour une même valeur donnée à x, peut-on obtenir plusieurs valeurs de y correspondant à
x ? Comment appelles-tu une telle relation ?

Définition d’une application linéaire


on appelle application linéaire, toute application
définie sous la forme f(x) = ax où a est un nombre réel
non nul.
Toute application linéaire traduit une situation de
proportionnalité et sa représentation graphique est une
droite qui passe par l’origine du repère.
L’ordonnée du point d’abscisse égale à 1 est le
coefficient a de l’application linéaire.

Exercices
1) a) f est une application linéaire définie par :
f(x) = 2x. calcule f(1) ; f(5) ; f(7) ; f(- 3) et f(- 9).
b) Détermine les nombres qui ont respectivement pour images par f les nombres :
1
; 4 ; - 4.
2

2) g est une application linéaire telle que g(2) = 6. Donne l’expression de g(x) en
fonction de x

1.2 Tableau de proportionnalité et linéarité

Activité 2
A une rentrée scolaire, papa Gustave doit acheter et distribuer des cahiers de même forme et
de même prix à ses enfants. Si un cahier coûte 200F,
a) combien doit- il dépenser pour 100 cahiers ?
b) Son fils ainé en classe de Terminale veut 15 cahiers tandis que son cadet de la classe
de Seconde en veut 14. Combien doit-il dépenser pour ces deux fils ?
c) Cinq de ses enfants, au collège, veulent chacun 10 cahiers. Combien doit-il dépenser
pour eux ?
d) Il partage équitablement le reste des cahiers à trois des enfants au primaire. Combien
chaque enfant du primaire reçoit-il de cahiers ?
P a g e | 142

Propriétés de proportionnalité et de linéarité


Une situation de proportionnalité peut être traduite par une application linéaire et
réciproquement :
Proportionnalité Linéarité
x f(x) = ax
ax

u v u+v
au av au + av f(u + v) = au + av

u ku
au k(au) f(ku) = kf(u)= k(au)

Exercice
7
f est une application linéaire telle que f(3) – f(4) = 2. Donne l’expression de f en fonction de x.

2 Applications affines
2.1 Définition d’une application affine

Activité 3
Dans son taxi, Ali affiche ses tarifs : 8F pour la prise en charge et 3F par kilomètre parcouru.
a) Combien doit payer Chona qui doit faire une course sur une distance de 12km ?
b) Combien doit payer Alain qui a effectué un trajet de 7km ?
c) On désigne par x la distance parcourue par un client dans le taxi de Ali. Exprime en
fonction de x la somme y que doit payer un client de Ali.

Définition
a et b sont des nombres réels.
La relation qui fait correspondre à tout nombre x le nombre ax + b est appelée application
affine.
Les applications affines sont généralement notées par des lettres f ; g ; h ;…
P a g e | 143

Ainsi, on note :
f: ℝ ⤑ ℝ
x ⟼ ax + b
ou encore : f(x) = ax + b

Exemples
1. Pour l’application affine f(x) = 3x + 5, a = 3 et b = 5. Si l’on veut calculer par f l’image de
1, on écrit : f(1) = 31 + 5 = 8.

2. Pour l’application affine g(x) = - 2x + 9, a = - 2 et b = 9. Si l’on veut calculer par g


l’image de 0, on écrit : g(0) = - 2  0 + 9 = 9.

Remarque
Si le coefficient directeur a d’une application affine est non nul, cette application affine est
une bijection de ℝ dans ℝ.
Méthode
Une application affine f(x)= ax +b étant donnée, on peut déterminer l’antécédent d’un
nombre y donné en résolvant simplement l’équation
𝑦−𝑏
ax + b = y et l’on tire x = ; a étant non nul.
𝑎

Exercice
1
On donne l’application affine f telle que pour x réel, f(x) = -x√3 + 2

a) Calcule f(√3) ; f(2) ; f(0) ; f(-1) ; f(-√3).


1
b) Détermine les antécédents par f de chacun des nombres suivants : 2 ; 3 ; 0 ; 1.

2.2 Sens de variation d’une application affine

Activité 4
a et b sont deux nombres donnés et f l’application affine définie par : f(x) = ax + b
u et v étant deux nombres, on veut comparer f(u) et f(v).
a) Si a  0 et u  v, compare f(u) et f(v).
b) Si a = 0 et u  v, compare f(u) et f(v).
c) Si a  0 et u  v, compare f(u) et f(v).
P a g e | 144

Propriété
Une application affine f étant définie par f(x) = ax + b,
 Si a  0 alors f est croissante
 Si a = 0 alors f est constante
 Si a  0 alors f est décroissante.
Exercice
Donne le sens de variation de chacune des applications affines suivantes :
a) f(x) = 2x + 5
b) g(x) = - 3
c) h(x) = - x +3.

2.3 Représentation graphique d’une application affine

Activité 5
On donne l’application affine f définie par : f(x) = 2x – 1.
a) Complète le tableau suivant :
x 0 1 5 -2 1 -3 -1 -5
2
f(x)
b) Dessine un repère orthonormé (O, I, J) et marque les points d’abscisse x et d’ordonnée
f(x) dans ce repère.
c) Complète : la représentation graphique de l’application affine f
définie par f(x) = 2x – 1 est la droite d’équation y = …

Définition
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), A et B étant des ensembles de nombres réels et f une
application de A dans B, on appelle représentation graphique de l’application f, l’ensemble
des points du plan de coordonnées (x ; f(x)), x étant un élément de A.

Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), a et b étant des nombres réels donnés et f une
application affine définie par f(x) = ax + b, la représentation graphique de f dans le repère
(O, I, J) est la droite d’équation y = ax + b.
P a g e | 145

Exercice
Représente graphiquement chacune des applications affines suivantes :
a) f(x) = 3x – 5
b) g(x) = - 2x + 3
c) h(x) = - x + 5

Remarque :
Une application affine f définie par f(x) = ax + b étant donnée, le tableau suivant donne les
coordonnées de trois points particuliers de la droite qui représente f dans un repère (O, I, J).

x y
B 0 b
𝒃
A 𝒂 0

C 1 a+b

Le point B(0 ; b) est appelé le point d’abscisse nulle ; b est l’ordonnée à l’origine.
C’est l’intersection de la droite qui représente la fonction affine f et l’axe des ordonnées.
𝑏
Le point A( 𝑎 ;0) est le point d’ordonnée nulle. C’est l’intersection de la droite qui

représente la fonction affine f et l’axe des abscisses.

Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux fonctions affines f et f’ définies
par f(x) = ax +b et f’(x) = a’x + b’ sont représentées par deux droites parallèles si a = a’

Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), représente les fonctions affines f et g définies par :
f(x) = 2x + 1 et g(x) = 2x – 3
P a g e | 146

Remarques
1) Certaines applications affines peuvent avoir des expressions différentes par intervalles de
ℝ. On les appelle des fonctions affines par intervalles.

Exemple
L’application affine f définie par :
f(x) = - 3x + 1 si x ϵ] ← ; 1]
f(x) = 2x – 4 si x ϵ [1 ; 5]
f(x) = - x + 11 si x ϵ [5 ; ⟶ [ est une application affine par intervalles.
Représentons f dans un repère (O, I, J).

2) Une application linéaire est un cas particulier d’une application affine (cas où b = 0).

Exemple
L’application affine f définie par f(x) = 4x + 0 est une application linéaire car on l’écrit
simplement f(x) = 4x.

3) A partir de la représentation graphique d’une application affine f par une droite, on


peut déterminer l’expression de f(x) ; c'est-à-dire trouver les valeurs de a et b.
En effet, on sait que B(0 ; b). b est donc lu (déterminé) sur le graphique.
𝑏
Et comme A(- 𝑎 ; 0) ou C( 1 ; a + b) on peut déterminer b et écrire

f(x) = ax + b.

Exercice
A partir de la représentation de la droite (D); détermine l’application affine f ayant (D)
comme représentation graphique.
P a g e | 147

4) A partir de la représentation graphique d’une application affine par une droite, on peut
déterminer son sens de variation.
Il suffit de considérer deux nombres dans l’intervalle désigné où l’application affine est
représentée par une droite ou un segment de droite, de les comparer puis, de comparer leurs
images. Si les images sont rangées dans le même ordre que les antécédents, l’application
affine est croissante ; sinon elle est décroissante.

Exercice
A partir de la représentation des droites (D) et (D’), donne le sens de variation de chacune
des applications affines f et g ayant (D) et (D’) comme représentations graphiques.
P a g e | 148

2.4 Détermination d’une application affine connaissant deux nombres et


leurs images

Activité 6
f est une application affine définie par f(x) = ax + b telle que
f(- 2) = - 1 ; f(1) = 5.
a) En utilisant l’écriture f(x) = ax + b,traduire l’égalité f(- 2) = - 1.
b) En utilisant l’écriture f(x) = ax + b,traduire l’égalité f(1) = 5.
c) A partir de ces deux égalités obtenues, détermine les valeurs de a et de b.
d) Donne l’expression de f(x) en remplaçant a et b par leurs valeurs obtenues.
e) Représente f par une droite dans un repère (O, I, J).

▼Méthode
Par la donnée de deux nombres et de leurs images, on peut déterminer une
application affine f.
Il suffit pour cela de donner l’expression générale des applications affines
f(x) = ax + b où a et b sont deux nombres à déterminer.

Exercice
f est une application affine telle que f(2) = 3 et f(- 1) = 5.
Détermine les nombres a et b tels que f(x) = ax + b.

3 Résolution graphique des problèmes


Exemple 1
Un bus de l’agence de voyage Tchad-tour fait le trajet aller-retour N’djamena-Mandélia-
Guelendeng-Bongor.
La ligne brisée ABCDE est la représentation graphique de l’application f qui exprime en
fonction du temps, la distance parcourue.
P a g e | 149

a) A partir de ce graphique, décris le parcours du bus pendant le trajet. Calcule la vitesse


du bus sur chacun des tronçons du trajet. (donne les informations fournies par le
graphique en langage courant et en langage mathématique).
b) Détermine graphiquement, puis par le calcul, à quelle distance de N’djamena se
trouve le bus à 10h30.
c) Détermine graphiquement les heures de passage à Mandélia à l’aller et au retour du
bus.
Résolvons le problème posé :
Le circuit considéré est : N’djamena-Mandélia-Guelendeng-Bongor-Guelendeng-Mandélia-
N’djamena.
Langage courant Langage mathématique
a) a)
- De 8h à 9h30 - Dans l’intervalle [ 8 ; 9,5] c'est-à-dire de
Heure de départ de N’djamena : 8h 8h à 9h30,
Heure d’arrivée à Guelendeng : 9h30 f(8) = 0 et f(9,5) = 150km
Vitesse entre 8 et 9h30 : 100km/h le coefficient directeur de la droite (AB) est :
- De 9h30 à 10h 150−0
= 100
9,5−8
Arrêt à Guelendeng
- Pour xϵ [9,5 ; 10], f(x) = 150(fonction
constante)
- Dans l’intervalle [10 ; 11], le coefficient
- De 10h à 11h(trajet Guelendeng-Bongor 230−150
directeur de la droite (CD) est : =
à l’aller) 11−10

10h : départ de Guelendeng 80km


P a g e | 150

11h : arrivée à Bongor


Vitesse entre 10h et 11h est : 80km/h - Dans l’intervalle [11 ; 13,5], le coefficient
- De 11h à 13h30(retour Bongor- 0−230
directeur de la droite (DE) est : 13,5−11 = –
N’djamena)
92.
Vitesse entre 11h et 13h30 est 92km./h
b) L’image de 10,5 est le nombre y tel que
b) Le bus se trouvait à mi-chemin entre
f(10,5) = y. C’est donc 190 qui est
Guelendeng-Bongor à l’aller à 10h30
l’ordonnée du nombre 10,5 par f.
1
donc à 2(150+230) c'est-à-dire à 190

km de N’Djaména. c) Ce sont les solutions de l’équation


c) Heure de passage à Mandélia f(x) = 50.
er
1 passage entre 8h30 et 9h abscisse du point du segment [AB] d’ordonnée
ème
2 passage entre 12h30 et 13h 50.
abscisse du point du segment [DE]d’ordonnée
50.

Exemple 2
Le tableau suivant est extrait du tarif postal en vigueur dans un pays d’Afrique Centrale :
Masses en grammes Tarifs ordinaires
]0;20 ] 180 F CFA
]20;40 ] 450 F CFA
]40;60 ] 500 F CFA
]60;80 ] 600 F CFA
]80;100 ] 700 F CFA
]100;200 ] 800 F CFA
]200;300 ] 900 F CFA

Les données de ce tableau sont ci-dessous représentées


a) Quels affranchissements seront-ils nécessaires
pour expédier chacune des lettres dont les
masses sont ainsi données : 120 g ; 80 g ; 6 g ;
59 g ; 21 g ?
b) Quelle est la masse maximale d’une lettre
affranchie à 900 F CFA ?
P a g e | 151

Résolvons le problème posé


En langage mathématique, l’application f qui donne l’affranchissement d’une lettre en
fonction de sa masse est telle que :
 Un nombre négatif n’a pas d’image par f.
 L’image par f d’un nombre de l’intervalle ]0 ; 20] est 180
 L’image par f d’un nombre de l’intervalle ]20 ; 40] est 450
 ….
 Un nombre plus grand que 300 n’a pas d’image par f.
Ainsi,
a) f(120) = 800 ; f(80) = 600 ; f(6) = 180 ; f(59) = 500 ; f(21) = 450
Les affranchissements nécessaires pour les lettres de masses 120 g ; 80 g ; 6 g ; 59 g ; 21
g sont respectivement : 800F; 600F ; 180F ; 500F et 450F.
b) La masse maximale d’une lettre affranchie à 900Fest 300g

4 Définition de la composée d’applications affines


Activité 7
On donne deux applications affines f et g définies par :
Pour tout x réel, f(x) = x - 3 et g(x) = - 2x + 1
a) Calcule f(0) et g[f(0)] ; f(1) et g[f(1)] ; f(- 2) et g[f(-2)] ; f(-3) et g[f(-3)].
b) Détermine, pour tout x réel la fonction g[f(x)]. Note par la lettre h la nouvelle
fonction g[f(x)] obtenue c'est-à-dire h(x) = g[f(x)]. Comment appelles-tu la nouvelle
fonction h ?
c) Calcule h(0) ; h(1) ; h(-2) et h-3). Quelle remarque fais-tu ?
d) Calcule g(0) et f[g(0)] ; g(1) et f[g(1)] ; g(- 2) et f[g(- 2)] ; g(-3) et f[g(-3)].
e) Détermine, pour tout x réel la fonction f[g(x)].
As-tu pour tout x réel, f[g(x)] = g[f(x)] ?

Définition
f et g étant deux applications affines, la composée de f par g notée gof définie par :
pour tout x réel (gof)(x) = g[f(x)] est aussi une application affine.

Remarques
1) De manière générale, pour tout x réel, (gof)(x) ≠ (fog)(x).
P a g e | 152

2) Pour trois applications affines f, g et h, la composée fogoh est telle que :


(fog)oh = fo(goh).

Exemples
1) Dans chacun des cas suivants, déterminons les composées fog et gof des applications
affines données :
a) f(x) = -x + 2 et g(x) = 2x – 1
Pour tout x réel, fog(x) = f[g(x)]
= f(2x – 1)
= - (2x – 1) + 2
= - 2x + 1 + 2
= - 2x + 3
fog(x) = - 2x + 3
Et pour tout x reel, gof(x) = g[f(x)]
= g(- x + 2)

= 2(-x + 2) – 1

= - 2x + 4 – 1

= - 2x + 3
gof(x) = - 2x + 3

▼Remarque
Ici, fog =gof.
b) f(x) = 3x + 1 et g(x) = -5x + 7
Pour tout x réel, fog(x) = f[g(x)]
= f(-5x +7)
=3(-5x + 7) + 1
= - 15x + 21 + 1
= - 15x + 22
fog(x) = - 15x + 22
Et pour tout x réel, gof(x) = g[f(x)]
= g(3x + 1)
= - 5(3x + 1) + 7
= - 15x – 5 + 7
= - 15x + 2
P a g e | 153

▼Remarque
Ici, fog ≠ gof
2) f, g et h sont trois applications affines telles que, pour tout x réel,
f(x) = 2x – 1 ; g(x) = x – 5 et h(x) = - 3x + 7
Déterminons (fog)oh et fo(goh).
Pour tout x réel, trouvons fog puis (fog)oh :
fog(x) = f[g(x)]
= f(x- 5)
= 2(x – 5) – 1
= 2x – 10 – 1
= 2x – 11
[(fog)oh](x) = [fog](h(x))
= [fog](- 3x + 7)
= 2(- 3x + 7) – 11
= - 6x + 14 – 11
= - 6x + 3
[(fog)oh](x) = - 6x + 3
Et pour tout x réel, trouvons goh puis fo(goh) :
goh(x) = g[h(x)]
= g(- 3x + 7)
= - 3x + 7 – 5
= - 3x + 2
fo(goh)(x) = f[goh(x)]
= f(- 3x + 2)
= 2(- 3x +2) – 1
= - 6x + 4 – 1
= - 6x + 3
[fo(goh)](x) = - 6x + 3.

▼Remarque
Pour tout réel x, [(fog)oh](x) =[fo(goh)](x).
P a g e | 154

Résumé
Applications linéaires et proportionnalité
Définition d’une application linéaire
on appelle application linéaire, toute application définie sous la forme f(x) = ax où a est un
nombre réel.
Toute application linéaire traduit une situation de proportionnalité et sa représentation
graphique est une droite qui passe par l’origine du repère.
L’ordonnée du point d’abscisse égale à 1 est le coefficient a de l’application linéaire.

Propriétés de proportionnalité et linéarité


Une situation de proportionnalité peut être traduite par une application linéaire et
reciproquement:
Proportionnalité Linéarité
x f(x) = ax
ax

u v u+v
au av au + av f(u + v) = au + av

u ku
au k(au) f(ku) = kf(u)= k(au)

Applications affines
Définition d’une application affine
a et b sont des nombres réels.
La relation qui fait correspondre à tout nombre x le nombre ax + b est appelée application
affine.
Les applications affines sont généralement notées par des lettres f ; g ; h ;…
Ainsi, on note :
f: ℝ ⤑ ℝ
x ⟼ ax + b
ou encore : f(x) = ax + b
P a g e | 155

Sens de variation d’une application affine


Propriété :
Une application affine f étant définie par f(x) = ax + b,
 Si a  0 alors f est croissante
 Si a = 0 alors f est constante
 Si a  0 alors f est décroissante.

Représentation graphique d’une application affine


Définition :
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), A et B étant des ensembles de nombres réels et f
une application de A dans B, on appelle représentation graphique de l’application f,
l’ensemble des points du plan de coordonnées (x ; f(x)), x étant un élément de A.

Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), a et b étant des nombres réels donnés et f une
application affine définie par f(x) = ax + b, la représentation graphique de f dans le repère
(O, I, J) est la droite d’équation y = ax + b.

Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux fonctions affines f et f’ définies
par f(x) = ax +b et f’(x) = a’x + b’ sont représentées par deux droites parallèles si a = a’

Définition de la composée d’applications affines


Définition
f et g étant deux applications affines, la composée de f par g notée gof définie par :
pour tout x réel (gof)(x) = g[f(x)] est aussi une application affine.

Exercices
1. Parmi les fonctions suivantes, indique celles qui sont des applications affines en précisant
les valeurs de a et b.
𝑥 2 𝑥
f(x) = 7 + 2 ; g(x) = - x ; h(x) = x + 3 ; k(x) = 7(3 – 2x) ; l(x) = - 3;
√2
7 1+2𝑥
m(x) = x2 – 11; n(x) = 𝑥 + 2; o(x) = ; 𝑞(𝑥) = - 8; r(x) = x√3 + 2.
3
P a g e | 156

2.On donne l’application affine f définie pour tout x réel par:


f(x) = - 2x + 5.
1 3
a) Calcule f(5) ; f(-3) ; f(- 2); f(4).

b) Calcule les nombres a, b et c tels que f(a) = 5 ; f(b) = - 5 ;


3
f(c) = - 4.

3.f est l’application affine telle que f(-1) = 3 et f(2) = - 2.


a) Calcule le coefficient et le terme constant de cette application affine.
b) Recopie et complète le tableau suivant :
x -3 0 1
2
f(x) 5 0 -1
4
4.Donne le sens de variation de chacune des applications affines suivantes :
f(x) =2x + 3 ; g(x) = - 5x ; h(x) = (3 - 2√2)x – 2 ; i(x) = 7 ;
1
k(x) = - 3x + 2.

5.a et b étant des nombres réels, f est l’application affine définie pour tout x réel par :
f(x) = ax + b.
Dans chaque cas, détermine :
a) b sachant que a = - √3 et f(5) = 7.
b) a sachant b = 1 + √2 et f(3) = - √2.
c) a et b sachant que f(3) = 1 et f(-√5) = 3.
6.f est l’application affine définie pour tout x réel par :
f(x) = (2√2 - 1)x + 1.
a) f est-elle croissante ou décroissante ?
2 3 2
b) Range par ordre croissant, sans les calculer les nombres f(√2 - 1) ; f(3) ; f(5) ; f( ).
√5

7.f est une application linéaire. Complète le tableau suivant :


X -2 1 + √3 √2 1 - √2
f(x) -√2 √3
8.f est l’application linéaire telle que f(- 3) = 2.
Calcule le coefficient de cette application linéaire et complète le tableau
suivant :
P a g e | 157

x -2 1 0
-3

f(x) 5
-4 -1 3
5

9. Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), représente graphiquement les applications linéaires
définies pour tout x réel par :
1
f(x) = - 7x ; g(x) = 3x ; h(x) = x ; k(x) = 2x.

10.Calcule le coefficient des applications linéaires f ; g et h telles que :


a) f(2) + f(3) = - 5
b) 2g(1) = 0,5
2 3
c) h(2) – h(3) = 4

11.ABCD est un rectangle de côtés respectifs 5cm et 3 cm. M est un point appartenant à [DC]
tel que DM = x.

a) Exprime l’aire y1 du trapèze ABCM en fonction de x.


b) Exprime l’aire y2 du triangle ADM en fonction de x.
c) Pour quelle valeur de x, l’aire du triangle ADM est-elle la moitié de l’aire du
trapèze ABCM ?

12.f est une application affine telle que pour tout x réel, f(x) = x√2 + 3.

a) Calcule f(1) ; f(√2) ; f(-√2) ; f(√50).


b) Calcule les nombres qui ont pour images 3 ; 4 et 3 - √2.

1 −1
13.a) Détermine l’application affine f telle que f(3) = 2 et f(- 1) = 2

b) représente f dans un repère (O, I, J) .

14.Complète le tableau suivant pour qu’il soit un tableau de valeurs d’une application affine :

x 2 0 4 6
y -5 -2 … …
15.Un artisan est payé par un marchand de jouets de la façon suivante : chaque semaine, il
reçoit un salaire de 400F plus 50F par jouet qu’il réalise.

On note x le nombre de jouets réalisés par semaine et y le salaire correspondant en francs.


P a g e | 158

a) Recopie et complète le tableau suivant :


x 0 2 8 15
y
b) Exprime y en fonction de x.
c) Représente graphiquement l’application affine f définie pour tout x réel par : f(x) = 50x +
400 (prendre 1cm pour 2unités sur l’axe des abscisses et 1cm pour 100 unités sur l’axe des
ordonnées)
d) Par simple lecture de ce graphique (on fera apparaitre les pointillés nécessaires), indique :
 Le nombre de jouets à réaliser s’il veut gagner 1200F en une semaine ;
 Le nombre minimal de jouets à réaliser s’il veut gagner plus de 825F par semaine.
e) Retrouve le résultat de la question d) en résolvant l’inéquation
50x + 400 ≥ 825
f) Cet artisan espérait gagner 1200f en une semaine mais une panne de machine l’ayant
retardé, il n’a pu fabriquer que les 75% des jouets prévus.
 Combien de jouets a-t-il réalisés ?
 Quelle somme a-t-il réellement gagné ?
P a g e | 159

Leçon 12 Fractions rationnelles

Objectifs
 Déterminer les conditions d’existence d’une fraction rationnelle ;
 simplifier une fraction rationnelle dans des cas simples ;
 utiliser les expressions simplifiées pour le calcul de valeurs numériques ;
 déterminer la forme canonique d’une fonction rationnelle ;
 résoudre des équations ou des inéquations impliquant des fractions rationnelles.

1 Définition de fractions rationnelles


Activité 1
On donne deux polynômes P(x) = 2x3-5 et Q(x) = x2-1.
a) Détermine le degré de P puis le degré de Q.
𝑃(𝑥)
b) Ecris une fraction 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥).

c) Peux-tu calculer 𝑓(𝑥) pour toutes les valeurs réelles de 𝑥 ?


d) Si non, pour quelles valeurs de 𝑥 ne peux-tu pas calculer 𝑓(𝑥) ?

Définition
Une fonction f est appelée fonction rationnelle (ou fraction rationnelle) si on peut l’écrire
𝑃(𝑥)
sous forme 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥) où 𝑃(𝑥) et 𝑄(𝑥) sont des fonctions polynômes.

𝑓 est définie pour tout 𝑥 tel que 𝑄(𝑥) ≠ 0.

Exemple
Soit 𝑓 la fonction suivante :

𝑓:ℝ⟶ℝ3𝑥2−2𝑥+1
𝑥⟼ 𝑥−4

 𝑓 est le quotient de deux fonctions polynômes donc f est une fonction rationnelle.
 Elle est définie pour tout 𝑥 tel que 𝑥 − 4 ≠ 0 c ′ est − à − dire 𝑥 ≠ 4
Donc le domaine de définition de 𝑓 est l’ensemble 𝐷𝑓 = ℝ\4 ou 𝐷𝑓 = ℝ − 4.
P a g e | 160

2 Simplification de fonctions rationnelles

Activité 2
On considère les polynômes suivants :
A(𝑥) = 𝑥 2 − 8𝑥 + 16 et B(𝑥) = 3𝑥 − 12.
a) Factorise A(𝑥) et B(𝑥).
A(𝑥)
b) Soit 𝑓(𝑥) = B(𝑥) une fonction rationnelle.
En utilisant les formes factorisées de A(𝑥) et B(𝑥), détermine le domaine de définition de 𝑓.
c) En t’inspirant de la simplification des fractions, simplifie la fraction rationnelle sur son
domaine de définition.

▼Méthode
P(x)
Soit f(x) = Q(x) une fonction rationnelle.

Pour simplifier l’écriture de f(x), on doit :


- Déterminer le domaine de définition de f.
- Sur cet ensemble de définition, procéder à la simplification du facteur commun aux
expressions factorisées de P(x) et de Q(x).

Exemple
𝑥 2 −9
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −6𝑥+9.

Simplifions 𝑓(𝑥) :
𝑓 est une fraction rationnelle dont le numérateur est 𝑃(𝑥) = 𝑥 2 − 9 et le
dénominateur 𝑄(𝑥) = 𝑥 2 − 6𝑥 + 9.
Factorisons 𝑃(𝑥) et 𝑄(𝑥).
En appliquant les identités remarquables, on obtient : 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 3)(𝑥 + 3)
et 𝑄(𝑥) = (𝑥 − 3)2.
(𝑥−3)(𝑥+3)
On a donc : 𝑓(𝑥) = .
(𝑥−3)2

a) Déterminons le domaine de définition de f.


𝑓 est définie pour tout 𝑥 tel que (𝑥 − 3)2 ≠ 0, donc 𝑥 ≠ 3 et 𝐷𝑓 = ℝ\{3}.
b) Sur 𝐷𝑓 = ℝ\{3}, on peut simplifier 𝑓(𝑥).
(𝑥−3)(𝑥+3) 𝑥+3
On a donc : 𝑓(𝑥) = (𝑥−3)(𝑥−3) = .
𝑥−3
𝑥+3
On écrit :∀𝑥 ∈ ℝ\ {3}, 𝑓(𝑥) = .
𝑥−3
P a g e | 161

3 Forme canonique d’une fonction rationnelle

NB :
Pour tout le reste de ce cours, nous n’étudierons que les fonctions rationnelles dont la forme
𝑎𝑥+𝑏
générale est 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑥+𝑑 avec 𝑐𝑥 + 𝑑 ≠ 0.

Activité 3
3𝑥+2
On considère la fonction rationnelle 𝑓(𝑥) = .
𝑥−1

a) quel est le domaine de définition de 𝑓?


b) exprime le numérateur en fonction du dénominateur. Qu’obtiens-tu ?

c) Utilise cette expression du numérateur obtenue dans l’expression de 𝑓 puis effectue la


simplification là où c’est possible.
Quelle expression obtiens-tu ?

Ecriture de la forme canonique d’une fraction rationnelle


𝑎𝑥+𝑏
Toute fonction rationnelle f de forme générale 𝑓(𝑥) = avec 𝑐𝑥 + 𝑑 ≠ 0 peut être
𝑐𝑥+𝑑
𝑎
transformée sous forme canonique suivante : 𝑓(𝑥) = 𝑏(𝑥−ℎ) + 𝓀 avec 𝑏(𝑥 − ℎ) ≠ 0.

▼Méthode
Pour passer de la forme rationnelle générale à la forme canonique d’une fonction rationnelle,
on peut :
1. Soit, faire apparaître le dénominateur dans le numérateur.
2. Soit, effectuer la division euclidienne.
Exercice :
2𝑥+5
On donne la fonction rationnelle 𝑓(𝑥) = 𝑥+3

a) Donne le domaine de définition de 𝑓.

b) Ecris 𝑓 sous la forme canonique en effectuant la division euclidienne.

4 Opérations sur les fractions rationnelles


Activité 4
2𝑥+1 𝑥+3
Soit 𝑓(𝑥) = 3𝑥−4 et 𝑔(𝑥) = deux fonctions rationnelles.
𝑥
P a g e | 162

a) Détermine 𝐷𝑓 et Dg.

b) 𝑓 et 𝑔 ont-ils le même dénominateur ?

Calcule 𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥) .

c) Calcule 𝑓(𝑥). 𝑔(𝑥) .

d) Quels sont les domaines de définition de 𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥) et 𝑓(𝑥). 𝑔(𝑥) ?

Règles
Les règles des opérations (addition, multiplication) sont les mêmes sur les fonctions
rationnelles que celles des opérations sur les fractions des nombres réels.
Ainsi, on a :
. L’addition (la somme) de deux fonctions rationnelles est une fonction rationnelle.
. La multiplication (ou produit) de deux fractions rationnelles est une fonction rationnelle.

5 Equations utilisant les fonctions rationnelles


Activité 5
𝑎
a) On considère une fraction de réels notée 𝑏.

Complète :
𝑎 ….
∗ = 0 ⟺ {𝑏 ≠0
𝑏
𝑎 ….
* 𝑏 = 1 ⟺ {𝑏 ≠ 0 .
2𝑥+1 2𝑥+1
b) En utilisant cette démarche, résous l’équation: 3𝑥−6 = 0 puis 3𝑥−6 = 1.

Règles
𝑃(𝑥)
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥) avec 𝑄(𝑥) ≠ 0.

𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 0
𝑅é𝑠𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 = 0 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à { .
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0
𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 𝑄(𝑥)
𝑅é𝑠𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 = 1 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à { .
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0
 a étant un nombre réel ;
𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 𝑎. 𝑄(𝑥)
𝑅é𝑠𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 = 𝑎 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à {
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0
P a g e | 163

Exercice :

On considère la fonction rationnelle


4𝑥−3
𝑓(𝑥) = 2𝑥+5

Résous dans ℝ l’ équation 𝑓(𝑥) = −1

6 Inéquations utilisant les fonctions rationnelles


Activité 6:

On considère l’expression :
𝑥−3
A(𝑥) = (𝑥 − 3)(2𝑥 + 4) et la fonction rationnelle 𝑓(𝑥) = 2𝑥+4.

a) Vérifie le signe de A(𝑥) et de 𝑓(𝑥) dans l’intervalle ]← ;-2[∪]3 ;→ [.


Que constates-tu ?

b) Vérifie le signe de A(𝑥) et de 𝑓(𝑥) dans l’intervalle ]-2 ;3[.


Que constates-tu ?

Règle
𝑃(𝑥)
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥), une fonction rationnelle.
𝑃(𝑥)
 Résoudre l’inéquation 𝑄(𝑥) ≤ 0 revient à résoudre l’équation 𝑃(𝑥). 𝑄(𝑥) ≤ 0. ( 𝑄(𝑥) ≠ 0)
𝑃(𝑥)
 Résoudre l’inéquation 𝑄(𝑥) ≥ 0 revient à résoudre l’équation 𝑃(𝑥). 𝑄(𝑥) ≥ 0 .( 𝑄(𝑥) ≠ 0)

Exercice :

Résous dans ℝ les inéquations suivantes :


2𝑥−4 2𝑥−4
≥ 0 et < 0.
𝑥+3 𝑥+3

Résumé
Fractions rationnelles
Définition
Une fonction f est appelée fonction rationnelle (ou fraction rationnelle) si on peut l’écrire
𝑃(𝑥)
sous forme 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥) où 𝑃(𝑥) et 𝑄(𝑥) sont des fonctions polynômes.
P a g e | 164

 𝑓 est définie pour tout 𝑥 tel que 𝑄(𝑥) ≠ 0.


 Le degré d’une fonction rationnelle est égal à la différence du degré du numérateur de celui
du dénominateur.

Forme canonique d’une fraction rationnelle


𝑎𝑥+𝑏
Toute fonction f de forme générale 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑥+𝑑 avec 𝑐𝑥 + 𝑑 ≠ 0 peut être transformée sous
𝑎
forme canonique suivante : 𝑓(𝑥) = 𝑏(𝑥−ℎ) + 𝓀 avec 𝑏(𝑥 − ℎ) ≠ 0.

Opérations sur les fractions rationnelles


Les règles des opérations (addition, multiplication) sont les mêmes sur les fonctions
rationnelles que celles des opérations sur les fractions des nombres réels.
Ainsi, on a :
. L’addition (la somme) de deux fonctions rationnelles est une fonction rationnelle.
. La multiplication (ou produit) de deux fractions rationnelles est une fonction rationnelle.

Equations utilisant les fonctions rationnelles


𝑃(𝑥)
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥) avec 𝑄(𝑥) ≠ 0.

𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 0
 =0⇔{ .
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0

𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 𝑄(𝑥)


 =1⇔{ .
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0
 a étant un nombre réel ;
𝑃(𝑥) 𝑃(𝑥) = 𝑎. 𝑄(𝑥)
=𝑎⇔{
𝑄(𝑥) 𝑄(𝑥) ≠ 0
Inéquations utilisant les fonctions rationnelles
Règle
𝑃(𝑥)
 Résoudre l’inéquation 𝑄(𝑥) ≤ 0 revient à résoudre l’équation 𝑃(𝑥). 𝑄(𝑥) ≤ 0 et 𝑄(𝑥) ≠ 0.
𝑃(𝑥)
 Résoudre l’inéquation 𝑄(𝑥) ≥ 0 revient à résoudre l’équation 𝑃(𝑥). 𝑄(𝑥) ≥ 0 et 𝑄(𝑥) ≠ 0.
P a g e | 165

Exercices
1. Trouve, dans chaque cas, l’ensemble de définition de la fonction rationnelle f.
−3𝑥 𝑥−1
a) 𝑓(𝑥) = ; b) 𝑓(𝑥) = 4𝑥 + 9−𝑥 2.
𝑥 2 −𝑥+1

𝑥+2
2. Soit la fonction rationnelle suivante: 𝑓(𝑥) = .
𝑥 2 −4

a) Détermine le domaine de définition de f.


b) Simplifie 𝑓(𝑥) sur son domaine de définition.
c) Résous dans ℝ : 𝑓(𝑥) = 1 et 𝑓(𝑥) > 1 .

𝑥 2 +𝑥
3. Soit 𝑓(𝑥) = .
𝑥 3 −𝑥 2
a) Détermine le domaine de définition de f.
b) Simplifie 𝑓(𝑥) sur son domaine de définition.
c) Calcule : 𝑓(−4) ; 𝑓(1) ; 𝑓(0) ; 𝑓(3) ; 𝑓(−2√2).

4. On considère les polynômes suivants :


A(𝑥) = 9 − 4𝑥 2 et B(𝑥) = (2𝑥 + 3)(𝑥 − 1) + 2𝑥(2𝑥 + 3).
a) Factorise A(𝑥) et B(𝑥).
A(x)
b) Soit 𝑓(𝑥) la fonction rationnelle définie par 𝑓(𝑥) = B(x).
- Détermine le domaine de définition de f.
- Simplifie 𝑓(𝑥) sur son domaine de définition.
1
c) Calcule 𝑓 (3) ; f(- 2); 𝑓(0).

d) Calcule 𝑓(√2) puis encadre 𝑓(√2)par des décimaux d’ordre 2 sachant que
1,414< √2 < 1,415.
e) Résous dans ℝ les équations suivantes : 𝑓(𝑥) = 0 ; 𝑓(𝑥) = 1.
f) Résous dans ℝ les inéquations suivantes : 𝑓(𝑥) < 0 ; 𝑓(𝑥) ≤ 1.

𝑓 ∶ ℝ→ ℝ
5. On considère la fonction rationnelle suivante 3𝑥−4
𝑥⟼ 2𝑥+1

a) Détermine 𝐷𝑓 .

b) Ecris 𝑓(𝑥) sous forme canonique.8


3
c) Résous dans ℝ l’équation 𝑓(𝑥) = 2.

d) Résous dans ℝ l’inéquation 𝑓(𝑥) ≥ 0.


P a g e | 166

6. On considère les fonctions rationnelles suivantes :


𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ → ℝ
5 et 8𝑥+6
𝑥 ⟼ 4𝑥+3 𝑥 ⟼ 2𝑥+1
a) Détermine 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 .
b) Effectue : 𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥) et 𝑓(𝑥). 𝑔(𝑥).
c) Résous dans ℝ 𝑓(𝑥) = −3 et 𝑔(𝑥) = 0.
d) Résous dans ℝ l’inéquation : 𝑓(𝑥) ≥ 0 et 𝑔(𝑥) ≥ 0.
P a g e | 167

Leçon 13 : Equations de droites

Objectifs
 Écrire une équation et/ou une équation réduite de la droite définie par :
 un point et un vecteur directeur,
 deux points,
 un point et son coefficient directeur ;
 écrire une équation de la droite :
 passant par un point et parallèle à une droite donnée,
 passant par un point et perpendiculaire à une droite donnée ;
 construire une droite déterminée par :
 une équation,
 un point et un vecteur directeur,
 un point et son coefficient directeur ;
 vérifier l’appartenance ou non d’un point à une droite définie par son équation
 trouver un vecteur directeur d’une droite définie par son équation;
 déterminer le point d'intersection de deux droites sécantes ;
 trouver, à partir du tracé d'une droite dans le plan muni d'un repère :
 une équation de cette droite,
 son coefficient directeur,
 les coordonnées d'un point de cette droite ;
 reconnaître ou justifier, à l'aide de leurs pentes, que deux droites sont parallèles ;
 reconnaître ou justifier, à l'aide de leurs pentes, que deux droites sont
perpendiculaires.

1 Ecriture d’une équation de droite définie par :


Dans toute la leçon, sauf mention contraire, le plan est muni d’un repère orthonormé
(O, I, J).
1.1 Un point et un vecteur directeur
Activité1
⃗ (12) et un point
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J) on donne un vecteur 𝑢
A(0 ; 3). Désigne par M(x ; y) un point de ce plan.
P a g e | 168

a) Exprime en fonction de x et y les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝑀.
b) A quelle condition les vecteurs 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont-ils colinéaires ?
⃗ et 𝐴𝑀
c) Exprime ainsi y en fonction de x.
d) Donne des valeurs à x et trouve y puis place les points ainsi obtenus dans le repère
construit. Où sont placés ces différents points obtenus ?

Propriété
 𝑢
⃗ est un vecteur et A, un point du plan.
⃗ est l’ensemble des
La droite (D) passant par A et de vecteur directeur 𝑢
⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
points M du plan tels que les vecteurs 𝑢 𝐴𝑀 soient colinéaires c'est-à-dire qu’il existe un
réel k tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = k. 𝑢
⃗.
 Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), toute droite non parallèle à l’axe des
ordonnées admet une équation réduite de la forme y = ax +b.
Le nombre réel a est appelé le coefficient directeur de cette droite ;
le nombre réel b est appelé ordonnée à l’origine de cette droite.
 Toute droite parallèle à l’axe des ordonnées admet une équation de la forme x = b où b
est un nombre réel quelconque.

Exercice
2
On donne le vecteur 𝑢
⃗ (−1 ) et le point A(- 3 ; 2).
Détermine l’équation de la droite (D) passant par A et admettant 𝑢
⃗ pour vecteur
directeur.

1.2 Deux points

Activité 2
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J) on donne les points A(2 ;1) et B(- 2 ; 3).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a) Place les points A et B dans ce repère puis construis le vecteur AB.
b) Détermine les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
c) On désigne par M(x ; y) un point du plan. Exprime en fonction de x et y les coordonnées
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ puis donne la condition de colinéarité des deux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
du vecteur 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Tire
AB et AM
de cette égalité y en fonction de x.
P a g e | 169

Propriété
A et B étant deux points du plan, il existe une droite et une seule (D) passant par A et B et
admettant ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 pour vecteur directeur.
Cette droite est l’ensemble des points M du plan tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 soient colinéaires.

Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J) on donne les points A(1 ;2) et B(- 2 ; - 3).
Donne l’équation de la droite (D) passant par A et B.

1.3 Un point et le coefficient directeur

Activité 3
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(-1 ; 2) et on désigne
par 3 le coefficient directeur de la droite (D) passant par A.
a) Complète la phrase suivante : une équation de droite est généralement écrite sous la
forme y = …
b) Sous cette forme d’équation de droite, remplace x et y respectivement par l’abscisse et
l’ordonnée du point A et tire b.
c) Donne alors l’équation de la droite (D) passant par A et admettant 3 comme coefficient
directeur.
d) Trace cette droite (D) dans le repère (O, I, J).

Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(α ;β) et un nombre réel a.
Il existe une droite (D) et une seule passant par A et ayant a comme
coefficient directeur.

Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A (2 ; - 1).
Détermine l’équation de la droite (D) passant par A et ayant – 2 comme
coefficient directeur.
P a g e | 170

2 Ecriture d’une équation de droite passant par :

2.1 Un point et parallèle à une droite donnée

Activité 4
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A( 2 ; 1) et la droite (D)
d’équation y = 2x + 1.
a) Trouve les coordonnées de deux points distincts de (D).
b) Donne un vecteur directeur de (D).
c) Le point A appartient-il à (D) ?
d) Détermine les coordonnées d’un point B tel que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 soit colinéaire au vecteur
directeur de (D). Trouve l’équation de la droite (AB).

Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A et une droite (D) d’équation
réduite y = ax + b.
Par le point A, il passe une droite et une seule parallèle à la droite (D).

Exercice
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(- 3 ; 2)
et la droite (D) d’équation y = 2x – 3.
Détermine l’équation de la droite (D’) passant par A et parallèle à (D).
Trace (D’).

2.2 Un point et perpendiculaire à une droite donnée

Activité 5
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A( 1 ; 2) et la droite (D)
d’équation y = -2x + 1.
a) Trouve les coordonnées de deux points distincts de (D).
b) Donne un vecteur directeur de (D).
c) Le point A appartient-il à (D) ?
P a g e | 171

d) On donne le point M(x ; y). Détermine les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝑀 puis précise la
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ perpendiculaire au vecteur directeur de la droite
condition pour laquelle le vecteur 𝐴𝑀
(D). Quelle expression obtiens – tu ?

Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A et une droite (D) d’équation
réduite y = ax + b.
Par le point A, il passe une droite et une seule perpendiculaire à la droite (D).

Exercice
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne les points A(- 1 ; 2),
B(-3 ; 6) et C(3 ; - 1).
Détermine une équation de la droite (D) passant par C et perpendiculaire à (AB).

3 Construction d’une droite définie par :

3.1 Une équation

Activité 6 :
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne la droite (D) d’équation
2x – y + 3 = 0.
a) Détermine les coordonnées de deux points appartenant à (D).
b) Trace alors la droite (D).

▼Méthode
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), pour construire la droite (D) d’équation
ax + by + c = 0, il suffit de déterminer les coordonnées de deux points appartenant à (D) et
de tracer la droite (D) qui passe par ces deux points.

Exercice
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), construis la droite (D) d’équation
x – 3y + 4 = 0.
P a g e | 172

3.2 Par un point et un vecteur directeur

Activité 7
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A( 2 ; - 1) et le
vecteur 𝑢
⃗ (1 ; 2).
a) Détermine les coordonnées du point B tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑢⃗ puis place B dans le repère.
b) Construis la droite (AB).

▼Méthode
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), pour construire la droite (D) passant par un point A
⃗ (a ; b), on construit le point B tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
et de vecteur directeur u AB = a . ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
OI + b. OJ.
(D) est donc la droite (AB).

Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(- 3 ; 2).
Construis la droite (D) passant par A et admettant le vecteur 𝑢
⃗ (2 ; 1)
comme vecteur directeur.

3.3 Un point et son coefficient directeur

Activité 8
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(- 1 ; -2).
Soit (D) la droite passant par A et ayant pour coefficient directeur le nombre
réel 2.
a) Complète : une équation réduite de la droite (D) est écrite sous la forme
y = …x + b.
b) En remplaçant x et y respectivement par l’abscisse et l’ordonnée du point A, donne la
valeur de b.
c) Trouve les coordonnées d’un point B distinct de A et appartenant à (D).
d) Trace (D) = (AB).
P a g e | 173

▼Méthode
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), pour construire la droite (D) passant
par un point donné A et de coefficient directeur le nombre réel a, il suffit de
déterminer l’équation réduite de la droite (D). A partir de cette équation
réduite, trouver les coordonnées d’un autre point B de (D) puis construire
(D).

Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(2 ; 1). Trace la
droite (D) passant par A admettant le nombre réel 3 pour coefficient directeur.

4 Détermination du vecteur directeur d’une droite donnée par


son équation
Activité 9
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne la droite (D) d’équation
x – 2y + 1 = 0.
a) Détermine les coordonnées de points distincts A et B appartenant à (D).
b) Déduis – en un vecteur directeur de la droite (D).
c) Ce vecteur est – il colinéaire au vecteur 𝑢
⃗ ( 2 ; 1) ?

Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), la droite (D) d’équation
ax + by + c = 0 admet pour vecteur directeur 𝑢
⃗ (- b ; a).

Exercice
Détermine un vecteur directeur de la droite (D) d’équation 3x + y + 2 = 0.

4.1 Détermination du point d'intersection de deux droites sécantes


Activité 10
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne deux droites (D) et (D’)
d’équations réduites respectives y = - 2x + 1 et y = x – 2.
a) Trace (D) et (D’).
b) Détermine graphiquement les coordonnées du point d’intersection de (D) et (D’).
P a g e | 174

c) Résous l’équation – 2x + 1 = x – 2.
d) Pour la valeur de x trouvée, donne la valeur de y pour l’une ou l’autre des deux
équations de droites y = - 2x + 1 et y = x – 2.

▼Méthode
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), pour déterminer le point
d’intersection de deux droites sécantes (D) et (D’) données par leurs
équations réduites y = ax + b et y = a’x + b’, il suffit de résoudre
l’équation ax + b = a’x + b’.
Pour la valeur de x trouvée, déterminer y dans l’une ou l’autre des deux
équations de droites y = ax + b et y = a’x + b’.

▼NB
Lorsque les deux droites sécantes sont minutieusement tracées
dans un repère bien construit, on peut graphiquement
déterminer les coordonnées du point d’intersection de ces deux
droites.

Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne deux droites (D) et (D’)
d’équations réduites respectives y = - x + 2 et y = 3x – 4.
Trace (D) et (D’) puis détermine graphiquement les coordonnées du point I
intersection de (D) et (D’). Vérifie le résultat par le calcul.

4.2 Détermination des coordonnées d'un point d’une droite, de son


coefficient directeur et de son équation réduite à partir de son tracé

Activité 11
Dans le plan muni d’un
repère (O, I, J), on trace la
droite (D) comme ci-contre
indiquée.
P a g e | 175

a) A partir de ce tracé, trouve les coordonnées de deux points distincts A et B de la droite


(D).
b) Déduis – en le coefficient directeur de la droite (D) en utilisant la relation
𝑦 −𝑦
a = 𝑥𝐵 − 𝑥 𝐴
𝐵 𝐴

c) Donne une équation réduite de la droite (D).

▼Méthode
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on peut à partir du tracé d’une droite déterminer :
 les coordonnées des points de cette droite ;
 le coefficient directeur de cette droite ;
 l’équation réduite de cette droite.

Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on a tracé la droite (D) ci – dessous :

Détermine, à partir de
ce tracé, les coordonnées de deux points distincts de (D) ; le coefficient directeur ainsi qu’une
équation réduite de (D).

4.3 Condition de parallélisme de droites à partir de leurs pentes

Activité 12
a) Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), trace les deux droites (D) et (D’) d’équations
1
respectives x – 3y + 4 = 0 et - 3x + y – 3 = 0.
P a g e | 176

b) Donne les équations réduites des deux droites. Que dire de leurs pentes (coefficients
directeurs).
c) Précise la position des deux droites (D) et (D’).

Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux droites (D) et (D’) d’équations réduites
respectives y = ax + b et y = a’x + b’ sont parallèles si a = a’.

Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), (D) est la droite d’équation y = 3x – 2.
Trouve une équation de la droite (𝐷′ ) passant par le point A(- 2 ; - 3) et parallèle à (D).

4.4 Condition de perpendicularité de droites à partir de leurs pentes

Activité13
a) Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), trace les deux droites (D) et (𝐷′ ) d’équations
1
respectives 3x – y + 4 = 0 et x + y – 3 = 0.
3

b) Donne les équations réduites des deux droites. Calcule le produit de leurs pentes
(coefficients directeurs).
c) Que dire des deux coefficients directeurs ?
d) Précise la position des deux droites (D) et (𝐷′ ).

Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux droites (D) et (𝐷′ ) d’équations
réduites respectives y = ax + b et y = a’x + b’ sont perpendiculaires si a a’= - 1.

Exercice
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), (D) et (D’) sont deux droites
1
d’équations respectives y - 2x – 1 = 0 et 2x – y – 3 = 0.

Construis (D) et (D’) puis montre qu’elles sont perpendiculaires.


P a g e | 177

Résumé
Ecriture d’une équation de droite définie par :
Un point et un vecteur directeur
Propriété
 𝑢
⃗ est un vecteur et A, un point du plan.
⃗ est l’ensemble des
La droite (D) passant par A et de vecteur directeur 𝑢
⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
points M du plan tels que les vecteurs 𝑢 𝐴𝑀 soient colinéaires c'est-à-dire qu’il existe
un réel k tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = k. 𝑢
⃗.
 Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), toute droite non parallèle à l’axe des
ordonnées admet une équation réduite de la forme y = ax +b.
Le nombre réel a est appelé le coefficient directeur de cette droite ;
le nombre réel b est appelé ordonnée à l’origine de cette droite.
 Toute droite parallèle à l’axe des ordonnées admet une équation de la forme x = b où
b est un nombre réel quelconque.
Deux points
Propriété
A et B étant deux points du plan, il existe une droite et une seule (D) passant par A et B et
⃗⃗⃗⃗⃗ pour vecteur directeur.
admettant 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝑀
Cette droite est l’ensemble des points M du plan tels que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ soient colinéaires.

Un point et le coefficient directeur


Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(α ;β) et un
nombre réel a.
Il existe une droite (D) et une seule passant par A et ayant a comme
coefficient directeur.

Ecriture d’une équation de droite passant par :


Un point et parallèle à une droite donnée
Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A et une droite (D) d’équation
réduite y = ax + b.
P a g e | 178

Par le point A, il passe une droite et une seule parallèle à la droite (D).

Par un point et perpendiculaire à une droite donnée


Propriété
Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A et une droite (D) d’équation
réduite y = ax + b.
Par le point A, il passe une droite et une seule perpendiculaire à la droite (D).

Détermination du vecteur directeur d’une droite donnée par son équation


Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), la droite (D) d’équation
ax + by + c = 0 admet pour vecteur directeur 𝑢
⃗ (- b ; a).

Condition de parallélisme de droites à partir de leurs pentes


Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux droites (D) et (D’) d’équations réduites
respectives y = ax + b et y = a’x + b’ sont parallèles si a = a’.
Condition de perpendicularité de droites à partir de leurs pentes

Condition de perpendicularité de droites à partir de leurs pentes


Propriété
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), deux droites (D) et (D’) d’équations
réduites respectives y = ax + b et y = a’x + b’ sont perpendiculaires
si a a’= - 1.

Exercices
5
⃗ (−21).
1.Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne le point A(2 ; 1) et le vecteur 𝑢

a) Ecris une équation de la droite (D) passant par A et de vecteur directeur 𝑢


⃗.
b) Trace (D).
P a g e | 179

3
2.Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), on donne les points M(2 ; - 2) ;

N (2 ; 1) et P (- 4 ; - 1).
a) Ecris une équation de la droite (MN).
b) Construis la droite passant par P et de vecteur directeur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁. Trouve une équation
de cette droite.

3.Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), parmi les droites (D1) ; (D2) ; (D3) ; (D4) ; (D5) et
(D6) d’équations respectives :
3
(D1) : y = - 3x + 2

(D2) : - 3x + y – 3 = 0
1
(D3) : y - 3x – 2 = 0
1
(D4) : y = − 3x – 4

(D5) : x + 3y + 3 = 0
(D6) : y + 3 = 0.
Nomme celles qui sont parallèles et celles qui sont perpendiculaires.

4.Le plan étant muni d’un repère (O, I, J),


a) Dans chacun des cas suivants, trouve une équation de la droite (D) passant par A
et parallèle à (BC) :
 A(3 ; 2) ; B(4 ; - 3) et C(- 3 ; 2)
 A(5 ; - 3) ; B(- 1 ; 2) et C(3 ; 2)
 A(3 ; - 1) ; B(1 ; 0) et C(1 ; 4)
b) Dans chacun des cas suivants, trouve une équation de la droite (L) passant par A
et perpendiculaire à la droite (BC).
 A(0 ; - 2) ; B(4 ; -3) et C(1 ; - 2)
 A(1 ; - 1) ; B(- 1 ; 2) et C(3 ; - 2)
 A(2 ; - 1) ; B(1 ; 3) et C(1 ; - 3)

5.Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), (D) est la droite d’équation
3x – 7y + 21 = 0.
a) Trouve les coordonnées du point A intersection de (D) et (OI) puis les
coordonnées du point B intersection de (D) et (OJ).
P a g e | 180

b) Détermine sans calcul les coordonnées du point C, symétrique de O par


rapport au milieu M de [AB].

6.Le plan étant muni d’un repère (O, I, J), (D) est la droite d’équation
y = px + 2, p étant un réel.
Dans chacun des cas suivants, détermine p pour que :
3
a) (D) passe par le point A(2 ; 1)

b) (D) soit parallèle à la droite (D’) d’équation3x – 2y + 7 = 0


c) (D) soit perpendiculaire à la droite (D’’) d’équation – 2x – 5y – 4 = 0.

7.Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne A(0 ; - 3) ; B(- 3 ; 6) et
C(5 ; 2). La droite perpendiculaire à (BC) et passant par A coupe (BC) en A’ et la droite
perpendiculaire à (AC) passant par B coupe (AC) en B’.
a) Détermine une équation de chacune des droites (AA’) et (BB’)
b) Montre que (AA’) et (BB’) sont sécantes en un point H et calcule les coordonnées
de ce point H.
c) Justifie sans calcul que (AB) ⏊ (HC) puis vérifie-le par le calcul.

8.Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(2 ; 5) ;
B(- 4 ; 3). Trouve une équation de la droite (A’B’), image de la droite (AB) par la
⃗ (−27).
translation de vecteur 𝑢

9.Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points A(- 2 ; 4) ;
B( 4 ; 1) et C(1 ; - 5).
a) Fais la figure que tu complèteras au fur et à mesure.
b) Vérifie que les points A et B appartiennent à la droite (D1) d’équation
x + 2y – 6 = 0. Calcule les coordonnées des points d’intersection de (AB) avec les axes
(0, I) et (0, J).
c) Ecris une équation de la droite (D2) passant par B et C.
⃗ (−1
d) Ecris une équation de la droite (D3) passant par A et de vecteur directeur 𝑢 7
).
e) Ecris une équation de la droite (D4) passant par C et parallèle à la droite (AB).
P a g e | 181

f) On donne les droites d’équations respectives 2x – y – 7 = 0 et 7x + y + 10 = 0. Trouve un


vecteur directeur de chacune d’elles. Ces droites sont-elles parallèles ? Sécantes ?
Pourquoi ?
g) Détermine approximativement à l’aide de la figure les coordonnées du point
d’intersection de (D2) et (D3).
P a g e | 182

Leçon 14 Symétrie centrale – symétrie orthogonale

Objectifs
 Utiliser une symétrie centrale ou une symétrie orthogonale pour construire ;
 utiliser une symétrie centrale ou une symétrie orthogonale pour démontrer :
 une égalité de distances,
 un alignement de points,
 une perpendicularité de droites,
 un parallélisme de droites ;
 composer deux symétries centrales ;
 composer deux symétries orthogonales d’axes parallèles ou perpendiculaires.

1 Définitions

1.1 Symétrie centrale


Un point O étant fixé, M’ est le symétrique de M
par la symétrie de centre O lorsque O est le
milieu du segment [MM’].
On note : 𝑆𝑂 (M)= M’.
On écrit donc : 𝑆𝑂 (M)= M’⟹O est le milieu du
segment [MM’].

1.2 Symétrie axiale ou réflexion


Une droite (𝛥) étant fixée, M’ est le symétrique de
M par la réflexion d’axe (𝛥) lorsque (𝛥) est la
médiatrice du segment [MM’].
Si M∈(𝛥), M’= M.
M’ est le symétrique de M par la réflexion d’axe
(𝛥) se note : 𝑆(𝛥) (M) = M’.
P a g e | 183

Exercice
Soit ABC un triangle du plan.
a) Par C, construis la droite (Δ) parallèle à (AB).
b) Construis le symétrique 𝐴′ 𝐵 ′ 𝐶 ′ du triangle ABC par la symétrie de centre C.
c) Construis le symétrique 𝐴1 𝐵1 𝐶1 du triangle ABC par la réflexion d’axe (Δ).

2 Image d’un segment [AB] et de son milieu I

2.1 Symétrie centrale


[A’B’] est l’image du segment [AB]par la
symétrie de centre O.
On constate que le point I’ image du milieu I de
[AB] est aussi le milieu du segment [A’B’].
De plus, on constate que ABA’B’ est un
parallélogramme de centre O.

2.2 Symétrie axiale

𝑆(𝛥) ([AB]) = [A’B’].


I’ image du milieu I de [AB] est le milieu du
segment [A’B’].
On constate que ABB’A’ est un trapèze isocèle.

Exercice
On considère la figure ci-contre.
B est le milieu de [AC] et E est le milieu de [AD].
a) Détermine l’application du plan qui transforme le point E en C et le point
B en I.
b) On considère la symétrie centrale 𝓈 telle que 𝓈(B) = D et 𝓈(E) = I.
Quel est le centre de cette symétrie ?
P a g e | 184

c) Détermine l’application du plan telle que D ait pour image C et B ait pour image E.
Quelle est l’image du point A par cette application ?
Quelle est l’image de I par cette transformation ?

3 Propriétés

Symétrie de centre O Symétrie axiale (ou


réflexion) d’axe (𝜟)
Les points M tels que Le point O est le seul point Tous les points M de la
𝑆 (𝑀) = 𝑀(point invariants) tel que 𝑆𝑂 (O) = O droite (𝛥) sont tels que
𝑆(𝛥) (𝑀)= M
Image d’un segment L’image d’un segment est un L’image d’un segment est un
segment de même longueur. segment de même longueur.
𝑆𝑂 ([𝐴𝐵])= [A’B’]. 𝑆(𝛥) ([𝐴𝐵])= [A’B’] et AB =
On dit que la symétrie A’B’.
centrale conserve les On dit que la symétrie axiale
distances conserve les distances.
Image du milieu d’un L’image du milieu d’un L’image du milieu d’un
segment. segment est le milieu de segment est le milieu de
l’image de ce segment. l’image de ce segment.
Si I milieu de [𝐴𝐵] et si Si I milieu de [𝐴𝐵] et si
SO([𝐴𝐵])= [𝐴′𝐵′] alors 𝑆(𝛥) ([𝐴𝐵])= [A’B’] alors
𝑆𝑂 (𝐼)=I’est le milieu de 𝑆(𝛥) (𝐼)=I’est le milieu de
[𝐴′𝐵′]. [𝐴′𝐵′].
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve les milieux conserve les milieux.
Image d’une droite L’image d’une droite est une L’image d’une droite est une
droite et les deux droites sont droite.
parallèles. 𝑆(𝛥) (𝐷)=(D’)
𝑆𝑂 (𝐷)=(D’)et (D)∥(D’). Si (D)⊥ (𝛥) alors
Si O∈ (D) alors 𝑆𝑂 (𝐷)=(D). 𝑆(𝛥) (𝐷)=(D).
Images de points alignés Des points alignés ont pour Des points alignés ont pour
P a g e | 185

images des points alignés. images des points alignés.


On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve conserve l’alignement
l’alignement
Images de droites parallèles Deux droites parallèles ont Deux droites parallèles ont
pour images deux droites pour images deux droites
parallèles. parallèles.
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve le conserve le parallélisme
parallélisme
Images de droites Deux droites Deux droites
perpendiculaires perpendiculaires ont pour perpendiculaires ont pour
images deux droites images deux droites
perpendiculaires. perpendiculaires.
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve le conserve le
perpendicularisme. perpendicularisme
Image d’angles L’image d’un angle est un L’image d’un angle est un
angle de même mesure. angle de même mesure.
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve les conserve les mesures
mesures d’angles d’angles.
Image d’un cercle

L’mage d’un cercle est un


L’image d’un cercle est un
cercle de même rayon et dont
cercle de même rayon et dont
le centre est l’image du
le centre est l’image du
centre du cercle antécédent.
centre du cercle antécédent.
P a g e | 186

Exercice
ABC est un triangle. Le point B’ est le symétrique de B par rapport à (AC) et le point C’ est le
symétrique de C par rapport à (AB).
Démontre que : BC’ = B’C.

4 Symétries successives

4.1 Symétries centrales successives


Activité 1
Dans un plan, place trois points M, O et O1 non alignés.
a) Construis le point M1 image de M par la symétrie centrale de centre O puis le point M’ image
de M1 par la symétrie centrale de centre O1.
b) Traduis vectoriellement :
𝑆𝑂 (M) = M1 équivaut à …
𝑆𝑂1(M) = M’ équivaut à …
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =2 ⃗⃗⃗⃗⃗
c) En utilisant les écritures vectorielles obtenues en b, démontre que MM′ OO1 .
d) Détermine l’application du plan qui transforme le point M en le point M’.

Composée de deux symétries centrales


Propriété
L’action successive sur une figure (ou un point), de la symétrie de centre I
suivie de la symétrie de centre J est identique à l’action de la translation
⃗⃗ .
de vecteur 2𝐼𝐽
On a :

L’action 𝑆𝐼 suivie de l’action 𝑆𝐽 se note : 𝑆𝐽 O𝑆𝐼 .


On a donc : 𝑆𝐽 O𝑆𝐼 = 𝑡2𝐼𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
P a g e | 187

4.2 Symétries orthogonales successives

4.2.1 Composée de deux symétries orthogonales d’axes parallèles

Activité 2
a) Trace deux droites parallèles (D) et (Δ) et place sur (D) un point A et sur (Δ) un point B tels
que (AB)⊥ (Δ).
b) Marque un point M du plan. Construis le point M1 image de M par la symétrie axiale d’axe
(D) puis le point M’ image de M par la symétrie d’axe (Δ).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
c) Démontre que MM’ = 2AB puis compare la direction et le sens des vecteurs MM′ AB.
d) A quelle application du plan s’identifient les actions de la symétrie d’axe (D) suivie de la
symétrie d’axe (Δ).
Quel est l’élément caractéristique de cette application ?
e) Complète :

Propriété
Soient (D) et (𝛥) deux droites parallèles distinctes et soit A appartenant à (D) et B
appartenant à (𝛥) tels que (AB) perpendiculaire à (D.
Appliquer la symétrie axiale d’axe (D) suivie de la symétrie axiale d’axe (𝛥) revient à
appliquer la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝐴𝐵 .

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′′ = 2𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

4 – 2-2 Composée de deux symétries orthogonales d’axes perpendiculaires


Activité 3 :
a) Marque un point M du plan puis construis deux droites (D) et (Δ) perpendiculaires en O.
P a g e | 188

b) Construis le point M1 image de M par la symétrie axiale d’axe (D) puis le point M’ image de
M1 par la symétrie d’axe (Δ).
c) Joins le point M au point M’ par des pointillés.
Que peut-on dire des points M, M’ et O ?
Que peut-on dire du point O par rapport au segment [MM’] ? Justifie ta réponse.
d) Par quelle application du plan obtient-on le point M’ image du point M ?
Complète :

Propriété
Soient (D) et (𝛥) deux droites perpendiculaires, sécantes en O.
Appliquer la symétrie axiale d’axe (D) suivie de la symétrie axiale
d’axe (𝛥) revient à appliquer la symétrie centrale de centre O.
Donc on a :

Résumé

Définitions
Symétrie centrale
Un point O étant fixé, M’ est le symétrique de M
par la symétrie de centre O lorsque O est le
milieu du segment [MM’].
On note : 𝑆𝑂 (M)= M’.
On écrit donc : 𝑆𝑂 (M)= M’⟹O est le milieu du
segment [MM’].

Symétrie axiale ou réflexion


P a g e | 189

Une droite (𝛥) étant fixée, M’ est le symétrique


de M par la réflexion d’axe (𝛥) lorsque (𝛥) est la
médiatrice du segment [MM’].
Si M∈(𝛥), M’ est en (𝛥).
M’ est le symétrique de M par la réflexion d’axe
(𝛥) se note : 𝑆(𝛥) (M) = M’.

Image d’un segment [AB]et de son milieu I


Symétrie centrale
[A’B’].est l’image du segment [AB]par la
symétrie de centre O.
On constate que le point I’ image du milieu I de
[AB].est aussi le milieu du segment [A’B’].
De plus, on constate que ABA’B’ est un
parallélogramme de centre O.

Symétrie axiale

𝑆(𝛥) ([AB]) = [A’B’].


I’ image du milieu I de [AB] est le milieu du
segment [A’B’].
On constate que ABB’A’ est un trapèze isocèle.

Propriétés

Symétrie de centre O Symétrie axiale (ou


réflexion) d’axe (𝛥)
Les points M tels que Le point O est le seul point Tous les points M de la
𝑆 (𝑀) = 𝑀(point tel que 𝑆𝑂 (O) = O droite (𝛥) sont tels que
invariants) 𝑆(𝛥) (𝑀)= M
P a g e | 190

Image d’un segment L’image d’un segment est un L’image d’un segment est un
segment de même longueur. segment de même longueur.
𝑆𝑂 ([𝐴𝐵])= [A’B’]. 𝑆(𝛥) ([𝐴𝐵])= [A’B’] et AB =
On dit que la symétrie A’B’.
centrale conserve les On dit que la symétrie axiale
distances conserve les distances.
Image du milieu d’un L’image du milieu d’un L’image du milieu d’un
segment. segment est le milieu de segment est le milieu de
l’image de ce segment. l’image de ce segment.
Si I milieu de [𝐴𝐵] et si Si I milieu de [𝐴𝐵] et si
SO([𝐴𝐵])= [𝐴′𝐵′] alors 𝑆(𝛥) ([𝐴𝐵])= [A’B’] alors
𝑆𝑂 (𝐼)=I’est le milieu de 𝑆(𝛥) (𝐼)=I’est le milieu de
[𝐴′𝐵′]. [𝐴′𝐵′].
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve les conserve les milieux.
milieux

Image d’une droite L’image d’une droite est une L’image d’une droite est une
droite et les deux droites droite.
sont parallèles. 𝑆(𝛥) (𝐷)=(D’)
𝑆𝑂 (𝐷)=(D’)et (D)∥(D’). Si (D)⊥ (𝛥) alors
Si O∈ (D) alors 𝑆𝑂 (𝐷)=(D). 𝑆(𝛥) (𝐷)=(D).
Images de points alignés Des points alignés ont pour Des points alignés ont pour
images des points alignés. images des points alignés.
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve conserve l’alignement
l alignement
Images de droites Deux droites parallèles ont Deux droites parallèles ont
parallèles pour images deux droites pour images deux droites
parallèles. parallèles.
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve le conserve le parallélisme
parallélisme
P a g e | 191

Images de droites Deux droites Deux droites


perpendiculaires perpendiculaires ont pour perpendiculaires ont pour
images deux droites images deux droites
perpendiculaires. perpendiculaires.
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve le conserve le
perpendicularisme. perpendicularisme
Image d’angles L’image d’un angle est un L’image d’un angle est un
angle de même mesure. angle de même mesure.
On dit que la symétrie On dit que la symétrie axiale
centrale conserve les conserve les mesures
mesures d’angles d’angles.
Image d’un cercle

L’mage d’un cercle est un


L’mage d’un cercle est un
cercle de même rayon et
cercle de même rayon et dont
dont le centre est l’image du
le centre est l’image du
centre du cercle antécédent.
centre du cercle antécédent.

Symétries successives
Symétries centrales successives
Composée de deux symétries centrales
Propriété :

L’action successive sur une figure (ou un


point), de la symétrie de centre I suivie de
la symétrie de centre J est identique à
⃗⃗⃗⃗1 .
l’action de la translation de vecteur 2𝐼𝐽

On a :
P a g e | 192

L’action 𝑆𝐼 suivie de l’action 𝑆𝐽 se note : 𝑆𝐽 O𝑆𝐼 .


On a donc : 𝑆𝐽 O𝑆𝐼 = 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝐼𝐽 .

Symétries orthogonales successives


Composée de deux symétries orthogonales d’axes parallèles
Propriété
Soient (D) et (𝛥) deux droites parallèles distinctes et soit A
appartenant a (D) et B appartenant a (𝛥) tels que (AB)
perpendiculaire a (D)
appliquer la symétrie axiale d’axe (D) suivie de la symétrie
axiale d’axe (𝛥) revient a appliquer la translation de vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝐴𝐵
Composée de deux symétriques orthogonaux d’axes perpendiculaire
Propriété

Soient (D) et (𝛥) deux droites


perpendiculaires, sécantes en O.
Appliquer la symétrie axiale d’axe (D) suivie
de la symétrie axiale d’axe (𝛥) revient à
appliquer la symétrie centrale
de centre O.

Donc on a :
P a g e | 193

Exercices

1. On considère un triangle ABC, isocèle en A. On désigne par D le symétrique de A par


rapport à (BC). Quelle est la nature du quadrilatère ABDC ?

2. ABC est un triangle.


On désigne par : M le milieu de [BC] ;H le pied de la hauteur issue de A ;E le symétrique de
A par rapport à M ;D le symétrique de A par rapport à (BC) ;
Montre que :

a) les droites (BC) et (DE) sont parallèles ;


b) la médiatrice ( ) de [DE] est aussi la médiatrice de [BC] ;
c) les droites ( ), (BE) et (CD) sont concourantes.

3. EFGH est un parallélogramme de centre O. Le cercle de diamètre [EG] coupe (EF) en M et


(HG) en N. Quelle est la nature du quadrilatère EMGN ? (considère la symétrie de centre O).

4. Soit un rectangle ABCD et un point M du plan.

Soit M1 le symétrique de M par rapport à (AD) ;


M2 le symétrique de M1 par rapport à (BC) ;
M3 le symétrique de M2 par rapport à (AB) ;
M4 le symétrique de M3 par rapport à (DC).
Démontre que M 4 est l’image de M par la
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
translation de vecteur 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
5.Construis un triangle ABC tel que :
AB = 3,5cm ; AC = 4,5cm ; BC = 2cm.

Soient les milieux I et J des côtés [AB] et [AC]. La hauteur (AH) issue de A coupe la droite
(IJ) en O.

Construis l’image A’B’C’ du triangle ABC obtenue en appliquant la symétrie par rapport à
(AH) puis la symétrie par rapport à (IJ).

Quelle est l’image du triangle ABC par la symétrie de centre O. Justifie.


P a g e | 194

6. On considère les droites ( ) et (D) d’équations :


1
( ) : y = 3x – 4 ; (D) : y = -3 x + 6.

On note 𝒮 ( ) et 𝒮 (D) les symétries axiales par rapport à ( ) et (D).


a) Quelles sont les coordonnées du point M’obtenu en appliquant 𝒮 ( )

puis 𝒮 (D) au point M (4 ; 2) ?


b) Quelles sont les coordonnées du point M’’ obtenu en appliquant 𝒮 (D)
puis 𝒮 ( ) au point M ?

7. Voici la figure suivante :

1
a) Soit le point I du segment [AB] tel que AI = 4 AB. Construis

le symétrique A’I’D’ du triangle AID par rapport à la droite


(BC) puis l’image du triangle A’I’D’ par la translation de
vecteur⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷.
b) Par quelle transformation « passe- t- on » du triangle AID au
troisième triangle obtenu ?

8. Trace un triangle ABC, puis marque les milieux respectifs I et J des côtés [AB] et [AC].
a) Construirs directement l’image du triangle AIJ par l’action successive de la
symétrie d’axe (IJ), suivie de la symétrie d’axe (BC).
b) Même consigne en commençant par la symétrie d’axe (BC) suivie de la symétrie
d’axe (IJ).

9. On considère un plan muni d’un repère orthonormé (OIJ).

a) Place les points A (-6 ; 2) ; B (-6 ; 5) ; C (-4 ; 2) ; D (-4 ; 5).


et trace les segments [AB], [BC] et [CD] : on obtient la lettre « N » (figure 1).
b)
1) Trace le symétrique (figure 2) de la figure 1 par rapport à l’axe des ordonnées.
Quelles sont les coordonnées des points A’, B’, C’et D’ correspondants ?
2) Place les points A’’, B’’, C’’, D’’ dont les coordonnées sont les opposés de
celles des points A’, B’, C’ et D’ : on obtient la figure 3.
P a g e | 195

c)
1)Deux transformations usuelles permettent de « passer » de la figure 2 à la figure
3 : caractérise - les.
2) Que peux – tu dire des figures 1 et 3 ?

10. Soit un point A d’un cercle (𝒞) de centre O, et le milieu I de [OA]. Soit (D) la médiatrice
de[OA] et (Δ) la tangente en A au cercle (𝒞).
Construis l’image du cercle (𝒞) obtenue en appliquant la symétrie axiale par rapport à (D),
puis la symétrie axiale par rapport à (Δ).
Par quelle transformation obtiendrais – tu cette image du cercle (𝒞) ? Justifie.
P a g e | 196

Troisième Semaine d’intégration


P a g e | 197

SITUATION D’INTEGRATION – PALIER 3

Titre : Avantages et profits des mathématiques

Contexte :

Adiri est une étudiante en fin de formation à l’université de N’Djaména. Elle effectue des
recherches pour la rédaction de son mémoire. Selon la planification qu’elle a élaborée, elle a
prévu une certaine somme d’argent pour effectuer des recherches, sur internet, sur le sujet
qu’elle a choisi. Pour cela, elle a programmé un volume de 30 heures de connexion pour ses
recherches sur internet. Devant la multiplicité et la diversité des tarifs pratiqués par les
différents cybercafés, elle a décidé de comparer ces différents tarifs afin de choisir l’option la
plus avantageuse pour elle.

Après s’être renseignée auprès de deux cybercafés, voici les tarifs qui lui ont été proposés :

 Cybercafé « la recherche » : forfait d’abonnement unique de 6OOO francs CFA et prix de la


connexion à l’heure : 350 francs CFA
 Cybercafé « le bon choix » : connexion à l’heure : 750 francs ;

Ne disposant des moyens que pour 30 heures de connexion, Adiri est confrontée à la nécessité
de faire un choix qui serait économique pour elle. N’étant pas bonne mathématicienne, elle
vous demande de l’aider à mathématiser ces situations ;

Consigne A :

1. Exprime, en fonction de x, l’expression traduisant le prix de la connexion, proposé par le


cybercafé « la recherche ». Préciser le type de fonction que tu as trouvé ;
2. Exprime, en fonction de x, l’expression traduisant le prix de la connexion, proposé par le
cybercafé « le bon choix ». Précise le type de fonction que tu as obtenu.
3. Exprime sous forme d’intervalle l’ensemble d’étude de ces deux fonctions pour le cas précis
de ces deux situations proposées. Note cet ensemble E ;
4. Dans quel intervalle l’option proposée par le cybercafé « le bon choix » reste-t-elle
avantageuse ? Traduis cette réponse dans le langage courant ;
5. Malgré ces informations, Adiri n’arrive pas encore à faire son choix. Elle décide donc d’aller
se renseigner dans un autre cybercafé dénommé « la concurrence ». Le gérant de ce cybercafé,
aimant les énigmes, dit à Adiri : « si tu prends 5 heures de connexion, tu payes 8250 francs
P a g e | 198

CFA. Mais si tu prends 10 heures de connexion, tu auras à payer 10500 francs CFA. Il faut
savoir que notre tarif comprend un forfait d’abonnement et la connexion à l’heure. »

Exprime, en fonction de x, l’expression traduisant le prix de la connexion, proposé par le


cybercafé « la concurrence ». Précise le type de fonction que tu as obtenu.

6. Représente, dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), les fonctions correspondant
aux différents prix proposés par ces trois cybercafés. Interprète le graphique obtenu en faisant
les comparaisons nécessaires entre ces trois tarifs en fonction des intervalles dégagés. Tu
prendras :
 sur l’axe des abscisses : 1 cm correspond à 2h ;
 sur l’axe des ordonnées : 1 cm correspond à 1000 francs CFA.
7. Pour x ϵ E, quel est l’intervalle de coût que tu obtiendras pour les propositions faites
respectivement par les trois cybercafés.
8. Quel conseil donneras-tu à Adiri par rapport au choix qu’elle devrait faire ?

Consigne B

Après avoir pris la bonne décision, Adiri se dit que les mathématiques peuvent rendre de
bons services dans la vie courante. Et justement, elle a un travail de broderie à faire et elle
voudrait utiliser les transformations géométriques pour rendre plus attrayant le résultat de
son travail.

Ainsi, elle veut exécuter sur un support en étoffe un motif auquel elle lui fera subir des
symétries. Elle te fait encore appel afin de l’aider à réaliser ces constructions. tu
considères la surface de l’étoffe comme un plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) que
tu représenteras au centre de l’étoffe.

Les consignes suivantes sont les orientations fournies par Adiri pour réaliser les motifs
ornementaux qu’elle te demande de l’aider à exécuter.

1. Dans le plan matérialisé par le plan de notre étoffe, trace une droite qui coupe l’axe des
abscisses au point M d’abscisse -3 et l’axe des ordonnées au point N d’abscisse 3. Nomme
(Δ1) cette droite. Quelle est l’équation de cette droite ?
2. Place le point I de coordonnées (-1 ; 2). Que constates-tu ? Par I, construis la droite (Δ2)
perpendiculaire à (Δ1). Quelle est l’équation de la droite (Δ2) ?
3. Place les points A, B et C de coordonnées respectives (-4 ; 0) ; (-4 ; 2) et (-6 ; 1). Quelle est la
nature de ce triangle ABC ?
P a g e | 199

4. Place les points T de coordonnées (-2 ; 4) et P de coordonnées (0 ; 4). Construis l’arc PQ qui
̂ de mesure 90° dans le sens direct d’un cercle de centre T et
intercepte l’angle au centre 𝑇𝑃𝑄
de rayon TP. Comment appelles-tu la surface de cette figure TPQ que tu as tracée ?
5. Par pure curiosité, Adiri demande : « si on considère f(x) comme l’équation de la droite (Δ1) et
g(x) comme l’équation de la droite (Δ2), peux-tu me montrer comment calculer f(x)og(x) ? »

Calcule f(x) o g(x) puis g(x) o f(x). A-t-on fog=gof ?

Consigne C :

Adiri estime que les motifs réalisés ne sont pas suffisants. Comme elle a entendu parler
des symétries, elle te demande si tu peux utiliser cette transformation géométrique pour
compléter les motifs à réaliser.

1. Construis l’image du triangle ABC en appliquant la symétrie d’axe (Δ1) suivie de la


symétrie d’axe (Δ2). Note A’, B’ et C’ ces images construites. Quelles sont leurs
coordonnées respectives ?
2. Construis l’image de la figure TPQ en appliquant la symétrie d’axe (Δ2) suivie de la
symétrie d’axe (Δ1). Note T’, P’ et Q’ ces images construites. Quelles sont leurs
coordonnées respectives ?
3. A’B’C’ et T’P’Q’ sont les images respectives directes des figures ABC et TPQ par
une autre transformation géométrique. Laquelle ? Précise ses éléments
caractéristiques.

Consigne D

A la consigne B, pour les besoins de sa broderie, les calculs ont permis d’écrire les
équations des droites (Δ1) et (Δ2) qui sont désignées respectivement par f(x) et g(x).

𝑓(𝑥)
Soit h(x) la fonction définie dans ℝ par h(x) = .
𝑔(𝑥)

1. Détermine le domaine de définition de h ;


2. Calcule les images par h des nombres -2 ; 0 ; 3 ; √2 ;
3. Exprime h sous la forme canonique ;
4. Résous dans ℝ les équations suivantes :
 h(x) = 1 ;
 h(x) = -1 ;
P a g e | 200

 h(x) = √2 ;
5. Résous dans ℝ les inéquations suivantes :
 h(x) ≤ 0;
 h(x) > 1
P a g e | 201

PALIER 4
Semaines 19 – 23

Activités numériques
 Equations du premier degré à une inconnue dans ℝ
 Inéquation et système d’inéquation du premier degré à
une inconnue dans ℝ
 Systèmes d’équations et d’inéquations dans ℝ ℝ

Activités géométriques
 Rotation
 Homothétie
P a g e | 202

Leçon 15 Equations et inéquations du premier degré à


une inconnue dans ℝ

Objectifs
 Résoudre une équation ou une inéquation du premier degré dans ℝ ;
 résoudre des problèmes se ramenant aux équations ou aux inéquations du premier
degré à une inconnue.
 résoudre un système d'inéquations du premier degré dans ℝ ;
 utiliser les intervalles pour donner l'ensemble des solutions d’un système
d'inéquations du premier degré dans ℝ ;
 représenter graphiquement l'ensemble des solutions d'un système d'inéquations du
premier degré dans ℝ (points d'une droite dont les abscisses sont solutions du
système) ;
 résoudre des problèmes se ramenant aux systèmes d’inéquations du premier degré
dans ℝ à une inconnue.

1 Définitions
1.1 Equations du 1er degré dans ℝ
On appelle équation du 1er degré dans ℝ une égalité entre deux expressions algébriques en fonction
d’une variable de degré 1 appelée inconnue.

Exemples
5
1. l’écriture : 3x - = 0 est une équation du 1er degré à une inconnue qui est x.
4
1
2. l’égalité d’expressions - 2 x + 1 = 5x – 7 est une équation du 1er degré à une inconnue qui est x.

3. l’écriture 4 – y √3 = 9 - 2√2 est une équation du 1er degré dans ℝ et l’inconnue est y.

1.2 Inéquations du 1er degré dans ℝ


On appelle inéquation du 1er degré dans ℝ une inégalité entre deux expressions algébriques qui n’est
vraie que pour certaines valeurs de l’inconnue, l’inconnue étant de degré 1.
P a g e | 203

Exemples
1. L’écriture : 2x – 1< 3 est une inéquation du 1er degré dans ℝ . L’inconnue est x et cette
inégalité n’est vraie que pour les valeurs de l’inconnue x telle que x < 2 ou
x ∈ ]-∞ ; 2[.
2. L’inégalité : - 4 + 2y ≥ y + 5 est une inéquation du 1er degré dans ℝ. L’inconnue est y et cette
inégalité n’est vraie que pour les valeurs de l’inconnue y telles que y ≥ 9 ou
y ∈ [ 9 ; ∞[.
3. L’écriture : -2 < - 3x + 2 √7 est une inéquation du 1er degré dans ℝ, d’inconnue x. Cette
2 2
inégalité n’est vraie que pour tout x < (1 + √7) ou x ∈ ]-∞ ; (1 + √7) [.
3 3

2 Résolution des équations ou des inéquations


du 1er degré dans ℝ
Résoudre une équation ou une inéquation du 1er degré dans ℝ, c’est déterminer les valeurs de
l’inconnue pour lesquelles l’équation ou l’inéquation est vraie.

2.1 Résolution d’équations du 1er degré dans ℝ.


 Les équations du type ax + b = cx + d se résolvent par transformations successives pour
aboutir à une équation du type x = u (u étant un nombre réel).

Exemple
Résolvons l’équation : (E) : - 3x - √2 = 3 + x dans ℝ.
On a : -3 x - √2 = 3 + x
-3 x – x = 3 + √2
- 4 x = 3 + √2
3+ √2 − 3− √2
d’où x = =
−4 4

qui est du type x = u.


− 3− √2
On a donc S = { }
4

 Certaines équations du 2ème ou du 3ième degré peuvent se ramener sous la forme A (x) = 0 où
A(x) est un produit de 2 ou 3 facteurs du 1er degré à une inconnue. Dans ce cas, on applique
la propriété : ab = 0 équivaut à a = 0 ou b = 0.
P a g e | 204

Exemple
Résolvons l’équation suivante dans ℝ :
3 x2 – 7 = - x2 + 2.
On a, par une transformation d’écritures :
3 x2 – 7 = - x2 + 2
3x2 – 7 + x2 – 2 = 0
4x2 – 9 = 0
En factorisant cette expression, on a 4x2 – 9 = (2x – 3) (2x + 3).
(2x – 3) (2x + 3) = 0 équivaut à 2x – 3 = 0 ou 2x + 3 = 0.
3 3
Equivaut à x = 2 ou x = - 2.
3 3
Donc S = {− 2 ; 2}.

2.2. Résolution d’inéquations du 1er degré dans ℝ.


 Les inéquations du type ax + b ≤ cx + d peuvent se ramener à des inéquations du type x ≤ u
ou x ≥ u.

Exemple
Résolvons l’inéquation suivante dans ℝ :
-x √2 + 3 < √2 - 2x
On procède par transformations successives. On a :
-x √2 + 3 < √2 - 2x

-x √2 + 2x < √2 - 3

x (2 − √2 ) < - 3 +√2 et comme (2 − √2 ) > 0

−3+ √2 −3+ √2 − 4− √2
alors x < or =
2− √2 2− √2 2

−4− √2 −4− √2
donc x < et S = ]−∞; [
2 2

 Certaines inéquations du 2ème ou du 3ème degré peuvent se ramener aux inéquations du


type A(x) ≤ 0 ou A(x) ≥ 0 où A(x) est un produit de facteurs du 1er degré. Dans ce cas,
l’étude du signe de A(x) permet d’obtenir les solutions de l’inéquation.
P a g e | 205

Exemple
Résolvons l’inéquation suivante dans ℝ.
3x2 – 7 ≥ 2 – x2.
Par transformations successives, on a
3x2 – 7 ≥ 2 – x2
3x2 + x2 - 7 ≥ 2
4x2 – 9 ≥ 0 d’où (2x – 3) (2x + 3) ≥ 0
L’étude du signe de l’expression A(x) = (2x – 3) (2x + 3) nous donne :

3 3
Finalement, on obtient : 𝑆 = ]−∞; − 2] ∪ [2 ; +∞[

Exercices
1) Résoudre dans ℝ les équations suivantes :

a) (1 + 2√3) x - √3 + 2 = 0
𝑏) 4x2 – (2x + 5)2 = 0
𝑐) x + 4 √2 - 1 = 3x √2 – 4
1
𝑑) 4 x2 – x + 1 = 0

2) Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes :


𝑥+3 𝑥+1
a) +1<x–
4 2

b) -13x + 15 > 6x + 6
c) (x + 1) (x – 3) ≤ 0
P a g e | 206

3 Problèmes du 1er degré dans ℝ

3. 1. Problèmes conduisant à une équation du 1er degré à une inconnue

Activité 1
Pour féliciter ses neveux Marie, Néloum et Patrice de leur succès aux examens de fin d’année,
Oncle Masra leur remet une somme de 21 000 F à partager selon les consignes suivantes :
Marie devra avoir 2 500 F de plus que Néloum et cette dernière aura 2 200F de plus que
Patrice.
Lors du partage de cette somme, les trois enfants n’arrivent pas à trouver la part qui reviendra
à chacun. Leur cousine Félicité leur dit : « commencez par supposer que x est la part qui
revient à Patrice, puis déterminez la part de Néloum et celle de Marie en fonction de x.
Ainsi, vous aurez :
- Part de Patrice : x francs
- Part de Néloum = part de Patrice + 2 200F. Soit : ………
- Part de Marie = part de Néloum + 2 500 F. Soit : ……….
Elle ajoute : « comme la somme de vos trois parts est égale à 21 000F, posez l’équation
correspondant à :

Part de Patrice + Part de Néloum + Part de Marie = 21 000

Et résolvez cette équation du 1er degré, d’inconnue x. Quelle est donc la part de chacun des
enfants.

▼Méthode
Pour organiser la résolution algébrique d’un problème du 1er degré à une inconnue, on
procède en respectant les quatre étapes suivantes :
1ère étape : choisir l’inconnue ;
2ème étape : mettre en équation le problème ;
3ème étape : résoudre l’équation obtenue ;
4ème étape : vérifier et Conclure.
P a g e | 207

Exemple
Résolvons le problème suivant :
Actuellement, l’âge de Mme Elise est le double de celui de son neveu Frédéric. Dans 5 ans, ils
auront à eux deux 70 ans. Quel est l’âge de Mme Elise ?
1ère étape : choix de l’inconnue.
On peut choisir comme inconnue l’âge de Frédéric pour déterminer par la suite l’âge de Mme
Elise.
Soit x l’âge de Frédéric, actuellement. Dans ce cas, l’âge de Mme Elise est actuellement : 2x.

2ième étape : Mise en équation


Si x est l’âge de Frédéric actuellement, dans 5 ans, Frédéric aura : x + 5
Mme Elise aura aussi, dans 5 ans : 2x + 5.
Or le problème précise que dans 5 ans, ils auront à eux deux 70 ans.
On traduit donc cette consigne en effectuant la somme des âges des 2 personnes dans 5ans.
On obtient :
(âge de Frédéric dans 5 ans) + (âge de Mme Elise dans 5 ans) = 70 ans.
Soit (x + 5) + (2x + 5) = 70.

3ième étape : On résout l’équation obtenue


(x + 5) + (2x + 5) = 70
x + 2x + 10 = 70
3x = 60
x = 20
4ième étape : on vérifie et on conclut :
on a obtenu x = 20 correspondant à l’âge de Frédéric.
Donc Mme Elise a actuellement 2x = 2 x 20 = 40 ans. On vérifie que dans 5 ans, Frédéric
aura 25 ans et Mme Elise aura 45 ans.
De plus, 25 ans + 45 ans = 70 ans.
L’âge de Mme Elise est bien de 40 ans.
P a g e | 208

3.2 Problèmes conduisant à une inéquation du 1er degré dans ℝ


La méthode de résolution de problèmes conduisant à des inéquations du 1er degré dans ℝ
comporte les mêmes étapes que pour la méthode de résolution de problèmes conduisant à des
équations du 1er degré dans ℝ :
1ère étape : choisir de l’inconnue
2ième étape : traduire en inéquation le problème proposé
3ième étape : résoudre l’inéquation obtenue
4ième étape : vérifier et conclure.

Exemple
Résolvons le problème suivant :
Rébecca a 30 ans et sa fille Caroline en a 5. Pendant combien d’années l’âge de Rébecca
restera – t – il plus grand que le double de l’âge de Caroline ?
Appliquons les différentes étapes pour résoudre le problème proposé.

1ère étape : choix de l’inconnue


Soit x le nombre d’années recherché.
Ainsi, dans x ans, Rébecca aura (30 + x) ans et le double de l’âge de Caroline sera donc :
[( 5 + 𝑥)x 2]

2ième étape : mise sous forme d’inéquation du problème


Le problème a précisé : dans combien d’années l’âge de Rébecca (30 + x) ans restera – t – il
plus grand que le double de l’âge de Caroline [(5 + 𝑥 )x 2] ans ?
On traduit donc par l’inéquation :
30 + x > (5 + x) x 2
Ce qui nous donne : 30 + x > 2x + 10

3ième étape : résolution de l’inéquation


On a : 30 + x > 2x + 10
x – 2x >10 – 30
-x > - 20
D’où x < 20.
P a g e | 209

4ième étape : vérification et conclusion


On peut effectivement vérifier que l’âge de Rébecca reste plus grand que le double de l’âge de
Caroline chaque fois qu’on compare leurs âges à des années données :
(30 + x) ans et (5 + x) x 2 ans pour x < 20.
De plus, lorsque x = 20, on se rend compte que 30 + 20 = (5 + 20) x 2 et quand x > 20, on se
rend compte que l’âge de Rébecca devient plus petit que le double de l’âge de Caroline.
On conclut donc que l’âge de Rébecca restera plus grand que le double de l’âge de Caroline
pendant dix - neuf (19) ans et à la vingtième année, ces âges s’égaleront.

4 Système d’inéquations du premier degré dans ℝ

Activité 2
On donne deux inéquations :
(I1) : 2 x – 7 ≤ 6 x + 5
(I2) : 4 x – 11 ≤ x + 4
a) Résous (I1) et représente graphiquement son ensemble de solutions.
b) Résous (I2) et représente graphiquement son ensemble de solutions.
c) Déduis des deux ensembles de solutions les solutions communes aux deux
inéquations.

Définition et méthode
Deux inéquations du premier degré (I1) et (I2) étant données, lorsqu’on veut trouver les
nombres qui sont à la fois solutions de (I1) et (I2), on dit qu’on résout un système de deux
inéquations du premier degré.
Pour indiquer qu’on s’intéresse aux solutions communes à ces deux inéquations, on les écrit
l’une en dessous de l’autre dans une accolade qu’on appelle système de deux inéquations
2𝑥 − 3 > 0
d’inconnue x : par exemple {
3𝑥 + 5 ≥ 0
Résoudre un tel système, c’est trouver l’ensemble des solutions communes aux deux
inéquations.
P a g e | 210

Exemples
Résolvons les systèmes d’inéquations suivants et représentons l’ensemble de solutions sur
une droite graduée (la partie non hachurée représente l’ensemble des solutions).
3𝑥 + 6 ≥ 0
1) {
2𝑥 + 1 ≤ 3
Notons (I1) l’inéquation 3𝑥 + 6 ≥ 0
3x≥-6
x≥-2

Et (I2) l’inéquation 2𝑥 + 1 ≤ 3
2x≤3-1
2x≤2
x≤1

L’ensemble des solutions du système est

C’est-à-dire que 𝑥 ∈ [−2; 1]


𝑥 + 5 ≤ 3𝑥 + 1
2) {
−7𝑥 + 9 ≥ −12
Notons (I1) l’inéquation 𝑥 + 5 ≤ 3𝑥 + 1
x–3x≤-5+1
-2 x ≤ - 4
2x≥4
x≥2
P a g e | 211

Et (I2) l’inéquation −7𝑥 + 9 ≥ −12


-7 x ≥ - 9 – 12
-7 x ≥ - 21
7 x ≤ 21
x≤3

L’ensemble des solutions du système est

C’est-à-dire que 𝑥 ∈ [2; 3]

Exercice
Résous les systèmes d’inéquations suivants et représente, si possible, les ensembles de
solutions sur une droite graduée :
2𝑥 − 3 > 0
1) {
3𝑥 + 5 ≥ 0
12𝑥 + 3 ≥ 8𝑥 − 5
2) {
4𝑥 − 5 < 2𝑥 + 1
𝑥 + 1 < −3𝑥 + 5
3) {
2𝑥 − 7 < 5𝑥 − 2

5 Exemples de problèmes se ramenant à un système


d’inéquations du premier degré dans ℝ

Exemple
Une société de location de véhicules loue à la journée :
 Renault 5 à 20 000F, plus 30F par kilomètre parcouru
 Renault 9 à 30 000F, plus 10F par kilomètre parcouru
 Renault 11 à 35 000F, plus 15F par kilomètre parcouru.
Pour quel kilométrage le prix de la location d’une Renauld 5 est-il inferieur à celui d’une
Renault 11 et supérieur à celui d’une Renault 9?
Solution
P a g e | 212

 Choix de l’inconnue
Désignons par x le nombre de kilomètres parcourus.
Le prix de location d’une Renault 5 pour x kilomètres parcourus dans la journée est :
20 000 + 30 x.
Le prix de location d’une Renault 9 pour x kilomètres parcourus dans la journée est :
30 000 + 10 x
Et le prix de location d’une Renault 11 pour x kilomètres parcourus dans la journée est :
35 000 + 15 x.
 Mise en inéquation
Le prix de location d’une R5 est inferieur à celui d’une Renault 11 se traduit par
l’inéquation : 20 000 + 30 x ≤ 35 000 + 15 x.
Le prix de location d’une R5 est supérieur à celui d’une Renault 9 se traduit par l’inéquation :
20 000 + 30 x ≥ 30 000 + 10 x.
On en déduit le système :
20 000 + 30 𝑥 ≤ 35 000 + 15 𝑥.
{
20 000 + 30 𝑥 ≥ 30 000 + 10 𝑥.
 Résolution du système :

Notons (I1) l’inéquation 20 000 + 30 x ≤ 35 000 + 15 x


30 x – 15 x ≤35 000 – 20 000
15 x ≤15 000
x ≤1000

Notons (I2) l’inéquation 20 000 + 30𝑥 ≥ 30 000 + 10𝑥


30 x – 10 x ≥ 30 000 – 20 000
20 x ≥ 10 000
x ≥ 500
P a g e | 213

L’ensemble des solutions du système est représenté par :

 Réponse au problème :
Pour une distance comprise entre 500 et 1000 kilomètres, le prix de location d’une R5 est
compris entre celui d’une R11 et d’une R9.

Résumé
Equations du 1er degré dans ℝ
Définition
On appelle équation du 1er degré dans ℝ une égalité entre deux expressions algébriques en fonction
d’une variable de degré 1 appelée inconnue.

Inéquations du 1er degré dans ℝ


Définition
On appelle inéquation du 1er degré dans ℝ une inégalité entre deux expressions algébriques qui n’est
vraie que pour certaines valeurs de l’inconnue , l’inconnue étant de degré 1.
Résolution des équations ou des inéquations du 1er degré dans ℝ
Résoudre une équation ou une inéquation du 1er degré dans ℝ, c’est déterminer les valeurs
de l’inconnue pour lesquelles l’équation ou l’inéquation est vraie.

Résolution d’équations du 1er degré dans ℝ.


 propriété :
ab = 0 équivaut à a = 0 ou b = 0.

Résolution d’inéquations du 1er degré dans ℝ.


 Les inéquations du type ax + b ≤ cx + d peuvent se ramener à des inéquations
 du type x ≤ u ou x ≥ u.
Système d’inéquations du premier degré dans ℝ
Définition et méthode :
Deux inéquations du premier degré (I1) et (I2) étant données, lorsqu’on veut trouver les
nombres qui sont à la fois solutions de (I1) et (I2), on dit qu’on résout un système de deux
inéquations du premier degré.
P a g e | 214

Pour indiquer qu’on s’intéresse aux solutions communes à ces deux inéquations, on les écrit
l’une en dessous de l’autre dans une accolade qu’on appelle système de deux inéquations
2𝑥 − 3 > 0
d’inconnue x : par exemple {
3𝑥 + 5 ≥ 0
Résoudre un tel système, c’est trouver l’ensemble des solutions communes aux deux
inéquations.

Exercices

1. Résous dans ℝ les équations suivantes :


a) 4(𝑥 − 2) = 5(2 + 𝑥) ;
1−𝑥 𝑥+1 3𝑥
b) + = +1;
5 4 20
3
c) (4𝑥 − 1) − 2 (1 + 2 𝑥) = 3𝑥 − 5(2 − 𝑥) + 1;
𝑥 𝑥 5
d) 3 − 2 = 6;

e) (√2 − 1)𝑥 + √3 = 𝑥√2;


f) 𝑥√8 − √18 = −𝑥√2;
g) 𝑥√2+ 2√5 = 2 + √20.

2. Résous dans ℝ les équations suivantes après avoir développé et réduit:


a) (𝑥 − 1)2 = 𝑥(𝑥 + 2)
b) 3(𝑥 − 2) + 𝑥 2 = (𝑥 + 3)2
c) (3𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = 3𝑥 2 +4
d) (𝑥 − 2)(𝑥 + 2) = 𝑥(𝑥 − 1).

3. Résous les équations proposées après les avoir transformées en équations-produits.


a) (𝑥 − 5)(𝑥 + 2) + (𝑥 − 5)(2𝑥 + 1) = 0.
b) (𝑥 + 2)2 = 𝑥(𝑥 + 2).
c) 8𝑥 − 4 + (𝑥 − 3)(2𝑥 − 1) = 0.
d) 𝑥 2 − 9(𝑥 − 1)2 = 0.
e) (3𝑥 + 6)(𝑥 + 5) − (𝑥 + 2)(2𝑥 + 1) = 0.
P a g e | 215

f) (2𝑥 − 3)(5𝑥 2 − 5) = 0.
g) (𝑥 − 1)(2𝑥 + 1)(3 − 2𝑥) = 0.

4. Les dimensions du rectangle ABCD sont :AB = 12 et BC = 8.


On marque des points M et N sur les côtés [AB] et [CD] du rectangle de façon que AM = CN.
a) Précise la nature du quadrilatère AMCN.
b) On pose :AM = CN = x. Trouve x de façon que l’aire du
quadrilatère AMCN soit le double de l’aire restante.

5.. Un père décide de donner des parcelles de son terrain à ses deux enfants.
1ère idée : il donne la parcelle a au premier et la parcelle
b au second en gardant pour lui la parcelle c. Détermine
la distance AM (AM = x) pour que les aires respectives
des parcelles a et b soient égales.
2ème idée : il distribue tout son terrain en donnant les
parcelles a et b au premier et la c au second. Détermine
x pour que le partage soit équitable.

6. Un capitaine a le triple de l’âge de son fils. Dans onze ans, l’âge du capitaine sera le
double de celui de son fils. Quels sont les âges respectifs du père et du fils ?

7.. Dans un grand hôtel de N’Djaména, on a dénombré les clients qui ont réservé des
chambres pour la période des vacances. Le dénombrement a donné : la moitié des clients est
1 1
de nationalité tchadienne, 3 de nationalité camerounaise, 7 de nationalité gabonaise et le reste

est formé de 3 Béninois.


Combien de clients au total ont réservé pour la période des vacances ?

8. Un terrain rectangulaire a un périmètre de 3 km. La largeur mesure 150 m de moins que la


longueur. Détermine les dimensions de ce terrain.
P a g e | 216

9. Trouve deux entiers naturels consécutifs tels que leur produit soit égal à leur somme
augmenté de un.

10.. Julien dit que l’on peut trouver un rectangle de longueur 3 cm tel que l’aire et le
périmètre de ce rectangle soient mesurés par le même nombre.
Mathias prétend que non ! Mais il dit qu’en revanche, on peut trouver un rectangle de largeur
3 cm tel que l’aire et le périmètre soient mesurés par le même nombre.
a) Si l’on désigne par x la dimension inconnue de ce rectangle, que désigne 3x ? 2(3+x) ?
b) Ecris l’équation du problème et résous-la ?
c) Qui a raison, Julien ou Mathias ?

11. Résous dans ℝ les inéquations suivantes et représente leur ensemble de solutions sur une
droite graduée :
𝑥
a) 2𝑥 − (4 × 𝑥) ≥ 3𝑥; b) −2(13 − 𝑥) > 8 ; c)- 3 ≤ 4 ;

d) 13 ≤ 9 − 3𝑥; e) (6𝑥 + 2) − (4𝑥 − 8) ≤ (5𝑥 − 1) + (3𝑥 − 5);


f) (4𝑥 + 3) − (𝑥 − 1) > 𝑥 − 2 + 12(1 − 𝑥).

12.. Résous chacune des inéquations suivantes :


5𝑥−1 1 𝑥−1 1 3+2𝑥
a) < 8 ; b) −2≤ ; c) 𝑥(𝑥 − 2) > 0
8 5 4

d)−2(2 − 𝑥) < −2(3 − 2𝑥) ; e) (2𝑥 + 1)(𝑥 − 1) + 4(2𝑥 + 1) ≥ 0 ;

f) 𝑥 2 − 49 ≤ 0.

13. ABCD est un rectangle. M est un point du segment [DC]. On pose DM = x.


P a g e | 217

Est-il possible de choisir x pour que l’aire du triangle ADM soit supérieure à celle du trapèze
ABCM

14. La longueur d’un rectangle est 12 cm.


Trouve un encadrement de sa largeur pour que son périmètre soit plus petit que 44 cm et son
aire plus grande que 60 cm2.

15.. Le père a 32 ans de plus que son fils, le grand père a 32 ans de plus que le père.
Quel âge ont-ils maintenant sachant qu’il y a trois ans, ils avaient moins de 100 ans ?
(les âges sont exprimés en nombres entiers).

16. Résous les systèmes d’inéquations suivantes et représente l’ensemble des solutions sur
une droite graduée:
0 ≤ 3𝑥 + 6
a) { ;
2𝑥 + 1 ≤ 0
3𝑥 + 2 ≤ 0
b) {
3𝑥 + 3 ≥ 0
− 2𝑥 ≤ 4
c) { ;
4𝑥 ≥ 0
5 + 𝑥 ≤ 3𝑥 + 1
d) { ;
−7𝑥 + 9 ≥ −12
2𝑥 − 8 ≤ 5𝑥 + 13
e) { ;
4𝑥 − 23 ≥ 10 + 𝑥
0 ≤ 3𝑥 + 6
f) { .
2𝑥 + 1 ≤ 0

17. Résous les systèmes d’inéquations suivantes, représente graphiquement l’ensemble de


solutions puis écris cet ensemble sous forme d’intervalle de /R :
4𝑥 − 1 > 𝑥 + 2 3𝑥 − 1 ≤ 𝑥 + 3
a) { ; b) {𝑥 − 1 < 2(𝑥 − 1) ; c) {– 𝑥 − 3 > 3𝑥 − 2 ;
7 − 5𝑥 ≥ 1 − 3𝑥 2 3𝑥 + 2 < 5𝑥 + 3

1 2
𝑥< 𝑥+3 2
3𝑥 ≥ 𝑥 + 3
3
𝑑) { 1 5 ;e) {
𝑥 − 2 < 2𝑥 + −3𝑥 + 1 < 𝑥 + 3
2
P a g e | 218

18. La somme de quatre nombres entiers naturels consécutifs est plus grande que 1939 et
plus petite que 1945.
Quels sont ces quatre nombres entiers naturels ?

19. Une société veut embaucher des représentants afin de commercialiser ses produits sur le
marché intérieur. Elle propose à chaque candidat les deux conditions de rémunération
mensuelle suivantes :
 Une commission de 10% sur le montant total des ventes du mois ;
 Ou un salaire fixe de 90 000F par mois plus une commission de 5% sur le montant
total des ventes du mois.
Trouve, selon le montant total des ventes du mois, le système de rémunération le plus
avantageux pour un représentant.
P a g e | 219

Leçon 16 : Systèmes d’équations et d’inéquations dans ℝ ℝ

Objectifs
 Reconnaître qu’un couple est solution d’une équation ou d'un système d’équations
du premier degré dans ℝ × ℝ
 déterminer des couples solutions d’une équation ou d'un système d’équations dans
ℝ×ℝ;
 résoudre un système d’équations du premier degré dans ℝ × ℝ
 représenter graphiquement l'ensemble des solutions d'un système d’équations du
premier degré dans ℝ × ℝ ;
 reconnaître qu’un couple est solution d’une inéquation ou d'un système d’inéquations
du premier degré dans ℝ × ℝ ;
 déterminer des couples solutions d’une inéquation ou d'un système d’inéquations
dans ℝ × ℝ ;
 résoudre un système d’inéquations du premier degré dans ℝ × ℝ ;
 représenter graphiquement l'ensemble des solutions d'un système d’inéquations du
premier degré dans ℝ × ℝ ;
 utiliser les intervalles pour donner l'ensemble des solutions d'un système
d'inéquations du premier degré dans ℝ × ℝ ;
 lire graphiquement des solutions d’un système d’inéquations.

1 Equations du 1er degré dans ℝ𝐱 ℝ

Activité 1
Moussa veut faire aménager sur un de ses terrains un enclos ayant la forme d’un triangle
isocèle afin d’y parquer ses moutons et chèvres. Il dispose, pour cela, de 150 mètres de
grillage pour réaliser la clôture de l’enclos.
a) On désigne par x la longueur en mètres de chacun des deux côtés du triangle et par y
la longueur en mètres du troisième côté.
P a g e | 220

Trouve l’équation liant le périmètre du triangle et la longueur du grillage détenu par


Moussa.
b) A partir de cette équation, Moussa pense qu’il peut obtenir une unique solution dont
les composantes seront les longueurs des côtés du triangle.
 Il prend x = 25 et y = 100. Vérifie que l’équation obtenue est vraie pour ces
valeurs données à x et à y. Est-ce la seule solution ?
 Son fils Neldé lui dit que ce couple n’est pas la seule solution ; puis il ajoute :
« les couples (5 ;140) ; (50 ;100) ; (45,5 ;59) ; (35 ;80) ; (60 ;90) sont aussi des
solutions de l’équation ». A-t-il raison ? Justifie tes réponses.
 Mariam, l’épouse de Moussa, intervient dans la discussion : « il y a une façon
plus simple d’obtenir toutes les solutions de cette équation : exprimer y en
fonction de x puis donner à x toutes les valeurs qu’on veut pour obtenir la
valeur de y correspondante ».
Applique la démarche conseillée par Mariam. Combien de couples de
solutions obtiens-tu ?

1.1 Définition
Une équation du 1er degré dans ℝ × ℝ (ou une équation du 1er degré à deux inconnues x et
y) est une équation de la forme : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 (𝑎, 𝑏, 𝑐 sont trois réels, b et c non nuls).

Exemple
4𝑥 − 2𝑦 = 7 . ; 3𝑥 + 𝑦 = −7 ; −𝑥 + 2𝑦 + 14 = 0 ou encore 5𝑥 − 3𝑦 + 1 = 0 sont des
équations du 1er degré à deux inconnues 𝑥 et 𝑦.

1.2 Vocabulaire et méthode de résolution graphique des équations du 1er degré dans
ℝ× ℝ:

Vocabulaire
On considère l’équation du 1er degré à deux inconnues 𝑥 et 𝑦 suivante :
6𝑥 − 2𝑦 − 5 = 0.
1 1
 le couple (2 ; −1) est une solution de cette équation car si on remplace x par 2 et y par
1 6
−1, on obtient 6× 2 − 2×(−1) −5 = 2 + 2 − 5 = 3 + 2 − 5 = 5 − 5 = 0.
P a g e | 221

 le couple (3 ; −2) n’est pas une solution de cette équation, car en remplaçant x par 3
et y par -2, on obtient : 6×3 −2× (−2)-5 = 18 + 4−5 = 22-5 = 17≠ 0.
1
 On dit que le couple (2 ; −1) vérifie l’équation 6𝑥 − 2𝑦 − 5 = 0 et que le couple

(3; −2) ne vérifie pas la même équation.

▼Méthode graphique de résolution des équations du 1er degré à deux inconnues


Soit l’équation du 1er degré à deux inconnues : ax + by + c = 0; a, b, c ∈ ℝ, b et c non nuls.
Pour résoudre graphiquement cette équation, on effectue la représentation de l’ensemble des
couples solutions de l’équation ax + by + c = 0.
Pour cela, on procède de la manière suivante :
ax + by + c = 0 est l’équation à résoudre graphiquement.
−a c
 on exprime y en fonction de x : On obtient une écriture y = x − b qui est de la
b
a −c
forme y = mx + p, équation d’une droite affine avec m = − b et p = b

 On représente dans un plan muni d’un repère orthonormé la droite (d) d’équation
y = mx + p.
La droite (d) obtenue représente l’ensemble des couples solutions de l’équation
ax + by + c = 0.

Exemple
Résolvons graphiquement l’équation du 1er degré à deux inconnues : 2𝑥 + 4𝑦 − 6 = 0.
1 3
Exprimons d’abord y en fonction de x. On a 𝑦 = − 2 𝑥 + 2.

Dans un plan muni d’un repère


orthonormé, représentons la droite (d)
1 3
d’équation: 𝑦 = 2 𝑥 + 2.donc :

On a :

Cette droite (d) représente l’ensemble des couples solutions


de l’équation 2𝑥 + 4𝑦 − 6 = 0
P a g e | 222

Exercice :
Soit l’équation du 1er degré dans ℝ × ℝ : 3𝑥 − 6𝑦 + 9 = 0.
 Trouve 5 couples solutions de l’équation donnée.
 Représente graphiquement l’ensemble des solutions de cette équation.
Quels sont les couples solutions de l’équation qui appartiennent à l’axe des
abscisses ? A l’axe des ordonnées ?

2 Inéquations du 1er degré à deux inconnues

2.1 Définition
On appelle inéquation du 1er degré à deux inconnues x et y une inéquation de la forme :
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 < 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≥ 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≤ 0 avec
𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ , a et b tous non nuls.

Exemples
−3𝑥 + 𝑦 < 0 ; 4 − 2𝑦 + 5𝑥 > 0 ;−3𝑥 − 4𝑦 + 7 ≤ 0; 2𝑥 + 5𝑦 − 7 ≥ 0 sont des inéquations
du 1er degré à deux inconnues x et y.

Exercice
On donne l’inéquation du 1er degré à deux inconnues suivante : 2𝑥 + 𝑦 − 4 > 0.
 Vérifie que les couples (-2 ; 3) et (1 ;9) sont solution de cette inéquation.
 Trouve 6 couples solutions de cette inéquation.
 Trouve 3 couples qui ne sont pas solutions de cette inéquation.

2.2 Résolution des inéquations du 1er degré à deux inconnues


Propriété
Les inéquations du 1er degré à deux inconnues de types :
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 < 0; 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0; 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≥ 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≤ 0 ont chacune une
infinité de couples solutions.
On peut cependant trouver des couples solutions de ces inéquations pour la composante x
fixée ou pour la composante y fixée.
P a g e | 223

Exemple
Considérons l’inéquation du 1er degré à deux inconnues : 2𝑥 − 𝑦 + 2 < 0.
Cherchons des solutions de cette inéquation.
 Exprimons y en fonction de x ou x en fonction de y.
On a : 2𝑥 − 𝑦 + 2 < 0
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 > 2𝑥 + 2 (y en fonction de x)
ou
1
𝑥 < 2 𝑦 − 1 (x en fonction de y).

 Trouvons des couples solutions de l’inéquation 2𝑥 − 𝑦 + 2 < 0 ayant pour première


composante 4.
Pour ce cas, on choisit l’écriture de y en fonction de x.
On a : 𝑦 > 2𝑥 + 2 et pour 𝑥 = 4, on a 𝑦 > 2 × 4 + 2 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑦 > 10.
Les couples solutions de l’inéquation 2𝑥 − 𝑦 + 2 < 0 ayant pour première
composante 4 sont :
(4; 11); (4;10,5); (4;12); (4;12,7); (4;50)…
Il y en a encore une infinité !
On peut noter l’ensemble des solutions comme suit :
S = {(4 ; y), y ∈]10; +∞[ }.
ou S = {(4 ; y), y > 10}.
 Trouvons des couples solutions de la même inéquation ayant pour deuxième
composante 6.
On choisit, pour ce cas, l’écriture de x en fonction de y.
1
On a obtenu : 𝑥 < 2 𝑦 − 1 et pour y = 6, on a :
1
𝑥 < 2×6−1

d’où 𝑥 < 2.
Les couples solutions de cette inéquation ayant pour deuxième composante 6 sont :
(1,9; 6); (1,5; 6) ; (1; 6); (0,5; 6); (0;3); (-1; 6); (-20; 6); (-547; 6);…
Il y en a encore une infinité !
On peut noter l’ensemble des couples solutions :
S = { (𝑥, 6), 𝑥 < 2 }
ou S = { (𝑥, 6)/𝑥 ∈] -∞; 2[ }.
P a g e | 224

2.3 Résolution graphique des inéquations du 1er degré à deux inconnues

On peut représenter graphiquement l’ensemble des couples solutions des inéquations du 1er
degré à deux inconnues.

Exemple
Soit l’inéquation −2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0.
Résolvons l’inéquation −2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0.
𝑦 ˃ 2𝑥 − 2.
Représentons graphiquement la droite d’équation (d): 𝑦 = 2𝑥 − 2.
On obtient le graphique suivant:

La droite (d) partage le plan en deux demi-plans (P1) et (P2).


Dans le demi-plan (P1), choisissons un point de coordonnées connues puis vérifions si le
couple de coordonnées est une solution ou non à l’inéquation proposée.
P a g e | 225

Cette vérification permet de savoir si l’inéquation est vraie pour le point choisi dans (P1). Si
c’est le cas, alors le demi-plan (P1) est l’ensemble des couples solutions de l’inéquation
−2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0.
Si ce n’est pas le cas, alors (P2) sera l’ensemble des couples solutions de l’inéquation −2𝑥 +
𝑦+2>0
Ici, choisissons par exemple le point de coordonnées (0 ;1) appartenant à (P1).
On a : −2 × 0 + 1 + 2 = 0 + 3 = 3 > 0.
L’inégalité est vraie pour 𝑥 = 0 et 𝑦 = 1
Comme le point de coordonnées (0 ;1) appartient à (P1), alors le demi-plan (P1) est
l’ensemble des couples solutions de l’inéquation. La frontière (d) : −2𝑥 + 𝑦 + 2 = 0 ne fait
pas partie des solutions de l’inéquation −2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0.
La partie du plan hachurée correspond à l’ensemble des couples-solutions de l’inéquation
−2𝑥 + 𝑦 + 2 > 0 .

3 Système d’équations du 1er degré à deux inconnues

3.1 Définition

Activité 2
Un paysan de Dono Manga s’est endetté auprès d’un commerçant nommé Farsia.
Pressé par ce dernier de rembourser, le paysan lui offre un cheval ou une paire de bœufs. Ces
trois bestiaux sont estimés ensemble à 250 000 francs.
Si le paysan donne le cheval, il redevra encore 70 000 francs au commerçant et s’il donne les
deux bœufs, le commerçant devra lui rendre 10 000francs. On demande :
- le prix du cheval et celui de la paire de bœufs ;
- ce que doit le paysan au commerçant.
a) Désigne par 𝑥 le prix du cheval et 𝑦 celui de la paire de bœufs puis traduis le
problème par deux équations du 1er degré à deux inconnues.
b) Donne une solution à ce problème.
P a g e | 226

Définition
Un système linéaire de deux équations à deux inconnues est une écriture de la forme:
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐
{ où 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑎′ , 𝑏 ′ , 𝑐′ sont des réels donnés, a, b, a’ et b’ tous non nuls.
𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′

Résoudre un tel système, c’est déterminer tous les couples ( 𝑥, 𝑦) de réels qui vérifient
simultanément les deux égalités.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour résoudre un système d’équations du 1er degré
à deux inconnues :
 La méthode de résolution par substitution ;
 La méthode de résolution par combinaison ;
 La méthode de résolution par interprétation graphique.

Nous abordons ces différentes méthodes de résolution par des exemples de systèmes
d’équations du 1er degré à deux inconnues.

3.2 Exemples de résolution des systèmes d’équations du 1 er degré à deux


inconnues

2𝑥 − 𝑦 − 2 = 0
Résolvons le système : {
−4𝑥 − 3𝑦 = −4

 Méthode par substitution


2𝑥 − 𝑦 − 2 = 0 équation(1)
On a : {
−4𝑥 − 3𝑦 = −4 équation(2)
 Exprimons y en fonction de x à l’aide de l’équation (1).
On a : 2𝑥 − 𝑦 = 2 ⇔ 𝑦 = 2𝑥 − 2 (1’)
 Reportons cette expression de y dans l’équation (2).
On a : −4𝑥 − 3(2𝑥 − 2) = −4 . Résolvons cette équation.
On a : −4𝑥 − 3(2𝑥 − 2) = −4 ⇔ −4𝑥 − 6𝑥 + 6 = −4
⇔ −10𝑥 = −10
d’où 𝑥 = 1
Dans l’équation (1’), on remplace x par sa valeur obtenue ci-dessus.
On a : 𝑦 = 2(1) − 2 = 2 − 2 = 0.
P a g e | 227

La solution cherchée est donc le couple (1 ;0).


On écrit : S= {(1 ; 0)}.

 Méthode par combinaison


2𝑥 − 𝑦 − 2 = 0
Considérons le même système : { .
−4𝑥 − 3𝑦 = −4
Nommons l’équation 2𝑥 − 𝑦 = 2 par (1) et la seconde par (2).
2𝑥 − 𝑦 = 2 (1)
On a donc : { .
−4𝑥 − 3𝑦 = −4 (2)
Multiplions l’équation (1) par 2 puis additionnons membre à membre les deux
2𝑥 − 𝑦 = 2 (1) 2 × 2𝑥 − 2𝑦 = 2 × 2 (1) × 2
équations. On a: { ⇔{
−4𝑥 − 3𝑦 = −4 (2) −4𝑥 − 3𝑦 = −4 (2)

4𝑥 − 2𝑦 = 4 (1′)
Ce qui donne: {
−4𝑥 − 3𝑦 = −4 (2)
On élimine l’inconnue x.
−5𝑦 = 0 d’où 𝑦 = 0.

On reporte la valeur de y obtenue (𝑦 = 0) dans l’une ou l’autre des deux équations.


Si on reporte cette valeur de y dans (2), on aura :
−4𝑥 − 3(0) = −4 ⟹ −4𝑥 = −4 d’où 𝑥 = 1.
On remarque que si on avait reporté la même valeur de y dans l’équation (1), on aurait
obtenu la même valeur de x.
Comme on a obtenu 𝑥 = 1 et 𝑦 = 0, alors le couple (1 ;0) est la solution du système
2𝑥 − 𝑦 = 2
d’équation :{ .
−4𝑥 − 3𝑦 = −4
Donc : S= {(1 ;0)}.

 Méthode par interprétation graphique


2𝑥 − 𝑦 = 2 (1)
Considérons toujours le même système utilisé plus haut: {
−4𝑥 − 3𝑦 = −4 (2)
 Associons à chaque équation du système une équation de droite:
(𝑑1 ): y = 2x − 2
4 4
(𝑑2 ): y = − 𝑥 +
3 3
P a g e | 228

 Dans le plan muni d’un repère orthonormé, représentons les droites (𝑑1 ) et (𝑑2 ) dont
les équations sont spécifiées ci-dessus.
4 4
On a : (𝑑1 ): y = 2x − 2 (𝑑2 ): y = − 𝑥 +
3 3

x 0 1 x -2 1
y -2 0 y 4 0

Les deux droites se coupent au point de coordonnées (1 ; 0).


2𝑥 − 𝑦 = 2
 Ce couple de coordonnées est donc la solution du système : { .
−4𝑥 − 3𝑦 = −4
 S={(1 ; 0)}.
▼Remarque
Cette méthode est généralement approximative mais elle peut être utilisée pour contrôler les
résultats obtenus par calcul ou alors pour anticiper de l’existence ou non de solution.

Exercice
Résous chaque système par la méthode de calcul de ton choix, puis vérifie les résultats par la
méthode graphique.
4𝑥 − 𝑦 = −6 3𝑥 + 2𝑦 = 0 𝑥 − 2𝑦 = −8
a) { b) { c) {
2𝑥 + 2𝑦 = 7 6𝑥 + 4𝑦 = 2 2𝑦 + 3𝑥 = 0
P a g e | 229

4 Système d’inéquations du 1er degré à deux inconnues

4.1 Définition
On appelle système d’inéquations du 1er degré à deux inconnues ou système d’inéquations du
1er degré dans ℝ × ℝ, la donnée de deux ou plusieurs inéquations du 1er degré à deux
inconnues.

Exemples
1 𝑥−𝑦 >1
−2𝑥 + 2𝑦 < 0 2𝑥 − 3 𝑦 ≥ 5
a) { b) { c) { 4 2 .
𝑥 + 2𝑦 > 1 −3𝑥 + 2𝑦 < 1 −5𝑥 + 3𝑦 ≤ 3

sont des systèmes de deux inéquations du 1er degré dans ℝ × ℝ.

4.2 Résolution du système de deux inéquations du 1er degré dans ℝ × ℝ

Cette résolution se fait généralement sous forme graphique.


Exemple
2𝑥 − 𝑦 > 2
Résolvons le système d’inéquations du 1er degré à deux inconnues : { .
−4𝑥 − 3𝑦 ≤ −4
Résoudre ce système, c’est chercher graphiquement toutes les solutions communes aux deux
inéquations.
2𝑥 − 𝑦 > 2 𝑦 < 2𝑥 − 2
Pour ce système, on a : { ⟺{ 4 4.
−4𝑥 − 3𝑦 ≤ −4 𝑦 ≥ −3𝑥 + 3

 Traçons d’abord les droites (Δ) et (Δ′) d’équations respectives :


4 4
(Δ): 𝑦 = 2𝑥 − 2 et (Δ′): 𝑦 = − 3 𝑥 + 3.

 Déterminons par rapport à chaque droite, le demi-plan dont les points ont des
coordonnées vérifiant l’inéquation correspondante.
Les couples réels qui sont solutions communes aux deux inéquations sont donc les
couples-solutions du système.
P a g e | 230

On a donc :
(Δ): 𝑦 = 2𝑥 − 2 4 4
(Δ′): 𝑦 = − 3 𝑥 + 3

𝑥 2 0 𝑥 1 -2
y 2 -2 y 0 4

Conclusion
Les couples (𝑥, 𝑦) qui vérifient à la fois les deux inéquations sont représentés par la région du
plan hachurée en rouge. La demi-droite ayant pour origine le point de coordonnées (1 ; 0)
incluse dans (Δ′) et bordant la région hachurée en rouge appartient aussi à l’ensemble des
solutions du système.

5 Problèmes se ramenant à des systèmes d’équations ou


d’inéquations du 1er degré à deux inconnues

Pour résoudre algébriquement des problèmes se ramenant à des systèmes d’équations ou


d’inéquations du 1er degré à deux inconnues, on procède par les 4 étapes suivantes :
1ère étape: Choisir des inconnues x et y;
2ème étape: Mettre en équations ou en inéquations le problème donné;
3ème étape: Résoudre le système d’équations ou d’inéquations obtenu;
4ème étape: Conclure.
P a g e | 231

Exemple
Résolvons le problème suivant :
Trouve deux nombres entiers naturels différents de 0 dont la somme est plus petite que 9 et la
différence est plus grande que 4. A l’aide d’un graphique, donne toutes les solutions
possibles.

Résolution
1ère étape: Choix des inconnues ;
Soient x et y: les deux nombres entiers naturels ; donc x ∈ ℕ⋆ et y ∈ ℕ⋆ .
2ème étape: Mise en équations.
 Si la somme de x et y est plus petite que 9 alors on traduit cette situation: 𝑥 + 𝑦 < 9.
 Si la différence de x et y est plus grande que 4 alors la traduction de cette situation est:
𝑥 − 𝑦 > 4.
Comme les nombres naturels x et y doivent vérifier à la fois les deux conditions spécifiées par
le problème, alors on est en présence d’un système d’inéquations à résoudre qui est le
𝑥+𝑦 <9
suivant: { .
𝑥−𝑦 >4
3ème étape: Représentons graphiquement l’ensemble des couples solutions de ce système.
Pour cela, on a:
𝑥+𝑦 <9 𝑦 < −𝑥 + 9
{ ⟺{ .
𝑥−𝑦 >4 𝑦 < +𝑥 − 4
On commence la résolution par la représentation des droites :
(Δ)1 : 𝑦 = −𝑥 + 9 et (Δ)2 : 𝑦 = 𝑥 − 4.
Puis on détermine la région du plan dont les points ont des coordonnées vérifiant
simultanément les deux inéquations .
On a:

La région coloriée représente l’ensemble des couples-solutions du système d’inéquations.


4ème étape : vérification et conclusion
P a g e | 232

Dans la région délimitée, déterminons tous les points dont les coordonnées sont des entiers
naturels.
L’ensemble de ces points est donc constitué par les couples solutions cherchés.
On a : S = {(6 ;1) ; (7 ; 1)}.
Les points appartenant à (Δ1 ) et (Δ2 ) ne sont pas des solutions du système.

Résumé
Equations du 1er degré dans ℝ × ℝ
Définition
Une équation du 1er degré dans ℝ × ℝ (ou une équation du 1er degré à deux inconnues x et
y) est une équation de la forme : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 (𝑎, 𝑏, 𝑐 sont trois réels, b et c tous non
nuls)

Inéquations du 1er degré à deux inconnues


Définition
On appelle inéquation du 1er degré à deux inconnues x et y une inéquation de la forme :
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 < 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≥ 0 ou 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≤ 0 avec
𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ , a et b non nuls

Système d’équation du 1er degré à deux inconnues


Définition
Un système linéaire de deux équations à deux inconnues est une écriture de la forme:
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐
{ où 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑎′ , 𝑏 ′ , 𝑐′ sont des réels donnés, a, b, a’ et b’ tous non nuls.
𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′

Système d’inéquations du 1er degré à deux inconnues


Définition
On appelle système d’inéquations du 1er degré à deux inconnues ou système d’inéquations
du 1er degré dans ℝ × ℝ, la donnée de deux ou plusieurs inéquations du 1er degré à deux
inconnues.
P a g e | 233

Exercices

1. Considérons l’équation à deux inconnues : 3x – 4y = 2.


a) Parmi ces couples, quels sont ceux qui sont solutions de cette équation ?
7 19
(3; 4) ; (2 ; 0) ; (7; 4 ) ; (3 ; -1).

b) Recopie puis complète les couples de façon à obtenir des solutions de


l’équation :
1
(0 ; ----) ; (1 ; ----) ; (---- ; −1) ; (---- ; ).
2

c) Exprime y en fonction de x.
d) Représente graphiquement les solutions de cette équation dans un repère
orthogonal.

2. L’ensemble des solutions de l’inéquation 2x – y + 1 0 est représenté par un demi-plan P.


a) Quelle est l’équation de la droite (d), frontière de ce demi-plan ?
Trace cette droite.
b) Le couple (0 ; 0) est-il solution de l’inéquation ?
L’origine du repère est-elle dans le demi-plan P?
c) Colorie le demi-plan P.

3. Résous les systèmes d’équations suivants :


4𝑥 − 3𝑦 = 2 −2𝑥 + 5𝑦 = 3
𝑎) { 𝑏) {
3𝑥 + 4𝑦 = 5 4𝑥 + 𝑦 = 1

6𝑥 + 7𝑦 = −4 𝑥+𝑦 =0
𝑐) { 𝑑) {
−3𝑥 + 2𝑦 = 5 2𝑥 = 3𝑦

√3𝑥 − 𝑦√2 = 1 𝑦 = 2𝑥 − 3
𝑒) { 𝑓) {
𝑥√2 − 𝑦√3 = 0 𝑥 = −4

4. Résous chaque système par la méthode de calcul de ton choix.

4 ( 𝑥 − 2𝑦) + 3 (𝑥 + 𝑦) = 2 𝑏) 2𝑥√2 − 𝑦 √3 = 1
𝑎) { 𝑏) {
4 (𝑥 + 𝑦) − 3 (𝑥 + 𝑦) = 14 𝑥√2 + 2𝑦√3 = 8
P a g e | 234

𝑥−1 𝑦+1
= 𝑥 − 𝑦√5 + 4 = 0
3 6
𝑐) { 1 𝑑) {
5𝑥 + 𝑦 = 𝑥 √5 + 2𝑦 − 3√5 = 0
2

𝑥 𝑦
= 2𝑥 + 𝑦 − 2 = 0
2 3
𝑒) { 7 𝑓) {
3𝑥 + 5𝑦 = 3𝑥 − 2(𝑦 + 5) = 0
2

5. Retrouve les deux nombres cachés de telle sorte que le système admette comme solution
unique le couple (-1 ; 2) :
2𝑥 − 𝑦 =
{
𝑥 + 𝑦 = −1

6. On considère l’inéquation du 1er degré dans ℝ : - 2x + 3y - 6 0.


a) Trouve 10 couples solutions de l’inéquation - 2x + 3y - 6 0 ayant pour
première composante x = -2
b) Trouve 10 couples solutions de la même inéquation ayant pour seconde
composante y = 2.
c) Résous graphiquement l’inéquation - 2x + 3y - 6 0.

7. Résous dans ℝ × ℝ les systèmes suivants


6𝑥 + 15 ≥ 3𝑥
𝑥+𝑦−2 < 0 𝑥 + 3𝑦 = −6
𝑎) { 𝑐) { 𝑒) { 𝑦 + 6 ≥ −3𝑥
𝑥+𝑦+4 > 0 2𝑥 + 𝑦 = 3
𝑦 ≥0

𝑦 <𝑥+1 𝑦 >𝑥−5
𝑏) { 𝑑) {𝑦 + 𝑥 < 3 + 𝑥
2𝑦 > −𝑥 + 2
𝑥 >0
8. Deux dépôts de sucre, A et B sont situés à 150 km l’un de l’autre. Au dépôt A, le quintal de
sucre en poudre coûte 12KF. Au dépôt B, la même quantité de sucre en poudre coûte 11, 2
KF. Le transport par camion revient à 7KF par tonne et par kilomètre.
Exprime par une formule le prix y du quintal de ce sucre, quand il est transporté sur
x km, suivant qu’il provient de A ou de B.
Représente graphiquement les résultats obtenus.
Tires-en une conclusion d’ordre pratique.
(Vérifier les résultats par le calcul. On suppose que 1KF = 1000F.)
P a g e | 235

9. Détermine tous les nombres entiers de deux chiffres qui diminuent de 45 quand on
intervertit les deux chiffres.

10. On a des objets en nombre inconnu. Si on les compte par 8, il en reste 5, et si on les
compte par 15, il en reste 7. Ce problème a une infinité de solutions : trouves- en 2.

11. On considère un rectangle ABCD tel que AB = 6 et AD = 2. M étant un point du segment


[BC], on note x la distance BM. N étant un point du segment [CD], on note y la distance CN.
a) Exprime en fonction de x, l’aire du triangle ABM.
b) Exprime en fonction de y, l’aire du trapèze ABCN.
c) Détermine x et y de telle sorte que les distances BM et
DN soient égales, et que l’aire du trapèze soit le triple
de l’aire du triangle ABM.

12. Dans une classe, il y avait, au début, deux fois plus de garçons que de filles. Par la suite,
six garçons quittent la classe et six filles arrivent. Il y a alors deux fois plus de filles que de
garçons. Combien de garçons et combien de filles y avait- il au début ?

13. Deux filles causent :


Claire : « dans ma classe, il y a 28 élèves. Si je multiplie le nombre de garçons par 3,
puis le nombre de filles par 2 et si j’ajoute ces deux nombres, je trouve 69 ».
Carole : « dans ma classe, il y a 30 élèves. Si je multiplie le nombre de garçons par 2,
puis le nombre de filles par 5 et si j’ajoute ces deux résultats, je trouve 95 ».
Une des deux filles ne dit pas la vérité. Laquelle ? Et pourquoi ?
P a g e | 236

Leçon 17 Rotation

Objectifs
 Définir une rotation ;

 construire l'image d'un point par une rotation ;


 construire l'image d'une figure simple par une rotation.

1 Définition d’une rotation

1.1 Sens direct, sens indirect

Activité 1
a) Dessine deux cercles distincts (C) et (C’) de centres
respectifs O et O’. Indique sur chacun des deux cercles
un sens de parcours : sur (C) le sens de parcours des
aiguilles d’une montre et sur (C’), le sens contraire à
celui des aiguilles d’une montre.
b) Peux – tu déterminer d’autres sens de parcours sur un
cercle du plan ?

Définition
Dans le plan, on distingue deux sens de parcours sur un cercle :
 L’un est le sens des aiguilles d’une montre. Ce sens est appelé sens indirect.
 L’autre sens, contraire à celui des aiguilles d’une montre, est appelé sens direct.

Exercice
Sur les cercles suivants, indique par une flèche un sens de parcours et précise si le sens
indiqué est direct ou indirect :
P a g e | 237

1.2 Présentation et définition d’une rotation

Activité 2
a) Construis un triangle OAA’ isocèle en O puis trace le cercle (C) de centre 0 qui passe
par A et A’ et indique le sens de parcours de A à A’ sur le cercle (C).
b) M étant un point distinct de O, A et A’, trace le cercle (C’) de centre O qui passe par
M.
̂ = mes
c) Place sur (C’) le point M’ tel que mes 𝑀𝑂𝑀′
̂ , le sens de parcours sur (C’) de M vers M’
𝐴𝑂𝐴′
étant le même que celui de A vers A’ sur (C).

Définition
OAA’ est un triangle isocèle en O.
(C) est le cercle de centre O et de rayon OA.
On considère un point M distinct de O et on désigne par (C’) le cercle de centre O et de rayon
OM.
On sait qu’il existe deux points 𝑀′ 𝑒𝑡 𝑀′′ de (C’) tels que
̂ = mes 𝑀̂
mes 𝑀𝑂𝑀′ ̂.
′ 𝑂𝑀′′ = mes 𝐴𝑂𝐴′

On désigne par 𝑀′ le point de (C’) pour lequel le sens de parcours sur (C’) de M vers 𝑀′ est
le même que celui du parcours sur (C) de A vers A’(sens direct).

Ainsi, à chaque point M du plan distinct de O, on fait correspondre un unique point 𝑀′ . Au


point O, on associe O lui-même.

On définit ainsi une application du plan dans le plan déterminée par le triangle isocèle OAA’.

Cette application est appelée la rotation notée r de centre O qui transforme A en 𝐴′ . 𝑀′ est
l’image de M par cette rotation.
P a g e | 238

2 Image d’un point par une rotation

Activité 3
a) Construis un triangle OAA’ isocèle en O.
b) On désigne par r la rotation de centre O qui transforme A en A’. Trace le cercle (C) de
centre O et de rayon OA.
c) Place quatre points distincts B, C, D, E sur le cercle (C) puis construis leurs images
respectives 𝐵 ′ , 𝐶 ′ , 𝐷′ et E’ par la rotation r.

Définition
Un point fixe O et un angle α étant donnés, à tout point M
distinct de O, on peut faire correspondre par la rotation r
de centre O et d’angle α l’unique point M’ tel que :
̂ =α
 mes 𝑀𝑂𝑀′
 OM’ = OM
Pour une rotation, en l’absence d’indication, le sens choisi est le sens direct.

Méthode de construction :
Pour construire l’image d’un point M par une rotation r de centre O qui transforme A en𝐴′ ,
OA𝐴′ étant un triangle isocèle en O, on peut procéder comme suit :
 Tracer le cercle (C) de centre O qui passe par A et A’ ;
 Tracer le cercle (C’) de centre O qui passe par M ;
 Noter sur (C) et (C’) le sens de parcours de A vers 𝐴′ ;
 Placer sur (C’) le point M’ tel que :
- ̂ = mes 𝐴𝑂𝐴′
mes 𝑀𝑂𝑀′ ̂

- le sens de déplacement de M vers M’ sur (C’) est le même que celui de A vers A’
sur (C).

Exercice
ABC est un triangle équilatéral.
On désigne par r la rotation de centre A qui transforme B en C ;
Construis le point D image de C par r et le point E image du point D par r.
P a g e | 239

3 Image d’une figure par une rotation

Activité 4
a) construis un triangle OAA’ isocèle en O et place un point B du plan distinct de O, A et
A’.
b) Construis l’image B’ du point B par la rotation r de centre O qui transforme A en A’.
c) Marque un point M sur [𝐴𝐵] et vérifie que l’image M’ du point M par la rotation r
appartient à [A’B’].
d) Marque un point N’ sur [𝐴′𝐵′] et vérifie que N’est l’image d’un point N appartenant à
[AB] par la rotation r.
e) Démontre que AB = A’B’.

Propriétés
Par une rotation r donnée,
1. l’image d’un segment est un segment de même longueur ;
2. l’image d’une droite est une droite ;
3. l’image d’un cercle est un cercle de même rayon ;
4. les images de deux droites parallèles sont deux droites parallèles ;
5. les images de deux droites perpendiculaires sont deux droites perpendiculaires.
NB :
Toute rotation conserve :
l’alignement ; les distances ; les angles et les aires.

Exercice
OAB est un triangle rectangle isocèle en O.
On désigne par r la rotation de centre O qui transforme A en B. Construis successivement le
point C image de B par r et le point D image de C par r. Quelle est l’image de D par r ? Que
peux-tu dire du quadrilatère ABCD ?
P a g e | 240

Résumé
Rotation
Sens direct, sens indirect
Dans le plan, on distingue deux sens de parcours sur un
cercle :
 L’un est le sens des aiguilles d’une montre. Ce
sens est appelé sens indirect.
 L’autre sens, contraire à celui des aiguilles
d’une montre, est appelé sens direct.

Définition
OAA’ est un triangle isocèle en O.
(C) est le cercle de centre O et de rayon OA.
On considère un point M distinct de O et on désigne par (C’) le cercle de centre O et de
rayon OM.
̂ = mes 𝑀𝑂𝑀′′
On sait qu’il existe deux points M’ et M’’ de (C’) tels que mes 𝑀𝑂𝑀′ ̂ = mes
̂.
𝐴𝑂𝐴′
On désigne par M’ le point de (C’) pour lequel le sens de parcours sur (C’) de M vers M’est
le même que celui du parcours sur (C) de A vers A’(sens direct).

Ainsi, à chaque point M du plan distinct de O, on fait correspondre un unique point M’. Au
point O, on associe O lui-même.

On définit ainsi une application du plan dans le plan déterminée par le triangle isocèle
OAA’.

Cette application est appelée la rotation notée r de centre O qui transforme A en A’. M’ est
l’image de M par cette rotation.
P a g e | 241

Image d’un point par une rotation


Définition
Un point fixe O et un angle α étant donnés, à tout point
M distinct de O, on peut faire correspondre par la
rotation r de centre O et d’angle α l’unique point M’ tel
que :
̂ =α
 mes 𝑀𝑂𝑀′
 OM’ = OM
Pour une rotation, en l’absence d’indication, le sens choisi est le sens direct.

Image d’une figure par une rotation


Propriété
Par une rotation r donnée,
1. l’image d’un segment est un segment de même longueur ;
2. l’image d’une droite est une droite ;
3. l’image d’un cercle est un cercle de même rayon ;
4. les images de deux droites parallèles sont deux droites parallèles ;
5. les images de deux droites perpendiculaires sont deux droites perpendiculaires.

Exercices

1. Les droites (D) et (D’) se coupent en un point O. Les points A et E de (D) et les points B et
F de (D’) sont tels que les triangles AOB et EOF sont isocèles en O.
Construis les images des différents points de la figure par :
 La rotation r de centre O qui transforme A en B.
 La rotation r’ de centre O qui transforme F en E.

2. OAA’ est un triangle isocèle en O, ABC est un triangle rectangle en A et r la rotation de


centre O qui transforme A en A’. On désigne par B’ et C’ les images respectives des points B
et C par r. Démontre que A’B’C’ est un tringle rectangle en A.
P a g e | 242

3. Sachant que I est le milieu de [AC], précise quel est le transformé de C par la rotation de
centre I et d’angle 100°.

4. ABC est un triangle équilatéral inscrit dans un cercle (C) de centre O. On désigne par r la
rotation de centre O qui transforme A en B.
a) Quelles sont les images par r de chacun des points O, B et C ?
b) Quelles sont les images respectives de chacun des triangles ABC et OBC par r ?

5. ABC est un triangle équilatéral inscrit dans un cercle (C) de centre O. La droite (D) est la
médiatrice de [AB]. (D) coupe (C) au point E.
a) Construis l’image EFG du triangle ABC par la rotation de centre O qui transforme
A en E. Quelle est la nature du triangle EFG ?
b) Quelle est la nature du polygone AEBFCG ?

6. MNPQ est un rectangle de centre I. On désigne par r la rotation de centre I qui applique M
sur N.
a) Quelles sont les images respectives des points I et P par r ?
b) Construis les images respectives R et S des points N et Q par r.
c) Quelle est l’image du rectangle MNPQ par la rotation r ? Quelle est sa nature ?

7. Trace un cercle (C) de centre O et de rayon 4cm.


a) Construis le transformé M’ d’un point M par la rotation r de centre O et d’angle
50°.
b) Soit I le milieu de [MN]. Montre que la longueur OI est constante pour tout point
M choisi sur le cercle (C).
c) Sur quelle courbe varie le point I quand le point M varie sur le cercle (C) ?

8. ABCDEF est un hexagone régulier inscrit dans un cercle de centre O.


P a g e | 243

On désigne par r1 la rotation de centre O qui transforme A en B et par r2 la rotation de


centre O qui applique A sur E.
a) Fais une figure.
b) Complète les tableaux de correspondance ci-dessous :

r2
r2
O
O
A
A
B
B
C
C
D
D
E
E
F
F
P a g e | 244

Leçon 18 : Homothétie

Objectifs
 Définir une homothétie ;
 construire l'image d'un point par une homothétie ;
 construire l'image d'une figure simple par une homothétie ;
 reconnaître deux triangles homothétiques ;
 utiliser une homothétie pour réduire ou agrandir une figure.

1 Définition d’une homothétie :

Activité 1
On considère un triangle ABC rectangle en A tel que :
AB = 2cm et AC = 2,5cm.
O est un point du plan, extérieur au triangle ABC.

a) Place le point A’ tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝐴′ = 1,5. 𝑂𝐴
b) La parallèle à la droite (AB) passant par A’ coupe
(OB) en B’ et la parallèle à la droite (AC) passant par
A’ coupe (OC) en C’. Comment sont situés les points O, A et A’ ? O, B et B’ ? O, C,
C’ ?
c) Complète les égalités suivantes :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = …….𝑂𝐵
𝑂𝐵′ ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ……..𝑂𝐶
𝑂𝐶′ ⃗⃗⃗⃗⃗
d) Considérons l’application du plan qui, aux points A, B et C associent respectivement
les points A’, B’ et C’. Soit I le point milieu du segment [BC]. Construis le point I’
image de I par cette même application.
Quelle relation vectorielle a- t- on obtenue?
Quelle est l’image du triangle ABC par cette même application ?

Définition
Soit un point O fixe et k un réel non nul. On appelle
homothétie de centre O et de rapport k l’application
P a g e | 245

du plan qui, a tout point M, associe le point M’ tel que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀′= k . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀.
On a donc M’ , image de M ,par l’homothétie de centre O et de rapport k
Et on note 𝒽(O;k)(M) = M’.

ℎ(𝑂;𝑘) (M)= M’ équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀′ = k .𝑂𝑀

Si h(O ;k) (M) = M’ alors les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀’ sont colinéaires et les points O, M et M’ sont
alignés.
Si M est en O alors M est sa propre image.

Remarque
On sait que si M et M’ sont des points du plan tels que SO(M) = M’.
Alors on peut écrire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ = - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ’ = - 𝑂𝑀
Or, si 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ alors M’ est l’image de M par l’homothétie de centre O et de
rapport k = -1.
Donc la symétrie centrale de centre O est l’homothétie de centre O et de rapport k = -1.

Exercices :
1) On considère la figure suivante :

a) Traduis les relations vectorielles que tu peux dégager de cette figure.


b) A partir de ces relations vectorielles, quelle est l’homothétie qui transforme les points
A, B et C en A’, B’ et C’ respectivement?
c) Détermine l’homothétie qui transforme les points A’, B’ et C’en A, B et
C respectivement?

2). Soit A un point fixe, M et N des points tous distincts du plan.


P a g e | 246

a) Construis les points M’ et N’, images respectives des points M et N par


3
l’homothétie de centre A et de rapport 𝑘 = 4.

b) Construis les points M1 et N1, images respectives des points M et N par


l’homothétie de centre A et de rapport k = -2.

2 Image d’un segment et de son milieu par une homothétie.

Activité 2
O est un point fixe du plan.
a) Construis un segment [𝐴𝐵] tel que AB = 4cm et place le point I, milieu de [𝐴𝐵].(A et B,
tous distincts de O).
b) Construis les points A’ , B’ et I’ images respectives de A, B et I par l’homothétie de centre
3
O et de rapport k = 2 .

c) Que dire des supports des segments [𝐴𝐵] et [𝐴′𝐵′] ? Du point I’ et du segment [𝐴′𝐵′] ?
Complète : A’B’ = …AB

Propriétés
1. Par une homothétie de centre O et de rapport k non nul, l’image d’un segment [𝐴𝐵] est un
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = k𝐴𝐵
segment[𝐴′𝐵′] de support parallèle à (AB) et tel que : 𝐴’𝐵’ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
Si k > 1
si 0 < k < 1

si k < -1 si -1 < k < 0


P a g e | 247

2. Soit h une homothétie de centre O et de rapport k non nul.

Pour tous points A et B d’images respectives A’ et B’ par cette homothétie, on a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴′𝐵′ = k 𝐴𝐵

3. L’image d’une droite par une homothétie est une droite parallèle à la première. (𝛥′) est
l’image de la droite (𝛥) par l’homothétie de centre O et de rapport 2.
On remarque que (𝛥′) ∥ (𝛥).

4. Par une homothétie, le centre, un point et son image sont alignés.

5. Une homothétie de rapport k non nul et différent de 1 et de -1, ne conserve pas les
distances : A’ B’ = |k| . AB.

6. Des points alignés ont pour images des points alignés par une homothétie : on dit que
l’homothétie conserve l’alignement des points.

Exercice
On considère un carré ABCD de 3cm de côté et de centre O.

a) Construis les images respectives A’, B’, C’ et D’ des points A, B, C et D par


3
l’homothétie de centre O et de rapport .
2

b) Complète : A’B’ = ….AB ; B’C’ = ….BC ; C’D’ = ….CD et A’D’ = …. AD.


c) Quelle est la nature de la figure A’B’C’D’ ? Quelle est la mesure de ses côtés ?
d) Calcule l’aire du carré ABCD et de la figure A’B’C’D’. Si on note 𝒜 (ABCD) l’aire
du carré ABCD et 𝒜(A’B’C’D’) celle de la figure A’B’C’D’, complète :
𝒜(ABCD) = …..𝒜(A’B’C’D’).
P a g e | 248

3 Triangles homothétiques

Activité 3
Soit un segment [AB] tel que AB = 3cm. Soit O un point du plan n’appartenant pas à la droite
(AB).
a) Construis l’image [A’B’] du segment [AB] par l’homothétie de centre O et de rapport
2.
𝐴′𝐵′
b) Considère la figure obtenue et calcule le rapport .
𝐴𝐵
𝑂𝐴′ 𝑂𝐵′
c) Calcule les rapports et . Compare – les puis écris toutes les égalités de rapports
𝑂𝐴 𝑂𝐵

que tu auras obtenues.

Propriété
ABC et AB’C’ sont des triangles homothétiques si on a :
𝐴𝐵′ 𝐴𝐶′ 𝐵′𝐶′
= = .
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶

Exemple
Considérons la figure suivante :

On a⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵′ = k ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶′ = k . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 (k> 0).

Déterminons⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐶′. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐶′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶′
= 𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 + 𝑘⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
= k .(⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )= k ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶

Donc on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐶′ = k . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 .
𝐴𝐵′ 𝐴𝐶′ 𝐵′𝐶′
D’autre part, on a : = = .(propriété de Thalès)
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶

Les triangles ABC et AB’C’ sont appelés des triangles homothétiques ou encore des triangles
semblables.
P a g e | 249

Résumé
Homothétie
Définition
Soit un point O fixe et k un réel non nul. On appelle
homothétie de centre O et de rapport k l’application
du plan qui a tout point M associe le point M’ tel
que:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ = k . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀
Si M est en O alors M est sa propre image.
On a donc M’est l’image de M par l’homothétie de centre O et de rapport k
se note 𝒽(O;k)(M) = M’.

et ℎ(𝑂;𝑘) (M)= M’équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀′ = k .𝑂𝑀

si h(O ;k) (M) = M’ alors les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀’ sont colinéaires et les points O, M et M’
sont alignés.
Image d’un segment et de son milieu par une homothétie.
Propriétés
1. Par une homothétie de centre O et de rapport k non nul, l’image d’un segment [𝐴𝐵] est un
segment[𝐴′𝐵′] de support parallèle à (AB) et tel que : A’B’ = |k| AB.
si 0 < k < 1 Si k > 1

si k < -1 si -1 < k < 0


P a g e | 250

2. Soit h une homothétie de centre O et de rapport k non nul.

Pour tous points A et B d’images A’ et B’ par cette homothétie, on a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .


𝐴′𝐵′ = k 𝐴𝐵

3. L’image d’une droite par une homothétie est une droite parallèle à la première. (𝛥′) est
l’image de la droite (𝛥) par l’homothétie de centre O et de rapport 2.
On remarque que (𝛥′) ∥ (𝛥).

4. Par une homothétie, le centre, un point et son image sont alignés.

5. Une homothétie de rapport k non nul et différent de 1 et de -1, ne conserve pas les
distances:A’ B’ = |k| . AB.

6. Des points alignés ont pour images des points alignés par une homothétie : on dit que
l’homothétie conserve l’alignement des points.

Triangles homothétiques
Propriété
ABC et AB’C’ sont des triangles homothétiques si on a :
𝐴𝐵′ 𝐴𝐶′ 𝐵′𝐶′
= = .
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶

Exercices

1. On considère la figure suivante

a) Trouve le rapport des homothéties de centre O.


P a g e | 251

𝛼) ℎ(𝑂;..) : A ⟼ M ; 𝛽) ℎ(𝑂;… ) : T ⟼ N ;

𝛾) ℎ(𝑂;… ) : G ⟼ H ; 𝛿 ℎ(𝑂;… ) : B ⟼ R ; 𝜇 ℎ(𝑂;….) : H ⟼ K.

b) Exprime les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗


BE , ⃗⃗⃗⃗
NJ et ⃗⃗⃗⃗
PL en fonction du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
TH.
1
c) Détermine l’image de R par l’homothétie de centre O et de rapport − 2.
5
Détermine l’image de F par l’homothétie de centre O et de rapport − 2

d) Complète et écris la relation vectorielle correspondant à chaque égalité :


ℎ(𝑂;3) (𝐾) = ⋯ ; ℎ(𝑂;−2) (𝑀) = ⋯
4 3

2. Traduis chaque égalité vectorielle par une homothétie :

4
a) ⃗⃗⃗
IA = − 5 ⃗⃗⃗
IC ; b) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;
PR = 3PM

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
c) OM ON ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2ΩU
d) ΩM ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2

3. ABC est un triangle. Les points A’ et B’ sont les milieux respectifs de [BC] et [AC].Les
droites (AA’) et (BB’) se coupent au point G.

2
a) Trouve l’image de A’ par l’homothétie de centre A et de rapport 3 et l’image de G par
3
l’homothétie de centre B et de rapport 2.

b) En utilisant seulement la règle, construis le point C’ image de C par l’homothétie de centre


1
G et de rapport − 2.

4. ABC est un triangle équilatéral de côté 3cm. On désigne par H, l’homothétie de centre A et
4
de rapport − 3 et par AB’C’, l’image de ABC par H.

a) Démontre que le triangle AB’C’ est équilatéral.

b) Calcule l’aire du triangle AB’C’.

5. On considère les deux carrés ABCD et BEFG ci-dessous avec AB = 4cm et BE = 2cm.
P a g e | 252

Où se situe le centre O de l’homothétie qui transforme ABCD en BEFG ?


Construis le transformé du carré BEFG par cette homothétie.

2
6. Soient quatre points A, B, C et D tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.

Trouve l’homothétie qui transforme A en D et B en C.


P a g e | 253

Quatrième Semaine d’intégration


P a g e | 254

SITUATION D’INTEGRATION – PALIER N° 4

Titre : Les aménagements effectués par Djimrassem sur son terrain

M. Djimrassem est propriétaire d’un terrain sur lequel il veut effectuer quelques
aménagements pour d’éventuels travaux. Afin de disposer d’informations précises pour
démarrer ces travaux, M. Djimrassem sollicite ton aide avec tes connaissances mathématiques
pour réaliser les aménagements souhaités.

Consigne A :

La partie centrale du terrain de Djimrassem est de forme triangulaire. Pour la représenter, on


considère les droites d’équations respectives :

(AB) = (Δ1) : 5x+3y-22=0; (BC) = (Δ2) : x+4y-1=0 ; (AC) = (Δ3) : 3x-


5y+14=0 ;

L’aire du triangle ABC représente la partie que Djimrassem réserve pour la construction
d’une ferme agricole et de résidences. Pour toutes les représentations à réaliser, on
considèrera qu’un centimètre sur la feuille correspond à un hectomètre dans la réalité.

1. Construis les droites (Δ1) , (Δ2) et (Δ3) puis détermine les coordonnées des points A, B
et C, sommets du triangle obtenu.
2. Détermine les longueurs des côtés [AB], [BC] et [AC] puis la nature du triangle ABC.
Justifie.
3. Djimrassem veut connaitre la mesure de l’aire de ce triangle. Détermine cette mesure
S1. De même, calcule le périmètre P1 de ce triangle.
4. Il propose de diviser ce terrain suivant une hauteur de ce terrain.
a. Détermine l’équation de la droite (Δ) passant par le point A et perpendiculaire à (Δ2).
b. H est le point de rencontre des droites (Δ) et (Δ2). Quelles sont les coordonnées du
point H ? Calcule AH.

Consigne B :

En fait, le terrain global de Djimrassem a la forme d’un cercle (C) circonscrit au triangle
ABC. Il décide de clôturer ce terrain.
P a g e | 255

1. Construis le cercle (C) circonscrit au triangle ABC et précise la position du point,


centre de ce cercle.
2. Détermine le rayon de ce cercle et calculer le périmètre P2 et l’aire S2 de ce terrain
circulaire ;
3. a. Soit I le point milieu du segment [AB] et D le point de rencontre de la demi-droite
̂ ? Justifie.
[HI) et du cercle (C). Quelle est la mesure de l’angle 𝐵𝐶𝐷
b. Calcule la longueur de l’arc BD .

4.M. Djimrassem veut aménager une porte centrale sur la circonférence du cercle. Pour cela,
il prend le point A’, image de A par la symétrie centrale de centre H. L’ouverture de la porte
̂ de mesure 10°. Calcule la
centrale est l’arc MA ' intercepté par l’angle au centre 𝑀𝐻𝐴′
mesure de cet arc MA ' .

Consigne C:

1. Djimrassem veut placer des projecteurs puissants sur une portion de la clôture. Il choisit
donc de les installer sur un arc de cercle ayant pour extrémités les images de B et D par
une rotation de centre H et d’angle 135°.

Construis les images des points B et D par cette rotation. Si B’ est l’image de B, quelle est
l’image de D ?

2. En prévision des différents engins et machines qu’il aimerait acquérir dans le cadre de son
projet, il veut aménager un autre espace pour les y garer. Pour cela, il décide de construire
un grand magasin en forme de triangle obtenu par transformation homothétique du
triangle ABC. Pour obtenir ce triangle, on te demande de construire les images A1, B1 et
1
C1 des points respectifs A, B et C par une homothétie de centre H et de rapport - 2

Détermine les coordonnées des points A1, B1 et C1 puis calcule les longueurs A1B1. A1C1 et
B1C1 .
3. Calcule la surface du triangle A1B1C1.

Consigne D:

Considérons les périmètres P1 et P2 puis les mesures d’aires S1 et S2 du triangle ABC et du


cercle (C) calculés aux problèmes n° 1 et 2.
P a g e | 256

P2 S2
1. Notons α= P1 et β=S1 ; Calcule les nombres α et β.

2. Sachant que 1,41< √2 < 1,42 et 3,14< 𝜋 <3,15, trouve un encadrement de α et β par
des décimaux d’ordres 2 puis compare α et β.
P a g e | 257

PALIER 5
Semaines 25 – 29

Activités numériques
 Dénombrement
 Statistique
Activités géométriques
 Pyramides
 Cônes
P a g e | 258

Leçon 19 : Dénombrement

Objectif
Dénombrer un ensemble fini en utilisant des méthodes élémentaires.

1 Ensembles

Activité 1
a) Ecris l’ensemble ℕ des entiers naturels et l’ensemble ℤ des entiers relatifs.
b) Complète les écritures suivantes par les symboles :  ;  ; ϵ ;  et .
ℕ … ℤ ; ℤ … ℕ ; 3… ℕ; - 3… ℕ; ℕ … ℤ = ℤ
c) Peux- tu déterminer le nombre des éléments de l’ensemble ℕ ? De l’ensemble ℤ ?
d) Ecris l’ensemble A des entiers naturels strictement inférieurs à 3 puis donne le nombre
de ses éléments.
e) Ecris toutes les parties possibles de A. Combien de parties possède cet ensemble ?

Définitions
A est un ensemble donné.
 Un sous-ensemble de A est une partie de A.

Exemple
On donne A= {a ; b; c ;d ;e} et B ={ b; c ;d }.
B  A ou A  B et on lit : « B inclus dans A ou A contient B ».
Dans un diagramme de Venn on a :
P a g e | 259

 Si B est une partie de A, on écrit : B  A ou A  B.


 L’ensemble vide est la partie de A qui ne contient aucun élément. On le note : ou ∅
 Un singleton est une partie de A qui ne contient qu’un seul élément.
 Une paire est une partie de A qui ne contient que deux éléments.
 L’ensemble des parties de A noté P (A) est constitué de toutes les parties (vide ou non)
de A.

Propriétés
E est un ensemble, A et B deux parties quelconques de E.
 L’union de A ou B notée AB est l’ensemble constitué des éléments appartenant à A
ou à B.

Exemple
A ={1 ; 2 ; 3 ; 4} et B={1 ; 2 ; a ;b ;c}.
A  B = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ;a ;b ;c}.

 L’intersection de A et B notée AB est l’ensemble constitué des éléments


appartenant à la fois à A et à B.
Exemple : A={1 ; 2 ; 3 ; 4} et B={1 ; 2 ; a ;b ;c}.
AB={1 ; 2}
 Les parties A et B de l’ensemble E sont complémentaires si AB = E. On note :𝐶𝐸𝐴 =B
et on lit : « complémentaire de A dans E égal à B ».
Exemple : E={a ; b; c ;d ;e}.
A= {a ; b; c}.
CEA = {d;e}.
 Les parties A et B de l’ensemble E font une partition de E si :
 A B = ∅
 A B = E.

Exemple
E = {a ; b; c ;d ;e}.
A = {a ; b; c}.
P a g e | 260

B = {d; e}.
A et B constituent une partition de E car :
A  B = ∅ et A  B = E.

Exercice :
On donne les ensembles suivants :
E =1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; A = 1 ; 3 ; 5 ; B = 1 ; 2 ; 4 et C = 1 ; 3.
1) Ecris les ensembles A  B ; A  C ; B  C ; A  B ; A  C ; B  C ; 𝐶𝐸𝐴 ; 𝐶𝐸𝐵 ; 𝐶𝐸𝐶 .
2) Les ensembles A et B font-ils une partition de E ?

2 Dénombrement

Activité 2
a) Ecris l’ensemble A des nombres entiers naturels strictement inférieurs à 4.
b) Ecris toutes les parties à deux éléments (les paires) que tu peux former avec les éléments
de A. Combien comptes-tu de paires ?

Définition
Dénombrer un ensemble E, c’est déterminer le nombre total des éléments de E. Si en
comptant les éléments de E, on trouve le nombre entier naturel n, on dit que le cardinal de E
est égal à n et on note : cardE = n.
Le cardinal de l’ensemble vide est égal à zéro. On note : card∅ = 0.
Le cardinal d’un singleton est égal à 1.
Le cardinal d’une paire est égal à 2.

Remarque
Lorsqu’on ne peut pas déterminer le nombre des éléments d’un ensemble A, on dit que cet
ensemble A est infini.

Exemple
Les ensembles ℕ ; ℤ ; 𝔻 ; ℚ ; ℝ sont infinis.
P a g e | 261

3 Quelques exemples de dénombrements

Exemples 1
Utilisation des diagrammes
Cent personnes ont répondu à un questionnaire sur leur alimentation du samedi dernier.
Les résultats ont donné :
 45 d’entre elles ont mangé du poisson ;
 49 ont mangé de la viande ;
 27 ont mangé du poisson et de la viande.
1) Combien de personnes n’ont mangé que de la viande ?
2) Combien de personnes n’ont mangé ni de viande ni poisson ?

Solution
Désignons par E l’ensemble des 100 personnes interrogées. CardE = 100
Soit P, la partie de E constituée des personnes ayant mangé du poisson.
Card P = 45.
Soit V, la partie de E constituée des personnes ayant mangé de la viande.
Card V = 49.
Avoir mangé du poisson et de la viande, c’est appartenir à PV.
Et nous savons que 27 personnes ont mangé du poisson et de la viande.
Card PV = 27
A l’aide de diagrammes, illustrons la situation :

1) Les personnes n’ayant mangé que de la viande sont au nombre de :


49 – 27 = 22 .
De même, les personnes n’ayant mangé que du poisson sont au nombre de :
45 – 27 = 18.
P a g e | 262

2) Ainsi, les personnes ayant mangé du poisson seulement, de la viande seulement ou du


poisson et de la viande sont au nombre de :
18 + 22 + 27 = 67.
Celles n’ayant mangé ni du poisson ni de la viande sont au nombre de :
100 – 67 = 33.

Exemple 2
Utilisation de tableau
Pour débuter une partie de ludo, tu lances deux fois de suite un dé à six faces. Après chacun
des deux lancers, tu notes le numéro de la face supérieure du dé, obtenant ainsi un couple de
nombres entiers. Combien de couples différents de nombres entiers est-il possible d’obtenir
par ce procédé ?

Solution
Nous savons qu’un dé de ludo possède six faces notées 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6. Après deux
lancers du dé, un couple de nombres entiers appartenant à l’ensemble 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6est
obtenu. Par exemple : au premier lancer, nous obtenons la face notée 6 et au second, la face
notée 2. Le couple obtenu est: (6 ; 2).

Le tableau suivant nous donne les différents couples possibles obtenus :


1er lancer 1 2 3 4 5 6

2ème lancer
1 (1 ; 1) (2 ; 1) (3 ; 1) (4 ; 1) (5 ; 1) (6 ;1)
2 (1 ; 2) (2 ; 2) (3 ; 1) (4 ; 2) (5 ; 2) (6 ; 2)
3 (1 ; 3) (2 ; 3) (3 ; 3) (4 ; 3) (5 ; 3) (6 ; 3)
4 (1 ; 4) (2 ; 4) (3 ; 4) (4 ; 4) (5 ; 4) (6 ; 4)
5 (1 ; 5) (2 ; 5) (3 ; 5) (4 ; 5) (5 ; 5) (6 ; 5)
6 (1 ; 6) (2 ; 6) (3 ; 6) (4 ; 6) (5 ; 6) (6 ; 6 )
Au total, il y-a 66 = 36 différents couples possibles
P a g e | 263

Exemple 3
Utilisation d’arbre de choix
Combien de nombres de trois chiffres peux-tu former avec les chiffres 1 ; 2 et 3 ?

Solution
Un nombre de trois chiffres formé par les chiffres 1 ; 2 et 3 est un nombre ayant à l’unité l’un
des chiffres 1 ; 2 ou 3, à la dizaine l’un des chiffres 1 ; 2 ou 3 et à la centaine, l’un des
chiffres 1 ; 2 ou 3.
Par exemple le nombre 312.
L’arbre de choix suivant donne tous les nombres à trois chiffres formés avec les chiffres 1 ; 2
et 3.
Centaines dizaines unités nombres obtenus
1 1 111
1 2 112
1 3 113
2 1 121
2 2 122
2 3 123
1
3 1 131
3 2 132
3 3 133

1 1 211
1 2 212
1 3 213
2 1 221
2 2 222
2 3 223
2
3 1 231
3 2 232
3 3 233
P a g e | 264

1 1 311
1 2 312
1 3 313
2 1 321
2 2 322
2 3 323
3
3 1 331
3 2 332
3 3 333

Il y-a au total 33 = 27 nombres de trois chiffres que je peux former avec les chiffres 1 ; 2 et 3.

Résumé
Ensemble
Définition
A est un ensemble donné.
 Un sous-ensemble de A est une partie de A.
 Si B est une partie de A, on écrit : B  A ou A  B et on lit : « B inclus dans A ou A
contient B ».
 L’ensemble vide est la partie de A qui ne contient aucun élément. On le note : ou ∅
 Un singleton est une partie de A qui ne contient qu’un seul élément.
 Une paire est une partie de A qui ne contient que deux éléments.
 L’ensemble des parties de A noté E(A) est constitué de toutes les parties (vide ou non)
de A.

Propriétés
E est un ensemble, A et B deux parties quelconques de E.
 L’union de A ou B notée AB est l’ensemble constitué des éléments appartenant à A
ou à B.
 L’intersection de A et B notée AB est l’ensemble constitué des éléments
appartenant à la fois à A et à B.
 Les parties A et B de l’ensemble E sont complémentaires si AB = E. On
P a g e | 265

note :𝐶𝐸𝐴 =B et on lit : « complémentaire de A dans E égal à B ».


 Les parties A et B de l’ensemble E font une partition de E si :
 AB = ∅
 AB = E.

Dénombrement
Définition
Dénombrer un ensemble E, c’est déterminer le nombre total des éléments de E. Si en
comptant les éléments de E, on trouve le nombre entier naturel n, on dit que le cardinal de
E est égal à n et on note : cardE = n.
Le cardinal de l’ensemble vide est égal à zéro. On note : card∅ = 0.
Le cardinal d’un singleton est égal à 1.
Le cardinal d’une paire est égal à 2.

Exercices

1. Trouve le nombre des diviseurs de 75 625

2. Trouve le nombre d’intervalles fermés [a ; b] où a et b sont des nombres entiers naturels


distincts appartenant à l’intervalle [2 ; 7].

3. Après avoir quitté un parking du centre ville, un élève rencontre successivement plusieurs
carrefours où trois possibilités s’offrent chaque fois à lui : aller tout droit, tourner à
droite, tourner à gauche. Après avoir dépassé le troisième carrefour, il s’arrête. Combien
de trajets différents aurait-il pu suivre?

4. 95 personnes ont répondu à un questionnaire concernant leur alimentation du dimanche


dernier. Il apparait que :
 42 d’entre elles ont mangé de la viande ;
 51 ont mangé du poisson ;
 25 ont mangé du poisson et de la viande.
Combien de personnes n’ont mangé que du poisson ?
P a g e | 266

Combien de personnes ont n’mangé ni viande ni poisson ?

5. Combien de nombres de deux chiffres peux-tu former avec les chiffres 1 ; 2 ; 3 et 4 ?

6. ABCDEFGH est un cube.


Découpe ce cube en des petits cubes de même volume.
a) Combien de petits cubes dont l’arête est la moitié de l’arête du cube
ABCDEFGH pourrais-tu obtenir ?
b) Combien de petits cubes dont l’arête est le tiers de l’arête du cube
ABCDEFGH pourrais-tu obtenir ?
c) Combien de petits cubes dont l’arête est le quart de l’arête du cube
ABCDEFGH pourrais-tu obtenir ?

7. Une société de torréfaction de café propose deux variétés de café : le Robusta (r) et
l’Arabica (a). Elle vend chacune des deux variétés de café sous trois conditionnements :
soit en grains (g), soit en poudre (p) soit lyophilisé(l).
Pour les acheteurs, le choix de la variété est prioritaire sur le mode de conditionnement.
Pour traduire qu’un acheteur désire du Robusta en poudre, on écrit le couple (r ; p).
Trouve tous les couples possibles de choix pour un acheteur.

8. Le collège d’Abena possède quatre équipes de football (une équipe par niveau).
Combien de matches peux-tu organiser à l’aller de ce championnat ?

9.Trouve le nombre des diviseurs du nombre 360.

10. Un jeu de pile ou face consiste à lancer trois fois de suite une pièce de monnaie. Au bout
des trois lancers, on note le résultat obtenu. Par exemple, si au premier lancer, on obtient
pile, au deuxième lancer, on obtient face et au troisième lancer, on obtient face, le résultat est
noté PFF.
a) A l’aide d’un arbre de choix, donne tous les résultats possibles de ce jeu.
b) Combien trouves-tu des résultats où il y-a exactement une seule face ?
Exactement deux faces ?
P a g e | 267

Leçon 20 : Statistique

Objectifs
 Regrouper une population en classes d'égales amplitudes ;
 à partir d'une série statistique :
 calculer l'effectif et la fréquence d'une classe donnée,
 présenter les résultats dans un tableau,
 tracer les diagrammes circulaires, à bandes ou cumulatifs ;
 lire et exploiter des données statistiques :
 présentées sous forme de tableaux,
 présentées sous forme de diagrammes d'effectifs.

1 Organisation des données statistiques

1.1 Vocabulaire et définitions

 Variables quantitatives discrètes


Activité 1
Une enquête effectuée auprès des ménages du quartier Atrone à N’Djaména portant sur le
nombre d’enfants par famille a donné les résultats suivants :
0;4;1;5;3;8;2;0;1;4;3;5;2;6;1;6;4;1;2;7;9;3;1;4;6;3;1;8;9;
1 ; 3 ; 5 ; 7 ; 4 ; 2 ; 0 ; 3 ; 1 ; 2 ; 4 ; 5 ; 2 ; 4 ; 3 ; 1 ; 0 ; 1 ; 5 ; 4 ; 6 ; 2 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4.
a) Quel est le nombre total des ménages qui ont effectivement participé à l’enquête ?
b) Complète le tableau suivant :

Nombre d’enfants 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre de ménages
c) Dans ce tableau complété, quel est le nombre d’enfants auquel correspond le plus grand
nombre de ménages ?
P a g e | 268

Le tableau que nous venons d’obtenir s’appelle un tableau des effectifs. Ce sont les réponses
fournies par les ménages du quartier Atrone qui ont permis de réaliser le tableau des
effectifs. Ces réponses constituent une série statistique.
Dans le tableau, les nombres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 qui représentent le nombre d’enfants
par ménage sont des modalités et le nombre de ménages pour chaque modalité constitue
l’effectif de cette modalité.
Les modalités 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 sont appelés des variables quantitatives discrètes.
Définition
Variables quantitatives discrètes : variables ayant des modalités prenant des valeurs
numériques.

 Variables quantitatives continues

Activité 2
Les élèves de la classe de 4ème A du CEG de la Liberté de N’Djaména ont subi, en EPS, une
épreuve de saut en hauteur. Les résultats sont les suivants :
1,2m ; 0,90m ; 1,25m ; 1,10m ; 1,25m ; 1,30m ; 1m ; 0,95m ; 1,42m ; 1,45m ; 1,39m ;
1,35m ; 1,45m ; 1,50m ; 1,05m ; 1,22m ; 1,25m ; 1,28m ; 1,30m ; 1,43m ; 1,49m ; 1,55m ;
1,20m ; 1,10m ; 1,15m ; 1,05m, 1,33m ; 1,51m.
a) Quelle est la plus petite modalité de cette série? Quelle en est la plus grande ?
Détermine l’étendue de cette série statistique en calculant : la plus grande modalité
moins (–) la plus petite modalité.
b) Organise ces données en les regroupant en intervalles d’amplitude 0,1 puis construis
un tableau des effectifs à partir de ces données.
c) Dans quel intervalle se situe le mode de cette série statistique ?
Définition
Variables quantitatives continues : variables ayant des modalités constituées en classes
d’amplitude donnée.
P a g e | 269

 Variables qualitatives

Activité 3
Une entreprise a mené une enquête auprès de la population, portant sur la couleur préférée
des répondants, afin d’orienter la fabrication de ses produits. Cette enquête dans un quartier
de Sarh a donné les résultats suivants :
vert ; rouge ; blanc ; noir ; bleu ; rouge ; bleu ; jaune ; vert ; noir ; vert ; vert ; rouge ; bleu ;
noir ; violet ; blanc ; jaune ; blanc ; bleu ; vert ; rouge ; jaune ; marron ; violet ; blanc ; bleu ;
jaune ; rouge ; vert ; violet ; marron ; noir ; bleu ; blanc ; vert ; vert ; jaune ; noir ; bleu ;
bleu ;marron ; bleu ; violet.
a) Organise les données recueillies en prenant les différentes couleurs comme étant des
modalités puis réalise le tableau des effectifs de cette série.
b) Ces modalités peuvent-elles être considérées comme des variables quantitatives ?
c) Quel est l’effectif correspondant à la couleur rouge ? à la couleur noire ? à la couleur
verte ?
Les modalités de cette série statistique sont appelées des variables qualitatives.
Une variable dont on ne peut pas mesurer les modalités est appelée variable qualitative.
Définition
Variables qualitatives : variables ni discrètes, ni continues.

 Fréquence d’une modalité


Activité 4 :
On considère l’enquête effectuée auprès des ménages du quartier Atrone dont le tableau
suit :
Modalités 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effectifs 4 11 8 8 9 5 4 2 2 2

Calcule le pourcentage que représente l’effectif de chaque modalité de cette série.

La fréquence d’une modalité est le rapport de l’effectif de cette modalité par l’effectif total.

Exercice
Considérons le tableau des effectifs construits en activités 2 et 3.
Pour chacun de ces tableaux, calcule la fréquence de chaque modalité de la série considérée.
P a g e | 270

1.2 Effectifs cumulés – Fréquences cumulées (variables quantitatives)


Activité 5
Reprends le tableau des résultats de l’enquête sur les ménages au quartier Atrone à
N’Djaména.
Modalité 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effectif 4 11 8 8 9 5 4 2 2 2

a) Calcule la fréquence de chaque modalité.


b) Pour chaque modalité donnée , calcule la somme des effectifs des modalités qui lui sont
inférieures ou égales. Détermine l’effectif cumulé de chacune des modalités de la série.
c ) Calcule la fréquence cumulée de chacune des modalités de la série.

Définition
 On appelle effectif cumulé de la modalité n, la somme des effectifs de chaque
modalité inférieure ou égale à n.
 On appelle fréquence cumulée de la modalité n, le quotient de l’effectif cumulé de
la modalité n par l’effectif total.

Exercice
Considérons les tableaux des effectifs construits en activité 2 et 3.
Calcule les effectifs cumulés et les fréquences cumulées de chaque modalité de chacun des
tableaux.

2 Traitement des données

2.1 Le mode
Définition
On appelle mode d’une série statistique toute modalité dont l’effectif est maximal.
Remarque
Une série peut avoir deux modes ou plus.

2.2 La moyenne
Activité 6

Considérons la distribution statistique présentée par le tableau vue en activité n°1.

Modalité 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effectif 4 11 8 8 9 5 4 2 2 2

a) Repends le tableau en ajoutant une ligne sous la ligne de l’effectif puis calcule, pour chaque
colonne, le produit de la modalité par l’effectif correspondant.

b) Calcule le quotient de la somme des résultats obtenus à la 3ème ligne par l’effectif total.
Quel nombre obtiens-tu ? Note-le m.
P a g e | 271

Le professeur explique que le nombre m obtenu est appelé moyenne de cette série statistique.
On interprète ce nombre comme la moyenne du nombre d’enfants par ménage dans la
population enquêtée. Dans le langage courant, on dira que le nombre moyen d’enfants par
ménage est légèrement supérieur à 3.

Activité 7 :

Reprends le tableau des effectifs traduisant la performance des élèves de 4ème A du CEG de la
liberté au saut en hauteur:

Classe [0,9;1[ [1;1,1[ [1,1;1,2[ [1,2;1,3[ [1,3;1,4[ [1,4;1,5[ [1,5;1,6[


Effectif 2 3 3 7 5 5 3

a) Ajoute une ligne en dessous de la ligne des classes et calcule pour chaque classe le centre
b+a
de cette classe sachant que le centre d’une classe [a ; b[ est le nombre .
2

b) Ajoute une ligne en dessous de la ligne des effectifs et calcule pour chaque classe le produit
du centre de la classe par l’effectif correspondant.

c) Calcule le quotient m de la somme des résultats obtenus à la 4ème ligne par l’effectif total de
la série. Note m ce nombre.

Le professeur explique aux élèves que ce nombre m est la moyenne de la série statistique
considérée. Il traduit la performance moyenne des élèves de la 4ème A au saut en hauteur.

Dans le langage courant, on dira que la hauteur moyenne effectuée par les élèves de la classe
de 4ème A du CEG de la Liberté est de 1,28m.

Définition
 La moyenne d’une série quantitative est le quotient de la somme des produits (
modalité × effectif correspondant) par l’effectif total.
 Si le caractère de la série statistique se présente sous forme de classes, on admet que
tous les effectifs d’une même classe se regroupent au « centre » de le classe.
Dans ce cas, la moyenne de la série est le quotient de la somme des produits « centre
de classe ×effectif correspondant » par l’effectif total.
Exercice
On considère les deux tableaux suivants, le 1er traduisant la répartition des familles d’une
petite ville selon le nombre d’enfants mineurs et le second présentant les résultats d’un
sondage effectué par la Télé-Tchad relatif au temps passé par les élèves devant la télévision
au cours d’une émission donnée.
P a g e | 272

Tableau n°1 :
Nbre d’enfants 0 1 2 3 4 5 6 7

Nbre de familles 41 37 35 44 22 30 25 20

Tableau n°2 :
Classe [0;30[ [30;60[ [60;90[ [110;120[ [120;150[
(temps mis)
Effectif 18 15 28 16 12

a) Combien de familles ont un nombre d’enfants inférieur ou égal à 4 ?

b) Détermine le mode de chacune des séries ?


c) Calcule la moyenne de chacune des séries.
d) Combien d’élèves ont-ils passé un temps strictement inférieur à 90 minutes devant la
télévision ?

2.3 La médiane
Activité 8 :
Considérons la série statistique portant sur la répartition du nombre d’enfants par ménage
dans le quartier Atrone.
Modalité 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effectif 4 11 8 8 9 5 4 2 2 2

a) Ecris les valeurs de chaque modalité au nombre de son effectif, puis ordonne-les de
manière croissante. Combien de valeurs as-tu ?

b) Détermine la valeur de la modalité qui sépare la série statistique ordonnée en 2 entités de


même effectif. Combien chaque entité a-t-elle de nombres ? Entoure cette valeur.

Définition
La médiane est la valeur d’une série statistique ordonnée qui la sépare en deux moitiés de
même effectif.

3 Représentation par des diagrammes


3.1 Diagramme circulaire
Activité 9 :

Une enquête effectuée dans une école de N’Djaména sur le goût de fruits préférés des élèves
a donné la répartition suivante :
Modalités Mangue Orange Banane Ananas Papaye
Effectifs 24 12 20 16 8
a) Quel est l’effectif total des enquêtés?
P a g e | 273

b) On veut représenter cette disposition par un diagramme circulaire. Pour cela, chaque
modalité sera représentée par un secteur circulaire dont l’angle au centre a une mesure
proportionnelle a l’effectif de la modalité. Réalise ce diagramme circulaire

Règle
Pour dessiner un diagramme circulaire correspondant à une distribution statistique, on peut
représenter les fréquences (ou les effectifs) de chaque modalité par des secteurs circulaires
dont la mesure est proportionnelle à la fréquence (ou les effectifs) de la modalité qu’ils
représentent.
3.2 Diagramme en bâton
Activité 10
Reprends la même distribution de l’activité 9.
Construis un repère orthogonal dont l’axe des abscisses est repéré par des points
représentant les fruits préférés des élèves sondés (modalités) et l’axe des ordonnées
repéré par les effectifs :1cm correspondant à 5 élèves.
Réalise un diagramme par un bâton matérialisant l’effectif de chaque modalité. La
longueur de chaque bâton étant proportionnelle à l’effectif de la modalité
correspondant.

Règle
Pour représenter une série statistique organisée en un tableau par un diagramme en bâton,
on représente chaque modalité par un trait appelé bâton de longueur proportionnelle à son
effectif. Les valeurs prises par le caractère sont portées en abscisse et les effectifs en
ordonnée.

3.3 Diagramme à bandes ou histogrammes


Règle
Pour dessiner un diagramme à bandes correspondant au tableau des effectifs (ou fréquences)
d’une série statistique, on trace, dans un repère orthogonal, des bandes juxtaposées de même
largeur et de hauteurs proportionnelles aux effectifs correspondants.
Pour cela, les valeurs prises par les caractères sont portées en abscisse et les effectifs en
ordonnée.
Exemple
Reprenons le tableau établi à partir des résultats du sondage effectué par la Télé-Tchad.
Le tableau est le suivant :
P a g e | 274

Classes de temps (mn) [0 ; 30[ [30 ; 60[ [60 ; 90[ [90 ; 120[ [120 ; 150[
Effectifs 18 15 28 16 12

Pour réaliser le diagramme en bandes, les classes seront portées en abscisses et les effectifs
seront portés en ordonnées.
Effectifs

Temps
Le mode de cette série se situe au niveau de la classe [60 ; 90[.

3.4 Diagramme cumulatif

Exemple
Reprenons le tableau établi en activité 1 et ajoutons-y les effectifs cumulés.
Modalités 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Effectifs 4 11 8 8 9 5 4 2 2 2
Effectifs cumulés 4 15 23 31 40 45 49 51 53 55

Ce tableau des effectifs cumulés nous permet de définir une application f que nous présentons
ci-dessous.
Pour 𝑥 ∈] ←; 0[; 𝑓(𝑥) = 0 ; Pour 𝑥 ∈ [3 ;4[, 𝑓(𝑥) = 31 Pour 𝑥 ∈[7 ;8[, 𝑓(𝑥) = 51
Pour 𝑥 ∈ [0 ;1[, 𝑓(𝑥) = 4 Pour 𝑥 ∈ [ 4;5[, 𝑓(𝑥) = 40 Pour 𝑥 ∈[8 ;9[, 𝑓(𝑥) = 53
Pour 𝑥 ∈ [1 ;2[, 𝑓(𝑥) = 15 Pour 𝑥 ∈ [5 ;6[, 𝑓(𝑥) = 45 Pour 𝑥 ∈[9 ; → [, 𝑓(𝑥) = 55.
Pour 𝑥 ∈ [2 ;3[, 𝑓(𝑥) = 23 Pour 𝑥 ∈ [6 ;7[, 𝑓(𝑥) = 49
P a g e | 275

Faisons la représentation graphique de cette application 𝑓 dans le plan muni d’un repère
orthogonal.
On a :

Pour ce graphique, on peut, par lecture directe, déterminer l’effectif total des familles selon le
nombre d’enfants obtenus.
Ainsi, le point A sur l’abscisse renvoie au nombre 31 sur l’axe des ordonnées. On dit que 31
familles ont un nombre d’enfants strictement inférieur à 4.
De même 45 familles ont un nombre d’enfants strictement inférieur à 6 alors que 55 familles
ont un nombre d’enfants inférieur ou égal à 9.
La représentation effectuée est appelée un diagramme cumulatif des effectifs.

Résumé
Organisation des données statistiques
Vocabulaire et définitions
Variable quantitative discrète : variable ayant des modalités prenant des valeurs
numériques.
Variable quantitative continue : variable ayant des modalités constituées en classes
d’amplitude donnée.
Variables qualitatives : variable ni discrète, ni continue.
Fréquence d’une modalité
La fréquence d’une modalité est le rapport de l’effectif de cette modalité sur l’effectif total.
P a g e | 276

Effectifs cumulés - Fréquences cumulées (variables quantitatives)


Définition
On appelle effectif cumulé de la modalité n, la somme des effectifs de chaque modalité
inférieure ou égale à n.
On appelle fréquence cumulée de la modalité n, le quotient de l’effectif cumulé de la
modalité n par l’effectif total.

Traitement des données


Le mode
Définition
On appelle mode d’une série statistique toute modalité dont l’effectif est maximal.

La moyenne
Définition
La moyenne d’une série quantitative est le quotient de la somme des produits(modalité ×
effectif) par l’effectif total.
Si le caractère de la série statistique se présente sous forme de classes, on admet que tous
les effectifs d’une même classe se regroupent au « centre » de le classe.
Dans ce cas, la moyenne de la série est le quotient de la somme des produits « centre de
classe ×effectif correspondant » par l’effectif total.

La médiane
Définition
La médiane est la valeur d’une série statistique ordonnée qui la sépare en deux moitiés de
même effectif.

Représentation par des diagrammes


Diagramme circulaire
Pour dessiner un diagramme circulaire correspondant à une distribution statistique, on peut
représenter les fréquences (ou les effectifs) de chaque modalité par des secteurs circulaires
dont la mesure est proportionnelle à la fréquence (ou les effectifs) de la modalité qu’ils
représentent.

Diagramme en bâtons
Pour représenter une série statistique organisée en un tableau par un diagramme en bâton,
P a g e | 277

on représente chaque modalité par un trait appelé bâton de longueur proportionnelle à son
effectif. Les valeurs prises par le caractère sont portées en abscisse et les effectifs en
ordonnées.

Diagramme à bandes ou histogrammes


Pour dessiner un diagramme à bandes correspondant au tableau des effectifs (ou
fréquences) d’une série statistique, on trace, dans un repère orthogonal, des bandes
juxtaposées de même largeur et de hauteurs proportionnelles aux effectifs correspondants.
Pour cela, les valeurs prises par les caractères sont portées en abscisses et les effectifs en
ordonnées.

Exercices

1. On a relevé les âges au 1er | 01 | 2014, des élèves d’une classe de Troisième :
14 ; 14 ; 13 ; 15 ; 15 ; 14 ; 14 ; 16 ; 15 ; 14 ; 15 ; 14 ; 14 ; 14 ; 13 ; 15 ; 14 ; 16 ; 15 ; 15 ; 15 ;
16 ; 15 ; 15 ; 14 ; 16 ; 13 ; 14 ; 14 ; 14 ; 14 ; 14 ; 14 ; 15 ; 15 ; 16 ; 15 ; 13 ; 15 ; 14 ; 16 ; 15 ;
15 ; 14 ; 14 ; 13 ; 14 ; 15 ; 15 ; 15.
a) Construis le tableau des effectifs et de fréquences.
b) Trace un diagramme circulaire des effectifs puis un diagramme en bâtons des
effectifs.
c) Quel est l’âge moyen d’un élève de cette classe ? Quel est l’âge médian ?

2. Un vendeur de montres – bracelets les a classées selon leur prix : 25 coûtent 2 000F ; 38
coûtent 3 500F ; 25 coûtent 4 500F ; 25 coûtent 5 000F ; 50 coûtent 7 000F et 29 coûtent
9 000F.
a) Trace le tableau des effectifs, des fréquences et des fréquences cumulées.
b) Quel est le prix moyen d’une montre ? Quel est le mode ? Quel est le
pourcentage de montres dont le prix est inférieur à 7 000F ? Quel est le
pourcentage de montres dont le prix est supérieur ou égal à 4 500F ?
c) Trace le diagramme circulaire des effectifs de cette série.
P a g e | 278

3. Un chauffeur de taxi a noté dans la semaine le nombre et la distance de ses courses.

Distance [0 ; 2[ [2 ; 4[ [4 ; 6[ [6 ; 8[ [8 ; 10[ [10; 12[


en km
Effectifs 17 28 47 23 5 3

Fréquences

a) Complète le tableau ci – dessus.


b) Trace un diagramme à bandes et un diagramme cumulatif des effectifs.
c) Quelle est la classe modale de cette série ?
d) Calcule la moyenne de cette série et détermine la classe médiane de cette série.

4. Masra a obtenu aux contrôles de mathématiques les notes suivantes :


10 ; 15 ; 8 ; 0 ; 14,5.
a) Calcule sa moyenne.
b) Quelle note doit – il obtenir au 6ième contrôle pour que sa moyenne augmente
d’un point ?

5. Une usine teste des ampoules électriques en étudiant leur durée de vie ( en heures) sur un
échantillon de 2 000 ampoules.

Durée de vie (d) en heures Nombre d’ampoules

300 ≤ d ˂ 500 270

500 ≤ d ˂ 700 640

700 ≤ d ˂ 900 750

900 ≤ d ˂ 1100 340

a) Représente le tableau par un histogramme. On prendra 1cm pour 100 heures et


1cm pour 100 ampoules.
P a g e | 279

b) Calcule la moyenne des durées de vie des ampoules (en heures). On prendra
pour valeur de d le milieu de chaque classe.

6. On a relevé pour 100 véhicules la distance parcourue en un an. Un premier classement a


donné le tableau suivant :

Distances [0 ; 10[ [10 ; 20[ [20 ; 30[ [30 ; 40[ [40 ; 50[
parcourues en
milliers de km
Effectifs 10 18 40 20 12

a) Construis l’histogramme correspondant.


b) Donne les effectifs cumulés.
c) Dans quelle classe se trouve la médiane ?
d) Détermine la distance moyenne parcourue par un véhicule pendant un an.

7. Voici les notes obtenues chronologiquement par trois collégiens : Hamza ; Pahimi et
Néloum en mathématiques.
Hamza : 12 ; 8 ; 10 ; 16 ; 12 ; 10 ; 11 ; 8 ; 9 ; 15 ; 9 ; 12
Néloum : 18 ; 12 ; 20 ; 12 ; 19 ; 11 ; 8 ; 9 ; 10 ; 3 ; 6 ; 4.
Pahimi : 4 ; 6 ; 3 ; 10 ; 9 ; 8 ; 11 ; 19 ; 12 ; 20 ; 12 ; 18.
a) On entend dire que ces trois élèves ont la même moyenne. Est – ce exact ?
b) Pour chaque série de notes, détermine la note médiane.
c) Le commentaire du professeur de mathématiques sur le livret scolaire de ces
trois élèves n’est pas le même. Pourquoi ? Imagine ces commentaires.

8. Le diagramme ci – dessous représente le résultat d’une enquête sur les salaires d’un
échantillon de 1080 personnes ([BD] et [CE] sont des diamètres).

a) Dresse un tableau donnant les effectifs associés à


chaque salaire.
b) Quel est le salaire le plus fréquent ?
c) Quel est le salaire médian ?
P a g e | 280

d) Quel est le salaire moyen ?


e) Quel est, parmi les trois résultats précédents, le
renseignement le plus intéressant pour l’enquêteur ?
Le moins intéressant ?
9. Considérons la répartition des élèves d’une classe de Troisième selon le nombre de frères et
sœurs.

Nombre de frères et sœurs 0 1 2 3 4


Effectifs 11 9 5 0 2
a) Complète cette série par les effectifs cumulés (croissants)
b) Fais une représentation des effectifs cumulés.
c) Quelle est la médiane de cette série ?

10. On a relevé les tailles de 250 personnes.

Tailles Effectifs
[155 ; 165[ 42
[165 ; 175[ 109
[175 ; 185[ …
[185 ; 195[ 23
a) Complète l’effectif qui manque dans la série.
b) Fais une représentation à l’aide d’un histogramme.
c) Quelle est la taille moyenne ?

11. Pour le voyage aller, un autocar parcourt 100km à la vitesse moyenne VA = 60km/h. Pour
le voyage retour, sa vitesse moyenne est VR = 40km/h.
a) Quelle est la vitesse moyenne V sur l’ensemble du voyage ? Est – ce la
moyenne des vitesses VA et VR ?
b) Montre que V vérifie :
2 1 1
=𝑉 +𝑉 .
𝑉 𝐴 𝑅

On dit que V est la moyenne harmonique de VA et VR ?


c) Si VA = 60, détermine VR pour que V soit égale à 50km/h.
P a g e | 281

12. Soit la série ordonnée des notes :


x ; 5 ; 7 ; 8 ; 10 ; 12 ; 13 ; y.
On sait que la moyenne est 9. On sait aussi que la différence des deux notes extrêmes est 13.
Détermine les deux notes x et y.
P a g e | 282

Leçon 21: Pyramides

Objectifs
- Reconnaître une pyramide et la décrire en utilisant le vocabulaire adéquat ;
- représenter (en perspective cavalière) une pyramide régulière à base carrée ;
- calculer le volume, l'aire latérale et l'aire totale d'une pyramide dans des cas simples ;
- utiliser la propriété « la section d'une pyramide par un plan parallèle à celui de la base est
une réduction de la base » pour calculer les aires ou les volumes concernant les troncs des
pyramides.

1 Définition et description d’une pyramide

Activité 1
La figure suivante représente en perspective cavalière une pyramide.

On donne :
 Le côté de la base AB = 8cm
 SH = 7cm.
a) Calcule SA.
b) Recopie et complète les phrases suivantes en utilisant le vocabulaire correspondant : une
face latérale ; le sommet ; la hauteur ; une arête de base ; une arête latérale.
S est … de la pyramide. [SC] en est … ;[AD] en est… ; SCD en est … ; et [SO] en est…
c) Montre que SA= SB = SC = SD.
d) Dessine un patron de cette pyramide.

Définition
Une pyramide est un solide de l’espace ayant :
 un sommet ;
 une hauteur
P a g e | 283

 une base polygonale ;


 des faces latérales triangulaires ;
 des arêtes latérales et des arêtes de base

▼Remarque
Une pyramide est dite régulière lorsque :
 sa base est un polygone régulier ;
 ses faces latérales sont des triangles isocèles.

Exercices
Avec du papier carton,
1) réalise un patron d’une pyramide régulière à base triangulaire. Comment appelles – tu une
telle pyramide ? Que remarques- tu ?
2) réalise un patron d’une pyramide à base carrée.
P a g e | 284

2 Hauteur d’une pyramide

Activité 2
Dans le dessin en perspective cavalière du pavé droit suivant, apparait une pyramide
EABCD.

Parmi les droites suivantes, précise la hauteur de la pyramide EABCD : (EO) ; (EA) ; (EB) ;
(EC) ; (ED).

Définition
On appelle hauteur d’une pyramide la droite qui passe par son sommet et qui est
perpendiculaire au plan de sa base.

Propriété
Lorsqu’une pyramide est régulière, sa hauteur passe par le centre du cercle circonscrit à sa
base.
Remarque
La hauteur d’une pyramide de sommet S perce le plan de la base au point H.
Le mot hauteur peut désigner, selon les contextes, la droite (SH) ; le segment [SH] ou la
distance SH.

Exercice
SABC est une pyramide régulière de sommet S et ayant pour base le triangle équilatéral
ABC. G est le centre de gravité du triangle ABC. On donne AB = 6cm et SA = 7cm.
a) Justifie que [SG] est une hauteur de la pyramide.
b) Dessine en dimensions réelles la base ABC et la figure du plan AGS.
c) Calcule AG et SG.
P a g e | 285

3 Volume d’une pyramide

Activité 3
Considère le cube ABCDEFGH suivant :

a) Dessine trois pyramides à base carrée telles que leur sommet soit le point E et leur base
soit une face du cube ABCDEFGH. Précise leur hauteur.
b) Dessine le patron de chacune de ces trois pyramides.
c) Réalise ces trois pyramides et assemble – les pour reconstituer le cube ABCDEFGH.
𝛽 désignant l’aire de la base et h la hauteur de chacune des trois pyramides,
 exprime le volume du cube en fonction de 𝛽 et h ;
 exprime le volume de chaque pyramide en fonction de 𝛽 et h.

Formule du volume d’une pyramide


Le volume V d’une pyramide d’aire de base 𝛽 et de hauteur h est donnée par la formule V =
1
𝛽  h.
3

Exercice
Calcule l’aire latérale, l’aire totale et le volume de la pyramide à base rectangulaire dont voici
l’esquisse d’un patron.
P a g e | 286

4 Section d’une pyramide régulière par un plan

Activité 4
a) Construis une pyramide de base BASE contenue dans un plan P1 et de sommet T.
Place un point W sur le segment [TB].
b) Construis le plan P2 parallèle à P1 et contenant le point W. P2 coupe les autres arêtes
latérales en X, Y et Z. Que peux-tu dire des droites (WX) et (BA) ?
c) Construis le point X sachant qu’en perspective cavalière, les droites parallèles sont
représentées par des droites parallèles.
d) Construis le polygone WXYZ.
1
e) Suppose que TW = 3 TB. Que peux-tu dire alors de TX, TY et TZ ?

Propriété1
La section d’une pyramide par un plan parallèle à la base est un polygone de même nature
que cette base ; les côtés de ces polygones sont deux à deux parallèles.

Propriété 2 :(propriété de réduction)


Lorsqu’on coupe une pyramide par un plan parallèle au plan de la base, on obtient une
réduction de cette pyramide.
Si l’échelle de réduction est égale au nombre k (0  k  1) alors :

𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒


= k2;
𝑎𝑖𝑟𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑜𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒

𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒


= k3.
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒
P a g e | 287

Exercice
a)Trace un trapèze rectangle ABCD de bases [AB] et [CD] tel que AB = 3cm, DC = 6cm et
AD = 3cm puis calcule l’aire de ce trapèze.
b) Soit P une pyramide de base ABCD et de sommet S tel que la hauteur SA = 12. Construis
P et calcule son volume.
c) Soit A’ le milieu de [SA]. On coupe la pyramide P par un plan parallèle à la base ABCD.
Ce plan coupe les arêtes [SB], [SC] et [SD] respectivement aux points B’, C’ et D’. Quelle
est la nature de A’B’C’D’ ? Calcule l’aire de A’B’C’D’ et volume de la pyramide P’ de base
A’B’C’D’.

Résumé
Définition et description d’une pyramide
Définition
Une pyramide est un solide de l’espace ayant :
 un sommet ;
 une hauteur
 une base polygonale ;
 des faces latérales triangulaires ;
 des arêtes latérales et des arêtes de base

Hauteur d’une pyramide


Définition
On appelle hauteur d’une pyramide la droite qui passe par son sommet et qui est
perpendiculaire au plan de sa base.
Propriété :
Lorsqu’une pyramide est régulière, sa hauteur passe par le centre du cercle circonscrit à sa
base.
P a g e | 288

Volume d’une pyramide


Formule du volume d’une pyramide
Le volume V d’une pyramide d’aire de base 𝛽 et de hauteur h est donnée par la formule V =
1
𝛽  h.
3

Section d’une pyramide régulière par un plan


Propriété1
La section d’une pyramide par un plan parallèle à la base est un polygone de même nature
que cette base ; les côtés de ces polygones sont deux à deux parallèles.

Copier coller

Propriété 2 (propriété de réduction)


Lorsqu’on coupe une pyramide par un plan parallèle au plan de la base, on obtient une
réduction de cette pyramide.
Si l’échelle de réduction est égale au nombre k (0  k  1) alors :

𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒


= k2;
𝑎𝑖𝑟𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑜𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒
= k3.
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒

Exercice
1. SABCD est une pyramide de hauteur 4,5cm. Sa base ABCD est le trapèze
suivant :
Calcule le volume de cette pyramide.
P a g e | 289

2. SABCD est une pyramide de hauteur 4,5 cm et de volume 9,375cm3.


Sa base est un carré ABCD. Calcule le côté de ce carré.

3. ABCDEFGH est un cube. Les diagonales [AG], [BH], [CE] et [DF] du cube se coupent au
point O centre de ce cube.

Nomme toutes les pyramides à base carrée tracées sur le dessin.

4. SABC est une pyramide régulière de base ABC telle que : AB = 40mm et SA = 60mm.
[SO] est la hauteur de cette pyramide. A’ est le point d’intersection de (AO) et (BC).

a) Dessine en dimensions réelles les figures de chacun des plans (ABC) ; (SAC) ;
(SOA).
b) Calcule AA’ ; SO ; SA’.
c) Calcule l’aire de la base, l’aire latérale et le volume de cette pyramide.

5. La hauteur d’une pyramide régulière à base carrée est 8cm. Le périmètre de sa base est
16cm. Calcule son volume, son aire latérale et la longueur d’une arête joignant le sommet et
la base.
P a g e | 290

6. La base d’une pyramide régulière de sommet S est un carré ABCD et E est un point de
[SA]. Le plan parallèle au plan (ABC) et contenant le point E coupe (SB) en F, (SC) en G et
(SD) en H. Les points A, B, S et E sont tels que : AB = 12 ;
SA = 10 et SE = 8. Calcule :
a) L’aire du polygone EFGH ;
b) La hauteur de la face SAB, puis la hauteur de la pyramide SABCD.
c) Le volume de cette pyramide et celui de la pyramide SEFGH.
d) Le volume du tronc de pyramide ABCDEFGH.

7. ABCDEFGH est un cube d’arête 6cm. P est le centre de la face EFGH et Q est le centre du
cube.
PABCD et QABCD sont deux pyramides régulières de sommets respectifs P et Q.
Calcule le volume de chacune des deux pyramides.

8. SABCD est une pyramide régulière de hauteur 18cm et dont la base ABCD est un carré de
12cm de côté. Le plan parallèle à la base qui passe par le milieu K de [SA] coupe les arêtes
[SB], [SC] et [SD] respectivement en L, M et N.
Calcule l’aire du carré KLMN et le volume de chacune des pyramides SABCD et
SKLMN.

9. La section d’une pyramide régulière SABCD par un plan parallèle à sa base ABCD
détermine la petite pyramide SEFGH et le tronc de pyramide ABCDEFGH.
Sachant que SABCD a une hauteur de 27cm et que les bases ABCD et EFGH du tronc
de pyramide ont respectivement pour aires 324cm2 et 64cm2, calcule la hauteur de la
petite pyramide. Calcule le volume du tronc de pyramide.

10. SABC est une pyramide régulière de sommet S, de hauteur [SO] et dont les trois faces et
la base sont des triangles équilatéraux de côté 5cm.
On effectue la section de cette pyramide par un plan (P) parallèle à la base et qui passe
par le milieu H de [SO].
a) Représente la pyramide et la section de la pyramide obtenue. Calcule le volume de la
pyramide SABC.
b) Calcule le volume du tronc de pyramide.
P a g e | 291

c) Calcule le rapport des volumes du tronc de pyramide et de la pyramide SABC.

11. ABCDEFGH est un cube d’arête 6cm.

a) Calcule l’aire totale de la pyramide FABC.


b) Compare le volume de la pyramide DEFH et le volume de la pyramide FABC.
P a g e | 292

Leçon 22 Cônes

Objectifs
- Reconnaître un cône et le décrire en utilisant le vocabulaire adéquat ;
- calculer le volume, l'aire latérale et l'aire totale d'un cône ;
- utiliser la propriété « la section d'un cône par un plan parallèle à celui de la base est une
réduction de la base » pour calculer les aires ou les volumes concernant les troncs des
cônes.

1 Définition et vocabulaire

(𝒞) est un cercle de centre O et de rayon 𝑟.


S est un point de la perpendiculaire en O au plan qui contient le cercle (𝒞).
On appelle cône de révolution de sommet
S et de base (𝒞) le solide obtenu en
joignant S à tous les points du cercle.
Le segment [SO] est la hauteur de ce
cône.
Le segment [SM] est une génératrice.
Dans un cône de révolution, toutes les
génératrices ont la même longueur.

2 Patron d’un cône


Représentons le patron d’un cône ayant pour base un disque de rayon 3cm et dont la hauteur
est 4cm.
Le patron du cône est composé d’un disque de base ayant 3cm de rayon et de surface latérale
dont il faut déterminer le rayon et l’ouverture.

 Calcul du rayon de la surface latérale


La figure SOM est un triangle rectangle en O donc, d’après Pythagore, on a :
SM2 = SO2 + OM2. Or SO = 4cm et OM = 3cm donc SM2 = 42 + 32 = 25 d’où SM = 5.
Le rayon de la surface latérale qui est aussi la longueur de la génératrice du cône est 5cm.
P a g e | 293

 Calcul de l’ouverture de l’angle du secteur


La longueur de l’arc du secteur circulaire est égale au périmètre du disque de base.
Or, le périmètre du disque de base est :𝑑𝜋 cm = 6𝜋 cm.
D’autre part, le périmètre du grand disque dont le rayon est 5cm est égal à 10𝜋 cm.
D’après le tableau de proportionnalité suivant, on a :
Cercle complet Arc correspondant au bord du patron
Longueur(en cm) 10𝜋 6𝜋
Ouverture de l’angle(en degré) 360° 𝑥

On détermine l’ouverture en posant :


360°×6𝜋
𝑥= = 6 × 36 = 216°.
10𝜋

L’ouverture du secteur circulaire est donc de 216°.

3 Propriété

La base d’un cône de révolution est un disque ; son axe est la hauteur du cône.
P a g e | 294

Exercice
L’unité de longueur est le cm.
a) Calcule la hauteur, le rayon et le périmètre du cercle
de base du cône de révolution obtenu en faisant
tourner le triangle ABC autour de (AB), sachant que
̂ = 30°. (𝜋 = 3,14).
BC = 30 et 𝑚𝑒𝑠ABC
b) Dessine le patron du cône de révolution obtenu en
1
utilisant l’échelle de 10.

4 Calcul du volume et de l’aire du cône

4.1 Formule de volume d’un cône


Formule
Soit un cône de révolution.
Si le disque de base a pour aire ℬ et si le cône a pour hauteur h, on admet :
1
𝒱 = 3 ℬ × ℎ.

On peut l’exprimer en fonction du rayon r du disque de base et la hauteur h du cône.


1
Sachant que ℬ = 𝜋𝑟 2 , alors 𝒱 = 3 𝜋𝑟 2 ℎ.

4.2 Formule de l’aire latérale du cône

Activité 1
Soit un cône de sommet S.
r = 3cm est le rayon de la base du cône et a = 5cm la longueur d’une génératrice.
a) Calcule la longueur de l’arc du secteur circulaire qui se
juxtapose avec le périmètre du cercle de base.
b) Sachant que, dans un disque de centre O, l’aire du
secteur OAB est proportionnelle à la longueur de l’arc
AB , calcule l’aire de la surface latérale du cône.
P a g e | 295

 Formule de l’aire latérale


Soit un cône de sommet S.
r est le rayon du disque de base de ce cône et a la distance du sommet S à un point du cercle
de base (longueur de la génératrice).
L’aire latérale du cône est : 𝒜 = 𝜋 × 𝑎 × 𝑟

Exercice
On considère un cône inscrit dans un cylindre de
rayon ℛ et de hauteur h, comme le montre la
figure ci-contre.

a) calcule le volume du cône et celui du cylindre.


b) Si l’on prend ℛ = 1,5m et h = 2,5m, calcule les deux volumes du cône et du cylindre.
c) Calcule l’aire latérale du cône et l’aire latérale du cylindre.

5 Section d’un cône de révolution par un plan

Activité 2
On considère un cône de sommet S, de hauteur h = 6cm et ayant pour base un disque de 3cm
de rayon.
a) Soit (P) un plan parallèle au plan du cercle de base. (P)
coupe le cône au point M’.
Quelle est la position des droites (OM) et (O’M’) ?
Quelle est l’intersection du plan (P) et du cône ? Notons-
là (𝒞).
b) Supposons que SO’ = 2cm.
Dessine en vraie grandeur les triangles SOM et SO’M’.
P a g e | 296

Calcule le rayon du cercle (𝒞′)de centre O’.


c) Calcule le volume du cône de sommet S et de base le
SO′
cercle (𝒞′) puis calcule les rapports suivants : et
SO
Volume du cône réduit
.
Volume du cône

Que constates-tu.
Propriété 1
La section d’un cône de révolution et d’un plan parallèle à sa base est un cercle.
La section d’un cône par un plan parallèle au plan de la base met en évidence :
- un tronc de cône ;
- un deuxième cône qui a pour sommet le même sommet que le cône initial et pour base
le disque de centre O’ et de rayon [O’A’].

Propriété 2
Lorsqu’on coupe un cône de révolution par un plan parallèle au plan de sa base, on obtient
une réduction de ce cône.
𝑆𝑂
Si l’échelle de la réduction est égale au nombre k, alors on a : 𝑆𝑂′ =k puis
𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡
= 𝑘 2 et = 𝑘3.
𝑎𝑖𝑟𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑜𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒
P a g e | 297

Résumé

Définition et vocabulaire
(𝒞) est un cercle de centre O et de rayon 𝑟. S est un point de la perpendiculaire en O au plan
qui contient le cercle (𝒞).
On appelle cône de révolution de sommet
S et de base (𝒞) le solide obtenu en
joignant S à tous les points du cercle.
Le segment [SO] est la hauteur de ce
cône.
Le segment [SM] est une génératrice.
Dans un cône de révolution, toutes les
génératrices ont la même longueur.
Propriété
La base d’un cône de révolution est un disque ; son axe est la hauteur du cône.

Calcul du volume et de l’aire du cône


Formule de volume d’un cône
Soit un cône de révolution.
Si le disque de base a pour aire ℬ et si le cône a pour hauteur h, on admet :
1
𝒱 = 3 ℬ × ℎ.

On peut l’exprimer en fonction du rayon r du disque de base et la hauteur h du cône.


1
Sachant que ℬ = 𝜋𝑟 2 , alors 𝒱 = 3 𝜋𝑟 2 ℎ.

Formule de l’aire latérale du cône


Formule de l’aire latérale
Soit un cône de sommet S.
r est le rayon du disque de base de ce cône et a la distance du sommet S à un point du cercle
P a g e | 298

de base (longueur de la génératrice).


L’aire latérale du cône est : 𝒜 = 𝜋 × 𝑎 × 𝑟

Section d’un cône de révolution par plan


Propriété 1
La section d’un cône de révolution et d’un plan parallèle à sa base est un cercle.
La section d’un cône par un plan parallèle au plan de la base met en évidence :
- un tronc de cône ;
- un deuxième cône qui a pour sommet le même sommet que le cône initial et pour base
le disque de centre O’ et le rayon [O’A’].

Propriété 2
Lorsqu’on coupe un cône de révolution par un plan parallèle au plan de sa base, on obtient
une réduction de ce cône.
𝑆𝑂
Si l’échelle de la réduction est égale au nombre k, alors on a : 𝑆𝑂′ =k puis
𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡
= 𝑘 2 et = 𝑘3.
𝑎𝑖𝑟𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑜𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒

Exercices

1. Construis le patron d’un cône de révolution de 6cm de rayon de base et de 15cm de


hauteur.
2. La figure ci-dessous représente les patrons des surfaces latérales de deux cônes de
révolution découpés dans un disque de rayon 6cm.
P a g e | 299

Calcule le rayon de la base, la hauteur et le volume de chaque cône obtenu sachant que
b° = 120° ; (𝜋 = 3,14).

3. Un cône de révolution a pour hauteur 3,5cm. La longueur d’une génératrice est 5cm.
a) Fais un dessin.
b) Calcule le rayon du cercle de base.

4. Un cône de révolution de sommet S a pour base un cercle (𝒞) de centre O et M est un point
̂ = 60°.
de (𝒞) tel que SM = 8,4cm. De plus, mes𝑂𝑆𝑀
Fais un dessin et calcule la valeur exacte de la hauteur du cône puis le rayon de (𝒞).

5. Un cône de révolution de sommet S a pour base un cercle de centre O et de diamètre [AB].


̂ = 40° et on a : AB = 20cm.
De plus, mes 𝐴𝑆𝑂
a) Fais une figure.
b) Calcule une valeur approchée de la hauteur du cône. Calcule le volume de ce
cône.
6. Une grande case a la forme d’un cylindre de 12m de rayon et 3m de hauteur, surmonté d’un
toit en forme de cône de révolution dont le sommet est situé à 12m du sol. Quelle est, en
litres, la quantité d’air contenu dans cette case ? (𝜋 = 3,14)
7. Un verre conique a une contenance de 25cl.
Quelle est la hauteur du liquide dans le verre lorsqu’il est rempli sachant que le
diamètre de l’ouverture est 8cm ? (𝜋 = 3,14)

8.
a) Exprime en fonction de 𝜋 le volume V d’un cône ayant 5cm de rayon de base
et 15cm de hauteur.
b) Encadre V entre deux entiers sachant que 3,14 < 𝜋 ˂ 3,15.

c) De quel encadrement de 𝜋 peut-on déduire un encadrement de V dont


l’amplitude est inférieure à 0,01 ?
P a g e | 300

9. Un cône a pour volume 9400cm3. L’aire de sa base est égale à 705cm2. Une section à mi-
hauteur détermine un petit cône P et un tronc de cône T.
a) Calcule les volumes de P et de T.
b) Calcule l’aire de la base et la hauteur de P.

10. Un cône de révolution de sommet S a pour hauteur 15cm et pour base un disque 𝒟 de
rayon 4cm. 𝒟′ est la section de ce cône par un plan parallèle à la base ; ce disque 𝒟′ a pour
rayon 3cm.
a) Fais une figure
b) 𝒟′ est une réduction de 𝒟. A quelle échelle ?
c) Calcule le volume du cône de base 𝒟, puis déduis-en le volume du cône de
base 𝒟 ′ .

11.
a) Avec les données de cette figure, calcule le rayon
OM du disque de base de ce cône.
b) On coupe ce cône par un plan parallèle à la base, en
5
le point N de [SM] tel que SN = 14 SM. Quelle est la

nature de cette section ? Fais la figure.


c) Cette section est une réduction du disque de base. A
quelle échelle ?
d) Calcule le rayon de cette section. Notons O’ le centre
de cette section. Calcule SO’.
P a g e | 301

Cinquième Semaine d’intégration


P a g e | 302

SITUATION D’INTEGRATION – PALIER n° 5 :

Titre : Construction d’un centre culturel moderne

Monsieur le Maire d’un arrondissement de la commune de N’Djaména a reçu une subvention


d’une ONG partenaire pour la construction d’un centre culturel comprenant une bibliothèque,
une salle multimédia et un petit musée.

Le plan de base du centre culturel est constitué d’un carré ABCD de côté 12 mètres, mitoyen
à un rectangle BEFC de longueur BE=24 m et dont le côté [EF] est tangent en un point M à
un cercle (C) de centre T et de rayon 7,5 m.

Les centres O du carré, I du rectangle et T du cercle sont alignés.

La convention signée a prévu la construction, sur le carré ABCD, d’une pyramide de sommet
S et de hauteur 15 m, sur le rectangle BEFC, d’un mur de 4,5 m de hauteur surmonté d’une
pyramide de sommet P et de hauteur 6 m et sur le cercle d’un cône de révolution de sommet Q
et de hauteur 18 m.

La pyramide de base carrée est le local devant abriter la salle multimédia alors que la
construction sur le rectangle BEFC est réservée à la bibliothèque et le cône de base le cercle
(C) est le lieu prévu pour le musée.

Tout au long de cette situation, nous nous intéresserons aux pyramides SABCD et PBEFC et
au cône de sommet Q et de cercle de base (C). Toutes les figures seront représentées en tenant
compte du fait que 3 m dans la réalité correspond à 1 cm sur la feuille.

Consigne A :

M. le Maire veut avoir un aperçu du plan de base de la future construction. Il vous demande
donc de l’aider à effectuer les différentes représentations.

1. réaliser le plan de base de ce projet de construction ;

2. réaliser, en perspective cavalère, le patron de la pyramide SABCD en prenant pour angle


des fuyantes α=30° et pour coefficient de réduction c=1/2 ;

3. quelle est la nature des différentes faces latérales de cette pyramide ?


P a g e | 303

4. Quelle est la longueur des arêtes latérales ? Quelle est la mesure de la hauteur ?

5. Sachant qu’il est prévu que ces pyramides soient construites en vitres, quelle est la surface
de vitres nécessaire pour réaliser cette première phase de la construire ?

6. Quelle est le volume de cette pyramide ?

Consigne :B

La construction ayant pour base le rectangle BEFC, réservée pour abriter la bibliothèque, est
constituée d’un parallélépipède de hauteur 4,5 m surmonté d’une pyramide de sommet P et de
hauteur 6 m.

1. Dessiner le patron de cette pyramide PBEFC ;


2. Réaliser, en perspective cavalière, la pyramide PBEFC en prenant α=30° et c=1/2 ;
3. Préciser la nature des différentes faces latérales de ce solide et, pour chaque face,
donner la mesure des côtés et de la hauteur ;
4. Quelle est la surface de vitres nécessaire pour réaliser ce toit pyramidal ?
5. Quelle est le volume de solide que constitue ce toit ?

Consigne C

Sur le cercle (C), il est prévu de construire un cône de révolution de sommet Q et de hauteur
18 m.

1. Réaliser le patron de ce cône en spécifiant la mesure de l’angle interceptant l’arc de cercle


équivalent au périmètre du cercle de base.
2. Représenter, en perspective cavalière, le cône de révolution de sommet Q et de cercle de
base(C) ;
3. Déterminer la longueur d’une génératrice ;
4. Calculer la surface de vitres nécessaire pour couvrir ce toit conique ?
5. Quel est le volume de ce cône ?

Consigne :D
P a g e | 304

Le programme de construction de ces édifices prévoit que la pyramide SABCD et le cône de


sommet Q et de base le cercle (C) comprendront un rez-de-chaussée et un étage. Pour cela, il
est prévu d’aménager une surface plane séparant le rez de chaussée du 1er étage en une matère
composite très résistante suivant un plan parallèle respectivement au carré ABCD de base
pour la pyramide et au cercle (C) pour le cône à une hauteur de 6 m du sol.

1. Pour chacun des édifices sectionnés, représenter, en perspective cavalière, les deux solides
obtenus ;
2. déterminer l’échelle de la réduction pour chaque édifice sectionné puis calculer l’aire de la
latérale de la pyramide réduite (respectivement du cône réduit)
3. Quelle est la nature des figures représentant les bases respectives de la pyramide réduite et
du cône réduit. Déterminer leurs dimensions respectives.

Consigne :E

En prévision du démarrage des travaux , Mr le Maire a procédé au recrutement de 51 ouvriers


spécialisés. Afin d’équiper ces ouvriers, Mr le Maire prévoit de commander des chaussures de
sécurité à la pointure de ces ouvriers. Pour ce faire, il a demandé à chacun de ces ouvriers de
préciser sa pointure. Voici les informations réunies :42, 40, 39, 44, 44, 45, 39, 40, 41, 43 , 43,
43, 44, 46, 45, 45, 46, 47, 40, 41, 41, 44, 44, 45, 43, 43, 42, 44, 45, 44, 46, 42, 40, 45, 44, 42,
44, 43, 41, 40, 41, 45, 45, 46, 47, 42, 41 , 43, 45, 47, 46 .

1. Construis le tableau des effectifs et des fréquences de cette série statistiques ;


2. Traduis ce tableau en un diagramme circulaire puis en un histogramme ;
3. Quelle est le mode de cette série ?
4. Quelle est la moyenne de cette série ?
5. Détermine la pointure médiane ;
6. Détermine le pourcentage des chaussures dont la pointure est inférieure ou égale à 45.

Consigne :F
P a g e | 305

Mr le Maire est soucieux des délais arrêtés pour l’exécution des travaux programmés. Il a
donc décidé de relever toutes les distances entre la maison de chaque ouvrier et le lieu de la
construction. Les données relevées sont les suivantes (en km) : 1,5 ; 7 ; 9 ; 3,8 ; 12 ; 4,1 ; 5 ;
2,9 ; 3,5 ; 6,4 ; 12,5 ; 10 ; 11,5 ; 13 ; 2,2 ; 3 ; 6,5 ; 9 ; 11 ; 13,4 ; 5,8 ; 9,4 ; 4,5 ; 2 ; 3,6 ; 4,5 ;
15 ; 22 ; 14,3 ; 19 ; 11,5 ; 14,8 ; 15,5 ; 6,6 ; 19 ; 8,1 ; 15,3 ; 17,5 ; 13,2 ; 4,9 ; 5,4 ; 8,3 ; 8 ;
8,3 ; 9 ; 4,5 ; 6 ; 9 ; 9,5 ; 3 ; 4,9.

Pour traiter ces données, Mr le Maire a décidé de les organiser en classes d’amplitude 4 en
considérant l’intervalle [1 ; 5[ comme la première classe de cette série.

1. Construis le tableau des effectifs et des fréquences de cette série ;


2. Calcule la moyenne des distances de cette série ;
3. Trace le diagramme à bandes traduisant la distribution des effectifs de cette série
statistique.
P a g e | 306

Vers le Brevet d’Etudes


Fondamentales/Tchadien
P a g e | 307

Sujet 1
Exercice 1 Problème
Dans le plan muni d’un repère orthonormé OAB est un triangle rectangle en O tel que OA =
(O, I, J), on donne les points A(1 ; 3), B(7 ; 6) 4, OB = 5.
et la droite (D) d’équation 4x + 2y – 25 = 0. 1) Construis le cercle de diamètre [AB] et la
1) Place les points A et B puis construis la tangente (T) à ce cercle en A qui coupe (OB)
droite (D). au point K.
2) Montre que la droite (D) est la médiatrice 2) Calcule les distances AB, OK et KA.
du segment [AB]. 3) Désigne par I le centre de ce cercle et par I’ le
symétrique de I par rapport à A. L est l’image
Exercice 2 de I par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . Montre
f est la fonction définie dans /R par : que KI’LI est un parallélogramme. Déduis –
1
f(x) = 2x + 4 -│x – 1│ en que L est un point de la droite (T) et que

1) Montre que f est une fonction affine par KI’LI est un losange.

intervalle. 4) Montre que BK = KL.

2) Résous dans /R l’équation 5) La droite (BL) recoupe le cercle (C) au point

f(x) = 2x – 4 H. Montre que O et L sont symétriques par

3) Représente graphiquement dans un repère rapport à la droite (AB). Déduis – en que la

(O, I, J) la fonction f. droite (OH) est parallèle à la tangente (T).

4) Utilise le graphique pour donner


l’ensemble de solution de l’inéquation
f(x)  3.
P a g e | 308

Sujet 2
Exercice 1 Problème
3
4
−3 On donne l’expression littérale A(x) = (3𝑥 + 5)2
1) On donne A = 1
+2
2 + (3𝑥 + 5)(2𝑥 + 7)
Calcule A et donne le résultat sous forme 1) Développe et réduis A(x)
de fraction irréductible. 2) Factorise A(x)
1,5 × 10−3
2) On donne B = . 3) Calcule A(x) pour x = 2 ; pour x= 0
3 ×102

a) Donne l’écriture décimale de B. 4) Résous l’équation A(x) = 0.

b) Exprime B en écriture scientifique.


3) a) On donne C = √180  2√80.
Exprime C sous la forme a√𝑏 où a et b
sont des nombres entiers, b étant le plus
petit possible.
5√12
b) soit D = . Montre que D est un
2√3

nombre entier.

Exercice 2
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O,
I, J).
1) Place les points A(- 2 ; 3) et B(5 ; 3).
2) Trace le cercle (C) de centre A et de
rayon 5 puis le cercle (C’) de centre B et
de rayon 5.
3) Calcule les coordonnées des deux points
d’intersection des cercles (C) et (C’).
P a g e | 309

Sujet 3
Exercice 1 Problème
ABC est un triangle équilatéral de côté 3cm. On donne l’application f définie de /R dans /R
On désigne par h l’homothétie de centre A et par : f(x) = (3𝑥 − 6)2 – 4(𝑥 − 1)2.
4
de rapport - 3 et par AB’C’ l’image de ABC 1) Factorise f(x).
2) Résous l’équation f(x) = 0.
par h.
3) Développe, réduis puis ordonne f(x).
1) Démontre que AB’C’ est un triangle
4) Soit la fonction rationnelle h(x) =
équilatéral.
(𝑥 2 +𝑥)+ (𝑥+1)(4𝑥−8)
2) Calcule l’aire du triangle AB’C’. (5𝑥−3)(𝑥−4)

a) Donne l’ensemble de définition 𝐷ℎ de


Exercice 2 la fonction h puis simplifie l’écriture de
Dans la cour du lycée Félix Eboué, deux amis h(x).
Haroun et Alladoum discutent. Haroun dit : b) Résous dans /R les équations : h(x) =
« Dans ma classe, il y a 30élèves. Si je 13
0 ; h(x) = - 12 ; h(x) = 1.
multiplie le nombre a de garçons par 3, puis
5) Calcule h(√5)puis encadre h(√5) par deux
le nombre b de filles par 2 et si j’ajoute ces
décimaux consécutifs d’ordre 2 sachant que
deux résultats, je trouve 85. »
Alladoum lui dit alors : « Dans la mienne il y 3,8729  √5  3,8730.

a 35 élèves. Si je multiplie le nombre x de


garçons par 2, puis le nombre y de filles par 5
et si j’ajoute ces deux résultats, je trouve
55. »
Mais un professeur de mathématiques, assis à
côté, les écoute et affirme que ce dit Haroun
est vrai et que ce que dit Alladoum est faux.
1) Trouve le nombre de garçons et de
filles de la classe de Haroun.
2) Pourquoi ce que dit Alladoum est
faux ?
P a g e | 310

Sujet 4
Exercice 1 Problème
a et b sont deux nombres réels non nuls. On Choisis le centimètre comme unité de mesure dans
pose : le plan.
1 4 𝑏 3 1 1) Trace un segment [CD] tel que CD = 5.
A = (𝑎𝑏)2 (𝑏) et B = 𝑎2 (𝑎) (𝑏2 )
Place sur le segment [CD] un point M.
1) Simplifie A et B.
Construis un rectangle CMKS tel que : MK
𝐴
2) Calcule la valeur numérique de AB et 𝐵 = 2,5. Construis de l’autre côté de la droite
pour : (CD) le triangle équilatéral MDE.
−3 −2
a = 4. 10 et b = 2. 10 2) La position du point M varie sur le segment
[CD] : on pose CM = x.
Exercice 2 a) Quelles sont les valeurs possibles de
Représente graphiquement dans un repère x?
orthonormé (O, I, J) l’ensemble des solutions b) Exprime en fonction de x, le périmètre
𝑥 − 2𝑦 > 4 P1(x) du rectangle CMKS et le
du système d’inéquations {
𝑥 + 2𝑦 < −2
périmètre P2(x) du triangle MDE.
c) Dans le plan d’un repère orthonormé
(O, I, J), représente graphiquement les
applications affines P1 et P2.
3) Comment peux – tu déterminer graphiquement
la valeur de x pour laquelle le périmètre du
rectangle CMSK est égal au périmètre du
triangle MDE ? Retrouve cette valeur par le
calcul.
P a g e | 311

Sujet 5
Exercice 1 Problème
Calcule les réels a, b et c sachant que : 1) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O,
1 I, J), place les points A(1 ; 7) et B(4 ;3).
3 1+ 2 2
= 6
1 ; b = √(√2 − 2) + √(√2 − 1) ;
𝑎 1− Détermine les coordonnées du point C tel que
3

c = 14a – 12b. ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 𝑂𝐵


𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐵
2) Montre que les vecteurs 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont
Exercice 2
orthogonaux. En déduire que le triangle OAC
On donne la fonction f définie de /R dans /R
est isocèle.
par :
3) Montre que OB = AB. En déduire que le
f(x) = x + │2x – 4│
triangle OAC est rectangle en A.
1) Exprime f(x) pour x élément de ] ← ; 2]
4) Trace le cercle (C) de centre B et de rayon OB.
puis pour x élément de [2 ; →[ .
Ce cercle coupe l’axe des abscisses en O et E
2) Représente graphiquement la fonction f
et l’axe des ordonnées en O et F. Quelle est la
dans un repère orthonormé (O, I, J).
nature du quadrilatère OECF ? Justifie. En
3) Utilise le graphique précédent pour
déduire les coordonnées des points E et F.
résoudre dans /R l’équation f(x) = 5 ; f(x)
5) Trace la tangent (Δ) en O au cercle (C).
= 1.
Trouve une équation de cette tangente dans le
repère (O, I, J).
6) On donne l’application f qui, à tout point
M(x ; y) du plan, associe le point M’(x’ ; y’)
𝑥 ′ = −𝑦 + 7
du même plan tel que : { ′
𝑦 =𝑥− 1
Quelles sont les images O’ ; A’ et B’ des
points O, A et B.
7) Compare les distances AB et A’B’ puis les
distances OA et O’A’.
f est – elle une isométrie.
P a g e | 312

Sujet 6
Exercice 1 Problème
Nadji et Moussa sont allés chez le libraire pour acheter On donne : a =
1 + √5
et 2,236 √5 
2
des livres d’une même collection (de même prix donc)
2,237.
et d’autres fournitures.
1) Ecris l’inverse de a sans radical au
Sachant que :
dénominateur.
1- Si Nadji achète trois livres et 10F d’autres
2) Compare l’inverse de a et a – 1.
fournitures, il dépense plus que Moussa achetant
3) En utilisant la réponse de la question
deux livres et 50F d’autres fournitures.
précédente, démontre que 𝑎2 = 𝑎 +
2- Si Nadji achète deux livres et 50F d’autres
1.
fournitures, il dépense moins que Moussa achetant
4) Donne un encadrement de l’inverse
un livre et 100F d’autres fournitures.
de a par deux nombres décimaux
3- Le prix d’un livre est un multiple de 5.
consécutifs d’ordre 2.
a) Traduire l’affirmation 1 par une inéquation.
5) Donne un encadrement de 𝑎2 par
b) Traduire l’affirmation 2 par une inéquation.
deux nombres décimaux
c) En résolvant le système d’inéquation trouvé
consécutifs d’ordre 2.
précédemment et en utilisant l’affirmation 3,
trouve le prix d’un livre.

Exercice 2
L’unité de longueur choisie est le centimètre.
ABC est un triangle rectangle en A tel que AB = 3 et
AC = 9.
J est le milieu du segment [BC], I est le point du
segment [AC] tel que IC = 5.
1) Fais une figure.
2) Calcule BC et BI. Que représente la droite (IJ)
pour le segment [BC] ? En déduire la nature du
triangle IJC.
3) La droite parallèle à (AB) passant par I coupe
(BC) en E. Calcule EC ; EI et EJ.
P a g e | 313

Sujet 7
Exercice 1 Problème
Ecris le plus simplement possible les nombres réels a et On donne l’application f de /R dans /R
b suivants : définie par :
1 2 3 2
2
32 16 12 5 − (√3 + √2)
a = 35 − + et b = f(x) = (3𝑥 − 2) − (3𝑥 + 2)
42 45 √27 − √12
1) Montre que f est une application
Exercice 2 affine. Est – elle croissante ou
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on décroissante ?
donne les points A(2 ; - 1) ; B(3 ; 2) et C(0 ; 3). 2) On considère une application affine g
1) Calcule les distances AB ; BC et AC. déduis – en la de /R dans /R définie par :
nature du triangle ABC. g(x) = ax + b.
⃗⃗⃗⃗⃗ =
2) Détermine les coordonnées du point D tel que 𝐴𝐵 a) Calcule a et b sachant que

⃗⃗⃗⃗⃗ . Déduis – en la nature du quadrilatère ABCD. g(0) = 1 et g(b) = 7.


𝐷𝐶
b) Vérifie que f(x) = - 2  g(x).
3) On désigne par (C) le cercle de centre K passant par
les points A ; B et C. 3) On donne les fonctions h et k définies

a) Que représente la droite (AC) pour le cercle par :


𝑔(𝑥)
(C) ? Explique. h(x) = f(x)  g(x) et k(x) = 𝑓(𝑥)
b) Détermine les coordonnées du point K et
a) Calcule h(x) et k(x) et précise
calcule le rayon r du cercle (C).
leur domaine de définition.
c) Démontre que le point D appartient au cercle
√2 √2
(C). b) Calcule h( 2 ) puis k( 2 ).

4) (Δ) est la tangente en B au cercle (C). Elle coupe c) Sachant que 1,414  √2 
les axes des coordonnées (OI) et (OJ) aux points E 1,415, trouve un encadrement
et F respectivement. √2
de h( 2 ).
a) Trouve une équation de (Δ).
b) Détermine les coordonnées des points E et F.
P a g e | 314

Sujet 8
Exercice 1 Problème
I ; J ; A et C sont quatre points distincts du plan tels
1
que : 𝐼𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ . B est le point d’intersection de (AI) et
⃗⃗ = 𝐴𝐶 On donne les polynômes suivants :
2
f(x) = 49x2 – 25 et g(x) = (7x – 5)(3 – 2x)
(CJ).
– 14x + 10 – 5(5 – 7x)
1) Construis une figure.
1) Développe, réduis et ordonne g(x)
2) Complète chacune des égalités suivantes :
suivant les puissances croissantes de
a) ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐼 = …𝐴𝐵
x.
⃗⃗⃗⃗⃗ = …𝐽𝐶
b) 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗
2) Factorise f(x) et g(x).
𝑓((𝑥)
3) On pose h(x) =
Exercice 2 𝑔(𝑥)

Au premier trimestre de l’année scolaire 2013 – 2014, a) Détermine l’ensemble de


le professeur de mathématiques de la classe de 3ème a définition Dh de h.
décidé de calculer la moyenne en attribuant le b) Simplifie h(x) sur Dh.
coefficient des notes en fonction de la durée du devoir. 4) a) Parmi les réels suivants : 0 ; √3 et
5
Il organise deux devoirs dont le premier a duré 1h et le , quels sont ceux qui ont une image
7
second 2h (coef 1 au premier devoir et coef 2 au
par h ? Justifie.
second).
c) Calcule l’image par h
1) Gracia a eu 15 au premier devoir et 9 au second.
lorsqu’elle existe de chacun
Calcule sa moyenne. 5
des réels : 0 ; √3 et 7.
2) Phidelie a eu 8 au premier devoir et sa moyenne
5) Donne un encadrement d’ordre 2 de
est 12. Combien a – t – elle eu au second
devoir ? h(√3) sachant que 1,732  √3 

3) Carine a eu 12 de moyenne, mais en permutant 1,733.

ses deux notes, elle aurait eu 13 de moyenne.


Quelles sont ses deux notes ?
P a g e | 315

Sujet 9
Exercice 1 Problème
𝑥+𝑦 =8
1) Résous dans /R /R le système : {
𝑥 + 2𝑦 = 11
Le plan est muni d’un repère
2) On désigne par x la longueur d’un rectangle et par y
orthonormé (O, I, J).
sa largeur exprimées en centimètre. Le périmètre de
1) Trace la droite (D) d’équation y =
ce rectangle est 16 cm. Si on ajoute 3cm à la
4x – 3.
longueur et si on double la largeur, le périmètre
2) On désigne par f la fonction dont la
devient 28cm. Ecris les deux équations
représentation graphique dans ce
correspondant à ces données.
même repère est parallèle à la droite
3) Détermine la longueur et la largeur de ce rectangle.
(D) et passe par le point A(- 3 ; 2).
a) Détermine cette fonction
Exercice 2
affine f.
Trois vaches mangent 120kg de tourteau en 20 jours.
b) Trace la représentation
Quelle quantité de tourteau mangent 8 vaches en 15
graphique de f dans le même
jours.
repère.
P a g e | 316

Sujet 10
Exercice 1 Problème
Détermine x pour que l’aire coloriée soit égale au
quart de l’aire du carré. Le plan est muni d’un repère orthonormé
(O, I, J). L’unité de longueur est le
centimètre. On donne les points A(7 ; 1) ;
B(8 ; 4) et C(- 1 ; 7).
1) a) Fais une figure que tu complèteras
au fur et à mesure de ta progression
dans l’énoncé.
c) Calcule les distances AB ; BC
Exercice 2 et CA.
L’unité de longueur est le centimètre. d) Démontre que le triangle ABC
ABC est un triangle rectangle en B tel que mes 𝐴̂ = est rectangle.
60° et AC = 2. 2) M est le milieu du segment [AC] et D
Calcule BC et AB. le symétrique de B par rapport à M.
a) Détermine les coordonnées du
point M.
b) Démontre que le quadrilatère
ABCD est un rectangle.
3) P est l’image de O par la translation
⃗⃗⃗⃗⃗ . Détermine les
de vecteur 𝐴𝐶
coordonnées du point P.
4) (C) est le cercle circonscrit au triangle
ABC.
a) Précise le centre et le rayon du
cercle (C).
b) Justifie que les points D et O
appartiennent au cercle (C).
P a g e | 317

Sujet 11
Exercice 1 Problème
5 3
a) Calcule : A = 3 + 5 ×
25 L’unité de longueur est le centimètre.
6
10−3 ×12×107
ABC est un triangle rectangle en C tel que
b) Calcule : B = 3×103 ×10−4 ×8. Donne le résultat
AC = 5,4 et AB = 9.
sous forme décimale. O est le milieu du segment [AB] ; D est le
c) Ecris C sous forme b√3, b étant un entier : C milieu du segment [BC] et I est le milieu du
= 3√75 −7√27 + 4√48. segment [AD] . Les droites (CI) et (AB) se
Exercice 2 coupent au point P.
a) Développe et écris le plus simplement E est le point tel que ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐸 = 𝐶𝐷
2
possible : A= (4 + 5√2) + (2√2 − 1) Fais la figure.

3)(3√2 + 7). 2) Calcule BC.

b) Factorise : 3) a) Quelle est la nature du


quadrilatère AEDC ? Justifie.
E = (2𝑥 + 3)2 – (𝑥 − 5)(2𝑥 + 3)
b) Démontre que les points C, I, P et
F = (5𝑥 + 8)2 – 8.
E sont alignés.
c) quelle est la nature du quadrilatère
AEBD ? Justifie. Déduis – en que O
est le milieu du segment [ED].
4) que représente P pour le triangle AED ?
Justifie.
P a g e | 318

Sujet 12
Exercice 1 Problème
Le commerçant Haroun calcule ses prix de vente en L’unité de longueur est le centimètre.
prenant un bénéfice de 30% sur ses prix d’achat. SABCD est une pyramide dont la base
1) Quel est le prix de vente d’un article qu’il a ABCD est un rectangle de centre O et dont
acheté à 275F ? la hauteur est le segment [SO].
2) Quel est le prix d’achat d’un article qu’il a
vendu à 450F ?
3) Il achète un article à 255F ; en fin de saison,
il le solde 400F.
Exprime en pourcentage le bénéfice encore
réalisé sur le prix d’achat.
Exercice 2
a) Détermine la fonction affine f telle que f(2) =
On donne AB = 32 ; BC = 22 ; SO = 36.
3 et f(- 1) = 1
1) Calcule en cm3 le volume de cette
b) Calcule par f l’image de 0 et l’antécédent de
pyramide.
2.
2) On coupe cette pyramide par un plan
c) Construis la représentation graphique de f
parallèle à la base. Ce plan coupe la
dans un repère orthonormé 𝑆𝑂
hauteur [SO] en H tel que SH = .
(O, I, J). 4

a) Quelle est la nature de


l’intersection de ce plan et de la
pyramide ?
b) Dessine cette intersection en
vraie grandeur en précisant ses
dimensions.
P a g e | 319

Sujet 13
Exercice 1 Problème
On considère les applications affines f et g définies Dans le plan muni d’un repère orthonormé
de /R dans /R par : (O, I, J), on donne les points A, B et C définis
f(x) = 2x – 3 et g(x) = - x + b. par :
1) Détermine le réel b pour que fog = gof. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = 2𝑗 ; 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = − 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = 4𝑖 – 𝑗 ; 𝑂𝐶 3
⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝑂𝐴 – 8 𝑂𝐵
8
2) Pour la valeur de b trouvée, construis dans un
⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 et 𝑂𝐽
(𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗ = 𝑗)
repère orthonormé (O, I, J) les
⃗⃗⃗⃗⃗ sous la forme 𝑂𝐶
1) Ecris 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = a𝑖 + b𝑗
représentations graphiques des applications f
où a et b sont deux nombres réels à
et g.
déterminer.
3) Résous dans /R l’inéquation f(x) > g(x).
2) Place les points A, B et C dans le
Exercice 2
repère orthonormé (O, I, J) considéré.
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J),
3) Soit H l’image de B par la symétrie de
on considère la droite (D) d’équation : x – 2y + 6 =
centre A. Calcule les distances BH2 ;
0.
HC2 et BC2. Que peux – tu dire du
1) Les points A(- 1 ; 1) et B( 2 ; 4)
triangle HBC ?
appartiennent – ils à (D) ?
4) La médiatrice du segment [BH] coupe
2) Ecris une équation de la droite (D’) passant
la droite (BC) au point K. Montre que
pr A et parallèle à (D).
le point K est le milieu du segment
[BC] et donne ses coordonnées.
P a g e | 320

Sujet 14
Exercice 1 Problème
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). On donne f(x) = (2x – 6)(1 – x) + (x2 – 9).
1) Place les points A(1 ; 2) ; B(4 ; 1) et C(2 ;5). 1) Factorise f(x).
2) Que peux- tu dire du triangle ABC ? Justifie 2) Développe, réduis et ordonne f(x)
ta réponse. suivant les puissances décroissantes
Exercice 2 de x. Déduis – en les solutions des
On donne les nombres A ; B ; C et D suivants : équations f(x) = - 15 et f(x) = 1.
4
3 10 12 15 −1 + √3 3) Calcule la valeur numérique de f(x)
A=2− × ;B= 3 3 ;C= + 1 et D =
3 5 − 1 +2√2
5 4 pour x = √5. Note M le nombre
0,64 × 102 × 4 × 10−5
5 × 103 × 5 × 10−6
obtenu.

1) Calcule A et B et donne chaque résultat sous 4) Compare les réels 20 et 8√5 et


forme de fraction irréductible. justifie ta réponse.
2) Exprime le plus simplement possible C sans Déduis – en le signe de M et donne
radical au dénominateur. sa valeur absolue.
3) Donne l’écriture décimale puis la notation 5) Sachant que 2,236  √5  2,237 ;
scientifique de D. donne un encadrement de 20 - 8√5
par deux décimaux consécutifs
d’ordre 1.
Résous dans /R l’équation (x – 3)(5
– x) = 0
P a g e | 321

Sujet 15
Exercice 1 Problème
Combien, au total, y – t – il de diviseurs du nombre Sur la figure ci – dessous, les droites (AE) ;
200. (BF) ; (CG) et (DH) sont parllèles.
Exercice 2 1) Si EF = 5 ; AC = 6 et AB = 4,
Dans une classe de 3ème du lycée Gassi, on a relevé calcule EG.
au cours de l’année scolaire 2014 – 2015 les âges des 2) Si EH = 3,5 ; AB = 4 et AD = 7,
élèves au 1er / 11/2014. calcule EF.
Les résultats sont les suivants : 3) Si FG = 5 ; GH = 2,5 et CD = 1,5,
14 15 13 15 15 14 14 16 15 14 calcule BC.
15 14 14 14 13 15 14 16 15 16
15 16 15 15 14 16 13 14 14 14
14 14 14 15 15 16 15 13 15 14
16 15 15 14 14 13 14 15 15 15
1) Combien cette classe compte – elle d’élèves ?
2) Construis le tableau des effectifs et des
fréquences.
3) Trace un diagramme circulaire des effectifs.
4) Quel est l’âge moyen d’un élève de cette
classe ?
P a g e | 322

Sujet 16
Palier 1_Situation 1 Palier 1_Situation 2
A : Le jeu de Clémence A : droites et cercles
Contexte : Peux-tu aider Clémence dans son jeu en Contexte : a et b sont des nombres réels
suivant les consignes suivantes ? tels que 0  a  b.
Consigne: Sur la droite (D) de repère (O ; I), les
1) Construis un triangle équilatéral ABC de côté points A et B ont pour abscisses
2cm et désigne par [AH] l’une de ses respectives a et b. Le point K est le milieu
hauteurs. Calcule AH. de [AB]
2) Construis les points S et T tels que AHST Consigne :
soit un carré. 1) Trace le cercle (C1) de diamètre
̂
3) a est un nombre réel positif tel que mes 𝑇𝐵𝑆 [AB] et le cercle (C2) de diamètre
= a°. Calcule tan a°. [OK]. E est l’un des points
̂.
4) Calcule la mesure de l’angle 𝑇𝐴𝐵 communs aux cercles (C1) et (C2).
2) Exprime OE en fonction de a et b.
B : l’éclipse lunaire 3) Calcule OE pour a = 1.
Contexte : Lorsque le soleil éclaire la terre, il se 4) On donne un segment de longueur
forme derrière celle-ci une zone d’ombre. l(l  0). Enonce un programme de
construction d’un segment de
longueur √𝑙.

B : Le village de Mbami
Contexte : Le village de Mbami est
traversé par une piste rectiligne. Le long de
cette piste, on rencontre successivement :
l’école, 100m plus loin la case du chef et
300m plus loin le puits du village. La case
SS’ = 696 000 km ; TT’ = 6 360 km ; ST = 149 600 de mes parents est située à l’arrière de la
000km. case du chef ; sa distance au puits est égale
Le centre L de la lune est à environ 382 000km du au double de sa distance à la case du chef.
centre T de la terre.
Sur la figure, la lune occupe une position telle que
son centre L est un point du segment [TE].
P a g e | 323

Désignons par L’ le projeté orthogonal de L sur


(S’E).
Consigne:
1) Calcule TE.
2) Calcule LL’.
3) Sachant que le rayon de la lune est d’environ
1 738km, explique pourquoi celle-ci est Consigne :
entièrement dans la zone d’ombre de la terre. 1) Fais une figure sur laquelle tu
assimileras une maison à un point.
2) Par une étude expérimentale,
vérifie que la distance AE est
constante.
3) Calcule AE.
P a g e | 324

Sujet 17
Palier 2_Situation 1 Palier 2_Situation 2
A : avec les coordonnées A : les figures du plan
Contexte : Contexte :
On munit le plan d’un repère orthonormé (O ; I ; J) et Dans le plan muni d’un repère orthonormé
on donne les points A(7 ; 0), B(- 5 ; 5) et C(0 ; 17). (O ; I ; J), on donne les points
Consigne : A(- 2 ; - 1) et B(4 ; 3). On note (C) le
1) Place les points A ; B et C dans le repère cercle de diamètre [AB] et on désigne par
précédent et calcule les distances AB ; AC et M le centre du cercle (C).
BC. Quelle est la nature du triangle ABC ? Consigne :
2) Calcule les coordonnées du point K milieu du 1) Dessine la figure
segment [AC]. 2) Calcule les coordonnées de M
3) (C) est le cercle de diamètre [AC]. Démontre 3) Calcule le rayon du cercle (C)
que ce cercle passe par les points B et O. 4) F est le point de coordonnées (3 ;
4) D est le symétrique de B par rapport à K. 4). Démontre que F est un point du
Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ? cercle (C).
5) (D) est la parallèle à l’axe des ordonnées 5) Que peux-tu dire du triangle AFB ?
passant par le point B. Cette droite coupe le
cercle (C) en un point E. Montre que les B : les polynômes
droites (DE) et (BE) sont perpendiculaires. Contexte :
p, q, g et h sont quatre polynômes définies
B : un jeu avec des nombres pour tout x réel par :
Contexte : p(x) = (x – 3)(2x – 3) ; q(x) = 4x2 – 25 – (x
Dans une classe de 3ème du lycée « La Liberté », un + 6)(2x – 5) ; g(x) = 2x2 – 9x + 9
professeur de mathématiques demande à ses élèves et h(x) = 2x2 – 7x + 5.
d’exécuter un programme de calcul en donnant les Consignes :
consignes suivantes : 1) Développe, réduis et ordonne
Consigne: suivant les puissances décroissantes
1) Choisis un premier nombre de trois chiffres de x le polynôme p(x)
non terminé par zéro et tel que la différence 2) Factorise le polynôme q(x)
entre le chiffre des centaines et le chiffre des 3) Développe, réduis et ordonne
unités soit plus grande que 1. suivant les puissances croissantes
2) Permute le chiffre des unités et le chiffre des de x le polynôme q(x)
P a g e | 325

centaines. Tu obtiens un deuxième nombre. 4) Détermine l’élément x de /R dont


3) Effectue la différence entre le plus grand les deux images par g et h sont
nombre et le plus petit nombre. Tu obtiens un égales
troisième nombre. 5) Résous l’équation g(x) = 0
4) Permute le chiffre des unités et le chiffre des 6) a étant un élément quelconque de
centaines du troisième nombre. Tu obtiens 1
/R. Montre que g(a + 2) = h(a).
un quatrième nombre.
5) Ajoute le troisième et le quatrième nombres.
Quel nombre obtiens-tu ?
6) Exécute le même programme avec un autre
nombre du même type. Que remarques-tu ?
P a g e | 326

Sujet 18
Palier 3_Situation 1 Palier 3_Situation 2
A – le vidéo – club A - les villes de France
Contexte : Contexte :
Un vidéo – club propose à ses clients trois options : Pour placer facilement les villes de France,
 Option 1 : 400F d’abonnement annuel plus on a tracé sur la carte un repère orthonormé
12F par cassette louée. d’origine Paris.
 Option 2 : 200F d’abonnement annuel plus (L’unité de longueur est le centimètre).
20F par cassette louée. Consignes :
 Option 3 : 30F pour chaque cassette louée 1) Construis ce repère en plaçant Paris
sans aucun frais d’abonnement. et Tours de coordonnées respectives
Consignes : (0 ;0) et (- 5 ; -6).
1) Quelle option proposes – tu à un client qui 2) Place ensuite sur la carte les villes
loue en un an : suivantes : Quimper ( -18 ; - 3) ; La
a) 12 cassettes ? Rochelle
b) 24 cassettes ? (- 10 ; -11) ; Cahors (-3 ; -18) ; Clermont
c) 56 cassettes ? – Ferrand (2 ; - 13) ; Saint – Etienne (6 ;
2) Exprime pour chaque option le prix à payer - 14) et Nîmes (6 ; - 21).
en fonction du nombre x de cassettes louées. 3) Démontre que Quimper, La Rochelle
Représente graphiquement ces trois dans un et Cahors sont sur une même droite dont
même repère et contrôle les résultats on déterminera une équation. On
précédents. désignera Quimper par Q, La Rochelle
3) Un client a choisi l’option 2 et a dépensé par L et Cahors par C.
500F. Combien a-t-il loué de cassettes ? A – t 4) Sachant qu’à vol d’oiseau, Saint –
– il eu raison de choisir cette option ? Etienne est à mis – chemin entre
4) Indique l’option la plus avantageuse à Clermont – Ferrand et Grenoble, calcule
prendre selon le nombre de cassettes louées. les coordonnées de Grenoble. On
désignera Saint – Etienne par S,
B –facture téléphonique Clermont – Ferrand par F et Grenoble
Contexte : par G.
TELECOM FACTURE 5) Un avion fait le trajet de Nîmes à

ABONNEMENT (H. T.) (2mois) 106,24 F Clermont – Ferrand. Calcule la

UNITE TEL (H. T.) 0, 615 F distance parcourue (tu donneras la


réponse en kilomètres). On rappelle
P a g e | 327

CONSOMMATION 711 que sur le dessin, une unité


TOTAL FACTURE H. T. ? correspond à 25km ; et tu prendras
T. V. A. 18, 60 F ? 2,24 comme valeur approchée de √5.
TOTAL FACTURE T. T. C. ? Tu désigneras Nîmes par N.

Consigne :
1) Complète la facture pour une consommation
de 711unités sur une période de deux mois.
2) Exprime le montant de la facture H. T. en
fonction du nombre x d’unités téléphoniques.
3) Exprime le montant de la facture T. T. C. en
fonction de x.
4) Représente dans un même repère ces deux
applications affines.
P a g e | 328

Sujet 19
Palier 4_Situation 1 Palier 4_Situation 2
A:
Titre : le motard et la voiture A:
Contexte : Titre : le champ d’Abel
Un motard poursuit une voiture de fraude sur une Contexte :
autoroute. Le cultivateur Abel possède un champ
La voiture est à 150km de la sortie de l’autoroute et rectangulaire de longueur L et de largeur l
roule à la vitesse de 120km/h. dont il ne connait pas les mesures.
Le motard est à x km derrière la voiture et roule à la Peux-tu l’aider à retrouver les dimensions de
vitesse de 130km/h. son champ en suivant les consignes suivantes:
Consigne : Consigne:
Pour quelles valeurs de x le motard rattrape-t-il la Si l’on augmente la longueur et la largeur de
voiture avant la sortie de l’autoroute ? 2m, l’aire du champ augmente de 84m2,
tandis que si l’on augmente la largeur de 3m
et l’on diminue la longueur de 5m, l’aire
B: diminue de 31m2.
Titre : le carré 1) Quelles sont les dimensions du champ
Contexte : d’Abel ?
Soit la carré ABCD de centre O ci-dessous. 2) Résous dans ℝ  ℝ et représente
graphiquement dans un repère (O, I, J)
les solutions du système
2𝑥 + 3𝑦 < 9
d’inéquations : {
2𝑥 + 3𝑦 > 9

B:
Titre 2: Rotation et homothétie
Contexte:
On considère un carré ABCD de centre O.
I, J, K et L sont les milieux respectifs des segments
Les points I, J, K et L sont respectivement les
[AB] ;[BC] ; [CD] et [AD].
milieux des côtés [AB], [BC], [CD] et [DA].
Consigne :
Les points M et N sont les milieux respectifs
1) Quelles sont les images respectives des points
de [AI] et [AL].
A, N, K par la rotation de centre O et d’angle
P a g e | 329

90? Consignes;
2) Quelle est l’image du triangle CPK par la 1) Quelles sont les images respectives des
rotation de centre O qui transforme M en N ? points I, J, K et L par la rotation de centre
3) Quelle est l’image du triangle LMO par la O et d’angle 45° ?
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?
translation de vecteur 𝑂𝐾 2) Trouve l’image de B par l’homothétie de
1
4) Quelle est l’image de B par : centre I et de rapport - 2 et l’image de A
a) L’homothétie de centre N et de rapport – par l’homothétie de centre D et de rapport
2? 3
.
4
b) L’homothétie de centre Q et de rapport –
3) Quelle est l’image du triangle BIJ par
1
?
3 l’homothétie de centre B et de rapport 2?
4) Le triangle AMN est l’image du triangle
ABD par l’homothétie de centre A. Quel
est le rapport de cette homothétie ?
P a g e | 330

Sujet 20
Palier 5_Situation 1 Palier 5_Situation 2
A – Titre : le ramassage des étudiants A – titre : championnat et nombres
Contexte : Pour procéder au ramassage des étudiants Contexte :
de l’université de Toukra à N’djamena, le service Le championnat de la ville de Pala
d’intendance du Centre National des Œuvres compte 8 équipes notées A ; B ; C ; D ;
Universitaire ( CNOU) a mené une enquête sur la E ; F ; G et H.
distance Domicile - Toukra (DT). L’unité de A l’aller, une équipe doit, une et une
longueur étant le kilomètre. seule fois, livrer un match avec chacune
Sur un effectif de 2 745 étudiants, les résultats sont des autres équipes.
les suivants : Consignes :
0 ≤ DT  5 : 21% 1) Combien de matches doit – on
5 ≤ DT  12 : 28% organiser à l’aller de

12 ≤ DT  15 : 31% championnat ?

15 ≤ DT  19 : 13% 2) Combien de matches y – t – il au


total à l’aller et au retour ?
19 ≤ DT  25 : les autres élèves.
3) Amuse – toi à déterminer à l’aide
Consigne:
d’un arbre de choix le nombre
1) Etablis un tableau des effectifs et des
total des nombres à 2 chiffres que
fréquences.
tu peux former avec les chiffres
2) Quel est le nombre d’étudiants habitant à une
5 ; 7 et 9.
distance inférieure à
B – Titre : les pyramides
12 km ?
Contexte :
3) Dessine un diagramme circulaire des
L’unité de longueur est le millimètre.
fréquences.
ABCDEFGH est un cube d’arête 20.
4) Quelle est la mode de cette série statistique ?

B - Titre : Les cubes et les pyramides


Contexte :
L’unité de longueur est le mm/
ABCDEFGH est un cube ; T est le centre du carré
BCGF et K est le milieu de l’arête
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De ce cube, on extrait les pyramides


AEFG et AEFGH.
Consigne :
1) Dessine en dimensions réelles :
 La figure du plan AEF
Consignes :  La figure du plan EFG
1) Quelle est la hauteur de la pyramide  La figure du plan AEG
TEFGH ?  La figure du plan AHG
2) Calcule le volume de la pyramide TEFGH. 2) Quelle est la nature de chacun des
3) SEFGH est une pyramide régulière de même triangles AEF ; AEH ; AEG ;
base et de même volume que la pyramide AFH et AHG ?
TEFGH. 3) Calcule l’aire de la base EFG et le
4) Fais une esquisse de la représentation en volume de la pyramide AEFG.
perspective de cette pyramide SEFGH. 4) Calcule l’aire de la base EFGH et
5) Dessine un patron et calcule l’aire latérale de le volume de la pyramide
cette pyramide SEFGH. AEFGH.
5) Calcule EG et AG.

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