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ELEVE MMNathan

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TRRNSfDATH
NOUVEAU

Sous la direction de Christian Lixi

Aude Brisset Philippe Laurent


Lycée Rabelais, Meudon (92) Lycée Condorcet, Limay (78)

Agnès Choquer-Raoult Alexandre Reboussin


Lycée Léopold Sédar Senghor, Lycée Molière, Paris (75)
Magnanville (78)
Antoine Rocquemont
Maxime Cocault Collège La Malmaison,
Lycée Théodore Monod, Rueil-Malmaison (92)
Le Rheu (35)
Mélanie Rollet-Pierron
Boris Hanouch Lycée Léopold Sédar Senghor,
Lycée Condorcet, Limay(78) Magnanville (78)

athan
SOMMAIRE
En début de manuel : les outils pour la 2de
ique Algorithmique et programmation Calculatrices

Les ensembles Qu'est-ce qu'un algorithme ? Programmer en langage fython


La logique pour s'exprimer Pourquoi programmer ? Calcul numérique
La logique pour démontrer Installer Python Fonctions
Les types de variables en Python Statistiques
Affectation et comparaison en Python Systèmes d'équations

• Nouveau lycée : bienvenue en 2d* 6

NOMBRES ET CALCULS GÉOMÉTRIE

Chapitre CK^-rc VECTEURS DU pLAN ........................................... g2


NOMBRES RÉELS..................................... 10

. 4_________________
• Cours................................................................................... 12 • Cours 94
1. Les ensembles de nombres 1. Notion de vecteur
2. Intervalles de R 2. Somme de vecteurs
3. Encadrement d'un nombre réel par deux nombres 3. Produit d'un vecteur par un réel
4. Valeur absolue d'un nombre réel 4. Vecteur et coordonnées
• Capacités 18 5. Coordonnées de points
Coin MÉMO ....................................................................... 21 6. Déterminant de deux vecteurs
• Exercices ....................................................................... 22 • Capacités 106
Coin MÉMO 110
• Exercices 111
Chapitre MULTIPLE, DIVISEUR
ET NOMBRE PREMIER 36

_ PROBLÈMES DE GÉOMÉTRIE........ 128


• Cours ................................. 38
1. Multiples et diviseurs d'un entier relatif
„ 5__________________________
2. Nombres pairs et nombres impairs • Cours 130
3. Nombres premiers entre eux 1. Projeté orthogonal d'un point sur une droite
4. Nombres premiers 2. Hauteur d'un triangle
• Capacités................................................. 44 3. Trigonométrie
Coin MÉMO ...................................................... 47 • Capacités......................................................................... 134
Coin MÉMO 138
• Exercices............................................................ 48
• Exercices ........... 139

Chapitre I Chapitre REPRÉSENTATIONS


CALCUL LITTERAL.................................. 62
fa DES DROITES DU PLAN 154
• Cours 64
1. Les identités remarquables • Cours 156
2. Application aux racines carrées 1. Généralités sur les droites
3. Application à h résolution d'équations 2. Les équations de droites

4. Inégalités 3. Systèmes de deux équations à deux inconnues

• Caoacités 70 • Capacités 162


Coin MÉMO Coin MÉMO 166
74
• Exercices ............................................................ 167
• Exercices .................................................................. ........ 75

A. -a- *<
FONCTIONS STATISTIQUES ET PROBABILITÉS

Chapitre Chapitre INFORMATION CHIFFRÉE


FONCTIONS DE RÉFÉRENCE 182
1O et statistique descriptive .. ..
L7 268

• Cours .................................. 184 • Cours.............................................................................. 270


1. Fonctions de référence 1. Proportion et pourcentage
A. Fonction carré 2. Taux d'évolution et évolutions successives
B. Fonction cube 3. Indicateurs d'une série statistique
C. Fonction inverse • Capacités .................................................................. 276
D. Fonction racine carrée Coin MÉMO .................................................................. 279
2. Position relative des courbes des fonctions • Exercices 280
de référence
• Capacités 190
Coin MÉMO 195 Chapitre PROBABILITÉS
• Exercices 196 11 SUR UN ENSEMBLE FINI 296

• Cours .............................................. 298


1. Vocabulaire des probabilités
Chapitre FONCTIONS, COURBES 2. Définir une loi de probabilité

g REPRÉSENTATIVES .............................. 212 3. Calculs des probabilités


• Capacités 306
•Cours ................... ............................ 214 Coin MÉMO 312
1. Courbe représentative d'une fonction • Exercices .. 313
2. Fonctions paires, fonctions impaires
3. Résolutions graphiques d'équations
et d'inéquations
Chapitre
• Capacités ................................................................. 220 ÉCHANTILLONNAGE 328
Coin MÉMO ..................................................................
• Exercices
224
...................................................................... 225
J2.
• Cours ............................... 330
1. Échantillon aléatoire de taille n
2. Principe de l'estimation d'une probabilité
• Capacités .................................................................334
VARIATIONS ET EXTREMUMS....... 240 Coin MÉMO 337
• Exercices ............................................ 338

• Cours ..............................................................................242
1. Variations et extremum d'une fonction
2. Variations des fonctions affines Corrigés des exercices 350
et taux d'accroissement Index 360
3. Variations des fonctions de référence
• Capacités .......................... 248
• Coin MÉMO 252 Sur les gardes de la couverture
• Exercices ........................................................................ 253 • Rappels a et b
• Formulaire c et d

LES RESSOURCES NUMÉRIQUES INCLUSES 1

O Les exercices interactifs


Q Les exercices supplémentaires
O Les fichiers logiciels Algo et Tice
PRESENTATION DE VOTRE MANUEL

OUVERTURE-MISE EN ROUTE

• Une grande photo légendée pour


présenter une application des maths
dans la vie quotidienne, une énigme,
un paradoxe, etc.
• Des connaissances vues au collège
et nécessaires pour débuter
le chapitre et des exercices pour vérifier
l'acquis de ces connaissances

Les capacités uues


dans ce chapitre
et les parcours
de trouait

Une partie COURS et CAPACITÉS détaillée


et rigoureuse pour travailler les automatismes

COURS

• Un cours en continu
pour une grande liberté
pédagogique

LE COIN MÉMO

• Une fiche de synthèse


des notions et des
capacités importantes
du chapitre

Une mise en forme


différente pour retenir
autrement

Les automatismes a auoir


Les erreurs à éviter
Des rubriques EXERCICES organisées
pour marquer la progressivité

[application directe 1
• De très nombreux exercices • + une page destinée
d'application directe à l'auto-évaluation
des capacités pour permettre à
l'élève de contrôler
Z' X
Organisés par capacités ses acquis en autonomie
travaillées

Tous les exercices
Des questions flash, des OCM sont corrigés en fin 1 ** Z**
/ —• .•4
ou encore des questions de manuel
pour travailler à l oral ________ _ _____________ ■S7 1 ni;: î—-L.

* '
Les pastilles @ NUMERIQUE:
exercices corrigés en fin tous ces exercices
de manuel au format interactif
accessibles
sur smartphone
y

+ une double-page
proposant des exercices
de type particulier :
• résoudre par étape
• prendre des initiatives
• en ilôts pour permettre
le travail en groupe
• chercheurs d'hier

TICE/ALGO APPROFONDISSEMENT

• Des exercices Des exercices pour aller plus


pour travailler loin
les TICE ainsi que Des olympiades pour relever
l'algorithmique et des défis !
la programmation
en langage fython

Histoire des maths


Pour situer les progrès
en mathématiques
dans leur contexte
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PROGRAMME d'après le B.O. spécial n° 1 du 22 janvier 2019

NOMBRES ET CALCULS • Sur des cas simples de relations entre • Calculer des longueurs, des angles, des aires
variables (par exemple U = RL d = vt, S = nr2, et des volumes.
Manipuler les nombres réels V = abc. V=v2h), exprimer une variable en • Traiter de problèmes <foptimisation.
Contenus fonction des autres. Cas d'une relation du pre­ Démonstrations
Ensemble R des nombres réels, droite numé­ mier degré ax + by=c.
Le projeté orthogonal du point M sur une
rique. • Choisir la forme la plus adaptée (factorisée, droite A est le point de la droite A le plus
Intervalles de R. Notations +<*> et développée réduite) d'une expression en vue proche du point M.
de la résolution d'un problème.
• Notation |o|. Distance entre deux nombres • Relation trigonométrlque cos2(o) + s1n2(o) =
réels. • Comparer deux quantités en utilisant leur dif­
1 dans un triangle rectangle.
• Représentation de l'intervalle [o - r, a + r] férence, ou leur quotient dans le cas positif.
puis caractérisation par la condition \x-a\<r. Représenter et caractériser
« Modéliser un problème par une inéquation.
les droites du plan
Ensemble D des nombres décimaux. Encadre­ Résoudre une inéquation du premier degré.
ment décimal d'un nombre réel à 10“" près. Contenus
Démonstrations
Ensemble O des nombres rationnels. Nombres • Vecteur directeur d'une droite.
Quels que soient les réels positifs o et b, on a
irrationnels ; exemples fournis par la géométrie, Tob = 4â4b. Équation de droite : équation cartésienne,
par exemple être. équation réduite.
Si o et b sont des réels strictement positifs,
Capacitésattendues V(o+b) < 4o + 4b. Pente (ou coefficient directeur) d'une droite
Associer à chaque point de la droite graduée non parallèle à l'axe des ordonnées.
Pour o et b réels positifs, illustration géomé­
un unique nombre réel et réciproquement. Capacitésattendues
trique de l'égalité (a + bf■a2 + 2ab + b2.
Représenter un intervalle de la droite numé­ • Déterminer une équation de droite à partir de
rique. Déterminer si un nombre réel appartient GÉOMÉTRIE deux points, un point et un vecteur directeur ou
à un Intervalle donné. un point et la pente.
Donner un encadrement, d'amplitude don­ Manipuler les vecteurs du plan
Déterminer la pente ou un vecteur directeur
née, d'un nombre réel par des décimaux. Contenus
d'une droite donnée par une équation ou une
• Dans le cadre de la résolution de problèmes, Vecteur MM' associé a la translation qui
représentation graphique.
arrondir en donnant le nombre de chiffres transforme M en M*. Direction, sens et norme.
Tracer une droite connaissant son équation
significatifs adapté à la situation étudiée. Égalité de deux vecteurs. Notation à. Vecteur
cartésienne ou réduite.
nul
Démonstrations Établir que trois points sont alignés ou non.
» Somme de deux vecteurs en lien avec l'en­
Le nombre rationnel - n'est pas décimal Déterminer si deux droites sont parallèles ou
chaînement des translations. Relation de
• Le nombre réel 72 est irrationnel Chasles. sécantes.

• Base orthonormée. Coordonnées d'un vec­ • Résoudre un système de deux équations


Utiliser les notions de multiple,
teur. Expression de la norme d’un vecteur. linéaires à deux inconnues, déterminer le point
diviseur et de nombre premier
d'intersection de deux droites sécantes.
Contenus Expression des coordonnées de AB en fonc­
tion de celles de A et de 8. Démonstration
• Notations N et Z.
• Produit d'un vecteur par un nombre réel Coli­ En utilisant le déterminant, établir la forme
• Définition des notions de multiple, de divi­
néarité de deux vecteurs. générale d'une équation de droite.
seur, de nombre pair, de nombre impair.
Capacitésattendues Déterminant de deux vecteurs dans une base
Modéliser et résoudre des problèmes mobilisant orthonormée, critère de colinéarité. Applica­ FONCTIONS
les notions de multiple, de dkiseur, de nombre tion à Callgnement, au parallélisme.
pair, de nombre Impair, de nombre premier. Se constituer un répertoire
Capacités attendues
Présenter les résultats fractionnaires sous de fonctions de référence
• Représenter géométriquement des vecteurs.
forme irréductible. Contenus
• Construire géométriquement la somme de
Démonstration deux vecteurs. • Fonctions carré, inverse, racine carrée, cube :
• Pour une valeur numérique de a, la somme de définitions et courbes représentatives.
Représenter un vecteur dont on connaît les
deux multiples de a est multiple de a. coordonnées. Lire les coordonnées d'un vec­ Capacitésattendues
Le carré d'un nombre impair est impair. teur. • Pour deux nombres o et b donnés et une
Utiliser le calcul littéral • Calculer les coordonnées d'une somme de fonction de référence /, comparer f(a) et /(b)
Contenus vecteurs, d'un produit d'un vecteur par un numériquement ou graphiquement
Règles de calcul sur les puissances entières nombre réel • Pour les fonctions affines, carré, inverse,
relatives, sur tes racines carrées. « Données du milieu d'un segment. racine carrée et cube, résoudre graphiquement
Relation 4Ô* =|d|, ou algébriquement une équation ou une iné­
• Caractériser alignement et parallélisme par la
quation du type /(x) = k, f(x) < k.
• Identités o2-b2 = (a - bxo + b), (a + b)2 colinéarité de vecteurs.
= a2 + 2ab + b2 et (a - b)2 = o2 - 2ob + b2, à • Résoudre des problèmes en utilisant la repré­ Démonstration
savoir utiliser dans les deux sens. sentation la plus adaptée des vecteurs. Étudier la position relative des courbes
• Exemples simples de calcul sur des expres­ d'équation y=X, y =x2, y=x\ pourx > 0.
Démonstration
sions algébriques, en particulier sur des
• Deux vecteurs sont colinéaires si et seule­ Représenter algébriquement
expressions fractionnaires.
ment si leur déterminant est nuL et graphiquement les fonctions
Somme d'inégalités. Produit d'une inégalité
par un réel positif, négatif, en liaison avec le Contenus
Résoudre des problèmes de géométrie
sens de variation d'une fonction affine. Fonction a valeurs réelles définie sur un inter­
• Ensemble des solutions (fune équation, Contenus valle ou une réunion finie d'intervalles de R.
d'une inéquation. « Projeté orthogonal d'un point sur une droite. Courbe représentative : la courbe <féquation
Capacitésattendues Capacités attendues y=/(x) est l'ensemble des points du plan dont
• Effectuer des calculs numériques ou littéraux Résoudre des problèmes de géométrie les coordonnées (x, y) vérifient y = f(x).
mettant en jeu des puissances, des racines car­ plane sur des figures simples ou complexes • Fonction paire, impaire. Traduction géomé­
rées, des écritures fractionnaires. (triangles, quadrilatères, cercles). trique.
Capacités attendues • Exploiter la relation entre deux valeurs suc­ i • Séquence d'instructions.
• Exploiter l'équation y = /(x) d’une courbe : cessives et leur taux d'évolution. • Instruction conditionnelle.
appartenance, calcul de coordonnées. 'Calculer le taux d'évolution global à par­ • Boucle bornée (for), boucle non bornée
tir des taux d'évolution successifs. Calculer un [ (while).
Modéliser par des fonctions des situations
issues des mathématiques, des autres disci­ taux d'évolution réciproque. Capacités attendues
plines. • Décrire verbalement les différences entre • Choisir ou déterminer le type d'une variable
• Résoudre une équation ou une inéquation deux séries statistiques, en s'appuyant sur des « (entier, flottant ou chaîne de caractères).
du type /(x) = k, f(x) < k, en choisissant une indicateurs ou sur des représentations gra­
Concevoir et écrire une instruction d'affecta­
méthode adaptée : graphique, algébrique, phiques données.
tion, une séquence d'instructions, une instruc­
logicielle. Pour des données réelles ou issues d'une tion conditionnelle.
• Résoudre une équation, une inéquation simulation, lire et comprendre une fonction
Écrire une formule permettant un calcul com­
produit ou quotient, à l'aide d'un tableau de écrite en Python renvoyant la moyenne m,
binant des variables.
signes. l'écart type $, et la proportion d'éléments
• Programmer, dans des cas simples, une
appartenant à |m - 2s, m + 2s).
• Résoudre, graphiquement ou à l'aide d'un boude bornée, une boude non bornée.
outil numérique, une équation ou inéquation • Dans des cas plus complexes : lire, com­
Modéliser le hasard,
du type/(x)=g(x), /(x) < g(x). calculer des probabilités prendre, modifier ou compléter un algorithme
Étudier les variations Contenus ou un programme.
et les extremums d'une fonction • Ensemble (univers) des issues. Événements. Notion de fonction
Contenus Réunion, intersection, complémentaire. Contenus
Croissance, décroissance, monotonie d'une Loi (distribution) de probabilité. Probabilité • Fonctions à un ou plusieurs arguments.
fonction définie sur un intervalle. Tableau de d'un événement : somme des probabilités des
• Fonction renvoyant un nombre aléatoire.
variations. issues.
Série statistique obtenue par la répétition de
• Maximum, minimum d'une fonction sur un Relation P(AuB) + P(AnB)»P(A) + P(B). l'appel d'une telle fonction.
intervalle. • Dénombrement à t'aide de tableaux et Capacités attendues
Pour une fonction affine, interprétation du d’arbres.
• Écrire des fonctions simples ; lire, com­
coefficient directeur comme taux d'accroisse­ Capacités attendues prendre, modifier, compléter des fonctions
ment, variations selon son signe. Utiliser des modèles théoriques de référence plus complexes. Appeler une fonction.
• Variations des fonctions carré, inverse, (dé, pièce équilibrée, tirage au sort avec équi- • Lire et comprendre une fonction renvoyant
racine carrée, cube. probabilité dans une population) en compre­ une moyenne, un écart type. Aucune connais­
Capacités attendues nant que les probabilités sont définies a priori. sance sur les listes n'est exigée.
• Relier représentation graphique et tableau • Construire un modèle à partir de fréquences • Écrire des fonctions renvoyant le résultat
de variations. observées, en distinguant nettement modèle numérique d'une expérience aléatoire, d’une
et réalité. répétition d'expériences aléatoires Indépen­
Déterminer graphiquement les extremums
d’une fonction sur un intervalle. Calculer des probabilités dans des cas simples : dantes.
expérience aléatoire a deux ou trois épreuves.
Exploiter un logiciel de géométrie dynamique
ou de calcul formel, la calculatrice ou fython Échantillonnage VOCABULAIRE ENSEMBLISTE
pour décrire les variations d'une fonction don­
Contenus ET LOGIQUE
née par une formule.
• Échantillon aléatoire de taille n pour une
• Relier sens de variation, signe et droite repré­ Les élèves doivent connaître les notions d'élé­
expérience à deux issues. ment d'un ensemble, de sous-ensemble,
sentative d'une fonction affine.
• Version vulgarisée de la loi des grands d'appartenance et d'inclusion, de réunion,
Démonstration
nombres : « Lorsque n est grand, sauf excep­ d'intersection et de complémentaire, et savoir
Variations des fonctions carré, inverse, tion, la fréquence observée est proche de la utiliser les symboles de base correspondant : €,
racine carrée. probabilité. » c, n, r\ ainsi que la notation des ensembles
Principe de l'estimation d'une probabilité, ou de nombres et des intervalles. Ils rencontrent
STATISTIQUES
d'une proportion dans une population, par une également la notion de couple.
ET PROBABILITÉS
fréquence observée sur un échantillon. Pour le complémentaire d'un sous-ensemble A
Utiliser l'information chiffrée de E, on utilise la notation des probabilités D,
Capacités attendues
et statistique descriptive ou la notation E\A.
• Lire et comprendre une fonction Python ren­
Contenus Les élèves apprennent en situation a :
voyant le nombre ou la fréquence de succès
• Proportion, pourcentage d'une sous-popula­ dans un échantillon de taille n pour une expé­ « reconnaître ce qu'est une proposition mathé­
tion dans une population. rience aléatoire à deux issues. matique, à utiliser des variables pour écrire des
Ensembles de référence inclus les uns dans propositions mathématiques ;
Observer la loi des grands nombres a l'aide
les autres : pourcentage de pourcentage. d'une simulation sur Python ou tableur. • tire et écrire des propositions contenant les
• Evolution : variation absolue, variation rela­ connecteurs « et », « ou » ;
Simuler N échantillons de taille n d'une expé­
tive. rience aléatoire à deux issues. SI p est la proba­ « formuler la négation de propositions simples
Évolutions successives, évolution réciproque: bilité d'une issue et f sa fréquence observée (sans implication ni quantificateurs) ;
relation sur les coefficients multiplicateurs (pro­ dans un échantillon, calculer la proportion des • mobiliser un contre-exemple pour montrer
duit. Inverse). cas où l'écart entre p et / est Inférieur ou égal à qu'une proposition est fausse ;
1/Vn.
• Indicateurs de tendance centrale d’une série • formuler une implication, une équivalence
statistique : moyenne pondérée. logique, et a les mobiliser dans un raisonne­
Linéarité de la moyenne. ment simple;
ALGORITHMIQUE
Indicateurs de dispersion : écart interquar- ET PROGRAMMATION formuler la réciproque d'une implication ;
tile, écart type. Lire et écrire des propositions contenant une
Utiliser les variables et les quantification universelle ou existentielle (les
Capacités attendues
instructions élémentaires symboles V et 3 sont hors programme).
Exploiter la relation entre effectifs, propor­ Contenus Par ailleurs, les élèves produisent des raisonne­
tions et pourcentages. Variables informatiques de type entier, boo­ ments par disjonction des cas et par l'absurde.
• Traiter des situations simples mettant en jeu léen, flottant chaîne de caractères.
des pourcentages de pourcentages. Affectation (notée«- en langage naturel).
TRANSmATH
OUTILS POUR LA LOGIQUE, L’ALGORITHMIQUE
ET L’UTILISATION DE LA CALCULATRICE

/---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- \

►Logique................................................................... n
A. Les ensembles.............................................................................................................. II
B. La logique pour s'exprimer...................................................................................... III
C La logique pour démontrer........................................................................................... VI

►Algorithmique et programmation............................ vn
A. Qu'est-ce qu'un algorithme ? Pourquoi programmer ?.................................... VII
B. Installer Python.......................................................................................................... VIH
C. Les types de variables en Python............................................................................ IX
D. Affectation et comparaison en Python................................................................. IX

►Calculatrice........................................................................ xvii
A. Programmer en langage Python sur une calculatrice....................................... XVII
B. Utiliser une calculatrice : calcul numérique........................................................ XX
C. Utiliser une calculatrice : Fonctions...................................................................... XXI
D. Utiliser une calculatrice : Statistiques.................................................................. XXIII
E. Utiliser une calculatrice : Systèmes d'équations................................................ XXIV
\______________________________ ___________________________________________________ >
: LOGIQUE ;
\ /

LES ENSEMBLES

Q Ensemble Intersection
Un ensemble est une collection d'objets ; ces objets La sous-ensemble de E formés des éléments qui
sont appelés les éléments de l'ensemble. appartiennent à l'ensemble A et à l'ensemble B est
Exemples d'ensembles appelé l'intersection des sous-ensembles A et B que
•C = {-l;0;2;5;10} et D= {—2;0;l;3;5} sont des l'on note An B.
Ainsi a € A nB signifie que a g h et a g B.
ensembles où les éléments sont des nombres.
•F = {s,e,c,o,n,d} et G = {r, e, u, s, i} sont des Exemple.CnD= {0 ; 5} ;FnG= {e, s}.

ensembles où les éléments sont des lettres


Dans la suite, on désignera par A et B deux sous-en­
sembles de l'ensemble E et les ensembles C, D, F et G
désigneront ceux définis dans cet exemple.

Appartenance
Lorsque a est un élément de A, on dit que « a appar­
tient à A » et on note a e A.
O Ensembles disjoints
Si AnB = 0, on dit que les ensembles A et B sont
Lorsque a n'est pas un élément de A, on dit que « a
disjoints.
n'appartient pas à A » et on note a e A.
Exemple.2eCet2eD ;eeFet5«F.

Q Inclusion
On dit que l'ensemble A est inclus dans l'ensemble B
si tous les éléments de A sont des éléments de B et on
note A c B. On dit que A est un sous-ensemble de B.
On dit que l'ensemble A n'est pas inclus dans l'en­
Q Réunion
La sous-ensemble de E formés des éléments qui
semble B s'il existe au moins un élément de A qui
appartiennent à l'ensemble A ou l'ensemble B est
n'est pas dans l'ensemble B et on note A <z B.
appelé la réunion des ensembles A et B et on la note
Exemple.{2;5}cC et{2;5}<zDcar2«D. AuB.
PROPRIÉTÉ Si A c B et B c A, alors A = B. Ainsi a g A uB signifie que a g A ou a e B.

Complémentaire
Le complémentaire d'un sous ensemble A de E est
composé de tous les éléments de E qui ne sont dans
l'ensemble A et on le note À.

Exemples. C u D = {-2;-l;0;l;2;3;5;10};
FuG={s,e,c,o,n,d,r,u,i}.

PROPRIÉTÉ Au = E.

PROPRIÉTÉ Â = A;0 = E;Ë = 0.

Application 1
Choisir le symbole qui convient=€ g c <z 4. {0;a;a;y;ii;n}....AL>B
On pourra s'aider d'un schéma. 5. 9....A
A = {a;; 0} et B = {rr;a;a;y} 6. 0;a;a;y}.... B
1. {0;a;a;y}... .AuB 7. o;a;y}....B
2.p....AnB 8. a;y}....Ar»B
3. {0}....AuB
■ I

: LOGIQUE :
L........................................

LA LOGIQUE POUR S'EXPRIMER

Proposition Connecteur ET
Une proposition est un énoncé mathématique com­ • La proposition (P et Q) est vraie lorsque les propo­
portant éventuellement des variables et qui peut sitions P et Q sont vraies toutes les deux.
être vrai ou faux. On désignera par P et Q deux propo­ • La proposition (P et Q) est fausse lorsque l'une au
sitions quelconques. moins des propositions P et Q est fausse.
Exemples. « 3 est un nombre impair » est une propo­
sition vraie ; « 2 est supérieur à 3 » est une proposi­ Connecteur OU
• La proposition (P ou Q) est vraie lorsque l'une au
tion fausse.
moins des propositions P et Q est vraie.
« x > 3 » est une proposition qui peut être vraie ou
• La proposition (P ou Q) est fausse lorsque les pro­
fausse selon la valeur dex.
positions P et Q sont fausses toutes les deux.

Q Axiome
Quantificateur universel
Un axiome est une proposition admise comme vraie.
Elle sert de fondement à h construction d'une théo­ On dit que « pour tout» est un quantificateur univer­
sel : « pour tout » signifie « quel que soit ».
rie.
Exemple. Pour tout nombre réelx, on a x2 > 0.
Pour tous points A. B et C, ABC est un triangle.

Application 2 5 ........xe[0;7]..../(x)>0.
Compléter les phrases suivantes en utilisant soit 6 ........réelx € [-2 ; 1].... /(x) = 4.
« pour tout» ou «il existe» 7 ........ réelX€(-5;8]..../(x)^-l.
1 ........ les réels a et b, (a - b)(a + b) = a2-b2.
2 ........nombrex tel que x2 2® 49. Application 4
3 ........ nombre x tel que x2 s® 0. Soit A et B deux ensemble défini par

4 ........ points A, B et C, BC2 = AB2 + AC2 A = {-4;0;l;3;4} etB={-2;4}.

5. x2 > 4 ....x >2 Les propositions suivantes sont-elles vraies ?


1. Il existe x e A tel que x e B.
6.2x + 4<0....X<—2
2. Il existe x e A tel que x e B.
7. 2 divise l'entier n donc... k € tel que n = 2k.
3. Il existe x « A tel que x e B.

Application 3 Application 5
On considère la courbe représentative < ci-dessous Soit E l'ensemble des réels x tels que x>-4 ou
de la fonction/définie sur [6; 10].
x>-l.
Parmi les quatre propositions, quelles sont les pro­
positions vraies ?
O II n'existe aucun nombre réel appartenant à E.
© Tout nombre réel appartient à E.
© Si X€ E alors x >-l.
O Si x € E alors x 2® -4

Application 6
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les
propositions vraies ?
Compléter les phrases suivantes en utilisant soit
Quel que soit le nombrex :
« pour tout...... , on a » ou « il existe...... tel que »
O« Six<-6alorsx<-5».
1 ........ réelx.,../(x)>0.
O « Si x 2® -4 alors x > -5 ».
2 ........ réelx..../(x)^4- © « Si x -1 alors x < -5 ».
3 ....... réelx..../(x) = 0. O« Six>-1 alorsx>-5».
4 ........ xe[0;7]..../(x)>0. © « Si x s® 5 alors x & 1 ».
_______________________ _ ________________________ y
I I

’ LOGIQUE ;
\ /

Quantificateur existentiel O Implication réciproque


On dit que « il existe » est un quantificateur existen­ La proposition Q implique la proposition P (notée
tiel : « il existe » signifie « il existe au moins un ». Q=> P) est appelée implication réciproque de P => Q.
Exemple.«Il existe un nombre réel x tel que Exemples. Les propositions réciproques des proposi­
xz 2= 4 » signifie qu'il existe au moins un nombre x tions précédentes sont :
tel quex2 > 4. O Si x2 = 4alorsx=2.
0 Si les droites (AB) et (CD) sont parallèles alors
Q Statut des égalités ABCD est un parallélogramme.
On considère deux énoncés : © Si BC2 = AB2 + AC2, alors ABC est un triangle rec­
•« Soit/la fonction définie sur R par/(x) = x + l » tangle en A.
signifie « Pour tout réelx. l'image de x par la fonc­ L'implication réciproque d'une implication vraie peut
tion f est égale à x +1 ». Dans ce cas, le réel x est être vraie ou fausse.
une variable. Le signe = a un sens d'affectation. Les implications réciproques 1 et 2 sont fausses et
•«Résoudre l'équation x + l = 5x» signifie «que l'implication 3 est vraie.
l'on détermine tous les réels x pour lesquels x + 1 et
5x sont égaux » Dans ce cas, le réel x est une incon­ O équivalence
nue. Le signe = a un sens de test. Si P => Q et si Q => P on dit que P et Q sont équiva­
lentes et on note P <=> Q.
O Implication P <=> Q traduit que « P équivaut à Q » ou « P si et seu­
La proposition P implique h proposition Q signifie lement si Q »
que : si P est vraie, alors Q est vraie. Cela se traduit aussi par P et Q sont toutes les deux
On la note cette implication : P => Q. vraies ou toutes les deux fausses.
Exemples. O Si x = 2 alors x2 = 4. Exemple. ABC est un triangle rectangle en A »
0 Si ABCD est un parallélogramme, alors les droites BC2 = AB2+AC2.
( AB)et (CD) sont parallèles.
© Si ABC est un triangle rectangle en A alors O Condition nécessaire
BC2 = AB2+AC2. La proposition Q est une condition nécessaire à la
Les trois implications sont vraies. proposition P si P => Q est vraie.

Application 7 4. P. A g (BC)- Q. A, B et C sont alignés.


x et y sont des réels. Recopier et compléter les poin­ 5. P. A g(BC)— Q. A, B et C sont alignés.
tillés par h coordination « ou » ou « et » : 6. P. I est le milieu du segment [AB]. Q. IA = IB.
1. xy = 0 équivaut à x = 0.... y = 0 7. P. I appartient à h médiatrice de [AB]. Q. IA = IB.
2. xy # 0 équivaut à x # 0 ....</* 0 8. P.o + à^O Q.o^Oetd^O.
x
3. — = 0 équivaut à x = 0....t/#0.
Application 9
4. -4, 0 et 10 sont des entiers naturels .... des Dans chaque cas, dire si P =» Q ou Q => P ou P <=> Q.
entiers relatifs.
P Q
5. (x+2)(-5x + l) pourx + 2=0....-5x + l = 0.
X-4<5 x<9
6. 3, 5, 16, 1,15, 20 sont des entiers impairs ....
supérieurs à 12. x+5= 4 x = -l
7. 2, 6, 16, 32, 128 sont des entiers naturels .... a=b (a + d)(a-6) = 0
pairs.
X+4C4 xc-2

Application 8 X-7^2 X«7


Dans chaque cas, dire siP=>QouQ=>PouP<=>Q oô>0 o^Oetâ^O.
1. P. Ma moyenne est supérieure à 12.
Les diagonales [AC] et [BD]
Q. Ma moyenne est supérieure à 10. ABCD est un rectangle
sont de mêmes longueurs
2. P. AB = DC. Q. ABCD est un parallélogramme.
ABCD est Les diagonales [AC] et [BD]
3. P. ABCD est un carrée.
un parallélogramme se coupent en leur milieu.
Q. ABCD est un parallélogramme.
■ I

; LOGIQUE ;
ù....................

q Condition suffisante
Exemples. • La négation de la proposition de « le
triangle ABC est rectangle et isocèle en A » est « le
La proposition P est une condition suffisante à la
triangle ABC n'est pas rectangle en A ou n'est pas
proposition Q s'il suffit que la proposition P soit
isocèle en A ».
vraie pour que Q soit vraie, c'est-à-dire P => Q.
• La négation de la proposition de « x< -3 ou x > 2 »
est«x>-3 etx< 2».
0 Condition nécessaire et suffisante
© Négation des quantificateurs
La proposition P est une condition nécessaire et
suffisante (parfois notée CNS) à la proposition Q s'il La négation de « Tous les cubes sont rouges » est « Il
faut et s'il suffit que la proposition P soit vraie pour existe au moins un cube qui n'est pas rouge ».
que Q soit vraie, c'est-à-dire si P <=> Q. • La négation de « Il existe un immeuble de plus de
850 mètres » est « Tous les immeubles font moins de
O Négation 850 mètres».
La négation d'une proposition P se note (Non P) ; elle • La négation de « pour tout » est « il existe » et la
s'obtient en affirmant le contraire de P. négation de « il existe » est « pour tout ».
La proposition (Non P) est vraie lorsque la proposi­
tion P est fausse et (Non P) est fausse lorsque P est Contraposée d'une implication
vraie. La contraposée de la proposition «P=»Q» est
« Non Q => Non P»
Exemples. •« J'effectue un vol de plus de deux
heures » a pour négation « J'effectue un vol de moins
Exemple. La contraposée de « Si ABC est un triangle
rectangle en A alors BC2 = AB2+AC » est « Si dans un
de deux heures ».
triangle ABC on a BC2 # AB2 + AC2 alors le triangle
• « x 2s 2 » a pour négation « x < 2 ».
ABC n'est pas rectangle en A ».
© Négation de ( P et Q) et de (P ou Q) Ces deux implications sont l'expression d'un même

• La négation de la proposition ( P et Q), notée Non ( P et théorème.


Q), est égale à la proposition (Non P ou Non Q). PROPRIÉTÉ Les deux implications «P => Q» et
• La négation de la proposition (P ou Q), notée Non «non Q => non P» sont équivalentes: elles sont
(P ou Q), est la proposition (Non P et Non Q). toutes les deux vraies, ou toutes les deux fausses.

Application 10 3. Pour tout x réel /(x) > 0.


Écrire la négation de chaque proposition. 4. Il existe un réelx tel que /(x) = 4.
1. Arthur apprend son cours.
2. Sandra gagne moins de 1 000 euros. Application 13
Écrire la négation de chaque proposition.
3. x = 4.
4. Les droites (AB) et (CD) sont parallèles. 1. Alex prend le bus A ou le bus I.
2. Pour tout x e R,/(x) > 3
Application 11 3. Il existe un point de la droite (D) d'ordonnée 4.
Écrire la négation de chaque proposition. 4. Une équation de C est y = mx + p ou x = c.
1. Inès a unevoiture rouge.
2. XC-5 et x*-6. Application 14
Écrire la contraposée des propositions suivantes :
3. x = 4 ou x>12.
1. P : « Si Claire gagne la compétition, alors Mathilde
4. X5S-1 ou x>-.
n'est pas déçue »
5. n est un entier naturels ou n 18. 2. P : « si ABCD est un losange alors les diagonales
(AC) et (BD) sont perpendiculaires ».
Application 12 3. P : « si x * 8 alors 2X -J * 3 »
Écrire h négation de chaque proposition. x-3
1. Tous les élèves possèdent un téléphone portable. 4. P : « si x < 1 alors /(x) > 10 »
2. Il existe un pianiste dans la classe. 5. P : « si /(x) o alors x > b »
: LOGIQUE ;
\ /

LA LOGIQUE POUR DÉMONTRER

Q Démonstration par disjonction des cas O Démonstration par l'absurde


Lorsque l'on démontrer une propriété en distinguant Pour démontrer (P est vraie) par l'absurde on pro­
toutes les hypothèses possibles, on effectue une cède par étapes.
démonstration par disjonction de cas. Étape O Identifier hypothèse H et conclusion C.

Exemple. Pour résoudre l'équation xz=a, on dis­ Étape O On suppose que les hypothèses (H) et la

tingue trois cas : o < 0 ; o = 0 et o > 0. négation de la conclusion (Non C) sont vraies.
Étape © En effectuant un raisonnement ou un calcul,

Q Démonstration avec un contre-exemple on aboutit à une absurdité (qui peut être un énoncé
Pour démontrer que la proposition P est fausse, il contradictoire avec l'hypothèse initiale H ou une
suffit de trouver un exemple, appelé contre-exemple impossibilité).
mettant en échec P. Étape O Le couple (H et Non C) ayant conduit à une
Exemples. La proposition « Si un entier n est divisible absurdité, il est impossible.
par S et 10, alors il est divisible par 50 » est fausse car Étape © Conclusion : Si H est vérifiée alors C l'est
30 est divisible par 5 et par 10 mais pas par 50. aussi.
La proposition « Un nombre est toujours un ration­ Exemples. 1. Mon médecin m'a dit qu'une prise de
nel » est fausse car 41 n'est pas rationnel. sang permet de savoir si je suis malade. Je n'ai pas
pu voir les résultats de ma prise de sang qui ont été
Démonstration par contraposée envoyés à mon médecin. J'ai vu le médecin qui a étu­

Pour démontrer que « A => B est vraie », il est équi- dié ces résultats et il ne m'a rien dit. Montrer que je
ne suis pas malade ? 2x-l
valentde démontrer que « Non B => Non A est vraie».
2. Montrer que pour tout réel x * -5,------- — * 2.

Situation concrète Situation mathématique


Étape O H : x est un réel différent de -5.
H : Le médecin ne m'a rien dit
Identifier H etC _ 2x-l A
C : Je ne suis pas malade. C:------ — #2
Hs»C x+5

Étape© H : x est un réel différent de -5


H : Le médecin ne m'a rien dit
2x-l
(H et non C) et non C: je suis malade et non C:-——± = 2
x+5
Alors les résultats de la prise de sang 2--r1 = 2, donc 2x -1 = 2(x + 5)
Étape© seraient mauvais. x+5
Aboutir à une absurdité Le médecin me l'aurait dit d'où2x-l = 2x + 10
ce qu'il n'a pas fait. ce qui est impossible.
Étape O Donc l'hypothèse « je suis malade »
L'hypothèse ——r = 2 est fausse.
(H et non C) est impossible est fausse. X j

Étape © Pour toutréelx,


Je ne suis pas malade. . , 2x-l _
Conclure. si x * -5 alors------ — * 2
x+5

Application 15 Application 17
Démontrer que les propositions suivantes sont À l'aide d'un raisonnement par l'absurde, montrer
fausses à l'aide d'un contre-exemple. que 0 n'a pas d'inverse.
• Pi : si IA = IB alors I est le milieu du segment [AB |.
Application 18
• P2 : la fonction f définie sur R par /(x) = 2x + 3
En utilisant un raisonnement par l'absurde, démon-
est positive.
941 664 1 414 213 562
Application 16 trerqUe 665 857 * 10’ ■
Démontrer par contraposée que si x*3 alors
2x-l*5.
k________________________________________________________________ J
I
ALGORITHMIQUE

QU'EST-CE QU'UN ALGORITHME ? POURQUOI PROGRAMMER ?

Q Quelques éléments de compréhension


Lemot« algorithme «vient du nom du savant perse Al-Khwarizmi (mort vers
850), qui était un mathématicien, géographe, astrologue et astronome de la
Maison de la sagesse de Bagdad.
À l'époque d'Al-Khwarizmi, les mathématiques, encore balbutiantes, ser­
vaient à résoudre des problèmes de la vie de tous les jours : calcul de par­
tage dans les cas d'héritage, calcul du paiement des impôts. C'est dans ce
domaine qu'Al-Khawarizmi a voulu établir une méthode, pouvant être appli­
quée de façon systématique, dans toutes les situations.
On retrouve des traces d'algorithmes dans de nombreux pays jusqu'à des
époques très lointaines :
•algorithme de décomposition de fraction et algorithme de multiplication
dans l'Égypte ancienne;
• algorithme de résolution d'équation et de calcul de racines carrées sur des
tablettes Babylonienne ;
• algorithme de construction de carrés magiques en Chine, en Inde etau Tibet.
Dans cette peinture tibétaine on trouve un carré magique : la somme des nombres de chaque colonne et de
chaque ligne est égale à 15 dans tous les cas. Au Tibet les neufs chiffres du carré magique et leurs dispositions
dans le carré magique étaient utilisés pour dresser la carte astrologique d'une personne. Il n'y avait donc pas
un mais plusieurs carrés magiques !
L'algorithme pour construire de tels carrés magiques n'était pas expliqué de la même façon que nous le ferions
aujourd'hui.
Les Tibétains avaient remarqué une symétrie dans la construction.
Dans ce cahier, nous allons voir tout ce qui constitue les algorithmes et aussi leur programmation en Python.
En mathématiques, lorsqu'on donne « une méthode » pour résoudre un problème, on pourrait remplacer le mot
« méthode » par « algorithme » ! Un algorithme est une suite finie d'instructions décrites sans ambiguïté qui
permet de résoudre un problèmedonné. Avec un ordinateur, on utilise un langage de programmation pour« faire
comprendre » cet algorithme à l'ordinateur et lui dire ce qu'il doit faire.
On mesure l'efficacité d'un algorithme notamment par sa durée de calcul par sa consommation de mémoire et
par la précision des résultats qu'il fournira (lui demander de faire un calcul à 0,1 près ou à 0,0001 près ne le
contraindra pas aux mêmes nombres de calculs !). Les ordinateurs sur lesquels s'exécutent ces algorithmes ne
sont pas infiniment rapides : le temps de machine reste une ressource limitée, que les informaticiens cherchent
toujoursà optimiser. Lesappareilsélectroménagerssontclassésen fonction deleur classed'énergie(A = excellent,
à G = très gourmand en énergie, etc. !). De même, on essaye d'écrire des algorithmes performants, c'est-à-dire
utilisant avec parcimonie les ressources dont il dispose.

Q Qu'est-ce que Python ?


Python est un langage inventé dans les Exemple
années 1990 (par le programmeur Guido Z
Toutes les instructions de la
van Rossum), qui se caractérise par sa
lre structure sont en retrait
simplicité et son efficacité ; son usage est maintenant marqué par.................
k : marque le début ]
largement répandu. Au lycée on utilise EduPython d'une structure. 1
mais on peut aussi utiliser des versions en ligne ou Première structure : *
bien programmer en Python sur sa calculatrice.Python .............. Instruction al.......... T
est un langage interprété, cela signifie qu'il a besoin Deuxième structure:
Instruction bl
d'un logiciel pour s'exécuter (un interpréteur...).
Instruction b2
En Python, on ne trouvera pas d'instructions du type
.............. Instruction a2
début ou fin, mais on utilisera : et le décalage, .............. Instruction a3 L'arrêt de Indentation
appelé aussi indentation (c'est-à-dire un retrait par Suite du programme <- ..................marque la fin
rapport à la marge située à gauche). de la structure 1.
I I
I I
ALGORITHMIQUE

Cette année nous verrons 4 types de structures : Python dispose de nombreuses fonctionnalités
• def pour définir une fonction ; toutes prêtes qui sont rangées par « paquet» dans
• if pour les tests conditionnels ; des bibliothèques (« library » en anglais) : la biblio­
• for et while pour les boucles. thèque Sympy contient des outils de calcul formel ;
Ce qui est nouveau cette année, c'est l'utilisation des la bibliothèque pygame fournit des fonctions pour
fonctions. Elles vont permettre de décomposer les créer des jeux, mais il en existe bien d'autres encore.
algorithmes en petites parties. Au lycée, toutes les bibliothèques dont nous aurons
besoin sont présentes dans EduPython.

INSTALLER PYTHON

Q Où trouver et installer un logiciel O Présentation du module EduPython


de programmation en Python ? Un script fython est écrit dans un écran appelé édi­
Pour installer une version de Python, il existe plu­ teur de script, puis exécuté dans une console. Il faut
sieurs possibilités : donc distinguer :
• on télécharge EduPython, depuis https://edupy- • l'éditeur de script où vous allez écrire les instruc­
thon.tuxfamily.org/ onglet téléchargement ; tions en fython, sans les exécuter ;
•on télécharge une version exécutable sur clé USB, • la console où sera exécuté le programme que vous
depuis http://portablepython.com/wilq/Download avez écrit, lorsque vous lancez son exécution.
• on y accède en ligne (sur Internet) : https://repL Nous verrons aussi comment programmer en Python
it/lanquages/python3 à l'aide d'une calculatrice: les programmes en
Python ont la même syntaxe, mais les bibliothèques
disponibles sont moins nombreuses.

Voici un écran Edupython : O en haut l'éditeur de script, 0 un bouton sur lequel cliquer pour lancer l'exécu­
tion, © en dessous la console qui exécute le script.

Fichier Edrtion Rechercher Affichage Projet Exécuter Ouhft Aide

KHBMDQQC □ D0D DH □□ O QDHDHHD


print("Sonjour !“)

O charger le script
O écrire le script
dans l éditeur.
1
J E

modulel :c

Console Python
— Python 3.4.5 iContinuu* AnalytiCS, Inc.| (default, Jul 5 2016, 14:56:50)
••• Reeott le ®oteur Python est actif •••
»>
••• Console de processus distant Réinitialisée •••
»> x--------------------------------------------------------------------
eon jour^___- q lire (e résultat l'exécution
du programme dans la console

On peut aussi saisir des commandes Console Python Exemple. Saisir directement dans h console 17+53,
directement dans la console: elles ••• Python 5.4.5 puis Entrée.
»> 17*55
sont alors instantanément exécu­ 7e
La console affiche 70.
tées, dès qu'on appuie sur entrée, »> 15/8
1.875
mais dans ce cas on ne peut pas
enregistrer son travail
: ALGORITHMIQUE
\ /

LES TYPES DE VARIABLES EN PYTHON


En mathématiques, on a appris qu'il existait des • le type booléen : c'est une variable qui ne peut
nombres entiers, des réels, etc. En Python, il y a prendre que deux états : vrai ou faux. Ce type a été
aussi plusieurs types de variables : inventé par Boole, logicien du 19e siècle.
• Le type int désigne les nombres entiers relatifs : Un nom de variable respecte des règles :
5 mais aussi -74 etc. • il peut avoir plusieurs caractères ;
• le type float représente les nombres réels, les frac­ • il peut contenir des chiffres ;
tions, le nombres, etc. • il ne peut pas commencer par un chiffre ;
• le type string désigne les chaînes de caractères : • il ne peut pas contenir d'espace ;
« Toto », « ceci-estunechaine », c'est-à-dire un mot, • il ne doit pas contenir de lettre accentuée.
un texte, une phrase entre guillemets simples ou Pour connaître le type d'une variable, on saisit dans
doubles. la console : type (nom de la variable)
Exemples

Console Python

>>> prenom="3eanjean"
Console Python Console Python
>>> nom=’Vlad'
»> a=14 >>> b=17.654
>>> type(prenom)
>» type(a) >>> type(b)
<class ’str’>
<class ’int’> Cclass ’float‘>
>>> type(nom)
cclass 'str'>

a prend la valeur 14. b prend la valeur 17,654. prénom (attention pas d'accent
Lorsqu'on demande le type de la Lorsqu'on demande le type de la dans les noms de variable) est une
variable a, Python répond que c'est variable b, tython répond que c'est variable de type string,
un int (un entier). un float. nom est aussi de type string.

AFFECTATION ET COMPARAISON EN PYTHON

- est le symbole de l'affectation !■ est le symbole « différent de »

L'affectation est représentée


dans un algorithme par : a
Il est utilisé pour déterminer si
prend la valeur 17 mais aussi par
deux valeurs (ou variables) sont
0 4-17.
différentes :
est le symbole de la comparaison la réponse est un booléen True
(vrai) ou False(faux).

Il est utilisé pour savoir si deux


>>-<<■ sont les symboles de la comparaison
valeurs (ou variables) sont
égales ou non. Console Python
La réponse est un booléen True »> a-32
(vrai) ou False(faux). »> a<50 > et < sont les symboles
True
« plus grand » et « plus petit »
»> a<10
Faite respectivement
>» a>0 et <= sont les symboles
Remarque True « plus grand ou égal » et « plus
Les opérateurs = !=<<=>>= sont très >» a>32
petit ou égal» respectivement
False
utilisés quand on écrit une condition dans une ins­ >» a>»32
truction du type Si...Alors...Sinon et aussi dans la True
condition de la boucle TantQue
I I
I I

: ALGORITHMIQUE :
L * /

Remarque Console Python


On peut utiliser // et % pour Python 5.4.5
faire une division euclidienne »> 167//7
23
facilement dans h console : »> 167X7
.. .167 __ 6 6_________________
Ainsi -y-= 23 +y.

and et or sont des opérateurs logiques

Console Python Si âge = 30 alors aucune


••• Python 3.4.5 des deux conditions
»>
ci-contre n'est réalisée, la
»> age<«25 or age>«60
false_____________________ réponse est False (faux).

Console Python
Si âge = 67 une des
••• Python 3.4.5
»> *g<-67 conditions est réalisée, la
»> age<-25 or age>»60 réponse est True (vraie).
Trut

Console Python
Si âge = 25et taille = 165
— Python 3.4.5
alors les 2 conditions sont
»> 4g«-25
»> taille«165 bien réalisées la réponse
»> 4ge>«18 and t>ille<«200
est True (vraie).
Tfv*

Console Python
— Python 3.4.5 Ici la seconde condition
»> âge-39 n'est pas réalisée, la
»> t>ille>297
»> 4g«>-18 and taill«<«200
réponse est False (faux).

•Il arrive qu'on rencontre des conditions comme


« âge < 25 ou âge > 60 » (pour avoir des réductions
pour le voyage en train...), etc Le ou dans ces
phrases signifie qu'au moins une des conditions
écrites doit être réalisée pour être vraie.
• Si on souhaite écrire plusieurs conditions du type
«âge2= 18 et taille <200», cela signifie que les
deux conditions doivent être réalisées. Le et se tra­
duit par and en fython et le ou par or.

Les FONCTIONS en Python


La notion de fonction en Python est assez proche de Ce qui donnera en Python :
la notion de fonction en mathématiques. Cependant
le vocabulaire est un peu différent. Si l'on note / la Deux points « : »
sont placés à la fin
fonction mathématiques définie sur R, qui associe à
de l'instruction de
tout nombre réelx un unique réel /(x)=2x + 3.
:y=2*x+3 définition et signifient
alors :
y- Nom de la fonction/) :return y début de la fonction f.
Les lignes suivantes
Paramètre
"7/ qui contiennent les
(ou argument) xt-+ 2x+3 Ç indentation J instructions de la
d'entrée Valeur de retour
fonction/devront être
de la fonction. (de sortie)
de la fonction. , tabulées
Il peut y en avoir
k plusieurs.
I
ALGORITHMIQUE

Cependant la fonction est en mémoire, on peut l'uti­


Si on charge ce script qui ne contient que h
liser dans la console :
définition de notre fonction/alors rien ne se
passera dans la console car aucun affichage n'a été
demandé.

Console Python
Python 3.4.5 |Continuue Anolytics, Inc.|

Exercice 1 Solution
Clara fabrique des crêpes pour un marché de NoëL 1. Le coût total est obtenu en ajoutant à 58 € le coût
Elle vend chaque crêpe 1,5 €. de la fabrication de x crêpes.
a. Créer une fonction vente ayant pour paramètre Si on note c le coût total pour la fabrication de
d'entrée x le nombre de crêpes vendues et qui ren­ x crêpes alors c-58+0,27*x.
voie le montant total de ses ventes (le chiffre d'af­
faires). Algorithme Script Console
b. Utiliser cette fonction pour obtenir le chiffre def cout(x):
| Consote Python
fonction cout(x)
d'affaires de Clara lorsqu'elle vend 148 crêpes, puis c<—58+O,27*x c-S8*0.27*x »> COUt(60)

return c 74.2
lorsqu'elle vend 237 crêpes. renvoyer c »> COut(195)
Fin 110.65
Solution
a. On calcule l,5xx qui correspond au montant
2. Après avoir exécuté le programme, on saisit dans
total de ses ventes de crêpes. On nommera v cette
la console coût (60) pour avoir le coût total de la
quantité, puis on n'oubliera pas de renvoyer v :
fabrication de 60 crêpes et on obtient 74,20 € ; pour
Algorithme Script Console 195 crêpes on obtient 110,65 €.

fonction vente(x) def vente(x):


w-l,5*x v«1.5*x »> vente(148) Exercice 3
return v 222.0
renvoyerv »> vente(237)
Clara souhaite maintenant connaître son bénéfice
Fin 355.5 total.
1. Créer une fonction bénéfice qui a pour paramètre
b. On saisit dans h console vente (148) pour obte­ d'entrée x le nombre de crêpes vendues et qui ren­
nir le chiffre d'affaires lors de la vente de 148 crêpes voie le bénéfice total de Clara. On utilisera les fonc­
et on obtient 222 €, puis vente (237) pour obtenir tions vente et coût précédentes.
le chiffre d'affaires lors de la vente de 27 crêpes et 2. Calculer le bénéfice de Clara lorsqu'elle vend
on obtient 355,5 €. 71 crêpes, puis lorsqu'elle vend 336 crêpes.

Solution
Exercice 2 1. La fonction bénéfice est très simple à écrire et
Clara doit payer 58 € sa place au marché et le mon­ elle illustre bien l'usage des fonctions : Le calcul du
tant du prix des ingrédients pour chaque crêpe est bénéfice pour x crêpes va étrevente(x)-cout(x). La
de 0,27 €. fonction beneficeva faireappelaux fonctions vente
1. Créer une fonction coût qui a pour paramètre et cout. Ainsi si Clara change son prix de vente, il
d'entrée x le nombre de crêpes vendues et qui ren­ suffit de changer la fonction vente sans changer les
voie le coût total (place du marché + ingrédients). autres fonctions. Bien évidemment cela présuppose
2. Utiliser cette fonction pour obtenir le coût total que les fonctions vente et coût existent déjà...
de Clara lorsqu'elle vend 60 crêpes, puis calculer son
coût total lorsqu'elle vend 195 crêpes.
I I
: ALGORITHMIQUE !

Algorithme Script Console Exercice 4


Eugénie a écrit une fonction qui permet de calculer
v»ct«(x);
fonction beneficefx) v-l.S’x l>>> b«H<flc«(7i) l'aire d'un rectangle :
b*-vente(x>- r»t«rn v
[»> D«r**;c«(336)
cout(x) •ef covt(x): PSS.28 Algorithme Script
renvoyer b C-lM.27eX
retwm c
Fin fonction aire(a,b) def airo(a,b):
tof b*n«fic«(x): c»a*b
b-v*ntt(x)-cout (x)| c<-a*b
retvm b return c
renvoyer c
— Fin

2. On exécute le programme et on saisit en console


benefice(71) et on obtient que Clara fera un béné­ 1. Quels sont les paramètres d'entrée de la fonction
fice de 29,33 € pour la vente de 71 crêpes et un aire?
bénéfice de 355,28 € si elle en vend 336. 2. Quel est le paramètre de sortie de la fonction
aire?

Les instructions de sortie en Python Exemple


Pour récupérer les résultats d'un programme, il
existe deux possibilités :
•return provoque un affichage dans la console.
C'est cette méthode qu'il faut favoriser quand on
programme, parce qu'elle correspond à la création
d'une fonction qu'on peut garder en bibliothèque ;
• print est une instruction de sortie pour afficher la
valeur d'une variable, un texte,...

Le test conditionnel « Si...Alors...Sinon » en Python


Le test conditionnel Si..Alors„Sinon permet Exemple
d'exécuter des instructions sous certaines condi­ Calculer la distancer/ entre les deux points A et B de
tions... la droite graduée.
Ce type d'instruction est très fréquente en informa­
d=7-3=4
tique. A B
+—+—+—<
on a pris la plus grand
Algorithme Script 3 7 abscisse (7) et on lui a retiré
la plus petite abscisse (3).
Si condition alors if condition :
Instructionsl Instructionsl On trouve : d = 9 - 7 = 2
B A
else : On remarque que cette
Sinon t 4 4 ♦ ♦ 4 ♦ 1
Instructions? 7 9 fois-d la plus petite absdsse
Instructions?
est 7.
FinSi

Si on note A(o) et B(à) et d la dis­


Si a <6 alors
tance entre A et B on devra distin­
d=b-a
guer 2 cas selon que a est plus Sinon
petit que b ou son contraire. Ce d = a-b
qui nous donne la méthode (l'al­ FinSi
gorithme) ci-contre pour le calcul
ded.
i a

; ALGORITHMIQUE

O La boucle POUR en Python


Une boucle permet de répéter un ensemble d'ins­ range(6) correspond aux entiers de 0 à 5.
tructions. Ainsi, si n est un entier naturel, range(n) correspond
La boucle « Pour» s'utilise avec un compteur qui a aux entiers de 0 à n -1 et range(n+l) aux entiers de
une valeur de départ et une valeur de fin déterminée Oàn.
et qui s'incrémente à chaque tour de la boucle (de 1 range( 1,10) correspond aux entiers de 1 à 9.
par défaut). Ainsi rangef l,n) correspond aux entiers de 1 à n - 1
et rangée 1, n+1 ) aux entiers de 1 à n.
Algorithme Script
ror I in r*ngeCl,n*i):l
Pour i allant de 1 à n
instructions i in rangefa.b) correspond aux valeurs ]
Instructions
entières de i telles que a **i< b. 1
FinPour
_____________________________________

Exercice 5 Solution
1. Écrire une fonction distqui, à partir des variables a
Algorithme Script Console
et b, calcule la distance entre les points A(o) etB(b).
•H
fonction prix_ »> P'-lx.p’otocop» '-♦)
2. Exécuter le programme et utiliser h fonction dist K k<1M:
photocop(x) *•« X 1.1
en console pour afficher la distance entre A(3)et •H» >>> P'I» p*oto<op( .♦«•)
Six< 100 alors >.•7
B(7) puis entre les points A(9) et B(7). P *-0,1
Sinon
Solution
p «-0,07
Algorithme Script Console FinSi
renvoyer p
fonction dist(a,b) def dist(a,b):
Fin
Si a < b alors if a<b: »> dist(3,7)
d«b-a 4
d«- b-a
•Isa: »> dist(9,7)
Sinon Exercice 7
d-a-b 2
d«-a-b return d 1. Créer une fonction cout_photocop qui prend x le
FinSi nombre de photocopies faites en paramètre d'en­
renvoyer d
trée et qui renvoie le coût total des x photocopies.
Fin
On se servira de la fonction prix_photocop.
2. Exécuter le programme puis calculer en console le
Exercice 6
coût total de 60 photocopies et de 280 photocopies.
Le prix d'une photocopie dépend de la quantité de
photocopies faites. Si le nombre de photocopies est Solution
inférieur strict à 100 le prix d'une photocopie est de 1. Si x est le nombre de photocopies, alors le prix
0,1 €. S'il est supérieur à 100 alors le prix est de d'une photocopie est prix_photocop(x). Le coût
0,07 € total est ainsi de x x prix_photocop(x).
1. Créer une fonction prix_photocop qui admet x
Algorithme Script Console
(le nombre de photocopies effectués) comme argu­
fonction cout_ >>> C4)
ment et qui renvoie le prix d'une photocopie. eetare < !.•
photocop(x) >>> covt
2. Exécuter le programme et utiliser la fonction pour c«-x*prix_
calculer le prix d'une photocopie lorsqu'on en fait photocop(x)
50 puis lorsqu'on en fait 200. renvoyer C
Fin

2. Le coût de 60 photocopies est de 6 €, celui de


280 photocopies est de 19,6 €.
I I

! ALGORITHMIQUE ;
L * /

Il est possible d'inclure d'autres conditions dans un 3. Le coût total de 60 photocopies est de 6 €
test conditionnel (voir exercice 8). La structure de Le coût de 600 photocopies est de 42 € et pour 2 500
l'algorithme et du programme en Python est la sui­ il est de 125 €.
vante :
Console
Algorithme Script
>» cout_photocop(60)
Si conditionl alors U conditionl :
6.0
Instructionsl Instructionsl »> cout_photocop(6O0)
SinonSI condition! elif condit1on2 : 42.00000000000001
Instructions! >» cout_photocop(2500)
Instructions2
125.0
Sinon
else :
Instructions}
Instructions}
FinSi 4. Pour répondre à cette question en utilisant la
fonction, on ne peut que chercher pas à pas :

Exercice 8 Console
On peut perfectionner l'exercice précédent en appli­ C<XBO<e Pyt

quant les tarifs de photocopies suivants : >>> cout_photocop(3500)


175.0
• de 0 à 99 photocopies : 0,1 € par copie ; >» cout_photocop(4500)
• de 100 à 999 photocopies : 0,07 € par copies ; 225.0
>» COUt_photOCOp(4000)
• 1000 ou plus : 0,05 € par copie.
200.0___________________
1. Modifier la fonction prix_photocop pour tenir
compte des nouveaux tarifs. Conclusion, avec un budget de 200 € on peut faire
2. Exécuter le programme et afficher le prix d'une jusqu'à 4 000 photocopies.
photocopie lorsqu'on en fait 60, puis 600 puis 2 500.
3. À l'aide de la fonction cout_photocopie, calculer Exercice 9
le coût total de 60 photocopies, de 600 photocopies Afficher quelques multiples de 7.
puis de 2 500 photocopies. 1. Créer une fonction multiple sans argument qui
Avec un budget de 200 €, combien de photocopies affiche les multiples de 7 suivants :
peut-on faire ? 7- 14-21- 28-35-49-56
2. Que faut-il modifier dans la fonction précédente
Solution
pour afficher les multiples de 7 suivants :
L
7- 14-21-28-35-49-56-...-77
Algorithme Script
Solution
fonction prix photocop(x) def prixphotocop(x) :
if x<106: l.On doit afficher 7x1 puis 7x2 puis 7x3 ...
Six< 100 alors
p»0.1 jusqu'à 7x8.
P «-0,1 elif x<1000:
SinonSix< 1000 p-0.07 Ainsi on va introduire une variable i qui va prendre
p «- 0,07 else:
toutes les valeurs entières de 1 à 8.
Sinon p-0.0S
p<-0,05 return p Puis on afficher la valeur de 7 x i.
FinSi
renvoyerp
Fin

2. En exécutant le programme on obtient :

Console

>» prix_photocop(60)
0.1
>» prix_photocop(600)
0.07
>» prix_pbotocop(250e>
0.05
ALGORITHMIQUE

Dans le programme python on écrit «for i in On renvoie S à la fin de la boucle.


rangef 1,9) » car rangef 1,9) correspond aux entiers i
Algorithme Script
tels que 1 i < 9 soit 1< f < 8.
fonction l«f econonie(n) :
Après avoir exécuté son programme en appuyant sur
S-W
economiefn)
>, on saisit multiplet) en console et on obtient les for k in range(l,n»l):
S«—30 S-S*k
résultats suivants : Pour k allant de return S
2. Pour afficher 7 x 1 puis 7 x 2 puis 7 x 3 ...jusqu'à lin
S«-S+k Console
7 x 11, on va faire varier i de 1 à 11 :
FinPour Convoie Pythc*
renvoyer S >>> econo®ie(4)
Fin 40

On exécute le programme et pour afficher le mon-


tantdeséconomiesdeMaxenceauboutde4 semaines
on entre economie(4).
Conclusion : Au bout de 4 semaines Maxence aura
40 €.
Pour afficher le montant des économies de Maxence
au bout de 20 semaines on saisit economie(20) :
Au bout de 20 semaines Maxence aura 240 €

Exercice 11
Dans le programme python on écrit «for i in
Eli souhaite afficher la table de
range(l,12)» car range(l,12) correspond aux 7x0 = 0
multiplications de 7.
entiers i tels que 1 « i < 12 soit 1 <i < 11. 7x1 = 7
Il veut que le programme affiche le 7x2=14
Exercice 10 résultat ci-contre : •••

Maxence a 30 € sur son compte. Il essaye de faire Pour cela il veut créer une fonction 7x10 = 70
des économies en ajoutant h première semaine 1 €, table qui affiche la table lorsqu'on
puis la deuxième semaine 2 €, la troisième 3 € et l'exécute.
ainsi de suite. Chaque semaine il ajoute 1 € de plus Pour afficher 7x0 puis 7 x 1,... il faut introduire une

que la semaine précédente. variable k qui prendra toutes les valeurs entières de
Oà 10.
Capital de départ 30 € Puis il suffira d'afficher le texte 7 x suivi de la valeur
Semaine 1 31 € de k puis du texte = en enfin de la valeur de 7* k.

Semaine 2 33 €
Semaine 3 36 €
Semaine 4 40 €

Créer une fonction économie avec un paramètre


d'entrée noté n qui correspond au nombre de
semaine ou Maxence fait des économies.

Solution
Le capital S a pour valeur initiale 30 €.
Chaque semaine on ajoute à S la somme de k € avec
k quivariedelàn(l € la semaine 1,2 Cia semaine 2,
et ainsi de suite). Pour 4 semaines on termine en
ajoutant 4 € donc si la
k in rongefLn+l)
dernière semaine est n Pour afficher la table de 7 on exécute le programme
correspond aux ualeurs
il faut ajouter n €. entières de k telles que : précédent et en console on entre tablée )
k 1 < fcc n + 1 soit 1 < «n.,
I I
I I
ALGORITHMIQUE

O La boucle TANT QUE en Python


La boucle TantQue s'exécute jusqu'à ce qu'une
condition est réalisée et autorise la sortie. Elle peut
Le deuxième type de boucle que nous verrons est la
donc se répéter un grand nombre de fois. Attention
boucle TANT QUE (en anglais while), qui est une
donc à bien mettre une condition de sortie !
boucle non bornée. La boucle précédente, la boucle
POUR, contenant un compteur qui avait une valeur Algorithme Éditeur
initiale et une valeur finale. C'est pour cela qu'on dit
TantQue condition Programme Python
que la boucle POUR est bornée, puisque le compteur While condition :
Instructions
ne peut dépasser sa valeur finale. Instructions
Fin TantQue

Exercice 12 On obtient 25 semaines d'attente. On vérifie notre


À l'aide de la fonction économie précédente qui résultat en tapant economie(25) puis economie(24)
prend en valeur d'entrée n (le nombre de semaines et on obtient bien qu'il faut 25 semaines d'attente.
où Maxence met de l'argent de côté) et qui renvoie
le montant total de ses économies, Maxence veut Exercice 13
déterminer le nombre de semaine permettant d'ob­ Dimitri dispose d'un budget B euros. Il souhaite
tenir plus dex euros sur son compte. Cette nouvelle savoir combien de photocopies il peut faire.
fonction s'appellera objectif; elle prendra comme 1. Écrire une fonction nbre_photocop qui prend
argument x et va renvoyer n le (plus petit) nombre comme argument B, le budget de Dimitri, et restitue
de semaines que Maxence doit attendre pour obte­ n le nombre de photocopies correspondant. On utili­
nir plus dex euros sur son compte. sera la fonction cout_photocop créée précédem­
1. Écrire l'algorithme de la fonction objectif puis le
ment qui permet de calculer le coût des photocopies.
programme Python correspondant. 2. En déduire le nombre de photocopies que pourra
2. En déduire le nombre de semaines que Maxence faire Dimitri avec un budget de 350 €.
doit attendre pour avoir plus de 340 €.
Solution
Solution 1. Initialisons n, le nombre de photocopies à 1.
1. On initialise n, le nombre de semaines que doit La boucle est Tant Que cout_photocop(n)«B.
attendre Maxence, à 0. La dernière valeur de n qui est testée dans la condi­
La boucle est Tant Que economie(n)<x. À chaque tion de la boucle vérifie cout_photocop(n)>B ce
tour de boucle, on augmentera la valeur de n de 1. n'est pas cette valeur de n qu'il faut afficher car
La dernière valeur de n testée par la condition de la cette valeur est h première qui dépasse le budget de
boucle vérifie: Dimitri. Il faudra donc renvoyer n-1.
economie(n)àsx
Algorithme Script
c'est donc cette valeur qu'il faut afficher à h fin :
fonction nbre_ def nbre_photocop(B):
Algorithme Script photocop(B) n-1
while cout_photocop(n)<«B:
fonction objectiffx) def objectif(x): n=l
n-n+1
n»0 TantQue cout_
n=0 return n-1
while econonie(n)<x:
TantQue photocop(n)<=B
n«n*l
economie(n)<x return n n«-n+l Console
n«-n+l Fin TantQue CtXrtOk* P/thon
Fin TantQue Console renvoyer n-1
>>> nbre_photocop(350)
renvoyer n Console Pyth Fin 7000
Fin >>> objectif(340) »> cout_photocop(7000)
25 350.0
>>> economie(25)
355 2. On exécute le script et on entre dans la console
>>> economie(24)
350 pour le nbre_photocopie, puis on vérifie le
33O
résultat en demandant le coût de 7 000 photoco­

2. On exécute le programme contenant la fonction pies.


économie et la fonction objectif puis en console on Conclusion : Dimitri pourra faire 7 000 photocopies
saisit: objectif(340) avec un budget de 350 €.
I I
I CALCULATRICE I
/

PROGRAMMER EN LANGAGE PYTHON SUR UNE CALCULATRICE

Accéder au module de programmation en Python

Casiograph 90+ TI-83 Premium CE NumWorks

1 xenun

6tHub
7: Inequalz
8:Perlodlc
9:PlMSmlt2
3:Prob Sim
K -HdaPtr
:SciTools
:SmartPad
:Transfrm

0946816 OcUtcUbcM____________ GCSTIONNRHX 5C «MXPTS


vthnn I
•AIRECARR
AIREDEF
AIRERECT
AXRETRX
CNVKLM
CHVTEMP
FACTRIEL
FNS.EGL
HELLO
PAIR.IM
PREM
TJÏc cmn Esm tiziii ma

MicroPython vl.9.4 d rVTB*H ÎHtLl fl »> froi factoriel xaport •


I CAS 10 COMPUTER CO., ?» I »> froi mandeIbrot teport •
>>> froi polynomial xaport •
* SHELL Initia!ized » »> I
>>>

CHEZ) 'fSTOl

fïTmi 25HE TKC


I
I
I CALCULATRICE

Avec une Casiograph 90+ et une Texas Instrument TI 83 premium CE


Les calculatrices Casio Graph 90 + et Ti 83 Premium ont une présentation des fonctionnalités de programma­
tion en Python assez identiques.

Casio graph 90+ TI-83 Premium CE

Accéder au module de programmation Python

2nde résol

P'jRdaptr

OPEN

Exécuter un script

Nouv
Accéder à la console Python (shell en anglais)

SHELL IShell |
Gérer un script (l'effacer, le copier,...)

|Gérer |
Éditer, modifier un script

polynoee.py
r r(x):
y"x*«2-7*x*4
return y

édit
CD1TCU* mVNtttC
o
1 »
Indent «
Annuler CffeSW
Insérer Ligne •*
Couper Ligne
Copier Ligne
Coller Ligne •
Aller é le Ligne du Script...
Réinitialiser
$:kvaha\a«aA*«r ale Shell »
• > O:Retour eu Shell
Outils]
I
CALCULATRICE I
/
A

Avec une calculatrice Numworks

Pour accéder au module de programmation Python de


Numworks

Python

Entrer dans l'éditeur de programmes


Ajouter un script Ajouter un script polynontal.py

Modifier un script: polyncne.py

côté du nom du script Ajouter ui script

Console d’executxon

Accéder à la console
Console d'execution »> fro<i polynoniel xeport •
>» I

Exécuter, renommer et supprimer les scripts.

Kaocvtor te ur'jt

ftirant

«wt« <•*» te c*wl« <

te tcript

On peut saisir les instructions au clavier Toolbo»

ou utiliser la « boite à outils » (Toolbox). b

Modulo* ►

Catalogue ►

Le catalogue contient l'ensemble des Le menu boucle propose les Les modules (ou bibliothèque)
instructions en Python instructions For, If, While contiennent des instructions
complémentaires comme sqrt
For

wport rondo» fMth


Importation du modula rondom
If ►
inputCtO«f) CMOth ►
(MMf un« valeur
ünU ►
int(x)
Conditions
rondo* ►
kandinsky ►
Le menu des fonctions permet de définir une fonction et function(>)

d'accéder à l'instruction return.


r«turn
I
I
I CALCULATRICE

UTILISER UNE CALCULATRICE : CALCUL NUMÉRIQUE

Casio graph 90+ TI-83 Premium CE NumWorks

Calculer des fractions exactes, puis une valeur approchée

-H 1
----------- 12

$—0 |*-M
3 u -0.08333333333

Simplifier des racines carrées et obtenir une valeur approchée


. wrTui ■

slïJ-tiïî

19.05255888)
11 JT • 19.05254

Obtenir la partie entière, puis la partie décimale

i5:partEnt( | |4:partDéc(
fUar(x) frac(x)
Partie frxtiomair* I
MrtEntlllft)
la JTJ
Int (11/3)
19 l» Fl - x.
Frac (11/3 PjrtD.c( 11/5)
free(li JT)
0.0S2SS8M33
frac(ll JF) ■

Obtenir une précision de 3 décimales par exemple


NMnM ClIÎT IQT
tests A
OPTN
math
MATH E$3 Cl
NBRE 2:*rrondirj
Alaatoira et
J
Cl M»
n round (x,e)

5/27-2/n Arrondi n chiffrât

n# rcxnd(ll /T.3)
>rrondir(llî3.3)
1............................ 19.GS3 JF,1) •

Obtenir un nombre aléatoire de l'intervalle |0 ; 1[

OPTN onglet PROB et •Mruwt'tn

Puis n_NbrAléat (

CIHK f J
O. I875128692|
rerAit.t
0.9435974075

Obtenir un entier aléatoire compris entre 1 et 6

rond* nt (a,b)
nbrAleatEntf i
intic

rarxî^r 1, b)
RanlnllIU .6) 4rAUatEnt<l.é>
1 . ....................................... 6
Ran!nt«(l.6) nbrAl«atEnt(1.6) rw*Jvrt( J, ô)
( .................. ....... ................................... ; randwt<:,6)
Ranlntfld.6) ^brAloatÉnt(l.é)
-1 4
r*andxntf..O) •
! CALCULATRICE !

UTILISER UNE CALCULATRICE : FONCTIONS

Tracer la courbe représentative d'une fonction


Soit la fonction définie par /(x) = -x2 + 3x + 4 lorsque xe[-2; 5].

Casiograph 90* | TI-83 Premium CE | NumWorks

Entrer l'expression d'une fonction

NORMAL FLOTT AUTO RtCL RAD MP

CraH»l Cra»h2 GrûPh3


■\YiS -X*+3X+4
______________

Obtenir le tracé de la courbe représentant la fonction saisie


n
zoom

Et faire un zoom automatique

Aj us t Zoom a fin que la calculatrice Activer Y auto afin d'ajuster


calcule les valeurs de Ymin et Ymax automatiquement la fenêtre
pour avoir un affichage optimisé graphique.
• tu hP
n
I

CALCULATRICE
% /

Résoudre graphiquement une équation contenant une fonction


Lorsqu'on cherche à connaître la valeur de l'image d'un point ou à résoudre une équation de la forme /(x) = 0,
on utilise les outils d'analyse graphique.

Casio graph 90+ TI-83 Premium CE NumWorks

Ouvrir le menu d'analyse graphique

5HIFT B2nde Calculer

NORMAL RCC

E:racine
3:minimum
4:maximum
5:intersection

Obtenir la valeur de l'image /(x) pour une valeur donnée de x

□EZJetOÂÛ 1:ima9e Se déplacer avec le curseur

Obtenir une solution de l'équation /(x) = 0

RÔÔT] 2:racine

Déterminer un extremum de la fonction

I MAX I nul MIN I 3:minimum i i4:maxiimjm Minimum | Maximum

Obtenir les coordonnées de l'intersection de la courbe et de l'axe des ordonnées

Obtenir les coordonnées des points d'intersection de courbes de deux fonctions

5:intersection Intersection

Obtenir un tableau de valeurs de la fonction f sur l'intervalle [—2 ; 5]

Onglet Tableau J

CONFIS TABLE
0ébutTbl«-2
ATbl«O.S
•2
Indpnt ! Dwandt
SUC Dwande * fu» 5

0.5

valide-
L

Utiliser les flèches pour faire défiler DébutTbi correspond au début de la saisir la valeur initiale de x,
les valeurs. table et AThl indique le pas. la valeur de fin et le pas

valider
CALCULATRICE

UTILISER UNE CALCULATRICE : STATISTIQUES

Significations des principaux indicateurs

|x] moyenne O~X| écart type 0 effectif total

Méd médiane Q1 premier quartile troisième quartile

IminX |nnaxX| plus grande valeur de la série


plus petite valeur de la série

Casiograph 90+ Tl-83 Premium CE NumWorks

Ouvrir le menu Statistiques

stats
Qll
Statistique
ED
Effacer des données anciennes

|4;Eff Liste.

SaisirlEffLlste Li.Lzjpour Pour effacer une colonne,


effacer Lj et L2 : la virgule est sélectionner la colonne
au-dessus de la touche®. pui5 et X» colonn«l
i pour obtenir L|
(*»•) 2 pour obtenir L2

Entrer les valeurs de la série, et éventuellement la série des effectifs relatifs à la première liste

List 1 j pour les valeurs ÇJlModif 1er... [valeur* VI j

des caractères

List 2 , pour les éventuels Si des listes sont manquantes,


effectifs puis 5:ÉditeurConfi9|

Indiquer les listes où sont entrées les valeurs du caractère de la série et les effectifs

SET LCALC i.Stats 1 Var

IVar XList :Listl |


IVar Frêq :List2|
XlistcLt
Ll*teFré<vL2
Calculer

Si les effectifs sont tous égaux à 1 on XI iste correspond aux valeurs de Les effectifs associés sont égaux
entre 1 dansTVar frecL la série (dans notrecas. la liste LJ à 1 par défaut On peut les
ListeFréq correspond aux modifier si besoin dans la colonne
fréquences associées, ou aux
effectifs associés. On ne met rien si
les effectifs associés aux valeurs sont
tous égaux à 1.

Calculer les principaux indicateurs statistiques

CALC. CALC] Stats

et choisir 1: Stats 1 Var,


et choisir
CALCULATRICE

UTILISER UNE CALCULATRICE : SYSTÈMES D’ÉQUATIONS


3x + 2</=4
Soit le système d'équations à résoudre dans R :
-2x+y = 9‘

Casiograph 90+ TI-83 Premium CE NumWorks

Ouvrir le mode Résolution de systèmes d'équations

résol

Fl:Système) aPlvSmlt2,

aSOLVEUR SYST D'éQURTIONSi

entrer la première équation :


3x + 2r/ = 4

Préciser le nombre d'équations et le nombre d'inconnues Ajout#


** «Cation

choisir le nombre d'inconnues, ici


2

ajouter la seconde équation :


-2x+</ = 9

Entrer les coefficients

puis on appuie sur RESOL

Lire la solution
M3I71NL ’ltT! aura ttlL KUt HP
PlVfcHLll 0

xB 2
v«5

x = -2
Les solutions sont
l/=5
LES ARCHITECTES ont prêté durant longtemps des
pouvoirs presque magiques aux mathématiques et aux
nombres. Des savants comme Fibonacci, Léonard de Vinci
ou Albrecht Durer ne pouvaient croire que leur existence
a+b a
était le fruit du hasard. Ainsi la proportion--------= -, le
o o
nombre rc, les nombres de la suite de Fibonacci..., sont
perceptibles dans de nombreux édifices comme ce très
bel escalier construit en 1535 à Torgau (Allemagne).

Exercices
Capacités
d'application

Connaître les ensembles de nombres

Manipuler les intervalles

Manipuler les valeurs absolues

Manipuler les puissances

Manipuler les racines carrées


• MISE EN ROUTE .*

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Inclusion et appartenance à un ensemble O Vrai ou faux

• Un élément x appartient à un ensemble E quand il Soit P l'ensemble des nombres pairs et I


figure dans cet ensemble. l'ensemble des nombres impairs.

On note* g E. a.3gP b.2,2gP c. Pci d.IcP

• L'ensemble E est inclus dans l'ensemble F lorsque tous


les éléments de E sont des éléments de F. On note E c F. 0QCM

1.53x5* vaut:
a. 515 b. 2515 c. 258 d.58
■ Puissance d'un nombre entier non nul

Soit a un nombre entier naturel non nul et soient n g Z et


PgZ :
a. 3 b. 1/3 c.-3 d. —1/3
•anxop = an+p
3. 365 vaut :
an
• -— = an~p a. 67 b. 610
ap
c. il n'y a pas d'autre écriture

4. vaut:

a.-1/9 b.-1/6 c. 9 d. 6
•o° = 1.
0QCM

Le double de 24 est:
■ Notation scientifique
□ 44 □ 25 □ 48 □ 2®
On rappelle que la notation scientifique d'un nombre
décimal s'écrit sous la forme : 35x25 =.
□ 65 □ 610 □ 625 □ 310
±oxlOn avec n g Z et 1 o < 10
22+2z = .
□ 42 □ 44 □ 23 □ 3x22

■ Les carrés parfaits

4 Écrire en notation scientifique


n 2 3 4 5 6 7
(en conservant les mêmes unités)
n2 4 9 16 25 36 49
a. Masse de la Terre : 59 736x 1018 kg
n 8 9 10 11 12 13 b. Surface de la Terre : 510 067 420 km2
n2 64 81 100 121 144 169 g Masse du Soleil : 19 891 x 1026 kg
d. Surface du Soleil:
6 087 700 000 000 km2

■ L'identité remarquable

Pour tout nombre o et d:


0 Écrire en notation scientifique
(en conservant les mêmes unités)
a* - b* = (a - b)(a + b).
a. Vitesse de la lumière:
299 792 458 m s-1
b. Charge de l'électron : -1602x 10_22C
g Constante de Planck : 6 626x 1O"37 J s
I
I

1. LES ENSEMBLES DE NOMBRES

Théorème 1 (admis) ’j Propriété de la droite numérique graduée


On peut associer à tout point M d'une droite graduée un nombre appelé abscisse du point M.

Définition 1
L'ensemble des abscisses des points de la droite numérique graduée est appelé l'ensemble des
nombres réels. On le note R.

► Exemples NOM
L'abscisse du point 0 est 0, celle du point M est 72 et celle -------------- 1----------------- 1----------- 1 -
du point N est-3. “3 0 7â

Définition 2 ]

Ensembles de nombres Notation Éléments et exemples

Nombres entiers naturels N 0;l;2;3

Nombres entiers relatifs Z -3;-2;-l; 0 ; 1 ; 2;3

avec oeZetnef^l
Nombres décimaux D

avec oeZetbeN'l
Nombres rationnels Q

n ; 72 ;-n ; -72 ; 1 ; 2 ; |
Nombres réels R

Propriété 1
Les ensembles de nombre vérifient les inclusions suivantes :
NcZcDcQcR.

Propriété 2 ]
Tout nombre rationnel se caractérise par une écriture
décimale ayant un nombre fini de décimales ou comportant
une période.

► Exemples de nombres rationnels


| = 0,5;| = 0,333... et ^ = 4,8636363...

et on écrit | = 0,3^=

► Ensembles particuliers
M*=F*J\{0} = {1 ; 2 ; 3...}, prononcé « étoile » ou « N privé de zéro ».
Z" = {ensemble des entiers relatifs négatifs}.

R+ = {ensemble des réels positifs} et R~*= {ensemble des réels strictement négatifs}.
I

■ COURS

► Méthode 1 DÉMONTRER QU'UN NOMBRE N'EST PAS UN DÉCIMAL

■ Démontrer que - <t D.

> Solution ) I Voir le coMer iogfgue]


1 < P-VII J
Démonstration par l'absurde : supposons que - e D. -----------------

Alors il existe un entier relatif a et un entier naturel n tel que |

Cette égalité peut s'écrire 10" = 3a.


Donc 10" est divisible par 3, ce qui est impossible car la somme de ses chiffres vaut 1.

En conclusion : - eD.

Le nombre | n'est pas un décimal (car il possède une écriture décimale illimitée (0,333...)).

\_________________________________________________________________________________________________

► Méthode 1 DÉMONTRER QU'UN NOMBRE N'EST PAS UN RATIONNEL

Les différentes formes de type


■ Démontrer que <2 « Q.
de démonstrations sont expliquées
dans le cahier Logique p VII
^Solution)
lre étape : démontrons d'abord le lemme : « si a2 est un nombre pair, alors o est un nombre pair ».

Démonstration par contraposition.


La contraposée du lemme est : « si o est un nombre impair, alors a2 est un nombre impair ».

Si a est un nombre impair, il existe un entier naturel n tel que :

o = 2n + l.
Donc a2= (2n +l)2 = 4n2+4n +1 = 2(2n2 + 2n) +1 qui est un nombre impair car 2n2 + 2n est un entier
naturel.

2e étape : démontrons ensuite que 72 ë Q.

Démonstration par l'absurde.


Supposons que 42 e Q. Il existe alors a e TL et b e N* premiers entre eux (fraction irréductible) tels que
z— Q
>J2 = r. En élevant les deux membres au carré, nous obtenons :
D
O2
2 = p- car deux réels égaux ont des carrés égaux.

Soit 2b2 = a2 (E). a2 est donc un nombre pair.


D'après le lemme ci-dessus, a l'est aussi. Par conséquent a - 2a' avec a' e TL.
Ainsi l'équation (E) s'écrit :
2b2 = 4a'2, soit b2 = 2a'2, b2 est donc un nombre pair.

D'après le lemme, b est aussi un nombre pair.


Finalement a et b sont tous les deux des nombres pairs, ce qui est impossible car ils sont premiers entre
eux.
En conclusion : 42 eQ.
Ainsi le nombre 42 n'est pas un nombre rationnel, on dit qu'il est irrationnel (tout comme 43 ou n).

t MAMRnri* r\éri r «O
P 2. INTERVALLES DE R

O Caractérisation des intervalles de (R


Définitions 3^
Soit a et d deux nombres réels tels que a < b.

Intervalles bornés Intervalles non bornés

Inégalités Représentation Inégalités Représentation


Intervalle vérifiées sur la droite Intervalle venfiees sur la droite
parle réelx graduée parle réelx graduée

rL ji >» —E----------- -
X€[o;b] a<x<b a b
X€[o;+<x>[ X>0
a

rL r -d----------- -
xe[û;fe[ a^x<b xe ]o;+<*[ x>a
a b a

xe]o;b] a<x^b J1 J1 r X€]-oo;o] x*£a ------------ 3—


a b a

xe]o;b[ o<x<b
1J Lr *» xe]-°o;0[ x<a
------------F-*-
a b a

► Remarque
Si a et b sont les bornes d'un intervalle, a est appelée « borne inférieure » et b « borne supérieure ».

Définitions 4^
Soient I et J deux intervalles de IR.
• On appelle intersection de I et de J l'ensemble, noté I r» J, des réels x qui appartiennent à la fois
à I et à J. L'ensemble In J se lit « I inter J ».
• On appelle réunion de I et de J l'ensemble, noté I u J, des réels x appartenant à I ou à J. L'en­
semble I kj J se lit « I union J ».

O Application à la résolution d'inéquations


On considère l'expression algébrique ax + b où a et b sont des nombres réels avec a * 0.

ax + b = 0 équivaut à ax = -b, donc ax + b = 0 équivaut à x = — car a * 0.


a
ax + b>0 équivaut à ax >-b ax + b < 0 équivaut à ax <-b

si o>0 si o>0
ax>-b équivaut à ax< -b équivaut à

si a<0 si a<0

Propriété 3 1
Quels que soient les réels a et b avec a * 0, le signe de ax + b est :

b • Si a < 0 à
x —oo 4oo X —oo 400
a Q

ax + b — 0 + ax + b + 0 —
t REPRÉSENTER UN INTERVALLE SUR LA DROITE NUMÉRIQUE GRADUÉE
Méthode F-------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------
■ Représenter l'intervalle [2 ; 3| sur la droite numérique graduée.

-♦ Comment s'y prendre ?


L'intervalle [2 ; 3[ contient tous les réels compris entre 2 inclus et 3 exclu. L'intervalle est repré­
senté par les points de la droite graduée compris entre le point A d'abscisse 2 et le point B d'abs­
cisse 3 ; la borne inférieure fait partie de l'intervalle et la borne supérieure n'en fait pas partie.
On fait apparaître les crochets sur le dessin.

) Solution )

L'intervalle 12; 3[ contient tous les réels compris entre i—i—i—i—i—[—<—[—i—i—n-*


2 inclus et 3 exclu (intervalle semi-fermé à gauche). 0123
\__________________________________ _____ .______________________________________ /

Méthode DÉTERMINER DES INTERSECTIONS ET DES RÉUNIONS D'INTERVALLES

■ Dans chaque cas, déterminer l'intersection et la réunion des deux intervalles proposés :
a.[2; 10] et R;25] b.[-4; +~[ et ]-9;7[

-♦Que doit-on faire ?


L'intersection de deux intervalles est constituée des réels qu'ils ont en commun et la réunion de
deux intervalles est déterminée par l'ensemble des réels appartenant à au moins l'un des deux.

-♦ Comment s'y prendre ?


Représenter chaque intervalle sur une droite graduée avec une couleur différente. La superposition
des deux couleurs indique l'intersection. La présence d'au moins une couleur indique la réunion.

/ Solution )

a. I—1—f [ 1 ]—1—h* •[2;10]n[7;25] = [7;10]

0 2 7 10 25 •[2;10]u[7;25] = [2;25]

b. 1 ] r 1 t » . -4; + ~[n]-9;7[ = [-4;7[


• [-4; + oo[<j]-9;7[ = ]-9; + oo[
-9-40 7

Méthode RÉSOUDRE UNE INÉQUATION


,________________________ ———— ——————————————————————Si

■ Résoudre dans R, l'inéquation (J) : (-x + 5)(2x + 8) 0.

Comment s'y prendre ?


On détermine le signe de chaque facteur et on utilise la règle de signe pour un produit.

) Solution^

-x+5=0 équivaut à x = 5 et
2x+ 8 = 0 équivaut à : 2x = -8 soit x = -4.
La solution de l'inéquation J est :
S= ]-oo;-4]u[5;+co[.
3. ENCADREMENT D'UN NOMBRE RÉEL PAR DEUX NOMBRES

Définition 5
Soient o, à, x trois nombres réels. On dit que a et b encadrent le réelx si a <x< b. a est la borne
inférieure de l'encadrement, b est la borne supérieure et b - a est l'amplitude de l'encadrement.

Théorème 2 (admis) |
Tout nombre réel peut être encadré (au sens strict ou au sens large) par deux nombres décimaux
avec une amplitude choisie.

► Exemple
1,2 < 72 < 2 est un encadrement de 72 de borne inférieure Valeur approchée Valeur approchée

1,2 et de borne supérieure 2 ; l'amplitude de cet encadre­ par défaut par excès

ment est 0,8. X r '


1,414 <72 <1,415
• d'amplitude 10_1 (soit au 10e près) est : 1,4 < 72 < 1,5
• d'amplitude 10“3 (soit au 1000e près) est : 1,414 < 72 < 1,415 Valeur exacte

Propriété 4 (admise)^
Quels que soient les réels a, b, c et d :
•sia<betc<dalorsa+c< b + d;
• si a, b,cetd sont strictement positifs, si a < b et c < d alors ac < bd.

4. VALEUR ABSOLUE D’UN NOMBRE RÉEL

Définition 6
On appelle valeur absolue d'un nombre réel a, le nombre réel noté |o|, défini par :
Si g>0, |o| = o

Si a<Q, |a| = - a

► Exemples
|7| = 7 (car 7 > 0) ; |-7| = -(-7)= 7 car(-7 < 0) ; |0| = 0 ; |-4,2| = 4,2.

Propriété 5 (admise)^
• Pour tout nombre réel a, |a| > 0, |a| = |—o| et |a|2 = a2.

• Pour tous nombres réels a et b, \a-b\ =|b-o|, |ab| = |a|-|b| et 4- 6| =s|o|+|b|.

Définition 7
Soient a et b deux nombres réels.
La distance entre les réels o et b est le nombre réel positif noté d(a ; b) = |o - b.

► Exemple y A
La distance entre 3,5 et 10 estd(3,5;10) = |3,5-10| = |-6,5| = 6,5. < œei que soit le nombre réel a.

► Remarque \_------------- 7
Pour tous nombres réels a et b, on a d(a ; b) 0, d(a ; b) = d(b ;a)et d(a -,a) = 0.
I

• COURS

»_____________
Méthode ► TROUVER DES VALEURS APPROCHÉES D'UN NOMBRE RÉEL

a. Le nombre réel 75 appartient-il aux intervalles ]1,41 ; 1,421 et ]l,40 ; 1,41 [ ?


b. Sachant que 1,414 < 75 < 1,415 et 1,732 < 75 < 1,733, trouver un encadrement à 1O-3 près de
75 + 75 et en déduire un encadrement de 75 + 75 à 1O-1 près.

Comment s'y prendre ?


a. Lire au moins trois décimales de 75 sur sa calculatrice. À partir de la 3e décimale de 75 voir si le
réel est compris ou non dans l'intervalle.
b. Pour trouver deux réels o et d tels que a < 75 + 75 < d, on additionne membre à membre les

deux encadrements de même sens : sia<x< b et c<y<d, alors a + c<x + y<b+d.

y Solution )
a. 75 = 1,414... Ainsi on peut écrire que :

75 e ] 1,41 ; 1,421 mais 75 e ]l,40 ; 1,41[.

b. On additionne membre à membre : 1,414 < 75 < 1,415


et 1,732 <75 <1,733
ce qui donne 3,146 < 75 + 75 < 3,148.

L'amplitude de l'encadrement obtenu (0,002) est la somme des amplitudes initiales (0,001 + 0,001).
Un encadrement de 75 + 75 à 10"1 près est de 3,1 < 75 + 75 < 3,2.
\____________________________________________________ ________________________________________________________ y

k RÉSOUDRE DES ÉQUATIONS ET DES INÉQUATIONS COMPORTANT


Méthode UNE VALEUR ABSOLUE

■ Résoudre dans (R, l'équation (E) |x-3| = 5, puis l'inéquation (I) |x — 3| «s 5.

Comment s'y prendre ?


Représenter le point d'abscisse 3 sur la droite graduée et raisonner en termes de distance entre le
réel x et le réel 3.
Quel que soit le nombre réel positif k, l'inéquation |x-g| est l'ensemble des réels x situés à
une distance inférieure ou égale à r de a, soit :

-r^x-o^r soit a-r^x^o + r

ou encore l'ensemble des réels de l'intervalle [a-r;a +r], intervalle de milieu a et d'amplitude 2r.

/Solution^1

• L'équation (E)|x-3| = 5 s'interprète comme« la distance entrex

et le réel 3 vaut 5 »
Ainsi |x-3| = d(x;3)=5.

Il y a donc une solution à droite qui vaut 3 + 5 = 8 et une solution à gauche qui vaut 3 - 5 = -2
Ainsi S= {-2,8}.

• L'inéquation (I)|x-3| <5 revient à résoudre d(x; 3) ^5. Ainsi S = [-2; 8].
k_________________________________________________________________________________
CAPACITÉS ;
a Connaître les ensembles de nombres
1. Parmi f^, TL, D, Q et R, quel est le plus petit ensemble de nombres
27 1
dans lequel se trouvent les nombres ; a. — ? b. ?

2. Démontrer que 72 -1 n'est pas un rationnel.

Méthode
—Pour trouver le plus petit ensemble de
l.a. s'écrit de la forme avec a e 2 et n € N, donc nombres, on doit toujours avoir en tête la
série d'inclusions : NcZcDcQ cR.
27 o
— GÛ.
10 27 27
On justifie que le plus petit ensemble
D'autre part — n'est pas entier donc — g TL.
27
contenant — est D en montrant que :
27
Le plus petit ensemble auquel appartient — est D.

b. est un rationnel, il appartient donc à Q. On a mon-


3 1
tré dans le cours que - e D, donc son opposé non plus.

Le plus petit ensemble auquel appartient -- est Q.

2. Démontrons que x/2 — 1 n'est pas un rationnel, c'est-à- —Pour bien comprendre les raisonnements
dire que 72 -1 g Q, en raisonnant par l'absurde. par l'absurde, on peut se reporter au
Supposons que 72 -1 e Q. cahier Logique p. VII, en début de manuel.

Dans ce cas, il existe deux entiers relatifs a et b avec


b>0 tels que 72-1 = ^.
b
Donc 72 = 1 + ^ soit 72 = ^.
b b
—On a vu dans le cours que 72 g Q.
b+a et b étant des entiers relatifs, cela entraînerait
que 72 e Q, ce qui est faux (vu en cours).
On obtient donc une absurdité, l'hypothèse 72 -1 e Q
est donc fausse, son contraire est vrai soit :72 -1 g Q.
Le plus petit ensemble auquel appartient 72 -1 est R.

Manipuler les intervalles


Soient, dans R, les intervalles I = [3 ;7], J = [-1 ; 4|.
Déterminer et représenter sur la droite numérique graduée :
a.InJ b.IuJ

» Solution Méthode
a. Ir>J=[3;7]n[-l;4]=[3;4] —On trace chaque intervalle sur la droite
numérique graduée et on identifie, en

[ » ■ ■ [ 3 ■ » ] rouge sur le schéma, l'intersection (la par­


tie commune) des deux intervalles.
-1 3 4 7

b. IuJ = [3;7]o[-l;4]=[-l;7] —On identifie la réunion des deux inter­


valles! et J.
• CAPACITÉS
Manipuler les valeurs absolues
Résoudre, dans R, les équations et les Inéquations suivantes :
5
a. |—3jc| = 7
2X <-15 c. |x-4| =|x + 6|

d. |x —5| 6 e. |x + 10|>3

Méthode
a. |-3x| = 7 est égal, par définition à : —Résoudre une équation ou une inéqua­
tion c'est déterminer l'ensemble des
7 réels xvérifiant l'égalité ou l'inégalité.
soit -3x = 7 donc X = ’3
Si la valeur absolue d'un réel vaut 7, alors
7 ce réel vaut 7 ou-7.
soit -3x=-7 donc X=3

Donc S

5
b. -x <-15 doncS = 0 —Une valeur a bsolue est toujours positive.

—On cherche l'ensemble des points M


c. |x-4| = |x + 6|
d'abscisse x situés à égale distance de
d(x;4)=|x-4| etd(x;-6) = |x+6| A(4) et de B(—6) sur la droite graduée :
d(x;4)=d(x;-6) seul le milieu du segment[AB]vérifie cette
n 4"6 "2 , condition.
Donc x = —— = — = -1
2 2
S={-1}

d. |x-5|<6équivautàd(x;5)<6 —Soit r un réel positif et a un réel


|x- o| < r équivaut à d(x ; o) < r.
d(x;a)<r équivaut à x € ]o - r ; a + r [.

S=]-l;ll[

e. |x + 10| >3 équivaut à d(x,:-10)>3 —Soit r un réel positif et a un réel


|x—o| > r équivaut à d(x ;a) & r.
équivautà xe ]-oo;a-r]vj[o + r;+<x>[.

/*L.mam aat r RPri r l


CAPACITÉS ;
Manipuler les puissances
Simplifier les nombres suivants où o et b sont deux réels non nuis :
A = (o-5)’ C = bsa‘‘(ab)3

D = ((a2)3) xo'!<
((«2)3r

► Solution Méthode
A=(g-5)3 = o-5x3=o-15 —> On utilise ;(.an)P =anxp.

B = (a3 )3 x a-6 = a3*3 xa~*=a9x a~6 = o9-6 = a3 —> On utilise a" x ap = on*p.

C = b-5o4 (ob)3 = b^o^’b3 = a4+3b-5+3 = a7b~* —On note que (ob)3 = a3b3.

a7
0 = ((o2 )3 ) x a"24 = g2x3x4 x o-24 —> On peut aussi écrire a'b~£ = -77.
bd
=o24xa_24 = o° = l

E= _ W7 .= °,fc7 = a7-6b7-’ = a on
—? On utilise en plus la formule — = an’p
(a7b) x b‘ 00 * b valable aussi pour b. 0

r (a-7’)'3 o15 „ „ .
—On utilise les simplifications faites pré­
F =----------- -=—= G15xa 24 = o 9
cédemment pour les nombres A et D.
((**)’)

Manipuler les racines carrées


Simplifier les nombres : M = 7Ï5Ô N = 78 x 750 Q = V(l-77)2

► Solution  Méthode
—On cherche un diviseur de 150 parmi la
liste des carrés des entiers : 4, 9, 16, 25,
N = 78x750 = 77x4x72x25 36, etc. Ici 25 convient
= 277x577 Puis on utilise la formule 4axb -4ax4b
= 10x(77)2 = 10x2 = 20 car 0 et b sont positifs.

Q = 7(l-T7)2 =|1-77| or 1-77 <0 donc —> On décompose N de la même manière, puis
on utilise la formule(7ô) =ocara>0.
|1 - 77|= 77-1 ainsi :
Q = 7(1-V7)<V7-1
—On utilise 7ô2=|o|.

—> On utilise la formule car a et b


Vb 4b
sont positifs et b non nul puis on décom­
pose.
Le coin MEMO

Des idées à retenir

Q.

Si- d(Q',b) — \a — b\
Sont ^xvSiti^S
/ X
l
<Qêôo£utîo*v t&^oïîonA «t «tinA^uo&onk

Des automatismes à avair


Connaître les carrés parfaits de 2 à 15.

Savoir que NcZcIDcQcR.

Intervalles de R :
■ (a ; b] est l'ensemble des réels x tels que a x c b.
■ ]a : b[ est l'ensemble des réels x tels que a < x < b. Des erreurs à éviter
■[a : + «>[ est l'ensemble des réels x tels que a < x.
—Une valeur absolue est toujours
■ ]-oo ; b] est l'ensemble des réels x tels que x b. positive : |3x - 5| = -2 n'a
aucune solution.
Encadrement : a et b encadrent x signifie que a^x^b.
—Pour tous réels strictement
Pour calculer une somme de puissance on la décompose
positifs a et b :
pour faire apparaître une puissance en commun :
24 +23 = 2x 23 + 23 = 3x23. Ja + b *\[â + >/b.

A
—> \a + b\*d(a.b)
Pour connaître le signe d'un produit AB ou d'un quotient —.
il suffit de connaître le signe de A et celui de B. mais |o + b| = d(a.-b) = d(-a.b)

• MAnanrr néri f I
EXERCICES
Application directe

Connaître les ensembles de nombres Manipuler les intervalles


-> voir Capacité O P-18 -> voir Capacité 0 p. 18

À L'ORAL
Q Représenter chaque intervalle sur la droite numé­
rique graduée.
a.
I = [-l;2] b.J=J-2;O[ c.K = [l;5[
Dire si les affirmations suivantes sont vraies.
a. NcQ b.QcD c. ZcN d.DcZ Écrire chaque intervalle sous forme d'un encadre­

Oa.26eZ" b.OeN* c.|cD d.-VÂeZ ment d'un réelx.


a. [-5; 11 b.|-l;2| c. J-10 ; -9| d. [-0,5 ; 7,5[

Qa.R*cN b.Q’cZ c.NcD’ d. ZcM*


Écrire chaque intervalle sous forme d'une inégalité
vérifiée pour un réelx de l'intervalle :

Pour les exercices Q et Q, donner le plus petit b. ]-°° ;-4] c. l-oo ; 0| d. [-1 ; +«>[
ensemble auquel appartiennent les nombres proposés.

Écrire sous forme d'un intervalle l'ensemble des


QUESTIONS FLASH réels x vérifiant:
a.l<X<7 b.0<x<2 c.-l<x$4 d.7«x<8
. /7 —4jl
b.V6 c.-r— d. 5
8rc Écrire les ensembles suivants sous forme d'intervalle,
a. x>4 b. x^-l ax>| d. x<V3
Q a.2>/2 c. j(ll-3)

3® -3® Compléter les expressions suivantes avec le signe e


d.G/ÿf-l
f. oue :
-8
a.-3....]-3;l] b.5....[l;5]

Indiquer si les affirmations suivantes sont vraies ou c. -n. ...[-3,-2] d.-|....[-2;0]


fausses :
a.|-3:0;l;6}cZ b.[-3;O^;6)cZ Écrire les ensembles suivants sous forme d'intersec­
tion d'intervalles puis donner le résultat.

a.x<2 et-7<x<7. b.--<x«4 et x<-l.

0 Soient les intervalles I = [-2 ; 4], J = [-5 ; 2| et


K = [-3;5[.
Déterminer et représenter sur la droite numérique graduée :
Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? L = InJ M=IuJ N-Knl P=InJnK
Si la réponse est fausse, donner un contre-exemple.
Si la réponse est vraie, justifier h réponse.
a. Un nombre rationnel est toujours un nombre réel.
b. Un nombre rationnel est toujours un nombre décimal. a. [-1 ; 3]c[-3 ;7J?
c. L'inverse d'un nombre décimal est toujours un nombre b. RriR+ = R?
décimal. c. )3;4[u]4;10[ = ]3;10[?
d. Un nombre entier est toujours un nombre décimaL
e. Un nombre entier est toujours un nombre rationnel. 1. Déterminer:
a. J-ll; 81 n [-11; 1,5)
Pour chacun des nombres A à D, diresi c'est un entier b. [-7;-3[n]-2;-l]
naturel, relatif ou si ce n'est pas un entier : 5 2. Déterminer:
a. [15;37(u)-l;17[
B = (4-V3)(4 + ^);
b. 1-5 ; 2]v[3 ;7]
EXERCICES
Application directe

Dans chacun des cas, représenter les intervalles C B A


» I----------------- F
donnés I et J sur la droite graduée, puis exprimer sous -3 1 4
forme d'intervalles In J et lu J.
AB
a. = .... b.AC = .... c.BC = .... d.CC=....
Intervalle I Intervalle J

Cas O 1-4 ; 2| 1-1; 61


On donne un axe gradué, sur lequel on a placé les
Cas O ]-» ; 31 1-2 ; +~l points A, B et C. Compléter les pointillés.
Cas© l-*;7) 1-«;4J
C B A
Cas O H°;-l] (-1 ; +°°[ » i---------------- t-
-8 -3 -1
Cas© |3;+«>[ 1-5;+~l
a.
AB=.... b.AC = .... c.BC = ....
Écrire, en utilisant les intervalles l'ensemble des
réels x vérifiant
a.x#4 b. xe[-2;4] c. x*-5etx#3 QUESTIONS FLASH
J Donner la valeur des distances suivantes :
a. d(3;4) b. d(-3;4) c. t/(0;-5)

Manipuler les valeurs absolues d.d(-7;-6) e. d(-5 ; -5) f. d(-5 ; 2)

->voir Capacité O p. 19 Écrire sans les barres de valeurs absolues les


nombres :
À L’ORAL a. 1(1-72)1 b. |272- V3|

^3 Calculer d H2|
g |6-2rc|
a-H b.|7| 1-5+11

^3 Calculer
Pour les exercices © à 0, résoudre dans R les équa­
a. |-0,01| b. |rc-3|
tions proposées :

®a. |x|=5 b. |-x| = 19


QUESTIONS -:FLASH
g |x| = -7 d. |x| = 4,2
Calculer
© a. |x|= n-1 b. |-x| = - V3
a. |-13-8| b. |-7 + l| c.|12-4| d.-|-4-5|
g|x-7| = 0 d. |x + 5,4| = 0
^3 Calculer

a.|l->/2| b.|>/3-V2| c.|k-4| d.|rc|-|->c| © a. |x + 1| = 12


b. |x-3| = 8

^3 Calculer g|x-5| =8
a.|-5|x|-6| b. 5 + 3|+|—7 + 4| c. |11 -19|-|-14 +1|

Pour les exercices QàQ, on utilise le rappel sur la ou FAUX

distance de deux nombresx et y : Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
Justifier.
RAPPEL
a. Quels que soient les réels a et b, |a + b\ = |a| + |b|.
d (x ; y)=|x - </| est la distance entre x et y. b. Si |x| = J—x| alorsx = 0.
a a-b\ = |b-o|.
@ On donne un axe gradué, sur lequel on a placé les
d. 4|x + </| = |4x + 4c/|.
points A, B et C. Compléter les pointillés.
EXERCICES
Application directe

Une seule réponse exacte


© Simplifier l'écriture de chaque nombre :
24 x 35 x 53 Ÿ 27x1O-5x310
e 1. |x| > 4,22 peut s'écrire sans valeur absolue sous 6 ) 10-’x25x37
la forme :
(2ob)3xb~5
a. -4,22 < x< 4,22 b.x>4,22
b-«x8o2
c. X 2s 4,22 ou X^-4,22
2. |x|>-| peut s'écrire sans valeur absolue sous la

forme:
1 t 1 1 1
Manipuler les racines carrées
a. x=£-etxs*-- b. xcR a--^x^-
->volr Capacité O P- 20

Pour les exercices O à Q, résoudre dans R les iné­ QUESTIONS FLASH


quations proposées. Calculer mentalement :

@ a. |x-l|>2
b. |x + 3>4

©a.|x-2|<5
b. x-5|«l O Calculer mentalement:
c. |x +1,5|+2,5 < 6 d. x-V3|<x/3 A = 4725 B = 5-725 C = 10-7sï
D = 764 +12 E = 63-736 F=781-749
© a. |x-4|^7

c. |x — 2| s* x/3 Pour les exercices Q et Q, écrire les nombres propo­


d. |x + k| < 5
sés sous la forme a7b où a est un entier naturel et b le
plus petit entier positif possible.

@E = 78 f=T27 G = 75Ô H = 7ÏÔÔÔ


Manipuler les puissances
Qj = 798 K = 748 L = 7ÏÔ8 M = 7Î2Ï
-> voir Capacité O P- 20

a. ÉcrireAsous la formeoT7 où a est un entier natu­


Soient A = -5 x 103 et B = 5 x 10"3
rel:
a. Calculer A + B et A - B.
A = 4763 - 27175 + 37ÎÏ2 - 7728
A
b. Calculer A xB et g-. b. Écrire B sous la forme g73 où a est un entier naturel :
D
B = -27147 + 3775
(39) Simplifier l'écriture de chaque nombre :
M = (g7)“2 N = (g2)7xg-13 © Écrire sous h forme oTb où g et b sont des entiers
naturels et b est le plus petit entier naturel possible :
Q = (abf b~la~2 P=((g-1)’3) xa~6
C = 7724+27150-3796
D =-2752 + 572672 - 37208.
© Simplifier l'écriture de chaque nombre :

R=(-a)5x(-k)‘ S=^y’
XO5
Une seule réponse exacte
T = (ab)-* x (b3)4 U = 0-7 x (-b)8 x g’ x (-b)"10 © Le nombre E =3745 + 7180 :

a. est égal à 1275 b. est égal à 6745


c. est égal à 1575 d. ne se simplifie pas
Sans calculatrice et en détaillant les calculs, simpli­
fier l'écriture de chaque nombre :
© Simplifier :
A = 2”x(0,5)“ B = (|Jx[|]’
F = 732 x 75Ô G = 77^56

/o
C = (36)"5x65x66 D=l - 1 x(l,5)12
EXERCICES
“> CORRIGÉS P- 350 Auto-éualuation

CSI o
(°u FAUX r
Vérifier ses connaissances. Pour chacune des propositions,
® dire si elle est vraie ou fausse et
(jï) Citer un nombre appartenant : justifier sa réponse.

a. à Q, mais pas à D.
b. à D, mais pas à Z.

(H) a. Quelle est l'amplitude de l'intervalle [-5; 1] ?

b. Quelle est l'amplitude de l'encadrement -7 < x < 9 ?


c. Dans l'encadrement -7 < x < 9, comment nomme-
t-on le nombre 9?
d. {-3;0;j;7?}c Q
d. Quelle que soit la valeur de a, que vaut 7(7 ?

39
e. La fraction — est-elle irréductible ? Pourquoi ?
V57J Pour tout entier n e N*
(S) Écrire l'inégalité x-a\<r où r est un nombre
a. 0"+ n° = (0+n)°
strictement positif, en utilisant : b. l" + (-l)n = 0
a. la notion de distance;
c. 2fl + 2'’ = 2'H1
b. un encadrement;
d. 3"+3n = 3ff+1
c. un intervalle.
(sa) a. ^(3O-7\/5)2 + 775 est un entier.
(w) Écrire l'inégalité |x-o|>roùr est un nombre

strictement positif en utilisant : b. 79 + 72 - 772 est un entier.

a. la notion de distance;
' 7x2 3077 f H
b. un encadrement; C. j est un entier.
7100
c. un intervalle.
V______________ y y

Une seule réponse exacte

(j9) On considère les nombres A = 77 + 2T3 et (g) L'inéquation x-1|2=-1 admet pour ensemble

B= 73+2 alors : des solutions


a.
A>B b.A<B cA = B a. S=[0;2]
d. On ne peut pas conclure. b. S = [-2,0]

(£0 L'équation |x—2| = 3 admet pour ensemble des c. S = R


d. S = 0
solutions
a.S = {-5;l} b.S = {-l;5}
(£3) L'inéquation |x+2| 2=2 admet pour ensemble des
c. S={-3;3} d.S = 0
solutions :
(S) L'équation |x + 4| = —2 admet pour ensemble des a. S = [-4;0]

solutions b. S = [0;4]
a.S = {2;6} b. S={—6;—2} c. S = 4]u[0;+«>[
S
c. = {-2;6} d.S = 0 d. S= }- «x» ; 0]v_> [4 ; + <»[
V y

MAi.RAr# néri » I Or
EXERCICES
< Algo

Ecriture décimale périodique d’une fraction à l’aide de Python


Z

0 Mécanismes d'une division a. Compléter le script Python ci-dessous :


euclidienne Fonction division(a,b,n)
Pour trouver l'écriture décimale d'une fraction, on q 4- le quotient de la division euclidienne de a par b
a recours à la division euclidienne. On va d'abord o 4- le reste de la division euclidienne de a par b
se remémorer les mécanismes de la division, que résultat 4- convertir q en chaîne de caractères et

l'on reproduira dans un algorithme puis dans un ajoute r "--------------------------------


> répéter n fois les divisions \
script en Python pour afficher autant de déci­ Pour i allant de 0 à uues pour obtcmr n décimales/
males qu'on le souhaite. O 4-O X 10
ceci correspond a faction « d’abaisser^

1. Considérons la fraction —.

Effectuons la première étape de la


X un zéro > dons la divsion

q ♦- quotient de la division euclidienne de a par b


.

30 7 a <— reste de la division euclidienne de a par b


division de 30 par 7 :
résultat 4- résultat + q converti en chaîne de
Ainsi le début de l'écriture décimale 2 4
caractères
Fin Pour
dey est4,...
Renvoyer résultat
On poursuit la division en abaissant
20 7 def division(a,b,n):
Oeten divisant 20 par 7 :
q=«//b
Ainsi le début de l'écriture décimale 6 2
»=a%b
30 resultat=str(q)+", "
dey est4,2...
for i in range(n):
2. Poursuivons les divisions successives pour a=l 1
Q=i I
obtenir les 6 premières décimales de la fraction
30
résultat=resultat+str(q)
7 • return résultat
a. Quel est le dernier reste ? Parmi toutes les divi­
sions faites, y a-t-il deux restes identiques ? b. Exécuter ce script puis utiliser la fonction divi­
b. Sans faire d'autres divisions donner les 12 pre­ sion pour donner les 21 premières décimales de

mières décimales de la fraction y. l'écriture décimale de


' 30
c. L'écriture décimale de — est-elle périodique ?
Justifier.
© Écriture décimale d'une fraction d. Sans utiliser h fonction division, déterminer
à l'aide de Python les 3 décimales qui suivent les 21 décimales de la
On veut reproduire les divisions successives précé­ question b.
dentes à l'aide de Python, en gardant en mémoire 2.a. Indiquer sur la figure
les quotients successifs qui formeront le début de ci-contre des flèches qui
l'écriture décimale de la fraction. permettent de visualiser la
Sans utilisation de bibliothèque supplémentaire. période de l'écriture déci-
Python affiche moins de 20 chiffres après la vir­ . 30
male dey.
gule, on va donc stocker le nombre obtenu dans
une chaîne de caractères pour se libérer de cette b. Sans utiliser la fonction
restriction. division compléter l'écri­
1. On a écrit ci-dessous l'algorithme d'une fonc­ ture décimale des nombres suivants :
tion division qui prend en argument les entiers •|=0,14.... •| = 0,28.... «1 = 0,4....
naturels non nuis a et b et n le nombre de déci­
•1=0.5... 5 6
males souhaité de l'écriture décimale de et qui •rO,7... .rO„...

renvoie la chaîne de caractères résultat conte­ On soulignera la période pour signifier qu'elle se
nant cette écriture décimale. répète à l'infini.
EXERCICES
Tice I Algo

Approximation de \2 par balayage

On souhaite déterminer 1. Création de la fonction Python valabs qui prend


une valeur approchée comme argument un réel x et renvoie la valeur
de 72. On sait que ce absolue de x :
nombre est l'unique solu­
Fonction valabs(x)
tion positive de l'équa­ Si X > 0 alors def valabs(x):
tion x2 = 2. On utilisera Renvoyer............. if x>«e:
dans cette activité la pro­ Sinon return

priété suivante : Renvoyer.............. •1m:


return^3
Quels que soient les réels FinSi
g et b positifs, a^b Fin

équivaut à o2 « b2. Compléter l'algorithme et le script Python de la


Ainsi l'inégalité 1 2 4, fonction valabs.
qui peut s'écrire 2. Pourtoutes les valeurs 1 ; 1,1 ; 1,2 ; 1,3 ;... ; 1,9
1* J? 22 est équiva- et 2 on va calculer :
lenteàl«72 «2. |12-2|, |l,lz-2|, |1,22-2|...... |l,92-2|et|22-2|

Pour déterminer la plus petite de ces valeurs.


O Balayage à l'aide a. Compléter le script en fython de l'algorithme

d'un tableur de la fonction pluspetit ci-dessous :


1. a. Dans une feuille de Fonction pluspetitQ
calcul, reproduire les X4-1
colonnes ci-contre : a<- 1
b. Quelle formule faut-il
écrire en B2 pour calculer Pour i allant de 1 à 10
X4-X+0.1
Si |x* - 2| <y alors
Recopier vers le bas cette formule pour les diffé­
rentes valeurs dex ?

INDICATION FinSi
finPour
La valeur absolue dans le tableur s'écrit ABS.
Renvoyero
Fin
c. Quelle valeur approchée de 72 proposez-vous à
partir des résultats du tableur ? def pluspetitQ:
Donner un encadrement à 10~2 près de 72. x«l
•»1_________________
2. a. On souhaite obtenir une valeur approchée
>=i— i
avec 2 décimales de précision. for i in range(ie):
Proposer les valeurs dex à entrer dans les cellules
A2àA12. ysvalabs(x**2-2)
b. En déduire une valeur approchée de 72 à 10"2 •■x
return a
près ainsi qu'un encadrement à 10-2 près.
c. Modifier à nouveau votre feuille de calcul pour
b. Que représente g ?
obtenir une valeur approchée de 72 à 10~3 près.
c. Exécuter le script et lancer la fonction pluspetit
et donner la valeur affichée.
Q Balayage à l'aide d'une boucle Pour d. On souhaite améliorer la précision du résultat
Dans les calculs qui vont suivre, on va très vite pour avoir 2 chiffres de précision après la virgule.
avoir besoin de la valeur absolue. Que faut-il modifier dans la fonction pluspetit ?
<___________________
..U.. 1
EXERCICES
Entraînement

Caractériser les nombres LOGIQUE Compléter les phrases suivantes à l'aide


de « et » ou « ou »
a. [l; + «(sontles réels tels que x 3= l....x>-l.
b. -5 ; 0 et 5 sont des nombres réels.... des entiers rela­
a. Un développement décimal périodique est une suite tifs.
finie de décimales. c. 0 ;5 ; 12 ;-4 et 560 sont des entiers pairs.... des entiers
b. Un nombre dont le développement décimal n'est pas relatifs.
périodique est toujours irrationnel. d. )-<x>;2]c»[9;+oo{ sont les réels plus grands que 9 ....

c. Un nombre décimal peut avoir un développement déci­ plus petit que 2.


mal périodique. e. [—1;4[ est l'ensemble des réels tels que x<4 ....
X>-1

O Qui suis-je ?
f. [2 ; + «[ sont les réels tels que X > 2.... x > 5.

Je suis un intervalle dont la réunion avec |4 ; 6] est [2 ; 6]


et dont l'intersection avec [3 ; 7 ) est [3 ; 5|
© LOGIQUE Compléter par : P => Q ou Q P ou P « Q.

© a. [-5;-2(u J-4 ; 6,5J[0 ; 7,12[ P ??? Q

b. 10]u ]-14 ; 2Jk> [-5 ; 4,5] a. x<2 x<2


c. (-7 ; l[n ]-3 ; 2,5]n (0,5 ; 6,7[ b.-4<x«-2 -3<XC-2
d. J-o° ; 4| n )-4 ; -h»| n [-1 ; 12,05].
GX€]-o»; + «( X€(0;2[

Parmi les nombres suivants, lesquels sont des déci­ d.xe ]-oo;6[n]-5;9] xg]0;1[

11211111
maux ? 2 ; 3 '’ 4 '* 5 '* 6 '* 7 ; 8 ' 9’ e. xe ]-l;2(u]-2;l] xe]-oo;8[

© L'intrus
Parmi les nombres suivants, dans chaque cas déterminer © DÉMONTRER

Démontrer que | n'est pas un décimal.


le nombre intrus.
3 7 43 5 11 7 13 2 5 21
a' 8 ' 25 ' 10 ' 6 : 16' 11 ; 25 ' 15 ' 14 ' 17*
o DÉMONTRER

© À l'aide de votre calculatrice, dites si ces nombres Démontrer que 73 est un irrationnel.
sont décimaux. Dans le cas contraire, identifier leur
période.
3 581 1267 1 0 Déterminer le signe de -15x + 45 et de x +14.
C165 625 81 a. Résoudre dans R, (x - 5)(x + 9) > 0.
b. Résoudre dans R, (-3x-18)(-x-2) =sQ.
^3 À l'aide de votre calculatrice, que remarquez-vous
sur les périodes des rationnels suivants ? ©a
Résoudre dans R, x(2x +1) < 0.
1.2 3. 4 5 6
7 ' 7 ' 7 ' 7 ' 7 et 7 b. Résoudre dans R, (3x - 4)(-5x + 2) > 0.

© Calculer (1+2+3+4+5/ puis l3+23 + 33 + 43 + 53.


0 a. Résoudre dans R, -2x(2x- 5) < 0.
Que remarquez-vous ? b. Résoudre dans R, (5x + 4)(-7x -10) > 0.

saviez-vous? On montre en mathématiques


que le carré de la somme des n
© DÉMONTRER

premiers entiers est égal à la somme des cubes de ces a. Montrer que pour tout entier n e ftf, 2n = 2/nl - 2".
entiers. b. En déduire une expression simplifiée de la somme
Quel que soit l'entier naturel non nul n. S„ = 1 + 2 + 4 + 8 + 16 + .. . + 2"
(l + 2+3+...+n)2 = l3+23+33 + ...+n3
c. Application : simplifier l'expression de la somme sui­
vante :
Quel nombre est le plus grand nombre : 7OO600 ou
Sjoo = 1 + 2 + 4 + 8 + 16 + ...+2100
6OO700 ?
EXERCICES
Entraînement

Les capacités de stockage en informatique utilisent


une unité appelée octet (symbole o)
^3 *<fAUX^
a. Pour tout x g IR* 7x x, autrement dit la racine car­
Un caractère alphanumérique est codé sur 1 octet Ainsi :
rée d'un réel positif est toujours inférieure à ce réel ?
Kilo- Méga­ Giga­ Téra- b. T^x n'a pas de sens car il y a un signe moins sous la
Unité
octets octets octets octets racine carrée? _______
c. Pour tous réelsx, y](x + 3)z =x + 3.
Notations ko Mo Go To

lMo lGo lTo


lko =
Conversion = 1 000 ko = 1000 Mo = 1000 Go
lOOOo
= 106o = 10’o = 10Ko
O DÉMONTRER

naturelnnon nul:
a. Démontrer que pour tout entier

1. Donner le nombre d'octets en écriture scientifique : 1 __1_______ 1


a. D'une mémoire de 32 Go. n n+l~ n(n + l)"
b. D'une mémoire d'ordinateurs de 0,5 To.
c. D'un mailde 15 ko. b. En déduire la valeur de la somme S définie par :
2. Une ligne de communication a un débit de 128 Ko par c 1 1 1 1
1x2 + 2x3 + 3x4+"‘ +2 020x2 021*
seconde, calculer le temps nécessaire pour transmettre :
a. un mailde 160000 o ;
b. une photographie de 82 Mo ;
c. une musique de 4 Mo.

Q 1. Simplifier les nombres suivants : Caractériser les nombres


A = !2x10 ) x2,S et B=[-U x 12-4x(0,09x 109)2 à l’aide d’un algorithme
(5x20-*)2 W 1 f

2. En comparant leurs carrés, déterminer si les nombres ^3 considère le script suivant :


réels donnés sont égaux
1 /Z
def quisuisje(x):
5n/2 et 2n/5 -77 et 4- 73 + 2>/2 et 1 + 72 if x<=-1 :
v3 3 a-2*x-l
elif x<4 :
HMoire
a=x/3
else :
Simon Stevin. mathématicien a=x**2-3
hollandais du xvi* siècle, écrit de
return a
nombreux ouvrages sur les racines
carrées, les puissances et les
nombres irrationnels. Mais il faudra Quel est le plus petit ensemble auquel appartient
attendre la fin du XIX* siècle pour quisuisje(x) lorsque l'on saisit les arguments :
uoir l’ensemble des réels associé à -2 ? 72 ? 372 ? | ? et | ?
l’ensemble des points d’une droite
orientée, appelée droite réelle.

^3 On considère le script suivant :

Q Simplifier les écritures des nombres def dichotomie(a,b,n):


while b-a>n:
if (a+b)/2-sqrt(2)>0:
b=(a+b)/2
else:
a=(a+b)/2
return (a,b)

* i on
EXERCICES
Entraînement

a. En recopiant et complétant le tableau suivant, quel est


l'affichage de ce script sur les arguments sont ( 1,2,0.1) ?
O On considère lescript de la fonction compteur pre­
nant comme argument un nombre strictement compris
b-a entre 0 et 1.

a 1 from math import *


def compteur(a):
b 2
N=0
while a>«0.1:
b. Que représente l'affichage de ce script ?
a-a’a
c. Que doit-on modifier si on souhaite un encadrement à
N-N+l
10"3 près de 77 ?
return N

ALGO On considère l'algorithme de la fonction a. Quelle est la valeur de compteur (0.9)? compteur
nombre ci-dessous qui prend comme argument un (0.1)?
b. Que représente l'affichage de ce programme ?
nombre a et qui renvoie e :

Fonction nombrefa)
b prend la valeur de o2.
c prend la valeur la valeur o-b
Approximation et encadrements
(/prend la valeur 2c
e prend la valeur d - c + b.
Renvoyer e © 1. Donnerunevaleurapprochée de^ 1
Fin
3 + 72
a. à 10_1 près par défaut;
Préciser le plus petit ensemble auquel appartient b. à 10"* près ;
nombreca ). pour les arguments de a suivantes : c. à 10~3 près par excès.
2 ; -4 ; 72. 23(l + 872)
2. Donner une valeur approchée de
21“
a. à 10~2 près par défaut;
f3 Lorsqu'on exécute le b. à 10_1 près ;
fro<n math import •
script ci-contre: def nombre (a): c. à 10-4 près par défaut.
a. nombre (3) est-il un entier ? b=a/2
b. nombre ( 12) est-il un entier ? C-3+b

c. nombre (-4) est-il un entier ?


d-sqrt(c) Q Approximation
563
return d a. Une pièce de théâtre a duré minutes.
d. Quel sera l'affichage de
6
nombre (-12) ? Donner une approximation de cette durée en heure, à la
minute près, puis à h seconde près.
3 277
b. La Lune effectue une orbite autour de la Terre en ——
O On considère l'algorithme de la fonction
operation ci-dessous.
heures
Donner une valeur approchée en jour à l'heure près. Puis
Fonction operation(a) à la minute près.
b prend la valeur de-0.
c prend la valeur la valeur b*
(/prend la valeur-2c sAmz-vous?
e prend la valeur d+|û|
Si ee/alors En France, en 1933. Ernest
renvoyer « entier » Esclangon. directeur de l’Ob-
Sinon Renvoyer « pas entier. » seruatoire de Paris, met au
Fin du si point le premier dispositif
Fin automatique de diffusion de
l'heure par téléphone car il
ne supporte plus que sa seule
Qu'affiche la fonction operation lorsqu'on lui donne
ligne téléphonique ne serue qu à donner l'heure, du fait
comme argument : des appels téléphoniques incessants pour connaître
•-2? *3? -72? l'heure !

OA
EXERCICES
Entraînement

LOGIQUE Décomposer l'intervalle |0; 1) en cinq intervalles


Choisir la bonne réponse. disjoints et de même amplitude. Ainsi l'intersection de
1. P: 0,5 est une valeur approchée à 10"1 près de x. ces cinq intervalles vaut l'ensemble vide et leur union
Q : 0,51 une valeur approchée à 1(T* près de x. vaut[0; 1].
a. P=>Q b. Q=>P c.PaQ
2. P: 2,86 une valeur approchée par de x excès à 10"* 105 Voici les variations de température d'une ville don­
près. née selon les saisons:
Q : 2,9 une valeur approchée par de x excès à 10_1 près,
Printemps Été Automne Hiver
a. P=>Q b.Q=>P c. Pc=>Q
3. P : -3,62 une valeur approchée par de x excès à 10~* de2°C de 11 °C de-2°C de-12°C
près. à 15 °C à35°C à21°C àl3°C
Q : -4 une valeur approchée par de x à l'unité près.
a. Donner sous forme d'intervalle les variations annuelles
a. P=>Q b. Q=^P c.P<=>Q
de température de cette ville.

0 Le nombre d'Euler e est égal à 2,718 281 828...


b. Quelle tranche de températures ne permet pas de
conclure si l'on est au printemps, en été, en automne ou
Sachant que 2,718 < e < 2,719, encadrer le nombre
en hiver ? Donner le résultat sous forme d'intervalle.
. ll-3e
c. Inversement, quelle tranche de températures permet
de conclure qu'on est en été ? puis en hiver ?

smÎez-vous? Le Suisse Leonhard Euler (1707-


106 Dans chacun des cas, obtenir un encadrement de h
k À
178) est considéré comme l un
des plus grands mathématiciens de tous les temps. Il a valeur de x.
notamment associé son nom au nombre réel e. constante a.-3<x-3<5 b.-10^-X+2^-5
mathématique à la base des fonctions logarithmes et c. |x + 5|> 2 d. |2x-7| «s5
exponentielles.
e.d(x,l,5)<0,5 f. d(-2,-x) « 8
g. 3,4 est une valeur approchée de x à 10"3.
a. En utilisant l'encadrement 3,1622< VÏÔ < 3,1623,
h. -1.2 est une valeur approchée par excès de x à 10~*.
donner un encadrement de : i. 53,4 est une valeur approchée par défaut de x à 10_1.
A = 4 + >/ÎÔ B = 3VÏÔ-1 C = ^ D=1O-VÏÔ.

107 1. Sachant que -5 < x < -2 et 3 < y < 7 un encadre­


b. Sachant que 1,414 < x/2 < 1,415, écrire un encadre­
ment de :
ment de:
a.x + t/ b.x-t/ c.2x-y
M=572 et N = 5+2s/2.
2. Sachant que | < x < | et <y< donner un enca

drementde:
101 On considère un disque de rayon 10 cm et un rec­
a.x + t/ b. x-y c.xy d.2x-xy
tangle de côté 15 cm sur 21 cm.
Déterminer: 108 On donne : 46,32 est une valeur approchée de x à 10_1
a. l'aire A en cm* du rectangle.
près et 46,31 est une valeur approchée de y à 10"* près.
b. l'aire B en cm* du disque en prenant 3,14 comme valeur
Que peut-on dire que x> y?
approchée de jr. Comparer A et B.
c. l'aire B en cm* du disque en prenant 3,15 comme valeur
109 Compléter le tableau suivant :
approchée de jt. Comparer A et B.
Intervalles) Inégalités
[102 Mme Cack, qui dirige une entreprise, annonce à l'un Valeur
Distance auxquels vérifiées
absolue
des employés, M. Martin, que son salaire de 2 200 C va appartientx parx
subir une augmentation entre 3 % et 5 %. |x+2| < 1
Dans quel intervalle se situera le nouveau salaire de
M. Martin ? d(x,a)>r

x « -5 ou
103 Le prix d'un billet de train entre deux villes A et B x>5
varie entre 15 € et 22 € selon les jours. Traduire par un
xe]2;8[
intervalle le prix de douze billets entre ces deux villes.

« mam Anrr ri
EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d’hier

Le nombre d'or est <p = * + Dans l'antiquité, ce nombre était paré

de vertus magiques. Nos ancêtres ont longtemps cru à l'existence


d'une proportion privilégiée écrite sous la forme = £ [n usant
q b
de procédés empiriques, ils parviennent à tracer un cercle et à le par­
tager en deux, trois, quatre, cinq et même dix parties égales. Par ces
figures ils mettent en évidence ce nombre
particulier.
FIBONACCI (1452 ; 1519) fut sans doute le
r
mathématicien le plus habile de toute l'époque médiévale chrétienne. Il nous a laissé son
problème des lapins qui a un lien avec le nombre d'or.
En 1490, Léonard DE VINCI réalise un dessin resté célèbre, intitulé L'homme de Vitruve,
où il procède à une étude mathématique des proportions du corps humain. L'allemand
Albrecht Durer (1471-1528) lui aussi enthousiaste quand il découvre la perspective et les
travaux de Léonard de Vinci, se plonge alors dans les Éléments d'Euclide: désormais il
commence ses dessins en traçant un faisceau de droites et de cercles, pour pouvoir utiliser
le nombre d'or...

110 Le nombre d'or Partie B. Approximation fractionnaire du nombre d'or


Partie A. Les lapins de Fibonacci 1. Calculer la valeur exacte des quotients suivants :

Dans son traité mathématique Liber Abad, le mathé­


Aj = l + - Az = 1 + —J A3 = 1 +-------- J—
maticien Fibonacci pose le problème suivant :
« Combien de couples de lapins obtiendrons-nous à la
fin de l'année si, en commençant avec un couple, cha­
cun des couples produisait chaque mois un nouveau 2. On considère
2

def nbr or(py:


-I
couple lequel deviendrait productif au second mois de le script Python U-l+1/2
son existence ? » ci-contre : for i in range (l,p):
• Au départ (génération 1), il y a un unique couple de a. En utilisant le u-l+l/u
lapins. script donner une return u

• Ce couple de lapins ne procrée pas le premier mois, valeur approchée à 10-3 près de A4 ; A5 et A6.
mais il engendre chaque mois à partir du deuxième b. Déterminer l'erreur commise avec la valeur exacte
mois un couple de lapins. Chaquecoupleainsi engendré du nombre d'Or.
se comporte de la même façon que le premier couple :
Partie C. Quelques propriétés algébriques du nombre
le premier mois après sa naissance, il ne procrée pas,
d'or
puis à partir du deuxième mois, il engendre chaque
1. On pose<p =
mois un nouveau couple.
•Le nombre de couples à la fin de chaque mois a. Calculer<p2, puis <p+1.
constitue les nombres de la suite de Fibonacci : b. Montrer que q> est solution de l'équation :
1-1-2-3-5-8-13 x2-x-l = 0.
1. Donner les treize premiers nombres de la suite de 2. Montrer que <p vérifie — = <p-1.
Fibonacci
2. Calculer les valeurs approchées à 10-3 près des quo­ Partie D. Le nombre d'or en géométrie
tients de deux nombres successifs de la suite de Fibo­ Jusqu'à une époque récente, les proportions des
nacci. édifices sacrés étaient basées sur des rapports jugés
harmonieux voire d'origine divine, puisque les mathé­
matiques étaient censées être l'émanation des dieux.
Un rectangle d'or est un rectangle dont le rapport lon­
gueur sur largeur est égal au nombre d'Or.
EXERCICES
Entraînement

a. Démontrer que les longueurs OA et CE représentent


donc la largeur et la longueur d'un rectangle d'Or.
b. Reporter h longueur AE sur le cercle à partir du
point R pour obtenir les sommets du pentagone régu­
lier.
c. Tracer un pentagone régulier

Partie E. Le nombre d'or en architecture


La hauteur de la pyramide est de 148,2 m et sa base
carrée est de 232,8 m. Calculer la longueur de l'arête.
Calculer le rapport arrête/base.

1. Tracer un cercle de centre 0 et de diamètre |CR |. Soit


H le milieu de [ OC |.
2. La médiatrice de (CR] coupe le cercle en A et N. Le
cercle de centre H et de rayon HA coupe [0R| en E.

k
Travail en îlot

□ La spirale d'or
Des simplifications étonnantes
Pour construire une spirale d'or, on construit un
1. Jules a simplifié la fraction Il explique à Julie ;
rectangle d'or (voir l'exercice 110) dans lequel on 00

construit un grand carré de côté la largeur du rec­ c'est facile : je barre les 6 et j'obtiens - ».
tangle. On réitère l'opération dans le rectangle restant
a. Le résultat est-il correct ?
qui est un rectangle d'or... et ainsi de suite,... Puis, on b. Que pensez-vous de la démarche utilisée ?
construit des quarts de cercle dans les carrés. 2.a. Prouvez que, pour tous nombres réels a, b, cetd
non nuis vérifiant la condition b+d # 0 :
.o c . a+c a c
si z = i alors r—j = z = z-
b d b+d b d
b. En utilisant a. et en remarquant que
665=10x65+15 et que 226=10x26 + 6, montrer
665 5
que 266 2'

3. Julie affirme : «j'en déduis que 57-777 = 5.


Expliquer sa démarche.
4. On admet, dans le cas général, que l'égalité

= - est vraie, le numérateur et le dénomina-


Z0...66 Z
teur de h première fraction comportant n fois le
chiffre 6, n étant un entier naturel non nul.
Jules annonce alors à Julie : « en utilisant ce qui pré­
cède, je peux donner mentalement le quotient et le
reste de h division euclidienne de 66...65 par 26...66,
chacun des deux nombres comportant 2 015 fois le
Calculer une valeur approchée à 10" ’ près de la spirale
chiffre 6 ». Est-ce vraisemblable ?
constituée de 6 quarts de cercle obtenu à partir d'un
rectangle d'or de largueur 15 centimètres. Olympiade académique, Qermont 2015

/-l
EXERCICES
• Approfondissement + NUMÉRIQUE

Exercices différenciés

1. Pour chaque approximation de Jt, donner à l'aide de


Racine de n
l'approximation de votre machine, l'erreur de chaque
Voici un algorithme permettant de déterminer une valeur
mathématicien.
approchée de xfri pour tout entier naturel non nul à p
2. À la fin de xvme siècle, Leibniz donne une approxima­
près :
tion de la valeur de jt.
Langage naturel Script Python a. Le début de son approximation est :

Affecter à u la valeur n fro» math iaport*


Tant que u->/n > p def val_app (n,p):
u«n Donner les deux termes suivants des pointillés,
Affecter à u la valeur |(ü + ~
vaille u-sqrt(n)>p:
b. En déduire une formule d'approximation de n.
u-(l/2)*(u*n/u)
Fin du tant que
return u 3. On considère le script Python suivant :
Affichera
def pi (p) s-
1. Appliquer cet algorithme avec n= 2 etp = 0,01 en com­ d-4
for i in range(l,p+l):
plétant le tableau suivant en arrondissant les résultats à
d-d+4*(-l)“i/(2’i+l)
10"3 près :
return d
U 2 1,5 ...
Pour quelle valeur de p obtient-on une approximation de
u-4î 0,586 ... ••• k de 3,14 ?
4. Euler en 1735 donne lui aussi une nouvelle approxima­
Donner l'affichage de l'algorithme. tion delà valeur de n.
2. Quel est l'affichage de val_app (3,0.0001) ? Formule d'Euler : = 1 + 7 +1 + À...................
3. Quel est l'affichage de val_app (7,0.00001) ? 6 4 9 16

a. Donner le terme qui suit


114 Les approximations de n, de l'antiquité à nos
b. Écrire un script Python afin de déterminer une valeur
jours
Un des nombres les plus anciens est le nombre jt. Les approchée de n.

approximations de sa valeur approchée ont évolué au 5. Un poème célèbre permet de retenir les décimales de
cours du temps: ji. Son principe est le suivant : la longueur de chaque mot
donne une décimale et la ponctuation ne code rien.

Que j’ aime a faire apprendre ce nombre utile aux sages!


314 159 26 535

Voici le poème:

Que j aime à faire apprendre ce nombre utile aux sages !


Immortel Archimède, artiste ingénieur,
Qui de ton jugement peut priser la valeur ?
Pour moi, ton problème eut de pareils avantages

À l'aide de ce poème, reconstituer les premières déci­


males de n.

SAVIEZ-VOUS?

Ifs up to you to find the next one!


In March 2019. Emma Haruka
Iuxio. a Japanese computer scien-
tist, tuorking for the American
company Google has found calculated the world's most
accurate ualue of pi: vuhich included 3L4 trillion digits :
to be more spécifie, 31 415 926 535 897 digits. The com­
puters used to made that calculation haue required...
121 days to reach that resuit.
EXERCICES
Approfondissement

Galois-Leaks © En escargot
Pour rentrer dans une zone de recherche mathématique Calculer la longueur CG.
secrète. Monsieur Galois possède un mot de passe. L'ordi­
nateur demande à M. Galois de taper son mot de passe, en A 1 C
retour après un calcul s'affiche à l'écran un code à quatre
chiffres (a, b, c, d).
M. Galois détermine à partir de ce code un nombre com­
pris entre 0 et 9 à l'aide du script ci-dessous :

from math import “


def code(a,b,c,d):
p»1009*a+100*b+10*c+d
s=p
while s>»10: Olympiades
k=p%(a+b+c+d)
if k<10: @ Échange thermique
s=k
else: En architecture, on appelle facteur de compacité d'un
s-kX10 bâtiment le rapport de la surface extérieure - y compris
return s la base en contact avec le sol - de ce bâtiment, mesurée
en m3, à son volume, mesuré en m3. Le facteur de compa­
a. L'ordinateur propose 2020 à M. Galois, quel est le
cité c= S-, exprimé en m-1, donne une première évalua­
nombres généré ?
b. Même question si l'ordinateur propose 1789 ? tion grossière des performances thermiques d'une
c. L'ordinateur peut-il lui proposer le code 0000 ?
construction d'habitation.
1. Calculs de compacité pour quelques volumes usuels,
116 Retrouver l'écriture rationnelle
dessinés ci-dessous.
Le but de l'exercice est de déterminer un nombre ration­ a. Déterminer le facteur de compacité d'un cube de côté a.
nel connaissant une écriture décimale comportant une b. Déterminer celui d'une demi-sphère de rayon r. On
période. 4
rappelle que le volume d'une sphère de rayon r est-nr3
Retrouver l'écriture rationnelle des nombres o = 0,748 et
et que sa surface a pour aire 4itr2.
b= 12,230769.
c. Déterminer celui d'une pyramide régulière à base car­
MÉTHODE
rée de côté a et de hauteur verticale o.
Retrouver un rationnel à partir de son écriture décimale
périodique.
1. On isole la période en multipliant par une puissance de
10 afin qu'à droite de la virgule on obtienne uniquement
la période.
2. On multiplie par une puissance de 10" où n est la lon­
gueur de la période. d. En quoi, d'après vous, le facteur de compacité est lié
3. On remplace h période. aux performances thermiques d'un bâtiment ?
4. On conclut. 2. On se propose d'étudier le facteur de compacité d'un
Exemple : considérons a = 0,51 et b= 2,1541. pavé droit de volume 1 dont les dimensions en mètres

6 = 2,1541 sont*, et z.
a = 0,51
a. Vérifier que pour tous nombres a, b et c :
10a = 5,l 1006 = 215,41
û3 + b3+c3-3obc
10o-5 = 0,l 1006-215=0,41
10(10o-5)= 1,1 = 1+0,1 = j(o + b+c)[(a-b)2+(b-c)2+(c-o)2]
1O2(1OO6-215)= 41,41
lOOo-50 = 1 + 10a-5
10 0006 - 21 500 = 41 + 0,41
900 = 46 b. En déduire que pour tous nombres réels positifs o, b et
10 0006 - 21 500
46 23 = 41 + 1006-215 c. o3 + b3+c3 >3obc.
° 90 45
9 9006 = 21 326 c. En déduire que pour tous nombres réels positifs A, B et
21 326 10 663 Cdont le produit est égal à 1:A+B + C>3.
9 900 " 4 950
D'après Olympiades, Métropole 2016

/*L 1 mamrat» eI
LA MACHINE DE TURING, inventé en 1936 par Alan Turing

■p-1.
est considérée comme l'ancêtre de nos ordinateurs actuels.
Mandaté par le gouvernement britannique durant la seconde
guerre mondiale pour décrypter les transmissions allemandes,
lestravauxdecemathématiciensontàroriginedel'informatique
\\ ''14
JW •. i* p iii
‘ moderne. Le film Imitation Game, dont est issue cette image,
/ H ' R. »
retrace de façon très romancée la vie de ce mathématicien.
Si Ut '
Ow /

Exercices
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités
d'application

Déterminer des multiples et des diviseurs d'un nombre entier


O OàO
Déterminer la parité d'un nombre entier
O QaQ
Déterminer h primalité d'un nombre entier O QàQ
Décomposer en produit de facteurs premiers
O
• MISE EN ROUTE .*

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Critères de divisibilité O Divisibilité


Un nombre est divisible par : 1. Les nombres suivants sont-ils divisibles

• 2 si le chiffre des unités est 0 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8. par 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 9 ; 10 ?

• 3 si la somme des chiffres qui composent le nombre est •A = 13 455 est divisible par..............et
A n'est pas divisible par.............
divisible par 3.
• B = 12 276 est divisible par..............et
• 4 si le nombre formé par les deux derniers chiffres est
divisible par 4. B n'est pas divisible par..............

• 5 si son chiffre des unités est 0 ou 5. •C = 67 275 est divisible par..............et


C n'est pas divisible par..............
• 9 si la somme des chiffres qui composent le nombre est
divisible par 9. 2. Compléter les nombres avec un chiffre
• 10 si son chiffre des unités est 0. tel qu'ils soient:
a. divisibles par 3 :
•1....9; •25....; • 303....; -2....1.
b. divisibles par 9 :
■ Division euclidienne •1....9; *25....; •103....; •....12.
Effectuer la division euclidienne d'un entier a par un en­ c. divisibles par 4 :
tier b non nul, c'est déterminer deux uniques entiers q et •1....2; *53....
r tels que :
a = bq + r avec 0 < r < b. f] Vrai ou Faux?

► Vocabulaire Si n est divisible alors n est divisible


a est le dividende ; b est le diviseur. par... par...

q est le quotient ; r est le reste. 2 4

4 2

5 10

9 3
■ Les ensembles de nombres

• N est l'ensemble des entiers naturels.


Q On donne 560= 15x36 + 20.
• Z est l'ensemble des entiers relatifs.
a. Quel est le quotient et le reste de la di­
• D est l'ensemble des nombres décimaux :
vision euclidienne de 560 par 36 ?
D={l5»'oeZ'neN b. Quel est le quotient et le reste de la di­
vision euclidienne de 560 par 15 ?
• Q est l'ensemble des nombres rationnels, qui sont de la
O 936 élèves partent en Angleterre.
forme 7 avec a g Z et b g FM*.
U Pour constituer des groupes de travail
• IR est l'ensemble des nombres réels. ayant le même nombre d'élèves, peut-on
les mettre par 5 ? par 9 ? par 4 ?

Q Dans le seau d'un entraîneur de tennis

■ Les outils numériques il a y 119 balles. Les boites contiennent


4 balles.
• Avec une calculatrice, la fonction MOD(a, b) restitue le
Combien de boites lui faut-il pour ranger
reste de la division euclidienne de a par b.
ses balles ? Combien de balles contient la
• En langage Python, la fonction a%b est utilisée.
dernière boite ?

Aiwirpiin rv ki/\i
• I
II
COURS ;
' À

1. MULTIPLES ET DIVISEURS D'UN ENTIER RELATIF

Définition de multiple et de diviseur


Définition 1
Quels que soient les entiers relatifs a et b, on dit que a est un multiple de b s'il existe un entier
relatifs tel que a = kb.
De plus si b est non nul et a multiple de b, on dit aussi que b est un diviseur de a.

► Notation
Si b divise a, alors on note b|o.

► Remarques
• Lors de l'utilisation de cette définition, il faudra toujours vérifier que le nombre k est un entier
relatif.
• Le nombre 0 est un multiple de tous les entiers relatifs : pour tout entier relatif o, 0 = 0 x a.
• Tout entier relatif non nul est un diviseur de 0.
• Le nombre 1 est un diviseur de tout entier relatif a car l'entier 1 est non nul et a = a x 1.
• De même le nombre-1 est un diviseur de tout entier relatif car a = (-a)x(-l).

O Notions de multiples
Théorème 1 |
Quel que soit l'entier relatif a, la somme de deux multiples de o est un multiple de o.

Démonstration Méthode
Soientx et y deux entiers relatifs multiples de a. •Commentfaire ?

Il existe donc k e TL tel que x = ko et k' e Z tel que y = k'a. L'objectif du théorème est de

On a : x + y = ka + k'a = (k + k')a. démontrer quex + y est un multi­


ple de a, c'est-à-dire de démontrer
OrfceZ et k'eZ, doncfc+fc'eZ.
qu'il existe un entier relatif K tel
x + y = Ka avecK = £+V. quex + t/ = Ko.
Donc x + y est un multiple de a.

G Notions de diviseurs
Théorème 2 |
Tout entier naturel non nul admet un nombre fini de diviseurs positifs.

: Démonstration
; Soit d un diviseur positif de l'entier naturel non nul n, il existe k e N, tel que n = kd.
• L'entier n étant non nul, les entiers k et d sont non nuis, donc k>i.
; dk^d puisqu'on a multiplié chaque membre de l'inégalité par un entier strictement positif d.
• Mais n = kd donc n 5= d.
: Tous les diviseurs de l'entier non nul n sont inférieurs à n, il y a donc au plus n diviseurs positifs
den.
I

• COURS

» Méthode RECONNAÎTRE LES DIVISEURS D'UN NOMBRE ENTIER


X

1. Montrer que 5 et -3 sont des diviseurs de -15.


2. Montrer que pour tout entier naturel n, l'entier naturel n +1 est un diviseur de l'entier n2 -1.

Comment s'y prendre ?


On décompose Les nombres en produit de facteurs simples.

/Solution)

1. On décompose -15 : -15 = -3x5. Or -3 e 7L' et 5 e Z*. Donc 5 et-3 sont des diviseurs de -15.
2. On décompose l'entier n2 -1. Pour tout neN : n2 -1 = (n + l)(n — 1).
Ces deux facteurs n -1 et n +1 sont des entiers relatifs.
n +1 est un entier naturel non nul. Donc n +1 est un diviseur de n2 -1.
\_____________________________________________________________________________________________________________

b DÉTERMINER UN ENSEMBLE DE MULTIPLES D'UN ENTIER DONNÉ


------------------------------- ----------------------------------------------------------------

1. Combien y a-t-il de multiples de 17 compris entre 2 000 et 2 100.


2. Déterminer l'ensemble des multiples de 17 compris entre 2 000 et 2 100.

Comment s'y prendre ?


Tous les multiples de n sont de la forme kn avec k e Z. Les encadrements permettent de répondre
à la condition.

/ Solution)

1. Les multiples positifs de 17 sont les nombres s'écrivant 17 k avec k entier relatif.
2 000 <17*^2100, soit car ^>0. Or117,6 et ^^«123,5.

2 000 2100
Mais k est un entier relatif et ^-^118^^^123^- . Donc 118 Æ =5123.

Il y a six multiples de 17 compris entre 2 000 et 2 100.

2.Ily a six multiples possibles: 118x17; 119x17; 120x17; 121x17; 122x17; 123x17.
L'ensemble des multiples de 17 compris entre 2 000 et 2 100 est :
{2 006 ; 2 023 ; 2 040 ; 2 057 ; 2 074 ; 2 091}.
\___________________________________________________________ y

» Méthode ► DÉTERMINER LES DIVISEURS D'UN NOMBRE ENTIER

■ Déterminer l'ensemble des diviseurs positifs de 50.

Que cherche-t-on ?
Précédemment on a appris à reconnaître si un nombre donné était un diviseur d'un nombre entier,
mais à présent il faut trouver les diviseurs d'un nombre entier donné.

Comment s'y prendre ?


En utilisant tous les produits égaux à 50 de deux entiers, on détermine tous les diviseurs de n.

^Solution)
Une outre méthode
50=1x50 = 2x25 = 5x10. Les diviseurs de 50 sontl, 2, 5,10, 25, 50. est vue page 46

\_____________________________________________________________________________________________________________7
. A uliivmip nruaeraan r» MAxnnr Anruirn i OA
• I
I I

COURS ;
-' À

Théorème 3 ]
Quels que soient a, b et c trois entiers relatifs avec a non nul :
• si a divise b alors -a divise b ;
• si a divise b et si a divise c alors a divise b + c et a divise b - c.

: Démonstration Méthode
: Puisque a divise b alors il existe un entier relatif k tel que •Commentfaire ?
; b = ka. L'entier a étant non nul, l'entier
; Mais ka = (-k)(-a) donc b = (-k)(-a). -a l'est aussi.

I Or -k est un entier relatif donc -a divise b. Montrer que -a divise b revient à


• Si a divise d et si g divise c alors il existe deux entiers rela- déterminer un entier relatif k tel
: tifs k et k' tel que: queb = k(-a).
b = ka et c - k'a.
b + c = ka + k'a = (k + k')a
et b- c = ka - k'a = (k - k')a

• k + k'eZ ;k-k'e TL et a est un entier relatif non nul


; donc a divise b + c et a divise b-c.

2. NOMBRES PAIRS ET NOMBRES IMPAIRS

Définition 2 'l
On dit qu'un entier relatif n est pair, s'il est divisible par 2.
On dit que n est un entier impair, s'il n'est pas divisible par 2.

► Exemples
• Les nombres -6, -4, -2,0, 2,4 sont des entiers pairs.
• Les nombres et -7, -5, -3, -1,1, 3, 5 sont impairs.

► Critère de parité
Pour tout entier relatif n :
• n est pair s'il est multiple de 2, donc s'il existe un entier relatif k tel que n = 2k ;
• n est impair s'il n'est pas multiple de 2, donc s'il n'est pas divisible par 2,
donc si le reste de la division de n par 2 est 1, donc s'il existe un entier relatif k tel que n = 2k+l.

Théorème 4
Le carré d'un nombre impair est impair.

: Démonstration Méthode
; L'entier n est un nombre impair donc il existe k e 2 tel • Comment faire ?
I que n = 2k + l, d'où : Soit n un nombre entier relatif impair,
; n*=(2k + tf = 4kz + 4k + l = 2(2k*+2k)+l pour démontrer que le carré n* est un
nombre impair, on montre qu'il existe
: 0rfc€Zdonc2fc? + 2fc€Z.
un entier relatif K tel que n* = 2K +1.
• Doncn2 = 2K + l avec K = 2k* +2k, donc n2 est impair.

ZA
I

■ COURS
DÉMONTRER À L AIDE DES NOTIONS DE DIVISEUR
Méthode ET DE MULTIPLE
x
■ Quels que soient a, b et c, trois entiers relatifs non nuis, montrer que :
si a divise d et si d divise c, alors a divise c.

Comment s'y prendre ?


L'entier relatif a est non nul, montrer que a divise c revient à trouver un entier relatif K tel que
c = Ko ; cela revient donc à exprimer c en fonction de o.

Solution )
Puisque o divise b, alors il existe un entier relatif k tel que b = ka.
Puisque b divise c, alors il existe k' e Z tel que c = k'b.
On en déduit que c = k'b et b = ka, alors c = k'b = k'(ka) = (kk')a.

Le nombre kk' est le produit de deux entiers relatifs, c'est donc un entier relatif.
L'entier o est non nul, donc d'après la définition d'un diviseur l'entier a divise c.
k_____________________ ______________________ /
• Méthode » RECONNAÎTRE LA PARITÉ D'UN NOMBRE
X
■ Pour tout entier relatif p, N = 2p*2 + 4p-16 est-il un entier pair ?

Comment s'y prendre ?


• Un nombre relatif n est pair s'il existe un entier relatif Æ tel que n= 2Æ.
• Un nombre relatifs est impair s'il existe un entier relatif tel que n = 2fc+l.

y Solution )
N = 2p2 + 4p-16 = 2(p2+2p-8) ;doncN = 2fc avec = p2+ 2p-8.

Si p est un entier relatif alors p2 + 2p- 8 est un entier relatif par somme et produit, donc k est un entier
relatif. Par suite N est pair.
x__________________________ ___________________________________________________________________________________ 7

► Méthode j DÉTERMINER DES MULTIPLES À L'AIDE D'UN ALGORITHME

■ On considère l'algorithme d-contre : < x


Fonction multiple (K)
Se reporter ou Cahier
1. Quel est l'affichage de la fonction multiple (2) ? Python. Mod (a, 7) n<- 0
2. Que fait cet algorithme ? donne le reste de o<-0
la diutsion euclidienne tant que n e K
/Solution) de a par 7 n<-n + l
a n2 + 5n
l.n=0;a = 0et K= 2. si Mod(a,7)=0
L'algorithme calcule le retourner a
Est-ce que Est-ce que Fin si
n a nombre n2 + 5n pour
ne K? Mod(a,7) = O? Fin du tant que
toutes les valeurs de n Fin
Oui car0e2 1 6 NoncarMod(a,7)=6
allant de 1 jusqu'à la
Oui cari e2 2 14 Oui carMod(a,7)=0 valeur K et affiche les valeurs multiples de 7 : il

Oui car2e2 3 24 affiche 14.


NoncarMod(a,7)=3

Non car3>2 2. L'algorithme calcule le nombre n2 + 5n pour


toutes les valeurs de n de 1 jusqu'à la valeur K. Il
Mod (a, 7) =o signifie que a est un multiple de 7. affiche les valeurs de a multiple de 7.
k___________________ __________________________

/r*LMilivifur AiuirriiR rv MAuanr mrn


I
I

3. NOMBRES PREMIERS ENTRE EUX

Définition 3 ]
On dit que deux nombres entiers relatifs a et b sont premiers entre eux lorsque le seul diviseur
commun positif de a et de b est 1.

► Exemple
L'ensemble des diviseurs de 30 sont {1 ;2; 3;5;6; 10; 15;30} et l'ensemble des diviseurs de 77 sont
{1 ; 7 ; 11 ; 77}, le seul diviseur positif en commun est 1. Donc les entiers 77 et 30 sont premiers entre eux.

Définition 4 ]
Quels que soient les nombres entiers relatifs o et b avec b non nul, on dit que le nombre - est une
fraction irréductible lorsque les entiers o et b sont premiers entre eux.

► Exemple
Les fractions — et sont irréductibles.

4. NOMBRES PREMIERS

O Définition et critères de primalité < >


-------------------------------- . / « nombres premiers »

Définition 5 « nombres premiers entre eux

On dit qu'un entier naturel p est un nombre premier s'il admet exactement, dans N deux divi­
seurs : 1 et lui-méme.

► Remarques
• 0 admet une infinité de diviseurs (tous les entiers relatifs non nuis) donc 0 n'est pas premier.
• 1 admet un seul diviseur 1, il n'admet pas deux diviseurs positifs, donc 1 n'est pas premier.
• Le plus petit nombre premier est 2, car 2 admet exactement deux diviseurs positifs : 1 et 2.
• Mis à part 2, tous les nombres premiers sont impairs.

Théorème 5 ]
Tout nombre entier naturel supérieur ou égal à 2 admet au moins un diviseur premier.

Ce théorème est admis.

Théorème 6 ] Critère de primalité


Quel que soit l'entier naturel n supérieur ou égal à 2, si n n'est divisible par aucun nombre premier
inférieur à Vn alors n est premier.

Ce théorème est admis.

Théorème 7 ]
Tout entier naturel supérieur ou égal à 2 peut s'écrire de manière unique comme le produit de
nombres premiers.

Ce théorème est admis.

X*»
k
DÉCOMPOSER UN NOMBRE ENTIER NATUREL
Méthode EN PRODUIT DE FACTEURS PREMIERS
l
■ Décomposer N = 660 en produit de facteurs premiers.

-♦Quecherche-t-on ?
On veut écrire N sous la forme N = pj x p2 x p3 x... où les nombres pv p2, p3... sont premiers.

-♦ Comment s'y prendre ?


• On effectue si cela est possible la division de n par 2, puis si cela est possible la division du quo­
tient par 2, on réitère jusqu'au moment où le dernier quotient n'est pas divisible par 2.
• On effectue la division par 3, soit de n, soit du dernier quotient obtenu après les divisions par 2.
Si aucune des divisions précédentes n'est possible, on essaie la division par 5.
• On recommence l'opération précédente avec la suite des nombres premiers inférieurs ou égaux
à n, jusqu'à obtenir un quotient égal à 1.
A On verra dans l’exercice résolu Q
^Solution) qu’il suffit de s’arrêter à Vn.

660 2
330 2 -------------------------------------------- «i
On ne fait que des divisions
165 3
par des nombres premiers.
55 5 Donc
11 11 660 = 22x 3x 5x 11
1
k y

Méthode CONSTRUIRE UN CRIBLE D'ÉRATHOSTÈNE

■ En utilisant le crible d'Ératosthène, dresser la liste des nombres premiers inférieurs à 100.

-♦Commentfaire ?
Principe de crible d'Érathostène
1. Construire un tableau contenant tous les entiers naturels non nuis inférieurs à 100.
2. Barrer 1 car 1 n'est pas un nombre premier.
3. Entourer 2 (qui est premier) puis barrer tous les nombres pairs (non premiers car 2 les divise).
4. Entourer le prochain nombre non barré qui suit 2, c'est-à-dire 3, puis rayer ses multiples.
5. Le prochain nombre non barré est 5, on l'entoure et on raye ses multiples...
On réitère ainsi le procédé, jusqu'au moment où tous les nombres sont barrés ou entourés.

^Solution/

On admettra que tous les nombres entourés 1 0) 4 ® 6 ® 8 X 10


sont premiers. n « 14 15 16 17 18 ® 20
Il convient de connaître par cœur la liste des 22 24 25 26 ïf 28 29 30
nombres premiers inférieurs à 50. 32 34 *> 36 38 39 40
Les nombres premiers inférieurs à 100 sont © 42 44 46 48 0 50
les nombres entourés : 52 54 56 58 60
*1 O 55
2, 3, 5, 7, 11,13, 17,19, 23, 29, 31, 37,41, 62 64 66 68 70
55 59
43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89, 97.
2 74 75 76 »/ 78 80
* 82 O 84 85 86 97 88 90
an 92 94 95 96 98 99 100
I

CAPACITÉS ; Déterminer des multiples et des diviseurs


_ x t

Q d'un nombre entier


l.Sur le site touristique de Carnac, trois parcours en train sont proposés: circuit
court de 12 min en train vert, circuit standard de 21 min en train bleu, circuit long de
42 minutes en train rouge. Le départ se fait simultanément à 14 h. Une famille nom­
breuse ne réussit pas à trouver de la place ensemble et décide d'attendre la prochaine
occasion de prendre un train au choix.
À quelle heure faut-il revenir au plus tôt pour avoir à nouveau le choix des trois trains ?
2. Louise dit à son amie Clémence que son âge cette année est strictement inférieur
à 99. L'année prochaine son âge sera divisible par 10 tandis que l'an passé il était
divisible par 6.
a. Clémence réfléchit puis lui dit qu'avec ces informations, il y a trois possibilités.
Quelles sont-elles ?
b. Louise ajoute que son âge est un multiple de 7. Quel est l'âge de Louise ?

► Solution Méthode
1. Le trajet court (train vert) est de 12 min, ses multiples —> Les multiples positifs de 12 sont de la
sont : 12, 24, 36, 48, 60, 72, 84 etc. forme 12/r avec /reM. Les multiples
Les multiples de 21 min (train bleu) sont : positifs de 21 sont de la forme 21Æ avec
ire N.
21, 42, 63,84,105 etc.
Pour qu'ils soient à nouveau ensemble au
Le premier multiple en commun est 84. départ, il faut trouver le premier multiple
De plus 84 = 42 x 2 donc 84 est un multiple de 42. commun aux trois nombres 12 ; 21 et 42.

Au bout de 84 min, les trois trains seront revenus simul­


tanément au départ. —On remarque que 42 est le double de 21
84 min = 60 min + 24 min, donc concrètement le train bleu fait deux
tours lorsque le train rouge fait un tour.
c'est-à-dire 1 h et 24 min d'attente.
La famille doit revenir à 15 h 24.

2. a. Soit n l'âge de Louise.


L'année prochaine, son âge sera n +1.
L'année précédente, son âge était n - 1.
Si l'année prochaine, son âge (n + 1) est divisible par —Les entiers divisibles par 10 se ter­
10, alors cette année il se termine par 9 : minent par 0, et comme son âge est stric­
tement inférieur à 99, l'an prochain son
9 ans, 19 ans, etc.
âge sera un nombre se terminant par 0
compris entre 10 et 90.
n+1 10 20 30 40 50 60 70 80 90

n 9 19 29 39 49 59 69 79 89

n-1 8 18 28 38 48 58 68 78 88

De plus, Clémence sait que l'an passé l'âge de Louise —La seconde information à utiliser est
(n-1)était divisible par 6 : elle en déduit que (n-1) est que 6 divise n - 1 : si le nombre est divi­
divisible 2x3, c'est-à-dire divisible par 2 et par 3. sible par 6, alors il est pair et divisible
par 3.
Seuls 18, 48 et 78 conviennent, ce qui signifie que les
Pour chaque nombre pair, on fait la somme
trois possibilités de l'âge de Louise sont 19, 49 ou
des chiffres et on garde ceux qui sont divi­
79 ans.
sibles par 3 pour obtenir les nombres divi­
b. Puisque l'âge de Louise (n) est un multiple de 7,
sibles par 6.
Clémence peut conclure son raisonnement : parmi 19,
49 et 79, seul 49 est divisible par 7.
Donc Louise a 49 ans.

ZZ
• CAPACITÉS
Déterminer la parité d'un nombre entier
Montrer pour tout entier naturel n que :
a. l'entier naturel3n2 +n est pair;
b. si n2 + 5 n'est pas divisible par 2 alors n est pair, utilisant la contraposée.

► Solution . Méthode
a. On va démontrer ce résultat par disjonction de cas. —On étudie séparément les deux cas :
1er cas : n est pair, alors il existe un entier naturel k tel n est pair puis n est impair.
que n = 2k. On peut écrire : Voir le Cahier Logique.
3/î2 + n = 3(2k )2 +2*= X2kz +2k = 2(6k2 + k).

Comme k eN, alors 6k2 +k est un entier naturel donc


SrZ + nest pair.
2* cas : n est impair, alors il existe un entier naturel k —> (2k + 1)2 = (2k + l)(2k +1)

telquen = 2k + l, d'où (2k + tf = 4k2+2k+2k + l


3n2 + n = 3(2k + tf+2k + l = 12k2 + 12k + 3 + 2k + l (2k + tf = 4k2 + 4k + l
= 12k2 +14Æ + 4 = 2(6kz +7k + 2)

k e N, alors 6k2 + 7k + 2eM, donc 3n2 + nest pair.


—3n2+n=2M avec M = 6k2 +7k + 2.
b. L'implication « H => C » a comme contraposée
« non C => non H ». Nous allons donc démontrer que si
—Les implications « H => C » et
n est impair, n2 +5 est divisible par 2.
« non C => non H ». sont équivalentes.
Si n est impair,il existe k e M tel que n s'écrit n = 2k +1
n2 + 5 = (2k +1)2 + 5 = 4k2 + 4k +1 + 5
—La contraposée de « si n2 + 5 n'est pas
= 4k2+ 4k + 6 = 2(2k2+ 2k + 3)
divisible par 2, alors n est pair » est « si n
keN, alors 2k2 + 2k + 3eN donc n2 + 5 est divisible n'est pas pair alors n2 + 5 est divisible
par 2. Nous avons montré par contraposée que si n2 + 5 par 2 ».

n'est pas divisible par 2 alors n est pair.


—>n2+5 = 2N, où N = 2k2+2k + 3.

a Déterminer la primalité d'un entier naturel


Les nombres 2 019 et 1 303 sont-ils premiers ?

«72019=44,9. —On effectue successivement la division


L'entier premier qui précède >/2 019 est 43. euclidienne de 2 019 partons les entiers
premiers inférieurs ou égaux à 43.
0r2019 = 2xl009 + l ,-2019 = 3x673 + 0
Si l'une des divisions a un reste nul, on
le reste est nul, donc 2 019 n'est pas premier.
affirme que 2 019 n'est pas premier, sinon
• 71303 = 36,1, l'entier premier qui précède 71303 il est premier.

est 31.
1303 = 2x651 + 1 ,-1303 = 3x434 + 1 ; —> On effectue successivement la division
1303 = 5x260 + 3 ,-1303 = 7x186 + 1 ; euclidienne de 1 303 par tous les entiers
premiers inférieurs ou égaux à 31 dont la
1303=11x118 + 5 ,-1303 = 13x100 + 3 ;
liste est : 2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 11 ; 13 ; 17 ; 19 ; 23 ;
1303=17x76 + 11 ,-1303 = 19x68 + 11 ;
29 et 31.
1303 = 23x56 + 15 ,-1303 = 29x44 + 27 ;
1303 = 31x42 + 1, donc 1 303 est un nombre premier.
—1 303 n'est divisible par aucun nombre
premier inférieur ou égal à 31.
CAPACITÉS ;
o Décomposer en produit de facteurs premiers
1. Déterminer l'ensemble des diviseurs de 284.
28
2. Déterminer la fraction irréductible égale à

► Solution Méthode
1. 284 —En appliquant la méthode de l'exerciceQ,
142 on calcule V284 = 16,85 ; le nombre pre­
284=22x71.
71 mier qui précède V284 est 13.
1
On doit donc essayer de diviser 284 par les
nombres premiers 2, 3, 5, 7,11,13.
71 est un nombre premier !

Arbre de construction des diviseurs de 284

Choix du nombre Choix du nombre Diviseurs de 284

2°x71°-l

—Un diviseur de 22 x 71 est


2°x711-71 de la forme 2n x 71* avec
n entier, 0 =5 n =s 2 et
k entier, 0 «s k 1.
21x71°-2

2* x71’-142

22x71°-4

22 x 711 - 284

L'ensemble des diviseurs de 284 est :


{1;2;4;71;142;284}.

2. On décompose 1 240 en produit de facteurs premiers. —Pour rendre irréductible une fraction, on
1240 2 décompose numérateur et dénomina­
620 2 teur en produit de facteurs premiers

310 2
puis on simplifie en utilisant les pro­
Donc 1 240= 23x 5x 31. priétés sur les puissances.
155 5
En appliquant la même méthode qu'à
31 31
l'exercice résolu Q, on calcule :
1
71240-35,21.
La décomposition de 28 en produit de facteurs premiers
est28 = 2*x7. Le nombre premier qui précède 241 est
28 22x7 7 7 31 : il suffit donc de diviser 1240 par les
On obtient nombres premiers inférieurs ou égaux à 31.
1240" 23x 5x31 " 2x5x31 " 310’
Le coin MEMO

\
I
a

a
a
a
a
a

a
a
a

a
a
a
a
a
a

f^ÛAAy
\ 1,3, 5,
2f 4, 6, 8,
...2k, 2k +2,... ... 2k - 1,2k+1,...
A

a
a
a
a

a
0 a
(js\A a

Sow!> ^OA/nX- ûvcZdLcCfc^t. a


a
a
A a
a

Des automatismes à avoir


Connaître parfaitement les critères de
Des erreurs à éviter
divisibilité : on s'en sert tout le temps.

Pour décomposer en produit de facteurs —Quand on cherche l’ensemble des diviseurs


premiers, poser toujours la division, cest le d'un nombre entier, il est fréquent d'en
moyen le plus efficace de lister tous les oublier.
facteurs premiers. Faire un arbre permet de lister toutes les
N puissances des diviseurs !
Une fraction irréductible & s'écrit sous
—> En posant la division, commencer toujours
forme d'un quotient de deux décompositions
par essayer la division par 2. avant de
en facteurs premiers sans terme commun.
poursuivre les tentatives de divisions avec
de nombres plus grands (donc impairs).

----- •»_. ** Minvimr f\iwi*rnn r» ^iam aaf- mrfmipr £."9


EXERCICES
Application directe

Déterminer des multiples


et des diviseurs d'un nombre entier Le nombre suivant
13 455 12 276 67 275
est-it divisible :
->voir capadtéQ p. 48
par 2?

par 3 ?
n considère a un entier relatif non nul.
une expression mathématique correspondant aux par 4 ?
affirmations suivantes. par 5 ?
a. a est un multiple de 7. b. a est un diviseur de 55
par 9 ?
c. o divise 42. d. -10 divise a.

© Quels que soient les entiers relatifs g et b distincts Combien y a-t-il de multiples :
et non nuis. Écrire une phrase mathématique correspon­ a. de 17 compris entre 0 et 2 000 ?
b. de 29 compris entre 1 et 2 020 ?
dant aux phrases suivantes.
a. La somme de o et de b est un multiple de 6. c. de 11 compris entre 2 000 et 3 000.

b. La différence de a et de b est un diviseur de 2 020. ©La


somme de trois entiers consécutifs est-elle un
c. La somme du double de a et du triple de b est un divi­
multiple de 3?
seur de 46.
d. Le produit de a et de b divise 84.
À L’ORAL
À L’ORAL
O On considère deux entiers naturels a et b non nuL
©Sachant que 112=14x8, donner deux diviseurs Quelles sont les phrases qui ont le même sens ?

positifs de 112 autres que 14 et 8. a divise b 1 5 oest divisible par b

b divise a 2 6 b est divisible paro

Pour les exercices D à Q compléter les nombres par


le reste de la division
de o par b est nul
3 7
un chiffre afin qu'ils soient divisibles par le nombre A.
le reste de la division
4 8 -€N
de b par a est nuL a
QUESTIONS FLASH
O 1.1; 20....; 3 33....; 2....9. Divisible parA=3.
O a. Sachant que 98 = 14x 7, compléter :
98 est............. de 7 et 14 est...............de 98.
1... .2 et 53.......Divisible par A = 4. 195
b. Sachant que — = 15, compléter :

1... .3 ; 45.... ; 10 3... .7 ;... .63. Divisible par A = 9. 13 est un diviseur de et 15 est de 195.

Pour les exercices Q et Q, recopier et compléter le


O Compléter les phrases suivantes :
a. 10 est un..............de 20. b. 20 est un... de 10.
tableau par oui (O)ou non (N). c. Oestun.............. de 20. d. 2 020 est un ...de 10.

Le nombre suivant
O 729 élèves sont inscrits à la cantine du lycée. Pour
27 60 696 81 180 simplifier l'aménagement à l'intérieur du réfectoire, il
est-il divisible :
convient de constituer des tables ayant le même nombre
par 2? d'élèves. Peut-on les mettre par 5 ? Par 9 ? Par 4 ?
par 3 ? @ Demain, c'est le jour du marché. Le pâtissier a pré­
par 4 ?
paré 131 éclairs au chocolat. La vitrine réfrigérée des
par 5? desserts contient des présentoirs superposés destinés à
par 9 ? accueillir chacun 4 produits. Combien de présentoirs lui
faut-il pour ranger ses éclairs ? Combien d'éclairs au cho­
par 10 ?
colat y aura-t-il sur le dernier présentoir ?
EXERCICES
Application directe

ovfAUX^
Déterminer la parité
d'un nombre entier
^3 Quel 9ue S03t Entier naturel n multiple de 4. Alors :
-> voir capacité 0 p. 49 a. 2 divise n ; b. n est pair ; c. n est premier avec 3.

QUESTIONS FLASH Q Quel que soit l'entier naturel n multiple de 3. Alors :


a. 3 divise n; b. n est impair; c. n est premier avec 7.
^3 Quel est le Plus proche nombre impair supérieur à
-22?

Le nombre de planètes du système solaire est-il pair ?


Décomposer en produit
de facteurs premiers
© On considère deux entiers relatifs quelconques a
-> voir capacité O P- 50
et b. Si a + b est pair, quelle est la parité de o et de b ?

© Compléter les phrases suivantes avec les mots Compléter les pointillés :
a.n = 792 b. n = 30 250
« pair» ou « impair».

a. est un nombre............... b. 52 est un nombre............... 792 2 30 250 2


396 2 15 125 5
c. 15,51 x 103 est un nombre.............. 198 3 025
99 3 605 5
Montrer que : 33 121
a. la somme de deux entiers impairs est paire ; 11 .... 11 ....
b. le produit de deux entiers impairs est impair. 1 1

Doncn = . Doncn =
0 Montrer que :
a. si o et b sont pairs alors o2 + b2 est pair ; Compléter l'arbre ci-dessous :
b. la somme de 5 entiers consécutifs est un multiple de 5.

Déterminer la primalité d'un entier


-> voir capacité 0 p. 49

Pour les exercices Q à Q, utiliser un crible d'Éra-


tosthène pour répondre aux questions.

Combien y a-t-il de nombres premiers entre 6 et 10 ?


Quels sont-ils ?

Combien y a-t-il de nombres premiers entre 60 et


80 ? Quels sont-ils ?
b. Soit A = 225. Donner tous les diviseurs de A.
Les nombres suivants sont-ils premiers ?
a. 63 b. 97 c.91 d. 99
Une seule réponse exacte

O 1. Les nombres suivants sont-ils premiers ? La décomposition en produit de facteurs premiers


a. 81 b. 37 c.71 d. 11 du nombre U = 675 est:
2. Les nombres 311 et 707 sont-ils premiers entre eux ? a.U= 3°x31 x32x5 b.U = 6xlOO + 3x52
3. Les nombres 389 et 852 sont-ils premiers entre eux ? c.U = 33x5 d.U=33x52

/*L . H uliiviRlP ftnfirrim rv kiAt*nr\r ftnrxifR /A


EXERCICES
Application directe

O La décomposition en produit de facteurs premiers 0 SoitY = 2x32x52.


du nombre W = 5 544 est : a. Combien de branches faut-il pour représenter les puis­
a. W=22 x 33 x 77xll11 b.W = 22x32x72xll2 sances de 2 ? de 3 ? de 5 ?
c. W = 23 x 32 x 7xll d.W = (5xll)+44 b. Construire un arbre permettant de lister les diviseurs.
c. Quel est l'ensemble des diviseurs de X ?
d. Peut-on en déduire combien de branches aurait l'arbre
Pour les exercices 0à© décomposer les nombres des diviseurs de Z = 2 x 3* x 52 x 33 ?
proposés en produit de facteurs premiers
VRAJ
0 A= 64 8 = 25 C = 81 0 = 45
ou FAUX F'

@A = 99 B = 35
C = 121 D = 484
o Soit M = 125 x 9. Alors, que peut-on affirmer ?
a. Le nom bre M peut s'écrire M = 53 x 32.

0 A= 125x9 B = 6x49
b. Le nombre M a 4 diviseurs qui sont des multiples de 5.
c. Le nombre M a 3 diviseurs qui sont des multiples de 5.
C = 6xl21x64 0 = 45x125x9
d. Le nombre M a 4 x 3 diviseurs.
e. L'ensemble des diviseurs de M est :
0 A= 102xl53 B = 82x4
D,={1;5;9;15;25;45;75;125;225;1225}.

O Les nombres suivants sont-ils premiers entre eux ?


a. 13 et 23 b. 77 et 79
c. 63 et 65 d. 4 et 99
Combien N = 6 x 49 a-t-il de diviseurs ?
O Les nombres suivants sont-ils premiers entre eux ? a. 3 b. 12 c. 49 d. 294
a. 13 et 15 b. 19 et 21
c. 89 et 91 d. 29 et 31
Le nombre P = 49x25x64 :
a. a 63 diviseurs ;
Pour les exercices OàO indiquer tous les diviseurs b. peut s'écrire P=(7x5x8/ ;

des nombres à l'aide d'un arbre des diviseurs. c. a des diviseurs qui sont tous des nombres premiers ;
©M = 125x9 N=6x49 0 = 169x121 d. n'est divisible ni par 2 ni par 3.

0P = 49x25 0 = 25x121 R= 16x64


Pour les exercices Q et O écrire sous forme irréduc­
tible les fractions proposées.

0 P= 27x59xll2
2*x3x54xll
et Q =
100x121
16x11

On considère le nombre n = 26 x 32 x T.
Quelles sont les affirmations exactes ? Justifier, 0R = 5x49x81
63
et S =
6x52x84
125x9x144’
a. 23 x 33 divise n b. 23x73 divise n
c. 23 x 7 divise n d. 32x77 divise n ÜJ Décomposer N et D en produit de facteurs premiers,
N
O On considère le nombre n=25 x 3x73.
puis écrire la fraction F = - sous forme irréductible.

Quelles sont les affirmations exactes ? Justifier, a. N = 540 D=2 52O


a. 23 x 7 divise n b. 23x73 divise n b. N = 100x121 0 = 11x80
c. 33 x 7 divise n d.32x77 divise n c. N=27x9 D = 6x54
d. N = 6x 15x21 D = 64x25xl4
0 SoitX=2x3*. e. N = 1400 0=10780
a. Construire un arbre permettant de lister les diviseurs.
b. Combien de branches faut-il pour représenter les puis­ Même consigne que pour l'exercice précédent.
sances de 2 ? de 3 ? a. N = 100x121 0 = 44x55
c. Quel est l'ensemble des diviseurs de X ? b. N = 16x91x34 0 = 17x71x89

«A
EXERCICES
“♦CORRIGÉS p. 350 Auto-éualuation

(s£ Citer un nombre appartenant : (s*) Que signifie la phrase : « les entiers n et p sont

a. à R mais pas à Q ; premiers entre eux » ?

b. à Z mais pas à N. ® Que signifie la phrase : « l'entier n est premier » ?


(fs) a. Le nombre 93 est-il impair ? premier ?
(® Soient 0 et b deux entiers naturels, avec b # 0.
b. Le nombre 59 est-il impair ? premier ?
Exprimer h phrase : « 0 est un multiple de b » de trois
c. Le nombre 31 est-il divisible par 9 ?
façons différentes.
59
d. La fraction — est-elle irréductible ? pourquoi ? C57 j Soient n et p deux entiers naturels non nuis.
39 a. Si np est pair, alors n + p est-il un nombre impair?
e. La fraction — est-elle irréductible ? pourquoi ?
b. Si np est impair, alors n+p est-il un nombre impair ?
@ Existe-t-il deux nombres premiers tels que leur
c. Si n + p est pair, alors np est il un nombre pair?
somme soit un nombre premier ? d. Si n+p est impair, alors np est il un nombre pair ?
\_______________________ _ __________________________ ________________________ 7

ou FAUX r
O Pour chacune dos propositions, Choisir la ou les bonne(s) réponse(s).
® dire si elle est vraie ou fausso et
justifier sa réponso.
(® n est un entier multiple de 7.
(w) La somme de deux diviseurs d'un entier
a. n est impair.
divise cet entier. b. n peut être un nombre premier.
c. n est premier avec 6.
(J) La décomposition en produit de facteurs pre­

miers du nombre V = 480 est : Parmi les nombres suivants, lesquels sont impairs ?
a. V = 42x5x6 b.V = 4’xl2xlO 2*x56
V
c. = 22x2îx32x5 d.V = 2sx3x5
a.2x5‘x3 b.-— C 5x2‘
4
@ Sin =-280alors:
a. Si n est divisible par 2 alors n est divisible
par 4. a. -30 divise n; b. 7 divisen c. 42 divisen d. 120 divisen

b. Si n est divisible par4 alors n est divisible par 2.


a. 15 et 85 sont premiers entre eux.
c. Si n est divisible par 5 alors n est divisible par
b. 27 est un nombre premier.
10.
c. 77 et 81 sont premiers entre eux.
d. Si n est divisible par 3 alors n est divisible par 9. d. 43 est un nombre premier

®) a. Si 2 divise 52 et 13 divise 52 alors 2x13 (5) Soit A = 6x169x121. Alors, que peut-on affirmer ?

divise 52. a. Le nombre A peut s'écrire A = 2x3x 112 xl32.

b. Si 2 divise 52 et 4 divise 52 alors 2x4 divise 52 ? b. Le nombre A a 36 diviseurs.


c. L'ensemble des diviseurs de A est D2 = {2; 3; 11,-13}.
(§) a. -5 et 10 sont des nombres entiers.
d. Le seul diviseur de A qui est un nombre premier est 11.
b. Tous les nombres premiers sont impairs. e. A est divisible par 33 mais pas par 26.
k,___________________ ___________________________ y k________________ ___________ __________________________

. .. ** tiiiiviAir nawirrv Rr\r nrxr.iirA «


EXERCICES
< Algo

Chiffrer et déchiffrer un message


z
© Qu'est-ce que le code ASCII ? Code .„| Code

0 NUL 64 •
En informatique, la norme ASCII est un code qui associe à chaque caractère
1 SOK 65 A
(lettre, chiffre, ponctuation...) un nombre compris entre 0 et 255. Chaque 2 STX 66 B
caractère possède son équivalent en code ASCII : 3 rrx 67 C
4 eoT 66 0
• Les codes 0 à 31 ne sont pas associés à des caractères mais à des actions 5 ENQ 69 e
telles que retour à la ligne (CR), bip sonore (Bell), supprimer (BS), etc. 6 AQ 70 F
7 KL 71 G
• Les codes 65 à 90 représentent les majuscules.
8 BS 72 H
• Les codes 97 à 122 représentent les minuscules. 9 HT 73 I
10 If 74 J
D'après le tableau ci-contre, A est codé 65, a est codé 97, et une espace est 11 VT 75 K
codée 32. 12 FF 76 L
13 CR 77 M
14 50 78 N

© Chiffrement d'un message dans un tableur 15


16
9
OU
79
80
0
P
17 XI 81 Q
En utilisant le code ASCII, coder à l'aide du tableur le message :
18 X2 82 R
19 X3 83 S
L'essence des mathématiques DC4 84
20 T
21 NAK 85 U
Dans un tableur, la fonction « code » appliquée à un caractère fait appa­ 22 5TN 66 V
raître son code ASCII. Inversement, la fonction «car» appliquée à un 23 FTB 87 w
24 CAK 68 X
nombre compris entre 0 et 255 fait apparaître le caractère correspondant 25 CM 89 Y
26 SUS 90 Z
a. Dans une feuille de calcul écrire dans la cellule B1 le texte du message,
27 ESC 91 t
en plaçant une lettre par cellule et en n'oubliant pas de taper un espace 28 FS 92 \
dans une cellule pour séparer les mots. Attention pour l'apostrophe, sai­ 29 GS 93 1
30 RS 94 A
sir". 31 US 95 -
*
32 SP 96
Dans la cellule B2, saisir =code (Bl) et recopier la formule jusqu'à AB2.
33 ! 97 a
Le message codé avec le code ASCII apparaîtra sur la ligne 2 à partir de la 34 • 96 b
35 9 99 c
cellule B2.
36 $ 100 d
b. Si on choisit une valeur entière n, on chiffre n par le reste de la division 37 * 101 e
38 & 102 F
euclidienne de 7n par 256. •
39 103 6
Quelle formule saisir en B3 pour chiffrer le nombre placé en B2 ? Recopier 40 ( 1<M h
41 1 105 î
à droite la formule jusqu'à la cellule AB3. 42 • 106 J
11 Message A lh
s 1
Z 43
44
♦ 107
106
k
1
L e $ e n c e d g | 45 - 109 m
Codage ASCII 76 39 101 115 115 101 110 99 101 32 100 101 46 110 n
[codage ASCII chiffré
20 17 195 37| 37 195 2 181 195 224 188 195 47 / 111 o
48 0 112 P
49 1 113 q
g « L'essence des mathématiques » est le début d'une citation de Georg 50 2 114 r
Cantor. La fin de la citation est : SI S 115 s
52 4 116 t
118111711951 3714412241 24411671 22412441 2231174|1951 3014411951 53 5 117 U
54 6 118 V
55 7 119 w
Or, on sait que la fonction de déchiffrement de cette citation est : pour tout
56 8 120 X
entier k (code ASCII chiffré), on associe le reste de la division euclidienne 57 9 121 y
de 183fc par 256. 58 122 Z
59 123 <
Déchiffrer la fin de la citation. 60 < 124 1
61 s 125 )
62 > 126
w » 127 DEL
EXERCICES
Algo L

Le mystère de Disney
z \
© Fonctions en Python f. Walt Disney est né au xxe siècle ; son année de
naissance est le premier nombre premier de ce
et nombre premier siècle. En quelle année est né Walt Disney ?
a. La fonction premier ci-dessous écrite en fython
permet de déterminer si un nombre entier est pre­
mier ou non. Q Trouver et afficher des nombres
1. On cherche maintenant à afficher tous les
from math import •
def premier(n): nombres premiers compris entre a et b, avec o et b
reponse-True deux entiers naturels non nuis et o < b.
r«int(sqrt(n)) Compléter la fonction premier_entre ci-dessous
for p in range(2,r+l):
qui prend comme arguments a et b et qui affiche
if n%p--0:
reponse-False tous les nombres premiers compris (au sens large)
return réponse entre a et b :
def premier_entre(a,b):
Quelles sont les valeurs possibles de la variable for n in range(□,r~l) ;
réponse ? if premier(n)--True:
b. On exécute le script P print(n)
contenant h fonction pre­ >>> pre«ier(4)
False 2. On a écrit une fonction mul ci-dessous :
mier ci-dessus, et dans h
»> pre«ier(100)
console on obtient : def mul(a,b):
False
Que signifient ces résultats ? for i in range(a,b+l):
»> pre«ier(139)
if ÏX7--0:
c. Que renvoie la fonction True
print(i)
premier lorsque n est pre­ »> pre«ier(17)
True
mier? a. Quels sont les paramètres d'entrée de la fonc­
Que renvoie-t-elle si n n'est pas premier ? tion mul? Python
d. À la suite de la fonction premier du script b. On a exécuté le script »> mul(220,231)
Python ci-dessus, on souhaite définir une fonc­ avec les paramètres 220 et 224
tion premiersup qui prend comme argument un 231: 221
entier naturel n et qui renvoie le premier nombre À quoi correspondent les nombres affichés ?
premier supérieur ou égal à n. Compléter cette
fonction premiersup :

froo aath iaport •


Q L'année de la disparition de Disney
def premier(n): On considère quatre entiers naturels o, b, c et d.
reponse-True Cendrillon possède a souris amies, Tarzan utilise
r-int(sqrt(n))
for p in rangc(2,r*l):
b lianes pour se déplacer, Aladin possède c tapis
if n%p--O: pour voler et Belle met d roses dans son vase.
reponse-False
return réponse a. Déterminer les valeurs de a, b, c et d sachant
que:
def pre«iersup(n) : __
Utile preoier(n)««[____ ]: • a est un nombre divisible par 7 compris entre
n-n+1 220 et 230,
return n • b est le premier nombre premier supérieur à 160,
•c est un nombre pair compris entre 11 et 15
e. On exécute le script
premier avec 7,
contenant les fonc­ premiersup(100
101
•d est 2" où n est le premier nombre premier
tions précédentes et en
>>> premiersup(16) impair ?
console :
17
b. Disney nous a quittés à l'âge de a - b + c - d.
Que signifient ces >>> premiersup(ll)
Quelle est l'année de la disparition de Disney ?
résultats ? 11
k_______________________

miiivirip r>nnrrnr\ rv hiA>* aap nnp.iiPA l


EXERCICES
Entraînement

SAVK2-V0US?
Caractériser les nombres Personne na jamais trouvé de
nombre parfait impair mais per­
sonne na réussi à démontrer qu’il n’en existait pas ! Il y a
DÉMONTRER
seulement quatre nombres parfaits inférieurs à 100 000
On considère un entier a. et 8128 est le quatrième.
Démontrer de deux façons différentes que si a2 est pair
alors a est pair :
a. en raisonnant par contraposée ;
© ALGO On considère l'algorithme suivant :

b. en raisonnant par l'absurde. Saisira


Saisir b
AIDE 1
On pourra se reporter au cahier de Logique en début de c<—o
manuel pour bien comprendre le principe de la démons­ Tant que b>Ci
tration par contraposée et du raisonnement par l'ab­ et- na
n4-n + l
surde.
Fin du tant que
Retourner(n- l)a

O
la
ALGO Compléter l'algorithme afin de conclure sur
parité d'un nombre.
Fin

a. On choisit a= 17 et b= 96, compléter le tableau sui­


Saisir un entier N. vant :
Si..............
a
Alors afficher N est pair
Sinon afficher N est impair n
Fin du si.
b. Quel est l'affichage de l'algorithme si a= 141 et
b=700?
ALGO Compléter l'algorithme permettant de
c. Que fait cet algorithme ?
déterminer si l'entier naturel n est premier ou non.

Saisir N
Pour I allant de 2 à..............
©r« On a créé à l'aide de fython un petit pro-
gramme :
Si..............=..............
Alors afficher « N n'est pas premier » frora nath iraport •
Sinon afficher» N est premier » def exo(a):
Fin du si b»a/2
Fin de la boucle pour c»3+b
d=sqrt(c)

O ALGO On considère l'algorithme ci-dessous. rctum d

Saisir un entier naturel a Le nombre d est-il un entier si l'on donne à a :


Pour/variant de 1 à a •h valeur 3?
Si Mod(o, 0= 0
•h valeur 12?
Alors afficher i.
Fin du si •la valeur-4?

a. Quel est l'affichage de l'algorithme si on saisit : ALGO On donne un algorithme


•o = 5? *o = 20? a prend la valeur 14
b. Que fait cet algorithme ? k prend la valeur 1
Tant que a < 2020
k prend la valeur k + 1
Q Nombres parfaits a prend la valeur a +14
Un nombre est dit parfait s'il est égal à la somme de ses Fin du tant que
diviseurs autres que lui-même. Afficher a
Le nombre 6 est parfait car les diviseurs de 6 sont : 1,2,3
Que fait cet algorithme ?
et 6. Les diviseurs de 6 autres que 6 sont 1, 2 et 3 et
Quel est son affichage?
1 + 2 + 3 = 6.
Que représenter?
Les nombres 20 ; 28 ; 60 et 104 sont-ils parfaits ?

«Z
EXERCICES
Entraînement

o Donner la décomposition en facteurs premiers de


OÉMONTRER

4 753 125 et 219 375. 4 7„ 125 Soient n etp deux entiers naturels.
En déduire la fraction irréductible de ainsi que Le but est de déterminer la parité du produit np selon h
de son inverse. parité de net de p.
Démontrer que:
a. si n etp sont pairs alors np est pair.
b. si n et p sont impairs alors np est impair.
Apprendre à raisonner c. si n etp sont de parité différentes alors np est pair.
en arithmétique
LOGIQUE Soit la phrase P « Si j'habite à Paris alors
LOGIQUE
j'habite en France».
On donne la proposition suivante:
a. La proposition P est-elle vraie ?
« Si un nombre entier est multiple de 10, alors son chiffre b. Donner h proposition réciproque de P.
des unités est 0 ». Est-elle vraie?
Parmi les propositions suivantes, identifier sa réciproque
c. Donner la proposition contra posée de P.
et sa contra posée.
Est-elle vraie?
a. Si un nombre entier n'est pas multiple de 10 alors son
chiffre des unités n'est pas 0.
b. Si un nombre entier n'est pas terminé par 0 alors il © nombre estSoit
d'un
LOGIQUE

divisible
h phrase P « Si la somme des chiffres
par 3, alors ce nombre est divi­
n'est pas multiple de 10.
c. Si un nombre entier est terminé par 0 alors il est mul­ sible par 3 ».
a. La proposition P est-elle vraie ?
tiple de 10.
d. Si un nombre entier est terminé par 0 alors il n'est pas b. Donner h proposition réciproque de P.
Est-elle vraie?
multiple de 10.
c. Donner la proposition contra posée de P.
lluloire Est-elle vraie?
Euclide est le premier mathé­
maticien à démontrer que les
nombres premiers forment un ensemble infini. Ces
OÉMONTRER
nombres aux caractéristiques bien particulières pré­
sentent encore des mystères non élucidés. Leur nombre Le but de l'exercice est de démontrer par disjonction des
est infini, leur répartition semble régie par des lois que cas, que a = n(n* + 3) est pair pour tout entier relatif n.
nous ignorons encore de nos jours. Un mystère à éluci­
Compléter la phrase:
der pour les générations futures...
Euclide est un illustre mathématicien de l Antiquitè, qui a. Sachant qu'un nombre relatif n est soit pair soit impair
a uécu sans doute vers -300 auant J.-C. Ses trauaux alors n s'écrit sous la forme :
les plus remarquables concernent la géométrie et sont n = ....koùn = ....k+l aveckeZ.
rassemblés dans un ensemble de livres appelés « les élé­ b. En remarquant que : (2k +1/ = (2k + l)(2Ar +1) ;
ments » qui a été maintes fois traduits, de sorte qu’il est
montrer que (2k +l)2 = 4£* + 4* +1.
paruenu jusqu’à nous. On peut consulter cet ouvrage sur
le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de France. c. Montrer que si n= 2k +1 alors :
n(n* + 3) = 2(ïk3 + 6k2 +6k +2)

En déduire que a est pair.


d. En s'inspirant du raisonnement précédent, montrer
que si n = 2k alors a est pair.

© OÉMONTRER

Quel que soit l'entier relatif a, montrer que la différence


de deux multiples de a est un multiple de a.

© OÉMONTRER

Montrer que si n est pair alors 4n + 3 est impair.

/*L . H uliiviRlP nn/irrim rv kiAt*nr\r ftnrxifR e


EXERCICES
Entraînement

□ DÉMONTRER

Le but de l'exercice est de montrer par l'absurde que pour


© Tristan dispose d'étiquettes pour construire la

démonstration du résultat suivant :

tout entier n, est irréductible. « Quels que soient o et b deux entiers naturels non nuis,
n+1 n si a divise b et si b divise a alors a = b ».
Supposons que la fraction n'est pas irréductible, Reconstituer la démonstration.
c'est-à-dire qu'il existe un entier natureld >2 qui divise
DoncM'= 1 Donco = b
n et n + 1.

AIDE Donc s 1 Or o*0


On rappelle la propriété: quels que soient les entiers
Si b divise a Si a divise b I
a, betcavecoxO.
« Si o divise b et si a divise c alors o divise b + c et b - c. ùonca=k(k'a)= (kk')a

Doncfc = fc' = l
O DÉMONTRER

Montrer que si n est impair, alors 3n2 + n est pair. Donc g -(^')g = 0

Alors il existe k' e N tel que b = k'o


O DÉMONTRER

Montrer que si n est pair, alors -n2 + n +1 est impair.


Donco(l-*fc')=0 Donc 1-Mc'= 0

0 Quels
G + lOb+lOOb +
soient les
que
est
lOOOo
entiers a et b, démontrer que
un multiple de 11.
Or le seul diviseur positif de 1 est 1

Alors il existe k g N tel que a = kb

DÉMONSTRATION GUIDÉE

Le but de l'exercice est de montrer que a, quels que soient Dans les exercices Q à Q, dire quelles sont les affir­
a, b etc trois entiers relatifs avec a non nul, si a divise b mations vraies. Démontrer celles qui sont vraies ou
et si a divise c alors a divise 2b + cet a divise b-2c. trouver un contre-exemple pour celles qui sont fausses.
1. Recopier et compléter :
Si a divise b alors il existe k e .... tels que b = ka.
Si a divise c alors il existe k' €.... tels que c =.... o. Q Soit o et b deux entiers relatifs non nuis tels que o
divise b alors -a divise 2b.
Donc 2b + c=..............= a(...............).
Or.............. g Z donc a divise 2b+c.
© Soit a et b deux entiers relatifs non nuis tels que a
2. En suivant le même raisonnement montrer que a divise
b-2c. divise b alors a + b divise b.
3. Application
On considère un entier naturel n tels que n divise 2n+6 oetb deux entiers relatifs non nuis tels que o
et n divise n-5.
divise b alors a divise a - b.
a. Montrer que n divise 16.
b. Donner les diviseurs positifs de 16. En déduire les
Devinette !
valeurs possibles de n.
Aurélien dit à son amie Sonia : « Je pense à un nombre
inférieur à 500, qu'il est divisible par 23 et multiple de 5.
^3 Montrer que si l'entier naturel d non nul divise l'en­ Dis-moi à quel nombre je pense ! »
tier naturel n alors d divise 5n. Sonia réfléchit et lui répond : « Je peux pas répondre car
ily a quatre nombres possibles! »
0 Johnny n'a pas de mémoire et ne réussit pas à rete­ a. Donner les quatre nombres possibles trouvés par Sonia.
nir le code à quatre chiffres de son coffre-fort II se crée b. Aurélien lui dit alors « la somme de mes chiffres est un
donc un message pour lui permettre de le retrouver : nombre premier. Cela te suffit-il ? »
• le chiffre des milliers est le premier nombre premier ; Sonia lui répond « Non »
• le chiffre des centaines est le quatrième nombre premier Aurélien conclut « tous les chiffres de mon nombre sont
et il est multiple de 71. distincts»
Quel est le code de son coffre-fort ? Trouver le nombre pensé par Aurélien.
EXERCICES
Entraînement

104 Le chiffrement de César


Modélisation des problèmes
Le chiffrement de César est un procédé de chiffrement, très
à l aide de l'arithmétique ancien, qui consiste à effectuer un décalage, d'un nombre
fixédonné, dans l'alphabet. Le décalage évoqué par Suétone
Qy Un jeu vidéo dans sa biographie donnerait donc beu à ce tableau :
Emma et Tristan jouent à un jeu vidéo.
3 b € d e f « h i i k 1 m n o P A r » t u V w x y X
a. Emma gagne 5 points par partie tandis que Tristan D E F C H 1 K l M N O P Q R S T U V w X Y Z A B c
I
gagne 3 points par partie. Ils s'arrêtent de jouer lors­
qu'ils ont le même nombre de points. Pour chiffrer un message, il suffit alors de remplacer la

Combien de parties au minimum Tristan doit-il jouer de lettre prise dans h première ligne par la lettre correspon­

parties ? dante dans la seconde. Ainsi, « Seconde » se transforme

b. Même question si Emma gagne 8 points et Tristan en « Vhfrqgh ».


Pour déchiffrer le message, son destinataire ne doit
12 points.
connaître que le nombre de positions dont l'alphabet a

102 Les légionnaires romains bien rangés été décalé dans cet exemple le décalage est 3.
Un message a été chiffré « 5/)// ». Sans la clé de décodage
Une partie de l'armée de Jules César veut dompter le
on ne peut pas décoder !
village des irréductibles gaulois. Pour cela il place deux
La clé de décodage est l'unique nombre premier qui divise
légions devant les deux entrées du village en formant
26 180 et 18 837.
deux carrés.
Déchiffrer le message.
La plus grande des deux légions a 128 hommes de plus
que la plus petite. La plus nombreuse a 4 rangées de plus
Qg Chiffrement
que l'autre. Quel est l'effectif total de l'armée de Jules
À chaque lettre de l'alphabet, on associe un nombre
César présent devant les portes de l'irréductible village
gaulois ? entier compris entre 0 et 25 :

A B C D E F G H I
0 1 2 3 4 5 6 7 8

J K L M N 0 P Q R
9 10 11 12 13 14 15 16 17
S T U V W X Y Z
18 19 20 21 22 23 24 25

On définit un procédé de chiffrement de la façon suivante :


Étape 1 : à la lettre que l'on veut coder, on associe le
nombre m correspondant dans le tableau.
Étape 2 : on calcule le reste de la division euclidienne de
17m+8 par 26 et on le notep.
Étape 3 : au nombre p, on associe h lettre correspon­
dante dans le tableau.
103 Des grands carreaux dans la salle de bain En utilisant un tableur, on construit les lettres et leurs
1. a. Décomposer 135 et 210 en produit de facteurs pre­ lettres codes associées.
miers.
b. Déterminer un diviseur commun à 135 et 210 apparte­
nant à [10; 40].
2. Dans sa salle de bain, Mathias veut recouvrir le mur
situé au-dessus de h baignoire avec un nombre entier de
carreaux de faïence de forme carrée dont le côté est un
nombre entier en centimètre le plus grand possible. a. Quelle est la formule saisie dans la cellule B3 ? Et dans
a. Déterminer la longueur, en cm, du côté d'un carreau la cellule 84 ?
sachant que le mur mesure 210 cm de hauteur et 135 cm On rappelle que la fonction M0D(a,b) donne le reste de la
de largueur. division de a par b. À l'aide du tableau, coder LYON.
b. Combien faudra-t-il de carreaux ? b. Déchiffrer ZLYCT.

Miiivmir Ait/imiR rv kiAi


EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d’hier

« La mathématique est la reine des Sciences,


mais la théorie des nombres est la reine des
sciences mathématiques. »
Gauss

Carl-Friedrich GAUSS (1777-1855) est surnommé « le prince des mathématiciens » mais ses travaux ont
contribué tout autant à l'avancée de la science physique (en électromagnétisme notamment) et de l'astronomie,
que des mathématiques. On lui doit notamment des résultats très importants en algèbre. N'aimant guère
l'enseignement, il a cependant été le directeur de thèse de Riemann.
La légende raconte qu'enfant, alors que l'instituteur demande de calculer 1 + 2 + 3 +...+100, le jeune Carl-
Friedrich répond en un quart de seconde 5050, de quoi impressionner toute la classe.
Savez-vous comment il avait procédé ?

106 La formule du jeune Gauss 107 Nombre chanceux d'Euler


Soit S = 1 + 2 + 3 + ...2019 + 2020. Un entier naturel n est dit chanceux d'Euler si b fonc­
On peut remarquer que S = 2020 + 2019 + ...3 + 2 + 1. tion f(x) = x* - x + n ne donne que des nombres
a. En utilisant les deux écritures, calculer S + S, puis premiers pour tout entier naturelx compris entre 0 et
en déduire S. n -1. Le but du problème est de déterminer parmi les
b. Généraliser en donnant la valeur de 1 + 2 + 3 +... + n. entiers 3, 4, 5, 9, 11, 13 ceux qui sont des nombres
c. On considère la suite de chiffres chanceux d'Euler.
122333444455555... a. Montrer que 3 est un entier chanceux d'Euler.
où chaque entier est écrit autant de fois que sa valeur. b. Montrer que 4 n'est pas un entier chanceux d'Euler.
Quel est le 50e chiffre de ce nombre ? 3. Léonardo dit : « Pour les autres entiers, ceb fait
trop de calculs à faire, et si on utilisait un algorithme
pour réaliser les calculs», et il propose l'algorithme
Leonhard EULER (1707-1783) est ci-dessous :
un des plus grands mathéma­
ticiens du 18e s. Ses publi­ Fonction Euler (n)
cations nombreuses et de Pour iallant de làn-1
f*—iz-i-n
grande qualité, attestent
Fin Pour
de la grande qualité de ses
Retourner/
recherches dans le domaine Fin
des mathématiques, de la
mécanique céleste et de la Kate lui dit « Il y a une erreur dans ton algorithme car
physique de son époque. on n'a que le dernier calcul ! ».
Les nombres chanceux portent Modifier l'algorithme pour qu'il donne toutes les
son nom. Il a notamment démontré valeurs cherchées.
que 41 est un nombre chanceux. Conclure.

eO
EXERCICES
Entraînement

k
Travail en îlot A

duit reste inchangé si on permute les deux chiffres du


Âge de Cédric Villani
nombre.
Lorsqu'une année est bissextile, on ajoute un jour : le
On considère les entiers o, b, c et d compris entre 0
29 février. Si une année est divisible par 4 et n'est pas
et 9.
divisible par 100 alors c'est une année bissextile. Le
Le premier nombre est b dizaines et a unités et le
premier janvier 2020 est un mercredi.
second a c dizaines et d unités.
Quel jour est né Cédric Vilia ni ? Écrire l'équation répondant au problème et résoudre le
problème.
Cédric VILLANI est un mathémati­
3. Donner deux nouveaux nombres permutables.
cien et homme politique français,
né le 5 octobre 1973 à Brive-la- © Diversité dans l'unité
Gaillarde (Corrèze). En 2010, Il
Le nombre 5 040 possède 60 diviseurs (y compris bien
a remporté la médaille Fields
entendu 1 et 5 040 lui-même).
(récompense prestigieuse décernée
a. Faire la liste des diviseurs de 5 040.
aux mathématiciens de moins de
b. Pour chaque chiffre, 0,1,2, 3,4, 5, 6,7,8 et 9, trou­
40 ans, équivalente du prix Nobel).
ver un diviseur de 5 040 dont ce chiffre soit le chiffre

55 Nombres permutables des unités.


c. Déterminer un entier non nul qui admet des divi­
1. a. Calculer 46 x 96 et 64 x 69. Que constate-t-on ?
seurs faisant apparaître comme chiffres des unités
b. Calculer 32 x 46 et 23 x 64. Que constate-t-on ?
tous les chiffres 0,1, 2, 3,4, 5,6, 7, 8 et 9 ?
2. Dans cette question on va chercher tous les nombres
vérifiant cette propriété, c'est-à-dire tel que le pro­ D'après sujet 2017, Versailles Olympiades par équipe

Apprendre à chercher

© Comprendre un code-barres

Un code-barres est une suite de 8 ou 13 chiffres qui Puis on considère la somme S de ces produits :
donne la provenance et le numéro de tout article com­ S= 3 + 18 + 6 + 12 + 3 + 12 + 6 + 9 + 0 + 18 + 1 + 6
mercialisé. Les codes composés de 8 chiffres désignent = 94
les articles de petites tailles et ceux de 13 chiffres Il manque 6 pour arriver à la dizaine suivante de 94 qui
désignent les autres. est 100, donc 6 est la clé
Les 7 ou 12 premiers chiffres sont fixés et le dernier Par conséquent, le code-barres est 3664346306126 6
est calculé. a. Si B = 325039000947 la clé est-elle 4 ?
Comment calcule-t-on la clé ? b. Quelle est la clé de B = 301762040600 ?
Considérons le numéro A = 3664346306126.

Numéro 3 6 6 4 3 4 6 3 0 6 1 2 SAVIEZ-VOUS? Dans un code-barres de


Coefficients 3 3
8 chiffres, les deux ou trois
1 3 1 1 1 3 1 3 1 3
premiers chiffres représentent le pays de prove­
Produit 3x1 18 6 12 3 12 6 9 0 18 1 6 nance (300 à 379 sont dédiés à la France) : les deux
ou trois suivants représentent le numéro de membre
Dans la lr* ligne, on écrit le numéro de l'article ; dans de l'entreprise, et les deux ou trois suivants repré­
la 2e ligne, on écrit un coefficient relatif à chaque sentent le numéro de l'article produit. Cet ensemble
chiffre du numéro, en alternant le coefficient 3 et le compose un numéro de 7 chiffres et le dernier chiffre
est une clé de contrôle établie en fonction des sept
coefficient 1. Puis dans la 3* ligne, on calcule le pro­
chiffres précédents.
duit de chaque chiffre et de son coefficient.

ktiiivinir f\n>ieriiA rv kiA>*nnr nnr mm ert


EXERCICES
1 Approfondissement
r

k
+ NUMÉRIQUE
A
Exercices différenciés

112 Les nombres abondants Matteo veut refaire la kitchenette de son studio. Il
On dit qu'un nombre entier est abondant lorsqu'il est infé­ a acheté du carrelage carré de côté 45 cm, son construc­
rieur à la somme de ses diviseurs (autre que lui-même). teur lui prévoit une cuisine carrée de 2,3 m, mais ça ne
Exemples : convient pas à Matteo car il souhaite mettre un nombre
• 18 est un nombre abondant En effet les diviseurs de 18 entier de carreaux.
(autre que 18) sont : 1, 2, 3, 6 et 9. Il décide d'augmenter les dimensions de sa cuisine.
•1 + 2 + 3 + 6 + 9=21 et 18 < 21. a. Expliquer pourquoi il faudra augmenter d'un multiple
• 10 n'est pas un nombre abondant. En effet les diviseurs de 5?
de 10 (autre que 10) sont : 1, 2 et 5 et 1 + 2 + 5 = 8 et b. Matteo construit un algorithme :
10 >8. Affecter à n la valeur 230
Parmi les entiers suivants, rechercher lesquels sont abon­ Tant que..................*..........
dants : 30, 42, 51, 78 et 90. Affecter à n la valeur n + 5
Fin du tant que
Afficher/?

Quel est l'affichage de cet algorithme ?


c. Matteo souhaite que sa cuisine fasse plus de 3 m de
En posant x = o + b et y-a-b, montrer que côté. Modifier l'algorithme précédent pour obtenir la
(o + b)2-(o-b)2 = 4ob. longueur minimale voulue. Matteo demande une cuisine
Quels que soient les entiers a et b, démontrer que carrée de quelle dimension ?
(o + b)2 - (o - b)2 est un multiple de 4.

Qy Aujourd'hui il n'y a pas de cantine au lycée.


Plusieurs lycéens sont allés déjeuner à La Cabane, un bis­
114 Une piscine et un solarium tro près du lycée et Johanna doit collecter auprès des
Miranda veut installer une piscine de 4 m sur 10 m dans lycéens le montant total correspondant à l'addition.
son jardin. Elle souhaite également aménager une ter­ La somme recueillie est de 481 €.
rasse de n m de large, tout autour de celle-ci, où n est un Il n'y a que deux menus : l'un à 9 €, et l'autre à 14 €.
nombre entier. On note x le nombre de lycéens ayant pris un menu à 9 €
et y ceux ayant pris un menu à 14 €.
1. Faire un croquis de la piscine rectangulaire entourée
d'une terrasse. a. Sachant que le montant total de l'addition est de
a. Montrer que la surface à carreler est 4n(z?+7). 481 €, écrire la relation vérifiée parx et y.
b. Montrer que x < 54 et y < 35.
b. Montrer que, pour avoir une surface de terrasse de
120 m2, cela revient à résoudre l'équation n(n+7) = 30 c. Pour déterminer les valeurs dex et y, Johanna a écrit

avec n entier naturel. le programme suivant :

2. a. Donner les quatre décompositions de 30 en produit for x in range(lJB):


for y in range(l,B):
de deux facteurs entiers.
if 9ex*14ay>»481:
b. En remarquant que n<n + 7, donner les valeurs de n print(x,y)
qui sont solution de : n(n + 7) = 30.
c. Pour chaque valeur de n, donner la valeur de n + 7. En Compléter le programme de Johanna.
déduire l'unique solution du problème. L'exécuter, puis donner les valeurs possibles dex et y.
d. Johanna sait que moins de 10 élèves ont pris le menu à
3. Miranda a acheté 200 m2 de carrelage et donc souhai­
14 €. En déduire la valeur de x et y.
terait la terrasse la plus grande possible. Afin de ne pas
e. Quel est le nombre total d'élèves qui ont mangé à La
refaire tous les calculs, elle décide de calculer les sur­
faces pour ne{l;2;3;4;5;6}
Cabane?
an =4n(n+7)
et obtient les valeurs ci-contre n______ an
sur sa calculatrice. 1 32 a. Calculer 3* + 2 ; 332 + 22 et 3 3 32 + 2 22.
Quelle est la surface maximum 2 72 Peut-on émettre une conjecture sur le calcul de
3 120
possible ? 4 178
33 3... 332 + 222...22 où il y a n chiffres 3 et 2 ?
Quelles sont alors les dimen­ 5 240 b. Dans la suite, on pose N = 33 ... 32 + 22 ... 2.
sions totales du rectangle ter­ 6 312 Soit a un entier naturel avec n chiffres tous égaux à 1
rasse et piscine ? c'est-à-dire a=111... 1. Démontrer que 9a +1 = 10".

£A
EXERCICES
Approfondissement

c. En remarquant que 33 ... 3 = 3o et 22... 2 = 2a, expri­


122 le triplet de Pierre de Fermât
mer N en fonction de a.
On considère l'équation (E) : X" +1/1 = z" oùx, (/ etz sont
d. Démontrer que N = 10no + a et conclure.
des entiers naturels non nuis et n est un entier naturel
© a. Déterminer les longueurs d'un triangle rectangle nonnuL
1. a. Donner l'équation (E) pour n = 1.
dont les longueurs des trois côtés sont des entiers consé­ b. Si x = 4 et z = 5, quelle est la valeur de y ?
cutifs : en considérant que la longueur de l'hypoténuse
c. Si i/ = 12 et z = 56, quelle est la valeur dex ?
est l'entier n + 1, quelles sont les deux autres longueurs ? d. En déduire deux solutions de l'équation (E) pour n = 1.
b. Résoudre le problème posé. 2. a. Montrer que le triplet (3 ; 4 ; 5) est solution de (E)
pourn= 2.
® Soit u et d deux entiers naturels tels que u soit com­
b. Le triplet (9 ; 40 ; 41) est-il solution de (E) ?
pris entre 0 et 9.
......................... ~............................
On considère le nombre N définie par N = 10d + u.
saviez-vous? • Pour n = 1 l’équation admet une
a. Que représentent u et d pour N ? infinité de solutions et cette
b. Montrer que si N est divisible par 17, alors d - Su est équation a été résolue dés l’antiquité par des mathéma­
divisible par 17. ticiens comme Pythagore. Euclide ou encore Platon.
c. Montrer que si d - Su est divisible par 17, alors N est • Pour n = 2, l’équation a encore une infinité de solutions
non nulles appelées les triplets pythagoriciens, dont le
divisible par 17.
plus petit est (3.4.5).
d. Donner un critère de divisibilité par 17.
• Pour n > 2. Pierre de Fermât (1605-1665) (On n’est pas
e. En utilisant les questions précédentes, déterminer si sûr de son année de naissance), magistrat, mais surtout
les nombres 4 352 ; 7 038 ; 1 428 et 867 sont-ils divi­ mathématicien français publie un théorème affirmant
sibles par 17 ? que cette équation riadmettait pas de solution. L’histoire
dit qu’il auait établi une démonstration mais personne ne
l’a uu ni retrouvée !
Le problème ci-dessous conduit à une équation en
Il faudra plus de trois cents ans et de nombreuses tenta­
hommage à Diophante. Et sur sa tombe on peut lire un tives pour enfin trouuer une démonstration au théorème
poème. de Fermât :
Résoudre l'énigme posée. • En 1857. le théorème a été vérifié pour presque tous les
Des jours assez nombreux que lui compta le sort. entiers inférieurs à 100 par Sophie Germain (1776-1831)
une mathématicienne française. Pourtant une vérifica­
Le sixième marqua le temps de son enfance ;
tion d’un théorème pour de nombreuses valeurs ne per­
Le douzième fut pris par son adolescence.
met pas de considérer le théorème démontré. Sophie
Des sept parts de sa vie, une encore s'écoula, Germain le sait mais elle ne réussit pas à faire une
Puis s'étant marié, sa femme lui donna démonstration générale c’est-à-dire pour tout entier n.
Cinq ans après un fils qui, du destin sévère Alors il faut attendre l’aube du 21* siècle pour que la
Reçut dejours hélas ! deuxfois moins que son père. démonstration soit établie et ualidée par la communauté
De quatre ans, dans les pleurs, celui-ci survécut. mathématique. Ce théorème général ne fut démontré
qu’en 1995 par Andrew Wiles. mathématicien britan­
Dis, si tu sais compter, à quel âge il mourut.
nique. professeur à l’université d’Oxford !
>•••••••••••••••••••»•••••••••••<•••••••••••mmm•«••••••••»

SMÎu-VOUS? Diophante est mathématicien


J grec : qui a vécu à Alexandrie au Olympiadesuù
3® siècle Quant J.-C.
Il étudiera les équations de la forme ax + by = c avec a. 123 Un nombre formidable !
b. c. x et y entiers. On considère l'ensemble des nombres entiers strictement
Ces équations portent le nom d’équation diophan- positifs. On définit l'opération «collage» de deux
tienne. nombres entiers N et M par M*N = MN. Ainsi 6*4 = 64 ;
35*2 = 352 ,-17*35=1735.
Un entier N est formidable si N diviseM*N pour tout entier M.
a. Montrer que 2 est formidable.
Les nombres de Mersenne
b. 3 est-il formidable?
Les nombres de Mersenne sont les nombres de la forme
c. Combien y a-t-il de nombres formidables à un chiffre ?
M„ = 2n -1 où n est un entier naturel. Pour les valeurs de n
d. Combienya-t-ildenombresformidablesinférieursà2020?
suivantes, calculer M„ et chercher si M„ est premier ou non :
D'après les Olympiades académiques 2005 Montpellier
a. n=3 b. n=5 c. n=7 d. n=ll

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CALCUL LITTÉRAL
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LES BABYLONIENS ont joué un rôle important
dans l'émergence des mathématiques. Pour effectuer

une division, ils avaient recours au produit =ax


puis à une table d'inverses comme celle-ci (conservée
au musée du Louvre et datée de 2 300ans!) pour
convertir un nombre en son inverse.

Exercices
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités
d'application

Développer et factoriser une expression algébrique


O Oà©
Résoudre une équation
o ©à©
Modéliser une situation
o QaQ
Résoudre une équation à l'aide de fython
o Q
• MISE EN ROUTE .*
X____ I

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre
Dans les exercices suivants, on propose
■ Connaître les règles de distributivité.
plusieurs réponses mais une seule est cor­
• La distributivité simple : recte. Laquelle ?
a(b+c) = ab+ac

• La double distributivité :
0 Développer x(3x + 7) :
a. 4x + 7 b. 3x2 + 7
(a + b)(c+d) = ac+ad + bc + bd
3x
c. 2 + 7x d.IOx2

■ Résoudre une équation du type ax + b - 0, avec a * 0.


0 Développer (x + 2)(x +3) :
a.x2 + 5x + 6 b.2x + 5
ax + b = 0 équivaut à ax = -b
gx2 +6 d.x2+2x + 6
d'où x = — (on peut diviser par a, car a * 0).
a
Q Résoudre 3x -11 = 0 :

■ Manipuler les racines carrées.


a. x =
11
3 -4
• Pour tous réels a et b positifs :
x/axb = <ax Vb

• Pour tous réels o et b positifs et b * 0 :


Réduire A = v 12 :
a.A = 2 b.A = 6
c.A = 3,46 d.A = 2>/3
• Pour tous réels a positifs et pour tout entier n :
Æ" = -Ta”
0 Simplifier B = :

14
b.B=7
12 0
■ Utiliser les règles de calculs de fractions.
17 64
• Pour tous réels o, b, c avec b * 0 et c * 0 : d.B =
8 12
a axe
b~ bxc 5

• Pour tous réels a, b, c avec b * 0 : 0 Simplifier C= j :


a c _a+c
~b + ~b~~T a.C = | b.C=^ c.C = l
o 3
• Pour tous réels a, b, c, d avec b, c et d non nuis :
5
a

0 Simplifier l'expression D =
6.
3 *
d

■ Simplifier des expressions algébriques. Simplifier l'expression


x-7x + 5-ll
a. -8x + 6 b.6x + 6
-6x-6
c. d.6x-6

O aivvènaa I
Une identité est une égalité entre deux expressions algébriques, vérifiée quelles que soient les
valeurs attribuées aux variables. On pourra indifféremment remplacer ces variables par des nombres
ou des expressions algébriques.
Les identités remarquables sont utilisées entre autre pour développer et factoriser.

Identité remarquable sur le carré d’une somme


Théorème 1
Quels soient les réels a et b on a :
O (a +b]‘=a2 +2ab+b2
forme factorisée forme développée

Démonstration
On utilise la double distributivité en écrivant (a + d)2 = (a + d)x (o + b)
Ainsiona(o + b)2 = (o + d)x(o + d)=oxa + oxb + bxa + bxd

= a2 + ab + ba + b2 la multiplication étant commutative on a ab = ba


= o2 + 2ab + b2

O Identité remarquable sur le carré d’une différence


Théorème 2 |
Quels que soient les réels a et b on a :
© (a-b)2 = a2-2ab+b2
forme factorisée forme développée

; Démonstration
; (a-fc/ = (a+(-à))î
En mathématiques, une astuce très
• On utilise l'identité remarquable O :
efficace pour résoudre un problème
: (a+(-b))2 =a2 + 2a(-b)+(-b)2 est de se ramener à un problème
quon sait déjà résoudre I .
= a2 -2ab+b2

G Identité remarquable sur la différence de carrées


Théorème 3 |
Quels que soient les réels a et b on a :
© (a + ô)(o-b)=o2 - b2
forme factorisée forme développée

: Démonstration
: (a + b)(a-b) = axa-axb+bxa-bxb
= a2-ab+ba-b2
: Or ab=ba.
: Donc (a + b)(a-b) = a2 - b2.
I

■ COURS


r
Méthode ■*
COMMENT DÉVELOPPER UNE EXPRESSION ?

■ Développer(3x + 4)2, puis(5x-2)(5x +2).

-♦Quedoit-on faire ?
Développer une expression algébrique.
Cela signifie la transformer en somme (ou en différence) de termes.

-♦ Comment s'y prendre ?


Pour transformer une écriture, on utilise la distributivité ou les identités remarquables.

^Solution")
Dans(5x-2)(5x + 2M
Icionidentifiea = 3xetô = 4 (a+rf.___
Ici on identifie a = 5x et b = 2 on reconnaît
(o-6Xo + <>). J
(3x + 4)2 = (3x)2+2x(3x)x4 + 42 (5x-2)(5x + 2) = (5x)2-2z

= 32x2 + 24x + 16 = 52X2 -4


= 9x2+24x+16 = 25x2-4

► Illustration géométrique du carré d’une somme


Dans cette partie a et b vont représenter des longueurs, ce seront ab b2 b
donc des réels strictement positifs.
On considère un carré de côté a + b. Il contient un carré de côté a o+b
et un carré de côté b ainsi que deux rectangles d'aire identique.
a2 ab
L'aire du grand carré est : (a + ô)z.

L'aire du grand carré est aussi a2 + b2 +ab+ab.


<
D'où l'égalité (o + ô)2 = a2 +2ab+b2. a+b

COMMENT FACTORISER UNE EXPRESSION?

■ Factoriser A = x2 - lOx + 25, puis B = (4x -1)2 - 9(x + 2)2.


%
i
-♦ Que doit-on faire ? •
Factoriser une expression algébrique, cela signifie la transformer en produit de facteurs. *

-♦ Comment s'y prendre ? *


*
Pour transformer une expression on utilise la distributivité ou les identités remarquables. *
i

/ Solution /

On remarque que: Factorisons (4x -1)2 - 9(x + 2)2.

x2-10x+25 = x2-2x5x+5z. Pour tout réelx, on a :


(4x -1)2 - 9(x+2)2 = (4x -1)2 - 32(x + 2)2
On reconnaît l'identité Dansx2-10x + 25.
remarquable 0. on reconnaît = (4x -1)2 - (3(x + 2))2 = (4x -1)2 - (3x + 6)2
O2-2oô+ô2. .
On identifie a = x et b = 5. = [(4x -1)+(3x + 6)][(4 x -1)- (3x+6)]
donc A = x2 - lOx + 25 = (x - 5)2.
= [4x-l + 3x+6][4x-l-3x-6]

= (7x+5)(x-7)
k y

ri O ^ta^aaa aavvéRti I
Pour éviter qu'apparaissent des racines carrées au dénominateur Pour multiplier numéroteur
d'un quotient on transforme celui-ci en utilisant la troisième identité J «t dénominateur par 1-V3.
remarquable. En effet : ",ou< ***
-2 -2x(1-73) -2(1-73) -2(1-73) -2(l->/3) ^<22-------------------------------->

1 + 73 (l+>/5)x(l—73) 12-V32 1-3 ”2

Théorème 4 'l
Soit a, b, c, d des nombres quelconques appartenant à Q avec d > 0 z\.b+c4d * 0.

Soit A = —°—f-, pour écrire A avec un dénominateur rationnel, on multiplie numérateur et déno-
b + c>Jd
minateur par b-c4d, en ayant préalablement démontré que b-c Jd est un réel non nul.

Démonstration
a o(b-c>/d) a(b-cyfd)
. Le dénominateur est bien rationnel.
b + c>Jd (b + cJd){b-C\fd) &-c2d

► Vocabulaire
b-c4d estappelé la quantité conjuguée deb + c4d.
À noter: la quantité conjuguée de b + c4d e$tb-c>Jd.

3. APPLICATION À LA RÉSOLUTION D'ÉQUATIONS

Théorème 5 (admis)
Dans R, un produit de facteurs est nul si et seulement si au moins l'un des facteurs est nul.

► Méthode usuelle
Étape 1 :on ramène l'équation à résoudre à une équation équivalente du typeA(x)=0.
Étape 2 : on factorise A(x) en l'écrivant sous la forme d'un produit de facteurs.
Étape 3 : on utilise le théorème 5.

► Exemple
Dire qu'une équation • cquiuaut à *
Résoudre dans R l'équation (EJ : x2 = -. une autre équation signifie que
les ensembles de solution des
deux équations sont identiques
Étape 1 : x2 = y équivaut à x2 - y = 0.

Étape 2 : l'équation peut aussi s'écrire x2-Q) = 0, on reconnaît l'identité remarquable ©.

/1
"Q) /
-GJ
1 \/ 1 \ = 0.
= 0 équivaut à (x+|^x-|)
On factorise : x2

Étape 3 : un produit de facteurs est nul si et seulement si au moins l'un des facteurs est nul.
.. . 1 n 1 o u. 1 1
Ainsi x + - = 0 ou x - - = 0, soit x = -- ou x = -.
2 2 2 2

L'ensemble des solutions noté S de l'équation (EJ est S

c<e
I

■ COURS

► Méthode COMMENT RENDRE RATIONNEL UN DÉNOMINATEUR ?

1. Indiquer la quantité conjuguée de 3 + 77 et 5 - 4Ï.

Comment s'y prendre ?


Dans l'expression numérique écrite sous la forme b + cJd (attention, c peut être négatif),
la quantité conjuguée estb-cjd.
On écrit alors la quantité conjuguée de l'expression numérique.

/ Solution /
La quantité conjuguée de 3 + 77 est donc 3-77.
La quantitéconjuguéede5-77 est 5+72.

1 3 5-76
2. Rendre rationnel le dénominateur des expressions A =----- -j=, B =-----f= et C =------- 7=
6-72 5-72 2-76

Que doit-on faire ?


Rendre rationnel un dénominateur, c'est faire en sorte que le nombre écrit au dénominateur
ne contienne pas de racines carrées.

Comment s'y prendre ?


Après avoir vérifié que la quantité conjuguée du dénominateur est non nulle, on multiplie
numérateur et dénominateur par la quantité conjuguée du dénominateur, puis on utilise
l'identité remarquable €). On obtient un dénominateur sans racines carrées.

) Solution /

•Pour l'expression de A, on multiplie le • Pour l'expression B, on multiplie numérateur et


numérateur et le dénominateur par la quantité dénominateur par la quantité conjuguée
conjuguée 6+77. On a tout d'abord de 5 - 77, c'est-à-dire par 5 + 77 :

1 6 + 77 vérifié que la quantité


3 _ 3x(5+>/2)
A =--------- r — ---------- —------------- — conjuguée 6 + 41 était
6-77 (6-77)(6 + 77) bien différente de O, 5-72 (5-VS)(5+V2)

6+77 15 + 377
62-772 ~52-772

6+77 15 + 377
" 36-2
25-2
_ 6+77
15 + 372
34 23

• Pour l'expression C, on multiplie numérateur et dénominateur par la quantité conjuguée de 2- 76,


c'est-à-dire par 2 + 76:

c_5-7ô_(5- 76 )(2 + 76) _ 5x2 + 576-76x2-762

”2-76 "(2-76)(2 + 76)_ 22-76?

/*L O ai zmii • I
Théorème 6 |
Quels que soient les réels a, b et c, si a < b alors a + c < b + c.

Démonstration Méthode
b+c-(a + c)= b+c-a-c= b-a • Que doit-on faire ?
Ora<d, doncô-a>0 Comparer a + c et ô + c.
Doncd + c-(a + c)> 0 • Comment s'y prendre ?
ce qui prouve quea + c < b+c. Il faut déterminer le signe de leur différence.

Ce théorème permet
Théorème 7 ] / d additionner des membres
d inégalités de même sens
Quels que soient les réels a, b, c et d. Si a < b et <d alors a+c<b+d. ------------------------------------ z

Démonstration Méthode
b + d-(a + c)= b+d-a-c = (b-a)+(d-c) • Que doit-on faire ?
ora<b, doncd-a>0 ; Comparer a + c et b+d.
etc<d, doncd-c> 0. • Comment s'y prendre ?
Ce qui prouve que(ô-a) + (d-c)>0. Il faut déterminer le signe de leur différence.
D'oùa + c< b+d.

Théorème 8 |
Quels que soient les réels a, b etc
1er cas. Siacô et si c>0 alors axc<bxc.
2ecas. Sia<detsic<0alorsaxobxc.

Démonstration Méthode
• lercas :c>0 • Que doit-on faire ?
Dans ce cas b-a et c sont deux réels stricte­ Comparer ac et bc.
ment positifs, donc le produit (b-a)c est • Comment s'y prendre ?
strictement positif. Il faut déterminer le signe de leur différence.
bc-ac > 0, ce qui signifie que ac < bc. On écrit donc la différence : bc-ac = (b-a)c.
• 2e cas : c < 0 Par hypothèse b-a est un réel strictement
Dans ce cas b-a est un réel strictement posi­ positif, bc - ac est donc du signe de c.
tif et c un réel strictement négatif, donc le
produit (b-a)c est strictement négatif.
bc - ac < 0, ce qui signifie que ac > bc.

CO
I

■ COURS

► Méthode COMMENT RÉSOUDRE UNE INÉQUATION ?

1. Résoudre dans [R l'inéquation 4x +1 > 0.


2. Résoudre dans R l'inéquation 3x + 5 > 5x +1.

Que doit-on faire ?


Résoudre dans R une inéquation, dont l'inconnue est x, c'est trouver les valeurs de x
qui vérifient l'inéquation.

Comment s'y prendre ?


On utilise les théorèmes sur les inégalités pour aboutir aune expression de la forme x <... ou x >....

) Solution / « équivaut à » signifie « a le même’X


ensemble de solution ». On utilise
1.4x +1 > 0 équivaut à4x + l- l>0-l
les théorèmes 6.7 et 8 pour
4X>-1 transformer les inégalités sans
|x4x>-x(-l) changer l’ensemble des solutions^y

1
X> 4 est positif, donc cela ne

change pas le sens de l’inégalité. .


L'ensemble des solutions est S

2.3x + 5 > 5x +1 équivaut à 3x + 5 - 5x > 5x +1 - 5x


-2x+5>l
-2x+5-5>l-5
Attention ! - - est négatif. \
-2x>-4
Donc il faut changer
-|(-2x)<-|(-4)
le sens de l'inégalité. y

x<2
L'ensemble des solutions estS= ]-«®;2[.

b COMMENT UTILISER LES THÉORÈMES SUR LES INÉGALITÉS ?


4 _---------------------------------------------------
■ Soit x et y deux réels tels que -5 < x < 7 et -2 < y < 1.
Démontrer que -13 < 2x- 3y< 20.
) Solution y

On sait que -5 < x < 7, donc d'après le théorème 8 on a :


-5x2<2x<7x2 (car 2>0)
soit-10<2x<14.
De plus on sait que -2 < y < 1, donc d'après le théorème 8 on a :
-2 x (-3) > (-3) > 1 x (-3) (car -3 < 0)

soit 6 > -3y > -3, et donc-3<-3t/< 6.


-10<2x<14
Ainsi on sait que
et —3<—3t/<6
Les inégalités sont de même sens, donc d'après le théorème 7, on a :
-10-3 < 2x-3y< 14 + 6, soit-13<2x-3t/<20.
v y

ri O ^«a^aia aavvéRti I
CAPACITÉS ; Développer et factoriser

Q une expression algébrique


1. Soit x et y des réels quelconques. Développer les expressions suivantes :

b.
2-(2x-l)(5x + 2)

2. Soit x un réel quelconque. Factoriser les expressions suivantes :


a. 25x2 + 40x +16 b. (4x + 3)(x -1)+2(2x + 7)(4x + 3)

► Solution . Méthode
ri 4 ÿ —On reconnaît l'identité remarquable O.
l.a. Développons —x +ji/1 .

2 14
(g + b) = a2 + 2ab + b2 : on identifie a = ~x et b = -y.

Ainsi pour tous réels x et y, on a : —On transforme les écritures en


utilisant les identités remarquables ou
+ =f|x] +2x|xx|
1 ÿ+
G-)’ la distributivité.

O (a + bf = a2 + 2ab + b2 a(b+c)= ab+ac

1,4 16 ,
GP O (a-b)* = a2-2ab + b2 (a+b)(c+d)
© (a + b)(a- b) = a2 - b2 = ac+ad+bc + bd

= _x2 + _^ + _z/
développer développer

b. Développons tout d'abord (2x - l)(5x + 2).


(a + b)(c + d) = ac+ad + bc + bd. —On reconnaît la règle de double
distributivité (a + b)(c + d).
Ainsi pour tout réelx :
(2x-l)(5x + 2) = 2xx5x + 2xx2-lx5x-lx2
—> On simplifie les égalités trouvées à
= 10x2 + 4x-5x-2
l'aide de ces transformations d'écriture
= 10x2-x-2 pour conclure.
Ai nsi 2 - (2x - l)(5x + 2) = 2 - (10x2 - x - 2)

= -10x2 + X+4 —Attention : le signe - s'applique à tous


les termes à l'intérieur des parenthèses.

On reconnaît l'identité remarquable O.


2.a. Factorisons 25x2 + 40x +16.
Pour tout réelx, on a :
25X2 + 40x +16 = (5x)2 + 2 x 5x x 4 + 42

On reconnaît a2 +2ab + b2 On transforme les écritures en utilisant


IPour reconnaître les identités remarquables.
On identifie a = 5x etb= 4. les identrtes remarquables
lentrtés remarauables
25x2 + 40x + 16 = (5x + 4)2 a2 +2ab+b2 =(a + bŸ
il faut les apprendre
par cœur I a2-2ab +b2 =(a-bf

© a2 - b2 = (o + b)(a-b)

b. Factorisons (4x + 3)(x-1)+ 2(2x + 7)(4x + 3).


ab+ac = a(b+c)

Pour tout réelx, on a : factoriser


(4x + 3)(x -1) + 2(2x + 7)(4x + 3)
= (4x + 3)[(x-l)+2(2x + 7)] Le facteur commun est(4x + 3).

= (4x + 3)[x-l + 4x + 14]


= (4x + 3)(5x + 13)
• CAPACITÉS
Résoudre une équation
Résoudre dans IR les équations suivantes :
a. (5x + 3)2 = 4 (E.)
b. 3( 2x+7)(2x - 4) = 4(x + 4)(2x + 7) (E2 )

► Solution . Méthode
a. Résolvons (EJ —> Étape n° 1
■ (5x + 3)2 = 4 équivaut à (5x + 3)2 - 4 = 0. On se ramène à une équation
L'équation est équivalente à (5x +3)2-22 = 0. équivalente du type A(x) = 0.

■ On factorise:
—Étape n° 2
[(5x + 3) + 2][(5x + 3)-2] = O
On factorise A(x).
[5x+3+2][5x+3-2] = 0
On reconnaît l'identité remarquable ©
(5x + 5][5x + l] = 0
az - bz = (a + b)(a - b)
aveca = 5x + 3etb = 2.
Ainsi 5x + 5 = 0 ou 5x +1 = 0
5x + 5—5=0-5 ou 5x+l-l=0-l
5x = -5 ou 5x = -l —Étape n° 3
1 Un produit de facteurs est nul si et
ou x = --
5 seulement si au moins l'un des facteurs
1 est nuL
ou x = _5

L'ensemble des solutions de l'équation (Ej ) est :

b. Résolvons (E2)
—> Étape n° 1
■ 3(2x + 7)(2x - 4)= 4(x + 4)(2x + 7)
On se ramène à une équation
équivaut à :
équivalente du type A(x) = 0.
3(2x + 7)(2x -4)- 4(x + 4)(2x + 7) = 0.

■ On factorise 3(2x + 7)(2x- 4)- 4(x + 4)(2x + 7) = 0 —Étape n° 2


(2x + 7) 3(2x-4)-4(x + 4)]=0 On factorise A(x).
(2x + 7) 6x-12-(4x + 16)] = 0 Ici, on identifie un facteur commun :

(2x + 7)[6x-12-4x-16]= 0 2x + 7.

(2x + 7)[2x-28] = 0

■ Ainsi 2x + 7 = 0 ou 2x-28=0
2x=—7 ou 2x = 28
7 28 —Étape n° 3
x = -- OU X=y = 14.
On utilise le théorème : « un produit
L'ensemble des solutions de l'équation (E2) est : de facteurs est nul si et seulement si
au moins l'un des facteurs est nul ».

/'L.--*.. O /•àIAIII IITTrR4l l


CAPACITÉS •
— _ ** Modéliser une situation

4. Développer l'expression de c(x).


5. Patrick sou haite trouver la valeur dex pour laquelle la piscine a un volume est 38 m3.
a. Démontrer que x vérifie l'équation : 15x2 + 38x -136 = 0.
b. Développer (15x + 68)(x-2), puis en déduire la valeur dex.

► Solution Méthode
1. La largeur de la piscine est de 2x + l, la longueur de Le volume
d'un parallélépipède
x+ 2 et la hauteur de 2; donc:
rectangle est:
o(x) = (2x + l)(x + 2)x 2, soita(x) = 2(2x + l)(x + 2).
V=Lx€xh
2. Le volume vert est un prisme ayant pour base un
triangle rectangle d'aire 1x|x x1 = lx Le volume d'un prisme de base
d'aire B et de hauteur h est :

V = Bxh
et de longueur x + 2 ; ainsi d(x)= yx(x + 2).
4

3. c(x) = o(x)- b(x) = 2(2x+l)(x+2)-^x(x + 2)

-lx] = (x+20X+2) —On remarque la présence d'un facteur


= (x + 2) 2(2x + l)
commun :x + 2

—Pour développer on utilise la double dis­


tributivité :
(a + b)(c + d)= ac + ad + bc + bd

5.a. c(x) = 38 équivaut à ~x2 + y x + 4 = 38 —On ajoute -38 à chaque membre puis on
multiplie chaque membre par 4.
yX2 + yX + 4-38 = 0

d'où 15x2 + 38x-136 = 0.

b. (15x + 68)(x - 2) = 15x2 - 30x + 68x -136 —On utilise encore la double distributivité
pour développer.
= 15x* + 38x-136
c(x)= 0 équivaut à (15x + 68)(x-2)= 0
15x + 68=0oux-2 = 0, d'oùx = -^ oux = 2.
—Un produit de facteurs est nul si et seu­
lement si au moins l'un des facteurs est
x étant positif la seule solution est x = 2.
nul.
Résoudre une équation à l'aide de Python
Le calcul formel permet de manier des expressions algébriques sans
affecter de valeurs numériques aux lettres. C'est ce que l'on fait lorsqu'on
factorise ou développe une expression.
On saisit les instructions directement dans la console de Python (en lan­
çant EduPython par exemple) ou dans la page https://live.sympy.org/
(avec un navigateur Internet).
O On commence par importer les instructions de la bibliothèque Sympy
en écrivant dans la console : f rom sympy import ♦
‘signifie « importer toutes les instructions »
0 On déclare les variablesx et y en écrivant : ix*y=$y|»bois('xzy,)|
1. Développer à l'aide de la fonction expand : (x + y)2 et (x - 3)(2x + 3y)
2. Factoriser à l'aide de la fonction factor :(x-l)2-(3x + 5)2.

3. Pour résoudre une équation du type A(x)=0 on utilise la fonction


solveset : solveset (A(x) )
En remplaçant A(x) par son expression en fonction de x, résoudre les
équations x2 + 4x-5 = 0 et(3x + 7)2 = 4.

► Solution . Méthode
1. Développons (x + y)2 en écrivant dans la console : —On développe avec la fonction expand.
Ne pas oublier que x2 s'écrit x* * 2
Console Python

>>> expand((x+y)**2)
x**2 ♦ 2*x*y + y**2
Conclusion : (x + y)2 = x2 + 2xy + yz

Développons alors de la même façon (x - 3)(2x + 3y) :

onsole Python
>>> expand((x-3)*(2*x+3*y))
2*x**2 ♦ 3*x*y - 6*x - 9*y —En calcul formel le symbole multiplier
est toujours spécifié.
Conclusion : (x- 3)(2x + 3y) = 2x2 + 3xy -6x-9y
On n'écrit pas 2x mais 2*x

2. Factorisons (x -l)2 - (3x + 5)2 :

Console Python
»> factor((x-l)**2-(3*x+5)**2)
-8*(x ♦ l)*(x ♦ 3)
Ne pas oublier le symbole multi­
Conclusion : (x-1)2 -(3x + 5)2 = -8(x + l)(x + 3) plier entre les deux facteurs (x-3) et
(2x + 3y).
3. Résolvons x2 + 4x - 5 = 0 :

>>> solveset(x**2+4*x-5,x)
1)

Conclusion : les solutions sont S = {-5 ; 1} :


Pour finir, résolvons(3x + 7)2-4 = 0 :

Console Pytt —Pour résoudre (3x + 7)2 = 4, il faut se


>>> solveset((3*x+7)*»2-4) ramènera une équation du type A(x) = 0,
(-3, -5/3} soit ici (3x + 7)2-4 = 0.

Conclusion : les solutions sont S


Le coin MEMO

Les points essentiels du chapitre

Jb^y e^ui£on4 <t

Des automatismes à avoir


Connaître par cœur : Pour résoudre une inéquation on utilise :

J Identités remarquables o< b équivaut ào + c < b + c.


Quels que soient les réels a et b : Si c > 0. alors a < b équivaut à ac < bc.
(o + b)2 = a2 + 2ab + b2 Si c < 0. alors a < b équivaut à ac > bc.
(a-b)2 = a2-2ab + b2
(a - b)(a + b) = a2 -b2
---------------- ► développer
■<---------------- factoriser
Des erreurs à éviter
I Règles de distributivité
Quels que soient les réels a. b, c et d : —Ne pas confondre développer et
a(b + c) = ab + ac factoriser !

(a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd —> Il est souvent plus astucieux de factoriser

Pour résoudre une équation (autre que pour pouvoir résoudre une équation.

du premier degré) on utilise le théorème : —> Les identités remarquables peuvent se lire
A x B = 0 si et seulement si A = 0 ou B = 0. dans les deux sens : soyez vigilants à ne pas

' Pour établir une inégalité on utilise aussi : développer si l’on demande de factoriser.
a<b —> On ne peut effectuer que des sommes
• , entraîneo + c< b + d.
c<d d’inégalités de même sens.
EXERCICES
Application directe

Pour les exercices Q à JJ, développer chaque expression.


Développer une expression algébrique Q a. (x-8)2 b. (5x +1)2
-> voir Capacité O P- 70 c. (x —l)(x + l) d. 3(x + l)(x + 5)
e.(3x + 4)2 f.-2x(x-l)
À L’ORAL
Oa- (4x -1)2 - (*+6)2 b- (3x+7)2 -

0 Soit a, b,cetd des réeb quelconques. c. 6(5x - 2)(5x + 2) - 3(x + 6)2 d. (2x + 3)(3x - 4)
Compléter: e. (4x + 3)(4x - 3)+(4x + 3) f. (4x - 5)(3x - 7)
a.o(b + c) =.............. b.(o + b)2 =..............
© a. (-8x + l)(3x-4)
c.(a + b)(c+d) =.............. d.(a-b'f =.............. b. (3x-8)(3x + 8)
e. (o + b)(a -b)=.............. f. (a + b)c =.............. c. 3-(6x+7)2 d. (x72-8)2

0 Soit a et b deux réels quelconques.


Compléter: Un® seul® réponse exacte
a. a2 + 2ab + b2 =.............. b.tf-Zab+b2 =..............
1. (X - 3)(2x - 5) est une forme :
c.o2-b2 =......... d.o(b-c) =..............
a. développée b. factorisée

0 Parmi les expressions suivantes, reconnaître les


2.6x2 - 5x + 3 est une forme :
a. développée b. factorisée
formes factorisées et les formes développées :
a. a2-b2 b. (a + b/ c. (a-b)(a + b) © Pour développer (2x -1)2 on utilise :
d.(o-b)2 e.a2 + 2ab+b2 ta2-2ab+b2
a. (a + bf = a2+2ab+b2 b. (o-b)2 = a2-2ab+b2
c. (o + b)(o - b) = a2 - b2 d. h double distributivité
O Parmi les expressions suivantes, reconnaître les
formes factorisées et les formes développées : Pour développer (3x-l)(-2x + l) on utilise:
A = (x-5)(x+7) B = (2x + 3)(x-2)+8 a. (a + bf = a2 +2ab+b2 b. (a-bf = a2-2ab+b2
C=3x2-7x+2 D = x(x + l)+7
c. (a + b)(o - b) = a2 - b2 d. h double distributivité
r 1 , 3
E = x(x + l)(x+7) F = -x2 +—x + 1
3 4 La forme développée de (x - 3)2 - 22 est :
a. (x-3)2-4 b. x2-6x +5

c. (x-5)(x-l) d. (x-3)(x-3)-4
QUESTIONS FLASH

Quelle identité remarquable faut-il utiliser pour


Pour les exercices 0à(D. développer chaque expres­
développer les expressions suivantes? (On demande
sion.
juste d'énoncer l'identité remarquable reconnue.)
a. (2x-l)2 b. (2x + 3)2 c.(x-5)2 ©A = (2o + 3b)2 B = (3x-</)2
C = (4u-5v)2 D=(o-3b)2-(2o + b)2
d.(x+l)(x-l) e.(2x-5)(2x + 5) +

Pour développer les expressions suivantes, faut-il


utiliser une identité remarquable ou les règles de distri­

d-Q‘'-à4Iu+H
butivité? ,
a. (4x—3)(4x+3) b. x(x + -j c.(7x-l)(7x-2)

d.^x + |) e.(x + 4Xx-5) f.^|x-3^

Démontrer que pour tous réeb a et b:


• (a + b)2 +(o - b)2 = 2(a2 + b2) O a. x(x + l)(x+2) b.(x+7)(x-3)(x-2)
•(a + bf-(a-bf = 4ab c. (2x-l)(x+2)(3x + 2) d. (xV2- 3)(2x + 5>/2)

O /•.i/‘iai iirvéR*a I
EXERCICES
Application directe

o L'identité remarquable (a + b)z peut être utilisée QUESTIONS FLASH


pour calculer facilement le carré des nombres qui se Dans les exercices 0 et 0. trouver le facteur com­
terminent par 1 comme 312 : mun dans chaque expression.
En effet 312 = (30 +1/ = 3O2 + 2 x 30 x 1 +12 ce qui se
© a. (5x - 2Rx + 3)+(5x - 2)(x + 7)
calcule facilement. Cela donne 900 + 60 +1.
Ainsi 312 = 961. b. x(x-4) + 3x(x+2)
Calculer de la même façon 412 ; 512:612 ; 212. c. (x + 3)2 +(2x - 3Xx + 3)
d. (x+6X2x - 8) - 2(2x + 8Xx + 6)
L'identité remarquable (o-b/ peut être utilisée
© a. (6x - lXx + 2) - (2x + 4)(6x +1)
pour calculer facilement le carré des nombres qui se ter­
minent par 9 comme 29*. b. (2x-l/ + 4x-2
En effet, 292 = (30-l)2 = 3O2 - 2 x 30 x 1 +12 ce qui se c. (3x - lX2x+3)+(2x+4X1 - 3x)
calcule facilement : 900-60 +1. Ainsi 292 = 841. d. x(3x-|)+(6x-5)J
Calculer delà même façon :392;492:192; 592.

Calculer le carré des nombres qui se terminent par 5 : Pour les exercices Q à 0, factoriser chacune des
soit x un nombre qui se termine par 5 et notons d le expressions où x est un réeL
nombre de dizaines. Ainsi x s'écrit sous la forme lOd + 5.
Q a(x)= x2 + lOx+25 b(x) = x2-8x + 16
Donc: x = (10d + 5)2 = 100d2+ 2x 10dx5 + 55
c(x)=x2 —25 d(x) = (x + l)2-9
= lOOd2 + lOOd + 25
ce qui est très facile à calculer de tête : @o(x)=(x-4X2x+7)+(x-4Xx + l)
352 = 100 x32 +100x3+ 25=1 225.
b(x) = (2x + l)(x + 2) - (2x + lX3x + 5)
De la même façon, calculer : 452 ; 752 ; 852 ; 1152 ; 1252.
© o(x)= (x + 3)(3x - 5)-(2x - lXx + 3)

b(x) = (2x - l)(2x + 3) - (2x + 3X7x - 6)

Factoriser une expression algébrique © g(x)=(x + 2Xx-3)-(x + 2)2

b(x) = (2x + 3)2 + (x - 5X2x + 3)


->voir Capacité O P- 70

QUESTIONS FLASH
O o(x)= (7 x + 3X4x -1)+3(4x - lX2x +1)
b(x) = (3x + 5)(- x+2) - 4(3x + 5X4x +1)
@ Quelle identité remarquable faut-il choisir pour
© o(x) = 5(x+2)2 - 2(x + lXx+2)
factoriser les expressions suivantes ?
a. x2 -16 b. 4x2 —4x + l c. 9x2 + 12x + 4 b(x) = 2(-x + 5)(- x + 6)- 3(- x + 5X2x + 3)
X 2 2 1
d.-x2+x + l e. 25x2-9 f-X‘3X + 9
4
Une seule réponse exacte
Dans les exercices Q et 0, faut-il utiliser une identité
Pour factoriser l'expression :
remarquable ou chercher un facteur commun pour fac­ (4x + 3) (1 - 5x) - 3(4x + 3X6x + 9)
toriser chaque expression ?
on utilise :
© a. x(4x + 3)+(2x - l)x b. (x+1/ - (2x - 8)2 a. g2 +2ab+b* =(a + bf

c.
(x + 3)(x-2)-3(x + 3)(x + 4) d.^x+|j -16 b. o2-2ob + b2 = (o-b)2
c. (o + b)(c+d) = ac+ad + bc + bd
e. 5x(x +1)+(x - 2)(2x + 2) f. 16x2 + 40x + 25 d. La recherche d'un facteur commun.

©a. (x + 2/ + 5(x + 2)
b. 100x2-60x + 9 O La forme factorisée de (2x -1)2 - (2x -1) est :
c. (x-l)(x-2)+3x-3 d.(2x-7)2-3 4x
a. 2-6x b. 4x2-6x-2
e. (3x - l)(2x + 2)+(3x + 3)(x - 4) c.(2x-1X2x-2) d. (2x-lX2x)
EXERCICES
Application directe

Résoudre une équation Donner un encadrement


->voir Capacité O P- 71
et résoudre des inéquations

À L’ORAL À L’ORAL
O Compléter : un produit de facteurs est nul si et seu­
Résoudre les inéquations suivantes où x est l'incon­
lement si..............
nue réelle :
©a. Si x+4 = 0, alors x= a. x-4>0 b.x + 7>9
c. x-3<6 d.x-8<-10
b. Si x - 8 = 0, alors x =....
c. Si4x = 5, alors x = ....
d. Si - 2x = 3, alors x =.... (3 Résoudre les inéquations suivantes où x est l'incon­
nue réelle :

Pour les exercices Q a gj, résoudre les équations pro­ 3x<6


a. b.2x>5

posées ou x est une variable réelle. c.-5x<15 d.-7x>28

© a.(x + lXx-3)=0
b. (x-7)(2x + l) = 0
Pour les réels x et y, si x < 5 et y < 7, quelle inéga
c. (3x-l)(3x + 2)=O d.(x-5)2 = 0
lité peut-on écrire dans chaque cas ?
©a. x2-81 = 0 b. (x + 3)2 = 4 a. 5x b.2x + </
c.x + 2i/ d.x + t/
c. x2 = 5 d.x2+2x + l = 25

o Pour les réels x et y, si x < 2 et y > 1, quelle inéga­


lité peut-on écrire dans chaque cas ?
a. 2x b. -y
c.2x-y d.x-y
© a. (3x +1 >(2x - 5) - (2x - 5)(4x - 3) = 0

b. 4x2 = 9 c.(x-3)2 = 100 Pour les exercices QàQ, résoudre chaque inéqua­

d.(3x + l)2 = (5x-3)2 e.(3x + l)2 = -4 tion. On notera S l'ensemble des solutions et on repré­
sentera S sur l'axe des réels.
© a. (3x +1 >(2x - 5) - 4(2x - 5)(4x - 3) = 0
© a.2x+5>ll
b.6x-5^4x + 2
b. x(x-l)=x(2x + 5)
c. (x+3)2 = x+3 d.fx + l)2^ ^Sx-Î)2 c. -3x + 7>10 d.3x+4«£4x-4

©a. 4x-2<7
© a. (x + 4)2 = 16(2x-5)2 b.2x-5>5x+2
c.-5x+6 «-3 d.-6x + 3<-x-2
b. (7x + 21)(— 5x + 8) = 4(2x - 7)(4x +12)
c. (2x + 3)(2x-4)= x2-4
@a. |x+2>x-5 6 2 7
d. 9x2 - 6x +1 = x2 + 4x 4- 4 b‘5X + 5"X + W

O x2-9 + 3(x2-6x + 9)=x-3


2 4
c. -x + l^-x + 3
4 2 2
b. (4X - l)(4x - 2) = - (7x - l)(14x - 7)
c. (6x + 2)2 = 3x + l d^x + lJ^SfSx-S)2 © 7 7 3 1
a. 2X + 2>2X”3
3 5 7 ,
b.-jX + -<--x + l

2 17 2 . 1 1 1 o
Une seule réponse exacte c. ——x+ ——x+ — d*2X_3*2X+2

O L'ensemble des solutions de l'équation


(3x - 7)(- x + 4) = 0 où x est l'inconnue réelle est :

/■*L O z>*a^aii a ivvéw* ■ I


EXERCICES
Application directe

Une seule réponse exacte Une seule réponse exacte


o Dans toutes ces questions, x est l'inconnue réelle. 1 + 7?

1. L'ensemble des solutions de 2x + 5 > 11 est :


© 1. Soit A*
3+72
Pour rendre rationnel le dénomi­

a. S =]8 ; + <*={ b. S=}-3;+«{ nateur, on multiplie numérateur et dénominateur par :


c. S=]3;+«{ d. S= )-«>;-3[
a. 3 + 7? b.3-7?
c. 1 + 7? d. 1—72
2. L'ensemble des solutions de 2x < 5x est :
a. S=JO;+e>4 b. S=]—oo;0[
2. Soit B =------ 7-, alors B s'écrit aussi :
c. S 3( d.S= H»;-3[
2-73
B
a. = 2 + 73 b.B = 2 + 573

Soient g et b deux réels tels que a < 0 et b > 0. Pour d.B=73


chacune des propositions suivantes, cocher la bonne
réponse :
Proposition 1: 4o > 0
a. Vrai b. Faux c. On ne peut pas conclure, Modéliser une situation
Proposition 2 : a + b>Q
a. Vrai b. Faux c. On ne peut pas conclure, -> voir Capacité 0 p. 72
Proposition 3 : a-b>Q
a. Vrai b. Faux c. On ne peut pas conclure, 0 Marie tient l'atelier crêpes à la fête foraine. Elle met
Proposition 4 : -2a + 3b > 0 entre 60 s et 90 s pour faire une crêpe. Elle travaille sans
a. Vrai b. Faux c. On ne peut pas conclure, faire de pause pendant 4 heures tellement il y a la queue
devant son stand.
a. Combien de crêpes aura-t-elle faites au minimum et au
maximum pendant ces 4 heures de travail ?
Rendre rationnel un dénominateur b. Le lendemain on lui demande de faire au minimum
700 crêpes pendant ses 4 heures de travaiL Elle décide
d'embaucher des volontaires qui viendront avec leur
À L’ORAL
crêpière.

£3 Donner l'expression conjuguée de :


Combien doit-elle embaucher devolontaires pour réaliser
son objectif ?
A = 5-72 B = 3 + 577 C = 72-75
c. Finalement Marie et ses vendeurs ont tout vendu.
D = 77+T2 E = 73-l
Quel chiffre d'affaires maximum vont-ils réaliser sachant
qu'une crêpe est vendue 1,60 € ?
Pour les exercices Q à ©, rendre rationnels
les dénominateurs proposés.

6=7s^2

3 + 72

72+73
O Àpartird'unefeuilleA3(dedimension29,7 x42 cm),
Kim doit découper des bandes de papiers de longueur
. 73 + 75
42 cm et de largeur comprises entre 2,25 cm et 2,9 cm.
a. Combien aura-t-elle de bandes de papier au minimum ?

->o
EXERCICES
Application directe

b. Elle dispose de 12 feuilles A3 et elle souhaite avoir le a. Déterminer en fonction de x l'aire A(x) formée par ces
plus grand nombre possible de bandes de papier (avec les deux parcelles.
mêmes contraintes que ci-dessus). b. L'aire de ces deux parcelles doit être de 500 m2.
Quelle doit être h largeur maximum de chaque bande Montrer que l'équation A(x)= 500 équivaut à :
pour en avoir le plus possible ?
(x + l)(2x + 2)=500
Combien a-t-elle découpé de bandes ?
c. Résoudre l'équation précédente et en déduire la valeur
de x recherchée.
Dans la bibliothèque de Barbara, les étagères ont
d. Quelle est alors l'aire de la surface verte ?
une largeur de 80 cm. Barbara a mesuré que l'épaisseur
de ses livres sont toutes comprises entre 1,8 cm et 4,5 cm. © On considère un grand demi-cercle de diamètre
a. Combien de livres pourra-t-elle ranger au minimum par
20 cm. Déterminer la valeur de x pour que l'aire des
étagère ? Et au maximum ?
3 demi-cercles bleus soit égale à la moitié de l'aire du
b. Barbara possède 77 livres de largeur 4,5 cm, les autres
grand demi-cercle.
ont tous une largeur comprise entre 1,8 cm et 3,9 cm.
Sachant qu'elle possède en tout 350 livres, combien
faut-il qu'elle achète d'étagère au minimum pour pouvoir
ranger tous ses livres ?

0 Estelle a acheté pour la fête des mères la coupe


conique ci-dessous :

8 cm
20 cm

G Soit x un réel positif. On considère les deux paral­


lélépipèdes rectangles suivant (toutes les longueurs sont
exprimées en mètres) :

4 /

9
Déterminer l'encadrement de x pour lequel la coupe 1
contiendra entre 13 cl et 16 cl de liquide. 2x+ 5 x+1
2x+5 x+1
INDICATION
a. Soit a(x) le volume en m3 du premier solide et b(x) le
le volume d'un cône de hauteur h et de rayon r est :
V = |xnr2x/i. volume du second. Exprimer o(x) et d(x) en fonction dex.
b. Factoriser o(x)- b(x).
Un volume de 100 cL correspond à 1 dm3. c. Résoudre l'équation o(x)-ô(x) = 0.
d. Pour quelle valeur de x les deux solides ont-ils le
même volume?
Sur un terrain rectangulaire, on doit découper deux
parcelles (en rouge) comme indiqué ci-dessous :
^3 x un r®el positif. On considère les deux figures
20 m suivantes :

Pour quelle valeur de x le carré et le triangle ont-ils la


x est exprimé en mètres. même aire?

O -TA
EXERCICES
Application directe

Stéphane a acheté 0^ Janis souhaite développer(3x - 5)2 à l'aide de la


le bac à fleurs ci-contre: 30 cm bibliothèque SymPy dans la console Python. Elle importe
On note x l'épaisseur * les instructions de SymPy : frcxn sympy import *
i/-"
du bac, x étant un réel puis elle définitx comme variable formelle en tapant :
positif. x-symbols(’x'). Quelle instruction doit-elle entrer
1. À quel intervalle pour afficher son développement ?
26 cm
doit appartenir x pour a. factor((3x-5)A2) b. expand((3x-5)A2)
quelafigureaitunsens? c. expand((3x-5)*2) d. expand((3x-5)**2)
2. Soit V(x) le volume de ce bac exprimé en cm3. Donner
l'expression de V(x) en fonction de x.
3. Démontrer que pour tout x réel :
©r* Dans la console Python, Steve souhaite utiliser
la bibliothèque SymPy pour développerjl + Vs) .
V(x) = 120x2 - 8 760x + 93 600
4. On cherche à déterminer la valeur de x pour laquelle le Quelle instruction doit-il entrer pour afficher son déve­
volume du bac est de 60,48 litres. loppement?
a. Démontrer que cela revient à chercher x tel que : a. factor((l+sqrt(5))A5)
x2-73x+276=0
b. expand((l+sqrt(5))A5)
b. Développer (x-69 )(x-4).
c. expand((l+sqrt(5))*5)
c. En déduire h valeur de x recherchée.
d. expand((l+sqrt(5))**5)

r3 À partir des informations Python ci-dessous,


donner la factorisation de (3x - 5)2 - (Sx + 4)2.
Faire du calcul formel
à l'aide de Python Console Python
Python 3.4.5 |Continuua Analytics, Xnc.|
-> voir Capacité O P- 73 >» froe sywpy ioport •
»> x»syobolf(*x*)

0 f* Interpréter des instructions en Python


»> 0xpand((3*x-5)ee2-(5*x*4)**2)
•16*x—2 • 70*x ♦ 9
»> factor((3"x-5)e*2-(5*x*4)**2)
Le professeur d'Olga a tapé quelques instructions en -(2’x ♦ 9)e(8’x - 1)
Python. Olga a du mal à les interpréter. »>

Écrire les résultats obtenus sous forme algébrique.

Console Python
••• Python 3.4.5 |Continua» Analytics, Inc.|
r1 Résoudre l'équation x2-llx +10 = 0 en utili­
>» froo syopy • sant h copie d'écran Python ci-dessous.
»> x* $y«bols(x)
»> expand((x»2)”2)
Console Python
x**2 ♦ 4*x ♦ 4
»> expand((x-10)**2) ••• Python 3.4.5 |Continm>« Analytics, Inc.|
x-*2 • 2ô*x ♦ 100 ••• Revote le «oteur Python est actif •••
»> »> froB sywpy i«port •
»> x-sywbols(*x')
>» factor(x”2-ll’x*10)
(x • 10)-(x - 1)

0 Interpréter des instructions en Python »>

Olga a essayé de développer | |x + 3 ) en utilisant le lan­

gage Python. Elle a obtenu une erreur dans son instruc­ ©r* Sybelle a voulu résoudre une équation en utili­

tion expand : laquelle ? sant la bibliothèque Sympy de Python.

Console Python
>» from sympy import *
••• Python 3.4.5 |Continua Analytics, Xnc.|
»> froo syopy i*port • »> x-symbols( 'x' )
>» x«sy*boli(*x') »> solveset(2*x**2+3*x-l?x)
»> expand((l/2ex*3)A3)
{-3/4 ♦ sqrt(17)/4, -sqrt(17)/4 - 3/4}
Traceback (oost recent call last):
File "<$tring>", line 449, in runcode
File ’cinteractive input>*» line 1, in <oodule>
a. Quelle équation a-t-elle résolue ?
TypeError: unsupported operand type(s) for A: Add* and *int*
»> b. Quel est l'ensemble de solution de son équation ?

OA
EXERCICES
“♦CORRIGÉS p. 350 Auto-éualuation

QUESTIONS ca o
fou FAUx r ’ Pour chacun® de» proposition»,
• dir® si «II® ®»t vrai® ou faut»® ®t
justifier la râpons®.

(g) a. Il existe un réelx tel que 2x + 7 > 11.

b. Quel que soit le réelx, ona7x + 2<x + l.


c. Il existe un réelx tel que x < 2x.
d. Quel que soit le réelx, onax + l<x + 2.

@ a. Si A(x) = (x - 4)2 - (2x + 5)2,

alors A(x) = (3x +1)(- 9 - x).


b. SiC(x)=3x2 + 275x + l,

alors C(x) = ( 77x +.

Pour chacune des expressions proposées, dire


si l'identité remarquable suggérée est celle qui
convient pour factoriser.

Expression Identité remarquable

a. 4x2-12x + 9 — -+(a-b)2 = a2-2ab + b2


y
b. x2+20x + 100— -► (a + b)(a-b) = a2 - b2

c. 9x2-1 ~^(a-b)2 = a2-2ab + b2


Une seule réponse est exacte.

(§) Pour factoriser (x + 8)2 - 9 on utilise : , 1


d. x2 — x + — ► (o + b)(o-b) = û2-b2
k
a. a2 + 2ab+b2 = (a + b)2

b. o2-2ab+b2 =(a-b/
(88) a. Soit a et b deux réels quelconques :
c. o2-b2 = (o + b)(o-b)
(o + b)2 = a2 + b2
d. la recherche d'un facteur commun.
b. Soit x un réel quelconque, alors:
(S) La quantité conjuguée de 5 - 77 est :
(x-l)(x + 2)+(x-l) = (x-l)(x + 3)
a.-5 + 77 b.-5-77
c. Soitx un réel quelconque, alors :
g 5+77 d.(5-77)(5+77) (2x-l/ = 2x2-4x+l

(S) L'ensemble des solutions de l'équation x2 = 100 d. Soitx un réel quelconque, alors:
4-(x + 7) = -x + ll
où x est l'inconnue réelle est :
e. Pour tout réelx, on a (3xf = 3x2.
a. S = {-10; 10} b. S = {10}
S
c. =0 d. S = {-7ÏÔ;7ÏÔ}
L'instruction suivante permet de développer
(84) Dans toutes ces questions, x est l'inconnue x(x + l)(x + 2).
réelle.
Consote P,t
L'ensemble des solutions de 2x + 3 > 3x + 2 est :
>>> from sympy import *
a. S =}-00; 1[ b. S = ]—1[ »> x=symbols(‘x’)
»> expand(x*(x+l)(x+2))
c. S= d. S =
\____________ _____________________ ________________ y y

/“L O Z» < ■ Aill • I G<


EXERCICES
< Algo

Modéliser une situation concrète en Python

Q Des proies et des prédateurs... a. Compléter l'algorithme et le programme en


1. Dans un parc, des souris prospèrent à raison fython afin de prendre en compte l'arrivée des
d'un doublement de population tous les mois. chats :
a. Sachant qu'il y avait 11 souris le mois 1, com­
Fonction mois(p) def mois(p):
bien y aura-t-il de souris le mois 2 ? Et le mois 3 ?
H 4—..................... n=n
b. On cherche à déterminer le premier mois, noté
X4-88 x=88
n ou le nombre de souris va dépasser 100 000. TantQuex<.............. while |----- 1:
On a commencé à écrire l'algorithme d'une fonc­ x<-2x-60 x=x*2-60
tion qui prend comme argument l'entier p et qui n<- n + 1 n=n+l
renvoie le premier mois pour lequel la population FinTantQue return n
de souris dépasse h valeur p. Renvoyer n
Compléter l'algorithme ci-dessous puis le pro­
gramme Python correspondant : b. Exécuter ce programme. Que faut-il écrire dans
la console pour obtenir la valeur de n recherchée ?
Fonction mois(p) def mois(p): c. Au bout de combien de mois la population de
n«- 0 n=0 souris va-t-elle dépasser les 10 000? Les chats
x<- 11 x»ll ont-ils beaucoup ralenti la reproduction des sou­
TantQuex<.............. while [ ]:
ris?
x<-.............. X»l_j
n«-n+l n=n+l 3. Le 9* mois, devant ce festin de souris, des
FinTantQue return n chouettes ont trouvé refuge près du champ. Elles
Renvoyern
dévorent 1/3 des souris chaque mois !
Fin
a. Compléter l'algorithme et le programme en
fython ci-dessous afin de prendre en compte l'ar­
a Exécuter ce programme.
rivée des chouettes.
d. Que faut-il écrire dans la console pour obtenir
la valeur de n recherchée ? Fonction moisfp)
n*-..............
e. Au bout de combien de mois la population de
x*- 88
souris va-t-elle dépasser les 10 millions ? TantQuex<..............
2. Lorsque la population de souris est de 88 indi­ X4-2X-60
vidus, une horde de chats sauvages vient chasser n<-n+l
Si Alors
dans ce champ et mange 60 souris par mois.
x=....
FinSi
FinTantQue
Renvoyer n

def mois(p):
n«Q
x=88
while x<p:
x=x*2-69
n«n+l
if nCZJ:
x-(=l
return n

b. Au bout de combien de mois la population de


souris va-t-elle dépasser les 10 000 ?
EXERCICES

Approximation et valeurs approchées


de la solution d'une équation

Q À l'aide d'un tableur


On considère l'équation (E) : x3+2x1
2 = 2 où x a. Dans une feuille de calcul, dans la colonne A,
est un réel entrer les valeurs de x de 0 à 1 avec un pas de 0,1.

On admet que cette équation admet une unique b. On souhaite calculer automatiquement dans la
solution x0 comprise entre 0 et 1. colonne B la valeur de x3+2x2. Quelle formule
faut-il écrire en B2 pour effectuer ce calcul ?
 A 8 A A B c. Copier-coller cette formule vers le bas, puis en
1 X x3 + 2x2 1 X x3 + 2x2
déduire que:
2 0,0 0,0000 2 0,80
0,8<x0<0,9.
3 0,1 0,0210 3 0,81
4 0,2 0,0880 4 0,82
5 0,3 0,2070 5 0,83
2. Valeur approchée à 0,01 près,
6 0,4 0,3840 6 0,84 puis à 0,0001 près
7 0,5 0,6250 7 0,85 Pour obtenir une valeur approchée de x0 avec
8 0,6 0,9360 8 0,86
2 décimales de précision, on va écrire dans la
9 0,7 1,3230 9 0,87
colonne A les valeurs de 0,80 à 0,90 avec un pas
10 0,8 1,7920 10 0,88
de 0,01.
11 0,9 2,3490 11 0,89
12 1,0 3,0000 12 0,90 a. Faut-il changer la formule écrite en B2 précé­
demment pour obtenir le calcul de x3 +2x2 dans
la colonne B ?

1. Valeur approchée à 0,1 près b. En déduire un nouvel encadrement de x0.

En Seconde, nous n'avons pas les outils pour c. Recommencer les étapes précédentes pour
résoudre cette équation. Mais on essaye grâce au obtenir un encadrement de x0 avec 4 décimales de
tableur d'obtenir une valeur approchée de précision.

0 Une très grosse boîte !


On veut fabriquer une boite de base carrée dont la 3. À l'aide de Python :
longueur d'un côté est x mètres, avec x un réel def seuiî(p):
positif. x,y=0,e
while y<2:
La hauteur de cette boite est(x + 2) mètres.
x«x+p
1. a. Faire un croquis et déterminer le volume V y«x**3+2*x**2
(en m3) de la boîte en fonction de x. return x
b. Développer l'expression de V.
2. On souhaite de plus que cette boîte ait un a. Expliquer ce que fait cette fonction. Que repré­
volume est de 2 m3. sente p ?

Montrer que cela revient à chercher x tel que b. Exécuter ce script.


x3+2x2 = 2. Que faut-il écrire dans la console pour obtenir une
valeur approchée de xoavec 2 décimales de préci­
sion ? Puis 5 décimales de précision ?

_________________________ ________________________ /

Z*L._ ... O I OO
EXERCICES
Entraînement

Développer les expressions suivantes où x est un


Transformer des expressions
réel quelconque.
avec des racines carrées a.(x + 73)(x-73) b.(x-72)2

c. (2x + 7s)2 d. (x72-7ô)2


0 Développer les expressions numériques suivantes :
e.(x-377)2 f.(x73 - 76)(x73 + 76)
A = (2-7s)2 B = (^ + 73)2

C=(V3-V5)2 D = (276 + 3>/2)2


JJ On considère deux réels positifs quelconques a et b.
Développer les expressions suivantes.

^3 a. Développer (1 + 75)2.
a.(7ô + 7b)2 b. (7ô-7b)2

b. Quel est le signe de 1 + 75 ? c. (270 + 7b)2 d. (720-72b)2


c. En déduire une expression de 7ô+275 avec un seul
radical e.(27ô + 37b)(27ô-37b) f. (720 - 73b)(72Ô + 73b)

53 a. Développer (1-73)2. 53 Démontrer que pour tous réels 0 et b strictement


b. Quel est le signe de 1 - 73 ? positifs on a : yj^ + b2 <a + b.
c. En déduire une expression de ^4-273 avec un seul

radical Écrire plus simplement:

© a. Développer les écritures suivantes :


A = (Jï + 272)(76 - 3)77+276.

(l+>/3)‘; (2-7?/; (l+îJâ)2.

b. Écrire à l'aide d'un seul radical les nombres suivants les


nombres suivants :
A = Vll-4s/7 8 = 74 + 273 C= 713 + 473

Q On considère le nombre suivant :


A=73- 75 + 73 + 75 .

a. Montrer que A >0.


b. Calculer A2. En déduire que A = 7ÏÔ.

On considère le nombre suivant :


A = 77- 473-^7+ 473 . Manier des expressions
a. Montrer que A <0.
algébriques
b. Calculer A2. En déduire que A = - 273.

On considère le nombre suivant :


^3 MATHS &IjUWWll
fckVîEf PHYSIQUE Voici quelques formules utili­

sées fréquemment en sciences physiques.


A = V2 + 73.
Exprimer une variable en fonction des autres dans les cas
Magdalena a tapé ce nombre sur sa calculatrice et a suivants :
obtenu le résultat ci-dessous : a. Soient u, i et R des réels positifs stricts.
Si u = Ri alors:
NORMAL FLOTT AUTO RÉEL RAO MP
n R = ....; / = ....
J2+J3 b. Soient v, d et t trois réels positifs stricts.

2 1 Si v = - alors :

Ce résultat est-il plausible ? Justifier la réponse par un b=....; t = ....


calcul.
c. Soient E, m et v des réels positifs stricts.
Si E = |mv2 alors:
Développer :
A = (a72 + b73)2 B = (2x-y73)2
/ = ....
oz
EXERCICES
Entraînement

108 MATHS & PHYSIQUE Dans la théorie de la relativité, Fonction vitesse(d,t)


la formule de l'énergie est donnée par : Si..............alors
v<-d/t
(D renvoyer v
Sinon
Renvoyer False
FinSi
c est une constante physique correspondant à la vitesse Fin
de la lumière.
Compléter cet algorithme grâce au résultat de la question b.
On prendra parla suitec = 3x10® (l'unitéestlem/s)
l.a. Compléter le programme en fython ci-dessous qui
MATHS & PHYSIQUE RjetR; sont deux nombres posi­
crée une fonction energie dont les arguments sont m et v
et qui renvoie h valeur de E : tifs stricts. Dans le circuit ci-dessous, la résistance R équi­
valente aux deux résistances Rv R2 vérifie la relation :
from math import •
def energie(m,v):
c«E___ ____1 1__1_ _L
R"R1+R2
•= (■• c • • 2 ) / sqrt (I ~1 )
return e

b. Application a. Exprimer R en fonction de Ri etR2.


Lancer le programme et utiliser la fonction pour calculer
b. ExprimerR, en fonction deR etR2.
l'énergie d'un électron ayant une masse de9,l 1 x 10“31 kg
et une vitesse de 3 000 000 m • s"1.
Dans son devoir à la maison, Samantha devait com­
c. À partir de la formule (1) exprimer v en fonction de m
pléter les phrases par une expression algébrique :
etc.
a. On souhaite maintenant créer une fonction vitesse
2. Sort a un réel non nul
qui prend comme argument m etE et qui renvoie la vitesse
v. Écrire cette fonction en Python. Le double du triple de a et 6a.
Le double de l’inverse de o est i
b. Application
Calculer la vitesse d'une particule ayant pour masse zo
9,11 x 10"31 kg et pour énergie 9x 10~14 J. Le double du carré de a est 2o2.
L’opposé de finuerse Ai triple de g est ^7
109 1. Soit x un nombre réel positif.
Le carré Ai double de a est 2o7.
Donner les solutions des équations suivantes :
a. x2 = 25 b. x2 = -7 c.(x-4)(x+7) = 0
Elle a fait 3 erreurs : lesquelles ?
2. Soit x un nombre réel
Donner les solutions des équations suivantes :
On considère deux bouteilles identiques B1 et B2.
a. 2 = 2S
x b.x2 = -7 c.(x-4)(x+7) = 0
La bouteille B1 contient du vin et B2 contient de l'eau. B1
et B2 ont toutes deux le même volume de liquide noté/.
MATHS & PHYSIQUE On a écrit ci-dessous l'algo­ On prend un petit volume v de h bouteille B1 et on le
rithme de la fonction vitesse qui permet, à partir de la verse dans la bouteille B2.
distance d parcourue et du temps t que cela a pris de ren­ a. On noteCV2 la concentration devin dans la bouteille B2.
voyer la vitesse moyenne : Exprimer CV2 en fonction de / etv.
Fonction vitesse(d.t) On donne la formule de la concentration :
v<—d/t _ volume de vin
renvoyer v 2_ volume total

b. On note CE2 la concentration d'eau dans la bouteille


a. Quels sont les arguments de la fonction vitesse ? B2. ExprimerCE2 en fonction de/ etv.
b. Y a-t-il une valeur de d ou de t qui provoque une erreur c. On prend maintenant un volume v de la bouteille B2 et
dans le calcul de v? on le verse dans la bouteille Bl.
c. Afin d'éviter tout problème lors de l'exécution de h Calculer les nouvelles concentrations d'eau et devin pour
fonction on a modifié son algorithme : la bouteille Bl et pour la bouteille B2.

O z>«az*iaa aarvénai I Or
EXERCICES
A Entraînement

La corde des druides Apprendre à démontrer


On cherche dans cet exercice à savoir s'il existe un tria ngle
rectangle dont les côtés sont à 3 entiers consécutifs.
a. Si on note n, n + 1 et n + 2 ces trois entiers, parmi ces Quels que soient les réels o et b on peut démontrer
3 nombres quel est celui qui représente la longueur de que :
l'hypoténuse ? o3 - b3 = (o - b)(a2 +ab + b2).
b. Inscrire les longueurs (en fonction de n)
sur la figure ci-contre.
En utilisant cette nouvelle identité, factoriser les expres­
c. À l'aide du théorème de Pythagore, sions suivantes.
o(x) = x3-8
montrer que n vérifie l'équation :
b(x) = (x + l)3-27
n2 + (n2 + 2n +1) = n2 + 4n + 4
c(x)=(x + l)’-(2x + l)3
d. En déduire que n vérifie l'équation :
d(x) = 8x3-(3x + l)3
n2-2n-3 = 0. ~
e. Montrerque(n-l)2-22 = n2-2n-3
Quels que soient les réels a et b on a :
f. En déduire que n doit vérifier (n-1/ - 22 = O
(a - b)3 = o3 - 3a2b + 3a& - b3
g. Résoudre l'équation précédente et en déduire la valeur
En utilisant cette nouvelle identité, factoriser les expres­
den.
sions suivantes :
SAVÎEZ-VOUS? /(x)=x3-6x2 + 12x-8
Les druides, les arpenteurs et.
même de nos jours, les maçons g(x) = 8x3-12x2 + 6x-l
utilisent encore la corde à 13 nœuds pour construire des
© Démontrer que pour tous réels a, b, x et y on a :
angles droits...
Cette corde est constituée de 13 nœuds dont la distance ajax + br/)2 +(ay-bxf = (a2 + b2)(x2 + y2)
entre chaque nœud est la même.
b. (ax + byf - (ay + bx)2 = (a2 - b2 )(x2 - y2)
Ainsi elle permet de tracer au sol sur les chantiers un
angle droit mais aussi un triangle équilatéral et donc des
angles de 60°._ © a. Démontrer que pour tous réels a et b on a :

(o + b)3 = a3 + 3a2 b + 3abl + b3


b. En déduire le développement de (o - b)3.

AIDE
Dans la première question, on pourra écrire
(o + b)3 = (o + b)2 (a + b) et développer (o + b)2.

LOGIQUE

Pour les exercices © à ©, dire si chaque proposition est


vraie ou fausse en justifiant par une démonstration ou en
trouvant un contre-exemple.

a. Pour tout x réel (x - 3)2 > 0.


b. Il existe un réel x tel que (x - 2)(x + 5) < 0.
c. Il existe un réelx tel que(x + |j =0.

13
[120]
a. Pour tout x réel x2 = 2x -1.
b. Pour tout x réel (x - 7)2 = x2 + 49.
c. Il existe un réel x tel que x2 = -5.

© a. Pour tout x réel x2 + 9 = (x - 3/ + 6x.


Le 1” nœud et le dernier nœud b. Pour tout x réel x2 = 16.
sont attachés, cloutés au même endroit.
c. Il existe un réel x tel que x2 = 2.
EXERCICES
Entraînement

©a.,
B Démontrer que pour tous réels a et b on a : ...n entier natureln >-1.
a. a3-b3 = (a-b)(a2 + ab+b2) b........a rationnel g* 72.
b. a3 + b3 = (a + b)(a2 -ab + b2) c....... x réelx2 = 31.
d.......x réelx2 =(x-l)2.
c. g4 - b4 = (o— b)(a + b)(a2 + b2)

B Démontrer que pour tous réels a, b et c on a :


(a + b + c)(a2 + b2+c2-ab-ac-bc)
a.

= a3 + b3 + c3-3abc Transformation d’écriture


b. (a2 +ab + b2)(o2-ab+b2) = a4+a2b2 + b*
© Pour tout x € R, A(x)= x2 - 7x +10.
c. (a + b+c)2 +(a + b-c)2 +(c + a-bY +(b+c-a)2
= 4(a2 + b2+c2)
a. Calculer aQ | | (écrire les résultats sous forme

© Démontrer que pour tous réels a, b, c, u et v on a : de fraction irréductible).

a. ab(u2 - v2 ) + uv(a2 - b2) = (au - bv)(ov + bu) b. Calculer A(72 jet A(3- 72) (écrire les résultats sous

b. (a + b + c)3 - 3(o + b)(b+c)(c+o) = a3 +b3 + c3 forme a + b72 avec a et b des entiers).


c. Montrer que pour tout x e R :
L'objectif de cet exercice est de démontrer que pour A(x) = (x-2)(x-5).
tous nombres réels a et b on a : d. Résoudre l'équation A(x)= 0.

a2+ab + b2 3=0.
129 Pour tout X€ R:
1. Calculer a2 + ab+b2 pour les valeurs suivantes de o et b:
/(x) = (x — 2)( x +1)+(x - 2)(2x + 3).
a. o = 2 etb = -3
1. Développer /(x).
b. a = -4 et b = 1
c. û = -2 etb = -2. 2. Factoriser/(x).
3. Choisir la forme la plus adaptée pour résoudre dans R
2. Les calculs de la question a. permettent-ils de dire que
l'inégalité annoncée est vraie. les équations suivantes :
Justifier pourquoi. a. /(x)=0
b. /(x) = -8
3. Montrer que pour tous réels a et b on a :

o2+Gb+b* = (o + |b^ 4-^b2.


130 1. Soit la fonction f définie sur R par :
b(x) = (2x + l)2-(x-2)2
4. En déduire la démonstration de l'inégalité de l'objec­
a. Déterminer la forme développée deb(x).
tif.
b. Déterminer la forme factorisée de h(x).
2. En choisissant la forme h plus adaptée répondre aux
LOGIQUE questions suivantes :
a. Calculer les images par h de 0 et de 72.
Pour les exercices © et ©. recopier en remplaçant les
b. Résoudre dans R l'équation h(x) = -3.
pointillés.... par le quantificateur le plus adapté :
c. Résoudre dans R l'équation h(x)= 0.
quel que soit ou il existe.
d. Résoudre dans R l'équation h(x) = x + 3.

* a........ x réel, (x-2)2 = x2-4x + 4.


131 On considère la fonction i définie sur R par :
b........ xréel, (x-2)2 = 1. /(x) = (3x - lX2x + 3)- (9x2 -1).
c........x réel 2x +1 < - 7. 1. Factoriser r(x).
d........ g et b réels, (a + b)(o -b) = a2-b2.
2. Développer j(x).
3. Résoudre dans R les équations suivantes :
AIDE
a./(x)=0 b./(x)=-2
Ne pas choisir « il existe » quand on peut écrire « quel
que soit». 4. Calculeri(0); ;(72).

/■*L O z>*a^aii a ivvéw* ■ I Ot


EXERCICES
1 Entraînement

Résoudre par étapes


r 1
133 Tracé du nombre d'or à la règle et au compas
Dans cet exercice, on utilise à la manière des Baby­
loniens une méthode pour tracer le nombre d'or à la
règle et au compas.
On considère un carré ABCD de côté de longueur a.
a. Soit I le milieu de [AB].
Le cercle de centre I et de rayon IC coupe h droite (AB)
en deux points, on notera E le point le plus proche de B.
Construire le rectangle AEFD.
b. Donner la valeur des longueurs IB et CB.
c. En déduire la longueur IC.
d. En déduire les longueurs BE puis AE.
Soit a et b deux réels strictement positifs, avec a < b. „ AE + FE AE
e. Démontrer que——.
1. Construire un segment [AB] et un point C de ce seg­
On notera (p=^.
ment tel que AC = a et CB = b.
a. Placer D le milieu du segment [AB] puis tracer le
f. Le rectangle qui vérifie « le rapport | entre deux
demi-cercle de diamètre [AB].
b. Placer le point E intersection de la perpendiculaire à longueurs a et b telles que le rapport de la somme
(AB) passant par C avec le demi-cercle. a + b des deux longueurs sur la plus grande a soit égal
c. PlacerHle point d'intersection de la perpendiculaire à celui de h plus grande a sur la plus petite b » est
à (AB) passant par D avec le demi-cercle. appelé rectangle d'or.
F est le pied de h hauteur du triangle ECD issue de C. Démontrer que BECF est aussi un rectangle d'or.

d. Exprimer CD et DB en fonction de a et b.
2. Exprimer m = DH en fonction de oet b. AIDE

3. a. On note g= CE. À l'aide du triangleECD et du théo­ À partir d'un rectangle d'or BECF, on peut construire un

rème de Pythagore, exprimer g en fonction de g et b. autre rectangle d'or plus petit et recommencer l'opéra­
b. On note q = CH. À l'aide du triangle CDH et du théo­ tion autant de fois qu'on veut !

rème de Pythagore, exprimer q en fonction de a et b.


c. Utiliser le théorème de Pythagore dans les triangles
ECF et CFD pour en déduire que :
CE2-CD2 = (EF-FD)(FD+EF)

4. a. On note/? - EF. Exprimer FD en fonction de a, b et h.


b. Exprimer FD + EF en fonction de a et b.
c. En utilisant les résultats des questions 3.a, 3.cet4.a,
2ab
montrer que h= —r.
a+b
5. Montrer quei=î[i + i).

VOCABULAIRE

m est appelée la moyenne arithmétique de a et b.


g est appelée la moyenne géométrique de a et b.
q est appelée la moyenne quadratique de a et b.
h est appelée h moyenne harmonique de a et b.

oo
EXERCICES
Entraînement

F--------------------------------- - --------- 1
Travailler en îlot

© Une inégalité classique...


136 Un très gros polynôme...
Soit a et b deux réels positifs quelconques, Soit x un réel et :
a. Développer (Va-VF) . a(x) = x(x- l)(x - 2)(x - 3).. .(x - 3 000).
Que vauto(2021) ?
b. En déduire qu'on a toujours Vôb S .

c. Montrer que Vôb = si et seulement si a = b. 137 N'ayez pas peur !

d. Application Simplifier
Soit p un réel strictement positif. Déterminer le rec­
tangle d'aire maximale de périmètre p. 138 Le fameux triplet Pythagoricien
Déterminer les longueurs des côtés d'un triangle
SP Une autre inégalité classique... rectangle, sachant qu'ils forment un triplet de trois
a. Démontrer que pour tout réel a : nombres entiers consécutifs.
l+o2 >2o
AIDE
b. En déduire que pour tous réels positifs a et b :
(1 4- O2 )(14- tz2) 3= Dans ce type de problème où il y a une symétrie, il est
c. Démontrer sans calcul que l'inégalité précédente est souvent plus simple de noter x l'inconnue centrale et

encore vraie si a ou b sont négatifs.


d'exprimer les autres inconnues en fonction dex.

Chercheurs d'hier

Diophante, ce génie...
DIOPHANTE a vécu à Alexandrie vers Résolvons-leà l'aide de la méthode de Diophante.
le IIe siècle. Il est considéré par cer­ Son astuce n'est pas de considérer 2 inconnues x et y
tains comme le père de l'algèbre. mais une seule inconnue !
Son plus célèbre ouvrage Les Arith­ En effet, il remarque que puisque la somme de ces
métiques comprend 13 livres dont deux nombres est de 22, alors l'un s'écrit sous la forme
4 d'entre eux n'ont été retrouvés 114a et l'autre sous la forme ll-o (on vérifie bien
qu'en 1972 ! Diophante avait une que la somme est 22...).
conception algébrique de la résolu­ La contrainte sur le produit est 112 ainsi cela impose
tion des problèmes lorsque ses contemporains n'en d'avoir :
avaient qu'une interprétation géométrique. (ll-o)(114a) = 112

a. Développer le membre de gauche, puis résoudre


l'équation et donner les valeurs des deux nombres
recherchés.
1» Voilà un problème auquel Diophante a trouvé une b. Reprendre la méthode de Diophante pour trouver
très belle résolution : deux nombres dont la somme est 20 et le produit 96
« Trouver deux entiers dont la somme est 22 et le pro­ (c'est le problème retrouvé dans ses écrits tel qu'ils
duit 112». nous sont parvenus...).

rt . O uvvéRti I OA
EXERCICES
• Approfondissement + NUMÉRIQUE

Exercices différenciés

On considère un rectangle de longueur o et de largeur b.


Déterminer la valeur de la longueur c (en fonction de a
et b) du carré ayant la même surface que le rectangle.
Archimède de Syracuse
(ÜI* siècle avant J.-C.). grand
savant de la Grèce antique,
a effectué de nombreux
travaux en mathématiques
et physique. Ses découvertes
sont théoriques mais il a aussi
contribué à faire progressé les
techniques de son époque : la VOCABULAIRE
vis sans fin. le boulon...
On dit que c est la moyenne géométrique de a et b.

Loi du levier d'Archimède


On considère une balance à plateau dont les bras ont une
^5 Le bijoutier
Dans cet exercice, toutes les unités sont exprimées en mm.
longueur/j et lz respectivement et supporte les masses /n,
Un bijoutier dispose de deux pièces d'or cylindriques de
et m2 respectivement. D'après la loi d'Archimède on doit
même épaisseur e (en mm) et de rayon R et R' respective­
avoir m^ = m2l2. On dispose d'un objet de masse incon­
ment. Il fait fondre ces deux pièces ensemble et en
nue notée x (en kg). On souhaite déterminer la valeur de
fabrique deux parfaitement identique d'épaisseur e.
x mais on ne connaît pas la valeur de et l2.

a. Calculer le volume V de la pièce


de rayon R.
b. Calculer le volume V' de la pièce
a. On sait qu'une masse de 4 kg a équilibré la balance.
Écrire l'équation qui en résulte. de rayon R'.
c. En déduire le volume de chaque
nouvelle pièce. On notera r son
rayon.
d. Exprimer r en fonction de R et R'.

VOCABULAIRE
b. On sait aussi qu'une masse de 1 kg a équilibré la On dit que r est la moyenne quadratique de R et R'.
balance lorsque les masses sont placées comme ci-des­
sous. Écrire l'équation qui en résulte.
43 Moyenne géométrique
On considère le triangle ABC rectangle en B.
(BH) est la hauteur du triangle ABC issue de B.
1. En utilisant le théorème de Pythagore :
a. Déterminer une relation entre a,h et c.
b. Déterminer une relation entre b,h et d.
c. Déterminer une relation entre c.d et a + b.
d. Généralisation. Reprendre la question a. en écrivant a 2. Démontrer que a2 + 2ab + b* = c2 + d2.
la masse qui a équilibré la balance. Reprendre la
3. En déduire que h = >fâb.
question b. en écrivant b la masse qui a équilibré la
balance. En déduire que x = 4ob. k. Effectuer la construction à la règle et au compas dans
le cas où a = 3 et b = 2.

La quadrature du rectangle... Quelle est la valeur de h ?


Depuis L'Antiquité, les arpenteurs ont recours à des 5. Reprendre la méthode précé­
calculs de surface pour partager les terrains. Une des dente pour construire à la règle et
opérations fréquentes était la quadrature du rectangle. au compas h = 72.

AA
EXERCICES
Approfondissement

Le parcours d'Eisa
Eisa part de chez elle à pied pour se rendre chez Kenza, à o, b, c, d are four real numbers.
la vitesse de 4 km-h"1. a. Develop (oc-bd/.
Arrivée chez Kenza, elle lui emprunte son vélo pour
b. Calculate (o2 + b2)(c2 + d2)- (oc + bd)2.
repartir chez elle en utilisant le même trajet à h vitesse
de 18 km-h-1. c. Deduce that we hâve always :
a. On note d la distance parcourue entre sa maison et (ac + bdf ^(a2 + b2)(cz + d2).
celle de Kenza et tj le temps de parcours à pied. Exprimer
ti en fonction ded. Résolution géométrique d'une équation
b. On note t2 le temps de parcours à On souhaite résoudre l'équation (E) :
vélo. Exprimer t2 en fonction de d. 4xz+12x = 91
c. On cherche à calculer v la vitesse où x est l'inconnue réelle positive.
moyenne (parcours à pied et à vélo). On a découpé un grand carré noir.
Exprimera en fonction ded,t} et t2. On a écrit la valeur des aires à l'intérieur des rectangles

d. En déduirev en fonction ded puis et des carrés.


2x
en déduire la valeur de v.

53 Extraction de la racine carrée, retour aux sources


René Descartes explique dans son traité La Géométrie 4^ 6x
comment extraire une racine carrée.
a. Lire son texte original (imprimé en 1726) et reproduire
le schéma de Descartes en expliquant la construction
•• • • ••
avec le vocabulaire d'aujourd'hui.

Ou s’il faut tirer b racine a. Reproduire et compléter la figure ci-dessus.


qoirréc de G H , ic luy ad-
iccfte en ligne droite F G. b. Quelle est l'aire du grand carré noir? On donnera une
qui cft rrtut<&diuiCu)C F H réponse sous forme factorisée puis sous forme développée.
en deux partie* efgales au
point K. du centre K ie tire
c. En utilisant la question précédente et l'équation (E)
le cercle FI H. pois efleuant du point G vne ligne droite trouver une équation plus simple à résoudre.
iufquci à I,à angles droits fur F H, c’cft G1 U racine
d. En déduire les solutions réelles positives de (E).
cherchée. Je ne diincokydc h racine cubique, ny des
autres.à caufc que ici) parlera}’ plus commodément cy
aprds. w M
Mais fouuent oon'a pas befoio de tracer amfi ces li­
gne
iOlympiadesC
1
Extrait de la page 4 de lo Géométrie, R. Descartes On considère x un réel supérieur ou égal à
2‘
On pose :
b. Représenter graphiquement 75 à partir d'un segment
A(x) = 7x + 72x-T +Vx-72x-l.
IABI de longueur 1 et de la règle et du compas.
Pour quelles valeurs de x avons-nous :
flütote A = 72? A = l? A = 2?

René Descartes, figure emblématique ,149


__ a. Soit o, b et c des réels quelconques. Développer
du 17* siècle, était un grand mathé­ (a- bf +(a-cf +(b-cf.
maticien et un des fondateurs de la
philosophie moderne auec notam­ b. En déduire que pour tous réels a, b, c on a
ment son « discours de la méthode ». a2 + b2+c2 ^ab+ac + bc.
Il établissait, en scientifique, des méthodes pour par­ c. Soit û, b et c des réels quelconques. Développer
venir à la recherche de la vérité en concevant de véri­ (o + b+c)(o2 + b2 + c2-ob-oc-bc).
tables algorithmes pour décrire une situation sans
d. En déduire que pour tous réels positifs o, b, c on a
ambiguïté et arriver au résultat proposé. On lui doit
l’expression « être cartésien » qui signifie être rigou­ a3 + b3 + c3 2s labc.
reux et rationnel dans sa démarche intellectuelle. e. Démontrer que pour tous réels positifs a, b, c :
Nous reparlerons de René Descartes plus loin... si abc = 1 alors a3 + b3 + c3 > 3.

----- ■*.. O ^«a^aaa nwéR4i l


MANIPULER LES VECTEURS
DU PLAN

EN ARRIVANT dans un port, ce pétrolier


réduit sa vitesse et se laisse guider par deux
remorqueurs: la vitesse du pétrolier est
obtenue en additionnant les vitesses des
deux remorqueurs. La notion de vecteur per­
met de déterminer la direction et la vitesse
du pétrolier.
L,___________________ _________ À

Exercices
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités d'appllcation

Représenter des vecteurs


O Oà©
Simplifier une écriture vectorielle à l'aide de h relation de Chasles
Iî4H221
Prouver l'alignement de trois points

Déterminer les coordonnées d'une somme de vecteurs


©à©
Résoudre un problème à l'aide de vecteurs QaQ
• MISE EN ROUTE .*

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Connaître les translations. 0 On considère la translation qui trans­


forme le point A en C. En quel point le
• Une translation permet de faire glisser une figure paral­
point B est-il transformé ?
lèlement à une droite.
• Ci-dessous, la translation qui transforme A en A' trans­
forme aussi B en B' et C en C'.
•L'image du triangle ABC par cette translation est le
triangle A'B'C'.

Q Par la translation qui transforme le

point B en A, le point D est transformé en :


a. C b. B c. A d. E

[31 Soit EGHF un parallélogramme. On


■ Parallélogramme : propriétés relatives aux côtés et
aux diagonales. donne EG = 5 cm etEFH = 71°.

• Un parallélogramme est un quadrilatère qui a ses côtés Combien vaut la longueur FH ?

opposés deux à deux parallèles.


• Un parallélogramme est un quadrilatère qui a ses diago­
nales qui se coupent en leur milieu.

F H

a. 5 b. 5cos(71°) c. 5sin(71°) d. 2,5

O Dans la figure précédente, que vaut


l'angle EGH?
a. 60° b. 71° c. 90° d. 109°
■ Savoir repérer un point dans le plan.

• Dans un repère, un point est repéré par deux nombres


appelés coordonnées de ce point.
• Le premier nombre est appelé abscisse et le second
nombre est appelé ordonnée.

1. Les coordonnées du point A sont :


a. A(4;2) b.A(2;4) c.A(0;2) d. A(4 ; 0)
2. Les coordonnées du point B sont :
a. B(4 ; 1) b. B( 1 ; 4) c. B(-4 ; 1) d. B(1 ;-4)

/'L
I
I

1. NOTIONS DE VECTEUR

Translations Une application du plan


associe à tout point M du plan
Définition 1 ] un unique point M'du plan

Soit A et B deux points du plan, on appelle translation qui transforme A en B,


l'application qui à tout point M du plan associe son image M'telle que les segments
[AM'J et [BM] ont le même milieu.

► Remarques
• Si A = B alors la translation transforme tout point M du plan en lui-même. Les deux segments [AM]
et [BM] sont confondus, ils ont le même milieu.
• Si A, B et M sont trois points non alignés, le quadrilatère AMM' B est un parallélogramme.
•Si A, B et M sont trois points alignés, le quadrilatère AMM'B est un parallélogramme aplati.

O Vecteurs
Définition 2 ]

La translation qui transforme A en B est appelée la translation de vecteur AB.

Propriété 1 ]
Ne pas confondre direction
Soit A et B deux points distincts du plan. Le vecteur AB associé à la et sens. Pour une direction
translation qui transforme A en B est caractérisé par : sa direction : donnée (celle de la droite (AB))
il y a deux sens possibles (de A
celle de la droite (AB) ; son sens : de A vers B ; sa longueur : AB.
vers B ou bien de B uers A).

Définition 3
Pour tout point A du plan, le vecteur AA associé à la translation qui transforme A en A n'a ni

direction, ni sens mais une longueur égale à 0. Le vecteur AA est noté 0 (lire vecteur nul).
La translation de vecteur nul transforme tout point M en M.

► Conséquence
Soit A et B deux points du plan. AB = 0 si et seulement si A = B.

Définition 4 ]
La longueur AB est appelée norme du vecteur AB, on la note |ab||.

Propriété 2
Deux vecteurs non nuis sont égaux lorsqu'ils ont même direction, même sens et

même norme (longueur). Ainsi AB = CD si et seulement si


•(AB)//(CD); • AB etCD ont même sens; *AB = CD.

Avec les notations précédentes, AB, CD et EF sont des représentants de u.

Propriété 3 |

AB = CD si et seulement si ABDC est un parallélogramme.


I
• COURS

► Méthode REPRÉSENTER L'IMAGE D'UN POINT PAR UNE TRANSLATION


r
■ Soit A et B deux points du plan. On considère la translation qui transforme A
en B. Les images des points C, E et H par cette translation sont respectivement
les points D, F et G.
Représenter les points D, F et H, puis tracer les vecteurs AB, CD, EF et HG.

Que cherche-t-on ?
Déterminer la position des points sur le graphique à l'aide de la définition de
la translation.

/ Solution^)

On sait que l'image du point


A par la translation est le
point B. Par hypothèse le
point D est l'image du point
C par cette translation. Ainsi
ABDC est un parallélogramme.
Puis on place le point H tel
que son image soit le point G
en traçant le parallélogramme
ABGH.

► Méthode TRACER UN REPRÉSENTANT PARTICULIER D'UN VECTEUR

■ Soient û et v deux vecteurs et A et B deux points du plan.


Représenter les points C et D tels que u = AC et v = DB.

Comment s'y prendre ?


Pour placer les points C et D à partir d'une égalité de vecteurs,
on va tracer un autre représentant des vecteurs u et v de telle
sorte que les égalités vectorielles soient satisfaites.

^Solution )

On sait que u = AC, il faut donc tracer un représentant du vecteur u


d'origine A et d'extrémité C.
Sur la figure, on connaît la position du point A, ainsi on trace un autre
représentant du vecteur u ayant A pour origine (on s'aide de la grille en
comptant les carreaux pour tracer cet autre représentant de u).

Son extrémité est donc le point C qui vérifie u = AC.


On sait que v =DB, il faut donc tracer un représentant du vecteur v d'origine D et d'extrémité B.
Sur la figure, on connaît la position du point B ; ainsi on trace un autre représentant du vecteur v ayant

B pour extrémité. L'origine du vecteur représenté est le point D qui vérifie v = DB.
\________________________________________________________
A ki t LIIRIII PA I P* WP/>VPIIAP rtllftl A ta I rtc
I

COURS ;
X

Propriété 4 |
Soient 0 un point du plan et u un vecteur. Il existe un unique point M tel que u = OM. A\ M
O Ù
En particulier, si û = AB alors M est le point tel que OABM soit un parallélogramme.

Définition 5 ]

Soient A et B deux points du plan. L'opposé du vecteur AB, noté -AB, est le vecteur associé à la
translation qui transforme B en A.

► Remarque : On dit que les vecteurs AB et BA sont opposés : -AB = BA.

2. SOMME DE VECTEURS

Définitions ô'j

• Quels que soient les vecteurs u et v, La somme des vecteurs u etv est
le vecteur associé à la translation résultant de l'enchaînement des trans­
lations de vecteur u et de vecteur v. On note u + v ce vecteur.
• La différence des vecteurs û et v est le vecteur noté u-v définie par :

Le résultat est indépendant de l’ordre des uecteurs


présent dans la somme : U + v = v +u.

Propriété 5 ] Relation de Chasles


Quels que soient les points A, B et C du plan :

AB + BC = AC.

Propriété 6 | Régie du parallélogramme


Quels que soient A, B, C et D quatre points. AB + AC = AD équivaut à dire
que D est le quatrième point du parallélogramme ABDC.

Démonstration
1. Sens direct. On suppose que AB + AC = AD et on va démontrer que ABDC est un parallélo­

gramme. Pour cela, on va montrer que AB = CD.

Par hypothèse, AB + AC = AD donc AB= AD-AC = AD + CA = CA+ AD = CD d'après la relation de

Chasles. Or AB = CD prouve que ABDC est un parallélogramme.

2. Réciproque. On suppose que ABDC est un parallélogramme et on va démontrer que AB + AC = AD.

Par hypothèse, ABDC est un parallélogramme donc AB = CD.


Ainsi AB + AC = CD + AC = AC + CD = AD on a bien montré que ÂB+AC = AD.

Propriété 7
Quels que soient les vecteurs u, v et w.
-> Z 2 ■> / /•*
Ou + v =v +u © u+0 = 0+u =u O u +\v + w) = {u + v)+w.

La somme de ces trois vecteurs se notera doncu + v +w.


► Méthode 1 ADDITIONNER DES VECTEURS

■ Représenter les vecteurs ü + v et u + w.

Comment faire ?
Pour tracer une somme de vecteurs, il faut tracer d'autres représentants de
ces vecteurs qui soient placés à l'extrémité l'un de l'autre.

/ Solution^)

Le vecteur u + v est associé à la translation résul­ Pour tracer u + w on choisit ici


tant de l'enchaînement des translations de vec­ de tracer tout d'abord un autre
teur u puis du vecteur v. représentant de u afin de ne
Ici en construisant un autre repré­ pas sortir du cadre et per­
sentant du vecteur v, on peut . mettre le tracé de la somme.
construire un représentant de ù + v u *'L_
Puis on trace le vecteur
Puis on trace le vecteur u+v. u + w.

SIMPLIFIER DES EXPRESSIONS VECTORIELLES


Méthode GRÂCE À LA RELATION DE CHASLES

■ Dans cette figure codée, MATH est un rectangle et I et 0 sont les milieux respectifs des
segments [MA] et [HT].
Compléter... par le point convenable dans les égalités suivantes.
M A
a. HÔ + TÂ=O.T. «

b. MI + MH = I...
c. MO + HI = ...T c T

Comment faire ?
Pour simplifier la somme de deux vecteurs, on utilise la relation de Chasles. Pour cela, il faut que
le dernier point du premier vecteur soit identique au premier point du second vecteur.

/ Solution}

a. Pour calculer la somme H0 + TA on cherche un représentant du vecteur TA d'origine 0 :

TA = 01 donc HO + TA = HO+01 = HI. Le vecteur 0... est un vecteur d'origine 0.

On cherche donc un vecteur d'origine 0 égal à HI: sur le graphique HI = OA.

On conclut que HO + TA = OA.

b. Pour calculer la somme MI + MH on cherche un représentant du vecteur MH d'origine I : MH = 10 donc

MI + MH = MI+ 10 = MO. Comme I... est d'originel : on cherche un vecteur d'originel et égal à MO. On a

MO=IT. On conclut que MI+ MH= IT.


c. Pour calculer la somme MO + HI il faut trouver un représentant du vecteur HI d'origine 0. On a HI = ÔA

doncM0 + HI = M0 + 0A = MA. Le vecteur ...T se termine par T, nous cherchons donc un vecteur se ter­

minant par T et égal à MA : MA = HT. On conclut que MO + HI = HT.


k_________________________________________________________________________________ ______________________________________________________________________________________ z
Vecteurs colinéaires
Définition 7 'j
Soit k un réel non nul et u un vecteur non nul du plan, alors le vecteur kù est le vecteur ayant :

• même direction queu ;


• même sens que u si k > 0 et de sens contraire si k < 0 ;

•||*“ll=l*|x||ù||.
Si k = 0, alors pour tout vecteur u du plan Qu = 0. Si u = 0, alors pour tout réel k, kQ = 0.

► Exemple

Propriété 8 ]

Olu = u

Définition 8
• Soient u et v deux vecteurs du plan et v # 6. On dit que u et v sont colinéaires s'il existe keR

tel que J = kv.


• Le vecteur nul est colinéaire à tous les vecteurs.

Par conséquent, deux vecteurs non nuis colinéaires ont la même direction.

Théorème 1
O Quels que soient les vecteurs u et v, s'il existe un réel k tel que u = kv alors u et v sont coli
néaires.
© Quels que soient u, v et iv trois vecteurs non nuis, si u et v sont colinéaires et si v et w sont coli

néaires, alors u et w sont colinéaires.

O Application des vecteurs colinéaires -- -------------------------


Si AB et CD sont colinéaires de même sens
alors ABDC est un trapèze.
Théorème
Soient A, B, C et D quatre points du plan distincts deux à deux.

• A, B et C sont alignés si et seulement si les vecteurs AB et AC sont colinéaires. /

• Les droites (AB) et (CD) sont parallèles si, et seulement si les vecteurs AB et CD sont colinéaires.

Propriété? Caractérisation vectorielle du milieu d’un segment


Soient A et B deux points du plan.

Le point I est le milieu du segment [AB] si et seulement si AI = -AB ou AI = IB.

AO
I

■ COURS

► Méthode j DÉTERMINER SI DEUX VECTEURS SONT COLINÉAIRES

c
■ On considère un triangle ABC.
1. Placer les points D et E définis par :
a. AD = 2AB + ÂC

b. BE = jBC

2. Montrer que les points A, D et E sont alignés.


B

-♦ Qu'est-ce qu'on demande ?


Représenter des points à partir d'une égalité de vecteurs, puis démontrer un alignement.

-♦Commentfaire ?
• Pour placer le point D par exemple, on utilise la relation AD = 2AB +AC et l'on trace le vecteur

2AB + AC permettant de trouver AD.


• Pour démontrer l'alignement de trois points, on va démontrer que les vecteurs définis par ces
points sont colinéaires. La relation de Chasles est un outil très utile pour modifier et simplifier une
écriture vectorielle !

/ Solution)

l.a. Pour placer D, on doit tracer AD : en partant de A, on trace 2 AB, C

qui est un vecteur de même direction, c'est-à-dire porté par la même

droite (AB), et de même sens. Au bout de ce vecteur 2 AB, on ajoute un

vecteur égal à AC : on obtient AD.


b. Pour placer E, à partir de l'égalité BE = |BC, on utilise le quadrillage

ou la règle pour mesurer la longueur du segment [BC].


Ce point E semble se trouver sur le segment [AD], mais il faut le démon­
trer pour en être certain !

2. Pour démontrer que les points A, D et E sont alignés il faut prouver C

par exemple que les vecteurs AD et AE sont colinéaires (on pourrait


aussi choisir deux autres vecteurs composés avec les points A, D et E).
■ -> ■■ ♦
AD = 2AB + AC par hypothèse, donc AD s'exprime en fonction de AB et AC.

On cherche donc à exprimer le vecteur AE en fonction de ces mêmes

vecteurs AB et AD en utilisant la relation de Chasles.

La relation de Chasles permet d'écrire AE = AB+BE.


Or BÉ = ^BC. Ainsi on obtient AÉ = AB + ^BC.
3 _ _ _ _ _ 3
En utilisantBC = BA + AC = AC-AB,

aè=ab+|(âc-ab)=ab-|ab+|ac = |ab+|ac

Bilan ÂD = 2ÂB + ÂC et ÂE = |ÂB + |ÂC donc ÂD = 3AE.

Les vecteurs AD et AE sont colinéaires, on peut conclure que les points A, D et E sont alignés.
< J

/-L A ki t LIIRIII PA I P* WP/>VPIIAP rtllftl A ta I AA


Base normée, orthogonale ou orthonormale
Définition 9 'l

On dit que les vecteurs i et j forment une base de l'ensemble des vecteurs du plan s'ils ne sont pas
colinéaires.

► Remarque
Avec ces deux vecteurs i et j on peut former deux bases qu'on note G*, j) ou (j,i

Si les vecteurs / et Si la base est


on dit que la base j ont des directions normée et
est normée. perpendiculaires, orthogonale on

on dit que la base dit qu'elle est

est orthogonale. orthonormée.

Le vecteur nuta
Théorème 3
coordonnées 0
Soit (Z, J) une base des vecteurs du plan.

Quel que soit le vecteur u du plan, il existe un unique couple de réels (x ;y\
+ + + +
tels que u = xi +yj. Ce couple forme les coordonnées du vecteur u.
i xi

se lit «u a pour coordonnéesx et y» ; x est l'absdsse du vecteur u et y son ordonnée.

O Egalité de vecteurs, somme de vecteurs, produit d’un vecteur par un réel


Dans la suite on considère une base G, j) du plan, et dans laquelle on a les vecteurs u| |
où x,y,x',y' sont des réels. 'U'

Théorème 4 ]
x=x'
Dans la base (F, J): O u = v si et seulement si •
y=y'
x + x'
© u+v a pour coordonnées u+v © Pour tout réel k, ku a pour coordonnées ku
y+y'

Démonstration
0 Par hypothèse, dans la base(/,f), u| |etv| ” 1, doncJ = x? + yj etv=x'f ■
\y) {y)

Ainsi u + v =xi +yj + x'i +y j = (x + x')i +(y + y')j,u+v a pour coordonnées

© Par hypothèse dans la base(i,j),u s'écritu = xi +yj etku = k(xi +yj) = kxi

kx
ce qui prouve que kû a pour coordonnées
ky

«An
I

» Méthode > LIRE LES COORDONNÉES D'UN VECTEUR

■ Soient / et j deux vecteurs non colinéaires.


On considère les vecteurs ü et v représentés d-contre.
1. Exprimer le vecteur u en fonction des vecteurs; et j, puis le vecteur
v en fonction des vecteurs i et j.
2, Donner les coordonnées des vecteurs u et v dans la base (f, j I.

) Solution^*
1. En utilisant le quadrillage, on au = 2/ + 3j, puis v = -2i + j.

► Méthode j CALCULER LES COORDONNÉES D'UN VECTEUR

■ Soit If, j I une base de vecteurs du plan dans laquelle on considère les vecteurs

etv

Calculer les coordonnées des vecteurs :ù + v ; -v ; ù - v ; 2u et--v

► Qu'est-ce qu'on demande ?


Calculer les coordonnées de vecteurs à partir des coordonnées des vecteurs u et v.

► Comment faire ?
Pour trouver les coordonnées de la somme de deux vecteurs on utilise le théorème du cours :
x + xf' etO-
alors ù + v a pour coordonnées u+v
y+y' >

Solution
,(2^ 2 + (-l) On pouvait aussi écrire u-v=u+ (-v).
u et/ ainsi
IsJ U 5+3 , doncu-v^J

' 4
donc2ul ainsi 2u
<10

-|x(-D 3
3- 2
ainsi iï-v ainsi--v
2 9
\ C 2
J

Z^L A « kiiAin rni rr i>p/*vriinr au ni < hi


Repère du plan
Définition 10^
Soit 0 un point du plan et (î , j) une base des vecteurs du plan. On dit que le

triplet(o;f, j) est un repère du plan, et 0 est l'origine du repère.

La droite passant par 0 et ayant la même direction que le vecteur i est appe­
lée axe des abscisses. La droite passant par 0 et ayant la même direction

nn
que le vecteur j est appelée axe des ordonnées.

Lorsque la base Lorsque la base Lorsque la base


\i,j) est nor­ (»,j) est ortho-____ V,j) est ortho­
0
mée, on dit gonale, on dit normée, on dit i
que le repère que le repère que le repère
(0;i,j) est normé. (0;i, j) est orthogonal. (o;i,j) est orthonormé.

Définition 11'l
ordonnées
Soit (o,•/,}) un repère du plan et A un point quelconque du plan.

Les coordonnées du point A dans le repère (o ; i,j) sont les

coordonnées du vecteur 0Â dans la base(>, j).

Théorème 5 'j

dans le repère (o,-/, ;) alors AB


Soient les points A

Longueur du vecteur AB et coordonnées du milieu de |AB|


Théorème 6
Soit(o,-j , j) un repère orthonormé. Soit A^*a | etB^*8 j alors ||ab||= 7(x8 -xA)2 + (t/B - i/A )2.

Théorème 7 ]

Soit un repère (O; i, j ) dans lequel A I Aet b| *8


\y*) \ yb,'

AlorsIc) milieu de [AB] équivaut à

«no
I

■ COURS

► Méthode j TROUVER LES COORDONNÉES D'UN POINT SUR UN GRAPHIQUE

■ Soit^O;/ J) un repère orthonormé du plan.


Déterminer les coordonnées :
a. des points A, B, Cet D dans le repère (0 ; i, j) ;
b. des points C et D dans le repère (B ; i, j ).

•♦Commentfaire ? y
Les coordonnées d'un point M dans le repère (o;i,j) sont celles du
vecteurOM dans la base (/,_/).
—► + -r
Pour exprimer le vecteur OM en fonction de j et J, on projette le point M
sur l'axe des abscisses pour lire son abscisse, puis on projette M sur l'axe
des ordonnées, pour lire son ordonnée.

^Solution)

a. On litOÂ = 4r +2j donc A


.2
4
j dans le repère (o;i,j).
y

Dans le repère (o ;;i,j) on litOB = i - 2 j doncB^ 1

OC = —3r - j doncC^
etOD = -2f +3j doncD

b. Dans le repère JB; f, jJ, on lit BC = -4f + j doncC
et BD = -3/ + 5j doncD^ j. (7)
<________________________________________

b TROUVER LES COORDONNÉES DU VECTEUR AB


F

■ Soient A j dans un repère du plan(0;f, j ).

Déterminer les coordonnées des vecteurs AB et BC dans la base (/,/).

► Comment faire ?
Pour calculer les coordonnées d'un vecteur à partir des coordonnées de points,
on utilise le théorème : si A alors AB

) Solution^)
On sait que A^ | DoncÂS^l ainsi AB 5-3 A ^(2\
donc AB L
\yB-yd \1 —(-4)J

On sait que Bpj et ‘J. DoncBC^ j ainsi BC^ jdoncBC^

Z^L A t kiiAin r a i rr rxn ni « li «AO


Définition 1 ]
Soit (f , j) une base orthonormée des vecteurs du plan, et soient les vecteurs u[X j et v jX t j,

x,y,x', y' sont des réels. Le déterminant des vecteurs u et v est le réel det(u, v) = xy1 - x'y.

► Notation
x x' , ainsi on a det(u,v)=||x x'
det(u,v) s'écrit aussi \y y' - xy'-x'y.
y y'
—"s
Théorème 7
Deux vecteurs sont colinéaires si et seulement si leur déterminant est nul.

Démonstration
Pour démontrer une équivalence, on démonte tout d'abord le sens direct, puis la réciproque
Sens direct : montrons que si deux vecteurs sont colinéaires alors leur déterminant est nul.
x x'
det(u,v) = = xy' - x'y. Raisonnons par disjonction de cas.
y y'
1er cas : si v 0. Alors il existe un réel k tel que u = kv.
-ffcc'A J'xS f,fcc'' = x
orkv Jeta donc<
wJ U l ky' = y‘
Ainsi xy' - x'y = fcc' x y' - x' x ky' = kx'y' - kx'y' = 0. Ce qui prouve que det(u, v ) = 0.
x 0 +\
2e cas : si v = 0. Alors det(u,v) = = xx0-ux0 = 0. Ce qui prouve que det(u,vj = 0.
y 0
Dans tous les cas det(u, v ) = 0, le sens direct est démontré.

Réciproque : montrons que si det(u,v) = 0 alors u etv sont colinéaires.


det(u, v) = 0 signifie xy' - x'y = 0 donc xy' = x'y. Raisonnons par disjonction de cas.
x'u x'
1er cas : si x # 0. Alors y' = -2- =— xtf(carx^O).
x x
~
x' . x'
On pose k- — alors y' = ky et fcc = —xx = x'.
X
J kx Vx'
Or ton donc kû\ t ce qui prouve que ku = v. Les vecteurs u etv sont colinéaires.
\ky \y
0
2e cas : si x = 0. Dans ce cas u et xy' = x'y s'écrit 0 = x'y.
y
0
• Si x' = 0, alors : v ainsi v = y'j, avec y' e R donc v et j sont colinéaires ;
.y'
u ainsi u = yj, avec t/ e R et J * 0 ; donc ù et j sont colinéaires.
* « «
ù etv sont colinéaires à j donc J etv sont colinéaires.
.JO
• Si y =0, alors u et le vecteur nul est colinéaire à tous les vecteurs, donc u etv colinéaires.
\0
Dans tous les cas u et v sont colinéaires, la réciproque est démontrée.

«A/
t CALCULER LE DÉTERMINANT DE DEUX VECTEURS
F "X

■ Soit(fJ) une base orthonormée du plan. Soient û ,V


Calculer det(û,v) et det(u,iv).

► Comment faire ?
Le déterminant de deux vecteurs se calcule à l'aide de la définition.

/Solution^
-1 7
= 2x 3-5x(-l)= 6 + 5 = 11 ; = 2x(-2)-5x7 =-4-35 =-39.
3 -2
v

b DÉTERMINER UN ALIGNEMENT ET UN PARALLÉLISME

■ Soitlo;/ j) un repère orthonormé du plan.


a. Soient A(-5;-9),B(3;7) etC(l;3). Les points A, B et C sont-ils alignés ?
b. Soient A(-l;2);B(0;-5);C(2;5)etD(-3;4). Les droites (AB) et (CD) sont-elles parallèles ?

► Qu'est-ce qu'on demande ?


• A, B et C sont alignés signifie AB et AC sont colinéaires : c'est ce que nous cherchons ici à savoir.
• Déterminer si (AB) et (CD) sont parallèles revient à prouver que AB et CD sont colinéaires.
► Comment faire ? r ,
• On calcule le déterminant des vecteurs AB et AC : s'il est nul alors les vecteurs sont colinéaires,
doncA, B et C sont alignés : s'il n'est pas nul alors les points ne sont pas alignés !
• Si AB et AC sont colinéaires, alors les droites (AB) et (CD) sont parallèles.

^Solution)
a.OnaAB^8 *A I donc AB^^. Et AC ainsi ÂC doncAef 6 !
ainsi AB
Ue-i/A ) U-(-9) J \yc-y>J
det(AB,Àc) = 8 6 = 8x12-16x6 = 0, doncAB et AC sont colinéaires d'où A, B et C sont alignés.
16 12

b.OnaABp8 *A ] *.3 v ' doncAB^ ainsi CD^3 doncCD^ J


ainsi AB
y% - yk J
l
1-5-2

det(AB,CD) = 1 -5 = lx(-l)-(-5)x(-7)=-l-35=-36* 0 donc AB et CD ne sont pas coli-


-7 -1
néaires ce qui prouve que les droites (AB) et (CD) ne sont pas parallèles.
\_________________________
CAPACITÉS ;
a Représenter des vecteurs
Soit u et v deux vecteurs du plan. Soit A un point.
A >L
X

Placer les points B, C, D et E tels que :


AB = -2 + 4v; AC = -|tf-v; CD= +4CA; et ED = 2u-3v 1•
l1

» Solution
Méthode
• On place B tel que AB = -u + 4v :
Rx
—On trace un représentant de -u ayant
pour origine A, puis on trace à son extré­
\ i 4? mité le vecteur 4v.
Le vecteur rouge représente -u + 4v qui
A\
est donc le vecteur AB. Le point B est
A>
-u♦ unique.


X
i

On place C tel que AC= -v :


On trace un représentant de ayant
pour origine A, puis on trace à son extré­
mité le vecteur-v.
Le vecteur rouge représente - v qui est
donc le vecteur AC.

•On place enfin D telqueCD = ^BA + 4CA :

—On trace un représentant de -BA ayant


pour origine C puis on trace « bout à
bout » le vecteur 4CA. .
Le vecteur rouge représente -BA + 4CA qui
est donc le vecteur CD.

•ED=2u-3v équivaut à DE = -2u+3v :


—Il est plus simple pour placer E d'avoir sa
B> E>
définition par un vecteur d'extrémité E.
X ►
-2u+3?/
xv On trace le vecteur -2u + 3v d'origine D en
prenant un représentant de -2u partant
D>
de D, auquel on ajoute à son extrémité le
A> c
-2u
vecteur 3v.
o Simplifier une écriture vectorielle à l'aide
de la relation de Chasles
Soient A, B et C trois points du plan.
Soit D le point du plan vérifiant :
• CAPACITÉS

ÂD+3BD=CD.
a. Exprimer AD en fonction de AB et AC.
b. En déduire l'emplacement du point D sur la figure.

► Solution . Méthode
Le point D apparaît dans les trois vecteurs donnés, donc —On souhaiterait qu'il n'y ait qu'un seul
on ne peut construire aucun des trois vecteurs. vecteur contenant le point D, (afin d'iso­
On va donc transformer la relation vectorielle de ler « le point inconnu D » dans un seul vec­
l'énoncé à l'aide de la relation de Chasles pour ne faire teur) par exemple le vecteur AD.
apparaître le point D que dans le vecteur AD et créer
ainsi les vecteurs AB et AC demandé par la question a.
a. En introduisant le point A grâce à la relation de Chasles,
—> En utilisant la relation de Chasles, on
les vecteurs BD et CD s'écrivent :
BD=BA + ÀD et CD = CA + AD décompose les vecteurs BD et CD pour faire
apparaître dans leur écriture AB et AC.
Ainsi la relation AD + 3BD = CD
devient ad+3<ba+ad)=ca+ad

soit AD + 3BA + 3AD= CA + AD


d'où 4AD+3BA = CA+AD —On ajoute -AD à chaque membre.
4AD-AD + 3BA = CA + AD-AD
3ÂD+3BA = CA —On ajoute -3BA à chaque membre.
3AD= CÀ-3BÀ
3AD=CA + 3AB
On multiplie par i chaque membre.
ÂD=|cA + ÂB

b. On peut alors maintenant placer le point D : On trace les vecteurs J CA et AB.


Étape 1 Étape 2
On trace le vecteur ‘CA + AB d'origine A :

c'est aussi le vecteur AD.

A il « kiiKiii r a i rr r\n ai < bi 4/W


CAPACITÉS ;
Prouver L'alignement de trois points
*A * A A AA A-A AA AA A A. A A

On suppose que A, B et C sont trois points du plan distincts, et que D et E


sont les points vérifiant :
AD = |àB + |âC et ÂE = ÂB + 3ÂC
2 2
a. Montrer que AD et AE sont colinéaires.
b. En déduire que A, D et E sont alignés.
2. En utilisant le déterminant des vecteurs
5
Soit (0; /, j I un repère du plan contenant les points A
Les points A, B et C sont-ils alignés ?

► Solution Méthode

a. On sait que AD = i AB+ | AC etAE = AB + 3AC. —Pour déterminer si des points M, N et P


2 2 sont alignés, il suffit de prouver que les
On remarque que vecteurs MN et NP sont colinéaires. Pour
2ÂD=2^ÂB + |Âc] cela, il existe deux méthodes :
• utiliser la définition de la colinéarité des
= 2x^AB + 2x^AC vecteursMN =/rNP ; j
2 2 • calculer le déterminant des vecteurs MN
= ÂB + 3ÂC et NP, pour savoir s'il est nul.
= ÂE
Comme AE = 2AD, on a prouvé que les vecteurs AD et AE —Pour montrer que les vecteurs AE et AD
sont colinéaires, on cherche un réel k tel
sont colinéaires.
que AE = fcAD.
Les vecteurs AD et AE sont colinéaires, donc les droites
(AD) et (AE) sont parallèles : or elles ont un point com­
mun, Le point A. Elles sont donc confondues.
Les points A, D et E sont alignés.

2. On calcule les coordonnées du vecteur AB —On commence par calculer les coordon­
-3-5 (.d'oùAB^ • nées des vecteurs AB et AC.

-*f xc - xA A
Les coordonnées du vecteur AC sont:
l£/C - </A )
—On calcule le déterminant des vecteurs
AC
ABetÂC.
-8 -4 S'il est nul les vecteurs sont colinéaires,
Ainsi det(AB, Ac) = sinon ils ne sont pas colinéaires.
-11 -6
= _8x(_6)_(_4)x(-H)
= 48 — 44 = 4
*0
Donc les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, les
points A, B et C ne sont pas alignés.
• CAPACITÉS
Déterminer les coordonnées d'une somme de vecteurs

Soit les points A

Déterminer les coordonnées du point M vérifiant MA + 2MB = ÀC.

F Méthode
—Pour déterminer les coordonnées du
•alOrsMA(_5-7) point M à partir de la relation vecto­
rielle, il faut nommer ses coordonnées
(x ; y) pour écrire les équations issues de
— —»f-2-x+ 2(7-xH 3XÏ l'éga lité vectorielle don née par l'énoncé.
Ainsi MA+2MB
l 5-r/+2(l-r/) ) iy J Dans le repère (o;/, j), on calcule les coor­

'ï —r n données de MA + 2MB puis celles de AC, en


De plus AC ainsi AC utilisant les coordonnées des points.
1-9/

—Deux vecteurs sont égaux si et seulement


si leurs coordonnées sont égales.

La relation MA + 2M B = AC permet d'écrire : —On ajoute -12 à chaque membre de la


lre équation, puis -7 à chaque membre
12-3x=l r-3x=-n de la 2e équation.
,donc- soit<
[7-3(/=-9 l-3(/ = -16
—On divise par-3 chaque membre.
Conclusion : M

Résoudre un problème à l'aide des vecteurs


11'
Soit les points A dans un repère orthonormé du plan.
4,
Montrer que ABC est un triangle rectangle isocèle.

► Solution Méthode

AB = 7(^b-xa)2 + («/b-</a)2 = V(-A)2 + (-l)2 = VÏ7. —Pour montrer que le triangle ABC est
rectangle on calcule AB, AC et BC, puis
AC = yl(xc-x^+(yQ-yk)z = J(-3)2+(-5)2 = 734. on utilise la réciproque du théorème de
Pythagore.
BC = 7(xc - xB )2 + (t/c - {/b )* = 712+(“4)2 = VÏ7.

On remarque que AC2 = 34 et AB2 + BC2 = 17 +17 = 34,


ce qui prouve que AC2 = AB2 +BC2.
D'après la réciproque du théorème de Pythagore, le
triangle ABC est rectangle en B.
De plus, AB = BC, il est donc isocèle et rectangle en B.
A iwkiiRin rn irr r\n mi a ai «AA
Le coin MEMO

Des idées à retenir


^^X^u/nX>v us\,

€*V ^ovûfcov A CXCtcuA^ âji' djt' &*d*uA,

I
I
I ________________________
î \ ^eZafton,

l
I
I

(So&*v4vut^ ------------- >


I

I
v----- i---- ■
~K ,------ 1
I
I
I
7Xcà^n<^'Ott
I
I
I
V

Des automatismes à avoir

Connaître par cœur la relation de Chasles : AB + BC = AC

Calculer les coordonnées du vecteur AB à partir des coordonnées



des points A et B : si A^A j : dans le repère (o : i, j )

alors le vecteur AB| *b *A I dans la base (/ .j).


Des erreurs à éviter
I y*-y* J
—Quand on a la somme
Déterminer la norme (longueur) d'un vecteur :
✓ AB + 2BC on ne peut
si j dans la base orthonormée (O: i. j) alors ||u||= Jx2 +y2. pas appliquer la relation
de Chasles car les
Calculer le déterminant de deux vecteurs : coefficients de AB et BC ne

sont pas identiques.
■ Si J dans la base orthonormée I i. j) alors
—Il faut bien utiliser le
/-» ->x x X' vocabulaire : colinéarité et
det(u,v) = = xy'-x'y. parallélisme signifie même
y y
direction, mais on parle
■ det(u. v ) = 0 équivaut à u et v sont colinéaires.
de colinéarité pour deux
vecteurs et de parallélisme
Pour démontrer que les points A. B. C sont alignés, on démontre
pour des droites.
que les vecteurs AB et AC sont colinéaires.
—^Attention à bien appliquer
Pour démontrer que les droites (AB) et (CD) sont parallèles, on les régies des signes dans
démontre que les vecteurs AB et CD sont colinéaires. le calcul de déterminant
EXERCICES
Application directe

Compléter les égalités :


Représenter des vecteurs
a. DA = C
-> voir Capacité O P-106
b. LP=.7f

c. bp=rZ
QUESTIONS FLASH
d. .j5=DÊ
Compléter les phrases suivantes :
e. ER = P7.
a. L'image de C par la translation de vecteur CA est....
b. L'image de A par la translation de vecteur AB est....
Soient A, B, C et D quatre points du plan,
a L'image de.... par la translation de vecteur BC estC. a. Construire:
d. L'image de.... par h translation devecteurBA estA. • le point E, image du point A C
par b translation devecteurDC. (
E C
Soit ECBF un parallélogramme. • le point F image du point A par
Donner deux couples de vecteurs égaux. b transbtion qui transforme B
en C.
F B b. La translation qui trans­
/ EJ
forme B en A transforme G en
D. Placer le point G.
À L’ORAL

Sur la figure ci-contre, ABDE et BCDE sont des paral­


QUESTIONS FLASH
lélogrammes.

Donner l'image parla transbtion


des points : de vecteur:
ABC
A.EetB

A et B
AB

ÂE
A/
\W
E D

C.BetD BA

2. a. b. c.
a. On donne 3 points A, B et C. Construire D, E et F
tels que :
ÂD = BC;BE = ÂB;FC = BA. $
b. Construire les points D, E
et F tels que :
ÂC = CD ;ÂB = ËC ;CF = ÂB. x x
3. a. b. c.
B C

À L’ORAL

Parmi ces vecteurs lesquels sont égaux ?

O Compléter :

ôm+jk=ô7.

bo+mk=a...
LÊ+BM = .j5

NA + Î0 = ...A

A m • Mini ai ■ r» r\i ■ ai * ta 444


EXERCICES
Application directe

À L'ORAL
Simplifier une écriture vectorielle
Associer à chaque éga lité la figure qui lui correspond : à l'aide de la relation de Chasles
(Ej)u+v=i? (E2)v+iv = u (Ej)u+kv = v -♦voirCapacité O p. 107

À L’ORAL

O Compléter :
a.AC + CB = 7 b. AB + BC = 7. c.BC + CA=“’

QUESTIONS FLASH

(3 Soient A, B, C VD
et D quatre points b
(S) SoitABCDun parallélogramme de centre 0. (
du plan. Simplifier: fb
Compléter: a. ÂC + CB = 7
ÂB + ÂD = ”. b. ÂD+DB = 7*
OÂ+OB = "* c. BD+DC = 7’
M M
i B
AB+0D=' d. DA+Â6=7.

CÔ+AB=7

À L'ORAL
ABCDestun parallélogramme de centre 0.I,J,K etL © Soient A, B et C trois points du plan. Utiliser la rela­
sont les milieux respectifs des segments [BC], [DC], [AD] et
tion de Chasles pour simplifier les écritures vectorielles.
[AB|.
a.
BA+ÂC=~* b.CB+BA = .~* c.ÂB+.Tc = ÂC
ÂC+*
d. = ÂB e..TC + C = BA f. BD-BA = ~*

O Pour chaque proposition, choisir la ou les bonnes


Compléter les égalités suivantes : réponses :
KL
a. + ÔC^A?. b.DK+D=n a. Pour avoir l'égalité A...+...B = ÀB, le premier membre

est :
c.
0A + ÔB = j7, d.ÎB+Â0 = .Tc
□ ÂC+CB □ AA + BB
e. Jo+bo=-l7. f. ôb-âb=B .’. □ ÂD+CB □AD+DB
g. AB-CI-JC = ’
b. Pour avoir l'égalité AC + u = AD +... + u, on souhaite :
□ faire apparaitre le vecteur J au milieu de AC
Soit ABCD un parallélogramme, I le milieu de [AB], □ transformer AC en utilisant AD : AC = AD+DC
J le milieu de [BC] et K le milieu du segment [DCJ. □ ajouter AD et AC et simplifier : AD + AC =
Représenter les vecteurs : □ faire apparaitre AC dans le second membre :
•u = IÂ + JK + JC ÂC+u = ÂD+ÂC + u

•;=ÎC + DI+KD c. u = BA+ÂC+CD+DA+ÂE-ÊF+DF+ËD =... ?

•iv = DC+BD+CB □ u=BD+BE □u=BÂ+DE


□ u = BF □u = BF-ËF
•J = ÏJ + DA + JK
EXERCICES
Application directe

© Montrer que quels que soient les points A, B, C et D : QUESTIONS FLASH


ÂB+CD = ÂD+CB.
Soient A. B et C trois points du plan vérifiant

Montrer que quels que soient les points A, B, C, D et E :


Montrer que A, B et C sont alignés.
ÂC+ËB + DA+CÊ + BD = Ô.

Soient I, C et E trois points du plan vérifiant


Soient A, B, C et M quatre points du plan.
IE-4IC = O.
Soit u = 2MA - 3MB + 4MC
Montrer que I, E et C sont alignés.
Montrer à l'aide seulement de la relation de Chasles que :
a. u = 3MA + 4ÂC + 3BA

b. ü = 3MB-2ÂB+4BC

c. J=3MC+2CA-3CB
Soient E, F et G trois points du plan vérifiant
2EF + 2FG = FG.
Soient A, B, C et M quatre points du plan.
Montrer que E, F et G sont alignés.
Soit u = 3MA - 2MB - MC
Montrer à l'aide seulement de la relation de Chasles que :
Soient A. B et C trois points du plan vérifiant
a. J = 38A-BC
3AB+AC = 3CB.
b. u = 2BA + CA Montrer que A, B et C sont alignés.

c. u = -3AC + 2BC
Soit ABC un triangle.
Soient A, B et C quatre points du plan. Soit I et J les points définis par :
Montrer à l'aide seulement de la relation de Chasles que : ÂI = 2ÂB+ÂC etÂJ= ÂB + |aC-

a. AB+2BC = BA + 2AC
a. Montrer que les points vecteurs AI et AJ sont coli­
b. 2ÂB + 3ÂC = 5ÂB + 3BC
néaires.
b. Que peut-on en déduire pour les points A, I et J ?

savÎez-vous?
Démontrer en utilisant des vecteurs
Lq notion de vecteurs
->voir Capacité O P-108
est intimement liée à
la notion de « bipoints
Q Soit ABC un triangle.
équipollents ».
Au 19* siècle. Giusto
Soit u = AC ; v = BA et w = CB. Bellauitis. mathématicien
a. Tracer une figure pour placer les vecteurs û, v et w. autodidacte, écrivait ses
b. Démontrer queu+v +w = 0 publications relatives à
des travaux en géométrie
sur l équipollence :
0 Soient A, B et C des points. « Deux bipoints sont équipollents si et seulement si les
a. Construire les points A' et B' tels que AA' = BB' bipoints obtenus par échange de leurs extrémités finales
ont même milieu ».
b. Démontrer que A'B' + BC = AC.
Les bipoints (A; B) et (D : C) sont
équipollents signifie que ABCD est
Soit A, B, C, D et E cinq points du plan tels que : un parallélogramme, et ce qui signi­
ÊA+ÊB=ÊC+ËD fie aussi, pour nous qui connaissons
les vecteurs que AB = DC
Monter que ADBC est un parallélogramme.

4 u À kiiniii rm ee Ali Al *u I «4^


EXERCICES
Application directe

O Soit ABC un triangle.


Utiliser les coordonnées des vecteurs
Soit E et F les points définis par :
ÂÉ = 1 AB- |ÂC et AF = 9AB- 4ÂC
et calculer leurs normes
2 3 _ -♦voir Capacité O P-109
a. Montrer que les vecteurs AE et AF sont colinéaires.
b. Que peut-on en déduire pour les points A, E et F ? On munit le plan d'un repère orthonormé(O;j,j).

Soit ABC un triangle.


Soit D et E les points définis par : QUESTIONS FLASH
ÂD=-|ÂB + |ÂC etBE = -6ÂB + |ÂC © a. Lire les coordonnées

des vecteurs u, v etiv :


a. Montrer que les vecteurs ÂD et AE sont colinéaires.
b. Représenter les vecteurs : / ■*■
b. Que peut-on en déduire pour les points A,D et E ?
MM 1/
(33) Soit ABC un triangle.

a. Placer les points D et E tels que :


u ett
C)
c. Soit (f, j) une base du plan.
\ -T
y
\ M♦
CD=BA + 2ÂCetBE=ÂB + 3CA Représenter les vecteurs :
b. Démontrer que les points D,E et C sont alignés.

Soit ABC un triangle. © Dans chacun des cas, donner les coordonnées des
a. Placer le point I, J et K tels que :
vecteurs :
3BI = ÂB, CJ = 3ÂC etBK = ÂC. ■> •>
•u+v •u+w •V +W'
b. Démontrer que les points IJ et K sont alignés.
•u-w *u+v+w •u-v +w
© Soit ABC un triangle. _ _
a. lorsque^’1)
a. Construire le point G tel que GA +GB - 3GC = CB.
b. Montrer que les points A,C, G sont alignés.
b. lorsquej ;

Soit ABC un triangle.


Soit I et J les points vérifiant :

BI = 2AB + BC et 3BJ = BC
À L’ORAL
a. Faire une figure.
b. Montrer que les points A, I et J sont alignés. O a. Placer les points A^jetB^

Soit A, B etC un triangle.


b. Calculer les coordonnées des vecteurs OA, 0B et AB.
a. Construire les points IJ et K définis par :
281 + CB = Ô ; ÂB = | ÂJ ; 4AK = 3AC
a. Placer les vecteurs

b. Exprimer le vecteur Kl en fonction de CA et CB, puis le


b. Donner les coordonnées des vecteurs :
vecteur KJ en fonction de CA et ÇB. 1+ 3- -♦ 1 1 •* 3-*
•-i/+2v •-u-w *3u-2v+2w +
c. En déduire que les vecteurs Kl et KJ sont colinéaires. 2 2 2 o 2
d. Montrer alors que les points IJ et K sont alignés.
o Soient les vecteurs :
Soit ABC un triangle.
a. Construire les points M, N et P tels que :
ÂM =-ÂC ; 2ÂN = ÂB et 3PC = 2BC
Déterminer les valeurs des réels x et y pour que :
b. Exprimer le vecteur AP en fonction de ÂB et ÂC.
a. u + v = w
c. En déduire une expression des vecteurs MN et MP en b. 2u-3v + 2w = Ô
fonction des vecteurs ÂB et AC. 1 5 + 1-* *
c. __u+_1,+_w=o
d. Montrer que Ne (PM).
44/
EXERCICES
Application directe

O Soient les vecteurs : Pour les exercices Q à ffl, on munit le plan d'un
repère orthonormé|o;f, j).

Soit les vecteurs u

Déterminer les valeurs des réels x et y pour que : Calculer2u,v +w,u+w et2u-3w.

a.u-v=w b. 3u = -v + -w c. -4u + 3v--kv = 0


r 2
n
@ Soit lesvecteursu 2 -• -* 2
QUESTIONS * FLASH ;v 1 ;w
3 1
o 3> o
O Soit u un vecteur tel que | |u||= 6.
Calculera-v etiv + 2a.
Z 3

1-
Calculer : ||2u||; ||-3u|| ; ~U
2’1
; ll-55||
72
© Soit v un vecteur tel que ! |-1v | Soit les vecteurs u
= 2.
Calculer: ||v||;||-v||;||-|v||; 1- Calculer ||û||, ||v| et |w|

© Soient / et j deux vecteurs du plan tels que ||/|| = 2 Soit les points A^ j ; sQj ; C|
*11=3-

Calculer AB, ÀC etBC.


Calculer : ||s/1| ; ||- 2j|| ; 11/|| ; ||-| j ; ||îx (-2)/1|

ÀJ-’ORAL Calculer le déterminant


de deux vecteurs et prouver
©Soit (/J) une base orthonormée dans laquelle on a la colinéarité des vecteurs
placé les vecteurs:
-> voir Capacité O P-109

On munit le plan d'un repère orthonormé (O;/,j).


Calculer ||u|| ; ||v|| ; H

QUESTIONS FLASH

Calculer les déterminants suivants :

Soit A, B, C et D des points. Parmi les affirmations ci-des­ 12 1 0 5 14 01


sous, lesquelles sont exactes ? justifier.
a. Si ÂB = CD alors ||Âb||=||cd|.
’■ Ê ’J b- Lk -i C.
4 1
d. I J
|5 0|

b. Si |Âb||=||cd| alors ÂB = CD.


À L’ORAL
c. Si AB = CDet |ab||=||ac|| alors ABDC est un losange.

d. Si AB = DC et (AB) 1 (AD) alors ABDC est un carré.


O Calculer les déterminants suivants :
e. Si |ÂB||=||2ÂC| alors ÂB = 2ÂC.

f. Si |ab| = | AC| alors ABC est un triangle isocèle.

g. Si |Âi||= |Âc||alors |ÂB + Âc||=||ÂB+Âc||.

Soit les vecteurs u dans une


base orthonormée.
Calculer ||u||, ||v||et |iv|.

A UÀtiiRiiirn i re wrAvrimr r\n ri *ui 44e


EXERCICES
1 Application directe

© Trouver le(s) réel(s) x tel que :


Les points A, B et C sont-ils alignés ?
x 1 X-4 -Il
a. =o b. 2x + l -3|°
4 -3

|x+2 x-4
x + 2 x + 2|
c. =0 d. =0
5x-l x —1
-1 2

0 Soit x g R. Soit (j, j ) une base orthonormée.


(-3A
1
Calculer det(u,v) :
o Soit les points A 2 ;B
5 et c[2
avec y g R.

•4-jet < 3)
4.
3 kl/

Déterminer la valeur de y pour que les points A, B et C

h-C-a) et C3 soient alignés.

© Soit les points A: r| 2


et C r avec
xgR. \2-v2J

Les vecteurs u et v sont-ils colinéaires ? Déterminer la valeur de x pour que les points A,B et C
soient alignés.

© Soit les points A; bQ ; J | et D^ ? j.

a. Les vecteurs AB et CD sont-ils colinéaires ? Que peut-on

O Les vecteurs suivants sont-ils colinéaires ?


en déduire sur la position des droites (AB) et (CD) ?

b. Les vecteurs AD etCB sont-ils colinéaires ? Que peut-on


( n
(35 en déduire sur h position des droites (AD) et (CB) ?
♦ 5
•iv 9 •a
2
UJ . 5
On donne les points :
www
© Les vecteurs suivants sont-ils colinéaires ?

,(1-73
Parmi les droites (AB),(AF),(CD),(BD),(CA) et (CF), les­
••u
u •w
k 2 quelles sont parallèles et lesquelles sont sécantes.

Dans chaque cas, déterminer la valeur du réelmpour O Soit un carré ABCD de côté de longueur 1, ABE etCFD
que les vecteurs u et v soient colinéaires. sont des triangles équilatéraux. Soit H le pied de la hau­
teur issue de E du triangle ABE.
a.u
1. Calculer la longueur EH.
2. Dans toute la suite on considère de repère (A, AB,Âd).
c. u a. Montrer que le repère ( A, AB, Aü) est orthonormé.

b. Déterminer les coordonnées de tous les points de la


© On donne a(_2J ; B( ° ) ; c(_3J ; d[’3) et E(_’*)
figure dans le repère (A, AB, AD).

c. En déduire que les points D, E et F sont alignés.


Parmi tous ces points quels sont ceux qui sont alignés ?

(si) Les points A, B et C sont-ils alignés ?


EXERCICES
“♦CORRIGÉS p. 350 Auto-éualuation

\
C2> Q
r
f ou FAUx
Vérifier ses connaissances. - Pour chacune des propositions,
® dire si elle est vraie ou fausse et
(72) Soient A, B, C et D quatre points du plan. Com­ justifier sa réponse.
pléter les phrases : @1.ÂB = CD ÂC = BD

1. DA + ÂB = 7
2. Si AB et CD sont colinéaires alors les points A, B, C
2. Si AB = CD équivaut à ABDC est un.......................... et D sont alignés.
3. Si ||u||=V5, alors u(2'|
S.SoitaQJet^,) dans une base orthonor-
dans une base orthonormée
mée(f,jj.
(/, j\ où x, y, x', y" sont des réels.
4. Soient J et v deux vecteurs du plan tels quev = 5u.
Alors u+2v^ j Alors det(u,v) = 0.
et u

5. Soient u et v deux vecteurs du plan tels que


4. Soient A J et B|
det(u,v) = 0. Alors v = 5u
dans un repère du plan.

Alors ABK ' 'J


6. Soient^) et
dans une base orthonor-

mée (/, j). où x, y, x'y' sont des réels,


5. SiC est le milieu de [AD], alors AC = ...
alors det(u, v) = -det(v,u).
k y

I
Pour chaque affirmation, choisir la (ou les) réponses exactes, et justifier les réponses choisies.

(^) Soient A, B, C et D quatre points du plan, CB =. (79) Si ABCD est un parallélogramme, alors :

AB
a. = CD b.BÂ = DC c.BÀ = CD d.AC = BD
a. AC + AB b.CA + AB c.CD+DB d.CA-BA

@ Si AB =|AC, alors: @ Si AB = 2CD, alors:

a. ABCD est un parallélogramme b. CD = 2 AB


a. ABC est un triangle isocèle b. AC = -4CB
g ABDC est un parallélogramme d.(AB)//(CD)
c. A est le milieu de [BC] d. A, B et C sont alignés
(w) Si les droites (AD) et (IJ) sont parallèles, alors :

alors :
a. AD et IJ sont colinéaires b. AD=JI
a. u et v sont colinéaires b. det(u, v ) = 24 g ADJI est un parallélogramme

||u||=17
c. d.2u + v = -u
(sf) Si AI = |lC, alors :

(tt) Si AB = -2AC, alors :


a. Le triangle ACI est isocèle b. IC = 4CA
a. AB et AC sont colinéaires b. AB = 2AC g lest le milieu de [AC] d.3AC=5IC
c. AB et AC sont de même sens d. 3ÂB = 2CB

@ Si ÂB = BC, alors : _

a. B est le milieu de [AC] b. CB = -CA

c. 2AB = AC d. A est le symétrique de C par rapporta B.

4 • Miniii rn are i/rAvrnnr f\n ni


EXERCICES
< L Algo

Déterminer la nature d'un triangle à l'aide de Python


A
(3 Triangle équilatéral
On considère le repère orthonormé (0;i,j). Soit A A I. B: *8 j et cl c j dans le repère orthonormé

(o;î, j), avec xA,yA, xB, y%, xc et yc des réels.


( y* J vye)

On souhaite écrire une fonction fython qui permet, à partir des coordonnées des points A, B et C de ren­
voyer True si le triangle est équilatéral et False dans l'autre cas.
On utilisera la fonction norme ci-contre : from math import •
a. À quoi correspond la valeur renvoyée par la fonction norme ? def norme(xa,ya,xb,yb):
d=sqrt((xb-xa)**2+(yb-ya)**2)
b. Compléter la fonction équilatéral écrite en fython ci-des­ return d
sous, qui prend comme argument les coordonnées de trois
points A, B, C et renvoie True si le triangle est équilatéral et False sinon.

c. Application
Exécuter la fonction précédente, puis en console, déterminer si def equilateral(xa,ya,xb,yb,xCjyc):
les triangles suivants sont équilatéraux ou non : ab-nor«e(xa>ya>xb>yb)
aconorMCxa^ya^xc^yc)
Triangle 1 : bc-nor«e(xb,yb/xc/yc)
if and
return True
else:
return False

© Triangle isocèle
l.
a Écrire une fonction isocele en fython qui prend comme def isocelo(xa,ya,xb,yb,xc,yc):
argument les coordonnées de trois points A, B, C et renvoie ab-norme(xa,ya,xb,yb)
ac-norme(xa,ya,xc,yc)
True si le triangle est isocèle et False sinon. bc=norme(xb,yb,xc,yc)______
if
b. Application
return True
Exécuter la fonction précédente, puis en console, déterminer si else:
les triangles suivants sont isocèles ou non : return False

TriangleJzA^j.B^etC^j.

Triangle4:A(;3),B(‘67jetc(’85).

2. Nature d'un triangle


On poursuit le script précédent, en ajoutant une dernière def naturetriangle(xa,ya,xb,yb,xc,yc):
fonction en Python : naturetriangle. e-isocele(xa,ya,xb,yb,xc,yc)
f=equilateral(xa,ya,xb,yb,xc,yc)
Cette fonction prend comme argument les coordonnées de if ■■True:
trois points A, B, C et renvoie 2 si le triangle ABC est équi­ return
•lif Q—True:
latéral, 1 s'il est isocèle et 0 dans les autres cas.
return
a. Compléter h fonction ci-contre qui permet de réaliser cela. else:
return
b. Application
Exécuter le script précédent puis, en console, tester la fonction en prenant les coordonnées des questions
précédentes.
X______________________________________________________________________________________________________ 7

440
EXERCICES
Tice

Le théorème de Varignon

□ Construire une figure et conjecturer


Soit ABCD un quadrilatère. Soient I, J, K et L les milieux respectifs des
segments [AB], [BC], [CD] et [AD].
a. À l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique, réaliser cette figure.
b. Émettre une conjecture sur la nature du quadrilatère IJ KL.

c. Conjecturer une condition sur ABCD pour que IJ KL soit un rectangle ?


d. Conjecturer une condition sur ABCD pour que IJ K L soit un carré ?

O Démontrer à l'aide des vecteurs


a. Démontrer les égalités vectorielles suivantes :

•ÎJ=|ÂC; •ÏL = |bD; •LK = |aC; • KJ = |î)B.

b. En déduire une démonstration de votre conjecture du l.a.


c. Démontrer votre conjecture du l.c. puis du l.d.
d. On suppose dans cette question que ABCD est un rectangle.
Démontrer que IJ KL est un losange.
e. On suppose dans cette question que ABCD est un carré.
Démontrer que IJ KL est un carré.

© Le second théorème de Varignon


Soit S le milieu de la diagonale [DB] et R le milieu de la diagonale [AC] du quadrilatère ABCD.
On se propose de démontrer le second théorème de Varignon qui affirme que M le milieu du segment [SR]
est aussi le milieu des segments [LJ] et |IK).
a. Montrera l'aide de la partie précédente que [□] et [IK] se coupent en leur milieu.
b. En considérant le quadrilatère ACBD, démontrer que les segments [RS] et [LJ] ont même milieu.
c. En déduire la démonstration du second théorème de Varignon.

SAVIEZ-VOUS?

Contemporain d'autres éminents


mathématiciens comme Bernoulli.
Leibniz et Neurton avec lesquels il
entretenait une correspondance.
Pierre Varignon (1654-1722) était un
jésuite français, érudit, qui publia ses
B recherches en géométrie.
En physique il a donné une définition
rigoureuse de la uitesse instantanée
[ et de l'accélération.

A ma r • re WFAvriine r\n m a ta i
EXERCICES
Entraînement

b. Un nageur part d'un point A et nage prestement vers la


Représentations graphiques berge opposée. On note :
et constructions • vJ le vecteur vitesse instantané du nageur ;

•v2 le vecteur vitesse instantané du courant.

C9 O Nature d'un quadrilatère On considère que ces deux


Soient A, B et C trois points du vitesses sont constantes.
plan. On construira la figure au Déterminer graphiquement
fur et à mesure de l'exercice avec le point sur la berge oppo­
Geogebra. On n'affichera ni la sée où arrivera le nageur,
grille, ni les axes : pour cela, faire c. Tracer un vecteur vJ de
un clic droit dans la fenêtre et
même norme que /j pour
dé-sélectionner Axes et Grille : S
représenter le vecteur
1.a. Tracer le vecteur AB. vitesse permettant au
b. Tracer un autre représentant du nageur d'arriver en B (toujours en partant du point A).
vecteur AB d'origine C On notera %
D le point vérifiant AB = CD. Q Le skieur
En physique, une force est représentée par un vecteur.
2.a. Quelle est la nature du qua­
Pour qu'un solide soumis à plusieurs forces soit immo­
drilatère ABDC ? Justifier la
bile il est nécessaire que la somme des vecteurs force soit
réponse. ,
nulle.
b. Tracer le vecteur CA.
c. Tracer un autre représentant du vecteur CA d'origine B. a. On a représenté h force correspondant au poids P du

On notera E le point vérifiant CA = BE. skieur, puis la force de frottement F de la piste et la force
d. Quelle est la nature du quadrilatère BCAE ? Justifier h de résistance R du sol.
réponse.
e. Quelle conjecture peut-on faire sur la position relative
des points D, B et E ?
f. Démontrer cette conjecture.

0 Le nageur et le pétrolier
En physique, la vitesse d'un solide à un instant t est
représentée par un vecteur v qui indique: sa direction,
son sens et sa norme (la norme de la vitesse est exprimée
a. Reproduire ces trois vecteurs et tracer P + F +R.
en mètre par seconde).
b. Le skieur est-il en mouvement ?
a. On considère un pétrolier remorqué par deux bateaux :
on note vJ et les vecteurs vitesses de chaque remor-

Sachantque le vecteur vitesse v du pétrolier est la somme


On note P la force représentant le poids de la bille et T la
des vecteurs v] et v[, représenter sur une figure les vec­
force représentant la tension du fil. Que vaut la somme
teurs^, vJ etv. des 3 vecteurs forces?
EXERCICES
Entraînement

© Soient A, B et C trois points du plan. Soit D et E les © Soit ABC un triangle.

points tels que: a. Faire une figure sur papier quadrillé.


ÂD=3ÂB + 2BC etÂE = -28C + ÂC b. Placer le point D tel que CB = BD
c. Placer le point E tel que AE = ^CA
a. Faire une figure et placer les points D et E.
b. Exprimer les vecteurs :
d. Placer lepointFtelqueCF = CA + CB
• AD en fonction de AB et AC ;
e. F est-il le milieu du segment [ED] ? Justifier.
• BD en fonction de AB et AC ;
©r» Coordonnées du milieu
• AE en fonction de AB et AC ;
Soit Al %A | et B| *b ! deux points dans un repère (o,-j ; j),
• CE en fonction de AB et AC.

du plan. xA, y^x^ et y$ sont des réels. On note I le milieu


@) Soient ABDC un parallélogramme. du segment [AB].

Tracer une figure à l'aide d'un logiciel ou sur le papier et On souhaite écrire une fonction en fython qui, à partir
construire les points I, J, K et L définis par : des réels xA,(/A,xB et y% renvoie les coordonnées du
milieu I.
•ÂI = 2AB *BJ = 2BD
def nilieu(xa,ya,xb,yb):
xi-(xa+xb)/2
•DK = 2DC -CL = 2CA
yi-CZZD/2
Démontrer que DKL est un parallélogramme. return {xi,yi}

1. Compléter la fonction ci-contre qui permet de réaliser


© Toute la construction se fera à l'aide d'un logiciel de ce calcul.
2. Exécuter la fonction précédente et, dans la console.
géométrie dynamique.
calculer :
a. Construire ABC un triangle non aplati.
a. les coordonnées du milieu de [AB] avec A
b. Construire un point M quelconque du plan.

b. les coordonnées du milieu de [CD] avec A

© La vie de château

k Donfleur sur

•C Largonne
C]
B

c. Soitu le vecteur défini paru = 2MA + MB-MC.


Chabreuil
Utiliser la zone de saisie pour définir u : o
Fargues-
le-Château Saint-Étienne sur
Saisie: u=2*Vecteur[M, A] ♦ VecteurJM, B] - Vecteur[M, C]
Largonne

d. Soit D l'image du point M par la translation de vecteur u.


Gevaudan
O '’OSaint-Pierre
Modifier l'emplacement du point M.
surSorge les Hameaux
Existe-t-il un point M pour lequel
u = 0? Si oui, exprimer (en utilisant
SyvnMrteaoMe
la relation de Chasles) le vecteur AM .•* S>r-«ne centrale
On définit les points D,E, F, G et H par:
en fonction de AB et AC. X kwwn
AD = 2AC ; CE = 2ÂB + |ÂC ; CF = 2AB-AC
Pour construire cette image, cliquer Rotation

sur l'icône translation puis sur le •x* Translation CG=2ÂB+|ÂC ; ÂH = 3ÂB+3ÂC.


point dont on veut prendre l'image et
sur le vecteur de la translation À quelle ville correspond chacun des points D,E,F, G et H ?

ri.
EXERCICES
Entraînement

d. Soit K le point vérifiant AK+2KC = 2BA. ExprimerCKen


Résoudre des problèmes
fonction de AC et AB.
de colinéarité et de parallélisme
e. Montrer que (IJ)//(CK).

O DÉMONTRER

Soit A, B, C et D quatre points distincts du plan.


03 Soit ABC un triangle, et soient I et J les points tels
que AI = ^ABetAJ = |AC.
On sait que 2AB + 5CD = 0.
Montrer que les droites (AB) et (CD) sont parallèles. a. Faire une figure et placer les points I et J.

@ DÉMONTRER b. Exprimer BJ en fonction deBA et AC.


c. Montrer que IC =|BA +AC
Soit A, B, C et D quatre points distincts du plan.
On sait que AD = 2CB + 38D.
d. En déduire que (IC)//(BJ).
Montrer que les droites (AB) et (CD) sont parallèles.

LOGIQUE Implications
Position relative de deux droites
Dans chacun des cas, déterminer si :
Soit un triangle non aplati ABC.
O (P) entraîne (Q)
On fera une construction au fur
0(Q) entraîne (P)
et à mesure à l'aide de Geogebra.
© (P) équivaut à (Q)
1. Construire les points A' et B'
milieux respectifs des segments P =>?«=?«? Q
[BC)et[AC].
EACD est un
2. Placer le point L image du point C par la translation de parallélogramme EA = DC
vecteur BB' et le point K image du point C par la transla­
(AB) et (CD) sont ÂB = |CO
tion de vecteur A'A parallèles

13** — ❖ (AB) et (CD) sont AB et CD sont


X ....... parallèles colinéaires

ÂB = 3CD AB et CD sont
colinéaires
(AB) et (AC) sont A, B etC sont
3. Placer le point M milieu de [LK ].
parallèles alignés
4. Que peut-on conjecturer sur la position relative des
droites (CM) et (AB)?
5. Démonstration de la conjecture
a. Montrer que AM = AL + AK )
Savoir démontrer
b. Montrer que AL = AC+BC
Qjg Règle du parallélogramme
c. En déduire que AM = AC + |bC
On se propose de démontrer la règle du parallélogramme :
Quels que soient A, B, C et D quatre points du plan,
d. Montrer enfin que CM= -BA et démontrer la conjec­
AB + AC = AD équivaut à dire que D est le quatrième point
ture.
du parallélogramme ABDC.
a. Sens direct
102 Soit ABC un triangle non aplati. Soit I le milieu du On suppose ici que AB + AC = AD.
segment [BC] et J le point vérifiant 3AJ + CJ = Ô. Montrer à partir de cette égalité que AB = CD.
b. Réciproque
a. Exprimer AJ en fonction de AC. On suppose ici que ABDC est un parallélogramme, c'est-à-
b. Exprimer AI en fonction de AC et AB. dire que AB = CD. Montrer alors que la somme AB + AC est
c. En déduire IJ en fonction de AC et AB. égale au vecteur ÂD.
EXERCICES
Entraînement

106 Coordonnées de la somme Une nouvelle transformation du plan


Soit 1/, j) une base du plan. Soit u| *
dans la DÉFINITION D'UNE HOMOTHÉTIE

base (i, j) . avec x, y, x', </ des réels. Soit Q un point du plan et k un réel. Une homothétie de
centre Q et de rapport k est une transformation du plan
a. Exprimer le vecteur u en fonction desx, y, i et j.
dans lui-même qui à tout point M associe le point M'tel
b. Exprimer le vecteur v en fonction des x’, y", i et j. que QM' = fcQM.
c. En déduire l'expression de u+v en fonction de On noteM' = h(M).
x.y.x', y", i etj.
d. Déduire de la question c. les coordonnées du vecteur 1. Soit M et N deux points du
u + v dans la base(i, j). plan et M', N' les images res­
pectives de M et N par h.

© Vecteur directeur de la droite (AB) a. Exprimer QM' en fonction


Soit (0; Z, J) un repère du plan. Soit A et B deux points du de QM et QN' en fonction de

plan tels que AjetB^ 8jdans le repère (O;r,j)avec QN.


b. En déduire que MÏ? = *MN.

c. Exprimer M'N' en fonction deMN.


xK, y^,xB et t/B des réels.
2. Dans cette question, k = l. Soit M et M'les points tels
1. Exprimer les vecteurs OA et OB en fonction de
queM' = h(M).
Xk,y^xB. yB, i etj.
Montrer que M' = M. Que représente l'application h dans
2. En écrivant AB = -OA+0B, exprimer AB en fonction de ce cas ?
Xk,yK.xB,yB, i etj. 3. Dans cette question k = 0. Soit M et M'les points tels
3. En déduire les coordonnées de AB dans la base (i, j). queM' = /j(M).
Montrer que M' = Q. Que représente l'application h dans
ce cas ?
4. Dans cette question k = ^. Soit M et M* les points tels

Découvrir les homothéties queM/ = /r(M).


Montrer que M'est le milieu du segment [QMJ.

108 Pour chaque droite graduée, placer les points 5. Dans cette question k = -1. Soit M et M'les points tels
queM' = /j(M).
demandés en fonction des égalités données :
Montrer que M'est le symétrique de M par rapport à Q.
6. Dans cette question k est un réel quelconque.
On considère (û;f, j un repère du plan. Soitol a
Points C, D et E tels que :
ÂC = ^AB; ÂD = -ÂB; BE=|ÂB CX3
b

et M';
C) avec a, b, x, y, x' et y' des réels. Exprimer x'

en fonction de o et x et y' en fonction de b et y.

Points M, N et P tels que :


ÂM = |aB; ÂN = -|ÂB; 3PB=4ÂB
110 À partir d'un triangle
Soit ABC un triangle non aplati.
A B Soit h l'homothétie de centre A et de rapport -.
c. i—i—i—i—i—i—i—i—i—i—i—i—i—i
Soit P et M l'image respective des points B et C par h.
Points M, N et P tels que: a. Faire une figure représentant les points A, B, C, M et P.
ÂM=MB; b. Démontrer que PM = |bC.

ÂN = 28N;
c. Soit o l'aire du triangle ABC et b l'aire du triangle AMP.
3ÂP + BP=Ô Exprimer b en fonction de o.

..... A uthiiAiii rn I e* *\n mb «u i


EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d’hier

L'introduction des coordonnées dans un repère du plan ou de l'espace usuel va faire avan­
cer considérablement les mathématiques. Vers 1636, René DESCARTES et Pierre de Fermât
donnent les bases de h géométrie analytique (qui utilise un système de coordonnées,
notamment cartésiennes) en associant la résolution d'une équation à deux inconnues à la

w
détermination graphique d'une courbe du plan.
v Afin de parvenir à une résolution géométrique sans utiliser la notion de coordonnées,
Bolzano introduit en 1804 des opérations sur les points, droites et plans, qui donneront nais­
sance aux vecteurs.

Le système de coordonnées cartésiennes n'est pas le seuL D'autres systèmes de coordonnées sont couramment
utilisés :
• le système de coordonnées polaires repère un point du plan pour sa distance à l'origine et un angle ;
• le système de coordonnées cylindriques où un point dans l'espace par un angle, une distance à l'origine et une
hauteur ;
• le système de coordon nées sphériques repère un point dans l'espace par deux angles et une distance à l'origine.
Le système de coordonnées géographiques en est dérivé ;
• le système de coordonnées curvilignes basées sur des longueurs de courbes ;
• des systèmes de coordonnées généralisées sont utilisés en mécanique lagrangienne où les coordonnées peuvent
être un mélange de coordonnées cartésiennes, d'angles, de longueurs, etc.

Les coordonnées géographiques d'un lieu sur la Terre sont constituées d'un système de
trois coordonnées : la latitude, la longitude et l'altitude (ou l’élévation) par rapport au
niveau moyen de h mer (élévation orthométrique).
La latitude correspond à la mesure de l'angle par rapport à l'équateur ; la longitude cor­
respond à a mesure de l'angle par rapport au méridien de référence appelé méridien de
Greenwich.

Coordonnées polaires et conversion


Dans un repère orthonormé (0;f,;) on considère un On a commencé à écrire l'algorithme d'une fonction

point M(x ;y) différent de 0. Sur la figure ci-dessous. cartésien qui prend en argument les coordonnées
polaires r et 0 du point M et qui renvoie les coordon­
on a représenté r = 0M et 0
nées cartésiennes x et y du point M. Compléter cette
l'angle entre le vecteur i et fonction :
le vecteur 0M.
Les coordonnées polaires de
Fonction carte$ien(r, 0)
Msontr et0. x<-............
y<-..............
Renvoyer (x, y)
On admet que
sin8=—
r
EXERCICES
Entraînement

Apprendre à chercher

Centre de gravité d. En déduire que ACjAiC est un parallélogramme de


Partie A. Médianes et centre de gravité centre G.
Soit ABC un triangle non aplati. Soit A' le milieu de [BC] e. Démontrer que GA + GA! = 0 puis que GA = -2GA'.
Soit G le point vérifiant GA+GB+GC = 0. f. En déduirequeGA+GB+GC = O.
a. Montrer que pour tout point M du plan Pour résumer : G est le centre de gravité du triangle
MB+MC = 2MÂ\ ABC, alorsGA+GB+GC = Ô.

b. En déduire que GA = -2GA'.


Partie C. Orthocentre et centre de gravité
c. Montrer que G appartient à la médiane du triangle
Soit ABC un triangle non aplati. Soit A' et B' les milieux
ABC issue de A.
respectifs des segments [BC] et [AC].
d. En vous inspirant des questions précédentes, mon­
Soit 0 le centre du cercle circonscrit au triangle ABC.
trer que G appartient à la médiane du triangle ABC
1. Faire une figure et placer le point H vérifiant
issue de B.
ÔH = OA+ÔB+ÔC.
e. Que représente G pour le triangle ABC ?
Pour résumer: si G vérifie GA+GB + GC = O alors G est 2. Démontrer que AH=20A'etBH=20B'.
le centre de gravité du triangle ABC. 3. En déduire que H est l'orthocentre du triangle ABC.

f RAPPEL 1
Partie B. Barycentre et centre de gravité
Soit ABC un triangle non aplati. Soit A' le milieu de [BC ]. L'orthocentre d'un triangle est le point d'intersection
Soit G le centre de gravité du triangle ABC. des trois hauteurs du triangle.
Soit Ai le point telqueGB + GC = GAj
4. On suppose dans cette question que le centre
a. Démontrer que GBAjC est un parallélogramme.
de gravité du triangle ABC est le point G vérifiant
b. En déduire que A' est le milieu de [GA j ).
GA+GB + GC = Ô.
c. Soit C' le milieu de [AB]. Soit Cj le point tel que
GA+GB = GC'. a. Montrer que pour tout point M du plan
MA + MB + MC = 3MG.
Montrer que GBCjA est un parallélogramme de centre
b. En déduire que OH = 30G puis démontrer queG g (OH).
C*.

SAVÎEZ-VOUS? Le centre de grauité. l’orthocentre et le point d’intersection des médiatrices d’un triangle sont
alignés. La droite passant par ces 3 points est appelée la droite d’Euler.
Leonhard Euler (1707-1783) fut un très
grand mathématicien, philosophe
et ingénieur, d’origine Suisse. Ses
travaux vont de la mécanique
céleste en passant par la phy­
sique. l’analyse (particuliére­
ment la notion de fonction)
et la géométrie.
Leonhard Euler a également
démontré que les pieds des
trois hauteurs, les milieux des
trois côtés et les milieux des
segments reliant l’orthocentre
aux sommets du triangle appartiennent tous à un même
cercle appelé cercle d’Euler.

wrAvriinr rti
EXERCICES
• Approfondissement + NUMÉRIQUE

Exercices différenciés

113 Démonstration du théorème de Thalès c. Montrer que pour tout réel m, MN et CA sont colinéaires.
Soit ABC un triangle non aplati. Soit D e (AB), avec D * A, d. Pour quelle valeur de m, IJMN est-il un parallélo­
et E l'intersection de (AC) avec la parallèle à (BC) passant gramme?
par D. e. Pour quelle valeur de m, aura-t-on M = N ?
On va montrer qu'j£existe unjéel k tel que :
AB = AAD; AC = ÆAE; BC = ÆDE. Le théorème de Ménélaüs
Soit ABC un triangle non aplati. SoitPe(BC),Q€(AB) et
A
R e(AC), les points P, Q, R étant tous distincts des points
A, B etC.

Soient k, k' et k" les réels tels que

PB = APC, RC = A'RA etQA=A"QB.


On se propose de démontrer la partie directe du théorème
de Ménélaüs : si P, Q, R sont alignés, alors AA'A" = 1.
On suppose donc que P, Q et R sont alignés.
Soit G le point d'intersection de la parallèle à (AB) pas­
sant par C avec la droite (PR).
a. Montrer que les vecteurs AD et AB sont colinéaires.
a. À l'aide du théorème de Thalès, démontrer que
b. En déduire qu'il existe un réel A tel que AD = AAB.
c. En déduire les coordonnées du point D dans le repère QB = AGC.
(a,âb,âc). b. À l'aide du théorème de Thalès, démontrer que

GC = A'QA.
d. Montrer que les vecteurs AE et AC sont colinéaires.
c. En déduire queQB = AA'QA.
e. En déduire qu'il existe un réel k' tel que AE = k'hC.
d. Démontrer alors que QA = AA'A"QA.
f. En déduire les coordonnées du point E dans le repère
(a,âb,âc). e. En déduire queAA'A* = 1
................................................. .............. -................. X
g. Justifier que les vecteurs DE et BC sont colinéaires. On SAVIEZ-VOUS? Ménélaüs appelé aussi Ménélaos
J fut un mathématicien et astro­
notera a le réel tel que DE = aBC.
nome grec (vers l’an 70). Ses travaux remarquables en
h. Donner les coordonnées des points B et C dans le géométrie plane mais aussi sur les triangles sphériques
repère ( A, AB, Ac).
nous sont parvenus jusqu'ici dans son traité Les Sphé­
riques. Ses observations astronomiques ont confirmé
i. Calculer les coordonnées des vecteurs DE et BC dans la
les travaux d'Hipparque sur la précession des équinoxes.
base(AB,Ac).

j. En déduire que a = k = k'.


k. En déduire que AB = AAD ; AC = AAE etBC = ADE.
53 A very classical exercise !
In the drawing herewith, D is the
point defined by the relation:
Relation vectorielle et paramètre
Soit ABC un triangle non aplati. Soit I le milieu du seg­ 5DA + CD=Ô.

ment (BC) et J le milieu du segment [AB]. E is the intersection point of the


Pour tout réel m on définit les points M et N tels que : parallel to (BC) lead by D, with
BM=mBÂ+(|-/nlBC etBN = Q-/n)BA + mBC. the line (AB).

a. Express the vector AD in fonction of AC.


a. Si m = 0 où se situent les points M et N ?
b. By using the Thaïes' theorem, express AE in fonction of
b. Si m = - où se situent les points M et N ? AB, then DE in fonction of BC.
EXERCICES
Approfondissement

repère. La distance parcourue entre deux changements


Image d'un cercle
de direction est augmentée de 1 cm, à chaque change­
Soit A un point du plan et h l'homothétie de centre A et de
ment de direction, sachant qu'on commence par parcou­
rapport 3.
rir 1 cm entre Mj etM2.
Soit «G le cercle de centre B et de rayon 2. Soit B' = Z?(B).
On noteüj,üj,üj...... les vecteurs représentant les dépla­
Soit Me «G et M' = h(M). Montrer que M' appartient à un
cements (de directions parallèles aux axes); autrement
cercle de centre B' dont on don nera le rayon.
dit, u’n représente le n-ième déplacement, avec n entier

©
Soit
Petit segment deviendra grand
ABCD un trapèze. existe
Démontrer qu'il deux homo-
strictement positif.
Ainsi, û[ = MjM2 , üj = M2M,, etc., t7„ = M^M^j, avec n
théties qui transforment le segment |DC] en [AB]. entier strictement positif.
On constate donc, par exemple, que :
Mj(O;O), M2(0; 1), ü[ = j, doncûjPj
I, etûJ = -2», donc

1. a. Donner les coordonnées des 8 vecteurs correspon­


dants aux 8 premiers déplacements (</j, u2, u3, t£.

J b. Classer ces vecteurs par groupes de vecteurs coli­


^Olympiades néaires et de même sens.
2. a. Pour quelles valeurs de n, les nombres n/2 et
© L'escargot (n-l)/2 sont-ils des entiers ?
n
On considère l'itinéraire d'un point A dans un repère b. Déterminer(-l)â, en fonction de la valeur den, dans le
orthonormé, selon un enroulement en escargot, comme
cas où n est pair.
représenté ci-dessous. («-D
Une unité représente 1 cm. c. Déterminer (-1) z , en fonction de la valeur de n,
dans le cas où n est impair (on pourra remarquer qu'alors
n - 1 est pair).
d. En déduire l'expression des coordonnées de ü^, en
fonction de n, pour n pair, puis pour n impair.
e. Déterminer les coordonnées de ü^, puis de
3. Recopier et compléter le script en fython de la fonc­
tion coord qui prend comme argument un entier n et qui
envoie les coordonnées du vecteur .
On pourra utiliser l'instruction a%b (avec o et b deux
entiers) qui renvoie le reste de la division euclidiennes
de 0 par b.

def coord(n):
ifl fc

else:
On note M,, M2, M,........ les points correspondants aux
changements de direction, autrement dit M„ est le point
d'origine du n-ième déplacement (horizontal ou verti­
cal), avec n entier strictement positif. Miest le point de
return (x?y)
départ de l'itinéraire, en lequel on a placé l'origine du

/"L
E PROBLÈMES DE GÉOMÉTRIE

LA GÉOMÉTRIE est née en Grèce, à


L'Antiquité en regardant des surfaces
planes, comme ces salins en Sicile
(Italie). Les géomètres grecs ont fixé des
règles pour les figures géométriques,
développé l'argumentation et donné
t;
naissance à l'idée de démonstration. •TA

DU CHAPITRE
LES INDISPENSABLES

Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités

Reconnaitre et placer le projeté d'un point sur une droite


O O O
Calculer la longueur de la hauteur issue d'un sommet dans un triangle

Utiliser h trigonométrie pour calculer une mesure d'angle ou


une longueur de segment

Utiliser les hauteurs d'un triangle pour montrer que deux droites sont
perpendiculaires

Résoudre un problème d'optimisation d'une aire


• MISE EN ROUTE .*

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Connaître les formules de calcul d'aire des figures O Calculer l'aire de la figure ci-dessous
usuelles composée d'un demi-disque de diamètre
[AB], d'un triangle ABC rectangle en A et
d'un parallélogramme BCDE.

Calculer les longueurs EG et GH.

■ Utiliser le théorème de Pythagore et sa réciproque


Si le triangle ABC est rectangle en A,
alors BC2 = AC2 + AB2. © Les droites (MN) et (CB) sont paral­
Le côté [BC] s'appelle l'hypoténuse lèles.
du triangle. Calculer les longueurs NC et NM.
C'est le plus grand côté du triangle.

■ Utiliser le théorème de Thalès


AD AF DF
Si D e (AB), E e (AC) et (DE)//(BC), alors = ïï.

■ Utiliser la trigonométrie dans un triangle rectangle


Dans un triangle ABC rec­
tangle en B, on appelle
cosinus, sinusettangente
0 Calculer une mesure de QPR.
de l'angle CÂB les quo­
tients :
cosCÂB = ^; sinCAB = BC tanCAB = BC
AC ÂC ' AB*

«on
1. PROJETÉ ORTHOGONAL D’UN POINT SUR UNE DROITE

Définition 1 'l
On considère une droite (d) et un point M n'appartenant pas à (d). On appelle
projeté orthogonal du point M sur la droite (d) le point M'de la droite (d) tel
que les droites (MM') et (d) soient perpendiculaires.
i II n’existe qui’ une seule droite possont par
le point M et perpendiculaire
p à la droite (d)
Théorème 1|
Le projeté orthogonal M'du point M sur (d) est le point de (d) le plus proche du point M.

Démonstration M
On considère une droite (d), un point M et M'le projeté orthogonal
du point M sur la droite (d).
•1er cas : si M appartient à (d).
Alors M'est confondu avec M et dans ce cas, MM' = 0. Z Pour tout point A de la droite (d).
M'est donc bien le point de (d) le plus proche du point M.
MA > MM'
• 2e cas : si M n'appartient pas à (d). Soit A un point
quelconque appartenant à (d) distinct de M'. Le triangle MM'A est rectangle en M'. Le plus grand
côté d'un triangle rectangle est l'hypoténuse, donc MA > MM' pour tout point A de (d) distinct
de M. Donc MA > MM' pour tout point A de la droite (d).
Le point M'est donc bien le point de (d) le plus proche du point M.

Théorème 2 (admis)]
Si M'est le projeté orthogonal du point M sur une droite (d), alors le cercle
de centre M passant par M'coupe une seule fois la droite (d).

Définition 2 ]
Si une droite (d) coupe un cercle^ en un unique point,
on dit que la droite (d) est tangente au cercle^ en ce point.

2. HAUTEUR D’UN TRIANGLE

Définition 3
Dans un triangle ABC, on appelle hauteur issue du sommet A la droite
passant par A et perpendiculaire à la droite (BC).

Théorème 3 (admis) |
Dans un triangle ABC non plat, les hauteurs issues des trois sommets A, B et C se coupent en un
même point. On dit qu'elles sont concourantes.

Définition 4 ]
Dans un triangle, on appelle orthocentre le point de concours des hauteurs
issues des sommets.

«OA
I

• COURS

► Méthode RECONNAÎTRE LE PROJETÉ ORTHOGONAL D'UN POINT SUR UNE DROITE


r
X

■ En utilisant le codage de la figure ci-contre,


proposer plusieurs phrases sur le modèle
suivant :
« Le projeté orthogonal du point C sur la droite
(d)est le point H. »

: Comment s'y prendre ?


On repère les droites perpendiculaires, les
angles droits et les triangles rectangles à
l'aide du codage de la figure.

2SolutionJ>
• Le projeté orthogonal des points F et G sur la droite (D) est le point G.
• Le projeté orthogonal des points J, G, C et B sur la droite (d') est le point G.
• Le projeté orthogonal des points A, F, C et H sur la droite (D') est le point F.
• Le projeté orthogonal du point J sur la droite (D) est le point J.
\_____________________________________ ________________________________________ z

Méthode DÉTERMINER L'ORTHOCENTRE D'UN TRIANGLE

■ Dans chacun des cas suivants, placer l'orthocentre H du triangle ABC.


• Cas O. Le triangle ABC a trois angles aigus (triangle acutangle).
• Cas 0. Le triangle ABC a un angle obtus (triangle obtusangle).
• Cas O. Le triangle ABC a un angle droit (triangle rectangle).

Comment s'y prendre ?


On trace, à l'aide d'une équerre, deux hauteurs issues de deux sommets du triangle.
Cela revient à placer le projeté orthogonal de deux sommets sur leur côté opposé.

Cas O Cas 0 Cas©


Le triangle ABC a trois angles Le triangle ABC a un angle obtus Le triangle ABC a un angle droit
aigus (triangle acutangle)

L'orthocentre H esta l'intérieur L'orthocentre H est à l'extérieur L'orthocentre H est confondu


du triangle du triangle avec le sommet de l'angle droit
du triangle

C raari ènrr r\r I


I
I

3. TRIGONOMÉTRIE

Cosinus, sinus et tangente d’un angle aigu


Dans tout ce paragraphe, on utilise les notations suivantes.
Quelles que soient les droites (D) et (D') sécantes en A et non perpendicu­
laires, on désigne par 0 une mesure de l'angle aigu construit avec les droites
(D)et(D').
Quel que soit le point B de la droite (D) distinct de A, on désigne par C le pro­
jeté orthogonal de B sur (D') et par E le projeté orthogonal de C sur (D).

Théorème 4 (admis)
AC BC BC
Les quotients —, — et — ne dépendent pas de la position du point B sur la droite (D).
AD Ad AL

Les quotients et ne dépendent pas de la position du point E sur la droite (D).

n . AC EA BC CE CE BC
DeplUs,ona:- = -.- = -et- = _.

Définition 5
On appelle: AC BC BC
cosinus de 0 le quotient — ; sinus de 0 le quotient — ; tangente de 0 le quotient —.

Relations trigonométriques
► Notations
• cos (0) se lit « cosinus 0 » et désigne le cosinus de l'angle de mesure 0 ;
• sin (0) se lit « sinus 0 » et désigne le sinus de l'angle de mesure 0 ;
• tan (0) se lit « tangente 0 » et désigne la tangente de l'angle de mesure 0.

Théorème 5 'j
O Pour un angle aigu de mesure 0 (0° < 0 < 90°), on a 0 < cos(0) < 1 et 0 < sin(0) < 1.
0 Pour un angle aigu de mesure 0 (0° < 0 < 90°), on a tan(0) = S^n^ .
COS(v)

© Pour tout angle aigu de mesure 0 (0° < 0 < 90°), on a cos2 (0) + sin2 (0) = 1.

Démonstration
Les résultats O et 0 sont admis. Une démonstration est proposée en
exercices.
© On considère un angle aigu, de mesure 0, formé par deux droites (D) et
(D') sécantes en A et on considère un point B appartenant à la droite (D)
distinct de A et son projeté orthogonal C sur la droite (D').
AC2 BC2 _ AC2 + BC2 _ AB2
ABZ + AB2 " AB2 " AB2

L'égalité AC2 +BC2 = AB2 résulte du théorème de Pythagore.


I

■ COURS

Méthode  CALCULER UNE MESURE D'UN ANGLE ET UNE LONGUEUR

■ On considère un triangle ABC rectangle en A tel que :


BC=10etAC = 6.
On note M le projeté orthogonal du point A sur la droite ( BC).
1. Calculer une mesure 0 arrondie au degré de l'angle ACB.
2. En déduire la longueur AM arrondie au dixième.

Comment s'y prendre ?


On repère les triangles rectangles dans lesquels utiliser les formules de trigonométrie.
Selon les modèles de calculatrice, la fonction 'cos-1 peut se nommer Acs ou acos
TI Casio Numworks

[|3| + 19)+ @+ ®
) Solution^*
1. Dans le triangle ABC rectangle en A, on a par définition cos(0) = —.
6 c d
Donc cos(ô) = — = 0,6. À l'aide de la fonction cos-1 d'une calculatrice, on trouve 0 = 53°.
1u AM z
2. Dans le triangle AMC rectangle en M, on a : sin(G) = —. ' Pour plus de précision dons les calculs,
on peut déterminer la ualeur exacte de
Donc AM = AC x sin(0). D'où AM » 6 x sin(53°). " - sin(0) à laide de la ualeur exacte de cos(0)
À l'aide de la fonction sîn de la calculatrice, on trouve AM * 4,8. de la question 1 et de la formule
sin2(0) + cos2(0) = 1 (voir Capacité 3).

► Méthode
L________________________
UTILISER LA TRIGONOMÉTRIE SANS CONNAÎTRE UNE MESURE D'ANGLE

■ On considère un triangle ABC rectangle en B tel que AB = 5 et AC = 7.


On note D le projeté orthogonal du point B sur la droite (AC).
Calculer la longueur BC. En déduire les valeurs exactes des longueurs AD et BD.

Comment faire ?
On exprime le cosinus, le sinus ou la tangente d'un angle de plusieurs façons en utilisant plusieurs
triangles rectangles.

^Solution}

Dans le triangle ABC rectangle en B, d'après le théorème de Pythagore on a


BC2 = AC2 - AB2. Donc BC2 = 24. D'où BC = 724 = 2>/ô.
On note a la mesure de l'angle CÀB. En utilisant les angles complémentaires
dans les triangles ABC rectangle en B et BCD rectangle en D, on montre que a
est également la mesure de l'angle CBD.
Dans le triangle ABC rectangle en B : cos(a)=

Dans le triangle ABD rectangle en D : cos(a)= Dans le triangle BCD rectangle en D : cos(cx)=|^.
Ad dL

AB AD BD , 5 AD BD 25 10 /6 n
On en déduit que — = — = —, c est-a-dire - = — = —D ou AD = — et BD = .
AC AB BC 7 5 2V6 7 7

-... C I
CAPACITÉS ; Construire à la règle et au compas le projeté

Q orthogonal d'un point sur une droite

On considère une droite (d) et un point A


«û

n'appartenant pas à la droite (d).


Construire, en utilisant uniquement une
règle non graduée et un compas, le projeté Ax
orthogonal A' du point A sur la droite (d).
Justifier la construction.

Méthode

—On trace un cercle de centre A qui


coupe la droite (d) en deux points dis­
tincts I et J.

—On trace deux arcs de cercle sécants de


même rayon de centres respectifs I et J.
Soit K leur point d'intersection.

—On trace la droite (AK) qui coupe la droite


(d)en A', projeté orthogonal de A sur (d).

• D'après la construction, les longueurs AI et AJ sont —On justifie avec des propriétés de géo­
égales. Donc le point A est sur la médiatrice du segment métrie que le point A' est le projeté
IIJJ. orthogonal du point A sur la droite (d).
• De même, les longueurs IK et J K sont égales.
Donc le point K est sur la médiatrice du segment [IJ].
La médiatrice du segment [IJ] est donc la droite (AK).
La droite (AK) est donc la perpendiculaire à la droite (d)
passant par le point A. Elle coupe donc la droite (d') en
A', projeté orthogonal du point A sur la droite (d).
Q Calculer la longueur de la hauteur issue
d'un sommet dans un triangle
On considère un triangle ABC rectangle en A tel que : AB = 6 et AC = 3.
On note H le projeté orthogonal du point A sur la droite (BC).
• CAPACITÉS

Réaliser une figure, puis calculer la longueur AH.

► Solution Méthode
• Dans le triangle ABC —On calcule la longueur de l'hypoténuse
rectangle en A, d'après le en utilisant le théorème de Pythagore.
théorème de Pythagore,
BC2 = AB2+AC2.
DoncBC2 = 62 + 32 = 45.
DoncBC=>/45 = 3>/5.
• D'une part, dans le triangle ABC rectangle en A, [AC] —On exprime l'aire du triangle de deux
est la hauteur issue de C. Donc l'aire du triangle est façons différentes (en utilisant deux
égale à : bases et deux hauteurs différentes).
ABxAC
2
D'autre part, dans le triangle ABC, [AH] est la hauteur
issue de A. Donc l'aire du triangle est égale à :
BCxAH 3>/5xAH
—En écrivant l'égalité entre les deux
• On obtient donc l'égalité suivante : expressions de l'aire du triangle ABC,
on détermine la longueur de la hauteur
3>/5xAH=a recherchée.

Cette égalité est équivalente à 3^5 x AH = 18. —Autre méthode : selon les données, on
n, ’ au 18 _ 6 peut également utiliser la trigonométrie
D où AH — —— —-—. (voir méthode p. 133).
3V5 V5 5

Utiliser la formule sin2(G) + cos2(G) = 1


Vs
On considère un angle aigu de mesure O tel que cos(O) = —
Calculer sin(6). *

► Solution . Méthode
On sait que —On remplace la valeur de cos(9) dans la
formule : sin2(0) + cos2(8)= 1.
D'où On trouve la valeur exacte de sin2(0).

—On en déduit la valeur exacte de sin(0)


sin2(G) + 77 = 1, soit sin2(0) = 1-77 (sachant que sin(0)>0).
lo lo
sin2(0)=77. Doncsin(0) = ^p-,
lo 4 —Cette méthode reste valable si on
car le sinus d'un angle aigu est positif. connaît sin(O) et que l'on souhaite cal­
culer cos(O)
Utiliser les hauteurs d'un triangle pour montrer
que deux droites sont perpendiculaires
On considère un triangle ABC rectangle en B. On note D un point
quelconque de la droite ( BC) distinct du point C, on note E le pro­
jeté orthogonal du point D sur la droite (AC) et on appelle F le
point d'intersection des droites (AB) et (DE).
Démontrer que les droites (AD) et (CF) sont perpendiculaires.

► Solution Méthode
• Une figure correspondant à l'énoncé : —On trace, à main levée, une figure codée.

• Dans le triangle ADC: —On identifie un triangle dont on connaît


- la droite (AB) est la hauteur issue du sommet A car on deux hauteurs issues de deux sommets.
sait que les droites (AB) et (DC) sont perpendiculaires ; On justifie ces deux hauteurs à l'aide des
-la droite (DE) est la hauteur issue du sommet D car E données de l'énoncé ou du codage de la
est le projeté orthogonal du point D sur la droite (AC). figure.
Le point F est donc l'orthocentre du triangle ADC.

•On sait que, dans un triangle non plat, les trois —> On utilise ces deux hauteurs pour déter­
hauteurs sont concourantes. miner l'orthocentre et ainsi la troisième
Dans le triangle ADC, la hauteur issue du sommet C hauteur issue du troisième sommet.
passe nécessairement par le point F.
Cette hauteur est donc la droite (CF).
—> L'identification de cette troisième hauteur
•On en déduit que les droites (AD) et (CF) sont prouve la perpendicularité entre cette
hauteur et le côté opposé au sommet dont
perpendiculaires.
elle est issue.
• CAPACITÉS
Résoudre un problème d'optimisation d
On considère un quart de cercle de centre A,
d'extrémité B et C et de rayon 5 cm.
Quel que soit le point M sur le segment [AB], on
note N le point du quart de cercle tel que M soit
le projeté orthogonal de N sur la droite (AB).
Déterminer la position du point M pour que
l'aire du triangle AMN soit la plus grande
possible.

» Solution Méthode
• Pour tout point M sur le segment [AB], on notex=AM. —On appelle x l'une des longueurs
x est un réel entre 0 et 5. variables. On précise à quel intervalle x
appartient
• Dans le triangle AMN rectangle en M, d'après le
théorème de Pythagore, on a AN3 = AM2 + MN2.
Donc MN2 = AN2 -AM2
MN2 = 52-x2, ce qui équivaut à MN2 = 25-x2 —On exprime, en fonction dex, les autres
longueurs utiles pour le calcul de l'aire.
Donc MN =-725-x2.
•Dans le triangle AMN rectangle en M, [MN] est la
hauteur issue de N.
Donc l'aire du triangle est égale à :
AMxMN xx-725-x2
2 2 —On exprime, en fonction de x, l'aire étu
• D'après la représentation graphique de la fonction si diée.
donnant l'aire du triangle AMN en fonction dex, on lit
que l'aire est la plus grande possible pourx = 3,5 cm.

—On représente la fonction ainsi définie


sur l'intervalle donné précédemment à
l'aide d'une calculatrice ou d'un logiciel

—Avec la précision permise par le gra­


phique, on lit la valeur dex pour laquelle
l'aire est maximale

Si la fonction obtenue est une fonction de


référence (fonctions carré, inverse, racine carrée
ou cube ou une fonction affine), on peut utiliser
• L'aire du triangle AMN est la plus grande possible les propriétés de cette fonction afin de déterminer
une valeur exacte de la réponse.
quand le point M est à environ 3,5 cm du point A.
Le coin MEMO

Des automatismes à avoir


Faire des schémas et coder les informations Des erreurs à éviter
(angles droits, longueurs égales, longueurs
—Attention à ne pas tracer sans le
connues...).
vouloir un cas particulier de figure,
par exemple un triangle isocèle ou
Repérer les configurations usuelles permettant
rectangle quand on demande un
d'utiliser certains théorèmes : triangles
triangle quelconque.
rectangles pour le théorème de Pythagore et la
trigonométrie, droites parallèles pour le théorème —Pour les calculs de longueurs, d'aires
de Thalès... et de volumes, vérifier que les données
sont exprimées dans la même unité.
Dans les démonstrations, il faut bien repérer :
—> Ce que l'on « voit » sur une figure
- ce que l'on sait ;
diffère souvent des informations
- ce que l'on veut démontrer.
fournies par l'énoncé. Pour les
démonstrations, il faut utiliser
Lorsqu'une valeur est calculée à l'aide du
uniquement les informations connues.
théorème de Pythagore. la valeur exacte s'exprime
parfois avec un radical ne pas arrondir le résultat —Arrondir les valeurs calculées induit
si ce n'est pas demandé. des erreurs, r n'est pas égal à 3.14.
EXERCICES
Application directe

À L'ORAL
Reconnaître et placer le projeté
orthogonal d'un point sur une droite (J) a. Dans le triangle ABD, la

droite .... est h hauteur issue du


->voir Capacité O P- IM
sommet D.
b. Le point J est le projeté orthogo­
Pour les exercices Q à Q, compléter les pointillés en
nal du point.... sur la droite (DB).
utilisant la figure codée. Justifier oralement chaque
c. Le point J est le projeté orthogo­
réponse.
nal des points.............. et.... sur h droite (CJ).
d. Le point 0 est l'orthocentre du triangle....
À L'ORAL e. Dans le triangle...... h droite (BO) est la hauteur issue
du sommet B.
f. Les droites (CD) et (OB) sont....
g. Le point.... est l'orthocentre du triangle BJC.

Reproduire la figure ci-contre.


Construire à la règle non graduée
et au compas le point H projeté
orthogonal du point A sur la
droite (d).
Justifier la construction.

a. Le triangle ABG est.... en.... Placer trois points A, B et C non alignés.


b. Le triangle AFC est.... en.... Construire à h règle non graduée et au compas les points
c. Dans le triangle ABG, la droite.... est h hauteur issue A', B' et C' projetés orthogonaux respectifs des points A,
de B.
B et C respectivement sur les droites (BC), (AC) et (AB).
d. Le projeté orthogonal du point C sur la droite (AH) est
le point.... Reproduire la figure ci-dessous. À l'aide d'une
e. Les points................ .... et.... ont le même projeté équerre, placer les projetés orthogonaux des points A, B,
orthogonal sur la droite (GC). C et D respectivement sur les droites (d) et (d').
f. Parmi les trois longueurs AG, AE et AC, la plus petite
est....

a. Reproduire la figure ci-dessous.


b. Placer les B, C et D tels que :
a. Dans le triangle ABC, la hauteur issue du sommet B est • B soit le projeté orthogonal du point A sur (d') ;
la droite.... • C soit le projeté orthogonal du point B sur (d) ;
b. Dans le triangle AGC, la hauteur issue du sommet C est • D soit le projeté orthogonal du point C sur (d').
la droite.... c. Démontrer que les droites (AB) et (CD) sont parallèles.
c. Les trois hauteurs du triangle ABC sont......... et....
d. L'orthocentre du triangle ABC est le point....
e. Le projeté orthogonal du point C sur la droite (AB) est
le point....
f. Le projeté orthogonal du point G sur la droite.... est
le point D.

/^L . _ » .. C aaari at/•rAMrvnir «OA


EXERCICES
Application directe

Manon est dans une salle O On considère un triangle ABC rectangle en A tel que
à cinq murs. Cette situation est BC = 8 cm et AC = 6 cm. Soit H le projeté orthogonal de A
représentée par la figure ci-contre : sur la droite (BC).
le point M est à l'intérieur du pen­ Calculer la longueur AH.
tagone ABCDE.
(13) On considère un rectangle ABCD tel que AB = 6 cm
Manon doit toucher les murs [AB],
[CD], [AE], [BC] et [ED] dans cet et BC = 4,5cm.
ordre en effectuant le trajet le plus On note E et F les projetés orthogonaux respectifs des
court à chaque déplacement. points B et D sur la droite (AC).
Reproduire la figure et tracer les déplacements de Manon. a. Calculer la longueur BE.
b. En déduire la longueur EC.
(V. On se place dans un repère orthonormé (0;j, j). On c. Calculer la longueur EF.

considère les points A( 10 ; Q), B(0 ; 5) et H(2 ; 4).


1. Faire une figure.
2. Vérifier, par le calcul, que :
a. les points A, B et H sont alignés ;
Utiliser la trigonométrie
b. le triangle OHA est rectangle en H. pour calculer une mesure d'angle
3. Que peut-on en déduire pour le point H ? ou une longueur de segment
-> voir Capacité 0 p. 135

Calculer la longueur de la hauteur O On considère la figure


ci-contre.
issue d'un sommet dans un triangle
Le point B est le projeté ortho­
-> voir Capacité 0 p. 135 gonal du point D sur la droite
(AC). _

a. Reproduire la figure ci-dessous en vraie grandeur. De plus, AB = 5 cm, AC = 12 cm et BAD = 45®.


b. Calculer la longueur AB. a. Calculer la valeur exacte de la longueur DC.

c. Calculer l'aire du triangle ABC.


d. Exprimer l'aire du triangle ABC en fonction de la lon­
gueur BH.
e. En déduire la longueur BH. cos(60°)= sin(30°) = | etcos(30°) = sin(60°) =

a. Reproduire la figure ci-dessous en vraie grandeur.


b. Calculer l'aire du triangle ABD.
On considère la figure dessous.
c. Calculer les longueurs AB et AD.
d. On note E le projeté orthogonal du point B sur la droite
(AD) et F celui du point D sur la droite (AB). Calculer les
longueurs BE et DF.

Calculer une mesure de l'angle AOE arrondie au degré près.

A
EXERCICES
Application directe

(**) On considère la figure ci-dessous dans laquelle les


On considère un angle aigu de mesure 0 tel que
droites (d) et (d')sont sécantes en A en formant un angle
sin(0) = —.
77
de 40°.
Calculer la valeur exacte de cos(0).

©Sachant que sin(15°)= —, montrer que

76 + 77
cos(15°) = ——y—.
4
4

© Sachant que cos(36°) = calculer la valeur

B est un point de la droite (d) tel que AB = 5. exacte de sin( 36°).


Le point C est le projeté orthogonal du point B sur la
droite (d'), le point D est le projeté orthogonal du point C @ On considère un angle aigu de mesure 0 tel que
sur la droite (d) et le point E est le projeté orthogonal du
tan(0) = -. Calculer les valeurs exactes de cos(0) et
point D sur la droite (d').
a. Justifier que les angles BCD et CDE mesurent 40°. sin(0).
b. Donner la valeur exacte de la longueur BC en utilisant
la valeur $in(40°). On considère un triangle rectangle
c. En déduire la valeur exacte de la longueur CD en utili­ isocèle.
sant les valeurs cos (40°) et sin(40°). a. Justifier que les angles aigus de ce
d. Donner la valeur exacte de la longueur DE en utilisant triangle rectangle mesurent 45°.
les valeurs cos(40°) et sin(40°). b. En déduire que cos(45°) = sin(45°).
e. Calculer une valeur approchée à 0,01 près de cette lon­ c. Déduire de la question précédente la
gueur DE. valeur exacte de cos(45°), sin(45°) et tan(45°).

© Sur un terrain, une footballeuse se trouve à 16,50 m


En utilisant les proprié­
de la ligne de but et à 25 m du poteau de but le plus tés d'un triangle équilatéral
proche (voir la figure ci-dessous). (figure codée ci-contre), justi­
fier que:
cos(60°) = ~ et sin( 30°) = |.

En déduire les valeurs exactes


de sin(60°), tan(60°), cos(30°)
2 2
et tan(30°).

La largeur d'un but est égale à 7,32 m.


Déterminer l'angle de tir de h footballeuse. (On arron­
dira la mesure au degré près.)
Utiliser les hauteurs d'un triangle
pour montrer que deux droites
On considère un angle aigu de mesure 0 tel que sont perpendiculaires
cos(0) = O,5.
Calculer la valeur exacte de sin(0). -> voir Capacité O P- 136

O On considère
sin(0)= ^.
un angle aigu de mesure 0 tel que On considère un triangle RST non rectangle en S. La
médiatrice de |ST| coupe (SR) en M. La médiatrice de [SR|
coupe (ST) en N. On note 0 le point d'intersection de ces
Calculer la valeur exacte de cos(0). deux médiatrices. Montrer que les droites (SO) et (MN)
sont perpendiculaires.
Q On considère un angle aigu de mesure 0 tel que
AIDE
cos(0) = O,8.
Calculer la valeur exacte de sin(0) et de tan(0). On pourra considérer le triangle SMN.

C èurr l 4/4
EXERCICES
Application directe

Comment doit-il choisir les dimensions de cette maison


On considère un triangle ABC non rectangle en A.
pour avoir une superficie au sol b plus grande possible ?
On note H le projeté orthogonal du point C sur la droite
(AB) et H' le projeté orthogonal du point B sur la droite
(AC).
Les droites (CH) et
(BH') se coupent en 0.
Montrer que les droites
(AO) et (BC) sont per­
pendiculaires.

On considère un rectangle ABCD tel que :


AB =5 cm et AD =11 cm.
a. Tracer un triangle RST tel que :
Soient M, N, 0 et P des points respectivement sur les seg­
RS = 5 cm ; ST = 7 cm et RT = 6 cm.
b. Tracer le cercle^ de diamètre [ST]. Il coupe (RT) et (RS) ments [AB|, |AD|, |DC] et [BC] tels que :
BM = AN«DO = CP.
respectivement en M et N ( points d'intersections distincts
Comment doit-on placer les points M, N, 0 et P pour que
de S et T).
l'aire du quadribtère MNOP soit la plus petite possible ?
c. Placer le point I intersection de (SM) et (TN).
d. Montrer que les droites (RI) et (ST) sont perpendicu­
laires.
O Sur la figure ci-contre :
•ABC est un triangle;
AIDE • H est le projeté orthogonal
On pourra admettre et utiliser le théorème suivant : de B sur(AC);
Si un triangle est inscrit dans un cercle ayant pour dia­ • M, N, 0 et P sont des points
mètre un des côtés du triangle, alors ce triangle est rec­ respectivement sur [AH],
tangle et le diamètre du cercle circonscrit est alors son (AB), [BC] et [HC] tels que
hypoténuse. MNOP soit un rectangle ;
• AH = 3 cm ; HC = 6 cm et
BH = 7 cm.
@ On considère un quadrilatère ABCD tel que les dia­
Déterminer l'empbcement
gonales (AC] et [BD] soient perpendiculaires.
du point M sur [AH] pour
On appelle I le projeté orthogonal du
que l'aire du rectangle
point A sur la droite (DC) et J le pro­
MNOP soit la plus grande
jeté orthogonal du point C sur (AD).
possible.
On appelle K le point d'intersection
de (AI) et(CJ). (35) On considère un demi-cercle de centre 0 et de dia­
Montrer que les points K, D et B sont
mètre [AB] tel que AB = 20 m.
alignés.
CDEF est un rectangle tel que les points E et F sont sur
le demi-cercle, et les points C et D sont sur le segment
[AB|. Le point 0 est le milieu de du segment [CD] (figure
ci-dessous.

Résoudre un problème
d'optimisation d'une aire
-> voir Capacité O P-137

Pour les exercices ©à©, on pourra s'aider d'une


calculatrice graphique.

Un promoteur immobilier veut construire une mai- Déterminer l'emplacement du point C sur le segment [OA]
son à base rectangulaire sur un terrain ayant la forme pour que l'aire du rectangle CDEF soit b plus grande pos­
d'un triangle rectangle (comme indiqué sur le schéma). sible.
EXERCICES
“> CORRIGÉS P- 350 Auto-éualuation

QUESTIONS
sur LE COURS Vérifier ses connaissances

On considère b figure ci-contre.


a. Citer tous les points dont le projeté orthogonal sur la droite (AB) est le point F.
b. Citer cinq triangles ayant la droite (AB) comme hauteur issue du sommet B.
c. Citer l'orthocentre du triangle AGB.
d. Citer l'orthocentre du triangle ABI.
e. Citer l'orthocentre du triangle ACB ?

Dans b figure ci-dessus.


a. Les droites (AG) et (BC) sont-elles perpendiculaires ? Justifier b réponse.
b. Les droites (AH) et (BI) sont-elles perpendicubires ? Justifier b réponse.
c. Expliquer pourquoi AF < AC.
d. Expliquer pourquoi HF < HB < HG.

@) En utilisant 1a figure ci-contre :

a. Exprimer cos(a) de deux façons différentes.


b. Exprimer costy) de trois façons différentes.
c. Exprimer sin(y) de trois façons différentes.
d. Exprimer tan(y) de trois façons différentes.
e. Exprimer sin(|3) de deux façons différentes.

Choisir la ou les bonnes) rêpon$e(s).

1. Sur la figure ci-contre


ABCDestun carré.
EG_ BH ED BH Pour chacune des propositions, dire si elle
a,ED'HD est vraie ou fausse et justifier sa réponse.
DG HD
ED = DG
d —=— (40 n existe un angle aigu dont le
C* DB"HD DG"BF
cosinus est égal à 0,4 et le sinus est
2. L'orthocentre du triangle égal à 0,6.
BEF est:
(*}) Si ABCD est un rectangle de centre
a. le point G b. le point E
c. le pointe d. le point H 0, alors le projeté orthogonal du point

3. L'orthocentre du triangle DFG est : A sur la droite (BD) est le point 0.

a. le point E b. le point B c. le point C d. le point H (jz) Si trois points distincts ont le

4. On note a la mesure de l'angle BFA même projeté orthogonal sur une


FG FH EF HD même droite, alors ces trois points sont
a.cos(a) = b. cos(«) = c. cos(ot) = d.cos(a) =
FH FG BF BD alignés.

5. On note |3 b mesure de l'angle CBD (^3Si ABCD est un losange de centre

a.cos(|J) = -y b. tan(|))=l c.sin(p)»^y d.tan(p)«| 0, alors le projeté orthogonal du point


A sur la droite (BD) est le point 0.
\______________________________________________________________ y

.. ... C AAARlè
EXERCICES
Tice

Trouuer Taire la plus grande possible

0 Soit un triangle ABC rectangle en A tel que AC = 4 et AB = 3,


et soit D le milieu de [AB|. On place un point M quelconque appar­
tenant au côté |CB|. On note N le projeté orthogonal du point M
sur la droite (AC).
On se propose de déterminer où placer le point M pour que l'aire du
quadrilatère MDAN soit la plus grande possible.

Partie A. À l'aide d'un logiciel de géométrie i. Faire bouger le point M sur le segment [BC] pour

(Geogebra) trouver sa position pour laquelle l'aire du quadri­

a. Placer les points A(4 ; 0) ; B(4 ; 3) et C(0 ; 0). latère MDAN est la plus grande possible.

j. Conjecturer une réponse au problème.

b. Tracer les segments [AB], [AC] et [ BC|.

Partie B. À l'aide d'une fonction


a Placer le point D milieu du segment |AB]. On notex=CM.
a. Calculer la longueur CB.
b. À quel intervallexappartient-il ?
d. Placer un point M sur le segment [BC]. .A
c. Exprimer NC et NM en fonction dex.
e. Tracer la droite passant par le point M perpendi­ d. Exprimer l'aire du quadrilatère MDAN en fonc­
tion dex.
culaire à la droite (AC),
e. Démontrer que cette aire peut s'écrire

f. Placer le point N projeté orthogonal du point M

sur la droite (AC).


-I)Il2 +278”
f. En déduire l'aire de MDAN maximale, puis la
valeur dex pour laquelle cette aire est maximale.
g. Tracer le quadrilatère MDAN.
AIDE

L'aire d'un trapèze est donnée par la formule sui­


h. Afficher la longueur CM.
vante d = 0(j b sont les longueurs

i. Afficher l'aire du quadrilatère MDAN. des bases et h la hauteur du trapèze.

\________________________________________________

Calculer la longueur d'une ligne brisée

L'objectif de cette activité est de calculer la lon­


gueur L de la ligne brisée représentée en vert sur la
figure ci-contre.
•(d) et (d') sont deux droites sécantes en A
définissant un angle aigu de mesure a (0< a < 90°) ;
• M est un point de la droite (d) distinct de A, on note
a la longueur AM ;
• le point M) est le projeté orthogonal du point M sur
la droite (d') ;

44/
/----------------------------------------------------------------------------------
• le point M2 est le projeté orthogonal du point Mi e. En déduire l'expression de la longueur L en
sur la droite (d) ; fonction de a et a.
• le point M3 est le projeté orthogonal du point M2 f. Calculer une valeur approchée au centième de la
sur la droite (d'); longueur L lorsque a = 10 et a = 30°. Comparer la
• le point M4 est le projeté orthogonal du point M3 réponse avec h longueur L affichée par le logiciel
sur la droite (d). dans la partie A.
On note respectivement C2, et f4 les lon­
gueurs MMP MjM2, M2M3 et MjM4.
Partie C Calcul de L à l'aide de Python
On note L la longueur de la ligne brisée
On considère l'algorithme suivant :
MM,M2M3M4:
L= + (2 + (3 +14 Fonction LigneBrisée (a, a)
( prend la valeur a x sin(a)
On se propose de calculer L en fonction de a et a.
L prend la valeur €
Pour;allantde2à4
Partie A. À l'aide d'un logiciel de géométrie l prend la valeur t x cos(a)
L prend la valeur L + C
plane (Geogebra)
Fin Pour
a. Placer un point A. Renvoyer L
b. Tracer deux droites (d) et (d') passant Fin
par A.
c. Placer un point M sur h droite (d). from math import *
def Ligne8risée(a,alpha):
d. Tracer la droite passant par le point M perpen­
l-a"sin(radians(alpha))
diculaire à la droite (d') et placer le point Mj pro-
L"1
jeté orthogonal du point M sur la
for i in range (2,4):
droite (d'). Placer M2, M3 et M4 de
la même façon.
X. l-l"cos(radians(alpha))
L-L+l
e. Tracer la ligne brisée MMjM2M3M4.
return L

f. Afficher la longueur L de la ligne brisée.


Z a. Écrire cet algorithme en langage Python sur
g. Afficher la longueur AM et la
mesure a.
y 4 une calculatrice programmable
b. Lancer le script avec o = 10 et a = 30°. Com­

h. Faire bouger la droite (d') et le point M sur la parer la valeur affichée avec celles trouvées aux
droite (d) pour observer différentes longueurs L. parties A et B.
Se placer dans la configuration où : c. On considère que l'on continue la construction
AM = 10 et a = 30° et noter la longueur L des points Ms, M6, M7 et M8 de la même façon sur
affichée. les droites (d) et (d').
Modifier le script pour qu'il affiche la longueur L
de la ligne brisée allant du point M au point M8.
Partie B. Calcul de la longueur^. _
d. On a l'affirmation suivante: «Quelles que
a. Justifier que les angles MM3M2, M,M2M3 et
soient les valeurs de 0 et a, pour un nombre n
M2M3M4ont une mesure égale à «. assez grand de points Mb M2, M3, M„, h lon­
b. Exprimer h longueur en fonction de a et a. gueur L de la ligne brisée allant de M à M„ est
c. Exprimer la longueur (2 en fonction de et a,
proche de la valeur »
puis en fonction de o et a. l-cos(a)
d. En utilisant une méthode analogue, exprimer Utiliser l'algorithme pour vérifier cette affirma­
les longueurs €3 et €< en fonction de a et a. tion avec différentes valeurs de a et a.
<____________________ ___________________________
EXERCICES
Entraînement

Calculer des longueurs O


que:
On considère A, B et C trois points non alignés tels

et des mesures d angles • l'angle BÂC soit un angle aigu mesurant 30° ;
• la longueur AB soit égale à 7 ;
© On considère une droite (d) et les points A et B dis­ • et la longueur AC soit égale à 5.

tincts n'appartenant pas à la droite (d). On note A' et B' On considère le point D tel que AD=AB + AC.
les projetés orthogonaux respectifs des points A et B sur Calculer la longueur AD.
la droite (d).
Calculer la longueur AB sachant que AA' = 1 ; BB' = 5 et ABCDEFGH est un cube d'arêtes
A'B' = 4. de longueur 1. 0 est le point d'in­
On distinguera deux cas selon que les points A et B sont tersection des diagonales [CE) et

ou non du même côté de la droite (d). [ BH]. On admettra que BCHE est un
rectangle.

w On considère un losange ABCD de centre 0 tel que


a. Quelles sont les dimensions du
rectangle BCHE ?
DB = 6 cm et AC = 8 cm.
b. En déduire une mesure au degré près de l'angle HOE.
On note H le projeté orthogonal du point 0 sur la droite
(AB) et *€ le cercle de centre 0 passant par H.
a. Faire une figure en vraie grandeur.
b. Calculer la longueur du cercle c€.
Calculer des aires et des volumes
Sur la figure ci-dessous, les points B, A et F sont ali­
gnés.
En utilisant les informations données par le codage de la ABCD est un carré de côtés de
figure, démontrer que la longueur AF vaut le quart de la longueur 1. On note I et J les milieux
longueur AB. respectifs des segments [BC] et |AD).
Le cercle de centre I passant par J
coupe les segments (DC) et (AB) res­
pectivement en M et N.
a. Calculer la valeur exacte de h longueur MC.
b. Démontrer que le triangle IMN est un triangle équila­
téral.
c. Donner une mesure de l'angle MIN.
d. En déduire l'aire de la partie bleue.
e. En déduire l'aire de la partie orange.

Q On considère un carré ABCD de côtés de longueur 1.

Le quart de cercle de centre A passant par les points B


O On considère un triangle ABC
isocèle en A tel que:
et D coupe le segment |AC] en H. La perpendiculaire à la AB = 4 et BC = 6 cm.
droite (AC) passant par H coupe les segments [BC | et (CD) B H C
On note :
respectivement en I et J. • H le projeté orthogonal du point A sur la droite (BC) ;
Calculer la valeur exacte de longueur IJ. • I le projeté orthogonal du point H sur la droite (AC).
On note f€ le demi-cercle de centre H passant par I.
^3 Sur la figure ci-contre, a. Justifier que le point H est le milieu du segment [BC].
A' et B' sont les projetés b. Justifier que le demi-cercle '€ ne coupe qu'une seule
orthogonaux respectifs des fois le côté|AC|, enl.
points A et B sur la droite (d). c. Calculer la valeur exacte de la longueur AH.
I est le point d'intersection d. Calculer h valeur exacte de la longueur HI.
des droites (AB') et(A'B) e. En déduire la valeur exacte de l'aire du demi-disque
On a : ( partie en orange sur la figure).
AA' = 2; BB' = 3 et A'B' = 5. f. En déduire la valeur exacte de l'aire de la partie bleue
Calculer une mesure au degré près de l'angle ÀIB. sur la figure.

4Z£
EXERCICES
Entraînement

0 On considère ABC un triangle équila­ Résoudre des problèmes


téral de côtés de longueur a. On note H le
milieu de [BC]. de géométrie plane
a. Montrer que H est le projeté orthogo­
nal du point A sur la droite (BC).
b. Exprimer la longueur AH en fonction de a. © DÉMONTRER Le but de cet exercice est de démon­
c. En déduire l'aire du triangle ABC en fonction de a. trer le théorème 2 du cours.
1. a. Tracer une droite (d) et placer un point A n'apparte­
^3 ABCDEFGH est un cube nant pas à 1a droite (d).
d'arétes de longueur 3 cm. En F b. Placer le point A' projeté orthogonal du point A sur la
considérant le triangle BDH rec­ droite (d).
tangle en D, on note I le projeté : y * c. Tracer le cercle^ de centre A passant par A'.
A
orthogonal du point D sur la droite 2. Démontrer que le cercle % et la droite (d) n'ont qu'un
(BH) et J le projeté orthogonal du seul point commun.
pointl sur la droite (BD).
Le but de cet exercice est de calculer le volume de la pyra­
mide ABCDI de base carrée ABCD et de hauteur IJ. LOGIQUE

a. Calculer la longueur BD. On considère trois points distincts A, B et C et une droite


b. Tracer le triangle BDH rectangle en D. Placer les points (d).
IetJ. Pour chaque phrase, dire si elle est vraie ou fausse. Jus­
c. Calculer la longueur BH. tifier la réponse.
d. Calculer la longueur BI. En déduire la longueur IJ. O Si les points A, B et C ont le même projeté orthogonal
f. Calculer le volume de h pyramide ABCDI. sur la droite (d), alors A, B et C sont alignés.

AIDE
0 Si les points A, B et C sont alignés, alors A, B et C ont le
même projeté orthogonal sur la droite (d).
SW?
Le volume d'une pyramide est V = — où sR est l'aire de © Si les points A, B et C ne sont pas alignés, alors A, B et
C n'ont pas le même projeté orthogonal sur la droite (d).
la base et h est h hauteur de la pyramide.
0 Si les points A, B et C n'ont pas le même projeté ortho­
gonal sur la droite(d), alors A, B et C ne sont pas alignés.
(j/ Un cornet de glace est représenté
par un cône. La boule de glace est une
AIDE
sphère.
On pourra se reporter au cahier Logique au début du
Sur la figure plane ci-contre, le centre
de la boule de glace est 0, le rayon de la
manuel.

boule de glace est 0B, la hauteur du cône La phrase 0 est la réciproque de la phrase O.
est AD = 13 cm et le diamètre de la base La phrase © s'appelle la contraposée de la phrase O.
du cône est CB = 6 cm. La boule de glace
est tangente au cône, dest-à-dire que les
droites (0B) et (AB) ainsi que les droites
A On considère deux points distincts A et B. On note :
(OC) et (AC) sont perpendiculaires.
•(d) la droite passant par A perpendiculaire à la droite
Le but ici est de calculer le volume de h boule de glace.
(AB) ;
a. Calculer la longueur AB.
•(d') la droite passant par B perpendiculaire à la droite
b. En déduire la longueur 0B.
c. En déduire le volume de la boule de glace en cm3. (AB) ;
•0 le milieu du segment [AB] etf€ le cercle de centre 0 et
Arrondir au centième.
de diamètre [AB].
d. Combien de boules de glace de ce volume peut-on faire
On considère un point M appartenant au cercle^ distinct
avec 1 L de glace ?
de A et de B.
AIDE La perpendiculaire à h droite (0M) passant par M coupe
Le volume d'une boule est donné par la formule les droites (d) et(d') respectivement en I et J.
4
V = - x jt xR3 ou R est le rayon de la boule. Démontrer que quel que soit le point M sur le cercle, la
longueur IJ est égale à AI + BJ.

/T C AA/sAièurr I
EXERCICES
A Entraînement

On considère un triangle ABC rectangle en A. On eu On considère un triangle ABC isocèle en A. On note M


note H le projeté orthogonal du point A sur la droite ( BC). un point de h droite (BC), D et E les projetés orthogonaux
La bissectrice dej/angleBAH coupe |BC] en D et la bissec­ du point M respectivement sur les droites (AB) et (AC).
trice de l'angleCAH coupe (BC] en E. 1. On considère que le point M appartient au segment
a. Faire un schéma codé. [BC].
b. Montrer que les triangles ABE et ACD sont isocèles. a. Montrer que le nombre réel MD + ME ne dépend pas de
la position du point M sur [BC].
f RAPPEL 1 b. Montrer que le nombre réel AD + AE ne dépend pas de
La somme des angles d'un triangle est égale 180°. la position du point M sur [BC].
2. On considère que le point M n'appartient pas au seg­
ment [BC].
Montrer que le nombre réel |MD - ME| ne dépend pas de la
© On considère un triangle ABC rectangle en A. On
position du point M.
note H le projeté orthogonal du point A sur h droite (BC)
et I le milieu du segment (BC]. AIDE
Montrer que la bissectrice de l'angle BAC est aussi la bis­
On pourra appeler x la longueur MB, a la longueurBC,
sectrice de l'angle MAI. Mes longueurs AC et AB, et G la mesure de l'angle ABC et
ACB puis exprimer les longueurs étudiées en fonction de
© On considère un trapèze isocèle ABCD de bases [AB| o, ô,xet G.
et [CD] tel que les longueurs AD, AB et BC soient égales.

u% est un cercle de centre 0 et de diamètre [AB]. C et


D sont deux points du cercle % distincts de A et B et non
diamétralement opposés et tels que les droites (CD) et
(AB) ne soient pas perpendiculaires. I est le milieu du
segment [CD].
a. Faire une figure.
D C b. Démontrer que la droite (01) est la médiatrice du seg­
ment |CD|.
a. Montrer que les diagonales (AC ) et (DBj^ont les bissec­ c. Placer le point H projeté orthogonal du point B sur la
trices respectivement des angles BCD et ADC. droite (CD). Démontrer que la droite (01) est parallèle à la
b. Donner le programme de construction d'un tel trapèze droite (BH).
connaissant la longueur du côté |DC| et h mesure de d. Les droites (BH) et (AI) se coupent en E. Démontrer
l'angle ADC. que I est le milieu de [AE].
e. Démontrer que ACED est un parallélogramme.

^3 On considère un triangle équi­


latéral ABC de côté a et un point Q
Le but
DÉMONTRER

de cet exercice est de démontrer les points O et 0


M quelconque à l'intérieur du
triangle. du théorème 5 du cours :
On note E, F et G les projetés ortho­ Pour un angle aigu de mesure G (0° < G < 90°), on a :
gonaux du point M respectivement sin(G)
0 < cos(G) < 1, 0 < sin(G) < 1 et tan(G) =
sur les droites (AB), (AC) et ( BC). cos(G)’
On admet que l'aire du triangle ABC vaut On considère un angle aigu, de mesure G, formé par deux
Le but de cet exercice est de démontrer que h somme droites (D) et (D') sécantes en A et non perpendiculaires.
ME + MF + MG ne dépend pas de l'emplacement du point M. On considère un point B appartenant à la droite (D) dis­
1. Faire une figure. tinct de A et C son projeté orthogonal sur la droite ( (X).
2. On considère les triangles MAB, MAC et MBC. a. Exprimer cos(G), sin(G)ettan(G) en utilisant les points
a. Exprimer les aires de ces triangles en fonction de a, A, B etC.
ME, MF et MG. b. Justifier que 0 < cos(G) < 1 et 0 < sin(G) < 1.
b. En déduire l'expression de ME + MF + MG en fonction
c. Justifier que tan(G) = j•
deo.

4/0
EXERCICES
Entraînement

DÉMONTRER
Optimiser une longueur
Le but de cet exercice est de démontrer le théorème 4 du
cours.
ou une aire
On considère deux droites (D) et (CK) sécantes en A et non
perpendiculaires. On désigne par 0 une mesure de l'angle Q Un promeneur doit
aigu construit avec les droites (D) et (D'). aller du point A au point B
1. On considère Bi et B, deux points de la droite (D) dis­ en passant par la rivière.
tincts de A. Quelle trajectoire doit-il
On note C] et C, les projetés orthogonaux respectifs des emprunter pour faire le tra­
points B] et B, sur la droite ( D*). jet le plus court ?

© Sur la figure ci-contre :

• ABCD est un losange de centre


0 de côtés de longueur 5 ;
• H est le projeté orthogonal du
point 0 sur la droite (BC) ;
•on note x la longueur OB
(0<x<5).
a. Exprimer la longueur OC en
fonction de x. En déduire l'expression de h longueur OH
a. Justifier que les droites (BjCj) et (B,C,) sont parallèles, en fonction dex.
b. À l'aide d'une calculatrice graphique, déterminer la
u r j 'j • AC] AB] B]Cj
b-Endéduireque^»^^. valeur de la longueur OB pour laquelle la longueur OH est

c. En déduire que: la plus grande possible.

Aq.AC, nilkB1Ci = B^ B1C1 = BÎC1


AB] AB/P AB, AB, AC, AC,’ 0 Sur la figure ci-contre :
• est un cercle de centre 0 et
2. On considère B] et B, deux points respectivement sur de rayon 1 ;
les droites (D) et (D') distincts de A. •(KL] et [IJ] sont deux
On note C] et C, les projetés orthogonaux respectifs des diamètres perpendiculaires du
points B] et B, respectivement sur les droites (D) et (D'). cercle ;
• H est un point du cercle
appartenant à l'arc JK distinct
des points J et K ;
• la perpendiculaire à la droite (OH) passant par le point
H coupe les droites (IJ) et (KL) respectivement en A et B ;
• les points C et D sont les symétriques respectifs des
points A et B par rapport au point 0 ;
• on note x la mesure de l'angle JOH.
a. Démontrer que le quadrilatère ABCD est un losange.
b. À quel intervalle le nombrex appartient-il ?
c. Exprimer le périmètre du losange ABCD en fonction dex.
d. Exprimer l'aire du losange ABCD en fonction de x.
a. Montrer que les triangles ABjC, et AB,C, sont des
e. À l’aide de la calculatrice graphique, déterminer h
triangles semblables.
b. En déduire que : valeur de la mesure de l'angle JOH pour laquelle le péri­
mètre du losange ABCD est le plus petit possible.
ACI=ACi B1C1 = B,C1 B1C1_BÊC,
f. Même question avec l'aire du losange ABCD.
AB] "AB/ AB, " AB, AC] AC,’
g. Quelle est h nature du quadrilatère ABCD dans ce cas ?
AC BC BC
On a démontré que les quotients — et ne Dxd
Indication: L'aire d'un losange est ol = , où D et d
2
dépendent pas de h position du point B.
sont les longueurs des diagonales du losange.

/'L . C aaari è.irr r\r/•éAMêmir 4/A


EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d'hier .

HÉRON D'ALEXANDRIE est un mathématicien ayant


vécu probablement au 1er siècle à Alexandrie (situé en
Égypte dans l'empire romain). On lui doit la formule du
calcul de l'aire du triangle en fonction des longueurs
des côtés et sans utiliser la hauteur.

Formule d'Héron d'Alexandrie


L'aire S d'un triangle se calcule à partir des longueurs
a, b etc de ses côtés, avec la formule d'Héron :
S = ,Jp(p-a)(p-b)(p-c) où p = ° + ^+C.
1. Calculer l'aire d'un triangle dont les côtés mesurent
4 cm ; 5 cm et 7 cm.
2. On considère l'algorithme suivant :

Vers 300 ansavant notre ère, le mathématicien EUCLIDE Fonction Heron(o, b, c)


a réuni toutes les connaissances de son époque dans un
p prend la valeur —-—
livre de géométrie fameux intitulé Éléments. Pour les
mathématiciens grecs de cette époque, la géométrie S prend la valeur y]p(p-a)(p-b)(p-c)
était au cœur des sciences. Ainsi le philosophe Platon Renvoyer S
avait fait écrire au fronton de l'École qu'il avait fondée
« Nul n'entre ici s'il n'est géomètre». Les objets phy­ from math import *
siques, les astres, les problèmes de calculs étaient tous def heron(a,b,c):
ramenés à des problèmes de géométrie. p=(a+b+c)/2
C'est avec Euclide que les mathématiques trouvent leur S-sqrt(p«(p-a)*(p-b)»(p-c))
essor basé sur la construction de figures géométriques return S
dans un plan à l'aide d'une règle et d'un compas et sur
a. Quelles sont les variables de l'algorithme ?
la démonstration de résultats visibles sur des figures
b. À quoi correspond la valeur retournée ?
géométriques.

Apprendre à rédiger

O
Un
Pont à haubans
à haubans est représenté
pont ci-dessous.
c. Écrire une phrase de réponse pour conclure le rai­
sonnement.
3. De la même manière, calculer la longueur totale de
câble de ce pont.

SAVIEZ-VOUS? Les ponts à haubans tiennent


grâce à de nombreux câbles
(appelés haubans) partant d un pylône supportant
1. Tracer une figure de géométrie modélisant h situa­ le tablier. Il existe des ponts à haubans en éventail
tion. Nommer les points et coder la figure. (comme dans l’exercice 73) ou en harpe (photo). C’est
2. On veut calculer la longueur du pont et les écarts ce pylône qui porte donc tout le poids, ce qui explique
entre chaque câble au niveau du pont pourquoi les ponts
à haubans sont
a. Identifier et écrire h donnée recherchée (exemple :
classés en fonc­
« On va calculer la longueur AB. »), et quelle figure
tion du nombre de
1
permet d'appliquer une formule ou un théorème haubans.
(exemple : « dans le triangle ABC »).
b. Faire le calcul après avoir écrit la formule utilisée.

«m
EXERCICES
Entraînement

Travail en îlot

Cinéma en plein air


Pour l'organisation d'une séance de cinéma en plein air, une commune
décide d'installer un écran géant au format 16: 9 sous une arche de
pont (figure ci-contre) qui a la forme d'un demi-cercle de diamètre
20 m. L'écran est un rectangle accroché à l'arche par deux des sommets
et au sol par les deux autres sommets. La largeur de l'écran vaut les
seize-neuvièmes de sa hauteur.
Déterminer les dimensions de l'écran.

0 Le périphérique ?
On considère un cercle <€ de centre 0 et de rayon 1. On note A un point fixe de ce cercle.
Pour tout point M appartenant au cercle, on considère deux chemins rejoignant A à M :
• en passant par 0 : en empruntant le segment [AO] puis le segment ( OM ] (en vert sur la figure) ;
• sur le cercle^ : en empruntant l'arc de cercle AM (en rouge sur la figure).
Déterminer les positions du point M pour lesquelles il est plus rapide de rejoindre A à M en
passant par 0.

Apprendre à démontrer

Des démonstrations par étapes


Partie A. Les médiatrices (d2) parallèle à la droite (AC) passant par le point B et
Le but de cette partie est de démontrer le théorème : la droite (d3) parallèle à la droite (AB) passant par le
Dans un triangle ABC non plat, les médiatrices des point C.
trois côtés [AB], (AC| et [BC] sont concourantes et leur On note A' le point d'intersection des droites (d2) et
point de concours est le centre du cercle passant par (d3). B' le point d'intersection des droites (dj) et (d3)
les trois points A, B et C. et C' le point d'intersection des droites (d3) et (d2).
a. Tracer un triangle ABC non plat et les droites (d,) b. Démontrer que le quadrilatère AC'BC est un paral­
et (d2) médiatrices respectives des segments [AB] et lélogramme.
IAC]. De même, on pourrait démontrer que les quadrilatères
b. Justifier que (dj) et (d2) ne sont pas parallèles. On ABCB' et ABA'C sont des parallélogrammes.
note 0 le point d'intersection des droites (dj) et (d2) c. Déduire de la question précédente que le point A est
c. Justifier que les longueurs OA et OB sont égales. le milieu du segment |B'C'].
Ainsi que les longueurs OA et OC. De même, on pourrait démontrer que les points B et
d. En déduire que le point 0 appartient à la médiatrice C sont les milieux respectifs des segments [A'C'j et
du segment [BC]. [A'Bq.
e. Justifier que le cercle de centre 0 passant par le d. Justifier que la hauteur issue de A dans le triangle
sommet A passe aussi par les sommets B et C. ABC est également la médiatrice du segment [C'B'j.
Partie B. Les hauteurs De même, on pourrait démontrer que les hauteurs
Le but de cette partie est de démontrer le théorème : issues de B et C dans le triangle ABC sont également les
Dans un triangle ABC non plat, les hauteurs issues des médiatrices respectives des segments [A'C'J et [ A'B'J.
trois sommets A, B et C se coupent en un même point. e. En déduire que les trois hauteurs du triangle ABC
a. Tracer un triangle ABC non plat, h droite (dj) paral­ sont concourantes. On pourra utiliser le théorème
lèle à la droite (BC) passant par le point A, la droite démontrer dans la partie A.

. C raari èi.r* af> /•éAuéTixir I


EXERCICES
• Approfondissement + NUMÉRIQUE

Exercices différenciés

Q Calcul d'une aire MATHS & ART


Partie A
a. En considérant le triangle BAH rectangle en H, expri­
Le but de cet exercice est de calculer
mer h en fonction de c et 6.
l'aire de la partie verte représentée
b. En déduire que l'aire du triangle ABC est égale à :
ci-contre dans un hexagone régulier de
ôcsin(O)
côtés de longueur 1.
On considère le losange ABOF de côtés
-â—’-
Partie B
de longueur 1 tel que l'angle BAF
1. a. Justifier que HC2 = o2 - b2 et que AH2 = c2 - h2.
mesure 120°.
b. Justifier que AH = c x cos (0).
2. a. Montrer que HC2 = b2- 2bAH + AH2.
b. Utiliser l'égalité précédente et les égalités trouvées à
la question 1 pour en déduire la formule d'Al-Kashi :
a2 = ô2 + c2-2ôccos(0)

Partie C. Application
On considère la figure ci-contre.
1. Calculer la longueur BD.
H est le projeté orthogonal du point A sur la droite (OF) 2. En déduire une mesure de
et le cercle de centre A passant par H coupe [AB| en J et l'angle BCD.
|AF| en I. 3. Calculer l'aire du quadrilatère ABCD.
1. a. Quelle est la nature du triangle AOF ?
b. En déduire la longueur AH. savÎez-vous? Al-Kashi (1380-1429) est un
c. En déduire l'aire de la section de disque de centre A mathématicien et astronome
(partie rose sur la figure). perse, qui a uécu et travaillé à Samarcande.
2. a. Calculer la longueur BF. En mathématiques, il publie en 1424 une approximation
b. En déduire l'aire du losange ABOF. du nombre ji auec 16 décimales.
3. Déduire des questions précédentes l'aire de h partie
On lui doit la formule qui porte son nom (aussi appelée
parfois Loi des cosinus ou Théorème de Pythagore géné­
verte sur la figure de départ.
ralisé) démontrée par Al-Kashi en 1429.
Il est également à l'origine de tables de trigonométrie
savÎez-vous? permettant de faire des calculs en astronomie.

De nombreux artistes utilisent la


géométrie et les illusions d'optique, O La brique d'Euler
comme par exemple Victor Vasarely Une brique d'Euler un parallélépipède rectangle dont les
(1906-1997) artiste hongrois natu­ longueurs des arêtes et des diagonales des faces sont des
ralisé français considéré comme le nombres entiers.
père de l’art optique.

0 La formule d'Al-Kashi B
Le but de cet exercice est de
démontrer le théorème sui­ Le parallélépipède ci-dessus est une brique d'Euler si les
vant: «On considère un nombres a, b, c, d.e et f sont des entiers.
triangle ABC où l'angle BÂC
a. Vérifier qu'un parallélépipède rectangle de dimen­
est aigu. On note c la lon­ sions 44 x 117x240 est une brique d'Euler.
gueur AB et b la longueur AC,
b. Pouvez-vous trouver une autre brique d'Euler ?
a la longueur BC et 0 une mesure de l'angle BAC.

• L'aire du triangle ABC est égale à J = SAVIEZ-VOUS? La plus petite brique d'Euler a
Jl pour dimensions : 44 x 117 x 240. i
• On a l'égalité suivante :o2 = d2 +c2 -2bccos(0) appelée et il existe à ce jour seulement 18 autres briques connues.
la formule d'Al-Kashi. » Si on ajoute comme condition supplémentaire que la
Avec les notations du théorème on note H le projeté grande diagonale de la brique doit aussi être un nombre
orthogonal du point B sur la droite (AC) et h la longueur entier, alors on appelle ce paué « une brique parfaite
BH. d'Euler ». Personne n'a réussi à en trouver une !
EXERCICES
Approfondissement

Les coordonnées du projeté orthogonal b. Donner les coordonnées des vecteurs u et v en fonction
On se place dans un repère orthonormé(0;/,j). de b, c et a.

On considère une droite (d). Le but de cet exercice est de c. En notante , exprimerxx' + yif en fonc­
déterminer les coordonnées du point H projeté orthogo­
tion de b, c et a.
nal du point 0 sur h droite (d).
3. On considère le point D tel que AD = AB + AC = u + v.
1.1er cas : Si h droite (d) passe par le point 0.
a. Exprimer AD2 en fonction de b, cet a.
Donner les coordonnées du point H.
b. Exprimer |(Hu + v|f -||u|f-||v|f) en fonction de b, c
2. 2e cas: Si la droite (d) est parallèle à l'axe des abs­
et a.
cisses, on note B(0 ; b) le point d'intersection de la droite
(d) et de l'axe des ordonnées.
Donner les coordonnées du point H.
3. 3e cas : Si la droite (d) est parallèle à l'axe des ordon­
nées, on note A(o ; 0) le point d'intersection de la droite
(d) et de l'axe des abscisses.
Donner les coordonnées du point H. O Several sets to study
4.4e cas: Si la droite (d) ne passe pas par le point 0 Let ABC be a triangle. M is the midpoint of [BC] and 0 is
et n'est parallèle à aucun des axes du repère, on note the midpoint of [AM|. E is the intersection point of the
A(o ; 0) et B(0 ; b) les points d'intersection de la droite straight lines (BO) and (AC) and Fis the point such that 0
(d) et des axes du repère, a et b sont des réels non nuis. isthe midpoint of |BF|.
On se propose de vérifier que les coordonnées du point H a. Draw a figure.
ab2 a2b )
b. Prove that quadrilatéral AFMBis a parallelogram.
sont H -j—r? ;-5—tt .
a2 + b2 ) c. Deduce that quadrilatéral AFCM isa parallelogram.
a. Vérifier que les points A, B et H sont alignés. d. Deduce that AE = |aC.
b. Vérifier que le triangle OAH est rectangle en H.
c. Conclure.

O Trigonométrie et vecteur Olympiades 2

On considère deux vecteurs non nuis AB et AC tels que @ Un bijou


l'angle BAC soit un angle aigu.
Un joaillier doit confectionner
On note respectivement û et v les vecteurs AB et AC, b etc
une broche sertie de quatre
les normes des vecteurs AB et AC et a une mesure de pierres précieuses. Il a une
l'angle BAC (0< a < 90°). contrainte : l'écart entre deux
1. On note H le projeté orthogonal du point C sur la droite pointes doit être égal à 5 cm
(AB) et G le projeté orthogonal du point B sur la droite (figure ci-contre).
(AC) . G Pour des raisons d'économie, on lui demande de proposer
Exprimer les nombres suivants C,.-'*? une forme ayant la plus petite surface possible.

en fonction de b, cet a. La forme est obtenue


a. lpllx||v||xcos(BAC) comme le montre la figure
ci-contre :
b. AHxAB
ABCD est un losange de
c. AC x AG
centre 0 et de côtés de lon­
2. On considère un repère
gueur 5 cm.
orthonormé d'origine A tel La figure étudiée est obte­
que dans ce repère le point nue en traçant les cercles
B ait pour coordonnées de diamètres [AB], [BC], [CD] et [AD] passant par le
(b ; 0) et le point C ait des
point 0.
coordonnées positives.
Déterminer les longueurs AC et BD qui permettent d'ob­
a. Donner les coordonnées du point A et celles du point C
tenir l'aire de la partie coloriée h plus petite possible.
en fonction de cet a.
Chapitre
REPRÉSENTATIONS
DES DROITES DU PLAN
6

& UN PLAN en damier est un typed'organisation


%
12 de la ville dans lequel les rues sont rectilignes et
se croisent en angle droit, créant des ilôts de
forme carrée ou rectangulaire. Ce type de plan a

£ r l'inconvénient de rallonger les trajets, sauf si


FL une diagonale est ouverte, comme c'est le cas à
Barcelone avec l'avenue Diagonale, une des
Mi 1 principales artères de la ville catalane.

iTTlHPISPtHsÂBlES OUCHAPHREJI

Exercices
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités
d'application

Déterminer une équation de droite à partir d'un point


et d'un vecteur directeur O Oà O
Déterminer une équation de droite à partir de deux points
o Oà O 1
Déterminer h pente d'une droite donnée
par une représentation graphique o
Tracer une droite à partir d'une équation cartésienne ou réduite
o QâQ
Établir que trois points sont alignés
o QaQ
Déterminer si deux droites sont parallèles ou sécantes
o QaQ
Déterminer le point d'intersection de deux droites sécantes
o QàQ
• MISE EN ROUTE .*

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

Le plan est rapportés un repère orthonormé (0;/,j

■ Connaître l'équation réduite y=mx+p d'une droite


(d) non parallèle à l'axe des ordonnées
• Le réel m est appelé coefficient directeur de (d).
• Le réel p est appelé ordonnée à l'origine de (d).
•Tous les points de coordonnées (x;mx + p) appar­
tiennent à la droite (d) et en particulier le point de coor­
données (0;p).
• Trois exemples de représentation graphique :
cas où m < 0 Vrai ou faux ?
(d): r/ = -2x + 6 1. L'équation de (dj est:
m = -2 etp = 6 a. y=2x+3 b. y = 3x + 2
A
k ;v

+1
2. L'équation de(d2) est :
\\ 2 a. y = -2x-2 b.y = -x-2
\
c.y = -x + 2 d.(/ = --x-2

J (d)
0 \x 3. L'équation de(d3) est :
i
1
a.t/ = 5 b.y = -x
c.y = Sx d.y = x + 5
■ Connaître les propriétés des vecteurs

Quels que soient les points A Q Soient les points A(2; — 5) etB(4;2).

âb(x‘-x*Ï
Calculer les coordonnées de AB.
c.ab(7]
— (2ï

• Quels que soient les vecteurs non nuis u et v t ,


II/J II/ )
u et v sont colinéaires si, et seulement si, il existe un réel O Les vecteurs sont-ils
k, tel que v = kù. colinéaires ?

QSoient les points A(-3;l), B(l;-2),


■ Connaître les règles de parallélisme et d'alignement
C(9 2) etD(l;4). Les droites (AB) et (CD)
Quels que soient les points A, B, C, et D :
sont-elles parallèles ?
• les droites (AB) et (CD) sont parallèles si, et seulement
si, les vecteurs AB et CD sont colinéaires ;
Q Soient les points A(-7;6), B(5;2) et
• les points A, B et C sont alignés si, et seulement si, les
C(-l;4). Les points A, B etC sont-ils ali­
vecteurs AB et AC sont colinéaires.
gnés ?
Z nrr r\AAiTrr mi ri • m
” 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES DROITES

Dans ce chapitre le plan est rapporté à un repère orthonormé (0;j, j), on désigne par I et J les
points du plan tels que 01 = i etOJ = j.

Vecteur directeur d’une droite


Définition 1 'j
On appelle vecteur directeur d'une droite (d), tout vecteur u non nul dont
(d) est la direction ; c'est-à-dire qu'il existe deux points distincts A et B
de la droite (d) tels que u = AB.

► Remarque
Il existe une infinité de vecteurs directeurs d'une droite don­
née, ces vecteurs ont tous la même direction, ils sont coli­
néaires entre eux.
► Exemple
Hormis le vecteur DG, tous les vecteurs représentés ci-contre
sont des vecteurs directeurs des droites (d) et (d').

Théorème 1 (admis)]
Soit un point A du plan et un vecteur non nul u.
Il existe une unique droite du plan passant par A et ayant pour vecteur directeur u.

Une droite est entièrement définie


► Rappel par l'un de ses points et l'un
Soient A et B deux points distincts du plan, un point M du plan de ses vecteurs directeurs. ,
appartient à la droite (AB) si et seulement si les points A, B et M
sont alignés, donc si et seulement si AB et AM sont colinéaires.
On déduit directement de ce rappel le théorème suivant.

Théorème 2 (admis) 'j


Soit une droite (d) du plan, un point A € (d) et un vecteur directeur u de (d). Un point M du plan
appartient à (d) si et seulement si les vecteurs ü et AM sont colinéaires, c'est-à-dire det(AM, u) = 0.

Droites parallèles, droites sécantes


Théorème 3 (admis) 1
Soient (d) et (d') deux droites du plan, u et u' des vecteurs directeurs respectifs de (d) et (dz).
Les droites (d) et (d') sont parallèles si, et seu­ Les droites (d) et (d') sont sécantes si, et seule­
lement si, les vecteurs ù etu' sont colinéaires, ment si, les vecteurs ù et u' ne sont pas coli­
c'est-à-dire si det(u, u') = 0. néaires, c'est-à-dire si det(u,u')* 0.
I

■ COURS
k DÉTERMINER GRAPHIQUEMENT LES COORDONNÉES
Méthode D'UN VECTEUR DIRECTEUR D'UNE DROITE

■ Déterminer les coordonnées de deux vecteurs directeurs de la


droite (d) représentée d-contre.

► Comment faire ?
On sélectionne deux points A(xA;yA) et B(xB;t/B) appartenant à la
droite (d), puis on décompose le vecteur AB dans la base (/ ,j):

«I À6=x*7+^-
/Solution/
Les points A(-3;3) et B(—1 ;2) appartiennent à (d).
Dans la base (i, j), le vecteur AB s'écrit :
ÂB = W = 2i ~ V'ainsi AE*( j-

Si l'on choisit A(—3 ; 3)et C(5 1) qui appartiennent à (d), alors le vec­
teur AC^ j est aussi un vecteur directeur de (d).

Ces deux vecteurs directeurs de(d) sont bien colinéaires : AC= 4AB.
On peut déterminer un autre vecteur directeur en multipliant AB par n'importe quel réel non nul.
k___________________________________________ ___________________________________ z

Méthode MONTRER QUE DEUX DROITES SONT PARALLÈLES OU SÉCANTES

■ Soient les points A(2;-3), B(5;3), C(l;4) et D(-1;O). Les droites (AB) et (CD) sont-elles
parallèles ?

-♦ Qu'est-ce qu'on demande ?


Montrer le parallélisme de deux droites en utilisant les coordonnées de deux points de chaque droite.
Comment s'y prendre ?
• On calcule les coordonnées de AB 8 A letCDl D c , puis on calcule det(AB,CD).
\yo-yc)
• Si det(AB, CD) = 0, alors les droites (AB) et (CD) sont parallèles.

/ Solution

ÂB^ ” donc ÂB^ 3 5~ J ainsi ÂB^| CD^° donc CD^j ainsi CD^ j-

d et (ÂB, CD) = d et = 3 x (-4) - 6 x (-2) = -12 +12 = 0.

Les droites (AB) et (CD) sont parallèles.


k_______________________ ______________________________________________________ z
2. LES ÉQUATIONS DE DROITES

Equation cartésienne d’une droite


Théorème 4 |
Quelle que soit la droite (d) du plan, il existe trois réels a, b et c, tels que quel que soit le point
M(x ; y) du plan, M a ppartient à la droite (d) si et seulement si ax + by + c = 0.

Déplus, le vecteur u est un vecteur directeur de la droite (d).

Démonstration z x
La droite (d) est définie par un point A(xa ;z/A) et un vecteur directeur j. Soit M(x;z/) un

point quelconque du plan. Les coordonnées des vecteurs AM et u dans la base (f,j) sont
—*fx-xA X-XA a
“1
.AM A P
= p ( x - xA ) - a ( </ - t/A ) = [ix - az/ - |lrA + œ/A.

On pose a - p, b = -a et c = -pxA + at/A. Ainsi, ù est un vecteur directeur de (d) et le point


__ V oo
M(x;z/)e(d) si et seulement si det(AM,u) = 0 c'est-à-dire si ax + by + c = Q.

Définition 2
On appelle équation cartésienne Séparateur Équation cartésienne de la droite
Nom |
de la droite (d), l'équation : de la droite: o* + foy + c = o

Il y a une infinité d’équations


Théorème 5 (admis) ] i cartésiennes associées à une droite.

Quelles que soient les droites (d) et (d') d'équations : ax + by + c = 0 et a'x + b'y + c' = 0
• les droites (d) et (d') sont parallèles si et seulement si ab’ -a'b = Q ;
• les droites (d) et (d') sont sécantes si et seulement si ab' - a'b * 0. ----------------------------
Le réel Ob' - (fb est le déterminant
de deux vecteurs directeurs

O Équation réduite d’une droite de (d) et de (d')


y

Théorème 6 (admis) 1
Soit (D) une droite du plan. (D) admet une unique équation réduite :
Équation réduite
y = mx + p x=k y
delà droite

Vecteur directeur
u ,
Jw (D) A^^5b-4/a
W

p.
SixA*Xg, m = ——— est appelé coefficient directeur de (D) ■ 1
*B“XA j
p est appelé l'ordonnée à l'origine.
0 I x

«rO
I

• COURS

» Méthode ► VÉRIFIER SI UN POINT APPARTIENT À UNE DROITE

■ Le point A(—1;2) appartient-il à la droite (d):-3x-5t/ +7 = 0 ?

Qu'est-ce qu'on demande ?


Vérifier si les coordonnées d'un point sont solutions de l'équation.
Comment faire ?
Dans l'expression ax + by + c de la droite (d), on remplace x et y par les coordonnées (xA ; y^)de A.
Si le résultat est égal à 0, alors A(xa ;y^)e(d), sinon A(xA;</A)e(d).

) Solution )
-3xa-5</a+7=-3x(-1)-5x2+7
= 3-10 + 7
=0
Donc -3xA — 5z/a + 7 = 0, ainsi A(-l ;2) e (d).
\/

TROUVER L'ÉQUATION RÉDUITE À PARTIR


Méthode D'UNE ÉQUATION CARTÉSIENNE

■ Déterminer l'équation réduite de la droite (dj):-42x + 7 y-28 = 0.

-♦ Qu'est-ce qu'on demande ?


À partir d'une équation cartésienne de la forme ax + by + c = 0 d'une droite, déterminer son équa­
tion réduite de la forme y = mx + p ou x = k.
Comment faire ?
Dans le cas où b* 0, on exprime l'inconnue y en fonction du reste de l'expression.
Dans le cas où b- 0, on exprime l'inconnuexen fonction du reste de l'expression.

) Solution )
Dans l'équation -42x + 7y-28 = 0, le coefficient b = 7 # 0.
On exprime y en fonction des autres termes :
42 28
-42x + 7(/-28 = 0 est équivalente à 7y = 42x+28, soit z/ = —x + — soit encore t/ = 6x +4.

► Remarque 1
En exprimant l'équation (dx) dans sa forme réduite y = mx + p, avec m = 6 et p = 4, m est le coefficient
directeur (appelé aussi pente) et p est l'ordonnée à l'origine. Ainsi nous savons que u est un vec-
teur directeur, et que cette droite coupe l'axe des ordonnées au point (0 ; 4).
► Remarque 2
Pour une droite (d2), d'équation 5x + 45 = 0, on exprime son équation sous la forme x = ~^~ Qu’
équivaut à x = -9. Alors nous savons que la droite (d2) d'équation à x = -9 est parallèle à l'axe des
ordonnées.
\______________________________________________________________________________ /
/~L
Un système de deux équations à deux inconnues réelles de
Le terme système d'équations
degré un, ou plus simplement système d'équations, s'écrit de signifie que l'on considère plusieurs
la façon suivante : équations simultanément.
Dans notre cas. il y en a deux.

Termes constants
Nom du système
ax + by c (U)x Noms pour identifier
“(S):
a'x+b'y = c' (LJ* chaque ligne
Séparateur
Accolade signifiant « et »

Le couple(x;t/)GR2 correspond aux inconnues et les réels a, b, c, a', b' et c' correspondent aux
coefficients.
Résoudre un système d'équations revient à déterminer l'ensemble solution S constitué de tous les
couples (x ; y) e R2 vérifiant les deux équations.
Deux systèmes sont dits équivalents, s'ils partagent le même ensemble solution.

Théorème 7 (admis)]
Résoudre graphiquement le système d'équations (S) :
ax + by = c
a'x + b'y = c'
équivaut à déterminer l'ensemble des couples (x;«/)gR2, tels que les points M(x;i/) appar­
tiennent à la fois à la droite (d):ax + by-c = 0 et à la droite (d'):a'x + b'y-c' = 0.

► Exemples
-x+y=2 -2x + 7t/ = 15 2x + 3t/-8=0
2x-2y = -A -2x + 7</ = -3 2x-3r/ + 4 = 0

L'ensemble solution de (S, ) est : L'ensemble solution de (S2) est : L'ensemble solution de(S3)est :
Sj ={(x;2 + x), avecxeR}. S2=0. S, = {(1;2)}.

Théorème 8 (admis) 1
•Le système d'équations (S) •il n'admet aucun couple •il admet un unique couple
admet une infinité de couples solution lorsque les droites solution lorsque les droites (d)
solutions lorsque les droites (d) et (d') sont parallèles et et(d') sont sécantes.
(d) et (dz) sont confondues ; non confondues;
y
x + by -C=0

u
X

(d'):a'x+
k ^0

«CA
I

■ COURS

b RÉSOLUTION ALGÉBRIQUE D'UN SYSTÈME PAR SUBSTITUTION


------------ - — - --------------------------- - -------- -
5x + ÿ = 7 (E,)
■ Résoudre dans (R2 par substitution le système d'équations suivant : (SJ
-x + y = l (E2)
► Comment faire ?
Substituer veut dire changer, remplacer. Résoudre un système par substitution signifie le résoudre
en substituant dans une équation l'une des variables par son expression en fonction de l'autre.
Étape O : dans l'équation E, on exprime y (par exemple) en fonction dex.
Étape 0 : on substitue dans E2 cette nouvelle expression de y et on résout l'équation E2 qui est
une équation du 1er degré à une seule inconnue*.
Étape © : on calcule y à partir de la valeur obtenue pourx, grâce à l'équation Ev

/ Solution /
Étape O : (EJ équivaut à y = x +1. x=l
Le système (Sj ) s'écrit alors
, x f5x + </ = 7 y = x+l
Le système (S, ) s'écrit désormais _x+j
Étape © : on calcule y grâce à la valeur trouvée
pourx. (EJ s'écrit y = 1 +1 soit aussi «/ = 2.
Étape 0 : (E J : 5x+1/ = 7 équivaut alors à
fx = 1
5x+x+1 = 7, c'est-à-dire 6x = 6 soit aussi x= 1. Ainsi, (SJ équivaut à ! doncSj = {(1;2)}.
\______________________________________ y

RÉSOLUTION ALGÉBRIQUE D'UN SYSTÈME


Méthode PAR COMBINAISON LINÉAIRE

x + 2y = 10 (EJ
Résoudre par combinaison linéaire dans R2 le système d'équations (S2) : •
-2x+3t/ = l (E?)
•♦Commentfaire ?
On doit éliminer l'une des variables en combinant astucieusement les deux équations.
Étape O : on multiplie les deux membres de chaque équation par des nombres choisis de telle
manière que les coefficients d'une des inconnues soient opposés.
Étape 0 : on additionne alors les deux équations obtenues membre à membre et on résout
Étape© : on calcule la valeur de la deuxièmeinconnueà partir delà valeurobtenue précédemment.

) Solution^)
Étape O : pour éliminer x, on multiplie par 2, donc(EJ:2x + 4z/ = 20.
. . 2x + 4y = 20
Le système (SJ s'écrit 2x + 3t/ -1' CS coe^c’ents de x sont bien opposés.

Étape 0 : on additionne (E J et (EJ


2x + 4t/ = 20
-2x + 3t/ = l 7 y = 21 W
(SJ équivaut à • -2x + 3ÿ = l é<,“
7 y = 21
-2x + 3</ = l

Étape © : (E2) équivaut à -2x +3x3 = 1 soit-2x = -8 c'est-à-dire x = 4.

Le système (SJ équivaut à ■ doncS2 = {(4;3)}.

. Z ArAArrruv» tiam* nnssivr* r\aa ai a m l 4 £4


CAPACITÉS ; Déterminer une équation de droite à partir

Q d'un point et d'un vecteur directeur

Déterminer une équation de la droite(d) de vecteur directeur u

et passant par le point A(4 ; - 6) de deux manières différentes.


k
Méthode
■ Première méthode —On calcule les coordonnées du vecteur
SoitM(x;</) un point quelconque de la droite (d). AM, afin de calculer le déterminant des
Les coordonnées du vecteur AM dans la base de vecteur vecteurs AM et J.
(i,j) sont( x-4 j c'est-à-dire que
</—(—6)

det(AM;u) = X-4 ”3| = (x-4)x2-(ÿ+6)x(-3) —Toute droite admet une équation de la


1/ + 6 2 forme ax + by + c = 0 ; où a, b et c sont
= 2x-8 + 3z/ + 18 = 2x + 3t/ + 10
M e (d) si, et seulement si det(AM;ù)= 0. trois réels ; et le vecteur u comme
vecteur directeur. Va /
Finalement (d) : 2x + 3y +10 = 0.

■ Deuxième méthode b
La droite (d):ax + by + c = 0 admet u comme
vecteur directeur. '°

Donc < ainsi < et(d): 2x + 3t/ + c = 0. —Pour déterminer le coefficient man­
(0 = 2 (o=3 quante: on remplace les inconnues x et y
On sait que A e (d) équivaut à 2xA + 3t/A + c = 0 par les coordonnées d'un point apparte­
2x4 + 3x(-6)+c = 0 nant à la droite dont on connaît les coor­
-10 + c = 0 données ; on résout ensuite l'équation.
c = 10
Finalement (d) : 2x + 3y +10 = 0.

Déterminer une équation de droite à partir de deux points


Déterminer une équation de la droite (AB) lorsque :
a. A(—9 ; 6) et B(-9 ; 2) b. A(9 ; - 3) et B( 0 ; 6)

► Solution Méthode
a. On sait que xA = xB = -9, donc (AB): x = -9. —Si xA =xB = fc (IreIR), alors (AB) est
b. xA * xB, donc une équation de (AB) est : parallèle à l'axe des ordonnées. Donc
y = mx + p, avec m et p deux réels. (AB) a pour équation réduite x = k, où k
est un réel.
m= = 6-(-3) _ 9 = _ 1
xB-xA 0-9 -9
—> Si xA * xs, alors (AB) n'est pas parallèle
Ainsi (AB):t/ = -x + p.
à l'axe des ordonnées, et son équation
On sait que xB = 0, donc on a p = t/B = 6. réduite est y = mx + p, où m et p sont deux
Finalement, (AB):t/ = -x + 6.
réels. La pente est m = —2------ et le point

de coordonnées(0;p)e (AB) indique p.


o
I

Déterminer la pente d'une droite donnée • CAPACITÉS


par une représentation graphique
Déterminer les coefficients directeurs des droites y
représentées d-contre. \
(d,L
\
i
-> \\
0 x
«M i
\\
Méthode j
—A et B sont deux points distincts de (dj
Z/-.
et x- *0, alors m=-^-.
AB X —•
*Â5

—Le vecteur directeur de coordonnées


est un vecteur directeur de (d2).

0na/n=-5. —Toute droite parallèle à l'axe des abs­


cisses admet le vecteur de coordonnées
Droite (d3).
La droite (d3) est une droite parallèle à l'axe des abs­ comme vecteur directeur. Donc m = 0.
cisses, son coefficient directeur est nul : m = 0.

a Tracer une droite à partir d'une équation cartésienne


Dans le repère orthonormé(o,f, jldu plan, tracer la droite (d) : 3x + 4t/ - 6 = 0.

► Solution . Méthode
Soit le point A g (d), tel que xA = 2. —Pour déterminer un point de (d), on
A(2;z/A)G(d) équivautà : applique le résultat : « A e(d) si, et seu­
3xxa+4(/a-6 = 0 lement si, axK +byK +c = 0 »; puis on
3x2+4(/a-6=0 résout une équation. Le choix de xA est
4$/a = 0 arbitraire.
=0
£/a
Ainsi, A(2;0)G(d).
On place le point A.
est un vecteur directeur de

la droite (d). On trace le représen


tant de u d'origine A.
On trace la droite (d).
Établir que trois points sont alignés
On considère les points A(—5 ;- 2), B( 2 ;-1), M( 16 ; 1) et N(9 ; 4).
a. Déterminer si les points A, B et M sont alignés ou non.
b. Même question pour A, B et N.

► Solution Méthode
a. Le point M appartient-il à (AB) ? —> Me (AB), équivaut à axM + 6z/M + c = 0.
Une équation de (AB) est-x + 7</ + 9 = 0.
-xM + 7z/M+9 = -16 + 7x1+ 9=0 —>Me(AB) est équivalent à dire que les
Donc M e (AB) ainsi A, B et M sont alignés. points A, B et M sont alignés.
b. Pour déterminer si le point N appartient à (AB) :
-XN + 7(/N + 9 =-9 + 7x4 + 9 = 28* 0
Donc N e (AB), ainsi A, B et N ne sont pas alignés.

Déterminer si deux droites sont parallèles ou sécantes


Déterminer si les droites suivantes sont parallèles ou sécantes :
a.(d):-4x + 6t/ + 20 = 0 et (d'): lOx- 15z/-4 = 0
b. (d):2x-7y-6 = 0 et (d'):-5x-3t/-5 = 0
c. (d): y = 13x-2 et (d'): y = 13x-18
d. (d): t/ = -x + 14 et (d')'. y = 8x + 15

► Solution Méthode
a. Les coefficients d'une équation cartésienne de (d) et de —On identifie les coefficients des équa­
tions cartésiennes :
(d') sont respectivement :
(d):ax + by + c = 0 ;
o = -4 et6 = 6, o' = 10 et b' = -15.
(d'):a'x + b'y+c' = 0.
ab'-a'b = -Ax (-15)- 10x6 = 60-60=0
On obtient les coordonnées des vecteurs
det(u, iï') = 0, (d) et (d') sont parallèles.
directeurs de (d) et (d') :
b. Les coefficients d'une équation cartésienne de (d) et de
(d') sont respectivement :
a = 2,b=-7, a' = -5 et6' = -3.
ab' - o'd = 2 x (-3) - (-5) x (-7) = -41 * 0 —> On calcule det|o,o') = ab'-a'b.
det(u, o') * 0, donc (d) et (d') sont sécantes. (d) et (d') sont parallèles si et seulement si
o6'-o'6 = 0.
c. On saitquem= m' = 13.
(d) et(d') sont parallèles. —(d)et(d') sont :
d. On sait que m = -1 et m' = 8, donc m * m'. • parallèles si et seulement si m = m' ;
(d) et(d') sont sécantes. • sécantes si et seulement si m * m'.
Q Déterminer le point d'intersection
de deux droites sécantes
Déterminer les coordonnées (x ; y) e R2 du point d'intersection M
des droites sécantes suivantes :
• CAPACITÉS

a. (dj : 3x + 4 y + 4 = 0 et (d2) :x+y-l=Q


b, (dx): y= 3x-8 et(d2): y = -4x + 13

► Solution Méthode
3x + 4t/ = -4 (Lj) —On résout (S) par combinaison linéaire :
a. Le système à résoudre est : (S) : • On multiplie(L2)par-3 pourque les coef­
x + z/=l (L2)
ficients de l'inconnuex soient opposés.
3x + 4t/ = -4 (L.) • On ajoute les équations afin d'éliminer x.
-3x-3t/ = -3 (L2)<—3x(L2) • On substitue la valeur obtenue pour y
dans l'équation (LJ. On résout ensuite (LJ.
(S) équivaut à <
f:3x + 4(/ = -4 (Li)

,(/ = -7 (L2)<—(LJ+(L2)
3x+4x(-7)=-4 |x = 8
{ u = -7
k=-7 —On résout (S) par substitution :
• On remplace y dans (Lj par son expres­
L'ensemble solution est S = {(8;-7)}, ainsi M(8;-7). sion donnée dans (L2), puis on résout la
nouvelle équation (LJ.
= 3x- 8
{
i/ = -4x + 13
• On substitue la valeur obtenue pour x
dans (L2). On résout ensuite (L2).
, f-4x + 13 = 3x-8
(S) équivaut à <
b = -4x + 13
x=3 fx = 3 x= 3
(/=-4x + 13 l</ = -4x3+13 </ = l
L'ensemble solution est S = {(3; 1)}, ainsi M(3;l).

Résolution graphique à l'aide d'une calculatrice


GRAPH9O+E TI-83 Premium CE Numworks

—Sélectionner l'icône : —} Appuyer sur ;f(x)| : saisir les —> Sélectionner l'icône
expressions. —> Onglet Fonctions : saisir les
Graphe NORMAL FLOTT AUTO RÉEL RAD MP
expressions.
—> Saisir les expressions, puis Grarhl GraphZ 6rar»h3
appuyer sur |f6|- ■SY1B3X-8
f ■SY2B-4X+13
—> Appuyer sur [graphe,, puis
IY2B-4X+13 Ir^ + ltrace, etsur§.
—> Appuyer 2x sur |Ë5j. —> Appuyer 3x sur [entrée. —> Onglet Graphique : 0, « Calcu
B (EXE):Kontrer coordonnée* 1er », puis « Intersection ».
Y2=-4x*13 a

1
’ y -, • • •:

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X-3
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Le coin MEMO

Des idées à retenir


Equation de droite
Équation Cartésienne <-> Réduite
by = -ax-c
Droite (d) ax + by + c = 0 a c y = mx + p
y—bx-b

sib*O,-£ a
Pente de (d) sib#O,-- m
0 0
1
Vecteur directeur!/ <;•) si b x 0, u 0
.~b.

Système de deux équations à deux inconnues x et y


Droites (d) et (d') Sécantes Parallèles Confondues
Équations
ax + by + c = 0 ab'-a'b*0 ob'-o'b = 0
a'x + b'y + c' = 0 det(u, u') * 0 det(u,(/')=0
Vecteurs directeurs
m = m’
ùetu'
Résolution du système
Une infinité de solutions :
ax + by = c 1 seule solution : Pas de solution :
tous les points
le point M(x;^) V =0.
\a'x + b'y=c' de la droite

Des automatismes à avoir


Pour déterminer les coordonnées du point
d’intersection de deux droites :

on calcule d'abord le déterminant des vecteurs Des erreurs à éviter


directeurs pour savoir si elles sont sécantes :
0 si le déterminant n'est pas nul. on résout un —On ne dit pas le vecteur directeur
système de deux équations à deux inconnues : ou l'équation cartésienne : il n'y a
■ par combinaison linéaire : en combinant pas unicité. On dit « une » équation.
astucieusement les deux équations, éliminer une
—Une droite parallèle à l'axe des
des variables puis résoudre le système :
ordonnées n'admet pas de pente :
■ par substitution : en substituant une expression à
vérifiez que xA * xB avant de
la place d'une variable, éliminer une des variables
puis résoudre le système. calculer m = =
xâb Xb"Xa
Les équations des droites (d) et (d') peuvent être
écrites sous forme cartésienne ou sous forme —Lors de la résolution d'un système :
réduite, il est facile de passer d'une écriture à l'autre. il faut être très méticuleux et
vérifier ses calculs.
EXERCICES
Application directe

Déterminer une équation de droite Déterminer une équation pour chacune des droites
décrites ci-dessous.
à partir d'un vecteur directeur •(d>) est la droite passant par le point A(4;2) et de
vecteur directeur Y
->voir Capacité O P-162

QUESTIONS FLASH •(d2) est la droite passant par le point B(-l;l) et de


O a. Soient A(8;5) et B(8;-6). Déterminer les coor­ r
vecteur directeur s 4 .
données d'un vecteur directeur de (AB).
b. Mêmequestion pourA(-7;l) etB(—1; 1). •(d3) est la droite parallèle à (0J) passant par A.
c. Même question pour A(0 ; 1) et B(1 ; 0).
•(d4) est la droite parallèle à (01) passant par B.

•(d5) est h droite parallèle à (dj) passant par B.


A L’ORAL •(d6) est parallèle à (d2) et passe par 0(0; 0).

Déterminer un vecteur directeur des droites sui


vantes :
a.
(dj): x = -4 b.
(d 2): t/ = 6,5
Déterminer une équation de droite
(d
c. 3): y = x+2 d. (d<):y = -x + 9
à partir de deux points
f.(d6):y = -7
-x + ~
e. (d$):y = 8.1X + 31
-> voir Capacité 0 p. 162

On munit le plan du repère (A; AB; Ad). QUESTIONS FLASH


On considère dans cet exercice les droites : Q Les points appartiennent-ils à (d) ?

(LB), (FI), (LE), (HI), (KJ), a.(d):2x-t/4-l = 0


(DC), (AI), (FH), (AK), (DI), A(9 ; 4) B(-l;-l) C(5 ; 11) D(l/4 ; 3/2)
(El), (JF) et (JB).
b. (d) : V3x-x/2(/-Vô = 0
a. Déterminer les coordon­
nées d'un vecteur directeur B(0;3)
pour chacune des droites.
b. En utilisant les résultats
de la question précédente,
C(V3;-v/2) d(->/2 + |V3;>Æ-2J3)
regrouper les droites paral­
lèles.
a. Déterminer les coordonnées de A(O;t/A), B(8;z&),
C(xc;0) et D(x0;4) pour qu'ils appartiennent à
QUESTIONS FLASH (d):V=-|x+3.

Déterminer deux vecteurs directeurs pour chacune


b. Même question pour A(0;t/A), B(—3;t/8), C(xc;0) et
des droites :
a. (dj: x-2</4-12= 0 b.(d2): 3x-9f/-5 = 0 D(x0;7)et la droite(d):-7x4-3i/4-21 = 0.
c.(d3):-7x+8 = 0 d.(dJ:-6x-|t/ = 0

Pour chaque question, déterminer quel(s) point(s)


appartiennent à droite (d).
Déterminer une équation cartésienne de la droite 1. (d):x = ll
(d) passant par A et de vecteur directeur u. a.A(0;ll) b.B(ll;l) c.C(ll;0) d.D(—11;11)

a. A(-10;3) etû 2. (d):r/ = -l


a.A(l;-l) b. B(-l;l) c.C(-l;-l) d.D(0;-l)
3. (d):y = x-3
c. A(-3;l) et J
a.A(3;-3) b.B(6;3) c.C(0;3) d.D(4;l)

<£•»
EXERCICES
Application directe

Déterminer l'équation réduite de (AB), puis en


déduire une équation cartésienne :
o Parmi les équations proposées, lesquelles corres­ a. A(->/5 ; 73) et B(->/5 ;7ô) b. A(0;0) et 8(1 ; 6)
pondent à la droite (d) ?
c. A(-n;99) et B(jc;99) d.A(0;-2)etB(l;-4)
1. (d):-20x + 5t/ + 15 = 0
e. A(0;8) etB(3;-l) f. A(0;5) etB(8,-6)
a.4x + (/ + 3 = 0 b. y = -3x-6
c.t/ = 4x-3 d.-12x + 3t/ = -9
2. (</):</= -7x + l
a.7x + r/-l = 0 b.-7x-r/ = l
Relier équation d'une droite
c.-7x-(/ = -l d.28x + (/-4 = 0
et sa représentation graphique
(2) Déterminer une équation cartésienne de (AB) puis
-> voir Capacité O p. 163
en déduire son équation réduite :
a. A(0 ; -10) et B(0 ; - 3,5) b. A (-1 ; 2) et B(5 ; 2)
(jfi) Déterminer l'équation réduite, puis une équation
g A(-5 ; -1) et B(-4 ; - 2) d. A (2 ; - 2) et B( 3 ; 1)

-•-1
3'3)

Déterminer la pente d'une droite


-> voir Capacité O P-163

À L’ORAL

O Déterminer la pente des droites représentées ci-des­


sous.

considère le repère

Déterminer une équation de


chacune des droites
(3 Déterminer h pente et l'ordonnée à l'origine des (AB), (AD), (FE),
droites suivantes: 7 (EB), (HA), (EG),
(d1):|/ = 4x-2 (d2):y = --x + 3 (KG), (IA) et (JL).

(d3):{/ = -4 (d^:y=x
(di):y = -x + V6 (d6): </= 3(x + l)

Dans un repère orthonormé dont l'unité correspond


Dans chaque cas, déterminer la pente de la droite à 1 centimètre, tracer les droites suivantes :
(AB), puis l'équation réduite de (AB). (</,): </-l = 0 (d2): 10x + 2y-12 = 0
a. A(-l;-7) etB(8;-7) b. A(-l;0) etB(O.--l) (d3):y = ^x ,, x 1 23
d.A(-4;3)etB(ll;6)
(d4):t/ = -x + —
c. A(-2;6)etB(2;-6)
e. A(-7;-7)etB(9;-5) f. A(-12;29)etB(23;15) (ds):x + 5=0 (d6):7x + 4t/ + 5=0
EXERCICES
Application directe

Établir la colinéarité de deux vecteurs Déterminer si deux droites


et l'alignement de trois points sont parallèles ou sécantes
->voir Capacité 0 p. 164 -> voir Capacité O p. 164

© Soient A (1 ; 2), B(5 ; 1), C(-7; 4) et D(-3 ; 4). À L'ORAL


>4
1. a. Les vecteurs AB et AC sont-ils colinéaires ? a. Pour chacune des droites, citerau moins trois vec­
b. Les points A, B et C sont-ils alignés ? teurs directeurs.
c. Le pointC appartient-il à h droite (AB)? b. Pour chacune des droites, donner les coordonnées
2. Même question pour le point D ? d'un vecteur directeur.

LOGIQUE
Soient A(—1 ; 4), B(0 ; 1), E(1 2) et F(-4 ; 13).

1. a. Les vecteurs AB etEF sont-ils colinéaires?


b. Peut-on en déduire que A, B, E et F sont alignés ?
2. a. Les vecteurs AB et AE sont-ils colinéaires ?
b. Peut-on en déduire que A, B, E et F sont alignés ?

Dans les exercices O et 0 déterminer une équation


de la droite (AB), puis déterminer si les points A, B
etc sont alignés.

@a.A(-6;2),B(l;l)etC(4;-2).
© 1. a. GR etKU sont-ils colinéaires ?
b. En déduire si(d4) et (d5) sont, ou non, parallèles.
b. A(l;4),B(-l;-6)etC(2;9).
2. Même question pour HQ, ED, (di)et(OJ).

© a. A(-4 1), B(3,- 2) et C(10 ; - 3).

b. A(-ll;0),B(l;8)etC(10;14).
QUESTIONS FLASH

© Dans chacun des cas proposés déterminer une équa­ (d) et(d') sont-elles parallèles ou sécantes ?
a. (d):-llx + 3 = 0et(d'):7x + 5i/-8=0
tion de la droite (d) contenant les points A, B et C.
a. A(-l;2), B(-l;4) etC(-l;6) b. (d):x- i/ + l = 0et(d'):-x + i/ + l = 0
b. A(24;7). B(3>/2 ;7) etC(n;7) c. (d):6x-6</-2 = 0 et(d'):-10x+6</ = 0

c. A(0;0), B(l;l) etC(3;3) d. (d) : -4x+7t/ +1 = 0 et (d'): -2x + 8t/ - 5 = 0


e. (d) : 43x - Jîy - 76 = 0 et (d') : -3x + Jôy + 2 = 0
d. A(-l;l),B(0;0)etC(l;-l)

0 Soient les points A(— 1 ; — 2) et B(1 ; 4).


© Soient A(-5 ; 3), B(3 ; 5), C(3 ; 11) et D(-5 ;9).

a. Déterminer une équation de la droite (AB). 1. Déterminer une équation des droites (AB), (CD), (AD)
b. Les points C(-3;-9), D(0,-l) et E(2;7) sont-ils alignés et(BC).
avec A et B ? 2. (AB) et (CD) sont-elles parallèles ou sécantes ?
c. Déterminer les réels yT etxG pour que les points F(3; yr ) 3. (AD) et (BC) sont-elles parallèles ou sécantes ?
et G(xg ; - 5) soient alignés avec A et B. 4. Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?

/*L.nrr nAAivrr mi ri • m 4ÉA


EXERCICES
Application directe

Pour les exercices 0 et 0 résoudre les systèmes par


Résoudre des systèmes d'équations
substitution.
-> voir Capacité O p. 165
4x-3ÿ = ll
V-2 = 9
On considère les représentations graphiques des
droites ci-dessous :
y = 5x +16
©(S,):

Pour les exercices 0 et 0. résoudre les systèmes par


combinaison linéaire.

6x-7{/= 14

-x-3</ = 6

©sJ;"!'-* |x + 4</ = -2
vJ3x-4£/ = 14
6 ‘ (9x-2</ = -38

© On connaît les équations de quatre droites :

(d2):X=-4 (d1):5x + 2r/-23 = 0 (d2):-2x + y+2 = 0


(d3):-x + </= 2 (d4):5x-5|/= 15 (d3): x +1/-10 = 0 (d4):-x-4(/ + l = 0
(d5): 3x + 6(/ = 36 (d6):x + 2</ = 4 Montrer que ces droites sont deux à deux sécantes, puis
déterminer chaque point d'intersection.
On considère les systèmes suivants :
(SJ:{-x + </ = 2 © Le cinéma Rexorama propose des places de cinéma

x = -4 selon deux tarifs : les places plein tarif vendues à l'unité


P.)={3x + 6r/ = 36 et les places « carte 5 séances » à tarif réduit, valables

MX’-,. 5x-5t/ = 15
seulement du lundi au vendredi dans les deux mois qui
suivent leur achat.
(S.)= {-2x + 2</=4 Un soir après la dernière séance de cinéma, le guichetier
-x+y=2 du Rexorama comptabilise une recette de 3 645 € pour
324 places vendues. Malheureusement il a oublié de comp­
Répondre aux questions pour chacun des systèmes : tabiliser les places plein tarif et les places tarif réduit des
a. Combien de couples solutions admet le système ? « cartes 5 séances » séparément. Sachant, qu'une place à
b. Dans le cas où le système admet un unique couple solu­ tarif réduit coûte 5 € et une place plein tarif 12,50 €, déter­
tion, donner ce couple. miner combien de places de chaque tarif ont été vendues.

Pour les exercices 0 à 0, déterminer si les systèmes


admettent zéro, un unique couple solution ou une infi­
nité de couples solutions.

O(S3):{ 2x-(/=l 3x + 9t/ = -5


u Un mulet se plaint de sa charge : « C'est lourd ! Ne
peux-tu pas porter l'un de mes sacs ? ». Son ami l'âne lui
4x-2t/ = 2 4x-12t/ = 6 répond : « Si je prends l'un de tes sacs, je porterai deux
fois plus de sacs que toi, tandis que si tu prends l'un des
©(S5):HX-ÿ=36
miens nous en porterons le même nombre. » Le mulet
cessa de se plaindre...
|-x + 2(/=15 5x + y = 8
Combien de sacs portent respectivement l'âne et le mulet ?

«m
EXERCICES
“♦CORRIGÉS p. 350 Auto-éualuation

QUESTIONS
sur LE COURS Vérifier ses connaissances. Pour chacune des propositions,
dire si elle est vraie ou fausse et
(jo) Soient A(-54), B(-31), M( 1 ;5) et (d) une justifier sa réponse.

(J) Les équations suivantes sont-elles des équa­


droite de vecteur directeur u
tions de droites ?
a. Déterminer un vecteur directeur de(AB). t/
a. = 3x-2</ b. y = (x+ïf-7 c. </=-$* $

b. AM est-il un vecteur directeur de (AB) ?


(5) Soit(d):6x + 3i/ + 9 = 0.
c. M appartient-il à (AB)?
d. (AB) et(d) sont-elles parallèles ou sécantes ? a. ^jest l'unique vecteur directeur de (d).

b. L'équation réduite de (d) est y = -2x- 3.


c. -2 est l'ordonnée à l'origine de (d).

est l'unique vecteur directeur de (d) d'abs-

cisse égale à 1.
e. A(—2;—3) appartient à (d).
f. La droite parallèle à (d) et passant par B(0;5) a

pour équation y = 5x - 3.
g. L'unique équation cartésienne de (AB) est
4x-y + 5 = 0.
Dans un repère, tracer les droites suivantes :
(d,):x = 4 (dz):y = -2 @Sort(S):r + 6^’10
(dJ):-3x + 2y-7 = 0 (d4): z/ = -|x-l ' |6x + 9(/ = -15

a. Le cou pie (2;- 3) est solution du système (S).


@ Soient A(-2;6), B(1 ; 1) et C(7 9).
b. Le système (S) admet un unique couple solution.
a. Calculer la pente des droites (AB) et (AC). c. (d):4x + 6t/ + 10 = 0 et(d'):6x + 9t/ +15=0 sont
b. En déduire si les points A, B et C sont alignés. des droites sécantes.
k_______________________ _ _________________________ J k__________________ _______________________________

Au moins une réponse exacte \_____ -—Une seule réponse exacte

(J) Parmi ces droites, VT (J) Soient A(-l;7), B(l;4), C(5;l) etD(8;-2). Parmi

laquelle n'est pas les trois points lesquels sont alignés ?


représentée graphi­ a. A, B et C b. A, B et D
quement? c. A, C et D d. B, C et D
a. (di):-3x + t/-l = 0
(5) Les droites (d): x-4c/ + 16 = 0 et
b. (d2):3x + </-l = 0
c. (d3): x + 3i/-3=0 (d'): x + 2y-14 = 0 sont concourantes avec :
d. (d4):x + 3r/ + 3 = 0 (di):
a. 4x-3r/-3 = 0 b.(dJ:4x + 5i/-43=0
d.(d4):z/=|x+2
(d
c. 3): t/ = -x + 8
k y

r\rAfté*rn»*TiA*ir »\rr Aw/Mvrr aii ri l


EXERCICES

Equation cartésienne et alignement de points

Établir en langage Python l'équation O Déterminer si trois points sont alignés


d'une droite passant par deux points À l'aide de la fonction CoefEqCart(), on se pro­
Dans un repère orthonormé, on considère deux pose d'écrire un algorithme puis un script qui
points A(xa ;yA) et B(xb ;£/b)- 0° souhaite écrire détermine si les trois points A(xa ; y*), B(xb ;yB)

un algorithme qui retourne les coefficients a, b et et M(x« ; yM) sont alignés.


c de la droite (AB) : ax + by + c = 0. a. On rappelle que les points A, B et M sont alignés
a. Compléter les lignes 2 et 3 en déterminant les si et seulement si M e (AB) c'est-à-dire :
axM + dyM+c = 0.
coordonnées du vecteur AB à partir des coordon­
nées de A et B. Compléter l'algorithme ci-dessous.

1: Fonction CoefEqCart(xA,yA,xB,yB) 1: Fonction alignés(xA,yA,xB,yB,xM,yM)


2: 2: a, b. c 4- CoefEqCart(xA, yA, xB, ^ )
..............
3: 3: résultat ♦—..............
.............. 4: Si résultat = 0, alors
4: 04-..............
5: retourner «..................................... »
5: Ô4-.....................
6: Sinon
6: C4-.............. 7: retourner»..................................... »
7: retourner a, b etc
8: Fin si
8: Fin fonction Fin fonction
9:

b. Compléter les lignes 4 et 5 en déterminant a et


b. Compléter dans l'éditeur de Attention ! Écrire
b à partir des coordonnées de AB. script la fonction alignes() : le script de cette
fonction alignes()
g Compléter h ligne 6 en montrant que : [def CoeftqCart(xA,yA;X8jy6) : GX3
c = -oxA-ôyA. def <ili$ncs(xA,yA,xB,y8,rf4,yM) : que la fonction
•,b,c - CoefEqC»rt(xA,yA,xB,y8) CoefEqCartQ.. ,
d. Compléter le script Python ci-dessous. résultat • | |
if résultat •• 0:
def CoefEqCart(xA,yA,xB,yB): return “I
xAB = I I else:
yAB »| | return I
a
c. Lancer l'exécution en appuyant sur | [> , et exé­
C "l I cuter dans la console ce script pour vérifier si les
return .a,b,c points A(-5;-2), B(2;-l) et M(16;l) sont ali­

Ne pas oublier les deux points « : » à la fin de la gnés.


ligne qui définit la fonction CoefEqCart(). »> alignes(-S,-2,2,-1,16,1)
e. Lancer l'exécution de cette fonction en "Les trois points sont alignes*
appuyant sur B Et tester dans la console ce »> aligne$(-5,-2,2,-1,9,4)
/Les trois points ne sont gas alignés*
script pour les points A(8;-8) et B(—4; 10) :
CoefEqCart(8,-8,-4,10). d. Que peut-on dire des points A(-5;-2), B(2;-l)

>» CoefEqCart(8,-8,-4,10) etN(9;4)?


(18, 12, -48) e. Vérifier l'alignement des points suivants :
• A(7;2), B(7;3) etN(7 ;23)
On lit l'équation de (AB) : 18x + 12y- 48 = 0. •A(3;6),B(6;12)etN(12;24)
f. Déterminer une équation cartésienne de (AB)
lorsque : CONSEIL
En remplaçant les phrases dans l'algorithme par
•A(à:3)rtB(-44) True et False, on pourrait réutiliser la fonction
alignes() dans une autre fonction.
•A(5;-9)etB(2;6)
Pente et parallélisme

© Ordonnée à l'origine b. Quelle est la nature du triangle IOC ? Déterminer


On considère les droites (d):y=mx + p et l'expression de tan(lÔC) en fonction de 01 et IC.
(d0) : y = mx. où m et p sont deux réels. c. En déduire le résultat de la question b et l'angle
a. Suivre le protocole de construction suivant formé par l'axe des abscisses et la droite (d).
dans Geogebra.
• Sélectionner l'icône pour créer un curseur. 0 Droites parallèles
• Placer un point A sur l'axe des ordonnées.
On considère les droites (d):y = mx + p et
(d'): y= m'x + p', où m, m', p et p' sont quatre
• Dans la ligne
de saisie en bas réels quelconques.

de l'écran, taper a. Appliquer le même protocole de construction


les instructions que dans l'exercice 52 pour construire dans
suivantes: l'ordre : m, m', A, A', p, p', (d), (d'), B et B'.
« 0=(0,0) »,

« J = (0,1)»,
« i=Vecteur(0,I) »,
«j=Vec­
teur(O,J) », « p=y(A) », «d : y=m‘x+p » et
«d_0: y=m*x».
b. Exprimer les coordonnées de A en fonction dep.
c. Faire varier les valeurs de m et de p en utilisant
le curseur et en déplaçant le point A. Que peut-on
conjecturer quanta la position relative des droites
(d)et(do)? sant les curseurs et en déplaçant les points A et A'.
d. Dans h ligne de saisie, entrer: « B=(l,m+p)» Que peut-on conjecturer quant à la position rela­
et «C=(l,m)». Montrer que les points B et C tive des droites (d) et (d') lorsque m = m'?
appartiennent respectivement à (d) et à (d0).
c. Calculer les coordonnées des vecteurs AB et
e. Dans la ligne de saisie entrer: «AB=Vec- AT', puis det(AB; A'B').
teur(A,B) » et « OC=Vecteur(O,C) ».
d. En déduire la démonstration du résultat conjec­
Calculer les coordonnées des vecteurs AB et OC.
turé dans la question b..
f. En déduire la démonstration du résultat conjec­
turé dans h question b.
Droites perpendiculaires
On suppose que m et m'sont non nuis.
□ La pente prend la tangente a. Positionner les points A et A' en l'origine 0. Sai­
Dans la même fenêtre Geogebra que précédem­ sir : « B'OB = Angle(A'B'.AB) ». Choisir m et nf,
ment: tek que Exemple: m-2 et m' = -0,5.
a. Saisir : «IOC = Angle(i,0C) ». Sélectionner d'un m
clic droit l'angle obtenu, aller dans « Propriétés » Que peut-on conjecturer ?
et modifier dans l'onglet « Basique » : « Angle b. Dans le cas où A, A' et 0 sont confondus, calcu­

entre : 0° et 180° ». ler OB2, OB'2 et BB'2 en fonction de m et m'.


Saisir : « mystère = tan(IOC) ». Dans la fenêtre c. En déduire que le triangle BOB' est rectangle en
Algèbre, regarder les différentes valeurs prises 0 si, et seulement si, mx m' = -1.
par le nombre mystère lorsque m prend des valeurs En déduire la conjecture de la question a. et étendre
positives. Conjecturer une relation entre la pente le résultat aux cas où A et A' ne sont pas confondus,
met l'angle IOC. en utilisant le résultat de l'exercice 52.
EXERCICES
Entraînement

LOGIQUE
Représenter des droites
Soient m et p deux réels. Déterminer si les affirmations
suivantes sont vraies ou fausses.
© Pour qui l'équation ? a. Si f est une fonction affine définie sur R par
Récemment grippée, Louise n'a pas pu aller en classe. f : x i-> mx + p, alors la représentation graphique de f
Elle note par téléphone la correction d'un exercice, mais est une droite(d) du plan.
elle a oublié d'indiquer les points 0,1 et J du repère ainsi
b. Si (d) est une droite du plan, alors (d) est la représen­
que d'associer à chaque équation le nom de la droite cor­
tation graphique d'une fonction affine / définie sur R
respondante. Voici son graphique :
par/:xr->mx + p.

G Un parallélogramme
Soient A(8 ; 2), B( 12 ; 7) et C (4 ; 5).
1. Montrer que OABC est un parallélogramme.
2. a. Déterminer une équation de la droite (BC).
b. Déterminer les coordonnées du point d'intersection D
des droites (BC) et (0J).
c. Déterminer les coordonnées du point E image de B par
la translation de vecteur CD.
et les équations qu'elle a recopiées sur un post-it :
d. Quelle est la nature du quadrilatère OABD ?
e. Quelle est h nature du quadrilatère OAED ?
O(/=|x + 2 06x + 4t/-2O=O 3. a. Déterminer une équation de h droite (EA).
0t/ = -jtx
0ÿ = -3 b. Déterminer les coordonnées du point d'intersection F
©X = 4
0</ = |x-l des droites (EA) et (01).
c. Déterminer les coordonnées du point d'intersection G
À quelle droite faut-il relier chaque équation ?
de(AE) et de la parallèle à (01) passant parD.
d. Quelle est la nature du quadrilatère OFGD ?
Q Soient A(-l;3)etB(0;6).
O Les quatre quadrants du plan sont représentés
1. a. Calculer un vecteur directeur de (AB).
ci-dessous.
b. Déterminer l'équation réduite de (AB).
c. Tracer la droite (AB) à l'aide d'une calculatrice gra­
phique.
2. a. Montrer que les coordonnées du point image A' de A
par la symétrie axiale d'axe (0J) sont (1 ; 3).
b. En déduire l'équation réduite de la droite image de
(AB) par la symétrie axiale d'axe (0J).
c. Que remarque-t-on ?
3. Sans faire de calcul, établir l'équation réduite de la
droite image(tf) de(d) parla symétrie axiale d'axe(OJ):

(d):ÿ=IX + 5.
Le quadrant n° 1 peut être mis en équation de la façon
fx>0
suivante: <
GJ Identités remarquables ll/^O
On considère l'équation (E) : x2 - y2 = 0. Pour se le représenter, on hachure en rouge la partie du
plan où les réels x ne sont pas plus grands que 0 et en
1. a. Factoriser l'expression x2 -1/2.
bleu la partie où les réels y ne sont pas plus grands que 0.
b. En déduire que l'ensemble des points M(x ;y) vérifiant
Associer aux quadrants 2, 3 et 4, le système d'inéqua­
l'équation (E) appartient à la réunion de deux droites.
tions correspondant :
c. Représenter ces deux droites.
x<0
2. Répondre aux mêmes questions pour:
(F):(2x-3«/)2-(3x + 2(/)2 = 0. ÿCO
EXERCICES
Entraînement

© LOGIQUE O On cherche à résoudre graphi­


3 quement le système d'inéquations
Soient les droites (dj): y = -x + 6 ; (d2) : -6x + Ay = 24 ;
suivant:
(d3):x + y = l et(d<):x-4t/ = 6. 1. Tracer les droites définies par
1. a. Montrer que le point A(-2; 3) appartient aux droites (dj):x = -2, (d2):t/ = -x + 2 et

(d»),(d2)et(d3). (d3):y = ±x-l.

b. Peut-on en déduire que(dj) et(d2) sont sécantes ?


On note A, B, C les points d'intersections respectifs des
a Vérifier si B(0; 6) appartient, ou non, à(dj), (d2) et (d3).
droites (d,) et(d2), (d,) et(d3), (d2) et(d3).
d. En déduire la position relative de la droite(dj) par rap­
2. Colorier en bleu, rouge et vert les régions du plan qui
port aux droites (d2) et(d3).
ne vérifient pas respectivement les inéquations :
2. a. Montrer que A, B et C(2 ; 9) appartiennent à la droite x>-2;j/^-x+2et|/>|x-l.

(d,), mais pas à la droite(d4).


3. En déduire la nature géométrique de l'ensemble des
b. Peut-on en déduire que (dj est parallèle à (dj ?
points dont les coordonnées vérifient le système d'iné-
c. Déterminer si (d,) et(d4) sont parallèles ou sécantes.
quations(S).

Q Soient les droites d'équations


^3 Même exercice pour les systèmes suivants :

(d):t/ = xet(d'): y = -x. x>3

x^8
ÿ<4
</^-3x + 4
</>-!
</=S-3x + 18

On veut résoudre graphiquement le système d'inéqua-


Droites remarquables du triangle
IxssO
bons suivant :<
Le plan est muni d'un repère orthonormé

1. Reproduire h figure, puis suivre le protocole suivant : Q Médiane et vecteur


a. Éliminer la région du plan, en la coloriant en rouge, où
On considère le triangle ABC, où A(1 ; -4), B(7 ; 2) et
les réels x sont strictement négatifs. C( 1 ; 6). On souhaite étudier les médianes de ABC et leur
La région non coloriée correspond bien aux réels x, tels point de concours, le centre de gravité G.
quex^O. a. Calculer les coordonnées des milieux des segments
b. Éliminer la région du plan, en la coloriant en bleu, où
IABI. IBCJ et [AC1 que l'on notera respectivement K, L et M.
les réels y sont inférieurs à x ; c'est-à-dire sous la droite b. En déduire une équation des médianes (KC), (LA) et
(d).
(MB).
Ainsi la région non coloriée en bleue correspond bien aux c. Déterminer les coordonnées du point d'intersection G
réels y, tel que y> x. des droites (LA) et (MB).
c. La partie non coloriée, correspond à la région 2, ce qui
d. En déduire que les médianes sont concourantes en G.
correspond à l'ensemble des points du plan dont les coor­
e. En considérant les vecteurs MG, GB et MB, montrer que
données vérifient le système.
MG = |mB etGB= |mB.
2. Résoudre graphiquement, en faisant à chaque fois une
nouvelle figure, les systèmes d'inéquations suivants : f. Montrer que GK + GL + GM = Ô
t/^-0 X=S0
AIDE
pX y^-x y~-x Plus généralement, sur la médiane, le centre de gravité
3. Écrire un système d'inéquations correspondant aux 1 2
est situé à - du côté et - du sommet sur une médiane.
régions 1, 4, 6 et 7.

/'L .-‘k-. £ rxrRftéi


EXERCICES
Entraînement

0 Médiane et coordonnées
b. Développer l'expression pour montrer que x + </- 3 = 0
est une équation cartésienne de (d2).
Soient A, B et C trois points distincts du plan. Soient K, L
3. Procéder de la même manière pour déterminer une
et M les milieux respectifs des segments | AB 1, IBCI et | AC U
On se place dans le repère (a ,ÀB, Ac). équation de la médiatrice (d3) du segment [BC].
4. Déterminer les coordonnées du point d'intersection Q
1. Déterminer les coordonnées de tous les points de
des droites (d,) et (d2), puis vérifier qu'il appartient à la
l'énoncé dans le repère ( A ,-ÀB,Àc).
droite (d3).
2.a. Montrer que le vecteur directeur AL de la médiane 5. Montrer que Q est le centre du cercle circonscrit ;
T £ 1A = QB = QC ; puis déterminer le rayon de <€.
2
(AL) issue de A a pour coordonnées •
1 □ Hauteurs
2, Dans cet exercice, on reprend les données de l'exer­
b. En déduire que (AL) a pour équation x - y = 0. cice O pour étudier les hauteurs de ABC et leur point de
3. Procéder de la même manière pour déterminer une concours, l'orthocentreH.
équation cartésienne des médianes (BM) et (CK). 1. Déterminer l'équation réduite de (dj hauteur issue
4. Déterminer les coordonnées du point de concours G de B.
des médianes. 2. a. Déterminer l'équation réduite de h droite (AB).
5. En déduire que le centre de gravité G est situé aux deux b. En déduire la pente de la hauteur (d5) issue deC.
tiers des médianes en partant du sommet et au tiers en
c. Déterminer l'équation réduite de (d5).
partant du côté.
AIDE
6. En déduire que GA + GB + GC = 0.
Si (d) : y = mx + p est perpendiculaire à (d') : y = m'x + p',

Mise en équation de la médiatrice d'un segment alors m' = -—.


m
Soient A(xa ; </a) etB(xB;t/B)deux points du plan.
1. Soit M(x ; y) un point quelconque de la médiatrice (d)
3. De la même manière, déterminer l'équation réduite de
du segment IABI- Montrer que
la hauteur(d6)issuedeA. Déterminer les coordonnées du
(d):ax + by + c = Q, où o = 2(xB-xA), b = 2(yi-yk) et
point d'intersection H des droites (dj et(d5), puis véri­
c = (XA - XB)(xA + X8) + (|/a - )(</a + &)•
fier qu'il appartient à la droite (d6).
2. On considère A(8;-7), B(4;5) etC(-4;-l).
a. En utilisant la question 1., déterminer une équation
cartésienne des médiatrices de deux côtés du triangle
O Le point M est un point quelconque du cercle cir­
conscrit au triangle ABC. Les points D, E et F sont les pro­
ABC.
jetés orthogonaux de M respectivement sur (AB), (BC) et
b. En déduire les coordonnées du centre Q du cercle cir­
(AC). Reproduire, puis compléter, la figure ci-dessous, au
conscrit < au triangle ABC.
fureta mesure de l'exercice.
AIDE

La médiatrice (d) du segment (AB] est l'ensemble des


points M équidistants des points A et B ; c'est-à-dire que
Me (d)c=> AM= BM<=> AM2 = BM2.

Q Médiatrices
Dans cet exercice, on utilise les données de l'exercice Q
pour étudier les médiatrices de ABC et leur point de
concours, le centre Q du cercle circonscrit.
1. Déterminer l'équation réduite de h médiatrice (d,) du
segment IAC1.
2. a. Montrer que les coordonnées (x;y) d'un point quel­
conque N appartenant à la médiatrice (d2) du segment
IAB 1 vérifient l'équation suivante : 1. Dans le cas particulier de la figure où M(3;4), lire les
(x -l)2 + (y + = (x - 7/ +(y - 2J2. coordonnées des points D, E et F.
EXERCICES
Entraînement

2. Tracer la droite (DE), puis déterminer graphiquement En courant à vitesse constante, il réalise un chronomètre
son équation réduite. de 24 s pour parcourir le tapis dans le bon sens et un
3. a. Vérifier que les coordonnées de F vérifient l'équa­ chronomètre de 2 min 9,6 s en sens inverse.
tion réduite de (DE). Calculer en km h-1 la vitesse du tapis roulant et celle
b. En déduire que D,E et F sont alignés. d'Olivier.
4. Soient D', E' et F' les points images de M par la symé­ AIDE
trie axiale d'axe respectifs (AC), (CB) et (AB). À partir des
d_
coordonnées des points M, D, E et F, déterminer par le moyenne vestt: v =
f
calcul les coordonnées des points D', E' et F', puis placer
ces points.

AIDE O Cidalia fabrique, puis vend deux types de parfum sur


On pourra utiliser la formule des coordonnées du point internet : « Intuition » et « Perspectives ». Pour fabri­
milieu. quer un flacon de « Intuition » elle utilise 12 mL d'extrait
de lilas et 18 mL d'extrait de dahlia, tandis que pour un
5. Déterminer une équation cartésienne de la droite flacon de « Perspectives » elle utilise 24 mL d'extrait de
(DT). lilas et 16 mL d'extrait de dahlia. Néanmoins Cidalia a
6. a. Vérifier que les coordonnées de F' vérifient l'équa­ deux contraintes : elle ne dispose que de 240 mL d'extrait
tion réduite de (DT). de lilas et 180 mL de dahlia par jour ; en supposant qu'elle
b. En déduire que D',E' et F' sont alignés. dispose en quantité nécessaire le reste des ingrédients.
On note respectivement x et y le nombre de flacons de
« Intuition » et « Perspectives » produits par jour.
1. Montrer que les données du problème se traduisent par
Modélisation de problème le système d'inéquations (S) suivant :

x>0
Au pied d'un arc-en-ciel, Alice surprend un Lepre-
</^0
chaun comptant les pièces d'or conten ues dans son chau-
x + 2(/«20
dron. Cette petite créature farceuse et féerique accepte
d'exhausser trois des vœux d'Alice, si elle répond cor­ 9x + 8y < 90
rectement à son énigme. Il lui dit : « Le chaudron et l'or
2. a. Tracer dans un repère où l'on prendra 0,5 cm pour
pèsent à eux deux 54 kg. L'or pèse 36 kg de plus que le
l'unité, les droites d'équation :
chaudron. Combien pèse mon chaudron ? Combien pèse
mon or ? ». x + 2t/-20 = 0et9x+8(/-90 = 0.

Aider Alice. b. Résoudre graphiquement le système (S).


3. a. Si Cidalia produit 5 flacons de « Intuition », com­
bien peut-elle produire de « Perspectives » ?
b. Si Cidalia produit 7 flacons de « Perspectives », com­
bien peut-elle produire de « Intuition » ?
4. Cidalia réalise un bénéfice de 8 € par flacon de « Intui­
tion » vendu et 12 € pour un flacon de« Perspectives ». On
suppose que toute la production journalière est vendue.
a. Exprimer en fonction de x et de y le bénéfice journa­
lier réalisé.
b. Supposons qu'elle veuille réaliser un bénéfice de 80 €.
Mettre en équation la droite correspondant à un tel béné­
fice puis la tracer.
c. En déduire les couples de solutions du système (S) cor­
respondant à un bénéfice de 80 €.
Q On avait installé un tapis roulant à grande vitesse de d. Déterminer graphiquement le nombre de « Intuition »
180 m dans la station Montparnasse-Bienvenüeà Paris. Il et « Perspectives » à vendre pour réaliser un bénéfice
a été depuis remplacé par un tapis roulant standard. Oli­ maximum.
vier décide de déterminer la vitesse du tapis. En déduire h valeur du bénéfice maximum.

AfAArr rut. viam* r\n ai am i


EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d'hier

La Renaissance italienne est une période durant laquelle le dessin et


la peinture vont connaître une véritable révolution, en étroite rela­
tion avec l'apparition des premières pensées humanistes et ration­
nelles et une laïcisation de plus en plus marquée. Fillipo Brunelleschi
(1377-1446) est le premier à poser les principes de la perspective
artificielle (en opposition avec la perspective « naturelle » de la vision
humaine), avec à sa suite Alberti Piero délia Francesca, et Leonardo da
Vinci notamment.
Du fait de leur éloignement, les droites parallèles ne semblent pas
parallèles dans la réalité. Par conséquent pour rester fidèle à la vision
réelle d'un humain, il est préférable de représenter cette « déforma­
tion » sur une surface à 2 dimensions (le tableau): ainsi le dallage
<SX\I WWWW
d'un édifice sera parfaitement carré vu de dessus, mais vu de loin par
un observateur à tai lie humaine, ce dallage semblera constitué de tra­
pèzes superposés.
l\XS> wwxwwwwxw

Léonard affirme que les droites tracées sur


sa calculatrice sont parallèles. A-t-il raison ?
^3 Choisir un repère orthonormé (0; G j) ; déter­
miner une équation des droites (di), (d2) et (d3).
-— ...,.. wsgn
2. Montrer que (d2) et (d3) sont sécantes, puis détermi­
ner les coordonnées de leur point d'intersection.
*<x) x.2

g<x) -9.S x-2

Ajouter fonction

410
EXERCICES
Entraînement

k
Travail en îlot -J

Q Alignement des colonnes a. Montrer que si m est un nombre rationnel alors (d)
passe par un point à coordonnées entières ; c'est-à-
Vous êtes à l'entrée d'un temple
constitué d'un nombre infini­ dire quevous éclairez une colonne.
ment grand de colonnes posi­ b. Montrer la réciproque : si vous éclairez une colonne

tionnées sur les sommets d'une du temple, alors m est rationnel

grille comme ci-dessous. c. En déduire que si m est irrationnel ; c'est-à-dire non


rationnel ; alors aucune colonne n'est éclairée.

AIDE

Deux entiers a et b sont premiers entre eux si, et seule­


ment si, ils n'admettent que 1 comme diviseur commun.
Écrire m=%-, avec o et b des entiers non nuis premiers
b
entre eux.

2. On suppose que les colonnes situées derrière une


1. Soit m un réel (m>0). La droite (d): y = mx repré­ colonne éclairée restent dans l'obscurité.
sente le faisceau lumineux créé par votre lampe torche Montrer que les coordonnées des colonnes pouvant
pour éclairer le temple. être éclairées sont premières entre elles.

Apprendre à chercher
© Lieu géométrique 4. a. Montrer que les coordonnées de A sont A(xM;Ar)
Soient F(xf ; yt ) un point du plan rapporté à un repère et en déduire une expression de AM2 en fonction des
orthonormé et (d): y = k une droite du plan, tels que coordonnées des points A et M.
b. Déterminer une expression de FM2 en fonction des
coordonnées des points F etM. Pour simplifier, notons
On veut déterminer l'ensemble
(x;y) les coordonnées de M.
(%) des points M(xm;</m) du
plan équidistant de F et de (d).
5. Montrer que l'ensemble (<€) est l'ensemble des
points dont les coordonnées vérifient :
1. Dans Geogebra, placer le
(i/-Ar)2 = (x-xF)2+(</-</F)2
point F dans h fenêtre, puis
placer un point K sur l'axe des Puisà : 2^-£)</ = (x-xF)2 + t/F2-fc2
ordonnées. Dans la ligne de
1
saisie en bas de l'écran : 6.a. Si l'on pose a = a = xr
« d :y=y(K) ».
montrer alors que l'ensemble des points M(x;t/) de
a.
2. On note A un point de la droite (d). Montrer que le
(<€) vérifient l'équation suivante : y = a(x - a)2 +|3.
point d'intersection M de la médiatrice (m) du segment
b. Désactiver l'option « Afficher la trace » du point M, puis
l AF J et de la droite (D) d'équation x = xA est équidis­
saisir :
tant de F et de la droite (d) (c'est-à-dire MF = MA).
«a=l/(2(y(F)-y(K)))», «o=x(F)>, « My(F)+y(K))/2»
b. Dans geogebra : placer A sur(d) ; tracer la droite (D)
et«C:y=a(x-a)A2+|i».
perpendiculaire à (d) passant par A et la médiatrice
c. Déplacer le point A, que constate-t-on ?
(m) du segment [AF]. Construire le point d'intersection
7. Déterminer les coordonnées du point F et l'équation
M des droites (D) et (m).
de la droite (d) pour que la parabole (^G) soit la courbe
3. Par un clic droit sur M, activer l'option « Afficher la
représentative de la fonction carré définie par x >-> x2.
trace » et déplacer le point A. Le point M décrit alors la
courbe (<€). Quelle est la nature de h courbe (<€) ?

r\rr An/sirrr aii m l


EXERCICES
1 Approfondissement
r

k
+ NUMÉRIQUE
A
Exercices différenciés

Lets keep our head ! savÎez-yous?


a. Solve the following System of équations :
(s)45X+4Y=15 Johann Cari Friedrich Gauss,
U*(3X + Y = 16 le prince des mathématiciens...
déjà évoqué au chapitre 2. Cette
fois nous évoquons son nom
b. By writing and 9’ve the conditions of pour une méthode de résolution
des systèmes de deux équations
existence of X and Y, and then solve the System (S') : à deux inconnues qui porte son
'* + * = 15 nom: la méthode du pivot de
Gauss.
x y
(Sz):
3 1 .c
— + -=16
X y
0 Représentation paramétrique d'une droite
♦/«A
(®§) Le pivot de Gauss
Soient un point A(xa ;r/A ) et un vecteur u non nul. La
Considérons le système suivant : \P
droite (d) est la droite de vecteur directeur u passant
x + é/-2z = 2 (Le)
par A. Quel que soit M(x;y)e(d), il existe un réel t tel
(S) 2x+4</-6z=2 (L;) [x=xA + ftx

3x + 8y-8z=10 (La) que:U^-


Voici une méthode de résolution appelée « pivot de VOCABULAIRE

Gauss ». (x = xA +ta
Le système est appelé représentation para­
Étape O- On conserve (LJ qui sert de « pivot » pour éli- \y=y*+t|i
minerxdans(L2) et (L3) par combinaison linéaire. métrique de la droite (d) et t est le paramètre.

x + y-2z = 2 (Li) Partie A. Déterminer l'équation cartésienne de(d)


(S) équivaut à y-z=-l (L2)<—(L2)-2(L1)
Soient le point A(3;-2), le vecteur jQ j et la droite (d)
5y-2z = 4 (L3)+-(L3)-3(L,)
de vecteur directeur u passant par A.
Étape 0. (Lj) reste inchangée. (L2) sert de « pivot » pour
1. En écrivant que AM est colinéaire à u, déterminer une
éliminer y dans (L3). représentation paramétrique de la droite (d).
x + t/-2z = 2 (L,) 2. Multiplier h première ligne du système par S, puis éli­
miner ensuite le paramètre t pour montrer que (d) admet
(S) équivaut à </-z = -l (L2)
5x - y-17 = 0 comme équation cartésienne.
3z = 9 (L3)4-(L3)-5(L2)
3. Mêmes questions pour A(-l;5) et J
Étape ©. On résout (L3), puis on résout le système.
(L,) Partie B. Premier exemple d'utilisation
x + i/-2z = 2
Soient les points A(-3 ; 1) et B ( 9 ; - 5).
(S) équivaut à 17-3—1 (L2)
1. Dans un repère orthonormé, en prenant pour unité le
z=3 (La) centimètre, tracer la droite (AB).
X+2-2X3-2 (L,) x=6 (Lj) 2. A partir des coordonnées de A et AB, déterminer une
représentation paramétrique de (AB).
(S) </ = 2 (k) « y=2 (L2)
3. Déterminer les coordonnées de C e (AB), tel que t = |.
z=3 (La) z= 3 (L3)
PlacerC, que remarque-t-on ?
Finalement l'ensemble solution est S = {(6 ;2; 3)}.
4. Déterminer les coordonnées des points partageant
IAB1 en trois parties égales, puis les placer.
x-</ + 3z = 13

1 -x + 3</+2z =-22
5. a. Colorier en rouge la portion de (AB), dont les points
ont pour paramètre un réel t € [0;l]. À quoi correspond
cette portion ?

4flA 3x + z/+8z = 20
EXERCICES
Approfondissement

b. Colorier en bleu la portion de (AB), dont les points ont 3. On veut généraliser. On considère un entier naturel
pour paramètre t e À quoi correspond cette por­ non nul n et une figure contenant n - 1 droites en posi­
tion ? tion générale.
a. On trace une n-ième droite dn. Combien de zones cette
Partie C. Deuxième exemple d'utilisation droite coupe-t-elle ?
Soient les points A(3 2), B(0 ; 1), C(-l 2) et D(2; 1). b. En déduire une expression de z„ en fonction de n. (On
1. Montrer que (AB) et (CD) sont sécantes. vérifiera que la formule permet de retrouver la valeur de
2. À partir des coordonnées de A et AB, déterminer une z5.) On donne la formule suivante pour tout entier natu­

représentation paramétrique de (AB), où t est le para­ rel;?:


1 + 2 + ... + n = n(n +1)/2.
mètre. Puis à partir des coordonnées de C et CD, détermi­
4. Est-il possible de délimiter 2017 zones avec des droites
ner une représentation paramétrique de (CD), oùt' est le
en position générale ? On pourra s'aider de la calculatrice.
paramètre.
3. Monter que le point d'intersection K de (AB) et (CD)
Partie 2 : Nombre de triangles
[3t + 3t' = 4
vérifie le système : 4 _0 Pour tout entier naturel n, on note tn le nombre de
triangle(s) formé(s) dans une figure constituée de n
4. K appartient-il aux segmentsIABl et ICDJ ? droite(s) en position générale.
1. Recopier et compléter le tableau ci-dessous pour les
premières valeurs de tn.
^Olympiades S
Nombre de Nombre de
© Droites sécantes et droites parallèles droites n triangles t„

Pour la figure ci-dessous constituée de 3 droites en posi­ 0 0


tion générale, on observe 7 zones et 1 triangle. 1 •••
2

3 •••

4 ...

2. On souhaite trouver la valeur de t5.


a. Construire une figure avec 4 droites dït d2, d3 et d4 en
Partie 1 : Nombre de zones
position générale. On peut alors visualiser le nombre t4
Pour tout entier naturel n, on note zn le nombre de
de triangles trouvé précédemment. Tracer une cinquième
zone(s) du plan délimitée(s) quand on construit n
droite d'une couleur différente, de telle sorte que les
droite(s) en position générale.
5 droites soient en position générale. Justifier que cette
1. Recopier et compléter le Nombre Nombre
droite </5 fait apparaitre un nouveau triangle avec chaque
tableau ci-contre pour les de droites de zones
paire de droites déjà présentes.
premières valeurs dez„. n
b. Lister les paires de droites possibles avec les droites d3,
2. On souhaite déterminer z5. 0 1 d2, d3 et d4. Conclure sur la valeur de t5.
a. Réaliser une figure avec 4
1 3. On souhaite généraliser. En partant d'une figure
droites d3, d2, d3 et d4 en
position générale. On peut 2 ••• constituée de n - 1 droites en position générale où appa­
alors visualiser le nombre z4 raissent fr>-l triangles, combien de nouveaux triangles
3 • ••
de zones trouvé précédem­ l'ajout d'une n-ième droite fait-il apparaitre ?
4 • •• c (n-l)(r?-2)
ment En déduire que tn = :.
b. Tracer une cinquième droite d'une couleur diffé­
4. Est-il possible de trouver un entier naturel n pour
rente, de telle sorte que les 5 droites soient en position
lequel une figure de n droites en position générale fait
générale.
apparaitre un nombre de triangles supérieur au nombre
c. En coupant les 4 droites d3, d2, d3 et d4 combien de
de zones?
zones initialement délimitées la droite a-t-elle coupé ?
En déduire le nombre de zones z5 délimitées dans la D’après Olympiades de mathématiques 2017,
figure à 5 droites. académie de Poitiers
FONCTIONS DE RÉFÉRENCE

CERTAINES COURBES, régulières,


sont reconnaissables immédiatement,
comme les sinusoïdes ou les paraboles.
Les câbles de ce pont suspendu, dans la
baie de Maputo au Mozambique, ne des­
sinent-ils pas une courbe magnifique ?
Dans ce chapitre, nous allons découvrir
quelques courbes remarquables...

Exercices
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités
d'application

Connaître les fonctions de référence et leur courbe représentative


O Oà ©
Comparer les images de deux réels par une fonction de référence
o 0àQ
Résoudre graphiquement une équation du type/(x) = /c où/est
une fonction de référence et k un nombre réel o
Résoudre algébriquement une équation du type f (x) = k où/est
une fonction de référence donnée et k un nombre réel o
Résoudre une inéquation du type /(x)< k où/est une fonction
de référence donnée et k un nombre réel o QàQ
À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Placer des points dans un repère orthogonal (0 ; I, J) O Dans le repère (0 ; I, J) ci-dessous,


indiquer les points qui :
• Un point M de coordonnées (x ; y) a pour abscisse x et
pour ordonnée//. 1. sont sur l'axe des abscisses ;
• L'axe des abscisses est la droite horizontale graduée 2. sont l'axe des ordonnées ;
(01). Sur cet axe, on lit les abscisses des points et les 3. ont la même abscisse ;
antécédents d'un réel y par une fonction/. 4. ont la même ordonnée ;
• L'axe des ordonnées est la droite verticale graduée (OJ). 5. ont une abscisse égale à 2 ;
Sur cet axe, on lit les ordonnées des points et les images 6. ont une ordonnée égale à 5.
/(x) d'un réelx par une fonction/.

■ Déterminer graphiquement des images


et des antécédents

0 Ci-contre, la courbe ^représente une


-4 fonction/définie sur [-5 ; 5].
1. Donner l'image de 1 par la fonction/.
• L'image de 3 par la fonction/est l'ordonnée du point de 2. Déterminer/(-2).
d'abscisse 3. Ce pointa pourordonnée-2, onditque-2 3. Donner les coordonnées du point de la
est l'image de 3 par la fonction/et on note : /(3) = -2. courbe f€y dont l'abscisse est 4.
• Pour déterminer les antécédents de 4 par la fonction/, 4. Déterminer les éventuels antécédents
on trace la parallèle à l'axe des abscisses coupant l'axe de-3 par la fonction/puis de 0.
des ordonnées en 4. On lit les abscisses x des éventuels 5. Combien d'antécédents possède le
points d'intersection de cette droite et de la courbe ^y, ici nombre (-2) par la fonction /? Et le
x=-4. On dit que4 a pour antécédent (-4) par la fonction
nombre 6 ?
/:/(-4) = 4.

■ Représenter des intervalles Compléter le tableau ci-dessous :


• a et b sont deux nombres réels tels que a < b. L'intervalle Encadrement
[a ,-d] est l'ensemble des nombres réels x tels que: Intervalle
ou inégalité
a x < b. On le représente graphiquement par :
-2<x<25
xe ]6;18|
• L'intervalle ]o;+oo[ est l'ensemble des nombres réelsx x<13
tels que : a <x. On le représente graphiquement par : xe[-2; + oo|
x> 10
1. FONCTIONS DE RÉFÉRENCE

O Fonction carré
Définitions 1
• On appelle fonction carré la fonction f définie sur IR telle que pour tout réel x, /(x) = x2.
• Dans un repère orthogonal du plan, la courbe représentative de la fonction carré est une para­
bole. Son équation est y = x2.
• Le point 0, origine du repère, est appelé le sommet de la parabole.

► Remarques
• Tout nombre réel x admet un carré et on a : x2 s* 0.
•Tous les points de la parabole sont au-dessus ou sur l'axe des
abscisses.
•La parabole représentant la fonction carré dans un repère
orthogonal est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées,
appelé axe de la parabole.
► Représentation graphique
Pour tracer la courbe d'une fonction de référence, on établit un
tableau des valeurs, puis dans un repère orthogonal du plan
(0 ; I, J) adéquat, on place les points du tableau.

Définition 2
On appelle fonction racine carrée la fonction f définie sur [0,•+<*>[ = R* telle que pour tout
réelx positif, /(x)= Vx.

► Remarques
• Tout nombre réel x positif admet une racine carrée et on a :Vx 3* 0.
• Dans un repère orthogonal du plan, la courbe représentative de la fonction racine carrée a pour
équation y - Jx et son allure est celle d'une « demi-parabole couchée ».

► Représentation graphique

1
X 0 1 2 4 9 16
4
1
f(*)=Æ 0
2
1 7? 2 3 4

40/.
I

■ COURS
DÉTERMINER L'IMAGE OU L'ANTÉCÉDENT D'UN NOMBRE
Méthode PAR LA FONCTION CARRÉ

■ On note/la fonction carré. À l'aide de sa représentation graphique ou d'un calcul, déterminer :


1. l'image de 3 par la fonction/; 2. les éventuels antécédents de 4 par la fonction/.
) Solution )
1. Sur le graphique, l'ordonnée du point de la parabole d'abs­
cisse 3 est 9.
Par lecalcul:/(3)=32 = 9.
Ainsi l'image de 3 par la fonction carré est 9.
2. On cherche sur le graphique les abscisses des points de la
parabole qui ont une ordonnée égale à 4.
Par le calcul, on doit résoudre x2 = 4. En s'aidant des carrés
parfaits, on trouve x = 2. Comme la courbe est symétrique par
rapporté Taxe des ordonnées, on a également x =-2. •— —
Donc les antécédents de 4 par la fonction carré sont (-2) et 2.
\______________________ ___________________ _____________________________________ >

1 COMPARER LES IMAGES DE DEUX NOMBRES


Méthode PAR UNE FONCTION DE RÉFÉRENCE
j

1. Par le calcul, comparer les images par la fonction carrée, notée/, de :


a. 5 et 7; b. (-6) et(-3).
2. Par le calcul, comparer les images par la fonction racine carrée, notée g, de :
a. 36 et 64;
25 4

Que cherche-t-on ?
Comparer deux nombres, c'est dire s'ils sont égaux ou si l'un est supérieur à l'autre.

/ Solution^
l.a. /(5) = 52 = 25 et /(7) = 72 = 49. Comme 25 < 49 alors /(5) < / (7).
b« /(-6) = (-6)2 = 36 et /(-3) = (-3)2 = 9. Comme 36 > 9 alors / (—6) > /(-3).

2.a. g(36) = x/36 = 6 et g(64) = V64 = 8. Comme 6 < 8 alors g(36) < g(64).
>/l 1 _ 9 1
-7= = -. Comme - > - alors g
x/4 2 5 2
On généralise ces résultats par le théorème ci-dessous (démontré au chapitre 9).

Théorème 1 (admis))

1. Quels que soient les nombres réels a et b,


• si 0 a < b alors 0 < o2 < d2.
• si a < b < 0 alors o2 > b2 > 0.
2. Quels que soient les nombres réels a et b positifs, si 0 a < b alors 0 Vô < Jb.
Fonction cube
Définition 3 'l
• On appelle fonction cube la fonction f définie sur R telle que pour tout réel x, f(x) = x3.
• Dans un repère orthogonal du plan, la courbe représentative de la fonction cube s'appelle une
cubique, son équation est y = x3.

► Remarques
• Tout nombre réel x admet un cube, x3.
• Quel que soit le nombre réel x, les nombres réels x
et f (x) ont le même signe :
- si x>0 alors x3s»0;
-sixcOalorsx3 <0.
•La courbe représentant la fonction cube dans un
repère orthogonal est symétrique par rapport à
l'origine du repère.
► Représentation graphique

X -3 -2 -1 0 1 2 3

/(*)=*’ -27 -8 -1 0 1 8 27
Pour calculer (-2)3.
il faut taper :

Fonction inverse
Définition 4
• On appelle fonction inverse la fonction / définie sur R’ = ]-oo ; 0[ u ]0 ; + ©o[ telle que pour tout
réelx non nul,/(x) = —.
JC
• Dans un repère orthogonal du plan, la courbe représentative de la fonction inverse est une
hyperbole. Son équation est y = ~.

► Remarques
• Tout nombre réel x non nul admet un inverse et l'on a — * 0.
x
• Pour tout nombre réel x non nul, les nombres réels x et /(x) = — ont le même signe :
JC
-six>0alors — >0;
x
-sixcOalors —<0.
x
•La fonction inverse n'est pas définie en 0, c'est pour­
quoi la courbe est composée de deux branches distinctes
symétriques par rapport à l'origine du repère 0.
► Représentation graphique
1 1 1 1
X -4 -1 0 1 4
2 4 4 2

X
1 1
4
-1 -2 -4 X 4 2 1
1
4
I
x

k TROUVER ET COMPARER L'IMAGE OU L'ANTÉCÉDENT


Méthode D'UN NOMBRE PAR LA FONCTION CUBE
F A
1. On note/la fonction cube. Déterminer :
a. l'image par/de 3 ; b. les éventuels antécédents par/de 8.
2. Comparer par le calcul les images par/de :
a.let4; b. (-5) et (-7) ; c.(-2)et8.
) Solution)
1. a. On cherche sur le graphique l'ordonnée du point de la cubique d'abs­
cisse 3. On trouve 27. Par le calcul, /(3)= 33 = 27.
Ainsi l'image de 3 par la fonction cube est 27.
b. À l'aide du graphique, on cherche des points de la cubique qui ont une
ordonnée égale à 8. On lit que l'antécédent de 8 par la fonction cube est 2.
2. a. /(I) = l3 = 1 et /(4) = 43 = 64. Donc /(l) < /(4).
b. /(-5) = (-5)3 = -125 et /(-7) = (-7)3 = -343. Donc /(-7) < /(-5).
c. /(-2) = (-2)3 = -8 et /(8) = 83 = 512. Donc /(-2)< /(8).

TROUVER ET COMPARER L'IMAGE OU L'ANTÉCÉDENT


Méthode D'UN NOMBRE PAR LA FONCTION INVERSE

1. On note/la fonction inverse. Déterminer :


4
a. l'image par/de-;
* 5
b. les éventuels antécédents par/de
2. Comparer par le calcul les images par / de :

/ Solution})
Quels que soient les réels a et & non nuis,
l.a. Sur le graphique, l'ordonnée du point d'abscisse 4 est y. l’inverse du quotient - est -.
3 4
Par le calcul :/fy1 = y = l + y = lx|- = -|.
\3) 4 3 44 On généralise ces résultats par le théorème :
3
4 3 Théorème 2 (admis) ]
Ainsi l'image de - par la fonction inverse est -.
1. Quels que soient les nombres réels a et b:
b. Parle calcul, il faut résoudre : — = -y (à l'aide •siO^ocbalors0 a3 < b3 ;
x 8 • si a < b C 0 alors a3<b3 $0 ;
des produits en croix) : l'antécédent de -- par la • si a < 0 < b alors a3 < 0 < b3.
8 ° 2. Quels que soient les nombres réels non nuis
fonction inverse est --.
a et b:
2.
a. /(1)=| = 1 et/æ = |. Donc /(l) > fæ. 1 1
• si 0 < a < b alors 0 < - < -.
b a
• si o < b < 0 alors T < - < 0.
b a
• si o < 0 < b alors - < 0 < 4.
a b

... T rA»i/«TiA*ir
I

COURS ;

2. POSITION RELATIVE DES COURBES DES FONCTIONS DE RÉFÉRENCE

Dans ce paragraphe, on munit le plan d'un repère orthogo­


nal (0 ; I, J). On étudie sur[O;+«>[ la position relative des
courbes suivantes :
• la droite(d) d'équation y=x;
• la parabole C? représentative de la fonction carré d'équa­
tion y = xz;
• la cubique <€ représentative de la fonction cube d'équa­
tion y = x\

Théorème 3 |
Quel que soit le nombre réel x :
1. Si 0 < x < 1 alors x3 «s x2 x < 1.
2. Si x > 1 alors l^x^x^x3.

Démonstration Méthode
Ces trois courbes se coupent au point de coordon­ —> On constate que l3 = 1 et l2 = 1 ; ainsi
nées (1;1). On peut donc distinguer deux cas. le point de coordonnées (1 ; 1) appartient
aux trois courbes (d), & et d'équation
respectivey = x, y- x1 et z/ = x3.
• Premier cas : 0 =s x 1.
En multipliant les trois membres de cette dernière —> Le réel x étant positif, on ne change
égalité par x (qui est positif), on obtient : pas le sens de l'inégalité précédente en
0<x2s£X. multipliant les trois membres de l'inégalité
En multipliant encore par x, on a : parx.
0 «s X3 «s X2. —> Soient A, B et E les points d'abscisse x
appartenant respectivement à (d), 9 et
Ainsi, pour tout réelx de 10 ; 1 ] :
les coordonnées de ces trois points sont
0=£x3 <x*<x<l. A(x; x), B(x ;x2) et E(x;x3). Leurs ordon­
Sur l'intervalle 10 ; 1|, la cubique est en dessous nées vérifient :
de la parabole qui est en dessous de la droite O^x3 ^x2 «x^l.
d'équation y = x.

• Deuxième cas : 1 x.
En multipliant les deux membres de cette dernière —> Le réel x étant positif, on ne change
égalité par x (qui est positif) on obtient x « x2. pas le sens de l'inégalité précédente en
En multipliant encore par x, on a : x2 x3. multipliant les deux membres de l'inégalité
Donc pour tout réelxde [1 ;+<*>[, parx.
1 «£ X < X2 « X3.

► Remarques
En désignant par (d) la droite d'équation y=x, par 2? la parabole d'équation y = xz et parf€ la
cubique d'équation y = x3,
•sur l'intervalle (0 ; 1 J, la cubique^ est au-dessous de la parabole'? qui est en dessous de la droite
(d);
•sur l'intervalle [1 ;+<x>[, la droite (d) est en dessous de la parabole 2P, qui est elle-même située en
dessous de la cubique f€.

400
I f
I I

■ COURS
L*__
1 k ÉTUDIER LA POSITION RELATIVE
Méthode F DE DEUX COURBES REPRÉSENTATIVES
i
■ On considère deux fonctions affines/et g définies sur R par :
/(x) = 4x- 3 et g(x)~ 2x + 5.

On note respectivement (dj et (d2) leur droite représentative dans un repère du plan.
Étudier la position relative des droites ( dt ) et (d2 ).

Que cherche-t-on ?
Savoir situer les deux courbes (éventuellement des droites) l'une par rapport à l'autre : se coupent-
elles ? sont-elles confondues ? y en a-t-il une au-dessus de l'autre ?
Comment s'y prendre ?
Pour étudier la position relative des courbes représentatives de deux fonctions / et g, on étudie le
% signe de la différence /(x)- g(x).

') Solution )
On considère un nombre réel x quelconque, et les points M et M' de même abscisse x appartenant
respectivement aux droites (d} ) et (d2 ), c'est-à-dire M(x ; 4x - 3) et M'(x ; - 2x + 5).

On calcule la différence de leurs ordonnées puis on étudie le signe de cette expression.


Pour tout réelx:
y*-y* = /(x)-g(x) = (4x-3)-(-2x + 5)= 4x-3+2x-5 = 6x-8
8 /j
6x - 8 > 0 <=> 6x > 8 <=> x - <=>x£s-
6 3
4
• Si x > - alors </M ~ J/m 35 0 c'est-à-dire yM y*. Donc le point M'est en dessous du point M.
[ïï'+°°[' clro^e(^)esten^essous^e^a droite (dj.
Ainsi sur l'intervalle
4
• Si x « - alors yM - yK 0 c'est-à-dire </H yw. Donc le point M'est au-dessus du point M.
Ainsi sur l'intervalle ]-°°; y J la droite (d2) est en dessus de la droite (dj.

Le point de coordonnées ( j;| j est le point d'intersection des deux droites.

v y

ri . ArrrArn/'r «OA
Connaître les fonctions de référence

Q et savoir tracer leur courbe représentative

Représenter, dans un repère orthogonal(0;f,/) :


a. la fonction cube sur l'intervalle [-5 ; 5] ;
b. la fonction racine carrée sur l'intervalle |0 ; 161.

► Solution Méthode
a. Tableau de valeurs de la fonction cube
X -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 —Construction d'un tableau de valeurs
X3 0 8 27 64 125
Pour tracer la représentation graphique
-125 -64 -27 -8 -1 1
d'une fonction dans un repère, on
Le réelx varie de -5 à 5. On peut prendre 2 petits car­ construit un tableau de valeurs. Pour cela,
reaux (ou 1 grand carreau) pour 1 unité ce qui repré­ on calcule l'image de plusieurs nombres
appartenant à l'intervalle donné.
sente 1 cm pour 1 unité.
Les ordonnées varient de -125 à 125. On peut prendre
1 petit carreau (ou demi grand carreau) pour 10 unités —Choix de la graduation des axes
ce qui représente 0,5 cm pour 10 unités. Une fois le tableau de valeurs obtenu, on
détermine les graduations sur les axes du
repère afin d'avoir une bonne lisibilité du
graphique et placer facilement les points.

—Tracer la courbe représentative


On place soigneusement les points asso­
ciés au tableau c'est-à-dire les points dont
l'abscisse est le nombrex et dont l'ordon­
née le nombre/(x). Lorsque les points
sont tous placés, on les relie à la main et
on obtient la courbe représentative de la
fonction/.

b. Tableau de valeurs de la fonction racine carrée

1 —Utilisation d'une calculatrice graphique


X 0 1 4 9 16 25 36 49 64
4 On peut s'aider d'une calculatrice pour
connaître l'allure d'une courbe et détermi­
1
>/x 0 1 2 3 4 5 6 7 8 ner ses points caractéristiques et réajus­
2
ter les graduations.

«ru*
O Comparer les images de deux réels
par une fonction de référence
1. À l'aide de la courbe représentative de la fonction inverse, dans
un repère orthogonal du plan, comparer graphiquement :
• CAPACITÉS

1 1
c.
5,4 5,2

2. Comparer par le calcul les nombres : a. - et - b. — et zr-r


o 5 0,5 0,1

Méthode
—On trace la représentation graphique
de la fonction donnée dans un repère
orthogonal adéquat.

—Sur l'axe des abscisses, on place les


nombres donnés.
Puis on détermine sur l'axe des ordonnées
leurs images par la fonction.
Sur l'axe des ordonnées, on lit les images.

—On compare les images, c'est-à-dire on


indique s'ils sont égaux ou si l'un est supé­
rieur à l'autre.

a. On place les nombres 3,2 et 5,4 sur l'axe des abs­


l.
cisses :
1 1
3,2 > 5,4'

b. Delà même façon, on trouve :-7^>-yr.

c« -Fô et yr sont de signes contraires, on peut les corn-


jfC

parer directement : < —.


5,2 3,2

d.Comme 0 < 3,5 < 3,56 alors : 0 < —7— <


3,56 3,5 —Pour comparer algébriquement des
images, on compare les antécédents et
e. Comme -2,91 < -2,8 < 0 alors ; -< °- on utilise les propriétés du cours.
Ici, les inverses de deux réels a et b non
f. Comme (-4) et 3 sont de signes opposés, on peut les nuis et de même signe sont rangés dans
l'ordre contraire de a et b.
comparer directement : --- < 0 < -.
4 3

| = 0,125 et | = 0,2. Donc | < |.


—Pour comparer numériquement des
images, on les calcule de tête ou à l'aide
b.— = 2 et — = 10. Comme 2 < 10 alors — < de la calculatrice puis on les compare.
0,5 0,1 0,5
f'L T fAkl/«TIAMr AT RépéRFMAF I 4 A«
CAPACITÉS ; Résoudre graphiquement une équation du type
f (x) = k où f est une fonction de référence

1. a. Représenter, dans un repère \O;i,j) les fonctions affines


/(x) = 3x +1 et g(x) = -2x + 5.
b. Résoudre graphiquement g(x) = -1.
2. Résoudre graphiquement dans IR* les équations — = 4 et — =

► Solution Méthode
l.a. —Représenter une fonction affine.
La représentation graphique d'une fonc­
tion affine étant une droite, il suffit de
déterminer deux points pour la tracer.
Pour cela, on calcule l'image de deux
nombres par la fonction. Très souvent, il
est commode de calculer l'image de 0 et
de 1.

b. Par lecture graphique, la droite (CD) coupe la droite —Parle calcul


d'équation y = -l au point d'abscissex = 3. g(x)=-l équivaut à 2x + 5 = -l
Donc l'ensemble des solutions est S = {3}. D'où -2x=-1 - 5, soit x = ^| = 3-

2. On trace la courbe <€ représentative de la fonction


inverse et la droite a d'équation y = 4. —Résoudre graphiquement.
On détermine les éventuels points d'intersection de la Dans un repère (o,-i, j) du plan, on trace:
courbe^ et de la droite S. Il n'y en a qu'un seul donc la
- la courbe représentative de la fonc-
solution de l'équation est l'abscisse de cet unique point : tion/(l'une des fonctions de référence) ;
- la droite Sfc d'équation y =k parallèle à
l'axe des abscisses.
Résoudre l'équation f(x)-k revient à
déterminer les abscisses des éventuels
points d'intersection de la courbe et de
la droite Q>.

On cherche donc les éventuels points d'intersection de


la courbe <€ et de la droite <&'. Il n'y en a qu'un seul

H
donc la solution de l'équation est l'abscisse de cet
unique point d'où : S =
Résoudre algébriquement une équation du type • CAPACITÉS
f (x) = k où/est une fonction de référence
Résoudre algébriquement les équations suivantes dans le domaine indiqué :
a. dans R: Ox* = 16 0x2=-8;
b. dansR+: ©Vx = 4 O Æ = -3;
c. dans (R* :
x
d. dans (R : ôx3 = 8 ©x3 = 0.

► Solution Méthode
a. O Comme 16 > 0, l'équation x2 = 16 admet deux solu­ —Pour la fonction carré
Soit k un nombre réel. L'équation x2 = k
tions distinctes:
x=-716 = 4 ou x = -x/16 = -4. admet :
• Si k < 0, aucune solution : S = 0.
Donc S = {-4; 4}. • S\k=Q, une unique solution : S= {0}.
0 Comme -8 < 0, l'équation x2 = -8 n'admet aucune • Si k> 0, deux solutions distinctes :
solution. Donc S = 0. S = {Æ;-Æ}.

b.O Comme 4 > 0 alors l'équation x/x = 4 admet une —Pour la fonction racine carrée
solution :x = 42 = 16. Soit k un nombre réel.
Donc l'ensemble des solutions est S = {16}. • Si k < 0 alors l'équation x/x = k n'admet
O Comme -3 < 0 alors l'équation >/x=-3 n'admet aucune solution réelle.
aucune solution. Donc S = 0. • Si k > 0 alors l'équation 4x = k a une
unique solution qui estfc2.

c. ©Comme 9*0, l'équation — = 9 admet une unique —Pour la fonction inverse


JC
solution x = Donc S= |||. Soit k un nombre réel. 1
• Si k = 0 alors l'équation — = k n'a pas de
solution. x j
© Comme y * 0, l'équation -^ = y admet une unique
• Si k est non nul alors l'équation — = k
1 x
Solutionx = ^ = ^.DoncS={^}. admet une unique solution x = —.
A
7

d. 0 Comme 8 = 23, l'équation x3 = 8 admet une unique —Pour la fonction cube


solution qui est 2. Donc S = {2}. Soit k un nombre réel.
© Comme 0= 03, l'équation x3= 0 admet une unique L'équation x3= k admet une unique solu­
solution qui est 0. Donc S = {0}. tion (notée et appelée racine cubique
de A).
Q Résoudre une inéquation du type/(x) < k où f
est une fonction de référence
1. Résoudre graphiquement l'inéquation x2 < 4 sur R.
2. Résoudre, algébriquement, les inéquations :
a. dans R: Ox2<6 0 x2 < -8 ;
b. dans R+: © Vx <7 0Vx<-3;

c. dans R*: © — <6


x
d. dans R: Ox3<27 ©x3<-8.

Méthode
1. On trace la parabole —Pour résoudre graphiquement une iné­
et la droite Q) quation du type /(x)< k
d'équation (/ =4. On Dans un repère (o,*f, j) du plan, on trace:
détermine les points - la courbe représentative de la fonc-
de la parabole 9* qui tionf (l'une des fonctions de référence),
sont strictement en - la droite Q) d'équation y = k, avec k réel,
dessous de la droite parallèle à l'axe des abscisses.
Q) (en violet). Résoudre l'inéquation f(x)<k revient à
Les solutions de déterminer les abscisses des éventuels
l'inéquation sont les points de la courbe <€ situés strictement
abscisses de ces au dessous de la droite Q).
points (en rouge). Ainsi S=]-2;2[.

2. O Comme 6 > 0 alors l'inéquation a pour ensemble de —> L'inéquation x2 < k a pour ensemble de
solutions : S = ]- Tô ; solution :
• sifc<O:S = 0 ;
0 Comme -8 < 0 alors l'inéquation a pour ensemble de
•si*=O:S=0.
solution : S = 0. •si*>0:S=]-7T;V*[.
© Comme 7 > 0 alors l'inéquation a pour ensemble des
solutions : S = [0;49[. —Soit/: un nombre réel. L'inéquation Vx < k
O Comme -3 < 0 alors l'inéquation a pour ensemble de a pour ensemble :
solution : S = 0. • sik<O:S = 0;
•si/r=O:S=0;
© Comme 6 > 0 alors l'inéquation a pour • sifc>0:S=[û;fc2[.

ensemble des solutions : S=


Soit k un nombre réel. L'inéquation — <k
a pour ensemble des solutions :
© Comme -4 < 0 alors l'inéquation j<-4 a pour
ensemble des solutions : S = J— ~ ;<)£.
•si*<O:S=]|;û|\

• si k=0 : S = ]-<»;0[.
O Comme 27 = 33, l'inéquationx3< 27 a pour ensemble • si Ar>0:S=]-oo;0[u]^-
des solutions : S = ]—<*>;3[.
© Comme -8 = (-2)3, l'inéquation x3 < -8 a pour
ensemble des solutions : S = ]-<*;-2[. Soit Æ un nombre réel. L'inéquation x3<k a
pour ensemb e des solutions :
S = ]-oo;^ .
Le coin MEMO

a
a
a
a

a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a

a
a
a

a
a

a
a

a
a
a
a

a

Des automatismes à avoir


Des erreurs à éviter
Connaître parfaitement l’allure
—Ne pas confondre les axes :
des courbes représentatives des
- horizontal : axe des abscisses où /(*)
fonctions de référence.
on lit les antécédents de x.
Même pour résoudre de façon - vertical : axe des ordonnées où
algébrique une équation ou une on lit les images de /(x) ou y.
inéquation, faire un rapide croquis
—Lorsqu’on représente une fonction dans un repère,
de la courbe pour ne pas oublier de
il faut choisir convenablement les graduations sia­
solutions.
les deux axes afin que la courbe soit exploitable.
Connaître par cœur les valeurs
—La calculatrice n’affiche souvent qu’un morceau
de carrés et de cubes rencontrés
de la courbe : éviter de faire des conjectures trop
fréquemment.
hâtives et vérifier la fenêtre d’affichage choisie.
EXERCICES
Application directe

1. Tracer la courbe représentative de la fonction


Connaître les fonctions de référence
cube sur [-3 ;3] dans un repère orthogonal(o;i, j).
et leur courbe représentative
2. Déterminer graphiquement par la fonction cube :
->voir Capacité O P-190 a. l'image des nombres : 3 ; 2 ; -1 ; -2 ;
b. les éventuels antécédents de :

QUESTIONS FLASH 1 ; 0 ; -1 ; 5; -10; -27; 8.

O Déterminer par la fonction carré : a. Recopier et compléter ce tableau de valeurs :


a. l'image de (—3) ; b. les éventuels antécédents de 5.
X -4 -3 -2 -1 -0,5 -0,25

Q Pour la fonction racine carrée, déterminer: 1


a. l'image de 9 ; b. les éventuels antécédents de 5. X

a. Déterminer l'image de (-3) par la fonction cube, X 0,25 0,5 1 2 3 4


b. Déterminer les éventuels antécédents de 125 par la
2
fonction cube.
X

a. Compléter le tableau de valeurs ci-dessous : b. Tracer un repère orthogonal (O;/, j) tel que:

X -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 • 1 cm sur l'axe des abscisses représente 1 unité ;


• 1 cm sur l'axe des ordonnées représente 0,5 unité.
X2
c. Dans ce repère, placer les points de coordonnées
Tracer un repère orthogonal 10; i ,j) tel que :
associés au tableau de valeurs puis tracer la
• 1 cm sur l'axe des abscisses représente 1 unité
• 1 cm sur l'axe des ordonnées représente 5 unités
courbe représentative de la fonction inverse sur
[-4;0[u]0;4].
b. Dans ce repère, placer les points de coordonnées
(x;x2) associés au tableau de valeurs puis tracer la
Déterminer pour la fonction inverse :
courbe représentative de la fonction carré sur (-6; 2].
1 5 3 7 •
a. l'image des nombres : -4 ; - 2 ; 5 ; 4 ; 9
7 6'
Déterminer pour la fonction carré :
4 7
a. l'image des nombres: b. les éventuels antécédents de : 9 ; 2 ;- 7 ; 8 ; 3
5' 3*

Donner l'expression de la fonction correspondant à


b. les éventuels antécédents des nombres : chacun des procédés ci-dessous.
9 ;25; -7 ; 0 ; 8 ; 3. a. Prendre l'inverse du produit dex et de 4.
b. Ajouter 3 à l'inverse dex.
3 a. Recopier et compléter ce tableau de valeurs : c. Ajouter 1 à l'inverse de la somme dex et de 5.
d. Retrancher 6 à l'inverse de la somme de 3 et dex.
X -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5

X3
O Recopier et compléter ce tableau de valeurs :

b. Dans un repère orthogo- x 0 4 9 16 25


Attention, choisir
nal(O;r, j), tracer la courbe
les bonnes graduations
représentative de la fonc­ sur les axes

tion cube sur [-5,-5].

(jJ Déterminer pour la fonction cube :

a. l'image des nombres : -4 ; - 2 ; 0 ; 5 ; | ; 3


7 '
b. les éventuels antécédents de :
1 ; 64 ; 8 ; 0; 5 ;-8 ; -125.
EXERCICES
Application directe

Déterminer pour la fonction racine carrée : ALGO

a. l'image des nombres: On considère l'algorithme ci-dessous :


4 ; 81 ; (-25)* ; y : : (-81/ ; 0.
Entrée Saisir A et B
b. les éventuels antécédents des nombres : X<—A*A
3 ; 6 ;-2 ; 0 ; (-2/. Y«-B‘B
SiX>Y
Traitement
1 Alors Afficher « A2 > B2 »
I Sinon Afficher « A1 < B* »
Comparer les images de deux réels FinSi
par une fonction de référence
a. Si on saisit en entrée a = 3 et b = 5, qu'affiche cet algo­
-> voir Capacité 0 p. 191 rithme ?
b. Si on saisit en entrée g = -2 et b = 4, qu'affiche cet
À L’ORAL
algorithme?
(J) Dire si les affirmations suivantes sont vraies, c. Quel est le rôle de cet algorithme ?
a. 3,422 >9 b. 4,252 < 4,523
c. 3,423>27 d. 2,543>2,53
e. Le carré du carré de (-3) est (-27). Qr1 On considère l'algorithme ci-dessous :
f. Le cube du carré de (-2) est -64.
def conparaison(a,b) :

Dire si les affirmations suivantes sont vraies. x=a**3

a. Le carré de 6 est supérieur au triple de 11. y=b*b*b


b. 2,72>27. if x>y :

c. 0,75<0,753. return("aA3>bA3")
else :
d. Les carrés de (3) et de(-3) sont égaux.
return("aA3<=bA3“)
e. Le cube de (-3) est supérieur au triple de 3.

Les affirmations suivantes sont-elles vraies ? a. Si on saisit en entrée a = 6 et b = 2, qu'affiche cet algo­

3 7 u 6 9 3 2
rithme ?
a,4>3 b*5<7 C 7< 9 b. Si on saisit en entrée o = -3 et b= 1, qu'affiche cet
d. L'inverse de l'inverse de | est algorithme?
c. Que fait cet algorithme ?

© On note f la fonction inverse définie sur R’. Sans


On note f la fonction carré définie sur R. Sans faire
de calculs, comparer: faire de calculs, comparer :
a. /(2,l)et/(3,4) b./(-4,7)et/(-3,2) a./(2,l)et/(3,4) b./(-4,7)et/(-3,2)
‘'(M)
d. (-5,8/et 2,7*
-./(HM-14)
o a. Calculer 3,12 et 2,92 puis les comparer.
b. Calculer (-4,3/ et 4,82 puis les comparer.
À L’ORAL
0 Comparer les nombres sans calculatrice. Calculer l'inverse des nombres proposés puis les
a. 5,412 et 3,262 b. 2,672 et (-2,55/
comparer.

o Calculer puis comparer :


,.2etH
a.5,l’et4,9J b.(-3,8)3 et (-3,7)’
On note/la fonction racine carrée définie sur R*.
Q Comparer sans faire de calculs. a. Calculer l'image de 64 par h fonction/.
a. 4,l3et4,23 b. (-3,6/et (-3,5/ b. Calculer <81.
-tf
c. Comparer/(49)et/(25).
c. (-0,1/ etO.Ol3

"T rAM/«viALir at nrréAr»i/«r


EXERCICES
Application directe

a. Si on saisit en entrée a= 9 et b= 16, qu'affiche cet


Comparer les inverses des nombres ci-dessous sans
algorithme ?
faire de calculs:
b. Même question avec a = 4 et b = 1.
b.^et-3
c. Que fait cet algorithme ?
d. Que se passe-t-il si l'on saisit en entréeo = 2 et b = -4 ?
e. | et -5
f. 7 et 2,5
4

© ALGO
Voici un programme de calculs : Résoudre graphiquement
une équation du type/(x)= k
•Choisirun nombre.
•Prendre son inverse.
->voir Capacité O p. 192
• Multiplier le résultat par (-5).
• Soustraire 4 au résultat.
•Afficherle résultat. Q On note/la fonction carré et 9 sa parabole associée.
1. a. Dans un repère adéquat, tracer la parabole 9* et la
a. Exécuter ce programme avec le nombre 3. Quel résultat
droite â) d'équation y = 4 sur l'intervalle (-5 ; 5].
obtient-on ?
b. Déterminer les solutions de l'équation /(x)=4 en
b. Traduire ce programme à l'aide d'une fonction/où le
expliquant la méthode utilisée.
nombre de départ estx.
2. De la même façon, résoudre sur l'intervalle [-5;5| les
c. Rédiger un algorithme qui permet d'afficher le résultat
équations suivantes :
obtenu en saisissant la valeur dex en entrée.
a./(x) = -2 b./(x) = 9
d. Quelle ligne de l'algorithme faut-il modifier si l'on
c. /(x)=0 d./(x) = 5
considère la fonction/définie sur R’ par :

/(x)-6(4+23)? e En traçant une allure de la parabole d"équation z/=x2,


résoudre graphiquement, sur l'intervalle proposé les équa­
tions:
On note/la fonction racine carrée définie sur R*. 1. Sur l'intervalle[-5,-5]:
Sans faire de calculs, comparer : a.x2 = 16 b.x2 = 9 c.x2 = -4
a./(3,9)et/(4,6) b./(O,125) et/(O,l)
2. Sur l'intervalle[-2;2]:
a.x2 = 5 b.x2=64 c. x2 = 121

3. Sur R:
©* Calculer avec une calculatrice les nombres pro­ a.x2 = 0 b. x2 = 7

posés puis les comparer :

• 73 et75 (arrondirà 10"2). * et (arrondirà 10-2).


O On considère les fonctions/et g définies sur R
par:/(x)= x2 etg(x) = x.
a. Dans un repère orthogonal ou à la calculatrice, tracer
Comparer les nombres ci-dessous sans utiliser la cal­ les courbes représentatives des fonctions/et g sur[—3 ; 3].
culatrice : b. En déduire s'il existe des nombres réels égaux à leur
a.V(-2)x(-6)etJ“ + ^ b.j977et^l+^ carré.

U On note / la fonction cube et < sa cubique associée.


1. Dans un repère adéquat, tracer sur l'intervalle [-5;5]

CH On considère l'algorithme :
la cubique et la droite 9 d'équation y = 8.
2. Déterminer graphiquement les solutions de l'équation
def image(a,b) :
/(x)= 8, en expliquant b méthode utilisée.
x»sqrt(«)
y«$qrt(b) 3. De b même façon, résoudre sur l'intervalle [-5;5) les
if x<y :
équations suivantes :
return(‘sqrt(a)<sqrt(b)”)
else : a./(x) = 8 b./(x)=-64 c./(x) = -l
return(’sqrt(a)>«sqrt(b)") d.
/(x) =0 e./(x)=-125 f./(x) = 27

«AO
EXERCICES
Application directe

0 On considère les fonctions/et g définies sur R On note / la fonction racine carrée et % sa courbe
par: représentative.
/(x)=x3etg(x) = x. 1. Dansun repèreadéquat, tracer sur l'intervallefO; 16] la
courbe et la droite à d'équation y = 9.
a. Dans un repère orthogonal ou à l'aide d'une calcula­
trice, tracer les courbes représentatives des fonctions/et 2. Déterminer graphiquement les solutions de l'équation
g sur [-3; 3]. /(x) = 9, en expliquant la méthode utilisée.
3. Résoudre algébriquement l'équation /(x) = 9.
b. En déduire s'il existe des nombres réels égaux à leur
cube.
4. Delà même façon, résoudre dans l'intervalle [0; 16] les
équations suivantes :
0 On note / la fonction inverse et son hyperbole. a./(x)=l b./(x) = 4 c./(x) = 12
1. a. Dans un repère adéquat, tracer l'hyperbole æ et la
droite & d'équation y = 1,5 sur l'intervalle [-4; 4]. © 1. Résoudre, sur l'intervalle [0 ; 100], les équations

b. Déterminer les coordonnées des points d'intersection suivantes où/désigne la fonction racine carrée :
de la droite Q) et de l'hyperbole 9C.
a./(x)=8 b./(x) = 5 c./(x)=2,5
c. Déterminer les solutions de l'équation /(x)=l,5 en
2. Résoudre, sur l'intervalle [0;50], les équations sui­
expliquant votre méthode.
2. De la même façon, résoudre sur l'intervalle vantes :
a./(x)=16 b./(x) = 25 c./(x)=y
[-4;0[kj]0;4] les équations suivantes :
a./(x) = -2 b./(x) = j c./(x) = 5
Résoudre algébriquement dans R :
(39) Résoudre graphiquement sur R, les équations sui­ a. >/x = 2 b. 7x = -4 c. Vx=0

vantes où/désigne la fonction inverse :


b. Vx = 5 e. Vx = 4 f. Vx-12 = 0
a./(x) = 3 b./(x) = j c./(x) = -4

d. /(x)=7 e./(x)=-V2 f./(x) = -|


0 Soit la fonction/définie sur R* et la fonction g défi­
nie sur R par:
/(x)=Vx et g(x) = x.

Résoudre algébriquement dans R :


a. Dans un repère orthogonal ou à h calculatrice, tracer
a. xJ = 125 b. x3=-27 c.x3=0
les courbes représentatives des fonctions/etg sur(0 ; 16].
d. x3 = 64 e. x3=-343 f.x3 + 8 = 0
b. En déduire s'il existe des nombres réels égaux à leur
racine carrée.

Résoudre algébriquement
une équation du type/(x)= k
Résoudre une inéquation
-> voir Capacité O P-193
du type/(x)<fc
Résoudre algébriquement dans R* :
-4volr Capacité O p. 194
6
11 À L’ORAL
(47) Les affirmations suivantes sont-elles vraies ?
a. 3 est solution de l'inéquation 3>/x + 4 < 2.
© La fonction/est définie sur R* et la fonction g est
b. (-1) est solution de l'inéquation x3 + 32 25.
définie sur R par:
/(x) = i et g(x)=x.

a. Dans un repère orthogonal ou à l'aide d'une calcula­


© 1. Compléter le tableau de valeurs de h fonction
affine définie sur R par/(x) = 5x + 4.
trice, tracer les courbes représentatives des fonctions/et
g sur l'intervalle [-4;4]. X -4 -2 0 2 4
b. En déduire s'il existe des nombres réels égaux à leur
/(x)
inverse.
EXERCICES
Application directe

2. Tracer la courbe représentative de la fonction/dans un 4. De la même façon, résoudre sur l'intervalle


repère orthogonal bien choisi. [-4;0( u ]0; 4] les inéquations suivantes :

3. Résoudre graphiquement dans IR : a./(x)>-2 b./(x)C4 c./(x)>| d./(x)<5


a./(x)=4 b./(x) = -6 c./(x) = 10
d./(x)2=14

4. Reprendre la
e./(x)<3

question
f.f(x)>-8
précédente en résolvant
O Résoudre, dans R‘, les inéquations suivantes où /
désigne la fonction inverse :
algébriquement les inéquations dans R.
*•/(*) b./(x) 2*0,25 c./(x)<-4

On note / la fonction carré et^ sa parabole asso­


d./(x)>9 e./(x)^-l d./(x)<2
ciée.
1. Dans un repère adéquat, tracer sur l'intervalle (-5;5]
On note / la fonction racine carrée et <€ sa courbe
la parabole^ et la droite^ d'équation y = 9.
2. Déterminer les solutions de l'inéquation/(x) > 9, en
représentative.
1. Dans un repère adéquat, tracer sur l'intervalle [0;49]
expliquant la méthode utilisée.
la courbe < et la droite 3 d'équation t/ = 5.
3. De la même façon, résoudre sur l'intervalle [-5,-5] les
2. Déterminer graphiquement les solutions de l'inéqua­
inéquations suivantes :
tion /(x) 2= 5, en expliquant la méthode utilisée.
a./(x)>-2 b./(x)«4 c./(x)>2
3. Résoudre algébriquement l'équation /(x) 2» 5.
d./(x)<5 e./(x)<^ f./(x)<36
4. De la même façon, résoudre dans l'intervalle [0; 16) les
équations suivantes :
Résoudre, sur R, les inéquations suivantes où / a./(x)>l b./(x)«5 c./(x)>-3
désigne la fonction carrée : d./(x)<0 e./(x)2*6 f./(x)>2
a./(x)>3 b./(x)^10 c./(x)<-4
d./(x)>-7 e./(x)^25 f./(x)<13 Résoudre, sur R, les inéquations suivantes où /
désigne h fonction racine carrée :
O 1. Dans un repère adéquat, tracer la droite d'équa­ a./(x)>3 b./(x)2*4 c./(x)<7
tion y = 8 et h cubique*^ associée à la fonction cube. d./(x)^9 e./(x)s0 f./(x)>8
Déterminer les solutions de l'inéquation /(x)>8 sur R
en expliquant la méthode utilisée. ALGO Paul a rédigé les fonctions fython ci-dessous.
2. De la même façon, résoudre sur l'intervalle [-4; 4] les
d«f f(x): def g(x):
inéquations suivantes : y»x**2-5 y«(x-5)*»3
a./(x)>-l b./(x)«£l return y return y
c./(x)^0 d./(x)<64
def inequation(k,pa$,n):
@ 1. Résoudre, sur R, les inéquations suivantes où / x«0
y-f(x)
désigne la fonction cube : while y-k<10**-n:
a./(x)^8 b./(x)>-27 c./(x)<64 xsx+pas
yf(x)
2. Résoudre, sur l'intervalle [-3;3], les inéquations sui­ return x
vantes :
a./(x)^8 b./(x)3=-27 c./(x)<64 1. a. Que font les fonctions f(x) et inequation(k,pas,n) ?
b. Si on saisit dans la console inequation(10,0.1,3), on
obtient le résultat suivant :
On note / la fonction inverse et X son hyperbole
»> inequation(10,0.1,3)
d'équation y = —.

1. Dans un repère adéquat, tracer l'hyperbole X d'équa­


Interpréter ce résultat.
tion y = — et la droite & d'équation y = 4. 2. On souhaite résoudre l'inéquation (x-5)3<18 avec

2. Déterminer les coordonnées des points d'intersection une précision à 10~4 près. Modifier le script pour répondre

de l'hyperbole X et de la droite y = 4. au problème posé.


3. En déduire les solutions de l'inéquation /(x)>4 en 3. Comment modifier ce script pour résoudre l'inéquation
expliquant votre méthode.
/(x)< g(x) avec une précision à 1O-3 près.

ÔAA
EXERCICES
Auto-évaluation X
-> CORRIGÉS P- 350

questions
sur LE COURS Vérifier ses connaissances.

(58) a. Donner l'ensemble de définition de chacune des fonctions de référence.


b. Tracer l'allure de la courbe représentative de chacune des fonctions de référence.
c. Expliquer la méthode pour résoudre graphiquement une équation du type : f(x)=k.
d. Expliquer la méthode pour résoudre graphiquement une inéquation du type : /(x) <k.
e. Quel que soit le nombre réel x de l'intervalle [0; 1], classer les nombres :x, x2 etx3.
\____________________________________________________ __ ____________________________________________________ J

------------------------------------- ~
Pour chacune des propositions, dire Choisir la ou les bonne(s)
si elle ost vraie ou fausse et justifier réponse(s).
sa réponse.

(s®) a. La fonction carré n'est définie quesur]-oo;0].


b.0<-^|
b. L'image par la fonction cube de (-2) est 8. x 6
C. 0 < Vx « 7ô d.0<x’<18
c. La courbe représentative de la fonction inverse est
appelée une hyperboloïde. (g) Si x e [-10;- 2] alors :
d. La fonction racine carrée est positive sur R*.
a. 4 «x2^ 100 b.0«ïx2<150
e. L'image par la fonction inverse de f- | est
c.-0,5< —<0 d.-l OOO^x’^-8
x
60J a. La courbe représentative de la fonction carré (64) a. La droite(dt) d'équation i/ = x +1 est située
est symétrique par rapport à l'axe des abscisses.
b. L'image par h fonction racine carrée de (-4/n'existe au-dessus de la parabole & représentative de la
fonction carré sur l'intervalle (0 ; 1].
pas.
c. L'antécédent de 27 par la fonction cube est 3. b. La parabole de la fonction carré sur l'intervalle
d. La fonction racine carrée est définie sur [0; + . [0 ; 1] est située au-dessus de la cubique <€ représen­

e. La fonction cube est strictement négative sur tative de la fonction cube sur l'intervalle [0; 1].

c. L'hyperbole X représentative de la fonction


inverse est située au-dessus de la parabole & repré­
sentative de la fonction carré sur l'intervalle H
J;1 •
a. La courbe représente la fonction carré.
b. La courbe ^représente la fonction racine carrée.
d. L'hyperbole X représentative de la fonction inverse
c. La droite S représente une fonction linéaire.
est située au-dessus de la parabole représentative
d. L'image de (-1) par la fonction h est (-1). de la fonction carré sur l'intervalle [-1;- J
e. L'équation g(x)= 1 a une unique solution.
f. La droite â est au dessous de la courbe sur R. (fis) L'équation x2 = 7 :
g. L'inéquation /(x)< 0 n'a aucune solution.
a. n'a pas de solution.
b. a une unique solution.
c. a deux solutions distinctes.
d. admet 77 comme une solution.

(£6J L'inéquation — < 8 a pour ensemble de solutions :

II 1
b-s=]l:+”[-
d. S= ]-oo;0[u]|; + oo[
C. S = — cc • —
'8

k y

/*L — M.
EXERCICES
< Algo

Tracer une courbe représentative à l’aide d'une calculatrice


Z---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- \
On souhaite tracer, dans une fenêtre La plus adé­ 3. En déduire la fenêtre la plus adaptée à la repré­
quate, h courbe représentative de la fonction f sentation graphique de la fonction /sur l'inter­
définiesurDz = [—10;10] par: valle [-10; 10] : Xmin = ._;Xmax =
/(x)=-^x3+5. On pourra
Ymin = _. ; Ymax =
s’aider du cahier
Calculatrices au 4. Afficher la courbe représentative de la fonction
Puis résoudre dans R /(x)= 0.
début du manuel , /dans cette fenêtre adéquate.

Q Déterminer la fenêtre la plus adéquate Q Se déplacer sur la courbe


pour tracer la courbe et faire un zoom
1. Faire un tableau de valeurs dans l'intervalle
Pour déplacer un curseur sur la courbe, on utilise
[-10; 10]avec un pas de 1.
la fonction trace, et pour zoomer, la fonction
2. Déterminer la valeur minimale et la valeur zoom (voir tableau ci-dessus).
maximale des images dans la colonne Yl.

Casio Texas Instrument


a. Quand la courbe est affichée à l'écran, appuyer sur a. Quand la courbe est affichée à l'écran, appuyer sur
trace (touches SHIFT puis Fl). trace.

b. Déplacer le curseur à l'aide des flèches horizontales afin qu'il parcoure la courbe. En bas de la fenêtre, on peut
lire les coordonnées du curseur.

a Quand la courbe est affichée, l'option ZOOM (SHIFT c. Quand la courbe est affichée à l'écran, on peut utili­
puis F2) permet de faire un zoom. ser l'option zoom.
• L'option BOX permet de faire un zoom sur une par­ • L'option ZCadre permet de faire un zoom sur une
tie de la fenêtre à l'aide d'un rectangle (sélection d'un partie de la fenêtre à l'aide d'un rectangle (sélection
sommet grâce aux flèches puis appuyer sur EXE puis d'un sommet grâce aux flèches puis appuyer sur EXE
sélection du sommet diagonalement opposé). puis sélection du sommet diagonalement opposé).
• L'option AUTO choisit directement la fenêtre d'affi­ • L'option AjustZoom choisit directement la fenêtre
chage la plus adaptée. d'affichage la plus adaptée.

Q Résoudre des équations et des inéquations


Pour résoudre /(x) = 0, on utilise l'option de résolution graphique est très utile, voici comment s'en servir.

Casio Texas Instrument

a. Quand la courbe est affichée, choisir l'option a. Quand la courbe est affichée, choisir l'option
G-SOLV (touches SHIFT puis F5). Calculs (touches 2nde puis Trace).
b. Après sélection de la courbe, on peut utiliser les b. Après sélection de la courbe, on peut utiliser :
options suivantes : • Zéro donne les coordonnées du ou des points d'in­
• ROOT donne les coordonnées du ou des points d'in­ tersection de la courbe avec l'axe des abscisses (définir
tersection de la courbe avec l'axe des abscisses et les bornes de gauche et de droite de l'intervalle d'étude
Y- ICEPT celles avec l'axe des ordonnées. et la valeur initiale).
• MIN et MAX donne les extremums de la fonction. • minimun et maximum donne les extremums de la
(Attention ! Se méfier de l'intervalle.) fonction (définir les bornes de gauche et de droite de
• ISCT permet d'obtenir les coordonnées du ou des l'intervalle d'étude et la valeur initiale).
points d'intersection de deux courbes sélectionnées • intersection permet d'obtenir les coordonnées
(s'il y en a plusieurs, appuyer sur la flèche de droite du ou des points d'intersection de deux courbes sélec­
pour obtenir le point suivant). tionnées (s'il y en a plusieurs, appuyer sur la flèche de
droite pour obtenir le point suivant).
EXERCICES
Algo I Tice <>

Tracer une fonction définie par morceaux

Tracer, à l'aide d'un logiciel graphique, la fonction 3. Programmer cet algorithme à l'aide du logiciel
/définie par morceaux sur R par : Python ou de la calculatrice.
4. Vérifier les résultats trouvés à la question 1.
si Xe]-oo;-l[
si xe[-l;0[ Q Tracer la courbe représentative de
si xe[0 ; 1[ la fonction/avec Geogebra
si xe[l; + «>[ 1. Pour tracer une fonction sur un intervalle [o ; b[
donné, en bas de la fenêtre Geogebra, on saisit la
commande :
© Concevoir un algorithme y-si[a<-x<b,expression]
1. Calculer l'image de -2 ; -1 ; 0,5 ; 1 et 2 par h Saisir les différents morceaux de la fonction/.
fonction/.
2. Compléter l'algorithme ci-dessous pour obtenir
l'image dex par h fonction/lorsque la valeur de
x est donnée en entrée.

Saisir x
Afficher « L'image dex par la fonction/est : »
Si.............
Alors y*-...............
Afficher y
Sinon Si
Alors y*—.. 2. Mettre des couleurs différentes pour chacun
Afficher des morceaux (clic droit sur le nom de la fonction,
Sinon Si............. propriétés, couleur).
Alors y <—...............
3. Tracer la droite Sfe d'équation y = 0,5. Placer le
Afficher y
point A à l'intersection de h courbe représenta­
Sinon y<r-...............
tive de la fonction/et de la droite^.
Afficher y
FinSi 4. Résoudre l'équation /(x)=0,5 puis l'inéqua­
FinSi tion/(x)^ 0,5.
FinSi
5. Résoudre de même : /(x) = -0,8 et /(x) s* -0,8.

Résoudre une équation à l’aide de Python


s

O L'objectif est de résoudre l'équation 1 from lycee inport ♦


0
3 def fonction_f(x) :
(E):x2 + Vx = x3+—. 4 y-x**2+sqrt(x)
' x 5 return (y)
1. Déterminer une solution évidente de (E). 6
2. Que fait le script Python ci-contre ? 7 def fonetion_g(x) :
8 y=x“*3+l/x
3. Modifier l'algorithme pour avoir un encadrement à 9 return (y)
0,001 près. .0
ip-i.ei
2while fonction_f(p)-fonction_g(p)>0 :
3 p-p+e.ei
4 print(p-0.01,”<-alpha<-",p)

/*L . ”7 rAMAViAMt Ô/W


EXERCICES
Entraînement

Calculer des images et tracer a. On note / la fonction carré. Compléter :


•Si 3^x«4 alors.............. c ...............
des courbes représentatives • Si X€(-10;5] alors/(x)e[.............. ;................]
•Si xe[.............. ; ...............] alors /(x)e(0;5J, on
Courbe et symétrie donnera l'intervalle de plus grande amplitude.
a. Compléter le tableau de valeurs ci-dessous : b. On note g la fonction inverse. Compléter :
X 0 1 2 3 4 5 • Si -7 < x s£-2 alors..............< g(x) <...............

X2 •Sixe[4;15] alors g(x)e[..............;................]


•Si xe(.............. ;................ ] alors g(x)e[|;4j donner
X3

1
X l'intervalle de plus grande amplitude.

© Soitx, y et z des réels tels que : x < y < z < 0.


b. Dans trois repères orthogonaux bien choisis, tracer la
courbe représentative de chacune des fonctions carré, En utilisant la méthode de son choix, classer :
cube et inverse, sur l'intervalle ]0 ; 5]. a. les carrés dex, </etz;
c. En utilisant la symétrie de chacune des courbes, com­ b. les cubes dex, y etz;
pléter leur tracé sur l'intervalle [-5 ;0(. c. les inverses dex, y etz ;
d. les racines carrées dex, y etz.

O ALGO
rithme proposé.
Déterminer la
1. fonction/associée à l'algo­

Entrée Saisir X b. Entrée Saisir X


Traitement Y<- 3-X Traitement Y«—3 + 2*X Dire si les affirmations suivantes sont vraies. Justifier.
Z<- 1/Y Z<-7Ÿ a. Quels que soient les réels x et y, six<(/ alors x*>y2.
W<—Z + 4 W4-Z-1 b. Quels que soient les réels o et b strictement négatifs, si
Sortie Afficher W Sortie Afficher W o>balors0<o3<b3. 1 1

2. Calculer l'image de 5 puis de (-1) pour chacune des c. Quels que soient les réels x et y, si x > y a lors — > -.
fonctions précédentes.
d. Quels que soient les réels x et y positifs, si x < y alors
7x <7ÿ.
Calculer les images de 73 ; 75 ; 372 ; - 77 par la
fonction inverse.
Par convention, on ne laisse pas de racine carrée au U) Emma affirme : « l'inverse du produit de deux
dénominateur. nombres réels non nuis est égal au produit des inverses
de ces nombres. »
A-t-elle raison ? Justifier.

Comparer les images de nombres


par des fonctions de référence 0/est la fonction carré.
a. Calculer/(2+5) et/(2) + /(5).
b. Léa affirme : « quels que soient les réels x et y,
^3 Classer dans l'ordre croissant les nombres proposés, (x + y)2 = x2 + y2 ». A-t-elle raison ?
selon la méthode de son choix.
a. Les images par la fonction carré des nombres :
LOGIQUE
1. Dire si les affirmations suivantessontvraies ou fausses.
a. Si x = 0,5 alors x2 = 0,25.
b. Les images par la fonction cube des nombres :
b. Si x > 0,5 alors x2 > 0,25.
c. Si -3 c x 3 alors0 x2 9.
c. Les images par la fonction inverse des nombres sui- 2. Pour chacune des affirmations ci-dessus, énoncer la
„ 1 5 3 réciproque et dire si elle est vraie ou fausse.
vants : -2 ; - ; - ;
4 9 5

onz
EXERCICES
Entraînement

0 g est la fonction cube. 0 On considère les fonctions/et g définies sur R par :


a. Calculer g (3 + 4) et g(3)+ g(4). /(x) = x2 etg(x)=
b. Tom affirme : « quels que soient les réels x et y,
(x + y)3 = x3+y3 ». a. Dans un repère orthogonal ou à h calculatrice, tracer
la courbe représentative des fonctions/et g sur[-2;5].
b. Résoudre graphiquement l'équation : /(x) = g(x).
LOGIQUE c. À l'aide du graphique, comparer les nombres x2 et
1. Dire si les affirmations suivantes sont vraies.
a. Si x = 0,5 alors x3 = 0,125. —x - - selon les valeurs de x.
4 4
b. Six>0,5alorsx3>0,125.
c. Si -4 C x < 4 alors 0« x3 < 64.
d. Six>-2 alorsx’>8.
2. Pour chacune des affirmations précédentes, énoncer
Résoudre des équations
la réciproque et dire si elle est vraie ou fausse. et des inéquations

© r est la fonction inverse, Pour les exercices Q à Q, résoudre algébriquement

a. Calculer j(3 + 4) et i(3)+;(4). dans R les équations proposées.


b. Alex affirme : « quels que soient les réels x et y non
a. x2+4=3 b.2 + x2 = 10
nuis, — + — =-------- ». A-t-il raison ? , 5 1377 6 _ 3 578
x y x +y c. xz + - = —— d. x2
7 7
O a. 2x3 + 5 = 3x3 + 13 b. 32-3x3 =-343
©
On note
LOGIQUE
f h fonction inverse. Compléter les phrases c. 3x+4xJ = 5x3 + 3x-1331
ci-dessous par « quel que soit » ou « pour un certain » d. 452 + 7x = -3 644 + 7x + 8x3

a. ....... xe ]0;5j, on a : oo

( ©Dans R* :

a.1 + 4=3 b.5_1=9


b. ............ xe[-3;0(, ona:/(x)=-2
x x
c. ............xe ]0; + «{. on a :f(x)>0 14.
d.- + - = 6
d. ..............X€[-8;0[u]0;2], ona:/(x)<|

b.5- —= 7
© h est la fonction racine carrée. x
, 3 5 _ , ,3 5 7 3
a. Calculer h(8) + /i(32) et h(40) en donnant le résultat c. 6x + —= —+6x-4 d.- + —= -—
sous la forme a 4b avec a un réel et b un entier naturel le X X 4 X 5 X

plus petit possible. © Dans R4:


b. Comparer/?(8)+/»(32) eth(40).
c. Stéfan affirme : « quels que soient les réelsx et y posi­ a. 4x-6=3 b.5-Vx=-ll
tifs, 4x +4ÿ = Jx + y ». A-t-il raison ?
c. 5>/x=20 d.21x-| = 2

f.|+3j7 = |
LOGIQUE
1. Dire si lesaffirmationssuivantessontvraies ou fausses :
a. Six = 16 alors Vx = 4.
b. Six>49 alorsx/x <7. Pour les exercices Q à Q, tracer une allure de la
c. Si 0 x 3 alors0 « Vx 13. courbe représentative de la fonction utilisée, puis
d. Si x > -4 alors Vx > -2. résoudre graphiquement sur son ensemble de défini­
e. Si 2 < x < 16 alors 42 < x/x < 4. tion les inéquations données.
2. Pour chacune des affirmations précédentes, énoncer © a. 0 « x2 « 4 b. 4 < x2 < 16
la réciproque et dire si elle est vraie ou fausse.
c. x2 > 8 d. -5« x2 <4
EXERCICES
Entraînement

©a.8<x3<27 c. Déterminer le signe de a2, b2 et ab.


b.x3 >-64
d. En déduire le signe de a2 + ab + b2.
d. e. Déterminer le signe de a3 - b3 et conclure.

© a.OssVx *£4 DÉMONTRER


b. 4<7x<5
C. 4 > y[x > 1 d. Vx>1,2 On va démontrer la propriété donnant les solutions de
l'équation « x2 = k » par disjonction des cas :
Pour les exercices Q à Q, résoudre algébriquement : 1. Quel que soit x réel quel est le signe de x2 ? Que
peut-on en déduire pour l'équation si k <0 ?

Dans R : 2. Si k = 0, donner les solutions de l'équation x2 = 0 en


a. x2<3-4x2 b. x2 >5+(2x-3)(2x + 3) citant une propriété.
3. On se placer dans le cas où k>0.
c. 5x3-312ss8 23>-2x
d. ’+455
a. Démontrer que: (x-->Æ)(x + >Æ)=0 équivaut à
© Dans R**: x2 = K.
b. En déduire les solutions de l'équation x2 = k.
a. — —6 b.-3=S-<0
x x DÉMONTRER
c. 2>/x >4,2 -5>/x<-15
d.
On souhaite démontrer l'affirmation suivante :
« quels que soient les nombres réels a et b, si 0 < a < b
alors 0 < 4â < Jb ».

Savoir démontrer Soit a et b réels tels que : 0 « a < b.


a. Démontrer que ‘.'Ja-4b =
y/a + Vb
© LOGIQUE On note / la fonction carré. b. Déterminer le signe de a - b et de Vô + Vb.
Compléter les phrases ci-dessous par « quel que soit » ou c. En déduire le signe de Ta - Vb et conclure.
« pour un certain ».
a..............xe[-2;5], ona:/(x)G(0;25]
b. ............ xe[0;3J, on a :/(x) = 2
c. ............. xe[-5;5], on a :/(x)>0
Savoir utiliser une calculatrice
101 LOGIQUE Quels que soient les réels x et y positifs
(avec y * 0), dire si les égalités ci-dessous sont vraies. Si ALGO Soit la fonction/définie sur R par :
elles sont fausses, donner un contre-exemple.
/(x) = 5x2-7.
a. Jxxy = Jxxjÿ b. Jx+y = yfx + Jÿ
a. En saisissant deux réels A et B en entrée, on souhaite
comparer/(A) et f (B)à l'aide de l'algorithme ci-dessous.
Compléter cet algorithme.

Saisir A
AIDE
Saisir B
Pour prouver qu'une affirmation est fausse, il suffit de
X<_5*Ai-7
trouver un seul contre-exemple ! Y«—..............
Si..............
Alors Afficher «..................................... »
DÉMONTRER Sinon Afficher « /(A) > /(B) »
FinSi
On va démontrer la propriété suivante :
« Quels que soient les nombres réels a et b,
b. Modifier cet algorithme afin qu'il affiche également
Si 0 < a < b alors 0 =£ o3 < b3. »
les valeurs de/(A) et/(B).
a. Quels que soit les nombres réels a et b, démontrer que :
c. Quelles lignes doit-on modifier pour que l'on compare
(a- b)(a2 +ab+ &) = a3 - b3.
les images de A et B par la fonction g définie sur R par :
On considère des nombres réels a et b quelconques tels
3x3
que:0<o<b. g(x)=-~5?
b. Déterminer le signe de a - b.
EXERCICES
Entraînement

On considère la fonction Python ci-dessous : 108 1. À l'aide du menu Table d'une calculatrice.
compléter le tableau.
def comparaison^,b) :
x=-4/a+9 X 0 1 4 9 16 25 36
yM I
2s/x-3
D=x-y
if D>0 :
return("f(a)>f(b)") 2. Tracer un repère orthogonal (û;», j) tel que :
else :
• 1 cm sur l'axe des abscisses représente 1 unité ;
return( )
• 1 cm sur l'axe des ordonnées représente 5 unités.

a. Que représente la variable D ? 3. Dans ce repère, placer les points de coordonnées


(x;2\/x -3) associé au tableau de valeurs puis tracer la
b. Compléter cette fonction fython et donner son rôle.
c. Quelles lignes faut-il modifier si l'on considère la fonc­ courbe représentative de h fonction/définie sur [0;36]
tion g définie par g(x)=-3>fx + 4 ? par:/(x) = 2x/x -3.

4. Résoudre graphiquement sur l'intervalle[0;36].


ll°7 l.À l'aide d'une calculatrice (et du menu
a. /(x)=7
Table), recopier et compléter le tableau ci-dessous :
b. /(x)<9

-»+6 c. /(x)>3
X 4x*-5
X

-5
1. On considère les fonctions f et g définies
-4
sur R par :
• • •
/(x)=x2 etg(x) = 5x.
•• •


4 a. À la calculatrice, tracer les courbes représentatives des


fonctions / et g sur [-3;3].
5
b. En déduire s'il existe des nombres réels dont leur carré

2. Tracer un repère orthogonal (0;f, /) tel que :


est égala leur quintuple.
2. On considère la fonction h définie sur R par :
• 1 cm sur l'axe des abscisses représente 1 unité ;
• 1 cm sur l'axe des ordonnées représente 1 unité. b(x) = x3.

3. Dans ce repère, placer les points de coordonnées À l'aide de la calculatrice, déterminer s'il existe des
(x;4x2- 5) du tableau de valeurs puis tracer la courbe nombres réels dont leur cube est égal à leur quintuple.
représentative de la fonction/définie sur [-5,-5] par: 3. Existe-t-il des nombres réels dont le carré et le cube
/(x) = 4x2 —5. sont égaux ?
4. Résoudre graphiquement sur [-5 ; 5] :
a. /(x) = 31 b./(x)>ll c./(x)<95.
110] À la calculatrice, sur l'intervalle[-4; 16], tra­
5. Tracer un autre repère orthogonal (û ; i, j) tel que :
cer la courbe représentative des fonctions f.geth défi­
• 1 cm sur l'axe des abscisses représente 1 unité ;
nies par:
• 1 cm sur l'axe des ordonnées représente 4 unités.
6. Dans ce repère, tracer la courbe représentative de la
g
fonction g définie sur [—5; 5] par : g(x) = — + 6. •g(x) = Vx

7. Résoudre graphiquement sur [-5; 0[ u ]0 ;5] : •h(x)= x.

a. g(x) = 8 a. Existe-t-il des nombres réels égaux à leur inverse ?


b. g(x)^-2 b. Existe-t-il des nombres réels inférieurs ou égaux à leur
, \ 10 racine carrée?
c. ç(x)> — c. Existe-t-il des nombres réels dont l'inverse est infé­
rieur à sa racine carrée ?

/*L . 1 r/\ki/*viAKie rxr nêr?APu/*r O/V»


EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d’hier

Sir Francis BEAUFORT, est un amiral de la Royal Navy qui, ayant fait naufrage à l'âge de 15 ans,

k a voulu améliorer la cartographie maritime. En 1805, il invente une échelle pour mesurer h
force du vent. L'observation des changements de vagues et des effets des différents vents
sur les voiles des navires britanniques lui permettent de fixer des critères assez précis pour
quantifier le vent en mer de 0 (calme) à 12 (ouragan). De nos jours encore, les météorolo­
gistes l'utilisent parfois.
Son nom reste attaché aussi à la Mer de Beaufort (en Arctique), à une ile, et au Chiffre de
Beaufort qui est une méthode de chiffrement à l'aide d'une clé.

Échelle de Beaufort 2. Dans un repère du plan, tracer la courbe représenta­


L'échelle de Beaufort permet de calculer la force du tive de la vitesse moyenne v en fonction de la force du
vent et donc d'en déduire l'état de la mer. Cette échelle vent d sur l'intervalle (0 ; 12].
comprend 13 degrés (de 0 à 12). Par exemple, pour 3. Répondre aux questions suivantes graphiquement
une force 0,1 ou 2 degrés Beaufort, la mer est relati­ et avec la précision permise par le graphique.
vement calme. Pour une force 3 ou 4 degrés Beaufort, a. Déterminer la vitesse du vent (en km/h) pour une
elle devient agitée. À partir d'une force supérieure ou force de 4 degrés Beaufort
égale à 5 degrés Beaufort, elle devient forte jusqu'à b. Jusqu'à quelle vitesse du vent (en km/h), la mer est
énorme. considérée comme relativement calme.
La relation v = 3-TcP établit le lien entre la force du c. À partir de quelle vitesse la mer devient-elle forte ?
vent, notée d (exprimée en degré Beaufort) et la d. Retrouver les résultats des questions précédentes
vitesse moyenne du vent, notée v (exprimée en km/h). par le calcul

1. Si la force du vent est de 3 degrés Beaufort, déter­


4. On parle d'Ouragan lorsque h force du vent est
de 12 degrés Beaufort Déterminer alors la vitesse
miner la vitesse moyenne du vent (en km/h).
moyenne du vent minimal pour cette catégorie.

k
Travail en îlot -J

© Les ombres chinoises


Hummmm ! des chocolats...
Un chocolatier voudrait proposer des jolies boites Pour un spectacle, des enfants ont fabriqué des
cubiques pour Noël. Il souhaite que la boîte ait un marionnettes de 10 cm de hauteur. Ils les placent à
volume compris entre 250 ml et 750 ml. 3 cm de l'écran.
Quelles sont alors les dimensions possibles de la Au sol au point A, un projecteur mobile est dirigé sur
boite ? (Arrondir à millimètre) la marionnette et l'écran. L'ombre de la marionnette
arrive en D sur l'écran.
Un nouveau logo Déterminer à quelle distance de la marionnette, le
Une start-up souhaite projecteur doit être placé pour obtenir une ombre de
créer son propre logo. 16,5 cm de haut sur l'écran.
Celui-ci sera à l'inté­
rieur d'un rectangle de
côtés (x + 4) et
—5— -1 ] avec x un nombre réel positif.
x+1 )
L'unité est le centimètre.
Afin de répondre aux contraintes de création, l'aire
de ce rectangle doit être supérieure ou égale à 3 cm2,
mais inférieure à 10 cm2.
Déterminer les dimensions possibles de ce rectangle Projecteur Marionnette Ombre
(arrondir au millimètre). sur l'écran
EXERCICES
Entraînement

Apprendre à chercher

Campagne publicitaire © Caractériser la rentabilité d'une entreprise


Une entreprise réalise une campagne publicitaire pour Pour une entreprise qui vend des tablettes, les coûts
promouvoir le lancement de son nouveau téléphone de production en euros sont modélisés par une fonc­
portable. Après x semaines de publicité, le pourcen­ tion C définie sur [0; 350]. Chaque tablette est vendue
tage de personnes connaissant le nouveau modèle de 300 €. On notex le nombre de tablettes vendues pour
téléphone est donné par la fonction f définie sur X€[O;35O].
[0;+oo[ par:
1. Si l'entreprise vend trois tablettes, quelle est sa
90x recette ?
x+1 2. Si l'entreprise vend x tablettes, on note R(x) le
1. Déterminer le pourcentage de personnes connais­ montant des recettes en euros. Déterminer une
sant le nouveau modèle de téléphone après 5 semaines expression deR(x).
de publicité. 3. Lorsque l'entreprise fabrique et vend x tablettes,
2. Déterminer le pourcentage de personnes ne on noteB(x) ses bénéfices en euros. Ils se calculent en
connaissant pas le nouveau modèle de téléphone faisant la différence entre les recettes et les coûts de
après 9 semaines de publicité. fabrication.
3. Est-il vrai, qu'après 20 semaines de publicité, tout On admet que la fonction B est définie sur [0 ; 350] et
le monde connaît le nouveau modèle de téléphone ? que sa représentation graphique est la parabole
4. On souhaite étudier la fonction f sur l'intervalle ci-dessous.
[0;i5).
a. À l'aide d'une calculatrice, tracer la courbe repré­
sentative de la fonction/sur l'intervalle[0;15].
b. Déterminer graphiquement la durée nécessaire
pour qu'au moins 60% de la population connaisse le
nouveau modèle de téléphone ?
c. Déterminer graphiquement, combien de semaines
supplémentaires de publicité sont nécessaires pour
que 75% de la population connaisse le nouveau
modèle de téléphone?
d. Le directeur arrête la campagne publicitaire après
8 semaines. Est-ce que son choix semble judicieux ?

a. Résoudre l'équation B(x) = 0.


b. En déduire pour quelle quantité de tablettes fabri­
quées et vendues l'entreprise est-elle rentable ?
c. Quel est le bénéfice maximal? Pour combien de
tablettes fabriquées et vendues est-il obtenu ?

ri . T rAn/'TiAkir «rrrnrMAr OAA


EXERCICES
1 Approfondissement
r

k
+ NUMÉRIQUE
A
Exercices différenciés

117 Position relative


On va étudier la position relative de la droite d'équation
y = x et de la parabole d'équation y = -x2 sur [0 ;+.
5
1. Conjecture
a. Faire un tableau de valeurs des fonctions/et g définies
par: /(x) = |x2 etg(x) = xsur[0;10]avecun pas del.

b. Donner la position relative de la droite d'équation


y = x et de la parabole d'équation y= |x2 sur [0 ;+©4.

c. À l'aide d'une calculatrice, vérifier cette conjecture.


a. Tracer, dans un repère orthogonal (0 ; I, J), 1a parabole
2. Démonstration
& modélisant le trajet du disque en prenant :
a. Calculer la différence entre ces deux expressions (pen­
• sur l'axe des abscisses, 1 carreau pour 0,5 seconde ;
ser à factoriser).
• sur l'axe des ordonnées, 1 carreau pour 1 mètre.
b. Faire un tableau de signe de chacun des facteurs et en
déduire le signe de |x2-x sur[O; + «{ puis conclure. Répondre aux questions suivantes en utilisant b para­
bole et donner les valeurs avec b précision permise par
le graphique puis les résoudre algébriquement.
b. Quelle est b hauteur du centre du disque 1 s après le
118 En utilisant la méthode de l'exercice précédant, étu­
passage devant l'entrée du manège ?
dier la position relative de :
c. Quelle est b hauteur du centre du disque 3 s avant le
a. la droite d'équation y = -18x et de h cubique d'équa­
passage devant l'entrée du manège ?
tion y =-2x3 sur]-°o;0];
d. Déterminer à quel(s)instant(s), le centre du disque est
b. b droite d'équation y=-x+2 et de l'hyperbole
à une hauteur de 5 m.
d'équation y = — sur]0; + <*>[ ; e. Déterminer durant combien de temps le centre du

1 12 disque esta une hauteur supérieure ou égale à 3 m.


c. la droite d'équation y = -x + — et de la courbe repré­

sentative de b fonction racine carrée sur[0;+o®[.

119 To solve or not to solve? What a dilemma! ?


By calcubting with any method of your choice, solve the
following inéquations in R*’ :
a. (-2 Vx + 4)(3 - Vx) < 2x+2

b. 3(x3 + l)<0
c. (-2x + 8)(x2 - 4) < -J x3 + 8x2 + 8x

d. Vx> —
x

La fête foraine M Le piston


Dans un parc d'attractions, un manège à sensation forte À l'intérieur d'un piston, b pression P (en bars) et le
est constitué d'un disque qui glisse le long d'un trajet qui volume V (en litres) suivent la loi : Px V = 1.
n'est autre qu'un morceau de parabole d'équation : a. Exprimer P en fonction deV.
</ = 0,lx2. b. Sachant qu'à l'intérieur d'un piston, le volume peut
On s'intéresse au moment où le centre du disque parcourt varier entre 0,5 et 5 litres, déterminer les valeurs pos­
entièrement la parabole sur l'intervalle [-8;8]. sibles de la pression.
L'instant x = 0 correspond au moment où le centre du c. Pour un autre piston, on a relevé que 1a pression varie
disque passe devant l'entrée du manège représenté par le entre 0,2 et 2,75 bars. Déterminer les valeurs possibles
point O (origine du repère). du volume de ce deuxième piston.
EXERCICES
Approfondissement

Chauffagiste saviez-vous? La loi d’Ohm a été nommée en


Une société de plomberie réalise des entretiens de chau­ référence ou physicien allemand
dière. Pour x interventions, elle a un coût de fonction­ Georg Simon Ohm (1789-1854) qui publie cette décou­
nement donné par la fonction C définie sur [0;30] par: verte en 1827. dans son œuure Die galvanishe Kette
C(x)=x3, exprimés en euros. Chaque intervention matemathisch bearbeitet.

d'entretien est facturée 169 euros. Si la société réa­


lise x entretiens, on note R(x) le montant des recettes
en euros et B(x) les bénéfices réalisés. Pour tout
xe[0;30],B(x)=R(x)-C(x).
a. Si la société réalise 5 entretiens de chaudière, détermi­
ner sa recette, son coût et ses bénéfices. La société est-
elle rentable ?
b. Est-elle rentable si elle réalise 15 entretiens ?
c. Dans un repère orthogonal représenter les fonctions C
** w
et R sur l'intervalle [0;30]. ^Olympiades C
d. Déterminer graphiquement et algébriquement, le
nombre d'interventions nécessaires pour assurer une
recette de 1 500 €. En déduire le bénéfice à l'euro près.
124 Course poursuite
e. Déterminer graphiquement et algébriquement, à par­
Une course à pied d'un type nouveau a été créée récem­

tir de combien d'interventions la société devient défici­ ment.


Les coureurs partent tous en même temps et n'ont pas de
taire?
ligne d'arrivée à franchir. Une voiture part à leur pour­
suite une demi-heure plus tard. Tout coureur dépassé
123 Résiste !
par la voiture est éliminé. Le dernier coureur dépassé est
Dans le domaine de l'électricité.
alors déclaré vainqueur de la course.
on utilise souvent la loi d'Ohm :
L'objectif de chaque coureur est donc de parcourir la plus
U = RxI grande distance possible, avant d'être rattrapé par la voi­
Elle met en relation : ture.
• U la tension aux bornes de la résistance, exprimée en Voici l'organisation de la course :
volt (noté V) ; • Les coureurs s'élancent à 10 heures du matin.
• R la valeur de la résistance, exprimée en ohm (noté Q) ; •La voiture qui les poursuit démarre 30minutes plus
•I l'intensité du courant qui traverse la résistance, tard. Elle accroît sa vitesse progressivement :
exprimé en Ampère (noté A). - Pendant la première heure, elle roule à 15 km h-1.
1. Exprimer R en fonction de I et U, puis I en fonction de - L'heure suivante, elle roule à 16 km h-1.

R et - L'heure suivante, elle roule à 17 km h-1. Les deux heures


2. Sachant que la tension aux bornes de la résistance est suivantes, elle roule à 20 km-h-1.
de9V et que le courant a une intensité de 2,25A, calculer - Elle stabilise ensuite sa vitesse à 35 km-h-1.
la résistance. a. Robert s'est fait rattraper par h voiture une heure
3. On suppose que la tension aux bornes de la résistance après son départ. Quelle distance a-t-il parcourue ?
est constante et égale à 9V. b. Michèle s'est fait rattraper par la voiture deux heures
après son départ. À quelle vitesse moyenne a-t-elle
a. Sachant que la résistance varie entre 1,5 et 4 ohms,
déterminer les valeurs possibles de l'intensité du cou­ couru ?
c. Philippe a parcouru 30 km avant d'être rattrapé. À
rant
b. Sachant que la résistance est de 3kQ et que la tension quelle heure a-t-il été repris par la voiture ?
est de 5V, déterminer l'intensité du courant. d. Le vainqueur de la course de l'an passé a parcouru
4. On suppose que la tension aux bornes de la résistance 78 km. Combien de temps a-t-il couru, et à quelle vitesse
est constante et égale à 5V. moyenne ?
Sachant que l'intensité varie entre 0,2 x 10-3 et 3,5 x 10"3 e. Victoire pense cette année pouvoir courir pendant des
ampères, déterminer les valeurs possibles de la résis­ heures à 14 km-h-1. Si elle y parvient, quelle distance

tance. parcourra-t-elle ?
D'après Olympiades de l'académie de Versailles
(Concours René Merckhoffer), en 2015

Z~L
REPRÉSENTATIONS
Chapitre GRÀPHIQUE ET ALGEBRIQUE
o DES FONCTIONS

-F Les FONCTIONS AFFINES et les fonctions


linéaires sont représentées par des droites. Les
fonctions de référence sont représentées par de
belles courbes symétriques appelées parabole
et hyperbole. Qu'en est-il des autres fonctions ?
Cette jolie route qui serpente dans les collines
de Crete Senesi en Toscane (Italie) pourrait
symboliser assez bien ce que nous allons voir
dans ce chapitre : représenter les fonctions.

5c iHPISPtHSABltS Dt^CHAPH»

Exercices
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités
d'application

Calculer les coordonnées d'un point d'une courbe


O
Résoudre des inéquations de la forme f(x) k,f(x) > k
o
Étudier h position relative de deux courbes
o Q.QàQ
Démontrer qu'une fonction est paire ou impaire
o
• MISE EN ROUTE .*

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Lire les coordonnées d'un point dans un repère donné O Dans le repère (0 ; I, 3) ci-dessous,
quelles sont les coordonnées des points
Dans un repère (0;i , j) un point M est repéré par ses coor­
A, B, C et D ?
données (xM ; (/M) oùxM est l'abscisse de M et est l'or­
donnée de M.

■ Lire graphiquement l'image y


d'un nombre par une fonction
2
. • -Z- •X
L'image de a par/se note /(o) et fia)
se lit sur l'axe des ordonnées : 1-

1° \
0 2 x
Q Déterminer graphiquement les images

■ Lire graphiquement les antécédents d'un nombre par


une fonction
Les antécédents du nombre b sont les nombres olf o2 et o3
que l'on peut lire sur l'axe des abscisses.

0 Déterminer graphiquement les anté­


cédents par/de 1 et de-3.

■ Calculer l'image d'un nombre par une fonction


On donne une fonction/définie sur un ensemble D. On
connaît l'expression /(x) pour tout x appartenant au
domaine D.
L'image du nombre a appartenant à D par la fonction/est O Soit la fonction/définie sur R par :
le nombre noté /(o) que l'on calcule en remplaçantx par /(x)=2x+l.
a dans l'expression /(x). Calculer l'image de 3 par/.

/*L O
1. COURBE REPRÉSENTATIVE D’UNE FONCTION

Définition 1 'j
L'ensemble de définition d'une fonction f est formé de tous les nombres x pour lesquels /(x)
existe (est calculable).
On le note généralement D ou Dy si plusieurs fonctions interviennent dans l'énoncé.

► Remarque
Si D est l'ensemble de définition de f, dans certains exercices l'énoncé précise un ensemble de défi­
nition D'strictement inclus dans D. Il faudra alors dans tout l'exercice ne faire référence qu'à l'en­
semble D'.

Définition 2 ]
Soit f une fonction définie sur un ensemble D.
Dans le plan muni d'un repère orthogonal, on appelle courbe représentative de f l'ensemble des
points du plan de coordonnées (x;y) vérifiant y = /(x), le réelx prenant toutes les valeurs pos­
sibles deD.

On note généralement f<y la courbe représentative d'une fonction f dans un repère donné.
► Remarque
La courbe représentative dépend des unités choisies sur les axes du repère.

Définition 3
Si est la courbe représentative d'une fonction/dans un repère donné, on dit que y = /(x) est
une équation de la courbe <€y dans le repère donné.

► Remarques
1. Si le point M(xm ; r/M) appartient à ^y alors xM est un réel appartenant à l'ensemble de définition
de/et t/H =/(xM).
2. SoitM(xM;r/H) un point du plan, si xM appartient à l'ensemble de définition d'une fonction f et
si !/m = f(xu) alors M appartient à la courbe représentative de la fonction f.
3. Toute courbe même simple n'est pas la représentation graphique d'une fonction.
Soit <€ le demi-cercle représenté ci-contre, est-il la représentation
graphique d'une fonction f ?
Si une telle fonction / existait, les points A(l;l)etB(l;-^appartien­
draient à la courbe représentative de / et on aurait donc /(1)= 1 et
aussi /(1) = -1, le réel 1 aurait deux images ce qui est contraire à la
définition d'une fonction. Le demi-cercle proposé n'est pas la repré­
sentation graphique d'une fonction.
4. Pour tracer la courbe représentative d'une fonction dans un repère
donné, il faudrait calculer les coordonnées de tous les points de la
courbe (une infinité), ce qui est généralement impossible. On déter­
mine quelques points « bien choisis » (on peut s'aider de la calcula­
trice) et l'on relie ces points « d'une manière simple ».

04 Z
I

■ COURS
DÉTERMINER L'ENSEMBLE DE DÉFINITION
Méthode D'UNE FONCTION DONNÉE

■ Soit/la fonction définie par f(x) = Déterminer l'ensemble de définition de la fonction/.

Qu'est ce qu'on demande ?


Chercher l'ensemble de définition d'une fonction c'est chercher l'ensemble des réels x pour les­
quels le calcul de /(x) est possible.
Comment faire ?
On décompose le calcul de /(x) en une suite d'opérations élémentaires à partir du réel x : addi­
tion, produit, élévation à une puissance, passage à l'inverse, quotient, calcul de la racine carrée,
puis à chaque étape on examine la possibilité de passer à l'étape suivante.

y Solution^*
Soit x un nombre réel. Pour calculer /(x), les étapes du calcul sont : additionner 3 et x, puis calculer
l'inverse du résultat obtenu. Pour tout réel x, on peut ajouter 3 à ce réel, on obtient x +3, on doit
ensuite calculer l'inverse de x + 3. On ne sait calculer l'inverse que d'un réel non nul. Le réel x + 3 doit
être non nul c'est-à-dire x#-3. L'ensemble de définition de la fonction / est donc l'ensemble des
nombres réels privé de-3 soitDy = ]-oo;-3[u]-3;+oo[.

1 DÉTERMINER L'APPARTENANCE D'UN POINT DU PLAN


Méthode
j À LA COURBE REPRÉSENTATIVE D'UNE FONCTION

■ Soit / la fonction définie sur [-3;2] par /(x)=x2 + 2x. Sa courbe


représentative dans un repère orthogonal a été construite avec l'aide
d'une calculatrice. Les points suivants sont-ils des points de :
l.LepointA(l;3)? 2. Le point B(-2; 4) ? 3. Le pointc(~;^l ?

Qu'est ce qu'on demande ?


Savoir si un point du plan appartient ou non à la courbe représentative d'une fonction/.
Un point M(xm ;t/M) appartient à la courbe représentative d'une fonction si, et seulement si, xM
appartient à l'ensemble de définition de la fonction/et si = /(xM).
"4 Comment faire ?
Deux conditions sont donc à vérifier successivement : xM g [—3 ;2] et /(xM)= t/M. Une lecture gra­
phique sur la calculatrice peut-être faite, mais avec précaution, il y a toujours l'incertitude de la
lecture.

^Solution)
1. L'abscisse du point A estl et 1 g [—3 ;2] donc l'abscisse de A appartient à l'ensemble de définition de/.
De plus/(l) = l2 + 2xl = 3 ainsi i/A = /(xA). Le point A appartient à la courbe représentative de/.
2. L'abscisse du pointBest-2 et —2 g [—3;2] donc l'abscisse de B appartient à l'ensemble de définition
de /. On a / (—2) = (-2)2 + 2 x(-2) = 4- 4 = 0 ainsi </B * /(xB). Le point B n'appartient pas
3. L'abscisse du point C est= -3,5 et donc[-3,-2] donc l'abscisse deC n'appartient à l'en­
semble de définition de / donc le point C n'appartient pas à
\_____________________________________ __________________________________________ /
^L. ...O nrAAfrrMT.viAki» /•«. ai iiAiir r» . i/«rRrM/Mir
I

COURS ;
X

2. FONCTIONS PAIRES, FONCTIONS IMPAIRES

Fonctions paires
Définition 3 ]
Soit / une fonction définie sur un ensemble D. On dit que la fonction / est paire si les deux condi­
tions suivantes sont vérifiées :
• pour tout x de D, le réel -x appartient à D ; • pour tout x de D, /(-x) = f(x).

► Remarques
1. La première condition est toujours à vérifier avant la seconde.
2. Pour montrer que la première propriété n'est pas vérifiée, il suffit de trouver un réel x de D tel
que -x n'appartienne pas à D (on dit que l'on a trouvé un contre-exemple à la propriété).
3. La première condition peut se traduire géométriquement: soit E l'ensemble des points de l'axe
des abscisses ayant une abscisse appartenant à D, l'ensemble E est symétrique par rapport à l'ori­
gine 0 du repère. Attention, cela ne signifie pas que le pointO appartient à E.

Théorème 1 (admis) ]
Soit / une fonction paire. Dans un repère orthogonal, la courbe représentative de / est symé­
trique par rapport à l'axe des ordonnées.

; Démonstration
; La démonstration est proposée dans l'exercice 91 p. 236.

► Remarque
On dit aussi que si la fonction / est paire, l'axe des ordonnées est un axe de symétrie de la courbe
représentative de / dans un repère orthogonal.

O Fonctions impaires
Définition 4
Soit / une fonction définie sur un ensemble D. On dit que la fonction / est impaire si les deux
conditions suivantes sont vérifiées :
• pour tout x de D, le réel-x appartient à D ; • pour tout x deD, /(-x)=-/(x).

► Remarques : voir les 3 remarques du paragraphe A.

Théorème 2 (admis)!
Soit/une fonction impaire. La courbe représentative de/dans un repère donné est symétrique par
rapport à l'origine du repère.

; Démonstration
I La démonstration est proposée dans l'exercice 92 p. 236.
• •

► Remarques
1. Attention, en général, les fonctions ne sont ni paires, ni impaires.
2. Les seules fonctions à la fois paires et impaires sont les fonctions nulles définies sur un ensemble
symétrique par rapporta 0.
I

■ COURS

Méthode > DÉMONTRER LA PARITÉ D UNE FONCTION

■ Soit/définie sur [—2; 2] par/(x) = x4 -2x2.


Démontrer que la fonction/est paire.
£ Solution y
Pour tout réel x appartenant à [—2; 2], x4 et -2x* existent, donc par
somme/(x) existe.
L'intervalle [—2 ;2] est un ensemble qui est symétrique par rapport à 0,
pour tout x appartenant à [-2,-2], son opposé -x appartient aussi à
[-2;2].
Pour tout xe [-2;2],
/(—x)= (—x)4 — 2(—x)2 = x4-2x2 = /(x).
Donc / est une fonction paire.
Sa courbe représentative est donnée ci-contre dans un repère
orthogonal.
est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées.

t Méthode b DÉMONTRER L'IMPARITÉ D'UNE FONCTION


---------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------------------------- x

■ Soit/la fonction définie sur[-2;2] par/(x) = x3 - 3x.


Démontrer que la fonction/est impaire.
) Solution ')
Pour tout réelx appartenant à [-2;2], x3 et-3x existent, donc par somme/(x) existe.
L'intervalle [-2,-2] est un ensemble qui est symétrique par rapport à 0, pour tout x appartenant à
[-2;2], son opposé-x appartient aussi à [-2;2].
Déplus, pour tout réel xe [-2; 2],
f(-X) = (-x)3 - 3 X (-x) = -(X)3 -3x (-(x))= -(x3 - 3x) = -/(x).
La fonction / est donc une fonction impaire.
Sa courbe représentative est donnée ci-contre dans un repère
du plan.
Elle est symétrique par rapport à l'origine du repère.
COURS •

3. RÉSOLUTIONS GRAPHIQUES D'ÉQUATIONS ET D’INÉQUATIONS

Q Équation de la forme f(x) =k


Théorème 3
Soitla courbe représentative d'une fonction f définie sur un ensemble D dans un repère donné.
Pour tout réelfc, les solutions dans D de l'équation /(x)= k sont les abscisses des points d'inter­
section de ^>f et de la droite d'équation y = k.

O Inéquation de la forme f(x) < k


Définition 5
Soit<C/ la courbe représentative d'une fonction f définie sur un ensemble D dans un repère donné,
I un intervalle inclus dans D et k un nombre réel. On dit que sur I, est strictement en dessous de
la droite d'équation y = k, si pour tout x de I, /(x) < k.

Théorème 4 |
Soit<fy la courbe représentative d'une fonction f définie sur un ensembleD dans un repère donné.
Pour tout nombre réel k, les solutions dans D de l'inéquation f(x)<k sont les abscisses des points
de situés strictement en dessous de la droite d'équation y = k.

G Équation de la forme f(X) =g(X)


Définition 6 ]
Le plan étant rapporté à un repère, soient^ et les courbes représentatives des fonctions f et g
d'ensembles de définition respectifs D/ et D?.
Un point M(x ; y) est un point d'intersection de et si M appartient à la fois à et <Qr

Théorème 5 |
Soient et les courbes représentatives de deux fonctions f et g dans un même repère. Les
solutions de l'équation /(x)= g(x) sont les abscisses des points d'intersection de et

(5 Inéquation de la forme f(x) < g(x)


Définition 7 'j
Avec les notations de la définition 6, soit I un intervalle inclus dans D; nDg. On dit que sur I,
est strictement en dessous de si pour tout x de I, f (x) < g(x).

Théorème 6 'l
Avec les notations du théorème 5, les solutions de l'inéquation /(x)< g(x) sont les abscisses des
points de situés strictement en dessous de
I

■ COURS
k RÉSOUDRE GRAPHIQUEMENT ET ALGÉBRIQUEMENT
Méthode ! UNE ÉQUATION ET UNE INÉQUATION

■ Soit/la fonction définie pour tout réelx non nul par/(x) = — et g la fonction définie sur R
2 5 x
par g(x) = -x +j. Le plan étant rapporté à un repère orthonormé, on note Gy et les courbes
représentatives des fonctions/et g.
1. Représenter à l'aide de la calculatrice graphique les fonctions/et g.
2. a. Lire sur le graphique les coordonnées des points d'intersections des courbes Cf et C^.
b. Déterminer graphiquement les intervalles sur lesquels Gy estau-dessus de Gj et les intervalles
sur lesquels Cf est au-dessous de GL
( 2x — 11( x + 3)
3. a. Montrer que pour tout réelx non nul, g(x)-/(x) = ------- —------
b. En déduire les coordonnées des points d'intersection des courbes Cf etGÿ.
c. À l'aide d'un tableau de signes, déterminer la position relative de Cf et G^.

) Solution)
1. On peut remar­ (2x l)(x_+3) = donc (2x_ +3) = 0
quer qu'il suffit de •J
représenter / et (2x-l)=0 ou (x + 3)=0
g sur l'intervalle 1
[-4; 4]. <Cf est une x=- ou x = -3
2
hyperbole et Gg est Les points d'intersection de <Cf et Gg sont les
une droite. points A| | ; 2 j et B^-3 1 j.
a.
2. Graphiquement le point A a pour ordonnée 2,
c. La position relative de Gy et est donnée par
étant sur l'hyperbole son abscisse est
le signe de g(x)-/(x) ou encore par le signe de
Le point B a pour abscisse -3 ; étant sur l'hyper­ (2x-l)(x+3)
------- —------- , on peut pour cela construire un
bole son ordonnée est
tableau de signes.
b. Par lecture graphique, sur l'intervalle
3 0 ?
]-oo;-3|u]o;|^ la courbe (Cf est strictement X —oo — +oo
Z
2x-l — — +
au-dessus de Gg et sur ]-3;0[u
x+3 - ( + ♦
*
la courbe Gy est strictement au-dessous de C^. 3x — -

3.a. Pour tout réelx non nul: g(x)-f(x) - + - (


—L— —__ ____1
+
t___
/ X rz x 2 5 1 2x2 + 5x-3
g(x)-/(x) = -x + --- =
3x D'après le tableau de signes :
(2x-l)(x + 3) •g(x)-/(x)>0 si et seulement si
3x xe ]-3;0[kj]p*+o°[ donc sur cet ensemble la
b. Un point M(x; g) appartient à la fois à Gy etGg
si son abscisse x appartient à l'ensemble de défi­ courbe Cf est strictement au-dessous de Gg.
nition de f et de g donc si le réel x est non nul et •g(x)-/(x)<0 si et seulement si
si/(x)=g(x). xe]-oo;-3[kj]o,-|[ donc sur cet ensemble la
Pour tout réelx non nul,
/(x)= g(x) est équivalent à g(x)-/(x) = 0 courbe (Cf est strictement au-dessus de Gg.

n ..... O ArAAtrrMT.viAki» rm * ixi iiaiip rv a • ir rsrr FmiRViAM»


-

CAPACITES ;
Calculer les coordonnées d'un point d'une courbe

► Solution Méthode
La fonction/est bien définie sur R. —> D'après le cours, si un point appartient à
alors ses coordonnées vérifient
a. On cherche à calculer l'ordonnée t/A du point A qui
y = /(x), on a donc yK = f (xA).
appartient à et dont l'abscisse xAest égale à 3 (qui Pour déterminer yK, il s'agit donc de cal­
appartient bien à Dp. Son ordonnée yK est égale à culer/(xA).
/(xA), c'est-à-dire/(3).
Or,/(3) = 2x32-5x3 + 2 = 2x9-15 + 2= 5.
Ainsi, l'ordonnée du point A est 5.
b. On cherche les abscisses des points de «fyqui ont pour —On sait que si un point appartient à <€#,
ordonnée 2. Pour déterminer les abscisses de ces alors ses coordonnéesvérifienty = /(x ).
points, on résout l'équation /(x) = 2. Ici on connaît l'ordonnée y qui vaut 2, et
Pour tout réel x, l'équation /(x) = 2 est équivalente à : on cherche les valeurs de x telles que
y = 2, c'est-à-dire telles que /(x)=2.
2x2-5x + 2 = 2,
Il s'agit donc de résoudre l'équation
c'est-à-dire 2x2 - 5x = 0 d'où : /(x)=2.
x(2x-5)=0
x = 0ou2x-5 = 0
n 5
x = 0oux = -
Ainsi les points de la courbe qui ont pour ordonnée 2
ont pour abscisse 0 et-.
Les deux points sont notés B(0; 2) et C ( | ; 2 j.

c. On cherche les coordonnées(xD ; t/D) du point D d'inter­ —On doit déterminer les coordonnées
section de <fyet de la droite d'équation x= 2. (x0;y0) du point D.
D appartient à la droite d'équation x = 2 donc xD = 2, D appartient à la droite d'équation x = 2
implique que xD = 2.
et D appartient à <fydonc z/D = /(xo)-
^=/(xo)=/(2) = 2x22-5x2+2 = O
D appartientà(fyimpliquequeyD = /(x0).
Ainsi les coordonnées de D sont (2 ; /(2)).
Ainsi le point D a pour coordonnées (2;0).
O
I

Résoudre des inéquations de la forme ■ CAPACITÉS


f(x)^k,f(x)>k
y
On donne d-contre la courbe représentative d'une
fonction/défi nie sur R, dans le plan muni d'un repère.
Résoudre graphiquement les inéquations suivantes :
a./(x)>-5
b. /(x)^3
c. /(x)*O

► Solution Méthode
a. Résoudre une inéquation —> Pour résoudre /(x)>-5, on trace la
de la forme f(x)>k droite d'équation y = -5, et on identifie
revient à déterminer les les points de ^situés strictement au-des­
absdsses des points de^ sus de cette droite, puis on lit leurs abs­
qui ont une ordonnée cisses : ici, le résultat est un intervalle.
strictement supérieure à
k.
L'ensemble des solutions
de l'inéquation /(x)> -5
est l'ensemble des x
appartenant à l'intervalle
J-2;4| (dessiné en vert).
—Pour résoudre /(x) 3, on trace la droite
b. Résoudre une inéquation
d'équation y = 3, et on identifie les points
de la forme f(x)^k
de situés en dessous de cette droite.
revient à déterminer les Attention, ici cet ensemble correspond à
abscisses des points de^fy deux « morceaux de la courbe » !
qui ont une ordonnée Puis on lit les abscisses : ici, le résultat est
inférieure ou égale à k. une réunion d'intervalles.
L'ensemble des solutions
de /(x) <3 est : l'inter­
valle ]-oo;0]u[2;+oo[
(dessiné en vert).

c. Résoudre une équation de —Pour résoudre /(x) 0, on identifie les


la forme f(x)>k revient points de situés au-dessus de l'axe des
abscisses, puis on lit leurs abscisses : ici,
à déterminer les abscisses le résultat est un intervalle d'un seul
des points de qui ont tenant.
une ordonnée supérieure
ou égale à k.
L'ensemble des solutions
de /(x)^0 est l'inter­
valle [-1; 3].

/“L O urnnp! éi
CAPACITÉS •
Étudier la position relative de deux courbes

► Solution Méthode
a. Les courbes et <êg —On identifie graphiquement :
- les points d'intersection def€/ et % ;
se coupent aux points
- puis les points de (£j situés strictement
d'abscisses 0 et 3.
au-dessus de^g, et on lit leurs abscisses ;
•% est strictement au- - les points de situés strictement en
dessus de sur ]—°°;0{ dessous de^g, et on lit leurs abscisses.
etsur]3;+«[-
est strictement en
dessous desur ]0; 3[.

b. Pour tout réelx:


f(x)~ g(x) = x2 - x +1 - (2x +1)
= x2-x + l-2x-l
= x2 - 3x —Pour déterminer les points d'intersec­
= x(x-3) tion de <fyet f€g, on résout /(x)= g(x),
•La fonction xwx est une fonction affine de c'est-à-dire : f (x)- g(x)= 0.
coefficient directeur positif, qui s'annule en 0. - Pour déterminer les intervalles sur les­
•La fonction xr->x-3 est une fonction affine de quels (fyest située strictement au-dessus
coefficient directeur positif (égale à 1), et qui s'annule de^g, on résout/(x)>g(x), c'est-à-dire
enx = 3. /(x)-g(x)>0.
On obtient donc le tableau de signes suivant : - Pour déterminer les intervalles sur les­
quels «fyest située strictement en dessous
X -eo ( 3 de^g, on résout/(x) < g(x), c'est-à-dire
Signe de x - 6 *
*
f(x)-g(x)<0
Signe dex - 3 > ♦
-
Signe de x(x- 3) +
____________
( > - <)____________
+

Ainsi, pour tout xe]-~;0[, /(x)-g(x) est stricte­ —> Il suffit donc d'établir le tableau de
ment positif, donc est strictement au-dessus de (4>g signes def(x)- g(x) sur R pour pouvoir
sur ]—«>; 0[. comparer/(x) et g(x) pour tout réelx.
Pour la même raison, est strictement au-dessus de (Â RETENIR]
(£g sur |3; + oo|.
Pour établir la position relative de deux courbes
Pour tout x e ]0;3[,/(x)-g(x) est strictement néga­ et<€g sur un ensemble D, on établit le tableau
tif, ainsi <fyest strictement en dessous de <€g sur )0;3[. de signes de /(x)- g(x) sur D.
(Qb Démontrer qu'une fonction est paire ou impaire
x3 — x
Soitf la fonction définie sur (R par : /(x) = x2 + ^
• CAPACITÉS

et g la fonction définie sur R” par : g(x) = x4 -


a. Montrer que/est une fonction impaire. x
b. Montrer que g est une fonction paire.

► Solution Méthode
À l'aide d'une calculatrice on vérifie l'allure de chaque —Un exemple pour démontrer?,... seule­
courbe : ment si c'est un contre-exemple !
Attention, prendre un exemple pour mon­
Courbe de/ Courbe de g trer qu'une fonction est paire ou impaire
ne suffit pas! En effet, l'égalité
/(-x) = /(x) (ou /(-x)=-/(x)) doit
être vraie pour tout réel x de l'ensemble
de définition.

a. Domaine de définition
Pour tout réel x, x3 - x existe. —Pour montrer qu'une fonction est
impaire sur un ensemble D, il faut prou­
De plus, pour tout réelx, x2+1 = 0 <=> x2 = -1.
ver deux choses.
Or x2 = -l est impossible dans R car un carré est de
1. D'abord, que D est bien symétrique par
signe positif. Ainsi la fonction xwx2 + l ne s'annule rapport à 0, c'est-à-dire que si x e D, alors
pas sur R, donc la fonction f est bien définie sur R. -xgD. Ici, l'ensemble de définition est
Parité : on calcule f (-x). R, donc cette condition est vérifiée.
Pour tout réel x, son opposé -x appartient bien à R. 2. Ensuite, que pour tout xgD,
De plus, pour tout réel x : /(-x)=-/(x).
/(-x) = <~x^~<~x) - ~x3+x On calcule donc /(-x) en remplaçant x
(—x)2 +1 x2+l par -x dans l'expression de /(x).

Ainsi, puisque/(-x) = -/(x), alors / est une fonction


impaire sur R.

b. Domaine de définition
Pour tout réel x, x2 = 0 est équivalent à x = 0. —Pour montrer qu'une fonction est paire
Donc tout xeR’, 4 existe. sur un ensemble D, il faut prouver deux
x2 choses :
De plus, pour tout x e R’, x4 existe, donc par somme, 1. D'abord, que D est bien symétrique par
la fonction g est bien définie sur R*. rapport à 0, c'est-à-dire que si x g D, alors
Parité : on calcule g(-x). -xgD. Ici, l'ensemble de définition est
R*, donc cette condition est vérifiée.
Pour tout réel x non nul, son opposé est aussi un réel
2. Ensuite, que pour tout xgD,
non nul, ainsi, si x e R’, alors -x e R’.
g(-x)=g(x).
De plus, pour tout x g R’ :
On calcule donc g(-x) en remplaçant x
g(-x)= (-x)‘ - = x‘ - ^ = g(x).
par-x dans l'expression de g(x).

Ainsi g est une fonction paire.


Le coin MEMO

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V

Des automatismes à avair


Écrire toujours l'ensemble de définition sous forme d'une
réunion dIntervalles.

Se dire une phrase qui décrit le mécanisme de calcul de Des erreurs à éviter
/(x).
—Ne pas échanger axe des
Bien valider la symétrie par rapport à 0 de l'ensemble de
abscisses et axes des ordonnées.
définition avant de démarrer une étude de parité.
—> Se méfier des unités des axes
Lorsque l'on a le signe d'une expression à déterminer, il est
proposées par la calculatrice.
souvent plus simple d écrire l'expression sous forme d’un
produit de facteurs pour construire un tableau de signes. —Faire attention au sens des
inégalités qui se suivent.
EXERCICES
Application directe

Soit / la fonction définie sur IR par


Fonction - Représentation graphique
/(x) = x + l + —s—-. Construire une phrase décrivant
x2 + l
pour tout réel x le calcul de /(x).
QUESTIONS FLASH
Q Soit / h fonction définie sur R par /(x) = x2.
Soit / la fonction définie sur IR par
Compléter. /(x) = (x -l)2 + ——Construire une phrase décrivant
a. L'image du réel 1 par / est....
pour tout réel x le calcul de /(x).
b. Le réel 1 est un antécédent de.... par /.
c. Les réels 1 et -1 sont deux antécédents de.... par /.
Soit / la fonction définie sur IR par
/(x) = (x -1)2 + x2 +1. Construire une phrase décrivant
Soient f et g deux fonctions définies sur R telles
que/(l) = g(l)et/(2)= g(2). pour tout réel x le calcul de /(x).

Peut-on dire que f et g sont les mêmes fonctions ?


(3 Soient a, b etc trois nombres réels.
On considère la fonction / définie sur R par :
À L’ORAL /(x) = (x-G)2(b-c)+(x-b)2(c-o)

Traduire en écriture mathématique : « La courbe +(x - c)2(o -b)+(b-c)(c-a)(a - b)


représentative de la fonction / passe par le point de
1. a. Calculer/(o).
coordonnées A(-l;-l). »
b. Peut-on en déduire sans nouveaux calculs f(b) et
/(c)?
Traduire en écriture mathématique : « L'abscisse du
point d'ordonnée 0 de la courbe représentative de la 2. Montrer que la fonction / est constante sur R.
fonction / est 5. »

Traduire en écriture mathématique: «Le plan est


rapporté à un repère ((); i, j), la courbe représentative de Le plan étant rapporté à un repère orthonormé(O;f,j),

la fonction / dans ce repère passe par l'origine. » on désigne par % la courbe représentative d'une fonction
/ définie sur R. Soient a et b deux nombres réels et M le
point de <€ de coordonnées (g ; b).
a. Ona/(o)=b.
Formalisation
b. Si a = 0, le point M appartient à l'axe des abscisses.
c. Si /(-1) = 4 alors le point M de coordonnées (4;-l)
Donner l'expression algébrique d'une fonction / appartient à 'G.
définie sur R telle que tout réel ait pour image 1. d. Si b = 0, le point M appartient à l'axe des abscisses.
Construire sa représentation graphique

Q Donner l'expression algébrique de l'image du réelx Le plan étant rapporté à un repère orthonormé
(û;i, j), on désigne par h courbe représentative d'une
par la fonction définie par la phrase :
« À tout réel on associe le produit du carré de la somme fonction / définie sur R.
de ce réel et de 1 par le cube de ce réel ». a. Si le point M appartient à alors les coordonnées
(a; b) du point M vérifient a = /(b).
Q Donner l'expression algébrique de l'image du réel
b. Si <€ coupe l'axe des abscisses en un point A, alors
non nul x par la fonction définie par la phrase : l'abscisse de A est nulle.
« À tout réel non nul on associe le triple de son carré
c. Si coupe la droite d'équation y = 4 au point B, alors
diminué du triple de son inverse ». l'ordonnée de B est égale à 4.
Q Donner l'expression algébrique de l'image du réelx
Le plan étant rapporté à un repère orthonormé
par la fonction définie par la phrase :
(û ; i, j), on désigne par % h courbe représentative d'une
« À tout réel on associe le quotient de ce réel par h
somme du carré de ce réel et de 1. » fonction / définie sur R.

/"'L O ftrArxffrLiTiTiALir An* miiAiir r» . nrr


EXERCICES
Application directe

a. Si /(-5)=1, alors le point de coordonnées (-5;1)


appartient à h courbe
Q Le plan étant rapporté à un repère orthogonal, la
courbe <€ ci-dessous est la représentation graphique
b. La courbe % passe par l'origine si, et seulement si, d'une fonction/.
/(0)=0.
c. Si /(2) = 0, alors la courbe <€ et l'axe des abscisses ont
au moins un point en commun.
d. Si /(2) = 0, alors la courbe <€ et l'axe des abscisses ont
au plus un point en commun.
e. Si pour un certain réel a, f(a) = a alors la courbe <€ et
la droite d'équation y = x ont au moins un point en com­
mun.

Q Peut-on donner l'expression algébrique de l'image a. Déterminer l'ensemble D de définition de /.


du réelx par une fonction définie parla phrase : b. Déterminer les points de <€ ayant une ordonnée nulle.
«À tout réelx, on associe±x.»? c. Déterminer le point de<€ ayant une abscisse nulle
d. Déterminer le signe de/(x) selon les valeurs du réelx
dans D.

& Le plan étant rapporté à un repère orthonormé,


Lecture graphique
la courbe^ ci-dessous est h représentation graphique
-> voir Capacité O P- 220 d'une fonction/.

Préciser si h courbe dessinée ci-dessous est la repré­


sentation graphique d'une fonction et si oui en donner
son ensemble de définition.

b. Déterminer les points de^ ayant une ordonnée égaleâ 2.


c. Déterminer le point d'intersection de la courbe^ et de

O Préciser la courbe dessinée


si
sentation graphique d'une
ci-dessous est la repré­
fonction et si oui en donner
l'axe des ordonnées.
d. Déterminer le signe de /(x) selon les valeurs du réel x
son ensemble de définition. dans D.

Le plan étant rapporté à un repère orthonormé,


construire une courbe représentative d'une fonction /
définie sur [-2; 5] vérifiant le tableau de signes suivant :

X -2 0 2 5
“T"
/(x) - ? *

Préciser si la courbe dessinée © Le plan étant rapporté à un repère orthonormé,


ci-contre est la représentation construire une courbe représentative d'une fonction /
graphique d'une fonction et si oui
définie sur[—6; 10] vérifiant le tableau de signes suivant :
en donner son ensemble de défi­
nition. X -6-4 1 5 10
1 1 1
/(X) 0 - 0 + 0 +
1 1 1
EXERCICES
Application directe

Le plan étant rapporté à un repère orthonormé,


construire une courbe représentative d'une fonction f
définie sur [-3;8] positive ou nulle sur [-3;1], négative Soit / une fonction définie sur R telle que pour tout réel

ou nulle sur[l;8] et nulle en-3, en 1 et en 8. x on ait /(x)c -1, alors :


a. l'équation /(x) = 0 admet des solutions ;
b. la représentation graphique de la fonction / est située
en dessous de h droite d'équation </ = — 1 ;
Résolution graphique et algébrique c. l'inéquation /(x)< 0 admet des solutions sur R.
d'équations et d'inéquations
-> voir Capacité G et 0 p. 221 et 222 a. Dans le plan rapporté à un repère orthonormé,
représenter h fonction inverse notée /.
b. Résoudre graphiquement et algébriquement sur R*
QUESTIONS FLASH
l'inéquation -4 «s /(x) < 2.
^3 Soient f et g deux fonctions affines définies sur R
U Dans le plan rapporté à un repère orthonormé,
par /(x) = 2x-3 etg(x) = -|x + 6.
représenter en s'aidant de la calculatrice les fonctions
a. Sur quel intervalle a-t-on /(x)< g(x) ? définies sur R par:
b. Quelles sont les coordonnées du point A d'intersection /(x)= x2+ 1 etg(x)= 3x + l.
des courbes représentatives de f et g ? a. Déterminer graphiquement l'ensemble des solutions
c. Le point A est-il au-dessus de la courbe d'équation de l'inéquation /(x) = g(x).
f/ = 4? b. Déterminer graphiquement l'ensemble des solutions
d. Pour quelles valeurs de l'entier relatif^ le point A est-il de l'inéquation /(x) c g(x\
au-dessus de h droite d'équation y=k?
a. À l'aide de la calculatrice, construire dans un
Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, on repère orthonormé(û;i,j), la représentation graphique
considère les représentations graphiques des fonctions/,
de la fonction / définie sur [-2 ; 4] par /(x) = (x -1/.
g et h définies toutes les trois sur R par /(x) = x2,
b. Dans le même repère, construire la représentation gra­
g(x)=6et/?(x)=2. phique de la fonction g définie sur IR par g(x) = |x +1.
a. Résoudre graphiquement les inéquations /(x)^ g(x)
et/(x)>/r(x). c. Résoudre graphiquement dans R l'inéquation
b. Résoudre graphiquement la double inéquation /(x)^g(x).
/Kx)</(x)<^(x). d. Montrer que pour tout réel x.

w Dans le plan rapporté à un repère orthonormé,


représenter en s'aidant de la calculatrice les fonctions
e. En déduire, grâce à un tableau de signes, les solutions
définies sur R par /(x) = x2 - 2 et g(x) = 5.
dansR de l'inéquation /(x)« g(x).
a. Déterminer graphiquement l'ensemble des solutions
de l'inéquation /(x)« g(x).
b. Déterminer graphiquement l'ensemble des solutions
O a. À l'aide de la calculatrice, construire dan s un repère
orthonormé (O;j,j), la représentation graphique de la
de l'inéquation 0 /(x) g(x).
fonction / définie sur[—3;3] par/(x) = -x2-2x + 3, et
(§) a. Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, delà fonction g définie sur [-3; 3] par g(x)= x2-2x + l.

représenter h fonction inverse notée /. b. Résoudre graphiquement dans R l'inéquation


b. Résoudre graphiquement et algébriquement sur R* /(x)>g(x).

l'inéquation 1 /(x) «£ 5. c. Par le calcul, déterminer les coordonnées des points


d'intersection des représentations graphiques des fonc­
a. Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, tions/ et g.
représenter h fonction inverse notée /. d. Par le calcul, retrouver les solutions dans R de l'iné­
b. Résoudre graphiquement et algébriquement sur R’ quation /(x)> g(x). En déduire la position relative sur
l'inéquation -5 < /(x) < -1. R des courbes représentatives des fonctions/et g.

rv *1/>rnr\iAiir APr
EXERCICES
Application directe

Soient f la fonction inverse définie sur R‘, g la


Parité
fonction définie sur R par g(x) = x + p où p est un
-> voir Capacité O P- 223
nombre réel
Quelle est la plus petite valeur de p pour que l'ensemble
des solutions de l'inéquation f(x)^g(x) contienne le QUESTIONS FLASH
réel 5 ?
O Compléter par paire, impaire, ni paire ni impaire.
a. La fonction / définie sur R* est..............
Soit f la fonction définie sur [-3;3] par f(x) = xz.
b. Une fonction définie sur R* peut être..............
a. Représenter graphiquement la fonction f dans le plan c. Une fonction définie sur ]-<*>;- l]o[l; + «{ peut être
muni d'un repère orthonormé lo ; i, j).

b. Déterminer des entiers relatifs p et q tels que les solu­ d. Une fonction définie sur J—» l]c]l;+®o[ est............

tions de x + q^f(x)^x + p soient les réels de l'inter­


© Compléter les phrases suivantes.
valle [-2; 3].
a. Si / est une fonction impaire définie sur R et si
/(l) = 2, alors /(-l)..............
À l'aide de la calculatrice, construire dans un repère b. Si / est une fonction impaire définie sur R et si
orthonormé (o,-»,j) la représentation graphique de la
/(-3)>0, alors/(3)..............
fonction f définie sur R par /(x) = (x +1/ - 4. c. Si / est une fonction impaire définie sur R, alors
a. Déterminer graphiquement sur R les solutions de la /(0)=..............
double inéquation -3 < /(x) < 0. d. Si / est une fonction paire définie sur R, pour tout
b. Retrouver par le calcul les solutions précédentes. réel x, /(x) et /(-x) sont..............

O a. À l'aide de la calculatrice, construire dans un Soient a, b, c etd quatre nombres réels. Soit / la
repère orthonormé (O;»,/) la représentation graphique
fonction définie sur R :
f(x) = axi + bxz +cx+d.
de la fonction / définie sur R par/(x)= -x*-2x + 2.
Comment faut-il choisir les réels a, b,c etd pour que :
b. Tracer dans le même repère les représentations gra­ a. la fonction / soit paire ?
phiques des fonctions g et k définies sur R par g(x) = 1 et
b. h fonction / soit impaire ?

c. Déterminer graphiquement les valeurs approchées des


solutions des équations /(x) = g(x) et f(x) = k(x).
O Soit / la fonction définie sur R par/(x) = x3-3x.
a. Que peut-on dire de la parité de la fonction / ?
d. Montrer que pour tout réelx, /(x)= |(x-2/. b. À l'aide de la calculatrice, représenter graphiquement

e. Retrouver par le calcul les valeurs exactes des solu­ dans un repère orthogonal la fonction/.
tions des équations /(x)= g(x) et /(x) = k(x).
f. Déterminer dans R les solutions de la double inéqua­ (45) Soit / la fonction définie sur R par:
tion g(x) f(x) k(x).
/(x)=5x*+4x2-l.

a. Que peut-on dire de la parité de la fonction / ?


Soit / la fonction définie sur R par : b. À l'aide de la calculatrice, représenter graphiquement
/(x) = -2|x +1| + 3|x -1| + 2x. dans un repère orthogonal(0;»,j), la fonction/.
a. À l'aide de la calculatrice, construire la représentation
graphique de / sur l'intervalle [-10; 10].
b. Pour tout réel X, résoudre graphiquement l'équation Soit / b fonction définie sur R par/(x)= Vx2 + 4.
/(x) = X. a. Que peut-on dire de la parité de la fonction / ?
b. À l'aide de la calculatrice, représenter graphiquement
dans un repère orthogonalfO;», j), la fonction/.
EXERCICES
“♦CORRIGÉS p. 350 Auto-éualuation

“ "A
Vérifier ses connaissances. Pour chacune des propositions,
dire si elle est vraie ou fausse et
justifier sa réponse.
a. Donner les ensembles de définitions des
fonctions de référence.
(53) a. Les images de tout réel par la fonction carré
b. Préciser les fonctions paires et les fonctions
impaires parmi les fonctions de référence. est un réel positif.
b. L'image d'un réel x par la fonction cube a le même
(jî) a. Si f est une fonction impaire définie sur R,
signe que x.
alors pour tout réel x le produit /(x)x /(-x) a un c. L'image d'un réel non nul x par la fonction inverse

signe connu. a le même signe que x.


b. Si f est une fonction paire définie sur R, alors
pour tout réel x le produit /(x)x /(-x) a un signe (j4) a. Un demi-cercle peut-il être la représentation
connu.
\__________________________________________________ y graphique d'une fonction ?
b. Existe-t-il une lettre dont le dessin en lettre capi­
tale bâton est la représentation graphique d'une
fonction ?
c. Donner un exemple d'une fonction définie sur
Choisir la ou les bonne(s) l'en sem b le ]-*«»;-3[ u {0} u ]3 ; + «={•
réponse(s).

@) Soit f la fonction définie surR par/(x) = x2 - 4.


(s?) a. L'aire d d'un carré est une fonction de son

a. Tout réel a une image par f. périmètre.


b. Tout réel a un antécédent par /. b. Le périmètre d'un carré est une fonction de son
c. Le réel-2 n'a pas d'image par/. aire.
d. La fonction / est impaire. c. L'aire^ d'un disque de rayon r est une fonction du
périmètre du disque.
@) Dans le plan muni d'un repère orthonormé
d. Le périmètre d'un disque de rayon r est une fonc­
(0.-/.J), on considère un carré <€ de centre 0 dont un tion de l'aire de ce disque.

sommet a pour coordonnées (0;l).


(S) a. Si un tableau donne les coordonnées de
a. <€ est la représentation graphique d'une fonction.
b. L'ensemble des deux côtés du carré situés au-des­ 20 points distincts dans un plan, il n'y a qu'une
sus de l'axe des abscisses est la représentation gra­ fonction dont la courbe représentative passe par ces
phique d'une fonction. 20 points.
b. Soit % la courbe représentative d'une fonction f.
(si) a. Parunefonction, deux réels distincts peuvent
Il existe plusieurs tableaux donnant les coordonnées
avoir la même image. de 20 points de la courbe <C.
b. Par une fonction, un réel et son image peuvent c. Soit <€ la courbe représentative d'une fonction f
avoir la même valeur.
définie sur R. Le tableau de valeurs correspondant
c. Deux réels distincts peuvent avoir le même anté­
aux abscisses -2,0, 4 est unique.
cédent.

@ On connaît la représentation graphique d'une (2) a- Toute fonction est paire ou impaire.
fonction f sur l'intervalle [1; 5], alors: b. Il existe plusieurs fonctions qui sont à la fois paire
a. si f est paire on connaît la représentation gra­ et impaire.
phique de f sur l'intervalle [-5 ; -1]. c. Si une fonction est paire, sa courbe représentative
b. si f est impaire on connaît la représentation gra­ dans un repère orthonormé est symétrique par rap­
phique de f sur l'intervalle [-5;-1]. port à l'axe des abscisses.
\__________________________________________________ j L_____________________________________________________________________________ y

O nrnArerkiv.TiALie/•A.nniAiir re rsrr rA*i/>TiAsir


EXERCICES
< Algo

Distance d'arrêt d'un véhicule


A
0 La distance d'arrêt d'un véhicule est la
somme des deux distances suivantes : Distance
• la distance dr parcouru par le véhicule avant
l'instant de réaction du conducteur (avant qu'il
de sécurité
n'active le système de freinage) ; = 2 secondes
• la distancer// parcouru par le véhicule pendant
le temps de freinage.

On compare les distances d'arrêt de deux per­


sonnes : P) etP2.
• La personne Pi est sobre et non fatiguée, elle a
un temps de réaction de 1 seconde.
• La personne P2 a consommé de l'alcool ou est fatiguée, son temps de réaction est supérieur à 2 secondes.
On suppose dans la suite que son temps de réaction est de 3 secondes.

1. Expression de dr d. Déterminer la distance d'arrêt D en mètres d'un


Un véhicule roule à une vitesse de vkm/h. véhicule roulant à vkm/h sur route mouillée par la
a. Montrer que la distance dr parcourue par le personne P2.
v e. Compléter l'algorithme puis le script en Python
véhicule conduit par est dr = knt
de la fonction dsl qui prend en argument v et qui
Exprimer d, en mètres.
renvoie h valeur de D précédemment obtenue
b. Calculer la distancer/, parcourue par le véhicule pour h personne Pj sur route sèche.
conduit par P2 en kilomètres puis en mètres.
Algorithme:
2. Expression de df
On distingue deux cas : Fonction dsl(v)
[)■.................
• La route est mouillée, la distance de freinage en
Renvoyer 0
mètres est donnée par la formuler// = v2 x 0,0075

où v est la vitesse du véhicule en km/h.


• La route est sèche, h distance de freinage en Script en Python :
mètres est donnée par la formuled; = v2x0,005

où v est la vitesse du véhicule en km/h. def dsl(v):


a. Montrer que la distance d'arrêt D en mètres
d'un véhicule roulant à vkm/h sur route sèche par return d
y
la personnePj estD= d, +df = —+v2 x 0,005.
f. Écrire l'algorithme puis le script en Python
b. Déterminer la distance d'arrêt D en mètres
des fonctions dml, ds2 et dm2 qui prennent en
d'un véhicule roulant à vkm/h sur route mouillée
argument v et qui renvoient respectivement les
parla personnePb
distances d'arrêt d'une personne P) sur route
a Déterminer la distance d'arrêt D en mètres d'un
mouillée, d'une personne P2 sur route sèche et
véhicule roulant à vkm/h sur route sèche par la
d'une personne P2 sur route mouillée.
personne P2.
\_____________________________________
r A
3. Utiliser les fonctions écrites en Python précé­ 4. On considère l'algorithme suivant :
demment pour compléter le tableau suivant la
valeur de v exprimée en km/h :
Fonction distance()
O*-v
d<— 0
v 50 70 80 90 110 130 Tant que d< 100
Vf-V+ 0,1
oT Route d <— dsl(v)
3 sic ho 01
î Fin Tant Que
3
•o
Renvoyer v-0,1
i Route
mouillée
Ot Fin
%
a. A quoi correspond la valeur renvoyée par l'al­
Conducteur P2

Route
sèche
0» gorithme ?
b. Comment s'appelle la valeur 0,1 dans cet algo­
Route
De rithme? Proposer une autre valeur pour que le
mouillée
résultat soit plus précis.

Somme de carrés
r
© Voici un programme en langage Python : 3. Soit / la fonction définie sur [0;+«>[ par
x(x + l)(2x + l)
def calcul(n):
s=0
6
for i in range (l,n+l): Calculer/(3),/(5) et/(100).
s=s+i**2
return s 4. Montrer que pour réelx de[0;+<~[,

A(x)=/(x+l)-/(x) = (x + l)î.
1. Expliciter la valeur obtenue sur la console de
calcule3), de calcul(5) et de calcul(lOO). 5. a. Calculer de deux manières différentes la
2. Pourquoi écrire « for i in range(l,n+l) » et non somme:
«foriin range(l,n)»? A(0) + A(l)+ A(2) + A(3) + ...+ A(99)
On admettra que la fonction calcul(n), pour un
b. En déduire que pour tout entier naturel n non
entier n donné, retourne la valeur :
nul:
s(n) = 0+l2+22+...+(n-l)2 + n2
s(n) = 0 + l1
2 + 22 + ...+(n-l)2 + n2 = ^^^
O
__________________________________________________ Z
EXERCICES
A Entraînement

Histoire a. Donner, pour tout réelx, l'expression de/(x).

Le terme de fonction a été intro­ b. Représenter dans le même repère les fonctions /, g
duit par Leibniz (1646-1716). mathématicien, philosophe et h.
allemand dans un cadre géométrique. Bernoulli (1667- c. Déterminer l'ensemble E des réels x tels que /(x) < 0.
1748). mathématicien suisse, propose la notation 4»*. d. Quelle est la position relative de X-ç et <* pour les réels
Dirichlet (1805-1859). mathématicien allemand, définit deE?
la notion moderne de fonction.

© ALGO
On considère l'algorithme de définition d'une fonction :
Fonctions affines par morceaux
Entrée Saisir X
Traitement A :=2*X+1
o Soient f et g les fonctions définies sur R par : B :=A*A
Six ^-3 /(x) = x + 6 Y:=B-4
Si -3<x<2 /(x) = 3 et g(x)=-4x + l
Sortie Afficher Y

Six >2 /(x) = -2x+7


a. Quelle est la valeur de Y si X=0 ?
a. Déterminer graphiquement puis par le calcul les solu­ b. Donner l'expression de la fonction.
tions de l'équation /(x)= g(x).
b. Quel est l'ensemble des solutions de l'inéquation ALGO
/(x)>g(x)?
Soit f la fonction définie sur R par :

1. Soit f la fonction définie sur R par/(x) = |x|.


2.
/(x) = 5-2(x + 3)*1
Écrire un algorithme qui donne l'image y d'un réel x
a. Dans un repère orthonormé du plan, tracer la repré­
sentation graphique de f en considérant les deux cas donné.
x>0etx<0.
b. Graphiquement, donner les solutions de l'équation
/(x)=2.
Le tableau est un extrait d'une feuille de calcul effectuée
c. Pour un réel k donné, quelles sont les solutions, si elles
sur tableur:
existent, de l'équation /(x) = k ? j
2. Soit g la fonction définie sur R par g(x) = -- x + 5.
1 2 ■(Al - 8)A2/(A1 + 7)
a. Tracer dans le repère précédent du plan la courbe
représentative^ de la fonction g. 2
b. Déterminer l'ensemble des nombres réels pour les­
quels f(x)c g(x). Expliciter h fonction décrite dans la case B1.

ALGO

Construction de fonctions
Variables A, B, X, Y quatre nombres réels
Courbe représentative Début saisir X
Affecter à A la valeur X - 4
Q Dans le plan muni d'un repère orthonormé(o,-»,j), Affecter à B la valeur A* A + 1
Affecter à Y la valeur A + 1/B
on considère les représentations graphiques et des Afficher Y
fonctions g et h définies sur R par g(x) = 2x-l et
Fin
h(x) = -x + 2. Soient M et N deux points respectivement
a. Quelles sont lesvaleurs de Y lorsque X = O,X=1, X = 4 ?
de et de de même abscisse x.
b. Donner l'expression algébrique de la fonction associée
Si t/M et t/N sont les ordonnées des points M et N, on
à cet algorithme
désigne par f la fonction qui associe à l'abscisse com­
mune des points M et N le réel f (x) = (/M - </n-
EXERCICES
Entraînement

G ALGO Soient a, b etc trois nombres réels et f la fonction


définie sur R par f(x)=ax2 + bx + c.
Variables A, B, X, Y quatre nombres réels Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (o,f,j),
Début saisir X
Affecter à A la valeur X*X +1 on désigne par la courbe représentative de f.
Si A >5 1. a. Placer dans les points A(6;4), B(3;6) et dessiner
alors affecter à B la valeur 1/A
la droiteD d'équation x = 3.
Sinon affecter à B la valeur A/2
b. Construire le symétrique A' de A par rapport à la droite D.
Fin si
Affecter à Y la valeur 2 * A - B 2. Déterminer les réels a,betc pour que la courbe
Afficher Y passe par A et B et admette la droite D comme axe de
Fin symétrie.

a. Quelles sont les valeurs de Y lorsque X = O,X = 1,X=3?


b. Donner l'expression algébrique de la fonction associée La fonction f est une fonction impaire définie sur R
à cet algorithme. dont la représentation graphique dans un repère ortho­
normé du plan est une droite passant par le point
© Soit f la fonction définie sur R par A(-2;-l).
Donner l'expression de /(x) pour tout réel x.
/(x) = 2x3 - x2 +1. Soit g la fonction définie pour tout
réelx parg(x) = /(x) + /(-x).
a. Montrer que la fonction g est paire. (Z) Soit a un réel non nul.
a
b. Soit h la fonction définie pour tout réel x par On pose pour tout réel x non nul /(x) = —.
h(x)=/(x)-/(-x).
a. Montrer que f est une fonction impaire.
Montrer que la fonction h est impaire.
b. On suppose que /(-2) = y. Déterminer l'expression de
Soient a, b etc trois nombres réels et f la fonction
/(x) pour tout réel x non nul.
définie sur R par /(x) = ax2+ bx + c.
c. Avec l'aide de la calculatrice, représenter la fonction f
Dans le plan rapportéàun repère orthonormé(0;f, j), la
dans un repère orthogonal du plan.
représentation graphique de la fonction f passe par 0,
parE(l;3) et parF(-3;3).
a. Déterminer les trois réels a, b et c.
b. Donner une représentation graphique de la fonction f -------------------------------------------------------------------
sur l'intervalle [-2;2]. Equations, inéquations

Soient a, b etc trois nombres réels et / la fonction


définie sur R par /(x) = ax2 + bx + c. a. Sur l'écran de h calculatrice, afficher la
Dans le plan rapportéà un repère orthonormé(0;f,j), la courbe représentative de la fonction f définie sur [-3;3]
par/(x) = 10-2x2.
représentation graphique de la fonction f passe par
A(0;4), parB(-2;-4) et parC(l;5). b. En utilisant le curseur, déterminer les valeurs appro­
chées des solutions de l'équation /(x) = 0.
a. Déterminer les trois réels a, b et c.
b. Donner avec l'aide d'une calculatrice une représenta­ c. Tracer sur le même écran la droite d'équation y = 2.
tion graphique de la fonction f sur l'intervalle [-3 ; 3]. Déterminer avec la calculatrice les solutions de l'inéqua­
tion/(x)> 2.

Soient a, b etc trois nombres réels et f la fonction


définie sur R par f(x) = ax2 + bx + c. ©^ a. Sur l'écran de la calculatrice, afficher la
Dans le plan rapportéàun repère orthonorméfo,-», j), la
courbe représentative € de la fonction f définie sur
représentation graphique de la fonction f passe par [0; 18] par /(x) = V18-X.
A(-2;3), par B(2 ;3) et par C(0; 5). b. Déterminer les abscisses des points de <€ dont les
a. Déterminer les trois réels a, b et c. ordonnées sont des entiers.
b. Donner avec l'aide d'une calculatrice une représenta­ c. Déterminer avec la calculatrice une valeur approchée
tion graphique de la fonction f sur l'intervalle [-3 ; 3]. des solutions de l'équation /(x)= >/2.

O viAkir AIIIAIIP ev
EXERCICES
Entraînement

©^ a. Sur l'écran de la calculatrice, afficher la a. Montrer que pour tout réel x, /(x) > 0.
b. Montrer que pour tout réel x, /(x) 5.
courbe représentative <€ de la fonction f définie sur
[-2;2]par/(x) = V4-x*. c. En déduire que la courbe^ est comprise entre la droite
D d'équation y = 5 et l'axe des abscisses.
b. Tracer sur le même écran la droite D d'équation
y = x + 2. 3. Soit A la droite d'équation Déterminer l'en­
c. Déterminer les abscisses des points de^appartenantà
semble des points de % situés en dessous de A.
[-2 ; 2] pour lesquels est au-dessus de D.
4. Représenter dans le repère orthonormé (0;»,j) la par­

a. Sur l'écran de la calculatrice, afficher la tie de <€ au-dessus de A.


courbe représentative <€ de la fonction f définie sur
[-l;3]par/(x) = (x-l)’. SAVIEZ-VOUS? Jusqu'aux années 1970, les
b. Tracer sur le même écran la droite D d'équation élèves disposaient de recueils
f/ = -2x+5. de tables de valeurs numériques de fonctions connues.
c. Déterminer avec la calculatrice les réels de[-l;3] pour L'existence de tables de valeurs numériques est très
ancienne et précède la
lesquels /(x) -2x + 5.
notion de fonction. On a
© Le plan étant rapporté à un repère ortho- trouvé des tablettes en
Mésopotamie datant de
norméfo,•»,;), on considère les trois points a[-2;- -1800 av J.-C. donnant
les carrés, les cubes de
nombres. Ces tablettes
étaient utilisées pour
a. Montrer que ces trois points appartiennent à la l'astronomie.
courbe^ représentative de la fonction f définie sur
(-3;3]par/(x) = -lxJ + |x+2.

b. Sur l'écran de la calculatrice, afficher la courbe


□ Le plan est rapporté à un repère orthonormé (o ; i, j).

On considère les quatre fonctions /, g, h et k définies sur


c. Sur le même écran, afficher la courbe X représentant [0; 1] par /(x) = x, g(x)= x2, h(x) = x3 etk(x) = 4x.
h fonction h définie sur [-3 ;0[ ]0 ; 3] par h(x) = —. a. Calculer les images de 0 et de 1 par les quatre fonc­
tions. j
d. Déterminer les points d'intersection des courbes <€ et X.
b. Calculer les images de - par les quatre fonctions. Clas­

Le plan est rapporté à un repère orthonormé ser par ordre croissant les quatre réels obtenus.
(0;/,j). Soient f et g les fonctions définies sur [-3;3] c. Tracer les quatre courbes représentatives %f, et
pa r /(x) = (x - 2)3 et g(x) = 4 - x2. des quatre fonctions définies sur (0; 1].
a. À l'aide de h calculatrice, représenter les courbes d. Vérifier que % est en dessous de qui est en dessous
représentatives des fonctions f et g. de qui est en dessous de X* •
b. Quelle est l'inégalité entre /(x) et g(x) sur l'inter­
valle [0; 2].
c.Y a-t-il un point à coordonnées entières strictement
positives entre les deux courbes représentatives des
fonctions / et g ? Fonctions et géométrie

0 Soit / la fonction définie sur R par /(x)= .


g, Le plan étant rapporté à un repère orthonormé
Soit <€ la représentation graphique de / dans le plan rap­ («h on admet que pour tous réels a et b, les points
porté à un repère orthonormé (O;/, j).
M(o;b)etM'(ô;o)sont symétriques parrapportà la droite
1. Montrer que la fonction / est paire. A d'équation y = x.
2. Compléter le tableau des valeurs suivant : a. Tracer la représentation X de la fonction inverse et h
droite A.
X 0 1 2 3
b. Soit M un point de X. Montrer que le symétrique M'de
/(X)
M par rapport à A appartient à X.
EXERCICES
Entraînement

O Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, on


b. On pose o = 4.
Représenter la fonction dans un plan rapporté à un
donne les points A(O;-2),B(O; + 2) etC(x;0)oùx est un
repère orthonormé (û; », j ).
nombre réel.
Pour tout x non nul on désigne par p(x) le périmètre du x
c. On suppose queo
triangle ABC et par d(x) l'aire du triangle ABC. 2’
Exprimer l'aire g(x) du quadrilatère AMND en fonction de
a. Déterminer pour tout réel x non nul une expression de
p(x)en fonction dex. x.
Représenter la fonction g dans le plan rapporté au repère
b. Déterminer pour tout réel x non nul une expression de
orthonormé (O;j,j).
d(x) en fonction dex.
c. Étudier la parité des fonctions p et d.

O Dans le plan muni d'un repère orthonormé (O;j,j),


Le plan est rapporté à un repère orthonormé on considère h parabole 9* représentation graphique de
(û ; i, j). Soient <€ un cercle de rayon r = 2 de centre 0, A la fonction carré et le point A(0 ;5). Soient un point M de

et A' deux points de l'axe des abscisses tels que | AA'] soit & d'abscisse x appartenant à (-3 ; 3] et H le projeté ortho­

un diamètre du cercle gonal de M sur la droite (OA).


M un point du cercle % situé dans le demi-plan y 3= 0. a. Préciser l'ensemble D des réels x appartenant à [-3; 3]
On note x l'abscisse du point M. pour lesquels AHM est un triangle.
Soit H le pied de la hauteur issue de M dans le triangle b. Calculer en fonction de x l'aire s4(x) du triangle
AA'M. AHM.
a. ExprimerHM en fonction dex. c. Étudier la parité de la fonction d.
b. On pose <p(x) = HM.
Donner l'ensemble de définition de la fonction cp, étudier
la parité de<p.
o Le plan étant rapporté à un repère orthonormé
(o,-f, j), on considère la représentation graphique X de

la fonction inverse. Soit S un point d'abscisse x stricte­


(3 Dans le plan rapporté à un repère orthonormé
(û;/,;), on donne les points A(3;0), B(5;0), C(-5;5),
ment positive appartenant à la droite d'équation y= x.
La parallèle à l'axe (û; j) passant par S coupe X en P et la

D(5;5)etE(-5;l). parallèle à l'axe (û; i ) passant par S coupe X en Q.


a. Soit M un point du segment [CD]. On note x l'abscisse
a. Représenter dans le plan la courbe X, un point S et les
du point M. Donner une expression d(x) de l'aire du points P et Q correspondants.
triangle MAB en fonction de x. b. Calculer PQ2 en fonction de x.
Représenter graphiquement la fonction d dans un repère Puis en considérant les trois cas :
orthonormé (Q ;ü,v). •xe]0;l[.
b. Soit P un point du segment |ED]. On désigne par x • X = l,
l'abscisse du point P. Donnez l'expression $f(x) de l'aire •X€]l,•+«>(.

du trianglePAB en fonction de la position du pointP sur le Exprimer le réel positif PQ sans radicaL
segment [ED]. c. Avec l'aide de la calculatrice, tracer la représentation
graphiquede h fonction f définiesur[l;5]par/(x) = PQ.
Représenter graphiquement la fonction îf dans le repère
orthonormé (Q;u,v). On pourra s'aider d'une calcula­
trice.
ABCD est un carré de côté 1. Soient M un point du
segment | A B], S le projeté orthogonal de M sur | AC ] et R le

0 On donne un rectangle ABCD tel que AB =10 et


projeté orthogonal de S sur[DC].
a. Construire une figure à la règle et au compas.
AD = 4. Soient M un point du segment [AB] et N un point
du segment(CD]. b. On pose AM = x. Calculer en fonction de x l'aire /(x)
du triangle SMR.
On poseAM = oetDN = x.
c. Avec l'aide de la calculatrice, représenter la fonction f
a. Exprimer l'aire /0(x) du quadrilatère AMND en fonc­
tion deo etdex. dans un repère orthonormé (unité 10 cm).

/*L O ftfAnérrnv.’riALir An*miiAiir r» «i ^ri»r»iAiir »\rr rALi/>viALi*


EXERCICES
A Entraînement

Apprendre à chercher

Q Propriété géométrique de la courbe repré­ © Propriété géométrique de la courbe repré­


sentative d'une fonction paire sentative d'une fonction impaire
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O,•/,;). Le plan est rapporté à un repère orthonormé (0;i,j).

Soient / une fonction paire, D son ensemble de défini­ Soient / une fonction impaire, D son ensemble de
tion et sa représentation graphique dans le repère définition et sa représentation graphique dans le
repère orthonormé (0;f, j).
orthonormé
1. a. Soient A(2;l) et A'(-2;l) deux points du plan. 1. a. Soient A(2; 1) et A'(-2;-l) deux points du plan.
Montrer que les points A et A' sont symétriques par Montrer que les points A et A' sont symétriques par
rapporta l'axe (O; j) rapport au point 0.
b.Soient M(x;t/) et M'(x';i/') deux points du plan.
b. Soient M(x;</) et M'(x';(/') deux points du plan.
Montrer que les points M et M* sont symétriques par
Montrer que les points M et M' sont symétriques par rapport au point 0 si et seulement si x = -x' et
rapport à l'axe (û; j) si, et seulement si, x = -x' et
y=-y-
!/=/■ 2. Soient x un réel quelconque de D et M(x;</) un
2. Soient x un réel de D et M(x;i/) un point de la point de la courbe‘fy.
courbe a. Exprimer y en fonction dex.
a. Exprimer y en fonction de x. b. Donner les coordonnées du point M' symétrique de
b. Donner les coordonnées du point M' symétrique de M par rapport au point 0.
M par rapport à l'axe (O; j). c. Justifier que le point M' appartient à

c. Justifier que le point M' appartient à On vient de montrer que tout pointMde^y a son symé­

On vient de montrer que tout point M de a son symé­ trique M' appartenant à c'est-à-dire que tous les

trique M' appartenant à %j, c'est-à-dire que tous les points de ont leur symétrique appartenant à

points de Xy ont leur symétrique appartenant à 3. Soient x un réel quelconque de D et M(x;/(x)) un

3. Soient x un réel de D et M(x ;/(x)) un point de la point de la courbe Soit N le point de coordonnées
(-x,-/(x)).
courbe^. SoitN le point de coordonnées(-x;/(-x)).
a. Justifier que le point N appartient à
a. Justifier que le point N appartient à .
b. Montrer que M est le symétrique de N par rapport au
b. Montrer que M est le symétrique de N par la symétrie
d'axe (û;/). point 0.
On vient de montrer que tout point M de est l'image
On vient de montrer que tout point M de est l'image
par la symétrie de centre 0 d'un autre point apparte­
par la symétrie d'axe (0;/) d'un autre point apparte­
nant à Ainsi, tout point de Ç est le symétrique
nant à %f. Ainsi, tout point de Ç est le symétrique d'un autre point de‘fy.
d'un autre point de^fy. En résumé des questions 2. et 3. on dit que la courbe
En résumé des questions 2. et 3. on dit que la courbe est symétrique par rapport au point 0, origine du
est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées. repère.
EXERCICES
Entraînement

Chercheurs d'hier

Dans le programme de seconde, les fonctions étudiées si x est rationnel et 0 si x est irrationnel. Cette fonc­
ont toutes une représentation graphique. tion n'est pas représentable graphiquement. Cette
Il existe des fonctions que l'on ne peut pas représen­ fonction permet de comprendre quel est le « poids »
ter graphiquement et qui ont été étudiées par de nom­ des rationnels dans l'intervalle [0;l]. Grâce à cette
breux mathématiciens. fonction, Dirichlet a démontré qu'il y a « infiniment »
plus d'irrationnels que de rationnels.
Un exemple célèbre est la fonction de D'autres fonctions n'utilisent pas les fonctions de réfé­
DIRICHLET (mathématicien allemand rence et sont par exemple définies sur FJ*.
1805-1859, c'est lui qui donna la
définition moderne d'une fonc­ Leonhard EULER (mathémati­
tion: une fonction associe à un cien suisse 1707-1783, qui
objet une unique image). imposa la notation f pour le
Dans le chapitre 1, il est précisé que nom d'une fonction et la nota­
dans l'interva lie [0 ; 1], i l y a des ration­ tion /(x) pour l'image de x par
nels et des irrationnels. La fonction de Dirichlet défi­ /) introduisit et étudia une
nie sur [0;l] associe à tout réelx de[0;l]le nombre 1 fonction appelée indicatrice d'Euler notée ip.

w Si n est un entier naturel non nul, on désigne par


Il y a 960 entiers inférieurs ou égaux à 2 800 et pre­
miers avec 2 800.
<p(n) le nombre d'entiers non nuis inférieurs ou égaux
a. Utiliser la formule précédente pour calculer <p(n)
à n et premiers avec n.
pour les entiers n compris entre 2 et 20.
Exemple: si n=2, il n'y a qu'un seul entier non nul
b. Compléter la représentation graphique de h ques­
inférieur ou égal à 2 et premier avec 2 c'est le nombre
tion 2. pour les entiers compris entre 11 et 20.
1 donc<p(2) = l.
5. Vérifier à partir des résultats précédents que si a et
Si n=4, les seuls nombres non nuis inférieurs ou
b sont des entiers compris entre 2 et 20 et si o divise b,
égaux à 4 et premiers avec 4 sont 1 et 3 donc <p(4) = 2.
alors <p(o) divise q>(&).
1. Calculer <p(n) pour tous les entiers n compris entre 1
6. Conjecture de Lehmer
et 10.
Si n -1 est divisible par <p(n), alors le nombre n est pre­
2. Représenter graphiquement la fonction q> sur l'en­
mier.
semble des entiers compris entre 1 et 10.
Vérifier cette conjecture pour les nombres n compris
3. Montrer que si n est un nombre premier entre2 et 20. On pourra construire un tableau à l'aide
<p(n) = n-l. d'une feuille de calculs.
4. On admettra que si plt pz...... . pk sont les nombres
7. Montrer que si un nombre est la puissance d'un
premiers présents dans la décomposition en facteurs nombre premier p, donc s'écrit p' avec r e N, on a :
premiers de l'entier n supérieur ou égal à 2 on a :
Q(pr) = p'-'ip - 1).

Vérifier cette propriété pour les nombres 8 et 25.


8. Déterminer l'ensemble des diviseurs du nombre 90
Exemple: Si n= 2 800 = 24x52x7, on a
(voir la méthode dans le chapitre 2).
«p<2 800) = 2 800[ 1 -| J1 - 1 -1] = 960. Vérifier que 90 est la somme de tous les 4>(d) pour d
diviseur de 90.

O AfAnéraiiiaiif r» a a pauaviakir
EXERCICES
• Approfondissement + NUMÉRIQUE

Exercices différenciés

© Soit a un réel non nul On pose pour tout réel x, b. Pour tout point M distinct de A et de B, on considère le
triangle ABM. Exprimer en fonction de x, l'aire d(x) du
/(x) = oxxx|x|.
triangle ABM.
a. Montrer que f est une fonction impaire. c. Étudier la parité de la fonction cl.
b. Déterminer le réel a pour que la représentation gra­
phique de h fonction/ dans un repère orthonormé passe PROBLÈME OUVERT
parle pointA(-l;3).
Le plan étant rapporté à un repère orthonormé
b. Avec l'aide de la calculatrice, représenter graphique­
on considère la représentation graphique X de b fonc­
ment la courbe représentative de la fonction /.
tion inverse.

0 Soit / la fonction définie pour tout réel x non nul Soit M un point de X d'abscisse x strictement positive et
H le projeté orthogonal de M sur l'axe des abscisses.
par/(x) = A
Déterminer la nature de la fonction égale à l'aire du
triangle OMH lorsquex varie dans RT-
1. Montrer que la fonction / est paire.
2. Soit la courbe représentative de la fonction / dans
ABC est un triangle isocèle de sommet A, tel que
un repère orthonormé du plan.
AB= 13 cm et BC = 10 cm. Soit M un point de [AB], la
a. Tracer la partie de ■fy correspondant aux points d'abs­
droite passant par M et parallèle à [BC] coupe le segment
cisses strictement positives.
[AC] en N. On noteK et J les projetés orthogonaux respec­
b. Compléter la représentation graphique précédente
tifs de Met N sur [BC].
pour obtenir la courbe
a. Soit x le nombre réel défini par AM = x. Calculer en

2x fonction de x le périmètre p(x) du quadribtère MNJK et


Soit / la fonction définie sur R par/(x)=
x*+r le périmètre p'(x)du triangle AMN.
1. Montrer que la fonction / est impaire. b. Représenter dans un même repère orthonormé du
2. Calculer /(O) et/(l). plan, les fonctions p et p'. Résoudre l'équation
a. Étudier le signe de 1 - /(x) pour tout réel x. p(x) = p'(x).
b. Étudier le signe de 1 + /(x) pour tout réel x. c. Reprendre les deux questions précédentes en rempb-
3. En déduire que la courbe représentative^ de / dans çant périmètre par aire.

un repère orthonormé (0;i, j) est située entre les deux


Soit ABC un triangle tel que AB = 15 cm, BC = 16 cm,
droites d'équation y = l et(/ = -l. AC = 17 cm.
4. Dans le repère précédent tracer la portion de la a. Par un point D du segment [AB] distinct de A, on trace
courbe dont les points ont une abscisse comprise 1a parallèle à (BC) qui coupe [AC] en un point E. Soit x le
entre -3 et 3.
réel défini parx =
5. SoitD la droite d'équation
À quel intervalle appartientx ?
a. Déterminer graphiquement les coordonnées du point
Exprimer BD+CE puis DE en fonction de x.
A d'intersection de D et de <€'. On pourra s'aider d'une
b. Soit k un réel positif. On cherche à déterminer 1a posi­
calculatrice.
tion deD, si elle existe, telle que :
b. Montrer quex2-4x + l = (x-2)2-3.
BD+CE = *DE
c. En déduire les coordonnées exactes de A.
Montrerquedéterminerla position deD revientà résoudre
6. a. Résoudre dans [-3;3] l'inéquation /(x)« dans ]0;l] l'équation :
b. Sur quel intervalle contenu dans [-3;3] la courbe 2(1~X) = /r
est-elle au-dessous de D ? x
c. Soit / 1a fonction définie sur ]0 ; 1] par /(x) = X\
Dans le plan muni d'un repère orthonormé (0; i, j),
En utilisant la calcubtrice, construire un tableau de
on considère la parabole 3* représentation graphique de valeurs, pourx égalât
la fonction carré et les points A et B de 3* d'abscisses res­ 4 Z 4
pectives xA = -xB = 2. Soit M un point de d'abscisse x Représenter graphiquement la fonction /.
appartenant à l'intervalle [—2;2]. d. Peut-on trouver un point D dans les cas suivants= 1,
a. Préciser les coordonnées des points A, B etM. fc = 2et/c = 5?
EXERCICES
Approfondissement

3. a. Calculer la longueur L du réseau en fonction de x


Le plus court réseau routier
dans le cas de la disposition ci-dessous. On reprend la
(d'après Olympiades 2005 Bordeaux)
disposition de la question 2 en appelantx la longueur du
segment [PQ].

A D

b. Représenter graphiquement la fonction L sur l'inter­


valle [0;l].
c. Déterminer graphiquement le réel x qui réalise la
valeur minimale de L.

Which of the following équations has a graph in the xy -


plane for which y is always greater than or equal to -1?
Quatre maisons sont situées aux quatre coins d'un carré
a. </ = |x|
de coté 1. On souhaite construire un réseau routier qui
permette de relier les maisons, mais on veut que ce
b. t/=x2-2
réseau soit le plus court possible.
1. Dans un premier temps, on envisage de créer un rond- d.
(/ = xJ-2
point à l'intérieur du carré comme dessiné sur la figure
ci-dessous.

i Olympiades C

Olympiades mathématiques 2004


On définit pour chaque couple de réels (o, b) la fonction
f par:
/(x) = o-Vx + b.
Deux nombres réels u et v distincts sont dits échan­
a. Montrer que PA + PB + PC + PD AC + BD.
geables s'il existe au moins un couple de réels
b. Montrer que PA + PB + PC+PD >2-72.
(a, b) tel que la fonction f vérifie à la fois f(u) = v et
c. Montrer que, dans ce cas, le réseau le plus court est
/(v) = u.
obtenu lorsque le rond-point est situé au centre du carré.
a. Montrer que 2 et 3 sont échangeables
2. Un des habitants s'est rendu compte qu'avec deux
b. Peut-on en dire autant de 4 et 7 ?
ronds-points placés comme sur la figure ci-dessous, la c. À quelle condition deux entiers u et v sont-ils échan­
droite (PQ) parallèle à la droite (BC), PQ = ^ et
geables ?

AP=BP = QD = QC, on iréduisait h longueur.


Vérifier qu'il a raison. 104 Olympiades mathématiques 2010
A D Soit f la fonction qui à tout couple d'entiers naturels
x x
\ 1 / (x ; y) associe l'entier naturel tel que :

\ 2 / /(0;i/) = |/+l,/(x;0)=/(x-l;l) et
/(x + l;y + l)=/(x;/(x + l;</))
a. Calculer/(2;1).
k b. Calculer/(2; 2).
B c
r
Chapitre
VARIATIONS ET EXTREMUMS
Y

-♦ LES FONCTIONS sont représentées


par des courbes qui montent, qui
descendent, qui ont des maximums,
des minimums ! Pourtant il n'existe
pas de fonction ayant une courbe en
forme de looping comme ici, sur ces
montagnes russes dans une fête
foraine. Savez-vous pourquoi ?
L______________________________________

Capacités d'fjp({Jation
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre

Construire une courbe représentative à partir d'un tableau


de variations O oo
Déterminer graphiquement les extremums d'une fonction sur
un intervalle
Qà©
Utiliser une calculatrice pour trouver les extremums d'une fonction

Utiliser une calculatrice pour étudier une fonction issue


d'une modélisation
©àQ
• MISE EN ROUTE .*

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Utiliser les graphiques On a représenté ci-contre une fonc­


tion/.
• Déterminer un
ensemble de défi­ a. Quel est l'ensemble de définition de la
nition. fonction/?
• Lire une image. b. Donner les images de-2,0 et 3.
• Lire un antécé­ c. Combien d'antécédents le nombre 2,7 ;
dent. -3/4 et-2 admettent-ils ?
• Résoudre une d. Résoudre l'équation/(x)=-l.
équation. e. Dresser l'inéquation/(x) > 0.
• Résoudre une
inéquation.
• Écrire des inter­ Une fonction/est définie, pour tout
valles et des réunions d'intervalles. nombre réelx par:
/(x)= x2 -4x + 3
2
a. Calculer les images de 1, - - et 3>/2.
■ Utiliser le calcul algébrique
b. Combien-1 admet-il d'antécédent?
•Calculer une image.
g Montrer que pour tout réelx :
• Déterminer un ou plusieurs antécédent(s).
• Résoudre une équation. /(x)=(x-l)(x-3)
• Résoudre une inéquation. d. Résoudre l'inéquation /(x) > 0.

O Identifier chaque courbe


■ Utiliser les connaissances sur les fonctions
de référence
du graphique
• Fonction affine.
• Fonction linéaire.
• Fonction carré.
• Fonction racine carrée.
• Fonction inverse.
• Fonction cube.

A w* m • TiAMf rv
Sens de variation
Définitions l']
Soit f une fonction définie sur un intervalle I. On dit que f est :
• croissante sur I lorsque, pour tous réels o et d de I vérifiante < d, on a :
/(o)^/(ô).
• strictement croissante suri lorsque, pour tous réels a et b de I vérifiant a< b, on a :
/(o)</(ô).
• décroissante sur I lorsque, pour tous réels a et b de I vérifiant a <b, on a :
/(o)>/(ô).
• strictement décroissante suri lorsque, pour tous réels a et b de I vérifia nto< b, on a :
/(o)>/(b).
• constante sur I lorsque, pour tous réels a et d de I vérifiant a < b, on a :
/(o)=/(d).

Étudier le sens de variation d'une fonction, c'est préciser les Bien sûr, on n’étudie la fonction

intervalles où cette fonction est croissante, ceux où elle est f que sur des intervalles inclus
dans l’ensemble de définition.
décroissante, et ceux où elle est constante.

Définition 2
On dit que/est une fonction monotone sur un intervalle I si / est uniquement croissante sur I ou
si / est uniquement décroissante sur I.

Pour présenter les variations d'une fonction / sur un intervalle I, on utilise un tableau de variations
dans lequel on indique le sens de variation de / puis ses extremums sur I.

Tableau de variations
► Principe de construction et de lecture
Un tableau de variation résume de façon schématique les variations d'une fonction / :
• sur la lre ligne l'ensemble de définition (ou l'intervalle) sur lequel on étudie les variations de / ;
• sur la 2e ligne, le sens de variation de / correspondant est indiqué avec la signalétique suivante :

—>
signifie que la fonction signifie que la fonction signifie que la fonction
est strictement croissante est strictement décroissante est constante

► Exemple
Que peut-on lire sur ce tableau de variation ?
Bornes de l'intervalle sur lequel on étudie/
•la fonction /est étudiée sur l'intervalle [-2,-4] ;
• / est strictement croissante sur [-2;-1] ; X 1 3
• / est constante sur [1 ;3], elle prend la valeur 1
rl -►1 _
sur tout cet intervalle [1; 3] ; f(x)
-3 K 0
• / est strictement décroissante sur [3; 4].
I

■ COURS
k DÉTERMINER LE SENS DE VARIATION D'UNE FONCTION
Méthode ! PAR LECTURE GRAPHIQUE

■ Pour chacune des courbes représentatives ci-dessous, conjecturer par lecture graphique son
sens de variation sur l'intervalle donné.
•Variations de/sur |0 ; 2,5 ] •Variations de g sur [—1 ; 2] •Variations de h sur|0;2,5]

Que cherche-t-on ?
Conjecturer signifie « émettre une hypothèse ». Ici l'exercice consiste à indiquer quelles semblent
être les variations de la fonction représentée graphiquement.

y Solution )
Par lecture graphique, on peut conjecturer que :
• la fonction / est strictement croissante sur ]0;2,5].
• la fonction g est également strictement croissante sur [-1 ; 2].
• la fonction est constante sur [0 ;5] :
h(x) = -0,5 pour toutx appartenant à [0 ; 2,5].
k___________________________________ __________________________________________ J

DÉTERMINER LETABLEAU DE VARIATION D'UNE FONCTION


Méthode PAR LECTURE GRAPHIQUE

■ Pour les fonctions f, g et h représentées ci-dessus, écrire son tableau de variations sur
l'intervalle donné.
-♦Commentfaire ?
1. Sur la lre ligne, on écritx puis l'intervalle étudié.
2. sur la 2e ligne, on écrit /(x) (si la fonction étudiée s'appelle /), puis son sens de variation.
3. On complète le tableau avec les valeurs de f (x) aux bornes de l'intervalle étudié.

^Solution y
1. Tableaux de variations des fonctions f,g et h:
X 0 2,5

h(x) 0 5 _____ > o 5

/■*L .. A i/. ai .TiALir rv rvTAr * i


• I
II
COURS ;
-' 1

Maximum et minimum d'une fonction sur un intervalle


Définitions 3^|
Soit/une fonction définie sur un intervalle I et soit a un réel de l'intervalle I. On dit que :
•/admet un maximum en a sur I lorsque, pour tout x € I, /(x) /(a) ;
•/admet un minimum en a sur I lorsque, pour tout x g I, /(x) > /(a) ;
•/admet un extremum en a sur I si/admet un minimum en a sur I ou bien un maximum en a sur I.

► Remarques
1. Si / admet un maximum en a sur I, alors /(o) est la plus grande des images /(x) sur I et si /
admet un minimum en a sur I alors /(o) est la plus petite des images /(x) sur I.
2. Une fonction n'admet pas nécessairement de maximum ou minimum sur un intervalle. En parti­
culier, sur un intervalle ouvert ou semi-ouvert, une fonction pourra ne pas admettre d'extremum.

2. VARIATIONS DES FONCTIONS AFFINES ET TAUX D’ACCROISSEMENT

Définition 4
Soit/une fonction définie sur un intervalle I, et soient o et b deux réels de l'intervalle I tels que
a < b. On appelle taux d'accroissement de/entre o et b le nombre t défini par :
_ /(b)-/(o)_/(g)-/(b)
b-a a-b

► Interprétation
On a représenté ci-contre la courbe représentative d'une fonction/sur
un intervalle I. Soit deux réels a et b de cet intervalle I, a < b.
Alors le taux d'accroissement x représente ici le coefficient directeur
de la droite (AB), appelé encore « pente de la droite» (voir chapitre 6).

Propriété 1 ]
Soient m et p des réels quelconques, et soit f : xh mx + p une fonction affine définie sur R.
Alors le taux d'accroissement de /entre o et b est égal à m, le coefficient directeur de la droite
représentative de/.

Démonstration I On en déduit ainsi les uariations ]


l d une fonction affine J
Soit a et b deux réels vérifiant a < b.
(mb +p)-(mo + p) mb + p-ma-p mb-ma mx(b-a) ' ,
X_ b^ô ” b^ô~ —7 = m (car b - a = 0).
b-a lx(b-o)

Propriété 2
Soit m et p deux réels et soit/une fonction affine définie sur R par f : x n-> mx + p ; alors/est :
croissante si m>0, décroissante si m^Q, constante si m = 0, et:

ozz
I

■ COURS

Méthode  RECONNAÎTRE LES EXTREMUMS D'UNE FONCTION

■ Dans chaque cas, déterminer si la fonction proposée admet un extremum sur l'intervalle
donné. Si oui quelle est sa valeur et pour quelle( s) valeur(s) de x est-il atteint ?
1. fonction h sur [0 ; 5] 2. fonction/sur[-2;4| 3. fonction g sur |-4 ; 3|
X -2134 X -4 0 1 3

z1 \ 2 2
/(X) /(x)
-3^ *0 -Z *0

)> Solution)
1. Sur l'intervalle [-2 ;1], la fonction f admet un maximum atteint en 1 et qui vaut/(D= 1 puis elle
est constante à la valeur 1 sur l'intervalle [1 ; 3], puis strictement décroissante sur l'intervalle[3 ;4] : la
fonction f admet un maximum égala 1 sur l'intervalle [-2 ;4|.
2. Sur l'intervalle [-4 ; 3], la fonction g admet un maximum en -4 et en 1, qui vaut 2 ; elle admet aussi
un minimum en 0, qui vaut-1.
\______________________________________________________ 7

► Méthode REPRÉSENTER UNE FONCTION AFFINE

1. On donne la fonction f(x)= ^x + i sur


a. Tracer sa représentation graphique à l'aide d'une calculatrice.
b. Déterminer son tableau de variations. Cette fonction admet-elle des extremums ?
c. Quel est létaux d'accroissement de la fonction/sur l'intervalle entre ~ et | ?
2. Quel est le taux d'accroissement des fonctions définies par : g(x) = -5 et h(x) = -2x + 8 ?
) Solution ) o
retient
a. Les fonctions affines sont définies sur R ; on trace la droite repré­
sentative de f à l'aide d'une calculatrice Numworks par exemple.
b. Son tableau de variations est immédiat X —oo

(ci-contre).
Les fonctions affines n'ont pas d'extremums f
sur R.
c. Le taux d'accroissement t de la fonction f est 1 : il correspond à la pente de la droite d'équation
1 1 2
ÿ=2X+?

Le taux d'accroissement est strictement positif, donc la fonction f est strictement croissante sur R.
On a représenté ce taux d'accroissement ci-contre en vert : la valeur m =
se lit verticalement, pour un pas horizontal de 1.
2. Pour la fonction g telle que g(x)=-5 :m = 0; donc m est nul, donc la
fonction f est constante sur R.
Pour la fonction h telle que h(x) = -2x + 8 : m = -2, donc h est stricte­
ment décroissante sur R.
y
/■*L .. A i/. ai .TiALir rv rvTAr * i
Propriété 3
X —OO 0 4-02
La fonction carré définie sur IR est :
• strictement décroissante sur ]-<*>; 0] ;
f
• strictement croissante sur [0 ;+«>[.

Démonstration Méthode
Montrons que la fonction carré est décroissante sur|-oo;Oj. •Si f(a)< f(b), lorsque a <b.
Soient a et b dans ]- «> ;0] vérifiant a < b. C'est-à-dire: a2<b2 lorsque
Montrons que a2 < b2 lorsque a < b. a < b, alors f est strictement
a2 -b2 = (a - d) x (o + b) est un produit de deux facteurs : croissante.
• le facteur a- b est strictement négatif, car a < b ; • Pour comparer a2 et b2, on
• le facteur a + b est strictement négatif car a 0 et b 0 et étudie le signe de la diffé­
l'un des deux est non nul. rence a2-b2.
• Pourmontrerqu'unefonction
Par la règle des signes, (a- b)x (a + b) 0.
est strictement décroissante
Ainsi :a2-b2 ^0.
on montre que f(a)>f(b),
Quels que soient a et b dans l'intervalle ]- <»; 0] vérifiant a<b,
lorsque a < b.
a2 & b2, ce qui prouve que la fonction carré est décroissante sur
]-oo;0]. De la même manière on montrerait qu'elle est crois­
sante sur [0;+«*>[.

Propriété 4
0
La fonction inverse définie sur R* est : X —OO -Ko

• strictement décroissante sur ]-©©; 0 ;


f
• strictement décroissante sur ]0; + ©o .

Propriétés ]
X 0 0 +oo
La fonction racine carrée définie sur[0;+oo[ est :
• positive et strictement croissante sur[0;+<»[. f
0"

Propriété 6
La fonction cube définie sur IR : X —oo 0 -H»

• est strictement croissante sur R ;


•s'annule lorsquex = 0.
I ■
I I

'■ COURS

b CONJECTURER PUIS DÉMONTRER


À
■ Pour les fonctions inverseet racine carrée, conjecturera l'aide d'une calculatrice ses variations
sur son ensemble de définition, puis démontrer la conjecture.
► Comment faire
Pour démontrer qu'une fonction f est :
• strictement croissante on montre que /(o)< f(b), lorsquea<b;
• strictement décroissante on montre que /(o) > f(b), lorsque a < b.

/ Solution)
1. Conjecture : La fonction inverse est strictement décroissante sur ]-°°;0| et strictement
décroissante sur ]0 ;+<»[.
(D Montrons que la fonction inverse définie par /(x) = — est strictement décroissante sur l'intervalle
]—;o[.
Soient a et b dans l'intervalle ]- ©» ; 0[ tels que a < b, comparons f(a) = -etf(b) =
Calculons leur différence pour étudier le signe de cette différence :
1 1- 1X0 _ t)~a f On transforme - - en un quotient -—
a b~ axb bxaaxb i a b axb
car ce sera plus facile d’étudier son signe
b—a x.
est un quotient de facteurs où :
•b-a est strictement négatif, car b>a ; •axb est strictement positif, car a < 0 et b < 0.
Par la règle des signes, ~ Ainsi
>0. ** "* : 1 Quels que soient a et b dans l'intervalle |-©°;0[
vérifiant o < ô, > i, ce qui prouve que la fonction inverse est strictement décroissante sur ]- ©© ; 0[.

(2) Montrons que la fonction inverse est aussi strictement décroissante sur l'intervalle ]0 ;+©©[.
Soiento et b dans l'intervalle 10;+<«[ tels que a < b. Leur différence s'écrit —où :

•b-a est positif, card>a ; ’ox b est positif, caro> 0 etd>0.


Par la règle des signes, —?>0. Ainsi : --^>0. Quels que soient a et b dans l'intervalle ]0;+©4

vérifiant a < b, ce qui prouve que la fonction inverse est strictement décroissante sur |0 ;+«>[.

2. Conjecture : La fonction racine carrée est strictement croissante sur [0 ;+©©[.


Montrons que la fonction racine carrée définie par f(x)=4x est strictement croissante sur |0 ;+.
Soient a et b dans l'intervalle [0;+<»[ tels que a<b. Comme précédemment, calculons /(a)- f(b)
pour étudier le signe de cette différence :
r n i r rî\ (4â + 4b) (4a — 4b)x(4â + 4b) —__ -__ -__ / On transforme 4a - 4b en :
(Vâ + x/d) (x/â + Vd) Vâ + x/d (4â-4b)x(4â + 4b)
------------------------------------ grQceà
—— est un quotient de deux facteurs où : l’expression conjuguée, pour obtenir
4a + 4b un produit ou un quotient
•a-b est strictement négatif car a < b ;
•4â + 4b est strictement positif (somme de deux termes positifs dont l'un au moins est non nul).
Ainsi: 4â -4b =£0. Quels que soient a et d dans l'intervalle [0; + ©o[ vérifiant a < b, 4â < 4b donc la
fonction racine carrée est strictement croissante sur [0 ;+<»[.
\_____________________________________
Z*L A w» ri.»iam«> rTrvvnr.«n.«* m
I

CAPACITÉS ; Construire une courbe représentative

Q à partir d'un tableau de variation


On considère une fonction/dont on connaît :
son tableau de variation et son tableau de signes
X -9 -6 -1 5 X -9 -7-3 3 5
X5 \ + Ô - 0 + 0 -
/ /
-3X *-4 III
III

Proposer une représentation graphique de la fonction/, après avoir déterminé :


• l'ensemble de définition,
• des images particulières,
• les extremums de la fonction sur son ensemble de définition et la position de la
courbe par rapport à l'axe des abscisses.

Solution Méthode
D'après les deux tableaux, tous les réels de l'intervalle —les étapes pour proposer une représen­
[-9; 5] possèdent une image, la fonction/est définie tation graphique sont :
sur [-9; 5].
Du tableau de variation, on déduit les valeurs connues 1. Quel est l'ensemble de définition ? On
le lit sur la première ligne du tableau de
ainsi que les extremums : variation.
/(-9) = 5 ; /(-6) = -3 ; /(-l) = 5 ; /(5) = -4.
Ensuite,
• /(~9)= /(-1)= 5 est le maximum de/sur [-9;5]. 2. Quelles informations a-t-on sur les
images et les extremums ?
•/(5) = -4 est le minimum de/sur [-9;5].
On lit les images sur la 2e ligne du tableau
Du tableau de signes on déduit que les solutions de et leur antécédent sur la lre ligne.
l'équation /(x)= Osont : {—7;—3 ;3}. Les extremums (s'ils existent) sont notés
Donc la courbe coupe l'axe des abscisses en trois points. dans la 2e ligne.
D'après le tableau de signes, on en déduit :
• sur [-9; — 7] et sur [-3;3], la courbe est au-dessus de
l'axe des abscisses ;
•sur [-7;-3] et sur [3,*5], la courbe est en dessous de 3. Quelle est la position de la courbe par
l'axe des abscisses. rapport à l'axe des abscisses ?
Le tableau de signes indique :
• en quels points la courbe coupe l'axe des
abscisses ;
• les positions relatives de la courbe avec
l'axe des abscisses.
Le signe « + » indique que la courbe est
située au-dessus de l'axe des abscisses.
Le signe «-» indique que la courbe est
située au-dessous de l'axe des abscisses.
Q Déterminer graphiquement les extremums
d'une fonction sur un intervalle
On a relevé des temps d'attente, sur une journée, à l'ALTISPACE une
remontée à skis dans une station de ski. Ces données sont résumées dans
• CAPACITÉS

le tableau ci-dessous :
Heure de la journée 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19

Durée d'attente
2 5 6 9 7 3 6 7 8 9 4
(en min)

Modéliser cette situation à l'aide d'une fonction dans le but de déterminer


les variations et les extremums de cette durée d'attente sur une journée.

► Solution Méthode
Étape 1. Modélisation —> Modéliser c'est substituer ces données
On ne connaît pas le temps d'attente à tout moment de par une fonction qui généralise les don­
nées spécifiques pour faire une étude
la journée. On va donc faire une hypothèse : sur chaque plus globale; ici donner un renseigne­
intervalle de temps [9; 10], [10; 11]..... [18 ;19] la ment sur la durée d'attente à tout moment
fonction de la durée d'attente est une fonction affine. de la journée.
*
Etape 2. Représentation graphique —On a choisi un modèle de fonction pour
Il s'agit de fonctions affines définies sur différents l'étude de notre problème (mais d'autres
intervalles : entre deux points à coordonnées entières modèles sont possibles); connaissant
cette fonction on peut la représenter point
du graphique, on peut tracer un segment qui relie ces par point. Ici c'est une fonction affine. Et
deux points. une fonction affine, sur un intervalle est
représentée par un segment.

*
Etape 3. Tableau de variation —À partir de la représentation graphique,
Du graphique et de la modélisation, on déduit le tableau on peut en déduire les variations de la
de variation :
fonction d.

t 9 12 14 18 19
—Attention, on n'inscrit que le change­
9 9 ment de variations. Il n'est pas question
d
de placer tous les points du graphique.

£
Etape 4. Les durées d'attentes extrémales
Les durées extrémales d'attente dans cette station de
ski sont, selon ce modèle :
d(12) = d(18) = 9 min etd(9) = 2 min
CAPACITÉS ; Utiliser une calculatrice pour trouver
les extremums d'une fonction
Une entreprise du Nord de la France produit et commercialise des briques artisanales
en terre cuite et des tuiles. Chaque semaine elle limite sa production à 13 tonnes.
Elle vend son produit 40 000 € la tonne et sa recette hebdomadaire, en milliers d'eu­
ros, est de la forme R(x) = 40x.
Son coût total de production, en milliers d'euros, est modélisé par la fonction C défi­
nie pour tout x e [0 ; 13] par C(x) = x2 + 25x + 36.
1. Conjecturer le bénéfice maximum.
2. Démontrer la conjecture.

> Solution Méthode


Etape 1. Conjecture —En économie :
Définition de la recette recette = prix unitaire x quantité
La recette hebdomadaire de cette entreprise est pro­ soit,R(x)= pxx
portionnelle à la quantité vendue (en tonnes) ; notons
R(x) la recette en milliers d'euros. Alors : R(x) = 40x.
Définition du bénéfice —bénéfice = recette - coûts
En économie, pour tout x 2*0, B(x) = R(x)-C(x)
soit, B(x)= R(x)-C(x)
B(x) = 40x - (x2 + 25x+36) = 40x - x2 - 25x - 36
= -x2 + 15x-36
Conjecture du bénéfice maximum
On entre l'expression de On définit les paramètres On trace la courbe. On utilise l'outil
la fonction. de la fenêtre graphique. Maximum.

**• e

— 13

On conjecture que le maximum de la fonction B est


B(7,5)= 20,25.

Etape 2. Démonstration —Se souvenir que :


Soitxe[0;13] : (o-d)2 = o2-2od + b2
20,25-B(x) = 20,25-(-x2 + 15x-36)
= x2-15x + 56,25 = (x-7,5)2
Donc, quel que soit x € [0 ; 13], 20,25- B(x) > 0. —On montre que, pourtoutxde [0; 13] :
L'équation 20,25-B(x)=0 équivaut à : • 20,25-B(x) 2*0
(x - 7,5)2 = 0 soit aussi x = 7,5. • 20,25-B(x) = 0équivautàx=7,5.

*
Etape 3. Conclusion
L'entreprise réalise un bénéfice maximum de 20,25 mil­ —Cette entreprise réalisera un bénéfice
liers d'euros pour une production de 7 500 kg = maximum pour un montant de 20 250 €.
7,5 tonnes.
Utiliser une calculatrice pour étudier une fonction • CAPACITÉS
issue d'une modélisation
Aurélien habite avec sa famille dans une 10 km
Lycée
très jolie maison, située dans une forêt. Route du lycée
En retard, Aurélien a raté son bus scolaire
et prend son vélo : il doit rejoindre la route
située à 4 km, mais il peut aussi couper dans
la forêt et rejoindre la route un peu plus
loin. Sur la route, il se déplace en moyenne à
28 km • h-1 mais deux fois moins rapidement Q *
à travers la forêt. En supposant que se déplacer en ligne droite à travers la forêt est pos­
sible, où doit-il rattraper la route pour arriver le plus vite possible au lycée ?
Quelle sera alors la distance parcourue ?

► Solution Méthode
Étape 1. Modélisation —On cherche donc à déterminer l'expres­
Onsupposequeletrajetd'Aurélien,dansla forêt, comme sion d'une fonction, en fonction des
hypothèses que l'on fait sur sa trajectoire
sur la route, est rectiligne et à vitesse constante:
et sa vitesse.
- sur la route sa vitesse est de 28 km • h-1 ;
- en forêt sa vitesse est de 14 km • h-1 .
Soit R le point de la route à 4 km, M le point qui optimi­
sera son trajet etx la distance du point M à R. Cette
distance est exprimée en km. Il reste alors à introduire —L'ensemble de définition de cette fonc­
la fonction d qui, en fonction dex délivrera la durée du tion nommée d est :xg [0; 10].
trajet A —> M -> L avec 0 x 10.
Étape 2. Calcul de AM —Dans un triangle ABC, rectangle en A,
Dans le triangle rectangle ARM rectangle en R : d'après le théorème de Pythagore donne :
AM = VAR2 + RM2 d'après le théorème de Pythagore. AB2 + AC2 = BC2
Donc, AM = >/42 + x2 = V16 + X2.
Calcul de ML. Les points R, M et L étant alignés dans cet
ordre : ML= 10-x.
Calculée la durée du trajet : A —> M et M —> L —> Pour trois points A, B et C, alignés dans
Ainsi, pour tout x g [0; 10] : cet ordre, l'égalité triangulaire donne :
AB+BC = AC
d(x) = V16 + X2 + x (W - x)
—Propriété de cinématique : un mobile à
. 2\/16+x2 +10-X vitesse constante v parcourt la distance d
Et donc : d(x) =--------- —-----------
en un temps t tel que :d=vxt.

La calculatrice Numworks donne la représentation graphique suivante :

La calculatrice indique donc que la durée minimale est réalisée entre 2 km et 309 m, et 2 km et 310 m,
pour une durée comprise entre 0,6045 h et 0,6046 h, soit entre 36 min et 37 min.
Le coin MEMO

Des automatismes à avair


Pour étudier des variations, on utilise :
• f(a) < f(b) équivaut à /(a) — f(b) < 0 • f(a) > f(b) équivaut à f(a)- f(b)>Q

On choisit toujours un ordre entre a et b. Très souvent a<b.

Pour trouver un maximum M


M-/(x)>0
sur l’intervalle I. on montre
M possède au moins un antécédent x0 par/ dans I.
que. quel que soit x dans I :

y Pour trouver un minimum m /(x)-m>0


sur l’intervalle I. on montre et m possède au moins un
que. quel que soit x dans I : antécédent x0 par/dans I. Des erreurs à éviter
Connaître par cœur les variations des fonctions de référence :
—Ne pas confondre tableau
1. Quels que soient a. b dans R :
de signe et tableau de
■0 a < b implique Q^az<b2;a<b^Q implique o2 > d2 2* 0
variations.
fonction carrée
■ 0 < a < b implique |>|>0;a<â<0 implique 0 > i > | —Ne pas confondre
fonction positive et
fonction inverse
fonction croissante.
■ 0 =£ a < b implique 0 =5 Jâ < -Jb : fonction racine carrée
—Un maximum ou minimum
■ a < b implique o3 < b3 : fonction cube
peut être atteint pour
2. Quel que soit x € R plusieurs valeurs d’un
/(x) = ax + b équivaut à a est le taux d’accroissement de/. intervalle.
EXERCICES
Application directe

LOGIQUE
Construire une courbe représentative
On donne le tableau de variation d'une fonction/:
à partir d'un tableau
X 0 3 4
-> voir Capacité O P- 246
—________
/
Voici le tableau de variations d'une fonction/:

X -4 0 2 4
1. Précisez si les propositions suivantes sont vraies ou
fausses.
/
a. Il existe au moins un réel x € [0 ; 4] tel que /(x) < 3.
b. Pour tout réelx appartenant à [0;4] on a /(x) 3.
c. Pour tous x, y appartenant à [0 ;4] tels quex < y, on a
Pour les exercices O à Q, indiquer dans chaque cas si /(x) </((/).
l'affirmation est vraie, fausse ou si le tableau ne per­ d. Il existe x et y appartenant à [0;4] tels quexct/ et
met pas de conclure. /(x) </({/).
e. Il existe x et y appartenant à [3,-4] tels quex<(/ et
VRAJ] /(x) >/(</).
OU FAUX r
w • f. Pour tousx et (/appartenant à [3; 4] tels que x<y, on

a. Pour tout xe[-2;0] et pour tout y € (-2; 0] tek a/(x)>/((/).


g. Il existe x e [0 ; 4] tel que /(x) > 1.
quexcz/, on a/(x) </((/).
b. Pour tout x e [-4;0]u[2;4]et pour tout h. Pourtoutxappartenantà[0;4], ona /(x)> 1.
2. Écrire la négation de chacune de ces propositions.
(/e[-4;0]kj[2;4]telsquex< y, ona/(x)< f(y).
c. Pour tout x € [0 ; 4], /(x) « 4.

Qa./(-l)<0 b./(-l)</(2) a/(3)>/(l)


Déterminer les extremums
d.
/(l) =2 e./(72)>0 f./(jt)«=5
d'une fonction sur un intervalle
a. Le minimum de/sur[-l;4] est 0, atteint en 2. par lecture graphique
b. Le maximum de/ sur [-4 ; 2] est 4, atteint en 0.
-> voir Capacité O P- 247
c. Le maximum de/sur [-4 ; 3] est 4, atteint en 0.
Pour les exercices Q à Q, on utilise la fonction/dont

Q On donne le tableau de variation d'une fonction /. voici la représentation graphique :

Donner ses extremums dans chacun des cas demandés :

X -5 0 2 4 6
40 " 4
f

a. sur [2; 6). b. sur [0; 2]. c. sur [-5; 6].

On connaît d'une fonction/, son tableau de varia­


tions ainsi que son tableau de signes.

X -5-4 0 7 X -5-4 1 7
z°\ / - à-ô +
/ /(X)
-3 -4z ■
1

1
1. Donner le nombre de solutions de l'équation :
a.
/(x)=0 b./(x) = -4 c./(x) = 2
Donner deux représentations graphiques de / dans un
2. La fonction / a-t-elle un maximum sur l'intervalle
repère orthonormé (û ; », j).
[-6;4]?

/*L . A i/« m.TiAkir rv rvvnr.jiiMF i


EXERCICES
Application directe

QUESTIONS FLASH O 1. Pour la fonction /, établir sur son ensemble de


définition :
1. Donner un intervalle sur lequel la fonction/est :
a. son tableau de variations ;
a. croissante b. décroissante
b. son tableau de signes.
c. positive d. négative
2. Donner un intervalle sur lequel la fonction/est : 2. Mêmes questions avec la fonction g.

a. croissante et positive ; b. croissante et négative ;


1. Résoudre les équations :
c. décroissante et positive ; d. décroissante et négative.
a./(x)=-4 b.g(x)=5 c./(x) = g(x)
© 1. Donner les maximums de/ sur chaque intervalle : 2. Résoudre les inéquations :
a. [-3,1] b. [-6,-1] c. [2 ; 3] d.[2;4] a./(x)«0 b. g(x)<2 c./(x)<g(x)

2. Donner les minimums de/sur chaque intervalle : 3. Recopier et compléter les inégalités suivantes :
a. [-3; 0[ b. [-3; 4] c(-6;2] d.|-6;4] a.si-6cx^0 alors ...,«s/(x)^....
b. siO^x^S alors g(x)«£....
© Donner au moins un intervalle I sur lequel :
c. si/(x)<2 alors xe....
a. Quels que soient* et y appartenant à I tels que x < y, d. sig(x)>0 alors xe....
f(x)^f(y).
b. Quels que soientx et y appartenant à I tels que x < y,
2 >/(*)>/(</)>-4.
c. Quel que soit* appartenant à I,/(x) 23-6. Utiliser une calculatrice pour trouver
d. Quelque soitx appartenant à I, /(x)<3. les extremums d'une fonction
(D Donner au moins un intervalle I sur lequel on a :
-> voir Capacité O P- 248
a. Quels que soientx et y appartenant à I tels quex< y,
Pour les exercices 0 à 0, on donne une fonction et
un intervalle. Trouver le(s) maximum(s) et le(s) mini-
b. Quels que soient x et y appartenant à I tels quex < y,
mum(s) à l'aide d'une calculatrice.

c. Quel que soitx € I,0</(x)<2.


^3 /: X|x2 +1 et I = (-3;0]
d. Quel que soitx e I, -4 < /(x)< 0.
g: xh>-3x2+6x etI = [0;2]
Pour les exercices 0 et 0, résoudre par lecture gra­ /»:x»->-x2+4x+3 etl = [-l;4]
phique les inéquations proposées. © /:xh»2Vx^3 etl = [4,-10]
©a./(x)<2 b./(x)<0 c./(x)>0
g:XHV5-x etI = [0;5]

O a.-4</(x)<2 b.0^/(x)«3 c.-4^/(x)<0


h:x V3x2+9x etl = [0;3]

/ : xi->|x + x2 etl = [-3;l]


Pour les exercices 0 et 0, on donne et '£g deux
courbes représentatives de deux fonctions/et g. g:xr->-|xJ+2x2-3x+l et I = [0;3]

/r:Xb->|xï+|x2-6x + 2 et 1 = [—3;3]

©f :x>->5^etI = [0;4]

g:Xh->3+—— etl = [—3;0]

0/:xwx + - et I = [1;8]
X
g: xk->|x + 2 + —et I = [0;4]
j X O
EXERCICES
Application directe

21) P On donne l'écran de calculatrice suivant : a. Quelle fonction/est définie dans ce programme ?
b. Expliquer l'intérêt de la fonction mono(a,b).
froo Mth £-port •-------------------------------------------------
c. Afficher la courbe représentative de cette fonction
def f(x) :
return x**2-2 f sur une calculatrice et conjecturer les variations de h
def g(x) : fonction/.
return (-l/2)ax*l
d. Recopier ce script dans un éditeur Python et vérifier
def h(x) :
return ab$(x-3)-l qu'il est en accord avec votre conjecture.
def k(x) : e. Pourquoi la valeur 1 000 ? Que représente-t-elle dans
if xl«2 :
return 3/(x-2) ce script ?
else : f. Modifier la fonction mono(a,b) en une fonction
return j)rint("Une erreur est survenue.")
mono(a,b,N) afin de permettre à l'utilisateur de choisir
le nombre de subdivisions de l'intervalle [a; b].
Donner pour chaque ligne l'expression de la fonction qui
est saisie ainsi que le calcul de l'image de 2. INDICATION
Ce programme précédent fournit donc un outil de conjec­
On considère les quatre fonctions suivantes :
ture supplémentaire dans la détermination des varia­
tions des fonctions rencontrées. Vous pouvez donc
l'utiliser dès à présent. Bon travail !

„ , 1 10
p:Xb->2x* + -x~ —
c 4

À l'aide d'une calculatrice, on a représenté les fonctions


suivantes sur l'intervalle [-4; 4] :
Déterminer le tableau de variations
d'une fonction affine
Capture 2

Pour les exercices ©à© on donne une fonction


affine. Écrire dans chaque cas son tableau de varia­
tions, puis son tableau de signes.

@ a. xh3x 1
b. xh--x

a. xh»^
b.XH-X-1
Capture 4
© a.xt->2x-3
b. xt->6-3x

© a.xi-*|x+2 4
b.xnl-—x

©a.x^-xs/2 + 1 b. x i-> x>/3 - <2

Associer à chaque fonction sa courbe représentative. Pour les exercices Q à 0, on donne deux fonctions
affines/et g.
On considère le script en python ci-dessous. 1. Dresser le tableau de variations de chacune d'elles.
Fro» Mth 1-port •---------------------------------------------------------------------------- 2. À l'aide d'un logiciel ou d'une calculatrice, conjecturer
lef f(x) : les solutions des inéquations :
return x”2-4’x
def mono(ajb) : xon prend a<b
p«$=(b-a)/ieee
a.f(x)xj(x)«0
x-a
3. Démontrer la conjecture.
$en$_var«f(b)-f(a)
for k in range(Qtieee) :
if ((f(x*pa$)-f(x))“sen$_var)<ô :
©/:xhx
ç:XHl-x
return print(’non monotone sur (*,a,* ;’’J’)
x«x+pas © /:xt->-2 + x
return print(’nonotone sur (*»a,’; *’]*) g:XH-2-x

pt rvvnrt.iu«e i Oer
EXERCICES
Application directe

0/:X»-»-|x+l
g: X++3X-2 Utiliser une calculatrice pour étudier
0 /:X»->3x
une fonction issue d'une modélisation
g: Xh-x-2
-> voir Capacité O P- 251
Soi la fonction/suivante définie sur R par :

x+1 si xe]-o<>;-l[ O On considère la pyramide régulière à base carrée, de


/(x)= 2x + 2 si xe[-l;l[ côté 3 cm notée MNOP, et de sommet T situé à la verticale
du centre du carré à la hauteur h.
-x + 5 si xe[!;+<*>[
Le volume de la pyramide est :
1. Dresser le tableau de variations de la fonction/.
V = l®xh,
2. Donner la représentation graphique de la fonction/.
3. Déterminer les extremums de/sur :
a.[-l;l] b.[-l;6] c(-4;7] où est l'aire du carré MNOP.
1. a. Faire un schéma à main levée au brouillon pour com­
prendre l'exercice.
Soit/ la fonction définie pour tout x € R par : b. Comment s'appelle h fonction qui relie V et h ?
/(x) = |x+2|+|l-x| 2. La hauteur de cette pyramide est fixée à 6 cm, alors
1. Conjecturer le tableau de variations de/à l'aide d'une que la base carrée de la pyramide est en fait extensible,
calculatrice. et on appelle c la longueur du côté.
2. Compléter le schéma explicite suivant : a. Écrire en fonction de c le volume V' de la pyramide

si x^-2 TMNOP.
a. PourtoutxeR, x + 2| = < b. Comment s'appelle la fonction qui relie V et c ?
x +2 si .............
c. Compléter le tableau suivant :
~ , (1-x si x...l
b. PourtoutxeR, 1-x =<
l.......... si x.,.1 C 1 2 3 4 5
3. En déduire le tableau suivant : V'

X -OO —2 4oo

......... | x+2 d. Déterminer le tableau devariation de la fonction V' sur


|x + 2| =
l'intervalle [1 ; 5 J.
|l-x| = ......... ■’ •• ••
/(*) = 2x+l
..... ............. r Q Angelina a reçu pour son anniversaire un flacon de
parfum qui a la forme d'un cube régulier de côté 3 cm. Au
4. En déduire l'expression explicite /(x) en utilisant
début, ce flacon était rempli jusqu'à la partie supérieure
trois intervalles bien choisis.
terminée par un goulot. Soit h la hauteur du parfum dans
5. Tracer la courbe de h fonction /dans un repère orthogo­
le flacon après quelques semaines.
nal (O;f,j).
a. Donner l'ensemble de définition de h ?
b. Écrire la relation qui exprime le volume de parfum en

On considère la fonction/définie sur R par : fonction de h, puis compléter le tableau ci-dessous :

/(x) = 2|x + 3|+|2x-l|


h 3 2 1 0
1. Conjecturer le tableau de variations de la fonction/à
l'aide d'une calculatrice. V
2. Déterminer une expression explicite de /(x) sur :
a.p.:-3( b. [-3; J c. Écrire le tableau de variations de la fonction V en
fonction de h.
3. En déduire son tableau de variations sur R et sa repré­ d. Chaque semaine, Angelina met la même dose de par­
sentation graphique. fum dans son vaporisateur de sac à main : 10 mm3. En
4. /admet-elle un maximum sur IR ? un minimum sur R ? combien de semaines aura-t-elle fini son flacon ?
EXERCICES
“♦CORRIGÉS p. 350 Auto-éualuation

QUESTIONS
sur LE COURS Vérifier ses connaissances. Pour chacune des propositions,
dire si elle est vraie ou fausse et
justifier sa réponse.
On considère une fonction/dont le tableau de
variation sur l'intervalle [-4 ; 7] est le suivant : 39 On considère la fonction / définie sur R* :

X -4 0 2 7 . 6
xi->2x—
x
2 . _7
/ a. La fonction / est définie sur ]0 ;+*>[.
'x0^' ^^*-4
b. La fonction / s'annule pour les points d'abscisse
73 et-73.
1. Donner les extremums de/sur les intervalles :
[ —4;2]
a. b.[0;2] c.[-4;7] c. La fonction / est paire.
d. La fonction / est strictement croissante sur
2. Combien de solutions l'équation /(x) = 0 admet-
l'intervalle ]0; + °°[.
elle dans l'interva lie [-4; 7]?
e. La courbe représentative de la fonction / est
3. Sachant que 0 admet exactement deux antécé­
située au-dessus de la droite d'équation y = 2x dans
dents par / : 0 et jt, écrire le tableau de signes de la
le plan muni d'un repère orthogonaL
fonction / sur l'intervalle [-4;7).
f. Pour tous réels a et b non nuis :
4. On considère l'équation f(x) = k où k est un
nombre réel Déduire de ce qui précède le nombre de
/(»)-/(*)-(fl~t)^,t+6).
solutions de l'équation f(x) = k en fonction des
g. La fonction / est une fonction affine, donc elle
valeurs de k. admet un minimum.
5. Construire deux représentations graphiques pos­ h. La fonction/admet comme courbe représentation
sibles pour cette fonction / sur l'intervalle [-4 ; 7). une hyperbole.
\_______________________ _ _________________________ J

Au moins une réponse exacte y ________ Une seule réponse exacte

On considère la fonction g: x>->3x2 + 5x-2


La courbe représentative de la fonction g est :
(40) 1. La fonction g est définie sur :

a.[0;+«{ b. c.[3;5[ d. R
2. g(-i)=...
a. 6 b. 100,5 G -4 d.O
3.3[|-x](x+2) =

a. 3x2 + 5x-2 b.-3x2-5x + 2


c. 3x2-5x + 2 d.-3x2+5x-2
C. Courbe 3 d. Courbe 4
3. La fonction g est croissante sur :
[I'+oû[ c.R d.[-0,83;+«{
a.

4. La fonction g admet sur R :


a. un minimum de -0,83 b. un minimum de -4,083
5 49
c. un minimum de-- d. un minimum de-—
0 1Z
\_ __________________________________

A wa Or»
EXERCICES
< Tice

Prendre l’aire
z---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- \

0 Quel est l'objectif de cette activité ?


On munit le plan d'un repère orthonormé (O;/,;), dans lequel on considère le cercle % de centre 0 et de

rayon 1. Sur ce cercle^, on place le point mobile M ainsi que le point M', symétrique de M par rapporta l'axe
des abscisses. L'objectif de cette activité est de déterminer les positions du point M sur le cercle <€ afin que
l'aire du triangle OMM' soit maximale.

Partie A. Tracé de la figure avec Geogebra


a. Ouvrir une feuille graphique GeoGebra, avec un repère orthonormé
(o,- /, ;) et construire le cercle de centre 0 et de rayon 1.

b. Placer sur le cercle un point M, ainsi que son symétrique par rapport à
l'axe des abscisses.
g Construire le triangle OMM' et utiliser l'outil de mesure d'aire pour éva­
luer la mesure de l'aire de ce triangle.

Partie B. Conjecture et démonstration


a. En faisant varier le point M sur le cercle conjecturer la (ou les) valeur(s) de l'abscisse de M, pour
laquelle (ou lesquelles) l'aire du triangle OMM' est maximale. Expliquer, cependant, pourquoi, on peut se
limiter aux positions du point M dans le « premier quadrant », c'est-à-dire pour les abscisses et ordonnées
positives du point M.
b. On désigne par f la fonction qui, à tout réelxdans l'intervalle |0 ; 11, associe l'aire du triangle OMM'.
Démontrer que, quel que soit le réelx dans |0; 1]: /(x) = xVl-x2.

a Démontrer que, quel que soit le réelx dans l'intervalle (0,1 ] :

l-2xVl-x2

d. Utiliser l'expression conjuguée pour démontrer que, quel que soit le réelx dans [0,1] :

1 xr \ 4x*-4x2+l
j-/W=------- ------
e. Cette écriture n'a-t-elle rien de « remarquable » ? Rappeler la définition de «/(o) est le maximum de f
sur l'intervalle [0,1] », pour achever h démonstration et conclure par rapport au but du problème posé.
X________________________________________________________________ ______________________________________ y

ôrO
EXERCICES
Algo

Division par 2

Dichotomie : n. f. division de quelque chose en deux éléments que


l'on oppose nettement : dichotomie entre la raison et la passion.
Larousse

Q Quel est l'objectif de cette activité ?


La fonction f représentée ci-contre est définie sur R par :

/(x) = x3-2.
On se propose de déterminer, par une méthode algorithmique et
numérique, une approximation de l'unique solution de l'équation
x3 = 2.

Partie A. Étude mathématique


a. À l'aide d'une calculatrice, reproduire la courbe représentative de
la fonction f, puis conjecturer son tableau de variations dans IR, suivi
de son tableau de signes.
b. Conjecturer le nombre de solution de l'équation x3 = 2, puis don­
nandelb^ot.py
ner une approximation à 10"3 près de ces solutions.
c. Prouver que la fonction f est strictement croissante dans R. En pd.ynoiial.py
déduire qu'il existe au plus une valeur a strictement comprise entre 1
et 2, telle que f est strictement négative sur [1;«[ et strictement Ajouter en script

positive sur ]a;2 .


Console d’execution
!

Partie B. Étude algorithmique


Une approximation par dichotomie en algorithmie consiste à diviser l'intervalle contenant une solution «
en deux intervalles (a est obligatoirement dans l'un des deux), puis à itérer à nouveau plusieurs fois cette
division pour affiner l'intervalle dans lequel se trouve b solution a.
a. Créer un nouveau script dans lequel créer b fonction f.
b. On veut définir une fonction dicho(f,a, b,erreur) qui retourne fro«n math import •

une valeur approchée y de l'unique solution et de l'équation M f(x):


/(x) = 0, dans l'intervalle [o ; b], de sorte que l'écart entre x et r et u rn I 1

y soit strictement inférieur à erreur. def dicho(f,a,b,epj):


On a, dans ce but, conçu le script incomplet suivant : X»«
y=b
Compléter ce script. while(y-x)>«eps:
c. Expliquer le sens de la condition « if/(x)*/^X^ 0» if f(x)*f((x+y)/2)<0:

I
son intérêt, au regard de b méthode.
d. Exécuter 1a fonction dicho( ) avec une erreur de 10-5. returnI 1

e. La calculatrice indique le calcul ci-contre : calculé


Qu'en pensez-vous ?

k

WA ev rvvnruime I ôcft
EXERCICES
A Entraînement

d. En déduire la démonstration de la proposition : « la


Variations d'une fonction fonction cube est croissante sur R et s'annule en 0 ».
à l aide d'une calculatrice
On considère la fonction / définie sur
ou de Pyton kj]l;+o°[ par:

© Soit la fonction/définie sur R par : 2x-3


x-1 '
/(x)=||x+3|
a. Conjecturer les variations de / sur son ensemble de
définition, à l'aide d'une calculatrice.
1. Conjecturer les variations de la fonction/sur R. b. Utiliser Simpy pour obtenir une expression factorisée
2. Écrire /(x) sans valeur absolue sur chacun des inter­ de /(o)- /(b), où o et b sont deux réels différents de 1.
valles : c. Démontrer que la fonction /est croissante sur chacun
a. ]—<*>;—3]; des interva lies ]- *>; 1[ et ]1;+<»[.
b. [-3;+«o[.
3. En déduire le tableau de variations de/sur R. J) f3 On considère le programme suivant :
4. Tracer la représentation graphique de la fonction/à
l'aide d'une calculatrice. from math import •
def f(x) :
return -0.5*x**2*3*x
Dans le plan muni d'un repère orthonormé
def max(a,b,N) : ftOn prend a<b
on considère la fonction carré définie sur l'in­ pas=(b-a)/N
tervalle [0 ; 1]. Voici un programme en langage Python : x=a
m=f(a)
from math import * for k in range(0,N) :
def f(x) : if f(x+pas)>f(x) :
return x**2 m=f(x+pas)
def long(N) : x=x+pas
pas=l/N return m
longueurs©
X=0 a. Préciser l'expression de la fonction/.
for k in range(0,N) : b. Quelle est l'utilité de ce programme ?
xl=x c. Réaliser une fonction en langage Python qui permette
yl=f(xl) de conjecturer le minimum d'une fonction sur un inter­
x2=xl+pas valle [o; b].
y2=f(x2)
dist»sqrt((x2-xl)**2+(y2-yl)**2)
longueurslongueur+dist © r1 Soit / la fonction définie sur R par :
x=x+pas /(x) = -x2 + x
return longueur
1. Conjecturer son tableau de variations à l'aide d'une
a. Expliquer chacune des fonctions définies dans ce script calculatrice.
b. Écrire et tester dans le script pour des valeurs de N 2. a. En utilisant Sympy on a obtenu la capture d'écran
(entières) de plus en plus grandes. suivante:
c. Qu'est-ce que ce programme réalise ?
>>> from sympy import *
>>> a,b=symbols(’a b’)
I® Soit/la fonction définie sur R.
>>> factor((-a**2+a)-(-b’*2-b))
a. Utiliser SIMPY pour obtenir une expression factorisée -(a 4- b)*(a - b - 1)
de o’ - bJ, où a et b sont deux nombres réels quelconque,
puis démontrer cette relation. Expliquer les trois lignes de commandes.
b. On suppose que o et b appartiennent à ;0] et véri­ b. En quoi le résultat de la dernière commande permet-il
fient a < b. En déduire que a3 < b3. de démontrer les variations de la fonction/.
c. Prendre alors deux réels a et b appartenant à [0; + °4 et c. Démontrer le résultat donné par le logiciel.
vérifiant a < b. Qu'en déduit-on pour a3 et b3 ? d. Démontrer la conjecture faite en question 1.
EXERCICES
Entraînement

b. Démontrer que, pour tout X€[0;l], |-/(x)>0.


Apprendre à démontrer
c. Conclure.

Démonstration 2
©Conjecturerfonction
a.
Soit/b définie
les variations
sur R par f(x) = 2xi
de la fonction/sur R.
On considère l'expression algébrique :
E(x) = |-x(l-x), pour tout xe[0;l].
b. En appliquant la méthode du cours, démontrer que b
fonction/est croissante sur [0;+«»(.
a. Justifier que, pourtoutXG[û;l]:

0 Soitk un nombre réel non nul et/la fonction définie x(l - x) < y équivaut a E(x) > 0
4
sur R par f(x) = kx*.
b. Développer E(x).
Démontrer les propositions suivantes :
a. si k > 0 alors /est décroissante sur ]—=*>; 0] et croissante c. FactoriserE(x).
sur [0 ;+<»[; d. Conclure.

b. si k < 0 alors / est croissante sur ]- 0] et décrois­ e. Construire une carte mentale ou un diagramme tra­

sante sur[O;+*>[. duisant une ou des méthodes permettant d'établir une


inégalité.

(52) Soit h b fonction définie sur ]0;+<«[ par:

a. Conjecturer les variations de la fonction h sur ]0; + o»(.


Calcul d’extremum et optimisation
b. En appliquant 1a méthode du cours « Démontrer des
d'une solution
variations», démontrer que b fonction h est croissante
sur ]0 ;+«•[.
Démontrer b proposition suivante :

Q Soit k un nombre réel non nul, et h 1a fonction défi- quels que soient les nombres réels o et b, b fonction /
définie sur R par /(x)=(x-o)2 +(x-bf admet un
nie sur R* parh(x) = —. . . . a+b
minimum atteint en x = ——.
Démontrer les propositions suivantes :
a. si k> 0 alors la fonction h est décroissante sur ]-«;0[
et décroissante sur]0; + °o[ ; Démontrer b proposition suivante :
b. si Æ < 0 alors la fonction h est croissante sur ]-°o;0[ et quel que soit le réel a strictement positif, b fonction g
croissa nte su r ] 0 ; + <»[.
définie sur ]0;+*»[: = + a(^met un m’n’_

mum atteint en x = 4â.


Soit o € R. o est fixé. On considère alors b fonction r
qui, au réelx, associe>Ja-x.
a. Préciser l'ensemble de définition S de 1a fonction r. © Soit b fonction/définie sur R par:
b. Démontrer que b fonction r est strictement décrois­
/(x)=x2+6x + 5
sante sur 9.
a. Conjecturer le minimum de / sur R à l'aide d'une cal-
AIDE cubtrice.
Penser à b quantité conjuguée vue au chapitre 3. b. Démontrer que pour tout xe R:/(x)-(-4)=(x + 3)2.
c. Démontrer la conjecture.

On considère b proposition suivante :


(59) Soit b fonction / définie sur R par :
Pour tout x e [0 ; 1], x(l - x) «
4 /(x) = -x2 + 4x-3
Démonstration 1 a. Conjecturer le minimum de / sur R à l'aide d'une cal-
On définit b fonction/sur l'intervalle [0 ;1], par :
cubtrice.
/(x)=x(l-x) i b. Démontrer que pourtoutxe R : l-/(x)=(x-2)2.
a. Conjecturer que le maximum de/sur [0; 1 J, est bien c. Démontrer 1a conjecture.

/*L
EXERCICES
A Entraînement

Dans le plan muni d'un repère orthonormé (o;f, j),

on considère la fonction carré sur l'intervalle [0 ; 1]. M est


O On considère la fonction f définie sur ]2;+<«[ par :

le point sur h courbe à partir duquel on construit le rec­


tangle EMFI, comme ci-dessous : 1. Conjecturer le tableau de variations de la fonction f à
l'aide d'une calculatrice.
2. a. Démontrer que pour tout réelx : x2-8x +16 2^0.
b. En déduire que pour tout réelx, x> 2 : /(x) 2= /(4).
c. Démontrer que f admet un minimum que l'on préci­
sera.

□ On considère les fonctions définies sur [-l;+<»[

par:
/(x)=Vx+l etg(x)«|x+l.

1. Conjecturer la position relative des courbes de ces


deux fonctions sur [-l;+oo[.
2. a. Justifier que pour tout x, x >-l :
1. Soit x l'abscisse du point M. Montrer que l'aire de ce
Vx + 1 «^x + 1 équivaut à x + l^Qx + lj .
rectangle EMFI s'exprime en fonction dex.
2. Déterminer l'expression de cette aire, on la notera
d(x). b. Démontrer que, pour tout x ^-1, (|x + lj >X+1.

3. Préciser l'ensemble de définition de la fonction d et la


c. Démontrer la conjecture.
représenter à l'aide d'une calculatrice. Que peut-on pré­
voir pour son tableau de variation ?
4. Conjecturer alors la valeur de x pour laquelle l'aire 0 1. On souhaite établir l'inégalité suivante :
maximale de ce rectangle est atteinte ; conjecturer la quelquesoitxe ]-~;2],x + 2s/4-2x =£4.
valeur exacte. a. Vérifier cette inégalité à l'aide d'une calculatrice. Est­
5. Calculer alors l'aire exacte associée à cette conjecture. elle vraie?
6. On a utilisé GeoGebra et a obtenu : b. Démontrer que, sur l'intervalle ]-«■»,• 2], cette inégalité
est équivalente à :-|x+2^\/4-2x.

2. On définit, sur]-*»; 2], les deux fonctions / et g :


/(x)=-|x + 2 et g(x) = V4-2x.

a. Justifier que pour tout x € ] — oo ; 4/(x)>g(x)équi-


vautà^-jx+2^ >4-2x.

b. Démontrer que, pour tout X€ ]-«»;2]:

|x+2^ >4-2x.

a. Expliquer les différentes c. Démontrer l'inégalité de h question 1.

lignes de commandes.
b. Expliquer, en quoi, ce dernier O On considère les deux fonctions suivantes définies
résultat prouve votre conjecture.
sur]0; + <»( par/(x)=x3+— etg(x)=2x.

a. Conjecturer la position relative des courbes de ces


deux fonctions.
3x + l
b. À l'aide d'un logiciel de calcul formel, démontrer la
27

conjecture.

oro
EXERCICES
Entraînement

<0 On considère les deux fonctions suivantes définies


doivent être optimisées pour avoir la plus grande aire
pour un périmètre de 20 m.
sur R par /(x) = x*4-x2 etg(x) = 2x3.
a. Modéliser le problème de Jean et Edgar à l'aide d'une
a. À l'aide d'une calculatrice, conjecturer la position rela­
fonction dont on précisera l'ensemble de définition.
tive des courbes de ces deux fonctions sur R.
b. Représenter cette fonction à l'aide d'une calculatrice
b. À l'aide du module de calcul formel de Geogebra on a
et conjecturer la réponse au problème : quelle est l'aire
saisi les fonctions représentées ci-dessous Que peut-on
maximale ?
conclure?
c. Justifier que: quelquesoitX€R,25-10x4-x2 >0.
d. Démontrer la conjecture du maximum.
e. Conclure : Edgar avait-il raison de douter que le carré
soit h meilleure solution à leur projet ?

Modéliser des situations


de la vie courante

<0 Jean et Edgar sont enthousiastes : à l'école ils ont 0 Une entreprise du Nord de la France produit et com­
appris les principes de l'écologie et ils annoncent à mercialise des briques artisanales en terre cuite et des
leurs parents qu'ils souhaitent réaliser un « carré-pota­ tuiles. Chaque semaine elle limite sa production à
ger» d'au moins 20 m de périmètre. Leurs parents les 13 tonnes. Elle vend son produit 40 000 € la tonne et son
encouragent mais les préviennent aussi que placer un coût total de production, en milliers d'euros, est modé­
carré-potager en plein milieu du terrain n'est pas sou­ lisé par la fonction C définie pour tout xe[0;13] par
haitable pour préserver les activités habituelles dans le C(x)=x2 + 25X + 36.
jardin. Aussi, ils imposent à Jean et à Edgar que cette par­ a. Conjecturer le bénéfice maximum.
celle potagère soit dans un coin du jardin, comme sur le b. Démontrer la conjecture.
schéma ci-dessous:

Une entreprise fabrique et commercialise un produit


Voisin Q Voisin
30 m G dont la quantité x, exprimée en tonnes, ne dépasse pas
chaque mois 200 tonnes. Son coût total en milliers d'eu­

Potager ros, est modélisé par la fonction C définie par :


10 m
C(x) = -^ x3 - 6, lx2 4- 367,4x 4-108, pour x € [0 ; 200]
Maison Jardin
Voisin
1. Sachant que la tonne est vendue 350 milliers d'euros,
Cabanon montrer que pour tout xg[0;200] on a R(x) = 350x, où
Voisin Q R(x) exprime en milliers d'euros h recette de la vente de
x tonnes de ce produit.
D'emblée Jean dit à Edgar : « Faisons un carré, c'est plus 2. Montrer alors que pour tout xg[0;200],
simple et plus joli ». B(x) = --^x3 4-6,lx2-17,4x-108, oùB(x) exprime en
Edgar, toujours pragmatique, lui répond alors : « oui, je
veux bien, mais le plus important est de planter un maxi­ milliers d'euros le bénéfice de la vente dex tonnes de ce
mum de fruits et légumes ? ». Les dimensions du potager produit.

v/* r»i. viAkir rv rwARMimr


EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d’hier

Gottfried LEIBNIZ est un philosophe et mathématicien qui est resté célèbre pouravoir réfléchi

4 i
aux toutes petites variations qu'il note dx d'une fonction. Cette notation porte son nom.
Le terme « fonction » apparaît tardivement d'abord par Leibniz dès 1673, où l'on trouve
les mots functio etfunctiones (issus du verbe fungor qui signifie « accomplir, remplir une

Wf ____
' charge»), qu'il transforme ensuite en «fonctions» vers
1694. Ses nombreux échanges avec Bernoulli incitent celui-ci
à utiliser également ce terme, qui écrit dans ses mémoires en
1718 :« On appelle ici fonction d'une grandeur variable, une quan­
tité composée de cette grandeur variable et de constantes ». Le terme dès lors est
adopté et à Saint-Petersbourg, Euler en 1734 utilise également cette expression.

En philosophie, Leibniz rédige en 1714 son texte le plus


important, La monadologie. Bien avant la découverte de
l'atome, il conçoit une entité toute petite, qu'il appelle
« monade» qui est une particule élémentaire de ('Univers,
singulière et unique. Pour expliquer cette conception, Leib­
niz utilise la métaphore de l'orchestre : le son produit par
un grand orchestre est composé de l'addition de tous les
sons produit par chaque instrument. Si un seul instrument
s'arrête, le son est différent : tous les sons se superposent
et s'additionnent pour produire le son entendu.

(9 La longueur de la courbe
On se place dans le plan muni du repère orthonormé Ainsi, avecn= 5, on obtient (à l'aide d'une calculatrice
(ù;/ ,j) et on considère la fonction c définie par : Tl-nspire) :

c(x) = Vl-x2.

1. Pour quelles valeurs de x cette fonction est-elle


définie ?
2. Résoudre l'inéquation 1-X2 > 0. Qu'est-ce que ces
solutions permettent de connaître au sujet de la fonc­
tion c?
3. Représenter à l'aide d'une calculatrice la courbe
représentative de la fonction c, en prenant soin de
choisir un repère orthonormé. À quel objet usuel cette
représentation graphique fait-elle penser ?
4. On souhaite démontrer que la courbe de cette fonc­
tion est un cercle de centre 0 et de rayon 1. On désigne par 2n le nombre d'arêtes de la ligne poly­
a. Donner la définition du cercle de centre 0 et de gonale obtenue en prenant les points A, dont les abs­
rayon 1. cisses sont x; = -1 + -, de sorte que Ao = A et A2„ = B.
b. Montrer que, pour tout xe[-l;lj, et tout M de
a. Faire un schéma à main levée reproduisant la courbe
coordonnées (x ; c(x)), on a : OM2 = 1.
ci-dessus et placer Ao, Alf ..., A2n.
c. En déduire la nature de la courbe représentative de b. Combien mesure le segment |A0AjJ ? et le segment
la fonction c sur l'intervalle [-1 ; 1).
|A.A21 ?
5. On peut approcher le périmètre du demi-cercle par c. Combien mesure le segment (AtA/41] ?
la longueur d'une ligne polygonale régulière dont les d. Quelle approximation peut-on en déduire pour le
sommets sont sur le demi-cercle, l'origine étant périmètre du demi-cercle ?
A(-l;0) et l'extrémité B(1 ;0).
EXERCICES
Entraînement

Apprendre à chercher

© La piste d'athlétisme 2. Conjecturer pour cette fonction cl son tableau de


variations sur son ensemble de définition ; son maxi­
Demi-cercle 1 Demi-cercle 2
mum et la valeur en laquelle il est atteint.

Partie D. Algorithme
On a programmé en fron rath import •
def A(l) :
fython un algorithme et y-l*(175-pl*l)
on a obtenu ceci : return y
1. Traduirece programme def maximun(pas) :
1-6
en un algorithme. while A(l)<A(l»pa$) :
Pelouse 175 m 2. Expliquer alors quelle 1-1+pas
est sa fonction. return (1)
Au lycée Moneau, on développe les activités de plein
3. Recopier ce code sur une console et lancer ce pro­
air. Quand arrive le projet de construire pour ce lycée
gramme. Proposer une réponse mesurée à ce pro­
une piste d'athlétisme d'au moins 350 m, l'architecte
blème.
souhaite réserver un plus grand rectangle de pelouse
au milieu de cette piste, comme l'indique le schéma Partie E. Calcul formel
ci-dessus. On a utilisé le module graphique et de calcul formel de
Geogebra, et on a obtenu ceci :
Partie A. Modélisation
1. Au vu des contraintes de ce problème, introduire
deux inconnues utiles au calcul du rectangle de
pelouse et au tour de piste de 350 m.
2. Quitte à renommer l'inconnue, montrer que l'aire d
de la pelouse peut s'exprimer en fonction d'une de ces
inconnues avec l'expression : cl(() = 175C-k(z.
3. Que cherche-t-on à déterminer au sujet de cette
fonction ?

Partie B. Outils algébriques


1. Expliquer la saisie
1. Justifier que le réel / doit vérifier ( > 0 et d(() > 0.
de chacune des quatre
2. Factoriser d(() et résoudre le système :
lignes de commande.
fd(C)>0 2. Qu'apprend-on grâce
V>0
à la troisième ligne de
commande ?
3. En déduire l'ensemble de définition de la fonction d.
3. Conclure sur le pro­
Partie C. Conjecture à l'aide d'une calculatrice blème et sa réponse.
1. Entrer les paramètres de cette fonction dans la
calculatrice (graphique) et la représenter dans une
fenêtre raisonnable à l'aide de la partie A et des fonc­
tionnalités de la machine.

r----------------; --- ---------1


Travail en îlot

^3 0° se donne un rectangle d'aire 1 m2. Quelles e Démontrer la proposition suivante. Soit P un réel
sont les dimensions en mètre du rectangle qui mini­ strictement positif. Le rectangle de périmètre P et de
mise son périmètre ? P2
plus grande aire est le carré d'aire —.
EXERCICES
1 Approfondissement
r

k
+ NUMÉRIQUE
A
Exercices différenciés

Q Course d'orientation
Manon organise une course d'orientation et elle doit pla­
o Origami
Le format A4 des feuilles de papier est le format le plus
cer plusieurs balises dont une en forêt, une au bord du diffusé en Europe et au Japon. Il est ainsi défini :
canal, et une troisième au départ du parcours de santé. • Le format AO correspond à une feuille rectangulaire de
.
23
surface 1 m*1*6
Balise 6
•Lorsqu'on la plie en deux suivant sa longueur, la
Balise 8 moitié obtenue est un rectangle de format Al dont les
dimensions sont proportionnelles au rectangle déformât
Balise 7?
AO.
---------------- M---------- • En réitérant ce pliage en deux suivant la longueur, on
Canal
obtient alors un nouveau format « deux fois plus petit »
(portion rectiligne)
noté A2, puis A3, A4, AS,...
2 340 m
Partie A. Les dimensions
1. Notons L et C les dimensions du rectanqle au format
L C
Manon souhaite minimiser le trajet : AO. Justifier que l'on a les relations :LxC=let-=p
« balise 6 -> balise 7 -> balise 8 »
2
1. Montrer que cette distance peut être modélisée par 2. En déduire alors que les dimensions exactes du rec­
une fonction d définie par : tangle au format AO sont :
d(x) = A712 + x2 + 7(2,34-xf + 1,292. longueur L = 7>/2 m ; largeur C = -Tyr m,

2. a. Que représente* ? Quelle est l'unité dex ?


puis donner un arrondi au millimètre près.
b. Qu'exprime d(x) ? Quelle est l'unité de d(x) ?
3. Calculer les dimensions exactes des formats Al, A2, A3
c. Quel est l'ensemble de définition de la fonction d ?
et A4.
3. À l'aide d'une calculatrice, écrire le tableau de varia­
4. On dit le plus souvent: « les dimensions d'une feuille
tion de la fonction d.
A4 sont 21 x 29,7 ». Expliquer pourquoi.
k. Cette fonction admet-elle un minimum ? Quel est,
semble-t-il, ce minimum ?
5.a. Manon souhaite déterminer ce minimum à l'aide
Partie B. La plus grande boite

d'un programme. Voici ce qu'elle a obtenu : On se pose le problème suivant: «Quelle est la plus
grande boîte, en volume, que l'on peut construire à partir
froa math inport •
d'une feuille de 2 m2, en ôtant les quatre coins comme sur
def d(x) :
y-sqrt(3.71,,2«x,,2)*sqrt((2.34-x),,2*1.29,*2 la figure ci-dessous? »
return y
def minimun_d(pa$) :
x-1
min«d(l)
while (x*pas)<2.34 :
if d(x*pas)<min :
min>d(x-»pas)
x-x+pas
return(min)

Compléter ce programme que Manon ne parvient pas à


écrire. Pour simplifier ce problème, on pose : L = 2 et C = 1.
b. Ce programme n'affiche pas la valeur dex pour laquelle 1. Exprimer en fonction de x le volume V(x) de la boîte.
le minimum est atteint. Modifier ce programme pour que 2. Résoudre l'inéquation x(l-x)(2-x)2*0. En déduire
cette valeur dex soit affichée. l'ensemble de définition raisonnable de la fonction V.
6. Sa sœur lui dit : « il suffirait de placer la balise 7 à 3. En déduire son tableau de variations à l'aide d'une cal­
1 736 m ». Pourtant Manon a trouvé la valeur exacte de x culatrice et trouver son maximum, sur cet ensemble de
qui réalise la distance minimale en « traversant le canal définition.
en ligne droite » : x = 1 736 m + 28 cm. 4. Que peut-on dire du maximum et pour quelle valeur de
Comment s'y est-elle prise ? x est-il atteint pour une feuille de format A4 ?
EXERCICES
Approfondissement

Partie C. Calcul formel étant le réel t) et on la représente à l'aide d'un système


À l'aide de Geogebra, on a d'équations paramétriques :
travaillé cette fonction à
l'aide du module de calcul
y = g(t)
formel et on a obtenu la
capture suivante :

1- Expliquer le lien entre ces deux fenêtres.


2. Expliquer chaque ligne saisie dans le module de calcul
formel 2>/3 + 3
3. a. Justifier que:
3 Pour décrire le tracé d'une courbe paramétrée, on peut
b. Montrer que pour tout x € [0; 1] : regrouper les variations des fonctions coordonnées f et

-|(3x-2V3-3)=l + -^-x g sur l'intervalle I dans un seul et même tableau de varia­


tions.
Par exemple, le« ( » ci-contre est une courbe paramétrée
c. Déterminer le maximum de V sur [0; 1] et conclure.
qui admet le tableau de variations conjointes suivant :

Olympiades^
t to fi ta t3 t4 t5 t6
2'75\
Variations
e On souhaite graver sur des trophées : de/ 1,5
/ 2,25
^*2► 2'^
/(t,)-^

« 2017»
-°'75
à l'aide d'un logiciel permettant de programmer h trajec­ Variations
de g 0.5^ "-0’25--!
toire de la pointe du graveur.
On munit le plan d'un repère orthonormé (t);/, j).

Si x et y désignent respectivement l'abscisse et l'ordon­ En effet, le tracé du « C » commence au point B (instant


née de la pointe du graveur dans ce repère, y ne variera to) et se termine au point C (instant t6).
pas nécessairement en fonction de x sur un certain inter­ 1. Donner les coordonnées de la pointe du graveur aux
valle I. On choisit alors de décrire le mouvement de instants t2 et t5 du tracé de la lettre « ( ».
l'abscisse de la pointe par une fonction f et celui de l'or­ 2. Dresser, de la même façon, le tableau de variations
conjointes de la courbe paramétrée correspondant à la
donnée de la pointe par une fonction g, qui varieront
lettre « y » ci-dessus. Le tracé commence au point C et se
simultanément, mais indépendamment l'une de l'autre,
termine au point D.
en fonction du temps t. L'ensemble des points ainsi tra­
cés est alors appelé courbe paramétrée (le paramètre D'après Olympiades de maths, Besançon, 2017

^*1 tviAkir r» rwvAPiilixe i 04^


INFORMATION CHIFFRÉE ET
STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Les BIG DATA ont envahi notre environnement


médiatique! Chaque fois que nous allons sur les
réseaux sociaux, que nous cherchons une information
sur Internet, ou que nous échangeons des messages,
nous utilisons des outils qui récoltent, enregistrent,
trient toutes les données. Cet ensemble gigantesque
d'information est devenu si volumineux qu'il dépasse
les capacités humaines d'analyse, à l'image du port de
Shanghai (Chine)?
Heureusement, les mathématiques et les algorithmes
sont là pour nous aider !
/

lesindi^pËhsa^sduchapitre

Exercices ]
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités
d'application

Relier effectifs, proportions et pourcentages


O 0*0
Étudier une évolution de prix : variations, pourcentage et taux inverse
o O*©
Comparer deux séries statistiques
o QaQ
• MISE EN ROUTE .*

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Effectifs, effectif total et fréquences 0 L'effectif total d'une série statistique


est 200 et l'effectif associé à la valeur 20
On s'intéresse au nombre de repas pris dans une petite
école par les élèves la semaine de la rentrée : est 50. La fréquence associée à la valeur
20 est :
Nbrede repas 0 1 2 3 4 a. 10% b. 0,25 c. 25% d.0,1
Effectifs 12 10 15 21 32
0 La fréquence associée à la valeur 5
• L'effectif d'une valeur d'une série statistique est le d'une série statistique est 0,2 et son
nombre de fois où cette valeur apparaît dans la série. effectif est 17. L'effectif total a pour
valeur:
Ici, l'effectif associé à la valeur 3 est 21.
a. 3 b. 4 c. 85
• L'effectif total est la somme de tous les effectifs.
Dans le tableau précédent, l'effectif total est de
0 On considère la série statistique sui­
12 + 10+15+21 + 32=90 vante :
• Soit n l'effectif associé à une valeur de la série statis­
Valeur 5 8 9 10 15
tique et N son effectif total. „
Fréquence 0,2 0,1 0,05 0,35
Alors la fréquence de cette valeur est n-
N 15 1
La fréquence des élèves qui ont pris 2 repas est — = -. La fréquence associée à la valeur 15 est :
a. 0,3 b. 0,15 c. 0,1 d.O

C On considère la taille des chemises


d'Élisa : 6-8-8-8-8-10-10-10-10-12.
1. Quelle est la valeur de la médiane de
cette série statistique ?
a. 8 b. 9 c. 10 d. 10,5
■ Moyenne, médiane, quartiles et étendue
2. Que vaut le 1er quartile ?
• La moyenne d'une série statistique est la somme de ses a. 6 b. 8 c. 10 d. 12
valeurs (en tenant compte de leurs effectifs) divisé par
l'effectif total. 0 Paul a eu 12 à son contrôle. La
Le nombre de repas moyen est : moyenne de la classe à ce contrôle est 13
0x12 + 1x10 + 2x15 + 3x21 + 4x32 231 A r, et la médiane 11.
--------------------- “ 2,57.
90 90 On peut affirmer que:
•Après avoir rangé les valeurs de la série statistique par a. Paul est dans la lr* moitié de la classe.
ordre croissant, la médiane d'une série d'effectif: b. Paul est dans la 2d* moitié de la classe.
- impair N = 2k +1 est la fc-ième valeur de la série.
- pair N = 2k est la demi somme de la fc-ième et k + 1-ième 0 L'étendue d'une série statistique est
valeur de la série. 16 et la valeur la plus basse est 4 la valeur
la plus grande de la série statistique est :
L'effectif total est de 90, la 45* et 46* valeur est la
a. 12 b. 14 c. 16 d. 20
même : 3. La médiane est donc = 3.
2
• L'étendue d'une série statistique est la différence entre
0 Jeanne habite dans un petit village en
Savoie. Au début de l'hiver, elle a relevé
la plus grande valeur et la plus petite valeur de la série.
les hauteurs de neige dans son jardin (en
L'étendue du nombre de repas est 4-0 = 4.
cm): 7-3-2-5-1-0-4-8-13-11. La hauteur
moyenne est de :
a. 4 b. 5,4 c. 6 d. 20
rr rv Mvn/r i orn
1. PROPORTION ET POURCENTAGE

r Définition 1 'j
Soit E un ensemble non vide ayant un nombre fini d'éléments et A un sous-ensemble de E.
On note nt et nA respectivement le nombre d'éléments de E et de A.
La proportion d'éléments de A parmi ceux de E est le nombre—.
«E

► Exemple E
Dans la figure ci-contre, nA = 6 et = 20. Donc la proportion d'éléments de
6
A parmi ceux de E est de — = 0,3.

► Remarques
• La proportion est aussi appelée fréquence.
• Une proportion met toujours en jeu deux quantités : nA et n%. C'est pourquoi dans la rédaction on
doit parler de « la proportion d'éléments A parmi ceux de E ». Les deux ensembles doivent obligatoi­
rement être mentionnés.

Propriété 1 'l
La proportion d'éléments de A parmi ceux de E est un réel compris entre 0 et 1.

: Démonstration
I A est un sous-ensemble de E, donc nA =£ r^, on sait que est strictement positif on peut diviser
• chaque membre de l'inéquation parrç. Ainsi — =£ — soit —1. Donc0=s — <1.

► Remarque
La proportion est un réel compris entre 0 et 1 c'est une échelle de faible amplitude, peu pratique
pour l'être humain. Ainsi on change souvent d'échelle en utilisant le pourcentage :

Définition 2 ]
Le pourcentage d'éléments de A parmi ceux de E est — x 100.

Propriété 2
Si on note p la proportion d'éléments de A parmi ceux de E et T le pourcentage d'éléments de A
parmi ceux de E, alors p =

Propriété 3 ]
Soit E un ensemble non vide ayant un nombre fini d'éléments.
Soit A un sous-ensemble de E et B un sous-ensemble de A.
Soit pj la proportion de B dans A et p2 la proportion d'éléments de A
parmi ceux de E.
Alors la proportion d'éléments de B parmi ceux de E est px x p2.
■ COURS

► Méthode F
CALCULER DES PROPORTIONS ET DES POURCENTAGES

1. Une entreprise de 1 200 salariés emploie 90 cadres et 1110 ouvriers. Parmi les cadres, il y a
54 femmes et, parmi les ouvriers, il y a 333 femmes.
a. Quelle est la proportion de cadre dans l'entreprise ?
b. Quelle est la proportion de femmes chez les cadres ?
Chez les ouvriers ? Dans toute l'entreprise ?
2. Au lycée Poincaré, 86% des élèves ont un téléphone portable. Parmi ceux-ci, 40% ont un
Uphone (marque très en vogue de smartphone).
a. Quel est le pourcentage d'élèves qui ont un UPhone parmi l'ensemble des élèves du lycée ?
b. Sachant qu'il y a 1 500 élèves au lycée, combien d'élèves ont un UPhone ?
Comment faire ?
1. On précise quel est l'ensemble étudié E, afin de déterminer le nombre r\ de ses éléments.
Puis dans cet ensemble, on identifie le sous-ensemble étudié A, afin de déterminer le nombre nA.
2. Pour calculer un pourcentage de pourcentage, on calcule chacune des proportions associées
aux pourcentages et on les multiplie.

/ Solution')
l. On peut dresser un tableau à double entrée
a. 2. Le pourcentage des élèves ayant un Uphone
a.
qui clarifie les données de l'énoncé : parmi les élèves qui ont un téléphone est de
40
Cadres Ouvriers Total 40 %, soit une proportion P) = = 0,4.
Femmes 54 333 Le pourcentage des élèves qui ont un téléphone
Hommes parmi l'ensemble des élèves du lycée est de 86 %,
86
Total 90 1110 1200 soit une proportion p2 = — = 0,86.

Il y a 90 cadres dans l'entreprise et 1 200 salariés La proportion des élèves ayant un Uphone parmi
dans l'entreprise. La proportion de cadres dans les élèves du lycée est :
90 p = pj X p2 = 0,4 X 0,86 = 0,344
l'entreprise est = 0,075.
ce qui correspond à un pourcentage de
b. Il y a 54 femmes parmi les 90 cadres. 0,344x100 = 34,4%.
La proportion de femmes parmi les cadres est de b. Notons n le nombre d'élèves au lycée et ni
54
9Ô = °'6- ceux qui ont un Uphone.
Il y a 333 femmes parmi les 1110 ouvriers. Ainsi La proportion des élèves qui ont un Uphone
la proportion de femmes parmi les ouvriers est parmi les élèves du lycée est p = —, donc
333 n, n
“'ïïir0'1 = ï~50ÔCe qU' d°nne
Il y a 54 + 333 - 387 femmes dans l'entreprise, et
ni = 1 500 x 0,344 = 516.
1 200 salariés au total. La proportion de femmes
387
dans l'entreprise est de = 0,3225.

/•mrPArr r» rv.TirTiAiir r\r*Af»iATH/r


P 2. TAUX D ÉVOLUTION ET ÉVOLUTIONS SUCCESSIVES ]

On s'intéresse à l'évolution de prix au cours du temps. Comment calculer le nouveau prix d'un article
dont le prix baisse de 14 % à deux reprises ?

Taux d’évolution et coefficient multiplicateur


Définitions 3]
On considère une quantité initiale VI positive strictement positive et une quantité finale VF.
VF-VI
• Le taux d'évolution de VI à VF est le réel défini par t = ———.
• Le coefficient multiplicateur CM associé à ce taux d'évolution est CM = 1 +1.

► Remarque
• t > 0 signifie que VF > VI, cela exprime une augmentation ; t < 0 exprime une réduction.
• Si t représente le pourcentage d'évolution d'une quantité, alors CM = 1 +
• Lors d'une augmentation (t> 0), CM > 1 ; et lors d'une réduction (t< 0), CM < 1.

Théorème 1
On considère une quantité initiale VI strictement positive et une quantité finale VF. CMi<
Si CM son coefficient multiplicateur, alors VI x CM = VF. VI VF

Evolutions successives et évolution réciproque


Définition 4 'j
Soit une quantité dont la valeur initiale est Vo, avec Vo > 0. Elle subit n évolutions successives à des
taux respectifs tlft2,..., tn et prend respectivement les valeurs VvV2,..., Vn.
Le taux d'évolution t qui permet de passer de Vo à V„ est appelé le taux d'évolution global.
Le coefficient multiplicateur associé à ce taux est appelé le coefficient multiplicateur global.

Théorème 2
Si on note CM,,CM2,...,CMn les coefficients multiplicateurs associés
aux taux tv t2,...,tn alors le coefficient multiplicateur global associé
à ces n évolutions successives est : CM = CMj x CM2 x... x CMn

Définition 5
On considère une quantité et on note t le taux qui permet de passer de VI à VF.
Le taux réciproque de t est le taux t' qui permet de passer de la valeur finale à la valeur initiale.

Théorème 3
Soient une quantité initiale VI (VI > 0) et une quantité finale VF. Soit t le taux qui permet de passer
de VI à VF et CM le coefficient multiplicateur associé à t.
Soit t'le taux réciproque de t, c'est-à-dire le taux qui permet de passer de VF à VI. Alors le coeffi­
cient multiplicateur associé à t' est CM' =
I f
I I

■ COURS
L*__

b CALCULER UN PRIX APRÈS UNE AUGMENTATION OU UNE RÉDUCTION

■ Un verre a un prix de 5 € et une assiette de 3 €. Le prix du verre augmente de 24 % et le prix


de l'assiette baisse de 16 %.
1. Déterminer le coefficient multiplicateur associé à chacune de ces variations.
2. Calculer le prix du verre et de l'assiette après ce changement de prix.
► Comment faire ? t
Le coefficient multiplicateur de chaque évolution est par définition CM = 1 + —.
Le nouveau prix se calcule en utilisant le résultat du cours VI x CM = VF.

^Solution)
1. Le coefficient multiplicateur associé à une 2. La valeur initiale du verre est VI, = 5 ;
augmentation de 24 % du prix du verre est : ainsi on a VIj xCMj = VF,
CM1=1+^=1,24. 5xl,24=VFt, c'est-à-dire 6,2 = VFj
Après une augmentation de 24%, le verre sera
Le coefficient multiplicateur associé à une réduc­ vendu au prix de 6,20 €.
tion de 16 % du prix de l'assiette est : La valeur initiale de l'assiette est VI2 = 3 ;
CM2 = 1- ainsi on a VI2xCM2 = VF2
3x0,84 = VF2, c'est-à-dire 2,52 = VF2
Après une réduction de 16 %, l'assiette sera ven­
due au prix de 2,52 €.
y

b DÉTERMINER UN TAUX GLOBAL D'ÉVOLUTION


--------------------------------------------------------
■ Un article voit son prix augmenter successivement de 10 %, de 6 %, puis de 8 %.
Puis en période de solde, son prix baisse de 16 %.
Quel est son taux d'évolution global ?
À quel pourcentage cela correspond-il? (On donnera deux décimales de précision pour le
pourcentage.)
► Qu'est-ce qu'on demande ?
Trouver le taux global d'évolution associé à 4 variations successives exprimées sous forme de
pourcentages.
► Comment faire ?
Il faut tout d'abord calculer le coefficient multiplicateur associé à chaque taux d'évolution (c'est-
à-dire à chacun des pourcentages fournis par l'énoncé), pour pouvoir calculer le coefficient multi­
plicateur global en les multipliant. Enfin on pourra en déduire le taux global d'évolution.

)> Solution)
Les coefficients multiplicateurs associés aux Le coefficient multiplicateur global est donc :
augmentations successives de 10 %, 6 % et 8 % CM = 1,1 x 1,06 x 1,08 x 0,84 = 1,0578
puis à la réduction de 16 % sont respectivement : Le taux global d'évolution est donc :
CM1 = 1 + ^ = M cm2 = i+A=i,o6 t = CM-1 = 0,0578.
Ce taux global correspond donc à une augmenta­
CM3 = l + A = l,08 cm4=i-^=o,84
tion de0,0578x 100 =5,78%.
k________—_____ y

ILIPARM tviAbi />iiippapp rv/ViVieviAiir


3. INDICATEURS D’UNE SÉRIE STATISTIQUE

Indicateur de tendance centrale


Définition 6
On considère la série statistique (x1# n^, (x2, n2),(xp, np) où xltx2,...,xp sont les valeurs du
caractère étudié et nu n2,...,np les effectifs associés. Alors la moyenne notée x de cette série est
définie par :
n\x\ + n2x2 + •• • + npx>
r\+n2+... + np correspond à l’effectif total

Propriété 4
Soit /j, f2, ...,fp les fréquences associées aux valeurs xvx2,...,xp de la série statistique. Alors :
X = /1X1+/2X2 + ... + /pXp.

Théorème 4 (admis) 1
On considère une série statistique prenant comme valeurs xïtx2,...,xp. On note* sa moyenne.
Quel que soit le réel a, la série statistique prenant comme valeurs :
• X! + a, x2 + a,..xp + a avec les mêmes fréquences a pour moyenne x + a.
• ax},ax2,...,axpavec les mêmes fréquences a pour moyenneax.

► Exemple
Dans une classe la moyenne est de 9. Le professeur décide d'augmenter toutes les notes de 1 point.
Alors la nouvelle moyenne est de 9 +1 = 10.
Dans une autre classe, la moyenne est de 10. Si le professeur augmente toutes les notes de 50 %, il
va multiplier toutes les notes par 1,5 et la nouvelle moyenne sera de 10 x 1,5 = 15.

Indicateurs de dispersion
Définition 7 'l
• On considère une série statistique dont le premier quartile est Qj et le troisième quartile Q3.
Alors l'écart interquartile est égal à Q3 -Qt.
•On considère une série statistique prenant comme valeurs x1,x2,...,xp. On note nl,n2,...,np.
les effectifs associés et x la moyenne de cette série. Alors l'écart type noté a est défini par :
ni(x\ ~-ÿ)2 + n2(x2 - x)2 +... + np(xp - x)2
Oj + . + Hp
Les calculs sont faits à l aide d’une
► Remarques calculatrice, d’un tableur ou d’un
programme en Python L’écart type
• Dans une classe où la moitié des élèves ont 0 et l'autre moitié 20, permet d'avoir une mesure des
alors la moyenne de la classe est de 10 et l'écart type est de 10. écarts entre les ualeurs du caractère
Dans une autre classe où tous les élèves ont 10, alors la moyenne et la moyenne.

est de 10 et l'écart type est de 0.


• L'écart interquartile représente l'écart entre le 1er quartile et le 3e quartile. Il y a environ 50 % des
valeurs (en tenant compte des effectifs) de la série statistique qui sont dans l'intervalle [Qj ; Q3] cet
écart est une mesure de dispersion de la série statistique.
-w/.
I

■ COURS

► Méthode j CALCULER DES INDICATEURS STATISTIQUES AVEC UNE CALCULATRICE

■ On a résumé dans le tableau d-dessous les notes du dernier devoir surveillé :


Note 5 7 8 9 10 11 12 13 14 16 18

Effectif 2 6 2 5 6 2 1 1 4 4 1

Entrer les données dans une calculatrice, puis calculer la moyenne, l'écartinterquartileet l'écart
type de cette série statistique avec une prédsion de 1O~l2 (deux dédmales de prédsion).
Comment faire ?
Dans le module Statistique de la calculatrice, saisir une liste de valeurs, puis calculer les princi­
paux indicateurs statistiques.

/Solution)
On pourra se reporter au cahier d'utilisation des calculatrices en début d'ouvrage

Casio TI-83 Premium CE NumWorks

Ouvrir le module ,tat> J puis Codifier .


Statistique : Statistique

a ess NORMAL FLOTT fil


List 1 Ust 2 u
SÜB kl lia il
1 6 2 « >
5 2
2 7 0 r •
Entrer les 7 6
3 8 2 • >
8 2
4 0 5 • t
valeurs du 9 5 M •
5 10 • 10 6 U 1
caractère (c'est- e 11 2 11 2 U 1
7 12 1 12
à-dire les notes) 1 11 1
8 13 1 13 1 M 4
et les effectifs 3 14 4 IM M M 4
:o ie 4 16 M M 1
assodés : Lui ______ is| _______ l]
18 1
Les notes sont dans
Les notes sont dans List 1 Les notes sont dans L,
Les effectifs dans List 2
Valeurs Vl, les effectifs
Les effectifs sont dans L2
dans Effectifs Ni.

i;a.u SET J dans l'ongletI st*t»|


l_____ J puis dans l'onglet
IVar XList :Listl on obtient:
IVar Freq :Liit2l choisir
Xlist «^ff™™0 iwhtwcj
Xlist correspond aux notes et 1 Doa-•••% *-*•- »>•»• K?
LlsteFré^îLi
Freq aux effectifs. Calculer • 1/»1
effectif t«t»l M
Puis appuyer sur ou» et Xliste correspond aux notes 4
Obtenir les ti-VAHl pour obtenir: »*•*•>* 14
et ListeFréq aux effectifs. »
prindpaux
14 SMI
indicateurs Ccert t»4 > »hii;

statistiques: 4
14
14
1

La moyenne est x-10,53 environ, l'écart interquartile est Qj-Qj = 14-8 = 6 et l'écart type est
c = 3,41 environ.

. -'.--i/X /Miirrnrr rr fT.TifTiAiir


CAPACITÉS « Mettre en relation effectifs, proportions
— x t

Q et pourcentages
■ Pendant une période de soldes, on a interrogé 7 200 personnes dans le cadre d'une
étude marketing :
• 68 % des personnes de l'étude sont des femmes ;
• 75 % des femmes ont effectué un achat dans un magasin ;
• 1152 hommes ont fait un achat.
a. Déterminer le nombre d'hommes et de femmes dans cette étude.
b. Quel est le pourcentage de femmes qui ont effectué un achat parmi les 7 200 per­
sonnes de l'étude ?
c. Combien de femmes ont effectué un achat ?
d. Parmi les 7 200 personnes de l'étude, quelle est la proportion d'hommes ayant
fait un achat ?

► Solution Méthode
a. 68% des 7 200 personnes sont des femmes, donc en —Si nf est le nombre de femmes et n le
notant nr le nombre de femmes et le nombre nombre total de personnes de l'étude,
alors la proportion des femmes dans
d'hommes :
"f "f l'étude est —.
n
7 200 7 200
soit ^ = 7 200x0,68 =4 896.
De plus 100 - 68= 32 % est le pourcentage d'hommes
parmi les 7 200 personnes :
nu 32 . .nu
—-— =-----soit ——
7 200 100 7 200
soit n„ = 7 200x0,32 = 2 304.
Il y a donc 4 896 femmes et 2 304 hommes dans cette
étude.
b. 75% des femmes ont fait un achat et 68% des per­ —> Un petit diagramme au brouillon per­
sonnes de l'étude sont des femmes, donc le pourcentage met de représenter schématiquement la
de femmes ayant effectué un achat parmi l'ensemble situation.
des personnes de l'étude est :
75 68 51 7 200 personnes
100*100 ' 100’ ayant participé à l'étude
Donc parmi les 7 200 personnes de l'étude, 51 % sont
des femmes ayant effectué un achat. 68% femmes
Femmes 75%
c. 75 % des femmes ont fait un achat et ily a 4 896 femmes
d entre elles Ont fait un achat
dans cette étude, donc en note nFA le nombre de femmes
ayant effectué un achat, on écrit : Hommes 1 152 100 - 68
"FA = tUx soit "fa = 4 896 x -^- = 3 672. 32% hommes
4 896 100 100
Donc 3 672 femmes ont effectué un achat.
d. Ily a 7 200- 4 896 = 2 304 hommes dans cette étude. De —La proportion de A dans E fait intervenir
plus on sait que « 1152 hommes ont fait un achat » donc les deux ensembles A et E.
2 304-1 152 = 1 152 hommes n'ont pas fait d'achat. La phrase « 75 % des femmes... » signifie
Ainsi parmi les 7 200 personnes de l'étude, la propor- que le tout, soit l'ensemble E, est l'en­
1152 semble des femmes, et que A est l'en­
tion d'hommes ayant fait un achat est = 0,16.
semble de celles qui ont fait un achat
Q Étudier une évolution de prix :
variations, pourcentage et taux inverse
■ Un commerçant veut revoir sa politique commerciale et avoir une meilleure
compréhension du prix de vente des articles mis en vente.
• CAPACITÉS

1. Le prix d'un article A augmente de 10 % puis il diminue de 10 %.


Son prix final est-il égal à son prix de départ ?
2. Le prix d'un article B augmente de 20 %.
De quel pourcentage son nouveau prix doit-il baisser pour retrouver son prix
initial ? (On demande un résultat avec une décimale de précision.)
3. Le prix d'un article C subit les variations de prix suivantes :
+7 % ; +15 % ; -10 % ; -20 % ; +12 %.
Quel est le pourcentage global de variations ? (On donnera le résultat avec deux
décimales de précision.)

► Solution Méthode
1. Article A —Un petit diagramme au brouillon permet
Le coefficient multiplicateur associé à une augmenta­ de représenter cette évolution.

tion de 10 % est 1 + = 1,1. Le coefficient multiplica­


teur associé à une réduction de 10%estl-^ = 0,9.
x 1,1 x 0,9
Ainsi le coefficient multiplicateur global associé à ces
deux variations est:
CMA = 1,1x0,9 = 0,99
ce qui correspond à un pourcentage de :
(0,99-l)x 100 =-1%, donc le prix a baissé de 1 %. —Nouveau petit diagramme au brouillon :
Le taux d'évolution réciproque
2. Article B est l'inverse de ce coefficient
Le coefficient multiplicateur associé à une augmenta-
multiplicateur :
20
tion de 20 % est CM = 1 + — = 1,2.
Le taux d'évolution réciproque est l'inverse du coeffi­
cient multiplicateur donc CMR = -^- = ^ = 7 = 0,833,
1,2 12 o
ce qui correspond à un taux de: 0,833-1 = -0,167 soit
un pourcentage de-0,167 x 100 ~-16,7%.
Le prix de l'article B doit baisser de 16,7 % pour retrou­ —Un tableau pour clarifier cette évolution :
ver son prix initial. Pourcentage
Prix CM
de variation
3. Article C PI +7% 1,07
Les coefficients multiplicateurs associés aux variations
P2 +15% 1,15
de +7 % ; +15 % ; -10% ; -20% ; +30 % sont respecti­
P3 -10% 0,9
vement : 1,07 ; 1,15 ; 0,9 ; 0,8 et 1,32.
Le coefficient multiplicateur global est donc : P4 -20% 0,8
1,07x1,15x0,9x0,8x1,30 = 1,1517 P5 +30% 1,30
ce qui correspond à un taux de 1,1517-1 = 0,1517 et FIN +15,17 % 1,1517
un pourcentage de 0,1517x 100= 15,17%.
Conclusion : le prix a finalement augmenté de 15,17 %.
• ■
I 1

CAPACITÉS ;
— _z k Comparer deux séries statistiques

il a noté scrupuleusement le nombre de bonbons consommés quotidiennement.


Voici son relevé :
16-12-16-7 -12-7 -5-7 -4-7 -16-4-6-9-5
4_2-5-3-7-3-5-3-5-2-5-4-3-2-4-2
a. Calculer la moyenne, l'écart type, les quartiles et la médiane à l'aide d'une
calculatrice.
b. Quelle est l'étendue de cette série statistique ? Quel est son écart interquartile ?
c. En février, Marcel avait noté également sa consommation de bonbons et il avait
obtenu une étendue de 17 et un écart interquartile de 7. Durant quel mois sa consom­
mation de bonbons a-t-elle eu le moins d'écart ?

► Solution

Casio graph 90+ TI-83 Premium CE NumWorks

I____ fflModif 1er.


Ouvrir le mode I Litt 1
SUB NORMAL
Stat
Pour entrer les
données dans 12
16
une liste, on T
appuie sur: 11

CALC. onglet
Pour afficher
1 GSD QEG ■■■■ 1
les indicateurs IVar XList :Listl‘ vif.cgrww j J2Z
Stats 1 var
statistiques on llVar Frêô -1_____ _ li/WI

appuie sur: ListeFrêq:


On valide Calculer

r> mjsjw»
Il variable • rare
|x -6.19354838
|ox -4.05939257
On obtient : n -31
minX =2
Q1 =3
Med =5
Q3 =7
maxX = 16

a. la moyenne estx-6,19. L'écart type esta-4,06.


• la valeur médiane est la 16e valeur ( puisqu'il y en a 31 en tout) : Me = 5 ;
• le premier quartile est la 8e valeur : Qj = 3; le troisième quartile est la 24’valeur : Q3 = 7.
b. L'étendue de cette série statistique est 16-2 = 14 et l'écart inter quartile est : Q3 - Q3 = 7- 3 = 4.
c. Au mois de février, l'étendue est de 17 et l'écart interquartile est de 7.
Au mois de mars, l'étendue est de 14 et l'écart interquartile est de 4.
Par conséquent, les indicateurs de dispersion du mois de février sont supérieurs à ceux du mois de
mars. Nous pouvons en conclure que Marcel a eu une consommation de bonbons au mois de mars moins
dispersée.
Le coin MEMO

l
Des idées à retenir * I
I
I
I
I
• proportion d'éléments : Pa&iw e = ~ et pg = — x — = —. I
nj nA r\ r\
•0 p 1 ; p est aussi appelé fréquence. I
I
• Le pourcentage est px 100. I
I
I

I
xCM I
• taux d'évolution de VI à VF : t = ——. I
I
VI VF I
• t > 0 augmentation ; t < 0 réduction. a

• coefficient multiplicateur : CM = 1 + t.
a
• t'taux réciproque de t permet de passer de VF a

à VI et CM'= X a
x CM, x CM2 x ... x CM„ a
a
a
a
a
+ ...+np
nixi+ni-x2-______ p^
xpp . „ c c , a
a
moyenne : X =------- ~ ~ ■x = nxi+ nx2 + • ■ •+ Jpxp a
ni+ni + ...+np a
a
a
x moyenne de la série (x1#x2/...,Xp)
a
a
•linéarité de la moyenne:. x+a moyenne de la série (x, + a,...,xp + a) a
a

ax moyenne de la série(axl,axz,...,axp)
a
a
a

a
a
• écart type : mesure la dispersion des valeurs autour de la moyenne. a
I a
• médiane : valeur qui scinde en 2 parties égales la série statistiques. a
I a
• écart interquartile : écart entre le 1* quartileQi et le 3* quartileQ3
a
(environ 50 % des valeurs sont dans l'intervalle [Qi ;Q3J).
I a
I a
i

Des automatismes à av&ir


Pour calculer un pourcentage à partir d une fréquence,
on multiplie celle-ci par 100.

Pour trouver la médiane d une série à caractère


quantitatif discret (par exemple la série de notes : 15 :
13:5:10 ; 12:9:9). il faut ranger les valeurs dans l’ordre Des erreurs à éviter
croissant.
—Attention, un écart type est
Pour trouver la moyenne et l’écart type d’une série à toujours un nombre positif.
caractère quantitatif continu (par exemple la série de
vitesses en km h-1 : [90 ; 100| : [100 :110[. etc.), on prend —> Une fréquence est un nombre

le centre des classes pour valeur de caractère (x,). compris entre 0 et 1 : vérifier les
calculs si ce n’est pas le cas.
EXERCICES
Application directe

b. ayant un accès 5G parmi les élèves ayant un forfait


Mettre en relation effectifs, Internet non bloqué?
proportions et pourcentages 3. Quel est le pourcentage d'élèves ayant un forfait Inter­
net bloqué parmi l'ensemble des élèves du lycée ?
-> voir Capacité O P- 276
Au lycée du Val de Sa romanche, les élèves se répar­
QUESTIONS FLASH tissent de la façon suivante :
O Combien représentent :
Garçon Fille Total
a. 10% de 150? b.30%del000? motorisés 350
5O%de!6O?
c. d. l%de4100?
non motorisés 380

Q Combien représentent : Total 400 1 000

a. 12% de 250? b. 4,5% de 160?


1. Compléter le tableau ci-dessus.
c. 16% de 32? d. 4,32% de 16?
2. Quel est le pourcentage :
a. de filles dans le lycée ?
Dans un grand parc natu­
b. d'élèves motorisés?
rel on a recensé les animaux
c. de filles motorisées parmi les filles du lycée ?
présents. Voici les résultats :
3. Quelle est la proportion de garçons se déplacent à
On donnera les résultats sous
pied :
forme de fractions. Quelle est
a. parmi les garçons du lycée ?
la proportion :
b. parmi les élèves non motorisés du lycée ?
a. de zèbres parmi les ani­
4. Quel est le pourcentage de garçons se déplaçant avec
maux du parc ?
un véhicule parmi les élèves du lycée ?
b. de kangourous parmi les
animaux du parc ?
On a relevé le prix du gazole à une pom pe à Manosque
c. de kangourous parmi les animaux du parc se déplaçant
au 1er janvier de chaque année. On a obtenu les résultats
sur deux pattes ?
suivants :
d. d'éléphants parmi les animaux du parc se déplaçant
sur quatre pattes ? Prix du gazole

Une enquête est réalisée auprès de 1 500 élèves du


lycée qui possèdent un smartphone afin de connaître le
type de forfait internet et le débit dont ils disposent.
On a dénombré 210 élèves ayant accès à la 5G et parmi
eux 20 % ont un forfait Internet bloqué.
375 élèves ont un forfait Internet illimité.
1. Résumer les données de l'énoncé dans un tableau :

Forfait Internet
non Total 1. Compléter le tableau suivant :
bloqué
bloqué
Pourcentage d'augmentation
Nombre d'élèves Année
ayant un accès 5G annuel global par rapport à 2013

Nombre d'élèves 2013


n'ayant pas un accès 5G 2014
Total
2019
2. Quelle est la proportion d'élèves :
a. ayant un forfait Internet bloqué parmi l'ensemble des 2. En janvier 2020 le prix aura augmenté de 7,65% par
élèves ? rapport à 2019. Calculer le prix en 2020.

ÔOA
EXERCICES
Application directe

a.Y
3. a-t-il plus d'hommes inscrits à l'escrime que de
200 salariés d'une entreprise sont répartis suivant
femmes à l'athlétisme ?
trois catégories : ouvriers, techniciens et cadres. L'entre­
b. Quel est le pourcentage d'hommes inscrits à l'escrime
prise compte 120 femmes selon la répartition suivante :
parmi l'ensemble des adhérents ?
Femmes Hommes Total c. Quel est le pourcentage d'inscrites à l'athlétisme parmi
les femmes?
Ouvriers 78 114
Techniciens 36 54
Cadres 24
Étudier une évolution : variations,
Total 80 200
pourcentage et taux réciproque
1. Compléter le tableau.
2. Quel est le pourcentage :
-> voir Capacité O p. 277
a. d'hommes parmi les salariés de l'entreprise ?
b. de cadres parmi les salariés de l'entreprise ?
À L’ORAL
c. de femmes parmi les ouvriers ?
Compléter les phrases suivantes :
d. de techniciens parmi les femmes ?
a. 1,25 est le coefficient multiplicateur associé à une
augmentation de....%.
Le club de sport de l'Olympique Club des Athlètes b. 0,85 est le coefficient multiplicateur associé à une
propose à ses 566 adhérents plusieurs activités : mus­ réduction de....%.
culation (M), athlétisme (A), escrime (E), natation (N), c. 1,8 est le coefficient multiplicateur associé à une aug­
plongée sous-marine (P), cyclisme (C). mentation de....%.
Ily a 107 adhérents à l'activité natation, dont 52 femmes ; d. 0,3 est le coefficient multiplicateur associé à une
75 hommes font de la musculation et ils représentent réduction de....%.
60 % des adhérents inscrits à cette activité. 43 femmes et
39 hommes font de la plongée. Il y a autant de cyclistes w Compléter les phrases suivantes :
que d'adhérents à la plongée, mais parmi ces cyclistes a. Le taux d'évolution associé au coefficient multiplica­
il n'y a que 28 femmes. Il y a autant d'hommes que de teur de 1,37 et....
femmes inscrits à l'athlétisme. b. Le taux d'évolution associé au coefficient multiplica­
1. Compléter le tableau : teur de 0,89 et....
c. Le coefficient multiplicateur associé à un pourcentage
Femmes Hommes Total d'augmentation de 2,3 % est....
Musculation d. Le coefficient multiplicateur associé à un pourcentage
de réduction de 0,7 % est....
Athlétisme 92
e. Le coefficient multiplicateur associé à une augmenta­
Escrime 31 47 tion de 0,6% est....
Natation
Compléter le tableau suivant :
Plongée
Cyclisme Pourcentage Coefficient
Prix initial Prix final
de variation multiplicateur
Total
17 € +14%
a.
2. Quel est le pourcentage de femmes parmi l'ensemble 120 € -20%
des adhérents de ce club ?
b. la proportion d'hommes parmi les adhérents qui pra­ 544 € 0,915
tiquent b musculation ; 11€ 1,237
c. le nombre d'hommes inscrits au cyclisme ;
4€ +7,3 %
d. b proportion de nageuses parmi l'ensemble des
femmes ; 123 € 132 €
e. le pourcentage d'hommes pratiquant l'athlétisme
11€ 9,5 €
parmi l'ensemble des hommes.

1/"» itarzxv*»
EXERCICES
Application directe

2. Écrire un script de cette fonction en Python.


Compléter le tableau suivant en écrivant le calcul
3. Utiliser cette fonction afin de calculer les prix suivants.
que vous avez fait à chaque fois.
a. Le prix d'un article est 76 €, mais son prix augmente de
Pourcentage Coefficient 14 %. Quel est son nouveau prix ?
Prix initial Prix final
de variation multiplicateur b. Le prix d'un article est 250 €, mais son prix baisse de
16 %. Quel est son nouveau prix ?
110 € -18%
47 € +28,2 %
(J) Compléter le tableau suivant (on donnera 2 déci­
850 € 1,915
males de précision).
100 € 0,546
(On a noté CM, le coefficient multiplicateur associé à
20 € 23 € l'augmentation i.)
120 € 105 €
Pourcentage
Variation Variation
CM, cm2 CM global global
1 2 d'évolution
+10% +30%
(y Parmi les réponses proposées, une seule est cor­
recte. Laquelle ?
-20% 1,05
a. Un article coûte 120 €. Après deux augmentations suc­ -5% -3%
cessives de 15 % et 20 %, son prix final est de :
1,08 6%
□ 162 € □ 164.40 € □ 165,60 € 0 35%
0,54 5%
b. Deux augmentations successives de 20% et 10 % cor­
respondent à une augmentation de :
□ 30% □ 1,32 Ü32% Ü3,2%
Q Le primeur du quartier affiche les prix avant promo­
c. Un article dont le prix augmente de 20 % puis diminue
tion (prix au kilogramme) :
de 20% a finalement :
□ pas changé de prix □ gagné 4%
□ perdu 96 % □ perdu 4 %

1,54 € -15%

À L’ORAL

0 Compléter les phrases suivantes :


a. Une augmentation de 16 % suivie d'une augmentation
de 20% revient à une augmentation globale de.... %.
1,95 € -10%
b. Deux réductions successives de 25 % reviennent à une
réduction de_...%.
c. Une augmentation de 50% suivie d'une réduction de
50 % revient à une.... de.... %.

Dans cet algorithme, on veut définir la fonction 2,05 € -22%


prix, qui prend comme argument le réel positif PI et le
réelp :

Fonction Prix(PI,p)
1. Calculer les prix après réduction (au centime près).
PR<_PIX(1+ïoô]
2. Mathilde a acheté 2 kg de bananes, 3 kg de poires et
Renvoyer PR des oranges pour un montant total de 11,88 €.
Fin a. Quelle quantité d'orange a-t-elle achetée ?
b. Quel est le pourcentage de réduction de l'ensemble de
1. Que représentent PI, p et PR dans l'algorithme ? son panier par rapport à un jour sans promotion ?
EXERCICES
Application directe

© Sécurité routière Viticulture


Un producteur viticole fait le bilan de sa production et de
ses ventes. Il a pu établir le diagramme ci-dessous :

a. Quelle formule faut-il écrire en C3 pour obtenir le


pourcentage d'évolution du nombre de tués en 2013 par
rapporta 2012 ?
b. Copier-coller cette formule sur la plage D3:G3. Reco­
pier sur votre cahier les pourcentages obtenus.
c. On souhaite ajouter une ligne consacrée au pourcen­
tage d'évolution par rapport à 2012 :

A B C D EF G
m 20121 |2014| 2015 £23 2017
1 Année
2 Nombre de tués 3842 3427 3557 3616 3738 3684 Les prix des bouteilles sont regroupés par tranches ; ainsi
Pourcentage d'évol.
par exemple, il y a 1 247 bouteilles vendues dont les prix
(par rapport à l'année -10,80%
sont compris entre 20 € et 30 €.
3 précédente)
Dans les calculs qui suivront, le prix de référence de 25 €
Pourcentage d'évol.
désignera les bouteilles dont le prix appartient à l'inter­
4 (par rapport à 2012)
valle (20 ; 30[ (on utilisera la même convention pour les
Quelle formule faut-il écrire en C4, puis en D4 et en E4 ? autres intervalles).
1. À l'aide d'une calculatrice, déterminer le prix moyen et
Recopier sur votre cahier les pourcentages obtenus dans
les cellules précédentes. l'écart type de cette série statistique.
2. Quel est son chiffre d'affaires c'est-à-dire le montant
total de ses ventes?
Dans chaque cas, calculer les pourcentages d'évo­ 3. Le viticulteur souhaite
lution réciproque (on donnera deux décimales de préci­ diminuer les écarts de
sion): prix mais pas son chiffre
d'affaires.
Il décide d'augmenter
de 10 € les bouteilles
dont le prix appartient
à [0 ; 10[ et de diminuer
le prix de 10 € pour les
bouteilles dont le prix
appartient à |40 ; 50|.
a. Déterminer le nouveau prix moyen et l'écart type avec
ces nouvelles valeurs.
b. Les souhaits du viticulteur sont-ils réalisés ?

O Des progrès constants !


Julie est bien décidée à faire
des études universitaires
après le bac pour devenir professeur d'Éducation Phy­
siques et Sportives. Depuis le début de l'année, elle a pro­
gressé dans toutes les matières. Elle décide de faire son
bilan des notes obtenues depuis septembre en mathéma­
tiques (M), en français (F), en anglais (A), en espagnol
(E), en sport (S) et en musique (Mu).

I OOO
EXERCICES
Application directe

M F A
E | S | Mu les grandes bouteilles. La quantité de soda est d'environ
1 litre, mais il n'est pas souhaitable qu'il y ait trop de
Sept. 9-6 11-12-11 6-7 4 14 9
variations sur le volume. Voici les résultats obtenus pour
Oct. 8-11-9 14-12-11 8-10-7 7-9 15-17-18 11-12-18 une heure de production :
Nov. 11-12 12-15 11 6-12-8 17-17-14 10-11-9

Dec. 12-18 14-16 7-11- 8-9 18-17 10-12

Jan. 12-15-14 13-15-16 10-8-11 10-10-10 17-18-16 14-13-12

Fév. 15-18 14-16 10-12 8-12 16-17 14-14

1. À l'aide d'une calculatrice, calculer pour chaque


matière: la moyenne ; l'étendue ; h médiane, le premier
quart)le, le troisième quartile ; l'écart interquartile.
2. a. À l'aide d'un tableur, construire la série des notes de
Julie dans chaque matière, triée par ordre croissant.
b. Retrouver à l'aide de cette série ordonnée h valeur de
la médiane, du premier quartile, du troisième quartile et
de l'écart interquartile pour chacune des matières.
c. Dans quelle matière Julie est-elle la meilleure ?
3. a. À l'aide du tableur, trouver durant quel mois Julie a a. À l'aide d'une calculatrice, entrer les données dans des
eu la meilleure moyenne, toutes matières confondues. listes, puis calculer la moyenne et l'écart type pour cha­
b. Durant quel mois a-t-elle le plus progressé par rapport cune des machines 1 et 2.
au mois précédent ? On donnera des valeurs avec une décimale de précision.
4. Calculer sa moyenne générale, toutes matières confon­ b. Quelle est la machine qui donne les résultats les plus
dues, de septembre à février inclus. réguliers ? Justifier la réponse.
5. À l'aide des questions précédentes, construire un bilan
des notes qui indique pour chaque mois et pour chaque
matière la moyenne de Julie et l'écart type de ses notes Soles de la mer du Nord
Manolo et Roberto reviennent de la pêche. Après la pesée
(g désigne l'écart type et x désigne la moyenne).
de leurs soles ils obtiennent les résultats suivants :
M F A E S Mu Bilan
x = ... x = ...
Sept.
a = ... a = ...
Oct
Nov.
Dec.
Jan.
Fév.
x = ...
Bilan
G = ...

a. Calculer pour chacune de ces séries statistiques la


masse moyenne des soles.
Comparer deux séries statistiques
b. Quel est l'écart type de chacune de ces deux séries
statistiques? Comment peut-on interpréter ces deux
->voir Capacité 0 p. 278
valeurs?
Contrôle de qualité c. Donner l'écart interquartile de chacune de ces deux
Une usine fabrique des sodas de façon artisanale. L'in­ séries statistiques. Ces deux valeurs confirment-elles les
génieur chargé du Contrôle Qualité effectue sur les résultats de la question b. ?
machines 1 et 2 un test sur le volume de soda injecté dans d. Quel pécheur a pris le plus de poisson ?

ÔOZ
EXERCICES
Auto-évaluation X
“♦CORRIGÉS p. 350

Vérifier ses connaissances.

(24) Compléter les propositions. Pour chacune des propositions, dire si


elle est vraie ou fausse et justifier sa
1. On considère un article dont le prix est P. réponse.
Après une augmentation d'un taux t, le prix de l'article estPv
(25) a. Si les effectifs d'une série sta­
Après une nouvelle augmentation d'un taux t', le prix de l'article
est maintenant P2. tistique sont doublés, alors la moyenne
Soit CM et CM' les coefficients multiplicateurs associés aux taux double aussi.
d'évolution respectifs t ett'. b. Si on divise par 2 toutes les valeurs
CMx CM/ correspond au coefficient multiplicateur associé.............. du caractère d'une série statistique,
alors la moyenne reste inchangée.
2. Un article a un prix P. Son prix est modifié en P*. Le taux d'évo­
c. Si la plus grande valeur d'une série
lution du prix de l'article est : t =
statistique est doublée, alors les quar-
3. Cynthia a obtenu les notes suivantes : 9-11-4-6-14-16. tiles restent inchangés.
a. La moyenne de Cynthia est................ d. Avant son contrôle de maths, Paul a
b. Les professeurs ont ajouté 10 % à toutes les notes des élèves. La 13 de moyenne. Il affirme qu'avec un
nouvelle moyenne de Cynthia est................ 13 en maths sa nouvelle moyenne sera
4. L'écart type et l'écart interquartile sont des indicateurs de toujours de 13.
y

Pour chaque affirmation, une seule est exacte. Laquelle ? (Justifier)


I
(2?) 1. Après deux augmentations successives de 10 %
3. Après des variations de +35%, puis-17%, +6,5%
et de 30 %, le prix d'un article a augmenté de : et-2,8 %, le prix d'un article a finalement varié de:
a. 40% b. 1,43 c. 143% d.43% a.+79,71% b.+15,99% c.-6,92% d.-93%
2. Le prix d'un article subit successivement une aug­ 4. Un article coûte 45 €. Son prix baisse de 6,1 %. Quel
mentation de 20% puis une baisse de 20%. Finale­ est son nouveau prix ?
ment, son prix :
a. 43,15 € b. 42,26 € c. 47,75 € d. 44,61 €
a. a augmenté de 4% b. a diminué de 4%
c. n'a pas changé d. a diminué de 0,96 (2®) 1. Le prix d'un article a augmenté 3 fois de suite
3. Après une augmentation de 10 % le prix d'un article de 10 % et 2 fois de suite de 20 %.
est de 100 €. Quel était son prix initial ?
Son pourcentage global d'augmentation est de :
a. 90 € b. 90,91 €
a. 91,66% b. 51,26% c. 38,33% d. 13,90%
c. 110 € d. on ne peut pas savoir
2. Après des augmentations successives de 50 % et de
(2?) 1. Le prix d'un article a augmenté de 31 %. De
20 %, le prix d'un article a finalement augmenté de :
quel pourcentage faut-il qu'il diminue pour retrouver a. 70% b. 80% c. 1,80 d.0,10
son prix avant l'augmentation ?
3. Le prix d'un article subit successivement une aug­
a.-31% b.-23,67% c.-76,33% d.-32,4% mentation de 50%, puis une baisse de 50%. Finale­
2. U ne augmentation de 16%, 8% puis de 30% revient ment, son prix :
à une augmentation globale de : a. a augmenté de 25% b. a diminué de 25%
a. 20,95% b. 1,54% c.54% d. 62,86% c. n'a pas changé d. a diminué de 0,75
\____________________ ________ ______________________ ______ J
A*L f/\ «vizmi />iiiPfArr r» «virviAiir />ninviwp 1 Ofli
EXERCICES
< Algo

Calcul de la moyenne et de lecart type en Python


z
Q Notion de liste en Python
Un groupe d'élèves a obtenu les notes suivantes :
a. Compléter le script en Python ci-dessus, puis
exécuter ce script.
5 ; 10 ; 7 ; 13 ; 5 ; 9 ; 14 ; 15 ; 11 ; 16 ; 11 ; 10 ; 14 ; b. Que faut-il écrire dans la console pour détermi­
7 ; 9 ; 10 ; 15 ; 9 ; 11 ; 7 ; 8. En langage Python, on ner la somme de toutes les notes des élèves ?
utilise une liste :

not««[5 ,1© ,7 ,13 ,5 / ... ,11 ,7 ,8]


Q Calcul de la moyenne des notes
On souhaite écrire une fonction moyenne) ) qui
(pour des raisons de mise en page, on a écrit ici
prend comme argument une liste l (qui correspon­
seulement les premiers et les derniers termes).
dra à la liste des notes) et qui renvoie la valeur de
Pour définir une liste, on utilise les crochets | et |
la moyenne.
à l'intérieur desquels on sépare chaque valeur par
une virgule (ne pas oublier le crochet fermant Fonction moyenne(l)
« 1»!) s somme des valeurs de la liste l
Chaque élément de la liste est identifié par un n <- effectif total de la liste l
indice qui indique sa position en partant de 0 : m<-......
renvoyer m
Indice 0 2 18 19 20 Fin
1 • ••
Note 5 10 7 ••• 11 7 8 def -oyenne(l):
W >
n«len(l)
Le premier indice est 0 ainsi : —i '
• note(0] fait référence à la lre note c'est-à-dire 5 ;
return
• note( 1] fait référence à la 2* note c'est-à-dire 10 ;
•etc.
a. Saisir dans l'éditeur de script fython la liste de a. Compléter l'algorithme précédent sachant que
notes du groupe d'élèves. m représente la moyenne.
b. Lancer le script et, dans la console, sai­ b. Compléter le script en Python, l'exécuter et cal­
sir note[5| puis note[6|. Que représentent ces culer la moyenne des notes des élèves.
valeurs ?
c Quefaut-il écrire pour obtenir la dernière note ?
d. La commande len(note) renvoie le nombre O Calcul de l'écart type des notes
d'éléments de la liste note. Écrire cette instruc­ Pour calculer l'écart type de ces notes, on définit
tion dans h console et vérifier le résultat. la fonction écart ( ) qui prend comme argument la
liste l des notes et qui renvoie l'écart type de ces
notes :
Q Calcul de la somme des notes def ecarF(l)T"
L'algorithme suivant définit la fonction somme) ), -I I
qui prend comme argument la liste l et qui restitue $■0
n«len(l)
la somme de tous les éléments de la liste l :
for i in 1:
Fonction sommeil) s«s+(i-m)*’2
• s=sqrt(s/n)
S 4-0 def somme(l):
return
Pouri parcourant la liste l s=0
S4-S + Î for i in 1:
An Pour s=s+i a. Compléter ce script.
renvoyer s return[__ ] b. Exécuter ce script pour calculer l'écart type de
Fin la liste note.
EXERCICES

Emissions de gaz à effet de serre

On étudie les émissions de gaz à effet de serre tableur en respectant bien la numérotation des
par habitant en Allemagne, France, Luxembourg lignes et des colonnes.
et Royaume-Uni. Recopier ces valeurs dans un

J A t C D
f F G
H 1 J K l

1 Tableau : tmisaion de gaz a effet de terre par habitant


2 Tonne/hatMUnt
3 2ooe 2007 2008 2509 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
4 Allemagne 12.1 113 113 11.1 113 11,5 113 11.7 114 11,1 11.0
5 France •5 83 82 78 79 74 74 74 69 69 69
6 Luxembourg 27.2 25,5 24,8 23.3 24.0 23.2 22.2 20.7 19,4 18.0 17.2
1 7
Royaume-Uni 11.3 11,0 10.6 9,6 9.7 8.9 9,1 M 8.1 7,8 7.4

Source : www.insee.fr

O Utiliser les fonctions statistiques du On vous a donné la moyenne et l'écart-type pour

tableur l'Allemagne afin de vérifier vos résultats.


Calculer la moyenne et l'écart type de l'émission
de gaz à effet de serre pour l'ensemble des années
de 2006 à 2016 pour chacun des pays. On écrira
O Présentation des données à l'aide
d'un autre tableau
les résultats dans les colonnes M et N.
Il est intéressant d'étudier aussi l'émission totale
Indications:
de gaz à effet de serre de chacun des pays.
La moyenne est obtenue en utilisant la fonction
On négligera l'évolution annuelle de la population
du tableur :
de ces quatre pays. On retiendra les données sui­
moyennei plage des cellules). M
vantes :
L'écart type est obtenu en uti­
2 Allemagne: 82 millions d'habitants; France:
lisant la fonction du tableur : l 65 millions; Luxembourg : 600 000 et Royaume-
ECARTYPEPl p lage des cellu les). 4
5
E 0,»
Uni : 64 millions.
Attention ! Dans le tableur, h 6 Recopier le tableau ci-dessous. Quelle formule
fonction ECARTYPEP est diffé- 7
faut-il écrire dans les cellules B12 à B15 ?
rente de ECARTYPE.

O Calculs de pourcentages de variations a. Quelles formules faut-il écrire dans les cellules
Afin d'étudier les efforts fait chaque année par C20 à C23 pour calculer le pourcentage d'évolu­
ces pays, on va calculer le pourcentage d'évolu­ tion annuelle de l'émission de gaz à effet de serre
tion annuelle de l'émission de gaz à effet de serre. en tonnes par habitant ?
On se servira du premier tableau pour écrire les b. Écrire les formules dans les cellules M20 à M23

formules. pour calculer le pourcentage d'évolution de 2016


par rapporta 2006.

t .< ■» XVM I MU
•?«% C4%

22 luiamaourg
•?n
60%
2 5%
•1 7%
2 7%l
3 8%
——
/""L-- ... 1/“\ iLir/sAn .tiali/«iiirrRér rw
EXERCICES
A Entraînement

sauf pendant l'heure du repas. Le chef d'établissement


Indicateurs statistiques souhaite faire un bilan en comparant deux séries statis­
tiques :

0 Étude de la répartition des habitants par ville Relevé 1 du nombre de sms envoyés par les 172 élèves un
lundi avant la modification du règlement :
du Rhône
Il est possible d'obtenir des statistiques du nombre d'ha­
Nombre
bitant par ville sur le site de l'INSEE (l'institut national de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
de SMS
la statistique et des études économiques) www.insee.fr.
Nombre
On s'est intéressé à la répartition des habitants dans les 7 6 2 1 8 6 5 9 14 16 21
d'élèves
villes du département 69.
Voici les principaux indicateurs statistiques obtenus sur Nombre
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
les 278 communes du département 69 : de SMS
Moyenne 6 604 min 67 Nombre
12 7 5 7 10 5 9 11 8 3
Ecart type 32 802 Q1 791
d'élèves
Med 1506
Q3 4 163
Relevé ,du nombre de sms envoyés par les 172 élèves un
max 515 695
lundi après la modification du règlement :

1. Est-il vrai de dire que plus de 75 % des villes ont moins Nombre
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
de 5 000 habitants? de SMS
2. La moyennesemble-t-elleun bon indicateur pour cette Nombre
3 2 1 2 4 3 3 10 13 12 15
étude ? Justifier. d'élèves

O Rapport du jury
On considère les notes obtenues par les candidats à un
examen national en 2019.

2. Le nombre de SMS envoyés en moyenne par élève avant


et après le changement du règlement est-il très diffé­
rent?
3. Les écarts type sont-ils proches ? Interpréter.
Ismaël doit publier un rapport dans lequel il doit com­
menter l'ensemble de ces résultats. Pour s'aider, il a
retrouvé le rapport de 2018 :

Cette année 2018, la moyenne de l'épreuve était de


9,85 soit une hausse de 4,31 % par rapport à l'année Autour de la TVA
dernière. La note médiane est de 9, ainsi presque
la moitié des élèves ont eu une note supérieure ou
© Régis achète des pommes. Le taux de TVA sur cet
égale à 9. L'écart type est de 3,42 ce qui représente
une baisse de 42 % par rapport à l'année dernière. article est de 5,5 %. Sachant que le montant de la TVA est
de 2,75 €, quel est le montant TTC qu'il a payé ?
Que doit écrire Ismaël dans le rapport de l'année 2019 en
s'inspirant du rapport de l'année 2018 : « Cette année © On considère l'algorithme de la fonction suivante :
2019, la moyenne de l'épreuve était de.... »
Fonction tva(prix, taux)
m <— prix x taux
0 Étude des sms Renvoyer m
Dans un établissement scolaire de 172 élèves, on a modi­
fié les règles d'usage du téléphone. Avant l'usage du À quoi correspondent la valeur renvoyée et les arguments
téléphone était toléré, mais maintenant, il est interdit de la fonction ?

ooo
EXERCICES
Entraînement

^3 Que fait cette fonction pttc, que renvoie-t-elle et


3. Pour chacun des prix HT proposés, à combien s'élèvera
le montant de la TVA à ajouter au prix HT si la TVA est à un
que représentent ses arguments ?
taux de 20 % ?
def pttc(prix,taux): 76 € HT ; 145,65 € HT; 3,5 € HT.
p=prix*(l+taux/100) 4. Pour chacun des prix TTC proposés, à combien s'élève
return p le montant de la TVA ajoutée au prix HT si la TVA est à un
taux de 20 % ?
© Un sweat est vendu avec une TVA de 20%. Sybelle 736 € TTC; 1 546 € TTC ; 76 € TTC.

possède une carte de réduction de 5 % et a acheté cet •........................... -....................


article. SAVIEZ-VOUS? La TVA. sigle signifiant « taxe sur
Le montant de la TVA sur sa facture s'élève à 6 €. la ualeur ajoutée ». est un impôt
Quel est le prix de ce sweat sans la réduction ?
indirect sur la consommation : plus les consommateurs
achètent de produits, plus ils payent de taxes. Cette

Q La caisse électronique d'un restaurateur est tombée


inuention française de Maurice Laure (haut fonction­
naire de la direction générale des Impôts) a uu le jour en
en panne. Le taux de TVA qu'il applique à ses clients pour France en 1954 : puis elle a été adoptée dans la plupart
tous ses plats est de 10 %. Un client vient de payer son des pays dans le monde.
addition de 56 €. Le restaurateur se demande par quoi il
doit multiplier 56 pour obtenir le montant HT.
Que peut-on lui répondre ?

0 1. Tortank commercialise des coques de téléphones


portables au prix de 75 € HT.
a. Calculer le prix TTC qu'il devra afficher en magasin.
b. Quel est le montant de la TVA ?
2. Pikachu souhaite acheter un ordinateur à 350 € TTC.
a. Calculer le montant HT de cet ordinateur.
b. En déduire le montant de la TVA.

NOTE
La TVA sur ces articles est de 20 %.

Dans cet exercice on donnera les résultats avec deux


décimales de précision.
O Recopier et compléter ce devis.

La TVA est une taxe calculée à partir du prix hors taxe MERCEDES BENZ CLASSE E Motorisation: E280CDI-177ch
AA-IX BB (m.e.c. le 2309.2014) Kilométrage 187.000 km
(noté HT). Le prix augmenté de la TVA est appelé le prix
CW 1 PXVkI TolliHT m TOU,TTC1
toutes taxes comprises (noté TTC) : c'est le prix affiché
en magasin. La TVA est versée à l'État français (à la fin du Presta Montage sur jante 2.00 14.17 2833 2O\ 1 1
Fort*! aquû&ago
mois, chaque magasin verse à l'état le montant relatif à la
Pneus TURANZA T001 200 104 17 208 34 20*.. 1=1
taxe payée par les acheteurs sur chaque article acheté).
Exemple : un article vendu 200 € hors taxe est assujetti à MO Oûposo Rotule 1.00 1______ Il______ 1 20% 70.00
une TVA de 20% ; alors son prix TTC est le prix HT aug­
P RoWe de direclior 1.00 20 55 20.55 20% l 1
menté de 20%. Son prix TTC est donc de 200x 1,2= 240 € p Rotule de barre 1 00 4550 4550 20% 1 1
et le montant de la taxe est donc de 40 €. Dec ECO-CONTRIB 1 00 2 50 2 50 20% 1II1
1. Pour chacun des prix HT proposés, calculer les prix TTC Geo Contrôle train av 1 00 1 II 1 79 00
lorsque la TVA est de 20 % :
57 € HT ; 350 € HT ; 6,2 € HT. Total HT I I

2. Pour chacun des prix TTC proposés, calculer les prix HT Total TVA I 1

lorsque la TVA est de 20 % :


Total TTC 515.27C
320 € nC ; 50 € nC ; 17,5 € nC.

ér rr nvrur I OÛA
EXERCICES
A Entraînement

Modélisation de problèmes
de la vie courante

£□ O
© ou FAUX

On a fait une étude sur l'orientation des élèves en fonc­


tion de leur âge. On a représenté ci-dessous la répartition
des élèves qui ont déjà un projet d'orientation ainsi que
ceux qui n'en ont pas:

comme étant l'abscisse du point de la courbe ayant pour


ordonnée 0,5. Quelle est la valeur de la médiane ?
b. Le premier quartile est défini comme étant l'abscisse
du point de la courbe ayant pour ordonnées 0,25. Lire sur
15 ans 16 ans 17 ans 18 ans
le graphique la valeur de Qb
Pour chacune des affirmations, dire si elle est vraie ou c. Comment peut-on déterminer le troisième quartile?
fausse en argumentant Faire une phrase pour expliquer et donner sa valeur.
a. 58 % de l'ensemble des élèves ont déjà un projet 3. La boulangère se propose de faire son bilan comptable.
d'orientation. Compléter son travail en justifiant h réponse.
b. Parmi les 15-16 ans, plus des ¥* n'ont pas de projet. a. « La moitié de mes clients ont dépensé plus de »
c. Parmi les 17-18 ans, plus des ¥* ont un de projet. b. « Un quart des clients dépensent moins de ....€. »
d. Parmi ceux qui n'ont pas de projet, près de 69 % ont c. « Le jour de la fête à la viennoiserie, si la boulangère
16 ans au moins. incite tous ses clients à acheter en plus une viennoiserie
à 1 € alors la moitié de ses clients aura dépensé au moins
O Vu dans les médias...
SOUTIEN A LA MOBILISATION Ce diagramme circulaire a
été diffusé sur une chaîne
d'information.
Que peut-on en penser ?
Justifier.

0 La boulangère qui souriait


La boulangère se lance dans une étude des montants
dépensés par ses clients. Elle a établi le tableau suivant
des montants dépensés par clients :
On place un capital C à un taux de t % d'intérêts
Montants annuels. On souhaite calculer le montant du capital après
(en €)
10; 1,5| n.5,-31 [3;5[ 15;101 [10;15| |15;25)
n années.
Effectifs 97 152 31 53 128 123 a.
l. Calculer le coefficient multiplicateur associé une
Fréquences augmentation det %.
Fréquences b. En déduire le coefficient multiplicateur associé à n
cumulées augmentations successives det %.
croissantes
c. On note D le capital après les n augmentations succes­
1. Calculer les fréquences et les fréquences cumulées sives de t% du capital C. Exprimer D en fonction de C, t
croissantes. et n.

'JAA
EXERCICES
Entraînement

2. On souhaite écrire un algorithme pour calculer auto­ © Taille des bébés


matiquement D à partir de C, t et n. On va appeler capital
Une clinique fait une étude sur la taille des enfants âgés
la fonction qui admet C, t et
Fonction capital(C,t,n) de 2 ans. Voici les résultats :
n comme argument et qui
D«-............
renvoie D :
Renvoyer D
a. Compléter l'algorithme :
Fin
b. Compléter h définition
en Python de cette fonc­ def capital(C.t.n):
tion capital : D»C*I I
c. Utiliser la fonction pré­ return D
cédente pour calculer le
montant d'un capital de 10 000 € après 10 ans au taux
annuel de 3%.
3. On souhaite maintenant déterminer le nombre d'an­
née n au bout desquels le capital, placé au taux de t%
annuel double. 1. Compléter le tableau ci-dessous :
Fonction doublefC,t)
a. Compléter la fonction
D«-C Taille (en cm) [75 ;80[ [80 ;85[ |85;90[ 19O,1O5|
suivante qui prend C et t
0
comme arguments et qui Centre de la classe 77,5
TantQue D<..............
renvoie p le nombre d'an­ D<-capital(D,t,l) Effectif
née qu'il faut pour que le p<-p + l
capital C dépasse pour la Fin TantQue INDICATION
première fois la valeur 2C. Renvoyer p
Le centre de h classe |o ; 6[ est —y. FFC signifie fré­
b. Compléter le script
def doiible(C,t): quences cumulées croissantes.
Python qui code l'algo­
D=C
rithme du a. : p«e 2. Calculer la moyenne et l'écart type de cette série sta­
c. Afin de vérifier le pro­ while D<l I: tistique en prenant comme valeur du caractère de chaque
gramme en Python, utili­ O-capital(D, t,l)
classe le centre de la classe.
p=p*l
ser la fonction double en 3. Voici le graphique des fréquences cumulées croissantes.
return Q
Console pour déterminer
au bout de combien d'année un capital de 10 000 € placé
à 3% double.

0 Tableur et facture
Rémi doit régulièrement compléter des factures dans un
tableur. Il souhaite écrire des formules afin d'automati­
ser les calculs.
1. Quelle formule faut-il écrire :
a. en F2 pour calculer le montant HT (hors taxe) des
170 piles AAA ?
b. en G2 pour calculer le montant de la TVA des 170 piles
AAA? a. Donner les coordonnées des points A, B, C, D et E.
c. en H2 pour obtenir le montant total TTC ? b. Reproduire ce graphique sur une feuille de papier milli­
2. Copier les cellules de h plage (F2:H2) et les coller dans métré avec comme unité 5 cm de taille pour 2 cm sur l'axe
la plage ( F3: H 7). Puis dans les cellules F8, G8 et H8 pour des abscisses et 15 cm sur l'axe des ordonnées pour h
obtenir respectivement les totaux des montants HT, des fréquence 1.
montants provenant de la TVA et des montants TTC. c. Déterminer graphiquement la médiane et les quartiles.
A 6 c 0 fi F G H 4. Vrai ou faux ? Justifier.
prix taux
***« artkle
unitaire TVA
quantité
Ml TVA ne
a. « Plus de % des enfants ont une taille supérieure à
PG1234 pila AAA 2.35 < 20.0% 120 84 cm ».
PG 1235 p4l< R45 3.56 < 20.0% 20
b. « la moitié des enfants ont une taille supérieure à
VCM669 •au de source 0.34 ( 54% 450
PE 1738 Ou rr»n<fal< 0.46 € 54% 250 81 cm».
RT364S CAnaltoni O.^Rf S S% 60
L.uu. i™
• *C4/«A j ce r < ck ••
EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d’hier

Et voici un phénomène étonnant : comment en diminuant de 10% les salaires de chacun


des employés, on arrive à une augmentation du salaire moyen calculé pour l'ensemble du
personnel. Imaginons une entreprise avec 1 000 techniciens à 1 000 €/mois et 100 cadres à
2 000 €/mois. Le salaire moyen est de 1090 €/mois. Suite à une restructuration, elle n'em­
ploie plus que 100 techniciens à un salaire réduit à 900 € et toujours 100 cadres, mais avec
un salaire diminué à 1 800 €. La moyenne est donc désormais de 1 350 €/mois. Magique ?
Non, ce phénomène s'appelle paradoxe de Simpson, du nom du statisticien Edward Simpson
qui a décrit en 1951 cette discordance des résultats selon que l'on étudiait un sous-groupe
ou le groupe global. Les statisticiens écossais et britannique : Yule (1871-1951) et Simpson
(né en 1922) suggèrent pour éviter ce paradoxe d'utiliser des groupes de taille homogène.
On se propose d'étudier ce phénomène et l'impact de la taille du groupe sur les résultats.

Le paradoxe de Simpson ainsi derrière la quantité 10% «se cachent» deux


Partie A. Étude de deux traitements autres quantités implicites : le nombre d'élèves mesu­
Le Dr Joanna Maksud étudie l'effet de deux traitements rant plus de 1,90 m ET le nombre total d'élèves au lycée,
sur ses patients. Elle a obtenu les résultats suivants : a. Compléter le tableau ci-dessous :

Pourcentage Élèves Pourcentage


Total Guéri Malade Casn’ 1 mesurant plus Total d'élèves de plus
de guérison
de 1,90 m de 1,90 m
Traitement A 180 241
Lycée Alain 100 1000 10%
Traitement B 259 228
Lycée X 300 1000
Compléter le tableau. Quel traitement préconiser ? Lycée Alain+X

Partie B. Division de l'étude en deux sous-groupes Dans ce tableau le pourcentage des deux lycées cumu­
Le Dr Arnold Mint a repris les travaux du Dr Maksud et lés est conforme à « l'intuition première ». Nous allons
a différencié les résultats selon le sexe des patients : voir qu'il en est tout autrement dans ce qui suit.
b. Compléter le tableau ci-dessous :
Groupe Pourcentage
Guéri Malade
des hommes de guérison Élèves Pourcentage
Traitement A 30 16 Casn0 2 mesurant plus Total d'élèves de plus
de 1,90 m de 1,90 m
Traitement B 253 210
Lycée Alain 100 1000 10%
Groupe Pourcentage Lycée X 3 000 10000
Guéri Malade
des femmes de guérison
Lycée Alain +X
Traitement A 150 225
Traitement B 6 18 c. Compléter le tableau ci-dessous :

Élèves Pourcentage
a. Compléter les deux tableaux.
Casn0 3 mesurant plus Total d'élèves de plus
b. Quel traitement va préconiser le Dr Mint ? de 1,90 m de 1,90 m
Partie C. Deux poids, deux mesures Lycée Alain 100 1000 10%
Un pourcentage est une quantité qui concerne Lycée X 30 100
2 valeurs : si l'on dit qu'il y a 10 % des élèves du lycée
Lycée Alain +X
Alain qui mesurent plus de 1,90 m, alors 10% a été
obtenu en calculant : d. Comment expliquer les résultats des questions b.
nombre d'élèves mesurant plus de 1,90 m et c. ? Que proposeriez-vous pour mettre d'accord les
----------------- ü LTziL------ 4“7--------------- X 100,
nombre d elevesau lycee deux médecins des parties A et B ?
EXERCICES
Entraînement

Travail en îlot

O Poésie chiffrée
On a retrouvé un texte surprenant :

Hvnqrsk hne mf pvskfxsr, w m'vpier on qdrnw laasr,


Fn tvnlare on hvmrdm, kedhkrprsk gr p'fhhdroh ;
Gr yevprsr fn afhfeo prh erxfeoh hne mf ymfdsr,
Ovsk mr kfimrfn lafsxrfsk hr orevnmr w prh ydroh.
Dld xevsor mr umrnqr fnw qfxnrh rlnpfskrh ;
Dm hreyrskr, rk h'rsuvslr rs ns mvdskfds vihlne ;
Mf mr mfl dppvidmr rkrso hrh rfnw ovepfskrh
Vn m'rkvdmr on hvde hr mrqr ofsh m'fcne.
Fn hvpprk or trh pvskh Ivnevssrh or ivdh hvpierh,
Mr lerynhlnmr rslve grkkr ns oresdre efzvs ;
Rk mr lafe qfyvernw or mf erdsr orh vpierh
Pvskr, rk imfsladk orgf mrh iveoh or m'avedcvs.
Lryrsofsk, h'rmfslfsk or mf umrlar xvkadbnr.
Ns hvs ermdxdrnw hr eryfso ofsh mrh fdeh :
Mr qvzfxrne h'feerkr, rk mf Imvlar enhkdbnr
Fnw oresdreh iendkh on gvne prmr or hfdskh h/slrekh.
Pfdh f Irh ovnw kfimrfnw pvs fpr dsoduurerskr
S'ryevnqr orqfsk rnw sd lafepr sd kefshyvekh ;
Gr îvskrpymr mf kreer fdshd bn'nsr vpier reefskr
Mr hvmrdm orh qdqfskh s'rlafnuurymnh mrh pvekh.
Or Ivmmdsr rs Ivmmdsr rs qfdsyvekfsk pf qnr.
On hno f m'fbndmvs, or m'fnever fn tvnlafsk,
Gr yfelvneh kvnh mrh yvdskh or m'dpprshr rkrsonr,
Rk gr odh : Snmmr yfek mr ivsarne sr p'fkkrso. Lamartine peint par Decaisneen 1839
Les lettres ont toutes été permutées. En utilisant le tableau des fréquences des lettres dans la langue française
ci-dessous, et en les comparant aux fréquences d'apparition des lettres dans la poésie cryptée, retrouver le texte
original de la poésie.

Fréquence d'apparition des lettres dans la langue française

1/"» imparm • viau Aaaarrnér r* ev*»i»TiAiir AP4>s*r\invrwr I A AO


EXERCICES
1 Approfondissement + NUMÉRIQUE

Exercices différenciés

O La droite de Mayer 'Hutûire Cette façon de modéliser un


Avant de voter le budget pour le développement des nuage de points dont l'allure glo­
infrastructures, une grande ville souhaite prévoir le bale semble rectiligne a été utilisée par Johann Tobias
nombre de touristes qui vont visiter la ville en 2020. Mayer mathématicien, cartographe et astronome alle­
mand du XVIII* siècle afin d étudier la libration lunaire.
On connaît l'historique de la fréquentation touristique :
Ses tables de la Lune ont permis aux navigateurs de
faire le point avec une précision de l'ordre d'un V> degré
Année xf 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
et résolvent ainsi le problème de mesure de longitude
Nombre de indispensable en haute mer.
touristes yt 42 43 46 49 51 54 56 60
(en milliers)

1. Représenter dans un repère du plan, d'unité 2 cm pour


une année en abscisse et 1 cm pour 1 millier de tou­
ristes en ordonnée les points de coordonnées (xy, y,) du
tableau précédent.
On placera donc le point de coordonnées (2012,-42) puis
le point de coordonnées (2013; 43)... On a tracé ci-contre
les deux premiers points.

Q Moyenne en Python
Pour entrer une série de valeurs en fython, on utilise une
liste. Une liste est définie en ouvrant un crochet | puis
chaque terme est séparé par une virgule, et après le der­
2. On découpe la série statistique en deux moitiés :
nier terme on ferme le crochet ].
1'* moitié : 2* moitié Exemple : pour entrer les valeurs suivantes : 10 ; 17 ; 8 ;
Année xt 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 3 ; 15 ; 17 ; 8 dans une liste nommée l on écrira :

Nombre de :i*(ie,17,8,3,15,17,8]
touristes 42 43 46 49 51 54 56 60
(en milliers) 1. Dans h console de Python, entrer la liste l contenant
les valeurs suivantes : 13 ; 17 ; 15 ; 13 ; 12 ; 8 ; 19 ; 9 ; 5 ;
Soit xA la moyenne des quatre années de la première 8 ; 6 ; 10 ; 10 ; 12 ; 14 ; 15 ; 6 ; 12
moitié et yk la moyenne des quatre nombres de touristes 2. Pour déterminer la somme des valeurs de la liste l on
de la première moitié. utilise la fonction sum qui prend comme argument la liste
Calculer xA et t/A puis placer le pointA(xA,t/A)sur le gra­ contenant les termes à additionner. Utiliser la fonction
sum dans h console pour déterminer la somme de toutes
phique.
3. Soit Xb la moyenne des quatre années de la seconde les notes de la liste l.
3. Il est possible de déterminer le nombre de termes
moitié et yB la moyenne des quatre nombres de touristes
contenu dans une liste en utilisant h fonction len qui
de la seconde moitié.
prend comme argument h liste dont on veut connaître le
Calculer xB et t/B puis placer le point B(xb,//b) sur le gra­
nombre de termes. Utiliser la fonction len dans la console
phique.
pour déterminer le nombre de valeurs contenues dans la
4. Déterminer une équation de la droite (AB), appelée
liste L
aussi droite de Mayer, puis tracer cette droite. 4. En déduire le calcul de la moyenne dans la console.
5. On admet que le nombre de touristes en 2020 est l'or­ 5. On souhaite automatiser cette tâche en créant une
donnée du point de (AB) d'abscisse 2020. Déterminer fonction moyenne qui prend comme argument la liste des
cette ordonnée. valeurs dont on souhaite calculer la moyenne et qui ren­
6. Toujours à l'aide de la droite (AB), à partir de quelle voie la moyenne. Créer cette fonction en s'inspirant des
année le nombre de touristes va-t-il dépasser 100 000 ? questions précédentes.
EXERCICES
Approfondissement

1. Commencer par définir la liste l des âges et la liste e


Du grain à moudre pour les costauds
des effectifs.
Partie A. Données en vracs
2. Pour calculer h moyenne en tenant compte des effec­
On étudie l'âge des candidats à un concours administra­
tifs, on utilise l'instruction :
tif. Avant d'étudier une série de valeurs de grande taille,
on s'exerce avec une petite série pour mettre en place les m=np. average( 1, weights=e)|
commandes afin d'obtenir les principaux indicateurs sta­
Saisir cette instruction dans la console. Que vaut la
tistiques à l'aide de la bibliothèque Numpy de Python.
moyenne des âges de la série statistique ?
1. Entrer la liste des âges dans la console Python :
3. Le calcul de l'écart type se fait avec la fonction np.std.
1= [22,23,27,31,19,18,30,32,33]) Mais cette fonction ne permet pas de prendre en compte
les effectifs. On utilise la formule du cours :
2. a. La plus petite valeur de la série s'obtient à l'aide de
écart-type =
la fonction min. Que renvoie en tapant min(l) dans la
console ? Vérifier ce résultat en identifiant la plus petite ni (*i - m)2 + n2(x2 - m)2 +... + np(xp - m)2
valeur de la série statistique.
n
b. Trouver l'instruction pour obtenir la plus grandevaleur
où xvx2,...,xp représentent les valeurs de h série et
de la série et vérifier le résultat.
c. En déduire l'étendue de la série statistique. n1,n2,...,np les effectifs associés, m la moyenne et n l'ef­
3. Pour obtenir les principaux indicateurs statistiques fectif total.
avec Numpy, on met en mémoire toutes les fonctions de On remarque que
la bibliothèque Numpy en écrivant «import numpy as ni (x, - m)2 + n2(x2 -mf +...+ np(xp -
np ». Cela signifie que toutes les instructions de h biblio­
~ n
thèque Numpy seront accessible en saisissant le préfixe
np suivi de la commande choisie. représente la moyenne des valeurs Xi - m, x2 - m, ...,

a. On trouve la moyenne à l'aide de la fonction np.ave- Xp-o? associées aux effectifs Oi, o2, ..., np.

rage(l). Saisir cette instruction, quelle est la moyenne Ainsi v est h moyenne des valeurs de la liste (l-m)‘*2
des âges obtenues ? associés aux effectifs e.
b. Voici les instructions et leurs significations : a. Définir 12 la liste (l-m)**2. Quelle instruction faut-il
taper dans h console pour obtenir la valeur de v ?
Indicateurs Instructions Résultat
b. L'écart type est obtenu en calculant 4v. La fonction
écart type np.std(l)
racine carrée est accessible en lisant h bibliothèque
médiane np.median(l)
math.
1er quartile np.percentile(L25,interpolation='lower')
Lire la bibliothèque math dans la console en tapant
3* quartile np.percentile(l,75,interpolation='lower') « from math import * » et en déduire la valeur de l'écart
type.
Recopier le tableau et compléter la colonne résultat.
c. On va maintenant construire une fonction ecartype qui
c. Quelle est la valeur de l'étendue ?
va automatiser l'ensemble des instructions précédentes.
d. On crée une fonction etendue qui prend en argument
La fonction ecartype va prendre comme argument les
une liste de valeurs et qui renvoie l'étendue. Compléter le
listes l et e et renvoie l'écart type de la série statistique
script en Python qui définit cette fonction :
où l contient les valeurs de la série et e les effectifs asso­
1»[22,23,27,31,19,18,30,32,33] ciés. Compléter la fonction ecartype ci-dessous :
def etendue(l):
aaniin(l) import numpy as np
b»r~ i
import math as math
def ecartype(l,e):
return e
m=np.average(l,weights=e)
v=np. averaeed I. weiehts=e)
e. Lancer le script et exécuter la fonction etendue en
ecart=math. sqrt(l~D
prenant l comme argument. Le résultat est-il correct ?
returni I
Partie B. Moyenne et écart type
Exécuter le script Python et dans la console, puis l'utiliser
>•

18 19 20 21 22 23 24
o

pour calculer l'écart type de la série statistique.


Effectifs 7 28 32 57 14 8 21

/"'L t/\ uir/snn.TiAM/•mrrnrr rvrv.virvi/Mir OAr


PROBABILITÉS
SUR UN ENSEMBLE FINI

Exercices 1
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités
d'application

Calculer des probabilités lors de lancers de dés


O o o
Calculer des probabilités lors de lancers de pièces
o OO
Calculer des probabilités lors de tirages dans une urne
o 3

Calculer des probabilités à partir des fréquences observées


pour des phénomènes de la vie courante o QaQ
Calculer des probabilités pour des expériences aléatoires
à deux ou trois épreuves o QàQ
_______________ À
• MISE EN ROUTE

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Déterminer l'univers d'une expérience aléatoire O Déterminer l'univers des


expériences aléatoires ci-dessous :
Le mot aléatoire signifie : « soumis au hasard ».
Pour déterminer l'univers d'une expérience aléatoire, il 1. On lance un dé cubique
faut prendre en compte toutes les issues que l'on peut ob­ équilibré.
tenir en réalisant cette expérience. 2. On lance un dé équili­
On ne peut pas prévoir le résultat. bré à douze faces.
3. On lance une pièce de
monnaie équilibrée.
4. On tire un jeton au hasard dans une
urne qui contient des jetons numérotés
de 1 à 10 ; ceux numérotés de 1 à 6 sont
ronds et les autres sont carrés.
5. On choisit un élève au hasard dans un
lycée et on s'intéresse à son niveau de
classe (2de, lre, Tle) et à sa langue vivante
A (anglais, allemand, espagnol).

0Un joueur a fabriqué un dé cubique


■ Calculer des fréquences
truqué. En lançant un très grand nombre
• On commence par déterminer l'univers de l'expérience de fois ce dé, il obtient les fréquences :
aléatoire.
• On utilise la propriété : « La somme des fréquences de Face 1 2 3 4 5 6

toutes les issues formant l'univers est égale à 1 ». Fréquence 0,16 0,23 0,19

1. Sachant que la fréquence de la face 2


(respectivement de la face 4) est le double
(respectivement le triple) de celle de la
face 1, déterminer les fréquences d'appa­
rition des faces 1, 2 et 4. On désigne parx
la fréquence d'obtenir 1.
2. Déterminer la fréquence d'obtenir un
nombre pair.
3. Déterminer la fréquence d'obtenir un
nombre supérieur ou égal à 5.

Q On considère une roue de


■ Calculer intuitivement des probabilités loterie équilibrée. On fait
On détermine les issues qui sont favorables à l'événement tourner la roue et on ob­
et on calcule leur probabilité. serve le numéro repéré.
Ensuite, on les additionne pour déterminer la probabilité 1. Déterminer l'univers de
de l'événement. cette expérience aléatoire.
2. Est-ce que chaque secteur
à la même probabilité d'apparaître ? Jus
tifier.
3. Déterminer la probabilité d'obtenir un
nombre impair.
/"•L--*-. rii mn iim ruerumi r nui O/V»
COURS

^^^^^^^^^^^TTvocabulaire des probabilités

o Univers et événement
Définitions 1 'l
On appelle expérience aléatoire une expérience dont on ne peut prévoir le résultat.
On appelle univers, noté Q, l'ensemble de toutes les issues possibles de cette expérience.
On appelle événement, toute partie (ou sous-ensemble) de l'univers Q.
On appelle événement élémentaire de Q, toute partie de l'univers Q ne contenant qu'un seul
élément (on les appelle des singletons).
Soit A un événement et co un élément de A, on dit alors que œ réalise l'évènement A. \\
Q est appelé l'événement certain
► Exemple « lancer d’un dé » < etc événement impossible. J
On lance un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 à 6, puis on note le nombre sur sa face
supérieure. Cette expérience aléatoire a 6 issues et son univers estQ = {l;2;3;4;5;6}.
L'événement A « obtenir un nombre impair » est l'ensemble A = {1 ; 3; 5}.
L'événement « obtenir 5 » est l'événement élémentaire {5}.
L'événement « obtenir 0 » est l'événement impossible et l'événement « obtenir un nombre entier
compris entre 1 et 6 » est l'événement certain.

Définition 2
On appelle événement contraire de A dans Q, l'ensemble, notéÂ, des éléments
de Q qui n'appartiennent pas à A. A est appelé le complémentaire de A dans Q.
fi =0; 0=12
► Exemple « lancer d’un dé » (suite)
L'événement contraire de A est l'événement « obtenir un nombre pair» : Â = {2;4;6}.

Réunion et intersection d’événements


Définitions 3^
Soit A et B deux événements d'un même univers Q.
La réunion dessous-ensembles A et B, notée AuB (se lit« A union B»),
est appelé l'événement « A ou B ».
L'intersection des sous-ensembles A et B, notée A nB (se lit « A inter B »),
est appelé l'événement « A et B ».

► Remarques
L'événement A u B est réalisé si au moins l'un des événements A OU B est réalisé.
L'événement A n B est réalisé si les deux événements A ET B sont réalisés en même temps.

Définition 4
Soit A et B deux événements d'un même univers Q. Les événements A et B sont dits
incompatibles si leur intersection est vide c'est-à-dire si A nB = 0.

► Exemple « lancer d’un dé » (suite)


L'événement « Obtenir un nombre supérieur ou égala 3 »est l'ensemble B = {3 ;4;5;6}.
AuB = {1;3;5}u{3;4;5;6} = {1;3;4;5;6} et AnB = {3;5}.
L'événement « Obtenir 1 » est l'ensemble C= {1}. Les événements B et C sont incompatibles.
b SAVOIR DÉCRIRE L'UNIVERS D'UNE EXPÉRIENCE ALÉATOIRE
À
■ On considère une urne qui contient des jetons numérotés de 1 à 10 dont les jetons numérotés
de 1 à 3 sont jaunes, ceux numérotés de 4 à 8 sont bleus et les autres rouges.
Tous les jetons sont indiscernables au toucher.
L'expérience aléatoire consiste à tirer un jeton de cette urne afin de regarder sa couleur et son
numéro.
1. Décrire l'univers de cette expérience.
2. Déterminer l'ensemble correspondant à chacun des événements :
• B « obtenir un jeton bleu ».
• P « obtenir un jeton avec un numéro pair ».
• BnP et traduire par une phrase cet événement.
3. Déterminer l'ensemble correspondant à B.
4. Les événements B et P sont-ils disjoints ? Justifier.

Que cherche-t-on ?
Déterminer les ensembles correspondants aux événements donnés.
Savoir utiliser le vocabulaire « événement contraire » ; « intersection d'événements » ; « événe­
ments disjoints »
Comment s'y prendre ?
On réalise un tableau ou un diagramme de Venn afin de déterminer toutes les issues possibles de
cette expérience aléatoire.

^Solution y
1. On s'intéresse à la couleur du jeton tiré et à son numéro afin de
regrouper les issues.
L'univers est donc l'ensemble :

Il contient 10 issues possibles.


2. L'événement B « obtenir un jeton bleu » correspond à l'ensemble :
; B7 ; Bg}.
B — {B4 ; B$ ;
L'événement P « obtenir un jeton avec un numéro pair » correspond à l'ensemble:
P = {Ji ; B4 ; B6 ; B« ; Rio }■
L'événement B r>P correspond à l'ensemble:
BnP= {B4 ;B§ ;Bg ;B; ; Bg} <“'» {;B4 ;B$ ;B8 ,*Rio} — ,*B6 ;B8}.
Cet événement signifie « obtenir un jeton bleu portant un numéro pair ».
3. L'événement B correspond à l'ensemble :

4. L'événement B nP correspond à l'ensemble :


B r»P= {J) ; J2 ; J3 ;R9 ;Ri0}r>{J2 ;B4 ;B6 ;B8 ;Rio}= {J? J Rio
B nP n'est pas vide, B et P ne sont pas incompatibles.

ÔAA
2. DÉFINIR UNE LOI DE PROBABILITÉ

On lance n fois un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On observe la fréquence/^
d'apparition de l'événement « obtenir la face 5 ».
On place sur un graphique les points de coordonnées (n ;fn) pour les différentes valeurs de n. On
observe expérimentalement que cette fréquence se stabilise autour d'une valeur p lorsque n devient
très grand. Cette valeur p sera appelée « probabilité de l'événement obtenir la face 5 ».
Ce résultat est une conséquence de la loi des grands nombres (voir chap. 12).

Définitions 5^
On considère une expérience aléatoire à laquelle on associe un univers fini Q = {©b œ2,..
On dit que l'on définit une loi de probabilité sur Q lorsque l'on associe à chaque élément œ2,
...» œndes nombres réelsp1#p2,...,pn tels que : Pour i entier '
• pour tout entier i compris entre 1 etn, on a p, e [0 ; 1] ;
•p1+p2+... + pn = l. — f
^P( {<»>})= P.
On appelle probabilité d'un événement A, noté P(A),
le nombre réel égal à la somme des p, associés aux éléments de A.

Propriétés (admis)]
Soit une expérience aléatoire d'univers Q fini sur lequel on définit une loi de probabilité.
• Quel que soit un événement A de l'univers il, 0 P(A) < 1.
• La probabilité de l'événement certain vaut 1, c'est-à-dire P(£2)=l.
• La probabilité de l'événement impossible vaut 0, c'est-à-dire P(0) = 0.

► Exemple « le magicien »
Un magicien dispose d'unjeu de cartes spéciales sur lesquelles se trouvent l'un des symboles * ; v ;
&;#; L'univers est Q = {* ; v ; & ;# ; @}.
On définit une loi de probabilité sur Q par :
p«*})=| p(M)=| p({&})=| p«#})=| p«@})=|

Ces cinq nombres définissent une loi de probabilité sur il car ils sont tous compris entre 0 et 1 ;
2 13 12
et leur somme est égale
3 à - +-+-+-+- =
99999
On considère les sous-ensembles R = {*;&} et T = {v ; &
R = {*;&} = {*} u {&}, donc P(R) = P( {*}) + P({&}) = |+1 .

T = {• ; & ;@} = donc P(T) = P(>})+P({&})+P({@}) = |+| + | = | = |.

-)AA
I ■

■ COURS
L _
b CALCULER DES PROBABILITÉS À L'AIDE DE FRÉQUENCES
--------------- ---------------------------------------

■ Une étude a été menée pour déterminer les fréquences Fréquence d'apparition des lettres
d'apparition des lettres dans la langue française. A 8,40% N 7,13 %
Pour cela, un texte contenant 100 000 lettres, a été
B 1,06 % 0 5,26%
composé de textes de Gustave Flaubert (20 600 lettres), de
Jules Verne (19 438) et de trois articles de l'Encyclopédie C 3,03 % P 3,01 %

Universalis (le premier consacré à Bruges (8182), le D 4,18% Q 0,99 %


deuxième à l'artillerie(25 078)etledernierà la population E 17,26% R 6,55%
(26 702)]. Les résultats sont regroupés ci-contre. F 1,12 % S 8,08 %
On choisit une lettre parmi les 100 000 lettres du texte G 1,27% T 7,07%
entier.
H 0,92% U 5,74%
Comme le texte comporte un très grand nombre de
lettres, on peut considérer que ces fréquences donnent I 7,34% V 1,32%

une bonne approximation des probabilités d'apparition J 0,31 % w 0,04%


de chacune des lettres dans la langue française. K 0,05% X 0,45%
1. Déterminer la probabilité de l'événement A : L 6,01 % Y 0,30%
« obtenir un A ». M 2,96% Z 0,12%
2. Quelle est la lettre qui a la plus forte probabilité
d'apparaître ? Et celle qui a la plus faible ? http://w*w. nym phomat h. ch/crypto/s tat/fra naK html

3. Déterminer la probabilité de l'événement V :


« obtenir une voyelle ».
4. Peut-on affirmer que dans n'importe quel texte en français, il y aura 7,13 % de lettre N ?
Que cherche-t-on ?
Déterminer des probabilités à l'aide de fréquence.
Comment s'y prendre ?
Comme l'expérience a été réalisée avec un très grand nombre de lettres, les fréquences des événe­
ments étudiés permettent de déterminer leur probabilité (loi des grands nombres).

) Solution)
1. La fréquence d'apparition du A est de 8,40 % ainsi la probabilité de l'événement A est :
P(A) = ^= 0,084.

17 26
2. La lettre E a la plus forte probabilité d'apparaître : P(E)= = 0,1726.

La lettre W a la plus faible probabilité d'apparaître : P(W) = = 0,0004.


3. Les voyelles sont A, E, I, 0, U et Y. On additionne les fréquences en % de chacune de ces lettres :
8,40 + 17,26+7,34 + 5,26 + 5,74 + 0,30 = 44,3.
Ainsi :P(V)=^y = 0,443.

4. Dans un texte, même long, il n'y aura pas forcément 7,13 % de lettre N. Ce modèle probabiliste ne
permet pas de refléter la réalité, c'est un modèle théorique, idéal. Cette étude a été menée sur un
long texte, mais si l'on recommençait l'expérience avec un autre texte, on ne trouverait pas les mêmes
fréquences, il pourrait y avoir des écarts plus ou moins grands. Par exemple, avec le corpus de Wikipé-
dia en français, en 2008, le laboratoire CLLE-ERSS a déterminé que la lettre E avait une fréquence de
12,10 % et la lettre A une fréquence de 7,11 %.
x________________________________ ______________________________________________ /
. «i RR/sn • RII ivrr rnn lui PLieruRi r riLH i 9/14
COURS

DES PROBABILITES

Probabilité de l’événement contraire


Théorème 1 (admis)]
Soit A un événement d'un univers Q muni d'une loi de probabilité.
Si A est l'événement contraire de A dans l'univers Q, alors : P(A) = 1 - P(A).

► Exemple « le magicien » (suite)


L'événement R = {v;#;@} a pour probabilité:
P(R) = P({»})+P({#})+P({@}) = 1+|+| = |.

D'après le théorème 1, on retrouve le même résultat : P(R ) = 1 - P(R) = 1 -1 = .

O Probabilité de l’intersection et de la réunion

Théorème 2 (admis) )
Si A et B sont deux événements d'un même univers £2 muni d'une loi de probabilité,
alors : P(A uB) = P(A) + P(B)- P(A n B)

► Remarques
L'événement AuB contient tous les éléments de A et tous ceux
de B, donc les éléments de l'intersection An B sont pris en
compte deux fois, d'où la relation précédente.
Cette relation se note également :
P(AuB)+P(AnB)=P(A)+P(B)
► Exemple « le magicien » (suite)
Les probabilités de R et de T sont P(R) = | et P(T) = |.

L'événementRnT seréduità l'ensemble{&}, d'oùP(RnT)= P({&})= j.

L'événement Ru T est l'ensemble {*;v;&;@}, d'où la probabilité deRuT :


P(R u T) = P({*})+P({»})+P({&})+P({@}) = | +1+| +1 = |.

En utilisant le théorème 2 on retrouve ce résultat :


P(R u T)=P(R)+P(T) - P(R n T)=|+1 -1 = |

Cas particulier: événements incompatibles


Théorème 3 (admis) ]
Soient A et B deux événements d'un même univers £2 muni d'une loi de probabilité.
Si les événements A et B sont incompatibles ou disjoints alors :
P(A n B) = 0 et donc P(A u B) = P(A) + P(B)

► Remarque
Deux événements contraires l'un de l'autre sont toujours incompatibles et leur réunion est l'univers £2.
I ■

■ COURS
L _
b CALCULER DES PROBABILITÉS À L'AIDE D'UN TABLEAU

■ Un sondage auprès des 500 élèves d'un lycée a été réalisé. On a obtenu les résultats suivants :
• 40 % des élèves ont un abonnement à FlixNet ;
• 28 % des élèves ont un abonnement à Spotty ;
• 30 % des élèves qui ont un abonnement à FlixNet, ont également un abonnement à Spotty.
On interroge au hasard un élève. On assimile les probabilités aux fréquences observées.
On note F l'événement « l'élève a un abonnement à FlixNet » et S « l'élève a un abonnement à
Spotty ».
1. Réaliser un tableau à double entrée donnant le nombre d'élèves ayant ou non un abonnement
à Flixnet ou à Spotty.
2. Calculer les probabilités P(F) et P(S).
3. En déduire P(S).
4. Écrire à l'aide des événements F et S l'événement « l'élève interrogé possède les deux
abonnements » puis déterminer sa probabilité.
5. Décrire par une phrase l'événement F S puis déterminer sa probabilité.
Que cherche-t-on ?
Déterminer des probabilités, et pour cela construire un tableau puis utiliser les propriétés des
probabilités.
Comment s'y prendre ?
On réalise un tableau à double entrée afin de regrouper les informations de l'énoncé, puis on
détermine le nombre de personnes vérifiant les conditions de l'événement.
Si l'on cherche la probabilité d'une intersection, on utilise le nombre noté à l'intersection de la
ligne et de la colonne correspondantes. Par contre pour une réunion, on utilise la relation liant les
probabilités de l'intersection et de la réunion.

Solution^)
1. Pour les colonnes, on s'intéresse à l'abonnement à FlixNet et pour les lignes, à l'abonnement à
Spotty.
Abonnement Sans abonnement
à FlixNet(F) Total
à FlixNet (F)

Abonnement à Spotty (S) 60 80 140

Pas d'abonnement à Spotty(S) 140 220 360

Total 200 300 500

200 2
2. En assimilant les probabilités aux fréquences observées : P(F)= = - = 0,4.
De la même façon : P(S) = = 0,28.

3. P(S) = 1 - P(S) = 1- 0,28 = 0,72.


4. L'événement « l'élève interrogé possède les deux abonnements » correspond à l'événement où F ET
S sont réalisés donc à l'événement F nS.
60 élèves parmi les 500 élèves du lycée ont les deux abonnements d'où :P(FnS)= ^^ = 0,12.
5. L'événement F uS correspond à l'événement « l'élève interrogé possède l'abonnement à FlixNet OU
à Spotty » : P(FuS)=P(F)+ P(S)- P(F r» S) = 0,4 + 0,28 - 0,12 = 0,56 .
\___________________________________ _ ________________________________________
. «i RR/sn • RII ivrr rnn lui PLieruRi r riLH i
o Situation d'équiprobabilité
On considère une expérience aléatoire dont l'univers Q comporte n issues : Q = {cdj, œ2,..., œn}.

Définition 6
On dit que l'on définit sur l'univers U une loi équi ré partie lorsqu'on associe à chacun des n élé
ments de Q un même nombre réel positif. On dit aussi qu'on est en situation d'équiprobabilité.

Théorème 4 (admis)]
Dans le cas d'une situation d'équiprobabilité, la probabilité de chacun des événements élémen
taires est égale à-.
Autrement dit, pour tout entier i compris entre 1 et n, on a :
p({M)=|
SoitÂre{l;...;n} et A un événement de l'univers Q.
Si A est un sous-ensemble à k éléments de Q, alors sa probabilité est :
p(A) = |

► Exemple « lancer de dé »
L'expérience aléatoire consiste à lancer un dé cubique équilibré (dont les faces sont numérotées de
1 à 6). On a bien une situation d'équiprobabilité car le dé est supposé être équilibré, c'est-à-dire non
truqué, non pipé.
Comme il y a 6 faces, chacun des événements élémentaires a pour probabilité -.
0
•L'événement A « obtenir un nombre impair » correspond à l'apparition des faces 1, 3 et 5.
Donc A = {1;3;5} : ily a donc 3 cas qui réalisent à l'événement A. "- On dit aussi
l « fauorable à A » ,
Sa probabilité est : P(A) = |

•L'événement B « obtenir un nombre supérieur ou égala 3 «correspond à l'ensemble {3; 4; 5 ;6} qui
4 2
contient 4 éléments donc sa probabilité est : P(B) = - =
o 3

► Remarques
• Dans l'expression P(A)= -, le nombre k indique le nombre d'issues réalisant l'événement A, et n
n
indique le nombre total d'issues de l'univers.
•Avant de commencer un exercice, il faut savoir si l'on a une situation d'équiprobabilité. Celle-ci
est en général indiquée dans le texte de la manière suivante :
- avec un dé : si le dé est équilibré, non truqué ou non pipé, alors les faces ont la même probabilité
d'apparaître,
-avec une pièce : si la pièce est équilibrée ou non truquée alors les deux faces ont la même proba­
bilité d'apparaître,
-avec un jeu de cartes : si les cartes sont indiscernables à la vue et au toucher et si on tire au
hasard, alors elles ont toutes la même probabilité d'être tirées,
-avec une urne : si les jetons ou les boules sont tous indiscernables au toucher, ils ont chacun la
même probabilité d'être tirés.
■ COURS

► Méthode  CALCULER DES PROBABILITÉS DANS UNE SITUATION D'ÉQUIPROBABILITÉ

■ L'expérience aléatoire consiste à tirer au hasard une carte dans un jeu de 54 cartes. Chaque
carte est indiscernable au toucher. Déterminer la probabilité des événements :
1. J « obtenir un Joker », 2. F « obtenir une figure », 3. C « obtenir un carreau ».
Comment faire ?
En situation d'équiprobabilité, on dénombre le nombre k de cas favorables à l'événement cherché
k
A pour appliquer la relation P(A) = - où n est le nombre total d'issues de l'univers.
................................. n .......................................................... ,•
) Solution)
1. Comme les 54 cartes sont indiscernables au toucher et que l'on tire une carte au hasard, on a une
2 1
situation d'équiprobabilité. L'univers comporte 54 issues. Ily a 2 jokers, doncP(J) = — = —.
54 27
12 2
2. Les figures sont les cartes : Valet, Dame et Roi. Ily a donc 12 figures, d'oùP(F)= — = -.
13 54 9
3. Il y a 13 cartes de carreaux, doncP(C)=—.
54
l__ J

b RECONNAÎTRE UNE SITUATION D'ÉQUIPROBABILITÉ


-------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------

■ On lance deux dés tétraédriques équilibrés, un bleu et un rouge, dont les faces sont numérotées
de 1 à 4. On s'intéresse à la somme des nombres obtenus sur chacun des dés.
1. L'univers de cette expérience aléatoire est Q : {(1,1) ; (1,2) ; (1,3) ; (1,4) ; (2,1) ; (2,2) ; (2,3) ;
(2,4) ; (3,1) ; (3,2) ; (3,3) ; (3,4) ; (4,1) ; (4,2) ; (4,3) ; (4,4)}.
a. Est-on en situation d'équiprobabilité ?
b. Déterminer la probabilité de l'événement A « la somme des deux dés est 5 ».
2. Maintenant on considère que l'univers Q' de cette expérience aléatoire est l'ensemble des
résultats possibles {2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8}. Paul affirme que la probabilité de l'événement A avec
cet univers Q' est -, A-t-il raison ? Justifier la réponse.

► Comment s'y prendre ?


On détermine la probabilité de chaque événement élémentaire pour vérifier si elles sont égales,
alors dans ce cas on est dans une situation d'équiprobabilité.

) Solution )
1. a. Cet univers comporte 16 couples ; chacun ne peut être obtenu que d'une seule façon avec la même
probabilité — (puisque les dés sont équilibrés). Il s'agit bien d'une situation d'équiprobabilité.
lo
b. On détermine les couples dont la somme est égale à 5 : {(1,4);(2,3);(3,2);(4,1)}
P(A) = P({(1,4)})+P({(2,3)})+P({(3,2)})+P({(4.1)}) = ±+±+±+±=± = l.

2. Cet univers comporte 7 issues possibles. Mais, cette fois, chaque événement élémentaire n'a pas la
même probabilité. En effet, la probabilité d'obtenir une somme égale à 2 est alors que la probabi-
2 36
lité d'obtenir une somme égale à 3 est—. On n'a donc pas une situation d'équiprobabilité. On ne peut
36
donc pas utiliser la formule du cours ; par conséquent Paul s'est trompé.
\_______________________________________ y
rL
CAPACITÉS ;
Calculer des probabilités lors de lancers de dés
'à____
ence aléatoire consiste à lancer deux dés cubiques équili-
couple formé par les i^ET
és.
1. Dans un tableau à double entrée, recenser toutes les issues
possibles de cette expérience aléatoire. Combien d'issues pos­
sibles obtient-on ? Quel est l'univers de cette expérience aléatoire ?
2. Déterminer la probabilité de l'événement A « obtenir un couple avec deux
nombres pairs », puis celle de l'événement B « obtenir la face 4 sur le dé rouge ».
3. a.Traduire l'événement AnB par une phrase puis déterminer la probabilité
P(AnB).
b. En déduire P( Au B). Interpréter cette probabilité.

► Solution Méthode
1. Comme les deux dés cubiques sont identiques, on —On réalise un tableau à double entrée,
obtient le tableau à double entrées ci-dessous : en s'intéressant au caractère étudié (ici
Dé jaune
le numéro de la face supérieure de chaque
dé).
1 2 3 4 5 6 Dans le cas de plusieurs dés identiques, il
1 (1; 1) (1 ; 2) (1:3) (1;4) (1:5) (1:6) faut toujours les considérer comme étant
2 <2; 1) (2 ; 2) (2:3) (2; 4) (2:5) (2 ; 6) de couleurs différentes.
Dé rouge

3 (3:1) (3:2) (3:3) (3 ; 4) (3 ; 5) (3:6)


4 (4;1) (4:2) (4 ; 3) (4 ; 4) (4 ; 5) (4 ; 6)
5 (5;1) (5; 2) (5; 3) (5; 4) (5:5) (5:6)
6 (6;1) (6; 2) (6;3) (6:4) (6 ; 5) (6 ; 6)

Il y a donc 36 issues possibles. L'univers est l'ensemble —> L'univers est l'ensemble des issues obte­
des couples: Q = {(1;1);...;(6;6)}. nues dans le tableau : 6 x 6 = 36 issues.
2. On a une situation d'équiprobabilité car les dés sont
équilibrés et chaque événement élémentaire (c'est-à-
dire chaque couple du tableau) a la même probabilité.
On compte tous les couples ayant deux nombres pairs.
Ilyena9, d'où P(A)=^ = -.

On compte dans le tableau tous les couples ayant 4 sur —On est dans une situation d'équipro­
le dé rouge. Il y en a 6, d'où P(B) = — = |. babilité: on calcule la probabilité d'un
36 6 événement en divisant le nombre d'issues
a.
3. L'événement A r» B correspond à l'événement « obte­ favorables à l'événement par le nombre
nir un couple avec deux nombres pairs et avec le nombre total d'issues possibles.
4 sur le dé rouge ».
Il s'agit des couples (4 ; 2) ; (4 ; 4) et (4 ; 6).
On en compte 3, d'où P(Ar>B)= ^ = -^.
—La probabilité d'une réunion de deux
b. P(A u B) = P( A)+P(B) - P( A n B) événements se calcule à l'aide de la for­
9 6 3121 mule :
" 36 + 36 36 " 36 3* P(AuB)=P(A)+P(B)-P(AnB)
La probabilité d'obtenir un couple avec deux nombres
pairs ou un 4 pour le dé rouge est de |.
O Calculer des probabilités lors de lancers de pièce
On lance deux fois de suite une pièce équilibrée.
On note F l'événement « obtenir Face » et F son
• CAPACITÉS

événement contraire.
1. Faire un arbre permettant de lister les issues
possibles.
2. Définir l'univers de cette expérience aléatoire.
3. Déterminer la probabilité de l'événement A
« obtenir deux fois Face ».
4. Déterminer la probabilité de l'événement B « obtenir deux faces
différentes ».
5. Déterminer la probabilité de l'événement B. Interpréter ce résultat.

► Solution Méthode
1. En lançant une pièce, on peut obtenir Face (F) ou Pile —On lance deux fois la même pièce,
(F). Comme on lance deux fois cette pièce, on obtient donc l'arbre comporte deux niveaux de
branches correspondant au 1er lancer,
l'arbre ci-dessous: puis au second.

—Ce qu'il faut savoir sur les arbres.


• On lit un arbre de gauche à droite.
• Chaque segment s'appelle une branche.
• Chaque embranchement s'appelle un

Branches

2. L'univers est l'ensemble des couples : —Pour déterminer le nombre d'issues


Q = {(F;F);(F;F);(F;F);(F;F)}. totales, il suffit de compter le nombre
d'extrémités à droite de l'arbre.
Il est composé de 4 issues. Les quatre événements élé­
mentaires ont la même probabilité d'être réalisés.
3. Un seul chemin est composé de deux F, d'où :
P(A) = 1 —Pour déterminer des probabilités, dans
une situation d'équiprobabilité, on
détermine le nombre d'issues favorables
4. Seuls les chemins F—F et F—F conviennent, d'où : à l'événement et on divise par le nombre
total d'issues.

5.P(B) = 1-P(B)
—Pour calculer la probabilité d'un événe­
ment contraire, penser à la formule :
1 P(Â)=1-P(A)
2
La probabilité d'obtenir deux faces identiques est de |.
Q
I

CAPACITÉS ; Calculer des probabilités lors de tirages


_ x t
dans une urne
On dispose d'une urne qui contient : 7 7 7 QO73
- 8 jetons numérotés 7 dont 3 sont verts, 4 sont noirs
et 1 est jaune; 3 3 3QO 3
-12 jetons numérotés 3 dont 6 sont verts, 2 sont
noirs et les autres jaunes. 3 3 3 © 0 3 3
Tous les jetons sont indiscernables au toucher.
On tire au hasard un jeton dans l'urne pour s'intéresser à sa couleur et à son numéro.
1. Dresser un tableau à double entrée pour regrouper les données de l'énoncé.
2. Indiquer l'univers de cette expérience aléatoire.
3. Déterminer la probabilité des événements :
a. A « obtenir un jeton numéroté 7 » ;
b. V « obtenir un jeton vert », puis N « obtenir un jeton noir ».
4. Calculer P(Â) et traduire cette probabilité par une phrase.
5. Traduire par une phrase l'événement An N, puis déterminer sa probabilité.
6. Calculer P( Au N).

► Solution . Méthode
1. Les données de l'énoncé permettent de construire le —Il s'agit bien d'une expérience aléatoire.
tableau ci-dessous : Faire un schéma de l'urne permet de bien
se représenter cette expérience.
Couleur

Vert Noir Total

3 6 2 4 12

Numéro 7 3 4 1 8

Total 9 6 5 20 —Les jetons ont deux caractéristiques :


leur numéro et leur couleur.
2. L'univers est composé de 20 issues équiprobables, que Les lignes indiquent les numéros des
sont les 20 jetons. jetons et les colonnes listent leur couleur
8 2 ou inversement.
3. a. Ilya8jetons numérotés 7, d'où P(A)= —= -.
g —On pourrait également utiliser un arbre :
b. Il y a 9 jetons verts, d'oùP(V)= —. - lre niveau : le numéro ;
- 2e niveau : la couleur.
Il y a 6 jetons noirs, d'où P(N) = . Mais celui-ci aurait 20 branches finales.

4. P(Â)=1-P(A)=1-| = |.

P( À )est la probabilité d'obtenir un jeton numéroté 3.


5. AnN correspond à l'événement «obtenir un jeton —>AnN correspond à l'intersection des
numéroté 7 et de couleur noire ». Il y a 4 jetons noirs et événements A et N.
numérotés 7, d'où P(A nN) = ^ = |.

6. P(A uN) = P( A) + P(N)- P(A n N)


8 6 4 _ 10 —Pour calculer la probabilité d'une réu­
P(AuN) = 20 + 20 20 "20
nion, on utilise la formule liant réunion
P(AuN)=| et intersection.

*>no
Calculer des probabilités à partir de fréquences • CAPACITÉS
observées pour des phénomènes de la vie courante
Partie A. Données sociologiques
Dans une entreprise du bâtiment de 360 employés, on a observé que
35 % des employés sont des cadres et 45 % sont des femmes. Parmi elles,
seules 48 sont des cadres. On choisit une personne au hasard. On note F
l'événement « la personne choisie est une femme » et C l'événement « la
personne choisie est un cadre ».
1. Réaliser un diagramme de Venn permettant de regrouper les données
de l'énoncé.
2. Déterminer P(F)et P(C).
3. Calculer la probabilité que la personne choisie soit une femme cadre.
4. Traduire par une phrase l'événement F n C, puis calculer sa probabilité.
5. À l'aide des événements F et C, traduire l'événement « la personne
choisie est un homme cadre », puis calculer sa probabilité.

► Solution Méthode
1. Les caractères étudiés sont« être une femme » et « être —Une lecture attentive de l'énoncé permet
un cadre » d'où le diagramme de Venn : de ne pas se tromper : ni sur la population
de référence, ni sur les critères étudiés,
pour calculer les pourcentages.

Cadre (C)
126
—Dans un diagramme de Venn, ne pas
compter les individus plusieurs fois
Univers (notamment ceux figurant dans l'inter­
360 section des deux ensembles).

2. Il y a 162 femmes parmi les 360 employés, donc il y a :


360-162= 198 hommes.

D'après l'énoncé, P(C) = ||| = = 0,35.

48 2
3. P(FnC)= —= —- = 0,1333 àlO"4près. —On arrondit souvent les probabilités à
360 15
10-4 (afin d'avoir deux décimales quand
La probabilité que la personne choisie au hasard soit on exprime les résultats sous forme de
une femme cadre est de 13,33 %. pourcentages).
4. L'événement FnC correspond à « la personne choisie
est un homme et n'est pas un cadre ».
P(F n C) = = | = 0,3333 à 10"4 près.

5. La personne choisie est un homme cadre donc la per­ —Pour cette probabilité, la lecture du
sonne n'est pas une femme et elle est cadre. diagramme fournit la réponse : il y a
Ainsi l'événement se traduit par : F nC. 78 + 48 cadres, parmi lesquels 78 sont des
hommes.
P(F nC) = — « 0,2167 à 10"4 près.
La probabilité que la personne choisie au hasard soit un
homme cadre est de 21,67 %.
I

CAPACITÉS ;

Partie B. Relevés météorologiques


On s'intéresse aux relevés de température et de pluviométrie à Paris-Montsouris durant les mois
de janvier 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018. On considère que la journée a été douce si la tempé­
rature moyenne de la journée était supérieure à 5 °C.
On choisit une journée au hasard. On note D l'événement « la journée a été douce » et S l'événe­
ment « il n'a pas plu durant cette journée (journée sèche) ».
Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessous :
Journée pluvieuse (s) Journée sèche (S) Total

Journée douce (D) 80 35 115

Journée froide (D) 14 26 40

Total 94 61 155

Source https://www.terre-net.fr/meteo-agricole/hlstorlque-consultation/par1s/2988507

1. Déterminer P(D) et P(S).


2. Traduire l'événement « la journée choisie a été froide et sans pluie » à l'aide des événements
D et S, puis calculer sa probabilité.
3. Calculer sa probabilité P(DvjS).
4. Si la journée a été froide, calculer la probabilité qu'il ait plu.
5. Peut-on affirmer qu'il y aura 8 jours de froid au cours du mois de janvier 2020 ?

► Solution Méthode
1. Les valeurs du tableau permettent de répondre : —Dans un tableau, il est pratique d'écrire
les événements et leurs contraires avec
p(Ô)= - 0/2581 à 10- près,
des lettres : ça facilite le calcul des proba­
P(S)= 4^ = 0,3935 à 10- près. bilités par la suite.

2. L'événement « la journée choisie a été froide et sans


pluie» se traduit par : DnS.
P(D n S) = « 0,1677 à 10- près.

3. P(D u S) = P(D )+P(S) - P(D n S)


40 61 26 _ 75
" 155 + 155 155 "155
= == 0,4839 à 10-près.

4. Parmi les 40 journées froides, il y a eu 14 journées avec


de la pluie, donc la probabilité demandée vaut :
—On a changé de population de référence.
On ne s'intéresse plus aux 155 jours mais
seulement aux 40 jours où il a fait froid.

5. P(D) « 0,2581 à 10- près.


Donc selon ce modèle statistique, 25,81 % des jour­
nées de janvier sont froides, soit 8 journées. Comme —Un modèle probabiliste ne permet pas de
ce modèle est expérimental, on ne peut pas affirmer refléter la réalité, c'est un modèle théo­
rique, idéal Si on avait choisi les relevés
que durant le mois de janvier 2020, il y aura 8 jour­
sur d'autres années, on aurait obtenu un
nées froides, car de nombreux paramètres climatiques autre modèle.
rentrent en ligne de compte.
Calculer des probabilités pour des expériences • CAPACITÉS
aléatoires à deux ou trois épreuves
Une urne contient quatre boules indiscernables au toucher: une rose,
une noire, une bleue et une jaune. On tire une boule au hasard, puis on la
remet. On effectue ensuite un deuxième tirage.
1. Faire un arbre listant les issues possibles de l'univers.
2. Déterminer la probabilité des événements :
• I « n'obtenir que des boules de couleurs identiques » ;
• D « obtenir des boules de couleurs différentes » ;
• B « obtenir au moins une boule bleue ».
3. Au lieu de faire deux tirages, on fait trois tirages consécutifs mais sans
remise. Répondre aux mêmes questions.

► Solution Méthode
1. Tirages 2. Comme les boules sont indis­ —L'énoncé indique si le tirage est avec ou
1*' 2* sans remise dans l'urne.
cernables au toucher, on est
bien dans une situation d'équi- Ici, on procède à un tirage avec remise, le
probabilité. contenu de l'urne ne varie pas. Donc le 1er
• 4 chemins contiennent des et le 2e tirage ont les mêmes issues.
boules de couleurs identiques :
(R-R : N-N ; B-B ; J-J). —L'arbre montre 16 chemins correspon­
Ainsi P(I) = A = 1=0,25. dant aux 16 événements élémentaires.
10 4
• L'événement contraire de —> Une fois l'univers déterminé, la question à
I est« obtenir des boules de se poser est de savoir s'il s'agit d'une
couleurs différentes », c'est-à- situation d'équiprobabilité.
dire D :
P(D)=P(T)=1—P(I) —> Il ne faut pas hésiter à utiliser les probabi­
= 1-0,25=0,75. lités calculées précédemment
• 7 chemins contiennent au moins une boule bleue.
Donc :P(B)=-^ = 0,4375.
10

3. Avec trois tirages successifs —Attention, dans cette question, c'est


sans remise, on obtient l'arbre un tirage sans remise. Donc les tirages
ci-contre: dépendent des précédents.
Les tirages étant faits au hasard, chacun
• Il est impossible d'obtenir
des 24 événements représentés par une
trois boules de couleurs
identiques car il n'y a pas de branche a pour probabilité
remise, donc:P(I) = 0.
• Comme D est l'événement
contraire de I, D est
l'événement certain, d'où
P(D)=1.
•Ily a 18 chemins qui —La probabilité de l'événement impos­
contiennent au moins sible est nulle et celle de l'événement
une boule bleue, d'où certain vaut 1 :
P(B)=H=I=0'75- P(Q)=letP(0)=O
Le coin MEMO

*
ConjtkUAX- A
• 'TX/bûx^ ; e>vS<z»^£e

<£<ô- faoôô^&ô-

P(AuB)
Q={w1,w1,.... wn,}
An B*0 + P(B)- F

xxnAuAX^ :

SoAx^'Xnts inXîo/n^aft^fcô. : P(AnB)=0


E/= {w,}
AnB = 0 P(A<jB) = P(A) + P(B)

0
P(E,)= ...= P(E„) = j*
I

I
I A <6Û 1<U*UO*V
:
é?Cr»\Xnto-tAX>y
)

I
X
o2o^ P(A) = fc/n
/
Des automatismes à avair
Prendre l'habitude de définir précisément l'univers
Des erreurs à éviter
donné par l'énoncé et de déterminer le nombre total
d'issues avant toute chose. —Inutile de se précipiter dans la
Dans la mesure du possible, faire un croquis pour résolution, mais comprendre très
représenter la situation à l'aide d'un tableau, d'un précisément quelle est l'expérience
diagramme de Venn ou d'un arbre. aléatoire : équiprobabilité. tirage avec
ou sans remise...
Les situations d'équiprobabilité sont toujours
précisées dans l'énoncé à l'aide de mots tels que :
—Éviter les arbres « immenses » :

« boules indiscernables ». « dé équilibré ». etc. mieux vaut essayer de généraliser


les méthodes de calculs à partir des
Le plus souvent, la probabilité de l'intersection de
premières épreuves.
deux événements se calcule directement.
—Se tromper d'emblée sur la population
Pour la réunion, on utilise la formule :
de référence induit une résolution
P(AuB)=P(A)+P(B)-P(AnB). entièrement fausse.
EXERCICES
Application directe

ALGO
Calculer des probabilités
Quelle expérience aléatoire est simulée par cette fonc­
lors de lancers de dés tion Python ?

-♦voirCapacité O P- 306 def lancer_dé() :


numéro=randint(1,6)
return numéro
QUESTIONS -FLASH
O On lance un dé tétraédrique équilibré et on consi­

dère le numéro de la face cachée.


1. Quel est l'univers associé à cette expérience aléatoire ? Calculer des probabilités
2. Quelle est la probabilité d'obtenir : lors de lancers de pièces
a. la face 4 ? b. la face 1 ?
-♦voir Capacité 0 p. 307

À L’ORAL QUESTIONS FLASH

On lance une pièce équilibrée.


On lance un dé cubique équilibré dont les faces sont
a. Quel est l'univers associé à cette expérience aléatoire ?
numérotées de 1 à 6 et on considère le numéro de la face
b. Pourquoi est-on en situation d'équiprobabilité ?
supérieure.
c. Quelle est h probabilité de chacun des événements
a. Quel est l'univers associé à cette expérience aléatoire ?
élémentaires ?
b. Pourquoi est-on en situation d'équiprobabilité ?
c. Quelle est la probabilité d'obtenir chacune des faces ?
d. La probabilité d'obtenir un nombre pair est-elle égale On lance trois fois de suite une pièce équilibrée. On
à celle d'obtenir un nombre impair. note F l'événement « obtenir Face lors d'un lancer » et F
son événement contraire.
a. Réaliser un arbre permettant de décrire toutes les
On lance un dé équilibré à 20 faces numérotés delà issues possibles après trois lancers.
20 et on considère le numéro de la face supérieure. b. Déterminer la probabilité d'obtenir trois fois Pile.
1. Quel est l'univers associé à cette expérience aléatoire ? c. Déterminer la probabilité de n'obtenir aucune face
2. Pourquoi est-on en situation d'équiprobabilité ? identique.
3. Calculer la probabilité d'obtenir : d. Déterminer la probabilité d'obtenir au plus deux Faces.
a. un nombre impair?
b. un nombre multiple de 3 ? On dispose de deux pièces de monnaie : une de 2 € et
c. un nombre divisible par 5 ? une de 1 €. Le jeu consiste à lancer les deux pièces et on
d. un nombre multiple de 15 ? regarde les faces obtenues. Si on obtient Pile, on marque
4. Quelle est la probabilité d'obtenir autant de points qu'indiqué sur cette face. Sinon, on ne
un nombre multiple de 3 ou de 5 ? marque pas de point
a. Réaliser un arbre permettant de décrire toutes les
Q Onécritsurlesfacesd'undédécaédrique(à lOfaces) issues possibles du lancer des deux pièces et indiquer les
points obtenus dans chacun des cas.
équilibré les lettres du mot BACKGAMMON. On lance le dé
b. Déterminer la probabilité d'obtenir 4 points.
et on lit la lettre obtenue sur la face supérieure.
c. Déterminer la probabilité de ne pas obtenir de point.
a. Quel est l'univers associé à cette expérience a léatoire ?
d. En déduire la probabilité d'obtenir au moins 1 point.
b. Déterminer la loi de probabilité définie sur cet univers.
c. Déterminer la probabilité de l'événement « obtenir une
lettre du mot JEU ». savÎez-vous? Les pièces fran­
çaises en euro
d. Déterminer la probabilité de l'événement « obtenir
sont frappées par la Monnaie de Paris.
une lettre du mot STRATEGIE ».
L'euro a remplacé l’ancienne monnaie
e. Déterminer la probabilité de l'événement « obtenir nationale, le franc français, le 1er janvier
une lettre du mot BLACKJACK ». 1999 (entrée dans la zone euro) au taux de
conversion fixé le 31 décembre 1998 à minuit à
1 euro = 6.559 57 francs.

/-L n iiMPueeiiRir nuii ^<0


EXERCICES
Application directe

(X- On dispose de trois pièces de monnaie équilibrée :

une Française, une Allemande et une Italienne.


Dans une urne, on a pbcé vingt-six boules, indis­
cernables au toucher, sur lesquelles on a inscrit une des
vingt-six lettres de l'alphabet De plus, les neuf premières
lettres sont inscrites sur des boules vertes, les neuf sui­
vantes sur des boules rouges et les dernières sur des
boules bleues. On tire au hasard une boule de cette urne.
On choisit une pièce au hasard et on la lance. On observe Choisir 1a ou les bonne(s) réponse(s).
la face obtenue. On note F l'événement « la pièce est □ La probabilité de l'événement V « la lettre obtenue est
française », A l'événement « la pièce est allemande » et P g
inscrite sur une boule verte » est de —.
l'événement « obtenir Pile lors du lancer ».
a. Réaliser un arbre permettant de regrouper toutes les □ La probabilité de l'événement C « 1a lettre inscrite est
issues possibles.
une consonne » est de —.
b. Déterminer la probabilité d'obtenir la pièce française. co 6
c. Calculer h probabilité d'obtenir Pile sur la pièce alle­ □ La probabilité de l'événementCnV est de—.
mande. Écrire cette probabilité à l'aide des événements
□ Dans cette expérience, on a :P(CnV) = P(C).
A et P.
d. Traduire par une phrase l'événement F r>A et calculer
sa probabilité. ALGO

Une urne contient 25 boules blanches, 34 boules vertes


et 51 boules rouges. On tire une boule au hasard dans
cette urne.
Calculer des probabilités a. Compléter l'algorithme afin de simuler ce tirage.
lors de tirages dans une urne
X prend une valeur entière aléatoire entre 1
->vo1r Capacité O P- 308 et............
Si X est compris entre 1 et 25
À L’ORAL I Alors Affichera la boule est............. »

o On considère une urne composée de 4 boules rouges,


5 vertes, 2 violettes et 3 blanches. On tire au hasard une
Fin Si
SiX est compris entre.............
I Alors Afficher a la boule est............. »
I Sinon Affichera la boule est............. »
boule au hasard et on regarde sa couleur.
Fin Si
Dire si les affirmations suivantes sont vraies.
2
a. La probabilité d'obtenir une boule rouge est de -. b. On considère les événements B « tirer une boule
blanche», V «tirer une boule verte» et R «tirer une
b. La probabilité de ne pas obtenir une boule blanche est
boule rouge ». Déterminer les probabilités P(B) etP(V).
c. Calculer P(R) de deux façons différentes.

c. La probabilité d'obtenir une boule qui ne soit ni rouge


(5) On considère un jeu de 32 cartes. On tire au hasard
ni verte est de—.
une carte du jeu.
1. Pourquoi est-on en situation d'équiprobabilité ?
(11; Une urne contient quatre jetons. Sur chaque jeton, 2. Quelle est la probabilité d'obtenir le roi de trèfle ?
une lettre est inscrite : A, E, M ou R. On tire un jeton 3. Quelle est la probabilité d'obtenir :
au hasard dans l'urne puis, sans le remettre, on tire un a. un trèfle ?
second et ainsi de suite pour les deux autres tirages. b. un roi ?
a. À l'aide d'un arbre, donner tous les mots obtenus suite c. un roi ou un trèfle ?
aux tirages successifs des quatre lettres.
b. Quelle est b probabilité que le mot ait un sens ? saviez-vous? Un jeu de 32 cartes ou de 52 cartes
c. Quelle est b probabilité que le mot commence par b k comporte 4 « enseignes » dont
-J

syllabe « MA » ? 2 rouges (carreau et cœur) et 2 noires (trèfle et pique).


Les « figures » sont les cartes : ualets, dame et roi.
EXERCICES
Application directe

O On tire au hasard une carte dans un jeu de tarot.


On considère que toutes les cartes sont différentes et
indiscernables au toucher et visuellement. L'univers est
On considère un jeu de 32 cartes. On tire au hasard l'ensemble des 78 cartes (jeu de 52 cartes classique + 4
une carte du jeu. Dire si les affirmations sont vraies.
cavaliers + 21 atouts +1 excuse).
a. La probabilité d'obtenir un 5 de carreau est nul. 1. Pourquoi est-on en situation d'équiprobabilité ?
b. La probabilité d'obtenir un cœur est-. 2. Donner un événement élémentaire.
4
3. Quelle est la probabilité d'obtenir :
c. La probabilité d'obtenir une figure de couleur rouge
a. le cavalier de cœur? b. un atout? c. une figure?
4. Les événements « obtenir un atout » et « obtenir une
figure » sont-ils incompatibles ?

(0 En tirant une carte au hasard, a-t-on la même pro­ On fait tourner une roue divi­
babilité de tirer le valet de trèfle dans un jeu de 32 cartes sée en douze secteurs égaux, iden­
ou dans un jeu de 52 cartes ? Justifier. tique à la roue ci-contre. On lance
la roue et on observe la couleur
On fait tourner une roue divisée en huit secteurs repérée.
identiques dont: Déterminer la probabilité :
• deux sont numérotés 1 ; • trois sont numérotés 2 ; a. d’obtenir le secteur orange.
• deux sont numérotés 3 ; • et le dernier est numéroté 4.
b. d'obtenir un secteur de couleur bleu.
On fait tourner la roue et on regarde le secteur indiqué. c. de ne pas obtenir un secteur de couleur bleu.
La probabilité d'obtenir un nombre pair est-elle la même
que celle d'obtenir un nombre impair ?

Le jeu du Loup-Garou © Calculer des probabilités à partir


À la cafétéria, des lycéens souhaitent jouer au jeu
des fréquences observées dans
« Loup-Garou © ». Voici la composition du jeu de cartes :
13 villageois, 1 chasseur, 4 Loups-Garous,
des phénomènes de la vie courante
1 cupidon, 1 sorcière, 1 voyante
-> voir Capacité O P- 309
1 petite fille, 1 capitaine, 1 voleur.

O Naissance en 2004
Voici le nombre de naissances durant l'année 2004 par
mois en France métropolitaine.

Nombre Fréquence
Mois
de naissances (en pourcentage)
Janvier 64 039
Février 59 222
Mars 60 985 7,94 %
Avril 61116 7,96%
Mai 61 453 8,00%
Juin 63 303 8,24%
Juillet 68 793 8,96%
Août 65 846 8,58%
Septembre 65 273 8,50%
Un premier joueur tire une carte au hasard. Quelle est la
Octobre 66 932 8,72%
probabilité :
Novembre 64 929 8,46%
a. qu'il obtienne une carte Loup-Garou ?
b. qu'il obtienne une carte Villageois ? Décembre 65 925 8,59%
c. qu'il n'obtienne ni une carte Loup-Garou, ni une carte Total 767 816 100,00 %
Villageois ? Source: INSEE.
z-l AAAR A RII ml K
EXERCICES
Application directe

Arrondir les probabilités à 10"4.


Un sondage auprès de lycéens a été réalisé sur leur
1. Calculer les fréquences pour le mois de janvier et
moyen de communication préféré. Les résultats sont don­
février 2004.
nés dans le tableau ci-dessous :
2. On choisit au hasard une personne née en 2004. Quelle
est la probabilité qu'elle soit née : Moyen de communication préféré Fréquence
a. en août 2004 ?
SMS (événement S) 0,35
b. durant le 1er trimestre de l'année 2004 ?
Face à Face (événement F) 0,32
@ Voici la répartition de la population dans certaines
Réseaux sociaux (événement R) 0,16
régions françaises en 2015 :
Chat vidéo (événement C) 0,10
France métropolitaine 64 300 821 Autres (événement A)
Île-de-France 12 082 144
1. Déterminer la fréquence des lycéens qui utilisent un
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5007 977 autre moyen de communication.
Bretagne 3 293 850 2. On choisit un de ces lycéens au hasard.
a. Déterminer la probabilité P(FuS).
Auvergne- Rhône-Alpes 7 877 698
b. Traduire par une phrase l'événement Ru A puis calcu­

On choisit au hasard une personne qui vivait en France en ler sa probabilité.


2015. Arrondir les probabilités à 10"4. c. Traduire par une phrase l'événement Su A uR puis cal­
Déterminer la probabilité qu'en 2015, elle ait habité : culer sa probabilité.
a. en Auvergne-Rhône-Alpes ;
b. en Île-de-France ;
c. en Provence-Alpes-Côte d'Azur ou en Bretagne.
Calculer des probabilités
MATHS & ÉCONOMIE
pour des expériences aléatoires
Le tableau ci-après donne les caractéristiques des entre­
prises françaises par catégorie en 2016 (y compris les
à deux ou trois épreuves
activités financières et assurances).
-> voir Capacité O P- 310
Nombre de
Nombre salariés en (25) Un code a trois chiffres (entre 0 et 9) a été installé à
d'entreprises équivalent temps un portaiL Déterminer:
plein (en milliers) a. le nombre de codes possibles ;
Grandes entreprises (GE) 292 3 890 b. la probabilité que le code contienne exactement trois
dizaines ;
Entreprises de taille
5 776 3 323 c. la probabilité que le code soit un multiple de 5.
intermédiaire (ETI)
Petites et moyennes Lors d'un contrôle, un élève répond au hasard à
135 056 3 687
entreprises (PME)
un QCM. Il y a trois questions et pour chacune, quatre
Micro-entreprises (MIC) 3 865 510 2 504 réponses proposées A, B et C mais une seule de juste.
Total 4 006 634 13 404 1. À l'aide d'un arbre, déterminer les issues possibles de
cette expérience.
Source : INSEE.
2. Déterminer la probabilité que l'élève :
Arrondir les probabilités demandées à 10-4. a. ait toutes les réponses justes,
1. On choisit au hasard une de ces entreprises. Détermi­ b. ait au plus deux réponses justes,
ner la probabilité que l'entreprise : c. ait au moins une réponse juste.
a. soit de taille intermédiaire ;
© Un jeu consiste à lancer trois fois de suite une pièce
b. ne soit pas une grande entreprise.
2. On choisit au hasard un salarié d'une de ces entre­ de monnaie équilibrée.
prises. Déterminer h probabilité qu'il travaille: On note F l'événement « obtenir Face en un lancer ». On
a. dans une grande entreprise ; gagne 4 € dès qu'on obtient au moins deux Faces sur les
b. dans une PME ou dans une MIC. trois lancers. Quelle est la probabilité de gagner 4 € ?
EXERCICES
-> CORRIGÉS P- 350 Auto-éualuation

Vârifior ses connaissances.

(2b) a. Donner h formule permettant de calculer h


On considère un dé truqué tel que la probabilité
probabilité de l'événement contraire d'un événement. d'obtenir un 6 est de 0,4 ; celle d'obtenir un 5 est de
b. Donner h formule liant h probabilité de l'inter­ 0,2 et celle des autres faces sont égales.
section et de l'union de deux événements. a. La probabilité d'obtenir un nombre au plus égal à
c. Comment déterminer le nombre total d'issues à 4 est 0,4.
l'aide d'un arbre?
b. L'événement contraire de « obtenir un nombre au
d. Si un dé est truqué, a-t-on une situation d'équi­ plus égal à 3 » est « obtenir 3,4, 5 ou 6 ».
probabilité ? Justifier.
e. Dans une situation d'équiprobabilité, comment c. La probabilité d'obtenir 2 est
détermine-t-on la probabilité d'un événement ?
\______________________ __ _________________________ z d. La probabilité d'obtenir un nombre pair est 0,6.

O
ou FAux r
(32J Le directeur d'un parc d'attractions a réalisé
Pour chacune des propositions, un sondage afin de mieux connaître les personnes
dire si elle est vraie ou fausse et qui fréquentent le parc. Dans le questionnaire, on
justifier sa réponse.
demandait où les personnes résidaient (en France,
On considère deux événements A et B d'un dans l'Union Européenne (hors France) ou ailleurs)

même univers Q muni d'une loi de probabilité. et pendant combien de jours consécutifs, ils visi­
taient le parc Les résultats sont regroupés dans le
a. SilesévénementsAetBsontdisjointsetP(A) = 0,4 ;
tableau ci-dessous :
P(B) = 0,6 alorsP(AnB) = 0,2 et P(AuB) = 0,8.
b. Si P(A) = 0,5; P(B) = 0,2 et P(A^B)=O,1 alors Union
France Autres Total
P(AnB) = 0,2 etP(B) = 0,8. Européenne
c. P(AnB)= 1-P(Â u B ) ljour 2 452 271 152 2 875

(j®) Une usine fabrique différents types d'ordina­ 2 jours et plus 713 325 87 1125
Total 3165 596 239 4 000
teurs portables : avec ou sans écran tactile, avec ou
sans lecteur de DVD.
On choisit le questionnaire d'une de ces personnes
au hasard.
a. La probabilité que la personne réside en France
633
eSt8ÔÔ-

b. La probabilité que la personne réside dans l'Union


Une étude a été menée sur les 500 dernières ventes.
Les résultats sont partiellement donnés dans le
Européenne (hors France) et qu'elle soit venue
.325
diagramme de Venn ci-dessus où A est l'événement 2 jours au parc est tttt.
J 4000
« l'ordinateur a un écran tactile» et B l'événement
« l'ordinateur a un lecteur de DVD ». On choisit au c. Sachant que la personne a visité le parc une seule
hasard un ordinateur. journée, la probabilité qu'elle réside en France est
a. Il y a 186 ordinateurs qui n'ont pas d'écran tactile 2452

mais qui ont un lecteur DVD. 4000’

b. La probabilité que cet ordinateur n'ait pas d'écran d. Sachant que la personne ne réside ni en France ni
tactile est 0,384. dans l'Union Européenne, la probabilité qu'elle ait
c. P(AnB) = 0,09. passé deux jours dans le parc est^g-
d. P(Ân5) = 0,154.
X___________________________________________________
EXERCICES
< t Algo Python
B
Tirage dans une urne, puis lancer d'un dé

Q Construction d'un modèle théorique b. Compléter les fonctions ci-dessous afin de


On considère une urne composée de 8 boules simuler un lancer de chacun des dés.
noires numérotées de 1 à 8, et de 12 boules def dé_cubiqu«() :
blanches, numérotées de 9 à 20, toutes indiscer­ numéro=randint (| )
nables au toucher. return

def dé_tétraédrique() :
numéro»
return

c. Compléter cette fonction ci-dessous afin de


simuler une partie de ce jeu.
Idrf J-0 : -------------------------------
boule=t i rage_u rne()
if boule»»'| :
numéro=dé_cubique()
else :
numéro»! |
if numéro» J:
résultat»“gagné"
Le jeu consiste à tirer une boule au hasard dans clsc : ________
l'urne et on regarde sa couleur. Si l'on obtient une résultat»"_____ f
return résultat
boule noire, on lance un dé cubique équilibré.
Sinon, on lance un dé tétraédrique équilibré.
d. Compléter la dernière fonction afin de simuler
Dans les deux cas, on gagne la partie si on a n parties de ce jeu et de calculer la fréquence de
obtenu un 1. l'événement « la partie est gagnée ».
a. À l'aide d'un arbre, décrire l'univers de cette
def répétition(n) :
expérience aléatoire. compteur»©
b. Déterminer la probabilité de gagner la partie. for k in range (| D :
résultat»jeu()
if résultat—~| f :
compteur»
0 Simulation en langage Python fq=compteur/n
return (compteur,fq)
a. Compléter la fonction ci-dessous afin de simu­
ler un tirage dans cette urne.
e. Quelle ligue de commande doit-on saisir dans
def tirag«_urn«() : la console Python pour simuler 100 parties de ce
tirage=randintfi~ D
jeu ?
if tirage<=8 :______
résultats"! f. Sur h première ligne du script, importer la biblio­
eise : thèque random en tapant : from random import*.
résultats" Programmer cet algorithme puis l'exécuter.
return résultat
Comparer le résultat avec le résultat théorique.

940
EXERCICES
Tice | Tableur X
S

Le jeu du 421

o Simuler le jeu a. Rédiger une fonction lancer_dé() permet­


Le jeu du 421 se joue avec 3 dés cubiques équili­ tant de simuler le lancer d'un dé cubique équilibré
brés. La combinaison gagnante « 421 » est d'ob­ (on pourra s'aider de l'activité 1).
tenir un 4, un 2 et un 1. b. Compléter la fonction jeu() afin de simuler le
lancer des trois dés et savoir si le joueur a gagné
c'est-à-dire s'il a obtenu la combinaison « 421 ».

def jeu() :
dél»lancer_dé()
dé2»lancer dé()

if dél==4 or dél==2 or J:
if (dé2--4 or or dé2--l) and| J:
if (dé3--4 or dé3—2 or dé3—1) and dé3!-dé2 and
return "
return "

© Simuler un grand nombre de parties Q Calcul théorique


a. En prenant modèle sur l'activité 1, rédiger la a. Déterminer le nombre de combinaisons pos­
fonction répétition (n) afin de réaliser n par­ sibles.
ties de ce jeu et de déterminer la fréquence d'ap­ b. Déterminer la probabilité d'obtenir la combi­
parition de l'événement « le joueur a gagné ». naison gagnante « 421 ». Comparer avec les résul­
b. Programmer cet algorithme. tats de l'exercice 36.
c. Quels résultats obtient-on lorsque l'on exécute
cet algorithme pour 1 000, puis 10 000 parties ?

:
saviez-vous? Il nest pas possible de déterminer préci­
sément l’apparition du jeu de dés mais il
date des temps préhistoriques.
En effet, on a retrouué la présence de dés dans des tombes
anciennes de la uallée de l'Indus.
Ainsi, le jeu de dés serait d'origine asiatique.
x............. ..... ................. .................................... .........

Les calculatrices permettent de simuler des nombres avec les fonctions random.

Commentaires CasioGraph 35+ n-83 Numworks

Paste
Menu pour obtenir des Q _F” (F6)
Math - PRB
nombres aléatoires... GEE?lF3)-RAND(F4) Aléatoire et
approximation
... réels dans l’intervalle
Ran# rand random()
10; 11
... entiers dans l’ensemble
Ranlnt# (a,b) (touche F2) randlnt(a,b) randint(a,b)
{o

x_______________________________________________________________________________________________ /
nnAR * nu ivé» eiin lui rkirrtiRi r riLii i
EXERCICES
Entraînement

Comprendre les notions d’univers Calculer des probabilités


et de probabilités avec une formule

On considère : O Une urne contient des jetons indiscernables au tou­


• l'univers Q constitué des lettres : cher de couleurs rouge, verte et noire. On tire un jeton
{a ; b ; d ; e ; i ; m ; o ; p ; r ; t ; u ; v ; y} de cette urne. On note : R l'événement « le jeton est
• deux sous-ensembles A et B de l'univers Q : rouge » ; V« le jeton est vert» ; et N « le jeton est noir ».
A = {a ; d ; e ; i ; t ; u ; y}
On sait que : P(R) = et P(V) = -j. Calculer P(N).
B={b;e;i;m;p;o;v;y}
a. Déterminer les ensembles : A;B ,-A^jB.
b. Déterminer les ensembles An B et An B.
Que remarque-t-on ?

ALGO lef urnol() :


tirage»randoo()
Vanessa a rédigé l'algorithme if tiragt<«0.28 :
ci-contre. re$ult«t»“noirt"
♦lif tirage <«e.54 :
a. Que fait cet algorithme ? résultat»"rote"
•lse :
b. Déterminer la composition
re*ultat»"vert"
de l'urne 1. return résultat

c. Déterminer la composition laf urne2() :


de l'urne 2. Quelle remarque tirage=rando«()
if tirage>»9.63 :
peut-on faire ? re$ultat«"noire"
d. Dans quelle urne la proba­ elif tirage<«0.37 :
résultat»“rose"
bilité de tirer une boule rose aise :

est-elle la plus forte ? résultat»"vert"


return résultat
e. On souhaite simuler dix
tirages avec remise dans chacune des urnes et afficher
les résultats. Rédiger une nouvelle fonction.

(J On lance un dé cubique équilibré. Il comporte: deux


faces 1, une face 4, deux faces 5 et une face 6. U) Dans le film Bienvenue chez les ch'tis, Dany Boon
a. Déterminer l'univers de cette expérience aléatoire. déclare: «C'est pas compliqué de parler ch'timi. Par
b. Déterminer la probabilité de chacune des issues élé­ exemple, nous autres, on ne dit pas : "pardonnez-moi,
mentaires. je n'ai pas bien saisi le sens de votre question", on dit
c. Magdalena affirme que « la probabilité d'obtenir un "Heiiiin ?" »
nombre supérieur ou égal à 5 est plus forte qu'avec un dé On recopie les vingt-neuf mots qui constituent cette
non truqué». réplique, sans majuscule ni ponctuation, sur vingt-neuf
A-t-elle raison ? jetons tous indiscernables au toucher et on les place
Justifier. dans une urne. On tire au hasard un jeton de l'urne et on
Roue 1 regarde le mot inscrit.
O Sacha a le choix entre les deux On considère les événements :
roues de loterie équilibrées ci-contre • A « le mot contient exactement quatre lettres » ;
(les secteurs sont de même dimen­ • B « le mot contient au moins quatre lettres » ;
sion): • C « le mot contient au plus trois lettres » ;
Il remporte un gros lot s'il obtient un Roue 2 • D « le mot est un verbe conjugué ou non » ;
secteur de couleur rouge. • E « le mot contient une seule voyelle ».
Quelle roue doit-il choisir pour avoir a. Calculer la probabilité des événements A, B, C, D et E.
le plus de chance de remporter le b. Calculer la probabilitéP(AnD). En déduireP(AkjD).
gros lot ? c. Que peut-on dire des événements B et C ?
EXERCICES
Entraînement

d. Calculer la probabilité de l'événement T « obtenir une


Calculer des probabilités différence au plus égale à 6 ».
avec un tableau e. Traduire par une phrase l'événement T et calculer sa
probabilité.
f. Les événements S et T sont-ils incompatibles ? Justi­
O On classe les actifs français par catégorie socio­ fier.
professionnelle (CSP) selon leur sexe et leur âge. Ces
résultats suivants correspondent à l'année 2017 et sont
exprimés en pourcentage.
Calculer des probabilités
Age Sexe
avec un diagramme de Venn
CSP 15-24 25-49 50 ans Total
F H
ans ans ou •

Agriculteurs
0,4 1.1 3,0 0,9 2.3 1.6
^3 Dans un lycée de 1 100 élèves, un sondage a été
exploitants réalisé pour savoir dans quels pays ils ont déjà séjourné.
Artisans, Ces pays sont l'Allemagne, l'Espagne et le Royaume-Uni.
commerçants, 1.1 6.1 8.7 4,1 8,7 6,5 Voici les résultats de ce sondage :
chefs d'entreprise • 20 % des élèves ont déjà séjourné en Allemagne, 28 %
Cadres et en Espagne et 33 % au Royaume-Uni ;
professions 5.3 19,0 19,3 15.2 20,6 18,0 • 15 % des élèves ayant séjourné en Allemagne, ont
Intellectuelles sup.
également séjourné au Royaume-Uni ;
Professions • 18 élèves ont uniquement séjourné en Espagne et en
22,5 27,9 22.0 28,0 23,5 25,7
Intermédiaires
Allemagne ;
Employés 37,6 25,6 27.6 42,9 12,6 27,2 •Parmi ceux ayant déjà séjourné en Espagne, 26élèves
- qualifiés 17,4 14,1 12,1 21.3 6,7 13,8
sont allés également au Royaume-Uni ;
- non qualifiés 20,1 11.5 15.5 21.5 5,9 13,4
• 1 % des élèves du lycée ont séjourné dans ces trois pays.
Ouvriers 32,6 20.1 19.1 8,6 32,1 20,8
- qualifiés 15,0 13.6 12.6 3,6 22.6 13,4
On choisit un élève au hasard. On note :
- non qualifiés 17,6 6,4 6,5 5,1 9,4 7,3 • A l'événement « a déjà séjourné en Allemagne » ;
• E l'événement « a déjà séjourné en Espagne » ;
Non déterminé 0,5 0.2 0,3 0,3 0,3 0,3
•et R l'événement « a déjà séjourné au Royaume-Uni ».
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
1. Représenter la situation à l'aide d'un diagramme de
Effectif (en milliers) 2 160 16 S45 8174 12 932 13 948 26 880 Venn.
2. Déterminer la probabilité que l'élève :
On choisit au hasard un actif français en 2017. Arrondir a. ait déjà séjourné en Allemagne.
les probabilités à 10-4. b. n'ait séjourné dans aucun de ces trois pays.
Déterminer la probabilité que cet actif soit : c. ait séjourné uniquement au Royaume-Uni.
a. un homme ; d. ait séjourné uniquement dans un des trois pays.
b. âgé de 50 ans ou plus ; 3. Calculer les probabilités P(A nE) et P( A uE).
c. un ouvrier ; 4. Calculer les probabilités P(Ar» En R) etP(ÂnËnR).
d. un homme agriculteur ;
e. un employé non qualifié âgé entre 25 et 49 ans.

O On considère un dé cubique non pipé dont les


Calculer des probabilités
faces sont : 3 ; 7 ; 8 ; 10 ; 13 ; 14. L'expérience aléatoire
consiste à lancer deux fois de suite ce dé. On calcule la avec un arbre
différence entre la face obtenue au premier lancer et
celle obtenue au second.
a. À l'aide d'un tableau à double entrée, décrire l'univers O On considère deux urnes où les jetons sont indiscer­
de cette expérience aléatoire. nables au toucher:
b. Calculer la probabilité de l'événement N « obtenir une • l'urne A contient 5 jetons numérotés 1 ; 2 ; 5 ; 8 ; 10 ;
différence nulle». • l'urne B contient 4 jetons numérotés 1 ; 3 ; 4 ; 5.
c. Calculer la probabilité de l'événement S « obtenir une Le jeu consiste à tirer un jeton dans l'urne A, puis à le
différence strictement positive ». placer dans l'urne B. Enfin, on tire un jeton dans l'urne B.

i.
r** ér iki ruer..*. e
EXERCICES
Entraînement

1. À l'aide d'un arbre, décrire l'univers de cette expé­


rience aléatoire. Simuler une expérience aléatoire
2. Si le joueur tire le jeton numéro 1 dans l'urne A, quelle
est la probabilité qu'il tire un jeton numéro 1 dans l'urne © ALGO
B? a. Compléter l'algorithme afin def lancer_de() :
3. Quelle est la probabilité que lejoueur obtienne : nunéro-randint(3D
de calculer h fréquence d'ap­
return numéro
a. deux jetons ayant le même numéro ? parition de h face 6 en lançant
b. deux jetons ayant des numéros impairs ? cent fois un dé cubique équili­ nbr_6”0
for k in range(1J ]) :
bré. n»lancer_dé()
48 Chaque matin, Naomi a un gros dilemme : choisir sa b. Modifier cet algorithme pour if n««6 :
tenue du jour ! Pourun week-end prolongé, ellea emporté que l'expérience soit réalisée
quatre hauts (un débardeur, un maillot à manche longue, avec un dé équilibré à 10 faces. print(f)
un maillot à manche courte et une chemise), deux bas (un
pantalon et une jupe) et trois paires de chaussures (des
baskets, des tongs et des chaussures à talons). Naomi
o ALGO
On considère une roue de loterie équilibrée dont les sec­
teurs ont tous la même aire et dont les couleurs sont :
choisit un haut, un bas et une paire de chaussures pour
bleu, rouge, vert, jaune, violet. On fait tourner la roue et
constituer sa tenue du jour.
on regarde la couleur du secteur obtenu.

def roue() :
n»randint(l,5)
if n»»l :
secteur»*bleu"
elif n—2 :
secteura’vert"
elif n»«3 :
secteur«"violet"
elif n««4 :
secteur*"rouge"
else :
secteur^"Jaune”
return secteur

for k in range (1,11) :


couleur»roue()
prijit(couleur)

a. Expliquer comment cet algorithme permet de simuler


cette expérience aléatoire.
1. À l'aide d'un arbre, déterminer le nombre de tenues b. Combien de fois est tournée la roue ?
possibles. c. Quelle est la probabilité d'avoir un secteur vert ?
2. Déterminer la probabilité que Naomi porte une jupe. d. Quelle est la probabilité d'avoir un secteur qui ne soit
3. Déterminer la probabilité que Naomi porte un panta­ ni violet ni bleu ?
lon ou des baskets.
ALGO
4. Naomi déclare que « c'est improbable de mettre une
jupe avec des baskets ! ». Qu'en pensez-vous du point de Une urne contient 136 boules blanches, 275 boules vertes
vue mathématique ? et 89 boules rouges. On effectue trois tirages successifs
avec remise dans cette urne. Compléter l'algorithme
ci-dessous afin de simuler ces tirages.
Morgane et Igor organisent un voyage au Portugal.
Ils souhaitent visiter les villes de Faro (F), Lisbonne (L), def tirage():
[blanc he,verte,rouge] » [0,0,0]
Evora (E) et Porto (P) sansjamais y revenir.
for k in rangef D :
a. À l'aide d'un arbre, donner tous les trajets possibles. tirage-randintfl &
b. Déterminer la probabilité que leur voyage commence if tirage<»136 :_____
blanche»! 1
par Faro.
elif <»tirage and tiragec-
c. Déterminer la probabilité qu'ils terminent leur voyage verte=verte*l
parla ville de Porto. else :
rouget ~~]
d. Déterminer la probabilité qu'ils visitent la ville d'Evora
return (blanche,verte,rouge)
à la deuxième étape.
EXERCICES
Entraînement

ALGO © Orientation
On considère un dé cubique def lancer_dé_truqué() : Dans un lycée, on demande aux élèves de Seconde de
n»random()
truqué: les faces 1, 2 et 3 if n<= ]: choisir leurs trois spécialités pour la classe de Première.
ont chacune une probabi­ numêro=1 Dans ce lycée, ily a seulement les spécialités :
elif n<«0.4 :
lité de 0,2 et les faces 4 et 5 •H «histoire-géographie, géopolitique et sciences
numéro-2
chacune une probabilité de elif n<= J: politiques» ;
0,05. numéro-3 • L « langues, littératures et cultures étrangères » ;
elif n<x0.65 :
a. Déterminer la probabilité • S « sciences économiques et sociales » ;
numéro-4
d'obtenir la face 6. elif n<" ]: • M « mathématiques » ;
b. Compléter le script numéro^S • C « physique-chimie ».
else :
ci-contre afin de simuler On suppose que tous les choix sont équiprobables.
numéro-6
10 lancers de ce dé truqué. return On choisit un élève de ce lycée au hasard et on lui demande
ses trois spécialités.
a. Déterminer le nombre de choix possibles.
b. Calculer la probabilité qu'un élève choisi au hasard
prenne les spécialités M et L.
Résoudre un problème concret c. Calculer la probabilité qu'un élève choisi au hasard
prenne les spécialités M ou L.

^3 Le jeu du bonneteau consiste à


d. Calculer P(SnC) etP(C).

déterminer sous lequel des trois gobe­


lets se situe le dé. © Nathan a créé une playlist intitulée « Dance Floor »
a. Quelle est h probabilité de gagner ?
pour sa soirée d'anniversaire. Elle est composée de
b. Lors d'une partie, si un joueur a désigné un gobelet et
15 titres. Nathan préfère utiliser la fonction aléatoire
que le dé n'y était pas, quelle est la probabilité de gagner
afin que les titres soient choisis une seule fois au hasard
pour le second joueur si on n'a pas manipulé les gobelets.
dans sa playlist.
a. Déterminer de combien de façons peut être lue cette
u La famille Bonheur se réunit pour tirer les rois. La playlist.
grande galette est découpée en 12 parts égales. Les 8 b. Sachant qu'il y a un slow dans sa playlist, quelle est la
membres de la famille (les quatre grands-parents, les probabilité qu'il soit diffusé en premier ?
deux parents et les deux enfants Miguel et Élise) mangent c. Sachant que 5 titres viennent d'être diffusés, quelle
chacun une part de la galette, choisie au hasard. est la probabilité que son titre préféré soit le prochain
a. Quelle est la probabilité qu'une personne ait la fève ? diffusé ?
b. Tous les membres de la famille ont terminé leur part
et personne n'a obtenu la fève. Miguel reprend une part.
Quelle est la probabilité qu'il obtienne la fève ?

Tristan et Yseult ont trois garçons. Yseult est de nou­


veau enceinte. Quelle est h probabilité que ce couple ait
une fille ?

Quatre personnes se donnent rendez-vous au café


du village. Mais il y a quatre cafés dans ce village. Quelle
est la probabilité qu'aucune d'elles n'en rencontre une
autre?

© Un tournoi d'échecs est organisé entre cinq joueurs


(A, B, C, D et E). Sachant que chaque joueur affronte tous
les autres joueurs, déterminer le nombre de matchs lors
de ce tournoi.

r*i. •r. a ^->*1


EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d’hier

En 1898, l'américain Charles Auguste FEY, d'origine allemande met au point la première
machine à sous-mécanique, et l'année suivante, il se lance dans la production de masse.
Son mécanisme de fonctionnement n'a pas changé : une fois le levier actionné, la rotation
des rouleaux est activée. Puis un système de freinage permet de les arrêter pour pouvoir
relever la position de ces rouleaux. De nos jours, pour obtenir la position d'arrêt des rou­
leaux, chaque machine est équipée d'un RNG (Random Number Generator), autrement dit
un générateur de nombres aléatoires. Ce nombre permet de garantir une équité de jeu et
assurer la même probabilité de réussite à chaque partie. Ainsi jouer à une machine à sous
revient à faire un tirage avec remise dans une urne contenant un très grand nombre de billes
dont une seule correspond au jackpot. La probabilité de gagner le jackpot est donc très faible et h même
à chaque partie.

o Machine à sous
On considère une machine On tire le levier et les trois rouleaux tournent. Un sys­
à sous composée de 3 rou­ tème de freinage les arrête et on observe les trois sym­
leaux qui comporte chacun boles marqués. On remporte le jackpot si l'on obtient
12 symboles. trois fois le symbole 7.
1. Pour cette question seulement, on suppose que la
• Sur le premier rouleau, il machine à sous comporte 2 rouleaux et que chaque
y a : 1 diamant, 2 citrons, rouleau est composé de 2 diamants, 2 citrons et 1 sept.
1 pastèque, 1 dé, 1 sept, a. À l'aide d'un arbre, déterminer le nombre de combi­
1 cloche, 1 fer à cheval. naisons possibles.
2 cerises, 2 bars. b. Déterminer h probabilité d'obtenir le jackpot.
• Sur le deuxième rouleau, ily a : 1 diamant, 1 citron, c. Déterminer la probabilité d'obtenir deux citrons.
2 pastèques, 1 dé, 1 sept, 2 cloches, 2 fers à cheval, 1 2. On reprend la configuration standard de la machine
cerise, 1 bar. à sous.
• Sur le troisième rouleau, ilya : 2 diamants, 1 citron, a. Déterminer le nombre de combinaisons possibles.
1 pastèque, 2 dés, 1 sept, 2 cloches, 1 fer à cheval, 1 b. Déterminer la probabilité d'obtenir le jackpot.
cerise, 1 bar. c. Déterminer la probabilité d'obtenir trois cloches.

F---------------------------------------- 1
Travail en îlot

w Roue de loterie
©A
l'entrée d'un bâtiment, un digicode est installé.
On considère une roue équilibrée de loterie Le code est composé d'un nombre à trois chiffres suivi
dont les secteurs sont de couleurs jaune, d'une lettre (A ou B).
rouge, bleu et vert. On tourne la roue et on
regarde la couleur marquée. 1. Déterminer le nombre de codes
On note J, R, B et V les événements respectifs « le sec­
teur est jaune », « le secteur est rouge », « le secteur
possibles.
2. Déterminer les probabilités des
®®®
est bleu » et « le secteur est vert ».
Déterminer les angles au centre de chacun des sec­
événements suivants :
a. le code est 444B ;
®®®
b. le code contient la lettre A ;
teurs pour que :
• la probabilité d'obtenir la couleurjaunesoit le double c. le code est un multiple de 10. ®®®
de la probabilité d'obtenir la couleur verte ; d. le code contient exactement un 5.
•P(B) = |etP(R) = |. e. le code commence par 14. ®®®
30/
EXERCICES
Entraînement

Apprendre à chercher
© Faites vos jeux !
M. Genius arrive en France et se pose la question sui­ a. Quelle est la probabilité d'obtenir le numéro
vante : « Ai-je plus de chance de gagner le jackpot au chance?
Loto’, à l'EuroMillions* ou au Keno’ ? » b. Lors du premier tirage on a 5 chances sur 49 d'ob­
Pour gagner le jackpot : tenir le premier numéro gagnant. Qu'en est-il pour le
• au Loto’, il faut obtenir les 5 bons numéros que l'on deuxième ?
choisit entre 1 et 49 puis le numéro chance à choisir c. En déduire la probabilité d'obtenir le Jackpot en
entre 1 et 10 ; jouant au Loto*.
•à l'EuroMillions', il faut obtenir les 5 bons numéros 2. En procédant de la même façon, déterminer la pro-
que l'on choisit entre 1 et 50 puis les deux étoiles à babi lité d'obtenir le Jackpot en jouant à l'EuroMillion*.
choisir entre 1 et 12 ; 3. Pour le jeu du Keno”, on peut lire au verso du ticket
• au Keno”, il faut obtenir 10 bons numéros parmi les les chances de gagner. Qu'en est-il pour obtenir le
vingt tirés que l'on choisit entre 1 et 70. jackpot (voir tableau ci-dessous) ?
1. On s'intéresse au jeu du Loto’. 4. Finalement, quel jeu doit privilégier M. Genius ?

Nombre de numéros Vos chances Gains pour une mise de


de gagner
cochés par grille trouvés par grille 1 sur 1€ 2€ 3€ 4€ 5€
10 10 2 147 181 200 000C 400 000 € 600 000 € 800 000 € 1 000 000 €
9 47 238 2 500C 5 000C 7 500C 1000C 12 500C
8 2 571 100 € 200 € 300 € 400 € 500C
7 261 10 € 20 € 30 € 40 € 50 €
6 44 5€ 10 € 15 € 20 € 25 €
5 12 2€ 4€ 6€ 8€ 10 €
0 39 2€ 4€ 6€ 8€ 10 €
9 9 387 197 50 000 € 100 000 € 150 000 € 200 000C 250 000 €
8 10 325 500C 1000C 1 500 € 2 000C 2 500C
7 685 50 € 100 € 150 € 200 € 250 €
6 86 10 € 20 € 30 € 40 € 50 €
5 18 2€ 4€ 6€ 8€ 10 €
0 26 2€ 4€ 6€ 8€ 10 €
8 8 74 941 10 000 € 20000C 30 000 € 40 000 € 50 000 €
7 2 436 100 € 200 € 300 € 400 € 500C
6 199 20 € 40 € 60 € 80 € 100 €
5 31 5€ 10 € 15 € 20 € 25 €
0 18 2€ 4€ 6€ 8€ 10 €
7 7 15 464 3000C 6 000C 9000C 12 000 € 15 000 €
6 619 70 € 140 € 210 € 280 € 350 €
5 63 5€ 10 € 15 € 20 € 25 €
4 13 2€ 4€ 6€ 8€ 10 €
6 6 3 383 1000C 2 000C 3 000C 4 000C 5000C
5 169 30 € 60 € 90 € 120 € 150 €
4 22 2€ 4€ 6€ 8€ 10 €
5 5 781 100 € 200 € 300 € 400 € 500C
4 50 10 € 20 € 30 € 40 € 50 €
3 9 2€ 4€ 6€ 8€ 10 €
4 4 189 50 € 100 € 150 € 200 € 250 €
3 16 5€ 10 € 15 € 20 € 25 €
3 3 48 10 € 20 € 30 € 40 € 50 €
2 6 2€ 4€ 6€ 8€ 10 €
2 2 13 6€ 12 € 18 € 24 € 30 €

nu ivée «lin Iibi PXMI r PihH •>*>«


EXERCICES
i Approfondissement
r

k
+ NUMÉRIQUE
-J
Exercices différenciés

Le paradoxe des anniversaires Nombre de Résidences Résidences Logements


logements principales secondaires vacants
a. Sur un grand calendrier de 365 jours les visiteurs d'un
musée marquent leur jour d'anniversaire et on constate Rance
34 306 683 82,4% 9,6% 7,9%
métropolitaine
très rapidement que deux personnes ont le même jour
d'anniversaire. Est-ce normal? Ile-de-France 5 673 678 90% 3,5% 6,6%
b. On considère qu'il y a 30 personnes qui ont marqué Provence-Alpes-
3 013 915 74,7% 17,7 % 7,6%
leur anniversaire sur le calendrier. Quelle est la proba­ Côte d'Azur

bilité que ces personnes aient des jours d'anniversaire Bretagne 1 879 959 79,3% 13% 7,7%
différents? En déduire la probabilité qu'au moins deux
personnes aient le même jour d'anniversaire. On choisit un logement au hasard en France métropoli­
taine. Arrondir les probabilités à 10-4.
(fiô) La roulette du casino 1. Quel est l'univers de cette expérience aléatoire et don­
La roulette du casino est un jeu très simple. Il faut devi­ ner la loi de probabilité ?
ner h case sur laquelle la bille lancée dans la roue va s'ar­ 2. Déterminer la probabilité que ce logement :
rêter. Sur la table, le tapis de jeu reprend les 37 numéros a. soit en Bretagne ;
de la roulette. b. ne soit pas en Île-de-France ;
On lance la roue, puis la bille. On s'intéresse au numéro c. soit une résidence principale ;
de la case indiquée par la bille. d. soit un logement vacant en Provence-Alpes-Côtes
d'Azur.
3. Maeva affirme qu'il est plus probable que le logement
soit une résidence secondaire en Provence-Alpes-Côtes
d'Azur qu'en Bretagne. A-t-elle raison ?
4. Sachant que le logement est en Île-de-France, déter­
miner la probabilité qu'il soit une résidence secondaire.

Le Lièvre et la Tortue
def lancer_dé() :
a. Quel est l'univers de cette expérience aléatoire et don­ dé-randint(l,6)
return dé
ner la loi de probabilité ?
b. Déterminer la probabilité que h bille s'arrête sur la def jeu() :
case 22. Même question pour la caseO. tortue=0
while tortue!=6 :
c. Déterminer la probabilité que h bille s'arrête sur un
dé=lancer_dé()
nombre de couleur rouge. if dé««6 :
d. Déterminer h probabilité que h bille s'arrête sur un return "Le lièvre a gagné"
else :
nombre impair.
tortue=tortue*l
e. Déterminer la probabilité que h bille s'arrête sur un return "La tortue a gagné"
nombre de la deuxième douzaine.
f. Déterminer la probabilité que la bille s'arrête sur un Voici un script qui simule le jeu « le Lièvre et la Tortue »
nombre de la première colonne. qui se joue avec un dé cubique équilibré qu'on lance.
1. Expliquer les règles de ce jeu.
2. Compléter cet algorithme afin de calculer la fréquence
The Yam's game is played with 5 similar balanced cubic d'apparition de l'événement « la tortue a gagné » lors de
dice. 100 parties.
A Yam's designs a combination of 5 identical issues, for 3. Programmer cet algorithme. Quel résultat obtient-on ?
example {1 ; 1 ; 1; 1; 1} is a Yam's of 1. 4. En théorie. On lance le dé et on regarde le numéro
a. Détermine the probability of getting a Yam's of 6. obtenu. On note S l'événement « obtenir un 6 ».
b. Détermine the probability of getting a Yam's. a. Réaliser un arbre représentant h situation.
b. Quelle est la probabilité de l'événement S ? En déduire
MATHS & ÉCONOMIE P(5).
Voici la répartition des logements dans certaines régions c. Déterminer la probabilité que la tortue gagne. Compa­
françaises en 2015 : rer avec le résultat obtenu à la question 3.
EXERCICES
Approfondissement

O ' Tir au but Une étude a été menée


Le dirigeant d'un club de foot a fait une étude sur son sur un groupe de 5 000jeunes
meilleur joueur. La probabilité qu'il marque un but lors­ adultes (lycéens et étudiants)
qu'il en a l'occasion est de 0,65. afin de connaître leur utilisation des réseaux sociaux Ins-
A l'aide d'une calculatrice, déterminer le nombre minimal tagram, Snapchat et Facebook :
d'occasions lors d'un match pour que la probabilité qu'il • 41 % de ces jeunes utilisent uniquement Snapchat ;
marque au moins un but soit de 0,99. • 22 % uniquement Instagram ;
• 15 % uniquement Facebook.
0 Roue de loterie Parmi ceux qui utilisent plusieurs réseaux :
L'expérience consiste à faire tourner la roue ci-dessous et • 36 % utilisent Instagram et parmi eux, un quart utilise
à observer la couleur du secteur marqué. Pour définir les également Facebook;
différents secteurs, on utilise leur angle au centre. • 7 % utilisent au moins Facebook et Snapchat ;
1. Modèle théorique • seulement 5 % des jeunes utilisent ces trois réseaux.
a. Quel est l'angle au centre de la On choisit un de ces jeunes au hasard. On note :
roue complète ? • F l'événement « le jeune utilise Facebook » ;
b. Quelle est la probabilité d'obte­ • S l'événement « le jeune utilise Snapchat » ;
nir le secteur jaune ? • I l'événement « le jeune utilise Instagram ».
c. Est-on dans une situation d'équi-
1. Représenter la situation à l'aide d'un diagramme de
probabilité ?
Venn.
2. Simulation en langage Python
2. DéterminerP(S) etP(F).
a. Compléter la fonction roue() afin de simuler cette
3. Déterminer la probabilité que lejeune choisi :
expérience aléatoire.
a. n'utilise aucun de ces trois réseaux sociaux ;
def roue() : b. utilise au moins un réseau sociaL
angle=randint( ) c. utilise au plus deux réseaux sociaux.
if angle<= :
z *
couleur="jaune"
elif angle<=115 or angle>320 :
Olympiades cv
couleurs "[
0 Urne à n boules
elif angle<=195 or angle>250 :
On considère une urne qui contient n boules indiscer­
couleur="bleu"
else : nables au toucher (n étant un nombre entier compris
couleurs entre 1 et 50). Dans cette urne, il n'y a que des boules
return noires, bleues et jaunes.
On tire une boule au hasard dans l'urne. On note N, B et
b. Grâce à cette fonction, déterminer l'angle au centre de J les événements respectifs « la boule est noire », « la
chaque secteur. boule est bleue » et « la boule est jaune ».
On sait que :P(N) = ^ etP(NuJ) = ^.
c. Rédiger une fonction répétition(n) afin qu'elle ren­
voie la fréquence d'apparition de l'événement « obtenir
Déterminer toutes les valeurs possibles de n.
le secteur jaune » lorsqu'on fait tourner la roue n fois.
d. Programmer ces fonctions puis les exécuter pour n= 1000
Comparer le résultat obtenu avec le résultat théorique.
Franc Carreau
0 La tête dans les étoiles On lance un palet rond de rayon À franc-carreau
Nicolas est un passionné d'astronomie. Il observe tous 0,8 cm sur un damier constitué
les soirs le ciel et il note ses observations dans un carnet de carrés de 3,2 cm de côté.
depuis des années. Il constate qu'il a quatre chances sur On fait « franc carreau » si le

cinq de voir Mars, une chance sur trois de voir Jupiter et palet s'immobilise strictement
trois chances sur dix devoir les deux planètes. à l'intérieur d'un carré (il peut
Quelle est la probabilité que Nicolas ne voit aucune de ces frôler les bords).

deux planètes ce soir? Déterminer h probabilité que le


palet soit « franc carreau ».

/*L
DU CHAPITRE

Exercices
Ce que vous devez savoir faire à la fin de ce chapitre Capacités
d'application

Comprendre une fonction en langage Python simulant une expérience


à deux issues O Oà O
Observer la loi des grands nombres en langage Python ou sur tableur
o Oà ©
Simuler N échantillons de taille n pour estimer une probabilité grâce
aux fréquences observées o ^etQ
• MISE EN ROUTE .*

À SAVOIR QUESTIONS-TESTS
pour comprendre le chapitre

■ Calculer des fréquences et des proportions o On interroge les élèves d'un lycée sur
le nombre de fois où ils vont au cinéma
• On commence par préciser la population étudiée et on
par an. Voici les résultats :
dénombre les individus qui la composent pour déterminer
l'effectif total que l'on note N. Nombre de séances
Effectifs Fréquences
• Pour une série statistique (X/,* n,), il suffit de diviser par an
les entiers nt par l'effectif total N pour obtenir les fré­ [O;5( 84
quences//. 458
[S;10|
• Si l'on additionne toutes les fréquences, on obtient 1
[10;15[ 312
sinon ily a une erreur.
[15;2O[ 135
[20;+oo[ 96
■ Calculer des probabilités
Total
•On commence par déterminer l'univers Q de l'expé­
rience aléatoire. a. Compléter le tableau ci-dessus.
• Si chacun des n événements élémentaires a la même b. Quelle est la population étudiée ? Quel
probabilité alors on a une situation d'équiprobabilité. est le caractère étudié ?
Ainsi :
g Déterminer la proportion d'élèves al­
-la probabilité de chacun des événements élémentaires
lant au cinéma entre 5 et 10 fois (exclu).
estégaleà-; d. Quel est le pourcentage d'élèves de ce
- soit k e {1 ;... ; n} et A un événement de l'univers £2. Si A lycée allant au cinéma au moins 10 fois
est un sous-ensemble à k éléments de £2 alors sa probabi­ par an ? au maximum 15 fois par an ?

lité est : P(A)= -.


n
Q On considère la roue de
loterie ci-contre divisée en
• L'événement An B est réalisé si les deux événements A six secteurs de même aire.
ET B sont réalisés en même temps. On fait tourner la roue et on
• L'événement A B est réalisé si au moins l'un des évé­ note la lettre et la couleur
nements A OU B est réalisé. obtenue.
• Si A et B sont deux événements d'un même univers £2 a. Déterminer l'univers de cette expé­
muni d'une loi de probabilité alors : rience aléatoire et indiquer s'il s'agit
P(AuB)=P(A)+P(B)-P(AnB) d'une situation d'équiprobabilité.
b. Déterminer la probabilité de l'événe­
ment V « la lettre est une voyelle ».
■ Faire des simulations en langage Python a Déterminer la probabilité de l'événe­
• La commande random() permet d'obtenir un nombre ment J « le secteur est de couleur jaune ».
aléatoire réel dans l'intervalle [0 ; 1[. d. Calculer P(VnJ), puis P(Vu J).
• La commande randint(a,b) permet d'obtenir un nombre
entier relatif aléatoire dans l'ensemble {a ;... ; b}. Q Voici une fonction en langage Python,
from random import *
def lancer_dé(nbr_faces) :
dé=randtint(l,nbr_faces)
return dé

a. Donner le nom de cette fonction.


b. A-t-elle des paramètres ?
g Que fait cette fonction ?

** liviii A»ikia/>r onn


COURS

1. ÉCHANTILLON ALÉATOIRE DE TAILLE n


Lorsqu'on étudie une très grande population, il est parfois impossible de récolter toutes les don­
nées. C'est pourquoi on restreint cette étude sur une partie de la population, appelée échantillon.
► Exemple
Dans la population d'ibis d'une réserve naturelle, y a-t-il plus de mâles que de femelles ? Il est
impossible de tous les recenser : on choisit de mener l'étude sur un échantillon de 100 ibis.

O Échantillon
On considère une expérience aléatoire à deux issues, appelées succès et échec.

Définitions 'l
• On dit que l'on répète une expérience aléatoire de façon indépendante lorsque le résultat de
chaque expérience ne dépend pas du résultat de l'expérience précédente.
• Lorsqu'on répète n fois une expérience aléatoire de façon identique et indépendante, on appelle
échantillon de taille n l'ensemble des n résultats.

► Exemples
1. On lance une pièce équilibrée et on observe la face obtenue. On répète cette expérience aléatoire
5 fois de suite de façon identique et indépendante. Par exemple, on obtient l'échantillon de taille 5
suivant: {Pile - Face - Face - Pile - Face}.
2. On lance un dé cubique équilibré dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On note le numéro de la
face supérieure. On appelle succès (noté S) l'événement « le numéro obtenu est un multiple de 3 »
et échec (noté E) son événement contraire. On répète cette expérience aléatoire 10 fois de suite de
façon identique et indépendante. On obtient, par exemple, l'échantillon de taille 10 suivant :
{S-S-E-E-S-E-S-E-E-E}.
► Remarque
Les instituts de sondage politique constituent des panels d'électeurs pas totalement au hasard. En
effet, ils font attention à sa constitution afin de représenter au mieux la population étudiée (parité,
âge, catégorie socio-professionnelle, opinion politique, ...). Ce ne sont donc pas des tirages au
hasard avec remise dans la population française, on ne parle donc pas d'échantillon.

Fluctuation d’échantillonnage
On étudie un caractère d'une population donnée et l'on note p la proportion d'individus présentant
ce caractère dans la population totale.
On prélève un échantillon de taille n de cette population et on détermine la fréquence d'apparition
de ce caractère que l'on note/. On répète cette opération plusieurs fois dans les mêmes conditions
et on constate que la fréquence/varie suivant l'échantillon prélevé. Elle fluctue autour de la pro­
portion p. On appelle ce phénomène fluctuation d'échantillonnage.
► Exemple
Dans une entreprise de 5 000 employés, il y a 48% de femmes :p = 0,48.
On prélève un échantillon de taille 100 parmi les employés de cette entreprise et on calcule la fré­
quence/d'apparition du caractère « l'employé est une femme ». On répète cette opération dix fois
dans les mêmes conditions et on regroupe les résultats dans le tableau ci-dessous :

Numéro de l'échantillon 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Fréquence observée/ 0,53 0,50 0,45 0,46 0,52 0,45 0,48 0,49 0,50 0,46

On constate que les fréquences observées fluctuent autour de la proportion de femmes p = 0,48.
■ COURS

► Méthode FLUCTUATION D'ÉCHANTILLONNAGE

■ Au cours du premier trimestre de 2019, on constate que 63 % des habitants d'une ville sont
contaminés par la grippe.
1. Simuler, à l'aide d'un tableur, un échantillon de taille 1000.
2. Calculer la proportion de personnes contaminées par la grippe sur cet échantillon.
3. Reprendre les questions précédentes afin de simuler 9 autres échantillons de taille 1 000.

Que cherche-t-on ?
Faire une simulation d'un échantillon de taille 1 000 à l'aide d'un tableur.
-> Comment s'y prendre ?
On simule un nombre aléatoire entre 0 et 1. On affiche 1 si la personne est contaminée et 0 sinon
mais il faut prendre en compte que la proportion de personnes contaminées est de 63 %.

/Solution)
1. Pour simuler le tirage d'une personne au hasard dans la population de cette ville :
• on simule un nombre aléatoire entre 0 et 1 à l'aide de la fonction aléa ( ) ;
• si ce nombre aléatoire est inférieur ou égal à 0,63, alors on affiche 1, sinon 0 car la proportion de
personnes contaminées est de 63 %.
Ainsi dans la cellule Al, on saisit la formule «SI (ALEA ( ) <=o, 63 ; 1 ; 0).
On recopie vers le bas cette formule afin d'avoir un échantillon de taille 1000.
► Remarque
On peut également utiliser la formule =ent(alea()+o,63) où ent() permet d'obtenir l'arrondi à
l'unité par défaut.
2. Pour calculer la proportion de personnes contaminées dans cet échantillon, on compte le nombre
de 1 et on divise par l'effectif total. Ainsi, dans la cellule A1001, on saisit la formule :
=SOMME(Al :A1000)/1000
3. Afin d'avoir 9 autres échantillons, on recopie vers la droite la colonne A et jusqu'à la colonne J. On
obtient le tableau ci-dessous. On constate que les fréquences observées sont proches de 0,63.
► Remarque
Si on appuie sur F9, on obtient une nouvelle simulation des 10 échantillons de taille 1000.

AlOOO ’ : X ✓ fx =SI(ALEA{)<=O,63;1;O)

A A B C D E F G H 1 J
990 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1
991 0 1 0 1 1 0 0 0 1 1
992 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1
993 0 1 1 1 1 1 1 0 1 1
994 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0
99S 0 0 1 1 1 1 1 1 1 0
996 1 1 0 0 0 1 0 1 0 0
997 0 1 1 1 1 1 0 0 1 1
998 1 1 0 1 1 1 1 0 1 1
999 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1
1000 °J 0 1 0 1 0 0 1 1 0
1001 0,608 0,609 0,61 0,62 0,637 0,633 0,651 0,627 0,623 0,628

AMM A I
2. PRINCIPE DE L'ESTIMATION D’UNE PROBABILITÉ

Loi des grands nombres


On considère une expérience aléatoire où l'on a deux issues, appelées succès et échec. On répète cette
expérience aléatoire n fois de façon identique et indépendante: on obtient ainsi un échantillon de
taille n.
On s'intéresse à la fréquence d'apparition de l'issue « succès ». On note fn cette fréquence observée
pour cet échantillon de taille n. On observe que cette fréquence fluctue, sauf exception, autour
d'une valeur qui est la probabilité p de l'événement « obtenir un succès ».
Ce résultat est une conséquence de la loi des grands nombres.

Propriété (admise)'] Vulgarisation de la loi des grands nombres


Lorsque n est grand, sauf exception, la fréquence observée est proche de la probabilité.

► Exemple
On simule n lancers d'une pièce équili­ >>> fréqu«nce_pil«(100)
B.53
brée à l'aide de la fonction fréquence. def fréquence_pile(n) : »> fréqu*nca_pilt(1000)
pile(n) ci-contre et on regroupe dans un nbr_pile«u >.507
>» fréquence_pile(5009)
tableau les résultats de l'exécution de for k in range(l,n*l) :
B.5012
lancer«randint(0,l)
cette fonction pour différentes valeurs if lancer—0 :
>» fréquence_pile(10009)
B. 5087
den. nbr_pile»nbr_pile*l »> fréquence_pile( 50000)
return nbr pile/n e.4â£i4
On constate que plus n est grand, plus la
fréquence fn fluctue autour de 0,5. n 100 1000 5000 10 000 50 000
On retrouve le modèle théorique: la
fn 0,53 0,507 0,5012 0,5087 0,49614
probabilité de l'événement « obtenir
Pile à un lancer » est i = 0,5= p.

► Remarque
Les fréquences observées dépendent de la simulation. Si on fait d'autres simulations, on obtiendra
d'autres résultats pour fn mais pour n assez grand, la fréquence fn sera proche de 0,5.

Estimation d'une probabilité par simulation


On souhaite étudier un caractère dans une population donnée mais dans certains cas, on ne connaît
pas la proportion ou la probabilité p de l'événement « l'individu présente le caractère ».
Pour obtenir une estimation de cette probabilité p, on prélève des échantillons de taille n de plus en
plus grand dans cette population. Pour chacun, on détermine la fréquence fn d'apparition de ce
caractère. D'après la loi des grands nombres, lorsque n est grand, la fréquence observée pour fn est
proche de la probabilitép d'où une valeur approchée de p. Pour être sûr que cette valeur soit plau­
sible, on utilise un intervalle de confiance.

Propriété et définition"] Intervalle de confiance


Si on considère un échantillon de taille n supérieure ou égale à 25 et si la fréquence observée/
appartient à l'intervalle [0,2 ; 0,8], alors dans plus de 95 % des échantillons, la probabilité p
appartient à l'intervalle /--L;/ + -ù
L vn Vn
On appelle cet intervalle l'intervalle de confiance de p au seuil de 95 %.
■ COURS

’ Méthode ESTIMATION D'UNE PROBABILITÉ

■ À l'échelle d'un département, on souhaite déterminer la Lu dans les journaux


proportion d'élèves gauchers parmi l'ensemble des élèves Au lerjanvier 2018, la population
et savoir s'il y a plus de gauchers parmi les garçons que en France s'élève à 67,2 millions
parmi les filles. Pour cela, on réalise une enquête auprès de personnes (dont 65 millions en
des 26 184 élèves des principaux établissements scolaires France Métropolitaine), et le nombre
d'une grande ville du département : de gauchers serait de 8,11 millions.

Établissements Écoles maternelles Écoles élémentaires Collèges Lycées

Effectifs 3 319 5 258 5400 12 207

Proportion de gauchers 0,1175 0,1221 0,1186 0,1195

1. On choisit un élève au hasard de cette ville. Estimer la probabilité que cet élève soit gaucher.
2. Quel constat peut-on faire au niveau national ?
3. Compléter le tableau ci-dessous :
Établissements Écoles maternelles Écoles élémentaires Collèges Lycées

Nombre de gauchers

Nombre de garçons gauchers 230 390 378 885

Proportion de garçons gauchers

4. Estimer la proportion de garçons parmi les gauchers.


Que cherche-t-on ?
On cherche à estimer une probabilité à l'aide de fréquences observées.
Comment s'y prendre ?
On applique la loi des grands nombres.

) Solution )
1. Les échantillons sont de tailles importantes et les fréquences observées sont proches de 0,12. Donc
d'après la loi des grands nombres, la probabilité que l'élève soit gaucher peut être estimée à 0,12.
2. Comme sur les échantillons précédents, on obtient une probabilité d'être gaucher de 0,12, on peut
en conclure qu'environ 12 % de la population française est gauchère. L'article du journal confirme ce
résultat. En effet, sur les 67,2 millions de Français, 8,11 millions sont gauchers soit une proportion
de = 0,1207 donc de 12,07 %.
3. On utilise la proportion de gauchers par établissement. Par exemple, pour les écoles maternelles,
3 319x0,1175 - 390.
Établissements Écoles maternelles Écoles élémentaires Collèges Lycées

Nombre de gauchers 390 642 640 1459

Nombre de garçons gauchers 230 390 378 885

Proportion de garçons gauchers 0,5897 0,6075 0,5906 0,6066

4. Les échantillons sont de taille importante et les proportions observées sont proches de 0,60.
D'après la loi des grands nombres, on peut donc estimer que la proportion de garçons parmi les gau­
chers est d'environ 60 %.
k____________________ __________________________________________________________/
é/Hi* »itii i
CAPACITÉS « Comprendre une fonction en langage Python

Q simulant une expérience à 2 issues


Dans une entreprise qui fabrique des smartphones, on constate que 6 % des smart­
phones présentent un défaut. On prélève au hasard un smartphone dans les stocks
de cette entreprise. On note D l'événement « le smartphone présente un défaut ».
1. a. Quelle est la probabilité de l'événement D ?
b. Calculer la probabilité que le smartphone ne présente pas de défaut.
2. Compléter la fonction en langage Python d-contre afin de simuler le tirage d'un
smartphone dans le stocket d'afficher s'il présente ou non un défaut. def smartphone() :
3. Quelle commande doit-on saisir dans la console Python pour n=
simuler le prélèvement d'un smartphone ? if n<0.06 :
4. Comme les stocks de l'entreprise sont suffisamment grands, on defaut=l
peut considérer qu'il s'agit d'un tirage avec remise. else : ___
Rédiger une fonction Python qui renvoie la fréquence observée de defaut=
return
l'événement D sur un échantillon de taille n.

► Solution . Méthode
a. D est l'événement « le smartphone présente un
l. —Comme 6 % des smartphones présentent
défaut ». un défaut, on obtient la probabilité de
P(D)=A = 0,06. l'événement D.

b. On doit déterminer la probabilité de l'événement


contraire de D d'où :
P(D)= 1-P(D) = 1-0,06 = 0,94.

2. La fonction renvoie 1 si le smartphone présente un


défaut avec une probabilité 0,06 et 0 sinon.
—On simule un nombre réel aléatoire
def smartphone!) : entre 0 et 1. S'il est inférieur à 0,06 alors
n=random() on renvoie 1 avec une probabilité 0,06 ;
if n<0.06 : sinon, on renvoie 0.
defaut=l
else :
defaut=0
return defaut

3. Dans la console, on peut tester les instructions et les


commandes usuelles, mais aussi les fonctions que nous
avons définies, et saisir : smartphone! ).

4. On utilise une boucle for afin d'exécuter n fois la fonc­ —> Pour faire une simulation de n tirages
tion smartphone!). La variable nbr_defaut compte le dans les stocks, on utilise une boucle
nombre de smartphones présentant un défaut. « for ».
Se reporter au cahier Python en début de
def frequence(n) : manuel pour bien comprendre les boucles
nbr_defaut=0 en langage Python.
for k in range (l,n+l) :
nbr_defaut=nbr_defaut+smartphone()
—> À chaque itération, on ajoute le nombre
fq=nbr_defaut/n
retourné par la fonction smartphone!) à
return fq
la variable nbr.defaut pour compter le
nombre de smartphones présentant un
défaut.
• CAPACITÉS
Observer la loi des grands nombres avec un tableur
On dispose de deux dés décaédriques équilibrés ayant des faces
numérotées de 1 à 10.
1. Quelle formule doit-on saisir pour simuler le lancer d'un dé décaédrique ?
2. On lance les deux dés et on note à la somme des numéros des faces supérieures
des deux dés. Quelle formule doit-on saisir pour simuler cette expérience ?
3. a. Dans la colonne A, réaliser un échantillon de taille 100 de cette expérience.
b. Dans la cellule A101, déterminer la fréquence observée d'obtenir une somme
égale à 5 dans cet échantillon.
4. Dans la colonne B (respectivement C, D, E, F), reprendre les questions précé­
dentes afin de déterminer la fréquence observée sur un échantillon de taille 200
(respectivement 400, 600, 800,1 000). Compléter le tableau et conclure.
Taille n 100 200 400 600 800 1 000

Fréquence observée/,,

► Solution Méthode
1. Pour obtenir un nombre aléatoire compris entre 0 et 1 —La fonction ALEAO permet d'obtenir un
exclus, on utilise la fonction du tableur : aleaO nombre aléatoire entre 0 et 1 exclus.
Mais pour obtenir un nombre aléatoire compris entre 1 Et la fonction :
=ALEA. ENTRE. BORNES ( a ; b)
et 10 exclus, on saisit la formule = aléa ( ) *10+1
renvoie un nombre entier entre o et b
Comme les numéros sur les faces du dé sontdes nombres inclus.
entiers, on utilise la formule donnant la partie entière
de ce nombre: =ent(alea() *io+i)
2. Comme on s'intéresse à la somme des numéros sur les
faces supérieures des deux dés, on saisit en Al la formule :
=ENT (ALEAO *10+1)+ENT(ALEAO *10+1)
3. a. Dans la cellule Al, on saisit la formule précédente,
puis on la recopie vers le bas jusqu'à la cellule A100.
b. Pour compter le nombre de 5 dans la colonne A, on —La fonction NB. SI (plage,-critère) du
applique la fonction NB.si sur la plage (A1:A1OO) : tableur détermine le nombre de cellules
=NB. SI (Al : Al 00; 5) répondant au critère (ici égal à 5), sur
Puis pour obtenir la fréquence, on divise ce résultat par la une plage donnée (ici de Al à A100).
taille de l'échantillon, c'est-à-dire 100, d'où la formule :
=NB.SI(Al:A100;5)/100
4. Pour ces échantillons, on obtient les résultats suivants:
—On saisit la formule précédente dans la
n 100 200 400 600 800 1000 cellule B1 et on la recopie vers le bas
fn 0,0100 0,0250 0,0650 0,0317 0,0487 0,0420 jusqu'à la cellule B200.
On procède de même pour les autres
D'après la loi des grands nombres, lorsque n est grand, colonnes.
la fréquence observée est proche de la probabilité;
ainsi on peut en conclure que la probabilité d'avoir une
somme égale à 5 est d'environ 0,04. • —À chaque fois qu'on appuie sur la touche
On pouuait préuoir ce résultat car on peut calculer cette probabilité^
ENTREE, on obtient de nouveaux échan­
tillons, donc des fréquences observées
En faisant un tableau à double entrée, on détermine qu’il y a 100
différentes.
cases (10 x 10) donc 100 issues pour cette expérience, toutes de
même probabilité. On compte 4 possibilités d’obtenir une somme
4
égale à 5 sur les 100 issues, d’où une probabilité de y—r = 0,04.
k___________________ _ ___________ ________ J
CAPACITÉS ; Simuler N échantillons de taille n pour estimer
— x t

Q une probabilité grâce aux fréquences observées

Une urne contient des boules toutes Indiscernables au toucher def échantillon^,p) :
rouge=0
dont 35 % sont rouges. On tire au hasard une boule de cette urne, for k in range (| D :
on observe sa couleur, puis on la remet dans l'urne. On note R l'évé­ if rando®()<=p :
rouge=rouge*1
nement « la boule tirée est rouge » et p sa probabilité.
1. Pour simuler n tirages avec remise et constituer un échantillon return

de taille n, compléter la fonction échantillon(n,p) qui retourne la def ecart(p,f,n) :


fréquence observée, notée/, de l'événement R pour cet échantillon. if abs(p-f)<=l/sqrt(n) :
2. Compléter la fonction ecart(p,f,n) qui retourne 1 si l'écart entre I I
else :
p et/est inférieur ou égale à -1= et 0 sinon. I ]
>Jn
3. Compléter la fonction N_echantillons(N,n,p) qui simule def N_echantillons(H,n,p) :
N échantillons de taille n et qui retourne la proportion des compteur»©
for k in range (1,N+1) :
cas où l'écart entre la probabilité p et la fréquence obser-
compteur» ]
vée/est inférieure ou égal à -?=. return
vn
4.Avec les paramètres: N=50, n=100 et p = 0,35, Marc »> N_echantillon$(5e,160,0.35)
obtient dans la console le résultat ci-contre. 0.96

Interpréter ce résultat.
► Solution . Méthode
1. On simule un nombre aléatoire entre 0 et 1 grâce à la —On obtient un échantillon de taille n en
fonction random(). Si l'on obtient un nombre inférieur simulant n tirages dans cette urne grâce
à une boucle for.
ou égala p = 0,35 alors la variable rouge est incrémen-
tée de 1. La variable f
indiquant la fréquence
def échantillon^,p) : —On compte le nombre de boules rouges
rouge*O obtenu grâce à la variable rouge qui
observée est le quo­ for k in range (l,n*l) :
démarre à la valeur 0, puis s'incrémente
if rando«()<*p :
tient de la variable rouge=rouge*l de 1 à chaque fois qu'on a un nombre infé­
rouge et du nombre f=rouge/n rieur ou égal à p.
total de tirages n. return f

2. Comme on ne connaît def ecart(p,f,n) : —En langage Python :


pas le signe de p- f. if abs(p-f)<«l/sqrt(n)
return 1
• la racine carrée se note sqrt( ) ;
on compare la valeur • la valeur absolue se note abs().
else :
absolue de p-f et return 0
1
TT
Si \p- f\ < -r= alors la fonction retourne 1, sinon 0.
vn

def N_echantillons(N,n,p) : —> Afin de réaliser N échantillons, on utilise


compteur*© une boucle for dans laquelle on exécute
for k in range (1,N*1) :
f-«chantillon(n,p) N fois les fonctions échantillon n,p) et
coapteur=cofflpteur*ecart(p,f,n) ecart(p,f,n).
return compteur/N

4. Le résultat 0,96 signifie que 96 % des 50 échantillons —Si on exécute de nouveau la fonction
de taille 100 ont un écart entre p et/inférieur ou égala N_ediantillons(N,n,p), on obtiendra d'autres
0,1 (carn= 100, donc -L = -^- = 0,1). échantillons et donc un résultat différent
mais très souvent supérieur à 0,95.
Vn 10
Le coin MEMO

Des idées à retenir >

U>v
gtx^tuoton, <£<k2^<x>vfc^onn<>^«-
Mxé o£c<xtocAC'

êt*\X«A4K>£^

[0 ; 1[

N ccfcnfi££on^ taxZôe-
——
random ( )
(Bxxvitrfutov
---------------------------------------------------------------- '

djC' <*V gA<wA^

Ov

randint(a,b)
I
Ssfc^x<xfco*V

XunA

Des automatismes à avair


En langage Python, il est préférable de créer
Des erreurs à éviter
plusieurs petites fonctions pour simuler une
expérience aléatoire. Ainsi on peut vérifier dans la —Il ne faut surtout pas se contenter
console facilement chaque étape de l'algorithme. de faire une unique simulation pour
Il faut être conscient que le résultat d une déterminer une probabilité. Il faut
simulation dépend de l'échantillon. Par prendre plusieurs échantillons de
conséquent, si on change d'échantillon, on peut même taille, ou de taille de plus en plus
avoir un résultat bien différent. grande.

S'assurer qu'on utilise les bibliothèques —Pour estimer une probabilité par
adéquates en langage Python. simulation, il faut prendre l'habitude de
considérer des échantillons de taille
Au lieu de saisir les instructions dans la console conséquente. Généraliser des résultats
Python, garder tous les scripts pour les ré­
obtenus sur un échantillon de taille 10
utiliser ultérieurement
est complètement aberrant.
EXERCICES
Application directe

ALGO
Lire et comprendre une fonction
En s'appuyant sur l'exercice précédent, rédiger une seule
Python simulant une expérience fonction fython qui renvoie la fréquence d'apparition de
à deux issues Pile au cours de n lancers d'une pièce équilibrée.

-> voir Capacité O P- 334 ALGO


a. On lance un dé cubique équilibré dont les faces sont
QUESTIONS FLASH numérotées de 1 à 6. Compléter la fonction lancer() en
langage Python ci-dessous qui renvoie si la face 4 a été
1. Quelle fonction permet d'obtenir un nombre réel
obtenue ou non lors de ce lancer.
aléatoire de l'intervalle [0 ; 1[ en langage Python ?
2. Avec cette fonction, comment peut-on simuler un def lancer():
nombre réel aléatoire de l'intervalle : if
[0;6(?
a. b.[2;12(? return
else :
O En langage Python, quelle fonction permet d'obte­ return

nir un nombre entier aléatoire compris :


b. Compléter la fonction frequence(n) en langage Python
a. entre 0 et 1 inclus ?
ci-dessous afin qu'elle renvoie la fréquence d'apparition
b. entre 20 et 100 inclus ?
de h face 4 au cours de n lancers de ce dé.

def frequence(n) :
1. Quelle fonction permet d'obtenir un nombre nbr_face4=0
aléatoire de l'intervalle [0 ; 1[ avec une calculatrice ? for k in range (l,n*l) :
2. Avec cette fonction, comment peut-on simuler un if lancer()««' 1:
nbr_face4=
nombre aléatoire de l'intervalle :
return
[0;15(?
a. b.[-3;27[ ?

ALGO
Avec une calculatrice, quelle fonction permet
En s'appuyant sur l'exercice précédent, rédiger une seule
d'obtenir un nombre entier aléatoire compris :
fonction fython qui renvoie la fréquence d'apparition de
a. entre 0 et 1 inclus ?
la face 4 au cours de n lancers d'un dé cubique équilibré
b. entre 15 et 68 inclus?
dont les faces sont numérotées de 1 à 6.

ALGO
ALGO
a. Recopier et compléter la fonction Python ci-dessous
Pour simuler le tirage d'unecarte dans un jeu de 52 cartes,
qui simule le lancer d'une pièce équilibrée et restitue le
on génère un nombre entier aléatoire compris entre 1 et
résultat de ce hncer.
52 inclus. Si l'on obtient un nombre entier compris entre 1
def lancer():
et 13 inclus, on suppose que l'on a tiré une carte de coeur,
if____________________ ■■
a. Compléter la fonction Python ci-dessous afin qu'elle
return "pile"
renvoie la fréquence d'apparition d'une carte de cœur au
else :
cours de n tirages dans ce jeu de cartes.
return
def frequence_coeur(n) :
b. Recopier et compléter la fonction fython ci-dessous nbr_coeur«0
afin qu'elle renvoie la fréquence d'apparition de Pile au for :
if ••
cours de n lancers d'une pièce équilibrée.

def frequence(n) : return nbr coeur/n


nbr_pile=0
for | : b. Quelle commande faut-il saisir dans la console Python
if lancer()«» "] :
pour obtenir cette simulation pour 1000 tirages ?
nbr_j>ile=
c. En exécutant cette fonction pour n=l 000, on obtient
return nbr pile/n
0,2528. Est-ce cohérent ?
EXERCICES
Application directe

(io) f® Pour déterminer, dans un échantillon de taille


On lance un dé cubique équilibré dont les faces
n, h fréquence observée du succès d'une expérience sont numérotées de 1 à 6 et on note le numéro de la face
aléatoire, on utilise la fonction frequence(n) ci-dessous. supérieure.
a. Rédiger une fonction en Fréquence
Taille n
def frequence(n) : observée/n
langage Python qui simule
compteur=0
n lancers du dé et qui ren­ 100
for k in range (l,n+l) :
voie la fréquence d'appari­
if random()<«©.34 : 200
tion de la face 6.
compteur=compteur+l 400
b. Exécuter cette fonction
return compteur/n
et compléter le tableau 600
ci-contre : 800
a. Déterminer la probabilité du succès dans cette expé­
c. Que remarque-t-on ?
rience. 1000
Pouvions-nous le prévoir ?
b. En exécutant cette fonction, on obtient les affichages
ci-dessous. Interpréter ces résultats. (n) f1 Un animateur d'émission télévisée fait tourner

>>> frequence(1000) >>> frequence(1000) une roue de loterie possédant différents secteurs dont un
0.348 0.361 seul est de couleur violette. Son angle au centre est de
68°. On fait tourner la roue et on observe h couleur mar­
quée. On appelle succès l'événement « obtenir le secteur
violet ».

def roue(n) :
Observer la loi des grands nombres
Ifor I
sur Python ou sur tableur k in range (l,n+l) :
if

-> voir Capacité 0 p. 335


return

ncE On lance un dé cubique équilibré dont les


faces sont numérotées de 1 à 6 et on note le numéro de la a. Compléter la fonction roue(n) en langage Python
face supérieure. On utilise un tableur. ci-dessus afin qu'elle renvoie la fréquence observée du
1. Quelle formule doit-on saisir dans la cellule Al pour succès dans un échantillon de taille n.
simuler le lancer d'un dé ? b. Compléter la fonction liste_frequences() ci-dessous
2. a. Dans la colonne A, réaliser un échantillon de taille afin de mettre dans une liste les fréquences obtenues
100 de cette expérience. pour des échantillons de tailles k variant de 1 000 à
b. Dans la cellule A101, déterminer la fréquence d'appari­ 10 000 avec un pas de 1 000.
tion de la face 3 dans cet échantillon.
def .i$te_frequences() :
3. Dans h colonne B (respectivement C, D, E, F), listes(roue(k) for k in range ( 2])]
reprendre les questions précédentes afin de déterminer
return
la fréquence d'apparition de la face 3 sur un échantil­
lon de taille 200 (respectivement 400, 600, 800, 1000). c. Paul a exécuté la fonction liste_frequences() et a
Compléter le tableau ci-dessous : obtenu le résultat suivant :

Taille n Fréquence observée/, >>> liste frequences()


[0.203,
100 0.1895,
0.17666666666666667, Fréquence
200 Taille n
0.18825, observée/,
400 0.1948,
0.197, 1000
600 0.18971428571428572,
800 0.188125,
0.18622222222222223] 9 000
1000
Aider Paul à compléter le tableau ci-dessus à l'aide de ces
4. Que remarque-t-on ? Pouvait-on le prévoir ? résultats. Que remarque Paul ? Pouvait-il le prévoir ?

/*L é^ll* LIVIII AMkH AF ')OA


EXERCICES
Application directe

TICE Le maire d'une grande commune souhaite Simuler N échantillons de taille n


connaître l'opinion de ses habitants au sujet de la
construction d'un skate-park, puisque, lors d'une étude
pour estimer une probabilité grâce
nationale, il s'est avéré que 34% des Français appré­ aux fréquences observées
ciaient les activités de plein air telles que le roller, le ska­
teboard, lecruiser, lelongboard etlewaveboard. -> voir Capacité O P- 336
a. Dans la colonne A d'un tableur, réaliser un échantillon (2) Un fabricant de pâte à tartiner a supprimé l'huile de
de taille 100 et calculer la
Fréquence palme des ingrédients utilisés. Il demande à ses consom­
proportion d'habitants favo­ Taille n
observée f„ mateurs s'ils sont satisfaits. À l'échelle nationale, on a
rables à la création du skate
park. 100 estimé que lors d'un changement de recette, 80 % des
200 consommateurs étaient satisfaits.
b. En procédant de la même
Le service consommateur de cette marque a interrogé six
façon, réaliser des échantil­ 400
échantillons de consommateurs composés de 100 per­
lons de taille 200........ 1 000
600 sonnes chacun et a calculé la fréquence observée de
et compléter au fur et à
800 l'événement* la personne est satisfaite ».
mesure le tableau ci-contre :
c. Quelle décision doit prendre 1000 Voici les résultats :

le maire?
Numéro de
1 2 3 4 5 6
©r- Valentine choisit un nombre au hasard entre 1
l'échantillon
Fréquence
et 1 000. S est l'événement « le nombre est un multiple 0,69 0,87 0,75 0,85 0,78 0,82
observée/
de 7 » et T l'événement « le nombre est un multiple de
13». a. Que peut-on dire de h proportion de personnes satis­
a. Compléter la fonction frequence(n) qui permet de faites par ce changement de recette ?
simuler n fois cette expérience aléatoire et qui renvoie la b. Pour ces six échantillons, déterminer la proportion des
fréquence observée de l'événement S.
cas où l'écart entre la probabilité p et la fréquence obser-
vée/est inférieur ou égal à 0,1.
def frequence(n) :
sept«0
for k in range (l,n.l) ©&
a. Compléter cet algorithme qui simule n lancers d'une
if © :
pièce équilibrée et affiche la fréquence observée de la
return face Pile:

Saisir n
b. Comment Valentine doit-elle modifier cette fonction
afin qu'elle renvoie également la fréquence observée de
Pour k allant de 1 à n
l'événement T?
| lancer <- nombre aléatoire entre O et 1
c. Valentine a exécuté cette nouvelle fonction plusieurs
| Si lancer = 1
fois. Voici les résultats qu'elle a obtenus :
| Alors
»> frequence(1000) >>> frequence(5000) Fin Si
(0.143, 0.073) (0.1412, 0.0738)
Fin Pour
>>> frequence(2500) >» frequence(7500) Afficher
(0.1396, 0.0676) (0.1396, 0.0764)
b. Modifier cet algorithme afin d'obtenir N échantillons
Compléter le tableau ci-dessous à l'aide de ces résultats : de tailles n.
c. Modifier à nouveau cet algorithme afin de déterminer
Taille n •••• .... • •. • •••• la proportion des cas où l'écart entre la probabilitép et la
Fréquence observée fréquence observée/est inférieur ou égal à -7-.
pour S
d. Programmer cet algorithme sur une calculatrice et
d. Avec ces résultats, quelle conjecture peut faire Valen­ le tester pour : N = 30 et n = 100. Interpréter le résultat
tine? obtenu.

O/A
EXERCICES
-> CORRIGÉS P- 350 Auto-éualuation

rft JJ i -14*11] Pour chacune des propositions, dire si


elle est vraie ou fausse et justifier sa
(18) a. Comment calculer la fréquence d'un carac­ réponse.

tère?
<19J a. La commande 5 random()+2 simule un nombre
b. Qu'est-ce qu'un échantillon ?
aléatoire dans l'intervalle [2 ; 7[.
c. Expliquer l'expression « fluctuation d'échantil­
b. La bibliothèque math de Python permet d'utiliser la
lonnage ».
commande random().
d. Comment obtenir un nombre réel au hasard
c. Si on obtient une fréquence observée de 0,3 pour un
entre 0 et 1 exclus en langage Python ?
échantillon de taille 10, alors la probabilité est égale à
e. Comment obtenir un nombre réel au hasard
0,3.
entre 0 et 1 avec un tableur ?
d. Lors d'une simulation, on obtient la fréquence du
f. Citer la propriété de la loi des grands nombres. succès égale à 0,37 pour un n assez grand. On peut en
g. Lorsque n est de plus en plus grand, est-ce que conclure que la probabilité du succès dans cette expé­
la fréquence fn se rapproche de la probabilité p ? rience aléatoire est 0,37.
h. Donner la définition d'expériences aléatoires e. Si dans un échantillon de taille 500, on observe une
indépendantes. fréquence de 0,63 pour un caractère alors l'intervalle
i. Citer une boucle en langage Python et donner de confiance de la proportion p au seuil de 95 % est
sa syntaxe. 10,59; 0,67].
y
\_____________________________________________________ z

qcm
Choisir la ou les bonne(s) réponse(s).

(20) La commande randint(l,10) sous fython permet


c. On peut dire que la probabilité de l'événement A
de simuler: fluctue autour de 0,70.
a. un lancer de dé à 6 faces ; d. On ne peut rien conclure.
b. un lancer de dé à 10 faces ;
c. le lancer d'une pièce équilibrée 10 fois de suite ; @ On considère la fonction Python ci-dessous.
d. un nombre entier aléatoire entre 1 et 10.

(21) On obtient les fréquences/,, suivantes d'un événe­ from random import *
def experience(n) :
ment A lors de n simulations :
compteur=0
for k in range (l,n+l) :
Nombre n
Fréquence fn s=randint(l,4)
de simulations
if s==2 :
50 0,87 compteur=compteur+l
100 0,72 return compteur

1000 0,68

10000 0,73 Cette fonction permet :


a. de simuler le lancer d'un dé tétraédrique dont les
a. On peut affirmer que la probabilité de l'événement faces sont numérotées de 1 à 4.
A est 0,73. b. de calculer la fréquence d'apparition de la face 2.
b. On peut conjecturer que la probabilité de l'événe­ c. d'obtenir le nombre de fois où la face 2 a été obtenue
ment A est 0,73. sur de n lancers.
\_ ____________________________________

HVIII Atui A
EXERCICES
< Algo

Marche aléatoire d'un robot

Un robot est placé à l’origine d’un repère orthogonal. Il peut avan­


cer d’une unité à l’horizontale ou à la verticale avec la même pro­
babilité. Il ne peut pas revenir en arrière. On souhaite déterminer
la probabilité que le robot atteigne le point B(4 ; 4) en 8 déplace­
ments à l’aide de simulation.

© Simulation du déplacement
a. Rédiger une fonction direction!) qui retourne 0 ou 1 aléatoire­
ment avec la même probabilité.
b. La fonction horizontaux,y), ci-contre, permet de
def horizontal(x,y) :
tracer en rouge le déplacement horizontaldu robot qui plt.plot([x,x+1], [y>yj,"r“>linewidth«6)
se situe initialement au point de coordonnées (x ; y)et x»x*l
return (x,y)
qui retourne les nouvelles coordonnées du robot.
Rédiger sur ce modèle la fonction verticaux,y) qui simule le déplacement vertical du robot situé initialement
au point de coordonnées (x ; y).
a Pour simuler la marche aléatoire du robot en 8 segments et visualiser sa trajectoire, on utilise les fonc­
tions reperel ) et robot(x,y,n) ci-dessous. Compléter ces fonctions.

def robot(x,y,n) :
for k in r«ng« (lJn+l) ;
from random import • d»
import matplotlib.pyplot as plt if d-l : _
def repère() : ______________
plt.plot(4,4,’bo*,linewidth=20)
plt.axi$((0, 5, 0, 5]) ■vertic«l(x,y)
plt.grid(True) return (x,y)

d. Programmer ces fonctions en commençant par repère().


À la fin du script, taper: robot(0,0,8) puis plt.show().

e. Compléter la fonction répétition(n) afin de simuler m marches aléatoires du robot en 8 segments


et de calculer la fréquence d’apparition de l’évènement « le robot atteint le point B en 8 segments ».
f. Programmer et exécuter cette fonction répétition(m) en mettant les commandes robot(0,0,8)
et plt.show() en commentaire (# en début de ligne).
g. Donner une valeur approchée de la probabilité que le robot def répétition(m) :
atteigne le point B en 8 déplacements. compteurs©
for k in range( _J) :
h. Pour aller plus loin. Dans cette question, on suppose que le x,y-robot(0»0,8)
robot peut avancer d’une unité à l’horizontale ou à la verticale if and |;
ou en diagonale avec la même probabilité. Modifier le script compteur»
fq=compteur/m
précédent et en déduire une valeur approchée de la probabilité return fq
que le robot atteigne le point B en 6 déplacements.

Q) En théorie
a. À chaque instant, quelle est la probabilité que le robot se déplace à l’horizontal ?

b. Pour atteindre le point B en parcourant 8 segments, combien faut-il parcourir de segments à l’horizon­
tale ? à la verticale ?
a À l’aide d’un arbre, déterminer le nombre de chemins que le robot peut emprunter pour rejoindre le
point B. En déduire la probabilité que le robot atteigne le point B en parcourant 8 segments.
\__________________________________________________ _ __________________________________________________ J
Aire d'un carré

Le but de ces exercices est de déterminer l'aire du carré bleu ci-contre


à l'aide la méthode de Monte-Carlo. Pour cela, on va simuler des
points dans le carré orange et déterminer la proportion de points à
l'intérieur de ce carré bleu.

© Tracer les carrés bleu et orange


Pour simuler des nombres et tracer des objets en langage Python, on
a besoin des bibliothèques :
from random import * def carre_orange() :
împort nu«ipy as np x - [-1, -1, 1, 1, -1]
import «utplotlib.pyplot as plt y - (-1, 1, 1, -1, -1]
plt.plot(x,y,c - 'orange1)

a. Déterminer les coordonnées des sommets du carré orange.


Quelle est l'utilité de La fonction carre_orange() ?
b. Déterminer les coordonnées des sommets du carré bleu. En s'inspirant de la fonction carre_orange(),
rédiger la fonction carre_bleu() permettant de tracer le carré bleu.

© Créer un nuage de points def nuage.points(n) :


compteur»*)
a. À l'aide de la commande randomO, déterminer la com­
for k in range (0,n) :
mande permettant de simuler un nombre aléatoire entre -1 x«uniform(-l.1)
y*l ' I
et 1 exclus.
reponte»interleur carre(x,y)
b. Compléter la fonction nuage.points(n) qui permet d'affi­ if réponse*-! 1:
plt.scatter(x,y,c»’blue’)
cher le point en bleu s'il est à l'intérieur du carré bleu et en
c omp t eu r |
jaune sinon. else :
La fonction interieur_carre(x,(/) sera créée ultérieurement : plt. scatter<r 1)
return compteur
elle renvoie le nombre de points à l'intérieur du carré bleu.

& Caractériser un point à l'intérieur du carré bleu


\A
1. Pour déterminer si un point est à l'intérieur du carré bleu, on découpe
celui-ci en 4 secteurs Sp S2, S3 etS4.
a. Déterminer les équations réduites des droites Dlf D2, Dj et D< tracées
J/
dans le repère orthogonal ci-contre. K •
\ S3
b. À quelle condition un point de coordonnées(x; y) appartient-il au sec­
/>.
teur Sj ? Même question pour le secteur S2.
c. Grâce aux questions précédentes, compléter la fonction intérieur.
carre(x,y) qui a pour paramètres les coordonnées (x;y) d'un point du
nuage et qui renvoie si le point est à l'intérieur du carré bleu.
2.a. Créer une fonction aire( n) qui exécute les fonctions carre,
def interieur_carre(x,y) :
bleu, carre.orange et nuage.points(n) et qui retourne la fré­ if x>»0 and y>«0 and
quence cherchée. return "oui"
if x>=0 and y<0 and
b. Afin d'afficher la fenêtre avec les carrés et le nuage de points,
return "oui”
rajouter dans la fonction aire(n) la ligne de commande: plt. if x<0 and y<0 and
show() avant le return. Exécuter cette fonction pour diffé­ return "oui"
if land and
rentes valeurs de n assez grandes.
return "oui"
c. En déduire une valeur approchée de l'aire de ce carré bleu. return "non
Pouvait-on prévoir ce résultat ?

/*L kivii i I
EXERCICES
Entraînement

Comprendre un algorithme □H Luka a rédigé la fonction Python ci-dessous.


Puis, dans h console Python, il a saisi l'instruction : fré-
quence_face(10 000). Que calcule-t-il ?
©r»
a. Le professeur a donné à Marc le programme
def fréquence_face(n) :
ci-dessous. Que fait ce programme ?
nbr_face»0
for k in range(l,n+l) :
def lancer_dê() :
lancer=randint(0»l)
numéro=randint(l,6)
if lancer==0 :
return numéro
nbr_face=nbr_face+l
return nbr face/n
dél=lancer_dé()
dé2=lancer_dé()
somrae=dél+dé2
a. Compléter l'algorithme proposé afin de cal­
print(somme)
culer la fréquence d'apparition de h face 6 en lançant
cent fois un dé cubique équilibré.
b. Modifier cet algorithme afin qu'il affiche la fréquence
b. Modifier cet algorithme pour que l'expérience soit réa­
d'apparition du nombre 7 lorsqu'on répète cette expé­
lisée avec un dé équilibré à 10 faces et pour calculer la
rience aléatoire 50 fois de suite.
fréquence d'apparition de la face 10.

def lancer_dé() :
On suppose que la probabilité qu'un nouveau-né numéro=randint( )
soit une fille ou un garçon est de 0,5. Or dans la tribu return numéro
indienne des Aamjiwnaang (Canada), il nait de moins en
moins de garçons : à partir de 1999, seulement 53 gar­ nbr_6=0
çons sont nés pour 100 filles. for k in range(l, ) :
n=lancer_dé()
a. Calculer la proportion p de garçons parmi les nou­
if n==6 :
veau-nés de cette communauté Aamjiwnaang, à partir de
nbr 6=
1999. f- --------------
b. Compléter la fonction Python ci-dessous où l'on réalise return(f)
cent échantillons de taille n = 153 et qui renvoie la pro­
portion des cas où l'écart entre la probabilité p et la fré­
©r- Une urne contient des boules toutes indiscer­
quence observée/sur chaque échantillon est inférieur ou
égal à -L. nables au toucher. Elle est composée uniquement de 24
yjn boules de couleur cyan, 15 boules de couleur magenta et
c. Exécuter cette fonction plusieurs fois. Que constate- 6 boules de couleur jaunes. On tire au hasard une boule
t-on ? de l'urne, on observe sa couleur puis on la remet dans
l'urne.
def echantillon(n,p) : a. Compléter la fonction Python ci-dessous afin qu'elle
garçon=0 simule cette expérience et renvoie le nombre de boules
for k in range (l,n*l) :
cyan et magenta.
if :
froc lycee inport ~
garçon-garçon+1
def urne(n) :
f )
return f
nagenta=0
def ecart(p,f,n) : for k inrange (1,0+1) :
if <»l/sqrt(n) : ^-E........ ZI
return 1 if nbr<«24 :
else :
return 0
def N_echantillons(N,n,p) : magenta-magenta*1
compteur»© return | |
for k in range (1,N»1) :
f«|
compteur-compteur+ecart(p,f,n) b. Rédiger une autre fonction fython afin de simuler n
return tirages dans l'urne et qui renvoie la fréquence observée
de chacune des trois couleurs.
EXERCICES
Entraînement

a. Déterminer l'intervalle de confiance au seuil de 95 %.


ALGO
b. Est-ce que cette grande marque a intérêt à changer de
Lors d'un sondage effectué dans un lycée, les élèves ont
logo ?
répondu favorablement à 68 % à la question « êtes vous
satisfait de la cantine de votre établissement ? » © Des élections ont lieu sur la planète ToutAzimut. Le
Rédiger un algorithme qui simule N échantillons de
candidat Electron a obtenu 54 % des intentions de vote
tailler? et qui détermine la proportion de personnes
lors d'un sondage sur un échantillon de 350 personnes.
satisfaites dans chaque échantillon détaillé n.
a. Déterminer un intervalle de confiance au seuil de 95 %.
b. Si les élections avaient eu lieu lejourdecesondageetsi
les réponses des personnes interrogées étaient sincères,
le candidat Electron aurait-il été élu au premier tour ?
Intervalle de confiance c. Déterminer le nombre de personnes qu'il aurait fallu
interroger afin d'être certain que le candidat Electron
COMPLÉMENT MATHÉMATIQUE
soit élu.
• Si l'on considère un échantillon de taille n supérieure
ou égale à 25 et si la fréquence observée/appartient à
l'intervalle [0,2;0,8] alors, dans plus de 95 % des cas, la
probabilitép appartient à l'intervalle | / - -y- ; f + 4= j Intervalle de fluctuation

On appelle cet intervalle l'intervalle de confiance de p COMPLÉMENT MATHÉMATIQUE


au seuil de 95%. • Si l'on considère un échantillon de taille n supérieure
• Cet intervalle permet d'estimer une probabilité à partir ou égale à 25 et si la probabilité p appartient à l'inter­
d'expériences menées sur un échantillon de la popula­ valle [0,2 ; 0,8] alors, dans plus de 95% des échangi­
tion. ons, la fréquence observée/appartient à l'intervalle
• La borne de gauche de cet intervalle est arrondie par + 0° aPPelle cet intervalle l'intervalle
défaut et celle de droite est arrondie par excès.
de fluctuation de/au seuil de 95 %.
O Dans une galaxie lointaine M49GN, Paul, le président • L'intervalle de fluctuation a pour but de valider un
du conseil de Direction souhaite proposer un referendum échantillon et donc de prendre des décisions.
sur l'épineuse question : « Faut-il développer les voyages • Pour arrondir les bornes de l'intervalle de fluctuation,
intergalactiques ? ». on prend h valeur approchée par défaut de la borne de
Comme le risque d'émeutes chez ces sympathiques aliens gauche et par excès celle de la borne de droite.
est réel, il demande à l'institut ISOGalactis de réaliser un
sondage d'opinion. Sur les 1 031 aliens sollicités, 436
Dans une station balnéaire de la côte méditerra­
sont favorables à ce projet.
néenne, on a constaté qu'en 2018 (année non bissextile),
a. Déterminer l'intervalle de confiance au seuil de 95 %.
il y a eu 270 jours de soleil par an.
b. Est-ce que Paul doit développer les voyages interga­
a. Déterminer l'intervalle de fluctuation au seuil de 95 %
lactiques ?
de la fréquence dejours de soleil sur une période de6 mois.
b. Interpréter ce résultat.

w Pour une chaîne de production qui fabrique des fla­


cons de parfum, il est considéré comme acceptable que
20% des flacons présentent des imperfections sans gra­
vité. Sur un échantillon de 150 flacons, 63 présentent des
imperfections.
a. Déterminer l'intervalle de fluctuation au seuil de 95 %.
b. Au vu de cet échantillon, faut-il envisager de réviser la
chaîne de production ?
w Une grande marque de vêtements de luxe souhaite
changer son logo. Son PDG organise une enquête auprès © Eléna a lancé une pièce de monnaie 50 fois. Elle a
de ses plus fidèles clients. Sur 2 000 clients interrogés, obtenu 32 fois « pile».
456 sont favorables à ce changement. A-t-elle de bonnes raisons de s'étonner du résultat ?

Z^l ** é^iunvn i i
EXERCICES
1 Entraînement

Chercheurs d’hier

Cos me H DE MÉDICIS (1590-1621), Duc de Toscane, avait repéré, dit la


légende, que la probabilité d'obtenir la somme 10 avec 3 dés cubiques
était supérieure à celle d'obtenir h somme 9. Il avait remarqué cette
différence alors que l'écart n'est d'environ qu'un pourcent, ce qui
laisse à penser que le Duc deToscane a dù jouer un très grand nombre
de parties pour faire cette constatation ! Mais Galilée (1564-1642)
lui donna une explication de ce paradoxe en 1620.

O Le problème du Duc deToscane def j«u(n) :


co«pt_9>0
Le Duc de Toscane était un joueur invétéré. D'après la
coapt_l(M)
légende, il aurait découvert que la probabilité d'obte­ for k in range(l,n»l) :
nir une somme égale à 10 avec 3 dés cubiques était résultat=so««e()
if résultat=="La soane est égale à 9" :
supérieure à celle d'obtenir une somme égale à 9, ce
co*pt_9=co«pt_9»1
qui paraît à première vue paradoxal. Il y a 216 résul­ if résultat==_

tats possibles pour le lancer de 3 dés cubiques (en COR)t_10-
effet 6x 6x 6= 216 possibilités). fq_9-
fq_10«coœpt_10/n
Essayons d'écrire 9 puis 10 comme somme de 3 chiffres return
inférieurs ou égaux à 6 :
e. Obtient-on la même constatation que le Duc de
1 +2+6 1+ 3+6
Toscane?
1+3+5 1+4+5
2+ 2 +6 Partie B : Démonstration
1+4+4
On suppose les dés cubiques de couleurs différentes
2+2 + 5 2+3 + 5
(pour les distinguer).
2+3 + 4 2+ 4 + 4 a. Déterminer le nombre de combinaisons possibles en
3+3+3 3+3+4 lançant trois dés cubiques.
b. Déterminer toutes les décompositions du nombre 9
Si l'on veut calculer la probabilité pour que la somme avec 3 dés cubiques puis recopier et compléter l'arbre
des chiffres fasse 9 ou 10, il faut donc avoir recours à ci-dessous.
un dénombrement précis des cas possibles.
Un programme en langage Python va nous aider à
simuler ce problème.

Partie A : Simulation
a. Rédiger une fonction lancer_de() qui simule le lan­
cer d'un dé cubique équilibré.
b. Rédiger une fonction sommeO qui calcule la somme
des trois dés en faisant appel à la fonction précédente
et qui retourne la somme obtenue.
c. Compléter la fonction jeu(n) ci-après et expliquer
son utilité.
d. Programmer cet algorithme en langage Python puis c. Déterminer la probabilité d'obtenir une somme
l'exécuter pourn= 100, n = 1 000, etn = 10 000. égale à 9 avec 3 dés.
d. Refaire le même travail pour les sommes égales à 10
puis conclure.
EXERCICES
Entraînement

Travail en îlot
l

O Paradoxe des trois pièces de monnaie Cette fonction renvoie ces deux résultats (maladie,
test).
On lance trois pièces de monnaie équilibrées. On se
b. Rédiger une fonction diagnostic(maladie,test) qui
pose la question suivante :
renvoie si le test est faux, vrai ou un faux positif.
«Quelle est la probabilité que les trois pièces
c. Rédiger une fonction echantillon() qui retourne
retombent du même côté, que ce soit Pile ou Face ? »
dans cet ordre la fréquence d'apparition des tests faux
Camille raisonne de la façon suivante: «si on lance
positifs et des tests faux.
trois pièces, il y en a forcément deux qui seront déjà
d. Voici le résultat sur trois échantillons.
du même côté ; la troisième y sera avec une chance sur
deux ». Camille affirme donc qu'il y a une chance sur
»> echantillon(300000)
deux que les trois pièces tombent du même côté.
(0.009616666666666667, 0.0)
Faire un arbre puis une simulation d'un grand nombre
»> echantillon(300000)
de lancer. Que penser du raisonnement de Camille ? (0.009786666666666667, 0.0)
»> échantillon300000)
© Paradoxe du faux positif (0.01021, 3.3333333333333333e-06)
Une maladie qui touche une personne sur 10 000 pos­
sède un test de dépistage fiable a 99 %. Kylian, qui est
inquiet, décide de passer le test. Une semaine après la Kylian a-t-il autant de chances de faire partie des per­
prise de sang, il reçoit les résultats : ils sont positifs, sonnes ayant un faux positif ou un test faux ?
a. Rédiger une fonction un_individu() qui permet de
simuler si l'individu est malade ou non et si le test de
dépistage est positif ou non.

Apprendre à chercher

Approximation d'un nombre bien connu ! def n_flcchc$(n,r) :

On considère une cible de tir à l'arc inscrite dans un compteur=0


for
carré de côtéZr. if fleche(r)»»
compteur=co®pteur+l
return

d. On exécute la fonction n_fleches(n,r) plusieurs fois


en changeant les paramètres et on obtient les résul­
tats suivants :
a. Expliquer quel est le rôle de la fonction fleche(r)
ci-dessous : |>>> 4‘n_fléchés(1000,5)
B. 128_______ ______
def flechc(r) :
x=random()*r >» 4*n_fleches(1000,68)
y=random()*r 3.164
if sqrt(x*x+y*y)<=r :
return “dans la cible"
>>> 4*n_fleches(1000000,5)
3.14532
b. Justifier h condition de l'instruction conditionnelle
»> 4*n_fleches(108ee0e,68)
de cette fonction fleche(r). k!426Sfi
c. Compléter la fonction n_flechesi n,r) qui permet
de simuler n lancers de flèches et de renvoyer la fré­ Quelle conjecture peut-on faire ?
quence observée de flèches qui atteignent la cible. e. Démontrer cette conjecture.

th é/>ii4»ivn
EXERCICES
1 Approfondissement + NUMÉRIQUE

Exercices différenciés

O Indépendance ? O Parité homme/femme


1. Camille a lancé deux fois de suite une pièce équilibrée. Théoriquement, lors du recrutement d'employés dans
À chaque fois, elle a obtenu Face. Elle lance la pièce une les entreprises françaises, il n'y a pas de discrimination
troisième fois. homme/femme.
Quelle est la probabilité qu'elle obtienne encore Face ? On a constaté que pour l'entreprise ToutVaBien, il y a eu
2. Luka et Liam jouent au jeu des petits chevaux qui se 82 femmes recrutées pour 200 personnes embauchées.
joue avec un dé cubique équilibré dont les faces sont Pour l'entreprise AuPetitBonheur, c'est 2 425 femmes
numérotées de là 6. pour 5 000 personnes recrutées.
a. Luka vient de lancer le dé et a obtenu 6. Il déclare : Est-ce que, pour chaque entreprise, le recrutement est
« Maintenant, j'ai moins de chance d'obtenir un autre équitable ?
6. » Qu'en pensez-vous ?
b. Liam a lancé neuf fois de suite le dé. À chaque fois, il
a obtenu 5. Il lance le dé une dixième fois. Quelle est la
O Daltonisme
En France, 4% de la population souffre de daltonisme
probabilité qu'il obtienne encore un 5 ? mais les hommes sont plus touchés que les femmes. En
effet, 8 % des hommes sont daltoniens contre 0,5 % des
Q Gros lot
femmes.
Lors d'un jeu télévisé, un candidat a le choix entre 3 Dans un lycée de 1 234 élèves (670 filles et 564 garçons),
boites : une boite « Gros lot ! » et deux boites « Perdu ! ». on a réalisé un sondage.
Il choisit une boite au hasard, sans l'ouvrir, et l'anima­ Il s'avère que parmi ces élèves, 4 filles et 23 garçons sont
teur choisit de lui indiquer parmi les deux autres boites daltoniens.
une boite « Perdu ! ». Que conseillez-vous au candidat: a. Peut-on déterminer l'intervalle de fluctuation au seuil
de rester sur son premier choix, ou bien de sélectionner la de 95 % de la proportion de filles daltoniennes dans ce
boite non choisie par l'animateur de l'émission ? lycée ?
b. Est-ce que ce lycée est un bon échantillon de la popu­
(46) L'urne gagnante lation française ?
Une urne contient 25 % de boules bleues, 42 % de boules c. Même question en considérant la population masculine.
rouges et les autres sont jaunes.
On considère l'algorithme ci-dessous et voici les résultats savÎez-vous? En 1798, le physicien et chimiste
obtenus en l'exécutant : John Dalton est le premier à
s'être intéressé à ce trouble de la vision. L'individu souf­
Programme Console frant de ce trouble ne peut pas voir les couleurs comme
les personnes ayant une vision correcte.
def tirage_urne() : bleue Certains métiers nécessitent de déterminer correc­
tirage=rdndo®() tement certaines couleurs et l'on pense à tort que les
jaune
if tirage<-0.25 : métiers de pilotes de ligne, contrôleur aérien ou opéra­
re$ultat«**bleue” rouge
teur en imagerie radioscopique sont interdits aux dalto­
elif tirage <«0.67 : bleue
résultat»** rouge” niens. La réalité est plus nuancée et les écoles préparant
rouge
else : à ces métiers spécifiques ont des tests pour les candi­
resultat»**jaune” rouge
dats à leur formation : renseignez-vous si vous êtes dal­
return résultat bleue toniens !
jaune
for k in range (1,11) :
boule«tirage_urne() jaune
print(boule) bleue

a. Que fait l'algorithme ci-dessus ?


b. On change h composition de l'urne : 13 % de boules
bleues, 54% de boules rouges et les autres sont jaunes. Pro’.anop.o (£) întanopt* (^)

Quelles modifications doit-on faire sur l'algorithme ?


c. Rédiger une fonction qui permet de déterminer la fré­
quence d'apparition de la couleur rouge pour n tirages.
d. On suppose qu'on effectue un unique tirage dans cha­
cune des urnes. Dans quelle urne la probabilité de tirer
une boule jaune est la plus forte ? L
0/0
EXERCICES
Approfondissement

0 Let's make a deal ! SIS © Méthode de Monte-Carlo


In 1963 a game show called Let’s Make a Deal surfaced in Dans le repère ci-contre, on a y
i
America, and was hosted bya man called Monty Hall. One tracé la courbe représenta­
of the sections of the show has caused endless mathe- tive de la fonction cube sur
matical debate due to ifs perplexing probability, and is l'intervalle {0 ; 1]. Le but de
often referred to as the "Monty Hall Problem". cet exercice est d'obtenir une
valeur approchée de l'aire du
domaineDgrâceà la méthode _
de Monte Carlo. o
a. Rédiger une fonction point_M()qui :
•simule les coordonnées d'un point M dans le carré de
côté 1 ;
• renvoie si le point M est à l'intérieur du domaine D ou
non.
b. Rédiger une fonction fréquence n) qui retourne la
proportion de points M appartenant au domaine D.
c. Exécuter la fonction frequence(n) pour compléter le
tableau suivant et en déduire une valeur approchée de
l'aire du domaine D.

Taille de
Fréquence observée/,,
l'échantillon n
Source : www.sciencemadesiniple.co.uk
100
The game'rule consists to choose one door among 3. 200
Behind one of these 3 doors, the contestant can win a
400
wonderful car, but behind the two others there is only a
600
goat.
After the contestant has selected one door, Monty Hall 800
would then open one of the remaining two doors to reveal 1000
a goat. The contestant is then given the choice of sticking
with their original door, or swapping to the other closed
AIDE
door. What should they do : stick or switch?
Pour calculer cette aire de façon exacte, il vous faudra
a. Translate this tree of choice:
attendre la Terminale lorsque vous apprendrez à calculer
Youareasked to des intégrales !
choose a door
Z I
SAVIEZ-VOUS? La simulation de Monte-Carlo
You choose a You choose a You choose a
permet d'estimer une quantité
door with a door with a door with a
numérique à l'aide de nombres aléatoires. Leur nom a
goat behind it goat behind it car behind it
été choisi par Stanislaw Ulam et John uon Neumann, en
You You You You You
ùYou référence aux jeux de hasard dans les casinos, durant
leurs trauaux sur le « projet Manhattan » pour vaincre
stick change stick change stick change l'Allemagne et le Japon alors alliés durant la deuxième

You
i—
You You You
1
You
1
You
guerre mondiale. Le projet Manhattan produisit la pre­
mière bombe atomique et mit fin à la guerre.
get a get a get a get a get a get a
goat car goat car car goat

b. Simulate 1000 contestants choices.


c. Answer to the question : "what should the contestant
do : stick or switch?"
(You can make some research on Internet to get the
answer !)

é/>ii*Kivn I AKKi t^r I


CORRIGES

b) Le second membre est un nombre positif, donc le premier aussi.


CHAPITRE 1
c) L'Inégalité précédente, valable pour tout triplet (0, b. c) s'applique à
► Application directe
tout triplet de produit 1, et aux racine cubiques.
HT) A - -11 ; B -13 ; C - 0,67 ; D - 0,55..., donc A et B sont des entiers.

Cg)*) xsJa.-k») b) xe]-a>;-l] d) xe]-«o.-V3[ CHAPITRE 2


f??)AB-3 : AC-7 : BC-2 : OC-O ► Application directe
Q® S-{-5;5); S-{-19;19} ; S-0; S-{-4,2;4,2} (~ï~) a) Il existe k e Z tel que o-7k.
S-]-<«>,-l]^[3;*«| ; S-]-<x>,-7]o|l;-»<»[ b) Il existe k e Z tel que 55 - ko.
®)M.<rH:N.o,O-ô;P-l c) Il exfstek € Z tel que 42-ko.
SDE-2^2 : F-3J3; G-572; H-IO^ÏÔ d) Il existe k e Z tel que 0- -10k.
(T) 13 455 est divisible par 3, 5 et 9.12 276 est divisible par 2, 3,4 et 9.
► Auto-êuûluation
(5Da)| b)-2,1 67 275 est divisible par 3, 5 et 9.
ÇÏS) 131-4x32 + 3. Il faut 5 présentoirs et sur le dernier 11 y a 3 éclairs.
(sT)a) 6 b) 16 c) borne supérieure d) |a| (~Ï7~) Il y a 8 planètes donc nombre pair.
(54) |x-o|<r<=>d(x; o)<rt=>a -r<x<a+r CH) Entre 60 et 80 H y a 5 nombres pairs : 1, 67, 71, 73 et 79.
«=>*e]o-r;o + r[ CH) A-99-3*Xll; 0-35-5x7: C-121-11»; D-484-2*xll*
(J5)|x-o|>rc^d(x;a)>fox<o-r ou x>a-t @5) P - 49x25x64-7* x5* x2*-(7 x5x8)* et 11 y a 63 diviseurs.
e>*c)-<»;o-r[v]a + r;+«( Donc réponse a, b et d.
36» F b)V c)V d) F
► Auto-éualuation
®*)V b) F c) V d) F CH» yfî b) -6.
3D«)V b)V c) V
(52) a) 93 est Impair
Sô)a-b b) 59 est premier et impair
S®S-{-l;5}
c) Non
(S) s-0 d) Irréductible car 59 et 31 sont premiers entre eux.
®S-R
•) Non car 39-3x13 et 52-2*xl3.
33)S-}-«;41]v[0;*«[
35) Oui 2 et 3
► Approfondissement 341 Ils n'ont aucun diviseur en commun autre que 1.
318 Échanges thermique CSS) n admet exactement deux diviseurs 1 et n.
a) b) et c) Calculs de compacité (56) Il existe k e Z tel que a - kb ; b est un diviseur de 0 : - e N.
1'57 a) non b) non c) non d) oui
Surface facteur (CT) faux
Volume
extérieure de compacité
3D faux / faux ! faux / vrai
Cube
de côté 0
6a2 o’ 6
Q
(60) a) faux b) vrai c) faux d) faux
Çôï") a) vrai b) faux
Qg) a) vrai b) faux
Demi-sphère & 33) b
de rayon r b’ Zr 35) b, c et d
35) b
Pyramide 3S c «d
à base carrée ^♦1) 37)aetb
de côté a,
de hauteur a
o»(V5+i)
? a
► Approfondissement
121 M}, Ms et M, sont premiers et M„ n'est pas premier.
S
CHAPITRE 3
► Application directe

D 5, 5 15 ,
B’Z^4*-Î6^

c-Afl2»^Ob+—t*
9 15 25
_ 1 , 317 1 ,
Le calcul de la surface extérieure nécessite celui de la hauteur SE, D--tr ♦—— uv--v
4 840 6
qui est l'hypoténuse de SOE, rectangle en E
Q® 0(4-(x-4X3*+ 8)

d) Les échanges thermiques avec l'extérieur sont d’autant plus grands b(*)-(2* + l)(-2*-3)
que le facteur de compacité est élevé. Note : le facteur de compactté est (S)a) S-{|:4} b) S-{-|;|} c) S-{-5;5} d. S-0
également pris en compte pour analyser les coûts de packaging, de
stockage ou de transport d'une marchandise.
2. a) On développe le second membre.
CORRIGES

(K)a) x< y donc s“]-*°;y[ c) (2x*3)*-9-91


d) (2x-IOO, donc:

-CO

Orx est positif, donc S
2
b) xi| donc

CHAPITRE 4
r
L ♦CO ► Application directe
3 flD AB+AD-AC OÂ-OB-CB ÂB*ÔD-ÂO CO + ÂB-OB
2
(15) AÏ ♦ ÉB ♦ DÂ ♦ CT ♦ b5 - aï ♦ cï ♦ CB ♦ BD ♦ DÂ - d
c) X2-5 donc S-[-5;+<«{
ŒD«)
r
L
♦CO
-5
d) On trouve < 3 ce qui est toujours vrai donc S - R.

-CO 4CO

(g)o-l*VÏ é-l + V5
C-4V6-8 d—lj5-l

(63 a) Barbara pourra ranger entre 17 et 44 livres par étagère,


b) Barbara devra acheter au minimum 18 étagères.

(74 Forme factorisée : -<2x♦ 9)(8x -1)

► Auto-évaluation
donc C? - -2BÂ - 4AC ainsi CE - -2CD ce qui prouve que les vecteurs CÏ
(77) A(x)- 9xi + 36* *36
et CD sont colinéaires donc C, E, D alignés.
8(x)-2x2-l
(78) A(x)-(3x ♦ l)(-x-9) 5 3
B(x)-(3x-2)» 2 2
et W4-2Ü
(75) o-7(>/5-2) 11 8
6--5T2-5 6 3
c-372+6
@Ô)a)S-{3;7} b) S- -2;| c) S- )««[ _‘3 )
(jl) Réponse c. 1 ZJ 1 3J

[82 Réponse a -3 6 ~69-72--3*OdoncÀB et AÏ ne sont pas


det(AB,AC)-
(83 Réponse a. 12 -23

(84) Réponse a. colinéaires ce qui prouve que A,B et C ne sont pas alignés.

(85 a) Vrai b) Faux, ce n'est pas vrai pour tout réelx. c) Vrai d. Vrai ► Auto-évaluation
86 a) Vrai (72 1.
A(x) - ((x - 4) - (2x ♦ 5)X(* - 4) ♦ (2x ♦ 5)) 2. parallélogramme
- (-x - 9)(3x ♦ 1) . ï x + 2x' ’î _ - -
b) Faux C(x)-3x**xj3*| 3. u*2v( t &.u-xi*yj
[ y*2/ J
(87 a) vrai b) faux c) vrai d) faux
(88 a) faux b) vrai c) faux d) faux e) faux
(89) Faux, une étoile de produit (•) a été oubliée ; il fallait écrire :
*■ «( T
5.ÂC-1ÀB
expand(x*(x+l)'(x*2))

► Approfondissement (73) 1. vrai 2. faux 3. faux 4. vrai 5. faux 6. vrai


@®a) (75) CB - CÂ ♦ ÂB ; CB - CD ♦ DB : CB - CÂ - BÂ
2x 3 (75) AÏ - -4CB ; A, b et c sont alignés.
(75) ü et v sont «linéaires.
2Ü + V--Ü
(75) ÂB et Â? sont «linéaires.
2x
3ÂB-2CB
(78) B milieu de (AC)
C3--CÂ
2
2AB-AC
b) Le grand carré noir a une aire de (2x+3)* -4x* ♦12x*9. A est le symétrique de C par rapport à B.
(751BA-CD
CORRIGES

(AB)//(CD) b) OA* -100, OH* - 20 et AH* - 80. D'après la réciproque du théorème


f8Ï ÀD et Ü sont colinéaires. de Pythagore, (e triangle OHA est rectangle en H.
S2J3AÏ-5IÏ 3. On en déduit que le point H est le projeté orthogonal du point 0
det(û,v)-28 sur la droite (AB).
u*v-<Æ ÇÏT1 a) D'après le théorème de fythagore dans le triangle ABC
rectangle en B. on a AC - 7,5 cm.
► Entraînement
On calcule l'aire du triangle ABC de deux façons différentes :
ABxBC 6x4,5
D'une part, I "■ 13,5
2 2
MX»

On en déduit que 7,5 x BE - 27. D'où BE - 3,6 cm.

b) D'après le théorème de fythagore dans le triangle BCE rectangle en


ÏJ-1A*AB*B3-2BA*AB*2BD-BA»2BD
E, on a AC - 2,7 cm.
L^-LÏ*CÜ»DK-2A?*cB«2O?-2AT*[)?-28D>BA donc Ü-LÏ ce qui
c. Par symétrie, on a également AF - 2,7 cm. D'où EF - 2,1 cm.
prouve que LJKL est un parallélogramme.
TT AR A
On sait que ÂD-2CB ♦ 380 donc AD- 2CB ♦ 2BD ♦ BD fl6) «Dans le triangle ABO rectangle en B, sln(AOB)- —- —-0,4.

soit AD-2CD*BD D'où ÂOB-23,58°

d'où AD-BD-2C0 donc AB-2CD ce qui prouve que AB et CD sont •Dans le triangle ABO rectangle en B, d'après te théorème de
colinéaires donc (AB)//(CD). fythagore, on trouve 08- ^84 -2>/2Î
If x
• En utilisant de même la trigonométrie et le théorème de fythagore
SO5i a) Par hypothèse, u est le vecteur de coordonnées la
dans (es autres triangles rectangles, on trouve : BOC =25,88°,
l y
base(i,j)donc u-xi *yj / , \ COD =• 29,02° et DOE = 33,69*.
b) v est le vecteur de coordonnées | *, dans la base (r, j) donc
D'où A0B»112°.
v-xi+y) ' J '17 a) Dans un triangle rectangle, les angles aigus sont
c) Ainsi ♦ yj i ♦ yj -(/♦* )i ♦ (> ♦ y)j complémentaires.
.X' ' b) BC-5xs1n(40°)
d) Ce qui prouve que ü+v a pour coordonnées *
dans la base c) CD-5xsin(40°)xcos(40°)
(/"/). y d) DE - 5 x $in(40°) x cos*(40°)
(TF) On utilise les deux formules du cours :
ün(0)‘ S) et 1-
CHAPITRE 5

► Application directe On obtient cos(0)-^- et s1n(0)-l^ï.

CT a) Dans le triangle ABD, la droite (DI) est la hauteur issue


CTF) À l'aide des données de l'énoncé, on montre que le point D
du sommet D.
b) Le point J est le projeté orthogonal du point C (ou 0) sur la droite (DB). est l'orthocentre du triangle ACK. On en déduit que les droites (KD)
et (AC) sont perpendiculaires puis que les points K, D et B sont alignés.
c) le point J est le projeté orthogonal des points B. D et J sur la droite (CJ).
C5?) On posex- BM - AN - DO - CP avec xc(0;5]
d) Le point 0 est l'orthocentre du triangle BCD.
On exprime les aires des triangles rectangles AMN, BMP, COP et DNO
e) Dans le triangle BCD, la droite (BO) est la hauteur Issue du sommet B.
pour en déduire l'expression de l'aire A(x) du quadrilatère MNOP
f) Les droites (CD) et (OB) sont perpendiculaires.
en fonction de x.
_4(x)-2x*-16x + 55
Sur la calculatrice, on trace la courbe de la fonction A sur [O ; 5],
L'aire du quadrilatère MNOP est la plus petite possible pour x - 4 cm.
cm On pose x - OC avec x c [0 ; 10]
D'après le théorème de Pythagore dans le triangle OCF rectangle en F,
on a CF - ^100-x*
L' aire du rectangle CDEF est égale à A(x)=2x>/l00-xi
Sur la calculatrice, on trace la courbe de la fonction A sur (0 ; 10].
L'aire du rectangle CDEF est la plus grande possible pour x « 7,1 m.

► Auto-évaluation
On a AB - — AH donc les vecteurs AB et AH
4 Cm ») G, C, F, H et I.

sont colinéaires donc les points A, B et H sont alignés. b) BGL BCI, BR, BCH et BHG
CORRIGES

c) C f)(AB):x-|y+|-0et(AB):y-|x + l
d) H
•)G (Î51») m-o et (AB):y ——7
(37 a) Oui. Le point C est l'orthocentre du triangle ABG, donc la droite b) m»-l et (AB):y»-x-l
(BC) est la hauteur issue du sommet 8 dans le triangle ABG. c) m--3 et (AB):y--3x
b) Oui. Le point H est l'orthocentre du triangle ABI. donc la droite (AH) d) m.l<t(AB):y.|x-^
est la hauteur issue du sommet A dans le triangle ABI.
c) Le point F est le projeté orthogonal du pont A sur la droite (IG).
Donc F est le point de la droite (IG) le plus proche du point A. e) m-ïïet(AB):y--x-T

d) Le point F est le projeté orthogonal du pont H sur la droite (AB). fl) | «t (AB):y—|x*^|l
Donc F est le point de ta droite (AB) le plus proche du point H.
D'où HF < HB.
Le point B est le projeté orthogonal du pont H sur la droite (EG). Donc 05) •(</,): y— 3et(d,):y + 3-O
B est le point de la droite (EG) le plus proche du point H. D'où HB < HG. •(^):x--let(d2):x + l-0
*«t(<6):y*x-o
• (<M:y et (d4): y-Zx - 6-0
•(<4):y-jx-5et(dj):y-|x-6-0

•(dt):y-|x*y et(<4):y-|x-y-0

(Tl a) (AB):-x-7y + 8-0et-xf-7yf +8-18*0, donc A. B et C ne


sont pas alignés.
b) (AB):-10x+2y + 2-0et -10xf+2yf +2-0, donc A. BetCsont
alignés.
'•-*)}
mnEG BH ED EF
QS1) ed’hd' dg"bf‘ ?»-{(11:11)}

®S,-{(-3;-2)}
2) Le point E.
3) Le point B.

4) cos(a)- ; cos(a)- ; cos(a)- “J. ► Auto-éualuation


®D
5) œs(p)-^ ; tan(p)-1 ; sin(p)-^.

(55; Faux. 0,4» ♦ 0,6» - 0,52. Donc cos»(a) ♦ s1n»(a) * 1.


(51. Faux. Dans un rectangle, les diagonales ne sont pas donc AM est un vecteur directeur de (AB).
perpendiculaires (sauf dans le cas particulier d'un carré).
(521 Vrai. Ces trois points appartiennent à la perpendiculaire à ta droite c) det(Àfl.ÂB)-O, donc Me (AB).
passant par le projeté orthogonaL
d) det(ÀB,u)*0, donc (AB) et (d) sont sécantes.
(531 Vrai. Dans un losange, les diagonales sont perpendiculaires.

► Approfondissement
3C
• Droite (dj):
ÇS3~)On posex- AO avec xe[0;5]
D'après le théorème de fythagore dans le triangle ABO rectangle en 0,
b) (d1):x + 2-0 c) (d,):x-2
on a OB=725-*2
L' aire de partie correspondant au bijou est égale a
• Droite (dj) :
AW-ï—lXyfa-X*

b) (d2):y-4-0 c) (d2):y-4
Sur la calculatrice, on trace la courbe de la fonction A sur (0 ; 5).
L'aire est la plus petite possible pour AO = 3,5 m.
• Droite (d}) :

CHAPITRE 6
b) (dj):-2x + y-0 C) (d,):y-2x
► Application
CT) (d,):x +10-0 • Droite (d4) :
(<^):2y+8-0
(d>):2x-4y+ 10-0 b) (d4):5x+y+ 2-0 c) (dJ.y-Sx-Z
(d4):x-y~l-0
GD») (AB):x-0 • Droite (ds) :
b) (AB):y-2-0et (AB):y-2
c) (AB):-x-y-6-0 et (AB):y--x-6 b) (cQ:3x-5y+4-0 c) (d,):y-|x+|

d) (AB):3x-y+ 8-0 et (AB):y-3x+8


•) (AB):-|x-3y-|-0et(AB):y-|x-|
CORRIGES

/v
(<Q
w
(7t> a) >'64 - 8. L'Image de 64 par la fonction/ est 64.
b) 781-9

vZ 1
C) /(49)- VÂ9-7 /(25)- 725-5 donc /(49)>/(25)

(S)a)S-
b)
S-{9}
0

w -H}
-II}
\ •>H-à}-{4}
\ o 41}
(ZD») Pente de (AB) : m--|. Pente de (AC): m -_“-
(47~) a) 373 ♦ 4 =.9,2 or 9,2>2 donc 3 n'est pas solution de
b) m-m, donc les points A, 8 et C sont alignés. l'inéquation -» faux
(44) a) Vrai b) (-1)’* 32-1*32 - 33 or 33225 donc (-1) est solution de
b) Faux l'inéquation -♦ vrai
c) Vrai 821. Sur R
SE) a) Faux a) S-H»;2J
b) Vrai b) S-(-3,+«(
c) Faux C) S00 ; 8[
d) Vrai 2. Sur (-3; 3]
e) Faux $-[-3;2]
d)
f) Faux •)$-(-3:3)
g) Faux f)
S-[-3;3]
SE) a) Vrai
► Auto-éuoluation
b) Faux
(58) a) La fonction carré est définie sur R. la fonction racine carrée sur
c) Faux R’, ta fonction cube sur R et la fonction inverse sur R".
ST L» droite (dt).
b) Voir le coin mémo p. 195
(48) Les points A, C et D sont alignés. c) Dans un repère orthogonal, on trace la courber représentative de la
(49) Les droites (rf), (d') et (d4) sont concourantes. fonction f et la droite D d'équation y - k. Résoudre l'équation /(*)-*
revient à déterminer les abscisses des éventuels points d'intersection de
► Approfondissement la courbe C et de la droite D.
(79)») X-7 et V—5 d) Résoudre l'inéquation f(x)<k revient à déterminer les abscisses des
b)x-| et y-j éventuels points de ta courbe t situés strictement au dessous de la
droite D.
e) Quel que soit *€[0; 1], on aO sx’ s x2 s x.
(59) a) faux b) faux, c) faux d) vrai
(60 a) faux b) faux, c) vrai d) vrai e) vrai
CHAPITRE 7 (613 a) faux b) vrai c) vrai d) vrai ejvrai f) faux g) vrai
(62) a et b.
► Application directe (ZD a. c et d.
CD») 16;4;0;25;g;|l (CT) a et b.
(HJcetd.
b) 3 et -3: 5 et -5 ; aucun ; 0 ; zjî et -zjî ; -JÏ et -75 (ZZ)d

► Approfondissement

b) 0,1 x 1* - 0,1 II est » 0,1 mètre.


b) 4,25< 4,52 donc 4,25» <4,52* -> vrai c) 0,1 x (-3)’ - 0,9 II est » 0.9 mètre.
c) 3,42 > 3 donc 3,42’ > 3* -» vrai
d) On résout : 0, lt2 - 5 <=> t2 - c=> t2 - 50 <=> t --7ÏÔ ou t - -JÎÔ
d) 2,5 4 > 2,5 donc 2,54’ >2,5’ -» vrai
e) Un carré est toujours positif ou nul -» faux soit environ 7 secondes avant le passage devant l'entrée du manège et
7 secondes après.
-»faux
CORRIGES

0n
e) résout: O,lt2 S3«H «H S3O«t ef-VSÔ;-JÎÔ] soit

une durée d'environ 11 secondes -(-VjÔ)-zVïÔ -10,951


Œ3«)P-|
* 111
b) 0,55 VS 5 donc — i — i - ainsi la pression est comprise entre 0,2
et 2 bars. °'5 v 5

C)V-J ot O.aPiZ.75 donc ainsi le volume est

compris entre 0.36 5 litres environ.

CHAPITRE 8
► Auto-évaluation
► Application directe
(47) a) Les fonctions carré et cube sont définies sur R, la fonction
Ç29. Les représentations graphiques des fonctions de référence sont a
inverse est définie sur R* et la fonction racine carrée est définie sur R*.
connaître par cœur
b) La fonction carré est paire, les fonctions cube et Inverse sont
impaires, l'ensemble de définition de la fonction racine carrée n'est pas
symétrique par rapport à 0, elle n'est ni paire, ni impaire.
(48) a) La fonction/ est impaire et définie sur R donc pour tout réel x
on a/(-x) —/(x) donc/(x) x/(-x) -/(x) x (-/(x)) - -(flx))*. Pour tout
réel* te nombre (ftx))2 est un réel positif ou nul donc la produit
/(x) x/(-x) est négatif ou nul
b) la fonction/ est paire et définie sur R donc pour tout réel x on a
/(-*) “/(*) donc/(x) x/(-x) -/(x) x (/(x)) - (Ax))< Pour tout réel x, le
nombre (/(x))2 est un réel positif ou nul donc la produit/(x) x/(-x) est
positif ou nul
(Z9) a) vrai (la fonction/ est définie sur R), b) faux (-5 n'a pas
d'antécédent), c) faux (f(-2) - 0).
d) faux (la fonction/est paire).
(50) a) Faux, b) Vrai (faire un dessin)
(511 a) vrai (si/ est la fonction carré, -2 et 2 ont la même Image 4)
b) vrai (si / est la fonction cube, l'Image de 1 est 1)
(38’ Soit/la fonction définie sur R par/(x) - (x ♦ 1)* - 4 c) faux (car cet antécédent commun aurait deux Images)
(52) a) faux, b) vrai (la fonction/étant paire elle est définie sur un
ensemble symétrique pax rapport a 0 donc sur (-5 ; -1) v [1 ; 5]).
c. vrai (la fonction/ étant impaire elle est définie sur un ensemble
symétrique par rapport a 0 donc sur (-5 : -1) u (1 ; 5]).
(53) a) Tout carré d'un nombre réel est positif donc l'image de tout réel
par la fonction carrée est un réel positif.
b) Tout réel x a le même signe que son cube, donc tout réel et son
Image par la fonction cube ont le même signe.
c) Tout réel x non nul a le même signe que son inverse, donc tout réel
non nul et son Image par la fonction inverse ont le même signe.
(54) a) Tous les demi-cercles d'un plan rapporté a un repère
orthonormé (0;i ,j) ne sont pas les représentations d'une fonction, sur
certains demi-cercles on peut avoir plusieurs points ayant la même
abscisse, mais II existe des demi-cercles qui sont la représentation
graphique d'une fonction, par exemple le demi-cercle de centre 0 et de
a) Graphiquement, -3 S f{x) s O est équivalent à x appartient à rayon 1 situé au dessus de l'axe des abscisses.
[-3 ;-2] v (0 ; 1] b) Il n'y a que la lettre W
b) Pour tout réel x, /(x) s 0 est équivalent à (x - l)(x ♦ 3) s 0 puis c) Soit/ la fonction définie par, pour tout x de ]-« : -3(u]3 ; ♦<»[ on a
i -3 s x s 1, ce dernier résultat est obtenu a l'aide d'un tableau /(x)-2et/(0)-0
de signes. (55) a) SI a désigne la longueur d'un côté le périmètre & vérifie 3* - 40
Pour tout réel x,/(x) t -3 est équivalent à x(x ♦ 2) > 0 soit en faisant soit a - y et l'aire d vérifie A - a2 - | -Ç j donc l'aire du carré est une
un tableau de signes à x appartient à ]-°° ; -2] u (0 ; ♦<■»[
L'ensemble des solutions est l'intersection des deux ensembles précédents. fonction du périmètre du carré.
(45) 1. La fonction/ est définie sur R, l'ensemble de définition est b) Si a désigne la longueur <fun côté l'aire d vérifie d - a2, les réels o
donc symétrique par rapport a 0. et d sont positifs donc o - VX le périmètre 9 vérifie P-4a- i-JÂ
Pour tout réel x, (-x)* - x* et (-x)1 -x* donc/(-x) -/(x). La
donc le périmètre du carré est une fonction de l'aire du carré.
représentation graphique, dans un repère orthogonal, de la fonction est
c) SI r désigne le rayon du disque l'aire d vérifie d - ki2. les réels r et
donc symétrique par rapport a l'axe des ordonnées.
2. Pour tout nombre réel x, /(x) - Sx4 ♦ 4x* -1, la représentation
d sont positifs et it est strictement positif donc r - te périmètre
graphique dans un repère orthogonal est la courbe ci-après, il faut faire
très attention aux choix des unités sur les axes.

i O
CORRIGES

b) la fonction est strictement décroissante, elle s'annule en 0, elle est


(circonférence) ? du disque vérifie V - 2xr -2donc le périmètre positive sur ]-°° ; 0] et négative sur (0 : ♦<»(
(35) 1. conjecture : /est, décroissante sur ]-<•> ; -3], constante sur
du disque est une fonction de l'aire du carré.
(-3:0,5], et croissante ensuite
d) SI r désigne le rayon du disque le périmètre (circonférence) 3 du disque
2. a)/W—tt-5 b)/(x)-7 c)/(x)-4x + 5
1 P1 P1
vérifie?-2jv, donc r-^Tairecf vérifie - 3. a) Des connaissances sur les fonctions affines on retrouve
K4jt* 4x
exactement la conjecture précédemment faite.
Donc l'aire du disque est une fonction du périmètre du disque.
b)
S® a) Faux
b) Vrai il y en a une infinité
c) Vrai tout réel a une seule Image par/donc le tableau est unique
(57 a) Faux exemple toutes les fonctions ayant un ensemble de
définition non symétrique par rapport à 0 ne sont ni paires, ni Impaires,
b) Vrai toutes les fonctions nulles définies sur un ensemble symétrique
par rapport à O, exemple la fonction nulle définie sur R et la fonction
nulle définie sur (-1; 1J.
c) Faux La courbe représentative d'une fonction paire est symétrique
par rapport à l’axe des ordonnées.

► Entrainement
(55) a) la courbe représentative de la fonction / passe par le point ■ ■ ■ 1 ■ ■—a—«—i—i—i—i—>—s—i—i—i i r i—r—i—r—i—i—rt-
0(0 ; 0) donc /(O) - O donc c - 0.
En écrivant de même que/(l) - 3 et/(-3) - 23, on obtient a ♦ b - 3 et 4. Donc, un minimum de 7 et pas de maximum.
9a- 30-3 soit o-l et b-2
b) La représentation graphique de/définie par/(x) -x2 ♦ 2x est ► Auto-éualuation
(38)1.
a) M1n-0 et Max - 7 b) Min-0 et Max-7 c) Mln--4 et Max-7
2. Deux solutions.
3.

X -4 0 K 7

M ♦ 0 ♦ 0 -
4.
f si k >7 ou k «- 4, pas de solution
1 s1*-7ou-4s*<O alors une unique solution
s1à-Oou2<*<7 alors deux solutions
1 ’1 sinon, trois solutions
(35) a) faux b) vrai c) faux d) vrai e) faux f) faux
(4Ô)a)R b)-4 c) -3x*-5x + 2
On vérifie que la courbe passe par les points 0, E, F.
(71) La représentation graphique est une droite symétrique par rapport G£)a)[-|:+«ii b) min de-49/12 c) g(x) ♦ 49/12 z O
a 0, c'est donc une droite passant par 0 donc la droite (OA).

► Approfondissement ► Entraînement

(58) Le triangle OMH est rectangle en H. La longueur OH est égale a


l'abscisse x du point M: OH -xavecx>0. La longueur HM est égale à
b) il donne une approximation de la valeur du maximum avec une
l'ordonnée du point M qui est un point de l'hyperbole donc HM-1.
erreur à « pas » près
«)
L'aire d(x) du triangle rectangle OHM est égale à zl(*)-|xxx 1-|.
froe Mth iaport”
2
la fonction d est une fonction constante dans R'..
def f(x):
4 y»-x**2*4*x
return y
CHAPITRE 9 ' print( ATTENTION, vous (levez respecter :
► Application directe )
8
ŒD/est définie par/(x) - x2 - 2 /(2)- 2,/(-l)--l def eini(d.b.N):
g est définie par formule g(x)--|x*l g(2)-0, g(-l)-3/2 m-f(ô)
pos-(be>/N
12 x-a
h est définie par h(x) - pr - 3| - 1 b(2) -0, h(2) - 1 for k in range(6,N):
if f(x*pas)<f(x):
k est définie par k(Z) est Indéfini, *(-l)--l ••f(x*pas)
x«x+pes
la fonction k n'est pas définie pour x - 2 c'est pourquoi elle rend un réponse-‘Le elnieue de f sur (a;bj est
message d'erreur voisin de ♦ str(e)
return réponse
(24' a) la fonction est strictement croissante, elle s'annule en 0, elle
est négative sur ]-« ; 0] et positive sur (0 ; ♦«(
CORRIGES

[52; On conjecture qu'elle est croissante, à t'aide de la calculatrice CHAPITRE 10


soient a et b tous deux > 0 et tels que o < b
► Application directe
/(o)-/P)-^^<0
CDi-

car, o - b < 0 et ob > 0 Garçon Fille Total


Donc, de la définition on en déduit que, parce que pour tous a et b> 0
Motorisés 130 220 350
tels que a < b on a /(o) < f(b) alors la fonction f est (strictement)
croissante Non motorisés 270 380 650
@3 À l'aide de la calculatrice, on conjecture que la fonction admet un
Total 400 600 1000
maximum de 1 atteint en x- 2. Ce qui est exact car :
Pour tout réelx, 1 -/(x) - 1 ♦ x1 - 4x ♦ 3 - x*- 4x ♦ k - (x - 2)’ 2 0 2. a) 60%

Si bien que. b) 35%


Pour tout réel x,/(x) $ 1 c) environ 36,67 %
/(x)-1 « (x-2)*-O«=x-2
Donc, 1 est le maximum et il est (uniquement) atteint enx-2

► Approfondissement
[7311» «t 2. On utilise le théorème de Pythagore dans les triangles 4. 13%
balise 6 et 7, et Idem ensuite entre les balises 7 et 8, tout ceci en ŒD
notant x la distance de la balise 7 sur le canal, en kilomètres
Prix Prix Pourcentage Coefficient
Ainsi, en ajoutant les distances balise6 -> balise 7 et balise 7 -» balise 8
initial final de variation multiplicateur
on obtient cette somme de deux racines carrées et donc l'expression de
la fonction, qui est définie sur (O ; 2,34] 17 € 19.38 € ♦14% 1,14
3. On obtient a la calculatrice, l'écran ci dessous
150 € 120 € -20% 0.8

544 € 497,76 € -8,50 % 0,915


ForxtTO Graphique Tableau |
8,89 € 11 € ♦23,7 % 1,237

4€ 4,29 € ♦7,3% 1,073

123 € 132 € ♦7,32 * 1,073

11 € 9,50 € -13,64% 0,864

GS
Variation 1 CM, Variation 2 CM, CM global Pourcentage
global
d'évolution

♦ 10% 1.10 ♦30% 1.30 1.43 ♦ 43%


elle semble décroissante puis croissante sur l'intervalle considéré.
-20% 0.80 ♦5% 1.05 0,84 -16%
4. elle semble admettre un minimum pourx- 1,7363
5. on obtient l'algorithme suivant : -5% 0,95 -3% 0,97 0,92 -7,85 %

1 froo nath iaport* ♦8% 1,08 ♦6% 1,06 1.14 ♦ 14,48%


3 * d« Unit ion de la rond ion distance -46% 0,54 ♦94 % 1,94 1.05 ♦5%
def d(x):
y>tqrt(3.71**2*x**2)*sqrt((2.34-
x)«*2*1.24«*2) ► Auto-éuoluotion
ratura y
(2411. aux deux augmentations successives.
8 f calcul Ou alniaur de la fonction d
def co(pas):
alrwd(l>
x»xali»«l 3. a) 10
12 while (x*pas)<2.34d
if d(x«pas)<aln:
b) 11
■irwd(x*pes) 4. dispersion
xaifwxepas
lt x~pas
(251 «■ faux b) faux c) vrai si la série a plus de 4 valeurs distinctes,
répons*»'la distance Blnlaale est de : ' d) vrai
♦ str(aln) ♦ *ka atteint pour x«‘ ♦ str(xain)
ratura réponse
S0a)43%
b) a diminué de 4 %.
6. On utilise une réflexion (axe de symétrie) suivant (e canal qui passe
c) 90,91 €
par la balise 7 et on réfléchit la balise 8. On obtient alors une
configuration « papillon > de Thalès. On obtient les équivalences Q?7» -23,67 %
suivantes : b) 62,86 %
c) 15,99 %
~(U9 * 3'71>"3,71 x 234 ~ 83814
d) 42,26 €
résia. 91,66%
~x- 1,73628
Et on a une réponse exacte, au centimètre près. b) 80%
c) a diminué de 25 %
CORRIGES

CHAPITRE 11 25 a) Il y a 10 chiffres possibles pour le premier chiffre du code, de


même pour le deuxième et pour le troisième. Ainsi 11 y a
► Application directe
lOx lOx 10-1000 codes possibles.
(~T) !• L'unfvers est composé des 20 numéros inscrits sur (e dé :
b) Il faut avoir un 3 pour le deuxième chiffre et peu importe les autres
fi-{1,2,3, _., 19,20}. chiffres, p,-^
2. On a une situation d’équiprobabilité car le dé est équilibré.

3.*) Pi L°_
20'2
1 c) Les multiples de 5 sont les nombres qui se terminent par 0 ou 5.
200 1
4 1 “ 1000 " 5
c) * “ 20 ’ 5

► Auto-éualuation
[18] a) Soit A un événement d'un univers O où une lof de probabilité
est définie.
<«)
P(Â)-1-P(A).
b) Soit A un événement d'un univers O où une loi de probabilité est
définie.
P( A o B ) - P(A) *P(B)-P(A^B)
c) Il faut compter te nombre total de chemins dans l'arbre afin
d'obtenir le nombre total d'issues.
d) les événements élémentaires n'auront pas la même probabilité avec
un dé truqué donc il n'y aura pas équlprobabilité.
e) Dans le cas d'une situation d'équiprobabilité, on compte le nombre
de cas favorables a l’événement considéré et on le divise par le nombre
b) Comme la pièce est équilibrée, on a une situation d'équiprobabilité. d'issues totaL
(29J a) Faux b) Faux c) Vrai
L'univers est composé des 8 chemins de l'arbre. Ainsi : p, -
o 1Ô a) Vrai b) Faux c) Faux d) Vrai
c) C'est l'événement Impossible donc sa probabilité est nulle. CJÏJ 4) b) Faux c) Vrai d) Vrai
d) Pi--j ou l'évènement contraire est « obtenir 2 Faces » d'où (SJ a) Vrai b) Vrai c)Faux d) Vrai
8
► Approfondissement
a) Il y a 30 personnes donc 11 y a 30 jours possibles sur (es 365
fïD *) Les mots obtenus sont : pour le premier choix. Comme on veut que la deuxième personne ait un
jour différent, on a 29 jours possibles sur les 364 jours restants. On
AEMR - AERM - AMER - AMRE - AREM - ARME
répète ce principe pour les autres jours.
EAMR - EARM - EMAR - EMRA - ERAM - ERMA
. ...... . . 30x29x28x...xl
MAER - MARE - MEAR - MERA - MRAE - MREA La probabilité est donc : p-------------------------------------- . Cette
365x364x363x...x336
RAEM - RAME - REAM - REMA - RMAE - RMEA
probabilité est de l'ordre de 1,22 x 1O-** donc presque nulle.
b) P(« avoir au moins deux personnes ayant te même jour
d'anniversaire ») -1 - P(« aucune personne a le même Jour
d'anniversaire ») -1 - p • 1
C'est donc tout a fait normal que deux personnes aient le même jour
[14 1. Comme le jeu n'est pas truqué et que l'on tire une carte au
d'anniversaire.
hasard, on a bien une situation d'équiprobabilité.
f66] a) L'univers est constitué des 37 numéros de la roulette. Chaque
case de la roulette a la même probabilité d'être obtenu. Ainsi on a une
situation d'équiprobabilité et chaque événement élémentaire a pour

probabilité

b) P(* obtenir la case 22») - — P(« obtenir la case 0 »)- —


' ' 37 v ' 37
18
0 P(« obtenir un nombre de couleur notre ») -
37
(HT Comme le jeu n'est pas truqué et que l’on tire une carte au hasard, d) P(« obtenir un nombre de la 2*** douzaine • |y
on a bien une situation d'équiprobabilité.
.. 13 <) e) P(« obtenir un nombre de la !**• colonne ~
b”>-ü
5776
ŒDpi 400663<-°-°0U

Pî-l- ——— = 0,9999


4 006634
5776» 135056 140832
4 006634 " 4006634 = 0,0351
CORRIGES

(~Î6 a) Pour ces 6 échantillons, on observe que les fréquences


CHAPITRE 12
observées fluctuent autour de 0,80.
► Application directe
b) Il y 5 échantillons qui ont un écart entre p - 0,8 et/Inférieur ou
[~3~; i. rand# pour casio / NbrAléat pour Tl / random() pour Numworks
égal à 0,1. On a donc une proportion de -.
2. a) 15 randtt / 15 NbrAléat / 15 randomQ 6
b) 30 randD -3/30 NbrAléat -3/ 30 randomQ -3 ► Auto-évaluation
(18) a) On divise l'effectif du caractère par l'effectif total
def lancer(): b) Lorsqu'on répète n fols une expérience aléatoire de façon Identique
et Indépendante, on appelle échantillon de taille n l'ensemble des n
if randint(l,6)==4 :
résultats.
return "face4" c) On parle de fluctuation d'échantillonnage lorsqu'on a N échantillons
else : de taille n (N et n des entiers naturels non nuis) d'une population et
que la fréquence d'observation du caractère/fluctue autour de la
return "autres faces" proportion p.
d) randomQ
def frequence(n) :
e) ALEA()
nbr_face4=0 f) For k In range(l,51)
for k in range (l,n+l) : g) Lorsque n est grand, sauf exception, la fréquence observée est
if lancer()=«"face4" : proche de la probabilité.
nbr_face4=nbr_face4+1 h) Lorsque n est de plus en plus grand, la fréquence fluctue autour de
la probabilité mais elle n'est pas forcément de plus en plus proche.
return nbr face4/n
1) On dit que l'on répète une expérience aléatoire de façon
nci a) On a : if ran<jc<»( )<.e. 34 donc la probabilité du succès est 0,34. Indépendante lorsque le résultat de chaque expérience ne dépend pas
b) On a deux échantillons de taille 1000 dont la fréquence observée du des résultats des expériences précédentes.
succès est respectivement 0,348 et 0,361. flÿ) a) Vrai b) Vrai c) Faux d) Faux •) Faux

Œ) (10)a etd
def roue(n) : ffiFlb etc
jaune=0 (2)b
for k in range (l,n+l) : ► Approfondissement
if random()<=115/360 : (46) a) Cet algorithme permet de simuler 10 tirages dans l'urne et
jaune=jaune+l d'afficher la couleur des boules tirées.
b)
return jaune def tirage_urne() :
tirage=random()
d«f liste_frequencei() :
if tirage<=0.13 :
liste=[roue(k) for k in range (1000,10000,1000)]
return liste
resultat="bleue"
elif tirage <=0.67 :
Taille n Fréquence observée fa resultat="rouge”
1000 0.203 else :
2000 0.1895 resultat»Mjaune’*
return résultat
3000 0.1766666666666667
••• d) Dans la première urne, la probabilité est 0,67 - 0,25 - 0,42 et pour
la seconde, 0,54. Donc la probabilité est plus forte pour la seconde
9000 0.1862222222222223
urne.
INDEX

A Échantillon 330 •de confiance 332 Q


Abscisse 100 Editeur de Programme VIII • de fluctuation 345 Quantificateur
Absurde (démonstration par l') VH Efficacité VH • Intersection d' 14 •existentiel ni
Affectation IX Encadrement d'un réel 16 • Réunion d' 14 •universel ni
Algorithme VII Ensemble de définition 214 Quantité conjuguée 66
Entier IX L
Alignement de points 98
And X Entier naturel, relatif 12 Langage VII R
Appartenance II Équation(s) Loi de probabilité 298 Réciproque V
Antécédent 213 •d'une courbe 214 Loi des grands nombres 332 Réel 12, IX
Argument X •d'une droite 158 Régionnement du plan 175
M Relation de Chasles 96
Axiome ni •f(x) = k 192,218
Équiprobablllté 302 Maximum 244 Repère orthonormé 102
B Équivalence V Médiane 263 Résolution graphique
Balayage 27 Étendue 269 Médiatrice 134 •d'une équation 192,218
Base 100 Événement(s) 296 Milieu 98 •d'une inéquation 194,218
Bibliothèque VHI Minimum 244 Reste de la division euclidienne X
•certains 296
Bloc VII •contraire 296 Moyenne 269 Return XII
Booléen IX •élémentaire 296 Multiple 38 Réunion d'ensembles n
Boucle XII •impossible 296 Réunion d'événements 296
N Réunion d'intervalles 14
C •incompatibles 296 Négation d'une proposition VI
Cartésienne (équation) 158 Expérience aléatoire 296 Nombre S
Centre de gravité d'un triangle 125 Extremum 244 •décimal 12 Sens de variation 242
Chaîne de caractères IX F •d'or Si...alors....slnon XII
Chasles (Relation de) 96 Factoriser 64 •impair 40 St (P) alors (Q) V
Coefficient directeur 158 Float IX • naturel 12 Slgnedeox+b 14
Colinéaires (vecteurs) 98 Fluctuation •pair 40 Slmpy vm
Comparaison IX •d'échantillonage 330 • relatif 12 Sinus d'un angle 132
Complémentaire II • Intervalle de 345 • rationnel 12 Somme de vecteurs 96
Condition Fonction •réel 12 Sommet d'une parabole 184
• nécessaire V Norme 94 Sous-ensemble
•suffisante V •affine 189
•carré 184 String IX
Connecteur 0 Symétrie 216
•ET ni •cube 186
Opérations en Python X Système de 2 équations à
•impaire 216
•OU m
•inverse 186 Or X 2 inconnues 160
Console vm Ordonnée 100
Contraposée VI •paire 216 T
•racine carrée 184 Ordonnée à l'origine 158
Contre-exemple VII Orthocentre 130 Tableau de signes 15
Coordonnées •croissante 242 Tabulation VII X
•décroissante 242
Orthonormé
•d'un point 102 •Base 100 Taille d'un échantillon 330
•d'un vecteur 100 Fonction (algorithmique) X Tangente à un cercle 130
For xni •Repère 102
•d'un vecteur défini par Tangente d'un angle 132
deux points 102 Fraction irréductible 42 P Tant que XV
• de la somme de deux Fréquence 270 Parabole 184 Taux
vecteurs 100 H Parallélogramme 93 •d'accroissement 244
• du milieu d'un segment 102 Hauteur 130 Parité 216 •d'évolution 272
Cosinus d'un angle 132 Héron (formule d') 150 Partie entière X • réciproque 272
Courbe représentative d'une Homothétie 123 Performance VII Théorème de Ménélaüs 126
fonction 214 Hyperbole 186 Points alignés 98 Théorème de Thalès 126
Crible (d'Erathostène) 43 Position relative Théorème de Varignon 119
Critères de divisibilité 37 I de deux courbes 188 Tableau de variation 242
Identités remarquables 64 Pour XII Translation 94
D If XII Trigonométrie 132
Def X
Pourcentage 270
If...Elif...Else XIV Premiers (Nombres) 42 Typage dynamique IX
Démonstration par disjonction Image 213 Premiers entre eux (Nombres) 42 Type() IX
de cas VII Implication IV
Déterminant de deux vecteurs 104 Print XII U
Indentation VH X Probabilité
Développer 64 Univers 296
Indicateur d'une série •d'une réunion 300
Dichotomie 29
•d'une intersection 300 V
Différent IX statistique 274
Distance de deux réels 16 Inclusion II •d'un événement contraire 300 Valeur absolue 16
Distance entre deux points 102 Inéquation 15 •d'un événement 298 Variable IX
Diviseurs 38 Inéquation/(x)<i 218 Produit d'un vecteur par un réel 98 Vecteur(s) 94
Division X In Range(a.b) XIII Projeté orthogonal 130 •égaux 100
Droite(s) Instruction VII Proportion 270 •colinéaires 98
• parallèles 156 Instruction de sortie XII Proposition(s) ni •directeur d'une droite 156
•Sécantes 156 Int IX • contraposée VI •nul 94
Interpréteur VII • équivalente VI •opposés 96
E Intersection II • réciproque IV • Produit par un réel 98
Écart interquartile 274 Intersection d'événements 296 Puissance X •Somme de 96
Écart type 274 Intervalle(s) 14 Pygame VHI While XVI
Crédits photographiques
En couverture
Lac d'Iseo, a Sulzano en Italie, 18 juin 2016.
Vue de l'installation de The Floating Pïers réalisme par les artistes Christo Vladimirov Yavachev
et Jeanne-Claude Denat de Guillebon. L'installation relie le village de Sulzano à la petite ile
de Monte Isola et à une autre petite ile (Isola di San Paolo).
© Christo and Jeanne-Claude, The Roating Piers, Project for Lake, Iseo, Italy, 2014-2016,
Wolfgang Volz/laif/REA

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ire Formulaire

Identités remarquables
► Exemples :
• (a + b)2 = a2 + 2ab + b2 • (3x+y)2 = (3x)2 + 2x 3xxy + (y)2 = Vx2 + 6xy + y2
• (g - b)2 = a2-2ab + b2 • (2x-y)2 = (2x)2 - 2 x 2x x y + (y)2 = ïx2 - kxy + y2
• (a + b)(a-b) = a2-b2 • (3-2x)(3 + 2x) = 32-(2x)2 = 9-4x2

Intervalles
Intervalle Inégalité Représentation sur une droite graduée

|o;ôj a^x^b
rL Ji
i b

J rL
|o;M a<x<b
0 b

1Lr
lo ; + <*»! x>a
i

• L'intersection de deux intervalles est l'en­ • La réunion de deux intervalles est l'ensemble
semble des nombres appartenant aux deux inter­ des nombres appartenant à l'un au moins des
valles à la fois. intervalles.
Par exemple: [1 ; 3] n ]2; + <»[ = ]2 ; 3). Par exemple: [l;3]u]2;5] = [l; 5].

Statistiques
AJ Moyenne
La moyenne de h série statistique ci-contre est le Variable x. • •• • ••
Xj X2 xp
nombre noté x défini par :

_ nïxi+n2X2 + ...+npxp
Effectif n. «i nz ••• • •• np

X~ N avec N = nj + ... + np Fréquence// A fz ••• • •• fP

ou
x = /iXi+/2x2+...+/pXp avec =

B Médiane
La médiane d'une série statistique est un nombre, noté Me, (qui n'est pas nécessairement une valeur
de la série statistique) qui partage la population selon le schéma suivant :

Au moins 50 % des valeurs Au moins 50 % des valeurs


I- 4-------------------------------- -I
Plus petite valeur Me Plus grande valeur
Formulaire

Fonctions
AJ Sens de variation d'une fonction
I est un intervalle contenu dans l'ensemble de définition D de la fonction/.
•/est strictement crois­ •/est strictement décrois­
sante sur I signifie que sante sur I signifie que
pour tous réels u et v de I : pour tous réels u et v de I :
u<v=>f(u)<f(v). u<v=*f(u)>f(v).

x
• m est le minimum • M est le maximum de
de/sur I signifie que / sur I signifie que pour
pour tout réelx de I: tout réelx de I:
Xx)>/n /(x) M
avecm=/(o). avec M =f(b).

B Fonctions de référence
• La fonction carré • La fonction inverse
La fonction / qui à chaque réel x associe son La fonction/qui à chaque réelx non nul associe
carré est définie sur R par/(x) = x2.
son inverse est définie sur R-{0} par /(x)= —.

Dans un repère orthogonal la courbe représen­ Dans un repère orthogonal la courbe représen­
tative de/est une parabole. tative de/est une hyperbole.
La fonction carré est une fonction paire. La fonction inverse est une fonction impaire.

• La fonction cube • La fonction racine carrée


La fonction/qui à chaque réelx associe son cube La fonction/qui à chaque réel positifx associe sa
est définie sur R par/(x) = x3. racine carrée est définie sur [0;+<»[ par
La fonction cube est une fonction impaire.
La fonction racine carrée n'est ni paire ni impaire.
Rappels Rappels

Puissances et écriture scientifique d'un nombre


AJ Les puissances de 10
n est un entier positif non nul
.io^-A,p,o...oi
• 10" = 10xl0x...xl0 = 100...0
nfoH nzifos
n zéros
Par convention : 10°= 1.

► Règles de calcul, n et m sont deux entiers relatifs.


10"
• 10" x 10"* = 10/Hm • (10")"’= ÎO™
10"

► Exemples. 10-3x 105= 102; (1O2)3 = 1O®.

*
B Ecriture scientifique d'un nombre
Tout nombre décimal A peut s'écrire sous la forme A = a x 10” où a est un nombre décimal tel que
1 a < 10 et p est un nombre entier relatif.
Cette écriture a x KF est dite notation scientifique de A.

► Exemples. 210,5= 2,105x102; 0,00741 = 7,41 x 10 3.

Développer. Factoriser
AJ Développer
Développer un produit, dest le transformer en une somme ou une différence.

► Exemple. (2x- l)(x + 5)-x(x- 2) = |(2x- l)(x+5)| -|x(x- 2)|


On développe les expressions j
' \ entre croclvets J
|2x2-x+10x-5)-|x2-2x|

On enlève les crochets en respectant


= 2x2-x+10x-5-x2 +

=x* + llx- 5. V-________________


la règle des » signes ».
D
i On réduit l'expression

B Factoriser
Factoriser une somme ou une différence, dest h transformer en un produit.

► Exemple. (2x-1)2-(x + 2)(2x-1) =(2x-l)(2x-l)-(x + 2)(2x-l


a______ ___________ |
facteur commun
= (2x-l)|(2x-l)-(x+2)|
= (2x-l)[2x-l-X-2]
= (2x-l)(x-3).
Rappel

Cercle, corde et tangente


• Si [AB] est une corde • <€ est un cercle de
du cercle^ de centre 0, centre 0 et T est un
la médiatrice de la corde point de r4>. La tangente
[AB] passe par le centre en T au cercle^ est la
0 du cercle. droite d perpendicu­
laire en T au rayon [0T].

Longueurs, aires, volumes


Triangle quelconque Triangle rectangle Parallélogramme

L '/
D C

A B
c
aire(ABC) = -AHx BC aire(ABCD) = hc

airefABO^ABxAC ou aire(ABCD) = AB x DH
ou aire(ABC) = ^AHx BC

Parallélépipède rectangle

V est le volume.

V = abh

L
aire(ABCD) = ^h(L + f) longueur du cercle: 2ju
aire du disque : nr2
ou aire(ABCD) = ~ DH (AB + CD) a

Cylindre de révolution Sphère Cône de révolution

V est le volume et si l’aire ai est l'aire de la sphère a est la longueur de la


latérale. et V le volume de h boule. génératrice |SM], JB l'aire
si = 2xrh et V = tu*h ai = 4 je/-3 et V = | tu3 du disque de base, V le volume
et ai l'aire latérale.
V = | JB/) = nr*h, si = nar
de

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