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Manuel

augmenté

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Ensei

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Manuels numériques

enseignant et élève (Voir au dos)


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Ensei

Sous la direction de

Michel PONCY

Denis VIEUDRIN

Jean-Louis BONNAFET

Nicolas BUYLE-BODIN

Sébastien CANTE

Isabelle GALOT TI

Arnaud GAZAGNES

Maxime GUERY

Catherine LEBERT

Xavier MORER

Marie-Christine RUSSIER
l’Essentiel

de la SECONDE

Puissances entières G

Puissance d’un produit Produit et quotient Puissance

Définition

ou d’un quotient de puissances d’unepuissance

Pour n entier naturel Pour n entier relatif et a Pour n entier relatif et a Pour n et p deux entiers

non nul et a réel : et b deux réels non nuls : un réel non nul : relatifs et a un réel non

n n n n n p n + p

a = a × a × … × a (a × b) = a × b a × a = a nul :





n n p np
n n (a ) = a
n facteurs égaux a a
a n – p

= = a

0 n 1 ( ) n
a
p

b b
Pour a ≠ 0, a = 1, a =
n

Racines carrées

Définition et existence Produit Quotient Somme

Pour a positif, a est le Pour a et b positifs : Pour a et b positifs et b Pour a et b strictement

nombre positif dont le a × b = a × b non nul : positifs :

carré est égal à a : 2 a + b , a + b


a = |a| a a

=
2

( a ) = a b
b

Calcul littéral

Distributivité Identités remarquables

V
Carré d’une somme Carré d’une différence Différence de deux carrés
k(a + b) = ka + kb

2 2 2 2 2 2 2 2

(a + b) = a + 2ab + b (a b) = a – 2ab + b a – b = (a – b)(a + b)


produit somme

Inégalités et intervalles

Règles sur les inégalités Intervalles

Pour tout réel c, a , b équivaut à a + c , b + c. L’intervalle [a; b] est l’ensemble des réels x tels que

Pour tout réel c strictement positif, a , b équivaut a < x < b.

à ac , bc. ]a; b[ est l’ensemble des réels x tels que a , x , b.

Pour tout réel c strictement négatif , a , b [a; + `[ est l’ensemble des réels x tels que x > a.

équivaut à ac > bc. ]– ` ; a[ est l’ensemble des réels x tels que x , a.

Statistiques

Moyenne pondérée de la série statistique définie par le tableau ci-contre :

Valeur x x … x
1 2 p

n x + n x + … + n x
1 1 2 2 p p

x = , où N = n + n + … + n estl’effectif total
1 2 p Effectif n n … n
N 1 2 p

2 2 2

n
1
( x1 − x
) + n
2
( x2 − x
) + … + n
p
(x p
− x
)

Variance de la série : V = Écart-type : σ = V

Probabilités

La probabilité P d’un Pour deux événements A et B : Sous l’hypothèse

événement A est la somme P (A < B) + P (A > B) = P (A) + P (B) d’équiprobabilité:

des probabilités des issues qui Pour deux événements contraires A et A : nombre d’issues de A

P (A) =

le réalisent. Elle est notée P (A). P (A) = 1 – P (A). nombre total d’issues

0 < P (A) < 1

Change

rabat B
l’Essentiel

de la SECONDE

Généralités sur les fonctions

Courbe représentative Sens de variation Résolutions graphiques

La courbe représentative d’une fonctionf f est croissante sur l’intervalle I lorsque, Soit # la courbe représentative de f.

dans un repère est l’ensemble des pour tout a et b de I : Les solutions de l’équation f (x) = k

points M de coordonnées (x ; f (x)), où x si a < b, alors f (a) < f (b). sont les abscisses des points

appartient à l’ensemble de définition de f f est décroissante sur l’intervalle I d’intersection éventuels de la courbe #

lorsque, pour tout a et b de I : et de la droite d’équation y = k

si a < b, alors f (a) > f (b).

Droites dans le plan

Équation d’une droite non parallèle

Équation d’une droite Droites particulières

àl’axe des ordonnées

ax + by + c = 0, avec (a; b) ≠ (0;0) y = mx + p Droites parallèles à l’axe des abscisses:

u
r

m: pente (ou coefficient directeur) y = c avec c réel.


Vecteur directeur V (–b ; a)

p: ordonnée à l’origine Droites parallèles à l’axe des ordonnées:

x = c avec c réel.

y − y
B A

Pente de la droite (AB), avec A( x ; y ) et B(x ; y ) tels que x ≠ x : m =


A A B B A B

x − x
B A

Vecteurs

Relation de Chasles Égalité de vecteurs Vecteurs colinéaires

c c
Soit A, B et C trois points, on a: ABCD est un Deux vecteurs non nuls u et v sont colinéaires si, et seulement si,

c c c
c c
AB + BC = AC parallélogramme il existe un réel k tel que v = ku.

(éventuellement aplati) si, Le vecteur nul est colinéaire à tout vecteur.


C

c c c c

et seulement si, AB = DC. (AB) et (CD) sont parallèles si, et seulement si, AB et CD sont

D
A colinéaires.

c c
C
A, B et C sont alignés si, et seulement si, AB et AC sont colinéaires.

B c c
Dans une base, les vecteurs u et v sont colinéaires si et seulement

A
c c
si det(u,v) = 0.

Travail dans un repère

Coordonnées du milieu d’un segment Distance Coordonnées d’un vecteur

Soit A (x ; y ) et B (x ; y ) deux points. Dans un repère orthonormé: Le vecteur AB a pour coordonnées ( x – x ; y – y ).


A A B B B A B A

2 2 c c
Les coordonnées du milieu de [AB] sont : AB = ( x x ) + ( y y ) Soit u (a ; b) et v (c ; d), et k un nombre réel, alors:
B A B A

c c
u + v a pour coordonnées (a + c ; b + d) ;
⎛ x + x y + y ⎞
A B A B

;
⎜ ⎟ c
⎝ 2 2 ⎠ ku a pour coordonnées (ka ; kb).

Aires

Carré Rectangle Triangle Parallélogramme Disque

, h
h

L
b a

1
A = a × h 2

2 A = b × h A = π R
A =  × L
A = a
2

2 2 2 2 2

Changements d’unités: 1 m = 100 dm = 10000 cm ; 1 ha = 1 hm = 10000 m

rabat C
Sommaire

3 SUITES NUMÉRIQUES

PARTIE 1 Algorithmique et programmation

Découvrir ......................................................................................... 70

Un peu d’Histoire… ........................................................ 10


Point Histoire Activité 1 ....................................................... 70

Point Histoire Activité 4 ....................................................... 71

1 ALGORITHMIQUE ET R AISONNEMENT LOGIQUE

Le cours et ses capacités .............................................................. 72

Découvrir ......................................................................................... 14
1. Les suites numériques ........................................................ 72

2. Étude algorithmique et notion de limite ........................ 74

Le cours et ses capacités .............................................................. 16

3. Les suites arithmétiques ..................................................... 76


1. Les listes en Python ............................................................. 16

DÉMONSTRATIONS AU PROGRAMME

2. Vocabulaire ensembliste et logique ................................ 18

4. Les suites géométriques ..................................................... 78

Exercices .......................................................................................... 24 DÉMONSTRATIONS AU PROGRAMME

Rituels de calcul ......................................................................... 24

Exercices .......................................................................................... 84
Faire le point ............................................................................... 29

Rituels de calcul ......................................................................... 84


14 15 16 17 22 39 41
Oral

Faire le point ............................................................................... 93

Revoir les points essentiels ......................................................... 30


85 94 97 101 117 118
Exercices transdisciplinaires

TP1 Les années bissextiles ......................................................... 32


Algorithmique et programmation
20 21 59 63 64

65 66 67 73 88 99 10 0 101 118 119


TP2 La course au tri ..................................................................... 32

Pour aller plus loin ............................................................................. 33 10 87 103 121


Oral

Parcours différenciés

Revoir les points essentiels ..................................................... 94

PARTIE 2 Algèbre

Approfondissement .................................................................. 96

Un peu d’Histoire… ........................................................ 34


TP1 Remboursement d’un emprunt ....................................... 97

TP2 Demi-vie d’un médicament ............................................... 97

2 SECOND DEGRÉ
Cap vers le Bac .................................................................................. 98

Pour aller plus loin ............................................................................. 100


Découvrir ......................................................................................... 38

Point Histoire Activité 2 ....................................................... 38

Le cours et ses capacités ............................................................... 40

PARTIE 3 Analyse

1. Fonction polynôme du second degré

sous forme factorisée .......................................................... 40 Un peu d’Histoire… ........................................................ 102

2. Équation du second degré ................................................. 42

DÉMONSTRATION AU PROGRAMME

4 DÉRIVATION

3. Variations et représentation graphique

2
Découvrir ......................................................................................... 106
de x ∞ ax + bc + c ........................................................... 44

4. Signe d’un polynôme du second degré ......................... 46

Le cours et ses capacités .............................................................. 108

Exercices .......................................................................................... 50
1. Point de vue local ................................................................. 108

Rituels de calcul ......................................................................... 50


DÉMONSTRATION AU PROGRAMME

Faire le point ............................................................................... 59


2. Point de vue global ............................................................. 110

84 87 118 1 43 1 49 17 0
Exercices transdisciplinaires
DÉMONSTRATION AU PROGRAMME

17 1 17 7

3. Fonction dérivée et opérations ......................................... 112

30 73 119
Algorithmique et programmation
DÉMONSTRATION AU PROGRAMME

19 20 22 58 13 4 151 17 9 18 0
Oral
4. Autres dérivées et fonction valeur absolue .................... 114

Parcours différenciés

Exercices .......................................................................................... 118

Revoir les points essentiels ..................................................... 60

Rituels de calcul ......................................................................... 118

Approfondissement .................................................................. 62

Faire le point ............................................................................... 127

TP1 Prix d’un appareil photo vintage ...................................... 63


91 92 93 94 95 96
Exercices transdisciplinaires

TP2 Jardin fleuri ............................................................................ 63


119 12 0

19
Algorithmique et programmation
Cap vers le Bac .................................................................................. 64

12 14 17 22 26 31 38 95 97 122
Pour aller plus loin ............................................................................. 66 Oral

2
SEUL
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Parcours différenciés
7 FONCTIONS TRIGONOMÉTRIQUES

Revoir les points essentiels ..................................................... 128

Découvrir ......................................................................................... 192

Approfondissement .................................................................. 130

Point Histoire Activité 4 ....................................................... 193

TP1 Méthode d’Euler ................................................................... 131

Le cours et ses capacités .............................................................. 194


TP2 Caractéristiques des tangentes à l’hyperbole ................ 131

1. Le cercle trigonométrique ................................................. 194

Cap vers le Bac .................................................................................. 132

2. Propriétés du cosinus et du sinus d’un réel ................... 196

Pour aller plus loin ............................................................................. 134


DÉMONSTRATION AU PROGRAMME

3. Les fonctions cosinus et sinus ........................................... 198

5 APPLICATIONS DE LA DÉRIVATION

Exercices .......................................................................................... 201

Découvrir ......................................................................................... 138


Rituels de calcul ......................................................................... 201

Faire le point ............................................................................... 207

Le cours et ses capacités .............................................................. 140

10 4 10 6
Exercices transdisciplinaires
1. Dérivée et variations d’une fonction ............................... 140

39 41 42 52 61
Algorithmique et programmation
2. Extremums d’une fonction ................................................ 142

67 10 7

11 12 19 23 67 86 111 112 113


Exercices .......................................................................................... 146 Oral

Rituels de calcul ......................................................................... 146

Parcours différenciés
Faire le point ............................................................................... 155

Revoir les points essentiels ..................................................... 208


55 56 84 86 110 111
Exercices transdisciplinaires

112 11 4
Approfondissement .................................................................. 210

53 54 TP1 Un modèle mathématique pour les marées .................. 211


Algorithmique et programmation

12 13 22 23 41 66 90 91 119 TP2 Losange articulé ................................................................... 211


Oral

Cap vers le Bac .................................................................................. 212

Parcours différenciés

Pour aller plus loin ............................................................................. 214

Revoir les points essentiels ..................................................... 156

Approfondissement .................................................................. 158

TP1 Optimisation d’une distance ............................................. 159


PARTIE 4 Géométrie

TP2 Coût marginal et coût moyen ........................................... 159

Un peu d’Histoire… ........................................................ 216

Cap vers le Bac .................................................................................. 160

Pour aller plus loin ............................................................................. 162

8 CALCUL VECTORIEL – PRODUIT SCALAIRE

Découvrir ......................................................................................... 220

6 FONCTION EXPONENTIELLE

Point Histoire Activité 1 ....................................................... 220

Découvrir ......................................................................................... 166


Point Histoire Activité 3 ....................................................... 221

Point Histoire Activité 2 ....................................................... 166

Le cours et ses capacités .............................................................. 222

Le cours et ses capacités .............................................................. 168


1. Produit scalaire dans le plan .............................................. 222

1. Définition de la fonction exponentielle .......................... 168


2. Propriétés du produit scalaire ........................................... 224

2. Applications de la fonction exponentielle ...................... 170


3. Applications du produit scalaire ....................................... 226

DÉMONSTRATIONS AU PROGRAMME

Exercices .......................................................................................... 174

Rituels de calcul ......................................................................... 174 Exercices .......................................................................................... 228

Rituels de calcul ......................................................................... 228


Faire le point ............................................................................... 181

21 56 66 67 10 9 111 Faire le point ............................................................................... 237


Exercices transdisciplinaires

112 11 4 135 49 15 4
Exercices transdisciplinaires

28 40 86 13 8 24 67 70 86 99
Algorithmique et programmation Algorithmique et programmation

22 23 113 139 9 14 15 19 23 24 27 48 13 0 15 8
Oral Oral

Parcours différenciés Parcours différenciés

Revoir les points essentiels ..................................................... 182 Revoir les points essentiels ..................................................... 238

Approfondissement .................................................................. 184 Approfondissement .................................................................. 240

TP1 Un problème de tangentes ............................................... 185 TP1 Puissance d’un point par rapport à un cercle ................ 241

TP2 Une croissance exponentielle ............................................ 185 TP2 Orthocentre d’un triangle variable .................................. 241

Cap vers le Bac .................................................................................. 186 Cap vers le Bac .................................................................................. 242

Pour aller plus loin ............................................................................. 188 Pour aller plus loin ............................................................................. 244

Sommaire 3
Sommaire

9 GÉOMÉTRIE REPÉRÉE 11 VARIABLES ALÉATOIRES

Découvrir ......................................................................................... 248 Découvrir ......................................................................................... 306

Point Histoire Activité 4 ....................................................... 307

Le cours et ses capacités .............................................................. 250

Le cours et ses capacités .............................................................. 308


1. Droites et cercle dans un repère ....................................... 250

1. Variable aléatoire réelle ...................................................... 308

Exercices .......................................................................................... 254


2. Espérance, variance et écart-type .................................... 310

Rituels de calcul ......................................................................... 254

Exercices .......................................................................................... 316


Faire le point ............................................................................... 261

Rituels de calcul ......................................................................... 316


113
Exercices transdisciplinaires

Faire le point ............................................................................... 323


48 51 68 82
Algorithmique et programmation

23 45 50 79
Algorithmique et programmation
1 2 4 90 118
Oral

1 2 12 15 17 18 19 24 30 58 84

Parcours différenciés

Parcours différenciés
Revoir les points essentiels ..................................................... 262

Revoir les points essentiels ..................................................... 324


Approfondissement .................................................................. 264

Approfondissement .................................................................. 326

TP1 Où est la mairie ? .................................................................. 265

TP1 Le lièvre et la tortue ............................................................. 327


TP2 Prévision d’un séisme ......................................................... 265

TP2 La chasse aux écureuils ....................................................... 327

Cap vers le Bac .................................................................................. 266

Cap vers le Bac .................................................................................. 328


Pour aller plus loin ............................................................................. 268

Pour aller plus loin ............................................................................. 330

PARTIE 5 Probabilités et statistiques

Un peu d’Histoire… ........................................................ 270

COMPLÉMENTS

Rappels ............................................................................................. 334

10 PROBABILITÉS CONDITIONNELLES
Rappels – Algorithmique et programmation ..................... 342

Découvrir ......................................................................................... 274


Rappels – Logique ..................................................................... 348

Point Histoire Activité 2 ....................................................... 274

Logiciels

Le cours et ses capacités .............................................................. 276


Tableur ......................................................................................... 350

1. Probabilité conditionnelle ................................................. 276

GeoGebra .................................................................................... 352

2. Arbre pondéré et probabilités totales ............................. 278

Cabri Express .............................................................................. 354

3. Probabilités et indépendance ........................................... 280

Xcas .............................................................................................. 355

Exercices .......................................................................................... 286

Calculatrices
Rituels de calcul ......................................................................... 286

Casio Graph 90+E ..................................................................... 356


Faire le point ............................................................................... 295

Numworks .................................................................................. 358


42 48 59 80
Exercices transdisciplinaires

Texas Instruments TI-83 ........................................................... 360


15 34 51 61 65
Algorithmique et programmation

77 78 84 87

Problèmes transversaux .............................................................. 362

4 5 9 25 67 86 87 88
Oral

Corrigés ............................................................................................ 372

Parcours différenciés

Revoir les points essentiels ..................................................... 296

Index .................................................................................................

Approfondissement .................................................................. 298

382w

TP1 Fiabilité d’un test de dépistage ........................................ 299

TP2 Marche aléatoire .................................................................. 299

Cap vers le Bac .................................................................................. 300

Pour aller plus loin ............................................................................. 302

4
ILS ONT FAIT L’HISTOIRE DES MATHÉMATIQUES DÉMONSTRATIONS AU PROGRAMME

ARCHIMÈDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 Résolution de l’équation du second degré ..................... 42

Maria Gaetana AGNESI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163


Calcul du terme général d’une suite arithmétique ....... 76

Nasir AL-DIN-AL-TUSI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240

Calcul de 1 + 2 + … + n. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

Jean le Rond d’ALEMBERT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271

Calcul de 1 + q + … + q .................................................... 78
AL-KASHI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226

AL-KHWÂRIZMI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Calcul du terme général d’une suite géométrique ....... 78

APPOLONIUS DE PERGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 ; 235 ; 259


Équations de la tangente en un point à une courbe

ARYABHATA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
représentative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108

Thomas BAYES .......................................................... 274

La fonction racine carrée n’est pas dérivable en 0 . . . . . . . . . 110

Jean BERNOULLI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168

Fonction dérivée de la fonction carré,


Nicolas BERNOULLI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307

de la fonction inverse .......................................................... 110


Augustin-Louis CAUCHY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103

Christophorus CLAVIUS ................................................. 32 Fonction dérivée d’un produit ........................................... 112

John CONWAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 π π π

Calculs de sin , cos , sin .......................................... 196

Gaspard-Gustave CORIOLIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220 4 3 3

René DESCARTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 ; 32 ; 35 Formule d’Al-Kashi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226

EUCLIDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
Ensemble des points M tels que MA MB = 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . 226

Leonhard EULER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 ; 244

Leonardo FIBONACCI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

Joseph FOURIER ........................................................ 206


Les animations du manuel

Hermann Günther GRASSMAN ..................................... 221

Listes définies en compréhension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

William Rowan HAMILTON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221

Fonction polynôme du second degré .............................. 39


HÉRON D’ALEXANDRIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 ; 245

HIPPARQUE DE NICÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 Somme des n premiers entiers naturels .......................... 76

Christian HUYGENS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310


Nombre dérivé: sécantes et tangente ............................. 106

Samuel KÖENIG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326

Variation de fonction et signe de sa dérivée .................. 138

Joseph-Louis LAGRANGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 ; 140

Méthode de Newton pour résoudre f (x)=0. . . . . . . . . . . . . . . . . . 145


Pierre-Simon de LAPLACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288

Adrien-Marie LEGENDRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217 Méthode d’Euler pour approximer exp( x) . . . . . . . . . . 166 ; 173

Gottfried Wilhelm LEIBNIZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110


Le cercle trigonométrique – Valeurs remarquables 192 ; 194

Max LORENZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162

Courbes des fonctions sinus et cosinus .................. 193 ; 196

Édouard LUCAS ........................................................... 96

Approximation de π par les périmètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200


Benoît MANDELBROT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71

Thomas MALTHUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 ; 170 ; 188 Produit scalaire: définition – calcul .................................. 220

Nicholas METROPOLIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285


De l’arbre de dénombrement à l’arbre pondéré . . . . 275 ; 278

Isaac NEWTON ................................................... 110 ; 145

Méthode de Monte-Carlo: approximation de π ........... 285

Henri POINCARÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302

Claude PTOLÉMÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193

Franz REULEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258 LES COMPÉTENCES

Alan TURING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Les compétences du programme sont indiquées

Pierre VARIGNON ....................................................... 124


danscertains exercices.

Pierre-François VERHULST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180

R A IS ONNER CHERCHER MODÉLISER


Guido VAN ROSSUM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

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18
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en fin de manuel. Les corrigés détaillés sont disponibles en


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M AT H S & PHYSIQUE Exercices transdisciplinaires

Sommaire 5
Sommaire

Capacités et algorithmes traités dans le manuel


60 vidéos

ALGO

CHAPITRE 1 ALGORITHMIQUE ET R AISONNEMENT 5 Calculer des termes d’une suite définie

par un algorithme .................................................................... 75


LOGIQUE

ALGO
6 Conjecturer la limite éventuelle d’une suite .......... 75

1 Générer une liste en Python vidéo ..................................... 17

7 Déterminer le terme général, les variations

2 Ajouter ou supprimer des éléments d’une liste


et la somme de termes consécutifs

en Python vidéo ..................................................................... 17

d’une suite arithmétique vidéo ........................................... 77

3 Parcourir une liste et itérer sur les éléments d’une liste


8 Modéliser un phénomène discret à croissance linéaire

en Python vidéo ..................................................................... 17


par une suite arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

4 Utiliser le produit cartésien de deux ensembles ................ 19


9 Déterminer le terme général, les variations

et la somme de termes consécutifs


5 Utiliser la négation d’une proposition .................................. 19

d’une suite géométrique vidéo ........................................... 79

6 Distinguer condition nécessaire – condition suffisante .... 19

10 Modéliser un phénomène discret à croissance

7 Raisonner par contraposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

exponentielle par une suite géométrique ........................... 79

ALGO
11 Utiliser un algorithme pour calculer

CHAPITRE 2 SECOND DEGRÉ


une somme de termes et un seuil ........................................ 80

12 Calculer les termes d’une suite avec un tableur vidéo .... 81


1 Étudier le signe d’une fonction polynôme

ALGO
du second degré donnée sous forme factorisée ................ 41
13 Utiliser un algorithme pour calculer

une factorielle ........................................................................... 81


2 Déterminer les fonctions polynômes du second degré

ALGO
s’annulant en deux nombres réels distincts ........................ 41 14 Lister les premiers termes de la suite

de Syracuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

3 Écrire sous forme canonique un polynôme

ALGO

du second degré vidéo ......................................................... 43 15 Lister les premiers termes de la suite

de Fibonacci .............................................................................. 82

4 Résoudre des équations du second degré vidéo ............. 43

5 Déterminer l’axe de symétrie et le sommet

CHAPITRE 4 DÉRIVATION
2

d’une parabole d’équation y = ax + bx + c. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

1 Calculer un taux de variation et la pente d’une sécante ... 109


6 Étudier les variations et représenter

une fonction polynôme du second degré ........................... 45 2 Déterminer graphiquement un nombre dérivé ................. 109

7 Factoriser une fonction polynôme 3 Construire la tangente en un point à partir

du second degré 47
du nombre dérivé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
vidéo .........................................................

4 Calculer le nombre dérivé en un point


8 Déterminer le signe d’une fonction polynôme

des fonctions usuelles à partir de la définition vidéo ...... 111


du second degré vidéo ......................................................... 47

5 Utiliser les dérivées des fonctions usuelles .......................... 111


9 Résoudre des inéquations du second degré vidéo .......... 47

6 Calculer la dérivée d’une fonction polynôme vidéo ........ 113


10 Choisir une forme adaptée d’une polynôme

du second degré pour un problème d’optimisation . . . . . . . . . . 48 7 Calculer la fonction dérivée d’un produit vidéo ............... 113

11 Choisir une forme adaptée d’un polynôme 8 Calculer la dérivée d’un quotient vidéo ............................ 113

du second degré pour un problème .................................... 48


9 Déterminer la fonction dérivée de x ∞ g (ax – b). . . . . . . . . . . . . . 115

n
12 Choisir la méthode la plus adaptée pour factoriser
10 Utiliser la dérivée de x ∞ x , où n [ Z ............................... 115

un polynôme du second degré ............................................. 49

11 Utiliser la fonction valeur absolue ......................................... 115

13 Représenter graphiquement la fonction x ∞ f (x – m)


12 Déterminer une équation de la tangente à la courbe

à partir de f ............................................................................... 49

représentative d’une fonction en un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

13 Interpréter un nombre dérivée par une vitesse

CHAPITRE 3 SUITES NUMÉRIQUES instantanée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

14 Interpréter le nombre dérivée par un coût marginal ........ 117


1 Utiliser plusieurs registres pour une suite

et passer de l’un à l’autre ....................................................... 73

CHAPITRE 5 APPLICATIONS DE LA DÉRIVATION


2 Proposer et modéliser une situation permettant

de générer une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73


1 Passer du sens de variation d’une fonction au signe

de sa dérivée ............................................................................ 141


3 Déterminer par une relation pour une suite définie

par un motif géométrique ...................................................... 73 2 Étudier le sens de variation d’une fonction

avec sa dérivée vidéo ............................................................ 141


4 Calculer des termes d’une suite définie explicitement

ou par récurrence vidéo ........................................................ 75 3 Déterminer les extremums d’une fonction vidéo ............ 143

6
4 Exploiter les variations d’une fonction pour établir 9 Choisir une méthode adaptée pour le calcul

une inégalité vidéo ................................................................ 143 d’un produit scalaire ................................................................ 227

5 Exploiter les variations pour étudier la position relative

CHAPITRE 9 GÉOMÉTRIE REPÉRÉE


de deux courbes ....................................................................... 144

6 Résoudre un problème d’optimisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 1 Déterminer une équation cartésienne de droite

connaissant un point et un vecteur normal vidéo ........... 251


ALGO
7 Résolution approchée d’une équation

par la méthode de Newton .................................................... 145 2 Déterminer un vecteur normal à une droite ....................... 251

3 Déterminer et utiliser l’équation d’un cercle donné

CHAPITRE 6 FONCTION EXPONENTIELLE par son centre et son rayon vidéo ....................................... 251

4 Reconnaître une équation de cercle vidéo ........................ 252


1 Transformer une expression en utilisant les propriétés

algébriques de la fonction exponentielle ............................ 169 5 Déterminer les coordonnées du projeté orthogonal

d’un point sur une droite vidéo ........................................... 252


2 Étudier le signe d’une expression

avec des exponentielles .......................................................... 169 6 Utiliser un repère pour étudier une configuration ............. 253

3 Résoudre des équations et des inéquations

CHAPITRE 10 PROBABILITÉS CONDITIONNELLES


avec la fonction exponentielle vidéo .................................. 171

4 Représenter graphiquement les fonctions 1 Passer du registre de la langue naturelle au registre

kt kt

t ∞ e et t ∞ e pour une valeur de k symbolique et inversement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277

strictement positive vidéo .................................................... 171

2 Calculer des probabilités conditionnelles lorsque

5 Étudier une fonction contenant les événements sont présentés sous forme

des exponentielles vidéo ...................................................... 172 de tableau croisé d’effectifs vidéo ....................................... 277

6 Modéliser une situation par une croissance 3 Construire un arbre pondéré en lien avec

ou une décroissance exponentielle ...................................... 172 une situation donnée vidéo ................................................. 279

ALGO
7 Construction de l’exponentielle par 4 Utiliser un arbre pondéré pour calculer une probabilité . . . 279

la méthode d’Euler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173

5 Étudier l’indépendance de deux événements vidéo ....... 281

6 Représenter une répétition de deux épreuves

CHAPITRE 7 FONCTIONS TRIGONOMÉTRIQUES


indépendantes par un arbre ou un tableau ........................ 281

1 Placer un point sur un cercle trigonométrique vidéo ...... 195


7 Utiliser l’indépendance de deux événements vidéo ....... 282

2 Travailler avec des expressions en cos x et sin x ................. 195


8 Distinguer en situation P (B) et P (A) .................................. 282
A B

3 Déterminer sur le cercle trigonométrique, pour


9 Construire un tableau en lien avec une situation

des valeurs remarquables de x, les cosinus et sinus


donnée ....................................................................................... 283

d’angles associés à x ................................................................ 197

10 Utiliser un tableau pour calculer une probabilité ............... 283

4 Traduire graphiquement la parité et la périodicité

11 Calculer une probabilité à l’aide de la formule

des fonctions trigonométriques ............................................ 199

de probabilités totales vidéo ............................................... 284

5 Lier la représentation graphique des fonctions cosinus


ALGO
12 Méthode de Monte-Carlo: estimation

et sinus au cercle trigonométrique ....................................... 199

de l’aire sous la parabole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284

ALGO
6 Détermination de π par la méthode
ALGO
13 Méthode de Monte-Carlo: estimation

d’Archimède vidéo ................................................................. 200

du nombre π ............................................................................. 285

CHAPITRE 8 CALCUL VECTORIEL – PRODUIT SCALAIRE


CHAPITRE 11 VARIABLES ALÉATOIRES

1 Calculer un produit scalaire à l’aide de normes


1 Interpréter et utiliser les notations {X = a}, {X , a },

et d’un angle vidéo ................................................................. 223


P{X = a}, P{X , a} . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309

2 Calculer un produit scalaire avec


2 Modéliser une situation à l’aide d’une variable aléatoire ... 309

la projection orthogonale vidéo ......................................... 223

3 Déterminer la loi de probabilité

3 Calculer un produit scalaire avec la bilinéarité


d’une variable aléatoire vidéo .............................................. 309

et la symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223

4 Calculer une espérance, une variance,

4 Calculer un produit scalaire dans un repère vidéo ........... 225


un écart-type vidéo ............................................................... 311

5 Utiliser le produit scalaire pour démontrer


5 Utiliser la notion d’espérance dans la résolution

une orthogonalité vidéo ....................................................... 225


d’un problème .......................................................................... 311

6 Utiliser le produit scalaire pour calculer ALGO


6 Écrire un algorithme renvoyant la variance

un angle vidéo ........................................................................ 225


et l’écart-type ............................................................................ 311

7 Utiliser la formule d’Al-Kashi vidéo ..................................... 227


ALGO
7 Fréquence d’apparition des lettres

8 Calculer un produit scalaire à l’aide de normes vidéo ..... 227 d’un texte donné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312

Sommaire 7
Programm e

Programme Extraits du Bulletin officiel spécial n°1 du 22 janvier 2019

 Choisir une forme adaptée (développée réduite, canonique, Capacités attendues

factorisée) d’une fonction polynôme du second degré


 Étudier les variations d’une fonction. Déterminer les
Algèbre
dans le cadre de la résolution d’un problème (équation,
extremums.

inéquation, optimisation, variations).


 Résoudre un problème d’optimisation.

Suites numériques, modèles discrets


 Exploiter les variations d’une fonction pour établir une
Démonstration

inégalité. Étudier la position relative de deux courbes


Contenus
 Résolution de l’équation du second degré.

représentatives.

 Exemples de modes de génération d’une suite : explicite

 Étudier, en lien avec la dérivation, une fonction polynôme

u = ƒ(n), par une relation de récurrence u = ƒ(u ), par


n n+1 n

du second degré : variations, extremum, allure selon le

un algorithme, par des motifs géométriques. Notations :

signe du coefficient de x

u(n), u , (u(n)), (u ).
n n
Analyse

 Suites arithmétiques : exemples, définition, calcul du Exemple d’algorithme

terme général. Lien avec l’étude d’évolutions successives


 Méthode de Newton, en se limitant à des cas favorables.

à accroissements constants. Lien avec les fonctions affines.


Dérivation

Calcul de 1 + 2 + … + n
Contenus

Fonction exponentielle
 Suites géométriques: exemples, définition, calcul du terme

Point de vue local

général. Lien avec l’étude d’évolutions successives à taux Contenus

 Taux de variation. Sécantes à la courbe représentative d’une

constant. Lien avec la fonction exponentielle. Calcul de


 Définition de la fonction exponentielle, comme unique fonc-
fonction en un point donné.

1 + q + … + q
tion dérivable sur ℝ vérifiant ƒ’=ƒ et ƒ(0)=1. L’existence
 Nombre dérivé d’une fonction en un point, comme limite

 Sens de variation d’une suite.


et l’unicité sont admises. Notation exp( x).
du taux de variation. Notation ƒ’(a).

 Sur des exemples, introduction intuitive de la notion de


 Pour tous réels x et y, exp(x + y ) = exp(x) exp(y) et
 Tangente à la courbe représentative d’une fonction en un

x
limite, finie ou infinie, d’une suite.
exp(x)exp(–x)=1. Nombre e . Notation e
point, comme «limite des sécantes». Pente. Équation: la

na

 Pour tout réel a, la suite (e ) est une suite géométrique.


Capacités attendues tangente à la courbe représentative de ƒ au point d’abscisse

 Signe, sens de variation et courbe représentative de la


a est la droite d’équation y = ƒ(a)+ ƒ’(a)(x – a).
 Dans le cadre de l’étude d’une suite, utiliser le registre

fonction exponentielle.

de la langue naturelle, le registre algébrique, le registre


Point de vue global

Capacités attendues
graphique, et passer de l’un à l’autre.
 Fonction dérivable sur un intervalle. Fonction dérivée.

 Proposer, modéliser une situation permettant de générer  Transformer une expression en utilisant les propriétés
 Fonction dérivée des fonctions carré, cube, inverse, racine

une suite de nombres. Déterminer une relation explicite ou algébriques de la fonction exponentielle.
carrée.

une relation de récurrence pour une suite définie par un  Pour une valeur numérique strictement positive de k,
 Opérations sur les fonctions dérivables : somme, produit,

–kt kt
motif géométrique, par une question de dénombrement. représenter graphiquement les fonctions t ∞ e et t ∞ e
inverse, quotient, fonction dérivée de x ∞ g(ax + b).

n
 Calculer des termes d’une suite définie explicitement, par  Modéliser une situation par une croissance, une décroissance
 Pour n dans Z, fonction dérivée de la fonction x ∞ x

récurrence ou par un algorithme. exponentielle (par exemple évolution d’un capital à taux
 Fonction valeur absolue: courbe représentative, étude de

 Pour une suite arithmétique ou géométrique, calculer le


la dérivabilité en 0. fixe, décroissance radioactive).

terme général, la somme de termes consécutifs, déterminer

Capacités attendues Exemple d’algorithme

le sens de variation.

 Calculer un taux de variation, la pente d’une sécante.  Construction de l’exponentielle par la méthode d’Euler.

 Modéliser un phénomène discret à croissance linéaire par

 Interpréter le nombre dérivé en contexte : pente d’une Détermination d’une valeur approchée de e à l’aide de la

une suite arithmétique, un phénomène discret à croissance


n

tangente, vitesse instantanée, coût marginal… ⎛ ⎞


1

exponentielle par une suite géométrique. suite 1 +


( ) ⎠
 Déterminer graphiquement un nombre dérivé par la pente n

 Conjecturer, dans des cas simples, la limite éventuelle

de la tangente. Construire la tangente en un point à une

d’une suite.

courbe représentative connaissant le nombre dérivé. Fonctions trigonométriques

Démonstrations
 Déterminer l’équation de la tangente en un point à la courbe

Contenus

 Calcul du terme général d’une suite arithmétique, d’une représentative d’une fonction.

 Cercle trigonométrique. Longueur d’arc. Radian.

suite géométrique.  À partir de la définition, calculer le nombre dérivé en un

 Enroulement de la droite sur le cercle trigonométrique.

 Calcul de 1 + 2 + … + n point ou la fonction dérivée de la fonction carré, de la

Image d’un nombre réel.


n

 Calcul de 1 + q + … + q fonction inverse.

 Cosinus et sinus d’un nombre réel. Lien avec le sinus et le

 Dans des cas simples, calculer une fonction dérivée en

Exemples d’algorithme
cosinus dans un triangle rectangle. Valeurs remarquables.

utilisant les propriétés des opérations sur les fonctions

 Calcul de termes d’une suite, de sommes de termes, de seuil.  Fonctions cosinus et sinus. Parité, périodicité. Courbes

dérivables.

 Calcul de factorielle. représentatives.

Démonstrations
 Liste des premiers termes d’une suite: suites de Syracuse,

Capacités attendues

suite de Fibonacci.  Équation de la tangente en un point à une courbe

 Placer un point sur le cercle trigonométrique.

représentative.

 Lier la représentation graphique des fonctions cosinus et

 La fonction racine carrée n’est pas dérivable en 0.

sinus et le cercle trigonométrique.


Équations, fonctions polynômes
 Fonction dérivée de la fonction carrée, de la fonction inverse.

 Traduire graphiquement la parité et la périodicité des

du second degré  Fonction dérivée d’un produit.

fonctions trigonométriques.

Contenus Exemple d’algorithme


 Par lecture du cercle trigonométrique, déterminer, pour

 Fonction polynôme du second degré donnée sous forme  Écrire la liste des coefficients directeurs des sécantes pour des valeurs remarquables de x, les cosinus et sinus d’angles

factorisée. Racines, signe, expression de la somme et du un pas donné. associés à x

produit des racines.

Démonstration

 Forme canonique d’une fonction polynôme du second


π π π

Variations et courbes  Calcul de sin , cos , sin

degré. Discriminant. Factorisation éventuelle. Résolution 4 3 3

d’une équation du second degré. Signe.


représentatives des fonctions
Exemple d’algorithme

Contenus
Capacités attendues  Approximation de π par la méthode d’Archimède.

 Lien entre le sens de variation d’une fonction dérivable sur


 Étudier le signe d’une fonction polynôme du second degré

un intervalle et signe de sa fonction dérivée; caractérisation


donnée sous forme factorisée.

des fonctions constantes.


 Déterminer les fonctions polynômes du second degré

 Nombre dérivé en un extremum, tangente à la courbe


s’annulant en deux nombres réels distincts.

représentative.
 Factoriser une fonction polynôme du second degré, en

diversifiant les stratégies : racine évidente, détection des

racines par leur somme et leur produit, identité remarquable,

application des formules générales.

8
Géométrie Probabilités et statistiques Algorithmique

et programmation

Calcul vectoriel et produit scalaire Probabilités conditionnelles

Contenus et indépendance
L’enseignement de spécialité de mathématiques de classe

 Produit scalaire à partir de la projection orthogonale et de la de Première vise la consolidation des notions de variable,
Contenus

formule avec le cosinus. Caractérisation de l’orthogonalité. d’instruction conditionnelle et de boucle ainsi que l’utili-
 Probabilité conditionnelle d’un événement B sachant un

 Bilinéarité, symétrie. En base orthonormée, expression du sation des fonctions. La seule notion nouvelle est celle de
événement A de probabilité non nulle. Notation P (B).
A

produit scalaire et de la norme, critère d’orthogonalité. liste qui trouve naturellement sa place dans de nombreuses
Indépendance de deux événements.

 Développement de || u + v || . Formule d’Al-Kashi. parties du programme et aide à la compréhension de notions


 Arbres pondérés et calcul de probabilités: règle du produit,

 Transformation de l’expression MA MB. mathématiques telles que les suites numériques, les tableaux
de la somme.

de valeurs, les séries statistiques…


Capacités attendues  Partition de l’univers (systèmes complets d’événements).

Formule des probabilités totales.


 Utiliser le produit scalaire pour démontrer une orthogo-

 Succession de deux épreuves indépendantes.


nalité, pour calculer un angle, une longueur dans le plan
Notion de liste

Représentation par un arbre ou un tableau.


ou dans l’espace.

Capacités attendues

 En vue de la résolution d’un problème, calculer le produit


Capacités attendues

 Générer une liste (en extension, par ajouts successifs ou

scalaire de deux vecteurs en choisissant une méthode

 Construire un arbre pondéré ou un tableau en lien avec une


en compréhension).

adaptée (en utilisant la projection orthogonale, à l’aide

situation donnée. Passer du registre de la langue naturelle


 Manipuler des éléments d’une liste (ajouter, supprimer…)

des coordonnées, à l’aide des normes et d’un angle, à l’aide

au registre symbolique et inversement.


et leurs indices.

de normes).

 Utiliser un arbre pondéré ou un tableau pour calculer une


 Parcourir une liste.

 Utiliser le produit scalaire pour résoudre un problème

probabilité.
 Itérer sur les éléments d’une liste.

géométrique.

 Calculer des probabilités conditionnelles lorsque les

Démonstrations
événements sont présentés sous forme de tableau croisé

 Formule d’Al-Kashi (démonstration avec le produit scalaire). d’effectifs (tirage au sort avec équiprobabilité d’un individu

 Ensemble des points M tels que MA MB=0 (démonstration dans une population).

Vocabulaire ensembliste
avec le produit scalaire).  Dans des cas simples, calculer une probabilité à l’aide de la

formule des probabilités totales.


et logique

 Distinguer en situation P (B) et P (A), par exemple dans


A B

Géométrie repérée
des situations de type «faux positifs».

Dans cette section, le plan est rapporté à un repère orthonormé.


L’apprentissage des notations mathématiques et de la logique
 Représenter une répétition de deux épreuves indépendantes

est transversal à tous les chapitres du programme. Aussi, il


Contenus par un arbre ou un tableau.

importe d’y travailler d’abord dans des contextes où ils se

 Vecteur normal à une droite. Le vecteur de coordonnées


Exemple d’algorithme

présentent naturellement, puis de prévoir des temps où les

(a, b) est normal à la droite d’équation ax + by + c=0. Le

 Méthode de Monte-Carlo : estimation de l’aire sous la


concepts et types de raisonnement sont étudiés, après avoir

vecteur (–b,a) en est un vecteur directeur.

parabole, estimation du nombre π


été rencontrés plusieurs fois en situation.

 Équation de cercle.

Les élèves doivent connaître les notions d’élément d’un

 Parabole représentative d’une fonction polynôme du second

Variables aléatoires réelles


ensemble, de sous-ensemble, d’appartenance et d’inclusion,

degré. Axe de symétrie, sommet.

Le programme ne considère que des univers finis et des variables


de réunion, d’intersection et de complémentaire et savoir

Capacités attendues aléatoires réelles.


utiliser les symboles de base correspondants: [, ,, >, < ainsi

 Déterminer une équation cartésienne d’une droite connais-


Contenus que la notation des ensembles de nombres et des intervalles.

sant un point et un vecteur normal.


Ils rencontrent également la notion de couple et celle de
 Variable aléatoire réelle : modélisation du résultat numé-

 Déterminer les coordonnées du projeté orthogonal d’un


produit cartésien de deux ensembles.
rique d’une expérience aléatoire ; formalisation comme

point sur une droite.


Pour le complémentaire d’un sous-ensemble A de E, on utilise
fonction définie sur l’univers et à valeurs réelles.

 Déterminer et utiliser l’équation d’un cercle donné par son


la notation A des probabilités, ou la notation E \ A.
 Loi d’une variable aléatoire.

centre et son rayon.


Les élèves apprennent en situation à:
 Espérance, variance, écart type d’une variable aléatoire.

 Reconnaître une équation de cercle, déterminer centre


 lire et écrire des propositions contenant les connecteurs

Capacités attendues

et rayon.
logiques «et», «ou»;

 Interpréter en situation et utiliser les notations {X = a},


 Déterminer l’axe de symétrie et le sommet d’une parabole
 mobiliser un contre-exemple pour montrer qu’une pro-

2
{X < a}, P(X = a), P(X < a). Passer du registre de la langue
d’équation y = ax + bx + c
position est fausse;

naturelle au registre symbolique et inversement.


 Utiliser un repère pour étudier une configuration.
 formuler une implication, une équivalence logique, et à les

 Modéliser une situation à l’aide d’une variable aléatoire.


mobiliser dans un raisonnement simple;

 Déterminer la loi de probabilité d’une variable aléatoire.


 formuler la réciproque d’une implication;

 Calculer une espérance, une variance, un écart type.


 employer les expressions «condition nécessaire», «condi-

 Utiliser la notion d’espérance dans une résolution de


tion suffisante»;

problème (mise pour un jeu équitable…).


 identifier le statut des égalités (identité, équation) et celui

Exemples d’algorithmes des lettres utilisées (variable, inconnue, paramètre);

 utiliser les quantificateurs (les symboles ∀ et ∃ ne sont pas


 Algorithme renvoyant l’espérance, la variance ou l‘écart

exigibles) et repérer les quantifications implicites dans cer-


type d’une variable aléatoire.

taines propositions, particulièrement dans les propositions


 Fréquence d’apparition des lettres d’un texte donné, en

conditionnelles;
français, en anglais.

 formuler la négation de propositions quantifiées.

Expérimentations

Par ailleurs, les élèves produisent des raisonnements par

 Simuler une variable aléatoire avec Python.

disjonction des cas, par l’absurde, par contraposée, et en

 Lire, comprendre et écrire une fonction Python renvoyant

découvrent la structure.

la moyenne d’un échantillon de taille n d’une variable

aléatoire.

 Étudier sur des exemples la distance entre la moyenne

d’un échantillon simulé de taille n d’une variable aléatoire

et l’espérance de cette variable aléatoire.

 Simuler, avec Python ou un tableur, N échantillons de taille n

d’une variable aléatoire, d’espérance μ et d’écart type σ. Si m

désigne la moyenne d’un échantillon, calculer la proportion

des cas où l’écart entre m et μ est inférieur ou égal à

Programme 9
A LG O R I T H M I Q U E

1 E T  P R O G R A M M AT I O N

OI RE…
PE U D’H IST
UN

L’algorithmique tient de nos jours une place impor- pose les bases logiques du concept de programme,

tante dans notre environnement, et pas seulement en mot qui apparaît dans la langue française en 1677.

sciences. Réseaux sociaux, Internet, objets connectés,

En 1843, la mathématicienne Ada Lovelace, assistante

moyens de transport, smartphones ou ordinateurs…

de Charles Babbage, implémente pour la première

tout cela est régi par des algorithmes complexes

fois un algorithme sous la forme de programme.

Étymologiquement, le mot « algorithme » vient du


e

Au milieu du xx siècle, l’algorithmique prend pour

nom du mathématicien Al-Khwârizmî* qui vécut au

bases théoriques les découvertes d’Alan Turing*, et

ix siècle après J.-C. Mais les algorithmes sont connus

s’est ensuite beaucoup développée. Donald Knuth,

depuis l’Antiquité : leurs premières traces remontent

dans son ouvrage The Art of Computer Programming ,

aux Babyloniens.

décrit de très nombreux algorithmes et pose les bases

Euclide* est l’un des premiers mathématiciens, vers mathématiques fondamentales de l’algorithmique et

300 ans avant J.-C., à en utiliser. Le plus célèbre est de la programmation d’aujourd’hui.

celui qui porte son nom et qui permet de déterminer

le plus grand diviseur commun de deux entiers. Mais

il en a inventé d’autres.

* Retrouvez une biographie de ces célèbres scientiques sur la Frise

Au xvii siècle, le philosophe et mathématicien français


des mathématiques en début de manuel, sur les rabats ou dans les

René Descartes, dans le Discours de la méthode (1637), points Histoire des chapitres.

Les notions

étudiées

Algorithmique et raisonnement logique voir Chapitre 1 / p. 12

Pour approfondir la partie,

vouspouvez faire les problèmes

2 , 7 à 11 page362

enfin de manuel.

10
Étude de texte

1 Les tendances Google soulignent que, depuis 2013, Python a qua-


Le texte suivant

siment éclipsé tous les autres langages. Comment expliquez-vous


estune interview

ce succès ?

deGuidoVanRossum,

Quand j’ai commencé à travailler sur Python, je n’imaginais certaine-

créateur du langage Python.

5 ment pas qu’il connaîtrait un tel succès ! La croissance récente a plusieurs

explications, mais l’un des éléments-clés, c’est que le secteur du Big

Data a adopté Python comme l’un de ses principaux outils. Toute la

communauté Python est incroyablement impliquée dans l’ open source

[le partage libre et ouvert des logiciels créés]. Les développeurs copient

10 ce qu’ils connaissent et ce qu’ils aiment, l’améliorent ou l’étendent, et

rendent le résultat open source

La philosophie de Python est que vous avez uniquement besoin de

connaître un peu les mathématiques, niveau lycée, et quelques clefs

du langage pour commencer à faire des choses. C’est un langage très

15 facile à apprendre. Dans les années 1990, j’ai rencontré un développeur

qui m’a raconté avoir donné Python à son ls, 12 ans à l’époque, et

qu’il avait adoré. Son ls a même découvert un bug qui faisait planter

l’interpréteur [le logiciel qui exécute le programme] ! Python est assez

intuitif, et les enfants n’aiment pas devoir lire des pages et des pages

20 de documentation. Ils apprennent en tapant sur le clavier !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui débute la program-


Guido Van Rossum (1956-)

mation avec Python ?


est un déVeloppeuR

néeRlandais Reconnu pouR Je leur dirais de s’amuser ! Et de lire le code d’autres personnes,

êtRe le cRéateuR du lanGaGe


à partir du moment où ils ont le niveau sufsant pour comprendre

python. il a aussi tRaVaillé


25 comment il fonctionne. Un autre conseil important : ne pas s’y attaquer

pouR GooGle
seul. Trouvez un ami, résolvez les problèmes ensemble ; si personne

dans votre entourage n’est intéressé, trouvez un groupe amical sur

Internet. Poser des questions est une manière incroyablement efcace

Le langage Python est d’apprendre. Il faut juste trouver le bon moment pour appeler à l’aide,

placé sous licence libre et


30 une fois que vous avez vraiment essayé de trouver par vous-même. En

foncƟonne sur la plupart des

général, c’est le moment où vous commencez à avoir envie de vous

plateformes informaƟques.

cogner la tête contre le mur !


Il se nomme ainsi en hommage

aux Monty-Python, une troupe

d’humoristes britanniques. Source : Pixels, juillet 2018

a
Questions Qu’est-ce que le Big Data ? Que signifie « open source » ?

b Faire des recherches sur d’autres langages de programmation

quePython et en présenter brièvement au moins deux.

11
Se tester pour un B O N D É PA R T

Utiliser la boucle bornée

1 On donne une séquence 3 Soit la séquence

S ← 0

d’instructions. ci-contre d’instructions en

Pour i variant de 1 à 5

a. Quelle est la valeur de i en fin Python. Quelles sont les valeurs prises successivement par la

S ← S + i – 1

d’algorithme? variable a?

Fin Pour

b. Quelle est la valeur de S en fin

d’algorithme?
4 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

1. Avec l’instruction «for x in range(2,18)», la variable x

2 Vrai ou Faux ?
prend:

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


a. 15 valeurs b. 16 valeurs

a. Avec l’instruction « for k in range(1, 10)», k prend


c. 17 valeurs d. 18 valeurs

toutes les valeurs entières de 1 à 10.


2. Quand on veut que la variable i prenne successivement

b. Avec l’instruction «for k in range(5)», k prend toutes


toutes les valeurs entières de 1 à 90, on peut utiliser

les valeurs entières de 1 à 5.


l’instruction:

c. Avec l’instruction «for k in range(5, 10)», k prend


a. «for i in range(1,90)» b. «for i in range(1,91)»

toutes les valeurs entières de 5 à 9.


c. «for i in range(90)» d. «for i in range(91)»

Utiliser des fonctions

5 On donne les 6 Voici les programmes

programmes de deux des fonctions go1 et go2

fonctions Python.
1. a. Que retourne go1(10)?

a. Que retourne
b. Que retourne go2(10)?

f1(2,3)?
2. Expliquer les différences

b. Que retourne
entre ces deux programmes.

f2(3,4)?
On rappelle que a%b renvoie le

c. Que retourne
reste de la division de a par b

f2(4,3)?

Utiliser les ensembles et le raisonnement logique

7 Soit les intervalles A = [–2; 5], B = [1; +`[ et C = ]0; 4]. 9 Écrire les ensembles suivants à l’aide d’une propriété

a. Déterminer A ˘ B et A < B. caractéristique.

b. Déterminer le complémentaire A de A dans R a. E = {2, 4, 6, 8, 10} b. F = ]–`; 0[ < [1; +`[

c. A-t-on C , A? A-t-on C , B?

10 Dans chacun des cas suivants, dire si l’implication

8 Écrire les ensembles suivants de façon plus simple. donnée est vraie. Donner ensuite la réciproque de cette

a. A = {a ; a [ N et a , 6} implication et vérifier si celle-ci est vraie.

b. B = {x ; x [ R et x = 100} a. Soit a un entier. Si a . 7, alors a ˘ 6.

c. C = {p ; p [ Z et p est un diviseur de 6} b. Soit x un réel. Si x = 4, alors x = 2.

d. D = {x ; x [ N et x [ ]0; 1[} c. Soit A et B deux points du plan.

Si AI = IB, alors I est le milieu de [AB].

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 342

AIDER

12
ALGORITHMIQUE ET

ER
TI
PA
1

HC
RAISONNEMENT LOGIQUE

Voir exercice 89 p.33

LER SEU L Numéros des Numéros des Numéros dans


AVAIL
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

Les listes en Python

➙ Générer une liste 1 19; 37; 43; 59 1; 2; 3

➙ Ajouter ou supprimer des éléments d’une liste 2 24; 49 5; 6; 7; 8

➙ Parcourir une liste et itérer sur les éléments d’une liste 3 28; 50; 51 3; 9; 10; 11; 12

Vocabulaire ensembliste et logique

➙ Utiliser un produit cartésien d’ensembles 4 32; 68; 70 13

➙ Utiliser la négation d’une proposition 5 73; 74 14

➙ Distinguer condition nécessaire et condition suffisante 6 76; 77 15

➙ Raisonner par contraposition 7 79; 80 16

13
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

La liste de courses de Yassine


Activité 1

Yassine fait ses courses et note

chacune des sommes dépensées.

Il a prévu d’acheter du pain, du lait,

Découvrir les listes. de la salade, des œufs, du fromage et

Parcourir une liste.


des pommes.

Sur sa calculatrice munie du langage

Python, il saisit sa liste de courses en

utilisant des chaînes de caractères


➜ Cours 1

pour les denrées à noter.


Les listes en Python

Il saisit: courses = [“pain”, “lait”,

“salade”, “œufs”, “fromage”,

“pommes”]. Chaque élément de

sa liste est bien repéré: «pain» est

l’élément d’indice 0, noté courses[0]

1 Comment note-t-on alors l’élément «lait»? Quel est l’élément courses[5]?

2 Il note toutes ses dépenses sur une autre liste au fur et à mesure de ses achats:

dépenses = [2, 1, 1, 3, 5, 2]. Par exemple, le pain lui a coûté 2€

Quels sont les éléments suivants: dépenses[1], dépenses[3]?

3 Recopier et compléter le programme suivant qui calcule

la somme dépensée par Yassine à l’issue de ses courses.

4 Les listes en Python permettent de simplifier la boucle bornée

avec l’instruction ci-contre.

Quelles sont les valeurs prises successivement par la variable a pour

que cette instruction fournisse le bon résultat?

Des listes en abrégé


Activité 2

1 Que contient la liste L après avoir saisi les instructions

ci-contre dans la console ?

On peut remplacer les trois lignes de ce programme par une

Définir une liste en

seule ligne de la façon suivante:

compréhension.

On dit alors que la liste L est définie en compréhension

animation
2 En utilisant la méthode vue dans la question 1., simplifier

Listes dénies
le programme ci-contre. Que contient la liste L en fin

encompréhension

deprogramme?

3 Avec la même méthode, quelle instruction permet de générer la liste des cubes des entiers

➜ Cours 1 compris entre 1 et 30?

Les listes en Python

4 Quelle liste l’instruction suivante définit-elle?

On rappelle que l’instruction a%b renvoie le reste de la division de a par b

5 En procédant comme dans la question 4., écrire l’instruction permettant de générer la liste des

carrés multiples de 11 des entiers inférieurs à 100.

14
Quel est le centième nombre premier?
Activité 3

Les premières mentions des nombres premiers sont faites par Aristote,

plus de 300 ans avant notre ère.

Mais c’est Euclide qui développe, dans son livre VII des Éléments, la

Comprendre l’utilité première théorie des nombres premiers.

des listes à travers un

problème célèbre. II. Nombre premier est celui qui est mesuré par la seule unité.

C’est-à-dire que, si un nombre n’est mesuré par aucun autre nombre

mais seulement par soi-même et l’unité, il est nombre premier et tels

sont tous ceux-ci: 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, etc., car chacun

➜ Cours 1
d’eux n’est mesuré par aucun autre nombre mais par la seule unité.

Les listes en Python

L’idée de nombre chez Euclide est géométrique: un nombre a est mesuré par un nombre b si l’on

peut faire tenir b un certain nombre de fois dans a, comme quand on mesure la longueur d’un

segment en reportant une règle un certain nombre de fois sur le segment.

Grâce aux listes, on va déterminer le centième nombre premier et peut-être plus encore…

1 Recopier et compléter le programme suivant afin que la

fonction Ndiv retourne le nombre de diviseurs propres de n,

c’est-à-dire tous ses diviseurs sauf lui-même.

2 Pour déterminer le centième nombre premier, on va

mettre un à un les cent premiers nombres premiers dans une

liste, puis retourner le dernier élément de la liste.

a. Expliquer la ligne 11.

b. Recopier et compléter le programme ci-contre.

c. Déterminer le centième nombre premier à l’aide de ce

programme.

3 Modifier le programme précédent afin de déterminer le

millième nombre premier, puis le n-ième nombre premier.

Des ensembles de cartes


Activité 4

Dans un jeu de 32 cartes, il y a quatre couleurs : Trèfle,

Carreau, Cœur et Pique.

Dans chaque couleur, il y a sept niveaux de cartes : 7, 8, 9,

Découvrir le produit 10, Valet, Dame, Roi, As.

cartésien de deux On définit l’ensemble des niveaux: A = {7, 8, 9, 10, Valet,

ensembles.
Dame, Roi, As} et l’ensemble des couleurs: B = {Trèfle,

Carreau, Cœur, Pique}.

On constitue un jeu complet avec tous les couples de la

forme (n, c), où n est un niveau et c une couleur.


➜ Cours 2

Le jeu de cartes est l’ensemble de ces couples : on dit que c’est le produit cartésien de A par B et on
Raisonnement logique

le note A × B.

1 Comment peut-on écrire simplement tous les éléments de A × B sans risque d’erreur ?

2 Soit T = {Trèfle}. Que représente l’ensemble A × T ?

3 Soit S = {As}. Que représente l’ensemble S × B ?

4 Les honneurs sont les Valets, les Dames, les Rois et les As.

Décrire les honneurs d’un jeu par un produit cartésien d’ensembles.

5 Les couleurs majeures sont Cœur et Pique.

Décrire les honneurs des couleurs majeures d’un jeu par un produit cartésien d’ensembles.

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 15


Cours

1 Les listes en Python

Généralités sur les listes

D É F I N I T I O N S

laire
Vocabu

(1) Une liste est une collection ordonnée d’objets. La liste contenant les éléments c , c , c , …, c
0 1 2 n

La liste est définie en


dans cet ordre est notée [c , c , c , …, c ]
0 1 2 n

extension quand on

(2) Chaque élément de la liste est repéré par son indice, sachant que l’indice du premier élément

écrit tous ses éléments.

est 0, celui du second est 1, etc. L’élément d’indice i est noté L[i]

(3) La longueur d’une liste L est son nombre d’éléments. Elle est notée len(L)

(4) L’instruction list(range(a,b)) définit la liste formée des entiers compris entre a et b – 1.

À noter

list(range(n)) est la liste


EXEMPLES :

des entiers compris entre 0

La liste L = [8, 3, 11, 7] ne contient que des entiers. L’élément L[1] est 3.

et n – 1.

La liste A = [“lundi”, “mardi”, “mercredi”, “jeudi”, “vendredi”, “samedi”, “dimanche”] ne contient

que des chaînes de caractères. L’élément A[3] est “jeudi”.

La liste C = [True, False, True, True] ne contient que des booléens.

La liste V = [ ] est la liste vide, elle ne contient aucun élément.

Vocabu
laire Fonctions pratiques relatives aux listes

– Ajout de deux listes : la liste L + L’ contient les éléments de la liste L suivis des éléments de la liste L’.
On dit aussi

«concaténation L’instruction L.append(a) définit la liste L + [a].

des listes» au lieu


– Suppression d’éléments de la liste L:

d’«ajout».
L.remove(c) supprime la première occurrence de l’élément c dans la liste L.

L.pop(i) supprime l’élément d’indice i de la liste L.

Parcours et itération des éléments d’une liste

D É F I N I T I O N
On peut parcourir une liste L de deux façons avec une boucle bornée:

– sur ses éléments: for m in L;

– sur ses indices: for i in range(len(L))

REMARQUE: Itérer sur les éléments d’une liste L, c’est obtenir tous les éléments de la liste à l’aide

de l’instruction x for x in L

EXEMPLE: Soit L = [1, 3, 5, 7, 9, 11].

L’instruction for m in L affecte successivement à la variable m les valeurs 1, 3, 5, 7, 9 puis 11.

L’instruction for i in range(len(L)) affecte successivement à i les valeurs 0, 1, 2, 3, 4 puis 5.

Modes de génération d’une liste

Une liste peut être définie autrement qu’en extension.

À noter  Par ajouts successifs d’éléments. On peut définir L = [ ], puis L = L + [a] ou L.append(a) pour

On parcourt la liste L pour


obtenir la liste L = [a].

définir une nouvelle liste.


 En compréhension. On définit la liste par une propriété caractéristique ou un test.

Soit L une liste donnée. Alors:

(1) La liste [ f (x) for x in L] est la liste créée à partir de L et formée des éléments f (x), pour x

parcourant la liste L.

(2) La liste [x for x in L if test T] est la liste formée des éléments de la liste L qui vérifient le test T.

EXEMPLES: Soit la liste L = [1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9].

 La liste des carrés des entiers de 1 à 9 est définie par E = [i**2 for i in L] ou encore

E = [i**2 for i in range(1,10)]

 La liste S des entiers de la liste L supérieurs à 3 est définie par S = [x for x in L if x . 3]

16
Générer une liste en Python vidéo 03:36

1 Générer une liste

1 a. Soit la liste L formée de tous les entiers compris entre 5 et 12.


É T I C AP A C

encompréhension

Générer cette liste de quatre façons différentes.

2 a. Générer la liste E des entiers compris entre 1 et 200.

b. À partir de E, générer la liste F des entiers de la forme 2k + 1 compris entre 1 et 401.

Con seil

Solution commentée
Pour générer une

1 On peut générer cette liste en écrivant tous ses éléments: L = [5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12]. liste longue, il est

souvent préférable
On peut la générer par ajouts successifs des sept éléments qui suivent 5 et une boucle bornée for:

d’utiliser une propriété


On peut la générer en compréhension: L = [i for i in

caractéristique des
range(5,13)]

éléments de la liste.

On peut aussi utiliser L = list(range(5,13))

2 a. On saisit E = list(range(201)) ou alors E = [x for x in range(201)]

Voir exercices

b. F = [2*k + 1 for k in E]

19 37 43

vidéo 03:03

Ajouter ou supprimer des éléments d’une liste en Python


Générer une liste

2 parajouts successifs

Soit la liste L définie par L = list(range(10,19))


É T I C AP A C

1 Ajouter à la liste L en fin de liste le nombre 50, puis la liste des entiers compris entre 100 et 200.

2 Supprimer de la liste L le premier élément, puis la première occurrence de l’élément 15.

de
Mé tho

3 Ajouter en fin de liste les carrés des entiers de 5 à 20.

Pour ajouter un grand

nombre de termes

Solution commentée

à une liste, on peut

1 On écrit d’abord L.append(50), puis L+list(range(100,201)) utiliser une boucle

bornée.

2 On saisit L.pop(0). Pour supprimer la première occurrence de l’élément 15 de la liste L, on saisit

L.remove(15)

3 On utilise une boucle bornée:

Voir exercices

24 49

Parcourir une liste et itérer sur les éléments d’une liste en Python

3
É T I C AP A C

1 Soit la liste définie de la façon suivante: L = [2*x for x in range(35) if x%5= =0]

Quelle liste obtient-on ?

2 Soit la liste C = [2*x for x in range(1,10)] et la liste A définie par les instructions

données ci-contre.

Qu’obtient-on pour la liste A?

de
Mé tho

Solution commentée L’instruction for x inC

permet de parcourir

1 L est la liste des doubles des entiers x compris entre 1 et 34, et tels que x soit divisible par 5.

une liste C selon ses

Onobtient donc L = [0, 10, 20, 30, 40, 50, 60].

éléments.

2 C’est la liste C = [2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18].

On parcourt la liste C sur ses éléments: A est la liste [3, 5, 7, 9, 11, 13, 15, 17, 19]. Voir exercices

28 50 51

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 17


Cours

2 Vocabulaire ensembliste et logique

Produit cartésien de deux ensembles


e
His toir
Poi nt

D É F I N I T I O N
L’adjectif «cartésien»
Un couple de deux éléments a et b est la donnée de ces deux éléments dans un ordre

provient de
particulier. On le note (a, b).

René Descartes,

On a la propriété: (a, b) = (a’, b’) si et seulement si a = a’ et b = b’.


mathématicien français

du xvii siècle. EXEMPLES: (1, 2) est un couple de réels. Il est différent du couple (2, 1).

(d, t) est un couple de lettres de l’alphabet. Il est différent du couple (t, d).

D É F I N I T I O N
Le produit cartésien de deux ensembles A et B, noté A × B, est l’ensemble des couples

(a, b), où a appartient à A, et b appartient à B.

EXEMPLES: R × R, noté aussi R , est l’ensemble des couples de nombres réels.

R × {0} est l’ensemble des couples de réels de la forme (x, 0).

ion
No tat
Négation d’une proposition

Le produit cartésien

D É F I N I T I O N

2 Une proposition P peut être vraie ou fausse. La négation d’une proposition P est une
A× A est aussi noté A

proposition, notée non(P) ou P, qui est fausse lorsque P est vraie, et vraie lorsque P est fausse.

laire
Vocabu EXEMPLE : La négation de la proposition P « 12 est divisible par 3 » est la proposition non(P)

«12 n’est pas divisible par 3». P est vraie et non(P) est fausse.
Donner la valeur

de vérité d’une

Négation d’une proposition contenant les connecteurs «et», «ou».

proposition, c’est dire si

La négation de la proposition «L’élève est brun et a les yeux bleus» est la proposition «L’élève
elle est vraie ou fausse.

n’est pas brun» ou «L’élève n’a pas les yeux bleus».

P R O P R I É T É S
(1) La négation de la proposition (P et Q) est (non(P) ou non(Q)).

(2) La négation de la proposition (P ou Q) est (non(P) et non(Q)).

Négation d’une proposition contenant des quantificateurs


À noter

2
La négation de «x = a» est Soit la proposition «Quel que soit le réel x, x ˘ 0». Elle est vraie. Sa négation est «Il existe un réel

2
«x ≠ a», et celle de
x tel que x , 0». Cette proposition est fausse.

«x . a» est«x ¯ a». 2

Soit la proposition «Il existe un entier n tel que n = 3». Elle est fausse. Sa négation est «Quel que

soit l’entier n, n ≠ 3».

Quand on écrit la négation d’un énoncé comportant des quantificateurs, on remplace l’expression

«Quel que soit» par «Il existe», et réciproquement.

Condition nécessaire, condition suffisante

laire
Vocabu 2

Soit l’implication, pour tout réel x:«Si x . 1, alors x . 1». Cette implication «Si P, alors Q» est

2
Si P et Q sont vraie: il suffit que x soit plus grand que 1 pour que x soit plus grand que 1. On dit que P est une

équivalentes, on
condition suffisante pour Q.

dit que P est une 2 2

Mais si x , –1, on a aussi x . 1. Il est nécessaire que l’on ait x . 1 pour avoir x . 1.

condition nécessaire et

On dit que Q est une condition nécessaire pour P.

suffisante pour Q.

D É F I N I T I O N
Quand l’implication «Si P, alors Q» est vraie, on dit que P est une condition suffisante

pour Q, et alors Q est une condition nécessaire pour P.

Raisonnement par contraposition

À noter P R O P R I É T É
Les implications «Si P, alors Q» et «Si non(Q), alors non(P)» ont même valeur de vérité.

On utilise la contraposée

L’implication «Si non(Q), alors non(P)» est la contraposée de l’implication «Si P, alors Q»

quand celle-ci est plus

facile à démontrer que 2 2 2

EXEMPLE: Le théorème de Pythagore dit que«Si ABC est un triangle rectangle en A, alors AB + AC = BC ».

l’implication directe.
2 2 2

Sa contraposée dit « Si AB + AC ≠ BC , alors le triangle ABC n’est pas rectangle en A ». Les deux

propositions sont vraies: dans ce cas, la contraposée sert à démontrer qu’un triangle n’est pas rectangle.

18
Utiliser le produit cartésien de deux ensembles

4
1 Soit les ensembles A = {1, 2, 3} et B = {5, 6}. Donner les ensembles A × B et B × A.
É T I C AP A C

2 Soit C = R × {0} et D = {0, 1} × R. Déterminer l’ensemble C ˘ D.

Con seil

Bien tenir compte de


Solution commentée

l’ordre des ensembles

1 A × B = {(1, 5), (1, 6), (2, 5), (2, 6), (3, 5), (3, 6)} et B × A = {(5, 1), (5, 2), (5, 3), (6, 1), (6, 2), (6, 3)}.
d’un produit cartésien.

2 Le premier élément des couples de C ˘ D est 0 ou 1, et le second élément est 0, d’où

Voir exercices
C ˘ D = {(0, 0), (1, 0)}.

32 68 70

Utiliser la négation d’une proposition

5
É T I C AP A C

Écrire la négation des propositions suivantes et donner leur valeur de vérité.

1 P : «Pour tout entier a, a ¯ –1 ou a . 5.»

2 Q : «Il existe au moins un couple (x, y) de réels tel que x + y = 1 et 2x + 2y = 0.»

de
Mé tho

Solution commentée Pour dire si une

proposition est vraie

1 La négation de P est: «Il existe un entier a tel que a . –1 et a ¯ 5».

ou fausse, on peut

La proposition non(P) est vraie car l’entier a = 0 vérifie a . –1 et a ¯ 5.

utiliser sa négation.

Donc la proposition P est fausse.

2 La négation de Q est la proposition suivante : «Pour tout couple (x, y) de réels x + y ≠ 1 ou

2x + 2y ≠ 0». La proposition Q est fausse, car si ce couple existait, on aurait simultanément

Voir exercices

2x + 2y = 2 et 2x + 2y = 0, ce qui est faux. Donc la proposition non(Q) est vraie.

73 74

Distinguer condition nécessaire – condition suffisante

6
2
É T I C AP A C

1 Soit la proposition P: «Le réel x vérifie x = 9» et la proposition Q: «Le réel x vérifie x = 3».

P est-elle une condition nécessaire ou bien suffisante pour Q ?

2 Soit la proposition P: «L’entier n est divisible par 4» et la proposition Q: «L’entier n est divisible par 2».

P est-elle une condition nécessaire ou bien suffisante pour Q ?

de
Mé tho

Solution commentée Pour savoir si P est

suffisante pour Q,
2
1 Si x = 3, alors x = 9, donc on a: «Si Q, alors P». Ainsi, P est une condition nécessaire pour Q,

étudier «Si P, alors Q».


2

mais elle n’est pas suffisante, car si x = 9, on n’a pas obligatoirement x = 3 (on peut avoir x = –3).

2 Si n est divisible par 4, alors il est divisible par 2, donc on a: «Si P, alors Q». Ainsi, Q est une

condition nécessaire pour P, donc P est une condition suffisante pour Q. Elle n’est pas nécessaire,

Voir exercices

car on n’a pas «Q implique P» (si n est divisible par 2, il n’est pas toujours divisible par 4).

76 77

Raisonner par contraposition

7
3
É T I C AP A C

Soit x un nombre réel. Montrer, en utilisant la contraposée, que si x = 2, alors x , 2.

de
Mé tho

Solution commentée
Utiliser la contraposée

3 quand une implication


Soit la proposition P: «x = 2» et la proposition Q:«x , 2».

est difficile à démontrer.

La contraposée de «Si P, alors Q» est«Si non(Q), alors non(P)».

Ici, non(P) est la proposition «x ≠ 2» et non(Q) est la proposition « x ˘ 2». La contraposée

3 3 3

de cette implication est donc «Si x ˘ 2, alors x ≠ 2». Or, si x ˘ 2, alors x ˘ 2 car la fonction

3 3

cube est croissante sur R, donc x ˘ 8. Ainsi, on a bien x ≠ 2. La contraposée est vraie, donc

Voir exercices

l’implication initiale est vraie aussi.

79 80

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 19


Logiciels

Programmation avec le langage Python

On saisit le programme dans l’éditeur.

Créer un nouveau programme


On va à la ligne après chaque instruction, mais on peut taper plusieurs

instructions sur la même ligne en les séparant par un point-virgule.

Écrire des commentaires On écrit les commentaires sur une ligne, précédés de #

Exécuter un programme Éxécuter


EduPython: Cliquer sur

Module math: from math import *


Importer un module (importe toutes

les fonctions du module)


Module random: from random import *

Pour importer la fonction f

Importer une fonction d’un module from nom de module import f

d’un module

EduPython : bibliothèque Lycée from lycee import *

Afficher la valeur de la variable A print(A)

Affecter la valeur de A à B B=A

A égal à B? / A différent de B? A= =B A!=B

Tester si A ˘ B / si A ¯ B A.=B A,=B

A et B / A ou B A and B A or B

Si {condition C} if {condition C}: Il n’y a pas d’instruction de fin: c’est l’indentation

Alors {instructions A} {instructions A} (le décalage vers la droite) qui indique les

Sinon {instructions B} else : instructions faisant partie de la structure

Fin Si {instructions B} conditionnelle.

L’instruction for i in range(n), fait parcourir

à la variable i tous les entiers de 0 à n – 1.

L’instruction for i in range(d,n), fait parcourir

à la variable i tous les entiers de d à n – 1.

L’instruction for i in range(d,n,p), fait parcourir


Pour i variant de 1 à n

for i in range(1,n+1) :
à la variable i les entiers de d jusqu’à l’entier
{instructions}

{instructions}
immédiatement inférieur ou égal à n – 1 avec
Fin Pour

un pas égal à p

Comme pour if, on utilise l’indentation

pour indiquer les instructions faisant partie

de la boucle.

Tant que {condition C} Comme pour if et for, on utilise l’indentation

while {condition C}:

{instructions} pour indiquer les instructions faisant partie

{instructions}

Fin Tant que de la boucle.

def f(a,b,c,…):

On peut aussi écrire :

Définition d’une fonction f y=……

return y au lieu de return(y)

return(y)

Booléens True (vrai) False (faux)

20
Constantes – Opérations Fonctions prédéfinies

pi dans le

π Racine carrée de x sqrt(x) dans le module math

module math

e dans le

e Sinus de x sin(x) dans le module math

module math

x à la puissance n x**n Cosinus de x cos(x) dans le module math

Reste de la division de a par b a%b Exponentielle de x exp(x) dans le module math

Arrondi de x avec n chiffres

Quotient entier de la division de a par b a//b round(x,n)

après la virgule

Valeur absolue de x abs(x)

Chaînes de caractères

Partie entière de x int(x) dans le module math

Nombre décimal aléatoire random() dans le module

Longueur d’une chaine de caractères C len(C)

compris entre 0 et 1 random

Lire un caractère d’une chaine Le k élément Entier aléatoire compris entre randint(a,b) dans le module

de caractères C de C est C[k–1] a et b (a et b inclus) random

«abcd» +

Concaténation de deux chaines Nombre décimal aléatoire uniform(a,b) dans le module

«efg» donne

de caractères compris entre a et b random

«abcdefg»

Listes

Créer une liste L en extension L=[a,b,c,d,e, ….]

Longueur d’une liste L len(L)

Lire un élément d’une liste L Le k élément de L est L[k–1]

Liste des entiers compris entre a et b

list(range(a,b+1))

(a et b entiers)

Concaténation de deux listes L et L’ L + L’

Ajout de l’élément a à la fin de la liste L L.append(a)

Suppression de la première occurrence

L.remove(c)

de l’élément c dans la liste L

Suppression de l’élément d’indice i de la liste L L.pop(i)

Liste formée des éléments f (x),

[f (x) for x in L]

pour x parcourant la liste L

Liste des éléments f (x), pour x

parcourant la liste L et vérifiant [f (x) for x in L if test T]

le test T
Génération d’une liste en compréhension

Liste formée des éléments f (k),

[f (k) for k in range(a,b+1)]

pour k entier variant de a à b

Liste formée des éléments f (k),

[f (k) for k in range(n)]

pour k entier variant de 0 à n – 1

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 21


Logiciels

Programmation en Python sur les calculatrices

CASIO NUMWORKS TEXAS

Pour créer un programme

1. Sélectionner l’icône Python à l’aide 1. Sélectionner le menu apps (touche


1. Sélectionner le menu Python à

résol
), puis le sous-menu PyAdaptr
l’aide des flèches du curseur, puis valider

EXE
avec

entrer
Valider avec

zoom
2. Sélectionner Nouv (touche ).

2. Ajouter un script avec les


3. Donner un nom au programme, suivi
F3
Sélectionner NE W ( ).

graphe
flèches du curseur, puis . de OK (touche ).
2. On complète au-dessous de «Nom

3. Donner un nom au programme (suivi On se trouve alors dans l’éditeur.


du script» en donnant un nom au

EXE de .py déjà noté), puis .


.

On se trouve alors dans l’éditeur.


On se trouve dans l’éditeur, prêt à saisir

les instructions.

Pour saisir un programme

On peut écrire les instructions lettre Utiliser les menus déroulants accessibles Dans l’éditeur, on a accès à différents

àlettre ou les chercher dans CATALOG avec la touche Toolbox . menus:

SHIF T 4 f(x)
( ). 1. Menu Fns (touche ): on a

Dans le catalogue, on trouve les ensuite accès à plusieurs onglets, parmi

instructions en tapant la première lettre eux:

de leur nom. On accède aux catégories  l’onglet Fonc donne accès à def

par C AT fonction() et return.

2:Built-in: on trouvedef :, return, for, if,  l’onglet List donne accès aux

while, and… commandes sur les listes.

3:math: on trouve math import  l’onglet Ctl permet de sélectionner

On passe d’un menu à l’autre avec les

4:random: random import. toutes les instructions if, for, while…

flèches du curseur. Pour ouvrir le menu,

On sélectionne l’instruction, suivi de  l’onglet Ops comprend les tests (x==y,

on le sélectionne et on valide par .


EXE
, afin de l’insérer dans l’éditeur. x>y …) ainsi que les connecteurs or,

1. Le menu Boucles et tests

On a accès à une barre d’outils. and, ainsi que les booléens True, False.

Il comprend quatre sous-menus: For, If,


F3
1. En sélectionnant SYMBOL ( ), on a  l’onglet Modul permet d’accéder aux

While et Conditions (x<y, x==y …)

accès aux symbolessuivants. modules math et random (par exemple

pour importer ces modules).

fenêtre
2. Menu a A # (touche ): on
F4
2. Le menu CHAR ( )donne accès aux

dispose des lettres de l’alphabet en

lettres, aux chiffres…

minuscule (passage en majuscule avec


F6 x
3. Par appui sur , on accède aux

le menu a<>A), des connecteurs (and,

onglets suivants:

or) et des booléens ( True, False).

22
2. Le menu Modules contient plusieurs trace
F6
4. En sélectionnant COMMAND ( ), On appuie sur Sélect (touche ),

modules (bibliothèques de fonctions) graphe


on a accès aux instructionsif, for et puis Coller (touche ) pour

que l’on peut importer. Par exemple:


while. insérer le caractère voulu.

math, cmath ou random. La liste des zoom


F2
5. En sélectionnant OPER AT ( ), on a 3. Menu Outils(touche ): il

fonctions d’un module s’obtient en


accès aux fonctionnalités: permet d’insérer une indentation, une

sélectionnant le module.
ligne, de couper, copier, coller une ligne.

3. Le menu Catalogue comprend des trace


6. Les instructions relatives aux 4. Menu Exéc (touche ): il

fonctions comme min, max, sin…


fonctions (def et return), et celles permet l’exécution du programme.

4. Le menu Fonctions comprend les graphe


relatives aux importations de modules 5. Menu Script (touche ): il

instructions def function(x): et return


sont dans CATALOG permet d’accéder à tous les programmes

 La touche permet de revenir au


Pour importer le module math, choisir de la calculatrice.

menu précédent.
C AT , puis 3 :math.  On sort d’un menu avec la

f(x)
Pour le module random, choisir C AT , commande Echap (touche )

puis 4:random

7. Pour enregistrer le programme:

F1 SAVE
sélectionner FILE ( ), puis

EXIT
 La touche permet de sortir d’un

menu.

Pour exécuter un programme

 Une fois le programme saisi, on On se place dans la console. Pour cela: Dans le gestionnaire de scripts,

RUN F2 Console d’exécution


sélectionne ( ), puis on tape , puis sélectionner à l’aide des touches de

le nom de la fonction pour exécuter le ; défilement le programme voulu, puis

programme dans la console. – soit on se place sur l’icône de réglages sélectionner le menu Exéc (touche

f(x)
 On peut aussi accéder directement à côté du nom du script, on valide ).

à la console en sélectionnant le menu


avec , et on choisit Exécuter le script ,

F4
Python, puis l’onglet SHELL ( ). Il
suivi de .

faut alors importer les programmes


On peut appeler une fonction après

souhaités, puis utiliser la fonction


>>> (tous les scripts sont importés par

voulue.
défaut).

Pour supprimer ou renommer un programme

1. Supprimer un programme 1. Supprimer un script 1. Supprimer un script

Sélectionner le programme, puis utiliser Dans la liste des scripts, se positionner Dans le gestionnaire de scripts,

F5
DELETE ( ). sur l’icône de réglages à côté du sélectionner le menu Gérer (touche

graphe
nom du script, puis , Supprimer le ), puis choisir 2: Supprimer le

script et valider. script, suivi de entrer, puis OK (touche

graphe
).

2. Renommer un script

Dans le gestionnaire de scripts,

sélectionner le menu Gérer (touche

2. Renommer un programme
graphe
), puis choisir 3: Renommer le

Créer un nouveau programme et


entrer
script, suivi de , puis saisir le

copier/coller les instructions de l’ancien


graphe
nouveau nom, et OK (touche ).

programme dans le nouveau.

2. Renommer un script

Dans la liste des scripts, se positionner

sur l’icône de réglages , puis ,

puis Renommer et valider.

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 23


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Revoir les bases 19 24 28 32

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

ALGO PROG
ne sont pas

indiquées dans les exercices.

Rituels de calcul

Pour les exercices 1 à 5, effectuer les calculs suivants sans


x

9 Calculer dans les cas suivants.

calculatrice. Lorsque le résultat n’est pas entier, il sera


x + 2

donné sous forme d’une fraction irréductible. a. x = 1 b. x = 2 c. x = –1

2
1 a. 9 × 2 – 3 × 5 b. 4 + 5 × (–2)

10 Simplifier les expressions suivantes, où a et b sont des

2 nombres réels non nuls.


2 a. –3 + 6 × 4 b. 8 × 4 – (12 – 7)

5 –2 4 –2 2 –1

a. A = a × a b. B = a × (ab) × (a b)

1 1 7 4 5
3 a. + b. − c. 2 −
4 5 2 5

a × a a b
4 2 6 3 4
c. C = d. D =
7 1

8 15 27 12 1 a 3

4 a. × b. × c. 8 ×
(a b)

6 10 4 18 24

3 1 5 4
11 Développer et réduire les expressions suivantes.
5 a. × 14 b. ÷ c. 6 ÷

4 4 12 5
2

a. A = (x – 5) (7 – 6x) b. B = (3x + 4)

6 On a la relation suivante RT + b = 2a, où a, b, R et T

sont des réels strictement positifs. 12 Factoriser les expressions suivantes.

a. Exprimer b en fonction de a, R et T.
a. C = 5x – x(3x – 5) b. D = (x – 1)(x – 3) – (1 – x)(2 + x)

b. Exprimer T en fonction de a, b et R. 2

c. E = –x + 5x d. F = (2x – 1)(x + 2) – (3x + 1)(4x – 2)

7 Calculer.
13 Résoudre les équations suivantes.

a. 1% de 40 b. 5% de 80
2

a. 5x – 1 = x + 2 b. x – 5 = 0 c. x 3 = 0

c. 100% de 97 d. 200% de 21

2 2 2

d. 3x + x = 4x e. x(2x + 99) = 0 f. x + x = 0

8 Simplifier.

a. A = 32 − b. B = + 27

Calcul mental : exercices 1, 2, 3 et 7

19 Soit la liste D = list(range(3,5)).

Généralités sur les listes en Python

Écrire cette liste en extension et donner D[1].

➜ Questions flash

20 Soit la liste E = list(range(7)).

ORAL
14 Vrai ou Faux?
Écrire cette liste en extension et donner E[5].

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

Soit la liste M = [5, 8, –2]. 21 Vrai ou Faux?

a. La longueur de cette liste est 3.


Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

b. L’indice de l’élément 5 de M est 1.


Soit les listes C = [5, 6, 7, 8]; D = [1, 2, 3] et E = [0, 1, 2, 3, 4, 5].

c. L’élément M[2] est –2.


a. C s’écrit aussi list(range(5, 8)).

d. La liste M est égale à la liste [8, 5, –2].


b. D s’écrit aussi list(range(3)).

e. La liste vide s’écrit Ø.


c. E s’écrit aussi list(range(0,6)).

ORAL
15 Soit la liste A = [1, 5, 2, 3, 9].

Quelle est la valeur de A[0]? de A[2]? de A[4]?

Listes: ajouts et suppression d’éléments en Python

ORAL
16 Soit la liste B = [5, 9, 6, 1, 4, 10].

➜ Questions flash

a. Quelle est la longueur de B?

b. Quel est l’indice de l’élément 4 de cette liste?

ORAL
22 Soit la liste K = [1, 8, “a”, “b”, 8].

Dans chacun des cas suivants, dire ce que devient la liste K

ORAL
17 Soit la liste L = [1, “lundi”, 5, 10, “jeudi”].

donnée plus haut après l’instruction donnée.

Déterminer L[1], puis L[3].

a. l’instruction K.remove(1)?

b. l’instruction K.remove(8)?

18 Soit la liste C = [4, “p”, 7, 1, “i”, 5, 9].

c. l’instruction K.pop(2)?

On définit les variables p = C[0] + C[3] et q = C[1] + C[4].

d. l’instruction K.append(0)?

Donner les valeurs de p et q

24
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

23 Soit les listes F = [1, 5, 2] et G = [5, 8, 1].

Produit cartésien d’ensembles

1. Écrire en extension la liste F + G.

➜ Questions flash

2. Après l’instruction F.append(4), que devient la liste F ?

31 1. Soit A = {1, 2} et B = {a, b}.

24 Soit la liste H = [1, 7, –2].


Écrire en extension l’ensemble A × B.

Générer la liste H1 = [1, 7, –2, 5 ,9] à l’aide de deux instructions


2

2. Quels sont les éléments de l’ensemble R ?

append

32 Vrai ou Faux?
25 Soit la liste X = [3, 4, 5].

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


Compléter les instructions ci-

Soit A et B deux ensembles distincts.


contre afin que la liste X devienne [3, 4, 5, 10, 11, 12, 13, 14].

1. A × B = B × A

26 Soit la liste M = [ ]. 2. A est inclus dans A × B.

2
1. Que devient la liste M après l’instruction M = M + [1, 4] ? 3. Si x [ A, alors (x, x) [ A

2. Que devient la liste M après l’instruction M.append(5) ? 4. Si (x, y) appartient à A × B, alors (y, x) appartient à B × A.

Parcours d’une liste

Raisonnement logique
➜ Questions flash

➜ Questions flash

27 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

On définit la liste L de la façon suivante : 2 1

33 1. Quelle est la négation de « = »?

4 2
L = [x – 1 for x in range (5)]. Alors:

2. Quelle est la contraposée de la proposition «Si x – x = 0,

a. L vaut [0, 1, 2, 3, 4]

alors x = 1»?

b. L vaut [–1, 0, 1, 2, 3, 4]

3. Soit deux propositions P et Q.


c. L vaut [–1, 0, 1, 2, 3]

Quelles propositions ont même valeur de vérité?


d. L vaut [0, 1, 2, 3]

a. Si P, alors Q b. Si Q, alors P

c. Si non(P), alors non(Q) d. Si non(Q), alors non(P)

28 U est une liste de flottants.

Que contient la variable s après

34 Écrire la négation de chacune des propositions suivantes,

la suite d’instructions ci-contre ?

et donner leur valeur de vérité.

1. P:«Pour tout entier a, 4 × a est pair».


29 Soit la liste V = [2, 7, 5].

2. Q: «Il existe un réel z tel que z + 1 = 0».


Quelle est la valeur de la liste

W après la suite d’instruc- 3. R: «Pour tout entier naturel non nul t, t ˘ 1».

tions ci-contre?

35 Soit la proposition, dans laquelle x est un réel:

30 «Si x ≠ 1, alors x + 1 ≠ 2x».


En 2018, une étude menée

dans une ville a montré que la 1. Écrire la contraposée de cette implication.

2
consommation d’eau par an et 2. Factoriser l’expression x – 2x + 1.

par habitant s’élevait à 50 m . On


3. En déduire que la contraposée est vraie.

suppose que, dans les années qui


4. Conclure pour la proposition initiale.

suivront, cette consommation

baissera de 2% par an.


36 Soit la proposition vraie «S’il fait

1. Montrer que la consommation d’eau prévisible en 2019 est froid, alors je m’habille chaudement».

de 49m On note P la proposition «il fait froid»

et Q la proposition « je m’habille
2. Recopier et compléter la

chaudement».
fonction Python ci-contre

1. Est-il nécessaire qu’il fasse froid pour


afin qu’elle retourne la liste

que je m’habille chaudement?


des consommations d’eau au

cours des années suivantes 2. Suffit-il qu’il fasse froid pour que je

m’habille chaudement?
jusqu’à ce que cette consom-

mation devienne inférieure à la valeur s, exprimée en m 3. P est-elle une condition nécessaire pour Q ou bien suffisante?

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 25


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 43 51 59 70 79

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

49 Soit la liste L définie par L=list(range(4,15)).

Génération de listes en Python

1. Ajouter à la fin de la liste L la liste des entiers compris entre

37 10 et 40.
Soit la liste A formée de tous les entiers compris entre 3

et 15. Générer cette liste de quatre façons différentes. 2. Supprimer le premier élément de la liste L.

Capacité 1, p. 17 3. Ajouter l’élément “fin” en fin de liste.

Capacité 2, p. 17

38 1. Générer la liste B des entiers compris entre 1 et 50.

50 1. Soit la liste définie de la façon suivante:

2. À partir de B, générer la liste C des entiers de la forme 3k,


L = [3*x – 1 for x in range(6)]

avec k entier, compris entre 1 et 150.


Quelle liste obtient-on ?

2. Soit la liste définie de la façon suivante:

ORAL
39 Soit la liste F = [k + 2 for k in range(4)].

L=[x for x in range(100) if x%4= =0]

Écrire cette liste en extension.

Quelle liste obtient-on ?

Capacité 3, p. 17

40 Soit la liste G = [4*k for k in range(2,8)]

51 Soit la liste A = [x/2 for x in range(1,10)] et la liste B définie


Écrire cette liste en extension et donner G[5].

par B = [x – 2 for x in A].

ORAL
41 Soit la liste H = [sqrt(x) for x in range(1,6,2)]. Écrire en extension la liste A, puis la liste B.

Écrire cette liste en extension.

52 Que contient la variable

42 Soit une liste L.


a après la suite d’instructions

Créer une liste L’ dont les éléments sont ceux de L décalés d’un
ci-contre?

rang vers la droite, le dernier passant en première position.

53 Écrire une fonction Python qui à partir d’une liste d’entiers

43 Créer une liste contenant tous les carrés des entiers

donnée L, retourne la liste des entiers impairs de L.

compris entre 20 et 50.

54 On donne la fonction bo dont l’argument est une liste L.


44 Recopier et compléter les phrases suivantes.

1. La liste des multiples de 5 qui sont compris entre 1 et 100

peut s’écrire: [……… for k in range(1, 21)].

1. Que signifie l’instruction L[0] = = L[len(L)–1]?


2. La liste des cubes des entiers compris entre 10 et 20 peut

2. Que retourne la fonction bo dans les cas suivants:


s’écrire: [x**3 for x in range(………)].

a. L = [1, 2, 1]?
3. Soit A la liste des entiers pairs compris entre 0 et 80. La liste

b. L = [1, 2 ,3]?
des carrés de ces entiers peut s’écrire: [x**2 for ………].

45 Soit L une liste de prénoms telle que L = [“gabriel”,

Listes en Python
“emma”, “lise”, “aaron”, “adam”, “raphaël”, “mohamed”, “julie”,

“hugo”]. Créer une liste en compréhension dont les éléments

er
55 Le 1  janvier 2019, Noé
sont les prénoms de cette liste de moins de six lettres.

dépose 100 € sur un compte

bancaire. Il décide de verser le


46 Soit la liste des mois de l’année M = [“janvier”, …,

premier jour de chaque mois


“décembre”] et la liste composée du nombre de jours de chaque

un versement sur ce compte en


mois pour une année non bissextileJ = [31, 28, …, 31].

augmentant chaque mois les ver

Écrire le programme d’une fonction Python qui retourne la liste

sements de 2%, et il veut arrêter

suivante L = [“janvier”, 31, “février”, 28, ….].

les versements lorsque son compte aura dépassé 5000 €

Recopier et compléter le programme ci-contre afin qu’il


47 Programmer une fonction somme qui, à partir de deux

retourne la liste de tous les versements effectués.


listes L et L’, vérifie qu’elles ont la même longueur, puis retourne

la liste des sommes des termes de même indice dans chacune

56 On donne le programme

des listes.

Python de la fonction pp d’argu-

ment un entier non nul n


48 Écrire une fonction Python qui échange les valeurs du

1. Que retourne pp(4)? pp(9)?


premier élément et du dernier élément d’une liste quelconque

non vide. 2. Que retourne pp(n) pour un entier n quelconque?

26
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

57 Un sportif court à une vitesse de 62 CHERCHER MODÉLISER

–1

6 km · h , on déclenche alors un chrono-


Les mesures en cas d’alerte

mètre à l’instant 0, puis le sportif augmente


visent à réduire les émis-

sa vitesse de 10 % chaque minute, jusqu’à


sions de gaz à effet de serre

l’arrêt de l’effort. Il s’arrête dès que sa vitesse


et donc la concentration

–1

atteint 12 km · h

d’ozone. Ces mesures

Écrire un algorithme qui retourne la liste des

permettent, en théorie,

vitesses de ce sportif jusqu’à la fin de son

de réduire de 12,5 % la

entraînement. Le programmer.

concentration d’ozone par jour. Le 17 juillet 2018, on relève

–3

en Ile de France une concentration d’ozone de 330 μg · m :

58 La popula-
une alerte est déclenchée et les mesures sont activées.

tion d’un village


On modélise l’évolution de cette concentration d’ozone après

augmente de
activation des mesures.

3 % par an. Il y a

1. Écrire un algorithme permettant d’obtenir la liste des concen-

1 000 habitants

trations en ozone du 18 au 30 juillet.

en 2018. Recopier

2. Pour la protection de la santé humaine, l’objectif de qualité

et compléter le

à atteindre est une concentration d’ozone inférieure ou égale


programme ci-contre afin que la fonction popul retourne la

–3

à 120 μg · m
liste des effectifs de ce village entre 2018 et 2030.

Recopier et modifier l’algorithme de la question 1. afin qu’il


PISTE : On utilise la fonction prédéfinie round pour arrondir

détermine le nombre de jours nécessaires pour atteindre


lespopulations à l’unité: round(a,0) arrondit a à l’unité.

l’objectif. Donner ce nombre de jours.

59 Une balle tombe d’une hauteur de 3 mètres. Elle rebondit

63 On définit la liste des valeurs de 32 cartes:

à chaque fois aux trois quarts de la hauteur précédente.

Cartes = [“7”, “8”, “9”, “10”, “V”, “D”, “R”, “A”]. On définit aussi

On considère que la balle est immobile dès que la hauteur du

la liste des couleurs de ce jeu:

rebond est inférieure à 1mm.

Couleurs = [“Trèfle”, “Carreau”, “Coeur”, “Pique”].

1. Déterminer la hauteur du premier et du second rebond.

Écrire le programme d’une fonction Python qui affiche le jeu

2. Recopier et compléter

de cartes complet, à l’aide du parcours de ces deux listes :

le programme de la

L = [“7 Trèfle”, “7 Carreau”, …].

fonction reb ci-contre

afin qu’elle renvoie la

64 Écrire le programme d’une fonction Python, retournant

liste des hauteurs des

la moyenne des valeurs numériques formant une liste L.

rebonds de la balle

jusqu’à ce que celle-ci

65 Quel peut être le rôle du programme ci-dessous, pour

soit considérée comme immobile, ainsi que le nombre de

un entier n donné?

rebonds. (On ne compte pas comme rebond la position initiale

de la balle).

60 On veut calculer la moyenne pondérée d’une série de

valeurs numériques. Pour cela, on définit la liste L de ces valeurs

66 On veut complé-
et la liste E des effectifs correspondants.

ter le programme de
Recopier et complé-

ter le programme la fonction facto, qui

de la fonction a pour argument un

moy ci-contre afin entier n supérieur à 1 et

qu’elle retourne la
qui retourne dans une

moyenne pondérée
liste tous les facteurs de

de cette série.
la décomposition de n en produit de facteurs premiers.

1. a. Quel est le rôle de la variable d ? Que fait la ligne 6 du

programme?

61 Une question ouverte


b. Dans le cas où le test de la ligne 7 est vérifié, expliquer le

Écrire une fonction Python qui retourne un booléen indiquant

rôle de la ligne 8.

si deux listes données ont au moins un élément commun.

2. a. Recopier et compléter ce programme.

Piste ➜ Voir p.372

b. Le tester sur plusieurs valeurs de n

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 27


Exercices

Pour s’entraîner

74 Écrire la négation des propositions suivantes, et donner

67 Une question ouverte

leur valeur de vérité.

1. Créer une fonction sdiv retournant la somme des diviseurs


2

1. Il existe un réel a tel que a = 100a

d’un entier naturel non nul donné.


3 3 3

2. Pour tous réels x et y : (x + y) = x + y

2. Donner la définition en compréhension de la liste des


1 1 2

3. Pour tous réels a et b strictement positifs : + =

nombres parfaits compris entre 1 et 500.


a b a + b

4. Pour tout réel x, le réel –100x est négatif.

Piste ➜ Voir p.372

75 Vrai ou Faux?

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


Un entier est parfait s’il est égal à la somme de ses diviseurs stricts, c’est-à-dire

tous ses diviseurs sauf lui-même. 1. La négation de « 4 = 2» est « 4 = –2».

2. Soit x un réel.

La négation de «x = 1 ou x = 2» est «x ≠ 1 et x ≠ 2».

3. Soit x un nombre réel. La négation de «Il existe un entier c

tel que c . x» est «Il existe un entier c tel que c ¯ x».
Produit cartésien d’ensembles

76 Soit les deux propositions suivantes:

68 1. Soit A = [0; +`[ × {1} et B = [–3; 1] × R.

– P: «le réel x vérifie x , –2»;

Déterminer l’ensemble A ˘ B.

– Q: «le réel x vérifie x . 4».

2. Soit E l’ensemble des couples de réels (x, y) tels que x est

P est-elle une condition nécessaire ou bien suffisante pour Q ?

compris au sens large entre 0 et 2 et y est un entier naturel.

Écrire E comme un produit cartésien d’ensembles.

77 Indiquer si chacune des conditions suivantes est suffisante

Capacité 4, p. 19
2

pour que x . 9. Indiquer celles qui sont aussi nécessaires.

Pour les exercices 69 à 71, indiquer si les affirmations a. x . 100 b. x . 2,9 c. x , –2

proposées sont vraies ou fausses, puis justifier. d. x , –3 ou x . 3 e. x , 2,1 f. x , –2 ou x . 2

g. x , 0 h. x , –20 i. x , –1
2
69 R \ {(0,0)} = (R \{0}) × (R \{0}).

Capacité 6, p. 19

2
70 Soit A un ensemble. Alors, A = {(x, x)/ x [ A}.

78 Montrer par contraposition que le triangle ABC, avec


2
71 Soit B = ]–`; 0]. Alors, B = [0; +`[.

AB = 5, AC = 7 et BC = 8 n’est pas rectangle.

72 Soit A, B et C des ensembles.

2
79 Soit a un réel. Montrer par contraposition que, si a n’est

Montrer que (A ˘ B) × C = (A × C) ˘ (B × C).


a

pas un multiple entier de 16, alors n’est pas un entier pair.

2
PISTE : Raisonner par double inclusion.

80 Soit a et b deux entiers naturels non nuls.

Montrer par contraposition que, si ab = 1, alors a = 1 et b = 1.

Capacité 7, p. 19

Raisonnement logique

81 Soit x un réel.

73 Écrire la négation des propositions suivantes, et donner

Indiquer quelles implications sont vraies. Donner ensuite leur

leur valeur de vérité.

réciproque et dire si celles-ci sont vraies.

1. P: «Pour tout entier n, 2n est pair et 3n est impair».


2

1. Si x . 3, alors x . 4.

2 3

2. Q : «Il existe au moins un réel x tel que x . 0 ou x ¯ 0».


2

2. Si x , –10, alors x . 4.

Capacité 5, p. 19 2

3. Si x , –2 ou x . 2, alors x . 4.

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 15 minutes maximum.

82 Programmer une fonction Python produit 83 Écrire une fonction Python, d’argument une

qui, à partir de deux listes L et L’, vérifie qu’elles liste d’entiers, qui crée un booléen indiquant si la

sont de même longueur, puis retourne la liste des moyenne des valeurs de la liste est supérieure ou

produits des termes de même indice de chacune égale à 100.

des listes.

28
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT

Générer une liste Capacités 1, 2 et 3, p. 17

QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

A B C D

[1, 2, 3, 4, 5] [0, 1, 2, 3, 4] [1, 2, 3, 4] [0, 1, 2, 3, 4, 5]


1 list(range(1,5)) est égale à:

[0, 1, 2, 3, 4] [1, 2, 3, 4] [0, 1, 2, 3] list(range(0,3))


2 list(range(4)) est égale à:

[0, 1, 2] [0, 1, 2, 3] [1, 2, 3] list(range(3))


3 [x for x in range(0,3)] est égale à:

1
⎡ 1 ⎤
4 Soit P = 1, 5 , “ a ” , 6 , alors: P[0] vaut 1 P[1] vaut 1 P[2] vaut a P[5] vaut

⎢ ⎥
⎣ 4 ⎦ 4

Q+[2] donne Q+[1] donne

Q[3] vaut 4
5 Soit Q = [1, 6, 4] alors: len(Q) = 3

[3, 8, 6] [1, 6, 4, 1]

L vaut [3] L vaut [1, 2, 3] L vaut [0, 1, 2] L vaut [0, 1, 2, 3]

À la suite de ces instructions, on a:

Parcourir et modifier une liste

Vrai ou Faux ? Indiquer si les affirmations proposées sont vraies ou fausses, puis justifier.

On donne les listes A = list(range(9)), B = [5, 3, 8] et C = [1, 2, 6, 2].

7 Capacité 2, p. 17
Après l’instruction B.append(0), la liste B s’écrit [5, 3, 8, 0].

8 Capacité 2, p. 17
Après l’instruction C.remove(2), la liste C s’écrit [1, 6].

9 Capacité 3, p. 17
La liste D = [2*x for x in A] est la liste [0, 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16].

10 Capacité 3, p. 17
La liste E = [x + 3 for x in A if x . = 7} est la liste [9, 10, 11].

11 Capacité 3, p. 17
La liste F = [x for x in range(5)] est la liste [0, 1, 2, 3, 4].

12 Capacité 3, p. 17
À la suite des instructions ci-contre, la variable a contient 576.

Utiliser le vocabulaire des ensembles et le raisonnement logique

Exercices

13 Capacité 4, p. 19
Soit les ensembles A = ]0; 2[ × [0; 3] et B = N × [1; +`[.

Déterminer l’ensemble A ˘ B.

14 Capacité 5, p. 19
On donne les deux propositions suivantes:

2 2

 P: «Il existe un réel x tel que (x + 4) , x + 8x»;

 Q: «Pour tout entier a, a ¯ 2 ou a . 1».

Donner les négations de chacune de ces propositions, ainsi que leur valeur de vérité.

15 Capacité 6, p. 19
Soit les deux propositions suivantes:

 P: «l’entier n est un multiple de 18»;

 Q: «l’entier n est multiple de 3 et 6».

P est-elle une condition nécessaire pour Q? Est-elle une condition suffisante pour Q ?

16 Capacité 7, p. 19
Soit n un entier.

Montrer par contraposition que, si n + n , 0, alors n , 0.

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 29


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Listes d’entiers
Parcours d’une liste

 sur ses éléments: for x in L


list(range(n)): entiers successifs de 0 à n – 1

list(range(n,p)): entiers successifs de n à p – 1  sur ses indices: for i in range (len(L))

Listes en compréhension

Modification
[f (x) for x in L]: liste des valeurs

Listes
f (x) où x parcourt L
L.append(a): ajoute a en

[x for x in L if test T ] : liste des


L = [e , e , …, e ] dernière position de L
0 1 n

éléments de L vérifiant le test T


L.remove(c): supprime la
[ ] : liste vide

première occurrence de c dans L


len(L): longueur de L

L + L’: concaténation

Listes définies par ajouts successifs des listes L et L’

Après les instructions L=[ ] et Négation d’une proposition

L.append(a), on a L=[a] avec quantificateurs

non (P ou Q) = (non P) et (non Q)

non (P et Q) = (non P) ou (non Q)

La contraposée de «Si P alors


Si P comporte des quantificateurs,
Le produit cartésien de deux

Q» est «Si non Q, alors non P».


on remplace dans non (P) «Quel
ensembles A et B est noté A × B.

que soit» par «Il existe» et


C’est l’ensemble des couples Elles ont même valeur

réciproquement.
(a, b) avec a [ A et b [ B. devérité.

vidéo 03:03

Parcours 1 Générer une liste par ajouts successifs


Générer une liste

parajouts successifs

Un exemple : Un parc naturel héberge 100 fous de Bassan en 2019 et voit sa

population de fous multipliée par 1,1 chaque année. Compléter la fonction fous

ci-contre afin qu’elle retourne la liste des populations de fous de Bassan dans le parc

de 2019 à 2040.

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois compléter une fonction Python.

Que me demande-t-on?

Identifier ce que représentent n et F.

Je dois initialiser la variable n et la liste F.

Comment faire pour démarrer?

On initialise n à 100. Pourquoi ? Initialiser F.

Pourquoi a-t-on écrit Je sais que i in range (21) fait prendre 21 valeurs à i

in range (21)? Compter alors le nombre d’éléments à calculer dans la boucle for entre 2020 et 2040.

Je dois compléter la ligne 5.

Comment continuer? La variable n contient la population de fous une année donnée. Écrire la formule

reliant la population d’une année à celle de l’année précédente.

Comment peut-on compléter Je complète cette liste par les valeurs successives de n

laliste F? Utiliser l’instruction append pour compléter la liste.

Comment peut-on vérifier? Je parcours la boucle for pas à pas en remplaçant 21 par une petite valeur.

30
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Parcourir une liste


Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Un exemple :

Compléter le programme ci-contre afin que la fonction so d’arguments a et b

entiers retourne la somme des entiers compris au sens large entre a et b

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois calculer une somme d’entiers.

Que me demande-t-on?

Quel va être le rôle de L et de s?

Je dois définir la liste L.

Comment faire pour démarrer? La liste L va contenir tous les entiers compris entre a et b. Utiliser la formule vue en

cours en étant attentif aux bornes.

La variable s va contenir les sommes successives d’éléments de L.

Comment initialiser s?

L’initialiser à zéro avant la boucle.

Quelle formule doit-on saisir Je dois utiliser s pour accumuler les valeurs de la liste L.

à la ligne 6? Que signifie «for x in L»? En déduire la formule cherchée.

Je peux exécuter ce programme «à la main» avec de petites valeurs de a et b

Comment peut-on vérifier?

(comme a = 1 et b = 3).

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Générer une liste par ajouts Parcours 2 : Parcourir une liste

successifs
86 Compléter le programme ci-dessous afin que la fonction

pre retourne le produit des entiers compris entre 10 et 50.


84 Une association met en place une cagnotte avec un

premier dépôt de 50 €. Cette cagnotte est alimentée chaque

semaine avec un versement de 30€

Compléter la fonction cagn pour qu’elle retourne la liste des

contenus de la cagnotte pendant 11semaines (cagnotte de

départ comprise).

Ces exercices sont d’un niveau plus élevé.

87 Compléter le programme ci-dessous afin que la fonc-

tion bab retourne la somme des entiers pairs compris entre

0 et 20.

85 Cet exercice est d’un niveau plus élevé.

La valeur d’un vélo acheté 2 000 € en 2019 se déprécie

d’une année sur l’autre d’un coefficient multiplicateur 0,9.

Compléter la fonction vélo afin qu’elle retourne la valeur du

vélo de 2019 à 2030.

MÉTHODE : Définir la liste A comme celle de tous les entiers compris

entre 0 et 10 et adapter la formule du calcul de la variable a dans la

boucle.

88 Écrire une fonction Python qui retourne le produit de

tous les entiers pairs compris entre 10 et 24.

MÉTHODE : Pour déterminer la valeur manquante du «range», faire

un tableau des années en les numérotant.

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 31


Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche Python, p.20

Travaux pratiques

TP1 Les années bissextiles TP2 La course au tri

CHERCHER R A IS ONNER MODÉLISER CHERCHER

Dans plusieurs pays européens, le vendredi 15 octobre 1582 Dans un jeu de course, à chaque

fut le lendemain du jeudi4 octobre1582! point de contrôle, il est néces-

En effet, à la demande du pape Grégoire XIII, le mathématicien saire de reclasser par ordre crois-

Christophorus Clavius créa un nouveau calendrier, dit grégorien, sant la liste L des temps totaux

en modifiant en particulier la définition des années bissextiles. a c t u e l s. Ce s te m p s sont un

nombre entier de millisecondes.

A Un premier tri

1. Pour réaliser ce tri, on utilise

d’abord la fonction ci-contre.

À quoi sert cette fonction?

2. Le principe du tri que veut

réaliser le programmeur est le

suivant.

À chaque passage, tant que la liste L n’est pas vide, on ôte la

valeur minimale trouvée dans la liste L et on la stocke à la suite

d’une autre liste L1, vide au départ. Ainsi L1 contient la liste L

L’algorithme qui permet de déterminer si une année est bis- d’origine, triée par ordre croissant.

sextile ou non a été modifié afin de supprimer le décalage des Recopier et compléter la fonction ci-dessous.

équinoxes dans l’ancien calendrier.

La définition adoptée est la suivante:

«Une année est dite bissextile si elle est multiple de 4, sauf

si elle est multiple de 100; cependant, les années multiples

de 400 sont bissextiles.»

1. On réalise un programme permettant d’établir la liste de

toutes les années bissextiles entre 1600 et 2200.


3. Trier alors la liste des temps:

Recopier et compléter ce programme.


L = [8 412, 9 345, 7 954, 8 943, 9 135, 9 171, 8 832].

B Tri à bulles

On va utiliser ici un autre algorithme.

1. Expliquer ce que fait la fonction Python ci-dessous.

2. a. Créer une fonction biss qui apporte une simplification à ce

programme en définissant la liste L de toutes les années entre

1600 et 2200, puis en définissant la liste B en compréhension.

b. Afficher alors toutes les années bissextiles entre 1600 et 2200.

2. Écrire une fonction liste_pas_ordre qui va parcourir une

3. On veut à présent élaborer le programme d’une fonction


liste L et retourner le booléen True si deux termes consécutifs

Python de paramètre une année choisie entre 1600 et 2200


de la liste ne sont pas rangés dans l’ordre croissant.

et qui, par appel de la fonction biss, retourne un booléen indi-

3. Le principe du tri à bulles est le suivant.

quant si l’année est bissextile ou non.

Dès qu’on trouve deux termes d’une liste qui ne sont pas ran-

a. Programmer cette fonction.

gés dans l’ordre croissant, on les échange.

b. Vérifier que 2000 est une année bissextile et que 2100 n’en

Recopier et compléter alors la fonction Python suivante, et

est pas une.

trier la liste L avec cette méthode.

e
His toir
Poi nt

Christophorus Clavius (1538-1612) est un

astronome et mathématicien allemand.

32
sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CHA P I TR E


Chaque pixel est, pour une image en 256

niveaux de gris, représenté par un entier

89 Infinité de nombres premiers

compris entre 0 (noir) et 255 (blanc). On

On veut démontrer qu’il existe une infinité de nombres

suppose dans les questions suivantes

premiers en raisonnant par l’absurde.

que la lecture des pixels de l’image se

Pour cela, on suppose qu’il y a un nombre fini de nombres

fait de gauche à droite puis de haut en bas.

premiers, que l’on note p , p , … p


1 2 n

1. a. Donner une définition par une liste en compréhension

1. Soit le nombre N = p × p × p × … × p + 1.
1 2 3 n
d’une image de 320 pixels par 240 pixels entièrement noire.

Montrer que N n’est pas divisible par p


1
b. Comment générer un damier (un pixel noir/ un pixel blanc/

2. En déduire que N est un nombre premier.


un pixel noir/…) de 16×16 pixels?

3. Conclure.
2. Pour une image donnée en 256 niveaux de gris, le négatif

de cette image est celle où l’on remplace chaque pixel X par


e
His toir
Poi nt

le pixel 255 – X.

Cette démonstration est d’une étonnante simplicité. Elle est

a. Pourquoi est-ce que cette transformation donne bien à


e

l’œuvre d’Euclide, au iii siècle avant J.-C. et apparaît dans

nouveau une image en 256 niveaux de gris?


son célèbre ouvrage les Éléments

b. Écrire une fonction Python réalisant cette opération.

3. Afin de réaliser ses pochoirs, un artiste de rue fan de pro-

90 CHERCHER R A IS ONNER grammation souhaite convertir des images en niveaux de gris

vers des images en noir et blanc uniquement.


L’île des Purs et des Impurs

a. Par quelles valeurs doivent être substituées toutes les valeurs


Sur une île vivent deux espèces

de la liste?
d’habitants : les Purs et les

b. Compléter alors la fonction suivante.


Impurs. Les Purs disent toujours

la vérité, alors que les Impurs

mentent toujours.

1. On rencontre Alfred et Boris, deux habitants de l’île. Alfred

dit: «Au moins l’un de nous deux est un Impur.»

De quelle espèce sont Alfred et Boris?

PISTE :1.a. Cette liste a 76800 éléments.

2. On rencontre trois autres habitants, Chaïb, Dylan et Elias.


3.a. Les pixels plus blancs que noirs sont convertis en blancs.

Chaïb dit: «Dylan est un Impur» et Dylan répond: «Chaïb et

Elias sont de la même espèce.» 92 Médiane d’une série statistique

Que peut-on dire de Elias?


1. Recopier et compléter le pro-

3. On rencontre deux autres habitants, Fabio et Gaël. Fabio gramme de la fonction mediane

dit: «Je suis un Impur ou Gaël est un Pur.» qui, à partir d’une liste L de valeurs

De quelle espèce sont Fabio et Gaël? triées par ordre croissant, retourne

la médiane de cette série de valeurs.

91 Listes et images MODÉLISER REPRÉSENTER


2. En utilisant la fonction prédéfinie sorted qui ordonne les

Dans beaucoup de systèmes informatiques anciens ou nécessi-


éléments d’une liste dans l’ordre croissant, écrire une fonction

tant un traitement de l’information en peu d’espace physique,


qui retourne la médiane d’une série de valeurs non triée.

les images sont traitées comme des listes de pixels. PISTE : 1. On pourra utiliser l’opération //.

Prise d’initiatives

p p p p
93 1. Dans l’ensemble Q des nombres rationnels, est-ce 95 On veut calculer les sommes 1 + 2 + 3 + … + n ,

que «être positif ou nul» est une condition nécessaire pour pour des valeurs des entiers n et p, avec n ˘ 1. Réaliser le

qu’un nombre soit le carré d’un nombre? Ou bien suffisante? programme d’une fonction d’argument n, qui retourne la

liste des cinq sommes obtenues pour p compris entre 1 et 5.


2. Répondre à la même question dans R

94 Soit A, B et C des ensembles.

Montrer que (A × B) ˘ C = (A ˘ C) × (B ˘ C).

CHAPITRE 1 Algorithmique et raisonnement logique 33


A LG È B R E

OI RE…
PE U D’H IST
UN

Deux mille ans avant J.-C., Égyptiens et Babyloniens Avec le Français François Viète (1540–1603), l’algèbre

savaient résoudre des problèmes concrets du premier prend un nouveau tournant. Il conçoit l’écriture d’ ex-

et du second degré en utilisant implicitement des pressions à plusieurs inconnues et à coecients

propriétés sur les opérations sans aucune notation littéraux, ce qui permet d’apporter des méthodes

symbolique. de résolution dans des cas généraux.

L’amorce du symbolisme en algèbre apparaît avec René Descartes (1596–1650) met en place les

Diophante d’Alexandrie* au iii siècle. Il introduit un notations modernes que nous utilisons en algèbre,

certain nombre d’abréviations mais ses raisonne- comme l’exposant pour les puissances. Il améliore

ments restent écrits en toute lettre. aussi la notation du symbole radical inventée

par le mathématicien allemand Christo Rudol

Dans le monde arabo-musulman, c’est le savant

perse Muhammad Ibn Musa Al-Khwârizmi* (790–850)

Grâce à ce symbolisme, Descartes développe l’aspect

qui pose les bases des méthodes algébriques de

« mécanique » du calcul algébrique qui, selon lui,

résolution d’équations ainsi qu’une synthèse des

permet de simplier la pensée. Le symbole « = » est,

règles héritées des Grecs et des textes néo-persans.

quant à lui, introduit en 1557 par l’anglais Robert

e e

En Europe, c’est aux xv et xvi siècles que l’algèbre


Recorde (1510–1558) qui le justie ainsi :« Rien n’est

prend de l’essor avec l’apparition de méthodes de


plus pareil que deux lignes jumelles. »

e e

résolution d’équations du 3 et du 4 degré élabo-

* Retrouvez une biographie de ces célèbres scientiques sur la Frise

rées par les Italiens Niccolo Fontana dit Tartaglia et


des mathématiques en début de manuel, sur les rabats ou dans les

JérômeCardan. points Histoire des chapitres.

Les notions

étudiées

Second degré voir Chapitre 2 / p. 36

Suites numériques voir Chapitre 3 / p. 68

Pour approfondir la partie,

vouspouvez faire les problèmes

1 , 2 , 5 , 7 , 8 , 10 ,

11 , 16 et 19 page362

enfin de manuel.

34
Étude de texte

1 J’ai par exemple z ∞ az + bb. Je fais


Le texte suivant a été écrit

le triangle rectangle NLM, dont le


O
en 1637 par René Descartes.
N

côté LM est égal à b racine carrée de

Il est extrait de son ouvrage


P

la quantité connue bb, et l’autre LN

Discours de la méthode.
1

5 est a, la moitié de l’autre quantité

2
Dans son texte, il propose de
L M

connue qui était multipliée par z que

«résoudre» une équation

je suppose être la ligne inconnue.

d’inconnuex du type:

Puis je prolonge MN la base de ce triangle, jusqu’à O de telle sorte


2 2

x = ax + b

que NO soit égale à NL, OM est z la ligne cherchée. Et elle s’exprime

10 de telle sorte :

1 1

z ∞ − a + aa + bb

2 4

Si j’ai yy ∞ – ay + bb; et qu’y soit la quantité qu’il faut trouver, je fais

le même triangle NLM et de la base MN, j’ôte NP égale à NL et le reste

PM est y la racine cherchée, de telle façon que j’ai :

1 1

15 y ∞ − a + aa + bb

2 4

René DescaRtes (1596-1650) est un Des inventeuRs De la géométRie analytique. il tRaite ainsi Des questions

D’algèbRe en utilisant la géométRie. la solution D’une équation est constRuite comme un segment De DRoite,

ce qui le RappRoche Des méthoDes Des gRecs Dont eucliDe en paRticulieR. Des pRoblèmes Du seconD DegRé sont

ainsi Résolus en utilisant Des inteRsections De ceRcles et De DRoites

a
Questions Quel symbole est utilisé par Descartes pour noter l’égalité?

b Que signifie pour Descartes l’expression «quantité connue»?

c Comment l’inconnue est-elle désignée par Descartes?

d Vérifier la formule donnée par Descartes pour l’expression de OM

en fonction de a et de b

35
Se tester pour un B O N D É PA R T

Calculer numériquement et algébriquement

1 Factoriser chacune des expressions suivantes. 3 Donner les valeurs exactes des nombres suivants.

2 2

a. A(x) = 6x – 5x b. B(x) = x – 36 a. 1 b. 4 c. 9 d. 16 e. 25

2 2

c. C(x) = (x – 2) – 49 d. D(x) = 16x – 24x + 9 f. 3 6 g. 49 h. 64 i. 81 j. 100

2 Recopier et compléter les égalités données. 4 Expliquer pourquoi on a les égalités suivantes.

3 a. 8 = b. 48 = c. 180 =
2 2

a. x + = x + … + … b.(x + …) = … + 7x + … …
( )
2

2 2 2

c. x + 4x + 5 = (x + 2) + … d. x – 9 = (… + …)(… – …)

Résoudre des équations et des inéquations

5 Montrer que 1 est une solution de chacune des 9 Reproduire et compléter le tableau de signes suivant.

équations suivantes.
x ` … … +`

a. 3x + 7 = 5x + 5 b.2x – 9x + 7 = 0

x + 1 … 0 … …

2 2

c. x + 2019x – 2018 = 0 d. x – 2 x – 1 + 2 = 0
–x + 7 … … 0 …

(x + 1)(–x + 7) … 0 … 0 …

6 Résoudre dans ℝ les équations suivantes.

2 2

a. x = 25 b.2x – 8x = 0

10 Vrai ou Faux?
2 2

c. (x + 2) – 9 = 0 d. x + 4 = 0

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

a. L’inéquation x < 4 a pour ensemble solution


7 Compléter les tableaux de signes suivants.

l’intervalle]–`; 2].
a.
x ` … +`
2

b. L’inéquation x – 1 . 0 a pour ensemble solution

x – 5 … 0 …
l’ensemble ]–`; –1[¯]1; +`[.

b.
x ` … +`

11 QCM Choisir la bonne réponse.


–2x + 6 … 0 …

L’inéquation (x + 6)(2 – x) < 0 a pour ensemble solution:

a. [–6; 2] b. [–2; 6]
8 a.Donner le tableau de signes des expressions

suivantes: x – 4 et –x + 2. c. ]–`; –6]¯[2; +`[ d. ]–`; –6] ¯ [–2; +`[

b. Construire le tableau de signes de l’expression (x – 4)(–x + 2).

Travailler avec des fonctions numériques

12 y 13
Soit f la fonction définie Soit f la fonction définie sur l’intervalle I = [2; 5] par:

sur l’intervalle [–2; 4,5] et dont f (x) = (x – 2) + 1.

la représentation graphique est Soit a et b deux éléments de I tels que a < b

2 2
dans le repère ci-contre. 0
x
1 a. Justifier que a – 2 < b – 2, puis que (a – 2) < (b – 2)

À l’aide du graphique, répondre


b. Comparer alors f (a) et f (b).

aux questions suivantes.

c. En déduire le sens de variation de f sur I.

a. Résoudre l’équation f (x) = 0.

b. Résoudre les inéquations f (x) < 0 et f (x) . 0.

c. Quel est le nombre de solutions de l’équation f (x) = –1?

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 334

AIDER

36
SECOND DEGRÉ

ER
TI
PA
2

HC

Voir exercice 170 page 66

SEU L
AVAIL LER Numéros des Numéros des Numéros dans
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

Équation du second degré

➙ Déterminer les polynômes du second degré s’annulant en deux

2 14; 41; 43 4

réels distincts

➙ Écrire un polynôme du second degré sous forme canonique 3 48; 50 8

➙ Résoudre une équation du second degré 4 53; 57; 73 1; 2; 3

Représentation graphique d’une fonction polynôme du second degré

➙ Déterminer l’axe de symétrie et le sommet d’une parabole 5 98; 99 13

➙ Étudier les variations et représenter une fonction polynôme

6 29; 117 14; 15

dusecond degré

Fac torisation et signe d’un polynôme du second degré

➙ Déterminer le signe d’une fonction polynôme du second degré 1; 8 37; 133 9; 10

➙ Factoriser un polynôme du second degré 7 124; 127 5; 7

➙ Résoudre une inéquation du second degré 9 138; 142 11; 12

➙ Choisir une forme adaptée d’une fonction polynôme du second

10; 11; 12 105; 108 6

degré pour résoudre un problème

37
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

La parabole de sûreté
Activité 1

En balistique, on désigne par parabole de sûreté

la courbe qui «recouvre» toutes les trajectoires

paraboliques possibles d’un obus lancé depuis un

Découvrir les fonctions


point O donné avec une vitesse donnée dans un

polynômes du second

plan vertical.

degré sous forme

1
Aucun point en dehors de cette courbe ne peut être

factorisée.

atteint par un obus ayant cette vitesse initiale: la

0 x

1
zone est «sûre», d’où le nom de la courbe.

➜ Cours 1

Cette courbe est une parabole, représentation graphique dans un repère d’origine O de la fonction f

Fonctions polynômes

1
2

telle que f (x) = – x + h, où h est l’altitude maximale pouvant être atteinte par le projectile.
du second degré sous forme
4h

factorisée

1 On suppose que h = 200 m.

Calculer f (400). Interpréter le résultat trouvé.

2 On suppose que h = 100 m.

a. Montrer que f (x) s’écrit sous forme factorisée: f(x) = (x + 200)(–x + 200).

400

b. Quelle est la portée maximale horizontale de l’obus? Quelles en sont les conséquences pour

l’assaillant?

c. On suppose à présent que le canon se trouve sur une citadelle située 125 mètres au-dessus de la

plaine. Où doivent alors se placer les assaillants pour être en sûreté?

La méthode d’Al-Khwârizmî
Activité 2

2
1 On se propose de résoudre l’équation du second degré (E) : x + 10x = 39.

Voici la méthode proposée par Al-Khwârizmî.

Découvrir une
Étape 1: on suppose que x est Étape 2: on borde ce carré Étape 3: on complète alors le

méthode de résolution

positif et on construit un carré de deux rectangles dont l’aire grand carré.

d’une équation

10
de côté x

du second degré. respective vaut × x.

On obtient ainsi 5 comme autre

dimension.
➜ Cours 2

Équations du second degré

x 5

2 2
x
x x 5x x 5x

e
His toir
Poi nt

5
Al-Khwârizmî (783-850) 5x 5x
25

est un mathématicien

perse dont les écrits ont

permis l’introduction de

l’algèbre en Europe. Il

a. Exprimer l’aire de la surface colorée en bleu de deux façons différentes et en déduire que :
est à l’origine des mots

2 2
«algorithme», x + 10x = (x + 5) – 25.

«algèbre» et de 2

b. En déduire que résoudre l’équation (E) revient à résoudre l’équation (x + 5) = 64.

l’utilisation des chiffres

Déterminer alors la solution positive de l’équation (E)

arabes.

Al-Khwârizmî ne parle pas de l’autre solution de cette équation car pour lui 64 n’a qu’une racine carrée

qui est 8.

c. Déterminer l’autre solution de l’équation (E)

2 Utiliser cette méthode pour résoudre dans ℝ les équations suivantes.

a. x + 12x = 45

b. x + 4x – 32 = 0

38
Des paraboles qui changent de forme
Activité 3

a, b et c sont des nombres réels.

À l’aide d’un logiciel de géométrie

animation

dynamique, on construit les courbes 3 ,


Fonction polynôme c

du second degré 3 et 3 d’équations respectives:


b a

3 : y = 2x + 4x + c
c

3 : y = x + bx + 1
géométrie dynamique b

GeoGebra – Cabri
3 : y = ax + 4x – 1
a

1 On fait varier le réel c de –10 à 10.

a. Quelles remarques peut-on faire

concernant les paraboles 3 ?


c

Établir le lien entre

b. Observer les sommets de ces paraboles.

une parabole et les

Ces points semblent appartenir à une

coefficients a, b et c de

droite, laquelle?

la fonction polynôme

associée. 2 On fait varier le réel b de –10 à 10.

a.Quelles remarques peut-on faire concernant les paraboles 3 ?


b

b.Observer le nombre de points d’intersection de ces paraboles avec l’axe des abscisses selon les
➜ Cours 3

Représentation graphique valeurs de b

d’une fonction polynôme


c. Ces paraboles passent toutes par un même point, lequel?

du second degré

3 On fait varier le réel a de –10 à 10, en le supposant non nul.

a.Quelles remarques peut-on faire concernant les paraboles 3 ?


a

b.Pour quelles valeurs de a ces paraboles coupent-elles l’axe des abscisses en deux points distincts?

La lanceuse de javelot
Activité 4

Au cours d’une compétition d’athlétisme, Émilie, athlète, lance un javelot. Ce javelot quitte son bras

à deux mètres de haut et fait un angle de 60° avec l’horizontale.

Étudier le signe

d’une fonction

polynôme du second

degré.

➜ Cours 4

Factorisation et signe d’un

polynôme du second degré

L’étude des divers mouvements subis par ce javelot montre que, au bout de t secondes, il atteint

une hauteur (exprimée en mètres) donnée par l’expression h(t) = –5t + 17t + 2.

Pour un problème lié à des panneaux publicitaires, l’organisateur de la compétition se demande si le

javelot montera à plus de 14 mètres, et si oui, pendant combien de temps.

1 Écrire l’inéquation liée à ce problème.

2 Répondre aux questions que se pose l’organisateur.

CHAPITRE 2 Second degré 39


Cours

Fonction polynôme du second


1

degré sous forme factorisée

Définitions – Forme factorisée

D É F I N I T I O N 2

La fonction qui, à tout réel x associe ax + bx + c, où a est un réel non nul, est une
laire
Vocabu

fonction polynôme du second degré. Les réels a, b et c sont les coefficients de ce polynôme.

Au lieu de dire

«fonction polynôme
D É F I N I T I O N
Soit f une fonction polynôme du second degré. Les racines de ce polynôme, si elles
2

x ∞ ax + bx + c»,

existent, sont les solutions de l’équation f (x) = 0.

on dit plus simplement

2
«polynôme
EXEMPLE: Soit f (x) = x – 3x, f est une fonction polynôme du second degré, avec a = 1; b = –3 et c = 0.

ax + bx + c». 2

Puisque x – 3x = x(x – 3), les racines de ce polynôme sont 0 et 3.

P R O P R I É T É 2

Soit f une fonction polynôme de la forme f (x) = ax + bx + c ayant deux racines

distinctes x et x . Alors, f peut s’écrire sous forme factorisée: f (x) = a(x – x )(x – x ).
1 2 1 2

D É M O N S T R AT I O N 2

Soit f une fonction polynôme de la forme f (x) = ax + bx + c ayant deux racines

distinctes x et x . Puisque x est racine de ce polynôme, on a f (x ) = 0, soit ax + bx + c = 0,


1 2 1 1 1 1

soit c = –ax – bx .
À noter
1 1

2 2 2 2 2 2

Il existe une infinité Alors f (x) = ax + bx – ax – bx = ax – ax + bx – bx = a(x – x ) + b(x – x )


1 1 1 1 1 1

de fonctions polynômes f (x) = a(x – x )(x + x ) + b(x – x ) = (x – x )(a(x + x ) + b). (1)


1 1 1 1 1

du second degré de racines


Puisque x est racine de ce polynôme, on a f (x ) = 0, soit (x – x )(a(x + x ) + b) = 0.
2 2 2 1 2 1

x et x
1 2 Comme x ≠ x , on a: a (x + x ) + b = 0, soit b = –a(x + x ). (2)
1 2 2 1 2 1

On reporte dans (1): f (x) = (x – x )(a(x + x ) – a(x + x ) = a(x – x )(x + x – x – x ).


1 1 2 1 1 1 2 1

On en déduit: f (x) = a (x – x )(x – x ).


1 2

EXEMPLE: Soit f une fonction polynôme du second degré de racines 2 et 5.

Alors, une expression de f est: f (x) = a(x – 2)(x – 5), où a est un réel non nul.

Somme et produit des racines

P R O P R I É T É 2

Soit f une fonction polynôme du second degré de la forme f (x) = ax + bx + c et ayant

deux racines distinctes.

b c

Alors, la somme S et le produit P de ces racines sont donnés par S = – et P =

a a

b
D É M O N S T R AT I O N
D’après la démonstration précédente en (2), b = –a(x + x ) = –aS, soit S = –
2 1

2 2

(cara ≠ 0). D’autre part, f (x) = a(x – x )(x – x ) = ax – ax x – ax x + ax x = ax – a(x + x ) + aP


1 2 1 2 1 2 1 2

Puisque b = –a(x + x ), on a f (x) = ax + bx + aP


2 1

c
2

Comme f (x) = ax + bx + c, on en déduit par différence : aP = c, soit P = (car a ≠ 0).

Signe d’un polynôme du second degré sous forme factorisée

Le signe d’un polynôme du second degré donné sous forme factorisée dépend du signe de a et des

facteurs du premier degré x – x et x – x . On suppose x , x . On étudie le signe de x – x :


1 2 1 2 1

x – x . 0 pour x . x ; x – x , 0 pour x , x ; x – x = 0 pour x = x .


1 1 1 1 1 1

On étudie le signe de x – x de la même façon et on fait un tableau de signes.


2

x ` x x +`
1 2

x – x – 0 + +
1

x – x – – 0 +
2

À noter f (x) Signe de a 0 Signe de (–a) 0 Signe de a

Le polynôme ax + bx + c

P R O P R I É T É 2

est du signe de a «entre Le polynôme f (x) = ax + bx + c de racines x et x (x , x ) a le signe du coefficient a


1 2 1 2

les racines». pour x []–`; x [¯]x ; +`[ et le signe de (–a) pour x ∈]x ; x [.
1 2 1 2

40
Étudier le signe d’une fonction polynôme

1
É T I C AP A C

du second degré donnée sous forme factorisée

Soit f et g les fonctions polynômes du second degré définies sur ℝ de la façon suivante:

f (x) = (x – 3)(2x – 1) et g(x) = (1 – x)(x + 5).

1 Étudier le signe de f (x) selon les valeurs de x.

2 Étudier le signe de g(x) selon les valeurs de x.

3 Résoudre les inéquations f (x) . 0 et g(x) > 0.

de
Mé tho

Solution commentée Pour étudier le signe

1 d’un polynôme du

1 On peut écrire f (x) = 2 x 3 x . Donc f est une fonction polynôme du second degré
( )( )
2
second degré donné

donnée sous forme factorisée et de racines et 3. Le coefficient a de ce polynôme est 2; puisque a
sous forme factorisée,
2

est positif, on en déduit: on utilise le signe

⎤ 1 ⎡ ducoefficient a

– pour x appartenant à ; 3 , f (x) , 0;

⎥ ⎢
⎦ 2 ⎣

 1   
– pour x appartenant à ` ; < 3 ; +` , f (x) . 0.

   
 2   

Enfin f (x) = 0 si et seulement si x = ou x = 3.

2 On peut écrire g(x) = –(x – 1)(x + 5). Donc g est une fonction polynôme du second degré donnée

sous forme factorisée et de racines –5 et 1.

Le coefficient a de ce polynôme est –1 car f (x) = –x – 4x + 5.

Puisque a est négatif, on en déduit:

– pour x appartenant à ]–5; 1[, g(x) . 0;

– pour x appartenant à ]–`; –5[¯]1; +`[, g(x) , 0.

Enfin g(x) = 0 si et seulement si x = –5 ou x = 1.

 1   
3 L’inéquation f (x) . 0 a pour ensemble solution ` ; < 3 ; +`

   
 2   

Voir exercices

L’inéquation g(x) > 0 a pour ensemble solution [–5; 1].

14 41 43

Déterminer les fonctions polynômes du second degré

2
É T I C AP A C

s’annulant en deux nombres réels distincts

1 Déterminer les fonctions polynômes du second degré s’annulant en –5 et en 7.

2 Déterminer la fonction polynôme du second degré f s’annulant en et 6, et telle que f (0) = 5.

3 Déterminer la fonction polynôme du second degré g de racines –2 et 4, et telle que f (2) = –2.

de
Mé tho

Solution commentée Pour déterminer les

polynômes du second
1 Les fonctions polynômes du second degré s’annulant en –5 et 7 sont de la forme

degré s’annulant en
f (x) = a(x + 5) (x – 7), où a est un réel non nul.

deux réels distincts,


1

2 Les fonctions polynômes du second degré s’annulant en – et 6 sont de la forme

on utilise la forme
2

f (x) = a x (x – 6), où a est un réel non nul. factorisée.


( )
3

f (0) = 5, donc a 0 (0 – 6) = 5, soit 2a = 10, soit a = 5.


( )
3

La fonction polynôme f est telle que f (x) = 5 x (x – 6).


( )
3

3 Les fonctions polynômes du second degré s’annulant en –2 et 4 sont de la forme

g(x) = a(x + 2)(x – 4), où a est un réel non nul.

Puisque g(2) = –2, alors a(2 + 2)(2 – 4) = –2, soit –8a = –2, et a =

1
Voir exercices
La fonction polynôme g est telle que g(x) = (x + 2)(x – 4).

4
45 46

CHAPITRE 2 Second degré 41


Cours

2 Équation du second degré

Forme canonique d’une fonction polynôme du second degré

P R O P R I É T É 2

Pour tout polynôme ax + bx + c, il existe deux réels α et β tels que:

2 2

ax + bx + c = a (x – α) + β

2 2

a(x – α) + β est la forme canonique du polynôme ax + bx + c

D É M O N S T R AT I O N 2

Soit la fonction polynôme f telle que f (x) = ax + bx + c, où a est un réel non nul.

b c
2 2

En mettant le coefficient a en facteur, on obtient : ax + bx + c = a(x + x + )

a a

b b
2

On peut considérer x + x comme le début du développement du carré de x + :


( )
a 2a

2 2
2 2

b b b b b b
2 2

x + = x + x + d’où x + x = x + −
( ) 2
( ) 2
2a a 4a a 2a 4a

2
2
⎡ ⎤
b b c

D’où: f (x) = a x + − +
⎢ ( ) 2

2a 4a a
⎣ ⎦

2
2
⎡ ⎤
b b − 4 ac

f (x) = a x + − (après réduction au même dénominateur)


⎢ ( ) 2

2a 4a
⎣ ⎦

⎡ ⎤
b Δ
2

f (x) = a x + − (en notant Δ le réel b – 4ac)


⎢ ( ) 2

2a 4a
⎣ ⎦

−b − Δ −b − Δ
2

f (x) = a x − + soit f (x) = a(x – α) + β avec α = et β =


( ) ( )
2a 4a 2a 4a

laire
Vocabu

2 2 2

EXEMPLE: Soit f (x) = x – 4x + 7. On a f (x) = (x – 2) – 4 + 7 = (x – 2) +3.


Discriminer signifie

«distinguer avec D É F I N I T I O N 2 2

Le réel b – 4ac, noté Δ, est appelé discriminant du polynôme ax + bx + c

précision».

Résolution de l’équation du second degré ax + bx + c = 0

P R O P R I É T É S
Le signe du discriminant Δ permet de déterminer le nombre de solutions de l’équation

laire
ax + bx + c = 0, où a est un réel différent de 0.
Vocabu

Si Δ . 0, l’équation du second degré a deux solutions distinctes:

Si Δ = 0, la solution est

−b −b + Δ

dite «racine double». x = x =


et
1 2

2a 2a

 Si Δ = 0, l’équation du second degré a une seule solution: x =


0
2a

Si Δ , 0, l’équation du second degré n’a pas de solution réelle

D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E 2
À noter Puisque a est un réel non nul, l’équation ax + bx + c = 0 est

2 2
Les formules donnant la
⎡ ⎤
b Δ b Δ

équivalente à l’équation a x + − = 0, soit à: x + = (E)


somme et le produit des (
⎢ ) 2
⎥ ( ) 2
2a 4a 2a 4a
⎣ ⎦
racines sont aussi valables

b Δ b Δ
dans le cas d’une racine
Si Δ . 0: (E) équivaut à x + = ou x + = − , donc l’équation a deux solutions:

2a 2a 2a 2a
double en la comptant

deux fois! −b −b + Δ

x = et x =
1 2

2a 2a

b b

Si Δ = 0: (E) équivaut à x + = 0, donc l’équation a une solution x = −


0

2a 2a

Si Δ , 0: l’équation n’a pas de solution car x + étant un réel positif, il ne peut être égal à
( )
2a

À noter
Δ

qui est ici strictement négatif.


Une racine «évidente» est 2

4a

une racine que l’on peut

facilement vérifier, comme


REMARQUE: Il n’est pas toujours indiqué d’utiliser ces formules. Si l’équation se factorise simplement

–2, –1, 1 ou 2.

ou si elle a une racine dite «évidente», on aura tout intérêt à ne pas les utiliser.

42
Écrire sous forme canonique un polynôme du second degré vidéo 05:33

3 Déterminer la forme
É T I C AP A C

Écrire chacun des polynômes suivants sous forme canonique.


canonique d’un trinôme

2 2
1 A(x) = x + 4x – 1 2 B(x) = 2x – 4x + 6

2 2
3 C(x) = –x + 2x + 5 4 D(x) = 3x – x + 1

de
Mé tho

Solution commentée Pour écrire le

polynôme
1 Pour A(x), on reconnaît le début du développement du carré de x + 2:

2 2 2 2 ax + bx + c sous
(x + 2) = x + 4x + 4, d’où x + 4x = (x + 2) – 4.

forme canonique, on
2 2

Donc A(x) = (x + 2) – 4 – 1, d’où A(x) = (x + 2) – 5.

met a en facteur et

2
2 Pour B(x), en mettant 2 en facteur, on obtient B(x) = 2(x – 2x + 3).
on repère le début du

(x – 2x) est le début du développement du carré de (x – 1), d’où: développement d’un

2 2 2

B(x) = 2(x – 2x + 3) = 2[(x – 1) – 1 + 3] = 2[(x – 1) + 2]. carré.

Ainsi B(x) = 2(x – 1) + 4.

3 Pour C(x), en mettant (–1) en facteur, on obtient:

2 2 2 2

C(x) = –(x – 2x – 5) = –[(x – 1) – 1 – 5] = –[(x – 1) – 6]. Ainsi C(x) = –(x – 1) + 6.

1
2 2
4 Pour D(x), en mettant 4 en facteur dans l’expression 3x – x, on obtient : D(x) = 3 x x +1.
( )
3

1 1 1 1
2

x x est le début du développement du carré de x , puisque x = 2 × x


( )
3 6 3 6

2 2

⎛ ⎞
1 1 1 1 1 1

D(x) = 3 x + 1 = 3 x + 1, car 3 × =
⎜ ( ) ⎟ ( )
6 36 6 12 36 12
⎝ ⎠

1 11

Ainsi D(x) = 3 x +
( ) Voir exercices
6 12

48 50

Résoudre des équations du second degré vidéos 11:52

4 Résoudre une équation


É T I C AP A C

Résoudre chacune des équations suivantes:


du second degré (1) (2) (3)

2 2 2
1 2x + 5x – 7 = 0 2 x + 6x + 5 = 0 3 4x + x + 5 = 0

2 2 2
4 2x – 20x + 50 = 0 5 8x – 16x = 0 6 x + 8x + 14 = 0

Con seil

Solution commentée
Pour utiliser les

1 On identifie les coefficients: a = 2, b = 5 et c = –7; puis on calcule le discriminant: formules, noter les

2
valeurs des coefficients.
Δ = 5 – 4 × 2 × (–7) = 81: Δ est positif et Δ = 9

Cette équation admet donc deux solutions:

5 9 5 + 9
de
x = = 3, 5 et x = = 1, c’est-à-dire x = –3,5 et x = 1. Mé tho
1 2 1 2

4 4

2 Avant d’appliquer les


2 On remarque que –1 est racine, car (–1) + 6 × (–1) + 5 = 1 – 6 + 5 = 0.

formules, toujours se
b

Puisque la somme des racines est = –6, l’autre racine x vérifie –1 + x = –6, soit x = –5.
2 2 2
demander s’il n’y a
a

Les solutions sont –5 et –1.


pas une méthode plus

courte.
3 Δ = 1 – 4 × 4 × 5 = –79: le discriminant est négatif, donc l’équation n’a pas de solution.

2
4 Δ = (–20) – 4 × 2 × 50 = 0: le discriminant est nul, donc l’équation a une seule solution:

20

x = = 5.
0

2
5 On peut mettre 8x en facteur 8x – 16x = 8x(x – 2). Un produit de facteurs est nul si et seulement

si l’un des facteurs est nul, donc l’équation équivaut à 8x = 0 ou x – 2 = 0. Les solutions sont 0 et 2.

6 On identifie les coefficients : a = 1, b = 8 et c = 14, puis on calcule le discriminant :

Δ = 8 – 4 × 1 × 14 = 8 : Δ est positif et Δ = 8 = 4 × 2 =

Cette équation admet donc deux solutions :

2
( 4 2
)
8

x = = = 4 2 et x = 4 + 2
1 1

2 2

Voir exercices

Les solutions sont 4 2 et 4 + 2

53 57 73

CHAPITRE 2 Second degré 43


Cours

3 Variations et représentation graphique

de x ∞ ax + bx + c

Variations d’une fonction polynôme du second degré

P R O P R I É T É 2

Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = ax + bx + c, où a est un réel non nul.

On pose α = –

2a
e
His toir
Poi nt

Si a . 0, f est décroissante sur ]–`; α] et croissante

La parabole a été définie x ` α +`

pour la première fois sur [α; +`[.

f (x) f (α)

comme l’intersection
La fonction f admet donc un minimum en x = α

d’un cône et d’un plan

Si a , 0, f est croissante sur ]–`; α] et décroissante

par le géomètre grec


x ` α +`

Apollonius de Perge, sur [α; +`[.

f (α)
f (x)
deux siècles avant
La fonction f admet donc un maximum en x = α

notreère.

D É M O N S T R AT I O N 2

On suppose a . 0. On a, pour tout réel x, f (x) = a(x –α) + β

2 2

Soit u et v deux réels tels que α < u < v. On a alors 0 < u – α < v – α donc (u – α) < (v – α)

puisque la fonction carré est croissante sur [0; +`[.

2 2 2 2

Le réel a étant positif, on en déduit que a(u – α) < a(v – α) puis que a(u – α) + β < a(v – α) + β

soit f (u) < f (v). On a ainsi démontré que f est croissante sur l’intervalle [α; +`[.

2 2

Soit u et v deux réels tels que u < v < α. On a alors u – α < v – α < 0 donc (u – α) > (v – α)

puisque la fonction carré est décroissante sur ]–`; 0].

2 2 2 2

Le réel a étant positif, on en déduit que a(u – α) > a(v – α) puis que a(u – α) + β > a(v – α) + β

soit f (u) > f (v). On a démontré que f est décroissante sur l’intervalle ]–`; α].

On procède de la même façon pour a , 0.

EXEMPLE: Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = 2x + 20x – 3.

On a f (x) = ax + bx + c avec a = 2, b = 20 et c = –3.

−b − 20

On a = = –5 et a . 0, donc f est décroissante sur ]–`; –5] et croissante sur [–5; +`[.

2a 2 × 2

À noter Axe de symétrie de la parabole

Dans le cas a . 0, on

P R O P R I É T É
Dans le plan rapporté à un repère, la représentation graphique de la fonction f définie
dit que la parabole est

«tournée vers le haut»; par f (x) = ax + bx + c (avec a est un réel non nul) est une parabole dont le sommet S a pour

b
dans le cas a , 0, on dit
coordonnées (α; β) où α =

2a
qu’elle est «tournée vers

Cette parabole admet un axe de symétrie: la droite d’équation x = α


le bas».

D É M O N S T R AT I O N
Axe de symétrie

La fonction polynôme f peut s’écrire f (x) = a(x – α) + β

M’ M

Soit M (x, f (x)) un point de la parabole P représentative de f dans un repère.

On note M’ le symétrique de M par rapport à la droite d d’équation x = α.

x + x ’

Les coordonnées (x’; y’) de M’ vérifient = α et y’ = y car le milieu de

[MM’] appartient à la droite d.

x' α x

On a alors x + x’ = 2α soit x’ = 2α – x

2 2

On a: f (x’) = a(2α – x – α) + β = a(α – x) + β = f (x) soit f (x’) = y = y’: on en déduit que M’ est un

point de P

On a donc démontré que P est symétrique par rapport à la droite d’équation x = α.

EXEMPLE: La parabole P représentant la fonction f définie dans l’exemple précédent a pour sommet le

point S de coordonnées (–5; f (–5)) soit (–5; –53) et pour axe de symétrie la droite d’équation x = –5.

44
Déterminer l’axe de symétrie et le sommet d’une parabole d’équation

5 2
É T I C AP A C

y = ax + bx + c

Dans le plan rapporté à un repère, on considère la parabole 3 d’équation y = 2x – 4x + 1.

1 Déterminer les coordonnées du sommet S de la parabole 3

2 Déterminer l’axe de symétrie de la parabole 3


de
Mé tho

Pour obtenir les

Solution commentée coordonnées du

2
1
sommet S d’une
La parabole 3 est la représentation graphique de la fonction f telle que f (x) = ax + bx + c avec

parabole, on détermine
( 4)
b

a = 2, b = –4 et c = 1. L’abscisse de S est égale à α = – = soit α = 1.


l’abscisse de S à
2a 2 × 2

2
l’aide d’une formule
L’ordonnée de S est f (1) et f (1) = 2 × 1 – 4 × 1 + 1 = 2 – 4 + 1 = –1.

ducours.
Le sommet S de la parabole 3 a pour coordonnées (1; –1).

2 L’axe de symétrie de 3 est la droite d d’équation x = α, donc ici x = 1.

Voir exercices

98 99

Étudier les variations et représenter une fonction polynôme du second degré

6
É T I C AP A C

Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = 2x – 4x + 1.

1 Étudier les variations de f, puis tracer la représentation graphique de la fonction f dans le plan rapporté à un repère.

2
2 Soit g la fonction définie sur ℝ par g(x) = – x – 2x + 8.

a. Étudier les variations de g, puis tracer sa représentation graphique 3 dans le plan rapporté à un repère.

b. Déterminer les points d’intersection de 3 avec l’axe des abscisses.

de
Mé tho

Solution commentée Pour représenter une

2 fonction polynôme
1 On a f (x) = ax + bx + c avec a = 2 et b = – 4.
B’ B

du second degré, on
b 4

On calcule α = = = 1

2a 4 commence par placer

Puisque a est positif, la fonction f est décroissante sur ]–` ; 1] et le sommet de cette

croissante sur [1 ; +`[. parabole et par tracer

son axe de symétrie.


a est positif, donc la parabole est «tournée vers le haut», ce qui

donne une information sur l’allure de cette parabole.

A’

1
Le sommet de la parabole représentative de f est S(1; –1)
A

(voir capacité 5). On place ce point dans le repère.


0
1

On détermine d’autres points: f (2) = 1 et f (3) = 7 donc A(2; 1) et


S

B(3; 7) appartiennent à 3, ainsi que leurs symétriques par rapport à

la droite d, soit A’(0; 1) et B’(–1; 7).

2
2 a.On a g(x) = ax + bx + c avec a = – 1 et b = –2.

b –2

On calcule α = = = 1

2a –2

Puisque a est négatif, la fonction g est croissante sur ]–` ; –1] et y


S

décroissante sur [–1 ; +`[. Le coefficient a est négatif donc la parabole

3 est « tournée vers le bas». On calcule g(–1) = –1 + 2+ 8 = 9. Donc le

sommet de la parabole représentative de g est S(–1 ; 9).


6

b.Les abscisses des points d’intersection de 3 avec l’axe des abscisses 5

vérifient l’équation g(x) = 0. On doit résoudre l’équation : –x – 2x + 8 = 0. 4

2 3
On remarque que 2 est une racine de cette équation, car –2 – 2 × 2 + 8 = 0.

Pour déterminer la seconde racine x , on calcule la somme des racines :


2

b 2
A B
S = = = 2 et ainsi : 2 + x = –2, soit x = –4.
2 2

a 1
0
–3 –2 –1
x

Cette équation a deux racines –4 et 2, donc les points d’intersection de 3

Voir exercices

avec l’axe des abscisses sont les points A(–4 ; 0) et B(2 ; 0).

29 100 117

CHAPITRE 2 Second degré 45


Cours

4 Signe d’un polynôme du second degré

Factorisation d’un polynôme du second degré

P R O P R I É T É 2

Soit le polynôme du second degré f (x) = ax + bx + c avec a différent de 0.

Si Δ . 0: f (x) = a(x – x )(x – x ) où x et x sont les racines de ce polynôme.


1 2 1 2

Si Δ = 0: f (x) = a(x – x ) , où x est la racine double de ce polynôme.


0 0

Si Δ , 0: f (x) ne peut pas se factoriser en facteurs du premier degré.

D É M O N S T R AT I O N
Si Δ . 0, ce cas a déjà été vu dans le cours 1 page 40.

⎡ ⎤
b Δ

Pour les deux autres cas, d’après ce qui précède, on sait que f (x) = a x + −
⎢( ) 2

2a 4a
⎣ ⎦

−b −b
On raisonne par 2

Si Δ = 0, on a f (x) = a x − x − = a(x – x ) où x est l’unique racine de f (x).


( )( ) 0 0

2a 2a
disjonction des cas:

Si Δ , 0, on raisonne par l’absurde: si f (x) se factorisait en produit de facteurs du premier degré, il
Δ . 0, Δ = 0 et Δ , 0.

aurait au moins une racine. Ce n’est pas le cas puisque Δ , 0.

Signe d’un polynôme du second degré

P R O P R I É T É 2

Soit le polynôme du second degré f (x) = ax + bx + c, avec a différent de 0.

Si Δ . 0: f (x) a deux racines: x et x (on suppose que x , x ). On a le tableau suivant:
1 2 1 2

À noter

x ` x x +`
Le signe d’un polynôme du 1 2

2
second degré dépend à la
ax + bx + c signe de a 0 signe de (–a) 0 signe de a

fois de son discriminant Δ

2 Si Δ = 0: f (x) s’annule pour x = x : son signe est celui de a pour tous les réels x ≠ x
et du coefficient a de x 0 0

Si Δ , 0: f (x) a le même signe que a pour tout réel x

D É M O N S T R AT I O N
Si Δ . 0, on a: f (x) = a(x – x )(x – x ). Ce cas a été vu dans le cours 1 page 40.
1 2

2 2

−b −b

Si Δ = 0, on a: f (x) = a x − . Pour x ≠ x , son signe est celui de a car x − . 0.


( ) 0 ( )
2a 2a

Si Δ , 0, f (x) est le produit par a d’un réel strictement positif, donc le signe du polynôme est le

signe du coefficient a pour tout réel x

Interprétation graphique

Soit le polynôme f (x) = ax + bx + c, avec a différent de 0, Δ le discriminant de f(x) et 3 la parabole

représentative de f dans un repère du plan. Les six exemples ci-dessous illustrent les différents cas

de figure de position de la parabole 3 par rapport à l’axe des abscisses.

Δ . 0 Δ = 0 Δ , 0

y a . 0 a . 0
a . 0 y y

À noter

Dans le cas a . 0, on

dit que la parabole est

«tournée vers le haut»;


x x
x
1 2

S
dans le cas a , 0, on dit
S

qu’elle est «tournée vers α

x x
le bas».
0

a , 0 a , 0
y a , 0

α y
y

x
α
0
x S x
1 2

x
x
S
α
x

46
Factoriser une fonction polynôme du second degré vidéo 05:47

7 Factoriser un trinôme
É T I C AP A C

Factoriser, lorsque cela est possible, les polynômes suivants.

2 2
1 f (x) = 3x + 11x – 4 2 g(x) = 2x + 4x – 6

de
Mé tho

Solution commentée
Pour factoriser un

1 Les coefficients du polynôme f (x) sont: a = 3, b = 11 et c = –4. polynôme, on peut

2
commencer par
On calcule le discriminant: Δ = 11 – 4 × 3 × (–4) = 169.

chercher ses racines


11 169 11 + 169 1

Δ . 0, donc ce polynôme a deux racines: = 4 et =


éventuelles.
6 6 3

Il peut se factoriser sous la forme: f (x) = 3 x (x + 4), soit encore f (x) = (3x – 1)(x + 4).
( )
3

2
2 On remarque que 1 est une racine du polynôme g(x): en effet, g(1) = 2 × 1 + 4 × 1 – 6 = 0. Le

polynôme g(x) a une deuxième racine x (éventuellement égale à la première). Le produit des deux
2

c 6

racines étant égal à , soit = –3, la racine x vérifie 1 × x = –3 donc x = –3.


2 2 2
a 2

Voir exercices

On en déduit la forme factorisée de g(x): g(x) = 2(x – 1)(x + 3).

124 127

Déterminer le signe d’une fonction polynôme du second degré vidéo 11:44

8 Étudier le signe d’un


É T I C AP A C

Dans chacun des cas suivants, étudier selon les valeurs de x le signe de f (x).
trinôme (1) (2)

2 2 2
1 f (x) = x – 7x + 10 2 f (x) = –3x + 4x + 7 3 f (x) = 6x + x + 1

de
Mé tho

Solution commentée
Pour déterminer le

On note a le coefficient de x dans chacun des polynômes du second degré. signe d’un polynôme

2 2
du second degré, on
1 Le discriminant du polynôme x – 7x + 10 est: Δ = (–7) – 4 × 10 = 49 – 40 = 9, donc Δ . 0.

cherche d’abord s’il a


7 3 7 + 3

Ce polynôme admet deux racines: = 2 et = 5.

2 2 des racines.

f (x) est du signe de a, c’est-à-dire strictement positif (puisque a = 1) pour x appartenant à l’intervalle

]–`; 2[ ou à l’intervalle ]5; +`[ et du signe de (–a),donc strictement négatif, pour x strictement

compris entre 2 et 5.

2 2
2 Le discriminant du polynôme –3x + 4x + 7 est: Δ = 4 – 4 × (–3) × 7 = 100, donc Δ . 0.

4 + 10 4 10 7

Ses racines sont = –1 et =

6 6 3

f (x) est du signe de a, c’est-à-dire strictement négatif (car a = –3) pour x appartenant à l’intervalle

7
⎤ 7 ⎡
]–`; –1[ ou à ; +∞ et du signe de (–a), donc strictement positif, pour x compris entre –1 et

⎥ ⎢ 3
⎦ 3 ⎣

2
3 Le polynôme 6x + x + 1 n’a pas de racine car son discriminant est négatif (Δ = –23).

Voir exercices

Pour tout réel x, f (x) est donc du signe de a, c’est-à-dire strictement positif (a = 6).

37 133

Résoudre des inéquations du second degré vidéo 06:01

9 Résoudre une
É T I C AP A C

Résoudre chacune des inéquations suivantes.


inéquation en étudiant

2 2
1 x – 8x + 7 > 0 2 –5x + 2x – 3 , 0 le signe d’un trinôme

de
Mé tho

Solution commentée
Pour résoudre une

On note a le coefficient de x dans chacun des polynômes du second degré. inéquation du second

2
degré, on commence
1 Le polynôme x – 8x + 7 a deux racines: 1 et 7.

par déterminer le
Il est du signe de a, c’est-à-dire positif (a = 1) à l’extérieur de l’intervalle des racines.

signe du polynôme du
L’ensemble des solutions de cette inéquation est donc la réunion des intervalles ]– `; 1] et [7; +`[

second degré associé.


soit ]–`; 1]¯[7; +`[.

2
2 Le polynôme –5x + 2x – 3 n’a pas de racine car son discriminant est strictement négatif (Δ = –56).

Il est du signe de a, c’est-à-dire négatif (a = –5) pour tout réel x

Voir exercices

L’inéquation admet l’ensemble des nombres réels, c’est-à-dire ℝ, comme ensemble solution.

138 142

CHAPITRE 2 Second degré 47


Choisir une forme adaptée d’un polynôme

10
É T I C AP A C

du second degré pour un problème d’optimisation

Une ficelle de longueur 8 est coupée en deux morceaux; avec l’un d’eux, on forme un cercle

et avec l’autre, un carré. On note x la longueur du morceau qui va donner le cercle.

4 + π
2
1 Montrer que la somme des aires du disque et du carré est x – x + 4.

16 π

2 À quel endroit doit-on couper la ficelle pour que la somme des aires du disque et du carré soit minimale ?

de
Mé tho

Solution commentée
Pour résoudre un

x
problème de minimum
1 Soit r le rayon du cercle, son périmètre est 2πr, donc x = 2πr, soit r =


2 ou de maximum,
2 2

x x x
2

D’où l’aire du disque: πr = π × = π × =


( ) 2
on peut définir une

2π 4 π 4 π

fonction puis étudier

L’autre morceau de la ficelle a pour longueur 8 – x. Ainsi, le carré a pour périmètre 8 – x,

2 ses variations.
2

8 x x x

2
( )
donc son côté est , et son aire est égale à: = 4 – x +

4 4 16

La somme des aires du disque et du carré est:

2 2

x x 1 1 4 + π
2 2

+ 4 – x + , soit + x – x + 4 = x – x + 4.
( )
4 π 16 4 π 16 16 π

2 x varie dans l’intervalle ]0; 8[ car la ficelle a pour longueur 8 et aucun morceau n’est de longueur

4 + π
2

nulle. On définit donc une fonction f sur l’intervalle ]0; 8[ par f(x) = x – x + 4.

16 π

La question posée revient à déterminer le minimum de la fonction f sur ]0; 8[. Celle-ci est une

4 + π
2

fonction polynôme du second degré de la forme f (x) = ax + bx + c, avec a = , b = –1 et c = 4.

16 π

b 1 16 π

Le coefficient a est positif: f admet un minimum en x = = , soit x = ≈ 7,04.


0 0

2a 4 + π 4 + π
Voir exercices

16 π
120 121

Choisir une forme adaptée d’un polynôme du second degré pour un problème

11
É T I C AP A C

Dans chacun des cas suivants, déterminer l’expression de la fonction polynôme du second

degré f représentée par la parabole 3

1 3 a pour sommet S(–1; 2) et passe par le point A(2; 20).

2 3 coupe l’axe des abscisses aux points d’abscisses –1 et 5 et passe par le point C(2; –18).

3 3 passe par les points A(0; 1), B(–1; 3) et C(1; 5).

de
Mé tho

Solution commentée La forme canonique

2
est pertinente quand
1 Puisque le sommet de 3 a pour coordonnées (–1; 2), alors f (x) = a(x + 1) + 2.

on connaît l’extremum
La parabole 3 passe par le point A(2; 20), donc f (2) = 20; d’où 9a + 2 = 20.

de f, la forme factorisée
2

On obtient 9a = 18, soit a = 2, c’est-à-dire f (x) = 2(x + 1) + 2.

quand on connaît
2

On peut aussi l’écrire: f (x) = 2x + 4x + 4.

les racines de f (x),

2 Les deux premières données permettent de dire que f (x) est un polynôme du second degré qui

laforme développée

admet deux racines: –1 et 5. On peut donc utiliser la forme factorisée de f (x): f (x) = a(x + 1)(x – 5).
dans les autres cas.

De plus, comme f (2) = –18, alors a × 3 × (–3) = –18. On en déduit que a = 2.

Par conséquent, on a: f (x) = 2(x + 1)(x – 5), soit f (x) = 2x – 8x – 10.

2
3 Ici, il est préférable utiliser la forme développée: f (x) = ax + bx + c.

⎧c = 1

Puisque f (0) = c, f (–1) = a – b + c et f (1) = a + b + c, on obtient le système: a b + c = 3



a + b + c = 5

⎧a b = 2 ⎧a = b + 2

On a c = 1, d’où le système soit


⎨ ⎨

a + b = 4 b + 2 + b = 4
⎩ ⎩

La dernière équation donne b = 1; comme a = b + 2 alors a = 3.

Voir exercices
2

La fonction f est donc définie par: f (x) = 3x + x + 1.

105 108

48
Choisir la méthode la plus adaptée pour factoriser un polynôme du second degré

12
Factoriser les fonctions polynômes du second degré suivantes en choisissant la méthode la plus adaptée.
É T I C AP A C

2 2 2
1 f (x) = 4x – 14x 2 g(x) = 4x + 12x – 7 3 h(x) = 9x – 4

de
Mé tho

Solution commentée Pour factoriser un

polynôme du second
1 On peut factoriser par 2x: f (x) = (2x)(2x) – (2x) × 7 = 2x(2x – 7).

degré, commencer
2 Il n’y a pas de factorisation évidente, ni de racine évidente (–2, 2, –1, 1), donc on applique les

par repérer une

formules générales pour déterminer les racines éventuelles. On calcule le discriminant:

factorisation évidente
2 2

Δ = 12 – 4 × 4 × (–7) = 256 = 16 . Δ est strictement positif, donc g(x) a deux racines:

(par x ou une identité

12 + 16 1 12 16 7

x = = et x = = remarquable).
1 2

2 × 4 2 2 × 4 2

1 7

Puisque g(x) = a(x – x )(x – x ), on en déduit: g(x) = 4 x x +


1 2 ( )( )
2 2

1 7

On peut aussi l’écrire: g(x) = 2 x × 2 x + = (2x – 1)(2x + 7).


( ) ( )
2 2

2 2
3 On reconnaît une identité remarquable de la forme a – b , en effet:

Voir exercice
2 2

h(x) = (3x) – 2 = (3x + 2)(3x – 2).

125

Représenter graphiquement la fonction x ∞ f(x – m) à partir de f

13
É T I C AP A C

On considère la fonction polynôme du second degré f dont on donne la

représentation graphique ci-contre.

1 On note A, B, C et D les points de 3 d’abscisses respectives –5; –4; –3 et –2.

Déterminer graphiquement les réels f (–5), f (–4), f (–3) et f (–2).

2 On considère la fonction g définie sur ℝ par g(x) = f (x – 3) et on note # la


2
g

courbe représentative de g

0
1
a. Justifier que g(–2) = 6 puis déterminer g(–1), g(0) et g(1) et placer dans un

repère les points A’, B’, C’ et D’ de # d’abscisses respectives –2, –1, 0 et 1.


g

b.Quelle transformation t du plan associe A à A’ et B à B’?

c.Quelles sont les images par t des points C et D?

d.Soit x un réel, M(x; f (x)) le point d’abscisse x de 3 et M’ le point d’abscisse x + 3 de # . Déterminer les coordonnées
g

de MM. En déduire une méthode pour construire # à partir de 3


g

Con seil

Solution commentée Pour construire l’image

d’une courbe par la

1 Les points A(–5; 6), B(–4; 1), C(–3; –2) et A’


A

translation de vecteur

D(–2; –3) appartiennent à 3 donc

3i, on «décale» la

f (–5) = 6, f (–4) = 1, f (–3) = –2 et f (–2) = –3.


courbe de trois unités

vers la droite.
2 a. g(–2) = f (–2 – 3) = f (–5) = 6;
B B’
1

g(–1) = f (–1 – 3) = f (–4) = 1;

1
g(0) = f (0 – 3) = f (–3) = –2;
C C’

g(1) = f (1–3) = f (–2) = 6. Les points A’,

D D’
B’, C’ et D’ ont donc respectivement pour

coordonnées (–2; 6), (–1; 1), (0; –2) et (1; 6).

b.Le vecteur AA’ a pour coordonnées (–2 – (–5); 6 – 6) soit (3; 0). Le point B’ a pour coordonnées

(–1; 1) donc le vecteur BB’ a pour coordonnées (–1 – (–4); 1 – 1) soit (3; 0).

On en déduit que AA’ = BB’ = 3i. La translation t de vecteur 3i transforme A en A’ et B en B’.

c.On a t(C) = C’ car CC’ a pour coordonnées (0 – (–3); 1 – 1) donc (3; 0)et CC’ = 3i. De même,

t(D) = D’ car les coordonnées de DD’ sont (1 – (–2); –3 – (–3)) soit (3; 0) donc DD’ = 3i

d.M’ a pour abscisse x + 3 et M’ appartient à # donc l’ordonnée de M’ est


g

g(x + 3) = f (x + 3 – 3) = f (x). Le vecteur MM’ a donc pour coordonnées (x + 3 – x; f (x) – f (x))

soit (3; 0). On a donc MM’ = 3i

Voir exercices

On construit # comme l’image de 3 par la translation t de vecteur 3i


g

103 104

CHAPITRE 2 Second degré 49


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Revoir les bases 14 23 29 37

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Rituels de calcul

Pour les exercices 1 à 6, effectuer les calculs suivants sans


7 Soit a un réel non nul. Écrire les nombres suivants

calculatrice. Lorsque le résultat n’est pas entier, il sera donné


sous la forme d’une seule puissance de a

8
sous forme d’une fraction irréductible.
a
2 –1 5 2 3

a. a × a b. a × a c. (a ) d.
6

a
2
1 a. 4 × 5 – 7 × 8 b. 7 + 6 × (–4)

8 Soit a et b deux réels non nuls. Dans chacun des cas

2
2 a. –2 + 3 × 7 b. 9 × 6 – (7 – 11)
n p

suivants, écrire les nombres sous la forme a b où n et p sont

2 4 5 7 deux entiers relatifs.

3 a. + b. − 5
3 7

3 5 8 3
5 2
(a × b) × a 3

a × b a

a. b. c.
7 8 1 ( 2 )
5 1 a × b b b

4 a. 4 × b. 5 − 4 ×

12 3

9 Résoudre les équations suivantes.

2 1 17 9 1 5
5 a. × + b. + ÷
a. 7x – 14 = 0 b. 3x + 1 = –2 c. 5x + 3 = 9

3 2 6 5 2 4

2
6 Calculer x – 4y dans les cas suivants.
10 Développer et réduire les expressions suivantes.

a. x = 2 et y = –1 b. x = –3 et y = 4

a. (x – 8)(4 – 2x) b. –x(7x + 3) c. 2x + 5(4x + 2)

2 7 4 −2

c. x = et y = d. x = et y =

5 25 3 3

Calcul mental : exercices 1, 2 et 7

16 Les équations suivantes ont deux racines distinctes.

Fonctions polynômes du second degré

Donner leur somme et leur produit.

sous forme factorisée


2 2

a. x + 5x – 11 = 0 b. 2x – x – 89 = 0

2 2
➜ Questions flash
c. –3x + 7x + 20 = 0 d. –x – 9x + 17 = 0

11 Vrai ou Faux?
17 La fonction polynôme du second degré f telle que

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


2

f (x) = 2x + 2x – 12 a pour racines –3 et 2.

a. La fonction f : x ∞ x(x + 1) est une fonction polynôme

Recopier et compléter le tableau de signes suivant.

du second degré.

x ` –3 2 +`

b. 1 est une racine du polynôme du second degré

2
f (x) … 0 … 0 …
g(x) = 100x – x – 99.

c. h(x) = x(x – 1)(x – 2) est un polynôme du second degré

18 La fonction polynôme du second degré g telle que

écrit sous forme factorisée.

g(x) = –3x + 12x + 15 a pour racines –1 et 5.

Recopier et compléter le tableau de signes suivant.


12 Écrire chacun des polynômes du second degré suivants

2
x ` –1 5 +`
sous la forme ax + bx + c. Pour chacun des cas, on précisera

les valeurs de a, b et c. g(x) … 0 … 0 …

2 2 2

a. f (x) = –x + 5 – 3x b. g(x) = x + 1 + 3x + 4x + 5

2 2 2

c. h(x) = (x + 1) + 17 d. j(x) = (2x + 1) + (x – 1)

Équation du second degré

13 On donne ci-dessous l’expression de fonctions polynômes ➜ Questions flash

du second degré sous forme factorisée. Dans chaque cas,

19 Vrai ou Faux?
déterminer leurs racines.

a. f (x) = (x – 5)(x + 9) b. g(x) = 3(x + 7)(–x + 11)


Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

c. h(x) = x(x – 45) d. k(x) = –4(x + 6)(x – 501)


ORAL
a. Le polynôme du second degré

f (x) = 4(x + 1) + 1 est écrit sous forme canonique.

14 Écrire l’expression sous forme factorisée d’une fonction


2

b. Le polynôme du second degré f (x) = x + 3x + 2 a pour

polynôme du second degré de racines 6 et 9.

discriminant Δ = 7.

ORAL
c. Lorsqu’un polynôme du second degré f (x) a

15 La fonction polynôme du second degré d’expression

pour discriminant Δ = 7, alors l’équation f (x) = 0 a deux


2

f (x)= x – 7x + 5 a deux racines.

solutions distinctes.

Donner la somme et produit de ces racines.

50
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

ORAL ALGO
20 QCM Choisir la ou les bonnes réponses. 30 Compléter un programme

Parmi les polynômes du second degré ci-dessous, dire ceux


On donne ci-contre,

qui sont écrits sous forme canonique:


le programme incom-

2 2 2

a. x + 7x + 1 b. (2x + 1) – 4 c. 3(x – 8) + 5
plet d’une fonction

2 2 2

d. –5(x + 1) + 2 e. –3x + x f. 3 + (3x – 5)


Python. Compléter ce

programme afin que la

2
21 Dans chacun des cas, calculer le nombre Δ = b – 4ac
fonction retourne les coordonnées du sommet de la parabole

a. a = 5, b = 1 et c = 4 b. a = 3, b = –2 et c = 1 2

d’équation y = ax + bx + c

c. a = 2, b = –1 et c = –5 d. a = –1, b = –5 et c = –2.

22 LOGIQUE
Soit Δ le discriminant d’une équation (E) du
Factorisation et signe d’un polynôme

second degré. du second degré

a. L’énoncé suivant est-il vrai?

➜ Questions flash

«Si Δ = 5, alors l’équation (E) a deux solutions distinctes.»

b. L’énoncé réciproque est-il vrai? 2


31 a. Le polynôme x – 7x + 6 a pour racines 1 et 6.

Déterminer son signe sur l’intervalle [1; 6].

2
23 Soit l’équation du second degré (E) x –2x – 15 = 0. 2

b. Le polynôme f (x) = 4x – 5x + 2 a pour discriminant –7.

1. Vérifier que (E) a pour discriminant Δ = 64.


Justifier que, pour tout réel x, f (x) . 0.

2. En déduire les deux solutions de (E)

Dans les exercices 32 et 33, donner les racines du polynôme

Dans les exercices24 à26, justifier la valeur du discriminantΔ,

du second degré donné, puis le factoriser.

puis résoudre les équations du second degré données.

2 2
32 a. A(x) = x + 6x + 9 b. B(x) = –x + 2x +15

2 2
24 a. x + 2x – 3 = 0 (Δ = 16) b. x + 3x + 2 = 0(Δ = 1)
2 2
33 a. C(x) = x + 18x + 77 b. D(x) = 2x – 7x + 8

2 2
25 a. –x + 2x + 3 = 0 (Δ = 16) b. –5x + 8x – 7 = 0 (Δ = –76)

Pour les exercices 34 et 35, justifier le tableau de signes de

2 2
26 a. 9x – 42x + 49 = 0 (Δ = 0) b. –x + x – 12 = 0(Δ = 49) la fonction f dont on donne une expression.

2
34 Soit f (x) = –3x + x –1.

x ` +`

Représentation graphique d’une fonction


f (x)

polynôme du second degré

2
35 Soit f (x) = 8x – 8x + 2.

➜ Questions flash

x ` 0,5 +`

27 Vrai ou Faux?
f (x) + 0 +

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

2
Dans les exercices 36 et 37, on donne un polynôme du second
a. La fonction f définie sur ℝ telle que f (x) = x – 6x + 1 est

degré ainsi que ses racines (s’il en a).


croissante sur ]–`; 3] et décroissante sur [3; +`[.

Donner son signe selon les valeurs de x


b. Soit f une fonction polynôme dont la parabole représen-

tative 3 dans un repère a pour sommet S(4; 7). La parabole


2
36 a. f (x) = x + 2x – 24. Racines : –6 et 4.

3 admet la droite d’équation x = 4 pour axe de symétrie.


2

b. g(x) = x + x + 6. Pas de racine.

1
2
2
37 a. f (x) = 9x + 6x + 1. Racine : −
28 Soit f (x) = ax + bx + c un polynôme du second degré
3

−b
3
défini sur ℝ. Dans chacun des cas, calculer le nombre α = 2

b. g(x) = –4x + 11x – 6. Racines : et 2.


2a
4
et en déduire le tableau de variation de la fonction f

2
38 Le polynôme du second degré x + 9x – 10 a deux racines
a. a = 1; b = 2et c = 3 b. a = –2; b = 1 et c = 5

–10 et 1. Résoudre l’inéquationx + 9x – 10 . 0.

29 f est une fonction polynôme du second degré. Préciser

2
39 Le polynôme du second degré –x + x – 2 n’a pas de racine.
2

dans chaque cas le signe du coefficient de x et les coordonnées

Résoudre l’inéquation–x + x – 2 > 0.


du sommet de la parabole représentative de f dans un repère.

a.
x ` 7 +` 40 On a représenté une fonction

polynôme du second degré sur une


f (x) 11

calculatrice.

b.
1. Quel est le signe du coefficient de
x ` –5 +`

x de cette fonction?

f (x) 9

2. Quel est le signe de son discriminant?

CHAPITRE 2 Second degré 51


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 43 50 57 73 99 108 117 127 138

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Fonctions polynômes du second degré Équations du second degré

sous forme factorisée

48 Écrire chacun des polynômes du second degré suivants

sous forme canonique.


41 Soit f et g les fonctions polynômes du second degré

2 2
définies sur ℝ de la façon suivante: a. A(x) = x + 6x – 10 b. B(x) = 3x + 12x + 2

f (x) = (–2x + 1)(x – 10) et g(x) = (x + 4)(x + 6). 2 2

c. C(x) = –2x + 8x – 12 d. D(x) = –x + 6x –1

1. Étudier le signe de f (x) selon les valeurs de x


Capacité 3, p. 43

2. Étudier le signe de g(x) selon les valeurs de x

3. Résoudre les inéquations f (x) . 0 et g(x) > 0. Pour les exercices 49 et 50, écrire sous forme canonique

chacun des polynômes du second degré donnés.


Capacité 1, p. 41

2 2
49 a. f (x) = 6x + 12x – 5 b. g(x) = –2x + 8x + 5

42 Soit f et g les fonctions polynômes du second degré

2 2
50 a. h(x) = 3x – x + 6 b. j(x) = –5x + 10x – 3

définies sur ℝ de la façon suivante:

f (x) = (5x + 3)(7 – x) et g(x) = (x – 2)(3x + 12).

Dans les exercices 51 et 52 calculer le discriminant de chacun

1. Étudier le signe de f (x) selon les valeurs de x

des polynômes du second degré donnés.

2. Étudier le signe de g(x) selon les valeurs de x

2 1 2
2 2
51 a. f (x) = x + x – b. g(x) = – x + 2x – 1

3. Résoudre les inéquations f (x) < 0 et g(x) , 0.


3 4 3

2 2
52 a. h(x) = 10 – x + 3x b. j(x) = x – 3x – 1

43 Soit f la fonction définie sur ℝ par :

f (x) = (x + 1)(2x + 7) + (x + 1)(x + 2).


53 Résoudre chacune des équations suivantes.

2 2
1. Factoriser f (x) et en déduire son tableau de signes.
a. x + x – 12 = 0 b. 5x – 3x + 1 = 0

2 2
2. Résoudre l’inéquation f (x) , 0.
c. 2x + x – 3 = 0 d. 9x – 30x + 25 = 0

Capacité 4, p. 43

44 1. Déterminer le réel c de telle sorte que le réel –3 soit

solution de l’équation 2x – 5x + c = 0. 54 Sophie affirme, sans calculer la valeur exacte du discri-

minant, que l’équation 7x + 19x – 2019 possède deux racines


2. Sachant que l’équation précédente admet une autre solution

distinctes. A-t-elle raison? Pourquoi?


distincte de –3, déterminer cette deuxième solution.

PISTE : Utiliser le produit des racines.

Dans les exercices 55 à 57, déterminer les racines de l’équa

tion donnée, sachant que l’une d’elles est évidente.

45 1. Déterminer les fonctions polynômes du second degré

2 2
s’annulant en 2 et en –8. 55 a. x – 8x + 7 = 0 b. 2x + x – 3 = 0

2. Déterminer la fonction polynôme du second degré f s’annu-


2 2
56 a. –4x + 7x + 11 = 0 b. x + 10x + 9 = 0


lant en et 5 et telle que f (0) = –10.

2 2 2
57 a. 37x – 3x – 40 = 0 b. x – x – 2 = 0

3. Déterminer la fonction polynôme du second degré g de

racines 3 et 8 et telle que g(6) = 12.


ORAL
58 Vrai ou Faux?

Capacité 2, p. 41
Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses puis justifier.

a. L’équation x + 3x + 5 = 0 n’a pas de solution.

46 1. Déterminer les fonctions polynômes du second degré

b. Un trinôme du second degré a deux racines. Si on double

s’annulant en 1 et en –12.

ses coefficients, alors ses racines sont doublées.

2. Déterminer la fonction polynôme du second degré f s’annu-

lant en –4 et 3 et telle que f (4) = 4.


Dans les exercices 59 et 60 résoudre les équations données.

3. Déterminer la fonction polynôme du second degré g de

2 2
59 a. 15x + x – 6 = 0 b. x – 2x – 15 = 0

racines –1 et 1 et telle que g(0) = 1.

2 2
60 a. 5x – 7x + 6 = 0 b. 4x – 20x + 21 = 0

LOGIQUE
47 a. Indiquer en justifiant, si l’énoncé suivant

est vrai ou faux.


61 Parmi les équations suivantes, quelles sont celles qui ont

«Soit P(x) et Q(x) deux polynômes du second degré. Si P(x) et


les mêmes solutions?

2 2
Q(x) ont les mêmes racines, alors, pour tout réel x, P(x) = Q(x).»
a. x – 3x + 2 = 0 b. x – 3x – 2 = 0

2 2

b. Écrire l’énoncé réciproque et dire s’il est vrai ou faux. c. –x + 3x – 2 = 0 d. 2x + 6x – 4 = 0

52
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

Dans les exercices 62 à 64 résoudre les équations données. Pour les exercices 75 à 78, résoudre les équations proposées.

2 2 Ne pas oublier s’il y a lieu d’éliminer les valeurs qui annulent


62 a. x – 16x = 0 b. x + 6 = 0

les dénominateurs.

2
63 a. 2x(x + 5) = 75 + x b. (2x + 9)(x – 8) = 0

1 x 21 47
75 x + = 5 76 + =

2 2 2 x − 3 7 x + 5 7
64 a. (4x + 3) = (5x – 1) b. (9v + 11) – 56 = 3v – 1

3 2 2 2
77 x – x – 6x = 0 78 (x – 5x – 14)(9x + 9x – 10) = 0

65 Pour quelles valeurs de x peut-on calculer l’expression:

x + 19 x + 18

A( x ) = ? Pour les exercices 79 à 80, indiquer si les affirmations pro-

x + 5x − 6

posées sont vraies ou fausses, puis justifier.

2
CALC
66 a. Résoudre l’équation x + 3x – 1 = 0.

79 x(x + 1) + 3 est la forme canonique du polynôme

b. Contrôler le résultat à l’aide de la commande solve de la


2

x + 3x + 1.

calculatrice.

2
80 Le discriminant de x + 3x est 9.

2
CALC
67 a. Résoudre l’équation 2x – 9x + 5 = 13x – 15.

b. Contrôler le résultat à l’aide de la commande solve  de la 81 Approfondissement

calculatrice. On souhaite déterminer, s’ils existent, deux nombres réels x


1

et x connaissant leur somme S et leur produit P.


PISTE : Pour utiliser cette commande, il faut se ramener
2

àuneéquation dont le second membre est nul.


1. a. Exprimer x en fonction de S et x
2 1

b. Exprimer P en fonction de x et S.
1

2
68 Déterminer le réel a tel que l’équation x + 2x –7a = 0
2. a. En déduire que, s’il existe, x est solution de l’équation
1

n’admette qu’une seule solution. Quelle est cette solution? 2

x – S x + P = 0 (E)

b. Justifier que dans ce cas, x est également solution de (E)


2

69 Déterminer tous les réels a tels que l’équation

3. Application : déterminer deux nombres réels dont la somme


2

ax + 13x +1 = 0 admette deux solutions distinctes.

est –3 et le produit –40.

70 Déterminer tous les réels b tels que l’équation

82 Déterminer deux nombres réels dont la somme est 15


2

x + bx + 5 = 0 n’ait aucune solution.

et le produit est –54.

71 Déterminer tous les réels c tels que l’équation

LOGIQUE
83 1. Existe-t-il un rectangle d’aire 5 et de
2

x + x + c = 0 n’ait pas de solution.

périmètre 8?

2. Déterminer une condition nécessaire portant sur S et P pour

LOGIQUE
72 1. Soit une équation du second degré (E) de

qu’il existe des nombres réels a et b ayant pour somme S et


2

la forme ax + bx + c = 0. Montrer que, si a et c sont de signes

pour produit P.

contraires, alors l’équation (E) a deux solutions.

M AT H S & PHYSIQUE
2. Énoncer la réciproque de la proposition précédente.

Est-elle vraie?
84 On dispose de deux résistances électriques R et R .
1 2

3. La condition « a et c de signes contraires » est-elle une


Lorsqu’on les monte en série, la résistance équivalente R

condition nécessaire ou une condition suffisante pour que (E)


est telle que R = R + R . Lorsqu’on les monte en parallèle,
1 2

ait deux solutions?


1 1 1

la résistance équivalente R’ est telle que = +

R’ R R
1 2

73 ALGO Si R = 75 Ω et R’ = 18 Ω, déterminer R et R
Compléter et modifier un programme
1 2

a. Compléter la fonction Python

ci-contre afin qu’elle retourne

les solutions d’une équation du

second degré ax + bx + c = 0

(avec a ≠ 0), quand celle-ci a des


Problèmes du second degré

solutions.

b. Modifier ce programme afin de traiter les trois cas possibles.


85 Déterminer trois nombres entiers consécutifs, sachant

que la somme des carrés de ces nombres est égale à 1877.

x
74 Une question ouverte
86 Quelle valeur x doit

Soit m un réel. On considère le polynôme P (x) défini par


m
prendre la largeur de la croix

P (x) = 2x + (m – 5)x + m + 3.
m
pour que son aire soit égale à

3 m x
Pour quelles valeurs de m l’équation P (x) = 0 a-t-elle deux
m
l’aire restante du drapeau?

solutions distinctes?

Piste ➜ voir page 372

4 m

CHAPITRE 2 Second degré 53


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 43 50 57 73 99 108 117 127 138

Pour s’entraîner
Solutions p. 372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

M AT H S & PHYSIQUE
95 Une question ouverte

87 Un moteur fournit une certaine Arnaud lance une pierre dans un puits. Au
E

puissance P (en watts), sous une bout de 5secondes, il entend le bruit de la

tension U (en volts), grâce à un circuit pierre dans l’eau. Quelle est la profondeur

R I

électrique de résistance R (en ohms). du puits?


moteur

L’intensité I (en ampères) vérifie On admet qu’un mobile en chute libre


M

l’équation RI – UI + P = 0. 1
2

parcourt (en mètres) la distance gt en t

2
Avec une tension U de 220 volts et une résistance R de

–2

secondes, où g ≈ 9,8m s , et que la vitesse du son est environ


10 ohms, quelles sont les intensités I du courant qui

–1

140 m s
fournissent une puissance de 100 watts?

Piste ➜ voir page 372

88 La somme d’un réel et de son carré vaut 380. Donner les

1
valeurs possibles de ce nombre. 96 Soit # la courbe représentant la fonction inverse x →

9 9

sur l’intervalle ]0; +`[ et le point I , . On cherche à montrer


( )
8 4
89 MODÉLISER CALCULER

qu’il existe deux points A et B appartenant à la courbe # qui

Des participants à une conférence ont échangé des poignées

sont symétriques par rapport à I.

de mains et l’un d’eux a compté qu’il y avait eu en tout 325

1. On note a l’abscisse de A. Quelle est l’ordonnée de A?

poignées de mains.

9 9 1

2. Montrer alors que B a pour coordonnées : − a ; − .


Combien de personnes ont assisté à la conférence? ( )
4 2 a

3. Montrer que : B ∈ C ⇔ 4a – 9a – 2 = 0.

4. Conclure.

97 D’après le Brevet Supérieur de 1891

Le plus haut sommet de


36

la Beldavie, le mont Icule,

culmine à 2000 mètres d’alti-

tude. Par très beau temps, on


6
4

arrive à apercevoir juste au-


0
0

dessus de l’horizon, l’énorme

croix plantée au sommet du

Mont Tagne, situé à 36km de

90 On divise 1 075 par un entier n. Le quotient trouvé est


là. Sachant que le rayon de la

n – 5 et le reste est égal à n – 10. Déterminer l’entier n


Terre est de 6 400 km, quelle est l’altitude du sommet du

Mont Tagne?

Pour les exercices 91 et 92, on considère le problème suivant:

« La somme de la moitié d’un nombre réel et de son carré

vaut 150. Quel est ce nombre?»

Courbe représentative d’une fonction


Indiquer si les affirmations proposées sont vraies ou fausses,

puis justifier. polynôme du second degré

91 «Une équation qui traduit ce problème est :

98 Dans le plan rapporté à un repère, on considère la para-


2

2x + x – 300 = 0.»

bole 3 d’équation y = 4x – x + 1.

92 «La solution de ce problème est x = 12.»


1. Déterminer les coordonnées du sommet S de la parabole 3

2. Déterminer l’axe de symétrie de la parabole 3

93 Déterminer deux nombres entiers consécutifs sachant

Capacité 5, p. 45

que leur produit est 702.

99 Dans le plan rapporté à un repère, on considère la para-


94 Dans un repère orthonormé, on donne les points

bole 3 d’équation y = –7x + 28x + 3.


A (0 ; –2) et B (3 ; 2). M est un point de l’axe des abscisses.

1. Déterminer les coordonnées du sommet S de la parabole 3


Déterminer les positions du point M tel que le triangle ABM

soit rectangle en M. 2. Déterminer l’axe de symétrie de la parabole 3

54
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

2
100 Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = –x + 3x – 1. 105 Dans chacun des cas suivants, déterminer une expression

Étudier les variations de f, puis tracer la représentation gra- de la fonction polynôme du second degré f représentée par la

phique de f dans le plan rapporté à un repère orthonormé. parabole 3

Capacité 6, p. 45
a. 3 a pour sommet S(3; 1) et passe par le point A(1; 9).

b. 3 coupe l’axe des abscisses aux points d’abscisses 3 et 6 et

2
101 Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = 2x + 2x – 4.
passe par le point C(7; –4).

Étudier les variations de f, puis tracer la représentation gra-


c. 3 passe par les points A(1; 8), B(–1; 6) et C(2; 0).

phique de f dans le plan rapporté à un repère orthonormé.


Capacité 11, p. 48

102 La parabole 3 représentative de la fonction f telle que


106 Déterminer une expression de la fonction polynôme

f (x) = –x + 4x – 3 coupe l’axe des abscisses en deux points.


du second degré f représentée par la parabole passant par les

Quelles sont leurs abscisses respectives?


points A(0; 1), B(2; –9) et C(–2; –3).

103 On considère la fonction polynôme du second degré f


107 Déterminer une expression de la fonction polynôme du

dont on donne la représentation graphique 3 ci-dessous.


second degré f, représentée par la parabole qui a pour sommet

y
le point S(–2; 3) et qui passe par le point A(–1; 4).

1
108 Déterminer une expression de la fonction polynôme du

0 second degré f, représentée par la parabole qui coupe l’axe des


1 x

abscisses aux points A(–3; 0) et B(5; 0) et l’axe des ordonnées

au point C(0; 30).

109 Dans un repère (O ; i, j ), on considère la parabole 3

d’équation y = x + x + 1 ainsi que la droite $ d’équation

1. On note A, B, C et D les points de la courbe 3 d’abscisses

y = −3x + p, où p est un paramètre réel.

respectives –2; –1; 0 et 1.

Existe-t-il des valeurs de p pour lesquelles 3 et $ admettent des

Déterminer graphiquement les réels f (–2), f (–1), f (0) et f (1).

points d’intersection à coordonnées entières ? Si oui, déterminer

2. On considère la fonction g définie sur ℝ par g(x) = f (x – 1)

toutes les valeurs de p qui conviennent.

et on note # la courbe représentative de g


g

a. Justifier que g(–1) = –6 puis déterminer g(0), g(1) et g(2).


CALC
110  On considère la parabole 3 représentant la

b. Placer dans un repère, les points A’, B’, C’ et D’ de # d’abs- 2


g fonction f définie sur ℝ par f (x) = –2x + 7x – 3.

cisses respectives –1, 0, 1 et 2.


1. Représenter cette parabole sur l’écran de la calculatrice.

c. Quelle transformation t du plan associe A à A’ et B à B’?


2. Déterminer algébriquement les coordonnées de son sommet.

d. Quelles sont les images par t des points C et D?


3. En déduire le nombre de solutions de l’équation f (x) = m

3. Soit x un réel, M(x ; f (x)) le point d’abscisse x de P et M’ le


suivant les valeurs du réel m

point d’abscisse x + 1 de #
g

Déterminer les coordonnées de MM’. En déduire une méthode CALC


111  Pour tout nombre réel m, on considère la

pour construire # à partir de 3 2

g fonction f définie sur ℝ par f (x) = 2x + mx + 1.


m m

Capacité 13, p. 49

Conjecturer avec une calculatrice ou un logiciel la nature de

l’ensemble des points formés par les sommets des paraboles

104 R A IS ONNER REPRÉSENTER

représentant les fonctions f lorsque m parcourt ℝ puis vérifier


m

On considère la fonction polynôme du second degré f dont on

ou infirmer cette conjecture par une démonstration.

donne la représentation graphique 3 ci-dessous.

y
112 Un bouchon de champagne est

représenté par un point mobile M sur


x

un axe vertical d’origine O. Son abscisse

est donnée en fonction du temps t par

1
2

f (t) = –5t + 20t – 5, où t varie de 0 à 5

0
1 x
secondes.

1. Donner les positions du mobile aux

x'
instants t = 0, t = 1, t = 2, t = 5.

1. Représenter dans un repère la fonction g définie sur ℝ par: 2. À quels instants le mobile passe par O?

g(x) = f (x – 5). 3. Pour quels intervalles de temps f (t)

2. Dans ce même repère, représenter la fonction h définie sur est-elle positive?

ℝ par: 4. En utilisant les variations de la fonction f, décrire précisément

h(x) = f (x + 2). le mouvement du bouchon.

CHAPITRE 2 Second degré 55


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 43 50 57 73 99 108 117 127 138

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

113 Vrai ou Faux? ALGO PROG


119 Compléter et programmer

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


un algorithme

a. « La parabole d’équation y = 2x + 6x + 1 a pour sommet


a. On considère la fonction polynôme

S(–3; 1).» Si a . 0
du second degré définie sur ℝ par

b. «L’axe de symétrie de la parabole d’équation y = x – 8x est 2


Alors E ← ……
f (x) = ax + bx + c.

la droite d’équation x = 0.» Sinon E ← ……


Compléter l’algorithme ci-contre

c. «La parabole d’équation y = 6x + 9x – 5 passe par le point Fin Si


pour que la variable E de type chaîne

A(4;127).» α ← ………
de caractères contienne la nature de

β ← ………
l’extremum de f (« maximum » ou

«minimum»), la valeur β et en quelle valeur α il est atteint.

Variations et problèmes d’optimisation b. Programmer cet algorithme à l’aide d’une fonction Python.

2
120 On considère un rectangle ABCD dont les côtés mesurent
114 Soit f la fonction définie sur ℝ, par f (x) = 5x + 20x + 21.

4 cm et 8 cm. Les points M et N sont respectivement sur les


Dresser le tableau de variation de f

côtés [AD] et [DC] tels que DN = 2AM. On note x la longueur

2
115 Soit g la fonction définie sur ℝ par g(x) = –x + 2x + 1.

en centimètres du segment [AM].

Dresser le tableau de variation de g

1. Quelles sont les valeurs possibles que peut prendre x?

2
116 Soit f et g les fonctions définies sur ℝ par f (x) = 2x – 4x + 5
2. Déterminer en justifiant, la valeur de x pour laquelle l’aire

et g(x) = –x + 6x
du triangle MNB est maximale.

Capacité 10, p. 48

Étudier les variations des fonctions f et g, et dresser leur tableau

de variation.

A G D
121 Sur une parcelle

rectangulaire ABCD de
CALC
117  On considère la parabole 3 représentant la I

E
H
2 4 mètres par 10mètres,
fonction f définie sur ℝ par f (x) = –2x + 7x – 3. F

on veut délimiter deux


1. Représenter cette parabole sur l’écran d’une calculatrice.

parterres de fleurs
2. Déterminer algébriquement les coordonnées de son sommet.

B J C
carrés, dans deux coins
3. En déduire le nombre de solutions de l’équation f (x) = m

opposés AEFG et CHIJ et avec E, F, I et H alignés.


suivant les valeurs du réel m

Comment faut-il construire ces deux carrés pour que l’aire de

M AT H S la zone restante soit maximale ?


& SVT

118 Pour étudier l’efficacité d’un antibiotique sur une C

122 Soit ABC un triangle équi-

bactérie, on dispose d’un bécher contenant 5 000 de ces

latéral de côté 8. On inscrit dans

bactéries et dans lequel on introduit l’antibiotique. La

ce triangle un rectangle MNPQ.

quantité (en milliers) de bactéries restantes dans le bécher

On pose AM = x

au fur et à mesure de l’action de l’antibiotique est modélisée


N P

1. Quelles sont les valeurs de x

à l’aide de la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; 9] par

possibles?
2

f (t) = 0,05t – t + 5, où t représente la durée (en heures)

2. Calculer CH, où H est le pied


écoulée depuis le début de l’expérience.
A B

de la hauteur issue de C. M H Q

3. En déduire que MN = x 3

4. Déterminer en justifiant, la valeur de x pour laquelle l’aire

de MNPQ est maximale.

123 Une question ouverte

Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, soit 3 la para-

bole d’équation y = 2x et $ la droite d’équation y = 3x – 4.

1. Étudier la position relative de la courbe 3 et de la droite $

1. Étudier les variations de f sur l’intervalle [0; 9].


2. Soit M et N deux points de même abscisse a appartenant

2. Selon ce modèle, quelle est le nombre de bactéries


respectivement à 3 et à $

restantes à la fin de l’expérience?


Déterminer le réel a pour que la distance MN soit minimale.

3. Selon ce modèle, au bout de combien de temps ne reste-

Piste ➜ voir page 372


t-il que 1800 bactéries?

56
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

Pour les exercices 135 à 142 résoudre les inéquations

Factorisations données.

2 2
135 a. x – 12x + 32 . 0 b. –2x + 11x – 12 > 0

124 Factoriser, lorsque cela est possible, les polynômes

1
2 2

suivants. 136 a. 5x + 2x , 0 b. 4x – 2x + . 0

2 2 2

a. f (x) = 2x – 13x – 7 b. g(x) = 5x + 9x – 2 c. h(x) = 2x – 3x + 7


2 2
137 a. x – 3x + 5 < 0 b. x + 9x – 10 , 0

Capacité 7, p. 47

2 2
138 a. 2x + 8x – 3 > 0 b. 49x – 4 > 0

125 Factoriser chacune des fonctions polynômes du second 139 a. (x + 4) – 25 , 0 b. (x + 2)(2x – 3) > 0

degré suivantes, en choisissant la méthode la plus adaptée.


2 2
140 a. –7x + x , 1 b. 12 . x + 11x

2 2

a. f (x) = 4x – 49 b. g(x) = 2x – 5x + 3

2 2 2
141 a. (1 – 4x) . (2x + 1) b. 9x . 16
2 2

c. h(x) = 5x – 7x d. j(x) = x – 5x – 14

Capacité 12, p. 49 142 a. 2x + 11x – 15 > 3x – 5 b. x(x – 3) , 9 – 3x

Capacité 9, p. 47

Pour les exercices 126 à 128 factoriser, lorsque cela est

possible, les polynômes du second degré donnés. M AT H S & PHYSIQUE

2 2 143 COMMUNIQUER CALCULER


126 a. C(x) = 4x + 28x + 49 b. D(x) = 5x + 11x –12

Suite à l’installation d’une nouvelle antenne relais dans leur

2 2
127 a. E(x) = 7x – 3x – 4 b. F(x) = –3x + 15x – 8
ville, les habitants d’un quartier résidant à une distance

comprise entre 70 mètres et 160 mètres de cette antenne,


9 1
2 2
128 a. G(x) = 4x + 36x + 81 b. H(x) = 5x – x +

4 3 on fait procéder à des mesures du champ électrique généré

par cette antenne.

2
129 1. Factoriser le polynôme f (x) = x + 2x – 3.
La norme de ce champ mesurée en un point, en fonction de

2. Résoudre algébriquement l’équation : la distance x de ce point à l’antenne, est donné par la formule

2
2
x + 2x – 3 = 3(x – 1)(x + 9). E(x) = – 0,25x + 60x – 2775, où la distance x est exprimée

3. Représenter sur la calculatrice les courbes d’équations: en mètres et E(x) est exprimé en millivolts par mètre.

y = x + 2x – 3 et y = 3(x – 1)(x + 9).

4. Conjecturer les abscisses des points d’intersection de ces

deux courbes. Les résultats ainsi obtenus sont-ils cohérents

avec la résolution algébrique effectuée plus haut?

PISTE : 3. On choisira une fenêtre adaptée.

Inéquations du second degré

1. Les associations de riverains recommandent une

–1
Pour les exercices 130 à 133 déterminer, selon les valeurs de exposition inférieure ou égale à 600 mV.m

x, le signe des polynômes du second degré donnés. Déterminer les distances pour lesquelles ce seuil est respecté.

2. À quelle distance de l’antenne le champ électromagnétique


2 2
130 a. f (x) = 6x + x – 7 b. g(x) = x + 7x

est-il le plus important?

1
2 2
131 a. h(x) = x – 2x + 3 b. j(x) = 5x + 6x + 11

LOGIQUE
144 Soit f une fonction polynôme du second degré

2 2
2
132 a. k(x) = –2x – 12x – 18 b. l(x) = 4x –7x – 2 d’expression f (x) = ax + bx + c, de discriminant strictement

positif. Soit α un nombre réel.

2 2
133 a. m(x) = –2x + 9x + 5 b. n(x) = –4x – 9x

1. Montrer que, si α est compris entre les racines de f, alors

Capacité 8, p. 47

a × f (α) , 0.

2. La condition a × f (α) , 0 est-elle une condition nécessaire

ORAL
134 On considère les deux polynômes:
et suffisante pour que α soit compris entre les racines de f?

2 2

P(x) = x + 3x + 5 et Q(x) = x + 3x – 4.
3. Proposer une inéquation du second degré ayant pour

1. L’un de ces polynômes a un discriminant négatif. Lequel ? ensemble solution l’intervalle ]–7; 2[.

2. Calculer le discriminant de l’autre polynôme. 4. Proposer une inéquation du second degré ayant pour

ensemble solution la réunion des intervalles ]–`; 2] et [9; +`[.


3. Quel est le signe du polynôme P(x)?

CHAPITRE 2 Second degré 57


Exercices

Pour s’entraîner

Pour les exercices 145 à 147, indiquer si les affirmations


LOGIQUE
150 Soit f (x) un polynôme du second degré tel

proposées sont vraies ou fausses, puis justifier. 2

que f (x) = ax + bx + c (avec a ≠ 0) et Δ le discriminant de f (x).

2 Soit la proposition (P): «Si, pour tout réel x, f (x) , 0, alors Δ , 0.»
145 10000x – 1 est positif pour tout réel x

1. Écrire la contraposée de cette proposition. Est-elle vraie?

2
146 Pour tout réel x, 10x . 3x – 5.
2. La proposition (P) est-elle vraie? Justifier.

3. Écrire la proposition réciproque de (P). Est-elle vraie?


147 Si un polynôme du second degré P(x) a ses coefficients

positifs, alors P(x) . 0 pour tout réel x

MÉTHODE À L’ O R A L 

148 Déterminer tous les réels a non nuls tels que l’inéquation

151 On considère les deux équations suivantes:


2

ax + 3x + 4 > 0 admette l’ensemble ℝ comme ensemble


2

(1) (x – 2)(1 – x) = 0 et (2) x – 4x + 3 = 0.

solution.

a. Pour chacune de ces équations, énoncer la méthode

adaptée pour la résoudre.

b. Résoudre l’équation (1)


M AT H S & SVT

c. Expliquer oralement, comment on vérifie que l’une des

149 La grue blanche est un oiseau


solutions de l’équation (1) est aussi solution de l’équation (2)

d’Amérique du Nord. Suite à une


d. Résoudre l’équation (2) sachant que le discriminant du

chasse intensive et à la détériora- 2

polynôme x – 4x + 3 est 4.

tion de son habitat, cette espèce

est en voie de disparition. En 1938,

le nombre de grues blanches

sauvages s’élevait à 15 individus.

Problème de synthèse
Depuis 1940, les grues blanches font

l’objet de plusieurs programmes de

152 REPRÉSENTER CALCULER

protection.

Soit f et g les fonctions numériques définies sur ℝ par:


On suppose que l’évolution de la taille de la population

2 2

f (x) = x – 3x + 2 et g(x) = –x + 6x – 5.
des grues blanches sauvages à partir de 1938 est modé-

lisée par la fonction f définie sur l’intervalle [38 ; 100] par 1. Étudier les variations des fonctions f et g puis dresser leurs

f (x) = 0,08x − 7,2x + 173, où x est le temps écoulé en années tableaux de variation.

à partir de 1900. Ainsi l’année 1938 correspond à x = 38. 2. Tracer les courbes représentatives respectives # et #’ des

1. En quelle année le nombre de grues blanches sauvages fonctions f et g dans le plan.

a-t-il été le plus faible?


3. Déterminer algébriquement les coordonnées des points

2. En quelle année y-a-il eu 61 grues sauvages ?


d’intersection de # et de #’ avec l’axe des abscisses.

3. Durant quelle période n’y-a-t-il eu pas plus de 13 grues


4. Déterminer les valeurs de x pour lesquelles la courbe #’ est

sauvages ?
«au-dessus» de la courbe #

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 12 minutes maximum.

153 Soit f la fonction définie, pour tout réel x, 155 1. Déterminer le sens de variation de la

2 2

par f (x) = 3x – 10x – 8. fonction f définie sur ℝ par f (x) = –2x + 9x + 7.

1. Résoudre l’équation f (x) = 0. 2. Préciser son extremum et en quelle valeur il

2. Déterminer suivant les valeurs de x le signe est atteint.

de f (x).

156 Soit f la fonction définie sur ℝ par

2
154 Déterminer une expression de la fonction f (x) = –3x + 6x + 10 et 3 la parabole représentant

polynôme du second degré f, représentée par la f. Soit g la fonction définie sur ℝ par g(x) = –4x – 7

parabole 3 qui coupe l’axe des abscisses aux points et $ la droite représentant la fonction f

de coordonnées (–9; 0) et (6; 0) et qui passe par Déterminer suivant les valeurs de x les positions

le point (1; 25). relatives de 3 et $

58
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT

Résoudre une équation du second degré

Vrai ou Faux? Indiquer si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses, puis justifier.

3
2
1 Capacité 4, p. 43
L’équation 8x –11x + 3 = 0 a pour solutions 1 et

2
2 Capacité 4, p. 43
L’équation 3x – 4x + 1 = 0 n’a pas de solution dans ℝ

2
3 Capacité 4, p. 43
L’équation 36x – 12x = –1 a une unique solution.

Reconnaître et utiliser différentes formes Capacités 2, 3, 7, 11 et 12, p. 41 à 49

d’un polynôme du second degré

QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

A B C D

4 (x – 1)(x + 3) + p q(x – 1)(x + 3) r(1 – x)(x + 3) s(x + 2x – 3)


Les polynômes du second degré s’annulant

p [ ℝ q [ ℝ r [ ℝ s [ ℝ
en 1 et en –3 sont ceux de la forme:

5 Une forme factorisée du polynôme

(x + 1)(x – 4) 5(x + 1)(x + 4) 5(x – 1)(x – 4) 5(x + 1)(x – 4)

5x – 15x – 20 est:

6 Pour déterminer les points d’intersection

la forme la forme la forme une autre

d’une parabole d’équation y = f (x) avec l’axe des

factorisée canonique développée forme

abscisses, la forme la plus adaptée de f (x) est :

7 Une forme factorisée du polynôme 1


2 2

(5x – 1) (5x – 1)(5x + 1) 25 x − (25x – 5)

2
( )
5
25x –10x + 1est :

8 La forme canonique du polynôme


2 2 2 2

2[(x + 3) – 7,5] 2(x + 3) – 15 (2x + 3) – 15 2(x + 3) – 9

2x + 6x +3 est:

Résoudre des inéquations du second degré

Exercices

9 Capacité 1, p. 41
Étudier le signe du polynôme (x – 7)(2x + 5) suivant les valeurs de x

2
10 Capacité 8, p. 47
Étudier le signe du polynôme P(x) = x – 5x – 36 suivant les valeurs de x

2
11 Capacité 9, p. 47
Résoudre dans ℝ l’inéquation 3x + 5x + 2 > 0.

2
12 Capacité 9, p. 47
Déterminer l’ensemble des solutions de l’inéquation 2x + 2x + 5 . 0.

Étudier une fonction polynôme du second degré

Exercices

Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = 4x – 8x – 5 et 3 la parabole représentant f dans un repère orthonormé.

13 Capacité 5, p. 45
Déterminer l’axe de symétrie de la parabole 3 et les coordonnées de son sommet S.

14 Capacité 6, p. 45
Représenter la parabole 3

15 Capacité 6, p. 45
Étudier les variations de f sur ℝ

CHAPITRE 2 Second degré 59


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Équation f (x) = 0

−b

 Δ . 0: deux solutions x =


Forme factorisée
1

2a

−b + Δ
 Δ . 0: f (x) = a(x – x )(x – x )
et x =
1 2
2

2a
2

 Δ = 0: f (x) = a(x – x ) b


0
 Δ = 0: une solution α = −

2a
 Δ , 0: f (x) non factorisable

 Δ , 0: pas de solution réelle

Forme canonique

f (x) = a(x – α) + β

Somme et produit

de racines

−b
Fonction polynôme du second degré f
S =

Discriminant a
2

f (x) = ax + bx + c avec a ≠ 0
c
2

Δ = b – 4ac P =

Représentation graphique de la fonction f

Signe de f (x) avec x , x


Parabole de sommet S(α; f (α))
1 2

x x
a . 0 a , 0 x ` +`
1 2

Δ . 0

signe de a 0 signe de –a 0 signe de a


f (x)

x
x
2
1
Δ . 0 x x
2 1

` a +`
x

Δ = 0

signe de a 0 signe de a
f (x)

α
Δ = 0

x ` +`

Δ , 0

signe de a
f (x)

Δ , 0

Parcours 1 Résoudre une équation du second degré

Un exemple : Résoudre dans ℝ l’équation 2x – x – 1 = 0.

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois résoudre une équation du second degré.

Que me demande-t-on?

Identifier les coefficients a, b, c de cette équation.

Je vérifie qu’il n’y a pas de factorisation simple ou de racine évidente. Ainsi je peux

Comment faire pour démarrer? calculer le discriminant Δ de l’équation.

Rappeler la formule donnant Δ, puis montrer que Δ = 9.

J’étudie le signe de Δ et j’en déduis le nombre de solutions de cette équation.

Comment continuer?

Combien y a-t-il de solutions? Quelles sont les formules permettant de les obtenir?

Je calcule chaque solution.

Comment conclure?

Montrer que les deux solutions sont 1 et –0,5.

Je remplace chacune des solutions trouvées dans l’expression 2x – x – 1.

Comment peut-on vérifier?

Que doit-on trouver?

60
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Déterminer le signe


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés


d’un polynôme du second degré

Un exemple :

Déterminer, selon les valeurs du réel x, le signe de 2x + 2x – 12.

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer le signe d’un polynôme du second degré.

Que me demande-t-on ?

Identifier les coefficients a, b, c de ce trinôme.

Je cherche si ce polynôme a des racines. Pour cela, je commence par calculer son

Comment faire pour démarrer? discriminant.

Calculer le discriminant Δ du polynôme et vérifier qu’il est positif.

J’étudie le signe de Δ et j’en déduis le nombre de racines de ce polynôme.

Que doit-on en déduire?

Justifier que le polynôme a deux racines et les calculer.

Je dresse un tableau de signes comportant trois colonnes de signes car le polynôme

a deux racines.

Comment continuer? Qu’écrit-on dans la ligne des signes, sous les valeurs –3 et 2?

Expliquer pourquoi le signe est «+» dans la première colonne du tableau. Compléter

les autres colonnes.

Je peux utiliser la calculatrice.

Comment peut-on vérifier? Faire afficher la courbe associée à ce polynôme du second degré.

Étudier la position de cette courbe par rapport à l’axe des abscisses.

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Résoudre une équation Parcours 2 : Déterminer le signe

du second degré d’un polynôme du second degré

157 Résoudre dans ℝ les équations suivantes. 161 Déterminer, selon les valeurs du réel x, le signe des

2 2

a. 3x – 25x + 8 = 0 b.2x – 11x + 5 = 0 polynômes suivants.

2 2 2 2
c. x + 4x – 6 = 0 d.x + 2x + 15 = 0 a. x + 4x – 21 b. 2x + x – 1

2 2
2 2
e. –3x + 20x + 7 = 0 f.x + 3x + 1 = 0 c. 3x – 5x + 7 d. –4x + x – 2

2 2
2 2
g. 7x + x + 1 = 0 h.16x – 8x + 1 = 0
e. 5x +2x + 3 f. 9x – 6x + 1

2 2

g. –12x + 3x – 5 h. x + 4x – 3

158 Résoudre dans ℝ les équations suivantes.

2 2

a. 3x + 12x – 15 = 0 b.2x – 2x – 264 = 0


162 Déterminer, selon les valeurs de x, le signe des poly-

1
2 2

c. 2x – 2x + = 0 d. –5x + 45x + 350 = 0 nômes suivants.

2
2 2

2 2 a. x – 2x – 63 b. –4x – 31x + 8
e. 6x + 2x – 1 = 0 f. –7x – 7x + 14 = 0

2 2

c. –10x + 7x – 1 d. 3x – 180x – 26

Ces exercices suivants sont d’un niveau plus élevé.

Ces exercices suivants sont d’un niveau plus élevé.


2
159 Résoudre l’équation 2x + 12x – 14 = 0.

2
163 Résoudre dans ℝ l’inéquation x + 10x + 9 < 0.
MÉTHODE : Pour résoudre une équation du second degré, on commence

par chercher si elle possède une racine évidente, puis on trouve l’autre MÉTHODE : On dresse le tableau de signes de x + 10x + 9, puis par

racine en utilisant la propriété du produit des racines. lecture de ce tableau on détermine l’ensemble solution de l’inéquation.

160 En utilisant la méthode précédente, résoudre dans ℝ 164 En utilisant la méthode précédente, résoudre dans ℝ

les équations suivantes. les inéquations suivantes.

2 2 2 2

a. 4x – 5x + 1 = 0 b.3x – 7x + 2 = 0 a. 2x – 5x – 3 . 0 b. 2x + 5x – 3 . 0

2 2 2 2

c. 5x – 13x – 6 = 0 d.2x + 5x + 3 = 0 c. –3x + 15x + 42 > 0 d. 2x + 2x + 11 , 0

2 2 2 2
e. x + 7x + 10 = 0 f.2x + 11x + 15 = 0 e. 3x – x + 20 . 0 f. 2x + 7x – 7 . x + 1

CHAPITRE 2 Second degré 61


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

n n n

Parcours 3 Approfondir avec la factorisation de x – 1 et de x – a

2 2 2

Nous connaissons déjà la façon de factoriser des expressions de la forme x – 1 et x – a . Nous

allons généraliser ces formules de factorisation.

Chercher en autonomie

1. Soit x un nombre réel et n un entier supérieur ou égal à 2.

n–1 n–2 2

On considère la fonction polynôme f définie sur ℝ par f (x) = x + x + … + x + x + 1.

n PISTE
a.Montrer que x f (x) – f (x) = x – 1.

Question N° 1.a.

b.Pour x différent de 1, en déduire une autre expression de f (x) en fonction de x

Des termes de la
n

c.En déduire une factorisation de x – 1. Montrer qu’elle est valable pour tout réel x

somme trouvée se

2. Soit x un nombre réel, a un réel non nul et n un entier supérieur ou égal à 2.


simplifient deux à

n n

On considère la fonction g définie sur ℝ par g(x) = x – a deux.

a.Factoriser g(x) par a

b.Utiliser alors la formule vue en 1.c., puis simplifier la factorisation trouvée en faisant

apparaître le facteur x – a

DES EXERCICES D’APPLICATION

3 3
165 Factoriser les expressions suivantes. 166 1. En remarquant que (–x) = –x , en déduire une fac-

3 4 3 3 3

a. A = x – 1; B = x – 1 torisation de x + 1 et de x + a

3 4 6

b. C = x – 8; D = x – 16 2. Factoriser l’expression x – 64.

Parcours 4 Approfondir avec la factorisation d’un polynôme du troisième degré

Dans ce chapitre, nous avons appris à factoriser les polynômes du second degré qui ont au moins

une racine. Nous allons faire de même avec les polynômes du troisième degré.

Chercher en autonomie

3 2

Soit f une fonction polynôme du troisième degré, de la forme f (x) = ax + bx +cx + d, avec a,

b, c, d réels et a ≠ 0. On suppose que cette fonction admet une racine α PISTE

Question a.
1.Calculer f (x) – f (α) en fonction de x et α

Mettre en évidence

2.En utilisant le résultat trouvé à la question 2 du parcours 3 ci-dessus, montrer que f (x) –
3 3 2 2

x – α et x – α

f (α) se factorise par x – α

3.Que vaut f (α)? En déduire une factorisation de f (x).

4.Que peut-on en déduire pour le nombre de solutions de l’équation f (x) = 0?

DES EXERCICES D’APPLICATION

3
167 Soit f la fonction définie sur ℝ par : 169 Soit g la fonction définie sur ℝ par g(x) = x – 21x – 20.

3 2

f (x) = x – 6x + 11x – 6.
1. Montrer que 5 est une racine de g(x).

1. Montrer que f (x) a une racine évidente.


2. Expliquer pourquoi il existe des réels a, b, c tels que

2. En déduire une factorisation de f (x) en utilisant la méthode g(x) = (x – 5) (ax + bx + c).

2
vue dans le parcours 4
3. Développer (x – 5)(ax + bx + c) et en déduire a, b et c

3. Résoudre l’équation f (x) = 0.


4. Résoudre alors l’équation g(x) = 0.

PISTE : c. Si les coefficients des termes de même degré de deux

168 Soit f la fonction polynôme du troisième degré ayant


polynômes sont égaux, alors ces polynômes sont égaux.

pour racines –1, 3 et 4 et telle que f (0) = 12.

Déterminer son expression. Pour d’autres pistes, voir page 372

62
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche Tableur, p.350

Voir fiche GeoGebra, p.352

Travaux pratiques Voir fiche Cabri, p.354

TP1 Prix d’un appareil photo vintage GÉOMÉTRIE


TP2 Jardin fleuri

TABLEUR
MODÉLISER REPRÉSENTER
R A IS ONNER CALCULER

La quantité demandée pour un appareil photo vintage dépend


On cherche à déterminer une longueur afin d’aménager un

du prix de cet appareil: on suppose qu’elle est égale à 420–4 x,


jardin rectangulaire contenant deux parterres carrés de fleurs

où x est le prix d’un appareil en euros, avec x entier.


et une fontaine centrale rectangulaire. Le reste du jardin sera

On admet que toute la production est vendue.


recouvert de gazon.

Le coût de fabrication d’un appareil est de 15euros. Le mon-

tant des charges fixes s’élève à 5600euros.

Le ser vice commercial veut déterminer pour quels prix de

vente l’entreprise fait un bénéfice, et à combien elle doit fixer

ce prix pour avoir un bénéfice maximum.

A Conjectures avec un logiciel

A Premiers calculs

La figure sera réalisée à une échelle réduite à l’aide d’un logi-

1. Si le prix de l’appareil est 100 euros, calculer la quantité


ciel de géométrie dynamique.

demandée et produite, le coût de production, la recette et le


1. a. Construire un rectangle ABCD tel que AB = 8 et AD= 6,

bénéfice de l’entreprise.
puis son centre O.

2. Montrer que le prix de vente maximum d’un appareil est b.Construire le point E sur le segment [AB] tel que BE = 3.

de 105 euros.
2. a.Construire un point M mobile sur le segment [EB].

b.Réaliser la figure suivante dans laquelle:

B Étude expérimentale

 le premier parterre de fleurs est le carré BMGF;

On va utiliser un tableur pour calculer le bénéfice réalisé pour


 le second parterre de fleurs est le carré DHJI, symétrique du

différentes valeurs entières du prix.


carré BMGF par rapport à O;

 la fontaine est le rectangle JLGK dont les côtés sont parallèles

à ceux du rectangle ABCD.

D H C

1. Saisir les divers prix possibles dans la colonne A, puis cal-


J L

culer dans les colonnes B, C, D et E respectivement la quan-


O

tité produite, la recette, le coût de production et le bénéfice. F

K
G

Un bénéfice positif est un gain pour l’entreprise et un bénéfice

négatif est une perte.

2. Représenter sur un graphique le bénéfice en fonction du A E M B

prix.
3. a. Conjecturer pour quelle(s) valeur(s) de la longueur BM

3. À l’aide des résultats numériques et des graphiques obte-


les fleurs occupent plus de place que la fontaine.

nus, répondre aux questions que se pose l’entreprise.


b.Conjecturer l’aire maximale de la partie engazonnée.

C Modélisation B Étude théorique

1. Déterminer, en fonction de x, la recette R(x), puis le coût


1. On désigne par x la longueur BM, avec 0 < x < 3.

de production C(x).
On note C(x) la valeur de la somme des aires des deux carrés

2. Montrer que le bénéfice est défini pour x élément de BMGF et DHJI. On note R(x) la valeur de l’aire du rectangle JLGK.

[0; 105] par B(x) = –4x + 480x – 11900. a.Exprimer C(x) et R(x) en fonction de x

b.Démontrer les deux conjectures faites dans la partie A


3. Déterminer le prix de l’appareil qui procure un bénéfice

maximum à l’entreprise. 2. Étudier le cas où x vérifie 4 < x < 6.

CHAPITRE 2 Second degré 63


CAP vers le BAC Sujet commenté

ÉNONCÉ

CHERCHER COMMUNIQUER

s
Thè me 2

Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = 4x – 12x – 3. On note # la représentation graphique

de f dans le plan rapporté à un repère orthonormé.


– Fonction polynôme

du second degré 1. Étudier les variations de la fonction f et dresser son tableau de variation.

– Équation du second
2. Soit m un nombre réel.

degré
Déterminer, selon les valeurs de m, le nombre de solutions de l’équation f (x) = m

– Inéquation

3. Déterminer les coordonnées des points d’intersection de # avec l’axe des abscisses. On don-

du second degré

nera les valeurs exactes.

4. Déterminer, selon les valeurs du réel x, la position de la courbe # par rapport à la droite d

d’équation y = 4.

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

2
1. On reconnaît une fonction 1. f est une fonction polynôme du second degré de la forme f (x) = ax + bx + c,

polynôme du second degré. avec a = 4, b = –12 et c = –3.

Pour déterminer ses variations, Puisque a est positif, f est décroissante sur ]–`; x ] puis croissante sur [x ; +`[,
0 0

b − 12 3
on identifie les coefficients a, b,
avec x = − = − =
0

2a 2 × 4 2
c de la fonction. Le signe de a

3 3
permet de dire si f est croissante

( )
f (x ) = 4 – 12 × – 3 = 9 – 18 – 3 = –12.
0
2 2
puis décroissante, ou bien

D’où le tableau de variation de f:


décroissante puis croissante.
3

x ` +`
b
2
Le calcul de − donne en

2a

quelle valeur il y a extremum.


f (x) –12

Capacité 6, p. 45

2. La lecture du tableau de 2. La fonction f admet un minimum de valeur –12. Ainsi:

variation de f permet de – si m , –12, l’équation f (x) = m n’a pas de solution ;

3
répondre à la question. Tout
– si m = –12, l’équation f (x) = m a une unique solution ;

2
dépend de la position de m par

– si m . –12: l’équation f (x) = m a deux solutions.

rapport au minimum –12.

3. Pour déterminer les points 3. Les abscisses des points d’intersection de la courbe # avec l’axe des abscisses sont

2
d’intersection de la courbe les solutions de l’équation f (x) = 0, c’est-à-dire 4x – 12x – 3 = 0.

d’une fonction f avec l’axe des On calcule le discriminant de cette équation du second degré:

2
abscisses, on résout l’équation Δ = (–12) – 4 × 4 × (–3) = 144 + 48 = 192.

f (x) = 0. Puisque Δ est strictement positif, il y a deux solutions distinctes:

Capacité 11, p. 48
12 + 192 12 + 64 × 3 12 + 3 3

x = = = + 3 et x = − 3
1 2

2 × 4 8 8 2 2
On reconnaît alors une équation

3 3
du second degré.
Les points cherchés ont pour coordonnées ( + 3 ; 0) et ( − 3 ; 0).

2 2
Capacité 4, p. 43

2
4. La position de la courbe 4. Soit g(x) = f (x) – 4 = 4x – 12x – 7.

2
d’une fonction f par rapport à Le discriminant de ce trinôme est Δ = (–12) – 4 × 4 × (–7) = 144 + 112 = 256.

une droite d’équation y = c est Puisque Δ est strictement positif, ce trinôme a deux racines distinctes:

donnée par le signe de f (x) – c


12 + 256 12 + 16 7 12 − 16 1

x = = = et x = = −
1 2

On résout alors une inéquation 2 × 4 8 2 8 2

du second degré et on conclut 1 ⎤


⎤ ⎡7 ⎡ ⎡ 1 7 ⎤

D’où g(x) > 0 pour x ∈ −` ; − ¯ ; + ` et g(x) < 0 pour x ∈ − ; .

⎥ ⎥ ⎢ ⎢ ⎢ ⎥
⎦ 2 ⎦ ⎣ 2 ⎣ ⎣ 2 2 ⎦
en donnant la position de #

parrapport à d ⎤ 1 ⎤ ⎡ 7 ⎡
On en déduit que la courbe # est au-dessus de d sur −` ; − ¯ ; + ` ,

⎥ ⎥ ⎢ ⎢
⎦ 2 ⎦ ⎣ 2 ⎣
Capacités 8 et 9, p. 47

⎡ 1 7 ⎤

et au-dessous de d sur − ;

⎢ ⎥
⎣ 2 2 ⎦

64
CAP vers le BAC Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 2.

60

Sujet A 30 min CHERCHER COMMUNIQUER

56

52

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE


48

44
Résoudre une équation du second degré

40

Résoudre une inéquation du second degré

36

Déterminer l’extremum d’une fonction polynôme du second degré

32

28

24

Les questions de cet exercice sont indépendantes.

20

Pour chaque question, une affirmation est proposée. Indiquer 16

12

si chacune d’elles est vraie ou fausse, en justifiant la réponse.

2 4

1. Affirmation 1: pour tout réel x, 9x – 6x + 1 . 0.

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 36

2. Affirmation 2 : pour tout réel donné a, l’équation

2 2

x + ax + a = 0 d’inconnue x n’a pas de solution.


Répondre aux deux questions suivantes avec la précision per-

3. Af f i r m at i o n 3 : la fo n c t i o n f définie sur ℝ par mise par le graphique.

f (x) = –2x + 8x – 1 a pour minimum 7.


1. Quelle hauteur atteindra la fusée après 0,7 seconde de

2 2

4. Affirmation 4 : l’équation x − a + 1 x − 1 = 0, où a vol?

est un réel donné, possède deux racines de produit –1.


2. Pour des raisons de sécurité, la fusée doit exploser à une

5. Affirmation 5 : si on note x et x les deux racines de altitude supérieure à 40 mètres.


1 2

1 1 b Déterminer l’intervalle de temps auquel doit appartenir x


2

l’équation ax + bx + c, alors + =

x x c pour satisfaire cette contrainte.


1 2

PARTIE B
Sujet B 30 min CALCULER MODÉLISER

On modélise la hauteur, en mètres, atteinte par les fusées

CAPACITÉ MISE EN ŒUVRE

de type B en fonction de leur temps de vol t, en dixième de


Résoudre un problème d’optimisation

seconde, par la fonction f définie pour tout réel t de l’inter-

valle [0; 20] par f (t) = –0,5t + 10t + 8.


Soit ABCD un carré de côté 10 et x un réel. On construit le

Comme dans le cas des fusées de type A, l’explosion des


point M du segment [AB] tel que AM = x et le point N du

fusées de type B doit avoir lieu lorsque celles-ci sont situées


segment [BC] tel que BN = 2x

à une altitude supérieure ou égale à 40mètres.


D C

1. Déterminer l’intervalle dans lequel doit se trouver t pour

satisfaire à cette contrainte.

N
2. Pour des raisons d’esthétique, l’artificier souhaite faire

exploser ses fusées de type B lorsque celles-ci seront à leur

hauteur maximale.

A M B
Quel temps de vol avant explosion doit-il programmer?

1. À quel intervalle appartient x?

2. Calculer l’aire du triangle DMN pour x = 1.

Sujet D 30 min CHERCHER CALCULER

3. Déterminer x pour que l’aire du triangle DMN soit mini-

male.
CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Étudier les variations d’une fonction polynôme du second degré

Résoudre une équation du second degré

Sujet C 35 min R A IS ONNER COMMUNIQUER

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = –x + 5x – 4. On note

Résoudre une inéquation du second degré


# la représentation graphique de la fonction f dans le plan.

Déterminer l’extremum d’une fonction polynôme du second degré

1. Étudier les variations de la fonction f

À l’
occasion d’un festival pyrotechnique, un artificier se prépare
2. Déterminer les coordonnées des points d’intersection de

à lancer des fusées à partir d’une plateforme située à 8mètres


# avec l’axe des abscisses.

de hauteur. Il dispose de deux types de fusée, notées A et B.

3. Soit p un nombre réel.

PARTIE A Déterminer les valeurs de p pour lesquelles la courbe # et la

droite d d’équation y = x + p ont deux points d’intersection.


La hauteur, en mètres, atteinte par les fusées de type A en

fonction de leur temps de vol t, en dixième de seconde, est 4. Déterminer les coordonnées exactes des points d’ordon-

modélisée par la courbe ci-après. née 1 de la courbe #

CHAPITRE 2 Second degré 65


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CHA P I TR E


M AT H S & ARCHITECT 172 Équations bicarrées
URE

2 4

Un polynôme qui ne contient que les termes x , x et une


170 Le nombre d’or

constante est un polynôme bicarré, comme par exemple:

La façade du Parthénon s’inscrit

4 2

g(x) = x + 3x + 1.

dans un rectangle d’or. Un rectangle

R 4 2
1
1. On veut résoudre l’équation bicarrée (E) 2x + x – 6 = 0.
d’or R est tel que, si on lui ôte un
1

a. Pour cela, on effectue un changement de variable.


carré contenu dans ce rectangle (le

Poser u = x et résoudre l’équation associée d’inconnue u :


carré colorié en bleu), le nouveau

2u + u – 6 = 0.
rectangle obtenu R a des dimen-
2

R
2
sions proportionnelles à celles du b. Pourquoi ne retient-on que les valeurs positives de u?

rectangle initial.
c. En déduire les solutions de (E)

Le nombre d’or est le rapport de la


2. Résoudre par le même procédé l’équation bicarrée:

4 2
longueur du rectangle d’or à sa largeur.
x + 4x – 5 = 0.

1. Soit a la largeur du rectangle et b sa longueur, avec b . a.

2 2

Montrer que la construction conduit à l’égalité b – ab = a


173 Vitesse d’un ULM

2. On pose x = . Montrer que x est solution de l’équation CHERCHER R A IS ONNER

x – x – 1 = 0. (E) Deux terrains d’aviation A et B

sont distants de 35 kilomètres.


3. Résoudre l’équation (E), sa solution positive est le nombre

Le vent souffle de A vers B avec


d’or φ.

–1
1
2 une vitesse de 10 m.s .
4. Montrer que Φ = Φ + 1, puis que = Φ – 1.

Φ
Un ULM fait l’aller-retour en une
2

5. En utilisant l’égalité Φ = Φ + 1, montrer que

heure et demie.

3 4 5

Φ = 2Φ + 1. En déduire de la même façon Φ et Φ en

Quelle aurait été la vitesse de

fonction de Φ

l’ULM s’il n’y avait pas eu de

vent?

? LE SAVIEZ-VOUS ?

Le nombre d’or est appelé aussi section dorée ou encore divine proportion.

174 Un sankagu

Le rectangle ABCD a pour longueur 4 cm et pour largeur 2 cm.

I et J sont les milieux de [AD] et [BC].


M AT H S & PHYSIQUE

A I D

171 Couverture radio

Un émetteur de radio a une portée de dix kilomètres. Une

E
route parfaitement rectiligne passe à 5 km au nord et à

20km à l’est de l’émetteur. On veut déterminer les points A

F G

et B délimitant la portion de route couverte par l’émetteur.

Nord

B J C

5 km

Dans ce rectangle sont inscrits trois cercles de même rayon R,


Est
Ouest

tangents entre eux et tangents aux côtés du rectangle.


m

20 km
k
0

Calculer la valeur de R en centimètres.


1

? LE SAVIEZ-VOUS ?

Sud

Un sangaku est une énigme japonaise de géométrie. Apparues entre 1600

On choisit un repère orthonormé formé par les droites (NS) et


et 1900, ces énigmes étaint gravées en couleur sur des tablettes de bois

suspendues à l’entrée des temples.


(WE), dont l’origine O est l’émetteur et d’unité un kilomètre.

1. Montrer que les coordonnées (x ; y) des points A et B

2 2

vérifient x + y = 100.

175 Une inégalité curieuse

2. Déterminer une équation de la droite (AB).

1. Soit x un réel strictement positif.

3. En déduire que les ordonnées des points A et B sont

1
2
Déterminer le signe de x + – 2.
solutions de l’équation 17y – 160y + 300 = 0.
x

4. En déduire les coordonnées des points A et B à un mètre


2. Soit a, b, c et d des nombres réels strictement positifs.

près.
a b c d

Montrer que: + + + > 4

d c d a

66
Pour s’entraîner à l’oral

 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

 Débattre

176 Triangles frères jumeaux 178 Histoire des Mathématiques

Deux triangles qui ont la même aire et le même périmètre sont La proposition XI du livre II des Éléments d’Euclide expose le

appelés triangles frères. problème suivant :

Deux triangles qui ont les mêmes longueurs de côtés seront


Partager une droite donnée de manière que le rectangle

appelés frères jumeaux.


compris sous la droite entière et l’un de ses segments soit égal

1. On considère un triangle rectangle dont les côtés mesurent au carré de l’autre segment.

3, 4 et 5.

Il résout ensuite ce problème par un raisonnement géométrique.


Parmi les triangles rectangles, montrer qu’on ne peut pas

trouver un frère de ce triangle dont un des côtés mesure 5 et 1. Montrer que ce problème géométrique revient à résoudre

qui ne soit pas son jumeau. l’équation (a – x) = ax

2. On considère le triangle isocèle de cotés 5, 5 et 6. Montrer 2. Résoudre cette équation et donner la solution du problème

que ce triangle a un frère isocèle qui n’est pas son jumeau. d’Euclide.

PISTE : 1. Pour Euclide, «couper une droite» revient à partager


PISTE : 2. Voir PARCOURS 4 page 62

un segment [AB].

M AT H S & PHYSIQUE
e

Euclide aurait vécu au iii siècle avant J.-C., à Alexandrie.

177 LesÉléments, formés de 15 livres, constituent la somme


Entre la Terre et la Lune

detoutes les mathématiques connues dans l’Antiquité.


La loi de la gravitation universelle s’énonce ainsi :

«Deux objets A et B, considérés comme ponctuels, de masses

respectives m et m , séparés par une distance d, exercent


A B EXPOSÉS À P R É PA R E R

l’un sur l’autre des forces attractives de même intensité F.

m m
A B 179 Dans certains vieux livres de math, on parle de
F = F = F = G
A/B B/A
2

d
discriminant réduit pour une équation du second degré.

G est la constante de gravitation universelle égale à

Rechercher ce que c’est, puis expliquer à la classe l’intérêt

–11 2 –2

6,67 × 10 N·m · kg , m et m s’expriment en kg et d en m.»


A B
de cette notion.

Un objet placé sur la droite « Terre-Lune » subit ainsi une

180 On considère le problème suivant:

attraction de la part de la Terre et une attraction de la part

«Existe-t-il deux entiers naturels consécutifs dont le produit

de la Lune.

est 702?»

Les données sont les suivantes:

5 1. Écrire un algorithme, puis un programme permettant de


– la distance Terre-Lune est d = 3,8 × 10 km;

24 répondre au problème posé.


– la masse de la Terre est m = 6,0 × 10 kg;
T

22
2. Utiliser une méthode algébrique pour résoudre le
– la masse de la Lune est m = 7,3 × 10 kg.
L

problème.
Existe-t-il un ou plusieurs points sur ladroite «Terre-Lune»

qui subissent de la part de la Terre et de la Lune des attrac- 3. En s’appuyant sur un diaporama, présenter oralement

tions égales? les deux méthodes de résolution.

Prise d’initiatives

181 Combien de nombres entiers x vérifient l’équation 183 Des fourmis se déplacent,

2 (x – 3x + 2)

(x – 7x + 11) = 1? en ligne droite, à la queue leu

leu, à vitesse constante, en


PISTE : raisonner par disjonction des cas.

formant une colonne de 50cm

182 Sur la figure ci-contre, le côté du plus petit carré mesure

de long. La dernière fourmi du

16 cm et celui du plus grand 36 cm.

groupe décide d’aller ravitail-

Combien mesure le côté du carré central?

ler la fourmi chef et pour cela,

rejoint la tête de la colonne puis, sa mission étant accomplie,

retourne aussitôt à la queue de la colonne.

Sachant que, pendant cet aller-retour, la vitesse de cette

fourmi est restée constante et que la colonne a parcouru

50 cm, quelle est la distance parcourue par la fourmi

ravitailleuse?

CHAPITRE 2 Second degré 67


Se tester pour un B O N D É PA R T

Utiliser des expressions algébriques

2
1 QCM Choisir la bonne réponse. 4 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x + x –  et n

Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 3 – x . un entier naturel. Exprimer f (n + ) et f (2n) en fonction de n

Pour tout entier naturel n, f (n – ) est égal à:

3x + 2

2 2 5 Soit g la fonction définie sur [–; +`[ par g(x) =


a.–n + 2n + 2 b.4n
2x + 5

2 2 et n un entier naturel.
c.2 – n d.–n – 2n + 4

Exprimer g(n – ) et g(n + ) en fonction de n.

2 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 3x + 5 et n un

CALC
6 Vrai ou Faux?
entier naturel. Calculer la différence f (n + ) – f (n).

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

2
3 a. Soit f (x) = 4x + 3.
Soit h la fonction définie sur R par h(x) = (x – ) + 3 et

Le premier entier naturel n tel que f (n)> 52 est37.


n un entier naturel.

b. Soit f (x) =  – 5x.


a. Exprimer h(n + ) en fonction de n

Le plus petit entier naturel n tel que f (n) < – 000 est20.
b. En déduire que pour tout n, h(n + ) – h(n) = 2n – .

Utiliser les exposants

3n+2
7 n désigne un nombre entier naturel. 10 Soit g(n) = 5 pour tout entier naturel n.

Dans chaque cas, simplifier l’expression. g (n )

Calculer

n +3
g (n − 1)
5 n 4

a. b.7 × 7

n n

2 5
c.(3 ) d. 11 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

9
Pour tout entier naturel n,

–(n+) n n n
n
e.0 × 0 f.2 × 7

1 −
( )
2

le quotient est égal à:


8 Vrai ou Faux?
1

1 −

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


2

n 1

n+ n n n
1 1
a. Pour tout entier naturel n, 2 – 2 = 2 (2 – ).
a. 1 − b. 2 −
n
( ) n 1

3 × 5 2 2
n–

b. Pour tout entier naturel n, = 5


n

3 × 5
n

⎛ ⎞
n+ n n 1 1
c. Pour tout entier naturel n, 3 – 3 = 2 × 3
c. 2 1 − d.
⎜ ( ) ⎟ n 1

2 2
⎝ ⎠

2n
9 Soit f (n) = 3 pour tout entier naturel n.

f (n + 1)

Calculer

f (n )

Utiliser les pourcentages d’évolution

12 Vrai ou Faux? 13 Le nombre d’élèves dans un lycée a baissé de 5% entre

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier. 208 et 209. Par quel nombre faut-il multiplier le nombre

d’élèves en 208 pour obtenir le nombre d’élèves en 209?


a. Une population de 0000 individus augmente de 0%

par an pendant 2 ans. Au bout de deux ans la population

14 Le coût d’un médicament augmente de 8%.


comptera2000individus.

Par quel nombre faut-il multiplier le prix initial pour obtenir le


b. Le cours d’une action augmente de 30% . Une diminution

prix après l’augmentation?


de 30% ramènera le cours de l’action à son niveau initial.

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 334

AIDER

68
SUITES NUMÉRIQUES

ER
TI
PA
3

HC

Voir exercice 98 page 91

SEU L
AVAIL LER Numéros des Numéros des Numéros dans
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

Différents modes de générations de suites numériques

➙ Par récurrence 1; 2; 4; 11 40; 43; 44 2; 3

➙ Par une fonction 4 50; 51 1

➙ Par un algorithme 5; 11 63 4

➙ Par des motifs géométriques 3 46

Algorithme – Notion de limite

➙ Utilisation des listes 6; 14; 15 65 4

➙ Conjecturer une limite 6 65

Suites arithmétiques

➙ Étudier et reconnaître une suite arithmétique 7 74; 76 5; 6; 7

➙ Modéliser une situation avec une suite arithmétique 8 85 8

Suites géométriques

➙ Étudier et reconnaître une suite géométrique 9 89; 91 9; 10; 11

➙ Modéliser une situation avec une suite géométrique 10 96 12

69
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

Suites logiques et «Look and say»


Activité 1

1 On considère la suite des carrés des entiers naturels rangés dans l’ordre croissant: 0; ; 4; etc.

a. Déterminer les trois termes suivants.

b. On pose u = 0 et pour tout entier naturel n non nul, on note u le carré du n-ième nombre naturel
0 n

non nul.
Introduire les notions

Donner les valeurs de u , u , u , u et u


de suites explicites  2 3 4 5

et récurrentes. c. Donner l’expression de u en fonction de n


n

On peut déterminer la valeur de u directement à partir de la valeur de n


n

On dit que la suite (u ) est définie explicitement


n

2 On considère une suite définie de la manière suivante.

➜ Cours 1
Le premier terme est v = .
0

Les suites numériques


Pour obtenir le deuxième terme, on regarde la valeur du premier terme et

v
0
1
on écrit ce que l’on voit: v = . On voit un un et on écrit 11 d’où
0
v
1 11

v = .
 v
2 21

Pour déterminer le troisième terme, on regarde la valeur du deuxième v


3 1 2 11

terme et on écrit ce que l’on voit: v = . On voit deux un et on écrit 21


d’où v = 2.
2

Pour déterminer v on regarde la valeur de v : on voit un deux et un un. On écrit 1211 d’où
3 2

v =2.
3

Chaque terme de la suite (v ) est défini à partir du terme précédent: on dit que la suite est définie
n

par récurrence.

Déterminer les termes v , v et v


4 5 6

e
His toir
Poi nt

John Conway est un mathématicien anglais né en 1937.

En 1986, il a inventé la suite qui porte son nom. Voici quelques-unes de ses propriétés:

 Aucun terme de la suite ne comporte un chiffre supérieur à 3.

 À l’exception du terme initial, tous les termes de la suite possèdent un nombre pair

dechiffres, les termes de rang impair se terminent par 21 et les termes de rang pair par 11.

Dojo en devenir
Activité 2

Rodolphe, le président du club d’arts

martiaux, souhaite agrandir son dojo.

Pour cela il a reçu une subvention de

er

9000€ le  janvier 209, et la mairie

Étudier une suite

s’est engagée à lui verser 500€ chaque

définie par un

er

 janvier à partir de 2020. Rodolphe


algorithme.

place l’argent sur un livret rémunéré à

intérêts composés.

On pose C = 9000 et pour tout entier


0

naturel n non nul, C est le capital


➜ Cours 2 n

er

disponible le  janvier del’année


Algorithme – Notion de limite

209+n après le versement de 500€

La variable C de l’algorithme ci-contre contient la valeur du capital C après exécution de l’algorithme.


n

1 Déterminer les valeurs de C , C et de C


 2 3

C ← 9000

2 Exprimer C en fonction de C
n+ n

Pour i variant de  à n

3 Quel est le taux d’intérêt du livret sur lequel l’argent est placé?

| C ← ,02 × C + 500

Fin Pour

70
Un forage pétrolier
Activité 3

On a peut-être découvert du pétrole au large du

Brésil! Une compagnie nationale d’hydrocarbures

a mandaté une société de forage pour atteindre

la nappe potentielle.

Introduire la notion

La plateforme d’exploration coûte 0millions

de suite arithmétique.

d’euros. Le coût du forage est fixé à 0, millions

d’euros par mètre creusé.

On pose pour tout entier naturel n non nul, p le


n

coût en millions d’euros pour creuser n mètres.

➜ Cours 3

On a donc p = 0 et p = 0,.
Les suites arithmétiques 0 

1 Donner les valeurs de p et p . Quereprésentent-elles?


2 3

2 Déterminer les valeurs de p – p et p – p


5 4 6 5

3 Exprimer p en fonction de p
n+ n

4 Pour attirer les investisseurs, le gouvernement brésilien décide de prendre à sa charge le coût de

la plateforme. La société de forage n’assumera donc que les coûts liés à la main d’œuvre.

Quelle somme déboursera-t-elle pour forer 3999 m? Et pour forer n mètres?

5 Déduire de la question précédente l’expression de p en fonction de n


n

Un nouveau type de suite


Activité 4

Ulysse cherche à construire des figures sur une feuille à petits carreaux. En partant d’un carré simple,

il en crée un nouveau dont les milieux des côtés sont les sommets du carré précédent, et ainsi de

Introduire la notion de suite, selon le schéma ci-dessous.

suite géométrique.

➜ Cours 4

Les suites géométriques

e
His toir
Poi nt

Ces figures sont des

« fractales », ce terme

On choisit un petit carreau comme unité d’aire pour la suite de tout l’exercice.
est un néologisme

inventé en 1974 par le


1 a.Donner l’aire du carré à l’étape 0.

mathématicien français

b. Montrer sans calcul que l’aire à l’étape  est 8.

Benoît Mandelbrot

c. Déterminer l’aire des nouveaux carrés obtenus aux étapes 2 et 3

2 Pour tout entier naturel n, on appelle u la valeur de l’aire du carré à l’étape n. Ainsi u = 4.
n 0

Donner les trois termes suivants de la suite (u ).


n

3 Conjecturer une relation entre les termes u et u


n+ n

4 Une telle suite est appelée suite géométrique. La raison de cette suite est le nombre par lequel

on multiplie un terme donné pour passer au terme suivant de la suite.

a. Quelle est la raison de la suite (u )? Conjecturer l’expression de u en


n n A ← …

fonction de n
N ← …

b. Utiliser la formule précédente pour calculer u Tant que …………


33

A ← …
5 Recopier et compléter l’algorithme ci-contre pour qu’après exécution,

N ← …

la variable N contienne le nombre d’étapes nécessaires pour que l’aire du

Fin Tant que

carré soit égale à 024.

CHAPITRE 3 Suites numériques 71


Cours

1 Les suites numériques

Généralités

D É F I N I T I O N
Une suite u de nombres réels est une fonction à valeurs dans R dont la variable est
ion
No tat

un entier naturel. L’image par u d’un entier naturel n est notée u ou u(n) et se lit «u indice n»
n
La suite u est souvent

ou«ude n». u est le terme général de la suite.


n
notée (u ) et parfois
n

(u(n)).

L’ensemble de définition d’une suite est donc ℕ ou une partie de ℕ lorsque la suite n’est définie que

pour les entiers supérieurs à une valeur donnée.

laire Exemples de mode de génération d’une suite


Vocabu

Le terme u , appelé
n

Explicite : la suite (u ) est définie par la relation u = f (n) où f est une fonction de la variable n
terme de rang n, n’est
n n

pas toujours le n-ième

EXEMPLE : Considérons la suite définie pour tout naturel n par u = n + 7n – 3, u = f (n) où


terme de la suite, cela n n

f (x) = x + 7x – 3; u = f (0) = –3, u = f () = 5 , u = f (00) = 0697.


dépend de l’indice du
0  00

premier terme.

Par relation de récurrence: la suite (u ) est alors définie par son premier terme et une relation
n

permettant de calculer un terme à partir d’un ou plusieurs termes précédents. La relation peut

être donnée par une formule explicite ou par un algorithme.

EXEMPLE : Soit (u ) la suite définie par u =  et la relation u = 3u + 2, pour tout naturel n.


n 0 n+ n

On obtient u = 3u + 2 = 3 ×  + 2 = 5 et u = 3 × u + 2 = 3 × 5 + 2 = 7.
 0 2 

À noter
Par un algorithme: la suite (u ) est alors définie par son premier terme et des instructions d’une
n

u est le terme
n–1
boucle Pour, qui permettent de calculer les termes suivants.

précédantu
n

u est le terme
n+1
EXEMPLE : On considère la suite (u ) de l’exemple précédent. L’algorithme suivant permet de calculer
n

suivantu
n

le terme de rang N de cette suite.

A ← 

La valeur de u est entrée dans la variable A.


0

Pour i variant de  à N

Dans la boucle Pour, on calcule d’abord 3u + 2, c’est-à-dire u .


0 

| A ← 3 × A + 2

Puisde la même façon, on calcule u , u , etc.


2 3

Fin Pour

Après N étapes dans la boucle, la variable A contient le terme u


N

Par un motif géométrique : la suite (u ) est alors définie comme une quantité géométrique
n

(longueur, angle, etc.) dans une figure où un motif particulier se répète.

EXEMPLE : On colorie un carré de 4 cm de côté en plusieurs étapes.

À la première étape, on partage le carré en quatre carrés de même aire et on colorie le carré situé

en bas à gauche: l’aire de la surface totale coloriée est 4 cm . On note a = 4.


À la deuxième étape, on partage chaque carré non encore colorié en quatre carrés de même aire

et on colorie dans chacun, le carré situé en bas à gauche : l’aire de la surface totale coloriée est

7cm . On note a = 7.
2

On poursuit les étapes du coloriage en continuant le même procédé.

 À l’aide de ce motif géométrique, on définit une suite numérique en notant, pour tout entier

naturel n non nul, a l’aire de la surface totale coloriée après la n-ième étape de coloriage.
n

37

On peut vérifier que a = soit a = 9,25.


3 3
4

Étape 1 Étape 2 Étape 3

72
Utiliser plusieurs registres pour une suite et passer de l’un à l’autre

1
1 On considère la suite des multiples de 4: 0; 4; 8; 2; etc.
É T I C AP A C

Pour tout entier natureln, on note u est le n + -ième multiple de 4. Exprimer u en fonction de n
n n

2 Chaque année, une salle de sport perd la moitié de ses clients et en gagne 50 nouveaux. En 209, elle compte

200clients. On note pour tout entier naturel n, u le nombre de clients en 209 + n donc u = 200.
n 0

a.Interpréter u et calculer sa valeur. b.Exprimer u en fonction de u


 n+ n

Con seil

Solution commentée Pour déterminer une

relation de récurrence,
1 Pour tout entier naturel n non nul, u = 4n
n

on peut s’aider du

2 a. u est le nombre de clients en 209 +  c’est-à-dire en 2020. Pour déterminer le nombre



calcul des premiers

declientsde la salle en 2020, on ajoute 50 à la moitié du nombre de clients de l’année 209:


termes.

u = 0,5 × u + 50 = 0,5 × 200 + 50 soit u = 50.


 0 

b. Pour obtenir le nombre u de clients l’année 209 + (n + ), on ajoute 50 à la moitié du nombre
n+

Vor eercces
de clients u de l’année 209 + n, c’est-à-dire u = 0,5u + 50 pour tout entier naturel n
n n+ n

40 43

Proposer et modéliser une situation permettant de générer une suite

2
On appelle ligne aérienne une liaison entre deux villes. Une ligne regroupe donc l’aller et le retour.
É T I C AP A C

1 a. En hiver une compagnie ne dessert que deux villes. Quel est le nombre de lignes en service?

b. Au printemps, la compagnie dessert trois villes. Quel est le nombre de lignes en service?

2 La compagnie grandit et dessert maintenant six villes. Quel est le nombre de lignes en service?

3 Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, on note u le nombre de lignes entre n villes. Donner l’expression de u
n n

de
Mé tho

Solution commentée

Pour modéliser une

1 a.Entre deux villes, il n’y a qu’une seule ligne.


situation avec une

b.Pour trois villes, on a trois choix possibles pour la ville de départ puis deux choix possibles pour la suite, on commence

par calculer les


ville d’arrivée. Comme 3 × 2 = 6, il y a six trajets possibles. Chaque ligne comporte deux trajets, l’aller

premiers termes.
et le retour, donc il y a 3 lignes aériennes.

2 On a six choix possibles pour le départ et cinq choix possibles pour l’arrivée: 6 × 5 = 30, donc il y

a 30 trajets possibles. Chaque ligne comporte deux trajets, donc il y a 5 lignes en service.

3 Avec n villes, on aura n choix possibles pour le départ et n –  choix possibles pour l’arrivée, soit

n (n 1)

n(n – ) trajets possibles. Le nombre de lignes en services entre n villes est u =


Vor eercce
n

44

A
3
1
Déterminer une relation pour une suite A

3
2
É T I C AP A C

définie par un motif géométrique 1

On considère un triangle OA A rectangle isocèle en A tel que A A = .


0  0 0  d A
d
3 1
2

On construit le triangle OA A rectangle en A tel que A A = , puis le triangle OA A


 2   2 2 3 d
1

rectangle en A et tel que A A =. On poursuit le processus et on note pour tout entier
1
2 2 3

naturel n, d = OA . On a donc d = .
n n 0

A
2 0
O
1 Calculer d et d 2 Montrer que pour tout entier naturel n, d = 1 + d d = 1
0
 2 n+ n

Con seil

Solution commentée

Pour établir la relation

1 En utilisant le théorème de Pythagore dans le triangle OA A rectangle en A , on obtient


0  0 de récurrence, il

2 2 2 2 2 2

OA =OA + A A soit d =  +  donc d = 2


faut utiliser le mode
 0 0   

2 2 2 2 2 2
construction du motif
Le triangle OA A est rectangle en A donc OA = OA + A A soit d = d +  donc
 2  2   2 2 

2 géométrique.
d = 2 +  = 3 et d = 3
2 2

2 2 2 2 2 2
2 Le triangle OA A est rectangle en A donc OA = OA + A A soit d = d + 
n n+ n n+ n  2 n+ n

2 Vor eercce
soit d = 1 + d pour tout entier naturel n
n+ n

46

CHAPITRE 3 Suites numériques 73


Cours

2 Étude algorithmique et notion de limite

Génération d’une suite par un algorithme

EXEMPLE : On considère l’algorithme ci-dessous qui permet de déterminer la liste des premiers

À noter
2

termes de la suite (u ) telle que u = 0 et u = u – 5 pour tout entier naturel n


n 0 n+ n
Une liste est un type de

variables pouvant contenir


A ← 0 La variable A est initialisée à u soit ici 0.
0

un très grand nombre

L ← [A] Au début, la liste L contient un seul élément u


0

d’éléments.

Pour i variant de  à N

A ← A – 5 On calcule un terme à partir du terme précédent contenu dans A.

L ← L + [A] Le terme calculé est inséré dans la liste L.

Fin Pour À la fin, la liste L contient tous les termes de la suite de u jusqu’à u
0 N

Représentation graphique d’une suite


y
A
3
A
A
On peut placer les points de coordonnées A (n; u ) dans un repère 2
4
n n

(O; i, j ) du plan.

A
1
EXEMPLE : La représentation graphique ci-contre est celle des pre-

miers termes de la suite (u ), définie pour tout entier naturel n par


n

2
2

u = –n + 6n – . Comme u = –, u = 4, u =7, u = 8, u = 7, …,


n 0  2 3 4

on obtient les points A (0; –), A (; 4), A (2; 7), A (3; 8), A (4,7).
0  2 3 4 0
x
1
A
0

Sens de variation d’une suite

D É F I N I T I O N S
À noter
 La suite u est dite croissante si, pour tout entier naturel n, u ˘ u
n+ n

Pour conjecturer le
 La suite u est dite décroissante si, pour tout entier naturel n, u ¯ u
n+ n

comportement de la suite.

 La suite u est dite constante si, pour tout entier naturel n, u = u


n+ n

on peut faire une table

 Une suite est monotone si elle est, soit croissante, soit décroissante, soit constante.

de valeurs des premiers

termes.
EXEMPLES :

 La suite des entiers impairs  ; 3 ; 5… est une suite croissante, donc monotone.

 La suite des décimales de π : 3 ;  ; 4 ;  ; 5 ; 9 ; 2… n’est pas monotone.

Approche de la notion de limite

Limite finie: Soit la suite (u ) définie pour tout entier naturel n non nul par
n

3n − 1

u = . Un tableau de valeurs des premiers termes de la suite permet


n
n
laire
Vocabu

de conjecturer que u «se rapproche» de plus en plus de 3 lorsque n


n

On dit que la suite (u )


n devient grand.

a pour limite 3 lorsque

Pour tout réel a . 0, peut-on trouver un seuil n à partir duquel l’écart entre
0

n tend vers +`

u et 3, c’est-à-dire |u – 3| est inférieur à apour toutn?


n n

Avec un tableur, on détermine que l’écart |u – 3| passe sous le seuil 0,01


n

à partir de n = 00. On peut démontrer que pour tout réel a strictement

positif, il existe un seuil n à partir duquel tous les écarts |u – 3| sont


0 n

inférieurs à a

Limite infinie: On considère la suite (a ) définie pour tout entier naturel n par
n

a = 2n + 5.
n

Peut-on, pour tout réel A, trouver un seuil n à partir duquel tous les a sont
0 n
laire
Vocabu

supérieurs à A?

On dit que la suite


On a a = f (n) avec f une fonction croissante sur R. D’après le tableau de
n

(u ) a pour limite +`
n
valeurs ci-contre, le seuil à partir duquel tous les termes a sont au moins égaux à 00, est l’entier 48.
n

lorsque n tend vers

On peut démontrer que pour tout réel A, il existe un seuil n à partir duquel tous les termes u sont
0 n
+`

au moins égaux à A.

74
Calculer des termes d’une suite définie explicitement vidéo 07:45

4 Calculer les premiers


É T I C AP A C

ou par récurrence
termes d’une suite

(explicite et récurrence)
2

On considère les suites (u ) et (v ) suivantes. Pour tout entier naturel n, u = 3n – 5 et (v )


n n n n

⎧v = 1,
0

est définie par la relation de récurrence , pour tout n appartenant à ℕ de


Mé tho

2

v = − v − 6
⎩ n +1 n

Pour calculer

Pour chacune des suites:

des termes quand

1 Calculer les trois premiers termes. 2 Calculer le cinquième terme. u = f (n), on remplace
n

la variable par la valeur

Solution commentée de l’indice.

2 2 2
1 Quand la suite est
u = 3 × 0 – 5 = –5; u = 3 ×  – 5 = –2 ; u = 3 × 2 – 5 = 7
0  2

2 2 2 2
définie par récurrence,
v = ; v = –v – 6 = – – 6 = – – 6 = –7; v = –v – 6 = –(–7) – 6 = –49 – 6 = –55
0  0 2 

on calcule d’abord tous

2
2 Le cinquième terme est le terme de rang 4. u = 3 × 4 – 5 = 43
4 les termes précédents.

2 2

v se calcule à partir de v et v = –v – 6 = –(–55) – 6 donc v = –3025 – 6 = –303


4 3 3 2 3

2 2

On a ensuite v = –v – 6 = –(–303) – 6 = – 986967. Vor eercces


4 3

50 51

ALGO
Calculer des termes d’une suite définie A ← 00

5
L ← [A]
É T I C AP A C

par un algorithme

Pour i variant de  à n

On considère l’algorithme ci-contre et on note w la dernière valeur de la liste obtenue.


n
A ← ,0 × A + 20

On a donc w = 00. On se place dans le cas où n = 2.


0
L ← L + [A]

1 Que contient la liste L en fin d’algorithme ?


Fin Pour

2 Identifier alors les termes de la suite (w ) contenus dans la liste.


n

de
Mé tho

Solution commentée

Pour déterminer le

1 Lorsque n = 2, la boucle a deux étapes. Au début, la liste L et la variable A contiennent la


contenu d’une liste à la

valeur00. À la première étape, la variable A prend la valeur ,0 × 00 + 20 soit 2. Cette valeur
fin d’un algorithme, on

est insérée dans la liste L.


le fait fonctionner pas

À la seconde étape, A prend la valeur ,0 × 2 + 20 soit 42,2. Cette valeur est insérée dans la liste. à pas.

À la fin de l’algorithme, L contient donc les valeurs 00; 2 et 42,2, donc L = [00; 2; 4,2].

2 Le premier élément de la liste L est w = 00, le deuxième élément est le deuxième terme de la
0

Vor eercce
suite (w ) donc w = 2 et le troisième élément est le troisième terme de la suite donc w =4,2.
n  2

63

ALGO PROG
Conjecturer la limite éventuelle d’une suite fichier

6
Python
É T I C AP A C

On considère la suite (u ) définie par u =  et pour tout entier naturel n, u = 2u .


n 0 n+ n

L’algorithme ci-contre calcule les premiers termes de (u ). A ← 


n

Pour i variant de  à n
1 Écrire une fonction Python de paramètre n qui retourne la liste des n premiers termes de

⏐A ← 2 A
la suite (u ).
n

Fin Pour

2 Émettre une conjecture sur la limite de la suite (u ).


n

de
Mé tho

Solution commentée

Pour conjecturer une

1 On utilise une boucle for pour insérer dans la liste chaque limite de suite, on peut

terme de la suite calculé. calculer des termes

d’indice grand.

2 En utilisant la fonction précédente pour de grandes valeurs

de n, on remarque que les termes de la suite de rang élevé

Vor eercce

sont proches de 2. On conjecture que la suite a pour limite 2.

65

CHAPITRE 3 Suites numériques 75


Cours

3 Les suites arithmétiques

Généralités

D É F I N I T I O N
Une suite (u ) est dite arithmétique lorsque chaque terme se déduit du précédent en
n

À noter

ajoutant une constante r, appelée la raison, c’est-à-dire lorsque pour tout entier naturel n, u = u + r
n+ n
Une suite (u ) est
n

arithmétique lorsque la
Connaissant la raison et le premier terme, cette relation de récurrence permet de calculer tous les

différence u – u est
n+1 n
termes d’une suite arithmétique.

indépendante de n

EXEMPLES:  La suite arithmétique de premier terme –7 et de raison 5 a pour premiers termes: –7;

–2; 3; 8; 3; etc.

 La suite des entiers naturels pairs est la suite arithmétique de premier terme 0 et de raison 2.

P R O P R I É T É
Le terme général d’une suite arithmétique (u ) de premier terme u et de raison r est
n 0

u = u + nr
n 0

D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E

À noter

Quand le premier terme


= u + r On écrit la relation de récurrence pour i = 0, i = , …, jusqu’à i = n – .
 0

estu on utilise la relation


1 = + r
La somme de tous les membres de gauche est égale à la somme de tous les
2 

u = u + (n – 1)r
n 1
= + r
membres de droite.
3


Tous les termes entre u et u se simplifient. Il ne reste dans le membre de
 n–

u = u + r
n gauche que u . Dans celui de droite, il reste u et n termes tous égaux à r
n 0

u = u + r
n On obtient l’égalité: u = u + nr
n 0

Modèle discret de croissance linéaire

P R O P R I É T É
Lorsque la suite (u ) est arithmétique les points A (n; u ) sont alignés.
n n n

D É M O N S T R AT I O N
En effet, pour tout entier naturel n, le point A (n; u ) appartient à la droite
n n

d’équation y = rx + u puisque u = rn + u d’après la propriété précédente.


0 n 0

y
REMARQUE: Pour une suite arithmetique, on parle de croissance linéaire A
4

A
ou décroissance linéaire. 3

A
2

5
EXEMPLE: Soit (u ) la suite arithmétique de premier terme u = –2 et de A
n 0 1

raison 3, alors pour tout entier naturel n, u =–2+3n =–2+ 3n. Les points
n

0
x
1
A
A (n;u ) sont situés sur la droite d’équation y = 3x – 2.
0
n n

animation Somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique

Somme de n

P R O P R I É T É

n
premiers entiers
n (n + 1) n (n + 1)

naturels Pour tout entier naturel n,  + 2 + 3 + … + n = . On écrit k =



2 2

k =1

D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E

À noter Notons: S =  + 2 + … + n – 2 + n –  + n

On a: S = n + n –  + … + 3 + 2 + .

a est la somme
∑ i

En additionnant les deux égalités membre à membre, on obtient:


i=1

des réels a , a …a ; ainsi: 2S = (n + ) + (n + ) + … + (n + ) + (n + ) + (n + ).


1 2 n

n fois
1 + 2 + … + n = k
∑ n (n + 1)

k =1 Soit 2S = n(n + ) et S =

P R O P R I É T É
La somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique est égale à:

premi er terme + d ern i er terme

nombre de termes ×

76
vidéo 06:02 vidéos 07:38

Déterminer l’expression Calculer la somme des

Déterminer le terme général, les variations générale d’une suite termes d’une suite

7 arithmétique à partir arithmétique (1) (2)


É T I C AP A C

et la somme de termes consécutifs


de la dénition par

récurrence
vidéo 02:55
d’une suite arithmétique

Étudier les variations

Soit (u ) la suite arithmétique de premier terme u = 2 et de raison r = 3.


d’une suite
n 0

arithmétique avec la
1 Déterminer l’expression du terme général u et calculer le huitième terme de cette suite.
n

raison

2 Déterminer le sens de variation de la suite (u ).


n

3 Calculer la somme S = u + u + … + u
0  7

de
Mé tho

Solution commentée Pour calculer la

1 somme de termes
On utilise la formule u = u + nr. On a donc u = 2 + 3n pour tout entier naturel n. Lehuitième
n 0 n

consécutifs d’une suite


terme est le terme de rang 7 et u = 2 + 3 × 7 = 23.
7

arithmétique, on doit

2 La suite (u ) est arithmétique de raison r = 3, donc pour tout entier n, u = u + 3. D’où u ˘ u .


n n+ n n+ n
déterminer le nombre

Donc (u ) est croissante.


n de termes de cette

3 somme.
Le premier terme de la somme S est u et le dernier terme est u . Avec la formule précédente,
0 7

on obtient u = 2 + 3 × 7 = 53. Comme la somme S comporte 8 termes,


7

u + u
0 17 2 + 53
Vor eercces
on a S = 8 × soit S = 8 × = 495.

2 2
74 76

Modéliser un phénomène discret

8
à croissance linéaire par une suite arithmétique
É T I C AP A C

Au 3 décembre 209, Sophia a reçu 75€ d’étrennes, puis chaque année celles-ci augmentent de 8€.

Pour tout entier naturel n, on note a le montant des étrennes reçues le 3décembre de l’année 209 + n
n

1 Donner les valeurs a et a des étrennes en décembre 2020 et 202.


 2

2 Exprimer a en fonction de a puis déterminer l’expression de a en fonction de n


n+ n n

3 Quelle somme totale aura-t-elle reçue le 3 décembre 2034?

4 Sophia a placé sur un compte toutes les étrennes qu’elle a reçues jusqu’au 3 décembre 2034. À partir de l’année

suivante, elle ne reçoit plus d’étrennes et reverse 270 € de ce compte à son frère chaque 3 décembre.

Pour tout entier naturel n, on note b le montant qu’il lui reste sur son compte le 3 décembre de l’année 2034 + n après
n

avoir versé les étrennes à son frère.

a. Déterminer b . Exprimer b en fonction de b puis déterminer l’expression de b en fonction de n


0 n+ n n

b. En quelle année, Sophia aura-t-elle reversé la moitié de ses étrennes à son frère ?

de
Mé tho

Solution commentée
Pour modéliser, il faut

1 a = 75 + 8 = 83; a = a + 8 = 83 + 8 = 9.
traduire les données
 2 

de l’énoncé en langage
2 Puisque chaque année, les étrennes augmentent de 8€, on en déduit que a = a + 8 pour
n+ n

mathématique.

tout entier naturel n. La suite (a ) est donc arithmétique de raison 8 et de premier terme a = 75.
n 0

On a alors a = 75 + 8n pour tout entier naturel n


n

3 Comme 2034 – 209 = 5, la valeur des étrennes en 2034 est a . La somme cherchée est donc
5

S = a + … + a . Il s’agit d’une somme de 6 termes, le premier étant a et le dernier a donc la


0 5 0 5

a + a
0 15 75 + 195

formule est: S = 6 × . Or a = 75 + 8 × 5 = 95, donc S = 6 × = 260.


5

2 2

Le 3 décembre 2034, Sophia aura donc perçu 260 € d’étrennes au total.

4 a.On a b = 260. Puisque chaque année Sophia retire 270 € du compte, on en déduit que
0

b = b – 270 pour tout entier naturel n. La suite (b ) est donc arithmétique de raison –270 et de
n+ n n

premier terme b = 260, on a alors b = 260 – 270n pour tout n [ ℕ


0 n

2 160

b.On détermine n tel que b = . Pour cela on résout : 2 60 – 270n = 080.
n

10 8 0

Cette équation équivaut à –270n = 080 – 260 soit à – 270n = – 080 donc à n = = 4.

270

Vor eercce

Il faudra donc quatre années pour parvenir à un partage équitable, soit le 3 décembre 2038.

85

CHAPITRE 3 Suites numériques 77


Cours

4 Les suites géométriques

Généralités

D É F I N I T I O N
Une suite (u ) est dite géométrique lorsque chaque terme se déduit du précédent en
n

À noter
le multipliant par une constante q, appelée la raison, c’est-à-dire lorsque pour tout entier naturel n,

Une suite (u ) ne s’annulant


n
u = qu
n+ n

pas est géométrique si, et

seulement si, le quotient


Connaissant la raison et le premier terme, cette relation de récurrence permet de calculer tous les

u
n +1
termes d’une suite géométrique.
est indépendant de n

u
n

Si q = 0, tous les termes de la suite sont nuls à partir du rang . On supposera donc que q est non nul.

P R O P R I É T É
Le terme général d’une suite géométrique u de raison q et de premier terme u est
n 0
À noter
n

u = u q .
n 0
Comme pour les suites

arithmétiques on emploie
D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E

le terme de raison, mais on

Si u = 0, tous les termes de la suite (u ) sont nuls. La formule est vérifiée.


notera bien le rôle différent
0 n

joué par ce nombre dans Si u ≠ 0, alors aucun terme de la suite n’est égal à zéro puisque q ≠ 0.
0

chacune de ces catégories


= u × q On écrit la relation de récurrence pour i = 0, i = , … jusqu’à i = n – .
 0

de suites.
= × q Le produit de tous les membres de gauche est égal au produit de tous les
2 

= × q membres de droite.
3 2

À noter … Tous les facteurs entre u et u se simplifient car ils sont différents de 0.
 n–

Quand le premier terme est


u = u × q Dans le membre de gauche, il ne reste que u et dans celui de droite, il ne reste
n

u on utilise la relation u = n

1 n u = u × q que u et n facteurs tous égaux à q. On obtient l’égalité: u = u q


n n 0 n 0
n–1

u q
1

Modèle discret de croissance exponentielle

y
Si la suite (u ) est géométrique de premier terme strictement positif et
n
30

A
de raison q strictement supérieure à , alors les termes de la suite (u )
3
n 25

augmentent très rapidement en fonction de n: on parle de croissance


20

A
exponentielle 15 2

A
10
1
EXEMPLE: Soit (u ) la suite géométrique de premier terme u = 3 et de
n 0
A
5
0
n

raison2, alors pour tout entier naturel n, u = 3 × 2


n
0

x
1 2 3

n 0  2 3 4 5 6

u
n 3 6 2 24 48 96 92

Somme de termes consécutifs d’une suite géométrique

P R O P R I É T É
Soit q un réel quelconque et n un entier naturel.

n
n +1
À noter n +1
1 − q 1 − q
2 n k

Si q ≠ 1, 1 + q + q + … + q = . On écrit q =
Le nombre de termes de ∑
1 − q 1 − q

k=0
cette somme est n + 1:

2 n

Si q = 1, La somme 1 + q + q + … + q est égale à n + 1


c’est l’exposant du réel q

au numérateur.

D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E 2 n 2 n+

On pose S =  + q + q + … + q , d’où qS = q + q + … + q

n +1

1 − q
n+ n+

On obtient alors S – qS =  – q soit ( – q) S =  – q . Si q ≠ ,on a alors S =

1 − q

q = , S =  +  + … +  avec n +  termes égaux à  dans la somme, donc S = n + .

P R O P R I É T É
Soit (u ) une suite géométrique de premier terme u et de raison q, avec q ≠ , alors
n 0

n +1

1 − q

u + u + … u = u
0 1 n 0

1 − q

D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E

n +1

1 − q
2 n 2 n

En effet, u + qu + q u + …… q u = u × ( + q + q + … q ) = u
0 0 0 0 0 0
1 − q

78
Déterminer le terme général, les variations vidéo 05:23 vidéo 07:02

9 Déterminer l’expression Déterminer la


É T I C AP A C

et la somme de termes consécutifs


générale d’une suite variation d’une suite

géométrique à partir géométrique avec la


d’une suite géométrique

de la dénition par raison

Soit (t ) la suite géométrique de premier terme t = 3 et de raison q = 2. récurrence


n 0

1 Exprimer t en fonction de n et calculer le septième terme de cette suite.


n

2 Étudier les variations de la suite (t ).


n

3 a. Calculer la somme S = t + … + t b. Calculer la somme S’ = t + … + t


0 8  5

Con seil

Solution commentée
Attention! Lorsque

n n
1 Pour tout entier naturel n, on a t = t × q = 3 × 2 . Comme le premier terme est le terme de
le premier terme
n 0

rang 0, le septième terme est t = 3 × 2 = 92. a pour indice 0,


6

n+ n+ n
le terme de rang n est
2 Pour tout n [ ℕ, t = 3 × 2 donc t – t = 3 × 2 – 3 × 2
n+ n+ n

le n+1-ième terme.
n n n n

soit t – t = 3 × 2 × 2 – 3 ×2 = 3 × 2 (2 – ) = 3 × 2 donc t – t . 0 donc (t ) est croissante.


n+ n n+ n n

19
19
1 q
1 2

3 a. S = t × = 3 × = 57286.
0

1 q 1 2

b. Le premier terme de la somme S’ est t et le dernier terme est t .


 5

2 4 2 4

Donc S’ = t + t + … + t = t + qt + q t + … + q t = t ( + q + q + … + q ).
 2 5     

15
15
1 q
1 2
Vor eercces
donc S’ = t × = 3 × = 9830.

1 q 1 2
89 91

Modéliser un phénomène discret

10
É T I C AP A C

à croissance exponentielle par une suite géométrique

La population de la commune de Lahaie Fleury augmente de 3% par an et celle de la ville voisine diminue de 6%

par an. En janvier 209, elles comptent toutes les deux 50000 habitants. Pour tout entier naturel n, on note b et c
n n

lespopulations de Lahaie Fleury et de la ville voisine l’année 209 + n. Ainsi b = 50 000 et c = 50000.
0 0

1 Déterminer les populations b et c l’année 2020, puis les populations en 202.


 

2 Exprimer b en fonction de b et c en fonction de c


n+ n n+ n

3 En déduire les expressions de b et c en fonction de n. Comment caractériser leurs variations?


n n

Con seil

Solution commentée
Le calcul des premiers

1  Pour la population de la commune Lahaie Fleury: termes donne la

Le nombre d’habitants b en 2020 est obtenu en augmentant le nombre d’habitants b de 3% méthode permettant
 0

d’établir une relation


donc b = ,03b soit b = ,03 × 50 000 = 54500.
 0 

de récurrence.
Le nombre d’habitants b en 202 est obtenu en augmentant le nombre d’habitants b de 3%
2 

donc b = ,03b soit b = 54 500 × ,03 = 5935.


2  2

 Pour la population de la ville voisine:

Le nombre d’habitants c en 2020 est obtenu en diminuant le nombre d’habitants c de 6%


 0

donc c = 0,94c soit c = 0,94 × 50 000 = 4 000.


 0 

Le nombre d’habitants c en 202 est obtenu en diminuant le nombre d’habitants c de 6%


2 

donc c = 0,94c soit c = 4 000 × 0,94 = 32540.


2  2

2 Chaque année la population de Lahaie Fleury augmente de 3%, on a donc la relation

b =,03b pour tout entier naturel n. La suite (b ) est donc géométrique de premier terme
n+ n n

b =50000 et de raison ,03.


0

Chaque année la population de la ville voisine diminue de 6% donc pour tout entier naturel n,

c = 0,94c . La suite (c ) est donc géométrique de premier terme c = 50 000 et de raison 0,94.
n+ n n 0

3 La formule du terme général d’une suite géométrique permet d’obtenir les expressions

n n

suivantes: b = 50 000 × ,03 et c = 50 000 × 0,94 pour tout entier naturel n.
n n

La suite (b ) est croissante et géométrique, sa croissance est exponentielle.


n

Vor eercce

La suite (c ) est décroissante et géométrique, sa décroissance est exponentielle.


n

96

CHAPITRE 3 Suites numériques 79


ALGO PROG
Utiliser un algorithme pour calculer fichier

11
Python
E U Q I M H T I R O GL A

une somme de termes et un seuil

er

On considère la suite (u ) modélisant le coût d’une assurance vélo au  janvier 209 +n
n

définie par u = 25 et la relation u = 0,8u + 0.


0 n+ n

On admet que le coût de l’assurance augmente, c’est-à-dire que la suite (u ) est croissante.
n
U ← 25

S ← 25
Calcul de sommes de termes d’une suite

Pour i variant de  à N

1 Compléter l’algorithme ci-contre afin que la variable S contienne en fin d’algorithme,

U ← ……

lasomme u + u + … + u
0  n

S ← ……

Recherche de seuil Fin Pour

On admet que la suite (u ) a pour limite 50 lorsque n tend vers +`


n

n ← 0

2 Compléter l’algorithme ci-contre pour qu’à la fin de l’algorithme, la variable n contienne

U ← 25

l’indice du premier terme de la suite (u ) strictement supérieur à 40, c’est-à-dire le rang de


n
……………

l’année à partir de laquelle l’assurance dépassera 40€

n ← n + 

3 a. Programmer l’algorithme précédent en Python et déterminer la valeur cherchée.


U ← 0,8 U + 0

b. Interpréter ce résultat.
Fin ……

Solution commentée
de
Mé tho

Pour calculer la somme


Calcul de sommes de termes d’une suite

des termes d’une suite

1 Au début de l’algorithme, les variables U et S contiennent la valeur de u


0
avec un algorithme,

Pour que la variable S contienne la somme u + u + … + u , on doit calculer le terme u puis


0  N 
à chaque étape de la

l’ajouter à S, calculer le terme u puis l’ajouter à S, etc…


2 boucle, on calcule un

La première instruction que l’on complète devient U ← 0,8*U + 0. Cette instruction permet de
terme et on l’ajoute à

calculer un terme de la suite à partir du précédent et de le placer dans la variable U la somme des termes

La seconde instruction que l’on complète devient S ← S + U. Cette instruction permet d’ajouter à S précédents.

le terme que l’on vient de placer dans la variable U

À la fin de la première itération S contient u + u , à la fin de la deuxième itération S contient


0 

u +u + u , …à la fin de la N itération, S contient u + u + … + u


0  2 0  N

de
Mé tho

Recherche de seuil

Pour programmer la

2 Les instructions de l’algorithme permettent le calcul d’un terme de la recherche d’un seuil,

n ← 0

on utilise la boucle
suite et de son rang.

U ← 25
Tant que
Ces instructions doivent être exécutées tant que le terme n’est pas

Tant que U < 40

strictement supérieur à 40, c’est-à-dire tant que le terme est inférieur ou

n ← n + 

égal à 40. On utilise donc une boucle Tant que dont le test est «U < 40».

U ← 0,8 U + 0

L’algorithme complété est ci-contre:

Fin Tant que

3 a. On programme une fonction sans paramètre, qui retourne la valeur de l’entier n

On obtient n = 5.

b. L’assurance coûtera, pour la première fois, plus de 40 €

l’année 209+5, c’est-à-dire en 2024.

Vor eercces

67 73

80
TABLEUR fichier
Calcul de termes d’une suite avec un tableur

12 Tableur
É T I C AP A C

⎧u = 1
0

On considère la suite (u ) définie par


n
⎨ vidéo 05:22
2

u = − 0 , 03u − 0, 4u + 7
⎩ n +1 n n
Représenter

1 À l’aide d’un tableur, construire une table de valeurs donnant les termes u à u
graphiquement une
0 9

suite (nuage de points)

2 Représenter les dix premiers termes de cette suite.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour obtenir la liste des

1 Calcul des termes

termes d’une suite, on

Dans la colonne A, on fait afficher les valeurs de l’indice n et dans la colonne B

saisit le premier terme

onfait afficher les termes de la suite (u ).


n dans une cellule, puis

Dans la cellule B2, on saisit la valeur du premier terme u , c’est-à-dire .


on calcule le terme
0

Dans la cellule A2, on saisit l’indice du premier termec’est-à-dire 0. suivant dans la cellule

Dansla cellule B3 =–0,03*B2^2–0,4*B2+7


située au-dessous à

l’aide d’une formule


Dans la cellule A3 =A2+1

que l’on recopie vers


On sélectionne la plage de cellulesA3:B3puis on recopie vers le bas jusqu’à la ligne .

le bas.

2 Représentation graphique

Excel

Sélectionner la plage de cellules A1:B11.

Dans Insertion Graphique , choisir Nuage de points

puis avec marqueurs uniquement .

OpenOffice

On sélectionne la plage de cellules A1:B11

On clique sur Diagramme , choisir XY , points seuls .

Vor eercce

79

ALGO fichier
Utiliser un algorithmepour calculer une factorielle

13 Python
E U Q I M H T I R O GL A

On s’intéresse au classement à l’arrivée d’une course à laquelle participent six athlètes.

1 Quel est le nombre de classements possibles de ces six athlètes sans ex-aequo?

Ce nombre est appelé factorielle 6. Plus généralement, la factorielle d’un entier naturel n non nul

est le produit des nombres entiers strictement positifs inférieurs ou égaux àn.

On la note n! qui se lit «factorielle den», «factorielle n» ou «n factorielle». Par convention 0 ! = .

Soit (u ) la suite telle que, pour tout entier naturel n non nul, u = n!.
n n

2 Donner une expression explicite de (u ) pour tout entier naturel n non nul.
n

3 Exprimer u en fonction de u . En déduire une définition par récurrence de la suite (u ).


n+ n n

4 Écrire un programme Python calculant n!. Quelle est la valeur retournée pour n = 20?

Con seil

Solution commentée
Pour exprimer u
n+1

1 Pour la première place, on a 6 choix possibles. Une fois que la première place est attribuée, on en fonction de u on
n

peut commencer par


n’a plus que 5 choix possibles pour la deuxième place, puis 4 choix possibles pour la troisième place,

calculer les premiers


etc …, donc on a 6 × 5 × 4 × 3 × 2 ×  choix possibles, c’est-à-dire 720 classements possibles.

termes de la suite (u ).
2 n
En généralisant le calcul de la question précédente à n athlètes pour n un entier naturel non nul

on obtient: u = n × (n – ) × … × 3 × 2 × .
n

3 Soit n un entier naturel non nul, u = (n + ) × n × (n – ) × … × 3 × 2 × .


n+

Donc u = (n + ) × (n × (n – ) × … × 3 × 2 × ) = (n + ) × u
n+ n

⎧u = 1
0

On peut définir (u ) par récurrence avec


n

u = (n + 1) × u
⎩ n +1 n

À l’aide du programme, on obtient:

20 ! = 2 432 902 008 76 640 000.

CHAPITRE 3 Suites numériques 81


ALGO fichier
Lister les premiers termes de la suite de Syracuse

14 Python
E U Q I M H T I R O GL A

On considère la suite (u ) définie de la manière suivante:


n

Le premier terme u de la suite est un entier positif.


Pour calculer le terme de rang n +  à partir du terme de rang n,

–Si u est pair: u = u


n n+ n
2

–Si u est impair: u = 3u + 


n n+ n

1 Compléter la fonction Python ci-contre, de paramètres n et u, pour qu’elle retourne la

liste des n premiers termes de la suite (u ) pour une valeur de u saisie dans la variable u
n 

2 Donner la liste des six premiers termes lorsque u =  et des dix premiers termes lorsque u = 5.
 

Que peut-on conjecturer?

3 Modifier la fonction Python pour retourner l’indice du premier terme égal à .

de
Mé tho

Solution commentée
Pour ajouter un

1 u%2 désigne le reste de la division euclidienne de u par 2, ce reste est nul lorsque u est pair.
élément u dans une

On complète la ligne 4 en u%2==0, ainsi si u est pair, on affecte à u la moitié de sa précédente valeur. liste L, on utilise

Si u n’est pas pair, la nouvelle valeur de u est 3 × u +  donc la ligne 7 devient u=3*u+1 l’instruction

On place ensuite le terme calculé dans la liste: la ligne 8 devient L=L+[u] L ← L +[u] ou

L.append(u)

2 Pour u =  et n = 6, on obtientla liste [; 4; 2; ; 4; 2] et pour u = 5 et n = 0, on obtient la
 

liste [5; 6; 8; 4; 2; ; 4; 2; ; 4]. Les deux listes atteignent la séquence 4-2- et répètent ce motif.

En testant avec d’autre valeurs de u , on conjecture que cela est vrai quelle que soit la valeur de u
LE SAVIEZ-VOUS
 

Cette suite tient son nom


3 On crée une variable i donnant l’indice du terme contenu dans la

de l’université américaine

variable u: cette variable est initialisée à .


de Syracuse. On n’a jamais

La boucle for de la fonction précédente est remplacée par une boucle démontré la conjecture ni trouvé

de contre-exemples.
while qui permet de poursuivre le calcul des termes tant que le terme

n’est pas égal à . La variable i est incrémentée de  à chaque étape

de la boucle et sa valeur est retournée en sortie de boucle.

fichier
ALGO
Lister les premiers termes de la suite de Fibonacci

15 Python
E U Q I M H T I R O GL A

On doit à Fibonacci, mathématicien italien du XIII siècle le problème suivant.

«Un homme met un couple de lapins dans un lieu clos. Combien de couples

obtient-on en un an si chaque couple engendre tous les mois un nouveau couple

à compter du troisième mois de son existence?»

On considère la suite (u ) définie pour tout entier naturel n comme le nombre de


n

couples présents le n-ième mois. On pose u = 0 et on a donc u =  et pour tout


0 

entier naturel n, u = u + u
n+2 n+ n

1 Compléter la fonction Python ci-contre pour retourner la liste des termes de la suite de u à u .
0 n

2 Déterminer à l’aide de ce programme u . Interpréter dans le contexte du problème posé par Fibonacci.
2

de
Mé tho

Solution commentée
Pour échanger les

1 À chaque étape de la boucle, la variable a doit prendre la valeur de la variable b et b doit


valeurs de deux

prendre comme valeur la somme des valeurs de a et b de l’étape précédente. Avant d’affecter à la variables, on utilise une

variable a sa nouvelle valeur, on conserve sa valeur dans la variable c: c=a (ligne4). On affecte à la troisième variable.

variable a sa nouvelle valeur: a=b (ligne 5) et à b sa nouvelle valeur: b=c+b (ligne 6).

2 Pour n = 2, la fonction renvoie la liste [0, , , 2, 3, 5, 8, 3, 2, 34, 55, 89, 44]. Donc u = 44. Il
2

y aura 44 couples de lapins au bout d’un an. La croissance de (u ) est très rapide.
n

Cette suite est liée au «nombre d’or».

82
Logiciels

Calculatrice et études de suites

⎧u = 2
0

On considère la suite (u ) définie par


n

u = − 3u + 7
⎩ n +1 n

On veut afficher, à l’aide de la calculatrice, les termes u à u


0 5

Calculatrice TEXAS INSTRUMENT vidéos (1) (2) 06:54

1 Appuyer sur la touche mode pour accéder à l’écran. 2 Appuyer sur la touche f (x) et compléter l’écran.

u est obtenu en utilisant successivement les touches :


n–

À la cinquième ligne, sélectionner le mode SUITE. Appuyer 2nde 7 ( X, T, θ, n 1 )

sur entrer
nMin est l’indice du premier terme.

u(0) est la valeur du premier terme.

3 Choisir l’instruction déf table (touches 2nde fenêtre ) 4 Choisir l’instruction table 2nde graphe ) pour

pour accéder à l’écran CONFIG TABLE puis le compléter. obtenir le tableau des valeurs des premiers termes de (u ).
n

Calculatrice CASIO vidéos (1) (2) 05:05

1 Sélectionner le mode Récurrence. 2 Renseigner l’écran comme ci-dessous : a est obtenu en


n

F4
Si l’écran obtenu ne permet pas d’exprimer a en fonction appuyant sur la touche pour sélectionner n a …, puis
n+ n

F3 F2 EXE
de a , appuyer sur pour sélectionner le « Type » de suite, sur la touche
n

F2
pour sélectionner a .
n+

3 Accéder au menu

4 Appuyer sur la
SET en appuyant sur

touche EXIT puis


F5
la touche puis

F6
pour obtenir le
renseigner les indices

tableau des valeurs


des premier et dernier

des termes de (u ) :
termes calculés ainsi n

que la valeur du premier terme. Appuyer sur EXE

Calculatrice NUMWORKS

voir page 358

CHAPITRE 3 Suites numériques 83


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Revoir les bases 17 30 37

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Rituels de calcul

Pour les exercices 1 à 5, effectuer les calculs suivants sans


6 Factoriser.

calculatrice. Lorsque le résultat n’est pas entier, il sera 3

a. (5x – 3)(3x – 4) + 9x(3x – 4) b.8x + 4x

donné sous forme d’une fraction irréductible.


2 2

c. (x + 3) – 2x(x + 3) d.6x – 6x + 4

2
1 a. 3 + 7 × 2 b. 5 – (–3) × 2 7 Développer.

a. (x – 2 )(x + 2) b. (2x – )(2x + )

2 a. 9 × 7 – 2 × 6 b. 3 × 5 – (20 – 36)

8 Résoudre les équations suivantes.

4 25 16 35

3 a. × b. × 4 2

a. 3x = 0 b. 3 + x = 0 c. x =  d. x + 5 = 0
5 8 45 8

7 3

9 Réproduire et compléter le tableau suivant.


3

5 +

4 4
4 a. 5 − b. Prix de Pourcentage Variation Prix Coefficient

5 3

5 − départ d’évolution absolue final multiplicateur

200 +20 %

2 3 1 2
5 a. ÷ b. 1 − × –30 % –30 70

7 5 4 5

50 5

1 2 1 2

c. 1 − × d. 1 − ÷
( ) ( ) 50 ,5
4 5 4 5

Calcul mental : exercices 1 et 2

17 Soit (z ) la suite définie sur ℕ par son premier terme


n

Détermner des termes d’une sute

z =5 et la relation z = 2z – 3 pour tout entier naturel n


0 n+ n

➜ Questions flash
a. Écrire la relation pour n = 0, en déduire z = 7.

b. Écrire la relation pour n =  et en déduire la valeur de z


2
ORAL
10 Les dix premiers termes d’une suite (v ) sont
n

c. Procéder de façon analogue pour calculer z


3
3; 6; 8; ; 4; 6; 4; 3,5; 7; –4. Le premier terme est v

a. Précisez les valeurs de v et de v


4 9

18 On réalise la construction de motifs ci-dessous.

b. Quels sont ceux qui sont égaux à 6?

o o o

Motif n 1 Motif n 2 Motif n 3


11 La suite (w ) est telle que w = 3 et chaque terme est
n 0

le carré du précédent. Déterminer w puis w


 2

12 Le premier terme d’une suite (u ) est u .


n 0

e e

Quel est l’indice du 3 terme? et du 5 ?

13 a.Écrire les cinq premiers termes de la suite des entiers

naturels non nuls multiples de 3.

On poursuit ainsi les motifs suivants. Pour tout nombre entier

b. Quelle est la valeur du septième terme de cette suite?

naturel n > , on note C le nombre de carrés du motif numéro n


n

a. Déterminer C , C et C
14 Soit (t ) la suite définie par son premier terme t = –3 et  2 3

n 0

b. Exprimer C à l’aide de C
telle qu’en multipliant un terme par 4 et en lui ajoutant 5 on 4 3

obtienne le terme suivant. c. Exprimer C à l’aide de C


5 4

a. Déterminer t et t
 2

TABLEUR
19 QCM Choisir la bonne réponse.
b. Exprimer t à l’aide de t
3 2

Soit (u ) la suite définie par son premier terme u =  et la


n 0

15 relation u = –2u +  pour tout entier naturel n.


Soit (u ) la suite définie, pour tout entier naturel n, par
n+ n
n

1
On utilise un tableur pour calculer des termes de cette suite
u = . Calculer les termes d’indices 3, 4 et 8.
n

3
dans la colonne B. Pour compléter la colonne B, on peut saisir

3
dans la cellule B3 par recopie vers le bas :
16 Soit (u ) la suite définie sur ℕ par u = n
n n

–2*B2+1 = –2*B$2+1 = –2*$B2+1 = –2*A3+1


Déterminer u , u , u et u a. b. c. d.
0  2 5

84
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

20 ALGO
Comprendre un algorithme 27 Soit (u ) la suite arithmétique de premier terme u = 5
n 0

Le premier terme d’une suite étant et de raison 3.

Pour i variant de  à N

saisi dans la variable A, l’algorithme


1. Déterminer u , u et u
 2 3
⏐A ← 5 × A – 3

ci-contre permet de calculer le

2. Expliquer pourquoi pour tout entier naturel n, u = 5 + 3n


Fin Pour n

terme de rang N de cette suite.

puis déterminer u
7

1. On entre A = 2 et N = 3. Exécuter l’algorithme «pas à pas».

Quel terme de la suite a-t-on obtenu? Combien vaut-il?


28 Soit (v ) la suite arithmétique de premier terme v = 2 et
n 

2. Quelle valeur de N faut-il saisir pour obtenir le 7 termede


de raison –2.

la suite?

1. Déterminer v , v et v
2 3 4

2. Expliquer pourquoi pour tout entier naturel n non nul,

v =4 – 2n puis déterminer v


n 8

Algorthmes – Lmtes

29 Soit (v ) la suite définie par v = –7 et la relation v = v –3


n 0 n+ n
➜ Question flash

pour tout entier naturel n. (v ) est-elle une suite arithmétique.


n

Donner sa raison.
ALGO
21 Comprendre un algorithme

1. Faire fonctionner «à lamain»

U ← 
30 Soit (w ) une suite arithmétique telle que w = 5 et w =8.
n 3 4
l’algorithme ci-contre pour

L ← [U]

1. Déterminer la raison de cette suite.


N =4.

Pour i variant de  à N

2. Quelle doit être la valeur de N


2. Calculer w , w et w
2  0
U ← –2U + 5

pour obtenir la liste des dix pre-

L ← L + [U]

miers termes de la suite définie 31 Calculer la somme S =  + 2 + 3 + … + 99.

Fin Pour

par cet algorithme?

22 On considère une table de valeurs des suites suivantes.

Conjecturer leur limite.

Sutes géométrques
1

a. Pour tout entier naturel n > , u =  –


n
2

n
➜ Questions flash

n  0 00 000 0000

32 Soit (v ) la suite géométrique de premier terme 6 et


n

u 0 0,99 0,9999 0,999999 0,99999999


de raison 0,25. Déterminer le deuxième terme de la suite (v ).
n
n

b. Pour tout entier naturel n, u = n


n 33 QCM Choisir la bonne réponse.

n  0 00 000 Soit (v ) la suite géométrique de premier terme v = 3


n 0

etderaison q = 5. Pour tout entier naturel n:


u  0 000 00000000 000000000000
n

n n

a. v = 3 + 5n b. v = 3 + 5 c. v = 3 × 5
n n n

CALC
23 Soit (v ) la suite définie sur ℕ par 2 

n
34 Calculer S =  + 5 + 5 + … + 5

v = n –6n+55.
n

a. À l’aide de la calculatrice, observer les termes v pour des 35 Soit (w ) la suite géométrique de premier terme w = 2
n n 0

grandes valeurs de n et de raison 5.

a. Déterminer w , w et w
b. Quelle conjecture peut-on faire sur la limite de (v )?
 2 3
n

b. Expliquer pourquoi pour tout entier naturel n, w = 2 × 5


n

36 Soit (t ) la suite géométrique de premier terme t = 6


n 

Sutes arthmétques
etde raison –3.

a. Déterminer t , t et t
➜ Questions flash 2 3 4

b. Justifier que pour tout entier n > , t = 6 × (–3)


n

24 Soit (u ) la suite arithmétique de premier terme 2 et


n

de raison 5. 37 Soit (u ) une suite géométrique telle que u = 6 et


n 4

Déterminer le deuxième terme de la suite (u ). u = 2. Déterminer la raison de (u ).


n 5 n

25 QCM Choisir la bonne réponse.

38 Soit (v ) telle que pour tout entier naturel n, v ≠ 0 et


n n

Soit (u ) la suite arithmétique de premier terme u = –2 et


n 0
v
n +1

de raison r = 9. Pour tout entier naturel n: = 5. (v ) est-elle une suite géométrique?
n
v
n

a. u = –2 + 9n b. u = 9 –2n c. u = u + 9
n n n 0

2 12

1 1 1
39 Calculer S =  + + + … +
26 Déterminer la somme S =  + 2 + … + 0.
( ) ( )
3 3 3

CHAPITRE 3 Suites numériques 85


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 43 51 69 76 83 91

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

46 On considère la suite de motifs ci-dessous dans laquelle

Défnton et modes de génératon d’une sute


on rajoute un point à chaque étape. Pour tout entier naturel

n non nul, on appelle u le nombre de segments tracés sur le


n

40 On considère (u ) la suite des multiples de 5.


n n-ième motif.

Définir pour tout entier naturel n > , u :


n

a. en fonction de n;

b. par récurrence en fonction de u


n–

Capacité 1, p. 73

er e e e

1 motif 2 motif 3 motif 4 motif

41 Soit une suite (u ) définie de la manière suivante: pour


n 1. Donner les valeurs de u , u , u et u .
 2 3 4

tout entier naturel n, le terme d’indice n est égal au carré de

2. Exprimer pour tout entier naturel n non nul, u en fonction


n+

son rang auquel on soustrait 3.

de u
n

Donner l’expression de u en fonction de n


n

Capacité 3, p. 73

42 Soit (w ) la suite définie pour tout entier naturel n telle


n

47 On considère un triangle équi-


que w = –4 et chaque terme se déduit du précédent en le
0

latéral de côté . On joint les milieux


multipliant par 3 et en lui ajoutant .

des côtés de ce triangle pour obtenir


1. Vérifier que w est égal à –.

un nouveau triangle puis on réitère

2. Calculer w
2

ce processus.

3. Donner la relation entre w et w pour tout entier natureln


n+ n
Pour tout entier naturel n non nul,

on appelle p le périmètre du n-ième


n

43 Chaque mois Adam


triangle.

qui anime une chaîne

1. Reproduire la figure en itérant le processus sur trois étapes.

Youtube perd simulta-

2. a.Montrer que le triangle obtenu à l’étape n est une réduc-

nément un quart de ses

tion du triangle de l’étape précédente.

abonnés et en gagne

b.Combien vaut le coefficient de réduction?

400 nouveaux. Pour tout

3. Exprimer p en fonction de p
n+ n
entier naturel n non nul,

on appelle (a ) le nombre
n

d’abonnés le n-ième mois. 48 On construit une suite de carrés: le premier carré a pour

Exprimer le nombre a d’abonnés le n + -ième mois en côté une unité, le deuxième carré a pour côté deux unités, …,
n+

fonction du nombre a d’abonnés le mois précédent. le n-ième carré a pour côté n unités. On prend pour unité d’aire,
n

l’aire du carré de côté une unité.

44 On considère l’expérience aléatoire consistant à lancer

plusieurs fois un dé cubique dont les faces sont numérotées

de  à 6 et à noter la liste des nombres obtenus.

1. Combien y a-t-il d’issues possibles si on lance deux fois le dé?

2. Combien y a-t-il d’issues possibles si on lance trois fois le dé?

1 unité

3. On appelle v le nombre d’issues possibles pour n lancers


n

successifs du dé.

Pour tout naturel n non nul, on note a l’aire du n-ième carré.


a. Donner les valeurs de v , v et v n
 2 3

b. Exprimer v en fonction de n 1. Donner a , a , a et a


 2 3 4
n

2. Déterminer l’expression de a en fonction de n


Capacité 2, p. 73
n

3. Calculer la valeur de a


45 On place 5 000 € sur un livret d’épargne rémunéré à

2 % d’intérêts composés. On suppose que l’on retire 400 €


49 Sur une droite graduée, le point A a pour abscisse 0, le
0

chaque début d’année à partir de la deuxième année.


point A a pour abscisse . Le point A est le milieu de [A A ],
 2 0 

1. Calculer le capital au bout d’un an après le retrait de 400€


A est le milieu du segment joignant A et A .
3  2

2. On appelle v le capital présent au bout de la n-ième année On itère le procédé et pour tout entier n supérieur ou égal à 2,
n

après le retrait de 400 €. Exprimer v en fonction de v A est le milieu du segment joignant A et A .


n+ n n n–2 n–

86
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

Pour tout entier naturel n, on note x l’abscisse du point A .


TABLEUR
n n 57 QCM Choisir la bonne réponse.

A A A A A
0 2 4 3 1 Soit (u ) et (v ) les suites définies sur ℕ par
n n

⎧v = 1
0 0, 25 0, 5 0,75 1

u = 2n +  et .
n

v = 2v + 1
⎩ n +1 n
Donner les deux premiers termes de la suite (x ) et la relation
n

de récurrence liant x , x et x
On utilise un tableur pour calculer des
n n– n–2

termes des deux suites.

1. Parmi les formules suivantes choisir celle qui, inscrite dans la

cellule B3, permet de compléter la colonne Bpar recopie vers

le bas:

Calcul de termes – Lmte

=2*B2+1 =2*$B2+1 =2*$A3+1 =2*A3+1


a. b. c. d.

2. Parmi les formules suivantes choisir celle qui, inscrite dans


50 On considère les suites (u ) et (v ) définies sur ℕ par:
n n

la cellule C3, permet de compléter la colonne C«par recopie

⎧v = 1
0

u =3n – 2 et . vers le bas»:


n

v = 3v − 2
⎩ n +1 n

=2*C2+1 =2*C$2+1 =2*$C2+1 =2*A3+1


a. b. c. d.

Pour chacune de ces suites :

a. calculer les trois premiers termes;

58 QCM Choisir la bonne réponse.


b. calculer le cinquième terme.

On donne la suite (u ) définie pour tout entier naturel n par


Capacité 4, p. 75
n

u = 2 et la relation u = 2u + 2
0 n+ n

51 On considère les suites (u ) et (v ) définies sur ℕ par:


1. u est égal à:
n n

⎧v = 0
0
2
a. 22 b.2 c. 10
u =2n –  et .
n

2

v = 2v − 1
⎩ n +1 n
2. u est égal à:
2

Pour chacune de ces suites:

a. 22 b.2 c. 10
a. calculer les trois premiers termes;

b. calculer le cinquième terme.

ALGO
59 Compléter un algorithme

52 Étudier le sens de variation de chacune des suites suivantes.


On considère la suite (u ) de premier terme u = 5 et telle que
n 0

n
2
1. u est définie sur ℕ par u = 9n + (–3) u = 7u – 5 pour tout entier naturel n
n
n+ n

⎧t = 2 Compléter le programme ci-dessous afin que la fonction


⎪ 0

2. t est définie sur ℕ par


⎨ 2
somme_U retourne la somme u + … + u
0 00

t = t (n + 3)
⎩ n +1 n

53 Pour chacune des suites ci-dessous, déterminer le sens

de variation en calculant la différence u – u


n+ n

1. (u ) est définie sur ℕ par u = 2n – n + .


n n

2. (u ) est définie sur ℕ par u =


n n n +1

3. (u ) est définie sur ℕ par u = 1 et u = u + 2n + 3


n 0 n +1 n

4. (u ) est définie sur ℕ par u = 2 et u = u − u + 3


0 n +1 n n LOGIQUE
n 60 Soit (u ) une suite définie sur ℕ
n

1. La proposition suivante est-elle vraie?

54 Pour chacune des suites u ci-dessous, déterminer les

«Si les trois premiers termes d’une suite (u ) sont strictement


n
variations de la fonction f telle que u = f (n) et en déduire les
n

positifs, alors u . 0 pour tout entier naturel n.»


n
variations de u

2. Écrire la réciproque de la proposition précédente. Est-elle


2

1. u = 3n – 4 2. u = –2n + 
n n

vraie?

55 La suite (u ) est définie par u = 2 et par une relation de


n 0

récurrence donnant u en fonction de u . Pour chacune des


n+ n Pour les exercices61 et 62, indiquer si les affirmations sont

suites suivantes, calculer u , u , u


 2 3 vraies ou fausses, puis justifier.

1. u = 3u – 2 2. u =  – u
n+ n n+ n

61 Quelle que soit la suite (u ), pour tout entier naturel n,


n

u est un entier.
56 Pour chacune des suites données, calculer les termes u ,
n
0

u , u et u
 2 00

62 Il existe une suite (u ) telle que, pour tout entier naturel


n + 5
2 n
n
a. u = n – n + 9 b. u = c. u = (–) + 
n n n
2

n + 1 n, u est un entier.
n

CHAPITRE 3 Suites numériques 87


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 43 51 69 76 83 91

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

ALGO 69 On considère la suite (v ) définie pour tout entier naturel n,


63 Comprendreunalgorithme
n

La suite (u ) est définie par son pre- parv = n – .


n
n
2
U ← 3

mier terme u = 3 et l’algorithme Déterminer le plus petit entier p tel que v . 300.
0
p

L ← [U]

suivant permettant de créer la liste

Pour i variant de  à n

des termes de la suite de u àu


70 On considère la suite (w ) définie pour tout entier natureln,
0 n
n
U ← 2 × U – 

2
1. Déterminer ce que contient la par w = –n + 2n + 3.
n
L ← L + [U]

variable L en fin d’algorithme pour Déterminer le plus petit entier p tel que w , 0.
p
Fin Pour

n = 5.

2. Exprimer u en fonction de u pour tout entier naturel n 71 On considère la suite (c ) définie pour tout entier natureln,
n+ n n

par c = n + . Déterminer le plus petit entier p tel que c . 28.


Capacité 5, p. 75
n p

ALGO
64 Comprendreunalgorithme LOGIQUE
72 Vrai ou Faux?

On considère la suite (u ) définie par


Indiquer si l’affirmation est vraie ou fausse, puis justifier.
n

U ← 3

u = 3 et l’algorithme ci-contre per-


0 On considère une suite (u ) telle que le plus petit indice vérifiant
n
L ← [U]

mettant de créer la liste des termes


u > 03 est 24. Alors pour n > 24, on a u > 03.
n n
Pour i variant de  à n

de la suite de u à u . On considère
0 n

U ← f (U)
2

f (x) = x + 1
ALGO PROG
73 Compléter puis programmer
L ← L + [U]

1. Déterminer ce que contient la


un algorithme
Fin Pour

variable L en fin d’algorithme pour


Soit (v ) la suite définie par v = 4
n 0

V ← 4
n = 4. 1

et v = v +
n+ n
S ← 4
v
2. Exprimer u en fonction de u pour tout entier naturel n n
n+ n

Pour i variant de  à …
1. Compléter l’algorithme ci-contre

V ← ………
pour que la variable S contienne
ALGO PROG
65 Programmer un algorithme

S ← ………
la somme v + … + v en fin
0 N
On considère la suite (u ) définie pour tout entier naturel n par:
n

Fin Pour
2
d’algorithme.
u = u –  et u = –2.
n+ n 0

2. Écrire une fonction Python de


1. Écrire une fonction Python de paramètre n qui retourne la

paramètre N qui retourne la somme v + … + v


liste des n premiers termes de la suite (u ). 0 N

2. Émettre une conjecture sur la limite de la suite (u ).


n

Capacité 6, p. 75

Sutes arthmétques

PROG
66 Programmer un algorithme
74 Soit (u ) une suite arithmétique de premier terme u =3
n 0

On considère la suite (v ) définie pour tout entier naturel n par :


n et de raison r = 2.

v
n

v = et v = 2. 1. Exprimer u en fonction de n puis calculer le septième terme


n+ 0 n
2

1 + v
n
de cette suite.

1. Écrire une fonction Python de paramètre n qui retourne la


2. Étudier les variations de (u ).
n

liste des n premiers termes de la suite (v ).


3. Calculer la somme S = u + u + … + u
n
0  0

2. Émettre une conjecture concernant la limite de la suite ( v ). Capacité 7, p. 77

75 Soit (u ) une suite arithmétique de premier terme u =3


n 0

ALGO
67 Compléter un algorithme
et de raison r = –5.

Soit (u ) la suite définie par u = 5


n 0
1. Exprimer u en fonction de n puis calculer le quinzième
n

et la relation u =3u +7 pour tout


n+ n
terme de cette suite.

entier naturel n.

2. Étudier les variations de (u ).


n

Compléter la fonction Python ci-

3. Calculer la somme S = u + u + … + u
0  2

contre afin qu’elle retourne le plus

petit entier p tel que u . 000.


p
76 Soit (w ) une suite arithmétique de premier terme w =5
n 

et de raison r = –2.

68 On considère la suite (u ) définie pour tout entier natureln


n
1. Exprimer w en fonction de n puis calculer le dixième terme
n
3 2

par u = n – 3n + 3n.
n
de cette suite.

1. Déterminer les cinq premiers termes de lasuite.


2. Étudier les variations de (u ).
n

2. Représenter ces termes dans un repère (O; i, j ). 3. Calculer la somme S = w + w + … + w


 2 3

88
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

er
77 Les suites ci-dessous sont définies sur ℕ. Pour chacune 84 On veut creuser un puits. Le  mètre coûte 00 €, le

e e
d’elles, préciser s’il s’agit d’une suite arithmétique et indiquer 2  mètre 20 €, le 3 mètre 40 € et ainsi de suite, en aug-

sa raison le cas échéant. Pour tout entier naturel n: mentant de 20 € à chaque mètre. On note un le prix du n-ième

mètre creusé.
⎧u = u − 5
⎧u = u + n
n +1 n
n +1 n

a. ⎨ b.

u = −1 1. Quelle est la nature de la suite (u ) ?


u = 2
n
⎩ 0
⎩ 0

2 2. a. Calculer la somme u + u + … + u
c. u = –5n + 3 d. u = n – 2n +   2 30
n n

b. En déduire le coût d’un puits de 30 mètres de profondeur.

78 QCM Choisir la bonne réponse. 3. On dispose d’un budget de 33 000 €

Soit (u ) une suite arithmétique de premier terme u , de raisonr Quelle profondeur maximale du puits peut-on creuser ?
n 0

et S = u + u + … + u
n 0  n

M AT H S & SVT

A B C

85 La croissance du fœtus

1.Si u = 2 et r = 3 alors u = 7 u = 2 u = 4
0 4 4 4

est surveillée par échographie.

2.Si u = –5 et u = 2 alors r = 7 r = –3 r = –7
 2
Quand il est trop grand pour

3.Si u = 2 et u = 5 alors u = 7 u = 8 u = 9 être visualisé complètement,


4 5 6 6 6

on mesure le diamètre
4.Si u = 3 et r = – alors S = 5 S = 3 S = 0
0 5 5 5

bipariétal (l’écartement entre

les deux os qui se trouvent de chaque côté de la face).

TABLEUR
79 On considère la e

On admet qu’à partir de la  semaine, le diamètre bipariétal

suite arithmétique (u ) de premier


n augmente chaque semaine de 2 mm et qu’il vaut 24 mm

terme u = 2 et de raison 7. On a créé e


0 à la fin de la  semaine. On note u sa valeur, exprimée
n

la feuille de calcul ci-contre. La valeur


en mm, à la fin de la (n + )-ième semaine de grossesse.

de u est entrée dans la cellule B2


0
1. Donner u . Calculer u , u et u
0  2 3

1. Quelle formule, destinée à être


2. Exprimer u en fonction de u . En déduire l’expression
n+ n

recopiée vers le bas, peut-on saisir


de u en fonction de n
n

dans la cellule B3 afin d’obtenir les

3. Au bout de combien de semaines, le diamètre bipariétal

termes de la suite (u ) dans la colonne B?


n
dépassera-t-il 5 cm?

2. La valeur de u est entrée dans la cellule C2


0

Capacité 8, p. 77

Quelle formule, destinée à être recopiée vers le bas, peut-on

saisir dans la cellule C3 pour obtenir la somme u + … + u


86 CHERCHER R A IS ONNER
0 n

pour chaque valeur den?


Les figures ci-dessous décrivent la construction des premiers

Capacité 12, p. 81 « nombres triangulaires » T


n

Étape nº 1 Étape nº 2 Étape nº 3 Étape nº 4

80 Une question ouverte

Déterminer 9 nombres impairs consécutifs sachant que leur

somme est 53.

Piste ➜ Voir p.372

 point 3 points 6 points 0 points

T =  T = 3 T = 6 T = 0
 2 3 4

Pour les exercices81 et 82, indiquer si les affirmations sont

Ainsi T est le quatrième nombre triangulaire et vaut 0. Pour tout


4

vraies ou fausses, puis justifier.

entier naturel n non nul, on note T le nombre de points situés


n

soit à l’intérieur soit au bord du triangle obtenu à la n-ièmeétape.


81 La somme des 5 premiers entiers naturels non nuls est

240. 1. Donner la valeur de T et de T


5 6

2. a. Construire les triangles des étapes n° 5 et 6.


82 Si (u ) est une suite arithmétique de premier terme u =3
n 0

b.Justifier l’égalité 2 × T − 6 = 36.


et de raison r = 0,6, alors u > 000 pour n > 603. 6

c. Sans faire la figure, justifier l’égalité 2 × T − 20 = 20


20

83 Soit (u ) la suite arithmétique telle que u = –2 et u = 5. d. Justifier que, pour tout n entier naturel non nul, on a :
n 0 

n (n + 1)

1. Déterminer le treizième terme de la suite.


T =
n

2. Exprimer u en fonction de n pour tout entier naturel n


n

3. Autre méthode: on appelle (u ) la suite définie pour tout


n

3. À partir de quel rang les termes u sont-ils supérieurs à 000?


n entier naturel non nul par le nombre de points qu’on ajoute à

4. Pour quelles valeurs de n le terme u est-il compris entre


la figure à l’étape n
n

500 et 000?
a. Donner u , u et u
 2 3

CHAPITRE 3 Suites numériques 89


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 43 51 69 76 83 91

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

b. Exprimer u en fonction de u .
92 Soit (w ) la suite géométrique de premier terme w = 4
n+ n
n 

1
c. Quelle est la nature de la suite (u )? Donner ses caractéristiques.
n et de raison q = .

3
d. Exprimer T en fonction de u , u , … u . Retrouver le résultat
n  2 n

1. Exprimer w en fonction de n
n

de la question 2. d.

2. Étudier les variations de (w ).


n

4. 209 est-il un nombre triangulaire ?

3. Calculer la somme S = w + w + … + w
 2 0

PISTE : 2.a. Considérer un carré comptant six points sur le côté.

93 Soit (u ) une suite géométrique de premier terme u =5


n 
ORAL
87 Vrai ou Faux ?

et de raison q = 3.

La cotisation annuelle d’une association s’élevait à 50 € en

1. Déterminer la somme S = u + u + … + u
209 et elle augmente de 5 € par an. On note u le montant  2 8

de cette cotisation l’année 209 + n 2. Déterminer la somme S’ = u + … + u


9 5

Indiquer si les affirmations proposées sont vraies ou fausses,

M AT H S & PHYSIQUE
puis justifier.

1. La suite (u ) est arithmétique de raison 5. 94 TABLEUR


E n  9 6 5 ,
n

2. En 202, la cotisation sera de 55 € Gordon Moore, ingénieur chez

Intel, constata que, grâce à la


3. En 2029, une personne ayant adhéré en 209 paiera le double

miniaturisation, le nombre
de la cotisation initiale.

de transistors présents sur un

circuit intégré depuis 959 (date


ALGO
88 Compléter un algorithme

de leur invention) doublait chaque année. Il conjectura que

Compléter l’algorithme ci-contre

U ← u cette augmentation exponentielle se poursuivrait et il avait


0

pour que la liste L contienne en

L ← […] raison. En 965, le circuit le plus performant comportait

fin d’algorithme, les termes u , u ,


0 
Pour i variant de … à … 64 transistors. On appelle (u ) la suite donnant pour tout
n

…, u d’une suite arithmétique


N
U ← … entier naturel n le nombre de transistors présents sur un

de raison r

L ← … + […] circuit l’année 965 + n

Fin Pour
1. Construire une feuille de calcul d’un tableur dans laquellela

première colonne contient les valeurs successives de l’entier

n, et la deuxième colonne les termes u correspondants.


n

2. Combien de transistors étaient présents en 974?

Sutes géométrques

89 Soit (v ) la suite géométrique de premier terme v = 2 et


La première «loi» de Moore se limite à 1974 car à partir de 1975 le micro-processeur
n 0

remplace le circuit intégré. Il conjecture une deuxième « loi » : le nombre de


de raison q = 3.

transistors continuera de doubler mais tous les deux ans. Elle s’est avérée exacte

1. Exprimer v en fonction de n et calculer le dixième terme de


n jusqu’en 2001.

cette suite.

2. Étudier les variations de (v ).


n

CALC
95 Un globetrotter a parié qu’il pouvait parcourir

3. a.Calculer la somme S = v + v + … + v
0  8

5000 km à pied. Il peut, frais et dispo, parcourir 50km en une

b. Calculer la somme S’ = v + v + … + v
 2 9

journée, mais chaque jour, la fatigue s’accumule et donc sa

Capacité 9, p. 79

performance diminue de % tous les jours.

On notera d la distance parcourue durant le n-ième jour.


n
90 Soit (v ) la suite géométrique de premier terme v = 3
n 0

1. a. Calculer les distances d , d et d


etde raison q = –2.  2 3

b. Donner l’expression de d en fonction de d


1. Exprimer v en fonction de n
n+ n
n

c. En déduire la nature de la suite (d ) et l’expression de d en


2. Étudier les variations de (v ).
n n
n

fonction de n
3. Calculer la somme S = v + v + … + v
0  0

2. Calculer, en fonction de n, le nombre total L de kilomètres


n
1

91 Soit (w ) la suite géométrique de premier terme w = –


parcourus au bout de n jours.
n 
2

et de raison q = 3.
3. Justifier que L , 5 000 pour tout n. Que dire du pari du
n

1. Exprimer w en fonction de n
globetrotter ?
n

2. Étudier les variations de (w ).


4. À l’aide de la calculatrice, déterminer le nombre minimal de
n

3. Calculer la somme S = w + w + … + w jours N qui lui seraient nécessaires pour parcourir 4 999 km.
 2 2

90
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

96 Une entreprise de sécurité lance un nouveau système ALGO


99 Créer un algorithme

d’alarme. La première semaine 2000 unités seront produites


Écrire un algorithme permettant de créer la liste des N pre-

puis la production augmentera chaque semaine de 0%. On


miers termes d’une suite géométrique à partir de la donnée

désigne par u , le nombre de systèmes fabriqués la n-ième


du premier terme u , de la raison q et de N
n
0

semaine. On arrondira les résultats à l’unité.

1. Donner u . Calculer u , u et u 100 ALGO


Compléter un algorithme
 2 3 4

2. Exprimer u en fonction de u pour tout entier naturel n. On considère la suite


n+ n

Que peut-on en déduire pour la suite (u )? géométrique de pre-


n

mier terme u = 5 et de
3. Exprimer u en fonction de n
0
n

raison 7. Compléter le
4. Calculer la production totale au cours des 20 premières

programme ci-contre afin


semaines.

que la fonction Python

Capacité 10, p. 79

retourne la somme u + … + u
0 00

M AT H S & PHYSIQUE
M AT H S & PHYSIQUE

97 Au niveau de la mer (altitude 0), la pression


ALGO
101 Compléter un algorithme

atmosphérique est de 03 hectopascals.


La désintégration de l’atome de radium

On suppose que la pression atmosphérique diminue de


produit un gaz appelé radon qui, lui-même, Rn
,25% à chaque élévation de 00 m.
Radon
se désintègre au cours du temps en perdant

(222)
On note p la pression atmosphérique en hectopascals à
n
6,5% de sa masse chaque jour. On considère

l’altitude 00n en mètres. On a donc p =03. On arrondira


0
qu’au début de l’expérience, on dispose d’un gramme de

tous les résultats à l’unité.


radon. On désigne par u la masse de radon au bout du
n

1. Calculer les pressions p et p aux altitudes 00 et 200m.


 2 n-ième jour. On a donc u = .
0

2. Écrire p en fonction de p pour tout entier naturel n.


n+ n 1. Écrire u en fonction de u pour tout entier naturel n
n+ n

Que peut-on en déduire sur la suite (p )?


n
2. De quelle valeur semblent se rapprocher les termes u
n

3. Exprimer p en fonction de n
n lorsque n devient grand?

4. Calculer la pression atmosphérique à l’altitude 3200m.


3. Recopier et compléter la fonction Python ci-contre afin

5. Calculer à partir de quelle altitude (à 00m près) la pres- qu’elle retourne le premier terme de la suite inférieur ou

–6
sion atmosphérique devient inférieure à 600hectopascals. égal à 0 ainsi que l’indice de ce terme.

RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CHA P I TR E

98 La légende de Sissa

Sissa a demandé qu’on lui offre un grain de riz pour la

première case de l’échiquier, puis deux pour la deuxième

case, en doublant ainsi la quantité de grains jusqu’à la 64

TABLEUR
102 CHERCHER COMMUNIQUER

case. On appelle (u ) la suite donnant le nombre de grains


n

de riz sur la n-ième case pour tout entier naturel n


Soit (u ) une suite définie pour tout entier naturel n par :
n

u
n
1. a. Donner u
 u = +  et u = 0.
n+ 0
2
b. Écrire u en fonction de u pour tout entier naturel n.
n+ n

1. a. Calculer u , u , u , …, u dans un tableur.


 2 3 00
c. Que peut-on en déduire sur la suite (u )?
n

b. Conjecturer la limite de (u ).
n

2. Exprimer u en fonction de n
n

c. La suite (u ) est-elle arithmétique ? géométrique?


n

3. Calculer la masse de riz que Sissa aurait pu obtenir.

2. Soit (v ) la suite définie par v = u – 2.


n n n

4. La production mondiale de riz est estimée par laFAO à

a. En exprimant v en fonction de v pour tout entier naturel


n+ n

53millions de tonnesen 209. Le poids moyen d’un grain

n, démontrer que la suite (v ) est une suite géométrique dont


n

de riz est de 0,04 g.

on précisera la raison et le premier terme.

Utiliser les informations données pour expliquer la remarque

b. Donner l’expression de v en fonction de n


n

du conseiller.

c. En déduire l’expression de u en fonction de n


n

3. a. À l’aide d’un programme ou du tableur, calculer des termes

LE SAVIEZ-VOUS

de la suite (v ) pour de grandes valeurs de n.


La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation n

et l’Agriculture)dont le siège se trouve à Rome compte 197


b. Quelle conjecture peut-on faire concernant la limite de la

pays et a pour objectif de libérer le monde de la faim. Sa devise

suite (v )? Cette deuxième conjecture semble-t-elle cohérente


n
latine signifie «Qu’il y ait du pain (pour tous)»

avec celle faite à la question 1. b.?

CHAPITRE 3 Suites numériques 91


Exercices

Pour s’entraîner

MÉTHODE À L’ O R A L 
Problème de synthèse

103 1. Soit (u ) et (v ) deux suites telles que u = ; u =2;


n n 0 

104 MODÉLISER CALCULER


u = 3 ; u = 4 et u = 29 d’une part et v = 6 ; v = 2 ;
2 3 4 0 

Pour placer un capital de


v =24; v = 48 et v = 90 d’autre part.
2 3 4

5000€, on a le choix entre

a. Énoncer et appliquer une méthode permettant de

deux formules:

montrer que (u ) n’est pas arithmétique et que (v ) n’est


n n

A. Formule de placement

pas géométrique.

à prime constante :

2. Soit (p ) définie par p = –5n + 3 pour tout entier natureln.


n n
chaque année, le capital

a. Expliquer oralement comment montrer que cette suite

est augmenté de 250 €.

est arithmétique.

On appelle C le capital disponible après n années.


n

b. Démontrer que la suite (p ) est arithmétique puis donner


n
B.Formule de placement à taux d’intérêt fixe à 4% par an:

sa raison et son premier terme.

chaque année, le capital est augmenté de 4 % par rapport à

n + 

3. Soit (w ) telle que w = 5 × 3 pour tout entier natureln.


n n
l’année précédente. On appelle K le capital disponible après
n

a. Expliquer oralement comment montrer que cette suite


n années.

est géométrique.
Répondre aux questions suivantes pour chacune des suites

b. Démontrer que la suite (w ) est géométrique puis donner


n
(C ) et (K ).
n n

sa raison et son premier terme.


1. Calculer les trois premiers termes de la suite.

2. Exprimer le terme de rang n +  en fonction du terme de

rang n. Que peut-on en déduire pour la suite? Préciser la raison.

3. Donner l’expression en fonction de n du capital disponible

après n années de placement.

4. Calculer le capital disponible après 6 années de placement.

5. Après combien d’années le capital aura-t-il doublé? Cette

durée dépend-elle du montant du capital initial?

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 10 minutes maximum.

2. a. Exprimer u en fonction de u pour tout


105 1. Soit (v ) la suite définie sur ℕ par: n+ n
n

2
entier n. Que peut-on en déduire pour la suite (u )?
v =5n –2n + 3. n
n

b. En déduire l’expression de u en fonction de n


a. Calculer les quatre premiers termes de (v ).
n
n

3. Il faut refaire une injection dès qu’il reste moins


b. Étudier les variations de (v ).
n

de ,5 cL de produit dans le sang.


c. Déterminer le plus petit entier naturel n tel que

v > 000. À quelle heure faudra-t-il refaire une injection?


n

2. Soit (v ) la suite définie sur ℕ par son pre-


n

107 Lorsqu’il atteint et traverse une plaque de


mier terme v = 0 et la relation de récurrence
0

verre, un rayon lumineux perd un douzième de


v = v + 6 pour tout entier naturel n
n +
n

son intensité lumineuse I


0
a. Construire un tableau des valeurs de v pour
n

1. Montrer que, après avoir traversé une plaque

n = 0, 00, 000…

de verre, le rayon lumineux a une intensité valant

b. Conjecturer la limite de v
n

onze douzièmes de son intensité initiale.

CALC 2. Montrer que l’intensité I du rayon lumineux


106 À 8h, on injecte à un malade cinq
n

après son passage à travers n plaques de verres


centilitres d’anti-douleur. L’organisme du patient

élimine 0,4 cl de produit par heure. On appelle u est le terme général d’une suite géométrique dont
n

la quantité (en cL) présente dans le sang à l’instant on précisera le premier terme et la raison.

8 + n exprimé en heures.
3. Vérifier que l’intensité initiale a diminué de

1. Déterminer u , u et u moitié après la traversée de 8 plaques.


0  2

92
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT

Calculer les termes d’une suite

Exercices

2
1 Capacité 4, p. 75
Soit (u ) la suite définie, pour tout entier naturel n, par u = 3n – .
n n

a.Exprimer u et u en fonction de n
n+ 2n

b. Étudier les variations de (u ).


n

2u + 1
n

2 Capacité 4, p. 75
Soit (u ) la suite définie, pour tout entier naturel n, par u = et u = 4. Calculer u et u .
n n +1 0  2
u + 5
n

CALC
3 Capacité 4, p. 75
Soit (u ) la suite définie, pour tout entier naturel n, par
n

A ← 3

⎧u = 4
0
L ← [A]
. Calculer u .
⎨ 5

u = 2u − 3
⎩ n +1 n
Pour i variant de  à N

A ← 0,5 × A – 7

ALGO
4 Capacité 5, p. 75
La suite (u ) est définie par u = 3. L’algorithme ci-contre permet
n 0

L ← L + [A]

decréer la liste des termes de u à u .


0 N

Fin Pour

Déterminer u , u , u et u et exprimer u en fonction de u


 2 3 4 n+ n

Étudier des suites arithmétiques Capacités 7 et 8, p. 77

QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

A B C D

⎧u = 3 ⎧u = 3
5 La suite (u ) définie de la manière suivante est 0 0
2
n 5
⎨ u = n –  ⎨
u = – n +  n
u = 5 − u u = u + n
n
arithmétique: ⎩ n +1 n
3 ⎩ n +1 n

6 Soit (u ) la suite arithmétique de raison 5 et de


n
n
u = –3 × 5 u = 5 – 3n u = –5n u = 5n – 3
n n n n

premier terme u = –3. Alors pour tout entier naturel n:


0

7 5 050 4 85 4 950 9 900


La somme  + 2 + 3 + …… + 99 est égale à:

8 Le cours de hip-hop de Baptiste compte 5 élèves

à la rentrée 209 et gagne 5 élèves à chaque rentrée.

u = u + 5 u = 5 u = 5n + 5 u = n + 5


On appelle (u ) le nombre d’élèves en septembre
n+ n  n n
n

209+ n pour tout entier naturel n. On a pour tout

entier naturel n:

Étudier des suites géométriques Capacités 9 et 10, p. 79

Vrai ou faux? Indiquer si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Puis justifier.

9 La suite (u ) définie de la manière suivante est géométrique:


n

2 n +1
⎧u = 3 ⎧u = 3
7 0
0
2

a. b. u = c. u = (n + ) d.
⎨ n n

1 3n
2
u = −u 3 u = n u
⎩ n +1 n ⎩ n +1 n

n
10 Soit (u ) la suite géométrique de raison 3 et de premier terme u = –2. Pour tout entier naturel n, u = –2 × 3
n 0 n

7 + 1
2 8
11 La somme  + 7 + 7 + … + 7 est égale à

12 Charlotte a posté sur les réseaux sociaux une vidéo humoristique. Le premier jour elle été vue 420 fois puis le nombre

de vues a augmenté de 25% chaque jour. On appelle (v ) le nombre de vues le n-ième jour.
n

Pour tout entier naturel n non nul, v = 420 × ,25


n

CHAPITRE 3 Suites numériques 93


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Suite arithmétique Suite géométrique

Prouver : montrer queu – u = r Prouver : Montrer que: u = q × u


n+ n
n+ n

r est une constante. q est une constante

Expression explicite : pour tout Expression explicite : Pour tout

n
n ∈ ℕ, u = u + nr n ∈ ℕ, u = u × q
n 0
n 0

Somme des termes : Somme des termes :

n +1

n (n + 1) 1 − q
2 n

 + q + q + … + q =
 + 2 + … + n =

1 − q
2

Suites numériques

Définie de manière explicite

Définie par récurrence

par une fonction

u = f (u )
n+ n

u = g(n)
n

Calcul d’un terme à partir du précédent

Calcul direct de chaque terme

Définie par un algorithme

Permet de stocker les valeurs

dans une liste

Parcours 1 Obtenir et utiliser le terme général d’une suite arithmétique

Un exemple: Soit (u ) la suite arithmétique de premier terme u = 3 et de raison r = 3. vidéo 04:57

n 0

Déterminer une suite


Déterminer l’expression du terme général u , puis calculer le terme u
n 2

arithmétique à partir

de termes éloignés

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer l’expression du terme général u


n

Que me demande-t-on?

Il s’agit d’une formule donnant u en fonction de l’entier n


n

Je dois identifier la nature et les éléments caractéristiques de la suite (u ).


n

Comment faire pour démarrer?

(u ) est arithmétique. Préciser son premier terme et sa raison.


n

Je dois utiliser la formule donnant le terme général d’une suite arithmétique en

fonction de son premier terme u et de sa raison r


0

Comment poursuivre?

Il s’agit de la formule u = u + nr. Remplacer u et r par leurs valeurs dans cette


n 0 0

formule pour donner l’expression de u


n

Je dois calculer u
2

Que me demande-t-on ensuite?

Remplacer n par 21 dans l’expression de u et calculer u


n 21

94
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Obtenir et utiliser le terme général


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés


d’une suite géométrique

Un exemple:

Soit (u ) la suite géométrique de premier terme v = 35 et de raison q = 3. vidéo 05:05

n 0

Déterminer une suite


Déterminer l’expression du terme général v , puis calculer le terme v
n 7

géométrique à partir

determes éloignés

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer l’expression du terme général v


n
Que me demande-t-on?

Il s’agit d’une formule donnant v en fonction de l’entier n


n

Je dois identifier la nature et les éléments caractéristiques de la suite (v ).


n
Comment faire pour démarrer?

(v ) est géométrique. Préciser son premier terme et sa raison.


n

Je dois utiliser la formule donnant le terme général d’une suite géométrique en

fonction de son premier terme v et de sa raison q


0
Comment poursuivre?
n

Il s’agit de la formule v = v × q . Remplacer v et q par leurs valeurs dans cette


n 0 0

formule pour donner l’expression de v


n

Je dois calculer v
7
Que me demande-t-on ensuite?

Remplacer n par 7 dans l’expression de v et calculer v


n 7

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Obtenir et utiliser le terme Parcours 2 : Obtenir et utiliser le terme

général d’une suite arithmétique général d’une suite géométrique

108 On considère la suite arithmétique (u ) de premier 112 On considère la suite géométrique (v ) de premier
n n

terme u et de raison r terme v et de raison q


0 0

Déterminer l’expression du terme général u puis calculer le Déterminer l’expression du terme général v puis calculer le
n n

terme demandé. terme demandé à 0, près.

a. u = 8 et r = –23. Calculer u a. v = 25 et q = 2. Calculer v


0 25 0 3

b. u = –9 et r = 4. Calculer u b. v = 4000 et q = 0,8. Calculer v


0 35 0 22

1 1

c. u = –2 et r = . Calculer u c. v = 384 et q = . Calculer v


0 6
0 0
3 2

113 On considère la suite géométrique (v ) de premier


109 On considère la suite arithmètique (u ) de premier n

terme v et de raison q
terme u et de raison r 

Déterminer l’expression du terme général v , puis calculer le


Déterminer l’expression du terme général (u ) pour calculer n

terme demandé à 0, près.


le terme demandé.

a. v = 3 q = 2. Calculer v
a. u = 3 r = 2. Calculer u  0

 2

b. v = 0000 q = 0,5. Calculer v


b. u = –5 r = 9. Calculer u  5

 4

1 c. v = 2 q = ,0. Calculer v
 500
c. u = – r = . Calculer u
 32

Ces exercices sont d’un niveau plus élevé.

Ces exercices sont d’un niveau plus élevé.

114 (a ) est la suite géométrique de raison q telle que


n

110 (w ) est la suite arithmétique telle que w = –6 et


n 0
a = 7 et a = –52, calculer q puis a
0 3 7

w = 5, calculer r puis w


7  3

MÉTHODE : On peut écrire a = a × q . En déduire q


3 0

MÉTHODE : On peut écrire w = w + 7r. En déduire r


7 0

115 Les suites (u ) et (v ) sont des suites géométriques de


n n

111 En utilisant la méthode précédente, calculer la raisonr


raisons positives.

pour les suites arithmétiques vérifiant:


En utilisant la méthode précédente, calculer la raison de cha-

a. t = 25 et t = 9.
0 24 cune de ces suites sachant que:

9
5 17
a. u = 2 et u =
b. s = – et s =
0 2
0 5
2
2 2

c. p = 48 et p = 30. b. v = 6 et v = 0,0256.
0 37 0 4

CHAPITRE 3 Suites numériques 95


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

Parcours 3 Approfondir avec les suites définies par récurrence

B
Nous allons nous intéresser à un problème mathématique célèbre appelé Tours de Hanoï.
A

Chercher en autonomie

On dispose de trois piquets A, B et C et de n disques percés empilés par ordre

croissant de taille sur le piquet C. Le but est de déplacer ces n disques du

piquet C sur le piquet A, en respectant les règles suivantes:

On ne déplace qu’un seul disque à la fois et le disque déplacé doit aller sur l’un des deux
PISTE

autres piquets; on appelle cela un déplacement.


a. Pour h modéliser
3

On ne peut jamais déplacer un disque sur un disque plus petit.


par un tableau la

Pour tout entier naturel n non nul, on note h le nombre minimal de déplacements position de chaque
n

nécessaires pour transporter une tour de n disques du piquet C vers le piquet A. disque après chaque

étape
1. Déterminer h , h et h
 2 3

c. Considérer la suite
2.a.Pour pouvoir déplacer le plus gros disque d’une tour de taille n +  en A, il faut d’abord

(u ) définie pour tout


n
reconstituer la tour des n plus petits disques en B.

entier naturel n par

Justifier alors que h = 2 × h + .


n+ n

u = h + 1.
n n

b.Conjecturer l’expression de h en fonction de n pour tout entier naturel n non nul.


n

c.Démontrer cette conjecture.

3.Déterminer le nombre minimal de déplacements nécessaires pour une tour de cinq disques.

e
His toir Ce problème fut inventé par Édouard Lucas (mathématicien français
Poi nt

du xix siècle).

Parcours 4 Approfondir avec les sommes de termes

Nous allons nous intéresser à la somme des termes de suites qui ne sont ni géométriques ni

arithmétiques mais pour lesquelles on peut quand même déterminer une formule explicite.

Chercher en autonomie

On souhaite calculer les termes de la suite (U ) définie pour tout entier naturel n non nul par:
n

n
PISTE

2 2 2 2

U = k = 1 + 2 + L + n
n
∑ a b
∑( )
a.
k k

k =1

k =1
n

3 3 n n

⎡ 3 ⎤
a.Montrer que pour tout entier naturel n > : S = (k + 1) − k = (n + 1) − 1
n

⎣ ⎦ = a b
∑ k
∑ k
k =1

k =1 k =1

3 3 2

b.Montrer que pour tout entier naturel k non nul, (k + ) – k = 3k + 3k + .

c. Utiliser la formule

n
c.Calculer une deuxième expression de S en utilisant la question précédente.
n

du cours k

d.Déduire des deux expressions de S obtenues en a. et c. une expression de U en fonction
n n
k =1

de n

UN EXERCICE D’APPLICATION

b. Montrer que pour tout entier naturel k non nul :


116 On souhaite calculer les termes de la suite (V ) définie
n

4 4 3 2

pour tout entier naturel n non nul par: (k+) –k =4k + 6k + 4k + 

c. Calculer une deuxième expression de T en utilisant la


n
3 3 3 3

V = k = 1 + 2 + L + n
n

question précédente.

k =1

d. Déduire des deux expressions de T obtenues en a. et c.


a. Montrer que pour tout entier naturel n non nul: n

n une expression de V en fonction de n


n
4 4

⎡ 4 ⎤
T = (k + 1) − k = (n + 1) − 1
n
∑ Pour d’autres pistes, voir page 372
⎣ ⎦

k =1

96
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche Tableur, p.350

Travaux pratiques

TP1 Remboursement fichier TABLEUR


TP2 Demi-vie d’un médicament

Tableur

TABLEUR
d’un emprunt MODÉLISER CHERCHER

On administre un médicament par


REPRÉSENTER MODÉLISER

intraveineuse. La concentration
Maxime souhaite emprunter

du médicament dans le sang est


70000€. Sa banque lui prête

immédiatement maximale, puis


cette somme à un taux annuel

elle diminue en fonction du temps.


de 3 % sur 2 ans. Maxime

On fait l’hypothèse (H) suivante:


paiera annuités constantes

La diminution de la concentra-


égales à 6 600 € (le premier

tion entre deux instants t et t


versement aura lieu un an 0 

est proportionnelle à la fois à la


après la mise à disposition du

durée t – t et à la concentration
capital) puis il soldera son cré-  0

e à l’instant t .
dit à la fin de la 2 année. Pour tout entier naturel n compris 0

Le coefficient de proportionnalité est –0,035, ce qui conduit


entre  et , la n-ième annuité est constituée de deux parts:

à la relation C – C = –0,035C
un intérêt annuel I égal à 3 % du capital restant dû après n+1 n n
n

On note C la concentration initiale et C la concentration


versement de l’annuité précédente.
0 n

après n minutes. (L’unité de temps est la minute et C =  est


l’amortissement noté A qui est la somme consacrée au
0
n

l’unité de concentration initiale à la fin de l’injection).


remboursement d’une partie du capital restant dû l’année n

Le capital C restant dû après versement de l’annuité n est alors


n
A Modélisation : expression du terme général

diminué de A , ce sera le capital restant dû pour l’année n + .


n
dela suite (C )
n

1. Exprimer, pour tout n > 0, C en fonction de C


A Calculsdes premiers termes des suites n+ n

2. Quelle est la nature de la suite (C )?


1. a.Déterminer les intérêts I que doit payer Maxime à la fin n

3. Exprimer C en fonction de n
de la première année et en déduire que A , l’amortissement
n

du capital lors de la première annuité est égal à 4500€

B Étude expérimentale de la suite (C )


n
b. Quel est le capital C restant dû après la première annuité?

1. À l’aide d’un tableur, calculer la

2. a.Montrer que I est égal à 965€ et calculer A


2 2

valeur de C pour n compris entre


n
e

b. Déterminer le capital C restant dû après cette 2 annuité.


2
 et 300. Présenter les résultats

dans un tableau.
B Création d’un tableau d’amortissement

2. Représenter le nuage de points


1. On souhaite réaliser un tableau d’amortissement

(n; C ) représentant l’évolution de


n

la concentration sur 5heures dans un tableur.

C Étude de la demivie du médicament

a.Ouvrir le fichier fourni.

La période au bout de laquelle la concentration du médica-

b. Saisir dans les cellules C2, D2 et F2 des formules permet-

ment dans le sang a diminué de moitié est appelée demi-vie.

tant d’obtenir respectivement A , I et C


  

=F2
1. Étude expérimentale
c.Dans la cellule B3

a. Au bout de combien de minutes, la concentration initiale


d.Compléter le tableau par recopie vers le bas.

aura-t-elle été divisée par deux ? Donner le résultat sous la


2. Déterminer, à l’aide de ce tableau, la somme que devra verser

forme d’un encadrement de deux entiers consécutifs.


Maxime pour solder son crédit à la fin de la douzième année.

b.Quelle est la concentration au bout de 30 minutes?

–2
C Modélisation: nature de la suite (A ) Donner une valeur approchée à 0 près.
n

On note le capital emprunté: C = 70000. c.Au bout de combien de minutes supplémentaires, cette der-
0

1. Conjecturer à l’aide du tableur la nature de la suite (A ). nière concentration aura-t-elle été divisée par deux?
n

2. Démonstration de la conjecture: d.Que peut-on conjecturer?

a.À quoi est égal C – C ? Exprimer I en fonction de C Tester cette conjecture sur d’autres durées.
n– n n n–

b.Quelle relation y a-t-il entre A et I ? 2. Démonstration


n n

20
c.En déduire que A = 6600 – 0,03C a. Déterminer une valeur approchée de 0,965 à 0,0 près
n n–

d. Exprimer A – A en fonction de A puis A en fonc- par excès.


n+ n n n+

tion de A . Conclure. b.Valider la conjecture émise à la question précédente.


n

CHAPITRE 3 Suites numériques 97


CAP vers le BAC Sujet commenté

ÉNONCÉ

MODÉLISER CALCULER

s
Thè me er

Un propriétaire loue, à partir du  janvier 2020, un appartement dont le loyer annuel initial est

de 6000 €. Par ailleurs le loyer augmente chaque année de 2%. On désigne par Q le montant
–Suites géométriques
n

–Algorithmique annuel en euros du loyer pour l’année (2020 + n). On a donc Q = 6000.
0

1. Calculer Q et Q
 2

2. a.Montrer que (Q ) est une suite géométrique. Préciser sa raison et son terme initial.
n

b.Exprimer Q en fonction de n.
n

c.Quel est le montant annuel du loyer en 2025 (arrondi au centime près)?

3. Comment qualifier la croissance de (Q )?


n

4. a. Écrire un algorithme qui détermine le rang n l’année à partir de laquelle le loyer annuel
0

dépasse 7400 €. Déterminer la valeur n et interpréter.


0

b.Déterminer combien le locataire aura versé au total de l’année 2020 à l’année de rang n
0

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

1. Q s’obtient en augmentant 1. Q est donné par l’énoncé, il s’agit du loyer en 2020, Q = 6000.

0 0

Q de 2%. On obtient Q en Le coefficient multiplicateur d’une augmentation de 2% est ,02. On en déduit que
0 2

augmentant Q de 2%. Q = ,02 × Q soit Q = 620.



 0 

On a Q = ,02 × Q = ,02 × 620 soit Q = 6242,4


2  2

2. a.Pour augmenter une 2. a.Le loyer annuel Q au bout de n +  années s’obtient en augmentant le loyer
n+

valeur de 2% on la multiplie par Q de l’année précédente de 2%.


n

,02. On a donc Q = ,02 × Q pour tout entier naturel n


n+ n

Capacité 10, p. 79
La suite (Q ) est donc géométrique de raison ,02 et de premier terme Q = 6000 .
n 0

2. b.On applique la formule du 2. b.On obtient l’expression de Q en fonction de n en appliquant la formule du


n

cours donnant le terme général cours donnant le terme général d’une suite géométrique en fonction du premier

n n
d’une suite géométrique. terme et de n. On a alors: Q = Q × ,02 soit Q = 6000 × ,02
n 0 0

Capacité 9, p. 79

2. c.On détermine le rang 2. c.Le loyer annuel en 2025 et égal à Q car 2025 = 2020 + 5. On applique la
5

5
de l’année 2025 et on utilise formule précédente pour n = 5, Q = 6000 × ,02 ≈ 6624,48 €
5

l’expression de Q
n

Capacité 9, p. 79

3. Il s’agit de qualifier la 3. La suite (Q ) est géométrique et croissante : la croissance de (Q ) est exponentielle.


n n

croissance rapide des termes

d’une suite géométrique.

4. Pour déterminer un seuil on


4.La variable N contient le rang de l’année et la variable Q

N ← 0

utilise une boucle non bornée


contient le terme de rang N

Q ← 6000

Tant que. La condition de sortie


À l’aide de la boucle «Tant que» on calcule successivement

Tant que Q < 7400

de la boucle correspond au
les termes de la suite et leur indice tant que le terme ne

Q ← ,02 × Q

dépassement du seuil demandé.


dépasse pas 7400.

N ← N + 

Algorithmique 11, p. 80
À l’aide de la calculatrice on obtient n = : À partir de
0
Fin Tant que

l’année 203, le loyer dépassera 7400 euros.

5. Il s’agit d’utiliser la formule de


12

1 − 1, 02

5. S = Q + Q + + Q = 6000 × ≈ 80472,5
la somme de termes consécutifs
0  
1 − 1, 02

d’une suite géométrique.


Le locataire aura versé sur les 2 premières années 80472,5 € environ.

Capacité 9, p. 79

98
CAP vers le BAC Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 3.

Sujet A 25 min MODÉLISER CALCULER Sujet C 40 min CHERCHER R A IS ONNER

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE


CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Calculer les termes d’une suite.


Déterminer une relation de récurrence pour une suite définie

Calculer le terme général d’une suite géométrique.


par un motif géométrique.

Compléter un programme pour obtenir une liste de termes d’une suite.


Calculer le terme général et la somme des termes d’une suite

géométrique.

QCM Choisir la bonne réponse.


Conjecturer la limite d’une suite.

L’iode 3 est un élément radioactif qui perd par désintégra-

A
0
tion 8,3% de sa masse chaque jour. On considère un échan-
Soit OA A un triangle rectangle
0 1

tillon de masse initiale M = 00 exprimée en grammes et


0
isocèle en A . Extérieurement au

on note M la masse exprimée en grammes de cet échan-


n
triangle OA A , on construit sur
0 

tillon au bout de n jours.


le côté [OA ] un triangle OA A A
  2 6

1. Arrondie au dixième, la masse de l’échantillon au bout de rectangle isocèle en A A


A
2 5
1

deux jours est:


1. On pose OA = . Démontrer
A
0
4

a.68,9g b.83,4g c.84,g d.98,3g


2

que: OA = A A = A A
 0  3 2
2. La suite (M ) est: 2
n

a.arithmétique de raison 0,97 2. On réitère le procédé et on trace une suite de triangles

b.géométrique de raison 0,97 rectangles isocèles. Si OA A est un triangle rectangle iso-


n– n

c.arithmétique de raison 0,083 cèle en A , on trace alors extérieurement à celui-ci le triangle


n

d.géométrique de raison 0,083 OA A rectangle isocèle en A


n n+ n+

a. Déterminer une relation entre les longueur OA et OA


3. L’expression de M en fonction de n est: n+ n

n b. On pose pour tout entier naturel n, u = OA


a.M = 00 + n × 0,97 c.M = 00 + 0,97 n n

n n

n n Déterminer la nature de la suite (u ) et exprimer son terme


b.M = 00 × 0,083 d.M = 00 × 0,97 n

n n

général en fonction de n

4. Pour retourner la liste des masses successives de l’échan-

e 3. On note L la longueur de la ligne brisée OA A A …


tillon jusqu’au N jour, on complète le programme ci-des- n 0  2

A A c’est-à-dire: L = OA + A A + … + A A .
sous par l’instruction: n– n n 0 0  n– n

a. Déterminer l’expression de L en fonction de n


a. n

b. Conjecturer la limite de la suite (L ).


b. n

c.

d.

Sujet D 30 min CHERCHER REPRÉSENTER

5. La masse de l’échantil-

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE


lon est inférieure à 0 g après:

Calculer les termes d’une suite définie par un algorithme


a. jours b.23 jours c.26 jours d.27 jours

Utiliser plusieurs registres pour une suite

On considère le programme ci-dessous.

Sujet B 35 min MODÉLISER CHERCHER

1. Que retourne cette fonc-

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

tion Python pour n = 0, pour

Modéliser un phénomène par une suite arithmétique.

n =, pour n = 2?

Calculer des termes d’une suite arithmétique.

2. Parmi les suites définies ci-

Un randonneur par t d’un point situé à l’altitude de

dessous, indiquer celle dont l’algorithme calcule les termes

 000 mètres. Sur ce parcours, la température diminue de

pour tout n entier naturel:

0,0°C lorsque l’altitude augmente d’un mètre. Au point de

a.u = n – 
n

départ, la température est de 25°C.

b.u = u –  et u = –
n+ n 0

Pour tout entier naturel n, on note u la température (en


n
c.u = u et u = –
n n– 0

degrés Celsius) à l’altitude 000 + n mètres.

3. Dans chacun des cas, indiquer comment modifier le pro-

1. Justifier que u = 24,98.


2
gramme pour qu’il calcule le terme u de la suite (u ):
0 n

2. a. Exprimer u en fonction de un pour tout entier naturel n


n+ a.u = u –2 et u = –7 pour tout n
n+ n 0

b. Déterminer la nature de la suite (u ).


n b.u = u + ,9 et u = 8 pour tout n
n+ n 0

c. Exprimer u en fonction de n
n
4. Soit (u ) la suite définie pour tout entier naturel n par:
n

3. Quelle température fait-il à l’altitude 560mètres ?


u = u + 0,5 et u = .
n+ n 0

4. À partir de quelle altitude, la température sera-t-elle infé- Écrire une fonction Python retournant le rang du premier

rieure ou égale à 20 °C ? Justifier. terme de la suite supérieur ou égal à 50.

CHAPITRE 3 Suites numériques 99


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

M AT H S M AT H S & SVT
& ÉCONOMIE

ALGO
TABLEUR
118 Culture de bactéries
117 Hypothèse de Malthus

La bactérie E. Coli pourrait


Dans son Essai sur le principe de la population (798), l’éco-

permettre de produire du bio-


nomiste et démographe anglais Thomas Malthus suppose

carburant par modification


que la population croît de manière géométrique alors que

génétique. L’expérimentation
les ressources ne croissent que de manière arithmétique et

montre que dans un milieu


en déduit l’inéluctabilité des catastrophes démographiques.

nutritif optimisé, la masse


On cherche à vérifier cette conclusion. On se place dans un

de bactéries augmente de 20 % par jour. On démarre la


cas où la production agricole permet de nourrir la population

production avec  kilogramme de bactéries. Chaque jour,


sans surplus.

à heure fixe, on remplace le milieu nutritif et on prélève un


On choisit la base 00 pour les ressources et la population,

échantillon de bactéries pour suivre la modification géné-


lors de l’année de rang 0. On pose:

tique. Ces opérations retirent 00grammes de bactéries de


 S = 00 et on note S , les quantités de ressources à l’année
0 n

la cuve. On souhaite produire 30kilogrammes de bactéries.


de rang n;

 P = 00 et on note P , la population l’année de rang n; 1. On modélise l’évolution de la population de bactéries par
0 n

S
n une suite (u ) telle que pour tout entier naturel n, u est la
n n
 R = , le ratio de ressources par habitant l’année de
n

P
masse de bactéries en grammes n jours après le début de
n

rang n
l’expérimentation.

Selon l’hypothèse de Malthus, la suite (S ) est arithmétique.


n a. Donner u
0

On supposera que sa raison est r = 6. La suite (P ) est géo-


n b. Exprimer u en fonction de u pour tout entier natureln
n+ n

métrique: on supposera ici que sa raison est ,02.

2. Écrire une fonction Python retournant le nombre de jours

1. Quel est le ratio par habitant l’année de rang 0?

nécessaires pour atteindre l’objectif.

2. Calculer S et P , puis le ratio R


  
3. Pour tout entier naturel n,on pose v = u – 500.
n n

3. Construire, à l’aide d’un tableur, une feuille de calcul

a. Montrer que (v ) est une suite géométrique.


n

comme ci-dessous, dans laquelle:

b. Exprimer v puis u en fonction de n


n n

La colonne A contient le rang de l’année à partir de 0.

c. Conjecturer la limite de (u ).
n

Les colonnes B, C et D contiennent respectivement les

Le modèle choisi vous paraît-il réaliste?

termes de la suite (S ), (P ) et (R )
n n n

ALGO
119 Compléter un algorithme

CHERCHER R A IS ONNER

On considère des listes de nombres définies de la manière

suivante:

Étape 0 → L = ()
0

Étape  → L = 1,
 ( )
2

1 1 1
4. En quelle année le ratio par habitant est-il maximal?
Étape 2 → L = 1, , ,
2 ( )
2 2 4

5. Pendant combien d’années la production agricole suffit-

1 1 1 1 1 1 1
elle à nourrir suffisamment la population? Étape 3 → L = 1, , , , , , ,
3 ( )
2 2 4 2 4 4 8

6. Déterminer R . Que dire de ce résultat?


22
On obtient chaque liste en recopiant la précédente et en y

rajoutant les mêmes termes divisés par 2.

e 1. a. Quelle est la plus petite valeur n pour laquelle la liste L


His toir
Poi nt n

contient plus de 2020 éléments?

Thomas Malthus (1766-1834) prôna


e

b. Compléter le programme suivant pour qu’il renvoie le 2020

lalimitation des naissances et l’arrêt

élément deL où n est l’entier déterminé à la question 1.a.


detoute aide aux nécessiteux, afin n

delimiter la croissance de la population

etainsi d’éviter la catastrophe

démographique inévitable

selonseshypothèses.

100
Pour s’entraîner à l’oral

 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

 Débattre

2. Pour tout entier naturel n, on appelle u le dernier élément a. Rappeler u et u


n 0 

de la liste L b. Exprimer u en fonction de u .


n n+ n

a. Exprimer u en fonction de u pour tout entier naturel n. Quelle est la nature de la suite (u )?
n+ n n

Que peut-on en déduire pour la suite (u )? c. Exprimer L en fonction de u , u , … u . Puis en fonction
n 2n  2 2n–

b. Que peut-on conjecturer sur la limite de (u )? de n


n

3. Écrire un algorithme permettant de calculer L , pour tout


2n

120 La guilde du commerce interstellaire veut installer plu-


n entier naturel.

sieurs stations relais entre ses trois systèmes solaires; Trantor,

PISTE : 1.a. On remarquera que les segments [ T A ] et [A T ]


0 1 1 2

Gaïa et Aurora qui forment un triangle équilatéral nommé


sont les hauteurs de triangles remarquables.

T GA . Elle s’est fixée les règles suivantes:


0 0

 Toutes les stations relais seront situées sur les côtés du triangle

reliant d’une part Gaïa (G) à Trantor (T ), d’autre part Gaïa (G) EXPOSÉ À P R É PA R E R

0

à Aurora (A ).
0

121 Face à la crise du logement à Hong-Kong, l’architecte

 Tout déplacement partant de Trantor doit être effectué en

James Law propose de construire des immeubles à partir

suivant la ligne brisée T A T A T A … T , (n entier naturel)


0  2 3 4 5 2n

de canalisations en béton. Ces tuyaux seraient empilés

comme le montre la figure ci-dessous.

les uns sur les autres et chacun d’entre eux abriterait un

 T est le milieu du côté [T G] et A le milieu du côté [A G].


k+ k k+ k

appartement. Il y a un appartement de moins par étage.

Les résultats devront être donnés en valeur exacte réelle

exprimés en année-lumière (a.l.)

GT
2n

T A
3 3

T A
2 2

T
A
1
1

T A
0 0

On aT A = 6,75 a.l.


0 0 1. Si l’on dispose trois appartements au rez-de-chaussée, com-

1. On note L la longueur de la ligne brisée T A T A T A bien d’appartements comptera la résidence au maximum?


2n 0  2 3 4 5

… T , pour tout n entier naturel, exprimée en années-lumière.


2n 2. Il veut construire une « résidence » de 9 logements.

On veut déterminer cette longueur L


2n Combien d’appartements au minimum doit-il placer au

a. Calculer les distances T A et A T


0   2 rez-de-chaussée?

b. En déduire L
2
3. En vous appuyant sur un diaporama, présenter à l’oral le

2. On appelle (u ) la suite des longueurs des segments au


n travail réalisé sur ce problème.

départ de la station de rang n pour tout entier naturel n

Prise d’initiatives

des nombres entiers naturels obtenue en intercalant entre


122 Les mesures des côtés d’un triangle rectangle peuvent-

deux nombres consécutifs de la liste E la somme de ces


elles être les trois termes consécutifs d’une suite
n–

deux nombres.
géométrique?

On obtient ainsi les listes E = (, 2, ) et E = (, 3, 2, 3, ).


2 3

123 On construit un château de La liste E contient trois éléments et la liste E contient


2 3

cartes. cinqéléments.

1. Combien faut-il de cartes pour un 1. Déterminer les listes E et E


4 5

château de n étages ?
2. Combien d’éléments contient la liste E ?


2. Quelle sera la hauteur maximale


3. Quelle est la somme des éléments de la liste E ?


du château si on utilise 4 paquets de

4. Quel est le plus grand élément de la liste E ?



52cartes?

5. À la n-ième étape: on note N le nombre d’éléments de


n

124 D’après Olympiades Paris 2016 la liste E . On pose v = N − .


n n n

On considère la suite (E ) définie par : E = (,) et, pour a. Étudier la suite (v ) et en déduire N en fonction de n
n  n n

tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, E est la liste b. Quelle est la somme des éléments de la liste E ?
n n

101
CHAPITRE 3 Suites numériques
A N A LYS E

OI RE…
PE U D’H IST
UN

L’élaboration de la notion de fonction a été très lente Le développement d’un calcul des variations chez

au cours des siècles. Leibniz et Newton* se fonde sur l’hypothèse que

les phénomènes naturels évoluent linéairement

C’est tout d’abord, Archimède* (–287 à –212) qui s’est

quand on leur applique des petites variations. Leurs

intéressé à déterminer des tangentes à des courbes :

approches partent de notions intuitives mais oues

il propose une construction de la tangente en un

d’inniment petit.

point d’une spirale. Mais ce n’est que, bien plus tard,

avec Descartes*, Fermat* et Roberval, au début du Le calcul diérentiel s’est imposé par sa capacité

xviii siècle, que sont proposées des méthodes plus à donner des solutions simples à des problèmes

générales pour déterminer ces tangentes. nombreux d’origines variées comme en cinématique,

en mécanique, en géométrie ou en optimisation.


e

Au xiv siècle, on cherche à modéliser des phéno-

mènes physiques. C’est ainsi que l’on met en évidence Au siècle suivant, Jean Le Rond d’Alembert* (1717-

des relations mathématiques entre vitesse, force, 1783) définit plus rigoureusement le nombre

temps. Mais il faudra attendre le xvii siècle pour que la dérivé en tant que limite du taux d’accroissement.

notion de fonction, alors uniquement associée à une Cependant les notions de limites et de diérentielles

courbe, soit liée à une formule puis à une équation actuelles ont été réellement clariées au xix siècle

grâce à Descartes. grâce aux travaux du mathématicien allemand Karl

Weierstrass (1815-1897) qui formalisera entièrement

Le terme de fonction est introduit par le mathéma-

le concept de dérivée.

ticien allemand Leibniz* en 1673. La notation expo-

nentielle et les fonctions exponentielles apparaissent

* Retrouvez une biographie de ces célèbres scientiques sur la Frise

vers la n du xvii siècle, venant d’une volonté de


des mathématiques en début de manuel, sur les rabats ou dans les

traiter des phénomènes de croissance comparables. points Histoire des chapitres.

Les notions

étudiées

Dérivation voir Chapitre 4 / p. 104

Applications de la dérivation voir Chapitre 5 / p. 136

Pour approfondir la partie,

Fonction exponentielle voir Chapitre 6 / p. 164


vouspouvez faire les problèmes

1 , 3 à 6 , 8 à 10 ,
Fonctions trigonométriques voir Chapitre 7 / p. 190

12 à 15 , 18 et 19 page362

enfin de manuel.

102
Étude de texte

1 Lorsque la fonction y = f (x) reste continue entre deux limites données


Le texte suivant a été écrit

de la variable x et que l’on assigne à cette variable une valeur comprise


en 1823 par Augustin-Louis

entre les deux limites dont il s’agit, un accroissement inniment petit,

Cauchy. Il est extrait de sa

attribué à la variable, produit un accroissement inniment petit de la

compilation Résumé des


5 fonction elle-même.

leçons données à l’École

Par conséquent, si l’on pose Dx = i, les deux termes du rapport aux

Royale polytechnique sur

Δy f (x + i) − f (x)

différences = seront des quantités inniment petites.


le calcul innitésimal. Dans
Δy i

son texte, il dénit la fonction

Mais, tandis que ces deux termes s’approcheront indéniment et simul-

dérivée d’une fonction f et sa

tanément de la limite zéro, le rapport lui-même pourra converger vers

notation f’.
10 une autre limite, soit positive, soit négative.

Cette limite, lorsqu’elle existe, a une valeur déterminée, pour chaque

valeur particulière de x ; mais elle varie avec x

[…] la forme de la fonction nouvelle qui servira de limite au rapport

f (x + i) − f (x)
dépendra de la forme de la fonction y = f (x).

15 Pour indiquer cette dépendance, on donne à la nouvelle fonction le

nom de fonction dérivée, et on la désigne, à l’aide d’un accent, par la

notation y’ ou f ’(x).

A u g u s t i n -L o u i s CAuChy

(1789-1857)

a
Questions Expliquer ce que dit Cauchy dans les deux premières lignes du texte.

b Interpréter le texte des lignes 8 à 10 avec vos connaissances de Première.

c Dans les lignes 13 et 14, que définit Cauchy ?

103
Se tester pour un B O N D É PA R T

Déterminer la pente d’une droite

1 QCM Choisir la bonne réponse. y 3 Vrai ou Faux? y

Deux droites d et d sont Indiquer si l’affirmation est vraie ou


1 2

d d
2
représentées ci-contre. fausse, puis justifier.

1. La pente de d est: Soit d la droite représentée ci-contre.


1

d
a.2 b.0,5 c.–1 d.–2 1 «La pente de la droite d est égale

1 1

2. La pente de d est: à 1.»


2

1 1
0
a.–5 b.–4 c. d. − x
1

4 4

0
x
1

2 Vrai ou Faux?
4 Dans un repère, on considère les points A(–2; 2) et

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


B(1; 8). Calculer la pente, appelée aussi coefficient directeur,

a. Si une droite d est parallèle à une droite d’ d’équation


de la droite (AB).

y = 2x + 3, alors le coefficient directeur de d est égal à 3.

b. Si une droite est parallèle à l’axe des abscisses, alors son 5 Dans un repère, on considère les points E(2; –5),

coefficient directeur est égal à 0.


F(–3;7) et G(1; 9). Calculer la pente de la droite d parallèle à

(EF) et passant par G.

Tracer une droite et en déterminer une équation

y
6 Vrai ou Faux? 8 Dans un repère, tracer la droite:

Indiquer si l’affirmation est vraie ou a. d passant par A(1; –2) et de coefficient directeur 3;
1

fausse, puis justifier. b. d passant par B(–2; 1) et parallèle à la droite d


2 3

L’équation réduite de la droite d 1


1
d’équation y = − x + 2

3
tracée ci-contre est :

y=4x+ 2.
9 Soit C le point de coordonnées (– 4; 7).

0 x
1
Déterminer une équation de la droite d passant par C et de

coefficient directeur égal à 5.

7 Dans un repère, tracer les droites d et d’ d’équations

10 On considère les points E(–2; 1) et F(–5; 7).

respectives y = 2x – 3 et y = –x + 1.

Déterminer une équation de la droite (EF).

Travailler avec une fonction numérique

2 2
11 Soit g la fonction définie sur R par g(t) = –2t + 3t+1 13 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x et h ≠ 0.

et # sa courbe représentative dans un repère. a. Exprimer f (1 + h) sous forme développée.


g

( ) ( )
Calculer l’ordonnée du point de # dont l’abscisse est 1. f 1 + h − f 1
g
b. En déduire que = 2 + h

12 QCM Choisir la bonne réponse.

2 3

Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x – 3x.


14 Soit k la fonction définie sur R par k(x) = x – x +1.

Soit h un nombre réel non nul. On note # la courbe représentative de k dans un repère,

Alors f (2 + h) est égal à: A et B les points de # d’abscisses respectives –1 et 3.

2 2
a. Vérifier que A a pour coordonnées (–1; 1) et que B a
a. h + h – 2 b. h + 3h – 2

2 pour coordonnées (3; 25).


c. h – 3h + 2 d. f (2) + f (h)

b. En déduire la pente de la droite (AB).

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 334

AIDER

104
DÉRIVATION

ER
TI
PA
4

HC

Voir exercice 90 page 124

LER SEU L Numéros des Numéros des Numéros dans


AVAIL
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

Points de vue local et global

➙ Calculer un taux de variation et la pente d’une sécante 1 11; 29 1

➙ Lire un nombre dérivé et construire une tangente 2 et 3 13; 34; 36; 37 2; 3

➙ Calculer le nombre dérivé et utiliser les dérivées des fonctions

4 et 5 39; 40; 43; 44; 45 4; 5

usuelles

Fonc tions dérivées et opérations

21; 25; 49; 50; 55;

➙ Calculer la dérivée d’une fonction polynôme, produit et quotient 6; 7 et 8 6; 7; 8

56; 60; 69

➙ Déterminer la fonction dérivée de x ∞ g(ax + b) et x ∞ x 9 et 10 77; 78; 79; 80 9; 10

➙ Utiliser la fonction valeur absolue 11 84 11

Équation de tangente et interprétations du nombre dérivé

➙ Déterminer une équation d’une tangente 12 48; 70; 71 5

➙ Interpréter un nombre dérivé: vitesse et coût marginal 13 et 14 91; 92; 93; 94; 95 3; 12

105
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

Une balle en chute libre


Activité 1

On a photographié, à intervalles de temps réguliers 0,02 seconde, la

chute d’une balle de tennis. Le tableau ci-dessous fournit le relevé

des mesures effectuées: d(t) est la distance (arrondie à 0,01 mètre)


t = 0,48

parcourue par la balle, t secondes après l’avoir lâchée.


Introduire le nombre

dérivé par la notion


t 0,44 0,46 0,48 0,5 0,52 0,54 0,56

devitesse instantanée.

t = 0, 52

d(t) 0,95 1,04 1,13 1,23 1,32 1,43 1,54

La vitesse moyenne de la balle est égale au quotient de la distance

➜ Cours 1

parcourue par le temps écoulé.

Point de vue local

–1
1 a.Montrer que la vitesse moyenne de la balle entre 0,5 s et 0,54 s est égale à 5 m s .

–1

b. Montrer que la vitesse moyenne de la balle entre 0,5 s et 0,52 s est égale à 4,5 m s .

2 On admet que la distance d(t) parcourue par la balle en fonction du temps t écoulé depuis le

lâcher s’exprime par la formule d(t) = 4,9t .

d (0 , 5 + h) − d (0 , 5)

Soit r la fonction définie pour tout réel h non nul par r (h) = .

a.Montrer que r (h) = 4,9h + 4,9.

b.Calculer r (0,1) puis interpréter le résultat en termes de vitesse.

c.Calculer r (0,01) puis r (0,001). On arrondira si nécessaire les résultats à 0,001.

–1

On constate que la vitesse moyenne de la balle entre 0,5 s et 0,5 + h s se rapproche de 4,9 m s

d (0 , 5 + h) − d (0 , 5)

quand h se rapproche de 0. On dit que a pour limite 4,9 quand h tend vers 0

d (0 , 5 + h) − d (0 , 5)

et on note lim = 4,9

h→0
h

Ce nombre est appelé nombre dérivé de d en 0,5 et on le note d’(0,5). Ainsi, d’(0,5) = 4,9.

–1

Cette valeur limite 4,9 est la vitesse instantanée en m s de la balle à l’instant t = 0,5.

Des sécantes à la tangente en un point


Activité 2

Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x + 2 et # sa

représentation graphique dans un repère. SoitA le point

animation
de # d’abscisse 1, h un réel non nul et M le point de #

Nombre dérivé:

d’abscisse 1+h. La droite (AM) est une sécante de # en A.

sécantes

ettangente

1 Pour cette question, on prend h = 1. Calculer alors les

coordonnées de M puis la pente de la droite (AM).

2 À partir de l’animation, on constate que lorsque h se

Introduire la notion de rapproche de 0, le point M se rapproche de A et la pente de (AM)se rapproche de 2.

nombre dérivé comme a.Vérifier que la pente de (AM) est donnée par r(h) = h+ 2.

limite des pentes des


b.Retrouver alors le fait que la pente de (AM) se rapproche de 2 lorsque h se rapproche de 0.

sécantes à la courbe et
( ) ( )
f 1 + h − f 1

introduire la notion de Onnote f ’(1) = lim = 2. Ce nombre est appelé nombre dérivé de f en 1.

h→0
h

tangente.

3 À l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique, on a tracé la droite T qui passe par A et qui a

pour pente 2. Cette droite T est appelée tangente à la courbe # au point A d’abscisse 1

➜ Cours 1
a.Que remarque-t-on pour les droites (AM) et T lorsque h se rapproche de 0?

Point de vue local

b.En utilisant le fait que A est sur la droite T, montrer que T a pour équation y = 2x + 1.

c.Calculer f (1) + f ’(1) × (x – 1). Que remarque-t-on?

4 a.On prend désormais le point B de # d’abscisse 2. Montrer que la pente de la tangente à # au

point B est égale à 4.

b.Vérifier le résultat à l’aide du logiciel.

106
Vers la dérivée de la fonction inverse
Activité 3

Soit f la fonction inverse définie sur ]–`; 0[ ¯ ]0; +`[ y

1
par f (x) = . On a tracé ci-contre la courbe

représentative # de f et ses tangentes aux points


Découvrir la dérivée

d’abscisses –2; –1; 1 et 2.


de la fonction inverse
#

et démontrer son

0 x
1
1 a.On rappelle que le nombre dérivé de f en 1, noté
expression.

f ’(1), est le coefficient directeur de la tangente à # au

point d’abscisse 1.

Déterminer alors f ’(1) par lecture graphique.

➜ Cours 2
b.Recopier et compléter le tableau de valeurs ci-contre

a –2 –1 1 2
Point de vue global
Écrire les résultats sous forme de fractions irréductibles.

c.Conjecturer la formule qui relie f ’(a) et a f ’(a)

2 L’objectif de cette question est de démontrer le résultat conjecturé à la question 1.c.

( ) ( )
f a + h − f a

Pour tous réels a et h non nuls, on note r


( ) le taux de variation de f
h =

entre a et a + h

1
( )
a.Vérifier que r h = −

( )
a a + h

b.De quelle valeur se rapproche r (h) lorsque h tend vers 0? Que peut-on en déduire pour la

fonction f? La conjecture établie à la question 1.c. est-elle correcte?

Les mathématiques aux sports d’hiver


Activité 4

Une station de sport d’hiver souhaite construire un

tremplin de saut à ski. Le profil est tracé ci-dessous.

La première partie du tremplin est la droite (AB).

Découvrir une La deuxième partie, entre les points B et P, est la

application de la représentation graphique de la fonction f définie

2
dérivation.
sur [20; 25] par f (x)=0,06x – 3x + 37,5.

➜ Cours 3

Fonction dérivée etopérations

12

1, 5
P

x
O

20

Les deux contraintes des constructeurs sont:

– la fin de la piste d’envol doit être pratiquement horizontale;

– un raccordement sans à-coups doit être réalisé au point B.

1 Première contrainte.

a.Déterminer f ’(x) puis calculer f ’(25).

b.La première contrainte est-elle respectée?

2 Deuxième contrainte.

a.Calculer la pente de la droite (AB) puis celle de la tangente à la courbe de f au point B.

b.La deuxième contrainte est-elle respectée?

CHAPITRE 4 Dérivation 107


Cours

1 Point de vue local

Soit f une fonction définie sur un intervalle I ; # sa représentation graphique dans un repère duplan;

a un réel de I et A le point de # d’abscisse a

f (a + h)
Taux de variation et nombre dérivé

Soit h un réel non nul tel que a + h appartient à I.

SoitM(a+h; f (a + h)) un point de #

D É F I N I T I O N
e
His toir On appelle taux de variation de f entre a et
Poi nt

( ) ( )
f a + h − f a A

La notation f ’(a) est a+h le nombre r ( h ) . f (a)


=

h
due au mathématicien

Ce nombre est la pente de la droite (AM), sécante à #


italien Joseph-Louis I

passant par les points A et M. x


O
Lagrange (1736-1813). a a + h

D É F I N I T I O N
Si le taux de variation r(h) tend vers un nombre réel quand h tend vers 0, on dit que f

est dérivable en a. Ce nombre est appelé nombre dérivé de f en a, et est noté f ’(a). On écrit:

( ) ( )
f a + h − f a

( )
f ’ a = lim

h→0
h

2
( )
EXEMPLE : Soit f telle que f x = x , avec x réel. On veut savoir si f est dérivable en 1.

On calcule le taux de variation de f entre 1 et 1 + h, avec h ≠ 0:

( ) ( ) 2 2
f 1 + h − f 1 ( ) ( )
1 + h − 1 1 + 2h + h − 1 h 2 + h
À noter
( )
r h = = = = = 2 + h

h h h h
Le nombre dérivé f ’(a)

représente une vitesse ( ) ( )


On a donc lim r h = lim 2 + h = 2 + 0 = 2.

h→0 h→0

instantanée. Par exemple,

Donc la fonction carré f est dérivable en 1 et on a f ’(1) = 2.


si f (a) représente la

distance parcourue par


REMARQUE : Dans l’exemple ci-dessus, lorsque h est proche de 0, r(h) est proche de 2 donc pour

un objet à l'instant a ( ) ( )
f 1 + h − f 1

h proche de 0, ≈ 2 soit f (1 + h) – f (1) ≈ 2h, ce qui constitue une approximation

alors f ’(a) représente sa


h

vitesse instantanée de linéaire de la différence f (1 + h) – f (1).

déplacement au même

instant.

Tangente à une courbe en un point

Graphiquement, lorsque h tend vers 0, le point M de # se rapproche du point A.

Dire que r(h) a pour limite f ’(a) quand h tend vers 0 revient donc à dire que la pente de (AM) tend

vers f ’(a) quand M se rapproche de A.

laire
Vocabu

D É F I N I T I O N
Lorsque f est dérivable en a, on appelle tangente en A à la courbe # la droite qui passe

Le point A(a; f (a)) est

par A et de pente le nombre dérivé f ’(a).

le point de contact de

y
la tangente et de #
EXEMPLE : On a montré que la fonction carré est dérivable en 1 et que

f ’(1) = 2. De plus, f (1) = 1 = 1. Donc la tangente à # au point d’abscisse

1 passe par le point A de coordonnées (1; 1) et a pour pente 2.

#
2

À noter P R O P R I É T É
La tangente à # au point A d’abscisse a admet A

Si f ’(a) = 0, alors la
1
pour équation y = f (a) + f ’(a)(x – a).

tangente en A est parallèle

0 x
1
à l’axe des abscisses.

D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E
On note T la droite tangente à # au point A d’abscisse a.
a

Sapente est f ’(a), donc son équation réduite est de la forme y = f ’(a) × x + p, où p est un réel.

Pourdéterminer p, on sait que T passe par le point A(a; f (a)). Donc les coordonnées de A
a

vérifient l’équation de T . Ainsi, f (a) = f ’(a) × a + p, donc p = f (a) – f ’(a) × a


a

Par conséquent, la droite T a pour équation y = f ’(a) × x + f (a) – f ’(a) × a.


a

En factorisant le premier et le dernier terme par f ’(a), on obtient y = f (a) + f ’(a)(x – a).

108
Calculer un taux de variation et la pente d’une sécante

1
É T I C AP A C

Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2x – x. Soit h un réel non nul.

1 Calculer le taux de variation de f entre 2 et 2 + h

2 Calculer la pente de la sécante à la courbe de f entre le point d’abscisse 1 et le point d’abscisse 4.

Con seil

Solution commentée

Pour calculer le taux


(2 ) ( )
f + h f 2

1 Le taux de variation de f entre 2 et 2 + h est: r


(h ) =
de variation de f
h

2 2
entre 2 et 2 + h, on
On a f (2) = 2 × 2 – 2 = 6 et f (2 + h) = 2 × (2 + h) – (2 + h).

2 2 peut commencer par


En développant: f (2 + h) = 2 × (4 + 4h + h ) – 2 – h = 8 + 8h + 2h – 2 – h.

2
calculer f (2) et f (2 + h).
Donc f (2 + h) = 2h + 7h + 6.

2
h
(2 h + 7
)
2h + 7h + 6 6
(h )
Ainsi, r = = = 2h + 7

h h

Donc le taux de variation de f entre 2 et 2 + h est égal à 2h + 7.

2 La pente de la sécante à la courbe de f entre le point d’abscisse 1 et le point d’abscisse 4

( ) ( )
f 4 f 1
2 2

est égale à . Or, f (4) = 2 × 4 – 4 = 28 et f (1) = 2 × 1 – 1 = 1.

4 1

( ) ( )
f 4 f 1
28 1
Ainsi, . La pente recherchée est donc égale à 9.
= = 9

Voir exercices
4 1 3

11 29

y
#
Déterminer graphiquement un nombre dérivé
g

2
É T I C AP A C

On a tracé ci-contre la courbe représentative # d’une fonction g ainsi que ses


g

tangentes aux points d’abscisses –2 et 1.

1 Déterminer graphiquement le nombre dérivé de g en –2.

2 Déterminer graphiquement g ’(1).


0 x
1

de
Mé tho

Pour déterminer

Solution commentée graphiquement le

y
1 # nombre dérivé en a
Le nombre dérivé de g en –2 est la pente de la
g

d’une fonction g,
tangente à # au point d’abscisse –2. On cherche donc la
g
2

on repère le point
pente de la droite verte: lorsqu’on «avance» d’une unité

de la courbe de g
3

en abscisse, on «monte» de deux unités en ordonnée. 1

1 d’abscissea. Puis on
–1

Donc la pente de cette tangente est égale à 2. Ainsi, le

détermine la pente de
0 x
1
nombre dérivé de g en –2 est 2.
la tangente à la courbe

2 Le nombre g ’(1) est la pente de la tangente à # au


g
en ce point.

point d’abscisse 1. C’est donc la pente de la droite rouge. Ainsi, ( )


g’ 1 =

3
Voir exercices

13 34

Construire la tangente en un point à partir du nombre dérivé

3
É T I C AP A C

2
1 Tracer dans un repère la courbe # de la fonction f définie sur [–2; 2] par f (x) = –x + 3.

2 On admet que f est dérivable en 1 et que f ’(1) = –2.

Tracer alors la tangente T à # au point d’abscisse 1.


de
Mé tho

Pour tracer la tangente

y
Solution commentée

au point A d’abscisse a

1 Voir la figure ci-contre.


d’une courbe, on relie
T

2
2 On a f (1) = –1 + 3 = 2, donc T passe par le point A(1; 2). De
A à un deuxième point

1
plus, on a f ’(1) = –2, donc T a pour pente –2. Pour tracer T, on place en utilisant le nombre

A
# –2 dérivé en a
un second point: à partir de A, on obtient B en «se déplaçant»

d’une unité vers la droite, puis de deux unités vers le bas. B

0 x
1 Voir exercices

36 37

CHAPITRE 4 Dérivation 109


Cours

2 Point de vue global

Fonction dérivée d’une fonction donnée

laire
Vocabu

D É F I N I T I O N
Si f est une fonction dérivable en tout point a d’un intervalle I, on dit que f est dérivable

On dit «fonction

sur I. La fonction qui, à chaque réel x de I, associe le nombre dérivé f ’(x) de f en x est appelée

dérivée de f»ou, plus

fonction dérivée de f et note f ’. Ainsi, f ’: x ∞ f ’(x).


simplement, «dérivée

de f».

EXEMPLE: Soit g la fonction définie sur R par g(x) = x et soit a un réel. Pour h ≠ 0,

( ) ( )
g a + h − g a
a + h − a h
( ) ( )
r h = = = = 1. On a donc lim r h = lim 1 = 1.

h h h h→0 h→0

e La fonction g est donc dérivable en toute valeur a de R et g’(a) = 1.


His toir
Poi nt

Donc la fonction dérivée g’ est définie sur R par g’(x) = 1.

Leibniz (1646-1716),

philosophe et

mathématicien Dérivée des fonctions usuelles

allemand, et Newton

Fonction f (x) Dérivable sur… f ’(x)

(1642-1727), savant

britannique connu pour


(1) constante R
f (x) = p f ’(x) = 0

ses travaux sur la

gravitation universelle,
(2) identité R
f (x) = x f ’(x) = 1

sont les inventeurs du

2
calcul des dérivées. (3) carré R
f (x) = x f ’(x) = 2x

3 2
Newton (4) cube R
f (x) = x f ’(x) = 3x

1 1

(5) inverse f (x) = ]–`; 0[ ¯ ] 0; +`[ f ’(x) = −


2
x x

f (x) = x f ’(x) =
(6) racine carrée ]0; +`[

2 x

Leibniz D É M O N S T R AT I O N S A U P R O G R A M M E
On calcule, pour chaque fonction, le taux de variation

( ) ( )
f a + h − f a

r (h) = entre a et a + h, avec h ≠ 0.

On cherche ensuite la limite de r (h) quand h tend vers 0.

p − p

(1) Si f (x) = p, alors pour h ≠ 0, f (a) = p et f (a + h) = p, donc r (h) = = 0

Donc
( )
lim r h = 0. Ainsi, f ’(a) = 0 pour tout a [ R. Donc f ’(x) = 0 pour tout x [ R

h→0

(2) Formule établie en exemple dans le paragraphe précédent.

2
2 2
( ) ( )
a + h − a 2a h + h h 2a + h
2
( )
(3) Si f (x) = x , alors r h = = = = 2a + h.

h h h

On a donc ( ) ( )
lim r h = lim 2a + h = 2 a. Donc f est dérivable en a et f ’(a) = 2a.

h→0 h→0

Ainsi, pour tout réel x, f ’(x) = 2x

(4) Formule démontrée dans l’exercice41.

(5) Soit a ≠ 0 et h ≠ 0 tels que a + h ≠ 0.

( )
1 1 a − a + h h
( ) ( )
Alors f a + h − f a = − = = −

a + h a ( ) ( )
a a + h a a + h

( ) ( )
f a + h − f a
h 1 1
( )
Ainsi, r h = = − × = −

h ( ) h ( )
a a + h a a + h

1 1 1
( )
Par conséquent, lim r h = lim − = − = − .
2
( ) ( )
h→0 h→0 a a + h a × a + 0 a

1 1

Donc f est dérivable en a et f ’(a) = − . Ainsi, pour tout x ≠ 0, f ’(x) = −


2 2
a x

(6) Formule démontrée dans l’exercice121. On démontre ici que la fonction racine carrée n’est

À noter

0 + h − 0 h 1

La fonction racine carrée ( )


pas dérivable en 0. Pour tout h ≠ 0: r h = = = .

h h
h
est définie en 0 mais n’est

Donc lorsque h prend des valeurs de plus en proches de 0, r (h) prend des valeurs de plus en plus
pas dérivable en 0.

grandes et ne tend pas vers un nombre réel. Donc la fonction racine carré n’est pas dérivable en zéro.

110
Calculer le nombre dérivé en un point des fonctions usuelles vidéo 16:45

4 Calculer le nombre
É T I C AP A C

àpartir deladéfinition
dérivé (1) et (2)

Pour chacune des fonctions suivantes dont on donne une expression, déterminer, en utilisant

la définition, le nombre dérivé en 2.

1
2
1 f (x) = x 2 g(x) = x 3 ( ) de
i x = Mé tho

Pour calculer un

Solution commentée nombre dérivé en a

on calcule le taux de
Soit h un réel non nul.

variation de la fonction
(2 ) ( ) (2 ) ( )
f + h f 2 f + h f 2
2 + h 2 h
1 = = = 1. Donc lim = lim 1 = 1.
entre a et a+h, puis
h h h h→0
h h →0

on fait tendre h vers 0.

Ainsi, f est dérivable en 2 et f ’(2) = 1.

(2 ) ( ) 2 2
g + h g 2 (2 + h
) 2 h
(4 + h
)
4 + 4h + h 4

2 = = = = 4 + h.

h h h h

(2 ) ( )
g + h g 2

lim = lim
(4 + h
) = 4 + 0 = 4 . Donc g est dérivable en 2 et
Donc g’(2) = 4.

h →0
h h →0

2
(2 + h
)
1 1 2 2 + h h
(2 ) ( )
3 On a i + h i 2 = = = = .

2 + h 2 2
(2 + h
) 2
(2 + h
) 2
(2 + h
) (2
2 + h
)

(2 ) ( )
i + h i 2 h 1 1

Donc = × = .

h 2
(2 + h
) h 2
(2 + h
)

(2 ) ( )
i + h i2 1 1 1

Donc lim = lim = =

h (2 ) ( ) 4
h →0 h →0 2 + h 2 × 2 + 0

1
( )
Ainsi, i est dérivable en 2 et i’ 2 = = 0 , 25

Voir exercices
4

39 40

Utiliser les dérivées des fonctions usuelles

5
1
É T I C AP A C

Soit f la fonction définie sur ]–`; 0[ ¯ ]0; +`[ par f (x) =

1 Rappeler l’expression de f ’(x) pour x ≠ 0 puis calculer f ’(1).

2 Dans un repère, tracer la courbe représentative # de la fonction f et sa tangente au point d’abscisse 1.

3 a. Existe-t-il une tangente T à # parallèle à la droite d d’équation y = –x + 3? Si oui, déterminer les coordonnées

du point de contact entre # et T

b. Existe-t-il une tangente à # parallèle à l’axe des abscisses?

de
Mé tho

Solution commentée
T Pour déterminer s’il

1 1
(x ) f ’
(x) = #
1 On a f = , donc pour tout x ≠ 0, . existe une tangente à
2
x x

la courbe de f de pente

1 1
( )
Ainsi, f ’ 1 = = 1 1
m, on résout l’équation
2

1
–1

2
f ’(x) = m
Voir figure ci-contre. Pour tracer la tangente, se

reporter si besoin à la capacité 3

O x
1
3 a.Une tangente au point d’abscisse a est parallèle

à la droite d si, et seulement si, sa pente est égale à –1. Ceci équivaut à f ’(a) = –1. On résout donc

1
2

l’équation = 1, qui est équivalente à a = 1. Cette équation a deux solutions: –1 et 1.


2

Il existedonc deux tangentes à # parallèles à d. L’une a pour point de contact le point A(–1; f (–1)),

c’est-à-dire A(–1; –1); l’autre a pour point de contact B(1; f (1)), c’est-à-dire B(1; 1).

b.Une tangente au point d’abscisse a est parallèle à l’axe des abscisses si, et seulement si, son

coefficient directeur est nul. Ceci équivaut à f ’(a) = 0, c’est-à-dire = 0. Or, cette équation n’a
2

a
Voir exercices

pas de solution. Donc # n’admet pas de tangente parallèle à l’axe des abscisses.

43 44 45

CHAPITRE 4 Dérivation 111


Cours

3 Fonction dérivée et opérations

Soit u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I.

Soit a un réel de I et h un réel non nul tel que a + h appartient à I.

P R O P R I É T É

À noter La somme u + v est dérivable et (u + v)’ = u ’ + v ’

Cette propriété s’étend à

une somme de plusieurs


3 2

EXEMPLE : Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x + x . f est la somme de deux fonctions usuelles.

fonctions.
2

Sa dérivée est la somme des dérivées de ces fonctions. Ainsi, pour tout réel x, f ’(x) = 3x + 2x

REMARQUE: Pour obtenir la dérivée d’une fonction, on peut utiliser un logiciel de calcul formel.

À noter
GeoGebra XCas

Les fonctions polynômes

du second degré sont

dérivables sur R

À noter

P R O P R I É T É
Le produit uv est dérivable et (uv)’ = u ’v + uv ’
On dit que la dérivée d’une

somme est la somme des

( ) ( ) ( ) ( )
dérivées, mais la dérivée u a + h v a + h − u a v a

D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E ( )
r h =

d’un produit n’est pas le h

produit des dérivées. ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )


u a + h v a + h − u a v a + h + u a v a + h − u a v a

( ) ( ) ( ) ( )
u a + h − u a v a + h − v a
( ) ( ) ( )
Ainsi, r h = v a + h + u a .

h h

( ) ( )
u a + h − u a
( ) ( ) ( ).
Or, u est dérivable sur I donc lim = u’ a . De plus, lim v a + h = v a

h→0
h
h→0

( ) ( )
u a + h − u a
( ) ( ) ( )
Donc lim v a + h = u’ a × v a . De plus, v est dérivable sur I donc

h→0
h

( ) ( ) ( ) ( )
v a + h − v a v a + h − v a
( ) ( ) ( ) ( )
lim = v’ a . Ainsi, lim u a = u a × v’ a

h→0
h h→0
h

( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Par somme, on a lim r h = u’ a × v a + u a × v’ a

h→0

Ainsi, uv est dérivable en a et (uv)’(a) = u’(a)v(a) + u(a)v’(a).

Donc uv est dérivable sur I et (uv)’ = u’v + uv’.

P R O P R I É T É
Le produit ku, avec k constante réelle, est dérivable et (ku)’ = ku’

On applique le cas précédent avec v(x) = k et v’(x) = 0.

P R O P R I É T É 2 2

Le carré de u, noté u , est dérivable sur I et (u )’ = 2uu’

On utilise la formule donnant la dérivée d’un produit avec v(x) = u(x).

P R O P R I É T É S ’

1 v ’
Si v(x) ≠ 0 sur I, alors l’inverse de v est dérivable sur I et = −
( ) 2
v v

u u u ’v − uv ’

Si v(x) ≠ 0 pour tout réel x de I, alors le quotient est dérivable sur I et =


( ) 2
v v v

D É M O N S T R AT I O N

u 1
Par définition, = u × .

v v

u 1 1 1 u’ v’ u’v − uv ’

= u × = u’ × + u × = + u × − =
( ) ( ) ( )
Ainsi,
( 2 ) 2
v v v v v v v

112
Calculer la dérivée d’une fonction polynôme vidéo 02:58

6 Dériver une fonction (2)

Calculer la dérivée des fonctions f et g définies sur R par:


É T I C AP A C

3 2
1
3
f (x) = 4x – 5x + 2x – 1 et ( )
g x = − x + 3x + 4 de
Mé tho

Pour déterminer la

dérivée d’une fonction

Solution commentée

polynôme, on utilise la

3 2

On a f (x) = h(x) + i(x) + j(x) + k(x), avec h(x) = 4x , i(x) = –5x , j(x) = 2x et k(x) = –1.
formule de la dérivée

2 2

Ainsi,f ’(x)= h’(x) + i’(x) + j’(x) + k’(x), avec h’(x) = 4 × 3x = 12x , i’(x) = –5 × 2x = –10x, d’une somme.

j’(x)=2×1=2, et k’(x) = 0. Par conséquent, pour tout réel x, f ’(x) = 12x – 10x + 2.

1 1
3 2 2

On a g(x) = x + 3x + 4 , donc g’(x)= × 3x + 3 × 1 + 0 , soit g ’(x) = –x + 3.


Voir exercices

3 3

49 50

Calculer la fonction dérivée d’un produit vidéo 05:35

7 Dériver une fonction (3)


É T I C AP A C

On considère la fonction f définie sur [0; +`[ par


( )
f x =

1 Quel est le plus grand ensemble pour lequel f est dérivable? Justifier.

2 Déterminer l’expression de f ’. de
Mé tho

Pour déterminer la

dérivée du produit
Solution commentée

de deux fonctions,
1 On remarque que f (x) = u(x) × v(x), avec u(x) = x et v(x) = x .

on commence par

La fonction u est dérivable sur]0;+`[ (et même sur R) alors que v est dérivable sur ]0; +`[.

dériver chacune des

Ainsi, par produit, f est dérivable sur ]0; +`[.

deux fonctions puis on


1
2 On a u’(x) = 1 et v’(x) = .
applique la formule de
2 x

dérivation.
1 x

f ’
(x) = u’
(x) × v
(x ) + u
(x ) × v’
(x) = 1 × x + x × = x +
Ainsi,

2 x 2 x

On peut également écrire f ’(x) sous la forme d’une fraction:

x × 2 x x 2 x x 3x 3 x × x 3 x

f ’
(x) = + = + = f ’
(x) = =
, ou encore
Voir exercices
2
2 x 2 x 2 x 2 x 2 x 2 x

21 55 56

Calculer la fonction dérivée d’un quotient vidéo 10:17

8 Dériver une fonction

1
É T I C AP A C

1 Soit f la fonction définie sur ]1; +`[ par ( ) .


f x =
(4) et (5)
2

x + 2x − 3

Déterminer l’expression de f ’.

4 x + 5

2 ( )
Soit g la fonction définie pour tout x . 2 par g x = .

−3 x + 6

39
( )
Montrer que pour tout x . 2, g’ x = .
2

( )
−3 x + 6

de
Mé tho

Solution commentée
Pour déterminer la

2
1 Soit v la fonction définie sur ]1 ; +`[ par v (x) = x + 2x – 3. dérivée du quotient

La fonction v est dérivable sur R. Elle l’est donc sur ]1; +`[ et v’(x) = 2x + 2. Ainsi, f est dérivable de deux fonctions,

v’
(x) on commence par
2 x + 2

sur ]1; +`[ et on a f ’


(x) = =
2 2
dériver chacune des
2
v
(x ) ( )
x + 2 x 3

(x ) deux fonctions puis on


u

2 g
(x ) =
On a , avec u(x) = 4x + 5 et v(x) = –3x + 6. Ces deux fonctions sont dérivables sur

applique la formule de
v
(x )

dérivation.
]2; +`[ et v(x) ≠ 0 sur cet intervalle. On a u’(x) = 4 et v’(x) = –3. Ainsi, f est dérivable sur ]2; +`[

(x) × (x) (x ) × (x) (− 3 x ) (4 x ) ( )


u’ v u v’ 4 × + 6 + 5 × −3

g’
(x) = =
eton a:
2 2

v
(x ) ( 3x + 6
)

En développant au numérateur, on obtient:

12 x + 24 −
(− 1 2 x 15
) 39
12 x + 24 + 12 x + 15
(x) g’
(x) =
g’ = = , c’est-à-dire
2
Voir exercices
2 2

( ) ( ) ( 3x + 6
)
3x + 6 3x + 6

25 60 69

CHAPITRE 4 Dérivation 113


Cours

4 Autres dérivées et fonction valeur absolue

Dérivée de x ∞ g(ax + b)

P R O P R I É T É
Si g est une fonction dérivable sur un intervalle I et si J est un intervalle tel que,

À noter

pour tout réel x de J, ax + b appartient à I, alors la fonction f définie sur J par f (x) = g(ax + b) est
g’(ax + b) est l’image de

dérivable sur J. De plus, pour tout x de J, f ’(x) = a × g’(ax + b).


ax + b par la fonction g’.

EXEMPLE : Soit f la fonction définie sur R par f (x) = (4x + 6) . On remarque que f (x) = g(4x + 6), où

3 2

g(t) = t pour tout réel t. On a g dérivable sur R et g’(t) = 3t pour tout réel t. Ainsi, f est dérivable

2 2

sur R et on a f ’(x) = 4 × g’(4x + 6) = 4 × 3 × (4x + 6) , soit f ’(x) = 12(4x + 6)

Fonction dérivée de x ∞ x , où n [ Z

P R O P R I É T É
Soit n un entier relatif non nul.

n n–1

La fonction f définie par f (x) = x est dérivable et f ’(x)= nx

Si n . 0, alors f est définie et dérivable sur R

Si n , 0, alors f est définie et dérivable sur ]–`; 0[ et sur ]0; +`[.

EXEMPLE : Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x ; f est dérivable sur R et pour tout réel x,

6–1 5

f ’(x)=6x = 6x

1
( )
Soit g la fonction définie pour tout réel x non nul par g x = .
2

–2

On remarque que g(x) = x . Ainsi, g est dérivable sur ]–`; 0[ ¯ ]0; +`[ et pour tout réel x non nul,

1 2
2 1 3
( )
g’ x = −2 x = −2 x = −2 × c’est-à-dire g’(x) = −
3 3

x x

Fonction valeur absolue

À noter
D É F I N I T I O N
On appelle «fonction valeur absolue» la fonction f définie sur R par f (x) = |x|.

Pour tout réel x, |x| est un

nombre positif.

EXEMPLE : |4| = 4; |–2| = 2. 3 − 1 est positif donc | 3 – 1| = 3 – 1, mais |1 – 3 | = –(1 – 3) = 3 – 1.

R E P R É S E N TAT I O N G R A P H I Q U E y
La représentation graphique de la

d d
fonction valeur absolue dans un repère (O; i, j ) d’origine O est
2 1

la réunion de deux demi-droites d et d , d’origine O et situées


1 2

au-dessus de l’axe des abscisses. 1


y = –x y = x

0
1 x

P R O P R I É T É S
Soit f la fonction valeur absolue.

Pour tout x ≠ 0, f est dérivable. Si x , 0, alors f ’(x) = –1; si x . 0, alors f ’(x) = 1.

La fonction valeur absolue n’est pas dérivable en 0.

D É M O N S T R AT I O N
On démontre la non dérivabilité en 0.
À noter

g
(a + h
) g
(a ) On note f la fonction valeur absolue. L’idée est de montrer que la limite du taux de variation de f,

Si lim

h → 0 ,h .0
h quand h tend vers 0, est différente selon si h . 0 ou si h , 0.

est différent de ( ) ( ) ( ) ( )
f 0 + h − f 0 |0 + h| − |0| |h| f 0 + h − f 0
h

Si h . 0, = = = = 1. Ainsi, lim = 1
g
(a + h
) g
(a )

h h h h h → 0 , h .0
h
lim ,

h → 0 ,h , 0
h
( ) ( ) |h| ( ) ( )
f 0 + h − f 0 f 0 + h − f 0
−h

alors la fonction g n’est pas


Si h , 0, = = = − 1. Ainsi, lim = −1

h h h h
h →0 ,h , 0

dérivable en a

Par conséquent, selon si h est positif ou négatif, on obtient deux limites différentes pour le taux de

variation de f entre 0 et 0 + h. Donc f n’est pas dérivable en 0.

Graphiquement, la courbe représentative de f a, au point d’abscisse 0, une demi-tangente de

pente –1 et une demi-tangente de pente 1.

114
Déterminer la fonction dérivée de x ∞ g(ax + b)

9
É T I C AP A C

Pour chaque fonction dont l’expression est donnée ci-dessous, donner l’expression de la dérivée.

3
1 f (x) = (5x + 1) pour tout réel x Con seil

2 ( ) pour tout x , 2.
h x = −2 x + 4
Pour dériver une

fonction x ∞ g(ax+b),

on peut écrire g’(t)


Solution commentée

en fonction de t puis
3 3
1 On a (5x + 1) = g(5x + 1) avec g(t) = t pour tout réel t

remplacer t par ax + b
2 2

On a donc g’(t) = 3t . Ainsi, en remplaçant t par 5x + 1, on obtient g’(5x + 1) = 3 × (5x + 1) .

On multiplie le résultat
2 2

Comme f (x) = g(5x + 1), on a donc: f ’(x) = 5 × g’(5x + 1) = 5 × 3 × (5x + 1) = 15(5x + 1)

par a

1 1
2 (t ) g’
(t ) = ( −2 x )
On a h(x) = g(–2x + 4), avec g = t . On a , donc g’ + 4 = .

t −2 x + 4

1 1

Ainsi: h’
(x) = −2 × g’
( −2 x + 4
) = −2 × = − Voir exercices

2 −2 x + 4 −2 x + 4
77 78

Utiliser la dérivée de x ∞ x , où n [ Z
Con seil

10
É T I C AP A C

Pour chaque fonction dont l’expression est donnée, déterminer l’expression de la dérivée.
1

Pour dériver x a

5
1 5
n

1 2 ( ) 3
x
f (x) = x g x = h(x) = (–x + 3)

x
où n est un entier

naturel non nul, on écrit

Solution commentée 1 n

sous la forme x

n n–1 5–1 4 x
1 On a f (x) = x , avec n = 5. Donc f ’(x) = nx = 5x = 5x

et on utilise la formule
1
4 n
2 g
(x ) = = x
On a . Donc g(x) = x avec n = –4.
4 de dérivation de la
x

1 4
n–1 –4–1 –5 5 puissance.
g’
(x) =
Ainsi, g’(x) = nx = –4x = –4x . Or, x = , donc
5 5

x x

5 4 4
3 On a h(x) = f (–x + 3), avec f (t) = t . D’après 1 , on a f ’(t) = 5t , donc f ’(–x + 3) = 5(–x + 3) .

Voir exercices
4 4

Ainsi, (voir capacité 9): h’(x) = –1 × f ’(–x + 3) = –1 × 5(–x + 3) = –5(–x + 3)

79 80

Utiliser la fonction valeur absolue

11
É T I C AP A C

Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2 × |x – 1|.

1 Exprimer f (x) sans les symboles de la valeur absolue puis représenter la fonction f

2 a. Déterminer f ’(x) pour x ≠ 1. On distinguera deux cas.

b. Justifier que f n’est pas dérivable en 1.

de
Mé tho

Solution commentée
Pour déterminer la

1 Si x –1 ˘ 0, c’est-à-dire si x ˘ 1, alors |x – 1| = x – 1.
dérivée d’une fonction

Donc, si x ˘ 1, alors f (x) = 2(x – 1) = 2x – 2. avec la valeur absolue,

on utilise l’expression
Si x – 1 ¯ 0, c’est-à-dire si x ¯ 1, alors|x–1|=–(x–1)=–x + 1.

sans cette valeur


Donc, si x ¯ 1, alors f (x) =2(–x + 1) = –2x + 2. y

absolue.
Ainsi, f (1) = 0. Donc la représentation graphique de f est la réunion de

deux demi-droites situées au-dessus de l’axe des abscisses, d’origine

A(1; 0) et d’équations y =–2x + 2 et y =2x–2.

2 a.Si x , 1, alors f (x) = –2x + 2, donc f ’(x) = –2.

A
Si x . 1, alors f (x) = 2x – 2, donc f ’(x) = 2.

⎧ 2 si x , 1 0 x
1

Ainsi,f ’(x) =

2 si x . 1

(1 + ) ( ) 2× |1 + h 1| 2× |1 1|
f h f 1

(h ) (h )
b.Pour h réel non nul, on pose r = . On a r = ,

h h

2 |h |
2h

lim r
(h ) = 2
soitr(h) = . Ainsi, si h . 0, |h| = h et r(h) = = 2, donc

h h h → 0 , h .0

2h

lim r
(h ) = 2
Si h , 0, |h| = –h et r(h) = = –2, donc

h h →0 , h , 0

Selon si h est positif ou négatif, on obtient deux limites différentes pour r(h).

Voir exercice

Donc f n’est pas dérivable en 1.

84

CHAPITRE 4 Dérivation 115


Déterminer une équation de la tangente à la courbe représentative

12
É T I C AP A C

d’unefonction en un point

Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x .

Con seil
On note # sa courbe représentative.

Déterminer une équation de la tangente T à # au point d’abscisse 1. Pour déterminer

une équation de la

tangente à une courbe

Solution commentée

au point d’abscisse a,

On utilise la formule générale de l’équation d’une tangente (voir page108). T est la tangente
on peut commencer

à # au point d’abscisse 1, donc T admet pour équation: y = f (1) + f ’(1)(x – 1).


par calculer f (a) et f ’(a).

On a f (1) = 1 = 1

De plus, f ’(x) = 2x, donc f ’(1) = 2 × 1 = 2

Voir exercices

Donc T a pour équation y = 1 + 2 × (x – 1), soit y = 1 + 2x – 2, c’est-à-dire y = 2x – 1.

48 70 71

Interpréter un nombre dérivé par une vitesse

13
É T I C AP A C

instantanée

On étudie la concentration d’un produit en millimoles par litre

–1

(mmol L ) en fonction du temps t exprimé en minutes lors d’une

réaction chimique.

Cette expérience dure cinq minutes. On note c(t) cette concentration,

–1

en mmol L , t minutes après le début de l’expérience.

La courbe représentative de #, ainsi que ses tangentes aux points

d’abscisses 0 et 3 sont tracées ci-contre.

1 Par lecture graphique, déterminer c’(0), puis interpréter le résultat

dans le contexte de cet exercice.

0 x
1

2 Reprendre la question précédente avec c’(3).

de
Mé tho

Solution commentée
Déterminer une
y

1 Le nombre c’(0) est la pente de vitesse instantanée à

un instant t revient à
la tangente à la courbe au point

déterminer le nombre
d’abscisse 0. Graphiquement,

dérivé en cet instant.


0, 5
1, 5
( )
ontrouve c ’ 0 = = 0 ,1. Or, un

nombre dérivé correspond à une

vitesse instantanée. Ici, on divise une

–1

concentration en mmol L par un

temps, en minutes. Donc on peut

affirmer que la concentration du

produit, à l’instant t = 0, c’est-à-dire

0, 5

à l’instant initial, augmente de 0,1

0 x
–1 –1 1
mmol L min

2 Graphiquement, on trouve

1, 5
( )
c’ 3 = = 1, 5

Voir exercices
–1 –1

Ainsi, au bout de 3 minutes, la concentration du produit augmente de 1,5 mmol L min .

91 92 94

116
Interpréter le nombre dérivé par un coût marginal

14
É T I C AP A C

Le coût de production, en euros, d’un volume noté v, exprimé en m , d’un produit pharmaceutique,

3 2

est donné par la fonction C définie sur [0; 25] par C(v) = 0,005v – 2v + 100v

En économie, le coût marginal au rang v est le coût supplémentaire, noté C (v), induit pour la
m

fabrication du v-ième article. Autrement dit, C (v) = C(v) – C(v – 1).


m

1 a. Calculer le coût marginal au rang 20.

b. Calculer C ’(v) puis C ’(20). Comparer le résultat à C (20).


m

2 On approche le coût marginal par le nombre dérivé. Ainsi, C (v) ≈ C ’(v).


m

e 3

En calculant un nombre dérivé, déterminer une valeur approchée de la fabrication du 22 m de ce produit

pharmaceutique.

de
Mé tho

Solution commentée Pour calculer une

e 3
approximation du coût
1 a. C (20) = C(20) – C(19) = 1240 – 1212,295 = 27,705. Donc la production du 20 m
m

3 marginal de la v-ième
duproduit pharmaceutique coûte 27,705 € de plus que la production de 19 m

2
quantité, on calcule le
b.Pour tout v [ [0; 25], on a C ’(v) = 0,015v – 4v + 100.

nombre dérivé de la

Ainsi, C ’(20) = 26. La différence avec C (20) est assez faible: 1,705.
m

fonction coût en v
e 3
2 Le coût marginal pour la fabrication du 22 m est approché par C ’(22).

e 3

On trouve C ’(22) = 19,26. Ainsi, le coût marginal pour la fabrication du 22 m est proche de19,26 €

Voir exercices

93 95

ALGO PROG fichier


Écrire la liste des coefficients directeurs

15 Python
N O I TAT N E M I R É P X E

des sécantes pour un pas donné

Soit a un réel et f une fonction définie sur l’intervalle I.


L ← [ ]

On note # la courbe représentative de f dans un repère, A le point d’abscisse a de #.


h ← 1

Pour h réel non nul tel que a + h [ I, on note M le point d’abscisse a + h de #


Tant que h . 0

1 Recopier et compléter l’algorithme ci-contre afin qu’après exécution, la liste L contienne les
m ← ………

coefficients directeurs des sécantes (AM) pour h variant de 1 à 0 (0 exclu) avec un pas de 0,01.
L ← L + [m]

2 Programmer l’algorithme précédent à l’aide d’une fonction Python de paramètres la


h ← ………

fonction f et le réel a
Fin Tant que

2
3 Utiliser le programme pour a = 1 et f la fonction définie sur R par f (x) = x

de
Mé tho

Solution commentée
Pour ajouter un
L ← [ ]

1 Puisque les coordonnées de A sont (a; f (a)) et que élément e à une

h ← 1

liste L, on peut
celles de M sont (a + h; f (a + h)) le coefficient directeur de

Tant que h . 0

utiliser l’instruction
f
(a + h
) f
(a )

f
(a + h
) f
(a )
(AM) est égal à .
m ← L.append(e)
h
h

On complète ainsi la ligne d’affectation de la variable m


L ← L + [m]

h varie de 1 à 0 avec un pas de 0,01 donc, à chaque étape


h ← h – 0,01

de la boucle, h est diminué de 0,01. On complète la ligne


Fin Tant que

d’affectation de h par h – 0,01.

On obtient l’algorithme ci-contre.

2 On obtient la fonction ci-contre.

3 On commence par définir une fonction Python qui

retourne le carré d’un nombre saisi en paramètre.

On saisit ensuite liste_pentes_secantes(f,1) dans la

console.

CHAPITRE 4 Dérivation 117


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Revoir les bases 13 15 21 25

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Rituels de calcul

Pour les exercices 1 à 4, effectuer les calculs suivants sans


6 Factoriser au maximum les expressions suivantes.

calculatrice. Lorsque le résultat n’est pas entier, il sera 2 3 2

a. 4 x − 5x b. − 7 y + 5y − 4 y

donné sous forme d’une fraction irréductible.


4 3

c. x + 5x

1 a. –4 + 5 × 7 b.8 × ( –3) – (–4) × 2


7 Résoudre dans R les équations suivantes.

5 a. 2x − 5 = 6x + 7 b. (x − 3)(2 x + 8) = 0
2 2 3 2
2 a. 4 – 3 b.2 + 2 c.
( )
2
7
c. x = 5

30 12 7
3 a. b. c. A 4

8 On considère la formule .
=
21 16 28
B + C D

3 4 10 2 9 4 Exprimer D en fonction de A, B et C.
4 a. + × b. − × 9 + ×

7 5 16 3 4 3

9 Sur un marché, on compte 12 producteurs issus de

5 Effectuer les conversions suivantes. On écrira les


l’agriculture biologique et 36 qui n’en sont pas. Déterminer la

nombres sous forme décimale.


proportion de producteurs issus de l’agriculture biologique.

a. 4,32 m en cm b.82 mL en L
On exprimera le résultat sous forme de fraction, puis de

2 2

c. 4827 m en km d.72,45 min en min et s nombre décimal, puis en pourcentage.

Calcul mental : exercices 1, 2, 3 et 9

Lorsque c’est nécessaire, le plan est muni d’un repère.


ORAL
12 Soit # la courbe représentative d’une fonction

g dérivable en 4 telle que g(4) = 3 et g’(4) = 1.

Soit T la tangente à # au point d’abscisse 4.

Nombre dérivé et tangente

1. Le coefficient directeur de T est-il égal à 4, à 3 ou à 1? Justifier.

➜ Questions flash
2. Quelles sont les coordonnées du point de contact de T et

de #?

10 QCM Choisir la bonne réponse.

y
Soit f une fonction définie sur R et dérivable en 2. Soit h un

13 Une fonction f, dérivable sur R,

réel non nul et # la courbe représentative de f

admet la représentation graphique

1. Le taux de variation de f entre 5 et 5 + h est:

# ci-contre.
f

#
f
f (5 + h) + f (5) f (5) − f (5 + h) A
La droite (AB) est tangente à # au
f
a. b. 1

h h
point A d’abscisse –2.

f (5 + h) − f (5) a. Déterminer par lecture graphique 0 1


x

c.

h le coefficient directeur de (AB).

B
2. Le nombre f ’(2) est égal à:
b. En déduire le nombre dérivé de f

f
(
2 + h
)
− f
(
2
) f (2 + h) − f (2 ) en –2.

a. b. lim

h h→0
h

f (2 + h) − f (h )

c. lim

h→0
h
Dérivée des fonctions usuelles

3. La pente de la tangente au point de # d’abscisse 5 est:

➜ Questions flash

f (5 + h) − f (5)

a. f (5) b. f ’(5) c.

h 14 ORAL
1. Soit f la fonction définie sur R par

f (x) = x

11 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 3x – 4.


Calculer f ’(x). En déduire le nombre dérivé de f en 3.

Soit h un réel non nul.

2. QCM Choisir la bonne réponse.

a. Calculer f (1).
1
Soit g la fonction définie sur ]0; +`[ par g ( x ) =

x
b. Vérifier que f (1 + h) = 3h – 1.
L’expression de g’ est:

1 1
f (1 + h) − f (1)
a. 1 b.0 c. − d.

c. En déduire que = 3 2 2

x x
h

118
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

21 Soit u et v les fonctions définies sur [0; +`[ par:


15 Soit k la fonction définie sur ]0; +`[ par k(t) t

2
( )
u(x) = x et v x = x
a. Donner l’expression de k’ sur l’intervalle ]0; +`[.

b. En déduire la valeur du nombre dérivé de k en 4. 1. Calculer u’(x) et v’(x). En déduire u’(x) × v(x) et u(x) × v’(x).

2
c. Justifier que la pente de la tangente à la courbe représen- ( )
2. Soit f la fonction définie pour x ˘ 0 par f x = x x .

tative de k au point d’abscisse 16 est 0,125.


Calculer f ’(x) pour tout x . 0.

16 Soit h la fonction définie sur R y


22 ORAL LOGIQUE

par h(x) = x . On note # sa courbe


Soit f la fonction définie sur R par:

représentative.
f (x)= 3x.

1. a.Calculer h’(x). On considère la proposition: «Pour tout réel x, f ’(x) = 3».

b. En déduire la valeur de h’(1).


1. Cette proposition est-elle vraie?

2. On a représenté ci-contre la
2. Quelle est la négation de cette proposition? Justifier.

courbe # et sa tangente T au point

2
d’abscisse 1. On rappelle que h’(1) 23 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = (4x – 1)

2
est le coefficient directeur de T.
0 x 1. On a f (x) = (u(x)) . Donner u(x) et calculer u’(x).
–1 1

Vérifier alors par lecture graphique


2. Rappeler la formule qui donne f ’(x) en fonction de u(x) et

le résultat de la question 1.b.


u’(x) puis en déduire f ’(x).

24 ( )
Soit f la fonction définie sur ]2; 10] par f x =

2 x − 4

Calcul de fonctions dérivées 1


1. On a ( ) . Donner v(x) et calculer v’(x).
f x =

( )
v x

➜ Questions flash

2. Rappeler la formule qui donne f ’(x) en fonction de v(x) et

v’(x), puis en déduire f ’(x).

ORAL
17 1. QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

Soit u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I.


25 Soit u et v les fonctions définies sur [4 ; 10] par

1. La dérivée de la fonction uv est : u(x)=–4x+2 et v(x) = x + 1.

a. u’v’ b. u’v + uv’ c. u’v – uv’ 1. Calculer u’(x) et v’(x). En déduire u’(x) × v(x) et u(x) × v’(x).

1 −4 x + 2
2. La dérivée de la fonction est: 2. Soit f la fonction définie sur [4 ; 10] par ( ) .
f x =

v x + 1

Calculer f ’(x).

1 v’ v’

a. b. c. −

2 2
v’ v v

u
3. La dérivée de la fonction est:
Autres dérivées et fonction valeur absolue
v

u’ uv ’ − u’v u’v − uv ’ ➜ Questions flash

a. b. c.

2 2
v’ v v

ORAL
26 1. QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

18 Déterminer la fonction dérivée de chaque fonction définie

1. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = g(3x + 2), où g

sur ]0; +`[ dont l’expression est donnée ci-dessous.

est une fonction dérivable sur R. Alors f ’(x) est égal à:

1
2 3 3
( )
a. f (x) = x + 5 b. g x = x + c. h(x) = 7x
a. g’(3x + 2) b.3 × g(3x + 2) c.3 × g’(3x + 2).
x

2. Soit n un entier relatif et soit h la fonction définie pour

ALGO
19 Comprendre et modifier un programme
n

tout réel x non nul par h(x) = x . Alors h’(x) est égal à:

On considère le programme
n–1 n–1 n n–1

a. nx b. x c.(n – 1)x d.(n – 1)x

ci-contre où a, b et c sont des

flottants.

1
27 Soit f la fonction définie sur ]0; +`[ par ( ) .
f x =
1. a. On saisit derivee(2).
3

–3 –4
Déterminer les valeurs de b et de c.
1. On remarque que f (x) = x . En déduire alors que f ’(x)=–3x

b. Reprendre la question précédente si le paramètre a vaut –1. –4


1
2. Écrire x sous la forme , où m est un entier naturel.

x
2. Parmi les fonctions définies ci-dessous, lesquelles ont pour

3. En déduire une autre expression de f ’ sous forme de fraction.

nombre dérivé en a le nombre c?

3 3

a. f (x) = x b. g(x) = 4x

28 Soit f, g et h les fonctions définies sur R par:

2 3

c. h(x) = 12x d. i(x) = 4x – 7


f (x) = 2|x| ;g(x) = –|x| et h(x) = |–x|.

Associer à chaque fonction sa représentation graphique.

y y y
20 Soit f une fonction définie sur ]0; +`[. Pour chaque cas, 1 2 3

déterminer le réel k tel que ( ) , puis calculer f ’(x).


f x = k ×
x

x
1

4 1 7
a. ( ) b. ( ) c. ( )
f x = f x = f x = −
0 x 0 x
1 1
x 3x 9x

CHAPITRE 4 Dérivation 119


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 37 44 69 83 89 94

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Lorsque c’est nécessaire, le plan est muni d’un repère.


35 Sur chacun des deux graphiques suivants sont représen

tées la courbe # d’une fonction f dérivable en a et sa tangente


f

T au point d’abscisse a
Taux de variation et nombre dérivé

Dans chacun des cas, déterminer par lecture graphique les

Pour les exercices 29 et 30, h est un réel non nul.


nombres a, f (a) et f ’(a).

y
2
1. y
2.
29 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x + 3x – 4. T

1. Calculer le taux de variation de f entre 1 et 1+h


A T A

#
2. Calculer la pente de la sécante à la courbe de f passant par
f

les points d’abscisses 0 et 2.


#
f

Capacité 1, p. 109

0 x
1

1
1

30 Soit g la fonction définie sur ]2; +`[ par g( x ) =

x − 2

et # sa courbe représentative. 0 x
1

1. a.Calculer le taux de variation de g entre 3 et 3+h

b. En déduire la pente de la y

36 1. Reproduire dans un repère


y

sécante S à # passant par


#
la courbe représentative # de la
f

les points d’abscisses 3 et 4.


#
fonction f définie sur [–1 ; 3] par
S

2. La courbe # et la sécante 2

f (x) = x – 3.

S sont tracées ci-contre.

1 2. On admet que f est dérivable en 2

Retrouver graphiquement

et que f ’(2) = 4. Tracer alors la tangente

le résultat de la question 0 x
1
7 à # au point d’abscisse 2.

précédente.
Capacité 3, p. 109 1

ORAL
31 Vrai ou Faux? 0 x
1

Indiquer si l’affirmation proposée est vraie ou fausse, puis justifier.

Soit f une fonction telle que le taux de variation entre 2 et 2+h

est égal à –2h – 8. Alors f ’(2) = –12.

LOGIQUE
32  Soit f une fonction et soit a un réel.

37 REPRÉSENTER Soit g une y

Est-ce que la condition «f est définie en a» est nécessaire pour

fonction définie sur [–1; 3] et dont

que f soit dérivable en a? Est-elle suffisante? Justifier.


#

la courbe # est tracée ci-contre.

On admet que g’(1) = –3 et que


LOGIQUE 1
33 Dans cet exercice, un dessin pourra suffire pour

g’(2) = 0.

donner un contre-exemple lorsque c’est nécessaire.

0 x
Reproduire # puis tracer deux 1

Soit f et g deux fonctions dérivables en un réel a. On note #


f

tangentes à l’aide des deux infor

et # leurs courbes représentatives respectives. On considère


g

mations données.

la proposition suivante: «Si f (a) = g(a), alors f ’(a) = g’(a).»

1. Cette proposition est-elle vraie? Justifier.


ORAL
38 Vrai ou Faux?

2. a.Énoncer sa réciproque et sa contraposée.


Indiquer si l’affirmation proposée est vraie ou fausse, puis justifier.

b. Donner la valeur de vérité de ses deux propositions. Justifier.


Soit f une fonction dérivable sur R et # sa courbe représentative.

Si la droite d’équation y = –2x + 1 est la tangente à la courbe

# au point A(3; –5), alors f ’(3) = –2.


Tangente à une courbe en un point

34 On a tracé ci-contre la
y

# Dérivée des fonctions usuelles


courbe d’une fonction f ainsi f

que ses tangentes aux points


1

39 Pour chaque fonction suivante dont on donne une


d’abscisses 1 et 3.

expression, déterminer, en utilisant la définition, le nombre


0 x
1
1. Déterminer graphiquement le

dérivé en 3.

nombre dérivé de f en 1.

1
2

a. f (x) = x b. g(x) = x c. h(x) =

2. Déterminer graphiquement
x

f ’(3). Capacité 2, p. 109 Capacité 4 p. 111

120
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

40 Pour chaque fonction suivante dont on donne une 45 Soit # la courbe représentative de la fonction g définie

expression, déterminer, en utilisant la définition, le nombre 1

sur ]–`; 0[ ¯ ]0; +`[ par g(x) =

x
dérivé en 1.

1
2
1. Déterminer le coefficient directeur de la tangente T à # en
a. f (t) = t b. g(t) = t c. h(t) =

t
son point A d’abscisse 2.

2. Montrer qu’il existe un point de #, distinct de A, en lequel

3
FORMEL
41 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x .

la tangente est parallèle à T

Soit h ≠ 0 et soit a [ R. À l’aide d’un logiciel de calcul formel,

3. Soit a un réel non nul. Montrer que les tangentes à # aux


3

on a développé (a + h) et obtenu l’écran ci-dessous.

points d’abscisses respectives –a et a sont parallèles.

46 Reprendre l’exercice 45 avec la fonction h définie sur R

par h(x) = x

1. Calculer alors le taux de variation de f entre a et a + h

47 Vrai ou Faux?
2

2. En déduire que f est dérivable en a et que f ’(a) = 3a

Indiquer si l’affirmation proposée est vraie ou fausse, puis justifier.

Il existe une tangente à la courbe de la fonction r définie sur

42 On a tracé ci-contre la y

( )
[0; +`[ par r x = x qui est parallèle à la droite d’équation

courbe de la fonction f définie sur

C #
y = 2x – 5.
f
2

R par f (x) = x et ses tangentes

en trois points A, B et C. 1

48 ( )
Soit i la fonction définie sur ]0; +`[ par i x = et soit

x
a. Par lecture graphique, déter-

1
# sa courbe représentative.

A
miner f ’(1); f ’(0) et f ’(–2).
B
Déterminer une équation de la tangente à # au point d’abscisse 2.

b.Déterminer l’expression de la x
0 1 Capacité 12 p. 116

fonction dérivée f ’.

c. Vérifier par calculs les résultats de la question a.

Fonction dérivée et opérations

3
43 Soit f la fonction définie sur [–2; 2] par f (x) = x

49 Calculer la dérivée de chacune des fonctions f et g définies

1. Rappeler f ’(x) puis en déduire f ’(–1).

1
3 2 3 2

sur R par
( ) et g(x) = –2x – 3x + 4x –1.
f x = 2x − x
2. Dans un repère, tracer la courbe de la fonction f, notée #,
2

Capacité 6 p. 113
et sa tangente au point d’abscisse –1.

3. a.Existe-t-il une tangente à # parallèle à la droite d d’équa-


Pour les exercices 50 à 52, f et g sont deux fonctions dont

tion y = 12x + 1? Si oui, déterminer les coordonnées du point


on donne l’expression. Déterminer f ’(x) et g’(x).

de contact entre # et T

2 3 2
1
50 f (x) = 4x – 2x + 1 et g(x) = –x – 7x + x

b. Existe-t-il une tangente à # parallèle à l’axe des abscisses?


7

Capacité 5, p. 111
2 2 3
3 2
51 ( ) et g(x) = –4 + 2x – 3x
f x = − x + x + 7x

1 1 4
3 2
52 ( ) et g ( x )
f x = + 2 x = x − 0, 5x −
44 R A IS ONNER COMMUNIQUER
On considère ci-dessous
x 3 x

la courbe # de la fonction f définie sur [0; +`[ par


( )
f x = x

53 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2x – 1 et

et sa tangente au point d’abscisse 1.

# sa courbe représentative et T la tangente à # au point

d’abscisse 3.
T

1. Justifier que # est une droite.


#

2. Déterminer l’expression de f ’ et en déduire f ’(3).

0 x 3. Justifier que # et T sont confondues.


1

4. a. Que peut-on conjecturer concernant la courbe d’une

fonction affine et de sa tangente en un point quelconque?

1. a.Déterminer f ’(1) par lecture graphique.


b. Démontrer cette conjecture.

b. Retrouver ce résultat par un calcul.

2. Reproduire la courbe # puis tracer sa tangente au point LOGIQUE


54 1. Soit g la fonction définie sur R par

3
d’abscisse 4.
g(x)= x + 7. Déterminer g’(x).

3. La courbe # admet-elle une tangente parallèle à la droite


2. Soit f une fonction dérivable sur R.

3
d’équation y = 2x – 5? Si oui, déterminer les coordonnées du
On considère la proposition «Si f est définie par f (x) = x , alors

2
point de contact.
pour tout réel x, f ’(x)=3x . »

4. Expliquer pourquoi aucune tangente de # n’a une pente a. Cette proposition est-elle vraie?

négative. b. La réciproque de cette proposition est-elle vraie?

CHAPITRE 4 Dérivation 121


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 37 44 69 83 89 94

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FORMEL 69 CALCULER R A IS ONNER


55 Soit f la fonction définie sur [0; +`[ par:

⎤ 4 ⎡
3
( )
f x = x x Soit f la fonction définie sur ; + ` par:

⎥ ⎢
⎦ 3 ⎣

1. Justifier que f est dérivable sur ]0; + `[.

3x − 10 x + 13
( )
f x =
2. a. Déterminer l’expression de f ’ sur ]0; +`[.

−3 x + 4

b. Vérifier le résultat à l’aide d’un logiciel de calcul formel.

1. Déterminer l’expression de f ’.

Capacité 7 p. 113

4
2. a.Vérifier que pour tout réel x tel que x . :

5
Pour les exercices 56 à 58, calculer la dérivée de la fonction ( )
f x = − x + 2 +

−3 x + 4

définie sur I dont l’expression est donnée.

b. En déduire une autre expression de f ’.

2
56 ( )
f x = 3x x ; I = ]0; + `[.

c. Vérifier la cohérence des résultats des questions 1. et 2.b.

2 2
57 g(x) = (x + 5x – 1) ; I = R

2
2
70 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2x – 4x – 1.
58 h(x) = (3x – 4) ; I = R

1. Calculer f ’(x).

59 Soit g la fonction définie sur R par g(x) = (x + 2)(–2x + 1).


2. Déterminer une équation de la tangente T à la courbe de f

On propose de déterminer l’expression de g’ de deux manières.


au point d’abscisse –1.

1. Développer g(x) puis en déduire g’(x).

2. En utilisant la formule de la dérivée d’un produit, déterminer

71 Soit f la fonction définie sur R par:

g’(x) à partir de l’expression de g donnée dans l’énoncé.


6 5 4 3 2

f (x) = 6x + 5x + 4x + 3x + 2x + x

1 1. Déterminer l’expression de f ’.

60 1.Soit f la fonction définie sur ]4 ; +`[ par


( )
f x =

3x − 12
2. En déduire que la tangente à la courbe de f au point d’abs-

Déterminer l’expression de f ’.

cisse 0 a pour équation y = x

2. Soit g la fonction définie pour tout x . –3 par:

x − 3x + 1
( ) .
g x =

x + 3 2
72 Soit f et g les fonctions définies sur R par f (x) = x – 4x

x + 6x − 10
2
Montrer que pour tout x . –3,
( ) .
g’ x = et g(x) = –2x + 2x – 3.
2

( )
x + 3
On note # et 3 leurs courbes représentatives respectives.

Capacité 8, p. 113

1. Montrer que la tangente T à # au point d’abscisse 1 et la

tangente Δ à 3 au point d’abscisse 1 sont parallèles.

Pour les exercices 61 à 67, calculer la dérivée de la fonction


2. Les tangentes T et Δ sont-elles confondues?

définie sur l’intervalle I dont l’expression est donnée.

1
61 ( ) ; I = ]2,5; +`[.
f x =

−5 x + 2

73 Une question ouverte

1 2

62 ( ) ; I = R Soit f la fonction définie sur R par f (x) = ax + bx + c, où a,


i x =
2

x − 3x + 5

b et c sont trois réels.

2
63 ( ) ; I = [0; +`[. On a tracé sa courbe ci-dessous, ainsi que sa tangente au
j x = −

7x + 2

point d’abscisse 0.

3
( )
64 k x = ; I = R
2
y

0, 5x + 1

2
( )
l x = −4 x +
65 ; I = ]0; +`[. B

1
x

4x − 3
( ) #
66 m x = , I = ]0; +`[. T
f

x + x

0 x

−3 x + 4 x + 1
67 ( ) , I = R
n x =
4 2

x + x + 1

A
68 Soit f et g deux fonctions définies sur ]0; +`[ par :

6x − 4 8x − 5x + 1
( ) et ( )
f x = g x =

3 x

À partir de ces informations, déterminer l’expression de f

Écrire f (x) et g(x) sous la forme de sommes, puis calculer f ’(x)

Piste ➜ Voir p.372

et g’(x).

122
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

83 CALCULER R A IS ONNER

74 Une question ouverte


1
a 1. Soit f (x) = pour tout réel x non nul. En remarquant que
2 2
Soit g la fonction définie sur ]0;+`[ par g(x) = + bx + c,
x
x
1

où a, b et c sont trois réels. La courbe de g et deux de ses f (x) = , avec v à déterminer, calculer f ’(x).
2 2

v(x )

tangentes sont tracées ci-dessous. 1

2. Reprendre la question précédente avec f (x) =


3 3

Déterminer l’expression de g x

y 3. Démonstration : soit n un entier naturel différent de 1 et

soit f la fonction définie pour tout réel x non nul par f (x) =
#
n n n
d g
x

En utilisant la formule de dérivation de , démontrer que pour

v
n

tout réel x non nul, f ’(x) = −


A n n +1

84 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = –2 × u x – 2 u

B
1

1. Exprimer f (x) sans les symboles de la valeur absolue puis

représenter la fonction f
0 x
1

2. a. Déterminer f ’(x) pour x ≠ 2.

b. Justifier que f n’est pas dérivable en 2.

Piste ➜ Voir p.372


Capacité 11,p. 115

Pour les exercices 75 et 76, indiquer si l’affirmation est vraie

ou fausse, puis justifier.


85 Une question ouverte

3x

75 Soit a un réel et f la fonction définie sur R par:


Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2x – 1 + .
a
2

x + 1
3
f (x) = 2 ×u 4 – ax u.
«On a f ’(x) = 2 + .» a

2x
Existe-t-il une valeur de a pour laquelle la courbe repré-

76 Soit f et g deux fonctions dérivables sur R telles que: sentative de f admet au moins une tangente parallèle à la
a

f (1) = 2; f ’(1) = 3; g(1) = –4; g’(1)= 2. droite d’équation y = x?


⎛ f ⎞ Piste ➜ Voir p.372

«Alors: ( f × g)’(1) = –8 et (1) = –3,5.»


⎜ ⎟

⎝ g ⎠

Autres dérivées et fonction valeur absolue

Position relative courbe-tangente

Pour les exercices 77 à 79, déterminer l’expression de la

CALC
86 Soit # la courbe représentative de la fonction
dérivée de la fonction donnée. Capacité 9 et 10, p. 115

f définie sur R par f (x) = x et T la tangente à # au point A


3
77 1. f (x) = (–3x + 4) pour tout réel x

d’abscisse –1.

2. h(x) = 2x − 10 pour tout x . 5.

1. a. Afficher sur une calculatrice les tracés de # et de T

3
78 a. f (x) = (4x – 3) pour tout réel x b. Faire une conjecture sur la position de # par rapport à T

b. g(x) = −5 x + 2 pour tout x , 0,4. 2. Justifier que T a pour équation y = 3x + 2.

3 2

3. Vérifier que, pour tout réel x, x – (3x + 2) = (x – 2)(x + 1)


8
79 a. f (x) = x pour tout réel x

4. Montrer que la tangente T recoupe la courbe # en un point

b. g(x) = pour tout x . 0.


B dont on déterminera les coordonnées.
3

5. Déterminer la position de la courbe # par rapport à la droite T

Pour les exercices 80 et 81, exprimer, sous forme de fraction,

la dérivée des fonctions dont l’expression est donnée.

2
87 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x . Soit # sa
1 1 1

80 a. f (x) = b. g ( x ) = c. h ( x ) =
5 7 8 courbe représentative et T sa tangente au point d’abscisse 3.
x x x

Déterminer la position relative de # et T


2 3 5
81 a. f (x) = b. g ( x ) = − c. h ( x ) =
4 7 10

x x x

CALC
88 Soit f la fonction définie sur R par
1

82 1. Soit f la fonction définie sur ]0; +`[ par f (x) = .


4 3 2
x f (x)= x – 3x + 1, # sa courbe représentative et T la tangente

On se propose de déterminer f ’ de deux manières:

à # en son point A d’abscisse 1.

a. en posant f (x) = , avec v une fonction à déterminer;


1. Écrire une équation de la droite T
v(x )

3 2 3
n
2. Vérifier que, pour tout réel x, x – 3x + 1 – (–3x + 2) = (x – 1)
b. en écrivant f (x) sous la forme f (x) = x , avec n un entier

relatif à déterminer. 3. a. Étudier la position de # par rapport à T

2. Montrer que les deux expressions de f ’ sont égales. b. Vérifier à l’aide d’une calculatrice.

CHAPITRE 4 Dérivation 123


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 37 44 69 83 89 94

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89 CALCULER R A IS ONNER

M AT H S & PHYSIQUE

Soit f la fonction définie sur l’intervalle I = ]2; +`[ par:

91 La position d’une bille sur sa trajectoire rectiligne est

2x + 4

f (x) =
donnée par son abscisse f (t) (en mètres), en fonction du
x − 2

temps t (en secondes).


1. Calculer f ’(x).

8
On a tracé ci-dessous la courbe représentative # de f ainsi
2. a. Vérifier que, pour tout x de I, f (x) = 2 +

x − 2
que ses tangentes aux points d’abscisses respectives 0, 2 et 4.

b. Calculer f ’(x) en utilisant cette expression.

f (t)

Vérifier la cohérence avec la réponse apportée à la question 1.

3. a. Calculer le nombre dérivé de f en 3.

#
b. Montrer que la tangente T à la courbe # de f au point

d’abscisse 3 a pour équation réduite y = –8x + 34.

4. a. Montrer que, pour tout réel x de ]2; +`[,

8( x − 6x + 9)

f (x) – (–8x + 34) =

x − 2

b. En déduire la position relative de T et # sur I.

t
1

1. Déterminer f ’(0) par lecture graphique et interpréter le

résultat.

2. Déterminer la vitesse de la bille aux instants :


Application du nombre dérivé

a. t = 2 b. t = 4

RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CHA P I TR E


Capacité 13, p.116

90 Au début d’une partie, tous les joueurs sautent d’un


e
His toir
Poi nt

bus volant et plongent en chute libre vers une île.

La vitesse instantanée est définie pour la

première fois par le mathématicien français

Pierre Varignon (1654-1722) comme le

rapport d’une distance infiniment petite dx

sur le temps infiniment petit dt mis pour la

parcourir.

M AT H S & PHYSIQUE

92 Pour tester la sécu-

rité des voitures, de

nombreux essais sont

Dans cet exercice, on fait l’hypothèse que les frottements


effectués comme le lan-

de l’air sont négligeables. Ainsi, la distance parcourue par


cement en ligne droite et à vive allure d’une voiture qui

l’avatar durant la chute, en mètres, t secondes après le saut,


percute un mur. Durant ce test, on note x(t) la distance

est donnée par:


en mètres parcourue par le véhicule t secondes après son

1
2 –2

d(t) = gt , où g ≈ 9,81 m s . départ. La voiture percute le mur au bout de 4 secondes.

2
3 2

On admet que pour tout t [ [0; 4], x(t) = t + 0,45t

1. Calculer la vitesse de l’avatar une seconde après le saut. On

x est donc une fonction de la variable t

–1 –1

exprimera le résultat en m s puis en km h . On arrondira

1. Déterminer l’expression de la dérivée de x

à chaque fois à l’unité.

dx

On pourra la noter comme en physique


2. Pour que l’avatar ne s’écrase pas au sol, son planeur est
dt

–1

ouvert automatiquement après 600 mètres de chute libre. 2. En déduire la vitesse instantanée en m s , puis en

–1
Déterminer, à la seconde près, le temps passé en chute libre, km h , de la voiture au démarrage, puis lors de l’impact.

c’est-à-dire le temps entre le saut et l’ouverture du planeur. On arrondira si besoin à l’unité.

3. L’accélération est la dérivée de la vitesse.


LE SAVIEZ-VOUS

–1
Montrer que, durant la chute libre, l’accélération est Lors d’un test en choc frontal, la voiture est lancée à 64 km h . Au cours d’un

–1

choc latéral, une machine percute le côté du véhicule à 50 km h


constante au cours du temps et est égale à g

124
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

M AT H S & ÉCONOMIE
M AT H S & ÉCONOMIE

ORAL
95 L’entreprise Sportymax fabrique des articles
93 Une entreprise fabrique de la peinture. Le coût de

de sport.
fabrication, exprimé en euros, de x tonnes de peinture est

Le coût total de fabrication de ces articles (en euros) est


modélisé par la fonction C définie sur [1; 100] par :

3 2
modélisé par une fonction C dont la courbe représenta-
C(x)=0,001x – 1,2x + 600x + 500.

tive# est donnée ci-dessous. La tangente T à cette courbe


1. a. Quel est le coût de production exact de 50 tonnes de
C

au point A(200; 880) passe par le point B(0; 600).


peinture? de 51 tonnes?

b. En déduire l’augmentation du coût entraîné par la fabri-

Coût (euros)

cation de la 51 tonne de peinture.

1 000
A
2. On appelle coût marginal au rang x la différence

80 0
T
C(x)–C(x – 1). On note d(x) cette différence.

60 0 #
a. Quel est le coût marginal au rang 50? C

400
3. On note C’ la dérivée de la fonction C

a. Calculer C’(x), puis C’(50). 20 0

b. Calculer d(50) et comparer à C’(50).

0 10 0 20 0 30 0 400 50 0

c. Que constate-t-on?

Capacité 14, p.117

1. On appelle coût marginal au rang 200 le coût engendré

par la fabrication du 200 article. Une valeur approchée

M AT H S & SVT de ce coût est le nombre dérivé de la fonction C en 200.

Déterminer une valeur approchée de ce coût au rang 200.


MODÉLISER CALCULER
94

2. Expliquer la démarche à réaliser graphiquement afin de

Dans une clinique vétérinaire, pour soigner un petit chaton

déterminer le coût marginal le plus faible.

malade, on lui administre un médicament par intraveineuse.

On note f (t) la quantité de produit (en milligrammes) pré-

sente dans le sang t heures après l’intraveineuse, t appar-

M AT H S & SVT
tenant à l’intervalle [0; 24].

96 Pour dater certaines

roches, on utilise la loi de

décroissance radioactive

sur des atomes comme le

carbone 14.

On modélise le nombre

d’atomes radioactifs,

exprimé en milliards,

en fonction du temps, exprimé en millions d’années, par

une fonction N

On a représenté ci-dessous la courbe # représentative de f

Sa courbe représentative # et ses tangentes aux points

Le point A(4; 10) est un point de #. Le point B(1; 12,5) est

d’abscisses 0,69 et 2,08 sont tracées ci-dessous.

un point de la tangente à # au point O et le point A’(0;16)

est un point de la tangente à # au point A. Nombre d’atomes radioac tifs (milliards)

y 7

#
A’ 6

B
5

A
4

#
f 2

0,69
2 2,0 8

0
1 2 3 4 5

O x
2
Temps (millions d’années)

1. Par lecture graphique, déterminer la vitesse de désinté-


1. Déterminer graphiquement la vitesse de diffusion du

gration du nombre d’atomes:


produit à t = 4.

a. au bout de 690000 ans; b. au bout de 2080000 ans.


2. On admet que pour tout t [ [0; 24]:

2. Conjecturer le lien entre le nombre d’atomes radioactifs


50t

f (t) =
2

t + 4 et la vitesse de désintégration de ces atomes.

a. Retrouver par le calcul la réponse apportée à la question 1. 3. La vitesse de décroissance augmente-t-elle au cours du

b. Calculer la vitesse initiale de diffusion du produit. temps ou diminue-t-elle? Expliquer.

CHAPITRE 4 Dérivation 125


Exercices

Pour s’entraîner

MÉTHODE À L’ O R A L 
Problème de synthèse

97 On considère une fonction g définie et dérivable sur


98 REPRÉSENTER CALCULER

R dont la courbe représentative # est tracée ci-dessous.

Soit g la fonction définie sur l’intervalle I = ]1;+`[ par :

Sa tangente T au point d’abscisse –5 est également tracée.


2

− x + 2x + 1

g(x) = .
y

x − 1

T #
La courbe # de la fonction g y

ainsi que sa tangente T au point

1 #

A d’abscisse 2 sont tracées dans

le repère ci-contre.
0 x
1

1. Déterminer g’(2) par lecture

graphique.
A

2. Calculer g’(x) puis en déduire

1. a. Expliquer comment on détermine graphiquement le


g’(2). 0 x
1

nombre dérivé de g en –5.


Vérifier la cohérence avec la

b. Que vaut alors g’(–5)?


réponse à la question 1.

2. La fonction g est définie par g(x) = –0,5x – 3x – 2,5.


3. Reproduire la courbe # de la

a. Expliquer comment on peut vérifier le résultat obtenu à


fonction g puis tracer sa tangente au point d’abcisse 3.

la question 1.b. 2

4. a. Vérifier que pour tout réel x de I, g(x) = –x + 1 +

x − 1
b. Faire cette vérification.

b. Calculer g’(x) en utilisant cette expression.

3. a. Expliquer oralement comment on trace la tangente à

Vérifier la cohérence des réponses apportées à la question 2.

# au point d’abscisse –1.

5. a. Montrer que T a pour équation réduite y = –3x + 7.

b. Reproduire la courbe puis tracer cette tangente.

b. Démontrer que # est au-dessus de T sur I.

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 20 minutes maximum.

99 Soit # la représentation graphique de la CALC


102 Soit f la fonction définie sur R

3 2

fonction p définie sur R par p(x) = x – 2x


par:
2

x + 4 x − 4

f (x) =
1. Calculer p(1), p’(x) puis p’(1).
2

x − 2x + 2

2. a. Tracer la tangente à # au point d’abcisse 1.

et # sa courbe représentative.

b. Tracer la courbe # sur l’intervalle [–1; 2].

1. Montrer que pour tout réel x :

3. Existe-t-il des points de # où la tangente est


2

−6 x + 12 x

parallèle à l’axe des abscisses? Si oui, lesquels? f ’( x ) =


2

(x − 2x + 2)

2. Montrer que la tangente T à # au point d’abs-


100 Soit f la fonction définie sur ]0 ; + `[ par

2
cisse 2 a pour équation réduite y = 4.
f (x) = 4 x x et # sa courbe représentative.

1. Déterminer f ’(x) pour x . 0. 3. a. Montrer que pour tout réel x :

2. En déduire le coefficient directeur de la tangente


− 3( x − 2)

f (x) − 4 =
à # au point d’abscisse 1. 2

x − 2x + 2

b. En déduire la position de la courbe # par rapport

101 1. Calculer la fonction dérivée de la fonction


à sa tangente T

g définie sur l’intervalle [0; +`[ par g(x) = c. Vérifier le résultat en obtenant # et T à la

4 x + 1

2. En déduire g’(5). calculatrice.

126
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT
Si nécessaire, on se place dans un repère du plan.

Associer un nombre dérivé et la tangente

Exercices

y
Soit g une fonction définie sur [0; 3]. Sa courbe représentative # et la tangente T
#

50 48

à # au point d’abscisse 2 sont tracées ci-contre.


T

45

40
Capacité 1, p. 109
1 Calculer le taux de variation de g entre 0 et 3.

30
Capacité 2, p. 109
2 Déterminer graphiquement le nombre dérivé de g en 2.
26

20
Capacité 3, p. 109
3 1. On admet que g’(1) = 13.

Recopier la courbe # puis tracer sa tangente au point d’abscisse 1. 10

Capacité 13, p. 116


2. La fonction g représente la distance en mètres parcourue par

0 1 2 3 x

un guépard au cours d’un sprint en fonction du temps, exprimé en secondes.

Interpréter la valeur du nombre g’(1).

Utiliser les dérivées des fonctions usuelles

Exercices

2
Capacité 4, p. 111
4 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x . En utilisant la définition du nombre dérivé, calculer f ’(5).

Capacités 5, p. 111 et 12, p.116


5 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

T est la tangente à la courbe représentative d’une fonction f au point d’abscisse 2.

A B C D

3
T a pour pente 8
a. Si f (x) = x , alors: f ’(–2) = 12 f ’(2) = 4 T a pour équation y = 12x + 2

1 1 1

b. Si f (x) = , alors: f ’(–2) = f ’ = 9 T est parallèle à l’axe des abscisses.


( ) T a pour équation y = –0,25x + 1
x 4 3

1 1

f ’(9) = T passe par l’origine du repère.


c. Si f (x) = x , alors: f ’(1) = 1 T a pour pente

Calculer la dérivée d’une fonction

Vrai ou faux? Indiquer si chaque affirmation est vraie ou fausse, puis justifier.

1
3 2
Capacité 7, p. 113
6 Soit f (x) = x x pour tout x . 0. Alors pour tout x . 0, f ’(x) = 3 x ×

2 x

1 −4 x − 5
Capacités 6 et 8, p. 113
7 Soit g(x) = pour tout x ˘ 3. Alors pour tout x ˘ 3, g’(x) =

2 2

2x − 5x 2

(2 x − 5x )

3 2 4 2

x − 2x x + 3x − 4 x
Capacités 6 et 8, p. 113
8 Soit h(x) = pour tout réel x. Alors pour tout réel x, h’(x) =

2 2

x + 1 2

(x + 1)

1 1
5 4
Capacité 10, p. 115
9 Soit i(x) = x + pour tout x ≠ 0. Alors pour tout x ≠ 0, i’(x) = 5 x +
4 3

x 4 x

4 3
Capacités 9 et 10, p. 115
10 Soit j(x) = (3x – 2) pour tout réel x. Alors pour tout réel x, j’(x) = 12(3x – 2)

Soit k(x) =u 6x – 2 u pour tout réel x. Alors pour tout réel x, k’(x) = 6.
Capacité 11, p. 115
11

Exercices

Capacité 14, p. 117


12 Le coût de fabrication, en euros, de x litres de soda est donné par la fonction c définie pour x ˘ 0 par

c(x) = –0,00025x + 1,3x

a. Calculer c(2000) – c(1999), coût marginal pour la fabrication du 2000 litre de soda.

b. Calculer c’(2000) et comparer le résultat avec celui de la question précédente.

CHAPITRE 4 Dérivation 127


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Taux de variation de f entre a et a + h, h ≠ 0

Nombre dérivé de f en a

y
Pente de la sécante à # passant #
f f

f (a + h) − f (a )
par les points d’abscisses a et
f ’ (a ) = lim

f (a + h)
h→0
h
a+h
f (a + h)

– f (a) Interprétations
Taux de variation:

f (a)

– En cinématique: vitesse instantanée


h
f (a + h) − f (a )

a – En économie: approximation du
0 a + h x

coût marginal

Dérivation

Tangente à # au point d’abscisse a


Formule de dérivation

Tableau des dérivées


Droite passant par A(a; f (a))

Fonction Dérivée

Équation y = f (a) + f ’(a)(x – a)


f (x) = f ’(x) = sur

u + v u’ + v’

p [ R 0 R y
#
f

uv u’v + uv’

x 1 R

ku, k [ R ku’ 2

x 2x R

2
3 2
u 2uu’
x 3x R A T

f (a)

1
1 v’ 1 1
− −
]–`; 0 [ ¯ ] 0; +`[
2 2
v a x
v x x 0

n
u u v − uv x avec R si n ˘ 0
n–1

nx
2
v
v n [ Z ]–`; 0 [ ¯ ] 0; +`[ si n , 0

1
Si f (x) = g(ax + b)

x ]0; +`[

2 x
Alors f ’(x) = ag’(ax + b)

Parcours 1 Tracer une tangente et en déterminer une équation

Un exemple : Soit f une fonction dérivable en 3 telle que f (3) = 1 et f ’(3) = 2. #

La courbe # ci-contre est la représentation graphique de f

1. Reproduire la courbe et tracer la tangente T à # au point A d’abscisse 3.

2. Déterminer une équation de T


0 x
1

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Comment démarrerlapremière J’identifie le point de # par lequel passe la tangente.

question? Placer le point A sur la courbe #

La pente de T est égale à f ’(3), car T est la tangente à # au point d’abscisse 3.

Quelle est la pente de T?

Donner la pente de T

A est un point de T. Je dois placer un deuxième point de T

Comment tracer T?

Utiliser la pente de T pour placer, à partir de A, un deuxième point de T. TracerT

Que me demande-t-on dans Je dois déterminer une équation de T

ladeuxième question? Donner la formule de l’équation de T en fonction de f(3) et f ’(3).

Dans l’équation de T, je remplace f (3) et f ’(3) par leurs valeurs puis je développe et

Comment termine-t-on? réduis l’expression.

En déduire que T a pour équation y = 2x – 5.

128
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Calculer la dérivée d’une fonction


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés

Un exemple :

−4 x + 3

Soit f la fonction définie sur ]2; +`[ par f (x) = . Calculer f ’(x).

5x − 10

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois calculer f ’(x).

Que me demande-t-on?

Rappeler l’expression de la fonction f

Je dois identifier la forme de l’expression f (x).

Comment démarrer? f(x) est sous la forme d’un quotient. Préciser son numérateur u(x) et son

dénominateur v(x).

Je dois utiliser la formule de la dérivée d’un quotient.

Quelle formule doit-on utiliser ?

Rappeler cette formule.

Je dois calculer u’(x) et v’(x).

Comment poursuivre?

Calculer ces dérivées et vérifier que u’(x)v(x) – u(x)v’(x) = 25.

f ’(x) est un quotient dont le dénominateur est égal à (v(x))

Comment terminer?

En déduire f ’(x).

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Tracer une tangente Parcours 2 : Calculer la dérivée

et en déterminer une équation d’une fonction

103 Soit f une fonction dérivable en 4 telle que f (2) = –1 108 Pour chaque fonction f définie sur I et dont l’expres-

et f ’(2) = –2. y sion est donnée ci-dessous, calculer f ’(x).

3x − 7
La courbe # ci-contre est la représen-
a. f (x) = ; I = [0; +`[
#
4 x + 3
tation graphique de f

1 7x + 1

1. Reproduire la courbe # et tracer sa b. f (x) = ; I = ]4; +`[

x − 4 x
0 x
1
tangente T au point d’abscisse 2.
1

c. f (x) = ; I = ]–`; 0]
2. Déterminer une équation de T
−7 x + 2

109 1.Soit f la fonction définie sur ]0; +`[ par f (x) = .


Ces exercices sont d’un niveau plus élevé.

2
Calculer f ’(x).
104 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x

MÉTHODE : On remarque que f(x) = u(x) × v(x) avec u et v deux


1. Tracer la courbe représentative # de f sur [–3; 3].
f

fonctions à déterminer. On utilise ensuite la formule de dérivation


2. Tracer puis déterminer une équation de la tangente T à

adéquate.

# au point d’abscisse –1.


f
2

2. Reprendre la question 1. avec f (x) = (2x + 3) x sur

MÉTHODE : On commence par calculer f (–1) et f ’(–1).

]0; +`[.

105 En utilisant la méthode précédente, tracer puis déter- Ces exercices sont d’un niveau plus élevé.

miner une équation de la tangente à # la courbe représen- 110 Déterminer la dérivée de la fonction f définie sur R

3
tative de la fonction carré au point d’abscisse 2. par f (x) = (–5x + 2)

MÉTHODE : On remarque que f(x) = g(ax + b) avec a et b deux réels et

3
106 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x
g une fonction à déterminer. On utilise ensuite la formule de dérivation

adéquate.
1. Tracer la courbe représentative # de f sur l’intervalle [–2; 2].
f

2. Tracer la tangente T à # au point d’abcisse 1, puis déter-


f

111 En utilisant la méthode précédente, déterminer la déri-


miner une équation de T

vée des fonctions définies sur R dont les expressions sont

3 2 données ci-dessous:
107 Soit g la fonction définie sur R par g(x) = 2x – 5x +1,

a. f (x) = (4x – 7)
de courbe représentative # . Déterminer une équation de la
g

b. g(x) = (–3x – 1)
tangente T à # au point d’abscisse –1.
g

c. h(x) = (–2x – 5)

d. p(x) = (x – 7)

CHAPITRE 4 Dérivation 129


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

Parcours 3 Approfondir avec la dérivabilité d’une fonction en un point

Nous allons nous intéresser à la dérivabilité de certaines fonctions en des points particuliers.

Chercher en autonomie

PISTE

Soit f la fonction définie sur [0; +`[ par f (x) =

Question 1.

1. La fonction f est le produit de deux fonctions u et v.


Sur cet intervalle,

Sur quel intervalle peut-on appliquer la formule (uv)’ = u’v + uv’?


les fonctions u

et v doivent être
2. Nous allons déterminer si la fonction f est dérivable en 0.

dérivables.
a. Soit h un réel strictement positif. Calculer le taux de variation de f entre 0 et h

b. En déduire que f est dérivable en 0 et donner la valeur de f ’(0).

DES EXERCICES D’APPLICATION

Soit p la fonction définie sur R par p(x) = xu x u


2
113
112 Soit k la fonction définie sur [0; +`[ par k (x) = x x

Montrer que p est dérivable en 0 et donner la valeur de p’(0).


1. Justifier que k est dérivable sur ]0; +`[.

2. Montrer que k est dérivable en 0 et donner la valeur de k’(0).

Parcours 4 Approfondir avec des fonctions de la forme x ∞ uu(x)u

Nous allons nous intéresser à certaines propriétés de ces fonctions: parité, courbe représentative,

dérivabilité.

Chercher en autonomie

Soit f la fonction définie sur R par f (x) =u x – 4 u PISTE

Question 3.a.

1. Montrer que f est paire.

Calculer le taux

2. a.Donner l’expression de f sans valeur absolue sur [0; +`[.


de variation de f

b. Dans un repère, tracer la courbe représentative # de f


entre 2 et 2 + h en
f

distinguant deux cas


3. a.Montrer que f n’est pas dérivable en 2.

h . 0 puis h , 0.
b. Que peut-on en déduire quant à la dérivabilité de f en –2?

c. Déterminer l’ensemble de dérivabilité de f, puis donner l’expression de f ’ sur cet ensemble.

DES EXERCICES D’APPLICATION

y 3
114 Soit k la fonction défi- x
115 Soit g la fonction définie sur R par g( x ) =
2

nie sur R par: x + 1


#
k 1. a. Étudier la parité de g

k(x) =u x – 2x – 3 u

b. Donner l’expression de g sans valeur absolue.

Sa courbe représentative #
k
2. Dans un repère, tracer la courbe représentative # de g
g

est tracée ci-contre.


3. a. Montrer que g est dérivable en 0 et donner la valeur

1. a. En donnant un argu-
1 de g’(0).

ment g r a p h i q u e, justi-
b. En déduire que g est dérivable sur R puis donner l’expres-

x
fier que k n’est ni paire, ni 0 1

sion de sa dérivée sur ]–`; 0[ < ]0; +`].

impaire.
4. a. Cette expression est-elle encore valable pour x = 0?

b. Montrer par des calculs que k n’est ni paire, ni impaire.


b. En déduire alors l’expression de g’ sur R

2. Déterminer l’expression de k sans valeur absolue.

Voir d’autres pistes page 372


3. a. À partir de # , conjecturer la dérivabilité de k en 3 et –1.
k

b. Démontrer votre conjecture.

c. En déduire l’ensemble de dérivabilité de k, puis donner

l’expression de k’ sur cet ensemble.

130
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche Python, p.20

Voir fiche Cabri, p.354

Travaux pratiques Voir fiche GeoGebra, p.352

ALGO GÉOMÉTRI E
TP1 Méthode d’Euler TP2 Caractéristique des

MODÉLISER CALCULER
tangentes à l’hyperbole

CHERCHER R A IS ONNER

A Conjecture avec un logiciel

La figure sera réalisée à l’aide d’un logiciel de géométrie dyna-

mique dans lequel on aura créé un repère d’origine O.

Soit f la fonction inverse définie sur ]–`; 0[ ¯ ]0; +`[ et # sa


f

courbe représentative.

1. a. Tracer #
f

b. Placer un point A sur # puis la tangente T à # au point A.


f f

c. Placer B le point d’intersection de T et de l’axe des abscisses,

Dans un jeu vidéo, l’avatar du joueur saute d’une plateforme

puis le point C, intersection de T et de l’axe des ordonnées.

volante. Lors de sa chute, il est soumis, à chaque instant t

d. Tracer les segments [OB] et [OC] et faire afficher leur mesure,

exprimé en secondes, à deux forces: son poids dont la norme

comme ci-dessous.

est notée P et la résistance de l’air dont la norme est notée R(t).

y
On rappelle que P = 9,81× m où m est la masse de l’avatar, ici

–1

égale à 80kg. On note v(t) la vitesse de l’avatar, en m s . On

suppose que v est dérivable sur [0; 10] et que R(t) = 0,28(v(t))

#
C
f
Enfin, la deuxième loi de Newton donne pour tout t [ [0; 10],

1
1
v’(t) = × (P – R(t)). A

1, 5
m

L’objectif est de pouvoir déterminer la vitesse de l’avatar à


4

x
n’importe quel instant t 0
1 B

A Approximation affine

1. Montrer que pour tout t [ [0; 10], v’(t) = 9,81 – 0,0035v(t)

2. La relation précédente ne permet pas de déterminer une

2. a. Créer le nombre d = OB × OC.

expression de v en fonction de t.

b. Faire varier A sur # .


f

Soit t [ [0; 10] et h un réel proche de 0.

c. Que peut-on conjecturer?

De la définition du nombre dérivé de v en t, on a:

v (t + h) − v (t ) B Démonstration

v’(t) ≈

h
Soit a un réel non nul et T la tangente à # au point A d’abs-
f

a. Exprimer alors v(t + h) en fonction de v(t), v’(t) et h


cisse a. On garde les notations de la partie A

b. Déduire des questions 1. et 2.a. que: 1 2

1. Vérifier que T a pour équation y = − x +


2 2

v(t + h) ≈ v(t) + h(9,81 – 0,0035v(t) ). a a

2. Déterminer les coordonnées de B et C.

B Calcul de la vitesse instantanée


3. En déduire que pour tout réel a non nul, OB × OC = 4.

On fait l’hypothèse que la vitesse

C Cas général
initiale de l’avatar est nulle.

Le programme incomplet ci-contre, Soit m un réel non nul.

écrit en Python, permet de calculer


Dans cette partie, f est la fonction définie sur ]–`; 0[ ¯ ]0; +`[

une approximation de v(1) à l’aide


par:

m
de la relation établie en A.2.b.
f (x) =

x
1. Recopier et compléter ce

programme. 1. a. Créer un curseur m variant de –5 à 5 avec un pas égal à 0,1.

2. a. Le tester avec h = 0,1 puis h = 0,01. b. Modifier la fonction de la partie A.

b. En déduire une valeur approchée de la vitesse de l’avatar 2. On fixe la valeur de m.

–1

une seconde après le saut. Arrondir à 0,1 m s . a. Le produit d = OB × OC semble-t-il rester constant lorsque

3. Modifier le programme pour qu’il affiche : A se déplace sur # ?


f

a. la vitesse à l’instant t saisi par l’utilisateur; 3. a. Conjecturer une relation entre m et d.

–1

b. cette vitesse en km h b. Démontrer cette conjecture.

CHAPITRE 4 Dérivation 131


CAP vers le BAC Sujet commenté

REPRÉSENTER COMMUNIQUER
ÉNONCÉ

Un médicament antalgique est adminis- y

s
Thè me

tré par voix orale. La concentration du 30


T

– Nombre dérivé en un
produit actif dans le sang est modélisée
25

point
par une fonction c qui, au temps écoulé
20

– Tangente à la courbe
t en heure (h), associe la concentration

15
en un point

c(t) en milligrammes par litre de sang.

– Dérivée des fonctions


10

La représentation graphique # de la

usuelles

5
fonction c, ainsi que sa tangente T au

point d’abscisse 1, sont tracées ci-contre.

x
0 1 2 3 4 5 6

1. a. Déterminer graphiquement le

nombre dérivé de c en 1.

b. Interpréter ce résultat.

3 2

2. La fonction c est définie sur [0; 6] par c(t) = t – 12t + 36t

a. Calculer le taux de variation de c entre 0 et 3. Interpréter le résultat.

b. Déterminer l’expression de c’, puis retrouver par calculs le résultat de la question 1. a.

c. Reproduire la courbe #. Calculer c’(3) puis tracer la tangente à # correspondante.

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

1. a. Le nombre dérivé de c en 1, noté 1. a. Le nombre c’(1) est la pente de la tangente T au point d’abscisse 1.

c’(1), est la pente de la tangente à # au Or, cette tangente passe par le point de coordonnées (0; 10) et par le point

point d’abscisse 1, c’est-à-dire la pente de 25 − 10

de coordonnées (1; 25). Donc c’(1) = = 15.

la droite verte. 1 − 0

Capacité 2, p. 109

b. Il faut expliquer ce que signifie ce b. c’(1) = 15.

résultat. Pour cela, on se rappelle qu’un Donc au bout d’une heure, la vitesse d’évolution de la concentration du

nombre dérivé peut être interprété produit dans le sang est de 15 milligrammes par litre de sang et par heure.

comme une vitesse instantanée.

Attention à l’unité de cette vitesse.

Capacité 13, p. 116

c (3) − c (0 )
2. a. Le taux de variation de c entre 0 et
27

2. a. On a = = 9

3 est donné par un quotient. Ce résultat 3 − 0 3

Donc le taux de variation de c entre 0 et 3 est égal à 9.


représente une vitesse moyenne car on

Durant les trois premières heures, la concentration du produit augmente en


divise une différence de concentration par le

moyenne de 9 milligrammes par litre de sang et par heure.


temps écoulé.

Capacité 1, p. 109

2
b. Il faut donner l’expression c’(t) puis en b. Pour tout t ∈[0; 6], c’(t) = 3t – 24t + 36.

2
déduire c’(1). Ainsi, c’(1) = 3 × 1 – 24 × 1 + 36 = 15.

Capacité 6, p. 113
On retrouve bien le même résultat que celui de la question 1. a.

2
c. Pour calculer c’(3), on utilise l’expression c. On a : c’(3) = 3 × 3 – 24 × 3 + 36 = –9.

y
obtenue à la question précédente. On obtient la

30
On demande ensuite de tracer la tangente tangente à # au

à # au point d’abscisse 3. On repère ce 25


point d’abscisse 3

point sur # puis on obtient un deuxième comme ci-contre. 20

point de la tangente en utilisant la valeur


15

de c’(3). Enfin, on utilise les déplacements

10

parallèles aux deux axes.

Capacité 3, p. 109

x
0 1 2 3 4 5 6

132
CAP vers le BAC Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 4.

CALCULER REPRÉSENTER CALCULER REPRÉSENTER


Sujet A 15 min Sujet B 20 min

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Déterminer graphiquement un nombre dérivé Calculer le nombre dérivé en un point d’une fonction

Calculer la dérivée d’une fonction Construire la tangente en un point à une courbe

Déterminer une équation de la tangente en un point Utiliser les dérivées des fonctions usuelles

Cet exercice est un questionnaire à choix multiples. Pour chacune Soit f et g les fonctions définies sur ]–`; 0[ ¯ ]0; +`[ par:

des questions, quatre réponses sont proposées. Plusieurs bonnes 1


2

f (x) = x et g( x ) = .

x
réponses sont possibles. On ne demande pas de justification.

On note # et # leurs courbes représentatives dans un


f g

1. On considère la fonction f définie sur [–3 ; 6,5] dont la

repère.

courbe représentative # est donnée ci-dessous.


f

1. a. En utilisant la définition du nombre dérivé, calculer


La droite (AB) est tangente à # au point A(2; 4).
f

f ’(2) et g’(2).

y
b. Exprimer f ’(x) et g’(x) en fonction de x puis retrouver les

deux résultats de la question 1. a.


#
f

A
2. Tracer # et # sur [1 ; 4], ainsi que leurs tangentes res-
f g

pectives T et T aux points d’abscisse 1.


f g
1

0 x 3. Déterminer le(s) réel(s) a tel(s) que les tangentes à # et


1 f

# aux points d’abscisse a soient parallèles.


g

On admet que f est dérivable et on note f ’ sa dérivée.


R A IS ONNER COMMUNIQUER
Sujet C 15 min

Le nombre f ’(2) est égal à:

a.4 b.0,5 c.–4 d.2


CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

x + 1 Calculer la pente d’une sécante

2. Soit g la fonction définie sur R par g ( x ) =


n
2
Utiliser la dérivée de x ∞ x , n [ Z
3x + 2

Déterminer une équation de la tangente en un point


Alors, pour tout réel x, g’(x) est égal à:

2 4 2

3x 3x + 6x − 6x

a. b. 4 3

2
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = –x + 3x .
6x 3x + 2

On note # sa courbe représentative.


f
4 2 4 2

3x + 6x − 6x 3x + 6x + 6x

c. d.
1. Calculer la pente de la sécante à # passant par les points
2 2
f
2 2

(3 x + 2) (3 x + 2)

d’abscisses 1 et 1,5.

3. Soit h la fonction définie sur R par h(x) = (4x – 2) .

2. a. Recopier et compléter l’algorithme ci-dessous qui per-

Alors le nombre dérivé de h en 1 est égal à:

met de créer la liste des pentes des sécantes à # passant


f

a.768 b.256 c.192 d.128

par les points d’abscisses 1 et 1 + h, où h est un réel qui varie

4. Soit i la fonction définie sur [0; +`[ par i(x) = x x .


de 0,1 à 0,01, avec un pas de 0,01.

Alors pour tout x . 0, i’(x) est égal à:

1 x L ← [ ]
2 2

a. 3 x × b. 3 x x +

2 x 2 x h ← 0,1

3 3

x 7x Tant que h . 0,01


2
c. 3 x x − d.

2 x 2 x m ← ………

3 2
L ← L + [m]
5. Soit j la fonction définie sur R par j(x) = x – 3x + 5x – 1.

h ← ………
Alors la tangente à la courbe représentative de j au point

Fin Tant que


d’abscisse 0 a pour équation:

a. y = 5x – 1 b. y = –5x – 1

b. Le tableau ci-dessous donne les résultats arrondis au cen-

c. y = 5x + 1 d. y = –5x + 1

tième de cet algorithme:

6. La distance parcourue en km par une voiture est donnée 5,29 5,26 5,23 5,20 5,18 5,15 5,12 5,09 5,06 5,03

par le nombre d(t), où t est le temps exprimé en heures. d


Quel nombre dérivé peut-on conjecturer?

est une fonction.


c. Calculer f ’(x) puis vérifier votre conjecture.

Alors la vitesse de la voiture au bout de 3heures est:

3. a. Démontrer que l’axe des abscisses est la tangente à #


f

a. d(3) b. d’(3)

au point d’abscisse 0.

d (3 + h) − d (3) d (3 + h) − d (3)
b. # admet-elle une autre tangente parallèle à l’axe des
f
c. lim d.

h h
h→0 abscisses?

CHAPITRE 4 Dérivation 133


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

116 MODÉLISER CALCULER


Profil d’un toboggan
M AT H S & ÉCONOMIE

On souhaite modéliser le profil d’un toboggan, de hauteur

119 Élasticité de la demande

1,20mètre et de longueur 2 mètres, par la courbe # d’une fonc-

3 2
Le directeur d’une salle de concert de 12 000 places a
tion f dont l’expression est de la forme f (x) = ax + bx + cx + d

constaté que lorsqu’une place pour une comédie musicale


y

est à 50€, il en vend 7000. Mais à chaque baisse de 1€ du


1, 2

1 tarif, il attire 400 spectateurs de plus.

0 x
1 2

On se propose de déterminer les réels a, b, c et d tels que:

– la courbe # passe par les points A (0; 1,2) et B (2; 0);

– en ces deux points A et B, la tangente à # est parallèle à l’axe

des abscisses.

1. Exprimer f ’(x) en fonction de x A. Premiers calculs

1. Calculer le taux de variation du prix du billet lorsque le


2. a. Indiquer les valeurs de f (0) et de f ’(0).

prix passe de 50 € à 49 €. On l’exprimera en pourcentage.


b. En déduire les valeurs de c et d

2. Calculer le taux de variation du nombre de places vendues

3. a. Indiquer les valeurs de f (2) et de f ’(2).

lorsque le nombre de ventes passe de 7000 à 7400.

b. Montrer que les réels a et b sont solutions du système

Donner le résultat à 0,1% près.

⎧8 a + 4 b + 1, 2 = 0

3. Calculer le rapport entre le taux de variation du nombre


12 a + 4b = 0

de places vendues et le taux de variation du prix.

c. Calculer les réels a et b puis donner l’expression de f (x).


Donner le résultat à 0,001 près.

Ce rapport est appelé élasticité de la demande par rapport au

117 Détermination d’une fonction


prix. Il mesure la sensibilité de l’acheteur à la variation du prix.

La fonction f est définie sur R par f (x) = ax + bx + c et admet


4. Calculer de même l’élasticité de la demande par rapport

pour représentation graphique la courbe 3


au prix lorsque le prix passe de 49 € à 48 €

1. Déterminer la fonction f, sachant que :


B. Étude mathématique

– 3 coupe l’axe des abscisses au point A d’abscisse 3;


On appelle f la fonction donnant la quantité demandée en

– 3 coupe l’axe des ordonnées au point B d’ordonnée 2; fonction du prix p en euros.

– 3 admet pour tangente en B la droite d’équation y = 2x + 2. Lorsque le prix en euros passe de p à p + h, l’élasticité de la

demande par rapport au prix p est égale au rapport:


2. Indiquer l’abscisse du second point d’intersection de 3 avec

l’axe des abscisses.


f ( p + h) − f ( p)

f ( p)

118 Dérivée seconde et interprétation


( p + h) − p

3 2

1. Soit la fonction f définie sur R par f (x) = x + x + x + 1.


p

Déterminer l’expression de f ’ puis l’expression de f ’’, fonction De la définition du nombre dérivé de f en p, on a :

dérivée de f ’.
f ( p + h) − f ( p)

f ’(p) ≈ lorsque h est proche de 0.

h
2. Application en physique: la position d’une particule sur sa

1. Justifier que si h est proche de 0, alors on peut approcher


trajectoire rectiligne est donnée par son abscisse en fonction du

2
l’élasticité de la demande par rapport au prix par le nombre
temps t par x(t) = t + 3t. Le temps t est exprimé en secondes,

pf ’ ( p)
la position x(t) est exprimée en mètres.

E(p) défini par E(p) =

f ( p)
a. Déterminer la position de la particule au bout de 5 secondes.

2. a. Justifier que f (p) = 27000 – 400p.


b. Déterminer l’expression de x’’, dérivée seconde de x

b. Montrer qu’avec cette fonction f, l’égalité:


c. Que peut-on dire de cette accélération?

f ( p + h) − f ( p)
d. En quelle unité s’exprime cette accélération x’’(t)?

f ( p) pf ’ ( p)

Vocabulaire: on dit que f ’’ est la dérivée seconde de f


( p + h) − p f ( p)

x’(t) est la vitesse instantanée de la particule à l’instant t,


p

–1

exprimée en m s ; x’’(t) est l’accélération de la particule à


est vraie pour tout nombre p positif et pour tout h non nul

l’instant t tels que p + h est positif.

134
Pour s’entraîner à l’oral

 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

 Débattre

121 Dérivée de la fonction racine carrée

M AT H S & SVT

Soit f la fonction définie sur [0; +`[ par f (x) = x .

CALC
120
1. Soit a un réel positif et h un réel non nul tel que a + h est

On étudie une popu- Nombre de bac téries

positif.

(en millions)

lation de bactéries
Montrer que le taux d’accroissement de f entre a et a + h est:

cultivées dans un 1
G
r(h) = .
T
E
milieu liquide, sur a + h + a

E
une période de deux 2. En déduire que, pour tout réel a > 0, f est dérivable en a et

heures. L’évolution du donner la valeur de f ’(a).

T
10
A

nombre de bactéries PISTE : 1. Multiplier le numérateur et le dénominateur de r(h)

en fonction du temps par a h a

est modélisée sur

0
1
Temps (en heures)
l’intervalle [0 ; 2] par

une fonction f qui, au temps t exprimé en heures, associe

EXPOSÉ À P R É PA R E R

le nombre de bactéries exprimé en millions.

On a représenté la courbe représentative # de f et les tan- 122 Approximation affine d’une fonction

gentes T et T à # aux points A et E d’abscisses respectives Soit f une fonction et a un réel. On peut montrer que la
A E

1,5 et 2. définition du nombre dérivé f ’(a) est équivalente à l’égalité:

La tangente T passe par les points B (0; 2) et G (2; 22,25). f (a + h) − f (a )


A

= f ’ ( a ) + ε(h), où lim ε(h) = 0.

1. a. Décrire l’évolution du nombre de bactéries. h h→0

b. Donner les valeurs de f ’(1,5) et de f ’(2).


1. Montrer alors l’égalité f (a + h) = f (a) + hf ’(a) + h ε(h).

3 2

2. On admet que f (t) = – 4,5t + 13,5t + 2. Comme lim ε(h) = 0, on a également lim h ε(h) = 0.

h→0 h→0

La vitesse de croissance du nombre de bactéries à l’instant

On peut donc négliger ce terme et écrire:

t est f ’(t).

f (a + h) ≈ f (a) + hf ’(a)

a. Calculer f ’(t).

lorsque h est proche de 0.

b. Retrouver les résultats de la question 1. b. par le calcul.

2. a. Présenter oralement comment on peut utiliser le résul-

3. a. Existe-t-il un point de # où la tangente est parallèle à T ?


A
tat précédent pour obtenir, sans calculatrice, une valeur

Si oui, lequel?

approchée de 4 , 02

b. Interpréter ce résultat, en termes d’évolution du nombre

b. À l’aide de la calculatrice, vérifier que l’écart entre 4 , 02

de bactéries.

et cette approximation est faible.

4. a. Déterminer une équation de la tangente T à # au

3. Proposer à vos camarades de calculer une valeur appro-

point d’abscisse 1.
1

chée de . Proposer ensuite une correction.

b. À l’aide d’une calculatrice, faire une conjecture sur la 4 , 995

position de T par rapport à # 4. À l’aide d’un schéma, donner une interprétation géo-

c. Vérifier que f (t) – (13,5t – 2,5) = – 4,5(t – 1) métrique du nombre ε(h) lorsque la tangente à la courbe

d. Démontrer la conjecture faite dans la question 4.b. de f au point d’abscisse a est au-dessous de cette courbe.

Prise d’initiatives

1 124 Soit a un réel et 3 la courbe représentative de la


2
CALC
123 Soit 3 la parabole d’équation y = x et

2
2
fonction f, définie sur R par f (x) = –x + ax + 1, et d la droite

a un réel non nul.

d’équation y = –4x + 10.

Soit T la tangente à 3 au point A d’abscisse a et T la tan-


1 2

Existe-t-il une valeur de a telle que la droite d soit tangente


1

gente à 3 au point B d’abscisse −

a à la parabole 3?

Déterminer une équation de l’ensemble des points d’intersec-

tion de T et T lorsque a varie. Le représenter à la calculatrice. 125 Existe-t-il des tangentes communes aux courbes # et
1 2

2 2

3, d’équations respectives y = –1 + x et y = –x + 2x – 6?

CHAPITRE 4 Dérivation 135


Se tester pour un B O N D É PA R T

Déterminer le signe d’une expression

Pour les exercices 1 à 4, déterminer, selon les valeurs du 5 Vrai ou Faux?

réelx, le signe de l’expression donnée. Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

1 1 1
1 a. f (x) = 3x – 12 a. x − . 0 pour x .

8 4 2

b. g (x) = 4x + 8
2

b. x + x – 6 . 0 pour –3 , x , 2.

c. La fonction f telle que f (x) = –x – 3x + 10 a le tableau


2
2 a. f (x) = 2x + 5

signes suivant:
2

b. g (x) = 2x – 2x – 12

x ` –5 2 +`

2
3 a. f (x) = –x + 6x – 9

f (x) – 0 + 0 –

b. g (x) = 3x – 12x + 16

6 QCM Choisir la bonne réponse.


2
4 a. f (x) = x – x

L’inéquation (x + 4)(2 – x) < 0 a pour ensemble solution:


2

b. g (x) = –x + x + 42

a. [–4; 2] b. [–2; 4]

c. ]–`; –4] ¯ [2; +`[ d. ]–`; –2] ¯ [4; +`[

Utiliser la représentation graphique d’une fonction

y
Pour les exercices 7 à 9, les fonctions f et g, définies sur

l’intervalle [–1,5;3,5], sont représentées ci-contre.


#
g

7 Résoudre graphiquement les inéquations suivantes.

a. f (x) , 0 b. g (x) ˘ 0 #


f

8 a. Préciser sur quel(s) intervalle(s) f est croissante.

b. Préciser sur quel(s) intervalle(s) g est décroissante.

x
1

9 Déterminer graphiquement le signe de chacun des

nombres dérivés suivants.

a. f ’(1) b. g’(–1) c. f ’(2)

Calculer une dérivée

Pour les exercices 10 à 12, déterminer les fonctions dérivées 13 QCM Choisir la bonne réponse

des fonctions suivantes définies sur l’intervalle [1; +`[. 1. La fonction dérivée de la fonction f définie sur ℝ par

f (x) = –x + 5x + 6 est la fonction f ’ définie par:

10 a. f (x) = 3x – 12
2

a. f ’(x) = –x + 5 b. f ’(x) = –2x + 5


2

b. g (x) = 3x – 12x + 16
2

c. f ’(x) = 2x + 5 d. f ’(x) = –2x + 5x


3 2

c. h (x) = –3x – 4x + 49x + 2019

14 Vrai ou Faux?
1 2
11 a. f (x) = x + b. g (x) = 5x –

x x Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

La fonction dérivée de la fonction f définie sur ℝ par


12 a. f (x) = 6 x + 8 b. g (x) = 5x − 10 x

3x 3

f (x) = est la fonction f ’ définie par f ’ (x) =

x + 1 2x

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 334

AIDER

136
APPLICATIONS

ER
TI
PA
5

HC
DELADÉRIVATION

Voir exercice 118 page 163

LER SEU L Numéros des Numéros des Numéros dans


AVAIL
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

Dérivée et sens de variation d’une fonction

➙ Passer du sens de variation d’une fonction au signe de sa dérivée 1 17; 36; 40 1

➙ Étudier les variations d’une fonction avec sa dérivée 2 29; 43; 46 2; 3

Extremums d’une fonction

➙ Déterminer les extremums d’une fonction 3 33; 65; 67 2; 4; 5

➙ Exploiter les variations d’une fonction pour établir une inégalité 4 71; 73 6

➙ Exploiter les variations d’une fonction pour étudier la position

5 79; 80 7; 8

relative de deux courbes

➙ Résoudre un problème d’optimisation 6 82; 84

137
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

Signe des nombres dérivés


Activité 1

On donne ci-dessous la représentation graphique # de la fonction f définie sur l’intervalle [–1,5;5]


f

par f (x) = –0,5x + 2x + 0,5 ainsi que trois tangentes à la courbe # .


f

1 a. Par lecture graphique, dresser le tableau de variation de f y

Utiliser le graphique

b. Déterminer graphiquement f ’ (–1), f ’ (2) et f ’ (3).

d’une fonction pour

déterminer le signe
2 À l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique, on a placé

de sa dérivée.

un point M sur # et on a tracé la tangente à # en ce point. #


f f
f

a. On déplace le point M sur la courbe.

Recopier et compléter le tableau suivant.


x
1

Abscisse de M –1 0 1 2 3 4 5

➜ Cours 1

Coefficient directeur

Signe de la dérivée

de la tangente en M

et variations d’une fonction

b. Dans le tableau, entourer en rouge les coefficients directeurs strictement négatifs et en

bleu les coefficients directeurs strictement positifs.

c. Quels semblent être l’ensemble des valeurs de x pour lequel on a f ’ (x) . 0 et l’ensemble

géométrie dynamique

des valeurs de x pour lequel on a f ’ (x) , 0?

GeoGebra  Cabri

d. Émettre une conjecture sur le lien existant entre le sens de variation de f sur un intervalle

et le signe de f ’ (x) sur cet intervalle.

3 a. Calculer la dérivée de f

b. Étudier le signe de f ’ (x) et vérifier la conjecture faite en 2d.

Courbes d’une fonction et de sa dérivée


Activité 2

Pour chacun des deux graphiques ci-dessous sont représentées, en bleu, une fonction f définie sur

[–3 ; 5] et, en rouge, sa fonction dérivée f ’.

y y
animation ➀ ➁

Variation de fonction
#
f ’

etsigne de sa dérivée
#
f ’

0
x

Découvrir un lien entre

1
le signe de f ’ et le sens

#
f
de variation de f

0
x

➜ Cours 1

Signe de la dérivée #
f

et variations d’une fonction

Pour chaque graphique, répondre aux questions suivantes.

a. Par lecture graphique, construire le tableau de variation de f.

b. Par lecture graphique, construire le tableau de signes de f ’ (x).

c. Faire une conjecture sur le lien entre le signe de la dérivée d’une fonction sur un intervalle et le

sens de variation de cette fonction sur cet intervalle.

138
Une épidémie galopante
Activité 3

Une épidémie de gastro-entérite se déclare dans

une grande ville. Lenombre de personnes malades

est relevé chaque jour, durant les 45jours qu’a duré

l’épidémie. On obtient le graphique ci-dessous.


Utiliser la dérivée pour

trouver a tel que f (a)

1 Répondre aux questions suivantes par lecture


soit maximum.

graphique.

a. Au bout de combien de jours après le début

de l’épidémie la maladie a-t-elle cessé

➜ Cours 2 Nombre

de progresser?
de malades
Extremums d’une fonction

b. Quel a été, pendant cette épidémie, le nombre

maximum de malades pour un jour donné?

10 0 0 0
2 On a modélisé le nombre de personnes

malades, t jours après l’apparition des premiers

cas, par la fonction f, définie sur [0; 45] par

2 3

f (t) = 45t – t

a. Montrer que f ’ (30) = 0.

b. Déterminer le signe de f ’ (x) sur [0; 30] puis

5 000

sur [30; 45].

c. Que se passe-t-il pour la fonction f en 30?

3 Plus généralement, on veut déterminer la valeur

en laquelle une fonction admet un maximum.

1 000

Àl’aide de la question 2., proposer une démarche.

5 25 45

t (en jours)

Ça lui en bouche un coin!


Activité 4

Vincent le fermier souhaite construire un nouvel enclos

pour ses oies. Il voudrait que l'enclos soit rectangulaire

et sur une zone disponible de 72m accolée à sa

grange. Pour des raisons financières, il veut toutefois


Utiliser la dérivée pour

trouver a tel que f (a) que la longueur dela clôture soit minimale.

soit un maximum.
Pour des raisons pratiques et réglementaires,

lalargeur de la clôture doit être comprise entre

2et8mètres.

On note x la largeur de la clôture.


➜ Cours 2

Extremum d’une fonction

1 Justifier que la longueur de la clôture est égale à

72 72

puis que le périmètre de la clôture est 2x +

x x

72
2 À l’aide de la calculatrice, représenter la fonction f définie sur [2; 8] par f (x) = 2 x + ,

puisconjecturer la valeur a de x pour laquelle la longueur de l’enclos est minimale.

2( x + 6 )( x − 6)

3 Montrer que, pour tout réel x de [2; 8], on a: f ’ (x) =

4 Montrer que, pour tout réel x de [2; 8], le signe de f ’ (x) est celui de x – 6.

En déduire la valeur du réel a puis les dimensions de l’enclos.

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 139


Cours

1 Dérivée et variations d’une fonction

Lien entre sens de variation d’une fonction dérivable

sur un intervalle et le signe de sa dérivée

e
His toir P R O P R I É T É S
Poi nt
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I et sa dérivée f ’ sur I.

(1) Si f est croissante sur I, alors, pour tout réel x de I, on a f ’ (x) ˘ 0


Cette propriété

est attribuée au (2) Si f est décroissante sur I, alors, pour tout réel x de I, on a f ’ (x) < 0

mathématicien français

Joseph-Louis Lagrange Idée graphique de la démonstration de (1):

(1736–1813). Dans la figure ci-contre, # est la courbe représentative


#

d’une fonction f croissante sur I. a et a + h sont deux réels

quelconques de l’intervalle I avec h, un réel strictement  (+)

positif. On considère la droite passant par les points

A(a; f (a)) et M(a + h; f (a + h)). Son coefficient directeur est

f (a + h) − f (a)
A

égal à que l’on va appeler r (h).  ()

Lorsque f est croissante sur I, cette sécante (AM) a un


0
 +

coefficient directeur positif, et r (h) reste positif lorsque le

point M se rapproche aussi près que l’on veut du point A,

c’est-à-dire lorsque h s’approche aussi près que l’on veut de 0.

De plus, lorsque h s’approche aussi près de 0 que l’on veut, on sait que r (h) s’approche de f ’(a); on

conjecture que, sif est croissante sur I, alors f ’(a) est positif pour tout réel a de I. On admet cette

propriété.

P R O P R I É T É S
On considère une fonction f dérivable sur un intervalle I.

Les énoncés «f ’ (x) ˘0

(1) Si, pour tout réel x de I, on a f ’(x) ˘ 0 sur I,alors f est croissante sur I.

pour tout réel x de I»

(2) Si, pour tout réel x de I, on a f ’(x) < 0 sur I, alors f est décroissante sur I.

et «f est croissante

surI» sont des


2

EXEMPLE: Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = –x + 6x + 1.

énoncés équivalents.

f est dérivable sur ℝ et, pour tout réel x, on a f ’(x) = –2x + 6.

En utilisant la règle du signe de ax + b (ici avec a = –2), on obtient le tableau de signes de f ’(x),

quel’on complète par le tableau de variation de f, en utilisant la propriété précédente.

À noter x 3
` +`

On construit généralement

f ’(x) + 0 –
le tableau donnant à la fois

le signe de f (x) et le sens


10

f (x)
de variation de f

REMARQUE : Soit f la fonction affine définie sur ℝ par f (x) = ax + b, où a et b sont deux réels.

On a f ’(x) = a. On retrouve une propriété vue en classe de Seconde : le sens de variation d’une

fonction affine est donné par le signe de a

Caractérisation des fonctions constantes

P R O P R I É T É
Une fonction f est constante sur un intervalle I si, et seulement si, pour tout réel x de I,

on a f ’(x) = 0.

D É M O N S T R AT I O N
On suppose d’abord f constante sur I; alors, d’après les formules de dérivation,

f ’(x) = 0 pour tout réel x de I.

Réciproquement, si f ’(x) = 0 sur I, alors f ’(x) ˘ 0 sur I, donc f est croissante sur I. On a aussi

f ’(x) < 0 sur I, donc f est décroissante sur I. Puisque f est à la fois croissante et décroissante sur I,

elle est constante sur I.

140
Passer du sens de variation d’une fonction au signe de sa dérivée

1
y
Soit f une fonction dérivable sur [–3; 5] dont on connaît la représentation
É T I C AP A C

graphique donnée ci-contre.

1 Par lecture graphique, déterminer le sens de variation de f sur [–3; 5].

2 Déterminer le signe de f ’(x) sur [–3; 5].

3 Pour quelles valeurs de x, la dérivée de f s’annule-t-elle?


1

x
0
1

de
Mé tho

Solution commentée Pour déterminer le

signe de f (x) à partir


1 f est croissante sur [–3 ; –1], décroissante sur [–1; 3]et croissante sur [3; 5].

de la courbe de f,
2 D’après les propriétés du cours, puisque f est croissante sur [–3 ; –1],

on détermine d’abord

alors f ’(x) est positif sur [–3; –1].

graphiquement le sens

De même, f étant décroissante sur [–1; 3], f ’(x) est négatif sur [–1; 3].

de variation de f

Enfin, f étant croissante sur [3; 5], f ’(x) est positif sur [3; 5].

3 La dérivée de f s’annule en –1 et 3, car en ces points, la tangente à la courbe représentative de f

Voir exercices

est «horizontale».

17 36 40

CALC vidéo 09:16


Étudier le sens de variation d’une fonction avec sa dérivée

2 Étudier les variations


2
É T I C AP A C

On considère la fonction f définie sur [–1; 3] par f (x) = –x + 4x + 1

d’une fonction

1 Calculer la dérivée de f puis déterminer le signe de cette dérivée.

2 a. Étudier le sens de variation de f sur [–1; 3] et construire son tableau de variation.

b. Vérifier la cohérence du résultat précédent avec le graphique affiché par la calculatrice.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour déterminer

1 f, fonction polynôme, est dérivable sur [–1; 3] et, pour tout réel x de [–1; 3], on a f ’(x) = –2x + 4
le sens de variation

–2x + 4 est de la forme ax + b avec a = –2, et –2x + 4 = 0 équivaut à x = 2.


d’une fonction,

a , 0 donc, pour tout réel x de [–1; 3], f ’(x) est positif sur [–1; 2] et négatif sur [2; 3]. on cherche d’abord

2 a. f est donc croissante sur [–1; 2] et décroissante sur [2; 3]. le signe de sa dérivée.

On calcule les valeurs remarquables à mettre dans le

x –1 2 3

tableau:

f ’(x) + 0 –
2

f (–1) = –(–1) + 4 × (–1) + 1 = –4; f (2) = 5 et f (3) = 4.

On construit le tableau de variation de f


5

f (x)

b. Le graphique affiché par la calculatrice sur l’intervalle


–4 4

[–1; 3] est bien conforme au tableau de variation

précédent. Il faut choisir la bonne fenêtre d’affichage: ici

X = –1; X = 3; Y = –5; Y = 6.


min max min max

Voir exercices

29 45

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 141


Cours

2 Extremums d’une fonction

Définitions

D É F I N I T I O N
À noter On considère une fonction f définie sur un intervalle I et c et d deux réels de I.

Si f est croissante sur un


«f admet un maximum sur I, atteint en c» signifie «pour tout x de I, f (x) ˘ f (c)».

intervalle [a; b], alors


f (c) est le maximum de f sur I.

f (a) est le minimum de f

«f admet un minimum sur I, atteint en d» signifie «pour tout x de I, f (x) ˘ f (d)».

sur [a; b] et f (b) est son

f (d) est le minimum de f sur I.

maximum.


L’étude des variations de f permet la détermination de ses
maximum =  ()

extremums éventuels, c’est-à-dire de ses maximums ou de ses


minimums


0 

REMARQUE : on dit que f admet un extremum local en a s’il

#
existe un intervalle ouvert J, inclus dans I, tel que f présente

un extremum sur J en a

minimum =  ( )

Extremum local et nombre dérivé

P R O P R I É T É
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I et a un réel de I.

Si f ’ s’annule en changeant de signe en a, alors f admet un extremum local en a


Le fait que la dérivée

s’annule est une


EXEMPLES: La fonction carré a une dérivée qui s’annule en 0 en changeant
condition nécessaire

de signe puisque f ’ (x) = 2x donc f admet un extremum local en 0.


mais pas suffisante

1
3

 La fonction g, définie sur ℝ par g (x) = x , a une dérivée qui s’annule en 0


pour qu’une fonction

admette un extremum. sans changer de signe car g’(x) = 3x . Cette dérivée est toujours positive, la 
# 0

1

fonction g est croissante sur ℝ et n’admet donc pas d’extremum local en 0.

P R O P R I É T É
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I et un réel a de I.

Si f admet un extremum en a, alors f ’ (a) = 0, et la tangente à la courbe représentative de f au point

d’abscisse a est parallèle à l’axe des abscisses.

Extremum d’une fonction polynôme du second degré

On démontre par le calcul des dérivées un résultat démontré autrement au chapitre 2.

P R O P R I É T É 2

Soit f la fonction polynôme du second degré définie sur ℝ par f (x) = ax + bx + c,

avec a ≠ 0. La fonction f admet un extremum en x = –


0

2a

D É M O N S T R AT I O N
Pour tout réel x, on a: f ’ (x) = 2ax + b. Cette dérivée s’annule en changeant de

signe en x = – donc f admet un extremum local en x


0 0

2a

Obtention d’inégalités

Si f est monotone sur l’intervalle I et s’il existe Si f admet un maximum sur I et que ce

a tel que f (a) = 0, alors f (x) est négatif ou positif maximum est négatif, alors f est négative sur I.

suivant la position de x par rapport à a

x a x a

négatif

f (x) f (x)
0

Signe de f (x) – 0 + Signe de f (x)

142
Déterminer les extremums d’une fonction vidéo 05:04

3 3 2
Déterminer
É T I C AP A C

Soit la fonction f définie sur [–2; 6] par f (x) = x – 3x – 9x

lesextremums

1 Calculer la dérivée de f puis déterminer son signe.


d’unefonction

2 Déterminer les extremums (éventuellement locaux) de f sur [–2; 6].

3 Que peut-on dire des tangentes à # aux points d’abscisses –1 et 3?


f

de
Mé tho

Solution commentée
Pour déterminer

3
1 Pour tout réel x de [–2; 6], on a: f ’(x) = 3x – 6x – 9.
les extremums

f ’(x) est un polynôme du second degré qui s’annule en x = –1 et en x = 3.


d’une fonction, on

f ’(x) est du signe de a = 3 à l’extérieur de l’intervalle des racines: f ’(x) est positif sur [–2; 1] commence par étudier

le sens de variation
et sur [–3; 4] et f ’(x) est négatif sur [–1; 3].

de cette fonction.
2 On peut alors dresser le tableau de variation de f

x –2 –1 3 6

f ’(x) + 0 – 0 +

5 54

f (x)

–2 –27

f ’ (x) s’annule et change de signe en –1 et en 3 donc f admet deux extremums locaux: le premier

est atteint en –1 et il s’agit d’un maximum et le second est atteint en 3 et il s’agit d’un minimum.

D’après le tableau de variation, le maximum de f sur [–2; 6] est atteint en 6, il a pour valeur 54 et le

minimum est atteint en 3, et il a pour valeur –27.

3 Puisque f ’(–1) = 0 et f ’(3) = 0, les deux tangentes à # aux points d’abscisses –1 et 3 sont
f

Voir exercices

parallèles à l’axe des abscisses.

33 65 67

Exploiter les variations d’une fonction pour établir une inégalité vidéo 04:46

4 3
Exploiter les variations

Soit la fonction définie sur ℝ par f (x) = x + 5x – 18.


É T I C AP A C

d’une fonction pour

1 Démontrer que la fonction f est croissante sur ℝ


prouver une inégalité

2 Calculer f (2) et en déduire le signe de f (x) sur [2; +`[ selon les valeurs de x

3
3 Montrer que, pour tout x ˘ 2, on a x ˘ –5x + 18.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour trouver le signe

2
1 On a, pour tout réel x, f ’(x) = 3x + 5.
d’une fonction, il peut

Puisque f ’(x) est une somme de termes positifs, alors f ’ (x) est positif.
être utile d’étudier son

Donc f est croissante sur ℝ sens de variation.

3
2 f (2) = 2 + 5 × 2 – 18 = 0.

Puisque f est croissante sur ℝ, on déduit que, pour x ¯ 2, on a f (x) ¯ 0

et que, pour x ˘ 2, on a f (x) ˘ 0

2
3 D’après la question précédente, pour x ˘ 2, on a x + 5x – 18 ˘ 0.

Voir exercices
3

Par conséquent, pour x ˘ 2, on a x ˘ –5x + 18

71 73

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 143


Exploiter les variations pour étudier la position relative

5
É T I C AP A C

de deux courbes

3 2

Soit les courbes # et $ d’équations respectives y = x + 3x et y = x + x + 2 dans un repère.

Montrer que le point A(1; 4) est commun aux deux courbes, puis déterminer leurposition relative.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour déterminer

A(1; 4) appartient à # et $ car ses coordonnées vérifient les deux équations.


la position relative

La position de ces courbes est déterminée par le signe de la différence:


de deux courbes,

3 2 3 2

d(x) = (x + 3x) – (x + x + 2) = x – x + 2x – 2. on étudie le signe

de la différence
On définit ainsi sur ℝ une fonction d dont on va étudier les variations.

3
de leurs équations.
Sa dérivée est: d’ (x) = 3x – 2x + 2

d’ (x) est un polynôme du second degré de discriminant négatif (∆ = –20), donc d’ (x) est positif

pour tout réel x (puisque le signe du coefficient de x est positif).

Ainsi, la fonction d est croissante sur ℝ. De plus, d(1) = 0 puisque A appartient à # et $.

Donc d(x) ¯ 0 pour x ¯ 2 et d(x) ˘ 0 pour x ˘ 2.

Voir exercices

Ainsi, # est au-dessous de $ pour x ¯ 2 et # est au-dessus de $ pour x ˘ 2.

79 80

Résoudre un problème d’optimisation

6
Dans un morceau de carton carré de 12centimètres de côté, on découpe dans x
É T I C AP A C

chaque coin des carrés de x centimètres de côté.

Avec la feuille ainsi découpée, en relevant les bords, on construit une boîte sans

couvercle.
12

1 Expliquer pourquoi les valeurs possibles de x appartiennent à l’intervalle

]0; 6[.

2 Exprimer le volume 9(x) de la boîte en fonction de x

3 Quel est le volume maximal de cette boîte?

de
Mé tho

Solution commentée

Pour résoudre

1 x doit être strictement positif, sinon on ne peut pas construire de boîte.


un problème

De même, x doit être strictement inférieur à la moitié de 12, soit 6.


d’optimisation, on peut

2 La boîte a un fond carré de côté 12 – 2x et sa hauteur est x


étudier les variations

Son volume est donc: 9(x) = x(12 – 2x)


de la fonction

3 Pour déterminer le volume maximal de la boîte, on étudie la fonction 9 définie sur l’intervalle définissant la valeur

]0; 6[ par: 9(x) = x(12 – 2x) à optimiser.

2 2 2 3 2

9(x) = x(12 – 2 × 12 × 2x + (2x) ) = x(144 – 48x + 4x ) = 4x – 48x + 144x

9 est dérivable sur ]0; 6[ et 9’(x) = 12x – 96x + 144.

On obtient: 9’(x) = 12(x – 8x + 12).

x – 8x + 12 est un polynôme du second degré qui possède une racine évidente 2.

12
Son autre racine s’obtient sachant que le produit des racines est = 12, elle est donc égale à 6.

Puisque le coefficient de x est positif, 9’(x) est négatif «entre les racines», soit sur ]2; 6[, et donc

positif sur ]0; 2[.

Ainsi, 9 est croissante sur ]0; 2] et décroissante sur [2; 6[, elle admet donc un maximum en 2.

Le volume de la boîte est donc maximal pour x = 2 et ce volume maximal est égal à 9(2),

Voir exercices
3

c’est-à-dire 128cm

82 84

144
fichier animation

Python Méthode de Newton

pour résoudre

Résolution approchée d’une équation par la méthode de Newton f (x) = 0

7
3

Soit f la fonction définie sur l’intervalle [2; 3] par f (x) = x – 2x – 5 et


E M H T I R O GL A

17

#sa courbe représentative dans un repère.

16

On admet ici que l’équation f (x) = 0 a une unique solution α sur [2;3]
B

15

et on cherche à déterminer une valeur approchée de α à l’aide de

14

tracés successifs de tangentes à la courbe #

13

1 On trace d’abord la tangente au point B d’abscisse x = 3.


0
12

a. Déterminer une équation de la tangente T à # au point B.


11
0

b. Déterminer l’abscisse x du point d’intersection I de T et de # 10


1 1 0

9
2 On réitère ce procédé en traçant la tangente T au point B de la
1 1

8
#
courbe # d’abscisse x : celle-ci coupe l’axe des abscisses en un point
1

I d’abscisse x .
2 2

On peut ensuite recommencer ce procédé et obtenir les points B , I


2 3
5

et l’abscisse x de I . On obtient ainsi une suite de nombres abscisses B


1
3 3
4 T
0

x x , …, x de plus en plus proches de la valeur cherchéeα


2, 3 n 3

a. Montrer qu’une équation de la tangente à # en B d’abscisse x


2 T
n n
1

est: 1 I I
2 1

2 3
0
y = (3x – 2)x – 2x – 5.
n n

2 2, 2 2, 3 2,4 2, 5 2,6 2,7 2, 8 2,9 3

b. En déduire l’expression de x en fonction de x


n+1 n

3 a. Recopier et compléter l’algorithme ci-contre qui, à chaque itération, insère l’abscisse


x ← 3

trouvée dans une liste L


L ← ………

b. Programmer cet algorithme. Pour k variant de 1 à n

x ← …………
Qu’obtient-on pour n = 10? Que constate-t-on?

L ← …………

Fin Pour

de
Mé tho

Solution commentée
Pour conserver

2
1 a. Pour tout réel x de l’intervalle [2; 3], on a f ’(x) = 3x – 2.
les valeurs successives

f (3) = 16 et f ’(3) = 25, donc une équation de T est y = 25(x – 3) + 16, soit y = 25x – 59. d’une suite, on utilise
0

b. T coupe l’axe des abscisses au point I dont l’abscisse x vérifie 25(x + 3) + 15 = 0, une liste.
0 1 1

59 59
soit 25x – 59 = 0, soit 25x = 59 soit x = . On en déduit: x = = 2,36.
1

25 25

2 a. Une équation de la tangente en x est: y = f ’(x )(x – x ) + f (x ).


n n n n

e
2 3
His toir
Poi nt
Soit en remplaçant: y = (3x – 2)(x – x ) + x – 2x – 5
n n n n

En développant, on obtient:
L’exemple donné ici

2 2 3

y = (3x – 2)x – x (3x – 2) + x – 2x – 5 est celui que Newton


n n n n n

2 3 3

y = (3x – 2)x – 3x + 2x + x – 2x – 5 a résolu quand il


n n n n n

2 3
a présenté sa méthode.
y = (3x – 2)x – 2x – 5.
n n

2 3 Cette méthode est aussi


b. Pour x = x , y = 0, donc x vérifie l’équation (3x – 2)x – 2x – 5 = 0,
n+1 n+1 n n+1 n

appelée «méthode
3

2 x + 5
n
2 3

soit (3x – 2)x = 2x + 5, soit x = des tangentes».


n n+1 n n+1
2

3x 2
n

3 a. À la seconde ligne de l’algorithme, on initialise la liste L avec son premier élément 3, qui est

la première approximation de α: L ← L[3].

2 x + 5

Puis, dans la bouclePour, on affecte à x la nouvelle valeur de l’abscisse: x ← et on ajoute

3x 2

la valeur de l’abscisse à la liste L : L ← L + [x].

b. Pour n = 10, on se rend compte que les valeurs

successives des abscisses ont 15 décimales

identiques à partir du terme x , ce qui montre que


6

cette méthode permet d’avoir très vite une bonne

valeur approchée de α:

Voir exercice
α ≈ 2,094 551 481542327.

89

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 145


L
ER SEU
TRAVALL
Exercices POUR

Revoir les bases 17 29 33

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Rituels de calcul

1 Calculer. 6 Convertir en centimètres.

2 2 3 3 2

a. A = 3 + 4 B = 3 + 2 C = 9 – 5 a. 3,25 m b. 17 dm c. 52 mm

b. D = 2 + 3 × 5 E = 2 × 3 + 4 F = 8 × 7 – 6 × 5 d. 0,125 m e. 0,02 dm f. 0,2 mm

2 Calculer. 2
7 Calculer x – 4x + 2 dans les cas suivants.

1 1 3 2 7

a. A = 1 – B = + C = – a. x = 0 b. x = –1 c. x = 3

5 2 4 5 10

2
8 Calculer 3x + 2x – 1 dans les cas suivants.
3 6 8 3

b. D = + E = –

4 5 7 5 1 1
a. x = b. x = – c. x = 2

3 2

3 Résoudre les équations suivantes dans ℝ

9 On pose b = 2a + 3. Exprimer a en fonction de b

a. 2x = 6 b. 3x = –12 c. 4x = 0

d. –3x = 6 e. –2x = –7 f. 5x = 0 10 Factoriser les expressions suivantes.

a. A = (2x – 1) (x + 2) – x(1 – 2x)


4 Calculer.

b. B = (1 – x) + (x + 3) (2x – 2)

a. 20 % de 150 b. 5 % de 30 c. 85 % de 28

11 Développer puis réduire les expressions suivantes.

5 Résoudre les inéquations suivantes dans ℝ

a. U = (t + 2) (4t – 5) – (2t + 3)

a. 5x . 2 b. 3x . –12 c. 4x , 0

b. V = t (t – 3) (t + 3) + t (2 – t)

d. –3x , 9 e. –2x . –10 f. 5x . 0

Calcul mental : exercices 1, 3, 5 et 6

17 La fonction f est dérivable sur ℝ et son tableau de varia-

Du sens de variation d’une fonction

tion est le suivant.

au signe de sa dérivée

x ` 2 +`

➜ Questions flash

f (x)

ORAL
12 Soit f une fonction dérivable et décroissante

sur ℝ.

a. Quel est le signe de la dérivée de f sur ]–` ; 2] ?


Quel est le signe de la dérivée de f sur ℝ?

b. Quel est le signe de la dérivée de f sur [2; +`[ ?

ORAL
13 Soit f une fonction dérivable et croissante

sur [3;14].

18 On donne le tableau de variation d’une fonction f déri-

Quel est le signe de la dérivée de f sur [3;14]?

vable sur [–10 ; 10].

x –10 0 5 10
14 La fonction f est une fonction dérivable sur ℝ décroissante

sur ]–` ; 5] et croissante sur [5; +`[.


–1 4

f (x)

a. Quel est le signe de la dérivée de f sur ]–` ; 5]?


–5 –3

b. Quel est le signe de la dérivée de f sur [5 ; +`[?

Quel est le signe de la dérivée de la fonction f sur:

15 La fonction f est dérivable sur ℝ, croissante sur ]–` ; –7]


a. [−10 ; 0] b. [0 ; 5] c. [5 ; 10]

et décroissante sur [–7; +`[.

y
Recopier et compléter le tableau de signes de f ’(x). 19 Sur le graphique ci-contre est

représentée une fonction f dérivable

x ` –7 +`

sur [–1; 2].

f ’(x) … 0 …

a. Par lecture graphique, déterminer

le sens de variation de f sur [–1; 2].


0 x
1

16 Soit f la fonction définie sur ℝ par: f (x) = 8. b. Justifier que f ’(x) est positif sur

Que peut-on dire de f ’(x)? [–1; 2].

146
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

3 2
30 Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = x – 9x + 15 – 1.

Sens de variation d’une fonction

a. Calculer f ’(x).

➜ Questions flash
b. Vérifier que les racines du polynôme du second degré

3x – 18x + 15 sont 1 et 5.

20 Soit f une fonction dérivable sur ℝ telle que f ’ (x) est

c. Recopier et compléter le tableau de variation de f.

négatif pour tout réel x

Quel est le sens de variation de f sur ℝ ?


x ` 1 5 +`

21 f ’(x) 0 0
Soit f une fonction dérivable sur [–5; 0] telle que f ’ (x)

est positif pour tout réel x dans [–5; 0].


f (x)

Quel est le sens de variation de f sur [–5; 0] ?

ORAL
22 Soit f une fonction dérivable sur ℝ telle que

f ’(x) est positif sur ]–`; 3] et négatif sur [3; +`[.


Extremums d’une fonction

a. Quel est le sens de variation de f sur ]–` ; 3] ?

➜ Question flash

b. Quel est le sens de variation de f sur [3 ; +`[ ?

31 On considère une fonction f telle que f ’(x) . 0 sur

ORAL
23 Soit f une fonction dérivable sur ℝ. On donne
]–`; 2[, f ’(2) = 0 et f ’(x) , 0 sur ]2; +`[.

ci-dessous le tableau de signes de f ’(x).


Montrer que la fonction f admet un extremum en 2.

x ` 5 9 +`

32 24 Soit la fonction f dérivable sur [–1; 5] telle que:


f ’(x) – 0 + 0 –

f (–1)=0, f (3) = 80 et f (5) = 60.

On connaît de plus le signe de f ’(x), donné dans le tableau


Déterminer le sens de variation de la fonction f sur chacun des

ci-dessous.
intervalles donnés.

a. ]–`; 5] b. [5 ; 9] c. [9 ; +`[
x –1 3 5

f ’(x) + 0 –

24 La fonction f est dérivable sur [0 ; 2 019] et telle que

f (x)
f (0) = 33, f (1969) = –1 et f (2019) = 49.

Recopier et compléter le tableau de variation de f.

a. Recopier et compléter ce tableau de variation.

x 0 1969 2019
b. Déterminer le maximum de f sur [–1; 5].

f ’(x) – 0 +

33 Soit f une fonction dérivable sur ℝ telle que f ’(x) est


f (x)

positif sur [–4; 1] et négatifsur [1; 5].

De plus, f (–4) = 1, f (1)= 6 et f (5) = 3.


2
25 La fonction f est dérivable sur ℝ et vérifie f ’(x) = x + 2019.

a. Construire le tableau de variation de la fonction f.

a. Justifier que, pour réel x, on a f ’(x) . 0.

b. Déterminer les extremums de f sur [–4; 5].

b. Déterminer le sens de variation de f sur ℝ

LOGIQUE
34 Soit une fonction f dérivable sur ℝ

26 a. Rappeler le sens de variation de la fonction f définie

2 a. L’énoncé suivant est-il vrai?


sur ℝ par f (x) = x

«Si la fonction f admet un extremum local en 3, alors f ’(3) = 0.»


b. Calculer f ’(x) puis préciser son signe.

b. Écrire l’énoncé réciproque. Est-il vrai?


c. Retrouver alors le sens de variation de la fonction f sur ℝ

35 Soit f une fonction dérivable sur [–4; 5] telle que:


27 Soit f la fonction définie sur I = [1 ; +`[ par f (x) = x

f (–4)=2, f (–1) = 1, f (1) = 3 et f (5) = –1.

a. Déterminer le sens de variation de f sans calculer sa dérivée.

On connaît de plus le signe de f ’ (x).

b. Calculer f ’(x) puis justifier le sens de variation de f sur I.

x –4 –1 1 5
1

28 Soit f la fonction définie sur I = [1 ; +`[ par f (x) =

f ’(x) – 0 + 0 –

a. Déterminer le sens de variation de f sans calculer sa dérivée.

f (x)
b. Calculer f ’ (x) puis justifier le sens de variation de f sur I.

3
29 La fonction f est définie sur ℝ par f (x) = x + 42x 1. Recopier et compléter le tableau de variation de f.

a. Calculer la dérivée de la fonction f. 2. a. Déterminer le maximum de f sur [–4; 5].

b. Montrer que f est croissante sur ℝ b. Déterminer le maximum de f sur [1; 5].

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 147


L
ER SEU
TRAVALL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 40 46 67 73 84

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

40 1. On donne ci-contre la
y

Du sens de variation d’une fonction

courbe représentative d’une


#
f
au signe de sa dérivée
fonction f dérivable sur [–2; 5].

Dresser le tableau de variation

36 Sur le graphique ci-contre y

0
de f x
1

est représentée une fonction f

2. On donne ci-dessous les

dérivable sur l’intervalle [–4; 2].

représentations graphiques

a. Par lecture graphique, déterminer

de quatre fonctions f , f , f et
1 2 3
1

le sens de variation de la fonction f

f . Déterminer, parmi ces courbes, celle de la fonction dérivée


x
0 4
1
sur [–4;2].
de la fonction f

b. Déterminer le signe de f ’(x) sur

y y
[–4; 2].

Capacité 1, p. 141
#
f

0
x
1

#
37 0 x f
Sur le graphique ci-contre y
1

est représentée une fonction f

dérivable sur l’intervalle [–1;5].

y y
1

a. Par lecture graphique, déterminer


#
f
#
0 x f
le sens de variation de la fonction f 1
1

1
sur [–1;5].
0
x
1

b. Déterminer le signe de f ’(x) sur [–1; 5]. 0 x


1

38 La courbe représentative # d’une fonction f dérivable

sur [–3; 3] est donnée ci-dessous.

ORAL
41 Vrai ou Faux?

Sur le graphique ci-contre y


#
f

est représentée une fonction


1

f définie et dérivable sur

0 x
1

[–1; 4].

Indiquer si les affirmations

sont vraies ou fausses, puis


x
0
1
a. Par lecture graphique, déterminer le sens de variation de f sur
justifier.

[–3; 3].

a. f ’ (3) . 0.

b. En déduire le signe de f ’(x) sur [–3; 3].

b. f ’ (x) ¯ 0 sur l’intervalle [–1;0].

c. Une des deux courbes ci-dessous est la courbe représentative

c. f ’ (x) ˘ 0 pour tout réel x de l’intervalle [0; 2].

de la dérivée de la fonction. Laquelle?

y y
a b

42 Une question ouverte

Les fonctions f, g et h sont

y
1

0 x 1 dérivables sur [0 ; 6]. Elles


1

#
1

0 x
sont représentées par les

#
3
1
courbes # , # et # , mais
1 2 3

dans le désordre. On sait que


0 x
1

h est la dérivée de la fonction


LOGIQUE
39 On considère la proposition suivante.
#
2

g et que g est la dérivée de f

«Si f est une fonction dérivable sur ℝ telle que f ’(x) ¯ 0 pour

Retrouver, en le jus-

tout réel x, alors f (–1) ˘ f (2).»

tifiant, leurs courbes

a. Cette proposition est-elle vraie?

représentatives.

b. La proposition reste-t-elle vraie si l’on remplace ℝ par

Piste ➜ Voir p.372

]–`; 0[ < ]0; +`[ dans l’énoncé?

148
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

52 Vrai ou Faux?

Sens de variation d’une fonction


y
Le graphique ci-contre est la

courbe représentative de la déri-

CALC 1
43 La fonction f est définie sur ℝ par :

vée d’une fonction f dérivable

f (x) = 2x + 8x – 10.
0 x
1
sur [–2; 5].

#
a. Calculer f ’ (x).
f

Indiquer si les affirmations sont

b. Déterminer le signe de f ’ (x) sur ℝ


vraies ou fausses, puis justifier

c. Étudier les variations de f sur ℝ et construire son tableau


a. f est croissante sur [3; 5].

de variation.
b. f est croissante sur [–2; 1].

d. Vérifier la cohérence du résultat précédent avec le graphique


c. f admet un maximum local en 1.

affiché par la calculatrice.

d. f admet un minimum local en 3.


Capacité 2, p. 141

ALGO
53 Compléter un algorithme

CALC
44 La fonction f est définie sur [0 ; 10] par:
3

La fonction f est définie sur ℝ par f (x) = x + ax + b, où a et b sont

3 2

f (x) = –x + 12x – 36x – 24.

des réels quelconques fixés.

a. f ’ (x) est un polynôme du second degré. Vérifier que ses

a. Exprimer f ’ (x) en fonction de a et de x

racines sont 2 et 6.

b. Recopier et compléter l’algorithme ci-dessous pour qu’après

b. Étudier le sens de variation de f sur [0 ; 10] et dresser son

son exécution, la variable M contienne un message indiquant

tableau de variation.

si la fonction f est ou n’est pas croissante sur ℝ

c. À l’aide de la calculatrice, vérifier le résultat précédent.

D ← ………………

Si D ………………

3
45 La fonction f est définie sur ℝ par f (x) = x – 3x Alors M ← «f est ………………………»

Sinon M ← «f n’est pas croissante sur ℝ»


a. Calculer la dérivée de f et déterminer son signe.

Fin Si

b. En déduire le sens de variation de f sur ℝ

ALGO
46 Étudier les variations des fonctions f et g définies sur ℝ 54 Compléter un algorithme

3 3

par f (x) = x – 9x et g(x) = x + 9x


Les nombres a, b, c et d sont des réels donnés, et c est non nul.

⎤ d ⎡
La fonction f est définie sur l’intervalle I = − ; +` par :

⎥ ⎢
⎦ c ⎣

Pour les exercices 47 à 51, déterminer la fonction dérivée ax + b

f (x) =

cx + d
f ’ de chaque fonction f définie sur l’intervalle I, étudier son

ad − bc

a. Montrer que, pour tout réel x de I, on a f ’( x ) =


signe puis déterminer le sens de variation de f sur I.
2

(c x + d )

3 2
47 a. f (x) = x – 1,5x – 6x + 2019 où I = ℝ b. Recopier et compléter le programme ci-dessous pour que

3 2
la fonction var retourne le booléen True si f est croissante sur
b. f (x) = x – 12x + 45x – 2020 où I = ℝ

I et le booléen False si f est décroissante sur I.

48 a. f (x) = 1 + où I = ]0; +`[

b. f (x) = 3 – où I = ]0; +`[

3x + 5
49 a. f (x) = où I = ]2; +`[ FORMEL
55 La fonction f est définie sur l’intervalle [2; 6]

x − 2

x + 7x + 1

par f (x) =
4 x − 7

b. f (x) = où I = ]1; +`[ x – 1

2x − 2

À l’aide d’un logiciel de calcul formel, Valentin a obtenu l’affi-

chage suivant.
1
50 a. f (x) = où I= ℝ \ {–1; 1}
2

x − 1

b. f (x) = où I = ℝ
2

x + 3

x + x + 1
51 a. f (x) = où I = ℝ
2

x + 3x + 3

a. Vérifier le résultat affiché.

3x − 1

b. f (x) = où I= ℝ \ {–0,5; 0} b. Dresser le tableau de variation de f

2x + x

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 149


L
ER SEU
TRAVALL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 40 46 67 73 84

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

61 y
Le graphique ci-contre donne
M AT H S & SVT

deux courbes # et # . Ces courbes


1 2

56 Concentration d’un médicament


représentent les fonctions f et g #
#
1
2

Un médicament antal- 3

définies sur ℝ par f (x) = x – 0,75x et

1
gique est administré par 3

g(x) = x + 0,75x

voie orale. La concen-

1. a. Calculer f ’(x) et g’(x).

tration du produit actif x


1

b. Préciser laquelle des deux fonctions

dans le sang est modé-

est monotone sur ℝ

lisée par une fonction

2. Associer à chaque fonction sa


f qui, au temps écoulé

courbe représentative.
x en heures, associe la

concentration f (x) en milligrammes par litre de sang (mg/L).

5 3
62 La fonction f est définie sur ℝ par f (x) = 2x – 10x – 40x + 9.

La fonction f est définie sur l’intervalle [0; 6] par:

4 2 2

3 2 a. Factoriser l’expression x – 3x – 4. (On pourra poser X = x .)


f (x) = x – 12x + 36x

b. Calculer f ’(x).
a. Calculer f ’(x).

b. Déterminer le signe de f ’(x) sur [0; 6]. c. Déduire de la question a. le signe de cette dérivée puis dresser

c. Étudier le sens de variation de f sur [0 ; 6] et construire le tableau de variation de f

son tableau de variation.

d. L’affirmation «Au bout de 3 heures, il y a davantage de

produit actif dans le sang qu’au bout de 2heures.» est-elle

Extremums
vraie? Justifier la réponse.

2
63 Une fonction f définie sur ℝ est telle que f ’(x) = (x – 1)

a. Calculer f ’(1).

M AT H S & SVT
b. La fonction f admet-elle un extremum en 1?

57 Population de bactéries

64 La fonction f est définie sur l’intervalle [–3; 7] par:


On étudie la croissance

4 2

f (x) = x – 8x + 10.
d’une population de

bactéries cultivées dans a. Montrer que pour tout réel x de [–3; 7], on a:

un milieu liquide, sur f ’(x) = 4x(x – 2)(x + 2).

une période de deux b. Étudier les variations de f sur [–3; 7].

heures. L’évolution de
c. Donner un encadrement de f (x) sur [0; 3] puis sur [–3; 7].

la taille de cette popu-

lation est modélisée par la fonction f définie sur [0;2] par 65 On considère la fonction f définie sur l’intervalle [–1; 4]

3 2
3 2
f (t) = –4,5t + 13,5t + 2, dans laquelle t est exprimé en
par f (x) = x – 4x – 3x + 5.

heures et f (t) en millions de bactéries.


a. Calculer f ’(x) puis déterminer son signe.

La dérivée de la fonction f représente la vitesse de croissance


b. Déterminer les extremums (éventuellement locaux) de f

de la population. On note v(t) cette vitesse de croissance.


sur [–1; 4].

a. Calculer v(t) puis v’(t).


c. Que peut-on dire des tangentes à la courbe représentative

b. Étudier les variations de la fonction v sur [0; 2]. 1

de f aux points d’abscisses − et 3?

3
c. Décrire l’évolution de la population de bactéries.
Capacité 3, p. 143

ORAL
66 Vrai ou Faux ?

Le tableau de signes ci-dessous est celui de la dérivée f ’ d’une


Pour les exercices 58 à 60 indiquer si les affirmations sont

fonction f, de courbe représentative # dans un repère du plan.

vraies ou fausses, puis justifier.

x –6 –2 2 6 10
3
58 La fonction f définie sur ℝ par f (x) = –x + 3x + 1 est

f ’(x) – 0 + 0 – 0 –

croissante sur [–1; 1].

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

3
59 La fonction f définie sur ℝ par f (x) = x – 0,75x est crois-

a. La fonction f admet un extremum local en –2.

sante sur ℝ

b. La fonction f admet un extremum local en 6.

12 x + 5x

60 La fonction f définie sur ℝ par f (x) = est c. La courbe # admet une tangente horizontale au point
2

x + 1

décroissante sur [0; +`[. d’abscisse 2.

150
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

4 x + 7
73 a. Étudier les variations de la fonction f définie sur ]0;+`[
67 Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) =
2

x + 2 1

par f (x) = x +

a. Étudier le sens de variation de f sur l’intervalle [–5; 1]. x

b. Quel est le minimum de f sur [–5 ; 1] ? Pour quelle valeur b. En déduire que, pour tout x . 0, on a x + > 2

est-il atteint?

FORMEL
c. Quel est le maximum de f sur [–5 ; 1] ? Pour quelle valeur 74  La fonction f est définie sur ]0 ; +`[ par

est-il atteint?
f (x) = (3 – x) x

a. À l’aide d’un logiciel de calcul formel, on a obtenu le résultat

CALC
68 Célestine a utilisé sa calcu-
suivant. Vérifier cet affichage par un calcul.

latrice pour représenter la fonction f définie

sur ℝ par f (x) = 2x – 0,06x et elle a obtenu

le résultat ci-contre.

1. Célestine conclut que la fonction est stric-

tement croissante. Que peut-on en penser?

b. Montrer que, pour tout réel x . 0, on a f (x) < 2.


2. a. Calculer f ’(x) et étudier le sens de variation de f sur ℝ

b. Confirmer ou infirmer la conclusion de Célestine.

75 La fonction f est définie sur l’intervalle I = [0; 10] par:

3. a. Déterminer les extremums locaux de f sur ℝ

3 2

f (x) = 4x – 48x + 144x

b. En utilisant la question 3. a., déterminer une fenêtre per-

a. Étudier les variations de f sur I.

mettant de voir sur l’écran de la calculatrice une représentation

b. Montrer que, pour tout réel x de I, on a f (x) > 0.

graphique de f conforme à l’étude de son sens de variation.

c. En déduire le sens de variation de la fonction g définie sur I

c. Afficher cette représentation graphique sur la calculatrice.


4 3 2

par g(x) = x – 16x + 72x – 57.

d. Déterminer les extremums de g sur I.


69 Vrai ou Faux?

On considère la fonction f définie sur ℝ par :

Pour les exercices 76 et 77 indiquer si les affirmations sont

f (x) = 2x – 24x – 15.

vraies ou fausses, puis justifier.

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

3
76 La fonction f est définie sur ℝ par f (x) = x + 6x + 1.
a. Le maximum de f sur [–3; 3] est égal à 17.

Alors, pour tout réel x, on a f (x) > 0.


b. Le minimum de f sur ℝ est égal à –47.

3
77 La fonction f est définie sur ℝ par f (x) = –x + 3x – 4.

70 Une question ouverte


a. Pour tout réel x de [0; 2], on a –6 < f (x) < –4.

Le nombre n est un entier supérieur ou égal à 1. On considère


b. Pour tout réel x de [0; +`[, on a f (x) < –2.

n nombres réels x , x , …, x et f la fonction définie sur ℝ


1 2 n

2 2 2

par f (x) = (x – x ) + (x – x ) + + (x – x ) .
1 2 n

Montrer que f admet un minimum et préciser en quelle Position relative de deux courbes

valeur il est atteint.

3 2
78 La fonction f est définie sur ℝ par f (x) = x + x – x – 1.
Piste ➜ Voir p.372

# est la courbe représentative de f dans un repère et T est la

tangente à # en 1.

1. Déterminer une équation de T.

2. On considère la fonction g définie sur ℝ par g(x) = f (x) – (4x – 4).

Obtention d’inégalités
a. Étudier les variations de g

b. Calculer g(–3).

71 On considère la fonction f définie sur ℝ par:


c. Dresser le tableau de variation de g

f (x) = x + 2x – 3.
d. Déterminer le signe de g(x) en fonction de x

a. Montrer que f est croissante sur ℝ

3. En déduire la position relative de T par rapport à #

b. Vérifier que f (1) = 0. En déduire le signe de f (x) sur ℝ

c. Montrer que, pour tout x > 1, on a x > 3 – 2x


79 La fonction f est définie sur l’intervalle [–2; 6] par:

Capacité 4, p. 143 3 2

f (x) = 0,5x – 3x + 8.

On note # sa courbe représentative dans un repère orthonormé

72 On considère la fonction f définie sur ℝ par:


d’unité 1 cm.

f (x) = –x + 3x + 18.

1. a. Calculer f ’(x).

1. Étudier le sens de variation de f

b. Étudier le sens de variation de f et construire son tableau

2. Déterminer le signe de f sur ]–`; 1], puis calculer f (3).


de variation sur [–2; 6].

3. a. Déterminer le signe de f (x) sur [1; +`[. c. Déterminer une équation de la tangente T au point d’abscisse 2

b. Pour quelles valeurs de x a-t-on x < 3x + 18? de la courbe #

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 151


L
ER SEU
TRAVALL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 40 46 67 73 84

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

2. Soit g la fonction définie sur [–2; 6] par g(x) = f (x) – (–6x + 12). 83 On entoure une boîte avec

a. Justifier que g est croissante sur [–2; 6]. un ruban de longueur totale 1,20 m

b. Calculer g(2). dont 20 cm ont permis de réaliser le

c. En déduire le signe de g(x) sur [–2; 6]. nœud. La boîte est un pavé droit à

base carrée et le ruban passe par le


3. Sur quel intervalle a-t-on f (x) > –6x + 12? Qu’en déduit-on

milieu des arêtes des faces supérieure


pour la courbe # et pour la tangente T?

et inférieure, comme indiqué sur le


4. Construire la courbe #, la tangente T et les tangentes à #

schéma ci-contre.
aux points d’abscisse 0 et 4.

Capacité 5, p. 144
On désigne par x la longueur du côté du carré (en mètre) et

par h la hauteur de la boîte (en mètre).

80 On considère les fonctions f et g définies sur ℝ par

1. a. Montrer que l’on a 4x + 4h = 1.


3 2

f (x) = –9x + 27x + 4 et g(x) = 27x – 5 et leurs courbes

b. Montrer que l’on a 0 < x < 0,25.

respectives # et 7 dans un repère.

c. Exprimer h en fonction de x
Déterminer la position relative de ces deux courbes.

d. Exprimer le volume de la boîte en fonction de x

81 On considère la fonction f définie sur ℝ par


2. On considère la fonction V définie sur [0; 0,25] par:

3 2

f (x) = x + 3x + 3x + 1 et # sa courbe représentative.


1
2

V(x) = (1 – x)x

a. Déterminer une équation de la tangente T à # au point 4

a. Déterminer V ’(x) et étudier son signe.


d’abscisse 0.

b. Étudier les variations de la fonction V sur [0; 0,25].


b. Déterminer la position de # par rapport à T sur ℝ

(On vérifiera que l’on a f (–2) = g(–2).) 3. Déterminer la longueur x rendant le volume de la boîte

maximal et préciser ce volume.

M AT H S & ÉCONOMIE
Problèmes d’optimisation

84 Une entreprise vend

82 Le plan est muni d’un repère orthonormé. On considère la

un tissu en coton de forme

droite d d’équation x = 12. On note # la courbe représentative

rectangulaire de 1 mètre de

de la fonction carré. Pour tout point M de coordonnées (x;0)

large. On note x sa longueur

avec x réel compris entre 0 et 12, on construit le rectangle

exprimée en kilomètres, x

ABCM comme sur la figure ci-dessous.

étant un réel compris entre

0 et 10.

Le coût total de production en euros de ce tissu est donné,

3 2

en fonction de x, par C(x) = 15x − 120x + 350x + 1 000.

A B

Le cours du marché offre un prix de 530€ le kilomètre de

tissu fabriqué par l’entreprise.

Pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 10], on note R(x) la recette

et B(x) le bénéfice générés par la production et la vente de


#

x kilomètres de tissu par l’entreprise.


1
M
C

1. a. Déterminer le montant des coûts fixes.


0 x
1

b. Calculer le coût de production, la recette et le bénéfice

1. Déterminer, en fonction de x, les coordonnées des points

générés par la production et la vente de 4 kilomètres de tissus.

A, B et C.

c. Exprimer R(x) en fonction de x

3 2

2. Montrer que l’aire du rectangle MABC est égale à – x + 12x


2. a. Montrer que, pour tout réel de [0 ; 10] :

3 2

B(x) = −15x + 120x + 180x − 1 000.


3. On considère la fonction f définie sur [0; 12] par:

3 2
b. Déterminer B’(x).
f (x) = –x + 12x

c. Étudier le signe de B’(x) et en déduire les variations de la


a. Déterminer f ’(x) et étudier son signe.

fonction B sur [0 ; 10].


b. Étudier les variations de la fonction f sur [0; 12].

3. a. Pour quelle longueur de tissu produit et vendu l’entre-

4. Déterminer la position du point M rendant l’aire du rectangle

prise réalise-t-elle un bénéfice maximal ?

MABC maximale et préciser cette aire.

b. Donner alors la valeur de ce bénéfice maximal.


Capacité 6, p. 144

152
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

85 Dans un repère orthonormé du plan, on considère la


87 GÉOMÉTRIE REPRÉSENTER CALCULER

2
2

parabole 3 d’équation y = − x + 8 1. Étudier le sens de variation de la fonction f définie sur ℝ par

9
4 2

f (x) = –x + 400x
y

2. Soit ABC un triangle isocèle en A tel

que AB = AC = 10.

On veut déterminer la longueur du seg-

ment [BC] afin que l’aire de ce triangle

soit maximale.

B C
a. À l’aide d’un logiciel de géométrie

dynamique, émettre une conjecture sur le maximum de la

A B
longueur BC.

x
2 H
b. On appelle x la longueur BC. Justifier que 0 , x , 200.

Elle coupe l’axe des abscisses en A(–6 ; 0) et B(6 ; 0). Soit un c. Exprimer l’aire S(x) du triangle ABC en fonction de x

point M sur l’arc de parabole compris entre A et B et H son d. Justifier que, pour 0 , x , 200, on a f (x) , 40 000.

1
projeté orthogonal sur [AB].
e. En remarquant que S(x) = f ( x ) pour 0 , x , 200, et à

On considère la fonction f définie sur l’intervalle [–6; 6] par:

l’aide de la croissance de la fonction racine carrée, déterminer

1 2
3 2

f (x)= – x – x + 4x + 24. la valeur maximale de l’aire S(x) et la valeur de x pour laquelle

9 3

elle est atteinte.

a. Montrer que l’aire du triangle AMH est égale à f (x).

b. Calculer f ’(x).

c. Étudier les variations de f 88 Un producteur laitier souhaite vendre son lait dans des

briques en carton ayant la forme d’une brique (parallélépipède


d. Déterminer la position de M pour laquelle l’aire du triangle

rectangle) à base carrée dont la contenance est de 1 litre.


AMH est maximale et préciser cette aire.

Déterminer les dimensions de la brique pour qu’il y ait un

M AT H S & PHYSIQUE minimum d’emballage, c'est-à-dire pour que la surface latérale

totale soit minimale.


FORMEL
86 Photométrie

PISTE : Exprimer la hauteur en fonction du côté du carré.

Deux sources lumineuses sont placées aux extrémités d’un

segment [AB] de longueur 3 m. La source A possède une

puissance de 1 lux et la source B possède une puissance


89 CALCULER CHERCHER

de 8 lux. Un point M variable du segment [AB] reçoit un


Soit f la fonction définie sur l’intervalle [26 ; 27] par

éclairement provenant des deux sources A et B défini par 2

f (x) = x – 720 et # sa courbe représentative dans un repère.

1 8

f (x) = + , où x est la distance AM (avec


2 2 On admet ici que l’équation f (x) = 0 a une unique solution α
x
(3 − x )

sur [26 ; 27] et le but de l’exercice est de calculer une valeur


0 , x , 3).

approchée de α par la méthode de Newton.

1. On considère le point B de C d’abscisse x = 26.


0

a. Déterminer une équation de la tangente 7 à # au point B.


0

b. Déterminer l’abscisse x du point d’intersection I de 7


1 1 0

et de #

A M B

2. On définit par le même processus les points B , B , … B


1 2 n

(voir algorithme page 145).

Brandon a obtenu l’affichage ci-

a. Montrer qu’une équation de la tangente à # au point B


n
contre en utilisant un logiciel de
2

d’abscisse x est y = 2x x – x – 720.


n n n
calcul formel.

b. En déduire l’expression de x en fonction de x


n+1 n
a. Justifier le résultat proposé par

c. En utilisant un algorithme comme celui présenté page 145,

le logiciel.

donner une valeur approchée de α

b. Étudier le signe de f ’(x) sur

l’intervalle ]0 ; 3[, puis dresser le

tableau de variation de f
e
His toir
Poi nt

c. En déduire la position M du point M pour lequel l’éclai-


0

er

Au 1 siècle après J.-C., le Grec Héron


rement est minimal.

d’Alexandrie a approché 720

dans son problème 8 du tome I des

Métriques avec des arguments


L’éclairement lumineux est la grandeur définie par la photométrie correspondant

géométriques.
à la sensation humaine sur la manière dont une surface est éclairée. L’unité de

l’éclairement est le lux.

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 153


Exercices

Pour s’entraîner

MÉTHODE À L’ O R A L 

Problème de synthèse

90 Soit f une fonction définie sur un intervalle [a; b].

1. Rappeler oralement comment, à partir des variations de


92 MODÉLISER CALCULER

la fonction f, on peut donner les extremums de f(x) sur I.


On s’intéresse à la consommation

3 2

2. a. Encadrer f (x) = x − 9x + 15 x + 2 sur I = [0; 7].


d’un véhicule roulant aux biocar-

4 x − 1
burants en fonction de la vitesse
b. Encadrer f (x) = sur I = [0; 2].

2x + 3
de ce véhicule.

3 2
Cette consommation est modélisée
91 Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = x – x et #

par la fonction f définie sur [30; 130]


sa courbe représentative dans un repère du plan.

8x − 800 x + 30 000

par f (x) = ,
1. Montrer que la tangente T à la courbe # au point 2

–1
d’abscisse2 a pour équation g(x) = 8x – 12. où x est exprimé en km . h et f (x)

2. Rappeler la méthode pour étudier la position relative de en litres pour 100 km.

deux courbes. 1. Suivant ce modèle, lorsque le véhicule roule à 30 km/h,

3 2 –1

3. Soit h la fonction définie sur ℝ par h(x) = x – x – 8x + 12. quelle est sa consommation? Et lorsqu’il roule à 50 km h ?

a. Rappeler la méthode pour étudier le sens de variation 2. a. Montrer que, pour x appartenant à [30; 130], on a:

d’une fonction. 800 x − 60 000

f ’(x) =
3

x
b. Étudier le sens de variation de h sur ℝ

b. Étudier le signe de f ’(x) sur [30 ; 130].


c. Rappeler la méthode pour déterminer le signe d’une

c. Dresser le tableau de variation de f sur cet intervalle.


fonction lorsqu’on connaît ses variations.

3. Pour quelle vitesse la consommation est-elle minimale ?


d. Montrer que h(x) est positif sur [0; +`[.

Combien vaut, à 0,01 près, cette consommation ?


e. En déduire la position de la courbe # par rapport à sa

tangente T sur [0; +`[.

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 15 minutes maximum.

93 Un salon de thé est ouvert de 9 h à 19 h. 94 La fonction f est définie sur l’intervalle

Le nombre de clients présents dans le salon est [1;+`[ par f (x) = 4 x – x – 4.

modélisé par la fonction f définie sur [0 ; 10] par 2 – x

a. Montrer que l’on a f ’(x) =


3 2

f (t) = –0,5t + 6,75t – 21t + 35, où t désigne le x

b. Étudier le sens de variation de f sur [1; +`[.


temps en heures écoulé depuis 9 h.

c. Déterminer le maximum de f sur [1; +`[.


1. Calculer f (0). Interpréter le résultat.

d. Déterminer le signe de f (x) sur [1; +`[.


2. a. Calculer f ’(t).

b. Étudier le signe de f ’(t) puis en déduire le sens


95 La fonction f est définie sur ℝ par:

de variation de f sur [0 ; 10]. 3

f (x) = x – 48x + 128.

c. Dresser le tableau de variation de f sur [0 ; 10].


1. Étudier le sens de variation de f sur ℝ

3. a. À quelle heure le nombre de clients attendus


2. a. Calculer f (–8).

dans le salon est-il maximal ?


3

b. Pour quelles valeurs de x a-t-on x . 48x – 128?

b. Donner une estimation du nombre maximal de

clients attendus. 96 On considère la fonction f définie sur l’inter-

valle ]0; +`[ par f (x) = x +

a. Étudier les variations de la fonction f.

b. Déterminer le minimum de f sur ]0; +`[.

154
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT

Passer du sens de variation d’une fonction au signe de sa dérivée

Exercice

1 Capacité 1, p. 141
Soit f la fonction dérivable sur [–1; 8] dont on donne ci-contre la

courbe représentative. 1

Construire le tableau de signes de f ’(x).


0 x
1

Étudier les variations et les extremums d’une fonction

Exercice

3 2
2 Soit f la fonction définie sur [–3; 5] par f (x) = –2x + 4,5x + 42x – 10.

a. Déterminer, pour tout x réel, f ’(x) et étudier son signe sur [–3; 5].

Capacité 2, p. 141
b. Étudier les variations de f sur [–3; 5].

Capacité 3, p. 143
c. Déterminer les valeurs des extremums de f sur [–3; 5], éventuellement locaux, et préciser en quelle

valeur ils sont atteints.

Vrai ou Faux ? Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

36

3 Capacité 2, p. 141
La fonction f définie sur ]0; +`[ par f (x) = x + est croissante sur [6 ; +`[.

3x + 9

4 Capacité 3, p. 143
La fonction f définie sur [1; 3] par f (x) = admet un maximum en 1.

x + 2

5 Capacité 3, p. 143
La fonction f définie sur [0; +`[ par f (x) = x – x admet un maximum en 0,25.

Exploiter le sens de variation d’une fonction pour obtenir des inégalités

Exercice

3 2
6 Capacité 4, p. 143
On considère la fonction f définie sur ℝ par f (x) = x – 4x + 5x – 2.

a. Déterminer, pour tout x réel, f ’(x) et étudier son signe.

b. Étudier les variations de f sur ℝ

3 2

c. Montrer que, pour tout réel x > 2, on a x > 4x – 5x + 2.

Étudier la position relative de deux courbes Capacité 5, p. 144

QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

A B C D

7
Soit les fonctions f et g définies sur ℝ

3 2

par f (x) = –x – 6x et g(x) = x – 3x – 18 de

]–`; 2] [1; +`[ [2; +`[ ℝ

courbes respectives # et # . Alors # est


f g f

au-dessus de # sur:
g

3 2
8 Soit # la courbe d’équation y = x + x

et T la tangente à # au point d’abscisse 1 5 ⎤ 5 ⎤


⎡ ⎤
− ; 1 −` ; − [–3; +`[ ℝ
<[1; +`[
⎢ ⎥ ⎥ ⎥
⎣ 3 ⎦ ⎦ 3 ⎦
d’équation y = 5x – 3. Alors # est au-dessus

de T sur:

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 155


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Extremum et tangente
Lien entre signe de la dérivée

et variation de la fonction
Soit I un intervalle ouvert et a un réel de I.

Si f admet un extremum en a, alors


(1) «Pour tout réel x d’un intervalle I, on a

f ’(a) = 0 et la tangente à la courbe


f ’(x) > 0» équivaut à «f est croissante sur I».

représentative de f au point d’abscisse a est


(2) «Pour tout réel x d’un intervalle I, on a

parallèle à l’axe des abscisses.


f ’(x) < 0» équivaut à «f est décroissante sur I».

La fonction f est dérivable sur un


0

intervalle I et sa dérivée sur I est f ’


.

Soit I un intervalle ouvert et a un réel de I.

Si f ’(x) s’annule en changeant de signe en a,

alors f admet un extremum local en a

Position relative de deux courbes

Inégalité sur un intervalle

Pour étudier les positions relatives de

Pour obtenir une inégalité sur un intervalle I, on

# et de # dans un repère, on étudie


f g
peut utiliser les variations d’une fonction f sur I.

le signe de h(x) = f (x) – g(x).

Lorsque le minimum de f est positif alors, pour

tout x de I, on a f (x) > 0

Lorsque le maximum de f est négatif alors,

pour tout x de I, on a f (x) < 0

Parcours 1 Déterminer graphiquement le signe de la dérivée d’une fonction

Un exemple :

On considère la fonction f définie sur [–1; 4] dont on donne la représentation graphique y

ci-contre.

#
f

Déterminer graphiquement le tableau de signes de f ’(x) sur [–1; 4].

0 x

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer le signe de f ’(x) sur l’intervalle [–1; 4].

Que me demande-t-on ? Le sens de variation de f pour permettre de déterminer le signe de f ’(x).

Citer la propriété du cours correspondante.

Je dois étudier le sens de variation de f sur l’intervalle [–1; 4].

Comment démarrer?

Par lecture graphique, dresser le tableau de variation de f sur [–1 ; 4].

Je dois utiliser la propriété citée précédemment.

Comment terminer? Compléter le tableau de variation de f en créant une ligne pour le signe de f ’(x)

etcompléter cette ligne.

156
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Étudier les variations d’une fonction


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés

Un exemple :

3 2

Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = x + x + x – 1.

a. Calculer f ’(x).

b. Étudier le signe de f ’(x) et en déduire les variations de la fonction f sur ℝ

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Que me demande-t-on dans Je dois calculer f ’(x).

2
la première question ? Vérifier que f’(x) = 3x + 2x + 1.

J’identifie d’abord la forme de f ’(x) en me demandant si f ’(x) est une fonction connue

ou bien une somme, un produit ou un quotient.

Quelle est la nature de f ’(x) ?


2

f ’(x) est un polynôme du second degré de la forme ax + bx + c

Identifier les réels a, b et c

Je dois calculer le discriminant du polynôme du second degré f ’(x).

Comment déterminer le signe


2

Vérifier que le discriminant de 3x + 2x + 1 est –8.

de f ’(x) ?

En déduire les racines de ce polynôme, puis le signe de f ’(x).

J’utilise la propriété du cours donnant le sens de variation d’une fonction connaissant

Comment terminer? le signe de sa dérivée.

Rappeler cette propriété et utiliser le signe de f ’(x) pour conclure.

On peut utiliser une calculatrice.

Comment vérifier?

Représenter f sur une calculatrice et contrôler le résultat précédent.

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Déterminer graphiquement Parcours 2 : Étudier les variations

lesigne de la dérivée d’une fonction d’unefonction

97 Soit f la fonction définie sur [–1;4] dont on donne la Dans chacun des exercices suivants, calculer g’(x), étudier son

représentation graphique. signe, et en déduire les variations de la fonction g sur ℝ

y
3 2
99 g est définie sur ℝ par g(x) = x + 2x + 2x + 1.

#
f

3 2
100 g est définie sur ℝ par g(x) = x + 3x + 4x
1

0 x
1 3
101 g est définie sur ℝ par g(x) = –2x – 3x – 5.

Les exercices suivants sont d’un niveau plus élevé.

Déterminer graphiquement le tableau de signes de f ’(x)

3 2
102 h est définie sur ℝ par h(x) = x – 3x + 3x + 1.
sur [–1; 4].

Calculer h’(x), étudier son signe, et en déduire les variations

Cet exercice est d’un niveau plus élevé. de la fonction h sur ℝ

MÉTHODE : Déterminer les racines du polynôme du second degré h’(x)


98 Soit f la fonction définie sur [–3; 5] dont on donne la

puis le signe de h’(x).

représentation graphique.

103 En utilisant la méthode précédente, étudier les varia-

tions de la fonction dont on donne l’expression.

#
f
1
3 2

a. h est définie sur ℝ par h(x) = x + 4x + 4x

0 3 2
x
1 b. h est définie sur ℝ par h(x) = x – 5x + 3x + 2.

3 2

c. h est définie sur ℝ par h(x) = x – 6x – 15x – 3.

d. h est définie sur ℝ par h(x) = x – 3x


Déterminer graphiquement le tableau de signes de f ’(x)

sur [–3; 5]. e. h est définie sur ℝ sur ]0; +`[ par h(x) = x +

MÉTHODE : Identifier tous les intervalles où f change de variation. f. h est définie sur ℝ par h(x) = x – 1.

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 157


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

Parcours 3 Approfondir avec l’étude d’une fonction auxiliaire

Chercher en autonomie

x − 1

Soit f la fonction définie sur l’intervalle I = ]–1; 1] par f (x) =

x + 1

a. Pour tout réel x de I, calculer f ’(x).


PISTE

3 2

b. Soit g la fonction définie sur ℝ par g(x) = 2x + 3x + 1. c. Commencer par

écrire f ’(x) en fonction


Étudier les variations de la fonction g et en déduire son signe.

de g(x).

c. En déduire les variations de la fonction f sur I.

DES EXERCICES D’APPLICATION

104 Les fonctions f et g sont définies sur ℝ par: 105 Soit f la fonction définie sur l’intervalle I = ]0 ; +`[

4 3 2

f (x) = 3x + 4x + 12x + 24x – 5 1 2


2

parf (x) = x − x −

3 2
( )
3 x
et g(x) = x + x + 2x + 2.

a. Calculer f ’(x) et déterminer la fonc tion g telle que


a. Étudier les variations de g

g( x )

b. Après avoir calculé g(–1), déterminer le signe de g(x). f ’(x) = pour tout réel x de I.
2

3x

c. En déduire les variations de f sur ℝ

b. Étudier les variations de g sur [0; +`[.

c. En déduire les variations de f sur I.

PISTE : c. Déterminer d’abord le signe de g(x) sur I.

Parcours 4 Approfondir avec des problèmes d’optimisation en géométrie

Chercher en autonomie
A

Dans un repère orthonormé du plan, on considère la parabole 3

d’équation y = x et la droite d d’équation y = –2x + 3. On note leurs

points d’intersection A et B (avec x , x . On place un point M de 3


A B
B

!
d’abscisse x sur l’arc AB de la parabole et les points U, P et V, projetés
M
PISTE
U V

orthogonaux respectifs de A, M et B sur l’axe des abscisses.

0
x
L’aire d’un trapèze
P 1

1. Calculer les coordonnées de A et B.


est le produit de sa

2. a.Montrer que l’aire !(x) du triangle ABM est !(x) = –2x – 4x + 6. hauteur par la demi-

somme des bases.


b. Déterminer la position de M pour que l’aire de ABM soit maximale et préciser cette aire.

DES EXERCICES D’APPLICATION

y
108 Soit une boîte cylindrique de
106 Soit f la fonction défi-

4
2 hauteur h et dont la base est un disque
3
nie sur ℝ par f (x) = – x + 4

9
de rayon r. On suppose que la boîte ne

et 3 sa représentation
h

dispose pas de couvercle, et que l’aire

graphique dans un repère


2
r
extérieure de la boîte est 300cm

orthonormé. Le rectangle

a.Montrer que le volume de la boîte

hachuré, symétrique par 1


0 3
x
1 est égal à 150r – πr .

rapport à l’axe des ordon- 2

b.Déterminer les dimensions r et h de la boîte pour que le


nées, a une aire maximale.

volume de celle-ci soit maximal.

Quelles sont ses dimensions ?

PISTE : a. Exprimer h en fonction de r

107 Déterminer l’aire minimale et les dimensions d’une boîte


109 Déterminer l’aire minimale et les dimensions d’une

cylindrique avec couvercle dont le volume est égal à 432 π cm


boîte cylindrique sans couvercle dont le volume est égal à

PISTE : exprimer l’aire en fonction du rayon r de la base. 1 000π cm

158
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche GeoGebra, p.352

Voir fiche Cabri, p.354

Travaux pratiques

GÉOMÉTRI E TP2 Coût marginal et coût moyen


TP1 Optimisation d’une distance

MODÉLISER REPRÉSENTER

CHERCHER CALCULER

Une entreprise fabrique une pâte

à cookies dont le coût total jour-

nalier de production (exprimé en

y
centaines d’euros) pour x litres de

pâte est donné par la fonction C

définie sur l’intervalle I = [1; 50]

3 2

par C(x) = 0,75x + 3x + 315.


1

A Quelques calculs de coûts


M

x
0 1 a.Calculer le coût fixe journalier de l’entreprise.

b. Calculer le coût total de production de 20 litres de pâte à

Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, on considère

cookies.
2

la parabole 3 d’équation y = x et le point A de coordon-

nées (0; 1,5).


B Coût moyen

1. Exprimer le coût moyen de production d’un litre de pâte

A Construction et animation de la figure


C (x)

C (x) = , avec x dans [1; 50].


1. En utilisant un logiciel de géométrie dynamique, construire M
x

la parabole 3 et le point A.
2. Calculer le coût moyen de production d’un litre quand on

2. Construire un point M sur la parabole 3 et faire afficher la produit 20 litres.

distance du point A au point M.


3. a.Représenter la fonction C à l’aide d’un logiciel ou d’une
M

3. a.Déplacer le point M et observer l’évolution de la distance AM. calculatrice.

b. Conjecturer graphiquement la quantité à produire pour


b. Semble-t-il exister une ou des positions du point M pour

obtenir un coût moyen minimum.


laquelle (ou lesquelles) la distance AM est minimale ? Si oui,

donner une valeur approchée de la distance minimale. 4. a. Déterminer la quantité à produire pour obtenir un coût

moyen minimum.
4. a.Tracer la tangente T à 3 en M.

b.Déterminer ce coût moyen minimum.


b. Que peut-on conjecturer sur la position de la tangente T et

de la droite (AM) lorsque la distance AM est minimale?

C Coût marginal

B Recherche de la valeur exacte du minimum 1.Le coût marginal est le supplément de coût engendré pour

dela distance AM produire un litre supplémentaire de pâte.

a.Exprimer le coût marginal C (x) = C(x + 1) – C(x) en fonc-


On appelle x l’abscisse du point M.
m

tion de x
1. Exprimer la distance AM en fonction de x

b.Déterminer le coût marginal pour une production de 20litres

2. On considère la fonction f définie sur ℝ par:

de pâte à cookies.
4 2

f (x) = x – 2x + 2,25.

2. Les économistes prennent souvent comme valeur appro-

a.Étudier les variations de la fonction f

chée de C (x) la valeur C ’(x).


m

b.Déterminer le minimum de f sur ℝ


Déterminer C ’(x) et justifier cette approximation.

3. a. Vérifier que AM = f ( x ), puis en utilisant la croissance

de la fonction racine carrée, montrer que le minimum de la D Une égalité de coûts

distance AM est égal à 1, 25 .


a. Représenter sur un même graphique les courbes repré-

b.Préciser les coordonnées des points M pour lesquels la dis- sentatives des fonctions C’
, C et C avec un logiciel ou une
m M

tance AM est égale à ce minimum. calculatrice.

4. On s’intéresse au point M de P d’abscisse 1. b.Résoudre graphiquement l’équation C (x) = C (x).


M m
0

Quel résultat de la partie B retrouve-t-on?


a.Déterminer une équation de la tangente 7 à # en M .
0

c.Résoudre l’équation C (x) = C (x).


b.Calculer les coordonnées du point d’intersection B de T et M m

de l’axe des ordonnées.


LE SAVIEZ-VOUS

c.Montrer que le triangle ABM est rectangle. D’un point de vue économique, si le coût marginal est inférieur au coût moyen,

cela signifie qu’il est avantageux de produire une unité supplémentaire de produit.

d.Prouver la conjecture émise à la question 4.b de la partie A

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 159


CAP vers le BAC Sujet commenté

R A IS ONNER CALCULER
ÉNONCÉ

3 2

Soit f la fonction définie sur l’intervalle [–2; 4] par f (x) = x – 3x – 9x + 11. On note # la repré-

s
Thè me

sentation graphique de la fonction f dans le plan rapporté à un repère orthonormé.

– Variations et signe
1. Déterminer une équation de la tangente T au point A de # d’abscisse 2.

d’une fonction

2. On définit sur [–2; 4] la fonction g par g(x) = f (x) – (–9x + 7).


– Position relative

a.Étudier les variations de la fonction g sur l’intervalle [–2; 4] et dresser son tableau de variation.
dedeux courbes

b.Calculer g(–1). Déterminer le signe de g sur l’intervalle [–2; 4].

c.Déterminer la position de # par rapport à T sur l’intervalle [–2; 4].

3. Donner un encadrement de g(x) sur l’intervalle [0; 4] puis sur l’intervalle [–2; 4].

3 2

4. Montrer que pour tout réel x de [–1; 4], on a x > –3x + 4.

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

1. Une équation de T au point 3 2

1. f (2) = 2 – 3 × 2 – 9 × 2 + 11 = –11 d’où A(2; –11).

d’abscisse a de # est
Le point A a pour coordonnées (2; –11).

y = f (a) + f ’(a)(x – a). 2 2

Pour tout x, on a f ’(x) = 3x – 3 × 2x – 9 = 3x – 6x – 9.

Commencer par calculer f (a) 2

Donc f ’(2) = 3 × 2 – 6 × 2 – 9 = –9.

etf ’(a).
Une équation de T est y = –9(x – 2) + (–11) ou encore y = –9x + 7.

2. a.Calculer g(x) puis g’(x). 3 2 3 2

2. a.On a g(x) = x – 3x – 9x + 11 – (–9x + 7) = x – 3x + 4.

Reconnaître pour g’(x) un 2

Donc g’(x) = f ’(x) – (–9) = 3x – 6x

polynôme du second degré:


g’(x) = 3x(x – 2) et g’(x) s’annule en x – 0 et en x = 2. Donc, d’après la règle du signe

chercher ses racines puis


d’un polynôme du second degré, on obtient le tableau de signes suivant.

appliquer la règle du signe d’un

x –2 0 2 4

polynôme du second degré.

g’(x) + 0 – 0 +
Utiliser le lien entre le signe de

g’(x) et les variations de g

Donc g est croissante sur [–2; 0] et sur [2; 4] et décroissante sur [0; 2].

Capacité 2, p. 141

2. b.Dresser le tableau de
b.On ag(–1) = 0. On calcule les imagesg(–2) = –16, g(0) = 4, g(2) = 0 et g(4) = 20.

variation de g. En déduire le
D’où le tableau de variation de la fonction g suivant.

tableau de signes de g(x) en

x –2 –1 0 2 4

observant les signes des valeurs

des images.
0
g(x)

Capacité 4, p. 143

D’où le tableau de signes de g(x) suivant.

x –2 –1 2 4

g(x) – 0 + 0 +

2. c.Pour étudier la position


c. # est au-dessus de T lorsque f (x) > –9x + 7, c’est-à-dire lorsque g(x) > 0,

relative de # et T, on cherche le
etau-dessous de T lorsque g(x) < 0.

signe de la différence
Donc # est au-dessus de T sur l’intervalle [–1; 2] et au-dessous de T sur les intervalles

f (x) – (–9x + 7).


[–2; –1] et [2; 4].

Capacité 5, p. 144

3. Pour déterminer un 3. D’après le tableau établi en question 2.b., on déduit que :

encadrement, on recherche les – sur [0; 4], g admet un minimum égal à 0 et un maximum égal à 20, et pour tout réel

extremums de g sur l’intervalle x de [0; 4] on a 0 < g(x) < 20;

demandé. – sur [–2; 4], g admet un minimum égal à –16 et un maximum égal à 20, et pour tout

Capacité 3, p. 143
réel x de [0; 4] on a –16 < g(x) < 20.

4. Pour établir une inégalité,


4. D’après la question 2.b., sur [–1; 4] on a g(x) > 0.

3 2
onutilise les variations de g
Or g(x) = x – 3x + 4.

3 2 3 2
Capacité 4, p. 143
Par conséquent, pour tout réel x de [–1; 4], on a x – 3x + 4 > 0, c’est-à-dire x > 3x – 4.

160
CAP vers le BAC Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 5.

R A IS ONNER COMMUNIQUER R A IS ONNER COMMUNIQUER


Sujet A 15 min Sujet D 35 min

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Lier variation d’une fonction et signe de sa dérivée Résoudre un problème d’optimisation

Déterminer l’extremum d’une fonction

Le graphique ➀ ci-dessous affiche trois courbes # , # et


1 2

On cherche à réaliser un plafond cintré dans une pièce selon


# représentant des fonctions et le graphique ➁ les trois
3

le schéma ci-dessous. On donne AB = 400 cm.


courbes Γ , Γ et Γ représentant leur fonction dérivée.
1 2 3

K
y
y

Γ
# Γ
1
3
1

# x
2

H
1

0 x
1

R
0
x
1

O
#
➀ 3

Γ La distance HK = x avec H milieu de [AB] est appelée la flèche.


2

Le rayon de cintrage est noté R. Ainsi R = OB = OK = OA.

Pour chaque courbe, associer la courbe de la fonction déri-

1. a.Exprimer, de deux façons différentes, R en fonction de

vée qui lui correspond. Justifier.

x et de OH.

40 000 − x

b. En déduire que OH =

2x
R A IS ONNER CALCULER
Sujet B 20 min

c. Exprimer alors R en fonction de x

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE 2. Soit f la fonction définie sur [100; 300] par:

Étudier les variations d’une fonction 20 000 x

f (x) = +

Déterminer un encadrement
x 2

Étudier le sens de variation de f sur [100; 300].

Pour les fêtes de fin d’année, une entreprise produit

3. a. Déterminer pour quelle valeur de x le rayon R est

des objets décoratifs. Le coût de production est modé -

minimal.

lisé par la fonction C définie sur l’intervalle [10 ; 60] par


!
b. Préciser alors la particularité de l’arc AB
3 2

C(q) = q – 105q + 3 000q + 8 500, où q est le nombre

d’objets décoratifs fabriqués et C(q) est le coût de la pro-

Sujet E 35 min CALCULER R A IS ONNER


duction, en euros, de q objets décoratifs.

a. Déterminer C ’(q) et étudier son signe.

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

b. Dresser le tableau de variation de la fonction C


Étudier les variations d’une fonction

c. Déterminer la production à réaliser pour obtenir le béné-


Déterminer un encadrement

fice maximal et la valeur de ce bénéfice.

QCM Retrouver la bonne réponse parmi celles proposées.

d. Donner un encadrement de C(q) sur [10; 60].


2

2x

Soit f la fonction définie sur [3; 10] par f (x) =

x − 2

1. Pour tout x de [3 ; 10], l’expression de f ' (x) est :


CHERCHER CALCULER
Sujet C 25 min

2x (3 x − 4)
4 x − 1

a. f ' (x) = b. f ' (x) =


CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE 2 2

(x − 2) (x − 2)

Étudier les variations d’une fonction

2x (x − 4)
Déterminer la position relative de deux courbes

c. f ' (x) =
2

(x − 2)

On considère la fonction f définie sur l’intervalle [–2;3] par

2. a.La fonction f est croissante sur [3; 10].


3 2

f (x) = –2x + 3x + 12x + 15 et # sa courbe représentative

b. La fonction f est croissante sur [4; 10].

dans un repère du plan.

c. La fonction f est décroissante sur [4; 10].

1. Déterminer la dérivée de f

3. a.La fonction f admet un minimum local en 4.


2. Déterminer une équation de la tangente 7 à # au point

b. La fonction f admet un maximum local en 4.


d’abscisse 1 de #

c. La fonction f admet un minimum local en 16.


3. On s’intéresse à la position de la courbe # par rapport à

la tangente 7. On considère la fonction g définie sur [–2;3] 4. a.Pour tout x de [3; 10], on a 18 < f (x) < 25.

par g(x) = f (x) – (12x – 14). b. Pour tout x de [3; 10], on a 16 < f (x) < 25.

a. Étudier le sens de variation de g sur [–2 ; 3] et calculer c. Pour tout x de [3; 10], on a 16 < f (x) < 20.

g(–0,5).
5. Pour tout x de [3 ; 10], f (x) s’écrit aussi :

b. En déduire le signe de g sur [–2;3].


8 8 8
a. 2x − 4 + b. 2x + 4 + c. 2x + 4 –

c. Déterminer la position de 7 par rapport à # sur [–2;3]. x − 2 x − 2 x − 2

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 161


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

M AT H S M AT H S & SVT
& ÉCONOMIE

110 112 Au laboratoire


Engrais et bénéfices

Partie A Un laboratoire pharmaceutique produit des comprimés sous la

forme d’un parallélépipède rectangle de volume 576 mm . Ses


Soit f la fonction définie pour tout réel x de l’intervalle [4;16]

dimensions sont x, 2x et y (en millimètres), avec 3 < x < 12.


64

par f (x) = –x + 20 –

x a. Exprimer y en fonction de x

1. Calculer f ’(x) pour x appartenant à [4 ; 16].


b. Exprimer l’aire de la surface latérale d’un comprimé en

2. a. Étudier les variations de f sur [4 ; 16]


fonction de x. On note s la fonction définie sur l’intervalle

b. Dresser le tableau de variation de f sur [4 ; 16].


[3; 12] qui au réel x associe cette aire.

8( x – 6 )( x + 6x + 36 )
Partie B

c. Montrer que s’(x) =


2

Une entreprise x

d. Étudier les variations de la fonction s sur [3; 12].


produit et com-

e. Déterminer la valeur de x qui minimise l’aire latérale du


mercialise entre

comprimé et préciser la valeur de ce minimum.


4 et 16 tonnes

d’engrais par jour.

113 Histoire des mathématiques


On admet que

MODÉLISER R A IS ONNER
toute sa produc-

tion est vendue. Voici un problème d’Euclide à résoudre.

Le bénéfice total (exprimé en centaines d’euros) réalisé


Soit un segment [AB] de longueur , et un point C sur ce

pour une production de x tonnes d’engrais, est modélisé


segment. Où doit-on placer le point C pour que le produit

à l’aide de la fonction B définie sur l’intervalle [4 ; 16] par


AC × BC soit maximal?

B(x) = –x + 20x – 64.

1. a. En étudiant les variations de la fonction B sur l’intervalle


M AT H S & ÉCONOMIE

[4 ; 16], déterminer la production permettant de réaliser un

114 Courbe de Lorenz

bénéfice total maximal.

On appelle «courbe de Lorenz» la représentation graphique

b. Quel est ce bénéfice total ?

d’une fonction f qui possède les quatre propriétés suivantes:

2. Le bénéfice unitaire pour une production de x tonnes

– P : f est définie sur l’intervalle [0; 1];


1
B( x )

d’engrais est donné par B (x) = – P : f (0) = 0 et f (1) = 1;


U 2

– P : f est croissante sur l’intervalle [0; 1];


a. Montrer que ce bénéfice unitaire est f (x). 3

– P : pour tout nombre réel x de l’intervalle [0; 1], f (x) < x


b. Le bénéfice total et le bénéfice unitaire sont-ils maximaux 4

1. On considère la fonction f définie sur [0; 1] par:


pour la même production d’engrais ? On pourra utiliser les

f (x) = 2 x + − 2
résultats obtenus dans la partie A
x + 1

a. Montrer que la représentation graphique # de f est une

courbe de Lorenz.
M AT H S & PHYSIQUE

b. Construire la courbe # dans un repère orthonormé.

111 CHERCHER COMMUNIQUER

2. Un cabinet d’audit s’intéresse à la répartition des salaires

Résistance à la flexion

dans une entreprise. Cette répartition est modélisée par la

Dans un tronc d’arbre, on

B A courbe # précédente. Le réel x représente le pourcentage

découpe une poutre de la forme

cumulé des personnes ayant les plus faibles salaires par

d’un parallélépipède rectangle. α

rapport à l’effectif total de l’entreprise ; f (x) représente le


O

La résistance à la flexion de cette

pourcentage de la masse salariale totale affectée aux x %

poutre varie comme le produit

les moins bien rémunérés des salariés de l’entreprise.

2
C D
L × H , où L = AB et H = BC sur

Déterminer graphiquement une valeur approchée du pour

la figure ci-contre.

centage des salariés les moins bien rémunérés dont la masse

On prend comme unité de longueur le rayon du tronc d’arbre.

des salaires représente 60% de la masse salariale totale.

2 2 2 3

1. Montrer que H = 4 – L et L × H = –L + 4L.

2. Soit f la fonction définie pour tout réel x de [0 ; 2] par e


His toir
Poi nt

f (x) = –x + 4x

Max Lorenz (1880-1962), économiste

a. Étudier le sens de variation de la fonction f

américain, inventa en 1905 la courbe qui porte

b. Comment choisir L et H pour que la poutre résiste au

son nom pour décrire les inégalités des revenus.

mieux à la flexion?

162
Pour s’entraîner à l’oral

 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

 Débattre

GÉOMÉTRI E 117 Des inégalités dans tous les sens


115 Histoire des mathématiques

REPRÉSENTER CHERCHER 1. La fonction f est définie sur l’intervalle [0 ; + `[ par

x
2
f (x) =
2x

1. Soit f la fonction définie sur ℝ par f (x) = 1 + x


2

x + 4
Étudier les variations de f sur [0; +`[.
a. Étudier le sens de variation de f .

b. Construire la courbe représentative de f . 2. Soit a, b et c trois nombres réels positifs tels que a < b + c

y a b + c

2. Dans un repère orthonormé d’origine a. Montrer que <


(d)
1 + a 1 + b + c

O, on considère le point A de coordon-


b b c c

b. Vérifier que < et <


nées (0; 2), le cercle C de diamètre [OA] et
1 + b + c 1 + b 1 + b + c 1 + c

une droite (d) passant par A et de pente a b c

c. En déduire < +
K M

m variable. 1 1 + a 1 + b 1 + c

Cette droite coupe le cercle C en un point

RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CH A P I TR E


x
0 H
–1 1

K et l’axe des abscisses en un point H.

118 La bouée
On appelle x l’abscisse de H, y l’ordonnée de K et M le point

3
de coordonnées (x; y). Une bouée ayant la forme d’un double cône

c
m
a. Construire cette figure avec un logiciel de géométrie et faire doit être construite au moyen de deux
h

apparaître la courbe décrite par le point M. secteurs circulaires plans métalliques de

b. Déterminer une équation de la droite (d). r


rayon 3 dm. On désigne par h la hauteur

c. Déterminer une équation du cercle C. du cône et par r son rayon de base. On fixe

d. Déterminer les coordonnées des points H et K. la longueur de sa génératrice à 3 dm. On

e. Déterminer une équation de la courbe décrite par le point se propose de déterminer ses dimensions

M lorsque la droite (d) pivote autour du point A. pour que le volume de la bouée soit maximal.

a.Soit V la fonction qui, à tout réel h de l’inter-


e
His toir
Poi nt

valle [0 ; 3] associe le volume de la bouée de hauteur de

La courbe décrite par le point M est appelée 2


3

cône h. Montrer que V(h) = π (9h – h ) avec 0 < h < 3.

la «sorcière» de Maria Gaetana Agnesi. Cette 3

mathématicienne italienne (1718-1799) a étudié b.Étudier les variations de la fonction V

cette courbe en 1740 dans son ouvrage Institutions


c.En déduire que V admet un maximum V pour un réel h
0 0

analytiques à l’usage de la jeunesse italienne


dont on donnera la valeur exacte.

d.Calculer le volume maximal de la bouée. En donner une

3 −3

valeur approchée, en dm , à 10 près.

116 Une fonction avec un radical


e. Soit r le rayon de base correspondant à ce maximum.
0
x

Soit f la fonction définie sur [0; +`[ par f (x) =


Démontrer que r = 2h .
0 0
x + 1

1. Montrer que f est dérivable sur [0 ; +`[ et que, pour tout Rappel : le volume d’un cône de rayon r et de hauteur h est

1 − x 1
2
x . 0, on a f ’( x ) = V = π r h
2
3
x (x + 1)

2. Étudier les variations de f sur [0; +`[.

EXPOSÉ À P R É PA R E R

x + 1

3. En déduire que, pour tout réel x > 0, on a 0 ¯ x ¯

119 On peut remarquer que, dans les commerces, la

4. a. Montrer que, pour tout réel x . 0, on a f (x) ≤


hauteur d’une boîte de conserve cylindrique est approxi-

–3 mativement égale à son rayon.


b. En déduire un intervalle sur lequel on a f (x) , 10

Comment peut-on expliquer cela ? Comment fabriquer

5. Retrouver le résultat de la question 3. en utilisant l’expression

2 une boîte de conserve de volume donné avec le moins de

( x − 1
)
métal possible?

Prise d’initiatives

120 Déterminer le volume maximal et les dimensions d’une 122 Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I telle

boîte cylindrique inscrite dans une sphère de rayon 30 cm. que la fonction dérivée f’ est croissante sur I.

Soit a un réel de I et 7 la tangente à la courbe représentative

121 Soit f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle # de f au point d’abscisse a

[a; b] telles que f (a) = g(a) et f ’(x) < g’(x) pour tout réel x de Déterminer la position de # par rapport à 7

[a; b]. Montrer que pour tout réel x de [a; b], on a f (x)< g(x).

CHAPITRE 5 Applications deladérivation 163


Se tester pour un B O N D É PA R T

Calculer avec des puissances

1 Soit x un réel non nul et n un entier relatif. 3 Vrai ou Faux?

Écrire sous la forme x , avec p entier relatif, les nombres Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses puis justifier.

6 5 11

suivants. a. 11 × 11 = 11

1 x
n 2 2 n 6 5 11

a.A = x × x b.B = (x ) c. C = d. D = b. 7 + 7 = 7
n

x x
–3 3

c. 50 × 50 = 1

6 6 6
2 QCM Choisir la ou les bonnes réponses. d. 10 × 7 – 7 = 9 × 7

3 2

1. Le nombre 2 × 3 est égal à:

n
4 Écrire sous la forme a , avec a réel et n entier relatif, les
a.36 b.54 c.72 d.48

3 5 nombres suivants.
2. Le nombre (2 ) est égal à:

10 10 17 11

5 8 15 5 a. A = 111 × 100 b. B = 13 × 13
a.8 b.2 c.2 d.6

101 101 16

3 c. C = 2 × 2 d. D = 16 × 2
14

3. Le nombre est égal à: 5 5

2 3 19
7
e. E = f. F =

3 2 8 12 7

a.2 b.7 c.56 d.2 × 7 3 × 3 19 × 19

Utiliser les suites géométriques

5 Vrai ou Faux? 7 On donne ci-dessous la représentation graphique des

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses puis justifier. cinq premiers termes de deux suites géométriques (u ) et (v ).
n n

a. La suite (u ) définie sur N par u = 0,1n est une suite y y


n n

géométrique.

b. La suite (v ) définie sur N par v = 1 et v = (n + 1)v


Suite (u ) Suite (v )
n 0 n+1 n
n n

est une suite géométrique.

c. La suite (w ) définie sur N par w = 3 × 2 est une suite


n n

géométrique.

6 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

1 1

On considère la suite géométrique (v ) définie sur N par :


n

0 0
x 1 x
1
v = 100 et v = 0,8v
0 n+1 n

1. La raison de (v ) est égale à :


n 1. Déterminer la raison de chacune de ces suites.

a. 0,8 b. 1,2 c. 80 d. 100


2. Comment peut-on qualifier la croissance de la suite (u )?
n

2. Le terme général de cette suite (v ) est égal à :


n

n n

a. 80 b. 100 + 0,8n c. 0,8 × 100n d. 100 × 0,8 8 On considère la suite géométrique (u ) de raison 1,2 et
n

v de premier terme u = 300.


n + 2 0

3. Pour tout entier naturel n, est égal à :

v a. Calculer u
n 3

v v
50 n +1 b. Exprimer u en fonction de n
n
a. b. 0 , 8 × c. 0,64 d. 1,6

v v
48 n

Utiliser les fonctions

9 Vrai ou Faux? 10 Soit f et g les fonctions définies sur R par:

3 3

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses puis justifier. f (x) = (5x + 1) et g(x) = (–5x + 1)

Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x 1. a. Calculer f ’(x).

a. Pour tout réel a, f (2a) = 2f (a). b. Étudier le sens de variation de la fonction f

b. Pour tous réels a et b, f (a + b) = f (a) + f (b). 2. a. Calculer g’(x).

c. Pour tous réels a et b, f (a × b) = f (a) × f (b). b. Étudier le sens de variation de la fonction g

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 334

AIDER

164
FONCTION

ER
TI
PA
6

HC
EXPONENTIELLE

Voir exercice 114 page 180

LER SEU L Numéros des Numéros des Numéros dans


AVAIL
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

➙ Transformer une expression en utilisant les propriétés

1 44 ; 21 ; 50 1 à 5

algébriques de la fonction exponentielle

➙ Étudier le signe d’une expression avec des exponentielles 2 58 ; 26 ; 65 10 ; 11

➙ Résoudre des équations et des inéquations avec la fonction

3 68 ; 74 ; 75 ; 77 6 à 9

exponentielle

➙ Pour une valeur k .0, représenter graphiquement les fonctions

4 39 ; 81 10
kt kt

t ∞ e et t ∞ e

➙ Étudier une fonction contenant des exponentielles 5 87 ; 94 10 ; 11

➙ Modéliser une situation par une croissance, une décroissance

6 109 ; 110 12

exponentielle

➙ Algorithme de construction de la courbe par la méthode d’Euler 7

165
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

Une sous-tangente constante


Activité 1

y
On se propose de déterminer une fonction f strictement positive et dérivable

sur R, dont la courbe représentative # possède la propriété suivante:


f

«Pour tout point M de la courbe, si P est le point d’intersection de la

tangenteT en M avec l’axe des abscisses et H le projeté orthogonal de M


Introduire la fonction

surcet axe, alors la distance PH est égale à 1.»


exponentielle.
1

Le segment [PH] est appelé sous-tangente en M à la courbe # P


H
f

x
0
1

1 On note a l’abscisse d’un point quelconque M de # .


f

➜ Cours 1

Écrire, en fonction de a, une équation de la tangente T en M à la courbe #


f
Fonction exponentielle

f (a )

2 Montrer que l’abscisse du point P est égale à a −

f ’ (a )

f (a )

3 En déduire que la fonction f cherchée vérifie la condition = 1.

f ’ (a )

4 Conclure que la fonction f vérifie l’une des égalités f ’ = f ou f ’ = –f.

5 Existe-t-il une fonction usuelle de la classe de Seconde qui vérifie f ’= f ou f ’=–f?

Vers l’exponentielle par la méthode d’Euler


Activité 2

On suppose qu’il existe une fonction f dérivable sur

R telle que f ’= f et f(0)=1. En s’appuyant sur le fait

qu’au voisinage d’un point, une courbe et sa tangente

Introduire la fonction en ce point sont très proches, on va construire une

exponentielle.
«approximation» par des segments de la courbe

représentative # de cette fonction sur l’intervalle [0; 2].

➜ Cours 1

1 Soit A le point de # d’abscisse 0 et T la tangente à


Fonction exponentielle 0 0

# au point A
0

animation
a. Donner les coordonnées de A
0
y

Méthode d’Euler pour

A
b. Justifier que le coefficient directeur de T est égal à 1.
3
0
approximer exp(x)

c. Placer le point A dans un repère et tracer la tangente T .


0 0 t
2

d. On nomme A le point de T d’abscisse 0,5. Calculer l’ordonnée de A


1 0 1
A
e
His toir
Poi nt 2

t
2 La tangente T à # au point d’abscisse 0 étant très proche de # sur 1

0
Cette façon d’obtenir
A
1
l’intervalle [0; 0,5], on la remplace par le segment [A A ].
0 1 t
une «approximation»
0

A
0
a. Justifier que si le point A était sur #, le coefficient directeur de la
de la courbe d’une
1

fonction connaissant tangente à # en ce point A serait égal à 1,5.


1
0, 5

sa dérivée et l’image
b. Tracer la droite T passant par A et de coefficient directeur 1,5.
1 1

d’un point est appelée


0
x
c. On nomme A le point de T d’abscisse 1. Montrer que les coordonnées 0, 5
2 1
méthode d’Euler.

de A sont (1; 2,25).


2
Leonhard Euler est un

mathématicien suisse
3 Sur l’intervalle [0,5;1], on remplace la courbe # par le segment [A A ].
1 2

(1707-1783).

a. Si le point A était sur #, quel serait le coefficient directeur c de la tangente à # en ce point?


2 2

b. Tracer la droite T passant par A et de coefficient directeur c


2 2 2

c. On nomme A le point de T d’abscisse 1,5. Calculer les coordonnées de A


3 2 3

4 a.Soit c l’ordonnée du point A . Tracer la droite T passant par A et de coefficient directeur c


3 3 3 3 3

b. On nomme A le point de T d’abscisse 2. Vérifier que l’ordonnée du point A est égal à 5,0625.
4 3 4

c. Construire le segment [A A ].
3 4

La ligne brisée constituée des segments [A A ], [A A ], [A A ], [A A ] est une approximation d’une


0 1 1 2 2 3 3 4

partie de la courbe d’une nouvelle fonction qui s’appelle la fonction exponentielle.

166
Vers l’exponentielle par la méthode d’Euler
Activité 3

Selma étudie la croissance d’une population

de bactéries dans une culture. Le nombre de

bactéries augmente de 50% toutes les heures.

Retrouver la notion Àl’instant initial, il y a mille bactéries.

de croissance

A. Un modèle discret

exponentielle.

On note u le nombre de bactéries (exprimé


n

enmilliers) au bout de nheures. Ainsi, u = 1.


0

➜ Cours 2

1 a.Calculer u , u et u
1 2 3

Applications de la fonction

u − u u − u u − u
1 0 2 1 3 2
exponentielle
b. Calculer , et .

u u u
0 1 2

Que constate-t-on?

2 a.Quelle est la nature de la suite (u )?


n

b. Comment peut-on qualifier la croissance du nombre de bactéries?

u − u
n +1 n

c. Pour tout entier naturel n, donner la valeur du quotient

u
n

3 L’accroissement de la population de bactéries entre deux heures consécutives n et n+1 est donc

proportionnel à la population de bactéries à l’heure n. Quel est le coefficient k de proportionnalité?

B. Un modèle continu

On souhaite déterminer le nombre de bactéries à n’importe quel instant de l’expérience.

On suppose que la croissance du nombre de bactéries est continue et que l’accroissement, par unité

de temps, du nombre de bactéries entre deux instants t et t+h (h .0), est proportionnel au nombre

de bactéries à l’instant t, le coefficient de proportionnalité étant le nombre k calculé dans la partie A

On note q la fonction qui, à tout instant t (t .0) associe le nombre de bactéries au bout de t heures.

q (t + h) − q (t )

1 Justifier que pour h .0, = 0 , 5 q (t )

2 Écrire cette relation pour t =1. En déduire que : q’(1)=0,5q(1), q’ étant la fonction dérivée de q

3 On admet que pour tout réel t (t .0), on a: q’(t)=0,5q(t). Montrer que la fonction q définie par

0,5t

q(t)=e permet de modéliser la croissance du nombre de bactéries étudiées dans cet exercice.

4 Calculer le nombre de bactéries au bout de 2h15 minutes.

Une famille de fonctions


Activité 4

y
Sur la figure ci-contre sont tracées les courbes représentatives

#
des fonctions: 3

1,2t 0,5t –0,5t –1,2t

f: t ∞e , g: t ∞e , h:t ∞e et k: t ∞e


# # #
1 2
4

Introduire la

1 a.Justifier que ces courbes passent toutes par le point de

représentation

coordonnées (0;1).

graphique des

kt b.Calculer l’image de 1 par chacune de ces fonctions.


fonctions: t ∞ e

c.Comparer f (1), g(1), h(1) et k(1).

d.En déduire la courbe représentant chacune de ces


x
0
➜ Cours 2 1

fonctions.

Applications de la fonction

kt
2 Que peut-on conjecturer sur le sens de variation de la fonction f : t ∞e pour k ,0? pour
exponentielle
k

k .0?

géométrie dynamique

3 a.On construit, à l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique, la courbe représentative de f


k
GeoGebra  Cabri

pour différentes valeurs de k

b.L’observation de ces courbes confirme-t-elle la conjecture faite précédemment?

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 167


Cours

1 Définition de la fonction exponentielle

Définition et propriétés

e
His toir
Poi nt

P R O P R I É T É E T D É F I N I T I O N
Il existe une unique fonction f dérivable sur R telle que f ’=f et f (0)=1.
Jean Bernoulli

Cette fonction est appelée fonction exponentielle. On note provisoirement cette fonction exp
introduit les fonctions

exponentielles dans une

L’existence d’une telle fonction est admise. L’unicité est démontrée page 184.

correspondance avec

Les propriétés suivantes se déduisent de la définition de la fonction exponentielle.


Leibniz en 1694. Le mot

«exponentiel» apparait

P R O P R I É T É S
(1) La fonction exponentielle est dérivable sur R et, pour tout réel x, exp’(x) = exp(x)
pour la première

(2) exp(0) = 1
fois dans la réponse

deLeibniz.

P R O P R I É T É
La fonction exponentielle est strictement positive et croissante sur R

Ces propriétés sont démontrées page 184.

P R O P R I É T É S
Pour tous réels a et b, et tout entier naturel n:

(1) Relation fonctionnelle: exp(a + b) = exp(a) × exp(b)

(2) exp(– a) × exp(a) = 1 donc exp(– a) =

exp ( a )

exp ( a )

(3) exp(a–b) =

exp ( b )

(4) exp(na) = (exp(a))

D É M O N S T R AT I O N S

(1) Cette propriété est démontrée page 184.

(2) D’après la propriété (1), pour tout réel a, exp(–a) × exp(a) = exp(–a + a).

Donc exp(–a) × exp(a) = exp(0) = 1.

(3) et (4) voir exercices 131 et 132 page 184.

x
e
His toir
Poi nt La notation e

C’est en 1728, qu’Euler


D É F I N I T I O N
L’image de 1 par la fonction exponentielle est notée e, c’est-à-dire exp(1)=e

utilise pour la première

fois la notation e.
2 2

exp(2)=exp(2×1)=(exp(1)) donc exp(2)=e

3 3

exp(3)=exp(3×1)=(exp(1)) donc exp(3)=e

À noter

n n

Pour tout entier n, exp(n)=exp(n ×1)=(exp(1)) donc exp(n)=e


Le nombre e est un

n
nombre irrationnel. Une
L’égalité exp(n)=e , valable pour tout entier n, permet de noter autrement l’exponentielle, en

valeur approchée de e est


l’étendant à tout réel x

2,718.

N O TAT I O N x x

Soit x un réel. On note e l’image de x par la fonction exponentielle : exp(x) = e

On réécrit les propriétés de la fonction exponentielle avec cette nouvelle notation.

P R O P R I É T É S
Pour tous réels a et b et tout entier n:

1 e
a+b a b a a b na a n

(1) e =e × e (2) e = (3) e = (4) e =(e )

a b

e e

1 e
2 5 7 3 9 6 3 8 5 8×5 40

EXEMPLES: e × e = e ; e = ; = e = e ; (e ) = e = e
3 6

e e

Avec la calculatrice, calcul d’une valeur approchée de e :

Texas Instrument 84 Casio Graph 90+E Numworks

Appuyer successivement Appuyer successivement Appuyer successivement

sur les touches: sur les touches: sur les touches:

2nde entrer ln 3 EXE

168
Transformer une expression en utilisant les propriétés algébriques

1
É T I C AP A C

de la fonction exponentielle

1 Soit a un nombre réel.

Calculer les expressions suivantes : A = exp(a) × exp(1– a) et B = exp(2a) × exp(–2a).

2 Soit x un nombre réel.

Écrire les expressions suivantes sous la forme e , où A est une expression.

2 x 3

e
3x 5–x x+2 2 x+1 3

a. e × e b. c. (e ) × (e )
x 1

3 Démontrer chacune des égalités suivantes.

–1+x x+3 x+1 2

a. Pour tout réel x, e × e = (e )

2x x x x

b. Pour tout réel x, e – 4e – 5 = (e – 5)(e + 1).

e 1

c. Pour tout réel x, =


x x

e + 1 1 + e

Con seil

Solution commentée

Pour transformer une

1 A = exp(a) × exp(1 – a) = exp(a + 1 – a) = exp(1)


écriture contenant

x
B = exp(2a) × exp(–2a) = exp(2a – 2a) = exp(0) = 1 e , on peut utiliser la

2 Pour tout réel x, relation fonctionnelle.

3x 5–x 3x+5–x 2x+5

a.e × e = e = e

2 x 3 2 x 3

e e
2 x 3 (x 1) 2 x 3 x +1 x 2
b. = e donc = e = e
x 1 x 1

e e

x+2 2 x+1 3 2(x+2) 3(–x+1) 2x+4 –3x+3 x+2 2 x+1 3 2x+4–3x+3 x+7

c.(e ) × (e ) = e × e = e × e donc (e ) × (e ) = e = e

3 Pour tout réel x,

–1+x x+3 –1+x+x+3 2x+2 –1+x x+3 2(x+1) x+1 2

a.e × e = e = e donc e × e = e = (e )

x x x 2 x x x 2 x

b.(e – 5)( e + 1) = (e ) + e – 5e – 5 = (e ) – 4e – 5.

x 2 2x x x 2x x

Or (e ) = e donc (e – 5)(e + 1) = e – 4e – 5.

c.On transforme le second membre de l’égalité en remarquant que:

1 1 1 1 e
x

e = donc = = =
x x x x

e 1 + e 1 e + 1 e + 1
1 +
x
x
e e

On peut aussi multiplier le numérateur et le dénominateur par e :

x x x x + x 0

e e × e e e 1

= = = =
x
x x
x x x 0 x x Voir exercices
e + 1 e × e + e e + e 1 + e
e × (e + 1)

44 45

Étudier le signe d’une expression avec des exponentielles

2
1 Déterminer le signe des expressions suivantes.
É T I C AP A C

x x x x –0,3x–1

a. 2e + 1 b. –3e c. e (e + 2) d. e

2 Déterminer le signe des expressions suivantes.

x x x–1 x

a. A(x)= xe – 7e b. B(x)= e – e

de
Mé tho

Solution commentée Pour étudier le signe

x x x x
d’une expression avec
1 a.Pour tout réel x, e . 0 donc 2e . 0 et 2e + 1 . 1. Par suite, pour tout réel x, 2e + 1 . 0.

x x des exponentielles, on
b.Pour tout réel x, e . 0 donc –3e , 0.

utilise la positivité de
x x x x

c.Pour tout réel x, e . 0 et e + 2 . 0 donc e (e + 2) . 0.

l’exponentielle.

d.La fonction exponentielle est strictement positive. Ainsi, l’image de tout réel par la fonction

exponentielle est strictement positive. Par conséquent, l’image du réel –0,3x – 1 par la fonction

–0,3x–1

exponentielle est strictement positive. Donc pour tout réel x, e . 0.

x x x x
2 a.Pour tout réel x, A(x) = xe – 7e = (x – 7)e . Donc A(x) est du signe de (x – 7) car e . 0 sur R.

Sur ]–`; 7], A(x) < 0 et sur [7; +`[, A(x) > 0.

x–1 x x –1 x x

b.Pour tout réel x, B(x)=e – e = e × e – e . On peut factoriser par e :

Voir exercice
x –1 x –1 x –1 x

B(x) = e × e – e = (e – 1)e . Or e – 1 , 0 et e . 0 sur R donc B(x) , 0.

26 58 59 65

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 169


Cours

2 Applications de la fonction exponentielle

Courbe représentative de la fonction exponentielle

À noter La fonction exponentielle est croissante sur R et strictement y

La courbe de la fonction
positive.

exponentielle se rapproche
Sa courbe représentative est toujours au-dessus de l’axe des

T
de l’axe des abscisses
abscisses.

lorsque x prend des valeurs

de plus en plus petites Tangente T au point d’abscisse 0 1

#
(grandes en valeur absolue 0 0

On note f la fonction exponentielle. f (0)=e =1 et f ’(0)=e =1.

0 x
et négatives). 1

Une équation de T est: y = f ’(0)(x – 0)+f (0), soit y = x + 1.

P R O P R I É T É S a b

(1) Pour tous réels a et b, e = e équivaut à a = b

a b

(2) Pour tous réels a et b, e < e équivaut à a < b

x x 0

EXEMPLES : (1) e =1 équivaut à e = e et donc à x = 0.

x x 0

(2) e < 1 équivaut à e < e et donc à x < 0.

À noter ax+b

Fonctions x ∞ e

Pour tous réels a et b,

a b

e , e équivaut à a < b
P R O P R I É T É ax+b

Soit f la fonction définie sur R par f (x) = e avec a et b deux réels:

ax+b

f est dérivable sur R et pour tout réel x, f ’(x) = ae

e
His toir
Poi nt

L’économiste
D É M O N S T R AT I O N
f (x) est de la forme g(ax+b) avec g la fonction exponentielle.

britannique Thomas
ax+b

Donc f est dérivable sur R et pour tout réel x, f ’(x)= ag’(x), d’où f ’(x)= ae

Malthus (1766-

1834) prédit que sans

5x+1

EXEMPLE : Soit f la fonction définie sur R par f (x) = e .


frein, une population

ax+b

augmente de façon f (x) est de la forme e , avec a = 5 et b = 1.

ax+b 5x+1
exponentielle. f est dérivable sur R et pour tout réel x, f ’(x) = ae = 5e

5x+1

Pour tout réel x, e . 0, donc f ’(x) . 0: la fonction f est croissante sur R

na

Suites de terme général e

P R O P R I É T É na

Pour tout réel a, la suite de terme général e est géométrique.

D É M O N S T R AT I O N na

Pour tout entier naturel n, on pose u = e .


n

(n+1)a na+a na a a

On a alors u = e = e = e × e soit u = e × u pour tout n.


n+1 n+1 n

a 0

La suite (u ) est donc géométrique de raison e et de premier terme e = 1. On démontre ainsi que
n

na a n

pour tout entier naturel n, e = (e )

EXEMPLES :

–0,5n 0,5n

(1) La suite (u ) de terme général u =e est (2) La suite (v ) de terme général v = e est
n n n n

–0,5 0,5

géométrique de raison e , soit environ 0,61. géométrique de raison e , soit environ 1,65.

On dit que la décroissance de la suite (u ) est On dit que la croissance de la suite (v ) est
n n

exponentielle. exponentielle.

Suite (u )
n

Suite (v )
n

0, 2

10

0
1

0
1

170
Résoudre des équations et des inéquations vidéo 02:42

3 Résoudre une
É T I C AP A C

avec la fonction exponentielle


inéquation contenant

des fonctions
1 Résoudre dans R les équations et inéquations suivantes:

exponentielles
x+1 2x+5 3–x x x 2x–1 x+7 2x

a. e – e = 0 b. e = 1 c. (e + 5)(e – 1) = 0 d. e < e e. e + 2 < 0

x
2 a. Résoudre l’inéquation e – 1 < 0.

b. En déduire le signe de e – 1 sur R

Con seil

Solution commentée Pour résoudre une

a b équation (resp.
1 a.On se ramène à une équation de la forme e = e

x+1 2x+5 x+1 2x+5


inéquation) avec des

e – e = 0 équivaut à e = e et donc à x + 1 = 2x + 5, soit x = –4.

exponentielles, on se

L’équation a donc une unique solution: –4.

ramène à une égalité


0 a b

b.Comme 1 = e , on peut se ramener à une équation de la forme e = e


a b

de la forme e =e
3–x 3–x 0

e = 1 équivaut à e = e donc à 3 – x = 0, soit x = 3.


a b

(resp. e <e ).

L’équation a donc une unique solution: 3.

x x x x

c.(e + 5)(e – 1) = 0 équivaut à e + 5 = 0 ou e – 1 = 0.

x x x

Pour tout réel x, e . 0 et donc e + 5 . 5. Par conséquent, l’équation e + 5 = 0 n’a pas de solution.

x x x 0

e – 1 = 0 équivaut à e = 1 donc à e = e , soit x = 0.

x x

L’équation (e + 3)(e – 1) = 0 a une unique solution : 0.

2x–1 x+7

d.e < e équivaut à 2x – 1 < x + 7, soit x < 8 : l’ensemble des solutions est l’intervalle ]–`; 8].

2x 2x 2x

e.Pour tout réel x, e . 0 donc e + 2 . 2 et par conséquent e + 2 . 0. Il n’existe donc pas de

2x

réel x tel que e + 2 < 0. Cette inéquation n’a pas de solution.

x x 0
2 a.e – 1 < 0 équivaut à e < e et donc à x < 0. L’ensemble des solutions est l’intervalle ]–`; 0]. Voir exercices

x x 68 69 74
b.D’après la question précédente, sur ]–`; 0], e – 1 < 0. De même, sur [0; +`[, e – 1 > 0.

75 77

Représenter graphiquement les fonctions vidéo 04:30

4 –kt kt
Représenter
É T I C AP A C

t ∞ e et t ∞ e (k .0) kt

une fonction e

–3t
1 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = e et # sa courbe représentative.
f

a. Exprimer f ’(t) en fonction de t, puis déterminer le sens de variation de la fonction f

b. Tracer la courbe # dans un repère.


f

0,7t
2 Reprendre la question précédente avec la fonction f définie sur R par f (x) = e

de
Mé tho

y
Solution commentée
Pour tracer la courbe

at+b
1 a. f (t) est de la forme e avec a = –3 et b = 0. Donc pour tout réel t, représentative d’une

–3t
fonction, on utilise son
f ’(t) = –3e

sens de variation et un
–3t –3t

Pour tout réel t, e . 0 donc –3e , 0 et par suite f ’(t) , 0.

tableau de valeurs.

1
Par conséquent la fonction f est décroissante sur R
#
f

b.Pour tout réel t, f (t) . 0, donc # est toujours au-dessus de l’axe des
f

0
x
1
abscisses. On obtient le tableau de valeurs ci-dessous avec la calculatrice.

t –2 –1 –0,5 0 0,5 1

f (t) 403 20 4,5 1 0,22 0,05

at+b 0,7t
2 a. f (t) est de la forme e avec a = 0,7 et b = 0. Donc pour tout réel t, f ’(t) = 0,7e . Pour tout réel

0,7t 0,7t

t, e . 0 donc 0,7e . 0 et par suite f ’(t) . 0. Par conséquent la fonction f est croissante sur R

b.Pour tout réel t, f (t) . 0, donc # est toujours au-dessus de l’axe des
y
f

abscisses. On obtient le tableau de valeurs suivant avec la calculatrice.

1
#
t –3 –2 –1 0 1 2 3 4
f

Voir exercices
f (t) 0,12 0,25 0,5 1 2 4 8,2 16,4 0
x
1

39 81

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 171


CALC
Étudier une fonction contenant des exponentielles vidéo 05:22

5 Dériver une fonction


x
É T I C AP A C

Soit f la fonction définie sur R par f (x) = (x – 3)e et # sa courbe représentative.


f
exponentielle

1 Exprimer f ’(x) en fonction de x

vidéo 10:42

2 a. Étudier le signe de f ’(x) sur R b. Construire le tableau de variation de la fonction f

Étudier une fonction

3 exponentielle
Tracer à l’aide de la calculatrice la courbe #
f

Con seil

Solution commentée Pour étudier le

signe d’une dérivée


1 La fonction f est dérivable sur R car produit de deux fonctions dérivables sur R

contenant e , on peut
x x x x

Pour tout réel x, f ’(x) = 1 × e + (x – 3)e . Donc f ’(x) = e + (x – 3)e

factoriser par e lorsque

2 a.Pour étudier le signe de f ’(x), on doit transformer son expression.


cela est possible.

x x x

En factorisant par e , on obtient: f ’(x) = (1 + x – 3)e = (x – 2)e

Pour tout réel x, e . 0, donc f ’(x) est du signe de (x – 2).

Ainsi, sur ]–`; 2], f ’(x) < 0 et sur [2; +`[, f ’(x) > 0.

x ` 2 +`

b.On construit le tableau de variation de f et on le

f ’(x) – 0 +

complète en calculant l’image de 2.

2 2
f (x)
f (2) = (2 – 3) e = –e

–e

Voir exercices

87 94

6 Modéliser une situation par une croissance, une décroissance exponentielle


É T I C AP A C

er

Un capital de 500euros est placé le 1 janvier 2019 au taux constant de 1,2%.

er
1 a. Soit c le capital au 1 janvier (2019+n). Justifier que pour tout entier naturel n, c – c = 0,012c
n n+1 n n

b. Comment peut-on qualifier la croissance du capital?

2 On veut modéliser l’évolution du capital par une fonction f dérivable sur [0; +`[ vérifiant f ’ = 0,012f.

er

Le capital, exprimé en euros, t année(s) après le 1 janvier 2019 est f (t).

0,012t

a. Vérifier que la fonction f définie sur l’intervalle [0; +`[ par f (t) = ke , où k est une constante réelle convient.

b. Déterminer la valeur de k

er
3 Calculer le capital au 1 janvier 2030:

a. en utilisant la suite (c ); b. en utilisant la fonction f


n

Con seil

Solution commentée Pour déterminer k, on

utilise f (0).
1 a.Chaque année, le capital augmente de 1,2% donc pour tout entier naturel n,

c = c + 0,012c . Par conséquent, c – c = 0,012c


n+1 n n n+1 n n

b.Pour tout entier naturel n, c = 1,012c donc la suite (c ) est géométrique.


n+1 n n

La croissance du capital est une croissance exponentielle.

0,012t
2 a.Pour tout réel t de l’intervalle [0; +`[, f ’(t) = k × 0,012e

0,012t 0,012t

Donc f ’(t) = 0,012ke et comme ke = f (t), on a f ’(t) = 0,012f (t).

Donc la fonction f vérifie bien f ’ = 0,012f

0,012×0

b. f (0) = 500 donc ke = 500, soit k = 500.

3 a.La suite (c ) est géométrique de raison 1,012 et de premier terme c = 500 donc pour tout
n 0

n n er

entier naturel n, c = c × 1,012 , soit c = 500 × 1,012 . Le capital au 1 janvier 2030 est c .
n 0 n 11

11

Et c = 500 × 1,012 ≈ 570,11.


11

Voir exercices
er 0,012×11

b.Le capital au 1 janvier 2030 est f (11). Et f (11) = 500e ≈ 570,55.

109 110

172
ALGO PROG
Construction de l’exponentielle par la méthode d’Euler

7
E M H T I R O GL A

Détermination d’une valeur approchée de e animation

Méthode d’Euler
n

 
1 fichier
pour approximer

à l’aide de la suite 1 +
( ) exp(x)
 Python

n
 

La méthode d’Euler permet d’approximer par une ligne brisée la courbe représentative de la

T
k

fonction exponentielle. On note f la fonction exponentielle et # sa courbe représentative.


f
A
k+1
A
k

1 Soit A (x ; y ) un point de # (k entier naturel).


k k k f

a. Déterminer une équation de la tangente T à # au point d’abscisse x


k f k

b. Soit A (x ; y ) le point de la tangente T d’abscisse x = x + h avec h un réel positif.


k+1 k+1 k+1 k k+1 k

x x
k
+h
k

Montrer que y = f (x )h + y
k+1 k k

2 Lorsque h est très «petit», on peut considérer que le point de coordonnées (x ; y )


k+1 k+1

x ← 0
est très proche du point d’abscisse x de la courbe # . On utilise cette approximation pour
k+1 f

y ← 1
construire une ligne brisée, constituée de n segments [A A ], qui approche la courbe # .
k k+1 f

L ← [(0, 1)]
Partant du point A (0; 1) de # , on construit successivement les points A , A , …, A , en
0 f 1 2 n

Pour k variant de 1 à n
considérant à chaque étape que le point A est sur la courbe #
k f

x ← …………
a. Justifier que pour tout entier k compris entre 0 et n – 1 et tout réel h positif,

y ← …………
y = (1 + h)y .
k+1 k

L ← L + [(x, y)]
b. Compléter l’algorithme ci-contre afin qu’il calcule les coordonnées (x; y) des points A , A ,
1 2

Fin Pour
…, A pour une valeur de h fixée.
n

3 a. Écrire le programme d’une fonction euler dont les arguments sont n et h, afin qu’elle retourne la liste des couples

de coordonnées des points A , A , A , …, A


0 1 2 n

b. Exécuter ce programme pour n=50 et h = 0,01. Quelles sont, à 0,001 près, les coordonnées du point A ?
50

c. Pour n=50, quelle valeur de h doit-on choisir pour que l’abscisse de A soit égale à 1?
50

À quoi correspond alors l’ordonnée du point A ?


50

4 a. Recopier et compléter le programme ci-contre afin que la fonction val_e

retourne une valeur approchée du nombre e.

b. Exécuter ce programme pour n = 100, n = 100000.

c. Donner l’expression, en fonction de n, de la valeur retournée par la fonction val_e

Con seil

Solution commentée
On sait que la fonction

1 a.Une équation de la tangente T au point A d’abscisse x est: y = f ’(x )(x – x ) + f (x ).


exponentielle est égale
k k k k k k

Or pour tout réel x, f ’(x) = f (x), donc une équation de T est: y = f (x )(x – x ) + f (x ). à sa fonction dérivée.
k k k

b. y = f (x )(x – x ) + f (x ). Or x – x = h donc y = f (x )h + y
k+1 k k+1 k k k+1 k k+1 k k

2 a.On considère que le point (x ; y ) est sur la courbe # donc y = f (x ).


k k f k k

Ainsi y = y h + y et par suite, y = (1 + h)y


k+1 k k k+1 k

b.On complète par x ← x + h et y ← (1 + h)y

3 a.

b.Pour n = 50 et h = 0,01, les coordonnées de A affichées sont, à 0,001près: (0.500, 1.645).


50

c.On doit choisir h = = 0 , 0 2. L’ordonnée de A est alors une valeur approchée de l’ordonnée
50

50

du point de # d’abscisse 1, et donc du nombre e.


f

4 a.On complète le programme par : y=(1+1/n)*y

b.À 0,001 près, val_e(100) retourne 2,705 et val_e(100000) retourne 2,718.

c.À chacun des n passages dans la boucle bornée for, la valeur de y est multipliée par 1 + .
( )
n
n

Comme la valeur initiale est égale à 1, la valeur retournée est 1 +


( )
n

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 173


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Revoir les bases 21 26 39

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Rituels de calcul

Pour les exercices 1 à 3, effectuer les calculs suivants sans


6 Développer les expressions suivantes.

calculatrice. Lorsque le résultat n’est pas entier, il sera 2

a. A(x) = (2x – 3) b. B(x) = 3(–1 + x)(2 – x)

donné sous forme d’une fraction irréductible.

7 Factoriser les expressions suivantes.

3 2
1 a. 11 – 10 × (–2) × 7 b. 10 + 10 2 2

a. A(x) = x – 9 b. B(x) = (x + 1) + 2(x + 1)

1 1
3 2
2 a. 2 × 5 – 6 × 10 b. − 8 Résoudre les équations suivantes.

5 10

1
2 2

a. x + 1 = 5 b. x + 4x = 0
0 , 009 0 , 025
3 a. b. 2

0 , 09 0, 5

9 Vrai ou Faux?

4 Comparer chacun des nombres suivants à 1.

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses puis justifier.


2 5
0 , 005 2 × 10 30 × 10

a. b. c.
a. Augmenter une quantité de 0,8% revient à la multiplier
4 4
0 , 01 3 × 10 2 × 10

par 1,008.

1
5 Calculer le réel B = dans les cas suivants:
b. Diminuer une quantité de 12% revient à la diviser par 1,12.
2

x + 1

a. x = –2 b. x = c. x =
10 Convertir 9500secondes en heures, minutes et secondes.

Calcul mental : exercices 1 et 2

x 4 2x –1 x+1 2
19 1. (e ) 2. (e ) 3. (e )
Propriétés algébriques de l’exponentielle

x x 2 x +1

e e e

➜ Question flash 20 1. 2. 3.

0 ,1 0 ,1x x 1

e e e

11 Vrai ou Faux?

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses. Justifier.

a. exp(3) × exp(5) = exp(8) b. exp(9) × exp(–19) = –exp(–10)


M AT H S & PHYSIQUE

c. exp(11) × exp(–11) = 0 d. exp(–7) = exp(7)

CALC
21
2

e. exp(6) = (exp(3))

Afin de pratiquer une

scintigraphie, on injecte,

12 Dans chaque cas, écrire l’expression donnée sous la forme au temps t = 0, un échan-

exp(A), où A est une expression. tillon d’iode 123 dans le

corps d’un patient.


a. exp(x) × exp(x) b. exp(–1) × exp(x)

L’activité de l’iode 123,


c. exp(–x) × exp(x) d. exp(1) × exp(x)

exprimée en becquerels

Pour les exercices 13 à 16, écrire les réels donnés sous la (Bq) en fonction du

forme e , où k est un entier. temps t (exprimé en

heures) est donnée par:

–7 3 –1 –5 2 –1
–0,053t
13 a. e × e b. e × e c. e × e d. e × e
A(t) = 2500e (t ˘ 0).

1. Montrer que, pour tout réel t positif:


1 1 1 1
14 a. b. c. d.
–0,053(t+13) –0,053t –0,689
1
2 3 e = e × e
e e e e

2. En déduire que pour tout réel t positif,


3 2 2 3

e e e e × e
15 a. b. c. d.

2 –1 5 A(t + 13)
e e e e 0 ,689

= e

A (t )
2 3 3 2 –1 6 –1 3
16 a. (e ) b. (e ) c. (e ) d. e × (e )

–0,689

3. Donner une valeur approchée à 0,01 près de e .

Pourquoi peut-on affirmer que toutes les treize heures,


Pour les exercices 17 à 20, écrire l’expression donnée sous

A
l’activité de l’iode 123 est divisée par deux?
la forme e , où A est une expression.

LE SAVIEZ-VOUS

x 5 x 2 –2x –1
17 1. e × e 2. e × e 3. e × e La scintigraphie est une méthode d’imagerie médicale qui produit une image par

l’administration d’un médicament dont on détecte les rayonnements qu’il émet.

x x x x 1–x –1–x
18 1. e × e 2. e × e 3. e × e

174
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

34 Reprendre l’exercice 33 avec f la fonction définie sur R

Résoudre une équation ou une inéquation x

par f (x) = 3x + 2e

➜ Questions flash

x
35 Soit f la fonction définie sur R parf (x) = 1 – x – 5e

2x x x
ORAL
22 Justifier que pour tout réel x, e + e . 0. a. Vérifier que f ’(x) = –1 – 5e pour tout réel x

b. En déduire le sens de variation de f

x
ORAL
23 Déterminer le signe de –e – 2 sur R.

36 Dans chaque cas, f est une fonction définie sur R, dont

ax+b

l’expression est de la forme e .


24 Parmi les équations suivantes, lesquelles n’ont pas de

Identifier les réels a et b et en déduire f ’(x) pour tout réel x


solution dans R? Justifier.

–3x+7 –5x 2x–1

x x+1 x x a. f (x) = e b. f (x) = e c. f (x) = e


a. e = 0 b. e = –1 c. e + 1 = 0 d. e – 1 = 0

0,05t
37 Soit f la fonction définie sur R par f (t) = e .
25 Résoudre dans R les équations suivantes.

a. Calculer f ’(t).
2x 5 x x x

a. e = e b. e = e c. e = e

b. Justifier que f est croissante sur R.

0
26 1. Rappeler la valeur de e

–203t
38 Soit g la fonction définie sur R par g(t) = e .

2. Résoudre dans R les équations suivantes.

Calculer g’(t). En déduire le sens de variation de g sur R

x x 2–x

a. e = 1 b. e = 1 c. e = 1

39 Soit f , f , f et f les fonctions définies sur R par:


1 2 3 4

27 Résoudre dans R les inéquations suivantes.


0,1x –10x x+1 2x–3

f (x) = e , f (x) = e , f (x) = e et f (x) = e


1 2 3 4
x+1 5 3–x 2 x 4

a. e < e b. e . e c. e , e

Parmi ces fonctions, lesquelles sont croissantes sur R? Justifier.

x
ALGO
28 1. Résoudre l’inéquation e . 1.
PROG
40 Soit k un réel non nul et f la fonction définie

2. Recopier et compléter kt

pour tout réel t par f (t) = e


Si ……………………

l’algorithme ci-contre pour


1. Calculer f ’(t).
Alors M ← «exp(x) . 1»

que la variable M contienne


2. Recopier et compléter le programme ci-dessous afin que la
Sinon M ← «exp(x) < 1»

en fin d’algorithme un
fonction var_exp retourne le sens de variation de la fonction f
Fin Si

message comparant les

nombres e et 1.

Étudier une fonction

contenant des exponentielles

y
41 On considère les fonctions f et

➜ Questions flash

g définies sur R par:

#
2
0,8x –1,5x

f (x) = e et g(x) = e
29 a. Quelle est la fonction dérivée de la fonction

#
1
On a représenté ci-contre ces deux
exponentielle?

fonctions. Associer à chaque fonction


b. Quel est le sens de variation de la fonction exponentielle?
1

sa courbe représentative.

2x+1 0
x
30 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = e 1

42 Histoire des mathématiques


ax+b

a. f (x) est de la forme e . Identifier les réels a et b

La fonction f qui, à l’altitude x en kilomètres, associe la pression

b. En déduire f ’(x) pour tout réel x

atmosphérique en hectopascals est définie sur [0 ; +`[ par :

−0,12x

f (x) = 1013,25e
31 En utilisant le sens de variation de la fonction exponen-

1. Calculer f ’(x). Déterminer le sens de variation de f


tielle, comparer les nombres A et B donnés.

2. En 1648, Blaise Pascal et Florin Périer mesurent la hauteur de


3 5 –7 –9

a. A = e et B = e b. A = e et B = e

mercure dans deux baromètres, l’un situé à Clermont-Ferrand


4 –5 0,2 0,002

c. A = e et B = e d. A = e et B = e

et l’autre en haut de la montagne la plus proche, le Puy-de-

Dôme. Dans quel baromètre la hauteur de mercure était-elle

32 Soit f, g et h les fonctions définies sur R

la plus petite?

Calculer la dérivée de chacun de ces fonctions.

x x x

a. f (x) = 2e b. g(x) = 2 – e c. h(x) = 2x + e


e
His toir
Poi nt

x
La pression atmosphérique est mesurée depuis le xvii siècle, grâce
33 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 1 + 3e

aux travaux du physicien et mathématicien italien Evangelista

a. Calculer f (x).

Torricelli (1608–1647) qui inventa le baromètre à mercure.

b. Justifier que la fonction f est croissante sur R

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 175


L
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Exercices POUR

Préparer le contrôle 50 53 65 67 75 77 94 110

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

M AT H S & SVT
Propriétés algébriques de l’exponentielle

CALC
56

43 Démontrer que pour tout réel x, On s’intéresse à l’évolution

exp(2x) – 1 = exp(x)(exp(x) – exp(–x)). de poissons-clowns dans un

milieu fermé. À l’instant t = 0,

44 Démontrer que pour tout réel x,

on introduit 50individus dans

(exp(x) – 1)(exp(–x) + 1) = exp(x) – exp(–x).

un aquarium.

Capacité 1, p. 169

Soit t le nombre de jours écou-

lés depuis la réintroduction, on


A(x)
45 1. Écrire les expressions suivantes sous la forme e où

note N(t) le nombre de poissons

A(x) est une expression de la variable x


–0,01t

au jour t. On suppose que pour tout t positif, N(t) = 50e


2

x +1

e
5x+2 x–5 2x+7 2 1–x 3

a. e × e b. c. (e ) × (e ) 1. Montrer que pour tout réel t positif,


x +2

2 x x x
f (t + 1) − f (t )
1 + e e + e
0 ,01
2. Démontrer que pour tout réel x: = = e − 1
x x

1 + e e + 1 f (t )

–0,01

Capacité 1, p. 169
2. Donner une valeur approchée à 0,001 près de e – 1.

Interpréter ce résultat.

46 Vrai ou Faux?

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

7a 7 a

a. Pour tout réel a, e = e × e


57 Question ouverte
x

e
2+3a 2 a 3
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = et # sa
b. Pour tout réel a, e = e × (e ) f
x

1 + e

5(a+1) 5 a 5 courbe représentative.


c. Pour tout réel a, e = e + (e )

2 À tout réel a non nul, on associe les points M et N de la


e a a
2( a 1)
d. Pour tout réel a, e =
2 a
courbe # d’abscisses respectives a et −a.
e
f

Démontrer que les segments [M N ] ont un point commun.


E a a
Pour les exercices47 à 50 , écrire A, B et C sous la forme e ,

Piste ➜ Voir p.372


où E est une expression et x un réel.

1+x x 2–x 3–x x 2 0,1x


47 A = e × e , B = e × e et C = (e ) × e

1+x 2 x 5–0,1x x+1 0,3x


48 A = (e ) × e , B = e × e et C = (e )3 × e

Signe d’expressions avec des exponentielles


2 x 5 x +1

1 e e
49 A = , B = et C =
7 + 0 ,2 x x +5 x 3

e e e

Dans les exercices 58 à 60, déterminer le signe des


3

2 x 2 x +1

3 x 1 x x +1 e × (e )
e × e e × e expressions données sur R
50 A = , B = et C =
x +1 x 1 x 1 2 x

e e e × e
Capacité 2, p. 169

Pour les exercices 51 à 54, démontrer les égalités données. x x x


58 A(x) = 0,5 + e , B(x) = 1 + 0,5e et C(x) = –10e

2x x x x
x
51 Pour tout réel x, 3e – 8e – 3 = (1 + 3e )(e – 3).
e
x x x
59 A(x) = –1 – e , B( x ) = et C(x) = e (2 + e )

e + 1
1+ 2 x 1+ x

e e
52 Pour tout réel x, =
2 x x x x–1 1–0,7x –17x

1 + e e + e 60 A(x) = –2e , B(x) = 0,3e et C(x) = 1 + 5e

x +1 x

e e
53 Pour tout réel x, = Dans les exercices 61 à 65, déterminer le signe des
x +1 x

e + e 1 + e

expressions données sur R

x x

e e
54 Pour tout réel x, 1 − = x x 2 x x

x x
61 A(x) = 5e – xe et B(x) = x e – xe
1 + e 1 + e

x x x 2 x
62 A(x) = e – 2xe et B(x) = xe – x e
55 Vrai ou Faux ?

Indiquer si les affirmations sont justes ou fausses, puis justifier. x 2 x x x+2


63 A(x) = 4e – x e et B(x) = xe – e

x x+1 2x+1

a. Pour tout réel x, e + e = e


x+2 x 2

Piste: Pour B(x), écrire e = e × e

x x x

⎛ ⎞
x
2 2 2
b. Pour tout réel x, e e − e = e − 1
⎜ ⎟ x x

⎝ ⎠ e − xe
2 x x+2
64 A(x) = x e – e et B( x ) =
x
2 x
e + 1
e − 1

c. Pour tout réel x, = −1


2 x x
e + 1 xe
x x+1
65 A( x ) = et B(x) = xe – e
x

e + 1

176
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

74 Résoudre dans R les inéquations suivantes.


M AT H S & PHYSIQUE
2

3x x 7x–9

a. 1 < e b. e – e × e < 0

66 Un parachutiste de 80 kg est lâché avec une vitesse

Capacité 3, p. 171

initiale nulle à 5 000 mètres d’altitude.

75 Résoudre dans R les inéquations suivantes.

2 1
x −1 x+3

a. 1 − e > 0 b. e >

2x x x
76 1. Justifier que e – e est du signe de e – 1.

2. Résoudre dans R l’inéquation e – 1 > 0.

2x x

3. En déduire le signe de e – e sur R

x x
On considère la fonction v qui, à tout instant t positif (en s),
77 1. Résoudre dans R l’inéquation e – e . 0.

–1

associe la vitesse (en m · s ) du parachutiste à cet instant. x

1 + e

2. En déduire le signe de 1 − sur R


x
On suppose que, tant que le parachute n’est pas ouvert,
1 + e

⎛ ⎞

5
v (t ) = 44 1 − e 78 1. Démontrer que pour tout réel x,
⎜ ⎟

⎝ ⎠

2x x x x

–2e + e + 1 = (2e + 1)(1 – e ).

a. Étudier sur [0; +`[, le signe de 44 – v(t).

2x x

–1 –1 En déduire le signe de –2e + e + 1 sur R


b. En déduire une vitesse en m · s , puis en km · h , que ne

peut pas dépasser ce parachutiste pendant sa chute, même

79 1. Factoriser le polynôme du second degré:


s’il n’ouvre pas son parachute.

–5X + 3X + 2.

2x x

2. En déduire une factorisation de –5e +3e + 2.

M AT H S & SVT

2x x

3. Étudier le signe de –5e + 3e + 2 sur R

67 On a étudié dans des conditions précises d’élevage la

croissance du bar. L’expression approximative de sa masse


80 Vrai ou Faux?

(exprimée en kg), en fonction du temps x (exprimé en années

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

−0,14x

écoulées depuis l’éclosion), est : T(x) = 4(1−e ).

1
3x

a. La solution de l’équation e = 1 est


1. Montrer que pour tout réel x positif, T(x) , 4.
3

2. Interpréter ce résultat.
x x

b. Pour tout réel x, e < e .

Équations – Inéquations

kt

Courbe des fonctions t ∞ e

Pour les exercices 68 à 70, résoudre dans R les équations kt

et t ∞ e , k . 0

proposées.

Capacité 3, p. 171

x x –2x
68 a. e = e b. e – 1 = 0 81 CALC
1. Soit f la fonction définie sur R par:

2,2x
5x+1 2x x 2 x f (x) = e et # sa courbe représentative.
69 a. e = e × e b. (e – e )(e + 5) = 0 f

a. Exprimer f ’(x) en fonction de x, puis déterminer le sens de


x

e
3x–42 5 x
70 a. 3e + 1 = 4 b. e =
variation de la fonction f
e

b. Dans un repère, tracer la courbe #


f

FORMEL
71 Avec un logiciel de calcul formel, on a résolu

2. Reprendre la question précédente avec la fonction f définie

x 2

l’équation (e ) – e = 0 et on a obtenu le résultat ci-dessous.


–0,3x

sur R par f (x)=e

Capacité 4, p. 171

Prouver ce résultat. 82 1. Soit k et m deux réels tels y

que 0 , k , m. Étudier le signe de

# #
2 3 2
kx mx
72 1. Résoudre dans R l’équation X + 6X – 7 = 0.
e – e sur R

2. En déduire la résolution dans R de l’équation: #


2. On considère les fonctions f, g et 1

2x x

e + 6e – 7 = 0.
h définies sur R par:

Piste: Poser X = e
0,5x 0,1x 2x

f (x) = e , g(x) = e et h(x) = e

0
x
x x 1
73 On a représenté ci-contre ces trois
1. Démontrer que l’équation e – 2e + 1 = 0 est équi-

x 2 x
fonctions.
valente à l’équation (e ) + e – 2 = 0.

x x
Associer à chaque fonction sa courbe représentative.
2. Résoudre dans R l’équation e – 2e + 1 = 0.

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 177


L
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TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 50 53 65 67 75 77 94 110

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

83 1. Soit k et m deux réels tels que 0 , k , m. Étudier le

kx mx Étude de fonctions
signe de e – e

2. On considère les fonctions f, g et h définies sur R par:

–0,5x –0,1x

f (x) = e , g(x) = e CALC


87 Soit f la fonction définie sur R par:

–2x
x
et h(x) = e
f (x) = (5 – x)e

On a représenté ci-dessous ces trois fonctions. 1. Exprimer f ’(x) en fonction de x

y 2. a. Étudier le signe de f ’(x) sur R

b. Construire le tableau de variation de f


#
3

3. Tracer à l’aide de la calculatrice la courbe représentative de f


#
2

Capacité 5, p. 172

#
1

88 Reprendre l’exercice 87 avec la fonction f définie sur R

0
x x
1
par : f (x) = xe – 1.

Associer à chaque fonction sa courbe representative.

89 Reprendre l’exercice 87 avec la fonction f définie sur R

–0,231x x x
84 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 10e et # par : f (x) = (e + 1)(e – 3).
f

sa courbe représentative.

–0,693 x
1. Montrer que pour tout réel x, f (x + 3) = e f (x). 90 Soit f la fonction définie sur R par f (x) =
x

2e
–0,693

2. a. Sachant que e ≈ 0,5, reproduire et compléter le tableau


2

1. Démontrer que f ’(x) est du signe de 2x – x

de valeurs ci-dessous.

2. En déduire les variations de la fonction f sur R

x 0 3 6 9 12

x 2

f (x) 10 91 Soit f la fonction définie sur R parf (x) = (e – 1)

1. Exprimer f ’(x) en fonction de x


b. Construire dans un repère la courbe # sur l’intervalle [0; 12].
f

2. Étudier le sens de variation de la fonction f sur l’intervalle

LOGIQUE
85 Soit f une fonction définie sur R
]–`; 0], puis sur [0 ; +`[.

1. La proposition suivante est-elle vraie?

x − 2
«Si pour tout réel x, f (x + 5) = 3f (x), alors f (5) = 3f (0).»
92 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = .

2. La réciproque de cette proposition est-elle vraie?

On note # la courbe représentative de f dans un repère.


f

1. Étudier les variations de f sur R


PROG
86 Soit f la fonction définie sur R par:

2. Déterminer une équation de la tangente à # au point


0,173x f
f (x) = 0,5e et # sa courbe représentative.
f

d’abscisse 3.

1. Déterminer le sens de variation de la fonction f

0,173T
x
2. Montrer que pour tous réels x et T, f (x + T) = e f (x).
e
93 Soit f la fonction définie sur [2; 10] par f (x) = .

3. On souhaite déterminer le nombre réel T tel que pour tout x − 3

réel x, f (x + T) = 2f (x). 1. Calculer f ’(x) et montrer que f ’(x) est du signe de x – 2x – 3.

a. Justifier que f (T) = 2f (0). 2. En déduire le tableau de variation de f sur [2; 10].

b. Recopier et compléter le programme ci-dessous afin que

–2x
CALC
la fonction T_exp retourne une valeur approchée à 0,01 près 94 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = xe

–2x
du réel T
1. Montrer que pour tout réel x, f ’(x) = (1 – 2x)e

2. Étudier les variations de la fonction f

3. Tracer à l’aide de la calculatrice la courbe #


f

Pour les exercices 95 à 97 calculer f ’(x) puis étudier les

variations de la fonction f

–0,1x+3
95 La fonction f est définie sur R par f (x) = 20xe

x+1
96 La fonction f est définie sur R par f (x) = x + e

c. Quelle valeur est affichée par le programme?

x
97 La fonction f est définie sur R par f (x) = x – 2 + e
d. En utilisant ce résultat, construire la courbe # sur [0; 16].
f

178
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

3x
98 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = (1 + 2x)e . 104 Soit (u ) la suite définie pour tout entier naturel n par:
n

n+1

On note # la courbe représentative de f dans un repère. u = e


f n

Démontrer que la suite (u ) est une suite géométrique.


1. Étudier les variations de f sur R
n

Préciser sa raison.
2. Déterminer une équation de la tangente à # au point
f

d’abscisse 0.

105 Reprendre l’exercice 104 avec la suite (u ) définie pour


n

3. Étudier la position relative de # par rapport à l’axe des 5n


f e

tout entier naturel n par u =


n
abscisses.
5

–0,8x
106 Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2e et (u ) la
n

1
suite définie sur N par u = f (n). Démontrer que la suite (u )
99 Soit f la fonction définie sur [–1 ; 1] par f (x) = n n

x x

e + e
est une suite géométrique. Préciser sa raison.

Justifier le tableau de variation de f donné ci-dessous.

107 Reprendre l’exercice 106 avec la fonction f définie sur R

x –1 0 1
3

x
1
5
par f (x) = e

f ’(x) + 0 – 3

0,5
108 Reprendre l’exercice 106 avec la fonction f définie sur R

x+2
f (x)
e e par f (x) = 100e

2 2

e + 1 e + 1

Modéliser une situation par une croissance

LOGIQUE
100 Soit f une fonction définie et dérivable sur R ou une décroissance exponentielle

1. La proposition suivante est-elle vraie?

« Si f est la fonction exponentielle, alors f est égale à sa


M AT H S & PHYSIQUE

dérivée.»

CALC
109 Une brioche qui
2. La réciproque de cette proposition est-elle vraie?

était dans une étuve à 30°C est

101 CALC placée dans un four chauffé à


1. À l’aide d’une calculatrice, faire une conjec-

180°C pendant 35minutes.


ture sur le nombre de points d’intersection de la courbe

La température au cœur de la
représentative de la fonction exponentielle et de la droite

brioche, exprimée en degrés Celsius, est donnée sur


d’équation y = x + 1.

x
l’intervalle [0; 35] par une fonction du temps t, exprimé en
2. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = e – x – 1.

–0,022t

minutes, de la forme f (t) = ae + 180.


a. Exprimer f ’(x) en fonction de x

1. Sachant que f (0) = 30, calculer la valeur de a.


b. Construire le tableau de variation de la fonction f

–0,022t

2. a. Justifier que f ’(t) = 3,3e pour tout réel t de l’inter


3. Démontrer la conjecture faite dans la question 1

valle [0; 35].

b. En déduire les variations de f sur [0; 35].

102 Question ouverte


c. Interpréter le résultat de la question précédente dans le

–2x+1

Soit f fonction définie sur R par f (x) = 2x – 2 + e


contexte de l’exercice.

Déterminer le signe de f (x) sur R


3. À l’aide d’une calculatrice, déterminer le temps nécessaire,

en minutes, pour que la température au cœur de la brioche


Piste ➜ Voir p.372

soit supérieure à 100°C.

Capacité 6, p. 172

103 On a représenté ci-contre la courbe y

représentative # de la fonction exponen- 110 Une entreprise s’apprête à lancer sur le

tielle ainsi que la tangente T à # en son marché un nouveau jouet. Les ventes espérées

point A d’abscisse 1. ont été modélisées par la fonction f définie sur

−0,2x
A
1. Faire une conjecture sur la position de l’intervalle [0; 18] parf (x) = 5xe

# par rapport à T où x représente le nombre de jours écoulés

2. Démontrer qu’une équation de T est: depuis le début de la campagne publicitaire et f (x) le nombre

y = ex de milliers de jouets vendus le x-ième jour.


x
1

−0,2x
3. Soit f la fonction définie sur R par : 1. Démontrer que f ’(x) = (5 − x)e

f (x) = e – ex 2. Étudier le signe de f ’(x) sur [0; 18] puis dresser le tableau de

a. Exprimer f ’(x) en fonction de x variation de la fonction f sur [0; 18].

b. Etudier le signe de f ’(x) sur R 3. Déterminer le nombre de jours au bout duquel le maximum

c. Construire le tableau de variation de la fonction f de ventes par jour est atteint. Préciser la valeur de ce maximum,

4. Démontrer la conjecture faite dans la question 1 arrondie à l’unité.

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 179


Exercices

Pour s’entraîner

M AT H & ÉCONOMIE
MÉTHODE À L’ O R A L 

111 On s’intéresse à la croissance d’une ville depuis le 2 1–t


113 Soit f la fonction définie sur R par f (t) = t – 0,5t – te

er

1  janvier 2019. On modélise l’évolution de sa popula-


1. a. Énoncer la méthode qui permet de calculer la dérivée

tion par la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; +`[ par at+b

d’une fonction de la forme t ∞ e

3
1–t
f (x) = où f (x) est le nombre d’habitants, en b. Montrer que f ’(t) = (1 – t)(1 – e ) pour tout réel t
0 ,05 x

1 + 2e

2. a. Énoncer la méthode qui permet de résoudre une


er

centaines de milliers, au 1 janvier de l’année 2019 + x.

inéquation avec des exponentielles.

1. Quel est le nombre d’habitants en 2019?

b. Étudier le signe de f ’(t) sur R

2. a. Calculer f ’(x) pour tout réel x de [0; +`[.

c. En déduire les variations de la fonction f

b. Déterminer le sens de variation de f

3. a. Tracer dans un repère orthogonal la courbe représen-

tative de f (on prendra comme unités graphiques: 0,1cm

Problème de synthèse
sur l’axe des abscisses et 2cm sur l’axe des ordonnées).

b. Par lecture graphique, déterminer à partir de quelle année

RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CH A P I TR E


la population de la ville sera supérieure à 200000habitants. M AT H & SVT

114 Menace d’extinction du hérisson européen

e
His toir
Poi nt

CALCULER MODÉLISER

La fonction f est un exemple de fonction


−0,053x

La fonction f définie sur [0 ; 80] par f (x) = 35e modé-

logistique. Ces fonctions ont été mises

lise l’évolution, au Royaume-Uni, du nombre de hérissons

en évidence par le mathématicien belge

(exprimé en millions) l’année 1950 + x. On note # sa courbe


Pierre-François Verhulst (1804-1849). f

représentative dans un repère et f ’ sa dérivée.

1. a. Calculer f ’(x) pour x appartenant à [0; 80].

b. Déterminer le signe de f ’(x) et construire le tableau de


M AT H & PHYSIQUE

variation de f sur [0; 80].

112 On note y(t) la valeur, en degrés Celsius, de la tem-


c. Tracer # dans un repère orthogonal d’unités graphiques
f

pérature d’une réaction chimique à l’instant t (exprimé


1cm pour 10en abscisses et 1cm pour 2 en ordonnées.

en heures). On admet que la fonction qui, à tout réel t


2. a. Des études statistiques britanniques démontrent que

appartenant à l’intervalle [0 ; +`[, associe y(t) est définie


la population de hérissons est passée d’environ 35millions

2 en 1950 à 1million en 2017, au Royaume-Uni.


par y(t) = (20t + 10)e

Retrouver ces résultats à l’aide du modèle proposé.


1. Étudier les variations de la fonction y sur [0; +`[.

b. Résoudre l’inéquation f (x) , 10 par lecture graphique.


2. En déduire au bout de combien de temps la température

Interpréter ce résultat.
de cette réaction chimique est maximale.

3. On pose u = f (n), pour tout entier naturel n


n

Montrer que la suite (u ) est géométrique.


n

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 15 minutes maximum.

115 Soit f la fonction définie sur R par: 118 On verse de la bière dans un verre et on

2x x

f (x) = e – 2e + 3. mesure à différents instants la hauteur de la

1. Calculer f ’(x). mousse. On modélise la hauteur h(t), en millimètres,

2. Montrer que f ’(x) est du signe de e – 1. de la mousse à l’instant t (en secondes) par une

3. En déduire les variations de la fonction f fonction h définie sur l’intervalle [0 ; + `[ par

–0,0065t

h(t) = ae , où a est un réel.

116 Montrer que la suite (u ) définie pour tout


n

1. À l’instant t = 0, on a mesuré 100mm de mousse.


2n–1

entier naturel n par u = 3e est géométrique.


n

En déduire la valeur du réel a

Préciser sa raison et son premier terme.

2. Étudier le sens de variation de la fonction h

117 Soit f la fonction définie sur R par: 3. a. Résoudre graphiquement l’équation h(t) = 50

3x

f (x) = e – 3x à l’aide d’une calculatrice.

Montrer que f admet un minimum sur R b. Interpréter ce résultat.

En déduire le signe de f (x).

180
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT
Capacité 1, p.169
Transformer une expression avec des exponentielles

QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

A B C D

2,5 –2

e × e
4,5 –4 –4,5

1 est égal à: –e e e –1

x x
2 Pour tout réel x, (e + 1)(e – 1) est
x x x –2x –2x

0 e – e e (1 – e ) e – 1

égal à:

2x –3 x –3 3x –3 2x x+3
–3+2x x x –3 x
e (e + e ) e + e e (e + e )
3 Pour tout réel x, e + e est égal à: e (e × e + 1)

x
3 2
e x
2
x x x
x x
4 Pour tout réel x, est égal à: e e e
e × e
x

x +1

e
x x x+1 3x+1
x+1 2x
e (e – e ) e e
5 Pour tout réel x, e – e est égal à:
2 x

Résoudre une équation ou une inéquation avec des exponentielles

Capacité 3, p. 171
Vrai ou Faux ? Indiquer si l’affirmation est vraie ou fausse, puis justifier.

5–x
6 L’équation e – 1 = 0 a pour unique solution 4.

2x x+1
7 L’équation e – e = 0 a pour unique solution 1.

x x
8 L’équation e + xe = 0 n’a pas de solution dans R.

3–2x
9 L’inéquation e , e a pour ensemble des solutions l’intervalle [1; +`[.

Étudier une fonction contenant des exponentielles

Exercices

–0,4x
10 Capacités 2, 4 et 5, p. 169, 171 et 172
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2e

a. Calculer f ’(x) sur R et étudier son signe.

b. En déduire le sens de variation de f sur R

c. Tracer la courbe représentative de f dans un repère.

x
11 Capacités 2 et 5, p. 169 et 172
Soit g la fonction définie sur R par g(x) = 3 + xe

a. Montrer que pour tout réel x, g’(x) = (1 + x)e

b. Étudier les variations de g sur R

c. Montrer que la fonction g admet un minimum. Préciser sa valeur et en quelle valeur de x il est atteint.

12 Capacité 6, p. 172
Soit f la fonction définie sur l’intervalle [0; 9] par f (t ) = 6t e
3

3
1. Calculer f ’(t) et vérifier que f ’(t) = 2 e (3 − t ).

2. Construire le tableau de variation de la fonction f sur l’intervalle [0; 9].

3. Un patient a absorbé par voie orale de la pénicilline. On admet que la concentration de pénicilline dans son sang (en

3
milligrammes par litre) en fonction du temps t (en heures) après le début du traitement est donnée par f (t ) = 6t e

Calculer la concentration de pénicilline présente dans le sang au bout de 2h30 minutes après la prise du traitement

(donner ce résultat sous forme décimale arrondie à 0,1 près).

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 181


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Propriétés algébriques

Pour tous réels a et b et tout entier n:

a+b a b

e = e × e

Pour tout réel x:

1
a

e =
exp’(x) = exp(x)
a

a
exp(0) = 1
e
a b

e est le réel exp(1) e =


x
b
exp(x) est noté e
e

e ≈ 2,72 à 0,01 près. na a n

e = (e )

La suite de terme général


Propriétés Fonction exponentielle notée

na

x u = e (avec a réel)
exp ou x ∞ e n

La fonction exponentielle
est géométrique.

C’est l’unique fonction f

est strictement positive

dérivable sur R telle que

et croissante sur R

f ’(x) = f (x) et f (0) = 1.

Courbe représentative

Résolution d’équations ou d’inéquations

On utilise les propriétés suivantes.

ax+b Pour tous réels a et b,


Fonction f: x ∞ e

a b
1
ax+b e = e équivaut à a = b
Pour tout x; f ’(x) = ae

a b

e < e équivaut à a < b

0
x
1

Parcours 1 Transformer une expression avec des exponentielles

Un exemple:

k(x)

Soit x un réel. Écrire les expressions suivantes sous la forme e , où k(x) est une expression de la variable x:

1 3 x

(e )
2x x+1

A = e × e et B =
5 x

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois transformer des expressions avec des exponentielles.

Que me demande-t-on? On utilise les propriétés algébriques de l’exponentielle.

Sous quelle forme est l’expression A (somme, produit, quotient, puissance) ?

a b a+b
Comment transforme-t-on Je sais que e × e = e

le produit de deux exponentielles?


Identifier a et b. Conclure.

Comment commence-t-on Je commence par écrire le numérateur sous la forme e

1–3x 2 2–6x
pour transformer B? Justifier que (e ) = e

Je reconnais un quotient de deux exponentielles.

a
Comment continue-t-on?
e

Rappeler la propriété permettant de transformer . Conclure.

182
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Étudier le signe d’une expression


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés


avec des exponentielles

Un exemple: Étudier le signe des expressions suivantes pour x réel :

x –0,5x

A(x) = 2e + 1 et B(x) = (x – 2)e

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer le signe de deux expressions contenant une exponentielle.

Que me demande-t-on?
x

On peut utiliser le signe de la fonction exponentielle. Quel est le signe de e pour x réel?

Sous quelle forme est donnée A(x) est sous la forme d’une somme.

l’expression A(x) (somme, produit,


Quels sont les deux termes de cette somme?

quotient)?

Je détermine le signe de chaque terme de A(x).

x x

Comment conclure pour A(x)? On connait le signe de e et celui de 2. Quel est le signe de 2e ?

x x

Montrer que pour tout réel x, 2e + 1 . 1. En déduire le signe de 2e + 1.

Sous quelle forme est donnée B(x) est un produit de deux expressions.

l’expression B(x) (somme, produit,


Quels sont les deux facteurs de ce produit?

quotient)?

Je détermine le signe de chaque facteur de B(x).

Comment continue-t-on
–0,5x

Expliquer pourquoi, pour tout réel x, e . 0.

pour B(x)?

En déduire que B(x) est du signe de x – 2. Conclure.

Je peux utiliser la calculatrice.

Comment peut-on vérifier? À l’aide de la calculatrice, tracer la courbe représentative de la fonction x ∞ A(x).

Faire de même pour B(x).

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Transformer une expression Parcours 2 : Étudier le signe

avec des exponentielles d’une expression avec des exponentielles

K
119 Écrire les expressions suivantes sous la forme e , où K 123 Étudier le signe des expressions suivantes sur R.

x x

est une expression de la variable x a. A = (3 – x)e et B = –101 – e

–1+2x x –2x 0,3x 7 x 2x

a. A = e × e et B = e × (e ) b. A = e + 3 et B = 0,5e + 11

2
x x –2,5x+1
x
c. A = 2e + e et B = xe
(e )
5+x 0,5 –1+5x

b. A = e × e × e et B = x –0,5x

8 d. A = –2e – 8 et B = (1 – x)e
e

1–2x x
7 x

e e. A = 0,1e + 1 et B = –0,3xe
x 10 70x

c. A = (e ) × e et B =
2 8 x x+3 x–3 x x

e × e f. A = e + e et B = e (e + 6)

x +1

e
3+2x 2x –1

d. A = e × (e ) et B =
Les exercices suivants sont d’un niveau plus élevé.
3

7 x

(e ) x x
124 Soit A(x) = xe + 2e . Étudier le signe de A(x) sur R

MÉTHODE : Factoriser A(x).


Les exercices suivants sont d’un niveau plus élevé.

K
120 Écrire les expressions suivantes sous la forme e , où K
125 Déterminer le signe des expressions suivantes sur R:

est une expression de la variable x


x x x x

A(x) = xe – 0,1e et B(x) = xe – e


2

3 x

e (e )
0,2x

A = e × e et B = 126 Déterminer le signe des expressions suivantes sur R:


5 x

e
x 2 x –2x+1 2 –2x+1

A(x) = xe – x e et B(x) = e – x e
1

MÉTHODE : Écrire e = e .

x
127 On considère l’expression A(x) = 2e – 2.
U
121 Écrire les expressions suivantes sous la forme e où U
x

1. Résoudre dans R l’inéquation e – 1 , 0.

est une expression de la variable x

2. Étudier le signe de A(x) sur R


x–1 x–1 2 x

a. A = e × e et B = (e × e ) × e

x 2 x 2x

e 128 On considère l’expression A(x) = e – e


x+1 2

b. A = e × (e ) et B =
x 1 x 2
e × e 1. Calculer (e ) puis factoriser A(x).

2x x+1 x x
122 Montrer que, pour tout réel x, e – e = e (e – e). 2. En déduire le signe de A(x).

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 183


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

Parcours 3 Unicité d’une fonction f dérivable sur R vérifiant f ’ = f et f (0) = 1

Nous allons nous intéresser aux fonctions égales à leur dérivée.

On admet que de telles fonctions existent.

Chercher en autonomie

1. On veut démontrer que la fonction f ne s’annule pas.

Soit h la fonction définie sur R par h(x) = f (x) × f (–x).

a. Montrer que pour tout réel x, h’(x)=0.

PISTE Nº 1. c.

b. En déduire que pour tout réel x, h(x)=1.

Mener un raisonnement

c. Montrer que f ne s’annule pas sur R


par l’absurde.

2. On démontre maintenant l’unicité de f

Soit g une autre fonction dérivable sur R telle que g’ = g et g(0) = 1.

a. Montrer que la fonction est constante sur R

b. En déduire que f = g

UN EXERCICE D’APPLICATION

129 Démontrer qu’il existe une unique fonction g dérivable sur R telle que g’ = g et g(0) = 3.

Parcours 4 Propriété fondamentale, signe et sens

de variation de la fonction exponentielle

Nous allons démontrer certaines propriétés de la fonction exponentielle en utilisant uniquement sa définition c’est-à-dire qu’il

s’agit de l’unique fonction f dérivable sur R telle que f ’ = f et f (0) = 1.

Chercher en autonomie

1. On veut démontrer que pour tous réels a et b,

a+b a b

e = e × e

Soit g la fonction définie sur R par g(x) = f (a + b – x) × f (x), où f est la fonction exponentielle.

PISTE Nº 1. a.
a. Montrer que la fonction g est constante sur R

Montrer que, pour

b. Calculer g(0) et g(b).

tout réel x, g’(x)=0.

c. Conclure.

⎛ ⎞
x
2
2. a.Justifier que pour tout réel x, e = e
⎜ ⎟

⎝ ⎠

b. Démontrer que la fonction exponentielle est strictement positive sur R

c. Démontrer que la fonction exponentielle est croissante sur R

DES EXERCICES D’APPLICATION

1 3x
a
133 1.Soit g la fonction définie sur R par g(x)=e , et a et
130 Démontrer que pour tout réel a, e = .

e
b deux réels quelconques. Comparer g(a + b) et g(a) × g(b).

e 2. Soit f une fonction définie sur R.


a b

131 Démontrer que pour tous réels a et b, e = .


b

e
a. La proposition suivante est-elle vraie?

«Si f est la fonction exponentielle, alors f est telle que, pour

132 1.Montrer que, pour tout réel a et tout entier naturel

tous réels a et b, f (a+b) = f (a)× f (b).»


na a n

n, e = (e )

b. La réciproque de cette proposition est-elle vraie?

2. Soit n un entier négatif, et a un réel. Démontrer que

na a n 1
e = (e ) x
x
2
134 Démontrer que pour tout réel x, e = e

Pour d’autres pistes, voir page 372

184
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche Tableur, p. 350

Voir fiche GeoGebra, p.352

Travaux pratiques Voir fiche Cabri, p.354

GÉOMÉTRI E TABLEUR
TP1 Un problème de tangentes TP2 Une croissance exponentielle

REPRÉSENTER CHERCHER
MODÉLISER R A IS ONNER

On s’intéresse à deux familles de fonctions f et g définies On suppose que la population d’une ville nouvelle, depuis sa
k k

kx kx

sur R par f (x) = e et g (x) = e , k étant un réel strictement création en 2019, augmentera chaque année de 5%.
k k

positif. On nomme # et Γ les courbes représentatives res- En 2019, cette ville comptait 500habitants.
k k

pectives des fonctions f et g


k k

On se propose de déterminer des propriétés des tangentes à ces

courbes en deux points M de # et N de Γ de même abscisse.


k k

A Avec un logiciel

A Un modèle discret

Soit (u ) la suite telle que u représente le nombre d’habitants


n n

de cette ville en (2019+n).

1. a. Exprimer u en fonction de u
n+1 n

b. Quelle est la nature de la suite (u )?


n

2. a. Ouvrir une feuille de calcul d’un tableur.

b. Entrer dans la colonne A, les valeurs de n de 0 à 50 et dans


1. a. Construire un curseur k variant de 0,1 à 5 avec un pas de

la colonne B, calculer les termes de la suite (u ).


0,1, puis les courbes représentatives des fonctions f et g
n
k k

c. Faire afficher la représentation graphique de la suite (u ).


b. Placer un point M sur # , puis construire le point N de Γ
n
k k

de même abscisse que le point M.

c. Construire la tangente T à la courbe # en son point M et la


k

tangente D à la courbe Γ en son point N.


k

e. Construire le point A intersection de T avec l’axe des abs-

cisses et le point B intersection de D avec l’axe des abscisses.

f. Construire le segment [AB], puis son milieu I.

2. Pour différentes valeurs de k, déplacer le point M sur la

courbe # et faire des conjectures sur la distance AB et sur


k

l’abscisse du milieu I du segment [AB].

B Par le calcul

On nomme a l’abscisse des points M et N.

1. a. Démontrer qu’une équation de la tangente T à # en son


k

point M d’abscisse a est: B Un modèle continu

ka ka

y = ke x + e (1 – ka). 1. (u ) étant la suite définie dans la partie A, justifier que pour


n

b. Démontrer que le point A intersection de T et de l’axe des tout entier naturel n, u – u = 0,05u
n+1 n n

ka − 1 2. On décide maintenant de modéliser cette population par

abscisses a pour coordonnées ; 0


( )
k
une fonction f dérivable sur [0; +`[ vérifiant f ’ = 0,05f

2. a. Déterminer une équation de la tangente D à Γ en son


a. Vérifier que la fonction f définie sur l’intervalle [0; +`[ par
k

0,05t
point N d’abscisse a
f (t) = ke , où k est une constante réelle convient.

b. Calculer les coordonnées du point B intersection de D et de b. Déterminer la valeur de k

l’axe des abscisses. 3. a. Dans la colonne C du tableur, calculer les images par la

3. a. En déduire l’abscisse du milieu I du segment [AB] et la fonction f des entiers de la colonne A

distance AB. b. Faire afficher sur le graphique de la question 2. de la par-

b. Les conjectures de la question 2 de la partie A sont-elles tieA, la courbe représentative de f

validées? c. Que remarque-t-on?

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 185


CAP vers le BAC Sujet commenté

R A IS ONNER CALCULER
ÉNONCÉ

Pour évaluer la pression atmosphérique, les alpinistes utilisent la règle simplifiée suivante: «La
s
Thè me

pression atmosphérique diminue de 0,11 hectopascals (hPa) quand l’altitude augmente d’un

– Dériver une fonction


mètre». Au niveau de la mer, la pression est de 1013,25 hPa.

at+b

t ∞ e

Pour tout entier naturel n, on note u la pression atmosphérique en hPa à l’altitude de n mètres
n
– Déterminer le signe

calculée avec la règle simplifiée. Ainsi u = 1013,25.


0
d’une expression

contenant une 1. Justifier que pour tout entier naturel n, u = u −0,11n. En déduire l’altitude, exprimée en
n 0

exponentielle mètres, à partir de laquelle la pression atmosphérique est inférieure ou égale à 950hPa.

– Utiliser les propriétés

2. Pour de faibles valeurs de l’altitude, les scientifiques ont démontré que la fonction f associant

algébriques de

à l’altitude x (exprimée en mètres) la pression atmosphérique en hectopascals est définie sur

l’exponentielle

−0,12x

[0; +`[ par: f (x) = Ce avec C une constante réelle.

a. Calculer la valeur de C.

b. Démontrer que la fonction f est décroissante sur [0 ; +`[.

c. Calculer une valeur approchée à 0,01 près de la pression atmosphérique à 150mètres d’altitude.

3. Dans un repère, tracer la courbe représentative de f sur [0 ; 9] puis, par lecture graphique,

déterminer l’altitude correspondant à une pression atmosphérique de 700hPa.

4. On pose v = f(n), pour tout entier naturel n. Justifier qu’avec ce modèle, la suite (v ) est géométrique.
n n

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

1. On commence par 1. D’après l’énoncé, u = u – 0,11 pour tout entier naturel n. Donc la suite (u ) est
n+1 n n

reconnaître la nature de la suite arithmétique de raison r = – 0,11 et de premier terme u =1013,25. Par conséquent,
0

(u ) puis on applique un résultat u = u − 0,11n. On résout l’inéquation u ≤ 950. Cette inéquation est équivalente à
n
n 0 n

sur les suites. 1013,25 – 0,11n < 950, soit à 63,25 < 0,11n. Donc n > 575.

Capacité 7, p. 77
À partir de 575mètres, la pression est inférieure ou égale à 950hPa.

2. a. On utilise la pression au 2. a. La pression au niveau de la mer vaut 1013,25hPa donc f (0)=1013,25.

−0,12×0
Capacité 6, p. 172
niveau de la mer. Ainsi Ce = 1 013,25, d’où C = 1 013,25.

−0,12x −0,12x
2. b. Pour étudier les variations 2. b. f (x) = 1013,25e donc f ’(x)=1013,25×(–0,12)e

−0,12x −0,12x
d’une fonction, on étudie le signe soit f ’(x) = –121,59e . Pour tout réel x, e .0 donc f ’(x) , 0.

Capacité 2, p. 169
La fonction f est décroissante sur [0 ; +`[.

2. c. On doit calculer l’image 2. c. À l’altitude 150m, c’est-à-dire 0,15km, la pression est égale à f (0,15).

−0,12×0,15 −0,018
d’un nombre en faisant f (0,15)=1013,25e = 1013,25e . Avec la calculatrice, on obtient

attention aux unités. f (0,15)≈995,17. À 150m, la pression est d’environ 995,17hPa.

y
3. Pour tracer la courbe, on Tableau de valeurs (à l’unité près):

utilise les variations de f puis on

x 0 1 2 3 4

fait un tableau de valeurs.

f (x) 1013 899 797 707 627


Capacité 4, p. 171

70 0

x 5 6 7 8 9

f (x) 556 493 437 388 344

La pression est de 700hPa pour x ≈ 3, c’est-à-dire

environ 3kilomètres d’altitude.

10 0

0
1 3 x

−0,12(n+1)

4. Pour tout entier naturel n, v = f (n+1)= –121,59e


4. On utilise les propriétés n+1

−0,12n–0,12 −0,12n–0,12 −0,12n –0,12

Donc v = –121,59e . Or e = e × e
algébriques de l’exponentielle n+1

−0,12n –0,12 −0,12n

Par conséquent, v = –121,59e × e . Comme v = –121,59e , on en


pour exprimer v en fonction n+1 n

n+1

–0,12 –0,12

déduit que v = e × v . La suite (v ) est géométrique de raison e


de v . Capacité 1, p. 169 n+1 n n

186
CAP vers le BAC Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 6.

R A IS ONNER CALCULER R A IS ONNER CALCULER


Sujet A 40 min Sujet C 25 min

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE CAPACITÉ MISE EN ŒUVRE

Utiliser les propriétés algébriques de l’exponentielle Étudier une fonction contenant des exponentielles

Déterminer le signe d’une expression contenant une exponentielle

2x
Étudier une fonction contenant des exponentielles
Soit f la fonction définies sur R par f (x)=e – 2x

1. Calculer f ’(x).
2x

Soit f et g les fonctions définies sur R par f (x) = e et

2. Étudier le signe de f ’(x) sur R.


x

g(x) = 2e – 1.

3. Construire le tableau de variation de la fonction f sur R


On note # et # les courbes représentatives des fonctions
f g

4. Montrer que f admet un minimum sur R


f et g dans un repère.

a. Préciser en quelle valeur il est atteint.

1. Démontrer que les courbes # et # ont un point com-


f g

b. En déduire le signe de f (x) sur R

mun d’abscisse 0 et qu’en ce point, elles ont la même tan-

5. Soit T la tangente à la courbe représentative de f au point


gente ∆ dont on déterminera une équation.

d’abscisse 1.

2. Étude de la position relative de la courbe # et de la


g

a. Déterminer une équation de T

droite ∆
2

b. Montrer que T passe par le point de coordonnées (0; –e ).


x

Soit h la fonction définie sur R par h(x)=2e – 2x– 2.

a. On note h’ la fonction dérivée de la fonction h sur R.

Pour tout réel x, calculer h’(x) et étudier son signe. R A IS ONNER CALCULER
Sujet D 40 min

b. Dresser le tableau de variation de la fonction h sur R.

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE


x

c. En déduire que, pour tout réel x, 2e – 1 > 2x + 1.

at+b

Dériver une fonction t ∞ e

d. Que peut-on en déduire quant à la position relative de la

Déterminer le signe d’une expression contenant une exponentielle

courbe # et de la droite ∆?


Compléter un programme
g

3. Étude de la position relative des courbes # et #


f g

On procède, chez un sportif, à l’injection intramusculaire


x 2

a. Pour tout réel x, développer l’expression (e – 1) .

d’un produit. Celui-ci se diffuse progressivement dans le

b. Déterminer la position relative des courbes # et # .


f g

sang. On admet que la concentration de ce produit dans le

−1

sang, exprimée en mg · L (milligrammes par litre) peut être

R A IS ONNER CALCULER
modélisée par la fonction g définie sur l’intervalle [0;12] par
Sujet B 15 min

g(t) = 6te où t est le temps exprimé en heures.

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

1. a. Calculer g’(t).
at+b

Dériver une fonction t ∞ e

b. Justifier que g’(t) est du signe de (6−6t) et en déduire le


Utiliser les propriétés algébriques de l’exponentielle

Résoudre une inéquation signe de g’(t) sur [0 ; 12].

c. Construire le tableau de variation de la fonction g sur [0 ; 12].

QCM Cet exercice est un questionnaire à choix multiple. −1

2. Donner une valeur approchée à 10 près de la concen-

Pour chaque question, une et une seule des réponses propo-


tration maximale du médicament dans le sang.

sées est exacte.

3. Le produit fait l’objet d’une réglementation par la fédé-

1. Soit f la fonction définie et dérivable sur R d’expression:


ration sportive. Pour ne pas être en infraction, la concen-

f (x) = (4x+1)e .
tration dans le sang de ce produit, au moment du contrôle,

−1
La dérivée f ’ de la fonction f est définie par:
doit être inférieure à 0,05 mg · L .

x x

a. f ’(x) = 4e b. f ’(x) = (3 – 4x)e


a. Compléter l’algorithme ci-dessous pour que la variable t

x x

c. f ’(x) = (4x + 5)e d. f ’(x) = 3e + 4x + 1


contienne à la fin de son exécution le nombre de minutes

−3+0,1x
qu’il faut attendre après l’injection pour que le sportif soit à
2. L’
ensemble des solutions de l’inéquation e − e . 0 est:

nouveau en règle avec la législation.


a. ]−`; 30[ b. ]−`; 40[

c. ]0,4; +`[ d. ]40; +`[


t ← 60

x+3 x

3. Pour tout réel x, e – 3e a le même signe que: y ← 2,2

3 x

a. e – 3 b. e – 3 Tant que …………

x+3 x

c. e d. 3e – 1 t ← t + 1

2x+3 x y ← …………
4. Pour tout réel x, e × e est égal à :

2
Fin Tant que
x+1 3 2x +3x

a. (e ) b. e

3x x 2x 3x
b. Déterminer, par la méthode de votre choix et en expli-
c. e + 3e d. e × e

quant la façon de procéder, le nombre de minutes qu’il faut

attendre après l’injection pour que le sportif soit à nouveau

en règle avec la législation.

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 187


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

Identifier les courbes correspondant à ces valeurs en justifiant


M AT H S & SVT

la réponse.

135 Une invasion de lapins


y

On étudie l’évolution d’une population de lapins dans une île

#
c
où les lapins n’ont pas de prédateurs. On note g(t) le nombre #
b

de milliers de lapins à l’instant t (exprimé en années) et on

définit ainsi une fonction g sur l’intervalle [0; +`[.


1

On prend comme hypothèse que la «vitesse de croissance»


#
a

g’(t) est proportionnelle à g(t) à tout instant t. Les observa- #


d

tions faites conduisent à considérer que g’=0,34g. 0 x


–1 1

1. On cherche à déterminer les solutions de l’équation (E):

g’ = 0,34g, où l’inconnue est g

137 Un câble de téléphérique


Montrer que les fonctions g, définies sur [0 ; +`[ par

0,34t
Un bureau d’étude fait un projet de téléphérique.
g(t) = Ce , où C est un réel, sont solutions de l’équation (E).

2. Soit g une fonction dérivable sur [0; +`[ et h la fonction

–0,34t

définie sur [0; +`[ par h(t) = e × g(t).

a. Calculer h’(t) à l’aide de g et g’.

b. En déduire que si la fonction g est solution de (E) alors,

–0,34t

pour tout réel t de [0; +`[, e × g(t) = C avec C un réel.

c. Montrer que les fonctions g, définies sur [0 ; +`[ par

0,34t

g(t) = Ce , où C est un réel, sont les seules solutions de

l’équation (E).

3. En 1859, le Britannique Thomas Austin, a importé en


La coupe du terrain est représentée ci-dessous.

Australie 12 couples de lapins de garenne. On suppose

A
que la population de lapins s’est développée en suivant le
1

modèle décrit ci-dessus.

a. Déterminer l’expression de la fonction g. j

b. Déterminer en quelle année le nombre de lapins a pour

la première fois dépassé 600millions.


O
1 2
i

c. Sans les mesures prises pour freiner cette évolution,


r r

Dans le repère j, le départ est en O, l’arrivée est en


combien y aurait-il de lapins en Australie aujourd’hui? (O ; i,
)

A(2; 1).

On admet que tout câble tendu entre O et A prend une posi-

En l’absence de prédateurs et dans des conditions de vie favorables, on peut

ax
tion d’équilibre qui coïncide sur [0; 2] avec la représentation
modéliser l’évolution d’une population par une fonction f de la forme f (x)=ke ,

où a et k sont des constantes réelles. Il s’agit du modèle de l’économiste anglais graphique # de la fonction f définie par:

x a x+a
Thomas Malthus (1766-1834).
f (x)= b(e + e ) + c, où a, b et c sont des réels.

On suppose de plus que la tangente à la courbe # en son point

136 Une famille de fonctions O est parallèle à l’axe des abscisses.

Pour tout entier k, on note f la fonction définie sur R par : 1. a. Calculer f ’(x) pour tout réel x
k

kx

f (x) = (x + 1)e b. Montrer que les nombres a, b et c vérifient le système


k

On note # la courbe représentative de la fonction f . a a


⎧b
k k
(e + e ) + c = 0

1. Vérifier que, pour tout entier k, les points A(–1; 0) et B(0; 1) ⎪


2 a 2+a

suivant: b (e + e ) + c = 1

appartiennent à la courbe #
k

a a

b (e − e ) = 0
2. a. Étudier, suivant les valeurs de x, le signe de l’expression:

(x + 1)(e – 1). c. Déterminer les valeurs des nombres a, b et c

b. En déduire, pour k un entier donné, les positions relatives 2. Dans cette question, f est définie sur [0; 2] par:

x x
des courbes # et # . e + e − 2
k k+1
f (x) =
2 2

3. a. Calculer f ’(x) pour tout réel x et pour tout entier k non nul. e + e − 2
k

b. En déduire le sens de variation de la fonction f suivant les a. Étudier les variations de la fonction f
k

–2

valeurs de k non nulles. On distinguera les cas k .0 et k ,0. b. Donner une valeur décimale approchée à 10 près du

4. Le graphique ci-dessous représente quatre courbes corres- coefficient directeur de la tangente T à # en son point A.

pondant à quatre valeurs différentes du paramètre k, parmi c. Tracer la courbe # et la tangente T dans un repère ortho-

les entiers −1, −3, 1 et 2. normé d’unité graphique 5cm.

188
Pour s’entraîner à l’oral

 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

 Débattre

PROG
138 Une approximation de e
EXPOSÉS À L’ O R A L 

On considère la fonction f définie sur R parf (x)=e – x – 1.

139 Datation au carbone 14


1. Étudier les variations de la fonction f sur R

2. a. Montrer que pour tout réel x, 1 + x < e 1. Faire une recherche sur le principe de la datation au

1 carbone 14.
x

b. En déduire que si 0 < x , 1, alors e <

1 − x
Présenter ce principe à la classe.

3. a. Montrer que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2,

2. Faire une recherche sur:

1 1
n a. la vitesse de désintégration du nombre d’atomes de
1 + < e <

n 1

1 − carbone 14 par siècle;

b. la fonction N qui permet de modéliser le nombre d’atomes

b. En déduire un encadrement du nombre e.

de carbone 14 existant à la date t (en années) dans un

4. a. Écrire et compléter le

échantillon contenant N atomes à l’instant t =0;


0

programme ci-contre, afin que

c. la demi-vie (ou période) du carbone 14.

la fonction e retourne les deux

Présenter les résultats à la classe en expliquant comment

bornes d’un intervalle d’ampli-

on «passe» de a. à b. et de b. à c.

tude inférieure ou égale à p

3. a. Dans un repère, tracer la courbe représentative de la

contenant e.

fonction N (pour N = 1), en choisissant comme unité sur


0
b. Exécuter ce programme pour

l’axe des abscisses, la période du carbone 14.


–7

p = 10

Expliquer à la classe comment construire cette courbe

c. Comparer les résultats avec la

et comment situer sur ce schéma, les grandes périodes :

liste ci-dessous des premières

Antiquité, Néolithique, Paléolithique supérieur.

décimales de e.

b. Rechercher des datations au carbone 14 célèbres.

Les placer sur le graphique de la question précédente.

Les ordinateurs permettent aujourd’hui de connaître un grand nombre de

décimales de e. Gerald Hofmann donne, en 2018, 8 000 milliards de décimales

(après 28,5 jours de calculs).

Prise d’initiatives

GÉOMÉTRI E 142 On étudie la croissance d’un végétal. Le diamètre de


140 Soit # la courbe représentative de la

3x
la tige principale est donné par la fonction D définie sur
fonction f définie sur R par f (x) = 2e . Soit a un réel et M le

15
point de # d’abscisse a
[0 ; +`[ par D (t) = , où D (t) est le diamètre (en
– 0 ,5 t

1 + 20 e
On considère la tangente T à la courbe # au point M, H le

centimètres) à l’instant t (en semaines).

projeté orthogonal de M sur l’axe des abscisses et P le point

1. Déterminer le sens de variation de la fonction D

d’intersection de T avec l’axe des abscisses.

2. Existe-t-il une taille que ne dépassera pas le diamètre de

1. À l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique, faire une

la tige ? Justifier.

conjecture sur la valeur de la distance PH.

2. Démontrer cette conjecture.

143 1. Soit g la fonction définie sur [0 ; +`[ par :

2x 2x

g (x) = 1 – e – 2xe
CALC
141 Une note de musique est émise en pinçant

Déterminer le signe de g (x) sur [0 ; +`[.

la corde d’une guitare électrique. La puissance du son émis,

2. Soit f la fonction définie sur [0 ; +`[ par :

exprimée en watt, t secondes après le pincement de la corde,

2x

f (x) = x + 3 – xe

est donnée par la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; +`[

Utiliser la question 1. pour étudier les variations de la fonction


−0,12t

par : f (t)=100e

f sur [0 ; +`[.

1. Calculer le taux de variation de la puissance du son entre

deux instants espacés de deux secondes.

2. À l’aide d’une calculatrice, déterminer au bout de combien

de secondes après le pincement de la corde, la puissance du

son aura diminué d’environ 25%.

CHAPITRE 6 Fonction exponentielle 189


Se tester pour un B O N D É PA R T

Utiliser la trigonométrie du triangle rectangle

Dans les exercices 1 à 3, n cnsidère 2 a. Déterminer les mesures des côtés du triangle BCD.
A

la figure ci-cntre, ù le triangle ABC b. Calculer sin (45°) et cs (45°) en utilisant la trignmétrie

est équilatéral: dans le triangle rectangle BCD.

2
c. Que peut-n en cnclure?

1 a. Dnner tutes les mesures

des angles du triangle ABC. 3 QCM Choisir la ou les bonnes réponses

B C

b. Quelle est la mesure de l’angle


H
A B C

!
B AH ? Justifier.

! AH est égal à: 2 sin (60 o) 2 cs (60 o) 1,73

c. Exprimer sin B AH en fnctin de

BH. D
AH

! 0,5
cs est égal à: sin CAH
d. Calculer sin (30°) à l’aide de la AC

calculatrice et en déduire la lngueur AH.

BD est égal à: 1 1,4 2

Utiliser des propriétés géométriques

!
Dans les exercices 4 à 6, b. Calculer la mesure de l’angle DCA et en déduire les

D
! !
ncnsidère la figure ci-cntre,
mesures des angles CAD et CDA

ù l’n sait que la lngueur CD !


c. Que peut-n dire de l’angle B DA ?

40°
est égale à 1.
A B

6 a. Sit I le milieu du segment [BD].

4 a. Déterminer le périmètre

Expliquer purqui le triangle BIC est rectangle.

du cercle de diamètre [AB].

b. Déterminer alrs BI, puis BD en fnctin de sin (20°).

b. Quelle est alrs la lngueur

!
de l’arc AB ?
7 Sit ABC un triangle équilatéral de côté 1.

!
c. On admet que la mesure de l’arc BD est prprtinnelle
a. Faire une figure en prenant pur unité 4 cm.

! !
à l’angle B CD . Quelle est la lngueur de l’arc BD ? b. Placer le pint H, milieu de [BC].

Que peut-n dire des drites (AH) et (BC)?

5 a. Le triangle CBD est-il particulier?


c. Déterminer la lngueur AH.

! !
Déterminer alrs les mesures des angles CDB et CB D

Tracer et comprendre la courbe représentative d’une fonction

8 a. Dans un repère rthnrmé (O; i, j ), placer les c. Si l’n réalise de plus une translatin de vecteur +4i du

pints suivants: A(0 ; 2), B(2 ; –2), C(4 ; 2) et tracer les mtif initial, n définit alrs une fnctin sur l’intervalle

segments [AB] et [BC]. On btient un mtif frmé de ces [–4; 8]. Peut-n dnner f (7)?

deux segments.

b. En réalisant une translatin de vecteur –4i de ce mtif, 9 a. Tracer une représentatin graphique pssible d’une

n btient la représentatin graphique d’une fnctin f fnctin paire g telle que g(0) = 3 et g(2) = –1.

définie sur [–4; 4]. Quelle(s) symétrie(s) peut-n bserver b. Tracer une représentatin graphique pssible d’une

sur cette représentatin graphique ? fnctin impaire h telle que h(1) = 2.

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 334

AIDER

190
FONCTIONS

ER
TI
TRIGONOMÉTRIQUES

PA
7

HC

Voir exercice 106 page 214

SEU L
AVAIL LER Numéros des Numéros des Numéros dans
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

Cercle trigonométrique

➙ Placer un pint sur le cercle trignmétrique 1 9; 22; 29 1; 2; 3

➙ Travailler avec des expressins en sin x et cs x 2 43; 47 7

➙ Déterminer sur le cercle trignmétrique, pur des valeurs

3 14; 66; 68 4; 5; 6; 8

remarquables de x, les csinus et sinus d’angles assciés à x

Les fonc tions cosinus et sinus

➙ Traduire graphiquement la parité et la péridicité des fnctins

4 17; 80; 81 11; 12

trignmétriques

➙ Lier la représentatin graphique des fnctins csinus et sinus

5 82; 83 9; 10

etle cercle trignmétrique

191
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

Enroulement d’une droite sur un cercle


Activité 1

Sur la figure ci-cntre se truvent un repère

(O;i, j ), les pints I(1; 0) et J(0; 1), le cercle

animation
 de centre O et de rayn 1, une drite

Le cercle trigonométrique –

graduée  perpendiculaire à (OI) en I et un

Valeurs remarquables

pint K placé sur la graduatin 1 de cette

drite. On «enrule» alrs la drite  sur le

cercle . La demi-drite [IK) s’enrule dans

le sens cntraire des aiguilles d’une mntre,


Visualiser

qu’n appelle sens direct ; l’autre demi-


l’enroulement de la

drite dans le sens hraire habituel, qu’n


droite numérique avec

une animation. appelle sens indirect.

1 Quel est le périmètre du cercle ?


Endéduire la lngueur de l’arc IJ de ce cercle.

➜ Cours 1

Le cercle trigonométrique
π
2 Un pint N est placé sur la graduatin de cette drite. En imaginant l’enrulement de cette

drite  sur le cercle , sur quel pint M du cercle le pint N vient-il se placer ? Justifier la répnse,

puis la vérifier à l’aide de l’affichage btenu dans l’animatin.

π
3 a. Reprendre la questin 2, lrsque le pint N est placé sur la graduatin − de la drite .

On appelle M’ le pint btenu sur le cercle.

b. Quelle symétrie axiale permet de passer du pint M au pint M’?

4 Dnner deux autres nmbres réels dnt le pint image se cnfnd avec le pint M du cercle

btenu à la questin 2. Truver un lien entre tus ces nmbres.


5 Reprendre les questins 2 et 4, lrsque le pint N est placé sur la graduatin de 

Des valeurs remarquables


Activité 2

On a représenté une partie du cercle

trignmétrique . Le pint M est le pint

animation
image d’un réel a par enrulement de la

Le cercle trigonométrique –

drite numérique et α est la mesure, en

Valeurs remarquables
!

degrés, de l’angle IO M .

1 Dans cette questin, n suppse que le

réel a est égal à

Découvrir le cosinus

a. Tracer la figure.

et le sinus de valeurs

b. Quelle est la mesure, en degrés, de


remarquables.

l’angle α?

c. Quelle est la nature du triangle IOM?

➜ Cours 1

d. Que représente le pint H pur le segment [OI]? Que vaut alrs la lngueur OH?

Propriétés du cosinus et du

e. En déduire la valeur de cs (60°).


sinus d’un réel

f. En utilisant le thérème de Pythagre dans le triangle OHM, déterminer MH. En déduire la valeur

de sin (60°).

π 2π 4π 5π

2 À l’aide de l’animatin, visualiser les valeurs des csinus et sinus de , , et

3 3 3 3

192
De nouvelles fonctions
Activité 3

1 Recpier et cmpléter le tableau suivant.

animation

Réel a 0
Courbes des fonctions sinus

et cosinus

sin a … … … … …

2 À l’aide du tableau ci-dessus, placer les pints

de crdnnées (a; sin (a)) dans un repère (O;i, j ).

Découvrir les fonctions


π

On purra prendre cmme échelle 3 cm pur

cosinus et sinus.
2

unités sur l’axe des abscisses et 3 cm pur 1unité

sur l’axe des rdnnées.

➜ Cours 3

3 Placer tus les pints de crdnnées (a; sin (a)) avec les valeurs présentées dans l’animatin.
Les fonctions cosinus et sinus

4 Tracer alrs une curbe passant par tus ces pints de la façn la plus régulière pssible.

Cettecurbe est la curbe représentative d’une fnctin que l’n nmme fnctin sinus.

5 Prcéder de même avec les pints de crdnnées (a; cs (a)).

Des outils astronomiques


Activité 4 B

Sit la figure ci-cntre, ù  est le cercle trignmétrique. [AB] est la


α

! ! A
crde qui sus-tend l’arc de cercle AB . On nte α l’angle AO B

O α
I

Découvrir des
2
1 a. Utiliser la trignmétrie du triangle rectangle pur mntrer que

approches historiques

AM = s i n .
de la fonction sinus.
( )
2

b. Quelle est alrs la lngueur de la crde [AB]?

➜ Cours 3 Cette méthde permit à Ptlémée, grâce à la cnstructin de J

#
Les fonctions cosinus et sinus tables, d’btenir de très bnnes apprximatins de sinus d’angles

sans pur autant cnnaître la fnctin sinus.

α B
2 On cnsidère la figure ci-cntre, ù  est le cercle

O H
I
trignmétrique.

a. Exprimer la demi-crde AH en fnctin de sina. En déduire une

D
expressin de sin a en fnctin de AD.

b. Dans le cas ù a = 30°, que vaut alrs sina?

e
His toir
Poi nt

Claude Ptlémée (90-168)

Poursuivant les travaux d’Hipparque de Nicée, il crée des tables de longueurs

appelées «tables de cordes», qu’il utilise pour ses observations astronomiques.

Cette méthode lui permet d’obtenir de très bonnes approximations de sinus

d’angles, sans pour autant connaître la fonction sinus.

Aryabhata (476-550)

Il était un astronome indien. Il fut l’un des premiers à expliquer les éclipses

lunaires et solaires, ou encore la révolution de la Terre sur son propre axe.

Contrairement à Ptolémée, il utilisait la demi-corde. Les tables d’Aryabhata

furent ensuite appelées «tables de sinus», après leur traduction en latin.

Elles donnèrent naissance à la fonction sinus que l’on connaît aujourd’hui.

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 193


Cours

1 Le cercle trigonométrique

Sit (O; i, j ) un repère rthnrmé du plan.


laire
Vocabu

D É F I N I T I O N
Le sens direct
Le cercle trignmétrique est le cercle  de centre O et de rayn 1, rienté dans le

d’orientation
sens inverse des aiguilles d’une mntre.

est appelé sens

trignmétrique ou

sens positif. Le sens


$

Enroulement de la droite numérique
indirect (ou sens
4

Sit  la tangente au cercle trignmétrique au pint I(1 ; 0).


négatif) est celui des

aiguilles d’une montre. SitK le pint de  de crdnnées (1 ; 1). (I, K) est un repère

π
dela drite(d ).

Sit a un nmbre réel et N le pint de crdnnées (1 ; a) dans le

animation
repère (O; i, j ).

Le cercle trigonométrique –

À ce pint de la drite (d ), dite drite numérique, crrespnd un

Valeurs remarquables

unique pint du cercle trignmétrique par enrulement de la

drite (d ) sur le cercle 


π

2
P R O P R I É T É S
(1) Par enrulement de la drite numérique autur

a
laire
Vocabu J
du cercle trignmétrique, n peut asscier à tut réel un
#
1

π
On dit que M est unique pint du cercle.
M

R 4

l’image du réel a par (2) Sit a un réel et M le pint du cercle trignmétrique asscié

enrulement ou qu’on
au réel a, alrs le pint M est asscié à tus les réels de la frme

associe le réel a au
a + 2 kπ , k étant un entier.
O I

point M.

EXEMPLE: Le réel 0 est asscié au pint I, au pint J. On asscie


π
2

4
le pint R au réel 1. La lngueur de l’arc IR vaut 1.

D É F I N I T I O N !
Un radian est la mesure de l’angle gémétrique IO R π

À noter 2
interceptant un arc de lngueur 1 sur le cercle trignmétrique.

L’abréviation de radian est

rad. 1 radian correspond à

CONSÉQUENCE: Sit A et B deux pints du cercle trignmétrique.

environ 57,3°.

! !

La mesure en radians de l’angle AO B est égale à la lngueur de l’arc intercepté AB .

P R O P R I É T É
La mesure d’un angle en radians est prprtinnelle à sa mesure en degrés.
À noter

Pour mettre la calculatrice

en mode radians, utiliser la


o o o o o o
Le tableau ci-cntre x (en degrés) 0 30 45 60 90 180

touche mde pour Texas


furnit des valeurs
π π π π

ou SET UP pour Casio. x (en radians) 0


π
remarquables. 6 4 3 2

Cosinus et sinus d’un nombre réel

a
D É F I N I T I O N J
Sit M le pint du cercle trignmétrique asscié à un
M

ion
No tat
# sin a
réel a. Le csinus du réel a, nté cs (a) est l’abscisse du pint M.
B

cos(a) s’écrit aussi


Le sinus du réel a, nté sin (a) est l’rdnnée du pint M.

cosa. Le carré de cosa

A
peut aussi s’écrire

P R O P R I É T É
cos a
2 2 Pur tut réel a: O I
(cosa) ou cos (a).

(1) –1 < c os ( a ) <1 et –1 < sin( a ) < 1

(2) c os ( a + 2 kπ ) = c os ( a ) et sin( a + 2 kπ ) = sin( a ) pur k entier

2 2
À noter
(3) (cs a) + (sin a) = 1

On fait ainsi le lien entre


le sinus et le cosinus

REMARQUE Sit M un pint de l’arc IJ du cercle trignmétrique, A et B les pints de crdnnées

d’un nombre réel et la

(cs a ; 0) et (0 ; sin a).

trigonométrie du triangle

Les triangles OAM (en vert) et OBM (en ruge) snt respectivement rectangles en A et B. En utilisant
rectangle.

la trignmétrie du triangle rectangle, n établit que:

OA · AM
!
c os ( AO M ) = = OA = c os ( a ) et s i n ( AO M ) = = OB = sin( a )

OM OM

194
Placer un point sur le cercle trigonométrique vidéo 08:04

1 Placer un point par enroulement

On cnsidère le cercle trignmétrique.


É T I C AP A C

autour du cercle trigonométrique

Tracer ce cercle (unité 4 cm), puis placer les pintsA, B, C, D et E du cercle images par

enrulement de la drite numérique des réels suivants:

π π 3π 9π

1 π 2 − 3 4 5

2 6 4 4

de
Mé tho

Solution commentée

Lorsque le réel a est

1 π est la lngueur de la mitié de la circnférence du cercle . π


supérieur à 2π, on

Onplace ainsi le pint A.


peut soustraire 2π à ce

π réel autant de fois que

2 est négatif, n parcurt dnc le cercle dans le sens négatif.


4

2 nécessaire.

La lngueur de l’arc crrespnd à un quart de tur. On place ainsi le

pint B.

π π
π
3 est une valeur remarquable. En effet, radians

6 6
2

crrespndent à un angle de 30°. On place ainsi le pint C.

3π 2π π π π J

4 On remarque que = + = + . Ces deux

4 4 4 2 4

#
E

dernières valeurs étant des valeurs remarquables, l’angle IO D vaut
D

90 + 45 = 135°. On place ainsi le pint D, en tenant cmpte du sens C

direct.

9π 8π π π
5 On remarque que = + = 2π + . Le tur du cercle

4 4 4 4

crrespndant à 2π, n place le pint E de façn à ce que l’angle

π

IO E mesure radians.

4
Voir exercices

9 22 29

Travailler avec des expressions en cos x et sin x

2
⎡ π ⎤
É T I C AP A C

1 Sit x un réel de l’intervalle 0 ; tel que cs (x) = 0,6.


⎢ ⎥
⎣ 2 ⎦

Déterminer la valeur de sin (x) puis une valeur apprchée du réel x en radians.

⎡ π ⎤
2 Reprendre la questin précédente pur un réel x appartenant à l’intervalle − ; 0

⎢ ⎥
⎣ 2 ⎦

de
1 Mé tho
Solution commentée

M
1 On a représenté ci-cntre le cercle trignmétrique  ainsi que le Pour trouver les signes

du cosinus ou du
pintM du cercle d’abscisse 0,6. Ce pint crrespnd par enrulement de la
#

sinus d’un réel, on


drite numérique autur du cercle trignmétrique à un réel de l’intervalle

peut s’aider du cercle

⎡ π ⎤

0 ;
. Le triangle OMH est rectangle en H. En utilisant la prpriété du curs
trigonométrique.
⎢ ⎥
⎣ 2 ⎦ H 1

2 2 2 2 O 0,6
cs (x)+sin (x) = 1, n btient: sin (x) = 1 – 0,6 = 0,64.

Cmme l’rdnnée de M est psitive, n asin (x) = 0 , 64 = 0,8.

Enutilisantla calculatrice en mde Radian, n truve x ≈ 0,9273.


0,6
1

O H
2 Dans ce cas-ci, n place le pint M cmme sur la figure ci-cntre.

L’rdnnée du pint M est alrs négative et n en déduit ainsi que

sin(x)=–0,8. En utilisant la calculatrice en mde Radian, n truve alrs

x≈ –0,9273.

Voir exercices

–1

43 47

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 195


Cours

2 Propriétés du cosinus et du sinus d’un réel

Démonstrations des propriétés

D É M O N S T R AT I O N
On démntre ici les prpriétés expsées dans le curs précédent.
À noter

Pour tout réel x, 1 Pur tut réel x, –1 < cs(x) < 1 et –1 < sin(x) < 1.

cos(x + 2π) = cosx


cs (x) et sin (x) snt cmpris entre –1 et 1 car ce snt respectivement l’abscisse et l’rdnnée d’un

sin(x + 2π) = sinx


pint situé sur le cercle trignmétrique qui a pur rayn 1.

2 Pur tut réel x, cs(x + 2kπ) = cs(x) et sin(x + 2kπ) = sin(x), k étant un entier.

Par enrulement de la drite numérique autur du cercle trignmétrique, les pints images des

réels x + 2kπ (avec k entier) et x snt cnfndus, car ajuter 2kπ à x revient à faire un nmbre

entier de turs de cercle dans le sens direct u indirect.


x
J
M

2 2
3 Pur tut réel x, cs (x) + sin (x) = 1. sin a
#

Sur la figure ci-cntre, ù  est le cercle trignmétrique, M est le

pint image du réel x par enrulement de la drite numérique autur

du cercle trignmétrique.
cos a
O I

D’après le thérème de Pythagre, n a dans le triangle OHM :

2 2 2

OM = OH + HM . Lalngueur OM vaut 1 car M appartient au cercle.

2 2

De plus, OH=| cs (x) | et HM = | sin (x) |. Ainsi: cs (x) + sin (x) = 1.

Valeurs remarquables

⎡ π ⎤

0 ;
Sit M le pint du cercle trignmétrique asscié à un réel a de . On a:
⎢ ⎥
⎣ 2 ⎦

animation

a
· o o o o J
Le cercle trigonométrique –
Angle I O M (en degrés) 0 30 45o 60 90
M

Valeurs remarquables
sin a
π π #
π π

réel a 0

6 4 3 2

1
3 2 H
cs a 1 0

À noter 2
2 2 cos a
O I

Les valeurs de c os et
( )
6 1
2 3

π sin a 0 1

sin 2
( ) s’obtiennent par
2 2

des calculs similaires.

D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E
On remarque que le pint M a des crdnnées psitives.

π !

 est une valeur remarquable. L’angle IO M mesure alrs 60°. Le


π

3 J
M 3

triangle IOM est iscèle en O car OM= OI = 1. La smme des angles


#
a

d’un triangle faisant 180°, IOM est un triangle équilatéral.

La médiatrice de [OI] passe par M. H est le milieu de [OI]

60°

À noter H
π 1
π π
2 2
OH = c os =
sin (x) est positif pour et
( ) . Or, c os
( )
+ sin
( )
= 1 sit
O
cos a I
3 2
3 3

⎡ π ⎤
x [ O;
π π 3 π 3
⎢ ⎥ 2 2
⎣ 2 ⎦ sin = 1 − c os = et ainsi sin =
( ) ( ) ( )
3 3 4 3 2

 est une valeur remarquable dans le tableau du curs précédent.

! ! !
L’angle IO M mesure 45°. L’angle OHM mesurant 90°, l’angle OMH

vaut 180° –(90° + 45°) = 45°. Ainsi, le triangle OMH est iscèle rectangle
1
#

π π
M
d’hypténuse 1. Puisque OH = HM, n a: c os = sin . Or, d’après
( ) ( ) sin a
4 4

π π π
2 2 2
une prpriété du curs: c os + sin = 1 , sit 2 sin = 1 et
( ) ( ) ( )
4 4 4

π 1
2

dnc sin =
( )
45°
H
4 2

O I
cos a

π 1 1 2

Finalement, sin = = = car l’rdnnée de M est psitive.


( )
4 2 2
2

196
Déterminer sur le cercle trigonométrique, pour des valeurs

3
É T I C AP A C

remarquablesdex,les cosinus et sinus d’angles associés à x

En utilisant les valeurs des csinus et sinus d’angles remarquables, déterminer les valeurs

des csinus et sinus des réels suivants:

13 π 11π 25 π

1 2 3 −

6 4 3

de
Mé tho

Solution commentée

Pour se ramener
13 π

1 On remarque que  2π, puis que: 4


au cosinus et au
6

sinus d’une valeur


13 π 13 π 12 π π

2π = = .
remarquable, ajouter ou
6 6 6 6

retrancher un certain
13 π π

Dnc les nmbres et nt la même image par


J
nombre de fois 2π,
6 6

F
enrulement de la drite numérique sur le cercle trignmétrique: E 4π… etc. au réel donné.

D π

le pint D. #
6

Or, est une valeur remarquable dnt n cnnaît le csinus et le sinus.

6
Con seil

O I

13 π π 3 13 π π 1

sin = sin =
( ) ( )
Ainsi, c os = c os = d’ù
( ) ( ) On peut vérifier les
6 6 2 6 6 2

résultats obtenus à

1 1π
2 On remarque que .2π puis que l’aide de la calculatrice

en mode Radian

1 1π 3π 8π 3π

= + = + 2π .

4 4 4 4

1 1π 3π

Dnc les réels et nt le même pint image E par enrulement, dnc les mêmes csinus

4 4

et sinus. Or, E est le symétrique de F par rapprt à l’axe des rdnnées: F et E nt dnc les mêmes

rdnnées et des abscisses ppsées.

Le pint F est l’image par enrulement du réel , qui est une valeur remarquable.

4
de
Mé tho

1 1π 3π π 2

c os = c os = c os =
On en déduit:
( ) ( ) ( ) et Pour se ramener

4 4 4 2

au cosinus et au

1 1π 3π π 2
sinus d’une valeur
sin = sin = sin =
( ) ( ) ( )
4 4 4 2
remarquable, on

peut diviser le réel


25 π

3 π donné par 2π pour

3 On remarque que ≈ − 4 ,1 7 . J

G 3
2π déterminer le nombre

#
de tours de cercle à
On va dnc ajuter 4×2π au réel dnné :

ajouter ou à retrancher
25 π 25 π 24 π π

+ 8π = + =

3 3 3 3 au réel donné.

25 π π

Dnc − et − nt la même image par enrulement de la O I

3 3

drite numérique sur le cercle trignmétrique, le pint H.

Ce pint est le symétrique de G, pint image par enrulement

H π
π

du réel , par rapprt à l’axe des abscisses. G et H nt dnc les


3
3

mêmes abscisses et des rdnnées ppsées.

Or, est une valeur remarquable dnt n cnnaît le csinus et le sinus.

25 π π π 1

Ainsi, c os = c os = c os =
( ) ( ) ( )
3 3 3 2

25 π π π 3

sin = sin = sin =


( ) ( ) ( ) Voir exercices
3 3 3 2

14 66 68

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 197


Cours

3 Les fonctions cosinus et sinus

Fonctions cosinus et sinus

 La fnctin csinus est la fnctin définie sur  qui, à tut réel x, asscie cs (x)

 La fnctin sinus est la fnctin définie sur  qui, à tut réel x, asscie sin (x)

P R O P R I É T É
À noter Pur tut réel x, cs (x + 2π) = cs (x) et sin (x + 2π) = sin (x).

On a aussi
On dit que les fnctins csinus et sinus snt péridiques de péride 2π

cos (x–2π)=cos (x)

etsin (x–2π)=sin (x).


Sit le pint M de crdnnées (x; sin (x)) (resp. (x ; cs (x))) qui appartient à la curbe

représentative de la fnctin sinus (resp. csinus). Alrs le pint M’ de crdnnées (x + 2π ; sin (x))

(resp. (x + 2π ; cs (x))) appartient aussi à la curbe et MM’ a pur crdnnées (2π ; 0).

On passe dnc du pint M au pint M’ par la translatin de vecteur 2πi.

P R O P R I É T É
Pur tut réel x, sin (–x) = –sin (x) et cs (–x) = cs (x).

La fnctin sinus est impaire et la fnctin csinus est paire.

À noter

D É M O N S T R AT I O N
Les pints M et M’, images des réels x et –x par enrulement de la drite
Il suffit de tracer les

numérique autur du cercle trignmétrique, snt symétriques par rapprt à l’axe des abscisses.
courbes des fonctions sinus

et cosinus sur un intervalle Ils nt la même abscisse et des rdnnées ppsées. Ainsi, cs (–x) = cs (x) etsin (–x) = –sin (x).

de longueur 2π

CONSÉQUENCE : La représentatin graphique de la fnctin sinus est symétrique par rapprt à

l’rigine, et celle de la fnctin csinus est symétrique par rapprt à l’axe des rdnnées.

Courbes représentatives des fonctions sinus et cosinus

Onétudieles variatins de ces fnctins sur [0; π] en utilisant lecercle

x
J

trignmétrique. M

#
animation
S
 Pur la fnctin csinus, quand le pint M se déplace de I jusqu’à L,

Courbes des fonctions sinus

c’est-à-dire pur x variant de 0 à π, le pint C se déplace de O à L, dnc

et cosinus

la fnctin csinus décrît de 1 à –1.


L C

 Pur la fnctin sinus, quand le pint M se déplace de I jusqu’à J, O


I

laire
Vocabu π
c’est-à-dire pur x variant de 0 à le pint S se déplace de O à J,

2
Les courbes

dnc la fnctin sinus crît de 0 à 1. Puis, quand M se déplace de J

représentatives des

π
jusqu’à L, c’est-à-dire pur x variant de à π, le pint S se déplace de
fonctions cosinus et

sinus sont appelées


J à O, dnc la fnctin sinus décrît de 1 à 0.

des sinusoïdes.

On cmmence dnc par tracer la partie  de


1
π

x 0 x 0
π π
ces curbes sur l’intervalle [0 ; π], puis n utilise
2

la parité.
1 1

La fnctin csinus est paire, dnc n trace

cs (x x)

la curbe symétrique (en bleu) par rapprt à

–1 0 0

l’axe des rdnnées de la curbe  .


1

La fnctin sinus est impaire, dnc n trace la curbe symétrique (enbleu) par rapprt à l’rigine

de la curbe  . La péridicité de ces fnctins permet de cmpléter le tracé par des translatins
1

de vecteurs 2πi et –2πi (en ruge et en vilet).

Fnctin csinus Fnctin sinus

y y

Translation de
1
Translation de
1
ve c teur 2π
M
ve c teur 2π

x x x

O x O x x
– 3π 5π – 2π 3π – π π π π 3π 2π 5π 3π 7π – 3π 5π – 2π 3π – π π π π 3π 2π 5π 3π 7π
– – – – – –

2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2

Symétrie

Translation de

Symétrie

vecteur – 2π

198
Traduire graphiquement la parité et la périodicité

4 y
É T I C AP A C

des fonctions trigonométriques

#
1

Sit f la fnctin définie sur  par f (x) = 1 – cs (x). On nte  la curbe représen- 1
f

tative de f. Ona tracé la partie  de  sur l’intervalle [0 ; π] dans un repère du plan.


1 f

0 x
π π
1 Calculer f (–x) et en déduire une prpriété gémétrique de 
f

2 Calculer f (x + 2π) et en déduire une prpriété gémétrique de 


f

3 Reprduire  puis cmpléter le graphique sur [–π ; 0] puis sur [π ; 3π] pur btenir  sur [–π ; 3π].
1 f

de
Mé tho

Solution commentée

Pour le tracé, on

1 Pur tut réel x, f (–x) = 1 – cs (–x) = 1 – cs (x) car cs (–x) = cs (x). On en déduit que
commence par la

f (–x)= f (x). Ainsi, f est paire et  est symétrique par rapprt à l’axe des rdnnées.
symétrie puis on
f

applique les translations


2 Pur tut réel x, f (x + 2π) = 1 – cs (x + 2π) = 1 – cs (x) car cs (x + 2π) = cs (x). On en déduit que

nécessaires.

f (x + 2π) = f (x): f est péridique de péride 2π dnc si M et M’ snt deux pints de  d’abscisses x
f

et x + 2π n a MM’ = 2πi

3 On trace dnc la curbe symétrique de

 par rapprt à l’axe des rdnnées (en


1

2π i

bleu) pur btenir la curbe sur [–π; 0] puis

n cmplète par une translatin de vecteur

1
#
f

2πi (en ruge) pur btenir  sur [π; 3π].


f

O x
π π π 3π 2π 5π 3π
On btient la représentatin graphique

2 2 2 2 Voir exercices

ci-cntre.

17 80 81

Lier la représentation graphique des fonctions cosinus et sinus

5
É T I C AP A C

au cercle trigonométrique

Sit un repère rthnrmé. On cnsidère le cercle trignmétrique 

1 Tracer la représentatin graphique de la fnctin csinus sur [–π ; π] puis déterminer un antécédent de par la

fnctin csinus dans [–π ; π]. En existe-t-il un autre?

2 Placer alrs les pints images par enrulement de la drite numérique autur du cercle trignmétrique des

antécédents de . Que remarque-t-n? Peut-n généraliser?

3 Prcéder de même pur la réslutin de sin( x ) = − . Que peut-n en déduire?

2
de
Mé tho

y
π
Pour découvrir les
1
Solution commentée

3 1

# propriétés du cercle

2
π

1 On sait que est un trigonométrique,

on peut se référer

π π
1

antécédent de par la −
aux représentations
2 2
2

graphiques des
fnctin csinus. D’après le –1 O
–0,5 0,5 1 π 0
−π π π x

fonctions cosinus et
3 3
graphique, n remarque que

sinus.
1 π

admet également π

2 3

3
y
cmme antécédent. –1

1
2 Les pints placés sur le

cercle trignmétrique snt symétriques par rapprt

π

à l’axe des abscisses. Ainsi, tut nmbre de l’intervalle

4
4

]–1; 1[ admet deux antécédents dans ]–π ; π] par la

x
0
π π π π

fnctin csinus, dnt les images sur le cercle snt


–1 O
1 2 2

symétriques par rapprt à l’axe des abscisses.

3 Par lecture graphique, tut nmbre de l’intervalle

π


]–1; 1[ admet deux antécédents dans ]–π ; π] par −

4
4
–1

la fnctin sinus, dnt les images sur le cercle snt

Voir exercices

symétriques par rapprt à l’axe des rdnnées.

82 83

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 199


animation

Approximation de π

parlespérimètres

e
His toir
Poi nt

ALGO
Détermination de π par la méthode d’Archimède

6 Archimède (287 av. J.-C.

Archimède, en 250 avant J.-C., détermine une valeur apprchée de π en cnstruisant


E M H T I R O GL A

– 212 av. J.-C.) est un

des plygnes réguliers inscrits et circnscrits dans un cercle de rayn 1. Il btient

grand mathématicien

unencadrement de π avec les demi-périmètres de ces plygnes puisque le périmètre


et physicien grec de

!
dece cercle est 2π. Ces plygnes réguliers nt tus leurs côtés égaux et les angles AO B ,
l’Antiquité.

! !
B OC , CO D …snt aussi égaux.

Archimède cmmence par cnstruire un hexagne régulier inscrit (en bleu) et un

hexagne régulier circnscrit (en ruge), puis les plygnes suivants snt btenus

endublant le nmbre de côtés. Archimède cntinue alrs jusqu’à 96 côtés.

On s’intéresse ici au plygne inscrit, clré en bleu sur la figure ci-cntre.

1 L’hexagne régulier (6 côtés)

a.Déterminer la nature du triangle OAB, puis la lngueur du segment [AB]. C’ B’

b.En cnsidérant l’hexagne, déterminer p , première valeur apprchée de π


1

C B

2 Passage d’un hexagne inscrit à un plygne inscrit ayant 12côtés

Sur la figure ci-cntre, [AB] est un côté de l’hexagne inscrit dans la questin 1,

D’ D ’
de demi-périmètre p , et [AJ] et [JB] snt des côtés du plygne inscrit à 12 côtés.
1

Onpse AB = c , et AJ = c
1 2

a.Rappeler la valeur de c . Calculer la lngueur OI en fnctin de c à l’aide du


1 1

E F

thérème de Pythagre.

b.En déduire la lngueur IJ, puis la lngueur AJ en fnctin de c E’ F’


1

c.En déduire la valeur de p , secnde apprximatin de π par cette méthde.


2

3 Généralisatin : calcul d’une valeur apprchée de π par défaut

n+1

Sit c la mesure d’un côté du plygne inscrit à 3 × 2 côtés.


B’
n

Le calcul fait pur le passage de 6 à 12 côtés se généralise et n btient la frmule B

2 2

c ⎛ c ⎞
n n

suivante : c = + ⎜1 − 1 − ⎟
n +1
⎝ ⎠ J
4 4 I

a.Prgrammer une fnctin Pythn returnant p , valeur apprchée de π par défaut


n K

btenuepur un plygne à 3 × 2 côtés.

b.À l’aide de cette fnctin, déterminer la valeur apprchée de π par défaut btenue par
A’

A
O
Archimède avec 96 côtés.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour obtenir un

1 a.Le triangle OAB est équilatéral car tus ses angles snt égaux, dnc AB = 1.

encadrement

b. p = 3 est la première valeur apprchée de π dnnée par cette méthde, car le périmètre de
1 d’amplitude donnée,

l’hexagne est 6. 2
on peut modifier la

⎛ c ⎞
1
2 2
2 a. c = 1. Dans le triangle OIA rectangle en I, n a OI = OA IA = 1 fonction en utilisant
1
⎝ ⎠
2

2 une boucle while

⎛ c ⎞
1

b.IJ = OJ – OI = 1 et en appliquant le thérème de Pythagre dans le triangle AIJ

⎝ ⎠
2

2 2
⎛ ⎞

⎛ c ⎞ ⎛ c ⎞
1 1
2 2
rectangle en I, n btient : AJ = AI + IJ = + ⎜1 1 ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
2 ⎝ 2 ⎠

12c
2

c. p = , et c = AJ. On btient : p ≈ 3,105 8.


2 2 2

3 a.On btient le prgramme ci-cntre.

b.96 = 3 × 2 , dnc l’apprximatin btenue par

Archimède estbtenue en appelant archimede(5)

On btient la valeur apprchée 3,141 0.

200
L
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TRAVAIL
POUR

Exercices
Revoir les bases 9 14

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Pour démarrer

Rituels de calcul

Ces exercices snt à résudre sans l’aide de la calculatrice.


5 Factriser les expressins suivantes.

a. x + x
3 1 17 5
1 a. + b. +

2 4 6 6 3

b. x + 2x

1 1
3 2
2 a. b. c. x + 4x + 4x
(30 + 60 ) × (90 + 2 × 45 ) ×

180 180

6 Calculer les quantités suivantes.


1 180 5 180
3 a. × b. ×

2 3 3 4
a. 30 % de 120

4 Résudre les équatins suivantes. b. 70 % de 70

1 1 5
c. 25 % de 300
a. x + = 1 b. 2x − =

3 6 6

Calcul mental : exercices 1, 2 et 3

Enroulement de la droite numérique 13 1. Rappeler la valeur de c os


( )
3

➜ Questions flash
π 2π

2. En déduire les valeurs de c os − et c os


( ) ( )
3 3

7 1. Tracer le cercle trignmétrique  dans un repère

14 Sur le cercle trignmétrique, placer les pints images


(O; i, j ).

par enrulement de chacun des réels suivants, puis cmparer


2. Placer les pints A, B, C et D, images respectives par

les csinus et sinus de ces réels.


enrulement de la drite numérique autur du cercle

π 3π π 5π π 7π

trignmétrique des cas suivants : a. et b. et c. et

4
4 4 4 4 4

π 3π 3π

a. 0 b. − c. d. −

15 Reprendre les questins de l’exercice précédent avec les


2 2 2

réels suivants.

π 5π π π π 5π
Pur les exercices 8 à 10, tracer le cercle trignmétrique,
a. et b. et − c. et −

6 6 6 6 6 6
puis placer les pints images des réels prpsés par

enrulement.

π
8 ; –π ; 4π ; –3π

π 3π 5π 7π
9 − ; ; − ;

2 2 2 2 Fonctions sinus et cosinus

π π 2 π 5π
10 ; − ; ;
➜ Questions flash

4 4 4 4

16 1. a.Sit f la fnctin définie sur  par f (x) = 2 – sin (x).

Cosinus et sinus d’un nombre réel Calculer f (x + 2π). Que peut-n dire de la fnctin f?

b. Que peut-n en déduire pur la curbe de f ?

➜ Questions flash

2. a.Sit g la fnctin définie sur  par g(x) = –3 + cs (x).

Mntrer que g est paire.

ORAL
11 On a placé sur le

# 3
b. Que peut-n en déduire pur la curbe de g ?

cercle trignmétrique suivant


2

le pint image M du réel

–1 1 17 f est la fnctin définie sur  par f (x) = 2 sin (x).  est sa


3
f

par enrulement de la drite


O 0, 5
curbe représentative dans un repère rthgnal.

numérique.
1. a.Exprimer f (–x) en fnctin de f (x).

Lire graphiquement les valeurs


b.Que peut-n dire de la fnctin f ?

–1
du csinus et du sinus de ce réel.
2. Cmment peut-n tracer la partie de  sur [–π; 0] à partir
f

de la partie de  sur [0 ; π] ?
f

3. a.Exprimer f (x + 2π) en fnctin de f (x).


ORAL
12 Rappeler les valeurs des nmbres suivants.

b.Que peut-n dire de la fnctin f ?


π

a.cs (0) b.sin (0) c. c os


( )
2 4. Cmment peut-n tracer la partie de  sur [π ; 3π] à partir
f

d. sin e.cs (π) f.sin (π)


( )
de la partie de  sur [–π ; π] ?
f
2

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 201


L
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TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 29 47 68 81 83

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Sauf indication contraire, le plan est rapporté à un repère ortho- Pur les exercices 26 à 28, n

normé (O; i, j ) cnsidère les pints M, N et T du

cercle trignmétrique 

par tagé en 20 arcs de même


O
I’

mesure, la figure ci-cntre.


Enroulement de la droite numérique

Indiquer si l’affirmation proposée est

1
vraie ou fausse, puis justifier.
18 On cnsidère les pints N
B A

J’
suivants A, B, C, D, E et F sur le #

cercle trignmétrique ci-cntre.


26 M est le pint image par enrulement des nmbres réels

Asscier chacun de ces pints


–1 1 π

de la frme + 2 kπ , k [ 

defaçn unique à l’un des réels 5


C O F

27 π
π π 4π 2π
27 T est le pint image du réel
suivants : , − , , ,

5
3 3 3 3

0 et π

23 π
28 N est le pint image du réel −
D E

–1 10

ORAL
19 Sit A le pint image par enrulement sur le


cercle trignmétrique du réel . Dnner deux autres réels
1
Pur les exercices 29 à 31,
5

auxquels le pintA est asscié.

n cnsidère le cercle 2 1

trignmétrique ci-cntre, #

e
His toir
Poi nt
par tagé en quatre arcs de

–1 1

Les origines de la trigonométrie remontent même mesure.

aux civilisations antiques. Hipparque de Nicée


Pur chaque exercice, dire sur

er

(1 siècle avant J.-C.), mathématicien grec,


quel arc de cercle se truvent

fut le premier à rédiger, pour ses travaux en


3 4
les pints images par enrule-

astronomie, des tables trigonométriques faisant

–1
ment des réels dnnés.

correspondre des angles et des longueurs d’arcs

de cercle
7π 5π 19 π 16 π
29 a. b. − c. − d.

4 8 10 3

7π 17 π 17 π 25 π
30 a. − b. c. d. −
Pur les exercices 20 à 22, tracer le cercle trignmétrique puis
12 9 7 4

placer les pints images des réels prpsés par enrulement.

31 a. 1 b. 3 c. 5 d. 7

π 4π 5π 10 π
20 a. b. − c. d.

3 3 3 3

32 Dnner tus les réels de l’intervalle ]–4π ; 4π] qui nt

π 8π 7π 9π
21 a. b. c. − d. −
pur image par enrulement le même pint du cercle trig-

4 4 4 4

π 1 1 π 7π 13 π nmétrique que le réel

22 a. b. c. − d. −
6

6 6 6 6

Capacité 1, p. 195
33 Cmpléter le tableau ci-dessus.

o o
Mesure en degrés 75 120
π
ORAL
23 M est le pint image du réel par enrulement

5π 4π 5π
de la drite des réels. Dnner un nmbre réel psitif et un autre
Mesure en radians

6 9 4

nmbre réel négatif assciés à ce pint M.


34 Cnvertir 35° en radians et radians en degrés.
24 Dans chacun des cas, dire si les pints images par enru-
12

lement des deux réels prpsés snt cnfndus u nn.


π 3π 5π 32 π 35 Cnvertir 57° en radians et radians en degrés.
a. et − b. et
24
4 4 8 8

2π 26 π 17 π π
36 1. Dnner la mesure en radians de chacun des angles
c. et d. et

7 7 3 3

suivants.

42 π π

e. et f.1 et 1 – 2π
a.50° b.100° c.150° d.240°

10 5

2. Cnvertir en degrés les mesures suivantes, dnnées en

25 Reprendre l’exercice 24 avec les nmbres suivants.


radians.

3π π 4π 7 π 23 π

a. et − b.2019 π et 2020 π a. b. c.3 d.

2 2 5 9 18

202
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

His toir
e 43 Sit a un nmbre réel. On sait que cs (a) = 0,3.
Poi nt

Calculer sin (a) à 0,01 près dans les cas suivants.

Le mot «radian» vient

a. 0  a  π b. π  a  2π
du latin radius, qui signifie

«rayon». Ce terme a été Capacité 2, p. 195

employé officiellement pour

π
la première fois en 1873
44 Sit a un réel de l’intervalle [0; ].

2
dans un sujet d’examen

On sait que sin (a) = 0,7.

universitaire, au Queen’s

1. a.Avec la calculatrice, déterminer une valeur apprchée de

College de Belfast.

–3

a à 10 près.

b. En utilisant le résultat précédent, déterminer une valeur

Pur les exercices 37 et 38, indiquer si l’affirmatin prpsée

apprchée de cs (a).

est vraie u fausse, puis justifier.

2. Calculer la valeur exacte de cs (a).

37 1 radian est égal à 60°.

45 Parmi les cinq réels suivants, quatre nt le même csinus.


38 Si la mesure d’un angle en degrés est triplée, alrs sa

Quel est l’intrus?

mesure en radians est triplée.

ALGO π 9π 21π 1 1 π 14 π
39 Comprendre un programme

5 5 5 5 5
On cnsidère la fnctin

Pythn suivante, ù x est un

réel. 46 Parmi les cinq réels suivants, quatre nt le même sinus.

1. Que returne ppal (x) si Quel est l’intrus?

x = 3π? Si x = ?

2
π 8π 20 π 13 π 13 π

− −

2. Que returne ppal (2019π)? 7 7 7 7 7

3. D’une façn générale, quelle est l’utilité de ce prgramme?

π
CALC
47  Sachant que cs (x) = 0,6 et que 0  x  ,

calculer sin (x) et déterminer une valeur apprchée de x


40 Une question ouverte

Sit A le pint image par enrulement du réel , B le


2
48 Sachant que cs (x) = 0,8 et que  x  2π, calculer
π π

pint image du réel + , C le pint image du réel 2

2 4 sin (x).

π π π

+ + … Si l’n cntinue ainsi, cnjecturer de quel

2 4 8

49 À partir de l’encadrement cnnu de sin (x) et de cs (x),


pint n se rapprche sans jamais l’atteindre.

déterminer un encadrement des nmbres suivants.

Piste ➜ Voir p.372


a. A = 3 sin (x)

b. B = cs (x) + sin (x)

c. C = sin (x) –4cs (x)


ALGO
41 Comprendre un programme

On cnsidère la fnctin Pythn suivante.

⎡ π ⎤
LOGIQUE 0 ;
50  Sit la prpsitin : « Si x [ , alrs

⎢ ⎥
⎣ 2 ⎦

sin (x)  0.»

1. Dire si cette prpsitin est vraie u fausse. Justifier.


1. Que returne la fnctin liste?

2. Écrire la prpsitin réciprque. Est-elle vraie?


2. Dnner une interprétatin graphique sur le cercle trign-

métrique de la liste returnée.

LOGIQUE
51 Sit la prpsitin: «Il existe un réel x tel que

cs (x)  2.»

1. Dire si cette prpsitin est vraie u fausse. Justifier.

Cosinus et sinus d’un nombre réel 2. Écrire la négatin de cette prpsitin. Cette nuvelle

prpsitin est-elle vraie?

CALC
42 À l’aide du mde Radian de la calculatrice,

déterminer dans chaque cas suivant une valeur apprchée ALGO


52 Comprendre un programme

-3

à10 près d’un réel x vérifiant l’équatin prpsée. On cnsidère la fnctin

2
Pythn suivante.
a. cs (x) = b.cs x = 0,7

2 Que returne

c. cs x = –0,1 d.sin (x) =

7
test(cs (pi/3), sin (pi/3))?

e. sin x = 1 f.sin x = 0,3

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 203


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TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 29 47 68 81 83

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

π π
53 1. Tracer le cercle trignmétrique, puis marquer les
60 1. Rappeler les valeurs de c os et sin
( ) ( )
6 6
pints assciés aux réels x tels que cs (x) = 0,25.

π π
2. Clrer en ruge l’ensemble des pints du cercle trign-
2. Calculer les valeurs de c os − et sin −
( ) ( )
6 6

métrique assciés aux réels x tels que cs (x) > 0,25.

5π π
3. En remarquant que = π − dnner les valeurs de

54 1. Tracer le cercle trignmétrique, puis marquer les 6 6

5π 5π

c os et sin en justifiant à l’aide d’une transfrma-


pints assciés aux réels x tels que sin (x) = 0,3.
( ) ( )
6 6

2. Clrer en ruge l’ensemble des pints du cercle trign-


tin gémétrique.

métrique assciés aux réels x tels que sin (x) < 0,3.

ALGO
61 Comprendre un programme
1

55 Sachant que cs (a) = − , peut-n avir:

3 Vici une fnctin f prgrammée

π π

a. 0  a  ? b.  a  π? en Pythn.

2 2
π

Que returne f ?
( )
3
56 I, A, B, C et D snt cinq pints du cercle trignmétrique

! ! ! !
tels que les mesures des angles IO A , AO B , B OC , CO D et

! 33 π π
snt égales. 62 Mntrer que
DO I = + 8 π , puis déterminer les valeurs

J A 4 4

1. Préciser quels réels de [0; 2π[

33 π 33 π

de c os et sin
snt assciés par enrulement de
B
( ) ( )
4 4

la drite numérique aux pints A,

121π π

#
63 Mntrer que , puis déterminer les
= + 40 π
B, C, et D.
3 3

O
I
2. Dnner alrs le signe du csinus
121π 121π

valeurs de c os et sin
( ) ( )
et du sinus de chacun de ces réels. 3 3

C
3. Peut-n établir des égalités

Pur les exercices 64 à 66, calculer le csinus et le sinus de

entre certains de ces csinus?


D

chacun des réels suivants sans calculatrice, en se ramenant

à des valeurs remarquables.

e
His toir
Poi nt

π 17 π 121π

64 a. − b. c. −
L’origine du mot «sinus» vient du sanskrit jya, qui signifie «corde

3 4 6

d’arc». Il a été utilisé pour la première fois par Aryabhata. Il fut

13 π 5π 13 π

65 a. b. − c.
traduit après une erreur de transcription en latin par sinus, qui

3 4 6

signifie «pli, cavité».


7π 15 π 2019 π

66 a. b. c.

3 4 6

Capacité 3, p. 197

Pur les exercices 57 et 58, indiquer si l’affirmatin prpsée

ORAL
67 Calculer, sans utiliser la calculatrice, les réels
est vraie u fausse, puis justifier.

suivants.

57 Pur tut réel x, cs (x + 2019 π) = –cs (x). π π π π

c os − c os − c os + sin
a.
( ) ( ) b.
( ) ( )
4 4 3 6

58 Pur tut réel x, sin (2x) = 2sin (x).

68 Calculer, sans utiliser la calculatrice, les réels suivants.

π 7π 3π 3π

sin + sin c os + sin


a.
( ) ( ) b.
( ) ( )
6 6 4 4

Valeurs remarquables

69 Calculer, sans utiliser la calculatrice, les réels suivants.

59 1. Rappeler les valeurs remarquables de c os et


( ) π π
2
π
2
π
3 c os − − sin c os − − sin −
a.
( ) ( ) b.
( ) ( )
π 4 4 4 4

sin
( )
3

2π π 70 1. Calculer la valeur exacte des réels A et B.


2. En remarquant que = π − calculer les valeurs de

3 3
π π π π

2π 2π A = c os (0 ) + c os + c os + c os + c os

c os et sin en justifiant à l’aide d’une transfrma-


( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) 6 4 3 2

3 3

π π π π
tin gémétrique. B = s i n(0 ) + sin + sin + sin + sin
( ) ( ) ( ) ( )
6 4 3 2

4π π
3. En remarquant que = π + dnner les valeurs de
2. Cmparer A et B. Expliquer le résultat en plaçant les
3 3

4 π 4π

c os et sin en justifiant à l’aide d’une transfrma- π π π π


( ) ( ) pints assciés aux réels 0, , , et sur le cercle
3 3

6 4 3 2

tin gémétrique. trignmétrique.

204
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève


79 Sur le cercle trignmétrique, placer les pints A et B
71 1. Cnvertir radians en degrés.

5
π 5π

images par enrulement des réels et


2. Dessiner le cercle trignmétrique puis placer les pints

6 6

2π 4π 6 π 8 π

images par enrulement des réels: , , et 1. Dnner les crdnnées de A et B.

5 5 5 5

2. Par quelle transfrmatin gémétrique simple passe-t-n

3. Calculer alrs sans calculatrice l’expressin:

de A à B?

2π 4π 6π 8π

A = sin + sin + sin + sin


( ) ( ) ( ) ( ) 3. Plus généralement, si M est le pint asscié au réel x, ù se

5 5 5 5

truve le pint N asscié à π – x?


72 1. Cnvertir radians en degrés. 4. Recpier et cmpléter les prpriétés:

«Pur tut réel x, cs (π – x) = ……………»


2. Dessiner le cercle trignmétrique puis placer les pints

«Pur tut réel x, sin (π – x)= ……………»


3π 4π 10 π 11π

images par enrulement des réels: , , et

7 7 7 7

3. Calculer alrs sans calculatrice l’expressin:

3π 4π 10 π 11π Fonctions sinus et cosinus


B = c os − c os + c os − c os
( ) ( ) ( ) ( )
7 7 7 7

80 Sit f la fnctin définie

73 Une question ouverte sur  par f (x) = 3 cs (x). On

#
f

Cmbien vaut la smme:


a tracé ci-cntre sa repré-

π 2π 358 π 359 π
sentatin graphique  sur
? 1
c os + c os + K + c os + c os
( ) ( ) ( ) ( )
f

360 360 360 360


l’intervalle [0; π].

0
1. Reprduire la curbe. 1
Piste ➜ Voir p.372

2. Calculer f (–x) et en déduire

une prpriété graphique de


2
74 1. Tracer le cercle trignmétrique, puis marquer les

 . Cmpléter alrs  sur


f f
1

pints de ce cercle d’abscisse


[–π; 0].
2

3. Calculer f (x + 2π) et en déduire une prpriété graphique de


2. Déterminer les réels x de l’intervalle [0 ; 2π] tels que

1  . Cmpléter alrs  sur [π; 3π].


f f
cs (x)=

2
Capacité 4, p. 199

75 1. Tracer le cercle trignmétrique, puis marquer les

1
81 Sit f la fnctin définie sur  par f (x) = − s i n( x ) .
2

pints de ce cercle d’abscisse 2

2
On a tracé ci-cntre sa représentatin graphique  sur
f

2. Déterminer les réels x de l’intervalle [– π ; π] tels que


l’intervalle [0; π].

cs (x)=

2 π
0, 5

76 1. Tracer le cercle trignmétrique, puis marquer les

pints de ce cercle d’rdnnée

2. Déterminer les réels x de l’intervalle [0 ; 2π] tels que

1 1. Reprduire cette curbe.


sin (x)=

2
2. Calculer f (–x) et en déduire une prpriété graphique sur  .
f

Cmpléter alrs  sur [–π; 0].


77 1. Tracer le cercle trignmétrique, puis marquer les f

3. Calculer f (x + 2π) et en déduire une prpriété graphique


3

pints de ce cercle d’rdnnée

sur . Cmpléter alrs  sur [–3π; 3π].


2
f f

2. Déterminer les réels x de l’intervalle [–π ; π] tels que

3
82 1. Tracer la représentatin graphique de la fnctin sinus
sin (x)=

2
sur l’intervalle [–π; π], puis déterminer les antécédents a et b

78 2
Sur le cercle trignmétrique, placer les pints A et B
de dans cet intervalle.

π 5π 2

images par enrulement des réels et .

4 4 2. On cnsidère le cercle trignmétrique .

1. Dnner les crdnnées de A et B. Placer alrs les deux pints images des réels a et b par

2. Par quelle transfrmatin gémétrique simple passe-t-n enrulement de la drite numérique autur du cercle

de A à B? trignmétrique.

3. Plus généralement, si M est le pint asscié au réel x, ù se Que remarque-t-n? Peut-n généraliser?

truve le pint N asscié à x + π?


3. Prcéder de même pur la réslutin de l’équatin

4. Recpier et cmpléter les prpriétés:


3

cs (x)=– . Que peut-n en déduire?

«Pur tut réel x, cs (x + π) = ……………»


2

Capacité 5, p. 199

«Pur tut réel x, sin (x + π) = ……………»

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 205


Exercices

Pour s’entraîner

83 Asscier chacune des quatre fnctins suivantes à une


MÉTHODE À L’ O R A L 

des curbes représentatives prpsées:

86 On cnsidère la fnctin f définie sur  par :


a. f (x) = 1 + sin (x)

1 f (x) = 3 – 2cs (x) et  sa curbe représentative.


f
b. g (x) = (cs (x) + 1)

2
1. a. Quelle méthde dit-n utiliser pur mntrer que f

c. h (x) = –sin (x)

est paire? L’appliquer.

d. k (x) = cs (x) – 1


b. Que peut-n en déduire pur les pints de  ?
f

π 1. a. Quelle est la méthde dit-n utiliser pur mntrer


1 2
1

2
que f est péridique de péride 2π? L’appliquer.

b. Cmment déduit-n la curbe  sur [π; 3π] à partir de


f

π
 sur [–π; π]?
f

π
3 1 4
1

Problème de synthèse
0 π 0

87 CHERCHER REPRÉSENTER

1.Dnner un encadrement de cs (x) pur tut réel x


e
His toir
Poi nt

3 + 2 c os ( x )

2. Sit f la fnctin définie sur  par


Jseph Furier (1768-1830) était un f (x) =

mathématicien français dont les découvertes,

a. Mntrer que f (x) est strictement psitif sur 

utilisant largement les fonctions sinus et cosinus,

b. Résudre l’équatin f (x) = 1 pur x dans l’intervalle [0; 2π[.


ont révolutionné notre quotidien: ses théories

(On purra s’aider d’un cercle trignmétrique.)


sont toujours utilisées dans le traitement du son

et de l’image. c. En déduire les slutins de cette équatin dans 

3. Mntrer qu’il existe un unique réel de l’intervalle [0; π] tel

que f (x) = . Le déterminer.

84 Parmi les fnctins définies sur  de l’exercice 83, les- 5

4. a. Mntrer que la fnctin f est péridique de péride 2π.


quelles snt paires? impaires?

Cmment cela se traduit-il sur la représentatin graphique

def?
CALC
85 1. On définit la fncti n f sur  par

b. Étudier la parité de f. Quelle cnséquence gémétrique


f (x) = cs x – sin x.

2 2 peut-n en déduire sur la curbe représentative de f?


Représenter la fnctin définie par g(x) = (f (x)) + (f (–x)) à

l’aide de la calculatrice. 5. À l’aide de la calculatrice et des résultats des questins

2. Quel cnjecture peut-n faire? précédentes, tracer la curbe représentative de f sur l’intervalle

3. Démntrer ce résultat. [–2π; 2π].

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 15 minutes maximum.

b. En déduire le signe de cs (x) puis déterminer


88 1. Tracer le cercle trignmétrique et placer

sa valeur.
les pints A, B et C images par enrulement des

–2

201π 71π 45 π c. Dnner alrs une valeur apprchée de x à 10

réels , et –

6 3 4
près.

2. Déterminer alrs les valeurs des csinus et sinus

de chacun de ces réels. 90 Sit f la fnctin définie sur  par

f (x) = –3sin (x) et  sa curbe représentative.


f

π π
89 Sit x le réel cmpris entre − et tel
1. Exprimer f (x + 2π) et f (–x) en fnctin de f (x).

2 2
1

que sin (x)= Qu’en déduit-n cncernant  ?


f

2. À l’aide de la calculatrice, tracer  sur l’intervalle


f
1. Tracer le cercle trignmétrique et placer le

[–π; 3π].

pint A image de x par enrulement.

2. a. Que peut-n dire de l’abscisse de A?

206
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT

Repérer un point sur le cercle trigonométrique

Capacité 1, p. 195
Vrai u Faux ? Indiquer si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses, puis justifier.

85 π π
1 Les réels et nt le même pint image par enrulement autur du cercle trignmétrique.

2 2

13 π 21π
2 Les réels − et nt le même pint image par enrulement autur du cercle trignmétrique.

4 4

π 3π
3 La cnversin de 270° en radians est 270 × = .

360 4

Calculer le cosinus et le sinus d’un nombre réel

Capacité 3, p. 197
QCM Choisir la bonne réponse

A B C D

197 π 1 3 1 3
4 c os −
( ) est égal à: −

3 2 2 2 2

197 π 1 3 1 3
5 sin −
( ) est égal à : −

6 2 2 2 2

π 3π 1

6 c os − + sin
( ) ( ) est égal à : − 0

4 4 2

Exercices

4
7 Capacité 2, p. 195
Sit x [ tel que c os ( x . Quelle est la valeur exacte de sin (x)?
[− π; 0
] ) =

2019 π
8 Capacité 3, p. 197
Sans utiliser la calculatrice, déterminer les valeurs du csinus et du sinus de

Utiliser les courbes des fonctions cosinus et sinus

Exercices

9 Capacité 5, p. 199
En utilisant le cercle trignmétrique, dnner le signe de la fnctin sinus sur l’intervalle [–5π; –4π].

⎡ 5π 7π ⎤

10 Capacité 5, p.199
En utilisant le cercle trignmétrique, dnner le signe de la fnctin csinus sur l’intervalle ;

⎢ ⎥
⎣ 2 2 ⎦

On cnsidère la fnctin f définie sur  par f (x) = –1 + 2cs (x) et n nte  la curbe représentative de f dans un repère
f

(O; i, j ) du plan.

11 Capacité 4, p. 199
Mntrer que la fnctin f est péridique de péride 2π. Quelle prpriété gémétrique peut-n en

déduire pur la curbe représentative de f ?

12 Capacité 4, p. 199
Mntrer que la fnctin f est paire. Quelle prpriété gémétrique peut-n en déduire pur la curbe

représentative de f ?

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 207


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Cnversin en radians

Représentatins graphiques

x
o o o o o o
0 30 45 60 90 180

Fnctin csinus
(endegrés)

1
Translation de π π π π

x (enradians) 0
π
ve c teur 2π i

6 4 3 2

x x

O
3π – π π π π 3π 2π 5π

– –

2 2 2 2 2

Symétrie

Enrulement de la drite

Fnctin sinus Fnctins trignmétriques

numérique autur du cercle

y
Parité
Translation de
trignmétrique
1
ve c teur 2π i
M

Pur tut réel x, cs (–x) = cs (x) et $


x sin (–x) = –sin (x)

O x
– 2π 3π – π π π π 3π 2π 5π

– –

Péridicité
2 2 2 2 2

Pur tut réel x, cs (x + 2π) = cs (x)


Symétrie

et sin (x + 2π) = sin (x)

Prpriétés du csinus et du sinus

2 2

cs (x) + sin (x) = 1 π

–1 < cs (x) < 1

–1 < sin (x) < 1 #


1

R 4

Csinus et sinus

O
d’un nmbre réel Valeurs remarquables

a π
J
π π π π
M

réel a 0 4

# sin a
6 4 3 2
B

3 2 1
2
A cs a 1 0

2 2 2
cos a
O

1 2 3
sin a 0 1

2 2 2

Parcours 1 Associer des nombres réels aux points du cercle trigonométrique

π 8π
Un exemple : Sit deux nmbres réels a = − et b =

3 3

Déterminer les images de ces nmbres réels par enrulement de la drite numérique autur du cercle trignmétrique.

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dis truver l’image d’un nmbre réel par enrulement de la drite numérique

autur du cercle trignmétrique.

Que me demande-t-on ?

Tracer le cercle trigonométrique et la droite tangente au cercle au point I de

coordonnées (1 ; 0).

Je vérifie que les réels dnnés snt, u nn, dans l’intervalle [–π ; π].

Comment faire pour continuer ?


Le réel a est dans cet intervalle. Pour le réel b, on commence par soustraire 2π afin de

se ramener à un réel de l’intervalle [–π ; π] qui aura même point image. Faire ce calcul.

Je fais la cnversin de radians en degrés pur retruver une valeur cnnue.

Comment conclure ? 8π 2π 6π
Purb, je remarque que = +

3 3 3

Placer alors les deux points sur le cercle trigonométrique.

208
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Utiliser les courbes des fonctions sinus et cosinus


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés

Un exemple :

Sit f la fnctin définie sur  par f (x) = c os ( x ) + 1 et  sa curbe représentative sur l’intervalle [0 ; π].
1
2

1. Étudier la parité de f. En déduire une prpriété gémétrique de la curbe représentative de f

2. Mntrer que f est péridique de péride 2π

3. Cmment peut-n, à partir de  , tracer la curbe représentative de f sur [–π ; 3π] ?


1

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Comment étudier la parité de la Je dis établir une relatin entre f (–x) et f (x).

fonction f ? Calculer f (– x) et en déduire cette relation.

Quelle propriété géométrique J’utilise la prpriété de symétrie des fnctins paires.

de la courbe représentative de f
Conclure.

peut-on en déduire ?

Comment montre-t-on la Je calcule d’abrd f (x + 2π).

périodicité de f ?
Conclure en utilisant la périodicité de la fonction cosinus.

J’utilise d’abrd la symétrie vue précédemment.


Comment passe-t-on de  à la
1

courbe représentative de f sur On en déduit la courbe sur [–π ; π], et on utilise une conséquence de la périodicité

[–π;3π] ? pour obtenir la courbe sur [–π ; 3π] .

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Associer nombres réels Parcours 2 : Utiliser les courbes

et points du cercle trigonométrique des fonctions sinus et cosinus

91 Placer les pints images par enrulement de la drite Dans les exercices 94 à 97, répndre aux questins suivantes.

numérique autur du cercle trignmétrique des nmbres 1. Étudier la parité de f. En déduire une prpriété gémé-

réels suivants. trique de la curbe représentative de f

2. Mntrer que f est péridique de péride 2 π


5π 3π 7π

a. − b. c. −

3 4 6 3. On nte  sa curbe représentative sur l’intervalle [0 ; π].


1

7 π 5π Cmment peut-n, à partir de  , tracer la curbe représen-


1
d. e. f.2019 π

5 6 tative de f sur [– π ; 3π] ?

Les exercices suivants sont d’un niveau plus élevé. 94 f (x) = 2 cs (x) – 1

92 Placer le pint image par enrulement de la drite 2

95 f (x) = − sin (x)

3
numérique autur du cercle trignmétrique du nmbre

1
14 π
96 f (x) = sin (x)
réel . Quels snt tus les réels assciés à ce pint ?
4
3

97 f (x) = 3 – 4 cs (x)

MÉTHODE : Quand le réel donné est trop éloigné de 0, déterminer le

nombre de tours en trop en divisant le réel par 2π

L’exercice suivant est d’un niveau plus élevé.

98 Sit f la fnctin définie sur  par f (x) = 2 sin (x) – 1.

93 En utilisant la méthde précédente, placer le pint

1. Représenter la fnctin f sur l’intervalle [– π ; π] à l’aide de

image par enrulement de la drite numérique autur du

la calculatrice.

cercle trignmétrique du nmbre réel prpsé, puis dnner

2. Résudre graphiquement l’équatin f (x) = 0 dans l’inter-

tus les réels assciés à ce pint.

valle [– π ; π].

27 π 144 π 65 π

a. b. − c. −
3. Utiliser le cercle trignmétrique pur déterminer les

10 12 8

valeurs exactes des réels de [– π ; π] vérifiant sin (x) = et


15 π 11π 29 π
2
d. e. − f.
retruver les résultats de la questin 2.
4 4 6

MÉTHODE : Utiliser les valeurs remarquables du cercle trigonométrique.

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 209


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

Parcours 3 Approfondir avec des équations trigonométriques

Nous allons étudier la résolution d’équations comprenant des sinus ou des cosinus.

PISTE

Commencer par
J
Chercher en autonomie

# placer les deux


1
1

Exercice 1: On veut résudre l’équatin sin x = points correspondant


B 2 A
2

du cercle

1. Placer les pints A et B d’rdnnée du cercle trignmétrique.


trigonométrique.

O I

2. a.Déterminer les réels a et b de ]–π ; π] assciés aux pints A et B.

b. En déduire les slutins de l’équatin sin (x) = dans ]–π ; π].

3. Quelles snt les slutins de cette équatin dans  ?

Exercice 2: On veut résudre l’équatin cs (x) = −

1. Déterminer les slutins de l’équatin dans ]–π ; π].

2. Quelles snt les slutins de cette équatin dans ?

DES EXERCICES D’APPLICATION

99 100 Reprendre les équatins de l’exercice 99 et les résudre


Résudre dans l’intervalle ]–π ; π] les équatins, et

représenter leurs slutins sur le cercle trignmétrique : dans l’intervalle ]π ; 3π].

2 1

a. s i n( x ) = b. c os ( x ) = −

101 Résudre dans l’intervalle ]0 ; 2π] les équatins suivantes.


2 2

3 3 3

s i n( x a. c os ( x ) = b. s i n( x ) = −
c. ) = 0 d. c os ( x ) = −

2 2 2

c. c os ( x ) = − d. s i n( x ) = 1

Parcours 4 Approfondir avec des inéquations trigonométriques

Nous allons étudier la résolution d’inéquations comprenant des sinus ou des cosinus.

Chercher en autonomie
#

On veut résudre l’inéquatin cs (x) > –0,5 sur l’intervalle ]–π ; π].
1

− 2 O
1. Placer les pints A et B du cercle trignmétrique d’abscisse .

2
I

2. Déterminer les réels a et b de l’intervalle ]–π ; π] assciés aux pints A et B.

3. Clrer en ruge l’ensemble des pints du cercle trignmétrique tels que cs (x) > –0,5.

Endéduire les slutins de l’inéquatin sur ]–π ; π].

DES EXERCICES D’APPLICATION

102 103 Résudre dans l’intervalle ]π ; 3π] les inéquatins, et


Résudre dans l’intervalle ]–π ; π] les inéquatins, et

représenter leurs slutins sur le cercle trignmétrique : représenter leurs slutins sur le cercle trignmétrique :

2 1
1

c os ( x a. s i n( x ) > b. c os ( x ) 
a. ) > 0 b. s i n( x )  −

2 2 2

3 2 1

c. < d. > c. c os ( x ) < d. s i n( x ) > 0


c os ( x ) s i n( x ) −

2 2 2

PISTE : b. Attention au fait que l’inégalité est stricte. Pour d’autres pistes, voir page 372

210
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche GeoGebra, p.352

Voir fiche Cabri Express, p.354

Travaux pratiques

GÉOMÉTRI E GÉOMÉTRI E
TP1 Un modèle mathématique TP2 Losange articulé

R A IS ONNER CHERCHER
pourlesmarées

On cnsidère la figure suivante.


MODÉLISER CHERCHER

Les marées, cmme de nmbreux phénmènes scillatires J

a = 0,6
naturels, peuvent être mdélisées par des fnctins de la frme

x ∞ a sin (bx + c) + d, ù a, b, c et d snt des nmbres réels.

A
On se prpse d’utiliser l’util infrmatique pur déterminer

K M
une fnctin puvant mdéliser le relevé ci-cntre.

S B

Hauteur (en m)

O I

 est le cercle trignmétrique, (O ; i, j ) un repère rth-

0 x
2 12 24 Heure
0
nrmé, a un nmbre réel.

A est le pint image du réel a par enrulement de la drite


1. a.À l’aide d’un lgiciel de gémétrie dynamique, créer quatre

numérique, C sn symétrique par rapprt à l’axe des abscisses,


curseurs a, b, c et d avec a et d de –5 à 5 avec un incrément

π
et B est le pint tel que OABC sit un lsange.
de 0,5, b et c de –π à π avec un incrément de

12

S est le milieu de [OB], K celui de [OA] et M celui de [AB].

b. Représenter ensuite la fnctin f définie sur  par

f (x) ∞ asin (bx+ c) + d


A Avec un logiciel de géométrie dynamique

2. Dans chacun des cas suivants, bserver, lrsque l’n fait 1. Cnstruire la figure en utilisant un lgiciel de gémétrie

varier l’un des réels a, b, c u d, les transfrmatins gémé- dynamique, le pint A étant mbile sur le cercle 

triques qui s’pèrent sur la représentatin graphique de la


2. Cnjecturer, en utilisant l’util trace du lgiciel, la nature

fnctin f
des ensembles de pints sur lesquels se déplacent les pints

a. Fnctins x ∞ a sin (x) S, K et M.

Faire varier le curseur a lrsque b = 1, c = 0 et d = 0.

B Étude mathématique

b. Fnctins x ∞ sin (bx)

1. Justifier que K appartient au cercle de centre O et de

Faire varier le curseur b lrsque a = 1, c = 0 et d = 0.

rayn0,5.

c. Fnctins x ∞ sin (x + c)

2. a. Déterminer les crdnnées des pints A, C, et B en fnc-

Faire varier le curseur c lrsque a = 1, b = 1 et d = 0.

tin de cs (a) et sin (a).

d. Fnctins x ∞ sin (x) + d

b. En déduire que les crdnnées de S snt (cs (a); 0) et que

Faire varier le curseur d lrsque a = 1, b = 1 et c = 0.

3 1
( ) ( )
c os a ; sin a
les crdnnées du pint M snt:
( ).
2 2
3. a.Lire graphiquement les valeurs de M, T et H.

c. Où se situe nécessairement le pint S?

b. Ajuster les quatre curseurs de façn à truver des valeurs

3. a.Mntrer que les crdnnées du pint M vérifient l’équa-

apprchées de a, b, c et d

4
2 2

tin x + 4 y = 1

9
4. a. Justifier que le maximum M de la fnctin f vaut a + d,

b. Entrer alrs cette équatin dans le champ de saisie du lgi-

et que sn minimum vaut – a + d

ciel et vérifier que le pint M décrit bien la curbe truvée en

b. Déterminer alrs par le calcul les valeurs de a et d

A.2.

5. Vérifier que si b = , alrs f est péridique de péride 12.

LE SAVIEZ-VOUS
6

La courbe obtenue s’appelle une ellipse: elle est de la famille des coniques, comme
6. Quelle est la valeur exacte de c? Cnclure.

la parabole et l’hyperbole.

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 211


CAP vers le BAC Sujet commenté

REPRÉSENTER CALCULER
ÉNONCÉ

Sit f la fnctin définie sur  par f (x) = x + sin (x). On nte  la représentatin graphique de
f
s
Thè me

f dans le plan rapprté à un repère rthnrmé (O; i, j ).

– Cercle trigonométrique

1. La fnctin f est-elle paire ? impaire ?

– Valeurs remarquables

– Fonctions 2. En déduire cmment btenir la partie  de la curbe  sur [–π ; 0] si l’n a tracé la partie
2 f

 de  sur [0 ; π].
1 f

3. Calculer f (x + 2 π) en fnctin de f ( x).

4. Sit M le pint de crdnnées (x ; f (x)), x appartenant à [–π ; π].

Quelle(s) transfrmatin(s) gémétrique(s) permet(tent) de passer du pint M de la représenta-

tin graphique de la curbe  au pint M’ d’abscisse x + 2π de  ?


f f

5. Tracer  sur l’intervalle [0 ; π] puis sur [–π ; 3 π] à l’aide des transfrmatins gémétriques
f

truvées précédemment.

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

1. On dit calculer f (–x) et 1. On calcule f (–x).

évaluer si cette quantité est On sait que, pur tut réel x, f (–x) = –f (x).

égale à f (x) u –f (x). D’ù f (–x) = –x + sin (–x) = –x – sin (x) = –(x + sin (x)) = –f (x).

On utilise pur cela le fait que la On peut en cnclure que la fnctin f est impaire.

fnctin sinus est impaire.

Capacité 4, p. 199

2. On utilise l’interprétatin 2. La fnctin f est impaire, dnc sa curbe représentative  est symétrique par
f

graphique d’une fnctin rapprt à l’rigine. On purra dnc cnstruire la partie  de la curbe  sur [–π ; 0]
2 f

impaire. par symétrie autur de l’rigine de la partie  de  sur [0 ; π].


1 f

Capacité 4, p. 199

3. La fnctin sinus est péridique de péride 2π, dnc pur tut réel x, n a
3. Pur calculer f (x + 2π) en

sin (x + 2π) = sin (x).


fnctin de f (x), il faut utiliser la

Ainsi, pur tut réel x, f (x + 2π) = x + 2π + sin (x + 2π)


péridicité de la fnctin sinus.

= x + 2π + sin (x)
Capacité 4, p. 199

D’ù f (x + 2π) = f (x) + 2π

4. En calculant les crdnnées 4. Le pint M’ d’abscisse x + 2π de  a pur crdnnées (x + 2π ; f (x) + 2π).


f

du vecteur MM’, n peut Levecteur MM’ a pur crdnnées (x + 2π – x ; f (x) +2π – f (x)), sit (2π ; 2π).

déterminer les éventuelles


Le vecteur MM’ est cnstant, dnc n passe de M à M’ par une translatin.

caractéristiques d’une
Levecteurde cette translatin a pur crdnnées (2π ; 2π), dnc ce vecteur est

translatin.
2πi+2πj

5. On a mis en évidence une 5. On trace d’abrd la partie  de la curbe  .


1 f

symétrie centrale et une La prtin de  en nir est symétrique par rapprt à


f

translatin pur passer de la l’rigine de celle clrée en bleu

représentatin graphique de f La prtin de la cu rb e  en ruge est btenue par


f

sur l’intervalle [0, π] à celle de f


translatin de vecteur 2πi+2πj à partir de la curbe

sur l’intervalle [π, 3π].


représentative de f sur [– π; π].

0 π

212
CAP vers le BAC Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 7.

CALCULER REPRÉSENTER
Sujet A 30 min R A IS ONNER Sujet C 35 min CHERCHER

CAPACITÉ MISE EN ŒUVRE CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Travailler avec des expressions avec cos (x) et sin (x) Placer un point sur le cercle trigonométrique

Comprendre un programme Python

Les six questions de cet exercice sont indépendantes.

1. Vici un prgramme Pythn.


Pour chaque question, une affirmation est proposée.

Que returne la fnctin trig?


Indiquer si elle est vraie ou fausse, en justifiant la réponse.

2 2 2

1. Pur tut réel x, cs (x) – sin (x) = 2 cs (x) + 1.

2 2 2

2. Pur tut réel x, cs (x) – sin (x) = 1 –2 sin (x).

π (2n + 1) π

3. Pur tut réel x, sin + sin = 0


( ) ( )
n n
2. Placer les pints images par enrulement de la drite

4. Pur tut réel x, s i n( x ) = 1 − c os ( x ) numérique autur du cercle trignmétrique de chacun

des réels de la liste L. Que cnstate-t-n ?


100 π 1

5. c os =
( )
3 2 3. Mdifier ce prgramme pur que la fnctin trig returne

le même résultat mais sans utiliser l’instructin cnditin-


6. Pur tut réel x, cs(2020π – x) + cs(x + 1000π) = 0.

nelle if dans la définitin de la liste L

4. Écrire une fnctin Pythn d’argument un entier natu-


CALCULER REPRÉSENTER
Sujet B 45 min

rel nn nul n et qui returne la liste des crdnnées des n

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE


pints régulièrement dispsés sur la circnférence du cercle

Déterminer, pour des valeurs remarquables de x, les cosinus et sinus


trignmétrique, en partant du pint I de crdnnées (1 ;0).

d’angles associés à x

Traduire graphiquement la parité et la périodicité des fonctions

trigonométriques
REPRÉSENTER CALCULER
Sujet D 30 min

x
2

f (x) = sin CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE


Sit f la fnctin définie sur  par
( )
2

Déterminer, pour des valeurs remarquables de x, les cosinus et sinus

On nte  la représentatin graphique de f dans le plan


f d’angles associés à x

rapprté à un repère rthnrmé (O; i, j ). Traduire graphiquement la parité et la périodicité des fonctions

trigonométriques

1. a.Mntrer que la fnctin f est paire.

b. Que peut-n en déduire pur sa représentatin gra-

⎡ π 5π ⎤

Sit f la fnctin définie sur − ; par:


phique?
⎢ ⎥
⎣ 6 6 ⎦

2. Mntrer que la fnctin f est péridique de péride 2π


π

f (x) = 5c os 2x +
( ) .

3. Expliquer cmment n peut btenir la représentatin gra- 3

phique de f sur [π ; 3π] et sur [–3π ; 3π] à partir de la repré-


On nte  la représentatin graphique de f dans le plan
f

sentatin graphique de f sur [–π ; π].


rapprté à un repère rthnrmé (O; i, j )

4. Représenter  sur [–3π ; 3π] à l’aide d’une calculatrice.


1. La fnctin f est-elle paire ? impaire ?
f

5. Résudre graphiquement l’équatin f (x) = dans l’in-


2. Démntrer que la fnctin f est péridique de péride

tervalle [–3π ; 3π].


⎡ π π ⎤

6. a.Mntrer qu’il existe deux réels de l’intervalle − ;


3. Sit M le pint de crdnnées (x ; f (x)), x appartenant
⎢ ⎥
⎣ 2 2 ⎦
2

tels que sin (x) = 1.


⎡ π 5π ⎤

à − ; . Quelle transfrmatin gémétrique permet

Dnner ces réels. ⎢ ⎥


⎣ 6 6 ⎦

b. En déduire les slutins de l’équatin f (x) = 1 pur x appar- de passer du pint M de  au pint M’ d’abscisse x + π de
f

tenant à [–π ; π].  ?


f

c. En utilisant la questin 3., en déduire les slutins de

4. Dresser un tableau de valeurs de f (x) avec un pas de ,


l’équatin f (x) = 1 sur l’intervalle [–3π ; 3π].
6

⎡ π 5π ⎤

pur x élément de l’intervalle − ; .

⎢ ⎥
⎣ 6 6 ⎦

⎡ π 5π ⎤ ⎡ 5π 11π ⎤

5. Tracer  sur l’intervalle − ; , puis sur ;


f
⎢ ⎥ ⎢ ⎥
⎣ 6 6 ⎦ ⎣ 6 6 ⎦

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 213


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

M AT H S & PHYSIQUE M AT H S &


RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CH A P I TR E PHYSIQUE

104 Une scie sauteuse


106 Tensin électrique MODÉLISER REPRÉSENTER

Pur décuper du plexiglas, la lame d’une scie sauteuse ne dit


La tensin alternative d’un signal électrique peut être

pas dépasser la vitesse de 1,5m/s, sans qui l’échauffement


mdélisée par la frmule suivante u(t) = U × sin (ω t + ϕ).
max

causerait une fnte partielle, rendant la cupe impssible.


Où U est l’amplitude du signal, ω est la pulsatin du
max

Pur cela, n ajuste une mlette de réglage présentée par


signal, et ϕ sa phase à l’rigine.

le plan de cupe suivant simplifié par la figure ci-dessus.

1. Mntrer que la fnctin u est péridique de péride T,

y 2π

ù T=

V , 3/θ
A

θ 2. À l’aide de la calculatrice, recnnaître une fnctin du

curs lrsque: U = 1, ω = 1 et ϕ =
V , 2/θ max
A
2

On dit que cette fnctin a une avance de phase de par

H θ rapprt à la fnctin sinus.

3. a.Tracer la représentatin graphique de u sur l’intervalle

x
V , 2/3 O
A
π

[–π ; π ], lrsque : U = 2, ω = 2 et ϕ = −
max

b. Cette fnctin est-elle paire ? impaire ?

c. Dnner une expressin de u(t) utilisant la fnctin csinus.

4. On utilise parfis un circuit appelé « redresseur » qui

permet de redresser le signal alternatif afin d’alimenter un

circuit fnctinnant en curant cntinu, c’est-à-dire de faire

basculer les pints d’rdnnée négative par symétrie par

On s’intéresse précisément à la vitesse du pint H. On admet


rapprt à l’axe des abscisses.

que l’rdnnée du pint H, en millimètres, est dnnée par la


En utilisant la fnctin valeur abslue, expliquer cmment

fnctin f définie par f (t) = 12 sin (2 π Ft ), ù F est la fréquence


n peut mdéliser le signal redressé lrsque U = 1, ω = 1
max

de rtatin en turs par secnde.


et ϕ = 0.

On admet également que la vitesse du pint H en

fnctin du temps, dnnée par la fnctin v telle que

ALGO
107 CHERCHER R A IS ONNER

v(t)=24 π F cs (2 π Ft ).

Mdifier un prgramme

1. Dnner le maximum de la fnctin v

Lrsqu’un réel a est en dehrs de l’intervalle ]–π ; π], n peut

2. Mntrer que les dnnées de l’énncé reviennent à étudier

enlever u ajuter un certain nmbre de fis 2π pur placer

l’inéquatin suivante 24 π F  1 500.

le pint image par enrulement sur le cercle trignmétrique.

3. En utilisant ce tableau de crrespndances, dnner les


Pur un réel dnné a, il existe un unique entier k tel que

psitins de mlette autrisées pur la décupe du plexiglas.


a = b + 2kπ, ù b est dans l’intervalle ]–π ; π].

Fréquence de rtatin Vici un prgramme Pythn.

Psitin de la mlette

(turs/minute)
1. Quel est le rôle de la fnctin

1 500
tours?

2 1 000
2. Que returne turs(35π)?

3 1 400 3. a. Tester la fnctin avec

4 2 000 2019 π

5 2 500
b. Que devrait être le résultat?

6 3 100 Qu’en est-il réellement ?

Expliquer purqui.

4. Mdifier cette fnctin pur

105 Une équatin qu’elle returne également le

nmbre de turs qui a été


On se prpse de résudre l’équatin cs (x) + sin (x) = −1 dans

enlevé u ajuté.
l’intervalle [0 ; 2π[.

1. Mntrer que, pur tut réel x,

LOGIQUE CALC
108 Variatins d’une suite
2

(c os ( x ) + sin
(
x
)
+ 1) = 2 (1 + c os
(
x
))(
1 + sin
(
x
))

1. Sit f la fnctin définie sur  par f (x) = sin (2 π x) + πx et

2. En déduire les slutins de l’équatin prpsée. (u ) la suite définie, pur tut entier naturel, par u = f (n).
n n

214
Pour s’entraîner à l’oral

 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

 Débattre

a. À l’aide de la calculatrice, représenter graphiquement la


110 Frmule de duplicatin pur le sinus

fnctin f

⎡ π ⎤

0 ;
Sit x un réel de l’intervalle . On cnsidère les expressins
b. Purqui cette fnctin n’est-elle pas mntne ? ⎢ ⎥
⎣ 2 ⎦

algébriques :
c. Calculer, pur tut entier naturel n, u − u
n+1 n

d. En déduire la nature et le sens de variatin de la suite(u ). A(x) = sin (2x) et B(x) = 2sin (x) cs (x).
n

2. Sit g une fnctin définie sur l’intervalle [0 ; +`[ et (v ) la


n π π

1. Calculer les expressins A et B lrsque x vaut 0, et .

suite définie par v = g(n).


3 2
n

Que peut-n cnjecturer?

a. Démntrer que la prpsitin suivante est vraie :

2. Sit ABC le triangle iscèle en A représenté


« Si la fnctin g est crissante, alrs la suite (v ) est crissante. »
n A
π

ci-cntre. On suppse x ≠ 0 et x ≠
b. La réciprque de cette prpsitin est-elle vraie ?
2

H est le pied de la hauteur issue de A et I

x
109 Frmule de duplicatin pur le csinus
est le pied de la hauteur issue de B. Une

Sit un demi-cercle de centre O et de diamètre [AB], avec AB = 2. !


mesure de l’angle B AH est xradians et la

!
C est un pint du cercle distinct de A et B. On nte α l’angle B AC I
lngueur AB est ntée a

⎤ π ⎡ !
!
et β l’angle 0 ; Dnner la mesure de l’angle B AC
O CB , avec α appartenant à l’intervalle
⎥ ⎢
⎦ 4 ⎣

B H C

3. a. Mntrer que BC = 2 a sin (x), puis que


C

BI = BC cs (x).

b. En déduire une expressin de BI en fnctin de a et x


β

4. Cnclure quant à la cnjecture établie en 1.

EXPOSÉS À P R É PA R E R

A O H B

111 À quelle(s) heure(s) les aiguilles d’une hrlge

!
pintent-elles dans des directins ppsées ?
1. a. Mntrer que B OC = 2α

!
b. Calculer β en fnctin de α. En déduire que l’angle ACB 112 Histoire des mathématiques

est drit.
Claude Ptlémée utilisait des tables de crdes (lngueurs

2. Sit H le prjeté rthgnal de C sur [AB]. sus-tendues par des arcs du cercle trignmétrique) pur

faire des calculs astrnmiques.


AH AC

a. Mntrer que c os α = =

AC AB Faire une recherche puis réaliser un expsé expliquant

b. Mntrer que AH = 1 + cs (2α). l’utilisatin de ces tables.

c. Exprimer cs (2α) en fnctin de cs (α).


113 En utilisant les fnctins trignmétriques, n définit

s i n( x )
1 + c os ( 2α )

d. En déduire que : c os ( α ) = la fnctin tangente par ta n( x ) = , lrsque cs (x) ne

2
c os ( x )

s’annule pas. Préparer un expsé sur cette fnctin et ses

3. Applicatin de cette frmule: calculer la valeur exacte de

applicatins, ntamment en télémétrie et en tpgraphie.

π π

c os c os
( ) et de
( )
8 12

Prise d’initiatives

114 Calculer le vlume maximal d’un cylindre inscrit dans


115 Résudre l’équatin c os x + sin x = 1 dans 

une demi-sphère de rayn 1.

PISTE : On peut y 116 Démntrer que pur tut réel x,

raisonnablement

2π 4π
M c os ( x ) + c os x + + c os x + = 0 et
supposer que
( ) ( )
3 3
r

cylindre et demi-

# 2π 4π
1

sphère partagent s i n( x ) + sin x + + sin x + = 0


( ) ( )
=

3 3
R

le même axe de h

PISTE : Soit A, B et C les points images par enroulement de


révolution et se

α
la droite numérique autour du cercle trigonométrique de
baser sur la figure

O H
2π 4 π
ci-contre.
centreO des réels x, x + et x + . Que peut-on dire

$
3 3

du triangle ABC ?

CHAPITRE 7 Fnctins trignmétriques 215


GÉOMÉTRIE

OI RE…
PE U D’H IST
UN

« Géo » vient du grec Gê qui signie la Terre et hébergea trois des plus illustres savants de l’Antiquité :

« métrie » vient du grec metron signiant mesure. Euclide* (– 320 ? ; – 260 ?), Archimède* (– 287 ; – 212)

Ainsi, à l’origine, la géométrie était la science qui et Apollonius de Perge*(– 262 ; – 190). On leur doit

mesurait la Terre. Les plus anciens textes connus une œuvre composée de treize livres intitulée

remontent aux Égyptiens et aux Babyloniens, soit LesÉléments, qui servira de base à toute la géométrie

deux mille ans avant notre ère, et traitaient déjà de pendant plus de deux mille ans.

problèmes concrets. Par exemple, les crues répétées


Durant l’époque Gallo-romaine et au Moyen Âge,

du Nil obligeaient les arpenteurs égyptiens à retracer


ce sont les Arabes et les Hindous qui développent

régulièrement les limites des terres agricoles an de


la science. Ils traduisent les œuvres grecques,

les redistribuer de façon équitable. Le plus important


inventent de nouvelles méthodes de calculs d’aires

document mathématique qui nous soit parvenu de


et de volumes et font progresser les recherches en

l’Égypte ancienne est le papyrus Rhind écrit vers1550


trigonométrie

avant notre ère par le scribe Âhmès dans lequel on

À la n de la Renaissance, le mathématicien fran-

trouve des calculs de supercies

çais, René Descartes* (1596–1650) établit un lien

L’introduction de la géométrie en Grèce est attribuée


entre les gures de l’espace et les nombres en

à Thalès de Milet (– 624 ; – 548), premier mathéma-


inventant le concept de repère ce qui lui permet

ticien dont l’Histoire a retenu le nom. Lui aussi s’est


d’utiliser l’algèbre pour simplier les méthodes et

préoccupé de problèmes pratiques. Il a, entre autres,


les démonstrations.

calculé la hauteur de la pyramide de Kheops à l’aide


e

Au xix siècle apparaissent les géométries non-

d’un bâton et de la proportionnalité des ombres.

euclidiennes, théories géométriques ayant recours

Les écoles de philosophie grecques donnèrent


à tous les axiomes et postulats posés par Euclide dans

naissance à une science déductive : les propriétés


Les Éléments, sauf le cinquième postulat des parallèles.

ne sont plus admises sur des exemples, mais sont


Ces géométries s’avèrent adaptées à l’étude de notre

démontrées dans le cas général. Comme pour le


univers et à son aspect « courbe ».

célèbre théorème de Pythagore (– 569 ; – 475) pour

lequel les pythagoriciens généralisèrent la propriété

à tout triangle rectangle.

* Retrouvez une biographie de ces célèbres scientiques sur la Frise

L’École d’Alexandrie, fondée en 331 avant J.-C., fut


des mathématiques en début de manuel, sur les rabats ou dans les

un des grands centres intellectuels de l’époque et points Histoire des chapitres.

Les notions

étudiées

Calcul vectoriel et produit scalaire voir Chapitre 8 / p. 218

Pour approfondir la partie,

Géométrie repérée voir Chapitre 9 / p. 246


vouspouvez faire les problèmes

3 , 4 , 6 , 11 , 12 ,

13 16 page362

enfin de manuel.

216
Étude de texte

PROPOSITION XII
Le texte suivant est extrait

Théorème
d’Éléments de géométrie

A
d’Adrien-MarieLegendre.

Professeur de mathé-

matiques à l’École militaire

de Paris, puis à l’École

B D C D B C D C B

normale supérieure, il fut

unspécialiste de géodésie.
1 Dans un triangle ABC, si l’angle C est aigu, le quarré du côté opposé

sera plus petit que la somme des quarrés des côtés qui comprennent

l’angle C ; et si l’on abaisse AD perpendiculaire sur BC, la différence

sera égale au double du rectangle BC × CD ; de sorte qu’on aura,

2 2 2

5 AB = AC = BC – 2BC × CD.

Il y a deux cas. 1° Si la perpendiculaire tombe au-dedans du triangle

ABC, on aura BD = BC – CD, et par conséquent :

2 2 2

BD = BC + CD – 2BC × CD.

Ajoutant de part et d’autre AD , et observant que les triangles rectangles

10 ABD, ADC, donnent :

2 2 2 2 2 2

AD + BD = AB et AD + DC = AC

2 2 2

on aura AB = BC + AC – 2BC × CD.

2° Si la perpendiculaire AD tombe hors du triangle ABC, onaura

A d r i e n -M A r i e L e g e n d r e
BD = CD – BC,

(1752–1834) 2 2 2

15 et par conséquent : BD = CD + BC – 2CD × BC.

iL trAvAiLLA, sous LA

Convention, à L’Adoption du Ajoutant de part et d’autre AD , on en conclura de même,

2 2 2

systèMe Métrique. iL déMontrA

AB = BC + AC – 2BC × CD.

d’iMportAnts résuLtAts

MAthéMAtiques en géoMétrie,

et reprit, en Les siMpLifiAnt PROPOSITION XIII

beAuCoup, Les ÉlÉments


Théorème

d ’e u C L i d e , dAns son Livre

20 Dans un triangle ABC, si l’angle C est obtus, le quarré du côté opposé

ÉlÉments de gÉomÉtrie

AB sera plus grand que la somme des quarrés des côtés qui comprennent

l’angle C, et si on abaisse AD perpendiculaire sur BC, la différence sera

égale au double du rectangle BC × CD, de sorte qu’on aura :

2 2 2

AB = AC + BC + 2 BC × CD.

a
Questions La démonstration de la proposition xiii n’a pas été reproduite ici.

Larédiger avec une méthode analogue à celle employée par Legendre

pour sa proposition xii

b Montrer qu’à l’aide d’un produit scalaire approprié, les propositions xii

et xiii peuvent aujourd’hui être établies à l’aide d’une seule démonstration.

217
Se tester pour un B O N D É PA R T

Utiliser le calcul vectoriel

1 1.Reproduire le triangleABC a. Citer tous les vecteurs égaux à DF.


B

ci-contre et placer les points D, E et


b. Citer le vecteur d’extrémité C égal àDG.

F tels que AD = 3AB,


c. Déterminer BC + BD.

3
A C
AE = AC et AF =–AB+2AC.

2
3 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

2. a.Montrer que DE = AC–3AB. 1. Si I est le milieu de [BC], alors quel que soit le point A:

a. IB + IC = 0 b. AB + AC = AI
1

b. Montrer que FE = AB – AC.

2 c. BA + AC = 2BI d. AI = IC

c. Montrer que les vecteurs DE et FE sont colinéaires.


2. Soit deux points A et B. On a:

3. Que peut-on en déduire pour les points D, E et F?

a. i AB i = AB b. i AB i = AB

c. i–2AB i = 2i AB i d. i BA i = i AB i
2 On considère deux carrés ABCD etDCHG de centre E et F.

3. Soit le vecteur v = AB – AC. Alors:

A D G

a. v = BC b. v = CB

c. v = CA – BA d. v = –BC
E
F

4. Soit A, B et C des points tels que AC = 2AB.

a. A, B et C sont alignés b.AC = 2AB

c. AB et AC sont colinéaires d.AC = –2BA


B C H

Calculer dans un repère du plan

4 Vrai ou Faux? 5 Dans le plan rapporté à un repère orthonormé,

Le plan est rapporté à un repère orthonormé. onconsidère les points A(–2; 0), B(1; 1) et C(0; 4).

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier. a. Calculer les coordonnées des vecteurs AB, BC et AC.

a. On considère les points A(–2; 2), B(–6; 5), C(1;–4) b. Quelle est la nature du triangle ABC?

et D(–3; –1). Alors, le quadrilatère ABCD est un c. Déterminer les coordonnées du point D tel que

parallélogramme. BD= BA+ BC. Quelle est la nature du quadrilatère ABCD?

b. Le vecteur u(–1; 2) est tel que i u i = 3

Utiliser la trigonométrie et la projection orthogonale

6 Soit ABC un triangle rectangle en A tel que BC = 8 8 ABCD est un carré de côté 1. On note I le milieu

etAC = 3. ducôté[AD] et J le milieu du côté [CD].

·
Déterminer la mesure de l’angle AB C au degré près. 5

a. Montrer que BI = BJ =

¶ ¶
7 QCM Choisir la ou les bonnes réponses. b. Calculer la mesure de chacun des angles AB I et B CJ au


5π degré près. En déduire celle de l’angle IB J au degré près.
Soit α = . Alors:

6
c. Soit H le projeté orthogonal du point J sur la droite (BI).

3 1
Calculer la distance BH à 0,01 près en utilisant le résultat de
a. cos α = b.cos α = −

2 2
la question précédente.

c. cos α = − d.cos α =

2 2

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 334

AIDER

218
CALCUL VECTORIEL

ER
TI
PA
8

HC
PRODUIT SCALAIRE

Voir exercice 49 page 230

LER SEU L Numéros des Numéros des Numéros dans


AVAIL
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

Produit scalaire

➙ Calculer un produit scalaire à l’aide de normes et d’un angle 1 13 ; 38 ; 41 1

➙ Calculer un produit scalaire avec la projection orthogonale 2 52 ; 53 2

➙ Calculer un produit scalaire avec la bilinéarité et la symétrie 3 22 ; 54 3

Propriétés du produit scalaire

➙ Calculer un produit scalaire dans un repère 4 29 ; 61 4 ; 7

➙ Utiliser le produit scalaire pour démontrer une orthogonalité 5 71 ; 72 11

➙ Utiliser le produit scalaire pour calculer un angle 6 83 ; 85 7

Applications du produit scalaire

➙ Utiliser la formule d’Al-Kashi 7 89 ; 102 9 ; 10

➙ Calculer un produit scalaire à l’aide de normes 8 35 ; 104 ; 111 5

➙ Choisir une méthode adaptée pour le calcul d’un produit scalaire 9 106 à 123 6

219
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

Le déplacement d’un attelage


Activité 1

Baptiste débute comme pilote d’attelage.

Il s’entraîne sur une trajectoire rectiligne

de A vers B.

Découvrir le produit
On exerce une force F sur le traîneau

scalaire avec le

etons’intéresse à son influence sur le

travail d’une force en

déplacement.

physique.

1 a.Parmi les forces F , F , …, F


1 2 5

représentées ci-contre, quelles sont celles

➜ Cours 1
qui semblent favorables au mouvement?

Produit scalaire dans le plan

Celles qui semblent s’y opposer?

Celles qui semblent ne pas avoir d’effet sur le mouvement


F
3

du traîneau?

e
His toir F
Poi nt
2

b.D’une façon plus générale, à quelles conditions une

F
4

Gaspard Gustave de
force est-elle favorable au déplacement? Défavorable? 90°
150°

Coriolis (1792–1843)
Sans effet?
F 45° F
5 1

est un mathématicien

A B
et ingénieur français.
2 En physique, Coriolis appelle travail de la forceF

Traineau

lors du déplacement de A vers B la quantité W égale à

F×AB× cos(α). W représente une énergie et s’exprime en

joules, F est la norme de F exprimée en newtons, AB est

·
en mètres et α est la mesure de l’angle géométrique B AC, où AC = F.

Dans l’exemple précédent, on suppose que les forces F ont une intensité égale à 400 newtons et
i

que la distance AB vaut 1000 m.

a.Calculer et comparer les quantités W pour chacune de ces forces.

Commenter à l’aide du signe de W les conjectures établies à la question 1.b.

b.Quelle est la force la plus favorable au déplacement? La plus défavorable?

La quantité W est appelée produit scalaire des vecteurs F et AB et on note cette opération F AB.

Ainsi, F AB = F × AB × cos(α).

Avec une projection orthogonale


Activité 2

Soit deux points A et B. On place un point H sur la

animation droite (AB), on trace la droite d perpendiculaire à

Produit scalaire:
(AB) passant par H et on définit un point M variable

dénition-calcul

sur cette droite (d)

1 À l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique,


géométrie dynamique

.
réaliser la figure et afficher le produit scalaire AB
GeoGebra  Cabri

AM.

a.On déplace M sur $. Que peut-on conjecturer ?

b.On déplace H sur la droite (AB).

Découvrir la formule
·
.
Quelle influence de l’angle B AM peut-on retrouver sur le signe du produit scalaire AB AM?
du produit scalaire

avec la projection

2 En utilisant le cercle trigonométrique, montrer que pour tout angle aigu α, cos(π – α) = –cos(α).

orthogonale.

·
En déduire que, quelle que soit la position de H sur (AB), AH = AM × cos(B AM).

➜ Cours 1 3 Calculer AB . AM pour tout point M de $. En déduire que, pour tout point M de $,

Produit scalaire dans le plan


AB.AM=AB × AH = AB AH.

220
Une controverse mathématique
Activité 3

Dans Théorie des flots et marées (1839), Hermann Grassmann expose des concepts géométriques

dont il parle ainsi.

Il n’y a guère de concepts en mécanique qui puissent être déterminés de manière simple et générale
Comparer les

sans ces concepts géométriques. Cependant, ce ne sont pas des considérations de mécanique qui
différentes

constructions du m’ont conduit à ces concepts, de telle sorte que […] leurs développements naturels doivent être

produit scalaire. donnés dans un contexte purement géométrique

Hermann Grassmann propose une approche géométrique, à la différence de William Hamilton


➜ Cours 1

(1805-1865), qui a défini un calcul vectoriel purement algébrique.


Produit scalaire dans le plan

Il définit le «produit linéaire de deux segments orientés» comme «le produit algébrique de l’un

e
His toir
Poi nt
par le projeté orthogonal de l’autre sur lui» et écrit plus loin que «a b = abcos(ab) et puisque

Hermann Grassmann cos(ab) = cos(ba), nous voyons que a b = b a, où le symbole désigne le produit linéaire».

(1809–1877) est

1 Comment appelle-t-on aujourd’hui un «segment orienté»?


un mathématicien

allemand. Il était

2 À quelle opération correspond le «produit linéaire»? Justifier.


tellement passionné par

sa vision géométrique

3 À quelle propriété du cours correspond la phrase «Le produit algébrique de l’un par le projeté
qu’il en a freiné la

orthogonal de l’autre sur lui»?


diffusion de ses propres

idées. Il faudra attendre

e 4 L’ordre des définitions choisi dans ce manuel correspond-t-il à celui exposé par Grassmann?
le début du xx siècle

Expliquer comment Grassmann justifie l’ordre qu’il préconise.


pour qu’elles prennent

toute leur place.

5 La notation ab utilisée deux fois par Grassmann dans a b représente-t-elle tout le temps la

même grandeur?

Ce choix de notation semble-t-il judicieux?

6 Quelle est la dernière propriété du «produit linéaire» énoncée par Grassmann?

Le défaut d’orthogonalité
Activité 4

Un triangle ABC est rectangle en A si, et seulement si,

C
2 2 2 2 2 2

AB +AC =BC , c’est-à-dire AB + AC – BC = 0.

géométrie dynamique

1
2 2 2

GeoGebra  Cabri Pourtouttriangle ABC, on note p = (AB + AC – BC ).

1 Reproduire la figure ci-contre avec un logiciel de géométrie

$
dynamique, dans laquelle ABC est un triangle ayant deux angles A et α

Découvrir une autre


$ A H B
B aigus. On appelle H le projeté orthogonal de C sur (AB).

expression du produit

scalaire.

2 Faire afficher la valeur de p par le logiciel.

Que se passe-t-il lorsqu’on fait varier la position de C? Dans quel cas a-t-on p = 0?

➜ Cours 3
On dit que p mesure le défaut d’orthogonalité en A.

Applications du produit

p
·
scalaire 3 Faire afficher la valeur de cos(B AC) et le nombre q = par le logiciel.

AB × AC

Faire varier la position de C. Que peut-on conjecturer?

2 2 2
4 a.En utilisant le théorème de Pythagore, exprimer AC en fonction de AH et CH

2 2 2

Exprimer également BC en fonction de CH et BH

1
2 2 2

b.En déduire que p = (AB + AH – BH ).

5 Exprimer BH en fonction de AB et AH. En déduire que p = AB × AH.

·
6 Exprimer AH en fonction de AC et B AC . En déduire que p = AB AC.

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 221


Cours

1 Produit scalaire dans le plan

laire Définition avec normes et angle


Vocabu

u v se lit «u scalaire


D É F I N I T I O N
(1) Soit u et v deux vecteurs non nuls. Il existe trois points A,
u

v». C

B et C tels que u = AB et v = AC. On appelle produit scalaire des vecteurs

· v

u et v le nombre réel noté u v défini par u v = i u i × i v i × cos( B AC ).

·
Autrement dit, AB·AC = AB × AC × cos( BAC )
A

B
(2) Si u = 0 ou v = 0, alors u v = 0
u
À noter

Cette expression du

P R O P R I É T É
produit scalaire modélise
On appelle carré scalaire du vecteur AB la quantité AB·AB et on la note AB

2 2

le travail d’une force en 2

On a alors AB = i AB i = AB

physique.

D É M O N S T R AT I O N 2
i AB i = AB, on a donc AB = i AB i .

2 2
· 2 2

D’autre part, AB = AB·AB = AB × AB × cos( B AB ) = AB × cos(0) = AB = i AB i

·
Cas de vecteurs colinéaires: Si AB et AC sont colinéaires et de même sens, alors B AC = 0,

etainsiAB·AC = AB × AC car cos(0) = 1.

·
S’ils sont de sens contraires, alors B AC = π et ainsi, AB·AC=–AB×AC car cos(π) = –1.

P R O P R I É T É
(1) Si AB et AC sont colinéaires et de même sens, on a AB·AC = AB × AC.

(2) Si AB et AC sont colinéaires et de sens contraires, on a AB·AC = –AB × AC.

Définition avec la projection orthogonale

P R O P R I É T É
Soit trois points A, B et C avec A et B distincts.

Soit H le projeté orthogonal de C sur la droite (AB). Alors AB·AC = AB·AH

D É M O N S T R AT I O N
(1) On suppose d’abord H différent de A. Alors, dans le triangle ACH rectangleenH,

AH
· ·
on a cos(H AC ) = , soit AH = AC cos(H AC ).

AC

· ·

AB et AH de même sens Si H appartient à la demi-droite [AB), H AC = B AC et

· ·
AB·AC=AB × AC × cos(B AC ) = AB × AC × cos(H AC ) =AB×AH = AB·AH,

π − α α

d’après la propriété précédente.

cos (π − α) O cos (α)


· ·

Si H n’appartient pas à la demi-droite [AB), H AC = π – B AC


C

· ·
et AB·AC = AB × AC × cos(B AC ) = AB × AC × cos(π – H AC )

·
= AB×AC×(–cos(H AC )) = –AB × AH, car cos(π – α) = –cos(α),

d’aprèsla figure ci-contre.


cos (π − α) = − cos (α)

π π
·
(2) Si H est en A, alors l’angle B AC est droit et alors AB·AC= AB×AC× cos
( )
= 0 car cos
( )
= 0.

2 2
H A B

On a bien AB·AC = AB·AH car AH = 0.

AB et AH de sens contraires

Symétrie et bilinéarité du produit scalaire

À noter

P R O P R I É T É S
(1) Soit u et v deux vecteurs. Le produit scalaire est symétrique : u ·v = v ·u
On a aussi :

2 2
(2) Soit u et v deux vecteurs et k un réel. Le produit scalaire est bilinéaire:
(u + v ) (u – v ) = u – v

2 2 2
(a) (u + v ) ·w = u ·w + v·w (b) u·(v + w ) = u·v + u·w (c) ku·v = u·(ku ) = k × (u·v )
(u + v ) = u + 2u ·v + v

D É M O N S T R AT I O N
On admet les propriétés (2a) et (2c).

· · · ·
( )
(1) Pour u et v non nuls : u·v = AB· AC = AB × AC × cos B AC = AC × AB × (CAB ) car B AC = CAB

et u ·v = AC ·AB = v·u

(2b) u·(v + w ) = (v + w )·u = v·u + w·u = u·v + u·w, d’après les propriétés (1) et (2a)

222
Calculer un produit scalaire à l’aide de normes et d’un angle vidéo 02:53

1 Calculer un produit
π
·
É T I C AP A C

Soit ABDC un parallélogramme tel que AB = 4, AC = 5 et B AC =


scalaire (2)

1 Calculer AB AC. 2 Calculer AB CD. 3 Calculer DB CD.

de
Mé tho

Solution commentée
Pour calculer un
A B

·
1 AB AC = AB × AC × cos( B A C ),
π produit scalaire,

α =

π 3 on choisit des
1
donc AB AC = 4 × 5 × cos
( ) = 4 × 5 × = 10.

3 représentants de
2

2 même origine.
ABDC est un parallélogramme donc

2 2

AB = CD et AB CD = AB AB = AB = AB = 4 = 16.
C D

·
3 DB CD = CA CD car DB = CA et CA CD = CA × CD × cos( AC D ).

· · π 2π

Comme ABDC est un parallélogramme, CD = AB et AC D = π − B AC = π − =

3 3

2π 1

D’où DB CD = 5 × 4 × cos = 5 × 4 × = –10.


( ) ( ) Voir exercices

3 2

13 38 41

Calculer un produit scalaire avec la projection orthogonale vidéo 02:53

2 Calculer un produit scalaire (3)


É T I C AP A C

Soit ABC un triangle équilatéral tel que AB = 2 et BCD un triangle isocèle en D tel que

BD= 3 et D est extérieur au triangle ABC. On note I le milieu de [BC].


D

1 Montrer que les droites (AD) et (BC) sont perpendiculaires en I.

2 Calculer AD AC.

A B

Con seil

Solution commentée

Dans le calcul d’un

1 A et D sont équidistants de B et C donc (AD) est la médiatrice de (BC). (AD) est donc
produit scalaire par

perpendiculaire à [BC] en son milieu I.


projection orthogonale,

2 I est le projeté orthogonal de C sur (AD), donc AD· AC = AD· AI = AD × AI, car AD et AI sont il faut bien choisir la

droite sur laquelle on


colinéaires et de même sens.

2 2 2 projette.
D’après le théorème de Pythagore dans les triangles IAC et ICD rectangles en I, AC = IA + IC

2 2 2

etCD = IC + ID

2 2 2 2 2 2 2

Donc, 2 = IA + 1 et 3 = 1 + ID . D’où IA = 3 et ID = 2. On a donc IA = 3 et ID = 2

Voir exercices

De plus, AD = AI + ID = 3 + 2 . Donc AD·AC = ( 3 + 2 ) × 3 = 3 + 6

52 53

Calculer un produit scalaire avec la bilinéarité et la symétrie

3
É T I C AP A C

On reprend la configuration de la capacité 2

1 Calculer CI·BI, puis CI·BD. 2 Calculer IA·ID, puis IA·BD. 3 En déduire BD·CA.

Con seil
Solution commentée

2
1 CI· BI = (–BI)·BI = –BI = –BI = –1. On peut utiliser la

relation de Chasles
CI·BD = CI·(BI + ID) = CI· BI + CI·ID par bilinéarité.

pour exploiter la

Or, CI·ID = 0 car cos( C ID ) = 0 donc CI·BD = –1.

bilinéarité.

2 IA·ID = –IA × ID car I, A et D sont alignés et IA et ID sont de sens contraire.

Donc IA·ID = × 2 = 6

IA·BD = IA (BI + ID) = IA· BI + IA·ID par bilinéarité.


Or, IA·BI = –IA· IB = 0 car cos( AIB ) = 0 et IA·BD = –IA × ID = 6

Voir exercices

3 BD·CA = CA·BD = (CI + IA)·BD = CI·BD + IA·BD = 1 6


22 54

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 223


Cours

2 Propriétés du produit scalaire

Caractérisation de l’orthogonalité

D É F I N I T I O N
(1) Soit u et v deux vecteurs non nuls et trois points A, B et C tels que u = AB et
On effectue un

raisonnement par
v= AC. On dit que les vecteurs u et v sont orthogonaux lorsque les droites (AB) et (AC)

disjonction des cas.


sontperpendiculaires

(2) Le vecteur nul 0 est orthogonal à tout vecteur du plan.

P R O P R I É T É
Nullité du produit scalaire. Soit u et v deux vecteurs.

u·v = 0 si, et seulement si, les vecteurs u et v sont orthogonaux

D É M O N S T R AT I O N
(1) On suppose d’abord que u et v sont non nuls. On choisit un point A du plan

eton considère les points B et C tels que AB = u et AC = v

·
u·v = 0 équivaut à AB·AC = AB × AC × cos( B AC ) = 0.

·
Or, AB et AC sont non nuls donc u·v = 0 équivaut à cos( B AC ) = 0.

·
Ainsi, u·v est nul si, et seulement si, B AC est un angle droit, ce qui signifie que les droites (AB)

et(AC) sont perpendiculaires, ou encore que les vecteurs u et v sont orthogonaux.

(2) On suppose maintenant u = 0 ou v = 0.

Si u = 0, alors u·v = 0 équivaut à u et v orthogonaux, car le vecteur nul est orthogonal à tout

vecteur du plan. De même dans le cas v = 0.

Expression en base orthonormée du produit scalaire

P R O P R I É T É
Soit deux vecteurs u et v de coordonnées respectives (x; y) et (x’; y’) dans une base

orthonormée. On a u·v = xx’ + yy’

D É M O N S T R AT I O N 2 2

Soit une base orthonormée ( i, j ) du plan, donc i i = i i i = 1; j·j =i j i = 1

eti·j = j·i = 0.

À noter Puisque u a pour coordonnées (x; y) et v pour coordonnées (x’; y’), alors on a u = xi + yj

Cette formule n’est


etv = x’i+y’j.

valable que si la base est


D’où u·v = (xi + yj ) (x’i + y’j )

orthonormée.

= (xi ) (x’i ) + (xi ) (y’j ) + (yj ) (x’i ) + (yj ) (y’j ), par bilinéarité

= xx’ i i + xy’ i j + yx’ j i + yy’ j j

= xx’ + yy’.

EXEMPLE: Soit les vecteurs u (1; –5) et v (2; 3) dans une base orthonormée du plan.

Alors u v = 1 × 2 + (–5) × 3 = –13.

P R O P R I É T É

2 2

Soit un vecteur u (x; y) dans une base orthonormée. On a i u i


x + y

2 2

D É M O N S T R AT I O N 2 2
i u i = u = u u = xx + yy = x + y

2
2 2

Puisque i u i = i u i on en déduit iu i = x + y

P R O P R I É T É
Soit dans une base orthonormée, deux vecteurs u (x; y) et v (x’; y’). u et v sont

orthogonaux si, et seulement si, xx’ + yy’ = 0.

D É M O N S T R AT I O N
Les vecteurs u et v sont orthogonaux si, et seulement si, u v = 0. Donc u et v sont

orthogonaux si, et seulement si, xx’ + yy’ = 0.

224
Calculer un produit scalaire dans un repère vidéo 01:38

4 Calculer un produit

Le plan est rapporté à un repère orthonormé. On considère les points A(–2; 4), B(7; 5) et C(8; –3).
É T I C AP A C

scalaire à partir des

Calculer les produits scalaires suivants.


coordonnées

1 AB AC 2 AB BC 3 AC CB

de
Mé tho

Pour calculer le

Solution commentée produit scalaire de

deux vecteurs dans un


1 Pour calculer AB AC, on commence par calculer les coordonnées des vecteurs AB et AC.

repère, commencer

Les coordonnées du vecteur AB sont (7 – (–2); 5 – 4), soit (9; 1). Les coordonnées du vecteur

par calculer leurs

ACsont (8 – (–2); –3 – 4), soit (10; –7). D’où AB AC = 9 × 10 + 1 × (–7) = 83.


coordonnées.

2 Les coordonnées du vecteur BC sont (8 – 7; –3 – 5), soit (1; –8).

D’où AB BC = 9 × 1 + 1 × (–8) = 1.

3 Les coordonnées du vecteur CB sont les opposées de celles du vecteur BC, soit (–1; 8).

Voir exercices

Alors AC CB = 10 × (–1) + (–7) × 8 = –66.

29 61

Utiliser le produit scalaire pour démontrer une orthogonalité vidéo 03:42

5 Appliquer la propriété
É T I C AP A C

Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, on considère les points A(–1; 0), B(–2; –7),
d’orthogonalité des

C(12; –9) et D(–9; –6). vecteurs

Démontrer que les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires.

de
Mé tho

Solution commentée
Pour prouver que

AB est un vecteur directeur de la droite (AB) et CD est un vecteur directeur de la droite (CD). deux droites sont

perpendiculaires, on
Oncalcule d’abord les coordonnées de ces vecteurs.

montre que deux


Les coordonnées de AB sont (–2 – (–1); –7 – 0), soit (–1; –7).

vecteurs directeurs
Les coordonnées de CD sont (–9–12;–6 – (–9)), soit (–21; 3).

respectifs sont

On calcule alors le produit scalaire AB·CD.

orthogonaux.

AB·CD = (–1) × (–21) + (–7) × 3 = 21 – 21 = 0 .

Puisque AB·CD = 0, les vecteurs AB et CD sont orthogonaux, ce qui prouve que les droites (AB)

Voir exercices
et(CD) sont perpendiculaires.

71 72

C B

Utiliser le produit scalaire pour calculer un angle vidéo 06:23

6 Calculer la mesure
É T I C AP A C

Soit OABC un carré de côté 4 et M le milieu du côté [OC].


d’un angle avec le

M α

1 Calculer MA MB en utilisant le milieu I de [AB]. produit scalaire

2 En déduire une valeur approchée, au degré près, de la mesure de

·
l’angle AM B

O A

Solution commentée

1 1
1 Puisque I est le milieu de [AB], IB = AB = OC = MC donc MIBC est un rectangle,
de
Mé tho
2 2

d’oùMI=CB = 4. On a aussi IA = 2.

2 2
Pour calculer un

On a l’égalité IB = –IA. MA·MB = (MI + IA)·(MI + IB) = (MI + IA) (MI – IB) = MI – IA .

angle avec le produit


2 2 2 2

Donc MA MB = MI – IA , soit MA MB = 4 – 2 = 16 – 4 = 12.

scalaire, on calcule le

·
2 On a MA MB = MA × MB × cos( AM B ).
produit scalaire avec

(MI) est perpendiculaire à [AB] en son milieu, donc c’est la médiatrice de [AB] et ainsi MA = MB.
les normes et un angle,

D’après le théorème de Pythagore dans le triangle OMA rectangle en O, puis avec une autre

2 2 2 2 2

MA = OM + OA = 2 + 4 =20 et MA = 2 0 . On en déduit MB = 20 méthode.

· · · 12 3
( ) ( ) ( )
D’où 1 2 = 20 × 20 × c os AMB = 2 0 c os AMB et c os AMB = = .

20 5
· Voir exercices

On obtient avec la calculatrice AM B ≈ 53°.

83 85

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 225


Cours

3 Applications du produit scalaire

Calcul de i u + v i

2 2

P R O P R I É T É 2

Soit u et v deux vecteurs: i u + v i = i u i + i v i + 2u v

α =
D É M O N S T R AT I O N
Pour tous vecteurs u et v, on a:
B 4 A

2 2 2

( u + v ) = u + 2u u + v

2 2 2 2

Or, ( u + v ) = i u + v i , u = i u i et v = i v i

2 2

D’où i u + v i = i u i + 2u v + i v i

D C

· π

EXEMPLE : Soit le parallélogramme ABDC tel que AB = 2 , AC = 1 et B AC = .

π 2

On veut calculer AD. On a AB AC = AB × AC × c os = 2 × 1 × = 1

4 2

2 2

Or, AD = AB + AC, d’où AD = i AD i = i AB + AC i

2 2 2

2 2

Ainsi, AD = i AB i + i AC i + 2AB AC = 2 + 1 + 2 = 5 . Donc AD = 5

Formule d’Al-Kashi

On considère un triangle ABC dont les côtés sont a = BC, b = AC et c = AB.

e
His toir
Poi nt

P R O P R I É T É 2 2 2 $
Al-Kashi (1380–1429)
Pour tout triangle ABC, a = b + c – 2bc cos A

a
est un mathématicien 2 2 2 $ 2 2 2 $ b
De même, et b = a + c – 2ac cos B et c = a + b – 2ab cos C

et astronome perse.

A B
c
D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E 2 2 2

BC = BC = (BA + AC ) = (–AB + AC )

2 2 2 2

2 2 2 ·
Donc BC = (AC – AB ) = AC + AB – 2AC·AB et BC = AC + AB – 2AB × AC × cos B AC

2 2 2 $
On a bien a = b + c – 2bc cos A . On démontre de même les deux autres formules.

$
REMARQUE: Si le triangle est rectangle en A alors cos A = 0. On retrouve le théorème de Pythagore.

EXEMPLE: Soit IJK un triangle tel que IJ = 5, JK = 6 et IK = 8.


On veut calculer une valeur approchée au degré près de l’angle J IK

2 2 2 ¶
D’après la formule d’Al-Kashi, JK = IJ + IK – 2 × IJ × IK × cos( J IK ).

¶ ¶ 25 + 64 − 36 53 ¶
2 2 2
( )
Donc 6 = 5 + 8 – 2 × 5 × 8 × cos( J IK ). D’où c os J IK = = et J IK ≈ 49°.

2 × 5 × 8 80

Transformation de l’expression MA·MB

P R O P R I É T É
Le cercle de diamètre [AB] est l’ensemble

despointsM tels que MA MB = 0

A B
À noter

Si M = A ou si M = B,
D É M O N S T R AT I O N A U P R O G R A M M E

onaMA = 0 ou MB = 0,
Soit Ω le centre du cercle de diamètre [AB]. Pour tout point M du plan:

soit MA·MB = 0.
MA MB = (MΩ + ΩA )·(MΩ + ΩB) = (MΩ + ΩA )·(MΩ – ΩA)

2 2 2 2

= MΩ – ΩA = MΩ – ΩA

Ω est le milieu de [AB] donc ΩB = –ΩA.

2 2

On obtient donc MA·MB = 0 si, et seulement si, MΩ = ΩA , ce qui équivaut à ΩM = ΩA. Ainsi,

MA·MB = 0 si, et seulement si, M appartient au cercle de centre Ω et de rayon ΩA, c’est-à-dire au

cercle de diamètre [AB].

P R O P R I É T É
Un point M distinct de A et B appartient au cercle de diamètre [AB] si, et seulement si,

le triangle ABM est rectangle en M.

En effet, pour M différent de A et B, MA·MB = 0 équivaut à ce que (MA) soit perpendiculaire à (MB)

et donc au fait que le triangle AMB soit rectangle en M.

226
Utiliser la formule d’Al-Kashi vidéo 05:06

7 Appliquer le théorème d’Al-Kashi

$
É T I C AP A C

1 Le triangle ABC est tel que AB = 5, AC = 7 et A = 120°

Calculer le côté BC

2 Le triangle ABC est tel que AB = 11, AC = 14 et BC = 12.

$
Calculer l’angle A , arrondi au degré près.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour déterminer un

2 2 2 $
1 D’après la formule d’Al-Kashi on a BC = AB + AC – 2AB AC cos (A),
côté ou un angle

1
2 2 2
d’un triangle, on peut
soit B C = 5 + 7 2 × 5 × 7 × − = 25 + 49 + 35 = 109
( )
2
utiliser la formule

On obtient B C = 109
d’Al-Kashi.

2 2 2 $
2 D’après la formule d’Al-Kashi, on a BC = AB + AC – 2AB AC cos( A ),

2 2 2 $
soit 12 = 11 + 14 – 2 × 11 × 14 × cos A

2 2

$ 12 11 14 144 121 196 173 173

On en déduit que c os A = = = =

2 × 11 × 14 308 308 308

Voir exercices
$
À l’aide de la calculatrice, on obtient A ≈ 56°.

89 102

Calculer un produit scalaire à l’aide de normes A D vidéo 07:10

8 Calculer un produit

ABCD est un parallélogramme tel que AB = 3, AD = 4 et AC = 6.


É T I C AP A C

scalaire (1)

Calculer AB·CA.

B C

Con seil

Solution commentée
Pour réduire des

2 2 2

i AB + CA i =
i
AB
i
+
i
CA
i
+ 2AB·CA. On a AB + CA = CB et CB = DA. sommes de vecteurs,

2 2 2 2 2 2

i i i i i i i i i i i i on utilise la relation de
Donc 2AB·CA = AB + CA – AB – CA = CB – AB – CA

Chasles.

1 1 29
2 2 2

D’où AB·CA = [AD – AB – CA ]. Et AB·CA = (16 – 9 – 36) = –

2 2 2

Voir exercices

35 104 111

Choisir une méthode adaptée pour le calcul d’un produit scalaire

9
D C
É T I C AP A C

ABCD est un carré de centre O et de côté 2.

Les points I et J sont les milieux respectifs des segments [AB] et [AD].

J
En utilisant la méthode la plus adaptée, calculer les produits scalaires suivants.

1 OA·CB 2 AD·AC 3 BJ·CA 4 CJ·CA

A B
I

Solution commentée

CA
·
Con seil
1 OA·CB = CO·CB. Il n’y a que la distance CO = à calculer et on connaît l’angle O C B = 45° et

la distance CB = 2. D’après le théorème de Pythagore dans le triangle ABC rectangle en B, CA = 2 2 . Pour calculer un produit

2 scalaire, on détermine
·
Donc OA·CB = CO·CB = CO × CB × cos O C B = 2 × 2 × = 2

2 d’abord quelle formule

2 On reconnaît D comme étant le projeté orthogonal de C sur (AD). est la plus adaptée.

2 2 2

AD·AC = AD·AD = AD = AD = 2 = 4.

3 La définition avec le cosinus n’est pas directement applicable et il n’y a pas de projection

orthogonale évidente. On introduit alors le repère orthonormé (A; AI, AJ ).

Dans ce repère, on a BJ (–2; 1) et CA (–2; –2). D’où BJ·CA = –2 × (–2) + 1 × (–2) = 2 .

4 On vient de calculer deux produits scalaires faisant intervenir CA. Avec la bilinéarité du produit

Voir exercices
scalaire: CJ·CA = (CB + BJ )·CA = CB·CA + BJ·CA = –AD·CA + 2 = AD·AC + 2 = 4 + 2 = 6.

116 à 123

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 227


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Revoir les bases 13 22 29 35

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Rituels de calcul

Pour les exercices 1 à 4, effectuer les calculs suivants sans 2.Une veste coûtait avant les soldes 120€. Après les soldes,

calculatrice. Lorsque le résultat n’est pas entier, il sera elle coûte 84€

donné sous forme d’une fraction irréductible.


Quel pourcentage de réduction a été appliqué?

a.25% b.30% c. 35% d. 36%

2
1 a.6 × 3 – 7 × 5 b.9 – 5 × (–3)

2
6 Développer et réduire (a – 3b)

2
2 a.–3 × 2 + 6 b.8 × 3 – (–6 + 10)

7 Vrai ou Faux?

2 4 5 7 3 5

3 a. b. c. ÷ − 1
+ −
( ) Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.
3 5 8 3 4 6

4 3 7
3
a. 5a + 4a = 9a est une égalité vraie pour tout réel a
1
( )
−2 7
3 2 1
4 a.5 × 5 b.5 – 4 × c. ×
4 x + 8
2 2
b. 3 est solution de l’équation = 6
3 7 2

x + 1

5 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.


8 Résoudre les équations suivantes.

1.Les arêtes d’un cube en fil de fer mesurent 10 cm. Quelle


a. 2(4 – x) = 10x b. 2x – 7 = 8 + 5x

longueur totale de fil de fer a-t-on utilisée pour le construire?

a.240 cm b.120 cm c.60 cm d.160 cm

Calcul mental : exercices 1, 2 et 5

ORAL
14 Soit I A

Calcul avec normes et angle


I
le milieu d’un segment

B
➜ Question flash
[AB] de longueur 6.

Calculer AB AI.

ORAL
9 1. Soit un triangle ABC tel que AB = 6, AC=5

· 1
ORAL
( ) 15 Calculer mentalement le produit scalaire AB AC
et c os B AC = . Calculer AB AC.

dans chacun des cas suivants avec OI = 1.

2. On sait que i u i. Déterminer u

3. Soit les quatre points A, B et C et D ci-dessous. a. b.

A B C D
A O I B C C A O I B

–1 0 1 2 3 4 5

Déterminer AB AC, DB DA et CB CD.

10 On considère trois points A, B et C.


Calcul avec projection orthogonale

Dans chacun des cas suivants, calculer AB AC.

➜ Question flash
· π

a. AB = 4, AC = 9 et B AC = .

2
A

16 ABC est un triangle et H


· π

b. AB = 8, AC = 3 et B AC =

6 est le pied de la hauteur issue de A.

· π On a AB = 5, BH = 3 et HC = 6.
c. AB = 1, AC = 5 et B AC =

4
1. a. Justifier que BA BC = BH×BC.

C B

H
11 On considère un triangle ABC.
b. Calculer BA BC.

·
( )
a. Calculer la valeur de c os ACB sachant que CA = 8, CB = 4 2. a. Calculer AH.

2
et CA . CB = 12.
b. Justifier que AC AH = AH . En déduire sa valeur.

· 1
( )
b. Calculer AB sachant que AB AC = 10, AC = 4 et c os B AC =

17 Soit un losange ABCD de centre O tel que AC = 4 et BD = 7.

12 On considère un carré ABCD de côté 5.


1. Faire une figure.

·
Donner la valeur de B AC en degrés.

2. a. Quel est le projeté orthogonal de C sur la droite (BD)?

Calculer AB AC, CA CD et DC DA.

b. Calculer BC BD et DC DO.

13 3. a. Quel est le projeté orthogonal de B sur la droite (AC)?


On considère ABC un triangle équilatéral de côté 3.

·
Donner la valeur de l’angle B AC en radians. Calculer AB AC. b. Calculer CB CO et AB AC.

228
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

28 On considère les points A (–1 ; 2), B (4 ; 3) et C (1 ; –5).

Symétrie et bilinéarité du produit scalaire

a. Calculer les coordonnées des vecteurs AB, AC, et BC.

➜ Questions flash
b. Calculer AB AC, AB BC et AB AB.

18 Soit trois vecteurs u, v et w tels que u v = 3 etu w=5.

29 Soit les points A (2; 3), B (1; 1), C (2; –1) et D (–2; 1).

a. Calculer v u et u (u+ w )

a. Calculer les coordonnées des vecteurs AB et CD.

b. Calculer u (2v ) et (–3v ) u

b. Calculer AB CD.

c. Montrer que les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires.


ORAL
19 Sachant que AB AC = 5, déterminer AB CA,

BA AC et BA CA.

30 Soit les vecteurs u (6; –2) et v (1; –3).

2 2

Calculer u v, u , v –2u v
20 Soit deux vecteurs u et v tels que:

i u i = 4, i v i= 3 et u v=6.

2 2 2

a. Calculer u et v et (u + v )

b. Calculer u (u – v )

21 On considère quatre points A, B, C et D tels que:


Calculs de longueurs et d’angles

AB AC=1 et AB CD = 2.

➜ Questions flash

AD.

31 On considère un triangle ABC. On note:

22 On considère un segment [AB] de longueur 4 et le point

a = BC, b = AC et c = AB.

C tel que AB = AC. Calculer AB AC.


Répondre aux questions en utilisant la formule d’Al-Kashi.

$ 2

a. b = 2, c = 6 et A = 45°. Calculer a puis a

$ 2

b. a = 9, c = 5 et B = 30°. Calculer b puis b

$
Expression dans une base orthonormée 2

c. a = 5, b = 7 et C = 120°. Calculer c puis c

Dans les exercices 23 à 30, le plan est rapporté à un repère


32 Soit deux vecteurs u et v tels que:

orthonormé (O; i, j ) i u i = 3, i v i = 8 et u . v = 4.

➜ Questions flash a. Calculer i u + v i b. En déduire i u + v i

ORAL
23 QCM Choisir la bonne réponse.
33 On considère un triangle ABC.

Soit les vecteurs u (x; y) et v (x’; y’).


2

a. En utilisant la formule d’Al-Kashi, exprimer BC en fonction

Le produit scalaire u v est égal à: $


de AC, AB et c os A

a. xy’ – x’y b. xx’ – yy’ c. xx’ + yy’ $


b. On a AC = 4, AB = 13 et A = 60°. Calculer BC.

ORAL
24 Soit les vecteurs u (x; y) et v (x’; y’). On sait que

34 On considère deux vecteurs u et v.

u v = 1. Les vecteurs uet v sont-ils orthogonaux?

1. On suppose i u i =6; i v i = 1 et u v = 5. Calculer i u + v i

2. On suppose i u i = 2; i v i = 5et i u + v i = 4. Calculer u v


25 Dans chacun des cas suivants, calculer u v

a. u (–2; 2) et v (3; 6) b. u (11; 8) et v (2; 1)

35 ABCD est un parallélogramme tel que :

AB = 9, AC = 5 et AD = 7.
26 Dans chacun des cas suivants, calculer u v, puis déter-

+
1. a. Simplifier la somme vectorielle CA AB.
miner si u et v sont ou non orthogonaux.

b. Calculer CA AB.
a. u (–2; 5) et v (2; –1) b. u (–2; 5) et v (5; 2)

+
2. a. Justifier l’égalité AB AD = AC.

27 ALGO b. Calculer AB AD.


Comprendre et compléter un programme

On donne la fonction Python

suivante, dans laquelle les listes u 36 Soit ABCD un parallélogramme tel que:

et v contiennent les coordonnées AB = 4, AC = 9 et AD = 6.

des vecteurs u et v
a. Calculer AB AD.

·
a. Compléter ce programme afin
b. En déduire une valeur approchée à un degré près de B AD

que la fonction retourne le produit scalaire des vecteurs u et v

b. Que retourne la fonction prodscal si u et v ont pour coor- 37 A, B, C sont sur un même cercle de diamètre [BC].

données respectives (0; –3) et (7 ; 5)? Déterminer AB AC.

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 229


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 41 53 72 85 102 111 125

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Quand cela est nécessaire, le plan est rapporté à un repère


RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CH A P I TR E
M AT H S & PHYSIQUE

orthonormé (O; i, j )

49 Le travail d’une force F lors d’un déplacement de

vecteur AB est le produit scalaire des vecteurs F et AB. Sur

Produit scalaire avec normes et angle

le schéma ci-dessous, le câble du remorqueur exerce sur

· π
le super-tanker une force constante F d’une intensité de
38 Soit un triangle ABC tel que AB = 3, AC = 8 et B AC =

4
9 millions de newtons lors d’un déplacement du point A

Calculer AB·AC.
Capacité 1, p. 223

au point B de longueur 1000m. L’angle H IA mesure 30°.

· 5π

39 Soit un triangle EFG tel que FG = 2, GE = 11 et E GF =

6
H
F
Calculer GE·GF.

30°
I

A B

· 3π

40 Soit un triangle DEF tel que ED = 7, DF = 7 et F DE =

Calculer DE·DF. 1 km

41 Soit un triangle ABC. Calculer AB sachant que AB·AC=–7, Quel est le travail de la force F durant le déplacement de

· 2π vecteur AB?
AC = 6 et B AC =

42 Soit un triangle GHI isocèle en H.


50 Vrai ou Faux?

¶ π

Calculer HI sachant que HI·HG = et IH G =


Indiquer si les énoncés suivants sont vrais ou faux, puis justifier.
6

a. Si u·v = 0, alors u = 0 ou v = 0.

43 Soit un triangle équilatéral ABC de côté 5 et I le milieu

b. Si ABCD est un parallélogramme, alors AB·DC =AB


de [BC].

·
c. Si AB·AC = 8, alors l’angle B AC est aigu.
1. Montrer que AI =

2. Calculer AB·AC, BC·BA, AB·AI, CI·CA et IB·BC.


51 Une question ouverte

1. Montrer que, si ABC est un triangle équilatéral, alors

44 Déterminer une valeur approchée à 1 degré près de


1
2

AB·AC = AB
·
2
l’angleAB C sachant que:

2. La réciproque de cette proposition est-elle vraie?

a. CA = 5, CB = 8 et CA·CB = 15.

Piste ➜ Voir p.372

b. CA = 12, CB = 5 et CA·CB = –9.

45 Déterminer la longueur CA sachant que:

Projeté orthogonal et propriétés


2
·
( )
a. CB = , c os B CA = et CA·CB = 2.

10 du produit scalaire

· 3
( )
5 c os B CA = −
b. CB = , et CA·CB = –6.

5
F
52 On construit le triangle

LOGIQUE
46 On considère un triangle ABC. Soit la propo- EFG comme sur la figure ci-des-
5

·
sous, dans lequel on note H le
sition «Si l’angle B AC est obtus, alors AB·AC , 0.»

pied de la hauteur issue de F.


E G
1. Indiquer, en justifiant, si cette proposition est vraie ou fausse.
3 7
H

On suppose que EF = 5, EH= 3

2. Écrire la réciproque de cette proposition. Est-elle vraie?

et HG = 7. Calculer:

47 a. EF·EH b. GE·GH c. HF·HE


Soit un cercle # de centre A et deux points B et M appar-

2 2
Capacité 2, p. 223
tenant à #. Montrer que –AB ¯ AM·AB ¯ AB

ORAL 53 Soit un carré ABCD de centre O et de côté 5. Soit I le milieu


48 Calculer mentalement le produit scalaire AB·CD

de [BC] et J le milieu de [CD].


dans chacun des cas suivants avec OI = 1.

Calculer les produits scalaires suivants:


a.

a. BA·BD, AB·AC et BO·BI b. AC·BD, AB·AO et CJ·IB

C O I A D B

b. 54 On considère trois points A, B et C tels que AB·AC = 10.


O I A B

1. Calculer AB·CA, BA·AC et BA·CA.

2. Calculer BA·2AC et (3AB)·(4AC).


D C

Capacité 3, p. 223

230
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

55 Soit deux vecteurs u et v tels que i u i = 5, i v i = 6 et 63 On considère les points D(–3; 3); E(–7; 5) et F(–4; 1).

u v=15. Calculer DE·DF, DE·EF, EF et FD·ED.

a. Déterminer v u

5 1 3 7

64 On considère les points G −2 ; ; H − ; − et I 1;

b. Calculer (u– v )
2
( ) ( ) ( )
4 3 4 4

c. Calculer (2u – 3v ) (v – 2u ) Calculer GH·GI, GH·HI, HG et GI·HI.

56 65 On considère les points J( − 2 ; 1)  ; ( + 3 ) et


Soit u et v deux vecteurs de normes respectives 2 et 5,

et tels que u·v = –1.


L (1 ; 2 − 3 ). Calculer OK·JL, LO·JO, JK·JL et OJ·JO.

a. Calculer (4u – 3v ) (2u + 5v )

66 On considère les vecteurs suivants:


b. Calculer ( u –7v ) (3v + 4u )

u (–1; 3), v (4;8) et w (2;9).

c. Calculer (u –v ) (u + 4v )

Calculer u v, u w, 2u (–3v ) et u (v – w )

57 Soit ABC un triangle isocèle en A.

PROG
67 Compléter un programme

Montrer que (AB + AC )·BC = 0.

Voici la fonction Python, où les listes u et v contiennent les

coordonnées de u et v supposées entières, et qui retourne un


58 Vrai ou Faux?

message indiquant s’ils sont orthogonaux ou non.

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

Soit u et v deux vecteurs du plan.

a. Si i u i = 1, alors (u u ) u = u

b. u (2v ) + (3u ) v = 6 u v

c. u (2v ) + (2u ) v = 2 u v
1. Compléter ce programme en utilisant un booléen.

2. Que retourne cette fonction si u et v ont pour coordonnées

59 ABCD est un losange tel que AC = 8 et BD =10.

respectives (2; –6) et (9; 9)?

On note O le centre de ce losange.

1. a. En introduisant le point O, calculer AB

68 Soit les vecteurs u (–5; 9), v (1; –3) et w (m; 2).

b. En déduire la longueur AB.

1. Déterminer le réel m tel que les vecteurs u et w soient

2. Calculer les produits scalaires suivants.

orthogonaux.

a. AC·BD; BC·BD; AB·AC.

2. Déterminer le réel m tel que les vecteurs v et w soient

b. AO·AD; AB·DC; DB·OC.


orthogonaux.

3 5
60 ABCD est un rectangle tel que:
Soit les points E(–1; 3), F ;
A 8 B
69
( ) et G(1; 0).

2 2
AB = 8 et AD = 6.

1. Calculer GE·GF.

C’
On note A’ et C’ les projetés ortho-

2. Calculer GE et GF.

gonaux de A et C sur [DB]. 6


·
3. En déduire la mesure exacte en radians de l’angle E GF

1. Décomposer le vecteur AC avec A’

la relation de Chasles en faisant PROG


70 Compléter un programme
D C

apparaître le vecteur A’C’.


On considère un vecteur u de

2. a. Montrer que AC·BD = A’C’·BD.


coordonnées (x ; y). Compléter

2 2

b. Montrer que AD – AB = AC·BD. la fonction Python ci-contre

afin qu’elle retourne la norme


3. Déduire des questions précédentes la longueur du segment

[A’C’]. du vecteur u

71 Soit les points A(–2; 3), B(7; 0), C(4; 5) et D(2; –1).

Montrer que les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires.

Expression analytique – Orthogonalité

Capacité 5, p. 225

61 On considère les points: A(–4; 6); B(8; –4) et C(1; 3).


72 Soit les points A( 3 ; 3), B(1; 2 3 ) et C(2; 1).

Calculer AB·AC, AB·BC, AB·BA et AC·BC.


Montrer que les droites (AB) et (OC) ne sont pas perpendiculaires.

Capacité 4, p. 225

73 Soit les points A(2; 4), B(–4; 6), C(–2; 0) et D(4; –2).

62 Soit les points A (–5 ; 2), B (7 ; –3) et C(–11; –6).


1. Montrer que AB = DC.

a. Calculer les coordonnées des vecteurs AB et AC.


2. Calculer BD·AC.

2
2 2

b. Calculer AB et en déduire i AB i
3. Calculer AC et BD

c. Calculer i AC i et en déduire AC
4. En déduire la nature du quadrilatère ABCD.

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 231


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 41 53 72 85 102 111 125

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

A
LOGIQUE 82 ABCD est un trapèze rect-
74 On considère A, B et C trois points du plan B

angle en A et D. On pose AB= a,


deux à deux distincts. Soit la proposition «Si ABC est un triangle

DC = b et AD = c. On note I le
rectangle en A, alors AB·AC = 0».
I

milieu de [AD].
1. Indiquer, en justifiant, si cette proposition est vraie ou fausse.

1. Décomposer les vecteurs IB


2. Écrire la réciproque de cette proposition. Est-elle vraie?

D
et IC en introduisant respecti-
C
3. Écrire la contraposée de cette proposition. Est-elle vraie?

vement le point A et le point B.

2. En déduire une expression du produit scalaire IB · IC en


75 Soit le triangle EFG tel queE(0; 1), F(8; –3) et G(12; 5).

fonction de a, b et c
Le point H(7; 0) appartient-il à la hauteur issue de F?

3. Donner une condition nécessaire et suffisante sur a, b et c


pour que l’angle B IC soit droit.
76 Soit les points A(–4; 1) et B(3; 0).

Déterminer les coordonnées du point C tel que le triangle ABC

soit rectangle en A et C appartienne à l’axe des ordonnées.

Calculs d’angle

77 Vrai ou Faux?

83 Soit un rectangle ABCD tel A I B

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

que AB = 5 et AD = 3. On note I le

a. Si i u i = i v , alors les vecteurs (u + v ) et (u – v ) sont orthogonaux.


milieu de [AB] et J le milieu de [BC].

b. Si u·v = u·w, alors v = w


1. Calculer DI · DJ en décompo-

c. Soit les points A(0 ; –3), B(10 ; –1), C(8 ; 9) et D(–2 ; 7). Le sant les vecteurs DI et DJ.

quadrilatère ABCD est un losange.


2. En déduire une valeur D C

approchée au degré près de


78 Sur le cercle trigonométrique de centre O, on place les
l’angle IDJ Capacité 6, p. 225

π π

points A et B associés aux réels et

4 3

84 Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, on con-


1. Calculer les coordonnées des points A et B.

sidère les points A(1; 3), B(–3; 2) et C(6; –4).


·
2. a. Déterminer la mesure de AO B en radians.

1. Calculer AB·AC et BC·BA.

b. En calculant de deux manières le produit scalaire OA · OB,

2. En déduire une valeur approchée, au degré près, des mesures


π π

déterminer la valeur exacte de cos . En déduire sin

des angles du triangle ABC.


12 12

79 Soit les points A(–6; 4), B(–2; 2) et C(5; –7).

85 Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, on con-

1. Calculer BA·BC.
sidère les points D(–1; 3), E(–1; –1) et F(5; 1).

2. On note H le projeté orthogonal de A sur [BC].


1. Calculer DE·DF et EF·ED.

Montrer que BA·BC = BH·BC.


2. En déduire une valeur approchée, au degré près, des mesures

3. Calculer BC. En déduire BH et HC. des angles du triangle DEF.

ALGO PROG
86  Compléter un algorithme
D C

80 Une question ouverte


Soit un triangle ABC tel que A(x ; y ), B(x ; y ) et C(x ; y ).
A A B B C C

ABCD est un carré, tel que I et J sont On donne l’algorithme

x ← x – x
B A
les milieux des côtés [AB] et [BC]. ci-contre.

J
y ← y – y
B A
Montrer que les droites (CI) et (DJ)
1. Donner une condition

x’ ← x – x
C A
sont perpendiculaires.
nécessaire et suffisante

y’ ← y – y
C A

portant sur AB·AC pour

Piste ➜ Voir p.372 A I B d ← ……………….


·
que l’angle B AC soit aigu

d’ ← ……………….

E ou droit.
81 ABC est un triangle équi- p ← ……………….

2. Compléter l’algo-
latéral. Les points E et F sont tels Si ……………….
C

rithme ci-contre pour


3 1 Alors A ← "aigu ou droit"

que AE = BC et BF = AC.
que les variables d, d’ et
2 4
Sinon ← ……………….

1. En utilisant la relation de A contiennent respec-


F Fin Si

Chasles, décomposer EF en tivement la longueur

A B ·
faisant apparaître AC. AB, la longueur AC et la nature de l’angle B AC (aigu ou obtus).

2. Montrer que les droites (EF) et (AC) sont perpendiculaires. 3. Programmer cet algorithme en Python.

232
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

D A
87 ABCD est un trapèze 95 Sur un green de golf, trois positions de la balle sont

rectangle en A et D tel que repérées en M, N et P sur le schéma ci-contre. Le triangle MNP

µ
AB = 3, AD = 5 et DC = 7. est tel que MN= 8, MP = 5 et M = 53°.

Calculer la valeur exacte de NP, puis son arrondi à 0,1 près.


1. Calculer AB·DC, AD·BC, DC·BC, AB·BC

et DB·DC. B

2. En décomposant les vecteurs AC et DB,

53°
calculer AC·DB. 8

3. Calculer CA·CB et en déduire une valeur

5
·
approchée de la mesure l’angle ACB , au N

degré près.
P
C

88 CHERCHER COMMUNIQUER a

96 Dans un triangle ABC on a AB = 6, AC = 4 et BC = 5.

ABCD est un carré de côté a . On note I D J C

· ·
1. Déterminer cos(B AC ), puis B AC au degré près.
le milieu du côté [AD] et J le milieu du

2. Donner la valeur exacte de AB·AC.


côté [DC].

5
I
1. a. Montrer que B I = BJ = a

2
97 Le triangle IGN est tel que IG = 2, IN = 10 et GN = 2

5
2 ¶ $
( )
b. En déduire que BI·BJ = a c os IB J Calculer la valeur exacte de l’angle G

2. En décomposant les vecteurs BI et BJ, A B

98 Pour éviter la boule noire,


2

montrer que BI·BJ = a C

un joueur de billard souhaite faire


E
3. Déduire des questions 1. et 2. une valeur approchée de la
4

rebondir sur un point D de la bande



mesure de l’angle IB J, au degré près.

une boule blanche qui part de E, afin

d’empocher la boule rouge située


6
5

en C. Les côtés du triangle CED sont

tels que CE = 4, ED = 5 et CD = 6.

D
Calculer les trois angles du triangle,

au degré près.

Relations entre les côtés

et les angles d’un triangle

LE SAVIEZ-VOUS

Les six orifices autour d’une table de billard s’appellent des poches. Lorsqu’un
$ π

89 Le triangle DEF est tel que DE = 6, DF = 3 et D =


joueur parvient à y faire tomber une boule, on dit qu’il l’empoche.

Calculer EF.

Capacité 7, p. 225

ALGO PROG
99 Comprendre et compléter

$
90 Le triangle ABC est tel que AB = 10, AC = 7 et A = 20°.
un programme

Calculer une valeur arrondie au dixième de BC.


On considère un triangle ABC tel que a = BC, b = AC et c = AB.

·
1. Exprimer cos(B AC) en fonction de a, b et c

91 5
Le triangle MNP est tel que MN = , MP = et
2. Recopier et compléter la fonction Python ci-dessous pour

µ 2π

M = . Calculer NP. qu’elle retourne la liste des valeurs approchées des mesures

3
$ $ $
des angles A , B et C en radians.

$ 5π

92 Soit EFG un triangle isocèle en F tel que FG = 4 et E =

Calculer EG.

93 Un triangle ABC est tel que AB = 4, BC = 5 et AC = 7.

a. En utilisant la formule d’Al-Kashi, montrer que:

$
16 = 35 + 49 – 70 c os C

$
b. En déduire la valeur exacte de cosC

LE SAVIEZ-VOUS

c. En déduire une valeur approchée de l’angle C à 0,1 degré près.


La fonction acos(x) de Python retourne une mesure en radians de l’angle dont

le cosinus vaut x

·
94 Soit un triangle DEF tel que DE = 9, DF = 4 et E DF = 65°.

1. Donner une valeur approchée de EF à 0,1 près.

100 Dans un triangle équilatéral ABC de côté a, soit le pointD

· ·
2. En déduire une valeur approchée des angles DE F et DF E, au
1

tel que CD = CB. Calculer AD en fonction de a

dixième de degré près. 4

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 233


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 41 53 72 85 102 111 125

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

A D
101 CALCULER R A IS ONNER 106 Soit ABCD un losange de centre O

E
Soit un triangle rectangle isocèle ABC tel que AC = 8 et BD = 6.

O
tel que AB = AC = 10. On construit
1. Calculer la longueur du côté de ce

les points D et E comme sur la figure


losange.

ci-contre, avec CD = DE = 10.


C
2. a. Simplifier la somme vectorielle

1. Calculer BE en appliquant plusieurs B C


+
AB AD.

fois le théorème de Pythagore.

b. En déduire AB AD.

·
2. Déterminer une mesure de AB E

3. Justifier l’égalité DA CD = DB puis calculer DA CD.

A B
3. Calculer AE à 0,1 près.

LE SAVIEZ-VOUS 107 ABCD est un losange tel que AB = 10, AC = 16.

La géodésie étudie les mesures et la forme de la

1. Calculer la longueur de la diagonale [BD].

surface terrestre. Le géomètre-topographe effectue

des mesures géodésiques à l’aide d’un instrument 2. Calculer les produits scalaires AB·AD, BC·BA et CD·AD.

appelé théodolite. Il est constitué d’une lunette et

de graduations permettant la mesure des angles

108 On considère un triangle ABC tel que:


dans le plan vertical et dans le plan horizontal.

AB = 7, BC = 4 et AC = 5.

102 QCM Choisir la ou les bonnes réponses. 1. Calculer BA·AC, AB·BC, CA·BC.

$
1. ABC est un triangle tel que AB = 2, AC = 3 et A = 60°. Alors 2. En déduire les produits scalaires AB·AC et BA·BC.

BC est égal à:


3. Déterminer des valeurs approchées, à 0,1 degrés près, des

a. 6 b. 7 c. angles du triangle ABC.

·
2. Dans le même triangle, cos( AB C) est égal à:

· π
1 1 3
109 ABC est un triangle tel que AB = 5, AC = 4 et B AC =
a. b. c.

3
7

1. Calculer AB·AC.

3. Pour tout triangle ABC dont les côtés sont a = BC, b = AC

2. En remarquant que BC = (BA + AC), calculer BC.


et c = AB, on a:

2 2 2 2 2 2

c − a − b a + b − c 3. Calculer CA·CB.
$ $
a. cos( C ) = b. cos( C ) =

2a b 2a b
4. En déduire une valeur approchée de la mesure de l’angle

2 2 2
·
$ a + b + c
ACB au degré près.
c. cos( C ) =

2a b

110 1. Soit deux vecteurs u et v. Montrer que:

103 Une question ouverte


2 2 2
1

u·v = (i u i + i v i – i u – v i ).
La figure ci-dessous est constituée d’un carré et d’un triangle
2

2. Application : ABC est un triangle tel que AB = 3, BC = 7 et


isocèle. On veut déterminer pour quelle valeur de θ le carré

et le triangle isocèle ont le même périmètre. AC = 6.

Calculer une valeur de θ à 0,1 degré près. Calculer AB·AC, BC·BA et CB·CA.

111 ABC est un triangle isocèle tel que AB = BC = 6 et CA = 4.

Calculer les produits scalaires suivants AB·AC et AB·CB.


θ

112 Vrai ou Faux?

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


Piste ➜ Voir p.372

1. Si ABCD est un parallélogramme, alors :

1
2 2 2

DA·DC = (DB –DA – DC ).

Produit scalaire et normes 2 2

2. Pour tous vecteurs u et v, iu – v i – iu + v i = 4u·v

104 On considère un triangle ABC tel que AB = 7, BC = 4 et

113 ABCD est un rectangle de centre O tel que:


AC = 5. Calculer BA·AC, AB·BC et CA·BC.

AB = 6 et AC=10.

Capacité 8, p. 227

1. Calculer OB · OC. En déduire une valeur approchée de la

·
mesure de l’angle B O C
105 ABCD est un parallélogramme tel que AB = 4, AC = 8 et

AD = 5. Calculer AB·AD, AB·CA et CB·CD. 2. Calculer OC·OD.

234
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

114 Histoire des Mathématiques 122 ABCD est un losange de centre O dans lequel la diagonale

1. Soit deux vecteurs u et v. Montrer que: [AC] mesure 20 cm.

2 2 2 2

i u + v i + i u – v i = 2(i u i + iv i ).
123 ABCD est un rectangle dans lequel AB = 8.

2. Application: si ABCD est un parallélogramme, montrer que:

Capacité 9, p. 227

2 2 2 2

AC + BD = 2(AB + BC ).

3. ABCD est un parallélogramme tel que AB = 7, BC = 5 et AC=9.

124 ABCD est un carré de côté 1. E

Calculer la longueur de la diagonale [BD].

On construit les points E et F tels

e
His toir
Poi nt 3 3

que CE = CD et BF = BC. A

D
2 2
Cette égalité est connue sous le nom «d’identité

Démontrer que les droites (AF) et

d’
Apollonius». Apollonius dePerge (262-190 av.

(BE) sont perpendiculaires:

J.-C.), géomètre et astronome grec, était un

a. en décomposant AF et BE;
disciple d’Euclide etd’
Archimède.

b. en se plaçant dans le repère

LE SAVIEZ-VOUS
orthonormé (B; BC, BA )
B C F

Le produit scalaire est très utilisé dans les arts appliqués, notamment la conception

de jeux vidéo. Le critère d’orthogonalité est utile pour déterminer si le personnage

125 Soit les points A(2; 7), B(6; 5) et C(4; 1).

fonce dans un obstacle et dans ce cas, le faire glisser contre celui-ci. Les applications

en trigonométrie servent à améliorer le réalisme des éclairages, des rendus 3D 1. Calculer le produit scalaire BA·BC.

ou à n’afficher (donc à ne calculer) que ce qui se trouve dans le champ de vision

2. Que peut-on en conclure pour le cercle de diamètre [AC]?

du personnage.

126 Vrai ou Faux?

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

M AT H S 1. Soit les points N(0; 2) et P(–5; 9).


& PHYSIQUE

Le point M(1; 8) appartient au cercle de diamètre [NP].


115 Deux forces F et F s’appliquent en un point A et ont
1 2

2. Soit les points A(4; 2), B(0; –2).


pour intensité F = 7N et F = 4N.
1 2

Le point C(2; 8 ) appartient au cercle de diamètre [AB].


Déterminer l’intensité de la résultante R = F + F de ces
1 2

deux forces.

127 CHERCHER R A IS ONNER


C D

Soit A et B deux points tels que AB = 4 et I milieu de [AB].

F 1. Démontrer que, pour tout point M du plan :


2

2 2
R
MA – MB = 2IM·AB.
65°

2. Application : dans chacun des cas suivants, déterminer et


A B

F
1 construire l’ensemble des points M du plan.

2 2

a. MA – MB = 16

2 2
LE SAVIEZ-VOUS
b. MA – MB = –8

En physique, l’intensité d’une force exprimée en newtons correspond à la norme

du vecteur qui la représente.

128 REPRÉSENTER R A IS ONNER

On considère un triangle ABC tel que a = BC, b = AC et c = AB. On

nomme I, J et K les milieux respectifs des côtés [BC], [AC] et [AB].

1. Montrer que, pour tout point M du plan :

Choix d’une forme adaptée – Cercles

AM·BC + BM·CA + CM·AB = 0.

2. Montrer que les hauteurs du triangle ABC issues de A et B


Dans les exercices 116 à 123, calculer AB · AC en utilisant

sont sécantes en un point H. En déduire que ces trois hauteurs


l’expression du produit scalaire la plus adaptée.

sont concourantes.

116 ABC est un triangle tel que AB = 4, AC = 5 et BC = 9.


#

A
129 Soit trois points A, B et C sur un

· 5π

117 ABC est un triangle tel que AB = 4, AC = 5 et B AC =

cercle # de centre O. Soit I le milieu


6 I C

de [BC] et F le point diamétralement


118 ABC est un triangle équilatéral de côté 5.
B

O
opposé à A sur le cercle.

119 Les trois points A, B et C sont tels que AB = 8, BC = 4 et

1. Démontrer que:

B appartient au segment [AC]. F

a. AB·AF = AB

120 Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, A(1; 7), 2

b. AC·AF = AC

B(–2; 9) et C(3; 8).

2. a. Justifier que AB + AC = 2AI.

2 2
121 Le cercle de diamètre [BC] passe par A. b. En déduire que AB + AC = 2AI·AF.

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 235


Exercices

Pour s’entraîner

MÉTHODE À L’ O R A L 

Problème de synthèse

130 La figure ci-dessous représente un rectangle EFGH

tel que EF = 5 et FG = 6. Le triangle JEF est équilatéral et le


131 CALCULER R A IS ONNER

pointI est le milieu du segment [EF].


ABCD est un carré de côté 3.
D P C

H E
Les points M, N, P et Q appar-

tiennent respectivement aux

I J côtés [AB], [BC], [CD] et [DA] Q

et sont tels que AM = BN = CP

= DQ = 1.
G F
N

1. Calculer MN·MQ en décom-


Dans chacun des cas suivants, décrire, en exposant vos

posant les vecteurs MN et MQ.


arguments à l’oral, deux méthodes adaptées au calcul du

2. À l’aide de produits scalaires A M B


produit scalaire demandé.

similaires, en déduire que MNPQ est un rectangle.

1. JE·JF 2. EH·GE 3. EJ·EH 4. IF·IH

3. Démontrer que MN = NP.

5. EI·FJ 6. GE·HF 7. GJ·EF

4. Quelle est la nature du quadrilatère MNPQ?

5. Montrer que les quadrilatères ABCD et MNPQ ont le même

centre.

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 15 minutes maximum.

132 ABC est un triangle équilatéral de côté 6. 136 ABCD est un parallélogramme tel que AB=7,

I est le milieu du côté [BC] et J celui de [AC]. AD = 9 et BD = 10.

Calculer les produits scalaires suivants:


1. Calculer BA · BC, BA · DC, AD · CD, AB · BD et

a. AB·AC b. CB·AC c. AI·CJ d. AB·IJ AB·AD.

2. Calculer la longueur de la diagonale [AC].

133 ABCD est un rectangle de centre O tel que

AB = 8 et BC = 3.
137 On considère D

1. Calculer OB·OC. la figure ci-contre

2. En déduire une valeur approchée, au degré près, avec BC = 5 cm,


4
c

·
m

·
BD = 4 cm, B CE =30°
de la mesure de l’angle B O C

·
et CB D = 60°.

60°

5 cm
·
134 Dans le plan rapporté à un repère ortho-
L’angle DB E est C B

30°

normé, on considère les points A(–5 ; 1), B(4 ; 4)


droit.

et C(7; 2).
1. Calculer CD, puis

Déterminer des valeurs approchées, au degré près,


déterminer une

des mesures des angles du triangle ABC. · ·


mesure des angles B CD et B DC

·
2. Après avoir précisé la mesure des angles CB E et

135 ABCD est un carré. On construit les points E

·
B E C, calculer la longueur BE.
1 1

et F tels que CF = CD et BE = BC.

3 3

Démontrer que les droites (AE) et (BF) sont

perpendiculaires.

236
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372 flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT

Si nécessaire, on se place dans un repère orthonormé du plan (O ; i, j )

Calculer un produit scalaire

Vrai ou Faux? Indiquer si les affirmations proposées sont vraies ou fausses, puis justifier.

· π
Capacité 1, p. 223
1 Soit ABC un triangle tel que AB C = , BC = 4 et BA = 6. Le produit scalaire AB·BC est égal à12.

1
Capacité 2, p. 223
2 Soit ABCD un carré de centre O et de côté 1. Le produit scalaire OC·AB est égal à

Capacité 3, p. 223
3 Soit ABCD un trapèze de bases [AB] et [DC] telles que AB = 6 et DC = 4. A 6 B

Si AB·AD = 6, alors AB·AC = 30.

D 4 C

Capacité 4, p. 225
4 Soit A(1; 0), B(0; –2) et C(4; 4). Le produit scalaire CA·CB est égal à –36.

Capacité 8, p. 227
5 Soit ABC un triangle tel que AB = 5, AC = 6 et BC = 9. Le produit scalaire BA·BC est égal à 35.

3 D 1 C
Capacité 9, p. 227
6 Soit ABCD un carré de côté 1et I le milieu du côté [AD]. Alors CA·CI =

A B

Capacités 6, 7 et 8 p. 225 et 227


Calculer des angles ou des longueurs

QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

A B C D

7 Soit les points A(–1; 1), B(0; –2) et C(4; 1).

35° 1° 108° 72°

·
Alors AB C est égal, au degré, près à:

8 Si ABC est un triangle tel que AB = 8, BC = 9

5 16 25 9
et AB·BC = –60. Alors la longueur AC est égale,

àl’unité près, à:

9 Si ABC est un triangle tel que BC = 4, AC = 3 $ 1 $ 11 $ $ 21


( ) ( ) ( )
c os A = − c os A = − A ≈ 104,5° c os B =

4 16 24
etAB = 2. Alors:

10 Si ABC est un triangle tel que AB = 2, AC = 3 et

7 16 7 19

·
B AC = 60°. Alors BC est égal à:

Démontrer à l’aide du produit scalaire Capacité 5, p. 225

11 Soit les points E(–2; 5), F(–6; 0), G(4; 1) et H(9; –3).

Montrer que les droites (EF) et (GH) sont perpendiculaires.

12 Soit un segment [AB] tel que AB = 4 et M un point tel que MA·MB = 2.

2 2

a. Soit I le milieu du segment [AB]. Montrer que MI – AI = 2.

b. Montrer que M appartient au cercle de centre I et de rayon 6

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 237


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Définition

Soit u = AB et v = AC des C
Formule d’Al-Kashi

vecteurs non nuls. Le produit v 2 2 2 $


 Pour tout triangle ABC, a = b + c – 2bc × cos( A ).

scalaire des vecteurs u et v est le

A
nombre réel noté u·v, défini par

·
B
a
u·v = i u i × i v i × cos(BAC )
b
u

A B
c

Soit trois points A, B et C avec A ≠ B. On

 Deux vecteurs u et v sont orthogonaux si, et

appelle H le projeté orthogonal de C sur la

seulement si, u·v = 0

droite (AB). Alors: AB·AC = AB·AH

 Deux droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires si,

et seulement si, AB·CD = 0

 Le cercle de diamètre [AB] est l’ensemble des

points M et tels que MA·MB = 0

Produit scalaire

Propriétés
A B H de deux

vecteursu et v Pour tous vecteurs u, v et w:

AB et AH de même sens.

 Symétrie: u·v = v·u

C  Bilinéarité: u· (v + w ) = u·v + u·w

2 2 2

 i u + v i = i u i + i v i + 2u·v

Expression analytique
H
A B

Soit deux vecteurs u et v de coordonnées respectives

AB et AH de sens contraires.

(x; y) et (x’; y’) dans une base orthonormée. On a:

2 2

 u·v = xx’ + yy’  i u i = x + y

2 2

 u = u·u  i u i = u·u

Parcours 1 Utiliser l’expression analytique du produit scalaire

Un exemple: On se place dans une base orthonormée (i; j ) du plan.

Les vecteurs u (–5; 4) et v (2; –3) sont-ils orthogonaux?

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer si deux vecteurs sont orthogonaux ou non.

Que me demande-t-on?

Citer ces deux vecteurs en précisant leurs coordonnées.

Je peux utiliser la caractérisation de l’orthogonalité avec le produit scalaire.

Comment faire pour démarrer?

Écrire la formule du produit scalaire dans une base orthonormée.

Il faut identifier les valeurs de x, y, x’ et y’ intervenant dans la formule.

Comment poursuivre? x et y sont les coordonnées de u, donc x = –5 et y = 4.

Donner les valeurs de x’ et y’


.

Dans la formule précédente, je remplace x, y, x’ et y’ par les coordonnées des vecteurs

Comment terminer? u et v

Effectuer le calcul et conclure.

238
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Calculer un produit scalaire à l’aide de normes


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés


et d’un angle

Un exemple:

Soit ABC un triangle équilatéral de côté 5 et I le milieu de [BC]. Calculer CA·CI.

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois calculer un produit scalaire.

Que me demande-t-on?

Identifier les deux vecteurs concernés sur une figure.

Je choisis la formule du produit scalaire la plus adaptée.

Comment faire pour démarrer? Je choisis la formule avec normes et angle. Pourquoi?

Écrire la formule utilisée avec les données de l’exercice.


J’utilise les données de l’énoncé pour déterminer CA, CI et cos(ACI).
Comment poursuivre?

Justifier que CA vaut 5. Calculer CI, puis l’angle ACI et cos(ACI ).


Je remplace CA, CI et cos(ACI) par leurs valeurs pour calculer CA·CI.

Comment terminer?

25

Montrer que CA·CI =

Je peux calculer ce produit scalaire avec une autre méthode.

Comment peut-on vérifier? Quel est le projeté orthogonal de A sur [BC]?

En déduire CA·CI.

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Utiliser l’expression analytique Parcours 2 : Calculer un produit scalaire

du produit scalaire àl’aide de normes et d’un angle

On se place dans un repère orthonormé (O; i, j ) du plan. Pour les exercices 146 à 148, calculer la valeur exacte du

produit scalaire AB·AC.


Pour les exercices 138 à 143, déterminer si les vecteurs u

et v sont orthogonaux. 4 ·
146 Soit le triangle ABC tel que AB = , AC = 6 et B AC=135°.

138 u (4; –2) et v(5; 9).


147 Soit le triangle ABC tel que AB = 2 , AC = et

· 2π
139 u (4; 3) et v(–5; 8).
B AC =

10 9
2
140 u ;5 ; −3
( )
et v
( ) 148 Soit le triangle ABC tel que AB = 3 , AC = et

3 2
3

· 5π

B AC =
5 5

141 u − ; 1 2; 6
( )
et v
( )
6 3

Ces exercices sont d’un niveau plus élevé.

142 u (− 3 ; 1) et v ( ; − 6)

149 ABCD est un parallélogramme tel que AB = 3, AD = 2

7 1

(7 ; )
143 u et v −
( )
et AB·AD = –3.

2 2

·
1. Calculer cos(B AD ).

Ces exercices sont d’un niveau plus élevé.

· ·
2. En déduire B AD et AB C

144 On considère les points A(– 1 ; 3), B(–3 ; 1), C(1 ; 2) et

3. Calculer BA·BC.

D(2; –1).

MÉTHODE : Pour calculer un angle, on commence par isoler son cosinus

Calculer AB·CD, AC·BD et AD·BC.

dans la formule du produit scalaire.

MÉTHODE : On commence par calculer les coordonnées des vecteurs,

150 ABCD est un parallélogramme tel que AB = 4, AD = 7


puis on calcule leur produit scalaire avec la formule.

et AB·AD =

145 On considère les vecteurs suivants.

·
1. Calculer cos(B AD).
3 4 4 3

a. u = i – 2j b. v = i + j c. w = i – j
· ·
5 5 5 5 B AD AB C
2. En déduire et

Calculer u·v, v·w, u et w 3. Calculer BA·BC.

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 239


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

Parcours 3 Loi des sinus

PISTE

Raisonner par
Nous allons nous s’intéresser à une relation qui permet, connaissant deux angles et un côté d’un

disjonction de cas
triangle, de calculer la longueur des autres côtés.

en considérant que
B

·
Chercher en autonomie l’angle B A C est aigu ou

obtus. Une lecture du


On considère un triangle ABC dont les côtés sont a = BC, b = AC et

cercle trigonométrique

c = AB, avec H le pied de la hauteur issue de B.

permet de simplifier
1 $
1. Démontrer que l’aire du triangle ABC est: S = AB × AC × sin(A).
α $
sin(π – A).
2

2. En déduire que l’aire du triangle ABC est:


A H C

1 $ 1 $ 1 $
S = AB × AC × sin(A ) = BC × BA × sin(B ) = CA × CB × sin(C ).

2 2 2
e
His toir
Poi nt

Cette loi fut démontrée

3. En déduire la relation suivante appelée

par le mathématicien

a b c

formuledessinus: = =
persan Nasir al-Din

$ $ $
( ) ( ) ( )
sin A sin B sin C e
α
al-Tusi (xiii siècle).

H A C

DES EXERCICES D’APPLICATION


D
C

151 Une zoologiste postée en A veut mesurer la distance qui sépare deux meu-

tes de loups situées en C et D sans s’en approcher. Son assistante se place au point

B, de telle manière que la distance AB soit égale à 1400mètres.

· ·
La zoologiste mesure les angles B AC et B AD et trouve respectivement 69° et 55°.

· ·
Son assistante mesure les angles AB C et AB D et trouve respectivement 44° et 56,2°.

Déterminer la distance CD. 69 °


56, 2°

55°
4 4°
PISTE : Commencer par calculer AD, puis AC.
A B

1 40 0 m

Parcours 4 Concourance des médianes dans un triangle

Les médianes d’un triangle ABC sont les droites passant par un sommet et le milieu du côté opposé.

On nomme I, J et K les milieux respectifs des côtés [BC], [AC] et [AB]. On note a = BC, b = AC et c = AB.

Chercher en autonomie

On veut construire un point G tel que GA + GB + GC = 0 (1)

1. Montrer que GA + GB + GC = 0 si, et seulement si, AG = AI.

PISTE

2. En déduire l’existence d’un unique point G vérifiant la relation (1). À quelle droite appartient-il?

Introduire le point A
2 2

3. Justifier que BG = BJ et CG = CK.

dans GB et GC.
3 3

4. En déduire une méthode simple pour construire le point G. Qu’en déduit-on pour les

médianes d’un triangle?

Le point G est appelé le centre de gravité du triangle.

UN EXERCICE D’APPLICATION

152 1. Montrer que, pour tout point M du plan, 153 1. Montrer que les médiatrices des segments [AB] et

2 2 2 2 2 2

MA +MB +MC ˘ GA + GB + GC [AC] sont sécantes. On appelle O leur point d’intersection.

2 2 2

2. Calculer GA + GB + GC en fonction de a, b et c 2.Montrer que O appartient à la médiatrice de [BC]. Le

point O est donc le point de concours des médiatrices du


PISTE: 1. MA = MG + GA.

triangle ABC. C’est le centre du cercle passant par A, B et C.

On l’appelle le cercle circonscrit au triangle ABC.

240
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche GeoGebra, p.352

Voir fiche Cabri, p.354

Travaux pratiques

GÉOMÉTRI E GÉOMÉTRI E
TP1 Puissance d’un point par TP2 Orthocentre d’un triangle

rapport àuncercle variable

CHERCHER REPRÉSENTER CHERCHER REPRÉSENTER

Pour un cercle donné, on va définir à l’aide du produit scalaire Soit deux points distincts A et B du plan.

la puissance d’un point par rapport à un cercle. On définit un point C mobile sur une droite d parallèle à la

droite (AB) de sor te que ABC forme un triangle, et on s’in-

A Construction et conjectures
téresse à l’ensemble décrit par l’orthocentre H de ce triangle

1. À l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique, construire lorsque C décrit d

un point O et un cercle # de centre O. Construire un point M On rappelle que l’orthocentre est le point de concours des hau-

n’appartenant pas au cercle # et une droite d passant par le teurs du triangle.

point M et recoupant le cercle # en deux points A et B.

A Cas où d est parallèle à (AB)

M On suppose dans cette partie que la droite d est parallèle à

(AB) tout en restant distincte de (AB).

C d

1. Réaliser cette figure à l’aide d’un

logiciel de géométrie dynamique.

H
2. En affichant la trace du point H,

conjecturer la nature du lieu

géométrique parcouru par le pointH


B
B O A

lorsque C parcourt la droite d

2. Faire afficher le produit scalaire MA · MB, puis déplacer la 3. On se place dans un repère orthonormé (O; i, j ), où O est

droite d sans bouger le point M. le milieu de [AB] et la droite (AB) est l’axe des abscisses.

Que constate-t-on? On note ainsi (a ; 0) les coordonnées du point A dans ce repère,

et (–a ; 0) celles de B, avec a réel non nul. Une équation de la

B Démonstration de la conjecture précédente


droite (AB) est y = c, où c est un réel non nul. On note x l’ab-

On note A’ le point diamétralement opposé à A sur # et on


scisse du point C.

note r le rayon de ce cercle.


a. Quelle est l’ordonnée de C ? Quelle est l’abscisse de H ?

1. Montrer que MA·MB = MA·MA’.


b. Calculer CH · AB et exprimer l’ordonnée y du point H en

2 2

2. En déduire que MA·MB = MO – r


fonction des réels x, a et c

3. En déduire que le produit scalaire MA·MB est indépendant


c. En déduire que lorsque C parcourt la droite d, le point H

de la sécante au cercle # choisie. Ce nombre est appelé puis-


parcourt une parabole dont on donnera les coordonnées du

sance de M par rapport à #; on le note P (M). sommet.


#

d. Quelle est la nature du triangle ABC lorsque H est situé au

C Axe radical de deux cercles

sommet de la parabole ?

Soit deux cercles #


D

#’ d
B Cas où d coupe (AB)
et #’ de centre O et A C

On suppose dans cette partie que


O’
, de rayons r et r’
,

O D’

la droite d coupe la droite (AB) en


sécants en A et B.

un point E, tout en étant non per-


On étudie l’ensem-
O’

C
pendiculaire à (AB). H
ble (Δ) des points B

1. On suppose que E est distinct


du plan qui ont la

A E B

des points A et B.
même puissance

C’

par rappor t à ces a. Réaliser la figure avec un logiciel de géométrie dynamique et

faire afficher la trace du point H lorsque C parcourt la droited


deux cercles.

b. Que constate-t-on ?
1. Montrer que A et B appartiennent à (D).

2. On suppose maintenant que la droite d coupe (AB) en A.


2. À l’aide du logiciel de géométrie dynamique, construire la

a. Réaliser la figure avec le logiciel et faire afficher la trace du


figure, placer un point M dans le plan, puis faire afficher la puis-

point H lorsque C parcourt la droite d


sance de M par rapport à chacun de ces cercles. Déterminer

ainsi d’autres points de (Δ) et conjecturer la nature de (Δ). b. Que constate-t-on ?

3. On suppose maintenant que la droite d coupe (AB) en B.

Quel est alors l’ensemble des points H ?

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 241


CAP vers le BAC Sujet commenté

CALCULER
ÉNONCÉ REPRÉSENTER
J B

10

Le rectangle OABC ci-contre représente Por te


C

s
Thè me

un entrepôt industriel vu du dessus. On

– Expression du produit
veut y installer un détecteur de mouve-

et r oP
scalaire dans une
ment dont le cône de détection est de

base orthonormée
30°. Les dimensions de l’entrepôt sont

I
– Calculs d’angle

OA =15 m et OC = 10 m.

Le détecteur déclenche l’alarme s’il

détecte un mouvement dans la zone

limitée par [OI] et [OJ], où I est le milieu α

j
A
de [AB] et J le milieu de [BC].

O
i 15

Le plan est muni du repère orthonormé

(O; i, j ) d’unité 1 mètre.

1. Déterminer les coordonnées des points I et J.

2. Calculer le produit scalaire OI·OJ, puis les distances OI et OJ.


3. a.Calculer la mesure, arrondie au degré, de l’angle a = IO J correspondant à la zone où le détec-

teur doit se déclencher.

b. Le détecteur choisi permettra-t-il de répondre à cette contrainte?


4. Calculer IJ, puis la mesure de l’angle O IJ, arrondie au degré.

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

1. On relève les coordonnées 1. OA = 15 m et A appartient à l’axe des abscisses, donc A a pour coordonnées (15; 0).

des points A, B et C et on OC = 10 m et C appartient à l’axe des ordonnées, donc C a pour coordonnées (0; 10).

détermine les coordonnées de I OABC est un rectangle, donc B a pour coordonnées (15; 10).

et J avec la formule donnant les ( ) ( )


15 + 15 0 + 10

On a x = = 15 et y = = 5 . Donc I(15; 5).


I I
coordonnées du milieu. 2 2

( ) ( )
15 + 0 10 + 10

De même, x = = 7, 5 et y = = 10 . Donc J(7,5; 10).


J J

2 2

2. On calcule les coordonnées 2. On a OI(15 – 0; 5 – 0), donc OI(15; 5) et OJ(7,5 – 0; 10 – 0), donc OJ(7,5;10).

des vecteurs OI et OJ, puis D’après l’expression du produit scalaire dans une base orthonormée,

on utilise l’expression du OI·OJ=15×7,5+5×10= 162,5.

produit scalaire dans une base 2 2 2 2

OI = i OI i = 15 + 5 = 250. Donc O I = 250 =

orthonormée.

2 2 2 2

OJ = i OJ i = 7,5 + 10 = 156,25. Donc O J = 156 , 25 = 12 , 5


Capacité 4, p. 225

3. On écrit la formule du 3. a.D’après la définition du produit scalaire, on a aussi:

¶ ¶
produit scalaire utilisant les ( ) ( )
OI·OJ = OI × OJ × cos IO J . Donc × 12 , 5 × c os IO J

normes et un angle. Utiliser une


162 , 5 2, 6

( )
D’où c os IO J = =

calculatrice pour déterminer


× 12 , 5 10

une valeur approchée d’une



À l’aide de la calculatrice, on obtient IO J ≈ 35°, arrondi au degré près.


mesure de IO J
b.Le cône de détection de l’appareil choisi n’est que de 30°: il ne pourra donc pas

Capacité 6, p. 225

convenir pour équiper cet entrepôt.

4. On utilise la formule d’Al-


2
325
2

¶ 4. IJ (–7,5;5). D’où : IJ = ( − 7 , 5) + 5 = 81, 25 = =


Kashi pour calculer
( ), puis la
O IJ
4 2

calculatrice. ¶
D’après la formule d’Al-Kashi, OJ² = IJ² + IO² – 2IJ × IO × cos
( )
O IJ


Donc, 156,25 = 81,25 + 250 – 2 × × × cos
( )
O IJ

81, 25 + 250 − 156 , 25 175 ¶



Ainsi : cos
( ) , d’où : O IJ ≈ 52°, au degré près.
O IJ = =

242
CAP vers le BAC Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 8.

Sujet A 20 min REPRÉSENTER CALCULER Sujet D 40 min CALCULER REPRÉSENTER

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Calculer un produit scalaire en utilisant son expression analytique Calculer un produit scalaire en utilisant son expression analytique

Calculer un angle en utilisant le produit scalaire Calculer un produit scalaire à l’aide d’un angle

On considère un triangle ABC


ABCD est un carré de centre O et de côté 1. E est le milieu A

rectangle et isocèle en B tel que


de [AB]. On se place dans le repère orthonormé (A ; AB, AD)

D C
BA = 1. On construit extérieure-

ment au triangle ABC un point D

tel que le triangle BCD soit isocèle C


O

B
en C. On admet que les points A, C

et D sont alignés. On se place dans

le repère orthonormé (B ; BC, BA)


D

A E B

1. a.Calculer la longueur du segment [AC]. En déduire celle


1. Calculer le produit scalaire AE·AC.

du segment [AD].

2. Calculer DE·DB, puis déterminer une mesure de l’angle

b. Montrer qu’il existe un réel k tel que AD = kAC et déter-


·
E DB à 0,1degré près.

miner sa valeur.

3. a.Calculer DE·EC.
c.En déduire les coordonnées de D.

·
b. Quel est l’angle dont on peut déduire la mesure ? Préci- 2.Déterminer la mesure exacte, en radians, de l’angle B CD

· ·
ser sa valeur à 0,1 degré près. puis des angles CDB et DB C

4. Déterminer le point F du segment [AD] tel que (OF) est 3. a.Calculer le produit scalaire DA·DB.

perpendiculaire à (DE). b. Calculer le produit scalaire DA · DB en fonction de

·
cos(CDB ).

π
Sujet B 30 min CHERCHER COMMUNIQUER
c.En déduire la valeur exacte de c os
( )
8

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Utiliser la bilinéarité du produit scalaire

Sujet E 45 min CHERCHER R A IS ONNER

Utiliser la caractérisation de l’orthogonalité

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Soit ABCD un rectangle de longueur AB = 5 et de largeur

Calculer un produit scalaire à l’aide de normes

AD = 2. Soit M un point du segment [AB] distinct de A et


Calculer un produit scalaire par projection orthogonale

de B, tel que AM = x
Utiliser la formule d’Al-Kashi

1. Montrer que MD·AC = 4 – 5x

On considère un triangle ABC tel que BC = 7, AC = 2 et

2. Pour quelle valeur de x les droites (MD) et (AC) sont-elles

AB = 6. Soit H le pied de la hauteur issue de A, et K le pied

perpendiculaires ?

de la hauteur issue de C.
2

3. Montrer que MD·MC = x – 5x + 4.

4. Pour quelle(s) valeur(s) de x le triangle MCD est-il rec- A

tangle en M ?

·
5. a. Rappeler le lien entre la nature de l’angle CM D et le

signe de MD·MC.

·
b. Pour quelle(s) valeur(s) de x, l’angle CM D est-il obtus ?

B H C

1. a.Justifier que AC = AB + BC.


Sujet C 25 min CHERCHER R A IS ONNER

b. En déduire les produits scalaires suivants : AB · BC puis

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

BA·BC.

Calculer un produit scalaire par projection orthogonale

c. Exprimer le produit scalaire BA·BC en fonction de la lon-

Caractériser un cercle par un produit scalaire

gueur BH.

A
On considère trois points A, B et
d. En déduire la longueur BH.

C sur un cercle # de centre O. La #


2. a. Exprimer le produit scalaire BA · BC en fonction de la

hauteur issue de A coupe [BC] en


longueur BK.

C
A’ et # en D. On appelle E le point
O b. En déduire que BK × BA = BH × BC.

A’
diamétralement opposé à A sur le
c. En déduire la longueur BK.

·
cercle #
B
3. a.Calculer la mesure, au degré près, de l’angle AB C
D

1. Calculer AB·AD – AC·AD. b. En déduire la longueur KH arrondie à l’unité, puis la mesure

2. Montrer que AB·AD = AC·AD = AE·AA’. au degré près de l’angle K AH

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 243


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

M AT H S 5. Que peut-on alors dire de la somme vectorielle P + R + C?


& PHYSIQUE

6. Quelle propriété du produit scalaire permet d’affirmer

154 Dans les Pyrénées, une ligne de chemin de fer à

que le travail de la résultante de ces trois forces est égal à

crémaillère relie le village de Ribes de Freser à la station de

la somme des travaux de ces forces?

ski de Vall-de-Nùria.

7. En déduire que W (C) = –W (P), puis calculer l’intensité


IN IN

de la force C (arrondie au newton).

Pour conserver leur adhérence en pente, les trains circulant sur des pentes impor-

tantes sont équipés de roues motrices supplémentaires et dentées qui viennent

s’engrener sur un rail central, denté également.

155 Histoire des Mathématiques

Approfondissement: La droite d’Euler

Soit ABC un triangle non équilatéral. On désigne par G le centre

de gravité du triangle (c’est-à-dire le point de concours de

ses médianes), par O le centre du cercle passant par les trois


On modélise le déplacement du train, représenté par le

sommets du triangle (c’est-à-dire le point de concours des


point O, par un mouvement rectiligne et uniforme entre le

médiatrices) et par H son orthocentre. On note A’, B’ et C’ les


point I et le point N.

milieux respectifs des côtés [BC], [AC] et [AB].


Il est soumis à son poids P= mg, à la force de réaction du sol

R dont la direction est perpendiculaire au sol, et à la force A

de propulsion du système de crémaillère C dont la direction

est parallèle au sol. Les forces de frottement sont négligées.

On a les données numériques suivantes:

C’

– masse du train: m = 50 tonnes;


H

–2

– accélération de la pesanteur: g = 9,8 m s ;


B’

G
– angle de la pente avec l’horizontale: α = 10°;

– IN = 7 km.

O
B

R
Le schéma ci-dessous
A’
O

n’est pas à l’échelle. X


C

Y
On rappelle que le point G vérifie l’égalité vectorielle :

A
P
GA+GB+GC = 0.

I B 1. Soit le point K tel que OA + OB + OC = OK.

a. Montrer que AK = 2OA’. En déduire que la droite (AK) est


On note W (F) = F·AB le travail d’une force F exprimé en
IN

perpendiculaire au côté [BC].


joules (J) dont le point d’application O se déplace de I en N.

b. Démontrer de même que la droite (BK) est perpendiculaire


Dans les calculs on exprime les masses en grammes, les

au côté [AC].
longueurs en mètres et les intensités des forces en newtons.

1. On considère le point A tel que OA = P. On note X le c. En déduire que K est l’orthocentre du triangle ABC, donc que

projeté orthogonal de A sur (IN) et Y le projeté orthogonal K et H sont confondus.

de A sur la perpendiculaire à (IN) passant par O.


2. Montrer que OH = 3OG.

· ¶
a. Montrer que XAO = B IN
Cette égalité prouve que les points O, G et H sont alignés. La

b.
droite qui porte ces trois points s’appelle la «droite d’Euler».

c. Montrer que W (P) = –mg × IN × sin(α).


IN

e
His toir
Poi nt
2. Comment interpréter le signe de W (P)?
IN

3. Combien vaut W (R)? Leonhard Paul Euler (1707-1783), savant suisse,


IN

est considéré comme l’un des plus grands


4. Exprimer W (C) en fonction de C, intensité de la force de
IN

mathématiciens. Il a introduit une grande partie des


propulsion de la crémaillère.

notations mathématiques modernes, en particulier

Le principe d’inertie énonce que dans un référentiel galiléen,

celle de notion de fonction. Ses travaux en mécanique,

si la vitesse d’un corps est nulle ou constante, alors la somme

en dynamique des fluides, en optique et en astronomie l’


ont aussi

des forces extérieures qu’il subit est nulle et réciproquement.


rendu célèbre.

244
Pour s’entraîner à l’oral

 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

 Débattre

Le schéma ci-dessus représente un système de poulies. On


156 Histoire des Mathématiques

considère les forces F , F et F s’appliquant en G et d’intensités


Soit ABC un triangle de côtés a, b, c et d’aire S.
1 2 3

On appelle p le demi-périmètre du triangle. respectives: i F i = 8 N, i F i = 6 N et i F i = 12 N.


1 2 3

Le but de cet exercice est d’appliquer la formule de Héron: Soit R = F + F + F la résultante de ces forces.
1 2 3

S = p( p a )( p b )( p c) 1. Déterminer en fonction de α, β et γ les produits scalaires

$
2 suivants: R·F ; R·F et R·F
1. a. En utilisant la formule d’Al-Kashi, exprimer cos (A ) en 1 2 3

2 $
fonction de a, b et c, et en déduire l’expression de sin (A ) en 2. On suppose que le système de poulies est à l’équilibre,

fonction de a, b et c c’est-à-dire que R = 0.

2 2 2 $ 2 2 2 2 2 2

b. En déduire que (4b c ) sin ( A) = 4b c – (b + c – a ) a. Montrer que les réels α, β et γ vérifient le système suivant:

2. On note p le demi-périmètre du triangle ABC.


⎧3c os α + 4 c os β = −6

2 2 2 $ ⎪
Montrer que b c sin (A ) = 4p(p – a)(p – b)(p – c).
6 c os β + 3c os γ = −4

3. a. On utilise ici le résultat démontré dans le PARCOURS 3 ⎪


6 c os α + 4 c os γ = −3

1 $
( )
page240: S = b c sin A .

2
b. En utilisant la troisième équation, montrer que:

2 $
Exprimer S en fonction de b, c et sin( A ). 1

c os γ = − (3 + 6 c os α )
4
b. À l’aide des résultats des questions précédentes, montrer

c. En déduire que les réels α et β vérifient le système suivant:

que S = p( p − a)( p − b)( p − c)

⎧3c os α + 4 c os β = −6

4. Applications ⎨

18 c os α + 4 c os γ = −3

a. Calculer l’aire d’un triangle équilatéral de côté 6 cm.

d. En déduire les valeurs, arrondies au dixième de degré, des


b. Calculer l’aire d’un triangle dont les côtés ont pour mesure

mesures des angles α, β et γ


5 cm, 6 cm et 7 cm.

c. Quel triangle a l’aire la plus grande?

e
His toir
Poi nt
EXPOSÉ À P R É PA R E R

er

Héron d’Alexandrie. (Grec du I siècle

GÉOMÉTRIE
158 Hyperbole et orthocentre

après J.-C.) fut l’un des grands mécaniciens

Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; i, j ). On

de l’Antiquité. En mathématiques, ses

considère l’hyperbole *, qui représente la fonction inverse,

recherches sont réunies dans un traité,

et trois points A, B et C de cette hyperbole. On appelle H


Metrica («Les métriques»).

le point de concours des trois hauteurs du triangle ABC.

1. Réaliser la figure à l’aide d’un logiciel de géométrie

157 Les poulies CALCULER COMMUNIQUER


dynamique en vidéo-projetant le processus de construction.

2. Déplacer les points A, B et C sur * et mettre en évidence

γ une conjecture à propos de H.

G
F
F 3. Proposer à l’oral une méthode pour démontrer cette
2
1

β conjecture et l’effectuer.

F
3

Prise d’initiatives

159 Une bouée sur un lac 160 Triangle tournant

Trois propriétaires P , P et P dis- Soit ABC un triangle équilatéral


1 2 3

posent chacun d’une parcelle de ter- de côté a . On place trois points

rain carrée, jouxtant un lac triangulaire M, N, P respectivement sur [AB],

ABC rectangle en A. Ils décident de [BC] et [AC] de telle sorte que


N

délimiter leurs « eaux territoriales » AM= BN = CP =

en plaçant une bouée M de telle sorte A


1. Que peut-on dire des triangles
M

que les aires des surfaces MAB, MBC


AMP, BNM et NPC? B

et MCA soient proportionnelles aux

2. En déduire que MNP est un triangle équilatéral et montrer

aires des parcelles adjacentes.

que l’aire du triangle MNP est égale à un tiers de celle du

Déterminer la position de cette bouée dans le lac.

triangle ABC.

CHAPITRE 8 Calcul vectoriel – produit scalaire 245


Se tester pour un B O N D É PA R T

Utiliser les équations cartésiennes de droites

Pour les exercices 1 à 4, le plan est muni d’un repère. 3 Vrai ou Faux?

Soit les droites d , d , d et d d’équations:


1 2 3 4
1 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

d : –x + 2y + 1 = 0 d : 2x – 4y + 3 = 0
1 2
On considère la droite d d’équation x + 4y + 8 = 0.

d : 2x + y – 1 = 0 d : –4x + 8y + 3 = 0
3 4

1. Les coordonnées d’un point de d sont:

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

a. (–8; 0) b. (–4; –1) c. (4; –3) d. (–4; 0)

a. d et d sont parallèles.
1 2

2. Les coordonnées d’un vecteur directeur de d sont:

b. d et d sont confondues.
2 4

a. (–4; 1) b. (1; 4) c. (4; 1) d. (4; –1)

c. d et d sont sécantes.
1 3

3. Le coefficient directeur de d est:

a. –4 b. –2 c. –0,25 d. 4 y
4 Déterminer

graphiquement une
d
1 d d
3 2
2 a. Une droite a pour vecteur directeur u (2; 5).
équation cartésienne de

Quel est son coefficient directeur?


chacune des droites d ,
1

d
b. Une droite a pour coefficient directeur m = 0,5. d , d et d représentées 4

2 3 4

Donner les coordonnées de trois vecteurs directeurs de ci-contre.

cette droite.

c. On considère les points A(1; 4) et B(–2; 10). x


1

Donner les coordonnées de deux vecteurs directeurs de la

droite (AB).

Utiliser le produit scalaire dans un repère

Pour les exercices 5 à 8, le plan est muni d’un repère 7 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

orthonormé. On considère le vecteur u (2; –4).

1. Les coordonnées d’un vecteur colinéaire à u sont:


5 On considère les points A(2; 5), B(–2; 3) et C(6; 1).

a. (–1; 2) b. (4; –1) c. (1; 3) d. (–4; 8)


a. Calculer les produits scalaires AB·AC et AC·CB.

2
2. Les coordonnées d’un vecteur orthogonal à u sont:
b. Calculer AB

a. (0,5; –1) b. (2; 1) c. (–4; 2) d. (1; –2)

6 Vrai ou Faux?

8 On considère les points A(3; 1), B(2; 9) et E(2;1).


Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

On considère les points A(7; 1), B(–1; 7), C(2; 11) etD(–7;–1). a. Calculer le produit scalaire EA·EB.

a. Les droites (AB) et (CB) sont perpendiculaires. b. Le point E appartient-il au cercle de diamètre [AB]?

b. Les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires. Justifier.

Utiliser les cercles et le projeté orthogonal

9 Sur la figure ci-contre, 10 On considère le cercle # de diamètre [AB]. Soit M un

lespoints B, E et D sont alignés. point de # distinct de A et B.

Que peut-on dire du triangle AMB?


a. Quel est le projeté orthogonal

de B sur la droite (FD)?


B E D

b. Quel est le projeté orthogonal de F sur la droite (BD)?

c. Quel est le projeté orthogonal de D sur la droite (BF)?

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . page 334

AIDER

246
GÉOMÉTRIE REPÉRÉE

ER
TI
PA
9

HC

Voir exercice 113 page 268

LER SEU L Numéros des Numéros des Numéros dans


AVAIL
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

➙ Déterminer une équation cartésienne de droite connaissant

1 35 ; 38 ; 40 1 ; 2

unpoint et un vecteur normal

➙ Déterminer un vecteur normal à une droite 2 52 à 56 ; 58 3 ; 4 ; 5

➙ Déterminer l’équation d’un cercle donné par son centre

3 26 ; 32 ; 69 ; 72 6 ; 7

etsonrayon

➙ Reconnaître une équation de cercle 4 23 ; 74 ; 75 ; 80 8 ; 9 ; 10 ; 11

➙ Déterminer les coordonnées du projeté orthogonal

5 63 ; 66 13

d’unpointsurune droite

➙ Utiliser un repère pour étudier une configuration 6 86 ; 87 12 ; 14 ; 15

247
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

Des vecteurs normaux


Activité 1

Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; i, j )

On considère les droites et vecteurs représentés dans le repère ci-dessous.

Introduire la notion

F
devecteur normal.

n
2
n
5 B

➜ Cours A D

n
3
Droites et cercles dans
n
1

unrepère

n
4

j G

O i

1 a.Déterminer les coordonnées du vecteur AB par lecture graphique.

Que représente le vecteur AB pour la droite (AB)?

b.Déterminer les coordonnées du vecteur n par lecture graphique.


1

c.Calculer le produit scalaire AB·n . Que peut-on en déduire ?


1

On dit que le vecteur n est un vecteur normal à la droite (AB).


1

d.Montrer que le vecteur FG est un vecteur normal à la droite (AB).

e.Citer un autre vecteur normal à la droite (AB).

2 Parmi les vecteurs représentés, lequel est un vecteur normal à la droite (CD)?

3 Parmi les vecteurs représentés, lesquels sont des vecteurs directeurs de la droite (FG)?

desvecteurs normaux à la droite (FG)?

Des droites et des vecteurs


Activité 2

Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; i, j ).

Onconsidère les points A(0; 3) et B(3; 1).

n
A
1 a.Déterminer un vecteur directeur de la droite (AB).
Déterminer une

b. Donner ses coordonnées.


équation de droite

avec un vecteur c. Montrer qu’une équation cartésienne de la droite (AB)

normal.
est2x+3y – 9 = 0. M (x ; y)
j B

O
i
2 On considère le vecteur n (2; 3).

a. Calculer AB·n. Que peut-on en déduire ?

➜ Cours
On dit que le vecteur n est un vecteur normal à la droite (AB).

Droites et cercles dans

b. Soit M(x ; y) un point de la droite (AB).

unrepère

Que peut-on dire des vecteurs AM et n ?

c. Retrouver le résultat de la question 1. c. en utilisant le produit scalaire AM·n

3 Soit a et b deux nombres réels non nuls.

On considère la droite d d’équation ax + by + c = 0.

a. Donner les coordonnées d’un vecteur directeur de d

b. Indiquer les coordonnées d’un vecteur normal à la droite d. Justifier.

248
Des cercles et des équations
Activité 3

Le plan est muni d’un repère orthonormé.

À l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique, on va construire des cercles de centre un point A

etde rayon R, avec R variant de 0,5 à 5 avec un pas de 0,5.

Introduire les équations

de cercles. 1 Dans cette question, A est l’origine du repère.

a.En utilisant le fichier fourni, faire varier R et

observer pour chaque valeur de R, l’équation affichée

➜ Cours
par le logiciel.

Droites et cercles dans


b.Quelle est l’équation affichée pour R = 2?

unrepère
c.Pour un point M de coordonnées (x ; y), que

2 2 2 2

représente x + y ? Traduire l’équation x + y = 4

en termes de distances.

géométrie dynamique

GeoGebra  Cabri
2 Dans cette question, A est le point de

coordonnées (2;1).

a.En utilisant le fichier fourni, faire varier R et

observer pour chaque valeur de R, l’équation affichée

par le logiciel.

b.Quelle est l’équation affichée pour R = 2?

c.Pour un point M de coordonnées (x ; y), que

2 2

représente (x – 2) + (y – 1) ?

2 2

Traduire l’équation (x – 2) + (y – 1) = 4 en termes de distances.

d.Après un clic droit sur l’équation du cercle dans la fenêtre d’affichage,

2 2

puissur Équation:ax +bxy + cy + dx + ey = f , quelle est l’équation affichée?

Comment peut-on expliquer ce résultat?

D’un point à une droite


Activité 4

Gabin habite à la campagne. Pour aller à l’école,

il rejoint la route à pied puis attend la calèche

qui assure le ramassage scolaire.

Introduire le calcul
Dans le plan muni d’un repère orthonormé

des coordonnées
(O; i, j ), la route est modélisée par la droite (AB)

duprojeté orthogonal

avec A(1 ; 0) et B(7 ; 3). La maison de Gabin est

d’un point sur une

représentée par le point G(2; 3). L’unité est la cen-

droite.

taine de mètres. Hier, en marchant tout droit, Gabin

est arrivé sur la route au point E(5 ; 2). On veut

déterminer s’il a emprunté le chemin le plus court.


➜ Cours

Droites et cercles dans

1 a.Calculer le produit scalaire AB·GE.

unrepère

b.Justifier que la distance GE n’est pas la plus petite distance

du point G à la droite (AB).

2 a.Montrer qu’une équation de la perpendiculaire à


B

(AB) passant par le point G est 2x+ y – 7 = 0.

b.Soit H le projeté orthogonal de G sur la droite(AB).

Montrer que les coordonnées (x ; y) de H vérifient le

O A
i
⎧2 x + y = 7

système

x − 2 y = 1

c.Résoudre ce système.

d.En déduire les coordonnées de H, puis la distance GH.

–1
3 Gabin marche à une vitesse moyenne de 3 km h

Comparer le temps qu’il a mis pour aller de G jusqu’à E, et celui qu’il mettrait en empruntant le

chemin le plus court.

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 249


Cours

Droites et cercles dans un repère

Équation d’une droite à l’aide d’un vecteur normal

À noter
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; i, j )

Une droite a une infinité


D É F I N I T I O N
Un vecteur normal à une droite d est un vecteur non nul orthogonal à un vecteur

devecteurs normaux.

directeur de d, donc à tout vecteur directeur de d

P R O P R I É T É
Soit d une droite de vecteur normal n (a; b), A un point de d et M un point du plan.

À noter

M appartient à d si, et seulement si, AM·n = 0.


Comme deux droites

perpendiculaires à une

D É M O N S T R AT I O N

même troisième sont  Soit M un point appartenant à d. Si M = A, alors AM = 0 donc AM·n = 0.

Sinon, M et A sont distincts et AM est un vecteur directeur de d. Comme n est un vecteur normal à

un vecteur n non nul est


d, n et AM sont orthogonaux donc AM·n = 0.

orthogonal à deux vecteurs

 Réciproquement, si AM·n = 0, alors n et AM sont orthogonaux.

u et v, alors u et v sont

– Si M = A, alors M est bien sur d

colinéaires.

– Si A et M sont distincts, alors AM est un vecteur non nul. Le vecteur n est orthogonal à un vecteur

directeur u de d et au vecteur AM donc AM et u sont colinéaires donc AM est un vecteur directeur

À noter
de d. Par conséquent, M est un point de d

Un vecteur directeur

d’une droite d’équation

P R O P R I É T É S
(1) Soit d une droite de vecteur normal n (a; b).
ax+by+ c = 0 est

Une équation cartésienne de d s’écrit ax + by + c = 0.


u(–b;a).

(2) Réciproquement, si (a, b) ≠ (0, 0), l’équation ax + by + c = 0 est celle d’une droite de vecteur

normal n (a; b).

D É M O N S T R AT I O N
 Soit A(x  ; y ) un point de la droite d. Le point M(x ; y) est un point de d
A A

n(a ; b)

si, et seulement si, AM · n = 0. Comme AM (x– x  ; y – y ) et n (a ; b), AM · n = 0 équivaut à
A A

(x–x )a+(y – y )b = 0 et donc à ax + by – ax – by = 0, soit ax + by + c = 0 avec c = –ax – by


A A A A A A

 Réciproquement, soit d l’ensemble des points M(x; y) tels que ax + by + c = 0.


d
u(–b ; a)

d est une droite de vecteur directeur u (–b; a).

n·u = a × (–b) + b × a = 0. Donc n et u sont orthogonaux: n est un vecteur normal à d

Équation d’un cercle – Équation d’une parabole

Soit A un point. Le cercle de centre A et de rayon r (r . 0) est l’ensemble des points M, tels que:

AM= R. On en déduit la propriété suivante.

P R O P R I É T É
Un point M (x; y) appartient au cercle de centre A (x ; y ) et de rayon r si, etseulement
A A

2 2 2
A
si, (x – x ) + (y – y ) = r
A A

Cette équation est appelée équation du cercle de centre A et de rayon r


r

D É M O N S T R AT I O N
2 2

Le point M (x; y) appartient au cercle si, et seulement si, AM = r


M
j

2 2 2

Or AM = (x – x ) + (y – y ) , d’où le résultat.
A A
O
i

2 2

EXEMPLE : L’ensemble des points M(x ; y) tels que (x – 3) + (y + 2) = 16 est le cercle de centre

A(3;–2) et de rayon 4.

P R O P R I É T É
2 2

Tout cercle a une équation de la forme x + ax + y + by + c = 0 avec a, b et c des réels.

2 2

Une équation de la forme x + ax + y + by + c = 0 n’est pas toujours celle d’un cercle.

2 2

L’ensemble des points M(x; y) tels que x + y + 1 = 0 est l’ensemble vide. En effet, cette équation est

2 2 2 2 2 2

équivalente à x + y = –1 et aucun couple (x, y) ne vérifie x + y = –1 puisque x + y ˘ 0 et –1 , 0.

P R O P R I É T É
2

Toute parabole a une équation de la forme y = ax + bx + c, avec a, b et c des réels et

a non nul. Réciproquement, y = ax + bx + c avec a un réel non nul est l’équation d’une parabole.

250
Déterminer une équation cartésienne de droite connaissant vidéo 03:46

1 Déterminer une
É T I C AP A C

unpointetunvecteur normal
équation cartésienne

d’une droite à partir

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, on considère le point A(2; 5) et le vecteur n (3; 7).

d’un vecteur normal

Déterminer une équation de la droite d passant par A et de vecteur normal n

de
Mé tho

Solution commentée
Pour déterminer une

Première méthode: Soit un point M de coordonnées (x; y).


équation cartésienne

M appartient à d si, et seulement si, AM·n = 0. Or, AM(x – 2; y – 5) et n (3 ; 7). d’une droite dont on

connaît un vecteur
Donc M appartient à d si, et seulement si, 3(x – 2) + 7(y – 5) = 0, ce qui équivaut à

normal, on peut calculer


3x–6+7y– 35= 0, soit 3x + 7y – 41 = 0.

un produit scalaire.
Une équation de d est 3x + 7y – 41 = 0.

Deuxième méthode: Comme d a pour vecteur normal n(3; 7), une équation de d est de la forme

3x + 7y + c = 0. De plus, A est un point de d donc 3 × x + 7 × y + c = 0, soit 3 × 2 + 7 × 5 + c = 0.


A A

Voir exercices
D’où c = –41. Une équation de d est 3x + 7y – 41 = 0.

35 38 40

Déterminer un vecteur normal à une droite

2
É T I C AP A C

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, on considère les droites d et d


1 2

d’équations respectives 5x – 4y + 8 = 0 et y = 2x + 3.

Déterminer les coordonnées d’un vecteur normal à chacune de ces droites.


de
Mé tho

Pour déterminer un

Solution commentée
vecteur normal à une

 L’équation de d est donnée sous la forme ax + by + c = 0, avec a = 5 et b = –4. droite, on écrit d’abord
1

Un vecteur normal à d est donc le vecteur n (5; –4). son équation sous la
1 1

forme ax + by + c = 0.
 L’équation de d est donnée sous forme réduite, on peut l’écrire sous la forme ax + by + c = 0.
2

On peut par exemple écrire 2x – y + 3 = 0. On a alors a = 2 et b = –1.

Voir exercices

Un vecteur normal à d est le vecteur n (2; –1).


2 2

52 58

Déterminer et utiliser l’équation d’un cercle donné vidéo 03:46

3 Déterminer une
É T I C AP A C

parsoncentreetsonrayon
équation de cercle (1)

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, on considère le cercle # de centre A(2; –3) et de

rayon 4.

1 Déterminer une équation du cercle #

2 a. Le point B(6; –2) appartient-il à #?

b. Déterminer les coordonnées des points de # d’abscisse 2.

de
Mé tho

Solution commentée
Pour déterminer une

équation d’un cercle


1 Soit un point M de coordonnées (x; y).

2 2 de centre A et de
M appartient à # si, et seulement si, AM = 4 donc si, et seulement si, AM = 4

rayon r, on traduit de
2 2 2 2 2

Or, AM = (x – 2) + (y – (–3)) . Donc M appartient à # équivaut à (x – 2) + (y + 3) = 16.

manière analytique

On peut aussi écrire cette équation ainsi:


2 2

l’égalité AM = r

2 2 2 2

x – 4x + 4 + y + 6y + 9 = 16, soit x + y – 4x + 6y – 3 = 0.

2 2 2 2 2 2
2 a. (x – 2) + (y + 3) = (6 – 2) + (–2 + 3) = 4 + 1 = 17 et 17 ≠ 16.
B B

Les coordonnées de B ne vérifient pas l’équation de # donc B n’appartient pas à #

2 2

b. L’ordonnée y des points de # d’abscisse 2 vérifie (2 – 2) + (y + 3) = 16.

On résout l’équation (y + 3) = 16:

(y + 3) = 16 équivaut à y + 3 = –4 ou y + 3 = 4, soit y = –7 ou y = 1.

Les points de # d’abscisse 2 sont les points de coordonnées (2; –7) et (2; 1).

Voir exercices
2 2

Remarque: On aurait pu utiliser l’équation x + y – 4x + 6y – 3 = 0.

69 26 32 72

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 251


vidéo 07:59
Reconnaître une équation de cercle

4 Déterminer une
É T I C AP A C

Le plan est muni d’un repère orthonormé.


équation de cercle (2)

Les équations suivantes sont-elles des équations de cercle?

Si oui, déterminer le centre et le rayon du cercle.

2 2 2 2
1 x + y – 2x + 8y + 8 = 0 2 x + y – 2x + 8y + 19 = 0

de
Mé tho

Solution commentée

Pour transformer une

2 2 2 2
1 On cherche à écrire l’équation x + y – 2x + 8y + 8 = 0 sous la forme (x – x ) + (y – y ) = k, équation de la forme
A A

2 2

oùk est un réel. x + y + ax + by + c = 0,

2 2 2 2
on commence par écrire
Comme x – 2x = (x – 1) – 1 et y + 8y = (y + 4) – 16,

2 2

2 2 2 2 x + ax et y + by sous
x + y – 2x + 8y + 8 = 0 équivaut à (x–1) – 1 + (y + 4) – 16 + 8 = 0,

forme canonique.
2 2 2 2 2

donc à (x – 1) + (y + 4) = 9, soit (x – 1) + (y – (–4)) = 3

2 2

x + y – 2x + 8y + 8 = 0 est donc une équation du cercle de centre A(1; –4) et de rayon 3

2 2
2 En procédant comme dans la question précédente, l’équation x + y – 2x + 8y + 19 = 0 peut

2 2 2 2

s’écrire (x – 1) – 1 + (y + 4) – 16 + 19 = 0, soit (x – 1) + (y + 4) = –2.

Le premier membre de l’équation est la somme de deux carrés, donc il est positif.

Puisque le second membre est strictement négatif, aucun couple (x; y) ne vérifie

2 2

(x – 1) + (y + 4) = –2.

Voir exercices
2 2

Ainsi, l’ensemble des points M(x; y) tels que x + y – 2x + 8y + 19 = 0 est l’ensemble vide.

23 74 75 80

Déterminer les coordonnées du projeté orthogonal d’un point vidéo 09:22

5 Déterminer les
É T I C AP A C

sur une droite


coordonnées d’un

projeté orthogonal

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, on considère la droite d d’équation x – 3y + 3 = 0 et

le point A de coordonnées (2; 5). Soit H le projeté orthogonal de A sur la droite d

1 Déterminer une équation de la perpendiculaire d à d passant par A.


1

2 Calculer les coordonnées de H.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour déterminer les

d
1 Comme d et d sont perpendiculaires, le vecteur 1 coordonnées du
1 A

u (3; 1) quiestun vecteur directeur de d, est un projeté orthogonal

d’un point A sur une


vecteur normal à d
1

droite d, on commence
Une équation de d est donc de la forme 3x + y + c = 0.
1

H
par déterminer

Or, A est un point de d donc 3x + y + c = 0


1 A A

une équation de la

soit3 × 2 + 5 + c = 0,

perpendiculaire à d

j
soit c = –11.

passant par A.

Une équation de d est 3x + y – 11 = 0. O


i
1

2 H est le point d’intersection de d et de la droite d


1

⎧x 3y + 3 = 0

Ses coordonnées (x; y) vérifient


3x + y 11 = 0

⎧x = 3y 3

⎧x = 3y 3
⎧x = 3y 3 ⎪

Ce système est équivalent à , soit à donc à


⎨ ⎨ ⎨ 20

3(3 y 3) + y 11 = 0 10 y 20 = 0 y =



⎩ 10

Par conséquent, y = 2 et x = 3 × 2 – 3 = 3.

Voir exercices

Les coordonnées de H sont (3; 2).

63 66

252
Utiliser un repère pour étudier une configuration

6
Dans le plan muni d’un repère orthonormé, on considère les points A(–1; 2), B(6; 1) et D(8; 5).
É T I C AP A C

1 a. Calculer les coordonnées du milieu I du segment [AB].

b. Déterminer une équation de la médiatrice d du segment [AB].


1

2 Déterminer une équation de la médiatrice d du segment [BD].


2

3 Calculer les coordonnées du point d’intersection K de d et d


1 2

4 Justifier que le point K appartient à la médiatrice du segment [AD].

5 Déterminer une équation du cercle # circonscrit au triangle ABD, c’est-à-dire du cercle de centre K passant par les

points A, B et D.

6 On considère la droite d perpendiculaire à (DK) passant par D.

Montrer de deux façons différentes que la droite d et le cercle # n’ont qu’un point commun.

d est appelée tangente au cercle # en D.

Con seil

Solution commentée
Pour montrer

1 + 6 2 + 1 5 3
l’unicité d’un point
1 a. donc I ; .
I
(
;
) ( )
2 2 2 2
d’intersection, on

b.La médiatrice de [AB] est perpendiculaire à (AB).

peut mener un

Elle a donc pour vecteur normal AB(7; –1) et une équation de d est de la forme 7x – y + c = 0.
1 raisonnement par

5 3
Or, I est un point de d donc 7 × + c = 0, soit 16 + c = 0, donc c = –16. l’absurde, ou chercher
1

2 2
les coordonnées de

d a pour équation 7x – y – 16 = 0.
1

ce point de manière

1
2 d a pour vecteur normal BD(2; 4). Le vecteur BD(1; 2) est un autre vecteur normal à d
analytique.
2 2

Une équation de d est donc de la forme x + 2y + c = 0.


2

Or, le milieu J(7; 3) de [BD] est un point de d , donc 7 + 2 × 3 + c = 0, soit 13 + c = 0, donc c = –13.
2

d a pour équation x + 2y – 13 = 0.
2

⎧7 x y 16 = 0

K D
3 Les coordonnées (x; y) de K vérifient le système

x + 2 y 13 = 0

⎧y = 7 x 16
⎧y = 7 x 16

J
Ce système est équivalent à , soità
⎨ ⎨

x + 2
(7 x 16
) 13 = 0 15 x 45 = 0
⎩ ⎩
d
A
2

I
Par conséquent, x = 3 et y = 7 × 3 – 16 = 5.

Les coordonnées de K sont (3; 5).

j B

4 K appartient à la médiatrice de [AB] donc KA = KB.


O d
i
1

K appartient à la médiatrice de [BD] donc KB = KD.

Par conséquent, KA = KD et K appartient à la médiatrice de [AD].

5 Le cercle circonscrit au triangle ABD a pour rayon KA.

2 2 2 2

( ) ( ) ( ) ( )
KA = 1 3 + 2 5 = 4 + 3 = 25 = 5

Une équation du cercle circonscrit au triangle ABC est

2 2

(x– 3) + (y – 5) = 25.

2 2

Cette équation peut s’écrire x + y – 6x – 10y + 9 = 0.

K D
6 Première méthode: Soit E un point de d distinct de D.

Le triangle KED est rectangle en D donc son hypoténuse [KE] vérifie KE . KD,

ce qui prouve que E n’appartient pas à #

D est donc l’unique point d’intersection de d et #

Deuxième méthode: On détermine une équation de la droite d A

Un vecteur normal à d est KD (5; 0).


j B

Une équation de d est donc de la forme 5x + c = 0.

O
i

Le point D appartient à d donc 8 × 5 + c = 0, soit c = –40.

Une équation de d est 5x – 40 = 0, soit x – 8 = 0.

On cherche les points communs à d et à #, donc les points dont les coordonnées (x; y) vérifient

2 2


⎪( x )
3 + (y 5) = 25

⎪x 8 = 0

2 2
2
⎧ ⎧
⎪(8 )
3 + (y 5) = 25 ⎪
(y 5) = 0

Ce système est équivalent à et donc à , soit x = 8 et y = 5.


⎨ ⎨

⎪x = 8
⎪x = 8
⎩ ⎩

Voir exercices

Ce sont les coordonnées du point D. Il n’y a donc qu’un point d’intersection qui est D.
86 87

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 253


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Revoir les bases 23 26 32

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Rituels de calcul

Pour les exercices 1 à 6, effectuer les calculs suivants sans


x

8 Calculer le réel B = dans les cas suivants.

calculatrice. Lorsque le résultat n’est pas entier, il sera


x + 1

donné sous forme d’une fraction irréductible. 2

a. x = 3 b. x = –3 c. x =

2
ORAL
1 a.1 – 250 × (–3) × 4 b.11 – 2 × 12 × 5 9 Développer les expressions suivantes.

a. A(x)=1 – (3 – x) b. B(x)= x(1+x)(5 – x)


3 2
ORAL
2 a.2 × 5 – 8 × 6 b.(–5) – 2 × (–5)

10 Factoriser les expressions suivantes.


2 5 1 1 1 1

3 a. + − b. + −
2 2

a. A(x) = –x + 2x b. B(x) = 1 – 9x
3 6 24 2 4 100

12 1 1 1 11 Résoudre les équations suivantes.


ORAL
4 a. × 3 b. × ×

9 2 4 8
a. x – 1 = 4 b. x(x + 2) = x

2 7 3

5 a. 6 ÷ b. ÷
12 Vrai ou Faux?
3 30 7

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

6 a. b.
× 120 0 , 64 + 0 , 36
a. Augmenter une quantité de 50% revient à la multiplier par 2.

2 b. Diminuer une quantité de 50% revient à la diviser par 2.


7 Calculer le réel A = –x + 1 dans les cas suivants.

c. Augmenter une quantité de 200% revient à la multiplier


1

a. x = 1 b. x = –5 c. x =

3 par 3.

14 Soit une droite d de vecteur directeur u (1;3).


Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; i, j )

1. Justifier que le vecteur n (3; –1) est un vecteur normal à d

2. Donner les coordonnées de deux autres vecteurs normaux

à d
Équation de droite et vecteur normal

➜ Questions flash

15 Soit les points A (2; 3) et B (–2; 8).

1. Calculer les coordonnées d’un vecteur directeur de la droite


13 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

(AB).
On a représenté ci-dessous quatre droites. Les vecteurs v ,
1

2. En déduire que le vecteur de coordonnées (5 ; 4) est un


v , v et v sont, soit des vecteurs directeurs de ces droites,
2 3 4

vecteur normal à la droite (AB).


soit des vecteurs normaux.

d
4
16 On considère la droite d d’équation 4x – 3y + 11 = 0.
v
4

d v
2
3
1. Expliquer pourquoi le vecteur de coordonnées (4 ; –3) est
v
d
1
1

un vecteur normal à d .

v
3
2. Donner une équation d’une autre droite ayant le même
d
2

vecteur normal.

17 Proposer une équation d’une droite d dont un vecteur

normal est n (8; –5).

18 Soit d une droite de vecteur normal n (2 ; –1).

1. La droite d a pour vecteur directeur: 1. Parmi les vecteurs ci-dessous, lequel n’est pas un vecteur
1

normal à d?
a. v b. v c. v d. v
1 2 3 4

2. La droite d a pour vecteur normal: a. a (–2 ; 1) b. b (4 ; –2)


3

a. v b. v c. v d. v
c. c (1 ; 2) d. d (10 ; –5)
1 2 3 4

3. Le vecteur v est un vecteur normal à la droite:


1 2. Parmi les équations ci-dessous, laquelle ne peut pas être

a. d b. d c. d d. d
1 2 3 4 une équation de d?

4. Le vecteur v est un vecteur normal à la droite:


4
a. 2x – y = 0 b. x + 2y = 0

a. d b. d c. d d. d
1 2 3 4

c. –2x + y + 1 = 0 d. y = 2x – 3

254
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

y
19 Associer à 26 Associer à chaque cercle # , # , # et # son équation.
1 2 3 4

2 2 2 2
c h a q u e d r o i t e d d
a. (x – 2) + (y + 1) = 1 b. (x + 2) + (y – 1) = 1
2 3

représentée ci-con- 2 2 2 2

c. (x + 2) + (y + 1) = 1 d. (x – 2) + (y – 1) = 1

tre son équation.

d
1

a. E : x + 2y –4 = 0
# #
1
1 4

b. E : x + 2y = 0 j
2

O
i
c. E : 2x – y + 2 = 0
3

# #
2 3

20 Soit d la droite passant par le point A(1; 2) et de vecteur

normal n (2; 5).

27 On a représenté ci-dessous les cercles olympiques.

1. Justifier que la droite d a une équation de la forme

Tous ont pour rayon 1,2. Le centre du cercle # est l’origine

2x + 5y + c = 0, où c est un nombre réel.

du repère. Les centres des cercles # , # , # et # ont pour


1 2 3 4

2. Sachant que A appartient à la droite d, montrer que c = –12.


coordonnées respectives (–3; 0), (–1,5; –1,2), (1,5; –1,2) et (3; 0).

Associer à chaque cercle son équation.

21 Soit d la droite passant par le point A(3; 0), et de vecteur


y

normal n (1; 7).

# #
1 4
1. Justifier que la droite d a pour équation: x + 7y + c = 0, où #

O O x
c est un nombre réel. 1 4

2. Sachant que A appartient à la droite d, déterminer le

O O
nombrec, puis une équation de d
2 3

# #
2 3

2 2 2 2

a. E : x + y = 1,44 b. E : (x – 3) + y = 1,44
1 2

2 2 2 2

c. E : (x + 3) + y = 1,44 d. E : (x – 1,5) + (y + 1,2) = 1,44


Équation d’un cercle 3 4

2 2

e. E : (x + 1,5) + (y + 1,2) = 1,44


5

➜ Questions flash

28 Justifier qu’une équation du cercle de centre A(5; 0) et

22 QCM Choisir la ou les bonnes réponses. 2 2

de rayon 3 est: (x – 5) + y = 9.

1. Une équation du cercle de centre A(x ; y ) et de rayon


A A

29 Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation


1 est:

2 2 2 2 du cercle de centre l’origine du repère et de rayon r


a. (x + x ) + (y + y ) = 1 b. (x – x ) + (y – y ) = 1
A A A A

2 2 a. r = 1 b. r = 2 c. r = 3
2. Le rayon du cercle d’équation (x – 3) + (y – 1) = 36 est:

a. r = 36 b. r = 18 c. r = 6

30 Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation

2 2

3. Le centre du cercle d’équation (x – 2) + (y – 4) = 1 est


du cercle de centre A(1; 2) et de rayon r

le point de coordonnées:

a. r = 3 b. r = 4 c. r 5

a. (2; 4) b. (–2; –4) c. (1; 2)

31 Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation

du cercle de centre A et de rayon 2.

23 L’une des équations ci-dessous est celle d’un cercle.

a. A(1; –1) b. A(0; 2) c. A(–3; 0)


Direlaquelle, et préciser le rayon et les coordonnées du centre

de ce cercle.

32 On considère le cercle # de centre A(1 ; 1) passant par

2 2 2 2

a. E : x + y = –5 b. E : (x – 2) + (y – 1) = 4
1 2 B(4; 5).

c. E : x + 2y – 1 = 0 d. E : x + y + 1 = 0
3 4 1. Montrer que le rayon de # est égal à 5.

2. Déterminer une équation de #

24 Déterminer le rayon et les coordonnées du centre du

2 2
33 1. Déterminer une équation du cercle de centre B(0; 5)
cercle d’équation (x – 5) +(y – 7) = 2.

et de rayon 7.

2 2
y
2. Montrer qu’elle peut s’écrire : x + y – 10y – 24 = 0.
25 Associer à chaque cer- #
2

cle représenté ci-contre son

#
34 Vrai ou Faux?
3
#
équation. 1

1 Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


x
2 2

a. E : x + y = 9
1 2 2

0 Soit # le cercle d’équation (x – 1) + (y + 1) = 2.


1
2 2

b. E : (x – 2) + y = 4
2
1. Le centre du cercle # est le point de coordonnées (–1; 1).

2 2

c. E : x + (y – 2) = 1
3
2. Le point A(2; 0) est sur le cercle #

3. Le point B(0; 1) est sur le cercle #

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 255


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 38 40 58 66 72 75 80 87

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

43 Soit les points A(1 ; 2) et B(–1 ; 4).


Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; i, j )

1. Calculer les coordonnées du milieu J du segment [AB].

2. Déterminer une équation de la médiatrice du segment [AB].

Équation de droite et vecteur normal

44 Soit A(2 ; 5) et B(–1 ; –3).

35 Soit d la droite de vecteur normal n (5 ; 2) et passant par le Déterminer une équation de la médiatrice du segment [AB].

point A de coordonnées (1 ; 3). Déterminer une équation de d.

Capacité 1, p. 251 45 On a représenté ci-dessous les droites d et d d’équations


1 2

respectives:

36 Dans chacun des cas suivants, donner une équation de d : x – 2y + 3 = 0 et d : x + 3y + 3 = 0.


1 2

la droite d, passant par le point A et de vecteur normal n.

a. A(3; 8) et n (7; –1) b. A( –2; 0) et n(–2 ; 3)

d
2

j
37 Soit d la droite passant par le point A(1; 3) et de vecteur

normal n (–2 ; 5). Dire, en justifiant, si les points B(0 ; 2,6) et O


d i
1

C(4;1) appartiennent à la droite d

38 1. Donner les coordonnées d’un vecteur directeur de la droite d


Soit les points M(0; 4),
1

N(2;0) et P(–2 ; 1) et quatre 2. Soit d la perpendiculaire à la droite d passant par le point


d d 3 1
d
1
2
3
M

droites d , d , d et d repré- A(1; 2).


1 2 3 4

sentées ci-contre.
a. Donner les coordonnées d’un vecteur normal à d
3

Dans chacun des cas, dire


b. Déterminer une équation de d
3

de quelle droite il s’agit et P

3. a. Donner les coordonnées d’un vecteur directeur de d


2
d
donner les coordonnées 4

b. Déterminer une équation de la perpendiculaire à d passant


2

d’un vecteur normal à cette


O N
i
par l’origine du repère.

droite.

a. Droite perpendiculaire à (MN) passant par P.

46 Soit d la droite d’équation 2x – 5y + 3 = 0.

b. Droite perpendiculaire à (NP) passant par N.

1. Donner un vecteur directeur de la droite d .

c. Hauteur issue de M dans le triangle MNP.

2. En déduire une équation de la droite ∆, perpendiculaire à d

d. Médiatrice du segment [MP].

et passant par le point E(–2 ; 7).

39 Soit les points A(–1 ; 3), B (5 ; 1) et C(2 ; –1), et d la droite

47 Dans chacun des cas suivants, écrire une équation de la


perpendiculaire à (AB) passant par C.

droite passant par A(1 ; 2) et perpendiculaire à la droite d dont

1. Donner un vecteur normal à la droite d

on donne une équation.

2. Déterminer une équation de d

a. 2x + 9y – 1 = 0 b. 3x – 5y + 2 = 0

40 Soit les points E(2; –1), F(6 ; 5) et G(–3 ; 1), et d la droite

PROG
48 Soit d une droite passant par les points
perpendiculaire à (EF) passant par G.

A(x ;y ) et B(x ; y ).


Déterminer une équation de d A A B B

Recopier et compléter le programme ci-dessous afin que la

fonction vect_normal retourne les coordonnées d’un vecteur


41 Soit les points A(3 ; 5), B(6 ; –1) et C(1 ; 4).

normal à la droite (AB).


Déterminer une équation de la hauteur issue de B dans le

triangle ABC.

42 Soit les points

E(–1 ; 2), F(5 ; 0) et

G
G(3;3).

Déterminer une E

LOGIQUE
49 Soit d une droite de vecteur normal n et d
1 1 2
équation de la hau-

une droite de vecteur normal n


2
teur issue de E dans
j
F

Montrer que d et d sont perpendiculaires si et seulement si


1 2
le triangle EFG.
O
i

n et n sont orthogonaux.
1 2

256
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

50 Vrai ou Faux? 58 On considère la droite d d’équation –x + 2y = 0 et les

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier. droites d , d , d et d dont on donne les équations ci-dessous.
1 2 3 4

d : x – 2y + 1 = 0 d : 2x + y – 1 = 0
1. Deux vecteurs normaux à une même droite sont égaux.
1 2

d : –4x – 2y = 0 d : –2x + 4y – 5 = 0
2. Si u est un vecteur directeur d’une droite d, alors u est un 3 4

1. Donner un vecteur normal à chacune de ces droites.


vecteur normal à toute droite perpendiculaire à d

2. Quelles droites sont perpendiculaires à d? Justifier.


3. Si v est un vecteur normal à une droite d, alors v est un

vecteur normal à toute droite parallèle à d 3. Quelles droites sont parallèles à d? Justifier.

4. Si w est un vecteur normal à une droite d, alors w est un

59 d et d’ sont deux droites d’équations respectives:


vecteur directeur de toute droite parallèle à d

3x – 5y + 2 = 0 et 2x + 1,1y = 0.

PROG
51 d et d sont deux droites de vecteurs nor- 1. a. Tracer ces deux droites dans un repère.
1 2

maux respectifs n (n ; n ) et m (m ; m ) où n , n , m et m sont b. Semblent-elles perpendiculaires?


1 2 1 2 1 2 1 2

2. Préciser un vecteur normal à chacune de ces deux droites.


des entiers.

Recopier et compléter le programme ci-dessous afin que la 3. Ces droites sont-elles perpendiculaires?

fonction position retourne un message indiquant si d et d


1 2

60 Soit d la droite d’équation 7x – 4y + 1 = 0.


sont perpendiculaires, parallèles, ni l’un ni l’autre.

1. Tracer d dans un repère.

2. Tracer chacune des droites suivantes puis en donner une

équation.

a. la droite d perpendiculaire à d passant par A(1; 1).


1

b. la droite d parallèle à d passant par B(–1 ; 0).


2

61 Soit d et d les droites d’équations respectives:


1 2

Pour les exercices 52 à 56, donner les coordonnées d’un

m x – y + p = 0 et m x – y + p = 0
1 1 2 2

vecteur normal à d et celles d’un vecteur normal à d


1 2
où m et m sont des réels non nuls.
1 2

1. Donner un vecteur normal à d et un vecteur normal à d


Capacité 2, p. 251
1 2

2. Montrer que d et d sont perpendiculaires si, et seulement


1 2

52 d : 2x – 5y + 3 = 0 et d : y = –3x + 5 si, m m = –1.


1 2
1 2

3. a. Écrire l’équation réduite de chacune des droites d et d


53 d : 2x + 7y + 9 = 0 et d : y = 4x – 10 1 2

1 2

b. Que représentent les réels m et m pour les droites d et d ?


1 2 1 2

54 d : y = x et d : y = 1
1 2

62 Vrai ou Faux?
55 d : 11x + 1 = 0 et d : – x + y = 7
1 2

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

56 d : x + y = 0 et d : 2y – 1= 0
1 2

1. Les deux droites d’équations x + 4y – 3 = 0 et 4x + y + 3 = 0

sont perpendiculaires.

57 Associer à chaque droite d , d , d , d et d son équation


1 2 3 4 5 2. La droite de vecteur normal n (–1; 2) et contenant le point

et son vecteur normal u ou v. En déduire l’équation qui ne A(7; –2) est parallèle à la droite d’équation 2x + y – 1 = 0.

correspond à aucune droite de la figure.

a. 2x + y = 10 b. 2x + y = 5

c. x – 2y = 0 d. 4x + 2y = 0
Projeté orthogonal

e. –2x – y = 5 f. x – 2y + 10 = 0

63 On considère la droite d d’équation x + y – 1 = 0 et le

y
d d d
3 4 5

point A(1; 4). Soit H le projeté orthogonal de A sur d

1. Déterminer une équation de la droite ∆, perpendiculaire à

d passant par A.
u(–1 ; 2)

v(2 ; 1) 2. En déduire les coordonnées du point H.

Capacité 5, p. 252

d
1

64 On considère la droite d d’équation x + 2y – 4 = 0 et le

point A(3; 3). Soit H le projeté orthogonal de A sur d

1. Déterminer une équation de la droite ∆, perpendiculaire à d

passant par A.

d
2

2. En déduire les coordonnées du point H.

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 257


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 38 40 58 66 72 75 80 87

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

65 On considère la droite d d’équation y = 2x et le point 72 1. Écrire une équation du cercle de centre I(–2 ; 3) et

M(–5; 0). Soit H le projeté orthogonal de M sur d . passant par le point A(1 ; 1).

1. Déterminer les coordonnées du point H. 2. Ce cercle passe-t-il par les points de coordonnées: (–1 ; –1),

2. Calculer la distance MH. (–2 ; 16), (–15 ; 3) et (–4 ; 6) ?

66 On considère la droite d d’équation x – y + 2 = 0 et le


73 Histoire des maths

point B(2; 5). Soit H le projeté orthogonal de B sur d .


On considère les points B(4;0) et C(2; 2 3 ).

y
1. Déterminer les coordonnées du point H.

#
2

2. Calculer la distance du point B à la droite d

PISTE : La distance du point B à la droite d est égale àladistance

BH. C

#
1

#
3

67 Une question ouverte CHERCHER


1

Soit trois points A(1 ; 4),

x
A B

B(1;1) et C(5; 1).

Montrer que le point D(2;2)

est à égale distance des

côtés du triangle ABC. D

1. Vérifier que le triangle OBC est équilatéral.

j B C

2. Déterminer une équation de chaque cercle représenté ci-

O
i
dessus : # de centre O et de rayon 4 ; # de centre C et de
Piste ➜ Voir p.372 1 2

rayon 4 et # de centre B est de rayon 4.


3

3. La courbe formée par les trois y

PROG
68 On considère la droite d d’équation
arcs de cercle colorés en rouge sur la C

5x + 4y – 8 = 0 et le point M(9; 1). Soit H le projeté orthogonal


figure ci-contre est appelée triangle

de M sur d .
de Reuleaux.

Recopier et compléter le programme ci-dessous afin que la


Quelle est la plus grande distance 1

fonction projete retourne la valeur True si le point de coor-


entre chaque sommet O, B ou C et

O B x

données entières (x; y) est le projeté orthogonal de M sur d et


un autre point de cette courbe?

la valeur False dans le cas contraire.

e
His toir
Poi nt

Franz Reuleaux (1829-1905) est un

ingénieur allemand spécialisé dans l’analyse

et la conception de mécanismes.

Équation d’un cercle


74 Les équations suivantes sont-elles des équations de

cercle? Si oui, déterminer le centre et le rayon du cercle.

69 Soit le cercle # de centre A(–3 ;1) et de rayon 6.


2 2 2 2

a. x + y – 6x + 8y = 0 b. x + y + 5x – y – 1 = 0

1. Déterminer une équation du cercle #

Capacité 4, p. 252

2. Le point B(2; 4) appartient-il à #? Justifier.

Capacité 3, p. 251
75 Déterminer l’ensemble des points M(x ; y) tels que:

2 2

x + y – 6x + 2y + 5 = 0

et préciser les éléments caractéristiques de cet ensemble.


70 Déterminer une équation du cercle de centre A et de

rayon r dans chacun des cas suivants.

76 1. Montrer que si (x, y) ≠ (0, 0), alors aucun couple (x, y)


a. A(–1 ; 0) et r = 3 b. A(3 ; –5) et r = 5

2 2

n’est solution de l’équation x + y = 0.

2 2

71 1. Écrire une équation du cercle de centre C(–6 ;–8) et 2. a. Quel est l’ensemble des points M(x; y) tels que x + y = 0 ?

de rayon 10.
b. Quel est l’ensemble des points M(x; y) tels que:

2 2

2. Ce cercle passe-t-il par l’origine du repère? Justifier. (x – 1) + (y + 2) = 0 ?

258
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

Pour les exercices 77 à 80, déterminer l’ensemble des points

85 Une question ouverte CHERCHER

M(x ; y) vérifiant l’équation (E).

Soit A(0; 2) et B(0; 8).

2 2 2 2
77 a. (E): x + y + y = 0 b. (E): x + y – 10y + 25 = 0
On considère l’ensemble E des points M tels que MA = 3MB.

Montrer que E est un cercle. Déterminer les coordonnées


2 2 2 2
78 a. (E): 2x + 2y – 8= 0 b. (E): x + y – 2y + 1 = 0

de son centre et son rayon.

2 2 2
79 a. (E): x + 3y – 6 = 0 b. (E): x + y – y + 1 = 0

Piste ➜ Voir p.372

2 2 2 2
80 a. (E) : 4x + 4y + y = 0 b. (E) : x – y = 0

e
His toir
Poi nt

LOGIQUE
81 Soit E un ensemble de points du plan.

Le mathématicien grec Apollonius de Perge (vers 262 av.

La proposition suivante est-elle vraie?

J.-C. – vers 190 av.J.-C.) propose de définir le cercle comme


2 2

«Si une équation de E est x + y + ax + by + c = 0 avec a, b et

l’ensemble des points M du plan pour lesquels le rapport des

c des nombres réels alors E est un cercle.»


MA
distances est égal à un nombre constant différent de1, les

MB

ALGO
82 Soit E l’ensemble d’équation: points A et B étant donnés.

2 2

x + y + ax + by + c = 0, avec a, b et c des réels.

1. Déterminer une condition nécessaire et suffisante portant

sur a, b et c pour que E soit un cercle.

Étudier une configuration

2. Compléter l’al-

Si ……………………

gorithme ci-contre

86 On considère les points de coordonnées M(–1 ; 3),


Alors M ← «E n’est pas un cercle»

afin que la variable

N(1; –2) et P(5; 3).


Sinon C ← ……….………

M contienne un
y
R ← (……….………)
P

message indi-
M
Fin Si

quant, lorsque

K
c’est le cas, que E n’est pas un cercle; et que les variables C et

R contiennent respectivement les coordonnées du centre et

le rayon de E lorsque E est un cercle.


0
1 x

83 Associer à chaque cercle # , # , # , # et # son équa-


1 2 3 4 5

tion. En déduire l’équation qui ne correspond à aucun cercle N

de la figure.

1. Montrer qu’une équation de la médiatrice du segment

[MN] est:

#
5

4x – 10y + 5 = 0.

#
1

2. Déterminer une équation de la médiatrice du segment [MP].


j #
3

# 3. Calculer les coordonnées de K point d’intersection de ces


4

deux médiatrices.

#
2
4. Montrer que K appartient à la médiatrice du segment [NP].

5. Déterminer une équation du cercle de centre K passant par

les points M, N et P.

2 2
Capacité 6, p. 253
a. x + y + 4y = 0

2 2

b. x + y + 2x = 0

2 2
Les médiatrices d’un triangle sont concourantes. Leur point d’intersection est le
c. (x – 1) + y = 1

centre du cercle circonscrit au triangle.


2 2

d. (x – 3) + y = 3

2 2

e. x + y – 4x = 0

2 2

f. x + y – 6x = 0

87 Soit trois points D(4; –6), E(4 ; 5) et F(–4;–3).

1. Déterminer une équation de la hauteur issue de D dans le


84 On considère les cercles # et # d’équations respectives :
1 2

2 2 2 2
triangle DEF.
x + y – 4y = 0 et x + y = 4.

2. Déterminer une équation de la hauteur issue de F.


1. Déterminer le rayon de chacun des cercles # et #
1 2

3. Calculer les coordonnées de H point d’intersection de ces


2. a. Construire les cercles # et # dans un repère.
1 2

deux hauteurs.
b. Conjecturer le nombre de point(s) d’intersection de # et #
1 2

4. Calculer le produit scalaire EH DF . Que peut-on en déduire?

3. a. Montrer que si un point appartient aux deux cercles, alors

son ordonnée est égale à 1.

Les hauteurs d’un triangle sont concourantes. Leur point d’intersection s’appelle

b. Calculer les coordonnées des points d’intersection de #


1

l’orthocentre du triangle.

et #
2

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 259


Exercices

Pour s’entraîner

88 Soit # le cercle de centre K(3; 0) et de rayon 5.

y
Problème de synthèse

91 MODÉLISER CALCULER
T

1 K x
On considère les points E(5 ; 0) et H(8 ; 4). Soit # le cercle
1

0 1
de centre E passant par H et d la tangente au cercle # en H,
1

c’est-à-dire la perpendiculaire à (EH) passant par H.

1.Vérifier que le point A(0; 4) appartient au cercle #

2. La tangente T au cercle # en A est la droite perpendiculaire

à (KA) passant par A.

Déterminer une équation de T

j
E

89 #, est le cercle de centre Ω(4 ; –2) et de rayon r = 10.

i
1. Vérifier que le point M(–2 ; 6) appartient à #.

2. Déterminer une équation de la tangente en M au cercle #,

c’est-à-dire de la perpendiculaire à (ΩM) passant par M.

#
1

MÉTHODE À L’ O R A L 

90 Soit les points A(2; 3), B(–4; 2) et F(0; –1).


1. Déterminer une équation de la droite d.

1. a. Énoncer la méthode qui permet de déterminer une


2. Déterminer une équation du cercle #
1

équation d’une droite dont on connaît un point et un vecteur

3. On considère le cercle # d’équation:


2

normal.
2 2

x – 22,5x + y + 125 = 0.

b. Déterminer une équation de la perpendiculaire à (AB)

Déterminer le centre K et le rayon de ce cercle.

passant par F.

4. Montrer que les cercles # et # ont un seul point commun.


1 2

2. a. Énoncer la méthode qui permet de déterminer une

5. a. Calculer les coordonnées du projeté orthogonal P de K

équation d’un cercle dont on connait le centre et le rayon.

sur d

b. Déterminer une équation du cercle de centre A passant

b. Calculer la distance du point K à la droite d


par F.

c. Montrer que P est l’unique point d’intersection de # et d


2

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 15 minutes maximum.

92 Soit les points E(1 ; –2), F (3 ; 8) et G(–3 ; 1). 94 On considère le cercle # d’équation :
1

2 2

x – 2x + y + 6y + 1= 0.
1. Déterminer une équation de la hauteur issue

de E dans le triangle EFG. 1. Déterminer le centre K de ce cercle, ainsi que

son rayon.
2. Déterminer une équation de la médiatrice du

segment [EF]. 2. Déterminer une équation du cercle # de centre


2

P(3; 2) et de rayon 2.

93 Soit le point A(0; 1) et la droite d d’équation:

x – 2y – 3 = 0. 95 Soit le cercle # de centre A(2; 0) et de rayon

5, et la droite d d’équation x – y – 3 = 0.
1. Déterminer une équation de la perpendiculaire

à d passant par A. 1. Déterminer une équation du cercle #

2. Calculer les coordonnées du projeté orthogonal 2. Calculer la distance du point A à la droite d

de A sur d

260
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT

Utiliser un vecteur normal à une droite

Le plan est muni du repère orthonormé (O;i, j )

Capacités 1 et 2, p. 251
QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

A B C D

1 La droite de vecteur normal n (3; 5) passant

5x – 3y + 3 = 0 5x + 3y – 3 = 0 3x – 5y + 5 = 0 3x + 5y – 5 = 0

par A(0; 1) a pour équation:

2 La droite de vecteur normal n (–1; 1) passant

x – y – 2 = 0 x + y – 4 = 0 –x + y + 4 = 0 y = x – 2

par A(3; 1) a pour équation

3 La droite d’équation: 2x – 3y + 5 = 0 a pour

n (–2; 3) n (3; 2) n (3; –2) n (2; –3)


1 2 3 4

vecteur normal:

4 La droite d’équation y = 2x + 1 a pour vecteur

n (1; 2) n (2; –1) n (2; 0) n (2; 1)


1 2 3 4

normal:

5 Le vecteur n (2 ; –1) est un vecteur normal à la

x – 2y + 1 = 0 2x – y + 5 = 0 y = 2x – 4x + 2y + 7 = 0

droite d’équation:

Déterminer et reconnaître une équation de cercle

Vrai ou Faux? Indiquer si les affirmations proposées sont vraies ou fausses, puis justifier.

2 2
Capacité 3, p. 251
6 Une équation du cercle de centre A(2; -1) et de rayon 3 est (x –2) + (y + 1) = 3.

2 2
Capacité 3, p. 251
7 Une équation du cercle de centre B(3; 0) et de rayon 2 est x – 6x + y + 5 = 0.

2 2
Capacité 4, p. 252
8 Le centre du cercle d’équation x – 6x + y = 0 est le point de coordonnées (–3; 0).

2 2
Capacité 4, p. 252
9 L’équation x + y – 2y + 2 = 0 est celle d’un cercle de centre le point de coordonnées (0; –1).

2 2
Capacité 4, p. 252
10 Le centre du cercle d’équation x + 4x + y – 2y + 1 = 0 est le point de coordonnées (–2; 1).

2 2
Capacité 4, p. 252
11 Le rayon du cercle d’équation x + 8x + y + 12 = 0 est égal à 2.

Utiliser la géométrie repérée

Exercices

On considère les points A(2; –1), B(8; 2) et C(2; 4).

Capacité 6, p. 253
12 Déterminer une équation de la hauteur issue de C dans le triangle ABC.

Capacité 5, p. 252
13 Une équation de la droite (AB) est x – 2y – 4 = 0.

Déterminer les coordonnées du point H, projeté orthogonal de C sur (AB).

Capacité 6, p. 253
14 Déterminer une équation de la hauteur issue de B dans le triangle ABC.

Capacité 6, p. 253
15 On rappelle que les hauteurs d’un triangle sont concourantes.

Calculer les coordonnées du point d’intersection des hauteurs du triangle ABC.

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 261


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Cercle de centre A et de rayon r

Droite de vecteur normal n passant par A

Ensemble des points M tels que AM = r

Ensemble des points M tels que AM n =0

Droites et cercles dans

un repère orthonormé

Équation cartésienne d’un cercle


Équation cartésienne d’une droite

Une équation du cercle de centre A(x ; y )


ax + by + c = 0 avec (a, b) ≠ (0, 0)
A A

etde rayon r est:

vecteur normal: n (a; b)

2 2 2

(x – x ) + (y – y ) = r
A A
vecteur directeur: u (–b; a)

Cette équation peut se mettre sous la forme:

2 2

x + y + ax + by + c = 0

j A
O

O
i

Parcours 1 Déterminer et utiliser une équation de cercle

Un exemple:

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, on considère le cercle # de centre A(2; 3) et de rayon 2.

1. Déterminer une équation du cercle #

2. Le point B(1; 1) appartient-il au cercle #?

3. Déterminer les coordonnées des points d’abscisse 2 du cercle #

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Que me demande-t-on dans Je dois déterminer une équation de cercle.

lapremière question? Préciser les éléments qui définissent ce cercle.

Je sais que le cercle de centre A(x ; y ) et de rayon r a pour équation:


A A

2 2 2

(x – x ) + (y – y ) = r
A A

Comment continue-t-on?

On a x = 2. Quelles sont les valeurs de y et de r?


A A

En déduire une équation du cercle #

Que me demande-t-on dans Je dois déterminer si le point B appartient au cercle # dont je connais une équation.

ladeuxième question?
Remplacer x et y par les coordonnées de B dans l’équation de #. Conclure.

Je dois déterminer les coordonnées des points de # dont l’abscisse est égale à 2.

Que me demande-t-on dans

Remplacer x par 2 dans l’équation de #

ladernière question?

Résoudre l’équation d’inconnue y obtenue. Conclure.

262
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Déterminer une équation d’une droite donnée


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés


par un point et un vecteur normal

Un exemple:

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, on considère le point A(4; 5) et le vecteur n (3; 2).

Déterminer une équation de la droite d passant par A et de vecteur normal n

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer une équation d’une droite.

Que me demande-t-on?

Préciser les éléments qui définissent cette droite.

Je sais qu’une droite de vecteur normal n (a; b) a une équation de la forme:

ax + by + c = 0.

Comment commence-t-on?

Identifier les réels a et b dans l’énoncé.

Justifier qu’une équation de d est sous la forme 3x + 2y + c = 0.

Je dois déterminer la valeur de c

Comment termine-t-on? Utiliser les coordonnées du point A et écrire une équation d’inconnue c.

Conclureendonnant une équation de d.

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Déterminer et utiliser Parcours 2 : Déterminer une équation

uneéquation de cercle d’unedroite donnée par un point

et un vecteur normal
Le plan est muni du repère orthonormé (O; i, j )

103 Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation


96 Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation

de la droite passant par A et de vecteur normal n.


du cercle de centre A et de rayon r, puis déterminer si le

a. A(2; 7) et n (5; 1)
pointK est un point de ce cercle.

b. A(–1; 3) et n (–2; 3)
a. A( 1; 0), K(2; 1) et r = 2 b.A(–2; 1), K(1; 1) et r = 3

c. A(8; –2) et n (0; –7)


c. A(5; –2), K(6; –1) et r = 2 d.A(0; –3), K(3; 1) et r = 5

d. A(0; –5) et n (5; –6)

97 Dans chacun des cas suivants, déterminer les coordon

nées des points d’abscisse 1 du cercle #. Les exercices suivants sont d’un niveau plus élevé.

2 2

a. # a pour équation (x – 1) + (y + 5) = 1

104 Soit A(2; 0), M(2; 5) et N(3; 2).


2 2

b. # a pour équation (x – 1) + (y – 2) = 9

Déterminer une équation de la droite d passant par A et per-

Les exercices suivants sont d’un niveau plus élevé. pendiculaire à la droite (MN).

98 Soit A(3; 8). MÉTHODE: Le vecteur MN est un vecteur normal à d.

Déterminer une équation du cercle de centre O passant par A.

105 Soit A(1; 1), M(–4; 7) et N(1; –2).

MÉTHODE : Le rayon du cercle est OA.

Déterminer une équation de la droite d passant par A et per-

99 Soit A(2; –1) et B(2; 3).


pendiculaire à la droite (MN).

Déterminer une équation du cercle de centre A passant par

106 Soit E(1; 3), F(–3; 5) et G(2; –1).


le point B.

Déterminer une équation de la perpendiculaire à la droite

100 Soit A(–1; 7) et B(2; 3).

(EG) passant par F.

a. Déterminer une équation du cercle de centre A passant

par B.
107 Soit S(2; 3) et T(6; 7).

b. Déterminer une équation du cercle de centre B passant


a. Calculer les coordonnées du milieu du segment [ST ].

par A.
b. Déterminer une équation de la médiatrice du segment

[ST ].
101 Soit A(–2 ; 6). Déterminer une équation du cercle de

diamètre [OA].

108 Soit R(1; 2) et la droite d d’équation x + 2y = 0.

102 Soit A(–1; 7) et B(2; 3). Déterminer une équation de la droite passant par R et

Déterminer une équation du cercle de diamètre [AB]. perpendiculaire à la droite d

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 263


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

Parcours 3 Points équidistants de l’axe des abscisses et d’un point donné

Le plan est muni d’un repère orthonormé. Nous nous intéressons à l’ensemble des points du plan à

égale distance de l’axe des abscisses et d’un point fixé.

Chercher en autonomie

On considère le point A(2; 1). Soit M(x;y) un point et H son projeté orthogonal sur l’axe des
PISTE

abscisses.
y MA = MH équivaut

M
2 2
On cherche l’ensemble des points M tel que MA = MH. àMA = MH

1. Démontrer que: MA = MH équivaut à y = 0,5x – 2x + 2,5.

2. a.Quel est la nature de l’ensemble E des points M tels que

MA= MH?
A

b. Donner les éléments caractéristiques de l’ensemble E.

O
c. Représenter E dans un repère orthonormé. x
1 H

DES EXERCICES D’APPLICATION

109 1.Quel est l’ensemble des points à égale distance du 110 Quel est l’ensemble des points à égale distance du point

point B(–1; 5) et de l’axe des abscisses? F(1; 3) et de l’axe des ordonnées?

2. Quel est l’ensemble des points à égale distance du point

E(–1; 0) et de l’axe des abscisses?

Parcours 4 Points d’intersection d’un cercle et d’une droite parallèle à un axe

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, nous allons déterminer les points y

d
1
d’intersection éventuels d’uncercle et d’une droite parallèle à un axe du repère.

Chercher en autonomie

On considère le cercle # de centre A(1; 3) et de rayon 5.


A

H
1. Soit la droite d d’équation x = 8.
1

a. Déterminer les coordonnées du projeté orthogonal H de A sur d puis calculer la


1 1

distance AH.

O 1

b. Expliquer pourquoi # et d n’ont aucun point d’intersection.


1

2. Soit la droite d d’équation x = 6.


2

a. Montrer que # et d ont un seul point d’intersection.


2

b. Quelles sont les coordonnées de ce point?

PISTE
3. Soit la droite d d’équation x = 4.
3

Déterminer une

a. Montrer que # et d ont deux points d’intersection et que les ordonnées de ces points sont
3
équation cartésienne
2

les solutions de l’équation (y – 3) = 16.

du cercle #

b. Résoudre cette équation et conclure.

DES EXERCICES D’APPLICATION

111 On considère le cercle # d’équation: 112 On considère le cercle # d’équation:

2 2 2 2

x + y + 4x – 8y + 11 = 0. x + y – 4x – 8y – 16 = 0.

Dans chaque cas, déterminer les coordonnées des points Dans chaque cas, déterminer les coordonnées des points

d’intersection éventuels du cercle # et de la droite d dont d’intersection éventuels du cercle # et de la droite d dont

on donne une équation. on donne une équation.

a. d : x = 0,4 b. d : x = 1 c. d : x = 1,6 a. d : y = 7,6 b. d : y = 10 c. d : y = 10,2

Pour d’autres pistes, voir page 372

264
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche Python, p.20

Voir fiche GeoGebra, p.348

Travaux pratiques Voir fiche Cabri, p.352

GÉOMÉTRI E ALGO
TP1 Où est la mairie? TP2 Prévision d’un séisme

CHERCHER CALCULER
R A IS ONNER COMMUNIQUER

La mairie se trouve à égale dis-

Pour localiser des séismes peu

tance de la maison d’Adrien

profonds, on utilise la méthode

et de la maison de Cécile. Et

des cercles qui nécessite au

elle est deux fois plus loin de

moins trois stations d’enregis-

la maison d’
Adrien que de la

trement des ondes sismiques.

maison de Boris.

Chacune d’elles donne la dis-

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, la maison d’Adrien

tance du capteur à l’épicentre

est au point A(2; 3), celle de Cécile est au point C(14; 3) et celle

du séisme. L’épicentre est alors

de Boris est au point B(5; 0). L’unité est la centaine de mètres.

localisé à l’intersection des cer-

On se propose de déterminer où se trouve la mairie.

cles ayant pour centre les stations et pour rayon les distances

trouvées à chaque station.


A Recherche à l’aide d’un logiciel

Dans le plan muni d’un repère or thonormé d’origine O, on

1. Ouvrir un logiciel de géométrie dynamique.

considère le cercle # de centre O et de rayon 5, le cercle #


1 2

2. Créer les points A(2; 3), B(5; 0) et C(14;3).

de centre A(3; 7) et de rayon 3 et le cercle # de centre B(9;0)


3

3. Quel est l’ensemble $ des points situés à égale distance de


et de rayon 7.

A et de C ? Construire $
y

#
2
4. On veut à présent conjecturer la nature de l’ensemble 6
Station 2

des points M situés deux fois plus loin de A que de B, c’est-à-


A

dire tels que MA = 2MB. On va utiliser le logiciel pour faire une


#
3

Station 1

conjecture sur l’ensemble % des points M tels que MA˘2MB

et sur l’ensemble ^ des points M tels que MA ¯ 2MB.

a. Pour cela, créer un point M, puis ouvrir l’onglet Propriétés


B
O

par un clic-droit sur le point, et choisir Avancé


x

b. Définir alors les conditions requises pour afficher le point


Station 3

M d’une couleur différente suivant si M vérifie l’une ou l’autre

#
1

des inégalités.

A Avec des calculs

1. Déterminer une équation de chacun des cercles # , # et #


1 2 3

2. Montrer que le point de coordonnées (3 ; 4) est l’un des

c. Activer la trace de M et déplacer ce point.


points d’intersection de # et # . Ce point est-il sur # ?
1 2 3

5. a. Faire une conjecture sur l’ensemble 6 en donnant sa

B Avec un programme fichier


nature et ses éléments caractéristiques.

Python
À cause d’imprécisions dans les mesures,
b. Déterminer l’emplacement de la mairie en donnant une

les trois cercles ne sont, en général, pas


valeur approchée de ses coordonnées.

exactement sécants. On donne ci-dessous un programme.

B Recherche par le calcul

1. Déterminer une équation de l’ensemble $

2. On étudie à présent l’ensemble 6.

2 2

a. Montrer que M appartient à 6 si et seulement si MA = 4MB

b. Soit (x; y) les coordonnées de M.

Montrer que M appartient à 6 si et seulement si:

2 2

x – 12x + y + 2y + 29 = 0.

c. En déduire la nature de l’ensemble 6 et ses éléments

caractéristiques. 1. Expliquer le fonctionnement de ce programme.

3. Calculer les coordonnées des points d’intersection de $ et 6. 2. Écrire et compléter ce programme afin qu’il cherche égale-

Conclure. ment l’épicentre parmi les points de # d’ordonnée négative.


1

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 265


CAP vers le BAC Sujet commenté

R A IS ONNER CALCULER
ÉNONCÉ

Un bureau de design crée un vase. Le profil du vase d


1
A A’
d
2
s
Thè me
est représenté ci-contre dans un repère orthonormé

(O; i, j ). Cette figure est symétrique par rapport à la


– Déterminer et utiliser

une équation de droite d d’équation x = 1.


1

cercle
On donne les informations suivantes : i
H

– Déterminer et utiliser
– Les points A(−3,2 ; 2,4) et B(0; -4) sont reliés par un

un vecteur normal 2 2

arc du cercle # d’équation x + y + 16x + 8y + 16 = 0.


1
#
1

– Le point E est le point d’intersection de d et de la


1

droite d d’équation –3,2x + 2,4y = 0.


2

B F B’

– Les points O et H sont reliés par un arc du cercle #


2

de centre E passant par O.

1. Déterminer le rayon du cercle # et les coordonnées de son centre G.


1

2. Déterminer une équation de la droite d , perpendiculaire à (GA) passant par A.


3

Vérifier que O est un point de d


3

3. a.Donner un vecteur normal à la droite d


2

b. Montrer que d et d sont perpendiculaires.


3 2

c. Calculer les coordonnées de E.

4. Déterminer une équation cartésienne du cercle #


2

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

2 2 2 2
1. On met sous forme 1. x + 16x = (x + 8) – 64 et y + 8y = (y + 4) – 16.

2 2
canonique: x + y + 16x + 8y + 16 = 0 équivaut à:

2 2
2 2 2 2
x + 16x et y + 8y (x + 8) – 64 + (y + 4) – 16 + 16 = 0, soit (x + 8) + (y + 4) = 64.

Capacité 4, p. 252
Le centre de # est G(–8; –4) et le rayon de # est égal à 8.
1 1

2. On commence par 2.  d est perpendiculaire à la droite (GA) donc un vecteur normal à d est
3 3

déterminer un vecteur normal GA(–3,2+8; 2,4 + 4), soit GA (4,8; 6,4).

àd Par conséquent, une équation de d est de la forme: 4,8x + 6,4y + c = 0.


3
3

Comme d passe par A, on a: 4,8 × (–3,2) + 6,4 × 2,4 + c = 0, soit c = 0.


Capacité 1, p. 251
3

Une équation de d est donc: 4,8x + 6,4y = 0, que l’on peut écrire 3x + 4y = 0.
3

 3 × 0 + 4 × 0 = 0 donc d passe par le point O.


3

3. a.On connaît les coordonnées 3. a.Un vecteur normal à une droite d’équation ax + by + c = 0 est n (a; b).

d’un vecteur normal à une droite Un vecteur normal à d d’équation –3,2x + 2,4y = 0 est donc n (–3,2 ; 2,4).
2

d’équation ax + by + c = 0.

Onidentifie a et b

Capacité 2, p. 251

3. b.On montre que les 3. b. Un vecteur normal à d est GA (4,8; 6,4). Un vecteur normal à d est n(–3,2 ; 2,4).
3 2

vecteurs normaux aux deux GA n = 4,8 × (–3,2) + 6,4 × 2,4 = 0.

droites sont orthogonaux. GA et n sont orthogonaux donc les droites d et d sont perpendiculaires.
3 2

3. c.Pour déterminer les 3. c. Les coordonnées (x; y) de E vérifient x = 1 et –3,2x + 2,4y = 0.

coordonnées d’un point En remplaçant x par 1 dans la deuxième équation on obtient:

d’intersection, on résout un
3, 2 4 4

–3,2 + 2,4y = 0 donc y = = . Les coordonnées de E sont 1 ;


( )
système. 2, 4 3 3

4. Pour déterminer une


2

4 5
2
équation d’un cercle dont on 4. # a pour rayon OE, c’est-à-dire 1 + = . Une équation de # est
2 ( ) 2

3 3

connaît le centre et un point,


2 2

2
4 5
8 16 25
( ) 2 2
x − 1 + y − =
( ) ( )
oncalcule son rayon. , soit:
x + y − 2x − y + 1 + =

3 3
3 9 9

Capacité 3, p. 251

8
2 2

Une équation de # est donc x + y – 2x – y = 0.


2

266
CAP vers le BAC Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 9.

Sujet A 25 min MODÉLISER CALCULER Sujet C 40 min R A IS ONNER CALCULER

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Déterminer une équation de cercle

Déterminer les coordonnées d’un projeté orthogonal

Déterminer une équation de droite connaissant un vecteur normal

Déterminer une équation de cercle

On s’intéresse à la conception d’un minuteur formé d’un cône

Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; i, j )


et d’une sphère tronquée. Le rayon de la sphère est de 3 cm.

On considère le point A(6 ; 2) et la droite d d’équation

Sur le graphique ci-dessous, on a représenté le profil du

x–2y+8 = 0.

minuteur dans un repère orthonormé (O; i, j )

H
Un arc de cercle de centre O et de rayon 3 joint les points

#
d
A et B. Un segment joint les points A et S. Le point B a pour

coordonnées (0 ; −3), le point S est sur l’axe des ordonnées,

le point A a une abscisse positive et son ordonnée est égale

à 1,5. On a un raccord « lisse » entre la partie sphérique et la

j
partie conique : la droite (AS) est donc perpendiculaire au

rayon [OA] (elle est tangente à l’arc de cercle au point A). O


i D E

1. a.Donner les coordonnées d’un vecteur directeur à d

b. Déterminer une équation de la perpendiculaire à d pas-

sant par A.
A
1, 5

2. Calculer les coordonnées de H, projeté orthogonal de A


j

sur d
15 30 O
i

20 25

3. Déterminer une équation du cercle # de centre A pas-

sant par H.

–3

B 4. Le cercle # coupe l’axe des abscisses en D et E.

Calculer les coordonnées des points D et E.


On cherche à déterminer l’ordonnée du point S.

1. Déterminer une équation du cercle # de centre O et de

rayon 3.

Sujet D 15 min

2. Calculer l’abscisse du point A.

3. Déterminer une équation de la droite perpendiculaire à

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

(OA) passant par A.


Utiliser une équation de cercle

4. En déduire l’ordonnée du point S.


Utiliser une équation de droite

QCM Cet exercice est un questionnaire à choix multiple. Pour

Sujet B 15 min R A IS ONNER CHERCHER

chaque question, une seule des réponses proposées est exacte.

Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; i, j )


CAPACITÉ MISE EN ŒUVRE

Comprendre un programme
1. Une équation de la droite passant par A(1; 0) et de vec-

teur normal n (–2; 1) est:

Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; i, j ).

a. x + 2y – 1 = 0 b. x – 2y – 1 = 0
On considère les points A(8; 1) et B(0; 1).

c. 2x – y – 2 = 0 d. 2x + y – 2 = 0
1. Montrer que l’ensemble E des points M tels que MA=3MB

2. Un vecteur normal à la droite d’équation:


est un cercle de centre G(–1; 1).

–4x + 2y + 1 = 0 est :
2. Recopier et compléter le programme ci-dessous afin que

a. n (2; –1) b. n (4; 2) c. n (2; 4) d. n (1; –2)


la fonction ens_points retourne True si le point de coordon-
1 2 1 4

nées entières (x; y) appartient à l’ensemble E et False dans 3. Une équation du cercle de centre A(1; –1) et de rayon 2 est :

2 2 2 2

le cas contraire. a. (x – 1) + (y + 1) = 2 b. (x – 1) + (y + 1) = 4

2 2 2 2

c. (x + 1) + (y – 1) = 2 d. (x + 1) + (y – 1) = 4

2 2

4. Le centre du cercle d’équation x + y – 2x + 4y = 0 a

pour coordonnées:

a. (2; –4) b. (–2; 4) c. (1; –2) d. (–1; 2)

2 2

5. Le rayon du cercle d’équation x + y + 6x – 8y = 0 est

égal à :

a. 25 b. 7 c. 5 d. 1

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 267


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

114 Des tangentes menées par un point


Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; i, j )

2 2

On considère le cercle # d’équation x + y – 4 = 0 et le point

RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CHA P I TR E M AT H S & ARCHITECT


URE M(6; 2). Par le point M, on mène deux droites: l’une passe par

un point A du cercle et est perpendiculaire au rayon [OA], l’autre

113 Voûte en anse de panier

passe par un point B du cercle distinct de A et est perpendicu-

laire au rayon [OB].

Ces deux droites

sont tangentes au

A M
cercle # : l’une au

point A et l’autre au

point B comme sur j

la figure ci-contre.
O

#
1
1. Vérifier que les

coordonnées de A B

sont (0; 2).


En architecture, une voûte en « anse de panier » est un

2. On cherche les coordonnées du point B.


assemblage d’arcs de cercles. On a représenté ci-dessous,

en rouge, une voûte en «anse de panier à trois centres». a. Quelle est la nature du triangle OBM?

On donne les informations suivantes:


En déduire sur quel cercle se trouvent les points O, B et M.

– A(–6; 0), B(6; 0);


b. Donner une équation de ce cercle que l’on nomme #
1
1 2

– D et E sont les points définis par AD = AB et AE = AB ;


c. Montrer que les coordonnées des points d’intersection de #
3 3

2 2

⎧x + y = 4
– F est le milieu de [AD] et G est le milieu de [EB];
et de # vérifient les équations
1

– l’arc qui relie les points A et H est un arc du cercle # de 3x + y − 2 = 0



1

d. En déduire que leur abscisse est solution de l’équation:


centre D ;

2
– l’arc qui relie les points B et L est un arc du cercle # de 5x – 6x = 0.
2

centre E;
e. Résoudre cette équation et calculer les coordonnées de B.

– l’arc qui relie les points H et L est un arc du cercle # dont


3

le centre est le point d’intersection des droites (DH) et (EL).

La distance OS est appelée la flèche et la distance AB est

115 GÉOMÉTRI E Cercle et droites


OS

appelée l’ouverture. On veut calculer le rapport

AB Soit d la droite d’équation


y

y =–2x + 8 et # le cercle

S
de centre A(0 ; 1) et de

#
H
H L

rayon 3.

1. a. Déterminer les

coordonnées du projeté A

#
orthogonal H de A sur d
3
j O
1 x

b. Calculer la distance AH.


A F D O E G B
i

# # c. Justifier que le cercle #


1 2

et la droite d n’ont aucun

point d’intersection.
1. a. Déterminer une équation du cercle #
1

b. Calculer l’ordonnée du point H. 2. Soit d la droite d’équation y = –2x + c, où c est un nombre réel.
c

2. a. Déterminer une équation du cercle # a. Avec un logiciel de géométrie dynamique, construire le


2

b. Calculer l’ordonnée du point L. cercle #, un curseur c variant de –10 à 10 avec un pas de 0,1,

3. a. Déterminer les coordonnées de K point d’intersection puis la droite d

des droites (DH) et (EL).


b. Conjecturer pour quelles valeurs de c le cercle # et la droite

b. Déterminer une équation du cercle #


3
d se coupent en deux points.
c

c. En déduire l’ordonnée de S.
c. Démontrer cette conjecture.

OS
4. a. Calculer le rapport
PISTE : 1. c. On peut raisonner par l’absurde.

AB

b. Quelle aurait été la valeur de ce rapport si la voûte avait

été un arc de cercle de centre O reliant A et B?

268
Pour s’entraîner à l’oral

 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

 Débattre

116 Un losange 117 Distance d’un point à une droite

On considère le rectangle ABCD de centre K où A(1; 1), B(3;1), On considère une droite d d’équation : ax + by + c = 0 et

M(x ; y ) un point du plan. Soit n le vecteur de coordonnées


C(3; 5) et D(1; 5).
M M

(a; b) et H le projeté orthogonal de M sur d

1. On note (x ; y ) les coordonnées de H.


H H
E

D C
a. Justifier que ax + by + c = 0.
H H

T T
b. Montrer que MH n = (x – x )a + (y – y )b
D C
H M H M

G H 2 2

a + b
c. Montrer que uMH n u = MH ×
K #

ua x + by + cu
M M

T T 2. En déduire que M H =
A B

2 2

a + b

A B
j

3. Calculer la distance du point M(–1; 4) à la droite d d’équation


F

O
i
3x + 4y – 10 = 0.

1. Justifier qu’il existe un cercle # passant par les points A, B, EXPOSÉ À L’ O R A L 

C et D. En donner une équation.

118 GÉOMÉTRIE Construire un œuf


2. La tangente au cercle # en A est la droite perpendiculaire

On a construit les contours d’un œuf à l’aide d’arcs de cercles.


à (AK) passant par A.

Les points A et B ont pour coordonnées respectives (–2;0)


Déterminer une équation de cette droite que l’on nomme T
A

et (2; 0).
puis une équation de la tangente T au cercle # en B.
B

3. a. Calculer les coordonnées du point d’intersection F des

D E

droites T et T
A B

b. Quelle est la nature du triangle ABF? Justifier.

4. On nomme T et T les tangentes au cercle # respectivement


C D
j

aux points C et D.
O x
A i B

a. Déterminer une équation de ces deux droites.

5. On nomme H, le point d’intersection de T et T , E le point


B C

d’intersection de T et T et G le point d’intersection de T et T


C D D A

a. Vérifier que les coordonnées de H, E et G sont respectivement

(7; 3), (2; 5,5) et (–3; 3). 1. Analyser la figure et expliquer comment la reproduire.

b. Montrer que le quadrilatère FHEG est un losange. 2. Utiliser un logiciel de géométrie dynamique pour faire

la construction.

3. Déterminer une équation de chacun des quatre cercles

ayant permis de construire les contours de cet œuf.

Prise d’initiatives

119 Un trésor caché 120 1.Soit les points A(3; 4), B(9; 3) et C(11; 2).

Trois phares P P et P sont situés dans le repère ci-dessous, Existe-t-il un cercle passant par ces trois points ? Si oui,
1, 2 3

d’unité graphique 1 km. On donne : P (–1 ; 2), P (3 ; 1) et préciser ses caractéristiques.
1 2

P (2; –1). Un trésor est à égale distance des phares P et P ,


2.La proposition suivante est-elle vraie?
3 1 3

et à deux kilomètres du phare P . Oùpeut-il se trouver?


«Pour tous points A, B et C du plan, il existe un cercle passant
2

par ces points. »

121 Un cercle qui coupe les axes

On considère le cercle # de centre K(2 ; 1) passant par C(5;3).

P
1
Ce cercle coupe l’axe des abscisses en A et B, et l’axe des

P
j
2 ordonnées en D et E.

O
i Calculer les coordonnées des points A, B, D et E.

P
3

CHAPITRE 9 Géométrie repérée 269


P R O BA B I L I T É S

5 E T  S TAT I S T I Q U E S

OI RE…
PE U D’H IST
UN

Un grand nombre de problèmes de probabilités Blaise Pascal, dans son fameux texte du Pari, puis

utilisent des jeux de dés. Ils apparaissent ainsi comme Christian Huygens dénissent l’espérance mathé-

les ancêtres mathématiques des probabilités. Au matique. Daniel Bernoulli, en 1713 établit la loi

xvii siècle, le Paradoxe du Grand-Duc de Toscane fut des grands nombres. Puis Abraham de Moivre*,

résolu par Galilée. On peut aussi citer le problème Leonhard Euler*, Jean le Rond d’Alembert* appliquent

du chevalier de Méré posé à son ami Blaise Pascal. les notions de variable aléatoire et d'espérance à

des problèmes issus de questions liées aux jeux, aux

n Paradoxe du Grand-Duc de Toscane


assurances et à l’astronomie.

Le jeu consiste à lancer trois dés et à noter les numéros

Les probabilités conditionnelles apparaissent dans

qui apparaissent. Ainsi le Grand-Duc obser ve qu’il y a


e

des travaux de Bayes* et de Moivre, au xviii  siècle,

autant de possibilités d’écrire la somme des numéros

même si c’est Pierre-Simon de Laplace* qui en a

des dés valant 9 que la somme valant 10. Or, la somme

élaboré la notion.

valant 10 a tendance à sor tir plus souvent que la

Ce n’est que vers 1930 que la description actuelle des


somme des dés valant 9.

probabilités, en termes d’univers, s’est imposée. La

n Problème du chevalier de Méré


notion de variable aléatoire, présente sans dénition

Est-il avantageux, lorsqu’on joue aux dés, de parier sur


précise depuis l'origine de la discipline, est alors dénie

l'apparition d'un 6 en lançant 4 fois le dé ? Et est-il plus


comme maintenant en Première.

avantageux de parier sur l'apparition d'un double-six,

Au xx siècle, les probabilités se développent considé-

quand on lance 24 fois deux dés ?

rablement et jouent un très grand rôle dans la société.

C’est à partir de ces réexions et de l’étude du pro-

* Retrouvez une biographie de ces célèbres scientiques sur la Frise

blème des partis que Blaise Pascal* et Pierre de Fermat*


des mathématiques en début de manuel, sur les rabats ou dans les

jettent les bases théoriques des probabilités. points Histoire des chapitres.

Les notions

étudiées

Probabilités conditionnelles voir Chapitre 10 / p. 272

Variable aléatoire voir Chapitre 11 / p. 304

Pour approfondir la partie,

vouspouvez faire les problèmes

5 , 7 , 9 17 page362

enfin de manuel.

270
Étude de texte

1 À la suite de la probabilité simple vient une probabilité composée qui


Le texte suivant est de

dépend encore du même principe. C’est la probabilité d’un événement


D’Alembert. Il est extrait

qui ne peut arriver qu’au cas qu’un autre événement lui-même simple-

de l’article «Probabilités»

ment probable arrive. Un exemple va l’expliquer. Je suppose que dans

de l’Encyclopédie ou
5 un jeu de quadrille de 40 cartes l’on me demande de tirer un cœur, la

Dictionnaire raisonné 1
probabilité de réussir est de de la certitude, puisqu’il y a 4couleurs

dessciences, des

et 10cartes de chaque couleur également possible. Mais si l’on me dit

arts etdesmétiers,

ensuite que je gagnerai si j’amène le roi de cœur, alors la probabilité

tometreizième, publiée
er
1
devient composée ; car 1 il faut tirer un cœur , et la probabilité est ;

4
entre 1747 et1772 etdont
1
e
10
2 supposé que j’ai tiré un cœur, la probabilité sera , puisqu’il y a

larédaction fut conée 10

9autres cœurs que je peux aussi bien tirer que le roi. Cette probabilité
àDiderot etD’Alembert.

1 1

entrée sur la première n’est que la dixième d’un quart, ou le de ,

4 10

c’est-à-dire de la certitude. Et il est clair, que puisque sur 40cartes

40

je dois tirer précisément le roi de cœur, je n’ai de favorable qu’un cas

15 sur 40également possibles, ou un contre 39 de favorable.

Cette probabilité composée s’estime donc en prenant de la première une

partie telle qu’on la prendrait de la certitude entière, si cette probabilité

était convertie en certitude. Un ami est parti pour les Indes sur une otte

de douze vaisseaux ; j’apprends qu’il en a péri trois, et que le tiers de

20 l’équipage des vaisseaux sauvés est mort dans le voyage ; la probabilité

9
que mon ami est sur un des vaisseaux arrivés à bon port est , et

12

celle qu’il n’est pas du tiers mort en route est de . La probabilité

Jean le Rond d ’a l e m b e R t 2 9 6
composée qu’il est encore en vie, sera donc les de ou , ou

3 12 12
(1717 – 1783)

une demi-certitude. Il est donc pour moi entre la vie et la mort.

Source : gallica.bnf.fr/ Bibliothèque nationale de France

a
Questions Traduire les deux exemples dans le langage naturel en donnant

des noms aux événements considérés.

b Préciser les probabilités rencontrées et écrire les calculs.

c Quelle « règle » donne d’Alembert sur ces deux exemples ?

d Que pensez- vous de la conclusion de l’article ?

271
Se tester pour un B O N D É PA R T

Calculer et utiliser des proportions

1 Un restaurateur constate que, sur les 600 repas servis 4 QCM Choisir la bonne réponse.

durant le mois écoulé, 342 l’ont été pendant les week-ends. Aux élections municipales, 450 personnes, soit 60%

a. Donner la proportion de repas servis les week-ends. desvotants, ont voté pour le vainqueur.

Le nombre de votants était…


b. En déduire la proportion de repas servis en semaine.

a. 270 b. 450 c. 510 d. 750

2 Dans une voiture qui pèse 1300kg, 40% des

5 Dans un immeuble, 59% des appartements sont


composants sont des plastiques.

habités par des propriétaires et 23% des propriétaires qui y


Calculer la masse (en kg) de plastiques dans cette voiture.

habitent ont fini de rembourser leur emprunt.

3 En Europe on estime que seuls 37% des déchets Quel est le pourcentage de propriétaires sans emprunt à

électroniques sont collectés. rembourser parmi les habitants de cet immeuble?

Quelle est la masse de déchets collectés si 12,3millions de

tonnes de déchets électroniques ont été produits?

Utiliser un tableau à double entrée

6 Le tableau suivant correspond à la répartition des 7 Une enquête réalisée auprès de 200enfants donne

membres d’une association de quartier. les résultats suivants : 80% des enfants pratiquent un sport,

28% jouent d’un instrument de musique et 12% font les

Hommes Femmes Total

deux.

Mineurs (– de 18ans) 34 28 62
a. Combien d’enfants pratiquent un sport?

b. Combien d’enfants jouent d’un instrument de musique?


Adultes (– de 65ans) 64 110 174

c. Combien d’enfants font les deux (sport et musique) ?

Seniors (65 ans et +) 96 152 248

d. Recopier puis compléter le tableau d’effectifs ci-dessous.

Total 194 290 484

Spor t Pas de spor t Total

a. Combien de mineurs y a-t-il dans l’association?

Musique
b. Quelle est la proportion d’hommes dans l’association?

Quelle est la proportion de seniors?


Pas de musique

c. Quelle est la proportion de seniors parmi les femmes?

Total 200

d. Quelle est la proportion d’hommes parmi les adultes?

Calculer des probabilités

8 On place dans une urne les boules d’un billard numérotées 9 Vrai ou Faux?

de 1 à 15. Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

On tire au hasard une boule dans l’urne. Deux événements A et B sont tels que:

a. Calculer la probabilité de l’événement A: «la boule tirée P(A) = 0,9, P(B) = 0,4 et P(A > B ) = 0,3.

a un numéro pair». a. P( A) = 0,1 b. P( A < B) = P(A) + P(B)

b. Calculer la probabilité de l’événement B: «la boule tirée c. P( A) + P(A > B) = P(B)

a un numéro à deux chiffres».

10 Deux événements A et B sont tels que:


c. Calculer la probabilité de chacun des événements: A, B,

A > B et A < B P(A) = 0,36, P(B) = 0,7 et P( A < B) = 0,81.

Calculer P( A), P( B) et P( A > B).

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 334

AIDER

272
PROBABILITÉS

ER
TI
PA
10

HC
CONDITIONNELLES

Voir exercice 80 p.302

SEU L
AVAIL LER Numéros des Numéros des Numéros dans
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

Probabilités conditionnelles

➙ Construire un arbre pondéré ou un tableau en lien avec

3; 9 43; 47 2

une situation donnée.

➙ Passer du registre de la langue naturelle au registre symbolique

1 28 1

et inversement.

➙ Calculer des probabilités conditionnelles à partir d’un tableau croisé

2 40 6; 7

d’effectifs.

Arbres pondérés – Probabilités totales

➙ Utiliser un arbre pondéré ou un tableau pour calculer

4; 10 42; 48 3; 8; 9

une probabilité.

➙ Calculer une probabilité à l’aide de la formule des probabilités

11 55 4

totales.

➙ Distinguer en situation P (B) et P (A). 8 56 5


A B

Indépendance de deux événements

➙ Étudier et utiliser l’indépendance de deux événements. 5; 7 57; 60 10 à 13

➙ Représenter une répétition de deux épreuves indépendantes

6 62 10 à 13

par un arbre ou un tableau.

273
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

Cadres en entreprise
Activité 1

Dans une entreprise de 160 personnes, on compte

67femmes. Parmi les personnes de cette entreprise,

il y a 32 cadres dont 15 femmes.

Introduire la notion
1 Recopier et compléter le tableau ci-dessous.

de probabilité

conditionnelle.
2 Parmi les 160personnes de cette entreprise,

on en choisit une au hasard.

On considère les événements suivants:

➜ Cours 1

–F: «la personne choisie est une femme»;


Femmes Hommes Total

Probabilité conditionnelle

–C: «la personne choisie est un cadre».

Cadres 15 32

a. Définir par une phrase les événements C,

Autres employés
F > C et F > C

b. Calculer les probabilités P (F), P (C), P (C),


Total 67 160

P (F > C) et P (F > C ).

3 a.La personne choisie est un cadre de l’entreprise.

Quelle est la probabilité que ce soit une femme?

On note P (F) cette probabilité, on dit que c’est la probabilité conditionnelle de F sachant C.
C

( )
P F > C

b. Calculer . Que constate-on?

( )
P C

15 52
4 Que représentent en termes de probabilités les quotients et ?

67 128

An Essay towards solving a Problem


Activité 2

in the Doctrine of Chances

Le révérend Thomas Bayes est connu grâce à son essai sur les probabilités publié après sa mort par

la Royal Society of London* en 1763.

Découvrir un texte
En voici un extrait.

historique sur

PROP. 3.
lesprobabilités.

The probability that two subsequent events will both happen is a ratio

compounded of the probability of the 1st, and the probability of the 2d on

➜ Cours 1

supposition the 1st happens.

Probabilité conditionnelle

1 Quel est le sens à donner à l’expression «two subsequent events»?

e
His toir
Poi nt

2 Qu’énonce la propriété ci-dessous?

Thomas Bayes

(1702-1761) est
Corollary. Hence if of two subsequent events the probability of the 1st be

pasteur del’Église
a P

, and the probability of both together be , then the probability of the 2d


presbytérienne,
N N

P
mathématicien on supposition the 1st happens is

britannique. C’est

undes pionniers
a P P

3 Que représentent les fractions , et ?


delastatistique.
N N a

4 Comment est énoncé ce corollaire de nos jours?

* La Royal Society of London est une institution fondée en 1660 et équivalente à notre académie des Sciences.

274
Agence de voyage
Activité 3

Une agence de voyage a effectué un sondage

auprès de l’ensemble de ses clients pendant la

période estivale. Cesondage montre que:

– 38% des clients voyagent en France;


Découvrir les arbres

– 83% des clients voyageant en France sont


pondérés.

satisfaits;

– 78% des clients voyageant à l’étranger sont

➜ Cours 2 satisfaits.

Arbres pondérés On interroge un client au hasard. On considère

Probabilités totales
les événements suivants:

er nd
F : « le client a voyagé en France »; E: «le client a voyagé à l’étranger» et
1 niveau 2 niveau

S: «le client est satisfait du voyage». …


S

L’arbre construit ci-contre, appelé arbre pondéré, permet de représenter


F
0,38

la situation.
S

1 a.Que représente le nombre 0,38 figurant sur la branche dupremier



S

niveau? …
E

b. Calculer P (E). Recopier l’arbre pondéré, puis compléter l’autre branche


S

figurant au premier niveau de l’arbre.

2 Puisque 83% des clients voyageant en France sont satisfaits, on a P (S) = 0,83.
F

a. Placer cette probabilité conditionnelle sur la branche du second niveau de l’arbre pondéré qui

relie F à S.

b. Justifier que P (S) = 0,17.


F

c. Compléter alors les branches figurant au second niveau de l’arbre pondéré.

3 a.Rappeler les deux formules permettant de calculer P (F > S ).

b. Laquelle de ces deux formules permet de calculer cette probabilité ici ? Effectuer le calcul.

c. Le chemin vert, qui passe par F puis S, est le chemin qui permet de réaliser l’événement F > S

Recopier et compléter la phrase suivante par la bonne opération:

Il faut ………. les deux probabilités situées au-dessus des deux branches constituant le chemin

vert pour obtenir P (F > S).

Des arbres aux arbres pondérés


Activité 4

Dans un sac, on dépose cinq lettres: A, A, A, B et B.

Ontire une lettre au hasard, on la note, puis on la remet

dans le sac. On effectue ensuite un second tirage. Onveut

déterminer la probabilité d’obtenir chacun des«mots»

Introduire la notion

AA, AB, BA et BB.


d’arbre pondéré

dans le cas d’épreuves


1 Puisqu’il y a trois lettres A, on va les différencier en les

répétées.

notant A , A et A . De même, on va différencier les deux


1 2 3

lettres B en les notant B et B


1 2

a. À l’aide d’un arbre, monter qu’il y a 25issues possibles pour cette expérience aléatoire.
animation

De l’arbre de b. On suppose les issues équiprobables. Déterminer la probabilité de chacun des «mots» cherchés.

dénombrement à

2 On regroupe les branches de l’arbre menant à la lettre A et celles menant à la lettre B.


l’arbre pondéré

a. Calculer la probabilité d’obtenir la lettre A au premier tirage, puis la placer sur la première

branche de l’arbre menant à A. Faire de même pour la première branche menant à B.


➜ Cours 3

b. Opérer de la même façon pour les branches du second tirage.


Probabilités et indépendance

c. En utilisant les réponses obtenues à la question 1. b., donner une méthode permettant de

déterminer la probabilité de chacun des «mots» à l’aide de ce nouvel arbre.

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 275


Cours

1 Probabilité conditionnelle

Dans tout ce chapitre, P est une probabilité définie sur l’univers Ω

laire
Vocabu

Probabilité conditionnelle de B sachant A

On appelle univers

l’ensemble Ω D É F I N I T I O N
Soit A et B deux événements de l’univers Ω, A étant de probabilité non nulle (P (A) ≠ 0).

des issues d’une


La probabilité que l’événement B soit réalisé sachant que l’événement A est réalisé, appelée

expérience aléatoire.
( )
P B > A

probabilité conditionnelle de B sachant A, est le nombre noté P (B), défini par P (B) =
A A
( )
P A

EXEMPLE : Parmi les élèves d’une classe, 70% pratiquent un sport, 40% pratiquent une autre activité

ion
No tat

et 10% pratiquent les deux. On choisit au hasard un élève de la classe et on considère les événements

P (B) se note parfois


S: «l’élève choisi pratique le sport» et A: «l’élève choisi pratique une autre activité».
A

P(B/A).
On peut écrire: P (S) = 0,7; P (A) = 0,4; P (A > S) = 0,1.

La probabilité qu’un élève pratique un sport sachant qu’il pratique une autre activité est:

( ) 0 ,1
P A > S
( )
P S = = = 0 , 25
A
( ) 0, 4
P A

REMARQUE: Il s’agit d’une nouvelle probabilité, dite probabilité conditionnelle. Elle a donc toutes

les propriétés d’une probabilité.

P R O P R I É T É
Soit deux événements A et B tels que P (A) ≠ 0. Alors:

0 < P (B) < 1 et P (B) + P ( B) = 1


A A A

n ombr e d 'é l é me n ts de B > A

De plus, dans une situation d’équiprobabilité,


( )
P B =
A

n ombr e d 'é l é me n ts de A

P R O P R I É T É
Probabilité d’une intersection

(1)Si P (A) ≠ 0, alors P (A > B) = P (A) × P (B)


A

(2)Si P (B) ≠ 0, alors P (A > B) = P (B) × P (A)


B

À noter

Attention à ne pas

D É M O N S T R AT I O N
confondre P (B) et P (A).
Cette propriété se déduit de la définition d’une probabilité conditionnelle:
A B

( )
P B > A
( ) ( )
(1) P (B) = implique P B > A = P (A) × P (B); soit P A > B = P (A) × P (B).
A A A
( )
P A

( )
P A > B
( )
(2) P (A) = implique P A > B = P (B) × P (A).
B B
( )
P B

Utilisation de tableaux

B B Total

Un tableau à double entrée permet de déterminer

des probabilités conditionnelles. La probabilité de A ( ) ( )


P A > B P A > B P (A)

l’événement A > B se situe à l’intersection de la

( ) ( )
A P A > B P A > B
ligne A et de la colonne B. La dernière colonne et la P ( A)

dernière ligne du tableau contiennent les probabilités

Total P (B) P ( B) 1

de chaque événement A, A, B et B.

( )
P (B) est alors le quotient des valeurs de P A > B et de P (A) lues dans le tableau.
A

( ) ( )
EXEMPLE: Soit A et B deux événements tels que P A > B = 0,18, P A > B = 0,42 et P (B) = 0,28.

On place ces données dans un tableau. On peut alors cal-

B B Total

culer P (A) = 0,18 + 0,42 = 0,6 puis P ( A) = 1 – 0,6 = 0,4 et

A 0,18 0,42 0,6


( )
P ( B) = 1 – 0,28 = 0,72. On peut ensuite calculer P A > B

A 0,1 0,3 0,4


= 0,28 – 0,18 = 0,1 et P ( A ˘ B) = 0,72 – 0,42 = 0,3.

Il est alors possible de déterminer n’importe quelle probabilité


Total 0,28 0,72 1

conditionnelle comme, par exemple:

( ) 0 ,18
P B > A
( )
P B = = = 0, 3
A
( ) 0, 6
P A

276
Passer du registre de la langue naturelle au registre symbolique et inversement

1
On choisit une personne au hasard parmi la clientèle d’un magasin.
É T I C AP A C

On note A l’événement «la personne choisie a effectué un achat», F l’événement «la personne

choisieestunefemme» et H l’événement « la personne choisie est un homme ».

1 Interpréter à l’aide de probabilités chacune des informations suivantes:

a. «72% des clients ont effectué un achat»;

b. «54% des clients sont des femmes ayant effectué un achat»;

c. «Parmi les clients hommes, 90% ont effectué un achat».

2 Quelle information a-t-on sur la clientèle du magasin grâce à chacune des probabilités suivantes:

( ) P
(
F
)
a. P (H) = 0,2 b. P H > A = 0,02 c. = 0,75
A

Con seil

Solution commentée

Dans un problème

1 Comme on choisit un client au hasard parmi les 72% ayant effectué un achat, l’information a.
de probabilité, il faut

peut être interprétée par la probabilité : P (A) = 0,72. identifier les mots-clés

Pour l’information b., on s’intéresse aux clients qui sont des femmes et qui ont effectué un achat. (et, parmi, sachant,

( ) etc.) et les ensembles


Cela peut être interprétée par la probabilité : P F > A = 0,54.

de référence.
Concernant l’information c., on sait que le client est un homme et on s’intéresse, parmi eux, à

ceux qui ont effectué un achat. Cela peut être interprétée par la probabilité : P (A) = 0,9.
H

2 a.P (H) = 0,2 signifie que 20% des clients du magasin sont des hommes.

( )
b. P H > A = 0,02 signifie que 2% des clients sont des hommes qui n’ont pas effectué d’achats.

c. P (F) = 0,75 permet de savoir que parmi les clients ayant effectué un achat, 75% sont des
A

Voir exercices
femmes. Ici l’univers de référence est l’ensemble des clients ayant effectué un achat

28 29

Calculer des probabilités conditionnelles lorsque les événements vidéo 08:27

2 Calculer une probabilité

sont présentés sous forme de tableau croisé d’effectifs


É T I C AP A C

conditionnelle (1)

On demande à un échantillon de clients d’un fournisseur de

téléphonie si, en cas de problème, ils préfèrent contacter le +18 ans –18 ans Total

service après-vente (SAV) par téléphone ou s’ils préfèrent se


En boutique 110 36 146

rendre directement en boutique. Les résultats sont résumés


Par téléphone 40 64 104

dans le tableau ci-contre.

Total 150 100 250

On choisit, au hasard, un client de l’échantillon.

1 Déterminer la probabilité des événements A « le client est un adulte de 18 ans ou plus »

et B «le client préfère se rendre en boutique».

2 Sachant que le client choisi préfère se rendre en boutique, quelle est la probabilité que ce

client soit un adulte?

3 Le client choisi est un adolescent de moins de 18 ans, calculer la probabilité qu’il préfère

contacter le SAV par téléphone.

de
Mé tho

Solution commentée

Dans un problème

1 Comme le client est choisi au hasard, on est en situation d’équiprobabilité.


de probabilité, il

150 3
Il y a 150adultes parmi les 250clients de l’échantillon, ainsi P (A) = faut commencer par
=

250 5
déterminer dans quel

De même, parmi les 250 clients de l’échantillon, il y en a 146 qui préfèrent se rendre directement
univers on se situe.

146 73

en boutique, ainsi P (B) = =

250 125

2 On sait que le client choisi est une des 146personnes préférant se rendre en boutique; parmi

110 55
ces personnes 110 sont des adultes. La probabilité cherchée est P (A) =
=
B

146 73

3 Parmi les 100 adolescents de l’échantillon, 64 préfèrent contacter le SAV par téléphone, la

64 16
probabilité cherchée est ( )
P B = = Voir exercices
A
100 25

40 41

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 277


Cours

2 Arbres pondérés et probabilités totales

Arbres pondérés

On peut modéliser une expérience aléatoire mettant en jeu des probabilités conditionnelles dans

laire
Vocabu

un universΩ par arbre pondéré. Pour cela, on envisage deux niveaux de branches: le premier

On parle d’arbre
qui indique la probabilité de l’événement A et celle de A et le second qui permet d’indiquer les

pondéré ou d’arbre
probabilités conditionnelles en rapport avec l’événement B.

de probabilités

er nd

1 niveau 2 niveau événement probabilité

P (B)
B A ˘ B P (A ˘ B) = P (A) × P (B)
A
A

P (A)
À noter

B A ˘ B P (A ˘ B) = P (A) × P ( B)
Sur chacun des niveaux, P (B) A
A

il est possible d’avoir plus

de deux branches.
P (B)
B A ˘ B P ( A ˘ B) = P ( A) × P (B)
A
A

P (A)

B A ˘ B P (A ˘ B) = P ( A) × P ( B)
animation P (B)
A
A

De l’arbre

Une branche relie deux événements. Sur chaque branche, on note la probabilité correspondante.

dedénombrement

Par exemple, la probabilité de la branche reliant A à B est P (B)


à l’arbre pondéré A

Un chemin est une suite de branches. Il représente l’intersection des événements rencontrés sur ce

chemin. Sa probabilité est la probabilité de l’intersection des événements rencontrés sur ce chemin.

Un nœud est le point de départ d’une ou de plusieurs branches.

P R O P R I É T É
Règle du produit

La probabilité d’un chemin est le produit des probabilités rencontrées le long de ce chemin.

P R O P R I É T É
Règle de la somme

La probabilité d’un événement s’obtient en effectuant la somme des probabilités de tous les

chemins menant à cet événement.

Formule des probabilités totales

D É F I N I T I O N
Partition de l’univers
laire
Vocabu

Une partition de l’univers Ω est un ensemble d’événements deux à deux incompatibles, et dont la

On parle alors de

réunion est Ω

système complet

d’événements

P R O P R I É T É
On considère A , A , …, A , n événements de probabilités non nulles formant une
1 2 n

partition de l’univers Ω

laire
Vocabu
P
Pour tout événement B, on a P (B) = P
(A > B
) + (A > B
) + … + P
(A > B
)
1 2 n

Deux événements sont ( ) ( ) ( )


c’est-à-dire : P (B) = P A × P B + P A × P B + K + P A × P B
( ) ( ) ( )
1 A 2 A n A
1 2 n

dits incompatibles

si leur intersection

REMARQUE: Sur un arbre pondéré, la probabilité de l’événementB P (B)


est vide. A
1
B

s’obtient en additionnant les probabilités des chemins conduisant


A
1

à la réalisation de B. B

P(A )
1

EXEMPLE: Dans le cas de trois événements A , A , A :


1 2 3
P (B)
A
2
B
P (B) = P(A ˘ B) + P(A ˘ B) + P(A ˘ B)
1 2 3
A
2

P(A )
2
B

P(A ) P (B)
3 A
3
B

A
3

C A S PA R T I C U L I E R
A et B étant deux événements, avec A et A de probabilité non nulle, on a:

( ) ( ) ( )
P B = P A > B + P A > B

278
Construire un arbre pondéré en lien avec une situation donnée vidéo 12:05

3 Construire un arbre

À l’issue d’une compétition, des cyclistes passent un contrôle anti-dopage.


É T I C AP A C

de probabilités

On estime que 25% des cyclistes sont dopés. On sait aussi, avec le test utilisé, qu’un cycliste
(conditionnelles)

dopé est contrôlé positif dans 90% des cas, alors qu’un cycliste non dopé est contrôlé positif

dans 8% des cas.

On choisit au hasard un des cyclistes de la compétition que l’on soumet au test anti-dopage.

On considère les événements:

– D : « le sportif choisi est dopé » ;

– T : « le sportif choisi a un test positif » ;

– N : « le sportif choisi a un test négatif ».

Décrire cette expérience aléatoire à l’aide d’un arbre pondéré.

de
Mé tho

Solution commentée Pour construire

un arbre pondéré,
La phrase «On estime que 25% des cyclistes sont dopés» donne la probabilité la probabilité

interpréter et traduire
de l’événement D soit P (D) = 0,25

les informations de

On en déduit que P (D) = 1 – P (D) soit P (D) = 0,75

l’énoncé en distinguant

Ces probabilités figurent au premier niveau de l’arbre sur chaque branche.

bien les probabilités

De même, les informations «un cycliste dopé est contrôlé positif dans
0,90
conditionnelles.
T

90% des cas» et «un cycliste non dopé est contrôlé positif dans 8%

D
0,25

des cas» peuvent s’écrire sous forme de probabilités conditionnelles:

N
0,10

P (T) = 0,90 et P (T) = 0,08


D D

On en déduit que: 0,08


T

P (N) = 1 – P (T) = 1 – 0,90 soit P (N) = 0,10, et 0,75


D D D D

P (N) = 1 – P (T) = 1 – 0,08 soit P (N) = 0,92


N
D D D
0,92
Voir exercices

Ces probabilités conditionnelles figurent au second niveau de l’arbre.

45 50 51

Utiliser un arbre pondéré pour calculer une probabilité

4
Une centrale d’achat se procure ses vêtements chez un fournisseur A et le reste chez
É T I C AP A C

unfournisseurB.Certainsdesvêtements sont vendus à un prix normal et le reste, présentant

desdéfauts,estvenduàun prix réduit. On considère les événements suivants:


0, 8
N

– A : « le vêtement provient du fournisseur A » ;

A
0,4

– B : « le vêtement provient du fournisseur B » ;

N
0,2

– N : « le vêtement est vendu à un prix normal ».

On choisit au hasard un vêtement dans les entrepôts de la centrale d’achat. 0,75


N

L’arbre ci-contre modélise la situation. 0,6


B

1 Indiquer la signification des nombres 0,4 et 0,75.


N
0,25

2 a. Quelle est la probabilité de choisir un vêtement venant du fournisseur B?

b. Sachant que le vêtement provient du fournisseur B, quelle est la probabilité que ce vêtement

soit vendu à prix réduit?

3 Calculer la probabilité de choisir un vêtement provenant du fournisseur A et vendu à prix normal.

de
Mé tho

Pour calculer la
Solution commentée

probabilité d’une

1 0,4 est la probabilité P (A). Autrement dit, 40% des vêtements proviennent du fournisseur A.

intersection

0,75 apparaît au second niveau de l’arbre. C’est donc une probabilité conditionnelle:

d’événements à

on a P (N) = 0,75. Cela signifie que 75% des vêtements du fournisseur B sont vendus à prix normal.
B l’aide d’un arbre, on

2 a. P (B) = 0,6 b. P (N) = 0,25


B
cherche le chemin

3 On doit déterminer la probabilité de l’événement A > N qui représente cette

( ) ( ) = 0,32. intersection.
P A > N = P (A) × P (N) = 0,4 × 0,8 soit P A > N
A

Voir exercices

48 53

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 279


Cours

3 Probabilités et indépendance

Indépendance de deux événements

Dans l’ensemble Ω des issues d’une expérience aléatoire, on considère deux événements A et B

deprobabilité non nulle. Si P (B) = P (B), c’est-à dire si la réalisation ou non de l’événement A
A

nemodifie pas la probabilité de B, on dit que l'événement B est indépendant de l’événement A

( )
P A > B

P (B) = P(B) équivaut à ( ) ( ) ( ) ( )


= P B , équivaut à P A > B = P A × P B
À noter A

( )
P A

Si P (A) = 0 ou P (B) = 0,
( )
P A > B

soit ( ), soit P (A) = P(A), ce qui signifie que l’événement A est indépendant
= P A
B
les événements A et B
( )
P B

sont dits indépendants.


del’événement B.

On en déduit que B est indépendant de A si, et seulement si, A est indépendant de B

P R O P R I É T É S
Soit A et B deux événements de probabilité non nulle. Alors, les propriétés suivantes

sont équivalentes: (1) P (B) = P(B);


A

(2) P (A) = P(A);


B

( ) ( ) ( )
(3) P A > B = P A × P B

( ) ( ) ( )
Deux événements A et B sont indépendants si, et seulement si : P A > B = P A × P B

EXEMPLE : Soit deux événements A et B liés à une expérience

A A Total

aléatoire dont les probabilités sont données dans le tableau

B 0,3 0,1 0,4


ci-contre.

On étudie l’indépendance des événements A et B.


B 0,45 0,15 0,6
À noter

( )
On peut lire que P A > B = 0, 3
Ne pas confondre
Total 0,75 0,25 1

événements incompatibles On vérifie que P (A) × P(B) = 0,75 × 0,4 = 0,3.

( ) ( ) ( )
(d intersection vide) et L’égalité P A > B = P A × P B montre que les événements A et B sont indépendants.

événements indépendants.
Cette méthode n’est pas la seule possible, par exemple:

( ) 0, 3
P A > B
( )
On peut calculer P A = = = 0 , 75 et vérifier que P (A) = P (A).
B B
( ) 0, 4
P B

On peut aussi vérifier que P (B) = P (B).


A

Succession de deux épreuves indépendantes

Dans le cas où une expérience est constituée d’une succession de deux épreuves indépendantes,

on peut déterminer la probabilité des différentes issues de l’expérience à l’aide d’un arbre pondéré

ou d’un tableau.

Comme les deux épreuves sont indépendantes, sur l’arbre pondéré, les branches du second niveau

ne dépendent pas du résultat des branches du premier niveau.

Le tableau permet d’obtenir rapidement les probabilités des intersections des différents événements.

EXEMPLE: On considère l’expérience suivante, qui se déroule en deux étapes.

On tire un jeton dans un sac qui contient deux jetons rouges (R) et trois jetons verts (V), puis on

lance un dé cubique dont les faces portent les numéros : 1, 2, 2, 3, 3, 3.

On a alors:

jeton dé issue probabilité

1
1
1 (R ; 1)

15
6
1 2 3 Total

Jeton
1 2

R 2 (R ; 2)

2
3 15
2 1 1 2 1 2 2 1 1 2

R × = × = × =
5
1
1 5 6 15 5 3 15 5 2 5 5

3 (R ; 3)
2
5

3 1 1 3 1 1 3 1 3 3

V × = × = × =

1 5 6 10 5 3 5 5 2 10 5
1
1 ( V ; 1)

10
6
3
1 1 1

1 1 Total 1
5
V 2 ( V ; 2) 6 3 2

3 5

1
3

3 ( V ; 3)
2
10

280
Étudier l’indépendance de deux événements vidéo 08:57

5 Démontrer

On tire au hasard une carte dans un jeu de 32 cartes.


É T I C AP A C

l’indépendance de deux

On considère les événements suivants:


événements

A: «la carte tirée est un carreau», B: «la carte tirée est un roi» et C: «la carte tirée est rouge».

1 Les événements A et B sont-ils indépendants?

2 Les événements A et C sont-ils indépendants?

de
Mé tho

Solution commentée

Pour justifier

1 Le jeu contient huit carreaux, quatre rois et seize cartes rouges. La carte étant tirée au hasard,

l indépendance de

on a:
deux événements, on

8 1 4 1 16 1
( ) ( ) ( ) vérifie une des égalités:
P A = = , P B = = et P C = =

32 4 32 8 32 2

P(A > B) = P(A) × P(B),

A > B est l’événement: «la carte tirée est un roi de carreau».

P (B) = P (B)
1 A
( )
Comme il n’y a qu’un seul roi de carreau dans le jeu, on a P A > B =

32 ou P (A) = P (A).
B
1 1 1
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
De plus, P A × P B = × = . Ainsi P A > B = P A × P B

4 8 32

Les événements A et B sont indépendants.

1
( )
Autre méthode: Parmi les quatre rois il n’y a qu’un seul carreau, donc P A = .
B

Ainsi P (A) = P (A), ce qui prouve l’indépendance des événements A et B.


B

2 A > C est l’événement: «la carte tirée est un carreau et une carte rouge». Tous les carreaux

1 1 1 1
( ) ( ) ( ) ( )
étant des cartes rouges: P A > C = P A = . D’autre part, P A × P C = × =

4 4 2 8

Voir exercices
( ) ( ) ( )
Ainsi P A > C ≠ P A × P C . Les événements A et C ne sont pas indépendants.

57 58

Représenter une répétition de deux épreuves indépendantes

6
É T I C AP A C

par un arbre ou un tableau

En France, depuis plusieurs années, environ 49% des enfants nés sont des filles (source Ined).

On choisit au hasard une famille de deux enfants dans la population française et on suppose

quelesnaissancesdesdeux enfants sont indépendantes.

1 Représenter les différentes compositions possibles de cette famille à l’aide d’un arbre pondéré

oud’untableaudeprobabilités.

2 En déduire la probabilité que, dans la famille, il y ait un enfant de chaque sexe.

Con seil

Solution commentée
Dans le cas d’une

1 On considère les événements F : « l’enfant est une fille » et G : « l’enfant est un garçon ». répétition de

On a P (F) = 0,49 et P (G) = 0,51. deux épreuves

indépendantes, penser

Représentation à l’aide Représentation à l’aide d’un tableau de probabilités

que les probabilités

d’un arbre pondéré


nd

2 enfant des différentes issues

0,49 F G Total
sont les mêmes pour
F er

1 enfant

chaque épreuve.
F
0,49

0,49 × 0,49 0,49 × 0,51


G
0,51 F
0,49

=0,2401 =0,2499

0,49
F
0,51 × 0,49 0,51 × 0,51

G
0,51 0,51
G
=0,2499 =0,2601

G
0,51 Total 0,49 0,51 1

Les probabilités sur les branches du On retrouve la probabilité des quatre issues possibles

er nd

1 niveau et du 2 niveau sont les mêmes. de cette expérience aléatoire.

2 L’événement « Dans la famille il y a un enfant de chaque sexe » est constitué des deux issues FG

Voir exercices
et GF, sa probabilité est P (FG) + P (GF) = 0,49 × 0,51 + 0,51 × 0,49 = 0,4998.

62 64

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 281


Utiliser l’indépendance de deux événements vidéo 04:13

7 Utiliser l’indépendance

Sur son trajet pour aller travailler, un automobiliste rencontre deux feux tricolores.
É T I C AP A C

entre deux événements

La probabilité pour que le feu soit vert au moment où il arrive à sa hauteur est 0,4

pourlepremier feu et 0,45 pour le second feu.

On note A l’événement « le premier feu est vert » et B l’événement « le second feu est vert ».

On fait l’hypothèse que ces deux événements sont indépendants.

Quelle est la probabilité que l’automobiliste fasse son trajet sans avoir à s’arrêter?

Con seil

Solution commentée
Dans un énoncé, le

Pour que l’automobiliste fasse son trajet sans avoir à s’arrêter, il faut que les deux feux soient verts mot « indépendant »

ayant un sens
au moment où il arrive à leur hauteur.

mathématique précis,
La probabilité cherchée est P (A ˘ B).

il faut penser à utiliser


D’après l’énoncé, P(A) = 0,4 et P (B) = 0,45.

les égalités du cours.

Les événements A et B étant indépendants, on a P (A ˘ B) = P (A) × P (B),

soit: P (A ˘ B) = 0,4 × 0,45 = 0,18.

Voir exercices

La probabilité que l’automobiliste fasse son trajet sans avoir à s’arrêter est 0,18.

59 60

Distinguer en situation P (B) et P (A)

8
A B

Un test est utilisé pour dépister une maladie qui touche 0,1 % de la population.
É T I C AP A C

Si une personne est atteinte par la maladie, le test sera positif dans 90 % des cas ; alors que

si la personne n’est pas atteinte par la maladie, le test sera négatif dans 97 % des cas. On

choisit au hasard un échantillon de personnes delapopulation que l’on soumet au test.

1 a.Déterminer la probabilité pour que le test soit positif.

b.Déterminer la probabilité pour que le test soit positif et que la personne choisie ne soit

pas malade. Ces individus, déclarés positifs alors qu’ils ne sont pas malades, sont nommés

« faux positifs ».

2 a.Si le test est positif pour une personne, quelle est la probabilité que cette personne

soit atteinte par la maladie ?

b.Quelle est la proportion des « faux positifs » parmi les personnes dont le test est positif ?

c.Commenter les résultats obtenus aux questions précédentes.

de
Mé tho

Solution commentée
Pour passer de la

On note M l’événement « la personne choisie est malade » et T 0,9 valeur de P (B) à


A
T

celle de P (A), il
l’événement «le test est positif». À l’aide des données de l’énoncé, B
M
0,0 01

faut commencer
on peut construire l’arbre pondéré ci-contre.
T
0,1
par déterminer P (B)

1 a. Deux chemins mènent à l’événement T, le premier a pour

et P (A ˘ B) pour
0,03
probabilité 0,001 × 0,9 et le second 0,999 × 0,03 donc T

utiliser la formule
0,999
P (T) = 0,001 × 0,9 + 0,999 × 0,03 = 0,03087. M

des probabilités

T
Environ 3,1 % des personnes ont un test positif.
0,97
conditionnelles.

b. P (M > T ) = 0,999 × 0,03 = 0,02997

Environ 3% des personnes ont un test positif alors qu’elles ne sont pas malades.

( ) 0 , 000 90
P M > T
2 a. On doit calculer P (M) : ( ) ≈ 0,029 à 0,001 près.
P M = =
T
T
( ) 0 , 030 87
P T

( ) 0 , 029 97
P M > T
( ) ( )
b. On doit calculer P M : P M = = ≈ 0 , 9 7 1 à 0,001 près.
T T
( ) 0 , 030 87
P T

c. Si, pour une personne choisie, le test est positif, la probabilité que cette personne soit réellement

atteinte par la maladie n’est que de 2,9 % environ. Par contre, la probabilité que cette personne soit

Voir exercices

saine (c’est-à-dire un faux positif) est de 97,1 % environ !

54 56

282
Construire un tableau en lien avec une situation donnée

9
Parmi la clientèle d’un fournisseur de télévision par satellite, une enquête montre que 80%
É T I C AP A C

des abonnés ont souscrit

à l’option « Sport Live », 75 % des abonnés ont souscrit à l’option « Cinéma – Séries »

et60% des abonnés ont souscrit aux deuxoptions.

On choisit au hasard un des clients du fournisseur de télévision par satellite et

onconsidère les événements : S «l’abonné choisi a souscrit à l’option Sport Live » et C:

«l’abonné choisi a souscrit à l’option Cinéma – Séries».

Décrire l’expérience aléatoire à l’aide d’un tableau des probabilités.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour construire un

La première colonne du tableau correspond au choix, ou non, de l’option « Sport Live » et la


tableau de probabilités,

première ligne du tableau correspond au choix, ou non, de l’option « Cinéma – Séries ».


on commence par

Les probabilités des événements S et S figurent alors dans la dernière colonne et celles des placer les différents

événements C et C dans la dernière ligne. événements sur

la première ligne et sur


Les autres cases du tableau correspondent aux probabilités d’intersections des différents événements.

la première colonne.
On peut commencer à placer les trois valeurs données dans l’énoncé:

P (S) = 0,8, P (C) = 0,75 et P (S ˘ C) = 0,6

C C Total
On peut ensuite placer les valeurs suivantes :

P (S) = 1 – P (S) = 0,2 et P ( C) = 1 – P (C) = 0,25


S 0,6 0,2 0,8

On termine par le calcul des probabilités des intersections :

S 0,15 0,05 0,2


P (S ˘ C) = 0,75 – 0,6 = 0,15

P (S ˘ C) = 0,8 – 0,6 = 0,2


Total 0,75 0,25 1

Voir exercice

P (S ˘ C) = 0,25 – 0,2 = 0,05

43

Utiliser un tableau pour calculer une probabilité


10
É T I C AP A C

Une entreprise possède une flotte de véhicules composée de voitures de fonction

etdevéhicules utilitaires.

Certains des véhicules de cette flotte sont des véhicules électriques.

On choisit au hasard un véhicule de la flotte de l’entreprise et on considère lesévénements:

F : « le véhicule choisi est un véhicule de fonction » ; U : « le véhicule choisi est unvéhicule

utilitaire » et E : « le véhicule choisi est un véhicule électrique ».

E E Total
Les proportions de véhicules de chaque catégorie sont données dans le tableau

ci-contre.
F 0,43 0,12 0,55

1 Indiquer la signification des nombres 0,43 et 0,45.

U 0,34 0,11 0,45


2 a.Sachant que le véhicule choisi est un véhicule utilitaire, quelle est la probabilité

que ce soit un véhicule électrique ?


Total 0,77 0,23 1

b.Sachant que le véhicule choisi est un véhicule électrique, quelle est la probabilité

que ce soit un véhicule de fonction?

de
Mé tho

Solution commentée

Pour interpréter une

1 0,43 est la probabilité P (F ˘ E). Autrement dit, 43 % des véhicules sont des véhicules de
valeur du tableau,

fonction électriques.
on identifie les

0,45 est la probabilité P (U) Autrement dit, 45 % des véhicules sont des véhicules utilitaires.
événements inscrits sur

2 a. On veut déterminer la probabilité de l’événement P (E). la colonne et sur


U

la ligne de cette valeur.


Dans le tableau, on peut lire : P (U ˘ E) = 0,34 et P (U) = 0,45

( ) 0 , 34
P U > E
( )
La probabilité cherchée est donc P E = = ≈ 0 , 76 à 0,01 près.
U
( ) 0 , 45
P U

b. On veut déterminer la probabilité de l’événement P (F).


E

Dans le tableau, on peut lire : P (F ˘ E) = 0,43 et P (E) = 0,77

( ) 0 , 43
P F > E
( )
La probabilité cherchée est donc : P F = = ≈ 0 , 56 à 0,01 près. Voir exercice
E
( ) 0 , 77
P E

42

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 283


vidéo 11:50

Calculer une probabilité à l’aide de la formule

11 Appliquer la formule
É T I C AP A C

des probabilités totales


des probabilités totales

Dans un sac de bonbons, 30 % des bonbons sont jaunes, 50 % des bonbons sont orange le reste des bonbons sont verts.

De plus, 25 % des bonbons jaunes, 40 % des bonbons oranges et 50 % des bonbons verts sont ronds.

On choisit au hasard un bonbon dans le paquet. Quelle est la probabilité que ce bonbon soit rond ?

de
Mé tho

Solution commentée
0,25
R Pour calculer la

On considère les événements J : « le bonbon choisi est jaune »,


probabilité d’un
J

O : « le bonbon choisi est orange », V: « le bonbon choisi est vert »


événement, on
R
0,3 0,75

et R « le bonbon choisi est rond ». On doit déterminer P (R). peut décomposer

0,4 cet événement en


Les événements J, O et V sont incompatibles deux à deux et leur
R
0,5

plusieurs événements
réunion est l’ensemble de toutes les issues possibles. Ces trois
O

deux à deux
événements constituent donc une partition de l’univers. R
0,6

incompatibles.

D’après la formule des probabilités totales,

0,2 0,5

P (R) = P (J ˘ R) + P (O ˘ R) + P (V ˘ R). R

V
Ainsi, P (R) = 0,3 × 025 + 0,5 × 0,4 + 0,2 × 0,5 soit P (R) = 0,375.

Voir exercice
R
On peut construire l’arbre pondéré ci-contre pour représenter lasituation. 0,5

55

ALGO PROG
Méthode de Monte-Carlo :

12 D C
E U Q I M H T I R O GL A

estimation de l’aire sous la parabole 1

Dans certains cas avec des méthodes algorithmiques, il est possible de calculer

2
une valeur numérique approchée en utilisant des procédés aléatoires. On parle x

alors de méthode de Monte-Carlo.

y M

La démarche consiste à formuler un problème de probabilité dont la réponse

coïncide avec la valeur cherchée et de résoudre ce problème à l’aide d’une

3
simulation. B
A

x
0
x
1
On souhaite calculer l’aire de la surface colorée en violet, délimitée par la courbe

de la fonction carré, l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 0 et x = 1.

S ← 0

Cette surface, notée 3, est contenue dans un carré ABDC de côté 1, que l’on a

Pour k allant de 1 à n

représenté ci-contre.

x ← réel aléatoire de [0 ; 1]
1 On choisit au hasard un point M(x ; y) dans le carré. Déterminer la condition

y ← réel aléatoire de [0 ; 1]

que doivent vérifier les coordonnées de M pour qu’il appartienne à 3

Si y , x
2 On admet que l’on peut approcher l’aire de 3 par la proportion de points du

Alors S ← S + 1

carré ABCD appartenant à 3, lorsque l’on a choisi aléatoirement un très grand

Fin Si

nombre de points dans le carré ABCD. L’algorithme ci-contre permet de répéter

Fin Pour

nfois l’expérience aléatoire décrite à la question 1.

………

a.Que représente la variable S ?

b.Compléter la dernière ligne de l’algorithme pour obtenir une estimation de l’aire de 3

3 À l’aide d’une fonction Python de paramètre n, estimer l’aire de 3

de
Mé tho

Solution commentée
Pour estimer

l’aire cherchée,
1 Pour une abscisse x donnée, il faut que l’ordonnée y de M soit

on détermine la
inférieure à l’ordonnée du point de la courbe soit : y , x².

proportion de succès.

2 a. La variable S compte le nombre de succès, c’est-à-dire le

nombre de points appartenant à 3

fichier

b.L’aire de 3 est estimée par la proportion des points obtenus qui Python

appartiennent à 3 : la dernière ligne de l’algorithme est F ← S/n

3 On obtient environ 0,333 comme estimation de l’aire de 3

284
animation

Méthode de

ALGO PROG Monte-Carlo :

13
Méthode de Monte-Carlo : estimation du nombre π

approximation
E U Q I M H T I R O GL A

On lance au hasard une fléchette sur une cible carrée ABCD de côté 1 et notée #. y
de π

Cette cible comporte un quart de disque de rayon 1 noté $

D C

1 a.Déterminer les aires de # et de $. 1

b.On admet que la probabilité p pour que le point d’impact de la fléchette

appartienne à $ est égale au rapport de l’aire de $ par l’aire de #.

Déterminer cette probabilité.

2 En simulant le choix aléatoire des coordonnées d’un point dans le carré,

$
l’algorithme ci-contre permet de simuler n fois l’expérience précédente et

retourne la fréquence F de réalisation de l’événement « le point d’impact I de la

B
A
fléchette appartient à $ ».

0
x
1
I est associé à ses coordonnées (x ; y) dans le repère (A, B, D).

a.Quelle condition faut-il placer dans l’instruction conditionnelle Si… Alors

pourdéterminer si le point d’impact appartient à $ ?

S ← 0

b.Vers quelle valeur théorique doit se rapprocher la fréquence F quand l’entier n

Pour k allant de 1 à n

devient très grand ?

x ← réel aléatoire de [0 ; 1]

3 a.Écrire une fonction Python permettant de programmer cet algorithme.

y ← réel aléatoire de [0 ; 1]

b.Utiliser cette fonction pour déterminer, à chaque fois, une valeur approchée

Si ………

deπ

Alors S ← S + 1

Fin Si

Fin Pour
LE SAVIEZ-VOUS

F ← S/n
Cette méthode est dite méthode de Monte-Carlo, en référence aux jeux de hasard pratiqués dans les casinos

decette ville. Elle a été inventée par le physicien Nicholas Metropolis en 1947.

Con seil

Solution commentée

Pour simuler en Python

1 π
2
1
( )
a. L’aire du carré est 1 × 1 = 1, celle du quart de disque est π × 1 =
le choix aléatoire d’un
4 4

aire du quart de disqu e


π nombre réel, on utilise

b. La probabilité est p = =

aire du carré 4 la fonction random qui

2 a. Le point I(x ; y) appartient au quart de disque si et seulement si AI < 1, ce qui équivaut à permet de simuler un

flottant entre 0 (inclus)


2 2 2 2 2 2

x + y < 1 soit x + y < 1. La condition est donc : Si x + y < 1.

et 1 (exclu).

b. La loi des grands nombres permet d’affirmer que pour n assez grand, la fréquence F doit se

rapprocher de la probabilité p =

4
fichier

3 a. On programme la fonction Python ci-contre. Python

Ligne 1 : importation de la fonction random() depuis le module

random.

Ligne 3 : début du bloc d’instructions qui constituent la

fonction.

Ligne 4 : initialisation de la variable S qui compte le nombre de

succès.

Ligne 5 : début de la boucle qui va engendrer les n simulations.

Lignes 6 et 7 : choix aléatoire des coordonnées du point

d’impact de la flèche.

Ligne 8 : test pour déterminer si le point d’impact appartient

à$

Ligne 9 : lorsque la condition est vérifiée, onaugmente le

compteur de 1.

Ligne 10 : retourne la fréquence des succès.

b. Pour obtenir une valeur approchée de π, onpeut par exemple saisir dans la console:

4*monte_carlo(1000000)

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 285


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Revoir les bases 11 17 21 27

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Rituels de calcul

Pour les exercices 1 à 9, effectuer les calculs suivants sans


6 On rappelle la formule P(A ¯ B) = P(A) + P(B) – P(A ˘ B).

calculatrice.

Écrire P (A ¯ B) sous forme d’une fraction irréductible sachant

13 7 11

que P (A) = , P (B) = et P (A ˘ B) =


1 Exprimer sous forme de pourcentage chacune
18 9 20

des probabilités suivantes :

7 Comparer P (A) × P (B) et P (A ˘ B) sachant que :


2 13 55

a. P (A) = b. P (B) = c. P (C) =

5 20 125 25 111 25

P (A) = , P (B) = et P (A ˘ B) =

37 216 72
2 Exprimer sous forme d’une fraction irréductible

chacun des pourcentages suivants : 8 Écrire les quotients suivants sous forme d’une fraction

irréductible.
a. 25 % b.40 % c.15 %

2 8 33

3 À quel pourcentage correspond : 125


5 51
a. b. c.

6 6 81
a. 25 % de 72 % ? b.60 % de 45 % ?

25 17 185

c. Trois huitièmes de 40 % ?

ORAL
9 Écrire sous forme d’un quotient les

ORAL
4 Développer les expressions suivantes :

expressions suivantes.

a. x(7 – x) b. a(a + b) c.–2(x – 3)

a 1
n 2n
a. a + b. c. x +
+

ORAL 3 x
5 Résoudre les équations suivantes : 2 3

a. 4n – 1 = 7 b.7 – 2a = 1 c.–2(x – 3) = 0

Calcul mental : exercices 1, 2, 4, 5 et 9

14 Soit E et F deux événements tels que :

Probabilités conditionnelles et tableaux

P (E) = 0,5 ; P (F) = 0,8.


E

➜ Questions flash
Déterminer P (E ˘ F).

10 Soit A et B deux événements tels que :

ALGO
15 Compléter un algorithme
P (A) = 0,5, P (B) = 0,8 et P (A ˘ B) = 0,1.

Compléter l’algorithme ci-contre pour que

Calculer P (B). X ← P (A)


A

la variable Z contienne la valeur de P (B).


A
Y ← P (A ˘ B)

11 On choisit au hasard un jour de


Z ← ……

l’année. On considère les événements:

U : « le jour choisi a été pluvieux » ;

16 QCM Choisir la ou les bonnes réponses.


V : « le jour choisi a été venté ».

Une étude a été réalisée auprès de jeunes de 16 à 18 ans sur leur


Pour chaque phrase suivante, indiquer si

console de jeux vidéo préférée. Les résultats ainsi que le choix


l’information donnée correspond à une

du nom des différents événements sont présentés ci-dessous.


probabilité conditionnelle, puis traduire

cette information à l’aide d’une probabilité.


Garçons (A) Filles (A) Total

a. Dans l’année, 40 % des jours sont pluvieux.

Game Station 4 (B) 36 9 45

b. 66 % des jours pluvieux sont ventés.

c. Parmi les jours non ventés, 22 % sont pluvieux. Zbox One (B) 36 19 55

d. 49 % des jours dans l’année n’ont été ni ventés ni pluvieux.


Total 72 28 100

12 Vrai ou Faux? On choisit au hasard une des personnes interrogées dans l’étude.

Indiquer si la proposition suivante est vraie, puis justifier.


1. P (A ˘ B) est égale à :

Soit A et B deux événements tels que P (A) = 0,3 et P (B) = 0,5.


A a. 0,36 b.0,5 c.0,625 d.0,8

Alors P (A ˘ B) = 0,8.

2. P (B) est égale à:


A

a. 0,36 b.0,5 c.0,625 d.0,8


13 Soit A et B deux événements tels que :

3. P (A) est égale à:


P (A) = 0,3 ; P (B) = 0,2 et P (B) = 0,48.
B
A

Déterminer P (A ˘ B) puis P (A). a.0,36 b.0,5 c.0,625 d.0,8


B

286
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

17 A et B désignent deux événements de l’ensemble des 22 Vrai ou Faux?

issues d’une expérience aléatoire. Le tableau des probabilités Indiquer si les affirmations proposées sont vraies ou fausses, puis

ci-dessous reprend les données de l’expérience. justifier.

A et B sont deux événements.


1. Donner les valeurs de P (A) et
A A Total

D’après la formule des probabilités totales :


P (B).

B 0,3 0,2 0,5


a. P (B) = P(A ˘ B) + P(A ˘ B).
2. Donner les valeurs de

P (A ˘ B) et P (A ˘ B). b. P (B) = P(A ˘ B) + P(A ˘ B).


B 0,15 0,35 0,5

3. Traduire sous forme de pro-

Total 0,45 0,55 1


0,7
23 On considère l’arbre pondéré
babilité les valeurs 0,2, 0,35 et B

ci-contre. A
0,55.
0,9

1. Vérifier que P (A ˘ B) = 0,63 et B


0,3

que P (A ˘ B) = 0,08.
18 A, B, C et D désignent des événements de l’ensemble des

0, 8
B
2. En déduire la valeur de P (B).
issues d’une expérience aléatoire. Le tableau des probabilités

0,1
A
ci-dessous reprend les données de l’expérience.

B
0,2

A B C Total


D 0,2 0,1 0,1 R
24 1. R e c o p i e r et compléter

l’arbre pondéré ci-contre.


D 0,25 0,15 0,2

R
0,2 0,24
2. Calculer P (D ˘ R), P (E ˘ R) et

Total 1

P (F ˘ R).
0,68
R

1. Recopier et compléter le tableau de probabilités.


3. Utiliser la formule des proba-
E

2. À l’aide du tableau, préciser les valeurs de: bilités totales pour déterminer la
R

valeur de P (R).
P (B ˘ D), P (A˘ D), P (B) et P ( D).

0,3 …
R
3. En déduire les valeurs de P (D) et P (A).
B D

R
0,07

Arbres pondérés et probabilités totales

➜ Questions flash

Probabilités et indépendance

19 On considère deux événe-


B ➜ Questions flash

ments A et B d’un même univers


A

tels que : ORAL


B 25 A et B désignent deux événements de

P (A) = 0,4 ; P (A) = 0,6 ;


l’ensemble des issues d’une expérience aléatoire.

P (B) = 0,3; P (B) = 0,7 ;


B
A A
Dans chacun des cas suivants, déterminer si les événements

P (B) = 0,2 et P (B) = 0,8. A


A A
A et B sont indépendants.

Recopier et compléter l’arbre de B 1 1 1

1. P (A) = , P (B) = et P (A ˘ B) =

2 4 6
probabilité ci-contre.

2. P (A) = 0,27, P (B) = 0,48 et P (A) = 0,27.


B

20 On considère l’arbre pondéré 3 5 3


0,7
C 3. P (A) = , P (B) = et P (A ˘ B) =

5 7 7
donné ci-contre.
D
0,28

1. Traduire les nombres suivants


D
0,3

26 A et B sont deux événements indépendants de l’ensemble


sous forme de probabilités : 0,28 ;

0,65 des issues d’une expérience aléatoire.


0,3 et 0,65.
C

0,72
2. Donner la valeur des probabili- 1. P (A) = 0,84 et P (B) = 0,75, calculer P (A ˘ B).
B

4 1
tésP (B) ; P (D) et P (C). D
B A 0,35 2. P (A) = et P (A ˘ B) = , calculer P (B).

15 6

21 Recopier et compléter les arbres pondérés ci-dessous.


27 Voici un arbre pondéré
0,3
S

incomplet modélisant la répétition


… …
1. 2. S
B B
0,3

d’une même expérience aléatoire


E
A A
0,63 0,63

de manière indépendante, avec


B B
0, 52 0, 52

0,3
deux issues: succès (S) ou échec (E).
S

0,7 0,74
1. Recopier et compléter l’arbre E
B B

… …
pondéré ci-contre. E
A A

B B
… … 2. En déduire la probabilité d’obtenir exactement un succès.

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 287


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 30 41 46 53 60 65

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

32 Dans une popula-

Probabilités conditionnelles

tion, 82 % des ménages

possèdent une voiture,

28 On choisit un chien

11 % possèdent un deux-

au hasard dans un élevage.

roues et 89 % possèdent au

On note L l’événement :

moins un véhicule (voiture

« le chien choisi est un labra

ou deux-roues).

dor » ; B l’événement : « le

1. On choisit au hasard un ménage dans la population.

chien choisi est un berger

Déterminer la probabilité qu’il possède une voiture et un

allemand» et S l’événement:

deux-roues.

«le chien choisi est sevré ».

2. On choisit au hasard un ménage possédant une voiture.

1. Interpréter à l’aide de probabilités les informations suivantes:

Déterminer la probabilité qu’il possède aussi un deux-roues.

a. 55 % des chiens de l’éleveur sont des labradors.

b. 36 % des chiens de l’éleveur sont des bergers allemands


33 On lance un dé. Quelle est la probabilité d’obtenir un six,

sevrés.

sachant que le nombre obtenu est pair ?

c. 64 % des labradors sont sevrés.

2. À l’aide de pourcentages, traduire par une phrase les


PROG
34 Écrire un algorithme

probabilités suivantes :

Écrire une fonction en langage Python qui retourne la valeur

a. P (B) = 0,8 b. P (B ˘ S) = 0,09 c. P (S) = 0,80


B de P (A ˘ B), à partir des valeurs de P (A) et de P (B) saisies
A

Capacité 1, p. 277
en paramètres.

29 35 Histoire des Mathématiques


Parmi ses salariés, une société compte 70 % d’employés

commerciaux. 80 % d’entre eux possèdent une voiture de fonction. Dans son ouvrage Théorie analytique des probabilités, Pierre-

Alors que parmi les employés qui ne sont pas des commerciaux, Simon de Laplace énonce ses « Principes généraux du calcul

seulement 10 % possèdent une voiture de fonction. des probabilités ». En voici deux:

On interroge au hasard un employé de la société. Donner une version actualisée de ces deux principes.

On considère les événements suivants : e

3 principe : Un des points les plus importants de la théorie

– C : « L’employé interrogé est un commercial » ;


des probabilités, et celui qui prête le plus aux illusions, est la

– V : « L’employé interrogé possède une voiture de fonction ». manière dont les probabilités augmentent ou diminuent par

leurs combinaisons mutuelles. Si les événements sont indé-


1. Déduire des informations de l’énoncé :

pendants les uns des autres, la probabilité de l’existence de

a. les probabilités P (C) et P (C) ;

leur ensemble est le produit de leur probabilité particulières.

b. les probabilités P (V) et P (V).


C C

2. a. Définir par une phrase l’événement C ˘ V ; calculer la

e
probabilité : P (C ˘ V). 4 principe : Quand deux événements dépendent de l’un de

l’autre la probabilité de l’événement composé est le produit


b. Définir par une phrase l’événement C ˘ V ; calculer la

de la probabilité du premier événement par la probabilité que


probabilité : P (C ˘ V).

cet événement étant arrivé, l’autre arrivera.

30 A et B désignent deux événements de l’ensemble des

e
His toir
Poi nt
issues d’une expérience aléatoire tels que :

P (A) = 0,72, P (B) = 0,47 et P (A ¯ B) = 0,88.


Pierre-Simon de Laplace (1749-1827)

Déterminer P (A ˘ B), puis P (A) et P (B). mathématicien, astronome, physicien et


B A

homme politique français est l’un des principaux

PISTE : P (A ¯ B) = P (A) + P (B) – P (A ˘ B)

scientifiques de la période napoléonienne. Il a

apporté des contributions fondamentales dans

31 C et D désignent deux événements de l’ensemble des


différents champs des mathématiques et de l’astronomie.

issues d’une expérience aléatoire tels que:

2 3 3 LOGIQUE
36 Soit la proposition suivante : « Si A et B sont
P (C) = , P (D) = et P (C) = .
C D

5 4 7
deux événements de probabilité non nulle tels que:

1. Déterminer P (C ˘ D).
P (A) = P (B) alors P (B) = P (A).»
A B

2. Exprimer P (D) en fonction de P (C ˘ D) et P (C). 1. Cette proposition est-elle vraie ?


D

En déduire la valeur de P (D). 2. Énoncer la réciproque de cette proposition. Est-elle vraie ?

288
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

37 LOGIQUE 41 QCM
A et B étant deux événements de probabilité

non nulle, les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausse? Le tableau ci-dessous donne les résultats du baccalauréat de

Justifier. 160élèves de terminales d’un lycée selon leur filière.

1. Il existe un événement A tel que P (A) = 0.


A
Filière Filière Filière

Total

2. Pour tout événement A, on a P (A) = 1.


générale technologique professionnelle
A

3. Il existe des événements A et B tels que P (A) = 0.


Admis 63 56 28 147
B

4. Pour tous événements A et B incompatibles, on a P (A) = 0. Refusés 7 2 4 13


B

Total 70 58 32 160

LOGIQUE
38  A et B désignent deux événements de
Après la publication des résultats, on choisit au hasard un élève

l’ensemble des issues d’une expérience aléatoire.


de terminale de ce lycée.

1. La proposition « Si les événements A et B sont indépendants,


On considère les événements : A « l’élève choisi est admis »,

alors les événements A et B sont eux aussi indépendants »


G « l’élève choisi est un élève issu de la filière générale »,

est-elle vraie ?
T«l’élève choisi est un élève issu de la filière technologique»

2. Énoncer la contraposée de la proposition précédente. Cette et P «l’élève choisi est un élève issu de la filière professionnelle».

contraposée est-elle vraie ? Pour chacune des questions, choisir la bonne réponse.

1. La valeur arrondie au centième de la probabilité que l’élève

choisi soit un élève issu de la filière professionnelle est:

39 Une question ouverte

a. 0,18 b. 0,19 c. 0,20 d. 0,36

On prélève 250 pièces issues d’une produc-

2. La valeur arrondie au centième de la probabilité de


tion pour contrôler sa qualité. On s’aperçoit

l’événement A ˘ G est :
que 25 ont une masse non conforme. 10

a. 0,39 b. 0,43 c. 0,9 d. 0,92


sont trop lourdes et 15 sont trop légères. On

3. La valeur arrondie au centième de la probabilité que l’élève


admet que cet échantillon est représentatif

choisi soit un élève admis sachant qu’il s’agit d’un élève issu
de l’ensemble de la production. On choisit

de la filière technologique est:


au hasard une pièce parmi celles prélevées.

a. 0,35 b. 0,38 c. 0,97 d. 0,36


Sachant que la pièce prélevée a une masse inadéquate,

quelle est la probabilité qu’elle soit trop lourde ?

M AT H S & SVT

Piste ➜ Voir p.372

42 Des personnes atteintes d’une maladie ont accepté

de servir de cobayes pour tester l’efficacité d’un nouveau

médicament. On a donné à certaines d’entre elles le médi-

cament, les autres ont pris un placebo. On choisit au hasard


Utilisation de tableaux

une personne ayant participé à l’expérimentation et on

considère les événements:


40 Une plateforme de jeux vidéo propose en téléchargement

A: «la personne choisie a vu son état de santé s’améliorer»,


9600 titres différents dont certains sont gratuits. Les jeux sont

M: «la personne choisie a été traitée avec le médicament»,


rangés dans deux catégories: les jeux d’actions et les autres jeux.

P: «la personne choisie a été traitée avec un placebo».

Le tableau suivant en donne la répartition.

Les résultats de l’expérience sont donnés dans le tableau

Jeux Jeux

Total de probabilités suivant.

payants gratuits

A A Total
Jeux d’action 1 728 1 104 2 832

M 51 % 16 % 67 %
Autres jeux 3 456 3 312 6 768

Total 5 184 4 416 9 600 33 %


P 5 % 28 %

On choisit au hasard un des jeux proposés par la plateforme.


Total 56 % 44 % 100 %

1. Déterminer la probabilité de l’événement A: «le jeu choisi

Si nécessaire, on arrondira les résultats à 0,01 près.

est un jeu d’action».

1. Indiquer la signification des valeurs 5 % et 44 %.

2. Déterminer la probabilité de l’événement G:«le jeu choisi

2. Déterminer P (M).
A
est un jeu gratuit».

3. Déterminer la probabilité que la personne choisie n’ait

3. Déterminer la probabilité que le jeu choisi soit un jeu d’action

pas vu son état de santé s’améliorer sachant qu’elle a pris

payant.

le médicament.

4. Sachant que le jeu choisi est un jeu gratuit, déterminer la

Capacité 10, p. 283


probabilité que ne soit pas un jeu d’action.

5. Le jeu choisi n’étant pas un jeu d’action, déterminer la


L’effet placebo est l’effet bénéfique d’un traitement lié simplement au fait de

probabilité que ce soit un jeu payant. croire qu’il est bénéfique. Son efficacité est prouvée, et selon les études, un placébo

produit des effets dans 15 à 25 % des cas.

Capacité 2, p. 277

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 289


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 30 41 46 53 60 65

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

43 Une étude sur les habitudes de consommation est réalisée

Arbres pondérés –
auprès d’une population. Il en ressort que, dans la population,

57 % des personnes ont participé aux soldes d’hiver, 76 % des


Formule des probabilités totales

personnes ont participé aux soldes d’été et 42 % des personnes

47 Un sondage est effectué auprès de vacanciers sur leurs


ont participé aux deux.

On interroge au hasard une personne de cette population. pratiques sportives pendant leurs congés. Il révèle que 15 %

On considère les événements : H « la personne interrogée a des personnes pratiquent la natation, dont 20 % pratiquent

participé aux soldes d’hiver » et E « la personne interrogée a également le cyclisme. De plus, parmi les personnes ne prati-

participé aux soldes d’été». quant pas la natation, 35 % font du cyclisme.

On rencontre au hasard un vacancier. On considère les évé-


1. Décrire l’expérience aléatoire à l’aide d’un tableau des

nements suivants : N : « le vacancier pratique la natation » ;


probabilités.

C : « le vacancier pratique le cyclisme ».


2. Pourquoi est-il pertinent d’utiliser un tableau pour décrire

1. Traduire en termes de probabilités les données numériques


cette expérience aléatoire?

de l’énoncé.

Capacité 9, p. 283

2. Représenter la situation à l’aide d’un arbre pondéré.

Capacité 3, p. 278
44 Vrai ou Faux ?

Les données sont celles du tableau ci-dessous où A et B sont

C’est Arthur Engel qui donne une des premières formalisations des arbres
deux événements de l’ensemble des issues d’une expérience

probabilistes à l’usage des enseignants dans son ouvrage L’enseignement des

aléatoire.
probabilités et statistiques (1975).

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

1. P (B) = 0,2 A Total


A
M AT H S & SVT

2. P (A) = 0,48
B 0,32

48 Les trois principaux services de soins d’un centre

3. P (A ˘ B) = 0,32

B 0,2 0,36
hospitalier sont l’hématologie, la diabétologie et l’urologie.

4. P (B) = 0,5
A
Total
Les seringues utilisées sont fournies soit par le laboratoire

Clamex, soit par le laboratoire Spara.

On choisit au hasard et de manière équiprobable un patient

45 A et B désignent deux événements de l’ensemble des qui a eu une prise de sang dans l’un des trois services cités

issues d’une expérience aléatoire tels que : précédemment. On considère les événements suivants :

P (A) = 0,7, P (B) = 0,5 et P (A ˘ B) = 0,3. H : « la prise de sang a été


0,56
C

1. Préciser les valeurs de P (A) et de P (B). effectuée dans le service


H

hématologie»;
2. Placer les données dans un tableau et déterminer les S
0,5 0,4 4

D : « la prise de sang a été


probabilités: P (B), P (A), P (A) et P (B).
A B B A

0,24
effectuée dans le service
C
0,2

diabétologie»;
D

TABLEUR
46  A et B désignent deux événements de

U : «la prise de sang a été effec- S


0,76

l’ensemble des issues d’une expérience aléatoire tels que:

tuée dans le service urologie»;

P (A)= 0,77, P (B) = 0,52 et P (A ˘ B) = 0,31. 0,3 0,48


C
C : «la seringue utilisée a été four-

Les données connues ont été placées dans une feuille de calcul.
U
nie par le laboratoire Clamex»;

Ce sont les valeurs bleues sur la capture ci-dessous.


S
S : « la seringue utilisée a été 0,52

1. À quelles probabili-
fournie par le laboratoire Spara».

tés correspondent les


L’arbre ci-contre modélise la situation.

valeurs entrées dans les

1. Indiquer la signification des nombres 0,2 et 0,48.

cellules D2 et B3 ?

2. a. Quelle est la probabilité de l’événement H?

2. Quelle formule per-

b. Quelle est la probabilité que la seringue utilisée ait été

met d’obtenir la valeur

fournie par le laboratoire Clamex, sachant qu’elle a été

calculée dans la cellule

utilisée dans le service diabétologie?

C2 ?

3. Calculer la probabilité de l’événement « le patient choisi

3. Dans la cellule B6, on a calculé la valeur de P (B).


A
a subi une prise de sang dans le service d’urologie avec une

Quelle formule a permis d’obtenir cette valeur ?

seringue fournie par le laboratoire Spara ».

4. La formule de la cellule B6 a été recopiée en C6

Capacité 4, p. 279
À quelle probabilité correspond la valeur obtenue ?

290
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

Pour chacune des questions, choisir la bonne réponse.


49 On considère deux évé- 0,2
B

nements A et B associés à une 1. La valeur de P (D) est:


A
0,6

expérience aléatoire modélisée a. 0,4695 b. 0,75 c. 0,3675 d. 0,53025


B

par l’arbre pondéré ci-contre.


2. La probabilité que la famille choisie ait au moins deux enfants

1. Indiquer la signification des B


et que le premier soit une fille est:


A
nombres 0,6 ; 0,2 et 0,3.
a. 0,1225 b. 0,49 c. 0,3675 d. 1,24

B
2. Recopier et compléter l’arbre 0,3

pondéré ci-contre. 53 Une box de crossfit ouvre dans une commune composée

de 9000 femmes et 6 000 hommes. Un sondage montre que


3. a. Déterminer la probabilité de l’événement A ˘ B.

40% des femmes sont prêtes à prendre un abonnement, contre


b. Calculer P (B).

seulement 15 % pour les hommes. On rencontre au hasard un

habitant de la commune. Soit les événements suivants :

50 Vrai ou Faux ? …
B
– F : «la personne rencontrée est une femme» ;

Indiquer si les affirmations proposées


A
0,65
– H : «la personne rencontrée est un homme» ;

sont vraies ou fausses, puis justifier.


B
0, 8
– A : «la personne est prête à prendre un abonnement».

On considère l’arbre de probabilité

0,3
ci-contre. B


A
1. La probabilité conditionnelle

B
de B sachant A est égale à 0,2. …

2. La probabilité de B est égale à

0,5.

ALGO
51 Pour simuler une B

expérience aléatoire, dont l’arbre de A

B
probabilités est donné ci-contre, un
1. Montrer que P (F) = 0,6.

élève a réalisé un algorithme.


2. Pourquoi est-il pertinent d’utiliser un arbre pondéré pour

B
À l’aide de cet algorithme, complé-
décrire cette expérience aléatoire? Construire cet arbre pondéré.

A
ter l’arbre en plaçant les probabili-

3. a. Expliciter par une phrase l’événement F ˘ A.


B

tés manquantes.

b. Calculer la probabilité de F ˘ A.

T1 ← entier aléatoire entre 1 et 5


4. Calculer la probabilité que la personne rencontrée soit un

Si T1 < 3
homme prêt à s’abonner à la box.

Alors A ← «Événement A réalisé»


5. Pauline trouve un papier du sondage d’un habitant sur lequel

T2 ← entier aléatoire entre 1 et 7


est écrit «Je ne veux pas m’abonner au centre de fitness ».

Si T2 < 4
Déterminer la probabilité que l’écriture soit celle d’une femme.

Alors B ← «Événement B réalisé»

Sinon B ← «Événement B non réalisé»

Fin Si
54 Une question ouverte

Sinon Afficher «Événement A non réalisé» Les maladies cardio-vasculaires sont l’une des principales

T2 ← entier aléatoire entre 1 et 3 causes de mortalité. L’inactivité physique est un facteur

Si T2 < 1 de risque majeur dans le développement de ces maladies.

Alors B ← «Événement B réalisé» Pour évaluer la situation en France, une enquête, portant

Sinon B ← «Événement B non réalisé» sur un échantillon de 2 000 personnes âgées de 18 à 65 ans,

Fin Si a été menée. On a obtenu les résultats suivants :

Fin Si  9 % des personnes sont atteintes d’une maladie

cardio-vasculaire;

 parmi les personnes atteintes d’une maladie cardio-

52 QCM

vasculaire, 45% pratiquent une activité physique régulière

Dans une population, on estime qu’il naît 51% de garçons et

(30minutes par jour) ;

49 % de filles. Si le premier enfant d’une famille est une fille,

 parmi les personnes non atteintes d’une maladie cardio-

dans 75% des cas il y a un deuxième enfant. Si le premier enfant

vasculaire, 60% pratiquent une activité physique régulière.

est un garçon, il y a un deuxième enfant dans 20% des cas.

Une campagne de sensibilisation affirme qu’une activité

On choisit, au hasard dans cette population, une famille ayant


physique régulière fait baisser de plus de 30% la probabilité

au moins un enfant.
d’être atteint d’une maladie cardio-vasculaire.

On considère les événements suivants:


Que pensez-vous de cette affirmation?

– F : « le premier enfant de cette famille est une fille »;

Piste ➜ Voir p.372

– D : « cette famille a eu un deuxième enfant ».

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 291


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 30 41 46 53 60 65

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

55 Dans un cybercafé, la probabilité qu’un ordinateur soit 58 Une enquête a été effectuée sur le temps de parcours

infecté par un virus durant la journée est 0,05. Un logiciel quotidien entre le domicile et le lieu de travail des employés

antivirus analyse tous les soirs les ordinateurs du cybercafé. d’une entreprise composée de 3 services que l’on notera a, b

Si un virus est présent, alors le logiciel antivirus indique sa et c . Les résultats sont dans le tableau ci-dessous:

présence dans 96% des cas. S’il n’y a pas de virus, ce logiciel
Ser vice a b c Total

indique néanmoins la présence d’un virus dans 3% des cas.

Temps de trajet

198 112 130 440


On choisit au hasard un des ordinateurs du cybercafé.
inférieur à 30 min

En utilisant la formule des probabilités totales, déterminer la


Temps de trajet

252 138 170 560


probabilité que le logiciel détecte un virus.
supérieur à 30 min

Capacité 11, p. 284

Total 450 250 300 1000

On choisit au hasard un employé de cette entreprise et on


56 Les portiques de sécurité

considère les événements suivants :


servent à détecter les objets

A : « l’employé fait partie du service a » ;


métalliques que peuvent

B : « l’employé fait partie du service b » ;


emporter des voyageurs.

C : « l’employé fait partie du service c » ;


On choisit au hasard un voya-

M : « l’employé réside à moins de 30 minutes de l’entreprise ».


geur franchissant un portique.

On note S l’événement « le 1. Les événements A et M sont-ils indépendants?

voyageur fait sonner le portique» et M l’événement « le voya- 2. Les événements B et M sont-ils indépendants?

geur porte un objet métallique ».

On considère qu’un voyageur sur 500 porte sur lui un objet M AT H S & PHYSIQUE

métallique et on admet que :

59 Un circuit électronique intègre deux composants

– lorsqu’un voyageur franchit le portique avec un objet métal-

identiques numérotés 1 et 2. On note D l’événement «le


1

lique, la probabilité que le portique sonne est égale à 0,98;

composant 1 est défaillant avant un an » et on note D


2

– lorsqu’un voyageur franchit le portique sans objet métallique,

l’événement «le composant 2 est défaillant avant un an».

la probabilité que le portique ne sonne pas est aussi égale à 0,98.

On suppose que les deux événements D et D sont indé-


1 2

1. a. Déterminer la probabilité que le portique sonne.


pendants et que P (D ) = P (D ) = 0,39.
1 2

b. Déterminer la probabilité d’avoir un « faux-positif », c’est-


Deux montages possibles sont envisagés:

à-dire la probabilité que le passager ne porte pas d’objet

métallique et que le portique sonne.

1 2
2. a. Si le portique sonne pour un passager, quelle est la pro-

babilité que ce passager porte un objet métallique?


2

b. Quelle est la proportion de «faux positifs» parmi les passa-


Circuit en parallèle A Circuit en série B

gers pour lesquels le portique a sonné?

1. Lorsque les deux composants sont montés «en parallèle»,

c. Commenter les résultats obtenus aux questions précédentes.


le circuit A est défaillant uniquement si les deux composants

Capacité 8, p. 282
sont défaillants en même temps. Calculer la probabilité que

le circuit A soit défaillant avant un an.

2. Lorsque les deux composants sont montés «en série»,

Indépendance de deux événements –


le circuit B est défaillant dès que l’un au moins des deux

Succession de deux épreuves indépendantes


composants est défaillant. Calculer la probabilité que le

circuit B soit défaillant avant un an.

57 On lance un dé cubique bien équilibré dont les faces sont

numérotées 1, 2, 3, 4, 5 et 6.
60 Agathe, qui vient d’apprendre qu’elle a réussi son examen

On considère les événements suivants:

du code de la route, appelle chacun de ses parents sur leurs

– A: «le nombre obtenu est pair»;

téléphones pour leur annoncer la nouvelle.

– B: «le nombre obtenu est un multiple de trois»;

On note A l’événement « son père répond à son appel » et B

– C: «le nombre obtenu est inférieur ou égal à trois».

l’événement «sa mère répond à son appel».

1. Les événements A et B sont-ils indépendants?


On sait que P(A) = 0,8 et P(B) = 0,75. De plus, on fait l’hypothèse

2. Répondre à la même question pour les événements A et C,


que ces deux événements sont indépendants.

puis pour les événements B et C.


Quelle est la probabilité pour qu’Agathe puisse annoncer la

Capacité 5, p. 281 nouvelle à ses deux parents? Capacité 7, p. 282

292
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

ALGO ALGO PROG


61 Compléter un algorithme 65 Soit f la fonction définie sur

l’intervalle [0 ; 1] par f (x) = . On note 3 sa courbe


Recopier et compléter l’algorithme suivant qui permet de
2 f

1 + x

déterminer si deux événements A et B, de l’ensemble des

représentative dans un repère orthonormé du plan.

issues d’une expérience aléatoire, sont ou non indépendants.

La variable R doit contenir l’information attendue.

X ← P (A) #
f

Y ← P (B)

Z ← P (A ˘ B)

Si ………

Alors R ← « A et B sont indépendants » !

Sinon R ← ………

Fin Si

62 Lors d’un test de

0
1 x

sélection, un QCM est

proposé aux candidats.


On va évaluer l’aire ! située entre la courbe et l’axe des abscisses

Ce QCM comporte
à l’aide de la méthode probabiliste dite de «Monte-Carlo».

deux questions qui ont


On choisit au hasard un point M(x;y) en tirant de façon indé-

chacune 3réponses pos-


pendante ses coordonnées x et y au hasard dans l’intervalle

sibles parmi lesquelles


[0;1]. On admet que la probabilité p qu’un point tiré de cette

une seule est juste.


manière soit situé sous la courbe # est égale à l’aire cherchée.
f

Un candidat répond au
En pratique, n étant un entier naturel choisi par l’utilisateur, on

hasard à ce QCM.
initialise un compteur c à 0 et on répète n fois le processus

1. Représenter les différentes issues possibles de cette expé-


suivant :

rience aléatoire à l’aide d’un arbre pondéré ou d’un tableau de


– on choisit au hasard et indépendamment deux nombres x

probabilités
et y, dans l’intervalle [0; 1];

2. En déduire la probabilité pour que le candidat ait au moins – si M(x ; y) est au-dessous de la courbe # on incrémente le
f

une réponse juste. compteur c de 1.

Capacité 6, p. 281
c

On admet que f = est une valeur approchée de l’aire

cherchée!

63 Une question ouverte c ← ………


1. Recopier et com-

Un automobiliste effectue un parcours sur lequel se trouvent Pour k allant de 1 à ………


pléter l’algorithme

deux feux tricolores qui fonctionnent de manière autonome x ← Valeur aléatoire entre 0 et 1
ci-contre pour qu’il

et indépendante. y ← ………
affiche une valeur

Ces feux possèdent le même cycle : vert : 25 secondes, Si ………


approchée de !

orange: 5 secondes, rouge: 30 secondes. Alors c ← ………


2. Écrire une fonction

Quelle est la probabilité que l’automobiliste rencontre au Fin Si


Python permettant

moins un feu rouge ? Fin Pour


d’exécuter cet algo-

f ← ………

Piste ➜ Voir p.372 rithme.

3. Utiliser cette fonction pour déterminer une valeur approchée

de !

64 Une coccinelle se déplace aléatoi- C

rement sur les sommets d’un triangle

ABC. Elle part du sommet A puis vole vers 66 Une question ouverte

un autre sommet. Son déplacement se


D’après une enquête menée auprès d’une population, on

fait 2 fois sur 3 dans le sens des aiguilles


a constaté que:

d’une montre et 1 fois sur 3 dans le sens


– 60% de la population sont des femmes;

A B

inverse des aiguilles d’une montre.


– 56% des femmes travaillent à temps partiel;

On s’intéresse aux deux premiers déplacements.


– 36% de la population travaillent à temps partiel.

1. Représenter les différentes issues possibles de cette On interroge une personne dans la population. Elle affirme

expérience aléatoire à l’aide d’un arbre pondéré ou d’un tableau travailler à temps partiel.

de probabilités. Quelle est la probabilité que cette personne soit un homme?

2. Quelle est la probabilité que la coccinelle soit revenue à son

Piste ➜ Voir p.372

point de départ au bout des deux premiers déplacements?

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 293


Exercices

Pour s’entraîner

MÉTHODE À L’ O R A L 

Problème de synthèse

67 Soit deux événements A et B associés à une expérience

aléatoire modélisée par l’arbre pondéré ci-dessous. 68 MODÉLISER CALCULER

Romane se déplace à vélo ou



B

en transports en commun.

A
0,6

Lorsque la journée est

B
0,3

ensoleillée, elle se déplace

0,5 en vélo 9 fois sur 10. Sinon,


B


elle ne se déplace en vélo
A

que 6 fois sur 10.


B

La probabilité qu’une journée soit ensoleillée, dans la ville où

1.Expliquer comment calculer P (A). habite Romane, est notée p. Pour une journée donnée, on note :

– E l’événement « La journée est ensoleillée » ;


2.Donner un exemple d’une valeur de l’arbre correspondant

– V l’événement« Romane se déplace en vélo ».


à une probabilité conditionnelle.

1.Construire l’arbre pondéré représentant la situation.


3. Quelle est la formule qui permet de calculer P (B) ?

2.Montrer que la probabilité que Romane se déplace en vélo


Déterminer cette valeur.

lors d’une journée donnée est P (V ) = 0,3p + 0,6.

3. On constate que dans 67,5 % des cas, c’est en vélo que

Romane se déplace entre son domicile et son lieu de travail.

a. Calculer la valeur de p

b. Sachant que Romane s’est déplacée en vélo, montrer que

1
la probabilité que la journée soit ensoleillée est

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 15 minutes maximum.

69 Trois machines A, B et C produisent respec- 70 Une population de lapins comporte trois

tivement 60 %, 30 % et 10 % du nombre total de fois plus de femelles que de mâles. Des études

boulons fabriqués dans une entreprise. Les pour- statistiques fiables ont montré que 6 % des mâles

centages d’objets défectueux sont respectivement sont albinos et que 0,4 % des femelles ont aussi ce

2 %, 3 % et 4 % de chacune des trois productions. caractère.

On choisit au hasard un boulon dans la production 1. Représenter cette situation à l’aide d’un arbre

de la journée. pondéré.

1. Recopier et compléter le tableau de probabilités 2. Quelle est la probabilité pour qu’un lapin pris

ci-dessous. au hasard soit albinos ?

3. On choisit un lapin : il est albinos.


Machine A B C Total

Quelle est la probabilité pour que ce soit un mâle?

Défectueux

Non défectueux 71 On diagnostique une maladie au moyen

d’un test. Soit T l’événement « le test est positif »

Total

et M l’événement « la personne est malade ».

On sait que P (T) = 0,98 et P ( T) = 0,99.


2. Quelle est la probabilité pour que ce boulon soit M M

défectueux ? 1. Exprimer par une phrase la signification de ces

probabilités.
3. Sachant que le boulon choisi est défectueux,

2. On sait par ailleurs que 5 % des individus sont


quelle est la probabilité pour que ce boulon ait

atteints de la maladie.
été produit par la machine C ?

a. Calculer P (M ˘ T) et P (M ˘ T).
4. En calculant une probabilité, Malik a trouvé

comme valeur 0,48. b. En déduire la valeur de P (T).

À quel événement correspond cette probabilité ? c. Les événements M et T sont-ils indépendants ?

294
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT

Construire et utiliser un arbre pour calculer

une probabilité conditionnelle

Exercices

Dans une salle de sport, 75 % des adhérents sont des femmes. Parmi ces femmes, 30% pratiquent la musculation.

Deplus, chez les adhérents hommes, ils sont 40% à ne pas pratiquer la musculation.

On choisit au hasard un adhérent de la salle de sport et on considère les événements suivants :

F : « l’adhérent choisi est une femme » et M : « l’adhérent choisi pratique la musculation».

1 Capacité 1, p. 277
Déduire des informations de l’énoncé les probabilités P (F) et P (M).
F

2 Capacité 3, p. 279
Représenter la situation à l’aide d’un arbre pondéré.

3 Capacité 4, p. 279
Calculer P (M ˘ F). On arrondira à 0,01 près

4 Capacité 11, p. 281


Calculer la probabilité que l’adhérent choisi pratique la musculation.

5 Capacité 8, p. 281
L’adhérent choisi pratique la musculation. Calculer la probabilité que cet adhérent soit une femme.

Utiliser un tableau pour calculer une probabilité conditionnelle

Vrai ou Faux ? Indiquer si les affirmations proposées sont vraies ou fausses, puis justifier.

Un refuge pour animaux accueille des chiens et des chats, mâles ou femelles.

On choisit au hasard un des animaux du refuge et on considère les événements :

F « l’animal choisi est une femelle », M « l’animal choisi est un mâle » et C « l’animal choisi est un chien ».

Femelle Mâle Total


6 Capacité 2, p. 282
P (C) a pour valeur approchée 0,511 à 0,001 près.

Chien 92 23 115

7 Capacité 2, p. 282
P (F) = 0,8.
C Chat 48 17 65

Total 140 40 180


8 Capacité 10, p. 283
La probabilité que l’animal choisi soit un chat femelle est

0,267 à 0,001 près.

9 Capacité 10, p. 283


Sachant que l'animal choisi est un mâle, la probabilité que ce soit un chien est 0,128 à 0,001 près.

Utiliser des événements indépendants Capacités 5 et 6, p. 281

QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

On jette une pièce deux fois de suite. On considère les événements A : « obtenir pile la première fois », B : « obtenir pile la

seconde fois » et C : « obtenir au moins une fois pile » et D : «obtenir exactement une fois pile ».

A B C D

A et B sont A et C sont B et C sont A et D sont

10 Alors les événements :

indépendants indépendants indépendants indépendants

1 1 3

P (A)
11 P (D) =
4 2 4

1 1

P (A ˘ C)
12 P (B ˘ D) = P (B) × P (D)

4 2

3 1

P (D) P (C ˘ D)
13 P (C) × P (D) =
C

8 2

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 295


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Représentation à l’aide d’un arbre

Formules

P (B)
P (B > A)
A B

P (B) = (P (A) ≠ 0)
A

P (A ) P ( A) A

B
P (A ˘ B) = P (A) × P (B) P (B)
A A

A et B sont deux événements

P (B)
d’un univers donné Ω
A B

A
P ( A)

B
Représentation à l’aide d’un tableau
P (B)
A

Il permet de calculer la probabilité


B B Total

d’intersections.
Probabilité

A P (A ˘ B) P (A ˘ B) P (A)

conditionnelle
Formule des probabilités totales

A P (A ˘ B) P (A ˘ B) P (A)
de B sachant A

P (B) est la somme des probabilités

Total P (B) P (B) 1 notée P (B)


A
detous les chemins conduisant à B.

Il permet de calculer les probabilités

P (B) = P (A ˘ B) + P (A ˘ B)

conditionnelles.

Étudier l’indépendance Utiliser l’indépendance


Événements

de deux événements de deux événements


indépendants

Si les événements A et B sont


Si P (A ˘ B) = P (A) × P (B),

indépendants, alors
ou si P (A) = P(A)
B

alors les événements A et B sont P (A ˘ B) = P (A) × P (B).

indépendants.

Les propositions suivantes sont équivalentes

P (A ˘ B) = P (A) × P (B); P (A) = P (A); P (B) = P (B)


B A

Parcours 1 Calculer une probabilité conditionnelle

Un exemple : Un sondage réalisé parmi les élèves d’un lycée a montré que 40% d’entre eux vidéo 07:35

pratiquent un sport et 30% sont fumeurs. En outre 9% des élèves sont fumeurs et pratiquent Calculer une probabilité

conditionnelle (2)
un sport. On choisit un élève au hasard, on note S l’évènement: «l’élève pratique un sport» et F

l’évènement: «l’élève est fumeur».

Calculer la probabilité que l’élève choisi soit fumeur sachant qu’il pratique un sport.

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer une probabilité.

Que me demande-t-on ? Il s’agit d’une probabilité conditionnelle.

Quelle est l’expression qui permet de s’en rendre compte?

J’identifie les événements intervenant dans l’écriture de la probabilité conditionnelle.

Que doit-on faire pour démarrer? On sait que l’élève pratique un sport, on cherche la probabilité de F sachant S.

Comment se note cette probabilité?

P (F > S)

Que doit-on connaître pour Comme P (F) = , je dois connaître P (F ˘ S) et P (S).


S

P (S )

calculer la probabilité cherchée?

Retrouver les valeurs de P (S) et P (F ˘ S) dans l’énoncé.

Je calcule la valeur de P (F).


S

Comment conclure?

Déterminer cette valeur et l’écrire sous forme de fraction irréductible.

296
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Construire un arbre pondéré


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés

Un exemple : Une entreprise souhaite sponsoriser un navigateur.

Pour cela, elle s’intéresse aux performances de ce navigateur qui s’entraîne régulièrement afin de

vidéo 12:05

battre le record du monde de traversée de l’Atlantique à la voile.

Construire un arbre

La probabilité que ce navigateur réalise la traversée en moins de 6 jours est de 0,16.

de probabilités

Si le navigateur réalise la traversée en moins de 6 jours, l’entreprise le sponsorise avec une


(conditionnelles)

probabilité de 0,95. Sinon, l’entreprise hésite et le sponsorise avec une probabilité de 0,50.

On note : M l’événement « la traversée est réalisée par le navigateur en moins de 6 jours »;

S l’événement « l’entreprise sponsorise le navigateur ».

Représenter cette situation à l’aide d’un arbre pondéré.

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois traduire les informations chiffrées de l’énoncé à l’aide de probabilités dont

certaines sont des probabilités conditionnelles.

Que doit-on faire pour démarrer? Reprendre chacune des informations de l’énoncé et les traduire sous forme de

probabilités.

Identifierainsi les valeurs de P (M), P (S) et P (S).


M M

Je connais P (S) et P (S) donc je place M et M au premier niveau de l’arbre.


M M

Quel événement doit-on placer sur

Quel événement correspond aux branches du second niveau?

le premier niveau de l’arbre?

Construire ces branches.

Je dois placer les probabilités connues sur les branches de l’arbre.

Comment continuer ?

Sur quelles branches de l’arbre doit-on placer les probabilités conditionnelles?

Je dois déterminer la valeur de toutes les probabilités manquantes.

Comment compléter l’arbre? Donner la règle qui permet de déterminer les valeurs manquantes.

Calculer chacune de ces probabilités. Finir de compléter l’arbre.

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Calculer une probabilité Parcours 2 : Construire un arbre pondéré

conditionnelle
74 52% des habitants d’une ville sont des femmes, 74%

des femmes et 79% des hommes ont moins de 60 ans.


72 Dans une population, 10% des personnes possèdent

On choisit au hasard un habitant de la ville et on considère


une montre connectée et 35 % des personnes possèdent

les événements F: «l’habitant est une femme», H: «l’habi-


une enceinte Bluetooth. De plus, 7 % des personnes de cette

tant est un homme» et M: «l’habitant a moins de 60 ans».


population déclarent posséder les deux types d’appareils.

1. Construire un arbre pondéré traduisant cette situation.


On interroge au hasard une personne de cette population.

2. Calculer P(M).
On considère les événements M : « la personne interrogée

possède une montre connectée » et E : « la personne inter-

75 Cet exercice est d’un niveau plus élevé.


rogée possède une enceinte Bluetooth».

Un sac A contient 9boules (3rouges, 2jaunes et 4vertes) et


1. Sachant que la personne interrogée possède une enceinte

un sac B contient 6 boules (2 rouges, 2 jaunes et 2 vertes).


Bluetooth, quelle est la probabilité qu’elle possède aussi une

On lance un dé.
montre connectée?

Si le résultat affiché est un multiple de trois, on tire une boule


2. Cette question est d’un niveau plus élevé.

dans le sac A, sinon on tire une boule dans le sac B.


Quelle est la probabilité que la personne interrogée ne pos-

On considère les événements:


sède pas une montre connectée sachant qu’elle ne possède

– T «le résultat affiché par le dé est un multiple de 3»;


pas une enceinte Bluetooth?

– R «la boule tirée est rouge»;

MÉTHODE : Utiliser les événements contraires de E et M.

– J «la boule tirée est jaune»;

– V «la boule tirée est verte».


73 Dans une classe, il y a 60% de filles et 40% d’externes.

Décrire cette expérience aléatoire à l’aide d’un arbre pondéré.


La moitié des externes sont des filles. On choisit au hasard

MÉTHODE : Bien identifier le nombre de branches de chaque niveau.


un élève de cette classe. Calculer la probabilité que cet élève

soit externe sachant que c’est un garçon.

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 297


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

Parcours 3 Approfondir avec la succession de plusieurs

épreuves aléatoires indépendantes

Chercher en autonomie
PISTE

Une archère émérite touche le centre d’une cible avec une probabilité égale à 0,9. Construire un arbre

Cette archère tire successivement trois flèches ; on suppose qu’elle ne ressent aucune fatigue pondéré qui prenne

au cours de ces trois tirs. On peut ainsi considérer que les épreuves aléatoires formées par en compte les trois

chacun de ces trois tirs sont indépendantes. étapes liées aux trois

tirs effectués par


1. On considère l’événement U «l’archère touche exactement une fois le centre de la cible».

l’archère.
Déterminer P (U).

2. Déterminer la probabilité de l’événementD «l’archère touche au moins deux fois le centre

de la cible».

DES EXERCICES D’APPLICATION

76 Camille joue sur son smartphone à un jeu vidéo auquel ALGO PROG
77 Un sac contient 6 boules bleues

elle gagne 7 fois sur 10. Elle joue successivement trois par-
et 4 rouges. On tire successivement, et avec remise, n boules

ties. On considère que les épreuves aléatoires formées par


du sac.

chacune de ces trois parties sont indépendantes.


1. On suppose dans cette question que n = 4.

a. Vérifier que la probabilité que Camille gagne exactement


a. Déterminer la probabilité de tirer au moins une boules rouge.

deux parties est 0,441.


b. Déterminer la probabilité de tirer au moins 3 boules bleues.

b. Recopier et compléter le tableau suivant.


c. Déterminer la probabilité de tirer au moins une boule de

chaque couleur.

Nombre de parties gagnées 0 1 2 3

2. Écrire et programmer un algorithme qui détermine la plus

Probabilité 0,441

petite valeur de n telle que la probabilité d’avoir au moins

c. En déduire la probabilité de gagner au moins deux parties. une boule rouge dépasse 0,95.

Parcours 4 Approfondir avec des marches aléatoires

Chercher en autonomie D C

PISTE

Une puce saute d’un sommet d’un carré ABCD à un autre sommet de ce carré

Construire un arbre

en choisissant le sommet de façon équiprobable sauf lorsqu’elle est en A où

pondéré.

elle choisit au hasard entre B et C. La puce démarre du point A, quelle est la

probabilité qu’elle revienne en A au bout de 3 sauts?

A B

DES EXERCICES D’APPLICATION

ALGO PROG 79 Un robot nettoie quatre


78 Dans chaque tablette au cho-

salles en passant de l’une à Salle


colat, on trouve une image de collection. La série complète

Salle
B
l’autre toutes les 20 minutes. Il
comprend trois images : un fer à cheval, un trèfle à quatre

C
choisit de façon équiprobable
feuilles et un sept. Sacha achète un lot de trois tablettes.

une des portes de la pièce où il


1. a.Quelle est la probabilité qu’il ait un exemplaire de chaque

Salle
se trouve et commence sa jour-
image?
Salle
A
née à 8h dans la salle A.
b. Quelle est la probabilité qu’il ait un triple 7?
D

1. Quelle est la probabilité qu’à


2. a. Écrire un algorithme qui détermine le nombre moyen

9h il soit allé au moins une fois dans la salle D?


de tablettes qu’il faut acheter pour avoir un exemplaire de

2. Quelle est la probabilité qu’à 9 h il soit allé dans les trois


chaque image.

salles principales (A, B et C) ?


b. Programmer une fonction Python qui correspond à cet

PISTE : Un arbre pondéré peut aider à représenter la situation.


algorithme.

Pour d’autres pistes, voir page 372

298
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche GeoGebra, p.352

Voir fiche Cabri, p.354

Travaux pratiques

fichier

TP1 Fiabilité d’un test de dépistage TP2 Marche aléatoire


Tableur

MODÉLISER COMMUNIQUER MODÉLISER R A IS ONNER

Pour le contrôle d’une population de sportifs, Un pion est placé sur la case de départ du plateau ci-dessous:

le comité antidopage utilise un test de dépis- Dépar t

tage. On a pu déterminer que la probabilité

qu’un sportif dopé soit déclaré positif est 0,94

et la probabilité qu’un sportif non dopé soit

déclaré positif est 0,04.

Le lancer d’une pièce non truquée détermine le déplacement

du pion : PILE, le pion se déplace vers la droite, FACE, le pion


Simulation du test de 2 500 sportifs

se déplace vers la gauche. À chaque lancer, on attribue le réel


La proportion p de sportifs dopés parmi la population contrôlée

+1 si le résultat est PILE et –1 si le résultat est FACE.


est saisie dans la cellule G1

Un trajet est une succession de n déplacements. S est la somme


1. Ouvrir le fichier donné par votre professeur. n

des nombres +1 ou –1 correspondant aux n lancers d’un trajet.

On s’intéresse à l’événement D : «le pion est revenu à la case


n

départ après les n déplacements d’un trajet».

1. a. Quelles sont les valeurs possibles de S si le pion effec-


1

tue un trajet d’un seul déplacement ?

b. Quelle est alors la valeur de P (D ) ?


1

2. a. Quelles sont les valeurs possibles de S lorsque le pion


2

effectue un trajet de deux déplacements?

On pourra s’aider d’un arbre pondéré.

b. Quelle est alors la valeur de P (D ) ?


2

3. a.Recopier et compléter la fonction Python ci-dessous per-


=SI(ALEA()<$G$1;1;0)
2. a.Expliquer le rôle de la formule saisie

met de réaliser la simulation d’un trajet de n déplacements.

dans la cellule B2

b. Recopier cette formule vers le bas de façon à obtenir une

simulation pour 2500 sportifs.

3. On a saisi, dans la cellule C2, la formule:

=SI(B2=0;SI(ALEA()<0,04;1;0);SI(ALEA()<0,94;1;0))

a. Expliquer pourquoi cette formule permet de simuler le résul-

tat du test; que le sportif soit dopé ou non (0 : test négatif, 1:

test positif).

b. Recopier cette formule vers le bas.

=B2*C2
4. On a saisi en D2 la formule

b. Utiliser cette fonction pour réaliser plusieurs simulations

a. Recopier cette formule vers le bas.


dans le cas où le pion effectue un trajet de 1 ou 2 déplace-

b. Que peut-on dire d’un sportif pour lequel la valeur calcu


ments et vérifier que les valeurs obtenues sont cohérentes

lée dans la colonne D est 1 ?


avec les résultats des questions précédentes.

5. a.Compléter les cellules G3 et G4


4. a. Compléter la fonction précédente de façon à pouvoir

b. De la même façon, compléter les cellules G6, G7, G9 et G10


simuler plusieurs trajets du pion et de calculer la fréquence

6. La cellule G13 contient la proportion de sportifs dopés parmi de l’événement D


n

ceux qui ont un test positif. On note d cette proportion.


b. Quelle est la valeur de P (D ) dans le cas où le pion effectue
n

a. En modifiant la valeur de p dans la cellule G1, recopier et un nombre impair de trajets?

compléter le tableau suivant : Justifier.

5. a.Simuler plusieurs trajets du pion avec n = 4 afin d’obte-

Valeur de p 0,01 0,05 0,1 0,2 0,5 0,8 0,9 0,95 0,99

nir une estimation de P (D ).


4

Proportion d

b. En s’aidant d’un arbre pondéré, déterminer la valeur de

P (D ) et comparer cette valeur à l’estimation obtenue dans


b. Comment semble évoluer la proportion d quand p varie 4

la question 5. a.
dans [0 ; 1] ?

6. Comment évolue P (D ) quand n augmente, en restant pair?


c. Que dire de la fiabilité du test quand la valeur de p est faible? n

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 299


CAP vers le BAC Sujet commenté

ÉNONCÉ

REPRÉSENTER COMMUNIQUER

s
Thè me –4

Dans cet exercice, tous les résultats seront arrondis à 10 près.

– Arbres pondérés Une maladie touche 0,2% d’une population.

– Probabilités
Un laboratoire propose un test afin de dépister cette maladie.

conditionnelles
Des expériences ont montré les résultats suivants :

– Formule des

– Lorsqu’un individu est atteint par la maladie, le test est positif dans 95% des cas.

probabilités totales

– Lorsqu’un individu est sain, le test est positif dans 2% des cas (on parle alors de « faux positifs »).

On choisit un individu au hasard dans la population et on considère les événements :


T
–M : « l’individu est atteint par la maladie »,

M

– T : « le test est positif ».

T

On note respectivement M et T les événements contraires des évé-

nements M et T.

T

1. Interpréter les données de l’énoncé à l’aide de probabilités …


M

2. Recopier et compléter l’arbre de probabilités ci-contre. T


3. Calculer la probabilité de l’événement « l’individu est atteint par la maladie et le test est positif».

4. Justifier que la probabilité de l’événement T est environ égale à 0,0219.

5. a.Calculer la probabilité que l’individu soit malade, sachant que le test est positif.

b.Que pensez-vous de la fiabilité de ce test ?

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

1. La probabilité demandée est 1. Dans l’énoncé, il est dit que «lorsqu’un individu est sain, le test est positif dans 2%

donnée dans l’énoncé. Cette des cas», or M est l’événement « l’individu est sain », on a donc P (T) = 0,02.
M

probabilité s’écrit P (T).


M

Capacité 1, p. 277

2. Inscrire sur l’arbre la valeur 2. D’après la règle de la somme, on a P (T) + P (T) = 1.


M M

0,95
T
de P (T). C’est une probabilité Comme P (T) = 0,95, on en déduit que:
M
M

M
conditionnelle, elle se trouve sur 0,002
P (T) = 1– P (T) = 1 – 0,95 = 0,05.
M M

T
0,05
les branches de second niveau. De même:

L’information sur les faux P (M) = 1 – P (M) = 1 – 0,002 = 0,998.


0,02
T

positifs donne la valeur de P (T) = 1 – P (T) = 1 – 0,02 = 0,98.


M M 0,998
M

P (T). Ensuite, on utilise la On obtient alors l’arbre ci-contre.


M

T
0,98
«règle de la somme» pour

compléter l’arbre.

Capacité 3, p. 279

3. On doit calculer la probabilité 3. P (M ˘ T) est le produit des probabilités des branches de l’arbre composant le

d’une intersection. chemin coloré en vert qui conduit aux événements M puis T.

Capacité 3, p. 279
P (M ˘ T) = 0,002 × 0,95 soit P (M ˘ T) = 0,0019.

4. Il s’agit de mettre en œuvre la 4. P (T) est la somme des probabilités des chemins conduisant à l’événement T. Sur

formule des probabilités totales. l’arbre, cela correspond aux chemins colorés en vert et en bleu

Capacité 11, p. 284


P (T) = P (M ˘ T) + P (M ˘ T) = 0,0019 + 0,998 × 0,02 = 0,02186

soit P (T) ≈ 0,0219.

5. a.L’expression «sachant 5. a.On doit calculer P (M).


T

que» indique qu’il faut calculer


P (M > T ) 0 , 0019

P (M) = = soit P (M) ≈ 0,0869.


une probabilité conditionnelle T T
0 , 02186
P (T )

5. b.On demande d’interpréter 5. b. P (M) ≈ 0,0869 signifie que si le test est positif, la probabilité que l’individu soit
T

le résultat obtenu. malade est 0,0869 soit moins de 9%. Par conséquent, on peut considérer que le test

n’est pas fiable.

300
CAP vers le BAC Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 10.

A : « La personne choisie est une femme » ;

Sujet A 30 min R A IS ONNER CALCULER

B : « La personne choisie fait du VT T ».

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

1. a.Calculer les probabilités P (A) et P (B) des événements

Calculer des probabilités conditionnelles

A et B.

Utiliser un arbre pondéré pour calculer une probabilité

b. Calculer les probabilités P (A ˘ B) et P (A ¯ B).


Utiliser les formules des probabilités totales

c. Calculer les probabilités P (B) et P (A).


A B

Cet exercice est un questionnaire à choix multiples (QCM).

2. Les événements A et B sont-ils indépendants ?

Pour chacune des questions posées, une seule des quatre

3. a. Quelle est la probabilité que la personne choisie soit


réponses est exacte.

un homme pratiquant le VT T?


Aucune justification n’est demandée.

b. Sachant que la personne choisie joue au volley-ball, quelle

1. A et B sont deux événements d’une expérience aléatoire.

est la probabilité que ce soit un homme ?

On sait que : P (A) = 0,6, P (B) = 0,5 et P (A ˘ B) = 0,42. On

peut affirmer que :

Sujet C 40 min MODÉLISER CHERCHER


a. P (B) = 0,3 b. P (A ¯ B) = 0,58
A

c. P (A) = 0,84 d. P (A ˘ B) = 0,28


B
CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

2. L’arbre de probabilités ci-dessous représente une situa- Choisir un mode de représentation pour une situation de probabilités

conditionnelles
tion où A et B sont deux événements.

Calculer et utiliser des probabilités conditionnelles


0,3
B
Utiliser la formule des probabilités totales

A
0,6

B Une entreprise conditionne du sucre blanc provenant de


deux exploitations U et V en paquets de différentes quali-

0,2
B tés. Le sucre extra fin est conditionné dans des paquets por-


A
tant le label « extra fin ».

B
… On admet que 3 % du sucre provenant de l’exploitation U

Alors:

et 5% du sucre provenant de l’exploitation V est extra fin.

a. P (B) = 0,18 b. P (A ˘ B) = 0,9


A
On prélève au hasard un paquet de sucre dans la produc-

c. P (B) = 0,7 d. P (B) = 0,42


A
tion de l’entreprise et, dans un souci de traçabilité, on s’in-

3. Avec le même arbre, la probabilité de l’événement B est


téresse à la provenance de ce paquet.

égale à:
On considère les événements suivants :

a. 0,5 b. 0,18 c. 0,26 d. 0,38


– U : « le paquet contient du sucre provenant de l’exploi-

4. Une urne contient 15 jetons rouges et 5 jetons bleus. 20% tation U» ;

des jetons rouges sont gagnants et 40 % des jetons bleus – V : « le paquet contient du sucre provenant de l’exploi-

sont gagnants. tation V » ;

Un joueur tire au hasard un jeton de l’urne. – E : « le paquet porte le label ‘extra fin’ ».

La probabilité que le jeton soit gagnant est :


1. Dans cette question, on admet que l’
entreprise fabrique

a. 0,2 b. 0,6 c. 0,25 d. 0,75


30% de ses paquets avec du sucre provenant de l’
exploitation

U et les autres avec du sucre provenant de l’


exploitation V.

CALCULER R A IS ONNER
Sujet B 30 min a. Quelle est la probabilité que le paquet prélevé porte le

label « extra fin » ?

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

b. Sachant qu’un paquet porte le label « extra fin », quelle

Calculer des probabilités conditionnelles à partir de tableau d’effectifs

est la probabilité que le sucre qu’il contient provienne de


Étudier l’indépendance de deux événements

l’exploitation U ?

Dans un club sportif, chaque membre ne pratique qu’un

2. L’entreprise souhaite modifier son approvisionnement

sport. Leur répartition est donnée dans le tableau suivant :

auprès des deux exploitations afin que, parmi les paquets

VTT Gymnastique Volley-ball Tir à l’arc Total


portant le label « extra fin », 30 % d’entre eux contiennent

Femmes 60 95 23 22 200
du sucre provenant de l’exploitation U.

Hommes 90 50 107 53 300


Comment doit-elle s’approvisionner auprès des exploita

Total 150 145 130 75 500


tions U et V ?

On choisit au hasard un membre du club sportif, et on consi-

dère les événements :

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 301


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CHA P I TR E au projet » ; et A l’événement « la personne affirme qu’elle est
M AT H S & SVT

favorable au projet ».

80 Faux positifs CHERCHER COMMUNIQUER

Déterminer, parmi les personnes ayant répondu au sondage, la

Le laboratoire fabriquant un test de dépistage du virus du

proportion de celles qui sont réellement favorables au projet.

chikungunya fournit les caractéristiques suivantes :

– la probabilité qu’une personne atteinte par le virus ait un

82 Prévisions météo

test positif est de 0,98;

Une statistique météorologique montre que, en un lieu donné,


– la probabilité qu’une personne non atteinte par le virus

s’il fait sec un jour, il pleut le lendemain une fois sur 6. Par
ait un test positif est de 0,01.

contre s’il pleut un jour, il fait sec le lendemain 2 fois sur 3. Nous

On procède à un test de dépistage systématique dans une

sommes un dimanche et il fait sec, trouver les probabilités des

population cible. Un individu est choisi au hasard dans cette

événementsA: «il fera sec mardi»; B: «il pleuvra mercredi»;

population. On appelle:

et C: «il fait sec lundi, mardi et mercredi».

– M l’événement : « l’individu choisi est atteint du

chikungunya»;

CALC
83 Histoire des Mathématiques
– T l’événement: «le test de l’individu choisi est positif».

Voici un extrait d’un problème issu de l’ouvrage Calcul des

On note p la proportion de personnes atteintes par la

probabilités de Henri Poincaré.

maladie dans la population cible.

97. À l’écarté, un adversaire donne et tourne le roi;


1. a.Exprimer, en fonction de p, la probabilité pour que le

quelle est la probabilité que ce soit un grec?


test soit positif et que la personne choisie ne soit pas malade.

Ces individus sont nommés « faux positif ».


En version actualisée:

b. Exprimer P (M) en fonction de p.


T
«Je joue avec un inconnu qui retourne un roi au premier tirage.

À quoi correspond cette valeur?


Je me demande quelle est la probabilité pour que cet inconnu

c. Quelle est la valeur de P (M) si p = ?


T soit un tricheur.»
10 000

Comment interpréter ce résultat?


Le jeu consiste à tirer une carte dans un jeu de 32 cartes : le

2. a. Démontrer que la probabilité de M sachant T est don-


premier qui obtient un roi est gagnant.

98 p
On désigne par p la probabilité inconnue pour que l’individu
née par la fonction g définie sur [0; 1] par: g(p) =

97 p + 1
soit un tricheur. On estime que le tricheur a une chance sur 4 de

b. Étudier les variations de la fonction g

tirer un roi et un non tricheur a une chance sur 8 de tirer un roi.

3. On considère que le test est fiable lorsque la probabilité

1. Exprimer en fonction de p la probabilité pour que l’individu

qu’une personne ayant un test positif soit réellement atteinte

tire un roi.

du chikungunya est supérieure à 0,95.

2. Vérifier que si p = 0, la probabilité de tirer un roi est


En utilisant les résultats de la question 2, à partir de quelle
8

proportion p de malades dans la population le test est-il fiable? 3. Exprimer, en fonction de p, la probabilité pour que l’individu

soit un tricheur sachant qu’il a tiré un roi.

On note T (p) cette probabilité.

81 CHERCHER R A IS ONNER

4. À l’aide de la calculatrice, tracer la représentation graphique

Insincérité des réponses à un sondage

de la fonction T, définie sur [0; 1], qui à p associe T (p).

Un institut effectue un sondage pour connaître, dans une

Que se passe-t-il si p augmente?

population donnée, la proportion de personnes favorables à

5. On suppose qu’un individu triche avec une probabilité de 0,5.

un projet d’aménagement du territoire.

Sachant que cet individu a tiré un roi, quelle est la probabilité

On suppose que, parmi les personnes sondées qui ont accepté

qu’il triche?

de répondre à la question posée, 29% affirment qu’elles sont

PISTE : Utiliser les événements T «le joueur est un tricheur» et R

favorables au projet.

« le joueur a tiré un roi».

L’institut sait aussi que la question posée pouvant être gênante

pour les personnes interrogées, certaines d’entre elles ne sont

e
His toir
Poi nt
pas sincères et répondent le contraire de leur opinion véritable.

Par expérience, l’institut estime à 15% le taux de réponses non Henri Poincaré (1854–1912) est considéré

comme l’un des derniers grands savants


sincères parmi les personnes ayant répondu, et admet que

universels. Ce mathématicien, physicien et


ce taux est le même quelle que soit l’opinion de la personne

philosophe français, maîtrisait l’ensemble des

interrogée.

branches des mathématiques de son époque.

On prélève au hasard la fiche d’une personne ayant répondu, et

on définit F l’événement « la personne est en réalité favorable

302
Pour s’entraîner à l’oral

 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

 Débattre

ALGO
84 CHERCHER CALCULER Stand de tir

EXPOSÉS À P R É PA R E R

Dans un stand de tir, une personne effectue des tirs successifs

86 Concernant les probabilités conditionnelles, on parle


pour atteindre plusieurs cibles.

souvent de la «formule de Bayes» aussi appelée «formule


1

La probabilité que la première cible soit atteinte est .

de probabilité des causes».


2

Lorsqu’une cible est atteinte, la probabilité que la suivante


Rechercher cette formule, expliquer à la classe son principe

3
et donner un exemple de son utilisation.
le soit est .

ALGO
87
Lorsqu’une cible n’est pas atteinte, la probabilité que la suivante

1 Un robot se déplace aléa-

soit atteinte est

2 toirement en suivant les

On note, pour tout entier naturel n non nul :


joints des carreaux d’une

– A l’événement : « la n-ième cible est atteinte »;


pièce carrelée.
n

– a la probabilité de l’événement A ; Pour cela, il choisit une des


n n

quatre directions de façon


– b la probabilité de l’événement A
n n

équiprobable et se déplace,
1. Donner a et b , puis calculer a et b
1 1 2 2

dans cette direction le long

2. Montrer que, pour tout n entier naturel non nul :

d’un carreau.

3 1 1 1

a = a + b puis a = a +
n + 1 n n n + 1 n Il recommence ainsi jusqu’à atteindre
4 2 4 2

Dépar t
un des murs de la pièce.

3. Élaborer et programmer un algorithme qui donne le terme

1. Écrire une fonction Python donnant


de rang n de cette suite.

une estimation du nombre moyen de


4. a. Montrer que la suite (u ) définie pour tout entier natureln
n

2 déplacements nécessaires au robot.

non nul par u = a – est une suite géométrique dont on


n n
3

2. Expliquer le fonctionnement de cette fonction à la classe.


précisera la raison et le premier terme u
1

b. En déduire l’expression de u en fonction de n, puis l’expres 88 Le problème de Monty Hall est un problème proba-
n

sion de a en fonction de n biliste inspiré d’un jeu télévisé américain.


n

Un joueur a le choix entre trois portes sachant que derrière


c. Déterminer le plus petit entier naturel n tel que a > 0,6665.
n

l’une des portes il y a une voiture, et derrière les deux autres

deux chèvres (ou tout autre «cadeau» de peu de valeur).

85 Avec des jetons

Le joueur choisit une porte; ensuite le présentateur ouvre

Un sac contient 10 jetons indiscernables au toucher : 7 jetons


l’une des deux autres portes (autre que celle choisie par le

blancs numérotés de 1 à 7 et 3 jetons noirs numérotés de 1 à 3.


joueur et autre que celle qui cache la voiture) et propose au

On tire successivement, et sans remise, deux jetons de ce sac.


candidat de maintenir son premier choix ou de le modifier.

On note A l’événement «obtenir deux jetons blancs» et B l’évé-


Expliquer à la classe quelle stratégie adopter pour avoir le

nement «obtenir deux jetons portant des numéros impairs».


maximum de chance de gagner.

Les événements A et B sont-ils indépendants?

Prise d’initiatives

89 Aux urnes! 90 Jeu d’allumettes

Une urne contient deux boules blanches et quatre boules Quatre vacanciers

noires indiscernables au toucher. Ahmed, Boris, Coralie

n étant un nombre entier strictement positif, on effectue et Damien tirent à la

dans cette urne n tirages successifs avec remise. On appelle courte-paille pour

P la probabilité d’obtenir au cours de ces n tirages une boule savoir qui fera la
n

blanche uniquement au dernier tirage. vaisselle. Damien pré-

1. Soit S = P + P + P + … + P (n . 1). sente aux trois autres quatre allumettes dont une brûlée.
n 1 2 3 n

Exprimer S en fonction de n. À quoi correspond cette Ils tirent à tour de rôle et celui qui tire l’allumette brûlée fera
n

probabilité? la vaisselle, et bien sûr Damien prend l’allumette laissée par

2. Comment évoluent les valeurs de S quand n devient de les autres. Coralie proteste « Je tire toujours la troisième
n

plus en plus grand? depuis des semaines après Ahmed et Boris, et ça tombe sur

3. À l’aide d’une fonction écrite en langage Python, déter- moi ! Désormais je veux tirer la première.»

miner la plus petite valeur de n pour laquelle S . 0,9999. Qu’en pensez-vous ?


n

CHAPITRE 10 Probabilités conditionnelles 303


Se tester pour un B O N D É PA R T

Utiliser les propriétés des probabilités

1 Un dé truqué est tel que les probabilités des issues 4 QCM Choisir la bonne réponse.

1et2 sont égales à 0,15 et les probabilités des issues 3, 4, 5 Une urne contient quatre boules indiscernables au

sont chacune égales à 0,2. toucher: trois rouges et une noire. On effectue deux tirages

Quelle est la probabilité de l’issue 6 ? successifs et avec remise d'une boule de cette urne.

On note A l’événement: «obtenir deux boules de la même

2 Soit A et B deux événements d’un univers Ω tels que: couleur» et B l’événement: «obtenir un tirage bicolore».

1 1 1
La probabilité de l'événement A est égale à:
P (A) = , P (B) = et P (A ˘ B) =

4 3 5
9 5 1

a. b. c. d.1 – P (B)

a. Calculer P (A). b. Calculer P (A ¯ B). 16 8 2

3 Dans une classe de 35 élèves, 7 élèves ne font aucun

sport. On choisit au hasard un élève de cette classe. Quelle

est la probabilité que cet élève fasse au moins un sport ?

Calculer la moyenne et l’écart-type d’une série statistique

CALC
5 On lance 50 fois un dé bien équilibré et on gagne 6 En utilisant la calculatrice en mode

à chaque fois un montant en euros égal au numéro de la statistique, déterminer une valeur approchée à 0,01 près de

face obtenue. Les résultats de ces lancers sont donnés dans l’écart type de la série précédente.

le tableau ci-dessous. En utilisant la calculatrice en mode

7 Vrai ou Faux?
statistique, déterminer le gain moyen obtenu.

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

Gain (en euros) 1 2 3 4 5 6

Si on double toutes les valeurs d’une série statistique alors :

Effectif 8 10 11 7 9 5 a. la moyenne est doublée;

b. l’écart-type augmente.

Utiliser les listes avec Python

8 QCM Choisir la ou les bonnes réponses. 10 Deux listes ont été créées dans la console Python :

Pour créer avec Python une liste contenant les carrés des A= [–1,2,3,7] et B = [–3,5,2,1].

cent premiers entiers naturels, on saisit: 1. a. On demande dans la console : len(A).

a. donnees=[n**2 for n=0 to 99] Qu’obtient-on ?

b. donnees=[n**2 for n in range(100)] b. On demande à présent : A[0]. Qu’obtient-on ?

c. donnees=[n**2 for n in range(0,100)] c. On demande : A[2]+B[1]. Qu’obtient-on ?

d. donnees=[n**2 for n in range(0,99)] d. On demande : A+B. Qu’obtient-on ?

e. On demande : A+[–1,0]. Qu’obtient-on ?

9 Vrai ou Faux? 2. On saisit : C=[x for x in A if x>0] dans la console,

Indiquer si l’affirmation est vraie ou fausse, puis vérifier. puis on demande : C. Qu’obtient-on ?

Quand on demande la valeur de s dans la console après le 3. On saisit : A.append(5), puis on demande : A

programme Python suivant, on obtient 90. Qu’obtient-on ?

4. On saisit : B.remove(2), puis on demande : B

Qu’obtient-on ?

sum(L) renvoie la somme des éléments de la liste L.

POUR

VOUS ➙ Rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . Page 334

AIDER

304
VARIABLES ALÉATOIRES

ER
TI
PA
11

HC

Voir exercice 56 page 321

LER SEU L Numéros des Numéros des Numéros dans


AVAIL
PO UR TR

C APACITÉS EXERCICES FAIRE LE POINT

Variable aléatoire réelle

➙ Interpréter et utiliser les notations {X = a}, {X , a}, P (X = a),

1 13 ; 28 2 ; 3

P (X , a)

➙ Modéliser une situation à l’aide d'une variable aléatoire 2 20 ; 29 ; 31 1

➙ Déterminer la loi de probabilité d'une variable aléatoire 3 35 ; 36 ; 39 4 ; 5 ; 6

Espérance et variance d'une variable aléatoire

➙ Calculer une espérance, une variance, un écart-type 4 25 ; 42 ; 45 7 ; 8

➙ Utiliser la notion d’espérance dans une résolution de problème 5 53 ; 54 9

305
ant
ue enseign
numériq
manuel
dans le
ifiables
s sont mod
activité
Toutes ces
Découvrir

Lancers de dés
Activité 1

On lance un dé deux fois de suite, et, à chaque

lancer, on note S lorsque « 6 » apparaît et S

lorsqu’un autre numéro que le « 6 » apparaît.

Introduire les notations

{X = a} et {X , a}. 1 En utilisant l’arbre ci-après déterminer toutes

les issues de cette expérience aléatoire.

➜ Cours 1
2 À chaque issue, on associe le nombre de « 6 ».

Variable aléatoire réelle

Ainsi à l’issue SS on associe le nombre 2. On peut

illustrer cette association par la flèche : SS ∞ 2.

Donner les trois autres associations.

3 On définit ainsi une fonction qui associe, à chaque issue S

del’expérience aléatoire, un réel : lenombre de « 6 » obtenus. S

Cettefonction est appelée une variable aléatoire et on la note X S

a. Quelles sont les issues permettant d’obtenir un « 6 » ?

S
L’ensemble de ces issues est l’événement noté {X = 1}.

b. Citer la (ou les) issue(s) constituant l’événement {X = 0}.

c. Citer la (ou les) issue(s) constituant l’événement {X , 1}.

Une tombola
Activité 2

Lors d’une tombola, les organisateurs

proposent de tirer au hasard une boule parmi

100 boules numérotées de 1 à 100.

Introduire la notion La boule numérotée 57 permet de gagner 50€.

de loi de probabilité
Les boules dont le numéro se termine par 3

d’une variable
fournissent un gain de 10 €. On ne gagne rien

aléatoire.

avec les autres boules. Toutes les boules ont la

même probabilité d’être tirées.

➜ Cours 1
1 Une personne tire une boule au hasard.

Variable aléatoire réelle

a. Quelle est la probabilité de l’événement A : « la boule tirée a pour numéro 57 » ?

b. Quelle est la probabilité de l’événement B : « le numéro de la boule tirée se termine par 3 » ?

2 On définit la variable aléatoire X qui associe, à chaque boule tirée, le gain prévu par

l’organisateur.

a. Déterminer l’ensemble des gains possibles.

b. Donner la probabilité de chacun des événements suivants :

– « le gain du joueur est 50 euros » ;

– {X = 10}.

c. En déduire P (X = 0).

3 Recopier puis remplir le tableau suivant.

a 0 10 50

P (X = a)

Ce tableau permet de définir la loi de probabilité de la variable aléatoire X

306
Espérance et machine à sous
Activité 3

On insère une pièce de 1 € dans une machine à sous et, en

actionnant le levier, on fait tourner les rouleaux de la machine.

On obtient ainsi des combinaisons d’images de fruits.

Introduire
La machine est réglée de façon à ce que l’on obtienne trois

la notion d’espérance

fruits identiques sur les rouleaux dans 5 % des cas et deux fruits

mathématique.

identiques sur les rouleaux dans 20 % des cas.

On gagne 20 € lorsqu’on obtient trois fruits identiques et 2€

quand on obtient deux fruits identiques.


➜ Cours 2

Espérance mathématique

1 On simule une partie à l’aide d’un tableur.

et variance

Expliquer les formules inscrites dans les cellules B2 et C2

dufichier tableur fourni.

fichier

Tableur 2 On répète cette partie 10 000 fois, et on calcule la

moyenne des gains obtenus dans la cellule F6.

Commenter les résultats obtenus pour le gain moyen à l’issue de plusieurs simulations.

3 On calcule dans la plage de cellules G2:G4 le nombre de parties au cours desquelles le joueur

perd 1 €, gagne 1 € ou gagne 19 €. Puis on calcule les fréquences correspondantes dans la plage

de cellules H2:H4

a. Expliquer les fréquences trouvées.

b. Comment peut-on obtenir le gain moyen trouvé en F6 à partir de ces fréquences ?

c. En déduire une façon d’estimer le gain moyen du joueur avec les données du problème,

sanssimulation.

Paradoxe de Saint-Pétersbourg
Activité 4

On s’intéresse au jeu qui consiste à lancer en l’air une

pièce de monnaie et à regarder s’il apparaît « FACE » ou

« PILE » lorsqu’elle retombe.

Utiliser l’espérance Si « FACE » apparaît, l’organisateur paie 2 € au joueur,

mathématique.
et le jeu s’arrête, sinon le joueur relance la pièce.

Si « FACE » apparaît lors du 2 lancer, l’organisateur paie

4 € au joueur, et le jeu s’arrête, sinon le joueur relance


➜ Cours 2

la pièce.
Espérance mathématique

Si « FACE » apparaît lors du 3 lancer, l’organisateur paie


et variance

8 € au joueur, et le jeu s’arrête, sinon le joueur relance la pièce.

Et ainsi de suite…

e
His toir
Poi nt

e
1 Si « FACE » apparaît pour la première fois au 5 lancer, que paie l’organisateur au joueur ?
Ce paradoxe a été

proposé à l’origine

2 On appelle X la variable aléatoire donnant le gain du joueur si on limite l’expérience


par Nicolas Bernoulli n

ànlancers.
(1695-1725) dans

une lettre datée de


a. Expliquer, à l’aide d’un arbre incomplet, pourquoi la probabilité de l’événement {X = 4} est
n

septembre 1713.
1

égale à

Il a été repris et modifié


4

par Daniel Bernoulli, b. Déterminer la loi de probabilité de X puis calculer E(X ).


3 3

son neveu, et discuté


c. Déterminer l’expression de E(X ) en fonction de n
n

dans les Transactions

d. On dit qu’un jeu est équitable, lorsque ni l’organisateur ni le joueur ne sont avantagés par ce jeu.

de l’académie

Si on limite l’expérience à n lancers, déterminer la mise initiale permettant que ce jeu soit équitable.

de Saint-Pétersbourg,

d’où son nom.

3 Que se passe-t-il si l’on ne limite pas le nombre de lancers ?

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 307


Cours

1 Variable aléatoire réelle

Modélisation du résultat numérique

d’une expérience aléatoire

EXEMPLE : Une urne contient une boule verte notée V, deux boules

ion
No tat
bleues B et B et deux boules rouges R et R .
1 2 1 2

B
On tire une boule au hasard dans cette urne; si l’on tire la boule 1
On note usuellement –5

une variable aléatoire verte, on gagne 10€ ; si l’on tire une boule bleue, on gagne 1
B
2
1

par une lettre en € et si l’on tire une boule rouge, on perd 5 €

R
majuscule, comme X, 1
Cette règle peut être illustrée par le schéma ci-contre. 10

Y…
À chaque issue de l’univers Ω, on associe un unique réel. R
2

Ω Ω’

À noter D É F I N I T I O N
Soit Ω l’ensemble des issues d’une expérience aléatoire.

Une variable aléatoire

Une variable aléatoire X sur Ω est une fonction qui, à chaque issue de Ω, associe un nombre réel.

associe toujours

On dit que l’ensemble de ces réels, noté Ω‘, est l’ensemble des valeurs prises par X

des nombres aux issues

de l’expérience.

EXEMPLE : Dans l’exemple précédent, la variable aléatoire modélise le gain algébrique du joueur,

en euros. L’ensemble des valeurs prises par cette variable aléatoire est {–5 ; 1 ; 10}.

Événements liés à une variable aléatoire

D É F I N I T I O N S
Soit Ω l’ensemble des issues d’une expérience aléatoire.

Soit X une variable aléatoire sur Ω et a l’une des valeurs prises par X

L’événement {X ˘ a}
L’événement {X = a} est l’ensemble des issues auxquelles on associe le nombre réel a

est l’événement
L’événement {X , a} est l’ensemble des issues auxquelles on associe un réel strictement inférieur à a

contraire de

l’événement {X , a}. EXEMPLE : Dans l’exemple précédent, l’événement {X = 1} est l’ensemble formé des issues B et
1

B . L’événement {X , 1} est l’ensemble formé des issues R et R puisque seul le nombre –5 est
2 1 2

strictement inférieur à 1.

Loi de probabilité d’une variable aléatoire

À noter

D É F I N I T I O N
La probabilité de l’évènement {X = a} est la probabilité de l’événement formé de
On écrit P (X = a) et non

P ({X = a}) pour alléger toutes les issues auxquelles on associe le nombre a. On note P (X = a) cette probabilité.

l’écriture.

EXEMPLE : Dans l’exemple précédent, la probabilité de l’événement { X = 1} est celle de l’événement

2 2

{B ; B } donc P (X = 1) = . De même, P (X , 1) = P ({R ; R }) =


1 2 1 2

5 5

D É F I N I T I O N
Soit X une variable aléatoire définie sur l’univers fini Ω et soit Ω‘ l’ensemble des

valeurs prises par X.

La loi de probabilité de la variable aléatoire X est la donnée de toutes les probabilités P (X = x ), où


i

x prend toutes les valeurs de Ω’.


i

On présente souvent ces données sous la forme


x x x … x
i 1 2 r

d’un tableau similaire à celui présentant les

p p … p
P (X = x )
fréquences d’une série statistique. 1 2 r
i

P R O P R I É T É …
P (X = x ) + P (X = x ) + … + P (X = x ) = 1, ce qui s’écrit aussi p + p + + p = 1.
1 2 r 1 2 r

À noter

Cette propriété permet

EXEMPLE : Dans l’exemple précédent, la loi de probabilité de X est:


de vérifier les résultats

obtenus ou de trouver

x –5 1 10
i
une probabilité

manquante.
2 2 1

P (X = x )
i 5 5 5

308
1
Interpréter et utiliser les notations {X = a},{X , a}, P (X = a), P (X , a)
É T I C AP A C

On lance une fois un dé équilibré et on gagne un nombre de points égal au double du numéro de la face affichée.

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque issue, associe le nombre de points gagnés.

1 Quelle est l’issue qui permet de gagner 6 points ?

2 Quelle est l’issue qui correspond à l’événement {X = 4} ? Que vaut P (X = 4) ?

3 Quelles sont les issues qui correspondent à l’événement {X , 6} ? Que vaut P (X , 6) ?

Con seil

Solution commentée

On peut d’abord

1 L’univers qui correspond au lancer d’un dé est Ω = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}.


utiliser le langage

On gagne 6 points lorsque le dé affiche 3 donc l’issue « 3 » permet de gagner 6 points. naturel pour décrire

2 On gagne 4 points lorsque le dé affiche 2 donc la variable aléatoire X prend la valeur 4 un événement de la

forme {X = a}.
lorsqu’on obtient l’issue « 2 ». Ainsi l’issue « 2 » correspond à l’événement {X = 4}.

Il y a équiprobabilité sur Ω car le dé est bien équilibré donc P (X = 4) = P ({2}) =

3 La variable aléatoire X prend une valeur strictement inférieure à 6 lorsque le dé affiche 1 ou 2;

1 1 2 1
Voir exercices
ainsi {X , 6}= {1 ; 2} donc P (X , 6) = P ({1 ; 2}) = + = =

6 6 6 3
13 28

Modéliser une situation à l’aide d’une variable aléatoire

2
É T I C AP A C

Un sac contient un jeton J marqué « 1 » et un jeton J marqué « 2 ». On tire au hasard un jeton, on note son numéro,
1 2

on le remet dans le sac. Puis on effectue, de même, un second tirage et on fait la somme des deux nombres obtenus.

1 Quelle variable aléatoire permet de modéliser cette situation ? Quelles sont les valeurs prises par X ?

2 Quelles sont les issues correspondant à l’événement {X = 3} ?

de
Mé tho

Solution commentée
Pour déterminer les

1 On s’intéresse à la variable aléatoire X qui, à chaque issue, associe la somme des numéros des valeurs prises par une

variable aléatoire X,
deux jetons. On détermine toutes les issues avec un arbre. J
1

on considère toutes les


À l’issue « J J » on associe le nombre 2. J
1 1 1

issues de l’expérience

À l’issue « J J », et à l’issue « J J » on associe le nombre 3. J


2
1 2 2 1

aléatoire.

À l’issue « J J », on associe le nombre 4.


2 2

J
Les valeurs prises par X sont donc 2, 3 et 4. 1

J
2 Les issues correspondant à {X = 3} sont les issues « J J » et « J J ». 2

1 2 2 1

J
Voir exercices
2

20 29 31

Déterminer la loi de probabilité d’une variable aléatoire vidéo 10:08

3 Déterminer une loi

Un jeu comporte huit cartes marquées 7, 8, 9,10, V, D, R et As. On tire une carte au hasard :
É T I C AP A C

de probabilité d’une

lavariable aléatoire X prend la valeur 2 si l’on tire 7, 8, 9 ou 10, la valeur 3 si l’on tire V, D ou R
variable aléatoire

et la valeur 5 si l’on tire l’As.

Présenter dans un tableau la loi de probabilité de cette variable aléatoire.

Con seil

Solution commentée
On peut vérifier

L’univers de cette expérience aléatoire est Ω = {7 ; 8 ; 9 ; 10 ; V ; D ; R ; As}. que la somme des

Il y a équiprobabilité sur Ω car la carte est tirée au hasard. probabilités est égale

à 1.
La variable aléatoire X prend les valeurs : 2, 3 et 5.

4 1

P (X = 2) = P ({7 ; 8 ; 9 ; 10}) = = .
x 2 3 5
8 2 i

3 1

De même, P (X = 3) = P ({V ; D ; R}) = et P (X = 5) = P ({As}) = 1 3 1

8 8 P (X = x )
i
2 8 8 Voir exercices

D’où la loi de probabilité de X dans le tableau ci-contre.

35 36 39

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 309


Cours

2 Espérance, variance et écart-type

Espérance d’une variable aléatoire

À noter
D É F I N I T I O N
L’espérance mathématique d’une variable aléatoire X prenant les valeurs x , x , … , x
1 2 r

On peut aussi écrire

avec les probabilités p , p , … , p est le nombre réel, noté E(X), donné par :
i =r
1 2 r

( ) E(X) = x p + x p + … + x p
E X = x p
∑ i i 1 1 2 2 r r

i =1

EXEMPLE : Soit X la variable aléatoire dont la loi de


x –5 1 10
i

probabilité est donnée dans le tableau ci-contre.


e
His toir
Poi nt
0,3 0,5 0,2
P (X = x )
E(X)= –5 × 0,3 + 1 × 0,5 + 10 × 0,2 = 1.
i

Christian Huygens

L’espérance mathématique d’une variable aléatoire X peut s’interpréter comme la valeur moyenne
en 1656 a appelé cette

des valeurs prises par X lorsque l’expérience est répétée un grand nombre de fois. En effet, la
notion « la valeur

moyenne pondérée (au sens des statistiques) des nombres x , x , x , … , x affectés des fréquences
de la chance ».
1 2 3 r

f , f , f , … , f est x f + x f + x f + … + x f et ces fréquences se stabilisent et tendent vers les


1 2 3 r 1 1 2 2 3 3 r r

probabilités p , p , p , …, p quand l’expérience se répète un grand nombre de fois.


1 2 3 r

Variance et écart-type

D É F I N I T I O N S
 La variance d’une variable aléatoire X , notée V(X) , est le nombre réel donné par :

2 2 2

V(X) = [x – E(X)] p + [x – E(X)] p + … + [x – E(X)] p


1 1 2 2 r r

( )
 L’écart-type d’une variable aléatoire X est le réel noté σ(X) et égal à V X

La variance et l’écart-type d’une variable aléatoire sont des indicateurs de la dispersion des valeurs

À noter

prises par X, pondérées par leurs probabilités.


Ces formules sont

i =r

2
semblables à celles

( )
On peut aussi écrire : V(X) = ⎡x − E X ⎤ p
∑⎣ i ⎦ i
de la moyenne,

i =1

de la variance

EXEMPLE: Pour la variable aléatoire de l’exemple précédent :

et de l’écart-type
2 2 2

V(X) = [–5 – 1] × 0,3 + [1 – 1] × 0,5 + [10 – 1] × 0,2 = 27

d’une série statistique

( )
σ X = 27 ≈ 5 , 2 à 0,1 près.
obtenues à partir

des fréquences.

Avec la calculatrice et le tableur

Avec la calculatrice : on entre dans l’éditeur de listes de la calculatrice les valeurs x et p .


i i

Lemenu CALC permet d’obtenir, comme en statistiques (voir les rappels page 356),

lesparamètres cherchés : l’espérance mathématique est x et l’écart-type est σx

Avec un tableur : on entre les données dans deux plages de cellules P et P’, et on obtient

=SOMMEPROD(P;P’)
l’espérance mathématique par la formule :

Algorithme renvoyant l’espérance mathématique

d’unevariablealéatoire

On entre les valeurs prises par la variable aléatoire X dans une listeV et les probabilités

correspondantes dans une liste P.

La variable E contient l’espérance mathématique de X en sortie d’algorithme. Onécrit ensuite la

fonction Python correspondante.

E ← 0

Pour i variant de 0 à r – 1

⏐E ← E + V[i] × P[i]

Fin Pour

310
Calculer une espérance, une variance, vidéo 10:11 vidéo 06:24

4 Calculer une espérance Calculer une variance


É T I C AP A C

un écart-type
etun écart-type

Soit X la variable aléatoire dont la loi de probabilité est donnée dans le

x –1 2 5
i
tableau ci-contre.

–2

Calculer l’espérance de X, sa variance et une valeur approchée à 10 près 0,1 0,5 0,4
P (X = x )
i

de son écart-type.

de
Mé tho

Pour calculer E(X),


Solution commentée

V(X) et σ(X), on peut


E(X)= –1 × 0,1 + 2 × 0,5 + 5 × 0,4 = 2,9.

utiliser les formules


2 2 2

V(X) = (–1 – 2,9) × 0,1 + (2 – 2,9) × 0,5 + (5 – 2,9) × 0,4 = 3,69

du cours lorsqu’il y

( )
σ(X) = V X = 3, 6 9 ≈ 1, 9 2
a peu de données.

On aurait aussi pu utiliser l’éditeur de listes de la calculatrice.

Voir exercices

25 42 45

Utiliser la notion d’espérance dans la résolution d’un problème

5
On lance un dé équilibré et on définit deux règles:
É T I C AP A C

– règle 1: si la face supérieure du dé est 1 ou 2, le joueur gagne 13 €, sinon il perd 6 €

– règle 2: si la face supérieure du dé est 6, le joueur gagne 100 €, sinon, il perd 20 €

On note X la variable aléatoire qui, à chaque partie, associe le gain du joueur avec la règle 1 et Y celle qui,

à chaque partie, associe le gain du joueur avec la règle 2.

1 Calculer E(X) et E(Y).

2 Kevin envisage de jouer un très grand nombre de fois. Quelle règle peut-on lui conseiller de choisir ?

de
Mé tho

Solution commentée

Lorsqu’il s’agit d’un jeu

1 X prend les valeurs 13 et –6.

où l’on veut gagner,

2 1 4 2
etqu’on joue un
P (X = 13) = P ({1 ; 2}) = = et P (X = –6) = P ({3 ; 4 ; 5 ; 6}) = =

6 3 6 3
grand nombre de fois,

Y prend les valeurs 100 et –20.


l’espérance peut aider

1 5
à faire un bon choix.
P (Y = 100) = P ({6}) = et P (Y = –20) = P ({1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5}) =

6 6

Les lois de probabilité de X et Y sont données dans les tableaux ci-dessous.

x –6 13 y –20 100
i i

2 1 5 1

P (X = x ) P (Y = y )
i i
3 3 6 6

1 2 1 1 5

E(X)= 13 × – 6 × = E(Y) = 100 × – 20 × = 0

3 3 3 6 6

2 Les calculs d’espérance montrent que si Kévin joue 300 fois par exemple, son espérance

Voir exercices

degain avec la règle1 est de 100 euros alors qu’il ne gagnerait rien avec la règle 2.

53 54

Écrire un algorithme renvoyant la variance et l’écart-type fichier

6 Python
E M H T I R O GL A

Compléter la fonction Python du cours afin qu’elle renvoie en plus la variance et l’écart-type

d'unevariablealéatoire.

Con seil

Il peut être utile

Solution commentée
de « faire tourner »

Dans le programme donnant l'espérance mathématique l’algorithme pas à pas

afin de vérifier
vu dans le cours, on ajoute une initialisation à 0 pour Var

sa validité.
puis une nouvelle boucle bornée « for » pour le calcul de la

variance.

En sortie de programme, la variable Var contient la variance

et la variable s contient l’écart-type.

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 311


PROG
Fréquence d’apparition des lettres d’untexte donné fichier fichier

7 Python Texte
E M H T I R O GL A

Un texte a été saisi sans coupure et sans accent dans une chaîne de caractères appelée Texte

1 Compléter l’algorithme ci-contre afin qu’il permette de compter le

n ← longueur (Texte)

nombre de «e» dans Texte et la fréquence de cette lettre «e».

p ← 0

2 La fonction Python lettres ci-dessous a pour arguments la chaîne

Pour i allant de 0 à n – 1

de caractères Texte et un entier k compris entre 0 et 25. La chaîne de

Si Texte[ i ]=……………….

caractères ALPH contient les 26 lettres de l’alphabet.

p ← ……………….
a. Sachant que la boucle bornée for agit avec les chaînes de caractères

Fin Si
comme avec les listes, compléter cette boucle afin qu’elle permette à

ième Fin Pour


cette fonction de renvoyer une lettre (la k+1 lettre de l’alphabet)

f ← p/n
etla fréquence de cette lettre dans Texte

b. Saisir ce programme Python.

3 a. Écrire une nouvelle fonction Python permettant, à l’aide de

la fonction lettres précédente, de calculer la fréquence de chacune

des lettres de l’alphabet dans ce texte.

Cette fonction a pour argument la chaîne de caractères Texte et

renvoie une liste contenant toutes les lettres de l’alphabet et leur

fréquence dans le texte.

b. Tester cette fonction avec une chaîne de caractères d’au moins

vingt mots.

4 a. Ouvrir le fichier texte fourni.

b. En utilisant la fonction précédente, comparerla fréquence des trois lettres «e», «h» et «w» dans ces deux langues.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour décider si chaque

1 Dans cet algorithme, la boucle Pour permet de parcourir les éléments de la liste Texte
lettre est présente

On compare chaque élément de la chaîne de caractères Texte avec la lettre «e» en utilisant le test:
ounon dans la chaîne

Texte[ i ]=e. de caractères donnée,

Si Texte[ i ] est égal à e, alors on incrémente d’une unité la variable p qui compte le nombre de «e» on la parcourt comme

une liste avec une


dans Texte

boucle bornée.
2 On complète la boucle Pour avec le test: Texte[ i ]= =ALPH[k] qui permet de comparer

ième

chacune des lettres du texte à la (k + 1) lettre de l’alphabet.

ième

La variable p permet de compter le nombre de lettres dans Texte égale à la (k+1) lettre de

l’alphabet donc, pour obtenir la fréquence de cette lettre dans le texte, on calcule

3 a.On crée une liste vide S et une boucle Pour qui permet, pour chaque entier k entre 0 et 25,

ième

de déterminer la fréquence de la (k + 1) lettre de l’alphabet.

Cette fonction Python renvoie la liste

contenant chacune des lettres de l’alphabet

associée à sa fréquence dans le texte.

b.Pour le texte

«bonjourlestesteursparexemple» le logiciel

affiche [(‘a’,0,0357143),(‘b’,0,00357143),(‘c’,0)……].

c.Dans le texte en français, la fréquence de la lettre « e » est environ 16,91 %, alors qu'elle est de

12,86 % dans le texte en anglais. La fréquence de la lettre « h » est environ 0,77 % dans le texte en

français et 6,79 % dans le texte en anglais. La fréquence de la lettre « w » est 0,05 % dans le texte

en français et 2,86 % dans le texte en anglais.

On voit ainsi une grande différence de fréquence de ces trois lettres entre ces deux langues.

LE SAVIEZ-VOUS

Cette analyse de fréquences des lettres peut permettre de décrypter un message codé en comparant la fréquence des lettres

du texte codé avec la fréquence des lettres. Al-Kindi utilisait cette méthode dès le ix siècle.

312
Simuler une variable aléatoire avec Python fichier

8 Python

Soit X la variable aléatoire dont on donne la loi de probabilité ci-contre.


N O I TAT N E M I R É P X E

On va simuler cette variable aléatoire avec Python en créant un échantillon


x 1 3 4 6
i

de taille n. Pour cela, on simule n tirages aléatoires des nombres 1, 3, 4, 6 avec

p 0,1 0,4 0,3 0,2


i

les probabilités données dans le tableau. Les valeurs x sont affectées à une
i

listeV et les probabilités correspondantes à une liste P

1 a. On peut partager l’intervalle [0;1] en quatre intervalles: les intervalles [0;0,1], [0,1;0,5], [0,5;0,8] et [0,8;1].

Expliquer pourquoi ces intervalles sont intéressants pour cette variable X

b. P étant la liste contenant les 4 probabilités, on définit les variables y, z, t telles que y = P[0], z = y + P[1], t = z + P[2].

Que représentent y, z et t pour les intervalles précédents?

2 On peut simuler un nombre aléatoire de l’intervalle [0;1] en utilisant l’instruction a= random()

a. Expliquer pourquoi on simule le tirage du nombre 1 lorsque 0 , a , y

b. Quel test sur le nombre a faut-il faire pour simuler le tirage du nombre 3?

Le tirage du nombre 4?

3 Compléter la partie de programme ci-contre afin qu’au cours de la

simulation d’un tirage, la liste N permette de comptabiliser le nombre de 1,

de 3, de 4 et de 6 obtenus sur n simulations.

4 Avec ce programme, créer une fonction simvar ayant trois arguments V,

P et n et permettant de simuler n tirages aléatoires et de renvoyer la fréquence des valeurs 1, 3, 4 et 6 sur ces n tirages.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour simuler un

1 a.Les amplitudes des intervalles donnés sont respectivement 0,1 ; 0,4 ; 0,3 et 0,2.
événement dont les

Cesamplitudes correspondent aux probabilités p(X = x ).


issues x ont pour
i
i

b. P[0] est égal à 0,1 donc y = 0,1. De même P[1] = 0,4 donc z = 0,5 et P[2]=0,3 donc t = 0,8; probabilités p , on
i

utilise la fonction
ainsiy, z et t sont les bornes des intervalles précédents.

random(), et on
2 a.Puisque p(X = 1) = 0,1 , on simule le tirage d’un 1 si a est entre 0 et 0,1 soit entre 0 et y

associe à chaque

b.Puisque p(X = 3) = 0,4, on simule le tirage d’un 3 en testant si a est compris entre 0,1 et 0,5 c’est-

issue un intervalle de

à-dire entre y et z

longueur p de [0,1].
i

3 On complète le programme donné en saisissant

N[0] = N[0] + 1 dans la ligne 12 puis en testant successivement

si y , a , z ( ligne 13) ou z , a , t (ligne15).

4 La fonction créée simvar a trois arguments les listes V et P,

ainsi que le nombre n de simulations. On initialise la liste N à

[0, 0, 0, 0], puis on répète n fois le tirage décrit plus haut à l’aide

d’une boucle bornée for. Enfin, on crée la liste F des quatre fréquences obtenues par simulation en

divisant les nombres trouvés par n

Écrire une fonction Python renvoyant la moyenne fichier

9 Python
N O I TAT N E M I R É P X E

d’unéchantillondetaillend’une variable aléatoire

On reprend la variable aléatoire définie dans l’algorithme précédent (Expérimentation 8).

En appelant la fonction simvar du programme, créer une fonction qui renvoie la moyenne d’un échantillon de taille n

de cette variable aléatoire.

de
Mé tho

Solution commentée
Pour calculer la

L’algorithme correspondant est similaire à celui vu dans le moyenne d’un

échantillon, on appelle
cours pour l’espérance d’une variable aléatoire. En effet,

la fonction qui simule


on peut calculer la moyenne d’un échantillon en calculant

un échantillon.
la somme des produits x × f , où f est la fréquence de la
i i i

valeur x .
i

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 313


Écrire une fonction Python renvoyant la distance entre la moyenne fichier

10 Python
N O I TAT N E M I R É P X E

d’unéchantillon de taille n d’une variable aléatoire et l’espérance

decettevariable aléatoire

On reprend la variable aléatoire définie dans l’algorithme de l’Expérimentation 8

En appelant la fonction moysimvar du programme réalisé en Expérimentation 9 qui renvoie la moyenne

d’unéchantillon de taille n de cette variable aléatoire et la fonction moyvar vue en cours et qui retourne l’espérance

d’une variable aléatoire, créer une fonction qui retourne la distance entre la moyenne d’un échantillon de taille n

d’unevariable aléatoire et l’espérance de cette variable aléatoire.

de
Mé tho

Solution commentée

Pour calculer une

La moyenne m d’un échantillon de taille n est obtenue en


distance entre deux

appelant moysimvar(V,P,n)
nombres, utiliser la

L’espérance μ(mu) de cette variable aléatoire est obtenue en valeur absolue de leur

appelant moyvar(V,P) différence.

On peut ensuite calculer l’écart entre m et μ comme la valeur

absolue de leur différence.

Pour des échantillons de taille 1000, on peut obtenir : 0,06 – 0,04 – 0,02 -0,03 – 0,08 – 0,01.

Simuler avec Python N échantillons de taille n d’une variable fichier

11 Python
N O I TAT N E M I R É P X E

aléatoire d’espérance μ et d’écart-type σ et calculer la proportion

des cas oùl’écartentrem et μ est inférieur ou égal à , où m

2n

est la moyenne d’unéchantillon

On reprend la variable aléatoire définie dans l’algorithme de l’Expérimentation 8

On va créer une fonction echvar qui retourne la proportion des cas où l’écart entre


m et μ est inférieur ou égal à

D’une part, ce programme appelle la fonction moysimvar réalisée en

Expérimentation 9 qui retourne la moyenne m d’un échantillon de taille n de cette

variable aléatoire.

D’autre part, ce programme appelle la fonction paramvar vue en cours qui retourne

l’espérance μ, la variance et l’écart-type σ d’une variable aléatoire.

Compléter le programme ci-contre. Le tester pour plusieurs valeurs de n et N

de
Mé tho

Solution commentée
Pour dénombrer

La fonction paramvar renvoie une liste A de trois éléments [ μ, V, σ]: on obtient μ et σ comme le les cas vérifiant une

premier et le troisième élément de cette liste. On doit ensuite initialiser à 0 un compteur c qui va condition dans une


boucle, utiliser un
dénombrer les cas où l’écart entre m et μ est inférieur ou égal à .

n
compteur.
On écrit c = 0 dans la ligne 8.

Dans la boucle, on doit d’abord calculer la moyenne d’un échantillon de taille n par l’appel à la

fonction moysimvar. On saisit donc dans la ligne 10: m= moysimvar(V,P,n). L’écart entre m et μ

est la valeur absolue dem – μ. Donc pour tester cet écart, on utilise dans la ligne 11, l’instruction:

ifabs(m-mu)<=2*sigma/sqrt(n):

Dans la ligne 12, le compteur c est incrémenté d’une unité si le test est satisfait, puis on retourne

c/N afin d’obtenir la proportion des cas sur N échantillons.

Avec n =100 et N = 100, on peut par exemple obtenir 0,95 – 0,94…

Avec n = 1 000 et N = 100, on peut par exemple obtenir 0,98 – 0,96…

314
Simuler avec un tableur un échantillon d’une variable aléatoire fichier

12 Python

On reprend la variable aléatoire X définie dans l’algorithme de l’Expérimentation 8


N O I TAT N E M I R É P X E

On va réaliser un échantillon de taille 100 de cette variable aléatoire.

On saisit dans la zone A2:B5 la loi de X. Pour cela, on simule une

expérience avec le générateur de nombres aléatoires ALEA()

=ALEA()
1 Saisir la formule dans la cellule D2

=ALEA()
Expliquer pourquoi la formule simule le tirage d’un 1

quand le résultat est compris entre 0 et 0,1.

Quesimule-t-elle si le résultat est compris entre 0,1 et 0,5?

2 Compléter la formule suivante afin qu’elle simule dans la cellule

=SI(D2<$B$2;1;SI(D2<$B$2+$B$3;3;…………)))
E2 une expérience aléatoire liée à la variable aléatoire donnée

Recopier vers le bas ces formules afin d’obtenir un échantillon de taille 100.

de
Mé tho

Pour simuler une

Solution commentée

expérience aléatoire

=ALEA()
1 renvoie un décimal aléatoire a compris entre 0 et 1. Puisque p(X = 1) = 0,1,
à n issues avec un

on simule le tirage d’un 1 si a est compris entre 0 et 0,1. Puisque p(X = 3) = 0,4 , on simule le tirage
tableur, il faut utiliser

d’un 4 si a est compris entre 0,1 et 0,5 car [0,1; 0,5] est un intervalle de longueur 0,4 de [0, 1].
n–1 SI imbriqués.

=SI(D2<$B$2;1;SI(D2<$B$2+$B$3;3;SI(D2<$B$2+$B$3+$B$4;4;6)))
2 On complète la formule donnée avec

Simuler avec un tableur N échantillons de taille n d’une variable fichier

13 Python
N O I TAT N E M I R É P X E

aléatoire d’espérance μ et d’écart-type σ et calculer la proportion

des cas où l’écart entrem et μ est inférieur ou égal à où m

2n

est la moyenne d’un échantillon

On reprend la variable aléatoire X définie dans l’algorithme de l’Expérimentation 8

On va réaliser un échantillon de taille 100 de cette variable aléatoire.

Pour cela, on construit un tableau de 400 colonnes: dans chaque colonne seront calculés les résultats de 100 tirages

simulés de cette expérience. On définit d’abord le générateur aléatoire de chaque expérience.

=ALEA()
1 a. Dans une feuille de calcul nommée Aléa en A1, puis recopier cette

instruction sur 100lignes et 400 colonnes.

b. Dans une autre feuille de calcul, saisir dans les colonnes A et B la loi de probabilité de X

etcalculer l’espérance μ et l’écart-type σ de X

2 Écrire dans la cellule D1 le numéro de l’échantillon, puis dans la cellule D2, utiliser et

compléter la formule vue dans l’Expérimentation 12 en faisant appel à la feuille de calcul Aléa:

=SI(Aléa!A1<$B$2;1;…………)

Recopier cette formule afin d’obtenir 400 échantillons de taille 100.

3 a. Calculer dans la plage D103:D106 le nombre de 1, de 3, de 4 et de 6 obtenus,

puislamoyenne m de l’échantillon en D108

b. Calculer en D110 l’écart de m avec μ

c. Comptabiliser dans la ligne 111 les échantillons tels que ⎪m – μ⎪ ¯ puis en D112

laproportion de ces cas sur les 400 échantillons.

de
Mé tho

Solution commentée
Pour insérer dans une

1 =SOMMEPROD(A2:A5;B2:B5) feuille de calcul une

=RACINE(SOMMEPROD(A8:A11;B2:B5))
adresse A1 d’une autre
, après avoir formé le tableau

2 feuille nommée Feuil,


des(x μ) dans la plage A8:A11
i

Feuil !A1.
on saisit
2 On saisit en D2 la formule : =SI(Aléa!A1<$B$2;1;SI(Aléa!A1<$B$2+$B$3;3;SI(Aléa!A1<$B$2+$B$3+$B$4;4;6)))

=NB.SI(D$2:D$101;$A2)
3 a.On saisit en D103 , et on recopie jusqu’en D106

=SOMMEPROD($A2:$A5;D103:D106)/10 0
On calcule la moyenne en D108 par la formule

=ABS(D108-$B$13)
b.L’écart de m et μ est donné par la formule

=SI(D110<2*$B$14/RACINE(10 0);1;0)
c.On saisit en D111 la formule , puis on la recopie jusqu’en OM111

=SOMME(D111:OM111)/40 0

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 315


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Revoir les bases 13 20 25

Pour démarrer
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

Rituels de calcul

Pour les exercices 1 à 5, effectuer les calculs suivants sans 2


7 Calculer x – 3x dans les cas suivants.

calculatrice. Lorsque le résultat n’est pas entier, il sera 1


a.x = 2 c.x =

3
donné sous forme d’une fraction irréductible.

2
b.x = –1 d. x = –

2
ORAL 3
1 a. 5 – 7 × 2 b.–3 × 2

8 Factoriser chacune des expressions suivantes.

ORAL
2 a. 3 × 11 – 13 × 11 b.15 – (7–15)
2 2

a.1 – x c.x – 2x + 1

2 2 2
1 1 1
b.x – 5x d.x – (3x – 1)
3 a. + 3 b. 2 −

2 3 7

9 Vrai ou Faux?

5 1 1
4 a. 7 × − × 3 b. 7 − 6 ÷
Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

14 6 3

1
a. x = 0 équivaut à x = 3.
2 1

3 × 2 − 5 × 3

7 3
5 a. b.
b.10 + 5x = 0 équivaut à x = –2.

2 1 1

1 − −
c.(2x)(7 – x) = 0 équivaut à x = –2 ou x = 7.
7 3 6

d.–2x + 6 est négatif pour tout x de [3; +`[.

6 Écrire chacune des expressions suivantes sous la forme

e.x – 1 . 0 équivaut à x . 1 ou x . –1.

ax + b où a et b sont des constantes à déterminer.

1
a.0,5x – (x – 5) b.x – x × 10 Résoudre les équations suivantes dans R

3
3 2x
2

a.2x – 9 = 9x + 1 b.4x = 9 c. =


1 2

c.2x – x × – (x – 1) d.x(x – 1) – (x + 3) x 15

14 On lance un dé à six faces. On gagne 3points si la face


Variables aléatoires

affichée est un multiple de 3, sinon on perd 1point. On note

➜ Questions flash
X la variable aléatoire qui, à chaque lancer, associe le nombre

de points gagnés (ce nombre peut être négatif).

11 Vrai ou Faux?

1. a.Écrire l’événement «on obtient la face 3» sous la forme

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

{X = a} où a est un nombre à déterminer.

On tire deux cartes dans un jeu de 32 cartes.

b. De même, écrire l’événement «on obtient la face 4» sous


Soit X la variable aléatoire qui, à chaque tirage de deux

la forme {X = b} où b est un nombre à déterminer.


cartes, associe le nombre de rois obtenus.

2. Quelles sont les issues de l’expérience aléatoire qui corres-


1. L’ensemble des valeurs prises par X est {1 ; 2}.

pondent à l’événement {X = –1}?


2. Si l’on obtient un roi puis un valet, alors l’événement

{X =1} est réalisé.

ORAL
15 On lance quatre dés à six faces. On note X la

variable aléatoire qui, à chaque lancer de ces quatre dés, associe


ORAL
12 Une urne contient

le nombre de faces numérotées «6» obtenues.


5 boules jaunes, 3 boules rouges et

a. Quelles sont les valeurs prises par X?


4boules vertes. On tire simultanément

b. Que peut-on dire des événements {X ¯ 2} et {X , 3}?


trois boules de l’urne. On appelle X la

variable aléatoire qui, à chaque tirage

de trois boules, associe le nombre de

boules rouges obtenues.

Loi de probabilité d’une variable aléatoire


a. Quelles sont les valeurs prises par X?

b. Décrire l’événement {X = 2}, puis l’événement {X , 1}. ➜ Questions flash

16 On lance un dé équilibré à six faces. On gagne 5€


13 On tire simultanément cinq cartes d’un jeu de 32 cartes.

si l’on obtient la face numérotée «six» sinon on perd 1€.


On note X la variable aléatoire qui, à chaque tirage de cinq

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque lancer, associe le


cartes, associe le nombre de cœurs tirés.

gain du joueur en euros.


a. Quelles sont les valeurs prises par X ?

Donner P(X = 5) et P(X = –1).

b. Décrire les événements {X = 0} et {X , 2}.

316
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

ORAL
17 Vrai ou Faux?

ALGO
23 La fonction Python ci-dessous a pour
Indiquer si l’affirmation est vraie ou fausse, puis justifier.

arguments la liste V qui contient les valeurs prises par X et


Soit X une variable aléatoire telle que P(X , 3) = 0,4.

la liste P qui contient les probabilités correspondantes.


Alors P(X ˘ 3) = 0,6.

Compléter cette fonction afin qu’elle retourne l’espérance

de la variable aléatoire X
ORAL
18 La loi de
x –2 2 5
i

probabilité d’une variable

0,35 0,15 0,3


aléatoire X est donnée par P (X = x )
i

le tableau ci-contre.

a. Quelle est la probabilité de l’évènement {X = 2}?

b. Déterminer P(X ¯ 2) et P(X , 5).

ORAL
24 La loi de
ORAL
19 La loi de
x 1 2 3
x 1 4 6 i

i probabilité d’une variable

probabilité d’une variable

aléatoire X est donnée 0,3 0,5 0,2


a 0,4 0,5 P (X = x )
aléatoire X est donnée par P (X = x ) i

par le tableau ci-contre.

le tableau ci-contre.

Calculer l’espérance mathématique de X

a. Calculer le réel a

b. Déterminer P(X , 6) par deux méthodes différentes.


CALC
25 La loi de

x –1 0 2
probabilité d’une variable i

20 Une urne contient quatre boules ; une rouge et trois

aléatoire X est donnée


0,3 0,5 0,2
P (X = x )
noires. On tire une boule au hasard. On gagne 2€ si la boule
i

par le tableau ci-contre.

tirée est rouge et on perd 1€ si la boule tirée est noire.

a. Calculer l’espérance de X, notée E(X).

a. Quelle est la probabilité de l’événement «obtenir une boule

b. Vérifier que V(X) = 1,09 puis calculer σ(X), en arrondissant

rouge»?

au centième.

b. Soit X la variable aléatoire, qui à chaque tirage d’une boule,

associe le gain du joueur.


CALC
26 Une entreprise fabrique des bouées gonflables.

Déterminer P(X = 2) et P(X = –1).

Certaines de ces bouées peuvent présenter de 1à3 défauts. On

appelle N la variable aléatoire qui, à chaque bouée fabriquée,

21 Yassine paye une mise de 2€ puis il choisit au hasard

associe le nombre de défauts de la bouée.

une carte dans un jeu de 32cartes:

– si la carte est un «As», il reçoit 5€;

– si la carte est une figure (valet, dame ou roi), il reçoit 3€;

– dans les autres cas il perd sa mise.

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque tirage d’une carte,

associe le gain de Yassine. Ce gain est positif ou négatif et tient

compte de la mise de départ.

Expliquer et compléter le

x 3 1 …
i
tableau suivant donnant la

4 12
loi de probabilité de cette


P (X = x )
i 32 32
variable aléatoire X

La loi de N est

n 0 1 2 3
i

Espérance mathématique et variance


donnée par le

0,89 0,08 0,02 0,01


P (N = n )
tableau ci-contre.
i
➜ Questions flash

Vérifier que E(N) = 0,15.

22 Vrai ou Faux?

x 2 5
i
CALC
La loi de probabilité d’une variable 27 On appelle N le nombre de personnes pré-

aléatoire est donnée par le tableau sentes dans la salle d’attente d’un médecin. La loi de probabilité
0,4 0,6
P (X = x )
i

ci-contre. de N est donnée par le tableau ci-dessous.

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis

n 0 1 2 3
i

justifier.

a. E(X) = 3,8. 0,1 0,2 0,3 0,4


P (N = n )
i

2 2

b. σ(X) = (2 – 3,8) × 0,4 + (5 – 3,8) × 0,6.

À l’aide de la calculatrice, déterminer E(N) et V(N).

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 317


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 31 35 39 45 53

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

a 1 2 3 4 5

Variable aléatoire

0,2 0,3 0,3 0,1 m


P (N = a)

28 Une boîte contient quatre jetons marqués « 1 », « 2 »,


a. Déterminer le réel m

«3», «4». On en tire un jeton au hasard. Si le nombre marqué

b. Calculer P(N ˘ 3) et donner une interprétation de ce

est pair, on gagne un nombre de points égal au double de ce

nombre.

nombre. Et si le nombre marqué est impair on perd un nombre

de points égal au nombre marqué.

33 Vincent télécharge

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque issue, associe le nombre

au plus cinq jeux par mois

de points gagnés.

sur son smartphone.

a. Quelle est l’issue qui permet de gagner 4 points?


On note N la variable

b. Quelle est l’issue qui correspond à l’événement {X = –3} ?


aléatoire qui, à un mois

Que vaut P(X = –3)?


donné, associe le nombre

c. Quelles sont les issues qui correspondent à l’événement de jeux téléchargés.

{X ,4}? Que vaut P(X , 4)?


La loi de N est donnée par

Capacité 1, p. 309

le tableau ci-dessous.

29 Un carton contient 5 billes jaunes, 3 billes rouges et


n 0 1 2 3 4 5
i

4 billes vertes. On tire simultanément 3 billes du carton. Soit

0,13 0,28 … 0,07 0,3 0,1


P (N = n )
X la variable aléatoire qui, à chaque tirage de 3billes, associe i

le nombre de billes vertes obtenues. 1. Calculer la probabilité manquante.

a. Quelles sont les valeurs prises par X ? 2. Quelle est la probabilité que Vincent télécharge:

b. Décrire l’événement {X = 2}, puis l’événement {X ˘ 1}. a. au moins 3 jeux?

Capacité 2, p. 309
b. au plus 4 jeux?

ORAL
30 On place dans un sac cinq étiquettes sur les-

34 Vrai ou Faux?

quelles est écrit un mot de la phrase ci-dessous.


re

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque élève de 1 , associe

le nombre de connexions un jour donné à l’ENT de son lycée.


MONDE

La loi de X est donnée dans le tableau ci-dessous.

On tire une étiquette au hasard du sac et on compte le nombre


Nombre

0 1 2 3 4
de voyelles du mot.
deconnexions k

a. À quelle variable aléatoire X peut-on s’intéresser?

0,15 0,38 0,35 a 0,03


P (X = k)

b. Quelles sont les valeurs prises par X?

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

c. Quelles sont les issues qui correspondent à l’événement

a. La valeur de a est 0,09.


{X = 2}?

b. P(X ¯ 2) = 0,88.

31 On lance deux pièces de monnaie : on gagne 1€ si on c. La probabilité que l’élève se connecte au moins une fois est

obtient deux fois «pile», sinon on perd 1€


égale à 0,47.

a. À quelle variable aléatoire G peut-on s’intéresser ?

35 Un commercial vend entre 0 et 4 pompes à chaleur en


b. Quelles sont les valeurs prises par G ?

une semaine.
c. Quelles sont les issues de l’expérience aléatoire correspon-

Soit X la variable aléatoire qui, à une semaine donnée, associe


dant à l’événement {G = –1}?

le nombre de pompes à chaleur vendues.

La loi de probabilité de X est donnée dans le tableau suivant.

Loi de probabilité d’une variable aléatoire


Nombre k

0 1 2 3 4

depompes vendues

32 Soit N la variable aléa-

0,26 0,23 … 0,15 0,05


P (X = k)
toire donnant le nombre de

a. Calculer la probabilité de vendre exactement deux pompes


caisses en service à l’ouver-

à chaleur en une semaine.


ture d’un supermarché. La loi

de probabilité de N est don- b. Déterminer la probabilité de vendre au moins deux pompes

née par le tableau ci-après. à chaleur en une semaine.

318
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

M AT H S & PHYSIQUE
36 Une roulette comporte deux

secteurs égaux marqués « 0 » et 1 40 Une machine est alimentée en résistances de

«1». Au début du jeu, on dispose


1 et 2 ohms. Elle doit souder successivement trois

d’une somme de 9€. On actionne


résistances en série : deux résistances de 2 ohms puis une

la roulette une fois : si le «1» sort,


de 1 ohm. Cette machine est déréglée et elle soude trois

on triple son capital et si le «0» sort,


résistances au hasard.
0

on le divise par 3.

Soit X la variable aléatoire qui, à

chaque partie de roulette, associe

la somme dont le joueur dispose

à la fin du jeu. Donner la loi de

probabilité de X

Un résultat est noté sous la forme d’un triplet. Par exemple,

Capacité 3, p. 309

le triplet (1,1,2) correspond au cas où les deux premières

résistances soudées sont des résistances de 1 ohm et la

37 Un jeu de 52 cartes est composé de douze figures (valet,

troisième est une résistance de 2 ohms.

dame ou roi); elles valent chacune un point. Les quatre as valent

On appelle X la variable aléatoire qui, à chaque triplet,

chacun cinq points et les cartes restantes ne valent aucun point.

associe la somme des valeurs des trois résistances.

On tire une carte au hasard. On note X la variable aléatoire qui,

Donner la loi de probabilité de X

à chaque tirage, associe le nombre de points obtenus.

Présenter dans un tableau la loi de probabilité de cette variable PISTE : Construire un arbre pourra être utile.

aléatoire.

41 Un sac contient 26 jetons marqués chacun avec une

des 26 lettres de l’alphabet. On tire un premier jeton, puis un

38 Camille enregistre cinq morceaux différents dans son

second jeton sans remettre le premier dans le sac.

smartphone. Le temps d’écoute de chacun d’eux est donné

On gagne 5€ par voyelle tirée et on perd 1 € par consonne tirée.

dans le tableau suivant.

a. Construire un arbre pondéré illustrant cette expérience.

Morceau A B C D E
b. Quelles sont les valeurs possibles du gain algébrique du

joueur?
Temps d’écoute

280 200 240 240 200

(en sec) c. Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire qui,

à chaque tirage de deux jetons, associe le gain algébrique du


L’application de lecture sélectionne au hasard un des cinq

joueur.
morceaux. Tous les morceaux ont la même probabilité d’être

PISTE : Le gain algébrique du joueur est positif s’ilgagne del’argent,


sélectionnés.

négatif s’il en perd.


On note X la variable aléatoire qui, à tout morceau sélectionné,

associe le temps d’écoute de ce morceau.

Présenter dans un tableau la loi de probabilité de X

Espérance mathématique,
39 Un buraliste délivre à chacun des passages de ses clients

à la caisse, une carte comportant deux zones de grattage ; pour variance et écart-type

chaque zone, la probabilité de découvrir « gagné » est 0,05.

42 Soit X la variable aléatoire dont la loi de probabilité est

donnée par le tableau ci-dessous.

x –3 1 4
i

0,2 0,3 0,5


P (X = x )
i

Calculer l’espérance de X, sa variance et une valeur approchée

–2

à 10 près de son écart-type.

Capacité 4, p. 311

43 Une variable aléatoire X a la loi de probabilité suivante

(a est un réel).

x –2 0 3
i

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque passage en caisse,

a 0,6 0,3
P (X = x )
associe le nombre de zones gagnantes.
i

a. Déterminer P(X = 0) et P(X = 2). Déterminer le réel a, puis calculer l’espérance mathématique

et l’écart-type de X
b. En déduire P(X = 1).

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 319


L
LER SEU
TRAVAIL
Exercices POUR

Préparer le contrôle 31 35 39 45 53

Pour s’entraîner
Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

44 Vrai ou Faux? TABLEUR


48 Dans un jeu à gratter, la probabilité de gagner

On donne la loi de probabilité de la variable aléatoire X:


est 0,3et on gagne alors 10 €. Sinon, on perd 5€

x –2 2 4 10
i

a 0,1 0,4 0,3


P (X = x )
i

Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

a. E(X) = 3,5 b. V(X) = 18,24 c. σ(X) = 9,12

ALGO
45 Lire et comprendre une fonction Python

On s’intéresse à un jeu qui consiste à lancer une fois un dé 1. Déterminer l’espérance mathématique du gain du joueur.

équilibré à 10 faces numérotées de 1 à 10. 2. Compléter la formule suivante, qui permet de simuler cette

La fonction Python ci-dessous permet de simuler une variable =SI(ALEA()<0,3;……;……)

aléatoire X modélisant le gain en euros lié à ce jeu (gain positif


3. À l’aide de cette formule, simuler 100 expériences dans la

ou négatif).
plage de calcul A1:A100

4. a.Dans la cellule A101, entrer une formule permettant de

calculer la moyenne des valeurs obtenues.

b. Comparer la valeur obtenue avec le résultat de la question


1.

LOGIQUE
49  Soit X une variable aléatoire. On considère la

proposition suivante : «Si X ne prend que des valeurs positives,

alors l’espérance de X est positive.»

a. Cette proposition est-elle vraie?


1. a.Quelles sont les valeurs prises par cette variable aléatoire?

b. Énoncer la réciproque de cette proposition et montrer, en


b. Quelles sont les issues de l’expérience aléatoire qui corres-

donnant un contre-exemple, que cette réciproque n’est pas


pondent à l’événement {X = –2}?

vraie.
En déduire P(X = –2).

2. Déterminer la loi de probabilité de X


ALGO PROG
50 Compléter et écrire

3. Calculer l’espérance de X
une fonction Python

46 On lance une pièce de monnaie truquée de telle manière

ment équilibré:

1
que la probabilité d’apparition de la face «PILE» est

Le joueur gagne 9€ si la face visible est «PILE» sinon il perd 3 €

5 €;
On note G la variable aléatoire qui, à chaque lancer, associe

– lorsque le 4 sort, on
le gain du joueur.

perd3€
a. Établir la loi de probabilité de G

On note X la variable aléatoire qui, à l’issue d’une partie, associe


b. Calculer l’espérance mathématique de G, sa variance et son

le gain du joueur.
écart-type.

1. a.Établir la loi de probabilité de X

47 On organise une tombola dans un village. Tous les billets, b. Calculer l’espérance mathématique de X.

au nombre de 500, sont vendus.


2. a.Compléter puis recopier

L’un des billets permet de gagner un lot d’une valeur de 620 €,


la fonction Python suivante

neuf billets permettent chacun de gagner un lot d’une valeur


qui permet de simuler un

de 70€, cinquante billets sont remboursés, et les autres sont


échantillon de taille n de

perdants. Les billets sont vendus 5€


cette variable aléatoire.

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque billet, associe la somme


b. É c r i r e une nouvelle

d’argent gagnée (comptée positivement) ou perdue (comptée


fonction Python, utilisant

négativement).
la fonction précédente et

a. Donner les différentes valeurs prises par X


retournant la moyenne des

b. Déterminer la loi de probabilité de X gains pour un échantillon de

taille n de cette variable aléatoire.


c. Calculer l’espérance mathématique de X et donner une

interprétation du résultat obtenu. c. Comparer les résultats obtenus aux questions 1.b. et 2.b.

320
banque d’exercices interactifs différenciés

Disponible dans le manuel numérique élève

55 On joue avec deux dés tétraédriques (quatre faces). Sur

51 Une question ouverte

le dé vert, les faces portent les numéros 1, 2, 3 et 3. Sur le dé

La variable aléatoire X prend les valeurs 0 et 1, et son espé-

rouge, les faces portent les numéros 1, 2, 2 et 2. On lance les

1
rance mathématique est
deux dés et on fait la somme des numéros obtenus.
4

Calculer V(X).
Deux règles du jeu sont possibles.

Piste ➜ Voir p.372

Première règle on mise 1€ pour jouer.

– Si la somme est 2, on gagne 6 €;

– si la somme est 3 ou 4, on gagne 2 €;

– si la somme est 5, on ne gagne rien.

Utiliser l’espérance dans un problème

Deuxième règle on mise 10 € pour jouer.


52 Un forain propose un jeu de hasard. Il dispose de

– Si la somme est 2, on gagne 60 €;


20 cartes : deux sont vertes, dix sont bleues et les cartes res-

– si la somme est 3 ou 4, on gagne 12 €;


tantes sont rouges. Les cartes sont posées face cachée et un

– si la somme est 5, on ne gagne rien.


joueur en choisit une:

– si elle est verte, le joueur gagne 50€;

1. Pour les variables aléatoires associées à ces deux règles,


– si elle est bleue, rien ne se passe;

calculer l’espérance et l’écart-type.


– si elle est rouge, le joueur perd a €

On note X la variable aléatoire qui, à chaque partie, associe le 2. Quelle est la règle la plus intéressante pour l’organisateur

gain du joueur en euros. de ce jeu?

Calculer a pour que le jeu soit équitable.

RETOUR SUR L’OUVERTU R E DU CH A P I TR E

PISTE : Le jeu est équitable si l’espérance de la variable aléatoire cor-

respondant au gain est égale à 0. 56 La roulette française possède 37 cases numérotées

de 0 à 36. La case 0 est verte et les autres cases sont alter-

53 Le gérant d’un casino désire créer un nouveau jeu. Un


nativement rouges et noires.

participant doit au préalable miser 5€. Une fois la mise donnée,

il lance deux dés à six faces et on soustrait le plus petit nombre

obtenu au plus grand (résultat toujours positif ou nul). Si le

résultat est supérieur ou égal à 3, alors le joueur reçoit n euros

sinon il perd sa mise.

2
1. Montrer que la probabilité que le joueur perde sa mise est

2. En déduire la probabilité que ce joueur gagne la partie.

3. Déterminer la plus grande valeur de n (à l’euro près) afin

que ce jeu reste avantageux pour le casino.

Le jeu consiste à faire tourner la roulette afin qu’une bille

54 CALCULER COMMUNIQUER
tombe dans l’une des cases sachant qu’elle a autant de

Deux tombolas sont orga-


chances de tomber dans chacune des cases. On va s’inté-

nisées par une association.


resser à deux types de pari.

Pour chacune d’entre elles,


1. Un joueur mise sur son numéro fétiche. Si ce numéro sort,

100billets ont été édités et


il reçoit 35fois sa mise et récupère sa mise sinon il la perd.

sont vendus 5€ pièce.

Quelle est l’espérance de gain du joueur lorsque sa mise

La tombola «Extra» permet

est de 37€?

de gagner un lot d’une

2. Un joueur mise 37€ sur la sortie de la couleur «Rouge»:

valeur de 200€ et dix lots d’une valeur de 20€

– si un numéro rouge sort, il reçoit 37 € et récupère sa mise;

La tombola « Multi » permet de gagner deux lots de 25 €,

– si un numéro noir sort, il perd sa mise;

dixlots de 15€ et trente lots de 10€

– si le numéro 0 sort, le joueur relance une fois la roulette.

Pour les deux tombolas, tous les billets sont vendus.

Si en relançant la roulette, un numéro rouge sort, le joueur

On note X la variable aléatoire qui, à chaque billet acheté,

ne gagne rien mais récupère sa mise et si un autre numéro

associe le gain algébrique du joueur avec la tombola «Extra»

sort (un numéro noir ou le numéro 0), alors le joueur perd

et Y celle qui, à chaque billet acheté, associe le gain algébrique

sa mise.

du joueur avec la tombola «Multi».

Quelle est l’espérance de gain du joueur avec ce pari?

1. Calculer E(X) et E(Y).

LE SAVIEZ-VOUS

2. Léa décide d’acheter plusieurs billets à la tombola «Extra».

La roulette a été inventée en Italie au xvii siècle. Contrairement à la roulette

Que peut-on dire de son choix?

européenne la roulette américaine possède une case supplémentaire «00».

Capacité 5, p. 311

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 321


Exercices

Pour s’entraîner

57 Un théâtre propose chaque jour un spectacle au prix


Nombre de

0 1 2 3 4

de 20€. Pour en assurer la promotion, chaque client lance, à


voitures vendues

l’entrée, un dé à six faces non truqué. Si le dé affiche «6» son

0,26 0,23 a 0,15 0,05


P (X = k)

entrée est gratuite, s’il affiche «1» l’entrée est demi-tarif, sinon,

1. Calculer a puis l’espérance mathématique de X.


le client paye plein tarif.

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque résultat du lancer de 2. En déduire le nombre moyen de voitures vendues sur

dés, associe le prix payé par le client. 52semaines.

1. Déterminer la loi de probabilité de X

2. Calculer l’espérance de X

Problème de synthèse

3. Que peut-on en déduire concernant la recette, si la salle

composée de 2000 places est pleine?

60 CHERCHER CALCULER

Un jeu consiste à miser 10€, puis à réaliser un tirage en deux


MÉTHODE À L’ O R A L 

étapes.

re
58 U n e t i r e l i r e
1 étape : le joueur tire au hasard un billet dans un panier

contient 2 pièces d’un


contenant dix billets marqués « U » et deux billets marqués
1

euro, 3 pièces de deux


«U ».
2

e
euros et 5 pièces de 0,50
2 étape : – si le joueur obtient un billet «U », il tire un jeton
1

euros. La jeune Emma


dans l’urne U dans laquelle se trouvent dix jetons «Perdant»
1

sort successivement
et deux jetons «Gagnant».

2 pièces au hasard
– Si le joueur obtient un billet «U », il tire un jeton dans l’urne
2

de sa tirelire sans remettre bien sûr la première pièce tirée.


U dans laquelle se trouvent sept jetons « Perdant » et cinq
2

On appelle X la variable aléatoire qui, à chaque tirage de jetons «Gagnant».

deux pièces, associe la somme, en euros, qu’elle a ainsi On note A l’événement «le joueur a tiré un billet marqué U »
1

obtenu. et G l’événement «le joueur a tiré un jeton Gagnant».

1. a.Expliquer pourquoi cette variable aléatoire prend six 1. Construire un arbre pondéré qui décrit ce jeu.

valeurs.
2. Calculer la probabilité des événements G ˘ A et G ˘ A

b. Donner une méthode permettant de justifier que 5


3. Montrer que la probabilité de l’événement G est égale à

1 24

P(X =2)=
4. Déterminer P (A).
G
45

5. Le joueur reçoit 35€ s’il obtient un jeton gagnant de l’urne


2. Que faut-il faire pour calculer l’espérance mathématique

U et 60 € s’il obtient un jeton gagnant de l’urne U . Sinon il


de X ? Que représente cette espérance?
1 2

ne reçoit rien et perd sa mise.

On note X la variable aléatoire qui à chaque partie, associe le

59 Un concessionnaire vend entre 0 et 4 voitures d’un même

gain algébrique du joueur.

modèle en une semaine.

a. Quelles sont les valeurs prises par X?


Soit X la variable aléatoire qui, à chaque semaine, associe

b. Déterminer la loi de probabilité de X


le nombre de voitures vendues. X suit la loi de probabilité

suivante. c. Ce jeu est-il équitable?

TOP CHRONO ! Résoudre chacun des exercices suivants en 15 minutes maximum.

61 Une urne contient cinq boules; deux boules 62 Un jeu consiste à lancer deux fois un dé

marquées «–1» ; une boule marquée «1»; deux dont les quatre faces sont numérotées de 1 à 4. On

boules marquées «3». On tire une boule au hasard, gagne 5€ lorsque le produit des numéros obtenus

puis une seconde après avoir remis la première est inférieur ou égal à 6, sinon on perd 7€. Soit X

dans l’urne. la variable aléatoire qui, à chaque partie, associe

On note X la variable aléatoire qui, à chaque tirage le gain du joueur.

de deux boules, associe le plus grand nombre


1. Déterminer la loi de probabilité de X

obtenu. Déterminer la loi de probabilité de X


2. A-t-on intérêt à jouer à ce jeu? Expliquer.

322
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Solutions p.372, flasher la page pour obtenir les corrigés détaillés

FAIRE

LE POINT

Déterminer la loi de probabilité d’une variable aléatoire

Exercices

Au début d’un concert, on distribue au hasard un billet de loterie à chacun des 120 spectateurs.

Parmi les 120 billets distribués:

– 3 donnent droit à 4 places gratuitespour le prochain concert;

– 6 donnent droit à 2 places gratuites pour le prochain concert;

– 42 donnent droit à 1 place gratuite pour le prochain concert;

– les autres billets ne donnent droit à rien.

Capacité 2, p. 309
1 À quelle variable aléatoire X peut-on s’intéresser ?

Capacité 1, p. 309
2 Décrire les événements {X = 1} et {X ¯ 2}.

Capacité 1, p. 309
3 Déterminer la probabilité de l’événement {X = 4}

Capacité 3, p. 309
4 Donner la loi de probabilité de X

Utiliser la loi de probabilité d’une variable aléatoire Capacité 3, p.309

Vrai ou Faux ? Indiquer si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.

On note N la variable aléatoire qui, à chaque message posté sur un réseau social, associe le nombre de commentaires

obtenus en 30 minutes. Le tableau suivant donne la loi de probabilité de N

n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
i

0,01 0,02 0,03 0,05 0,09 0,13 0,20 a 0,16 0,08 0,04
P (N = n )
i

5 a est égal à 0,19.

6 La probabilité pour qu’un message posté sur un réseau social obtienne au moins huit commentaires en 30 minutes

est égale à 0,28.

Déterminer et utiliser l’espérance et l’écart-type Capacités 4 et 5, p.311

d’une variable aléatoire

QCM Choisir la ou les bonnes réponses.

Un jeu consiste à lancer un dé bien équilibré. Si le joueur obtient la face marquée «6», il reçoit 5 euros, s’il obtient la face

marquée «1», il reçoit 2 euros sinon il doit donner 1 euro.

On note X la variable aléatoire qui associe, à chaque lancer de dé, le gain algébrique du joueur.

A B C D

11

–0,5 0,25 0,5


7 E(X) est égale à:
6

21 21

5,25 2,29 à 0,01 près


8 σ (X) est égale à:

4 4

9 Si l’organisateur

l’organisateur gagne l’organisateur perd l’organisateur gagne

le jeu devient
décide de faire payer

alors en moyenne alors en moyenne alors en moyenne

équitable.
uneuro chaque

0,50euros par partie. 0,50euros par partie. 1euro par partie.

lancer de dé, alors:

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 323


Parcours DIFFÉRENCIÉS Revoir les points essentiels

Loi de probabilité

C’est la donnée des probabilités de tous les événements {X = x } où les réels x sont les valeurs prises par X
i i

x x x … x
1 2 r
i

p p … p
P (X = x ) 1 2 r
i

Variable aléatoire X Espérance delavariable

aléatoire X

w
1 x
1
E(X) = x p + x p + … + x p
1 1 2 2 r r

w
2
Propriété de la loi de probabilité
x
2
Interprétation: E(X) est

w
3

la valeur moyenne des


P(X = x ) + P(X = x ) + … + P(X = x ) = 1 x
1 2 r
w 3
4

valeurs prises par X lorsque


p p p
1 2 r

l’expérience est répétée


Ensemble Ensemble

des issues des valeurs ungrand nombre de fois.

prises par x

Événements liés à la variable X


Indicateurs de dispersion des valeurs de X

{X = x } est l’événement formé de toutes les issues


i
Variance de la variable aléatoire X

associées au réel x
2 2 2
i
V(X) = [x – E(X)] p + [x – E(X)] p + … + [x – E(X)] p
1 1 2 2 r r

{X , x } est l’événement formé de toutes les issues


i

associées à un réel strictement inférieur auréelx Écart-type de la variable aléatoire X


i

{X ˘ x } est l’événement formé de toutes les issues


i ( ) ( )
σ X = V X

associées à un réel supérieur ou égal au réel x


i

Parcours 1 Déterminer la loi de probabilité d’une variable aléatoire

Un exemple: Un joueur tire une carte au hasard dans un jeu de 52cartes. Il gagne 13euros s’il obtient un as, 3euros

s’il obtient un valet, une dame ou un roi, sinon il perd 1euro. On note X la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le

gain du joueur (positif ou négatif ). Déterminer la loi de probabilité de X

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer les valeurs prises par la variable aléatoire X

Comment démarrer?

Quelles sont ces valeurs?

Je décris chacun des événements {X = a}.

Comment continuer? L’événement {X = 13} correspond au tirage d’un as.

Décrire de la même manière les autres événements de la forme {X = a}.

Puisque le tirage s’effectue au hasard, j’utilise l’hypothèse d’équiprobabilité

etjedénombre les cas favorables à chaque événement.

Comment obtient-on les Je peux alors calculer lesprobabilités.

différentes probabilités P(X = a)? P(X = 13) est la probabilité de l’événement «tirer un as». Combien existe-t-il de

cas favorables à cet événement? Quelle est la valeur de cette probabilité? Conclure

quant à la loi de probabilité.

Je dois penser à additionner les probabilités trouvées afin de détecter des erreurs

Comment peut-on vérifier

possibles.

lesrésultats obtenus ?

Que doit-on trouveren ajoutant ces probabilités ?

324
L
LER SEU
TRAVAIL
POUR

Parcours 2 Calculer l’espérance et l’écart-type


Solutions p.372, flasher la page

pour obtenir les corrigés détaillés


d’unevariable aléatoire

Un exemple:

Déterminer l’espérance mathématique et l’écart x 0 1 2 3


i

type de la variable aléatoire dont la loi est donnée

0,15 0,2 0,35 0,3


P (X = x )
ci-contre. i

Ma réflexion ➜ Ma démarche

Je dois déterminer l’espérance et l’écart-type d’une variable aléatoire.

Que me demande-t-on? Pour commencer, il faut identifier les valeurs prises par cette variable aléatoire.

Quelles sont ces valeurs ?

J’applique les formules du cours en commençant par calculer l’espérance.

Comment faire pour démarrer?

Vérifier que l’espérance de cette variable aléatoire est égale à 1,8.

Je cherche d’abord la variance de la variable aléatoire X

Comment continuer ? Rappeler la formule permettant de calculer cette variance puis la calculer. Vérifier

qu’elle est égale à 1,06.

Je dois me souvenir du lien entre la variance d’une variable aléatoire et sonécart-type.

Quelle est la formule permettant de calculer l’écart-type d’une variable aléatoire à

Comment terminer?

partir de la variance?

Calculer une valeur approchée à 0,01 près de cet écart-type.

Je peux vérifier l’ordre de grandeur de l’espérance par rapport aux valeurs prises parX.

Comment peut-on vérifier?

On peut aussi utiliser la calculatrice en mode statistique.

DES EXERCICES D’APPLICATION

Parcours 1 : Déterminer la loi de probabilité Parcours 2 : Calculer l’espérance

d’une variable aléatoire etl’écart-typed’une variable aléatoire

63 Soit un dé équilibré à quatre faces numérotées de 66 On mise 0,50€ puis on lance un dé cubique équilibré.

1 à 4. Un joueur lance le dé : il gagne 4 euros s’il obtient la Si l’on obtient un nombre pair, on gagne le nombre d’euros

face numérotée 4 sinon il perd 2 euros. indiqué sur le dé sinon on perd le nombre d’euros indiqué

On note G la variable aléatoire qui, à chaque lancer, associe sur le dé.

le gain du joueur (positif ou négatif ). Déterminer l’espérance mathématique de la variable aléa-

Déterminer la loi de probabilité de G toire G qui, à chaque lancer de dé, associe le gain algé -

brique obtenu.

64 Un sac contient trois jetons marqués «1», deux jetons

marqués «2» et un jeton marqué «3». 67 Cet exercice est d’un niveau plus élevé.

On tire au hasard un jeton de ce sac et on gagne un nombre On s’intéresse à une variable aléatoire dont la loi de proba-

de points égal au carré du nombre marqué sur ce jeton. On bilité est donnée ci-dessous.

appelle X la variable aléatoire qui, à chaque tirage d’un jeton,

a –2 2 3 m

associe le nombre de points gagnés.

1 1 5 1
Déterminer la loi de probabilité de X

P (X = a)
8 8 8 8

65 Cet exercice est d’un niveau plus élevé.


a. Exprimer E(X) en fonction de m

On lance deux fois de suite une pièce truquée. Lors de chaque b. Déterminer la valeur de m permettant que ce jeu soit équi-

2
table.
lancer, la probabilité que « FACE » apparaisse est égale à .

c. Déterminer pour cette valeur de m, V(X) ainsi qu’une valeur


On appelle X la variable aléatoire qui, à chaque lancer de deux

–2

approchée à 10 près de σ(X).


pièces, associe le nombre de «FACE».

MÉTHODE : Pour que le jeu soit équitable, on fait en sorte que l’espérance
Déterminer la loi de probabilité de X

de la variable aléatoire soit égale à 0.

MÉTHODE : Dans le cas d’épreuves répétées, on peut construire un

arbre pondéré.

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 325


Parcours DIFFÉRENCIÉS Approfondissement

Parcours 3 Approfondir avec l’espérance et la variance d’une variable aléatoire

e
His toir
Nous allons nous intéresser à une nouvelle formule permettant de calculer la variance d’une Poi nt

variable aléatoire et à quelques propriétés concernant l’espérance.


Samuel Köenig

(1712-1757) est un

Chercher en autonomie
statisticien allemand. Il

a énoncé cette formule


Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs x , x , … , x avec les probabilités p , p , … , p
1 2 r 1 2 r

qui se retrouve aussi en


On pose m = E(X).

mécanique pour le calcul


2

1. Développer (x – m) pour i entier naturel compris entre 1 et r


i
de l’énergie cinétique.
i =r

2 2
( )
2. Montrer que V X = x p − m
∑ i i

i =1 PISTE

3. Quel est l’intérêt de cette nouvelle formule pour calculer V(X) par rapport à la formule vue
Expliquer pourquoi

n n

en cours?

kx = k x
∑( i
) ∑ i
Cette formule est appelée la formule de Köenig-Huygens.

i =1 i =1

puis utiliser cette

propriété à bon escient.

DES EXERCICES D’APPLICATION

2
68 Écrire une fonction Python renvoyant la variance d’une 70 Démontrer que pour tout réel a, V(aX) = a V(X).

variable aléatoire calculée à l’aide de la formule de Köenig


PISTE : Utiliser la définition ou les propriétés de la variance.

établie précédemment.

71 On suppose que σ(X), notée σ, est non nul.

69 Propriété de linéarité de l’espérance X − m


On définit une autre variable aléatoire: Y =

Démontrer que, pour tous réels a et b, E(aX + b) = aE(X)+b, σ

Déterminer E(Y) et σ(Y)

où aX + b est la variable aléatoire prenant pour valeurs

Une variable aléatoire est dite centrée si son espérance est égale

ax +bavec les probabilités p


i i
à 0. Elle est dite réduite si son écart-type est égal à 1.

On peut observer la ressemblance de cette formule avec celle

Cette variable aléatoire Y est-elle centrée? Est-elle réduite?

de la moyenne d’une série statistique.

Parcours 4 Approfondir les variables aléatoires avec l’étude d’une fonction

Nous allons nous intéresser à une fonction dont l’étude permet de justifier l’introduction de la variance en cours.

Chercher en autonomie

Soit X une variable aléatoire et f la fonction définie sur R par f (x) = E((X − x) ) où X – x est la

PISTE

variable aléatoire qui prend les valeurs x – x avec les probabilités p


i i
Voir la piste du

1. Montrer que f est une fonction polynôme du second degré.


parcours 3.

2. Démontrer que la fonction f admet un minimum et déterminer la valeur de ce minimum.

UN EXERCICE D’APPLICATION

n
72 1.Soit n un entier naturel non nul.

1
k 1
( )
c.Expliquer pourquoi E X = k 2 .
Une boîte contient 2 boules portant le numéro 0 et, pour tout ∑
n

2
k =1
k

entier k compris entre 1 et n, 2 boules portant le numéro k.

3.Soit f la fonction définie sur ]1; +`[ par:


n+1

Justifier que cette boîte contient 2 boules.


2 n

f (x) = 1 + x + x + … + x , avec n entier naturel.

2. On tire une boule au hasard de cette boîte. On appelle

a.Déterminer la dérivée de cette fonction f

X la variable aléatoire qui, à chaque boule tirée, associe le

b.Écrire f (x) sous la forme d’un quotient puis vérifier que:

numéro de cette boule.

n n +1
( )
− n + 1 x + nx + 1

a.Exprimer P(X = 0) en fonction de n f ’(x) =


2

( )
1 − x
b.Pour tout entier k compris entre 1 et n, exprimer en fonc-

4.En utilisant les deux expressions précédentes de f ’(x), expri-

tion de n et k, la probabilité de l’événement {X = k}.

mer E(X) en fonction de n.

PISTE : Utiliser un résultat sur les suites géométriques.

326
Besoin d’aide ?

Exercices
Voir fiche Python, p.20

Voir fiche Tableur, p.350

Travaux pratiques

PROG TABLEUR
TP1 Le lièvre et la tortue TP2 La chasse aux écureuils

CHERCHER REPRÉSENTER CHERCHER COMMUNIQUER

On s’intéresse à une course entre un lièvre et une tortue. Le Trois renards, qui ne ratent jamais leur objectif, sont à l’affût

lièvre est plus rapide que la tortue: il lui faut un pas pour arri- d’un bon repas. Trois écureuils se reposent dans une prairie.

ver au but, alors qu’il faut six pas à la tortue. Les renards ne peuvent

Pour simuler cette course, on va simuler le lancer d’un dé. Si attaquer qu’une seule

le 6 sort alors le lièvre gagne, sinon la tortue avance d’un pas. fois et n’ont pas le temps

Elle gagne lorsqu’elle a avancé de 6 pas. de repérer si un autre

On cherche quel est le nombre moyen de pas pour une partie. renard attaque tel ou

tel écureuil. Ils attaquent

tous en même temps,

chacun choisissant sa

victime au hasard.

Combien d’écureuils en

moyenne vont réussir à

s’échapper?

A Expérimentation

A Expérimentation
On se propose de simuler cette expérience aléatoire à l’aide

1. On considère la fonction Python lievre() donnée ci-dessous. d’un tableur. Pour cela, on va désigner les trois écureuils par

les entiers 1, 2 et 3.

1. Créer une feuille de calcul d’un tableur en simulant sur la

seconde ligne, les attaques simultanées des trois renards à

l’aide d’un nombre entier aléatoire entre 1 et 3.

2. a.Dans la cellule E2, calculer le nombre de fois où l’écureuil1

est touché par un renard lors de la première expérience.

Faire de même pour les deux autres écureuils dans les cellules
a. Dans cette fonction, quel est le rôle de la variable d ? Que

F2 et G2
représente le nombre n ?

b. Calculer alors le nombre d’écureuils qui se sont échappés


b.Que retourne cette fonction?

en H2

2. Écrire une fonction replievre(n), dont l’argument n est le

3. a.Simuler 500expériences aléatoires du type précédent par


nombre de fois où on simule une partie, qui appelle la fonc-

recopie vers le bas et en déduire le nombre moyen d’écureuils


tion lievre() et qui renvoie la fréquence des parties gagnées

échappés sur ces 500 expériences.


par le lièvre et le nombre moyen de pas sur le nombre de par-

b. Effectuer plusieurs simulations de 500 expériences.


ties jouées.

Exécuter cette fonction pour diverses valeurs de n 4. Rédiger une conclusion sur ce que suggère cette

expérimentation.

B Étude théorique de la loi de X

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque par tie, associe le


B Étude théorique

nombre de pas nécessaires pour arriver au but.


Soit X la variable aléatoire qui, à chaque expérience, associe

1.Réaliser un arbre pondéré traduisant le problème du lièvre


le nombre d’écureuils survivants.

et de la tortue.
1. Quelles sont les valeurs prises par X?

2.Déterminer la probabilité que la tortue gagne.


2. On note les écureuils E , E et E . À l’aide d’un arbre de choix
1 2 3

En déduire celle que le lièvre gagne.


(avec les écureuils attaqués), montrer que le nombre d’issues

3.Déterminer la loi de probabilité de X associées à cette expérience aléatoire est 27.

4.Calculer l’espérance mathématique de X 3. Déterminer P(X = 2), P(X = 0) puis en déduire P(X = 1).

5.Rédiger une conclusion en tenant compte des deux volets 4. Calculer la valeur exacte de l’espérance mathématique de X.

de cette étude. Comparer avec les valeurs trouvées dans la partie A

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 327


CAP vers le Bac Sujet commenté

CALCULER
ÉNONCÉ CHERCHER

Une société immobilière fait contrôler les chaudières de son parc de logements dont 20 % des

s
Thè me

chaudières sont sous garantie. Parmi les chaudières qui ne sont plus sous garantie, la probabi-

– Loi de probabilité
lité qu’une chaudière soit défectueuse est de 0,1.

d’une variable
On choisit au hasard une chaudière de ce parc de logements. On note D l’événement «la chau-

aléatoire
dière est défectueuse» et G l’événement «la chaudière est sous garantie».

– Espérance: calcul

1. a.Traduire les données de l’énoncé.


etinterprétation

b.Calculer la probabilité de l’événement «la chaudière n’est plus sous garantie et est défectueuse».

c.Une chaudière n’est plus sous garantie.

Quelle est la probabilité que cette chaudière ne soit pas défectueuse?

2. Le contrôle est gratuit si la chaudière est sous garantie. Il coûte 80euros si la chaudière n’est

plus sous garantie et n’est pas défectueuse. Il coûte 280 euros si la chaudière n’est plus sous

garantie et est défectueuse.

a.À quelle variable aléatoire X peut-on s’intéresser ?

b.Décrire l’événement {X = 0} puis donner P(X = 0).

c.Déterminer la loi de probabilité de X

d.Calculer l’espérance mathématique de X et don-

ner une interprétation de cette espérance.

e.La fonction Python ci-contre a pour arguments la liste V des valeurs prises par X et la liste P

des probabilités associées. Compléter cette fonction afin qu’elle retourne l’espérance de cette

variable aléatoire X

COMPRENDRE L’ÉNONCÉ

RÉPONSES
ET CHOISIR LES MÉTHO DE S

1. À la lecture de l’énoncé, 1. a.20 % des chaudières sont sous garantie d’où P(G) = 0,20.

on reconnaît une probabilité Parmi les chaudières qui ne sont plus sous garantie, la probabilité qu’une chaudière

simple et une probabilité soit défectueuse est de 0,1 donc P (D) = 0,1.
G

conditionnelle. On doit calculer b.L’événement « la chaudière n’est plus sous garantie et est défectueuse»

la probabilité de l’intersection estl’événement G ˘ D.

de deux événements. Pour cela P( G ˘ D)= P(G) × P (D)


G

on commence par traduire les Or P( G) = 1 – P(G) = 0,80 donc P(G ˘ D) = 0,80 × 0,1 = 0,08.

données de l’énoncé. On peut c.On cherche P (D). On a P (D)= 1 – P (D) donc P (D) = 1 – 0,1 = 0,9.
G G G G

dessiner un arbre pondéré. Sachant que la chaudière n’est plus sous garantie, la probabilité qu’elle ne soit pas

Capacités 1 et 4 du chapitre 10, p. 277 et 279


défectueuse est égale à 0,9.

2. c.Pour déterminer la 2. a.On s’intéresse à la variable aléatoire qui, à chaque chaudière tirée au hasard,

loi de probabilité de X, on associe le coût du contrôle.

commence par déterminer les b.L’événement {X = 0} est l’événement «la chaudière est sous garantie»

différentes valeurs x de X puis doncP(X =0) = P(G) = 0,20.


i

on détermine la probabilité c.La variable aléatoire X prend les valeurs 0, 80 et 280.

de chacun des événements L’événement {X = 280} est l’événement «la chaudière n’est plus sous garantie

P(X = x ). etestdéfectueuse» c’est-à-dire l’événement G ˘ D.


i

Capacité 3, p. 309
Donc P(X = 280) = P(G ˘ D) = 0,08.

On a P(X = 0) + P(X = 80) + P(X = 280) = 1 donc P(X = 80) = 1 – (0,20 + 0,08).
d.Pour calculer l’espérance

Donc P(X = 80) = 0,72.


d’une variable aléatoire,
x 0 80 280
i

La loi de probabilité de X est :


onfait la somme de tous

0,20 0,72 0,08


P (X = x )
d. E(X) = 0 × 0,20 + 80 × 0,72 + 280 × 0,08 = 80
lesproduitsx p i

i i

Si le parc immobilier est grand, on peut en déduire que le coût de contrôle


Capacité 4, p. 311

d’unechaudière revient en moyenne à 80euros.

e.On complète la ligne 5 : E = E + V[i]*P[i]

328
CAP vers le Bac Ces sujets permettent de travailler les capacités liées au chapitre 11.

2. Pour participer à ce jeu, Jeanne doit payer 10 € de droit


MODÉLISER CALCULER
Sujet A 20 min

d’inscription. Elle recevra :

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

– 10 € si elle est interrogée en sport et que sa réponse est

Déterminer la loi de probabilité d'une variable aléatoire.

bonne ;

Calculer l'espérance mathématique d'une variable aléatoire.

– 20 € si elle est interrogée en cinéma et que sa réponse

est bonne ;
Pour une promotion commerciale, un magasin offre un billet

– 50 € si elle est interrogée en musique et que sa réponse


de loterie à tout acheteur d’un appareil électroménager.

est bonne ;
Les 500 billets sont numérotés de 001 à 500 et ils sont tous

– rien si la réponse qu’elle donne est fausse.


distribués.

Soit X la variable aléatoire qui, à chaque partie jouée par


À la fin de la promotion, on effectue un tirage au sort à

Jeanne, associe son gain.


l’issue duquel :

On appelle gain la différence en euros entre ce qu’elle reçoit


– le numéro 397 gagne 5 000 € ;

et les 10 € de droit d’inscription.


– les autres numéros se terminant par 97 gagnent chacun

a. Déterminer la loi de probabilité de X


1 000 € ;

b. Calculer l’espérance mathématique de X.


– les 45 autres numéros se terminant par 7 gagnent cha-

Jeanne a-t-elle intérêt à jouer ?


cun 100 €

Il y a ainsi en tout 50 numéros gagnants.

Après l’achat d’un appareil, une personne tire un billet au

Sujet C 40 min CHERCHER CALCULER


hasard.

On désigne par X la variable aléatoire qui, au numéro de ce


CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

billet, associe le gain correspondant, en euros.


Déterminer des probabilités P(X = a).

Utiliser la notion d'espérance mathématique dans la résolution


1. Déterminer la loi de probabilité de X

d'unproblème.

2. Calculer son espérance mathématique E(X).

Un jeu de hasard est formé d’un dispositif lançant de façon aléa-

toire une fléchette dans une cible ayant la forme ci-dessous.

MODÉLISER CALCULER
Sujet B 40 min

B B B B B B B B B J J J V V R

CAPACITÉS MISES EN ŒUVRE

Modéliser à l'aide d'une variable aléatoire.


R V V J J J B B B B B B B B B

Utiliser la notion d'espérance mathématique dans la résolution

d'unproblème.

La fléchette atteint toujours une case et une seule. Les trente

cases, blanches (B), jaunes (J), vertes ( V ) ou rouges (R), ont


Dans un jeu, il s’agit de trouver la bonne réponse à une

toutes la même probabilité d’être atteintes.


question posée.

Si la fléchette atteint:
Les questions sont classées en trois catégories: sport, cinéma,

– une case rouge, le joueur gagne 8euros;


musique.

– une case verte, le joueur gagne 5euros;


Dans chaque catégorie, il y a le même nombre de questions.

– une case jaune, le joueur ne gagne rien et ne perd rien;


Les trois catégories sont donc équiprobables.

– une case blanche, le joueur perd a euros, la lettre a désigne


Jeanne, fer vente suppor trice de ce jeu, est consciente

un nombre réel positif.


qu’ellea:

– 5 chances sur 6 de donner la bonne réponse sachant qu’elle 1. On note X la variable aléatoire représentant le gain algé-

est interrogée en sport ; brique du joueur (compté négativement quand il perd).

– 2 chances sur 3 de donner la bonne réponse sachant qu’elle a. Donner la loi de probabilité de X

est interrogée en cinéma ; b. Exprimer l’


espérance mathématique de X en fonction dea

– 1 chance sur 9 de donner la bonne réponse sachant qu’elle c. Calculer a pour que le jeu soit équitable, c’est-à-dire pour

est interrogée en musique. que l’espérance E(X) soit nulle.

1. Jeanne participe à ce jeu et tire au hasard une question. 2. Un joueur est considéré comme gagnant s’il a obtenu un

Déterminer la probabilité que : gain strictement positif.

a. la question soit dans la catégorie sport et qu’elle donne a. Quelle est la probabilité p qu’un joueur gagne ?

la bonne réponse ; b. Un joueur joue trois parties consécutives indépendantes.

b. sa réponse soit bonne à la question posée. Quelle est la probabilité qu’il gagne exactement 2 fois ?

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 329


sances
connais
appel aux
se faisant
de synthè
blèmes
des pro
Retrouvez 62
uel, p.3
fin du man
Exercices de plusieu
rs chapitr
es à la

Pour aller plus loin

76 Tirage dans une urne


73 Course hippique CHERCHER CALCULER

Un jeu consiste à tirer une boule dans une urne qui contient
Six chevaux, numérotés de 1 à 6, sont au départ d’une course

des boules rouges, des boules vertes et des boules noires.


hippique.

La règle du jeu indique que si la boule tirée est:

– rouge, l’organisateur du jeu donne 1€ au joueur;

– verte, l’organisateur du jeu donne 2€ au joueur;

– noire, l’organisateur du jeu donne 0,50€ au joueur.

On admet que, lors de chaque tirage, toutes les boules ont la

même probabilité d’être tirées.

On note respectivement p , p et p la probabilité de tirer une


R V N

boule rouge, verte et noire. On suppose que le nombre de

On suppose qu’il n’y a pas d’ex-æquo et que les différentes

boules rouges, le nombre de boules vertes et le nombre de

arrivées possibles sont équiprobables.

boules noires contenues dans l’urne sont tels que p = 2p


V R

1. Quel est le nombre d’arrivées possibles ?


et p = 2p
R N

2. Le cheval arrivé premier rapporte 15250€ à son propriétaire.


1. Calculer p , p et p
R V N

Le cheval arrivé deuxième rapporte 7625€ à son propriétaire.

2. On sait que l’urne contient trois boules noires.

Les autres chevaux ne rapportent rien à leur propriétaire.

Déterminer alors la composition de l’urne.

M. Gold possède les chevaux numérotés 2 et 6 ; les autres

3. Soit X la variable aléatoire qui, à chaque tirage d’une boule,


chevaux participant à la course ne lui appartiennent pas.

associe la somme reçue par le joueur.


Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire qui, à

Donner la loi de probabilité de X et son espérance


chaque arrivée possible, associe la somme reçue par M. Gold

mathématique.
à l’issue de la course.

4. Si l’organisateur du jeu vendait 1,60 € un ticket donnant

74 Optimisation d’un bénéfice le droit d’effectuer un tirage, quel bénéfice pourrait-il espérer

Le coût de production d’un objet est de 950 €. Cet objet peut avoir réalisé après 1000 jeux?

présenter un défaut A, un défaut B, ou en même temps le


PISTE : 1. p + p + p = 1
R V N

défaut A et le défaut B. La garantie permet de faire les répa-

rations aux frais du fabricant avec les coûts suivants : 100 € 77 La roue de la chance CALCULER R A IS ONNER

pour le défaut A et 150 € pour le défaut B. On admet que 90 % Une roue de loterie se compose de secteurs identiques de trois

des objets produits n’ont aucun défaut, 4% ont le seul défaut couleurs différentes: rouge, blanc et vert.

A, 2 % ont le seul défaut B et 4 % ont les deux défauts A et B. Un joueur fait tourner la roue devant un repère fixe ; chaque

secteur a la même probabilité de s’arrêter devant ce repère.


1. On note X la variable aléatoire qui, à chaque objet choisi

Si le secteur repéré est rouge, le joueur gagne 16 €


au hasard, associe son prix de revient, c’est-à-dire son coût de

Si le secteur repéré est blanc, il perd 12 €


production augmenté du coût de réparation éventuel.

Si le secteur repéré est vert, il lance une seconde fois la roue:


Déterminer la loi de probabilité de X

– si le secteur repéré est rouge, ilgagne 8 €;

2. Calculer l’espérance mathématique E(X) et l’écart-type de

– s’il est blanc, il perd 2 €;

cette variable aléatoire. Que représente E(X) pour l’usine?

– s’il est vert, il ne gagne rien et ne perd rien.

3. On admet que tous les objets produits sont vendus.


La roue se compose de trois secteurs rouges, quatre secteurs

a. L’usine peut-elle espérer réaliser des bénéfices en vendant


blancs et n secteurs verts (où n ˘ 1).

960 € chaque objet produit?


Soit X la variable aléatoire qui, à chaque partie, associe le gain
n

b. L’usine veut réaliser un bénéfice moyen de 100 € par objet. algébrique du joueur.

Expliquer comment on doit alors choisir le prix de vente de


1. a. Déterminer la loi de probabilité de X
1

chacun d’eux.

b. Calculer l’espérance mathématique de X


1

2. Déterminer la loi de probabilité de X


n
75 Manipulation de formules

3. Calculer l’espérance mathématique de X en fonction de n


Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs –2, 0 et 1, et
n

dont l’espérance mathématique est nulle.


4. Étudier le sens de variation de la fonction numérique f définie

x
1
sur [0; +`[ par f (x) =
On sait de plus que P(X = 1) =
2

3 ( )
x + 7

1. Déterminer V(X).

5. En déduire pour quelle valeur de l’entier n l’espérance

2. Donner la loi de probabilité de X


mathématique de X est maximale.
n

PISTE : 1 Calculer d’abord P(X = –2) Quelle est la valeur correspondante de E(X )?
n

330
c. Écrire une fonction repdearret1 utilisant la fonction précé-

78 Tirage sous conditions CHERCHER R A IS ONNER

dente et permettant de simuler la répétition de n parties.

Dans une fête foraine, un

Cette fonction retournera le nombre moyen de lancers.


organisateur dispose de deux

d. Tester plusieurs fois cette fonction en prenant n = 1 000.


sacs de 30 boules chacune. Les

Noter à chaque fois le nombre moyen de lancers obtenu.


boules sont indiscernables

au toucher et ont la même


2. Soit X la variable aléatoire qui, à chaque partie, associe le

probabilité d’être tirées.


nombre de lancers.

Le sac S contient 27 boules


1
a. Déterminer E(X) et donner une interprétation de ce nombre.

blanches et 3 boules rouges.

b. Comparer avec les résultats obtenus dans la question 1.d.

Le sac S contient 21 boules


2

PISTE : 1. Remarquer que, dès qu’on obtient 1, l’expérience

blanches et 9 boules rouges.

s’arrête.

La régle du jeu est la suivante:

Le joueur mise 1 euro et tire

80 Les atouts du tarot

une boule dans le sac S qu’il


1
Un jeu de tarot est composé de 78 cartes. On modifie le jeu

remet ensuite dans ce sac.

en conservant les 52 cartes classiques, les quatre cavaliers,

– Si la boule tirée est rouge, alors le joueur tire une boule dans

« l’excuse » et seulement n atouts, avec n un entier naturel

le sac S , note sa couleur et le jeu s’arrête.


2

compris entre 1 et 21. On dispose ainsi de (57 + n) cartes.

– Si la boule tirée est blanche, alors le joueur tire une boule

Pour jouer, il faut miser 5 €. Le jeu consiste à tirer une carte. Si

dans le sac S , note sa couleur et le jeu s’arrête.


1

celle-ci est un as,«l’excuse» ou un atout, alors le joueur gagne

1. On appelle X la variable aléatoire qui, à chaque tirage de


15 €; si c’est une carte«habillée» (roi, dame, cavalier ou valet),

deux boules, associe le nombre de boules rouges.


on rend la mise au joueur. Sinon, le joueur perd sa mise.

Déterminer P(X = 2) et P(X = 1).

On note G la variable aléatoire qui, pour chaque partie, associe


n

2. Si les deux boules tirées sont rouges, alors le joueur reçoit


le « gain » du joueur (positif ou négatif) en euros.

10 euros. Si une seule boule est rouge, il reçoit 2 euros, sinon

il perd sa mise. On appelle Y la variable aléatoire qui, à chaque

tirage de deux boules, associe le gain algébrique du joueur.

a. Déterminer la loi de probabilité de Y

b. Déterminer l’espérance mathématique de Y. Que peut-on

en déduire?

3. Soit n un entier naturel supérieur à 2. Le joueur décide de

jouer n parties consécutives indépendantes.

a. Démontrer que la probabilité p qu’il pioche au moins une fois


n

dans le sac S est de la forme p = 1 – a où l’on détermineraa


2 n

b. En utilisant la calculatrice, déterminer le plus petit entier

1. Déterminer la loi de probabilité de G


n
naturel n tel que p . 0,9.
n

2. Calculer le nombre d’atouts à mettre dans le tas de cartes

79 ALGO PROG pour que le jeu soit équitable.


Compléter une fonction Python

Une expérience aléatoire consiste à lancer au plus trois fois un


3. Peut-on espérer en moyenne remporter plus de 100 € en

dé tétraédrique dont les faces sont numérotées de 1 à 4 et ont


jouant 100 parties? Expliquer.

la même probabilité de sortir.

On s’arrête dès qu’on obtient la face numéro 1.


81 Une loterie bénéficiaire

1. On a écrit ci-dessous une fonction Python dearret1() per- Une roue de loterie est partagée en deux secteurs verts, cinq

mettant de simuler ce jeu. secteurs blancs et n secteurs rouges (n entier non nul). Après

avoir misé 10 €, un joueur fait tourner la roue devant un repère

fixe. Chaque secteur a la même probabilité d’être désigné par

ce repère:

– si le secteur repéré est vert, le joueur reçoit 40 €;

– si le secteur repéré est blanc, il récupère sa mise;

– si le secteur repéré est rouge, il perd sa mise.

Soit X la variable aléatoire égale au gain du joueur.


n

1. Déterminer la loi de probabilité de X


n

2. L’organisateur de la loterie rentre dans ses frais si E(X )¯–2.


n

a. Quel rôle joue a dans cette fonction ?


Déterminer le nombre minimum de cases rouges qu’il doit

b. Compléter cette fonction puis la saisir dans le logiciel. prévoir pour ne pas perdre d’argent.

CHAPITRE 11 Variables aléatoires 331


Pour s’entraîner à l’oral
Exercices
 Prendre la parole en public

 Se présenter  Faire un exposé

Débattre

Pour aller plus loin

3. Déduire des résultats précédents que la probabilité que le

82 Jeu équitable R A IS ONNER CALCULER

joueur gagne est égale à 0,47.

Deux billes se trouvent sur deux sommets

4. a. Pour avoir le droit de jouer à ce jeu, une personne doit


distincts d’un tétraèdre. À chaque étape

au préalable miser 5 €. Si elle gagne, elle reçoit 11 €. A-t-elle


d’un jeu, les deux billes se déplacent simul-

intérêt à jouer? Expliquer.


tanément, de façons aléatoires et indé-

pendantes, d’un sommet à un autre en b. Pour jouer, il faut désormais une mise de n euros, où n est

suivant une arête. Les déplacements un entier naturel.

possibles sont équiprobables. Exprimer, en fonction de n, la somme à remettre à un joueur

À la première étape : si celui-ci gagne afin que le jeu soit équitable.

– si au cours du déplacement, les deux billes se rencontrent sur PISTE : 1. On pourra lister les différents couples d’arrivée

une arête, alors le jeu s’arrête et le joueur a perdu; possibles pour les deux billes, en notant de S à S les sommets
1 4

du tétraèdre, et en supposant que la première bille part de S et


– si à l’issue du déplacement, les deux billes se retrouvent sur 1

que la deuxième part de S .


2
un même sommet, alors le jeu s’arrête et le joueur a gagné.

3. Écrire l’événement comme réunion de trois événements.


Sinon, le jeu continue, et à la deuxième étape, les règles sont

les mêmes qu’à la première.

LOGIQUE
83 Vrai ou Faux?
Si le jeu continue à l’issue de la deuxième étape, la troisième et

Indique si les affirmations sont vraies ou fausses, puis justifier.


dernière étape se joue selon la règle suivante: le joueur gagne si,

à l’issue du déplacement des deux billes, celles-ci se retrouvent 1. Si X est une variable aléatoire telle que V(X) = 0, alors il existe

sur un même sommet. Il perd dans tous les autres cas. un réel m tel que toutes les valeurs prises par X sont égales àm

1. a.Démontrer que la probabilité que le joueur perde après 2. Si X est une variable aléatoire d’espérance mathématique

1
nulle et prenant les valeurs a et b, alorsb = –a
une seule étape est égale à

b. Démontrer que la probabilité que le joueur gagne après une


EXPOSÉ À P R É PA R E R

2
seule étape est

9
84 Effectuer une recherche sur le problème du partage

c. En déduire la probabilité que le jeu continue après la pre-

des mises lorsqu’une partie entre deux joueurs est inter-

mière étape.

rompue sans que l’un des joueurs ait gagné.

2. a.Quelle est la probabilité que le jeu s’arrête à l’issue de la

Cet exposé présentera le problème initial posé par Luca

seconde étape ?

Pacioli en 1494 puis la solution proposée par Pascal dans

b. Quelle est la probabilité que le joueur gagne à l’issue de la

sa correspondance avec Fermat.

troisième étape ?

Prise d’initiatives

85 Anthon doit expédier deux objets dans un pays où un 87 On considère une urne contenant une boule rouge,

paquet sur dix n’arrive jamais à destination. Les objets valent deux boules noires et trois boules jaunes.

respectivement 100 € et 150 €. Il hésite entre faire un seul On effectue des tirages successifs jusqu’à ce qu’il ne reste

paquet avec les deux objets ou faire deux paquets séparés. plus dans l’urne que deux couleurs différentes.

Quel conseil peut-on lui donner ? Combien doit-on faire de tirages en moyenne?

86 Un particulier a dans sa cave six tonneaux de vin

indiscernables, trois de Beaujolais et trois de Bordeaux. S’il

veut tirer du Bordeaux, combien doit-il goûter, en moyenne,

de tonneaux?

332
Les com plém ents

Statistique ........................................................................................ 338


R APPELS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334

Travail dans un repère .................................................................. 339


Fractions ........................................................................................... 334

Vecteurs du plan ............................................................................ 339


Puissances ........................................................................................ 334

Équations de droites..................................................................... 339


Racines carrées ............................................................................... 334

Quadrilatères particuliers............................................................ 340


Calcul littéral.................................................................................... 335

Trigonométrie ................................................................................. 340


Résolution d’une équation ......................................................... 335

Droite des milieux ......................................................................... 340


Inégalités et intervalles ............................................................... 335

Théorème de Thalès ..................................................................... 340


Signe d’une expression ............................................................... 336

Triangles semblables .................................................................... 340


Fonctions : généralités ................................................................. 336

Les solides usuels........................................................................... 341


Fonctions de référence ................................................................ 337

Information chiffrée ...................................................................... 338

R APPELS ALGORITHMIQUE ET PROGR AMMATION . . . . . . . . . 342 CALCULATRICE NUMWORKS .................................................. 358

VOCABULAIRE ENSEMBLISTE ET LOGIQUE ........................ 348 CALCULATRICE TEX AS .............................................................. 360

TABLEUR ........................................................................................ 350 PROBLÈMES TR ANSVERSAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362

LE LOGICIEL GEOGEBR A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352 CORRIGÉS D’EXERCICES ET PISTES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372

Accédez aux corrigés détaillés avec l’application

LE LOGICIEL CABRI EXPRESS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354 (voir rabat A) ou sur le site élève

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LE LOGICIEL XCAS ....................................................................... 355

INDEX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382

CALCULATRICE CASIO ............................................................... 356

333
Rappels

Fractions

 La fraction existe à condition que a et b existent et que b Exemple 1.

b 3

Dans la fraction , le dénominateur est x – 1. Cette frac-


soit différent de 0.
x − 1

tion existe pour tous les réels x tels que x – 1 est différent de
 On peut simplifier une fraction lorsqu’un même nombre non

0 ; or, x – 1 = 0 équivaut à x = 1, donc la fraction existe pour


nul est en facteur au numérateur et au dénominateur :

tous les x différents de 1.


a × c a

b × c b
Exemple 2.

3 + 5 × 5
 Pour additionner ou soustraire des fractions, on commence
La fraction ne peut pas se simplifier par 3, car 3 n’est

3 × 2
par les réduire au même dénominateur. 28

pas en facteur au numérateur ; cette fraction est égale à

6
 Multiplication et division :

On peut maintenant simplifier cette fraction, puisque :


a c a × c c a × c

× = a × =
; 28 14 × 2 14

b d b × d d d = =

6 3 × 2 3

Exemple 3.
1 d b a d

= = ×
; 1 1 4 × x 1 + 4x
c c c b c
+ 4 = + = pour tout x non nul.

x x x x
d d

Puissances

 Pour tout entier naturel n strictement supérieur à 1 et tout Exemple 1.

réel a, a est le produit de n facteurs égaux à a : Puissances de 10

n 3

a = a × a × … × a 10 = 10 × 10 × 10 = 1 000.
{ 144244
3

1
–3

Se lit «a exposant n» (a facteurs) 10 = = 0,001.


3

10

 a = a
Exemple 2.

 Pour a ≠ 0, a = 1. Puissances de 1

1
n n n
n n
a = Quel que soit l’entier naturel n, 1 = 1 = 1.
 Pour a ≠ 0, a est l’inverse de a :
n

n p n + p Exemple 3.
 a × a = a ;

a Calculs et simplifications
n – p

pour a ≠ 0, = a
p 2 3 5 2 3 6 2 2 2 2
a x × x = x ; (x ) = x ; (3x) = 3 x = 9x

n p n × p

 (a ) = a

Exemple 4.

n n n

 (a × b) = a × b ;
Impor tance des parenthèses

n
n
2 2 2
a a
–3 = –9 et (–3) = 3 = 9.
=
( )
pour b ≠ 0,
n
b b 2 2

On voit qu’il ne faut pas confondre –3 et (–3)

Racines carrées

Calculs et simplifications d’écriture


 Si a . 0, a est le nombre positif dont le carré est égal à a :

( Exemple 1.
a ) = a

( −3) = 9 = 3 ; 100 = 10

 Pour a > 0 et b > 0,

Exemple 2.
a × b = a × b

75 = 25 × 3 = 25 × 3 =

 Pour a . 0 et b . 0,

Exemple 3.

a a

= 9 + 16 = 25 = 5 ;

b
b

9 + 16 = 3 + 4 = 7

 Attention !
Il ne faut pas confondre 9 + 16 et 9 + 16

Pour a et b strictement positifs,

Exemple 4.

a + b ≠ a + b

S = 48 + 75

 2 ≈ 1,414 ; 3 ≈ 1,732 ; 5 ≈ 2,236.

= 16 × 3 + 25 × 3

Donc, S = 4 3 + 5 3 = 9 3

334
Calcul littéral

 Une expression algébrique peut être écrite sous la forme Exemple 1. L’expression x + 3 est une somme de deux termes.

d’une somme : a + b, d’un produit : a × b, d’un carré : a ou

2
a Exemple 2. L’expression 4x – 5x est une différence de deux

d’un quotient :

b termes. Dans chacun de ces deux termes, le facteur x apparaît ;

 Certaines expressions algébriques peuvent être transformées


c’est un facteur commun, on peut factoriser par x :

en développant, en factorisant, ou en réduisant au même 2

4x – 5x = 4x × x – 5 × x = (4x – 5) × x

dénominateur
2 2 2

Exemple 3. L’expression 25 – 9x peut s’écrire 5 – (3x) ; elle

 Pour développer et factoriser, on peut utiliser l’une des éga-


2 2

est donc de la forme a – b avec a = 5 et b = 3x ; on peut

lités suivantes où k, a et b sont des réels quelconques :

alors la factoriser et on obtient (5 – 3x)(5 + 3x).

développer
développer

2 2 2 Exemple 4. L’expression 4 + est une somme de deux


k(a + b) = ka + kb (a + b) = a + 2ab + b
x + 1

termes dont l’un des termes est un quotient. Cette expres-


factoriser
factoriser

sion peut s’écrire sous la forme d’un quotient en réduisant

développer développer

au même dénominateur : x + 1. On obtient :

2 2 2 2 2

(a – b) = a – 2ab + b (a – b)(a + b) = a – b
4( x 1) 1 4 x + 4 + 1 4 x + 5

+ = =

factoriser factoriser x 1 x + 1 x + 1 x + 1

Résolution d’une équation

 L’équation ax + b = 0, avec a un réel non nul, admet une Exemple 1.

2
b
L’équation (2 x + 3)(x + 1) = 0 équivaut à 2x + 3 = 0 ou
unique solution: le réel

2
a
x + 1 = 0.

2
 L’équation A (x) × B (x) = 0, appelée équation-produit, est
Or, il n’existe aucun réel x tel que x + 1 soit égal à 0, donc

équivalente à A (x) = 0 ou B (x) = 0. 3

l’équation donnée admet une unique solution : –

2
A( x )

 L’équation = 0 équivaut à A (x) = 0 et B (x) ≠ 0.


Exemple 2.
B( x )

2
L’équation x + 2x = 0 équivaut à x(x + 2) = 0, soit x = 0 ou
 L’équation x = a,

x = –2.
avec a réel strictement positif, admet deux solutions :

L’équation donnée admet deux solutions : –2 et 0.

a et a

2 Exemple 3.
 L’équation x = a,

2 2

L’équation x – 5 = 0 équivaut à x = 5, elle admet deux solu-


avec a réel strictement négatif, n’admet pas de solution dans R

tions : – 5 et 5

Inégalités et intervalles

Règles sur les inégalités Exemple 1.

a , b équivaut à a – 2 , b – 2, car on a ajouté le même


 Pour tout réel c,

nombre –2 aux deux membres de l’inégalité.


a , b équivaut à a + c , b + c

Exemple 2.
 Pour tout réel c strictement positif,

a , b équivaut à –2a . –2b car, lorsqu’on multiplie les deux


a , b équivaut à ac , bc

membres de l’inégalité par le nombre négatif –2, on change

 Pour tout réel c strictement négatif,

le sens de l’inégalité

a , b équivaut à ac . bc

Exemple 3.

4x , 8 équivaut à x , 2, car on a divisé les deux membres

de l’inégalité par un nombre positif, 4. L’ensemble des réels x


Différents exemples d’intervalles

tels que 4x , 8 est donc l’inter valle ]–` ; 2[.


 L’intervalle [a ; b] est l’ensemble des réels x tels que a < x < b

Exemple 4.
 L’intervalle ]a ; b[ est l’ensemble des réels x tels que a , x , b

–3x < 6 équivaut à x > –2 car, lorsqu’on divise les deux

 L’inter valle [a ; + `[ est l’ensemble des réels x tels que x > a

m e m b re s de l ’i n é g a l i té par le n o m b re n é g at i f –3, on

 L’inter valle ]– ` ; a[ est l’ensemble des réels x tels que x , a change le sens de l’inégalité. L’ensemble des réels x tels que

–3x < 6 est donc l’inter valle [–2 ; + `[.

Rappels 33
Rappels

Signe d’une expression

Pour trouver le signe d’une expression, on commence par Exemple 1.

2 2

reconnaître la forme de cette expression, puis on applique x + 5 est une somme de deux termes positifs, donc x + 5

la règle adaptée après transformation de la forme initiale si est positif pour tout réel x

besoin.
Exemple 2.

–5x + 3 est de la forme ax + b, avec a = –5 et b = 3 ; –5x + 3


1. Si une expression se présente sous la forme d’une somme

de termes tous positifs, alors cette somme est positive.


s’annule pour x = soit 0,6.

Puisque a , 0, on obtient ce tableau de signes :


2. Si une expression est de la forme ax + b, on recherche la

valeur x qui annule ax + b, puis on obser ve le signe du coef- x ` 0,6 +`


0

ficient a
–x + 3 + 0 –

Si a , 0 Si a . 0
Exemple 3.

2
x ` x +` x ` x +` –5x + 3x se factorise sous la forme x(–5x + 3) ; on construit
0 0

le tableau de signes donnant à la fois le signe de x, le signe


ax + b + 0 – ax + b – 0 +

de –5x + 3 et celui de x(–5x + 3).

3. Si une expression est un produit, on recherche le signe de


x ` 0 0,6 +`

chacun des facteurs de ce produit et on applique la règle des


x – 0 + +

signes d’un produit.

–x + 3 + + 0 –

4. Si une expression est un quotient, on commence par recher-


x–x + 3 – 0 + 0 –

cher les valeurs interdites, c’est-à-dire les valeurs qui annulent

Exemple 4.

le dénominateur, puis on détermine le signe du numérateur

a le même tableau de signes que x(–5x + 3), mais


et du dénominateur.
−5 x + 3

Dans le tableau, on place une double barre ver ticale sous la


on indique par une double barre ver ticale que l’expression

valeur interdite pour indiquer que l’expression n’est pas défi

n’existe pas pour x = 0,6.

nie pour cette valeur

x ` 0 0,6 +`

– 0 + –
−5x + 3

Fonctions: généralités

Soit f une fonction définie sur un ensemble D et (O, I, J) un Exemple 1.

repère du plan. Soit f définie sur R par f (x) = –2x + 3.

 L’image de 4 par f est f (4) ; en remplaçant x par 4 dans l’ex-


 La représentation graphique # de f dans le repère (O, I, J)
f

pression f (x), on obtient f (4) = –5.


est l’ensemble des points M de coordonnées (x ; f (x)), où x

 Puisque f (4) = –5, le point de coordonnées (4 ; –5) appar-


appar tient à D.

tient à la représentation graphique de f


 La relation y = f x caractérise les points de la représenta-

 Il existe un seul réel x tel que f (x) = –5, puisque l’équation


tion graphique de f ; cette relation est l’équation de la courbe

–2x + 3 = –5 admet une seule solution 4 ; 4 est l’antécédent


représentative de f

de –5 par la fonction f

 Résolutions graphiques

 Le point de coordonnées ( x ; 8) appartient à la représentation

– Les solutions de l’équation f x = k sont les abscisses des

graphique de f si, et seulement si, ses coordonnées vérifient

points d’intersection de # avec la droite d’équation y = k ;


f

f (x) = 8 ; on doit donc avoir : 8 = –2x + 3 ; cela équivaut à

– les solutions de l’inéquation f x , k sont les abscisses des

5 = –2x, c’est-à-dire –2x = 5, d’où x = –2,5.

points de # situés en dessous de la droite d’équation y = k


f

Exemple 2. y = k
 Sens de variation

1
Graphiquement, l’équation f (x) = k
– f est croissante sur l’inter valle I signifie : pour tous réels a

admet deux solutions a et b telles


et b de I, si a < b, alors f (a) < f (b).

que a ≈ 0,6 et b ≈ 1,4.


– f est décroissante sur l’inter valle I signifie, pour tous réels a
– 1 0 1

#
a et b de I, si a < b, alors f (a) > f (b). f
Exemple 3.

Par lecture graphique, la fonction f représentée ci-contre est

croissante sur [–1 ; 1] et décroissante sur [1 ; 2].

336
Fonctions de référence

Les fonctions de référence connues en classe de seconde sont : les fonctions affines, la fonction carré, la fonction cube, la fonc-

tion inverse et la fonction racine carrée.

Fonctions affines Fonction carré

 Une fonction affine est définie sur R par une expression de  La fonction carré est la fonction définie sur R par f (x) = x

la forme f (x) = ax + b
 Sens de variation : la fonction carré est décroissante sur

 Sens de variation : ]–`;0] et croissante sur [0;+`[.

Si a . 0, alors la fonction f est croissante sur R  Tableau de variation :

Si a , 0, alors la fonction f est décroissante sur R


x ` 0 +`

Si a = 0, alors la fonction f est constante sur R

 Tableau de variation :
0

Si a . 0 Si a , 0

y
 Sa représentation graphique est une

x ` +` x ` +`
parabole symétrique par rappor t à l’axe

ax + b ax + b des ordonnées et admettant comme som-

met l’origine du repère. La fonction carré

1
 La représentation graphique d’une fonction affine est une

est une fonction paire.

droite non parallèle à l’axe des ordonnées.


0
1 x

Fonction cube Position relative des courbes d’équation

2 3
3
y = x, y = x , y = x , pour x > 0.
 La fonction cube est la fonction définie sur R par f (x) = x

y
1 Sur [0 ; 1], la droite d’équation y = x
 Sens de variation : la fonction cube est croissante sur R

est au-dessus de la courbe de la fonction


 Tableau de variation :

carré, elle -même au-dessus de la courbe

x ` +` 1

de la fonction cube.

x
2 Sur [1 ; +`[, la courbe de la fonction

0
1 x
cube est au- dessus de la courbe de la

 Sa représentation graphique est symé - y

fonction carré, qui est au-dessus de la droite d’équation y=x.

trique par rapport à l’origine du repère. La

1 Autrement dit,

fonction cube est une fonction impaire.

3 2

1 Pour tout réel x tel que 0 < x < 1, on a: x < x < x
0
1 x

2 3

2 Pour tout réel x tel que x > 1, on a: x < x < x .

Fonction inverse Fonction racine carrée

 La fonction inverse est la fonction définie sur]–`; 0[ < ]0;+ `[  La fonction racine carrée est la fonction définie sur l’inter-

1
valle [0;+ `[ par f (x) = 1x.
par f (x) =

 Sens de variation : cette fonction est strictement croissante

 Sens de variation : la fonction inverse est décroissante sur

sur [0;+ `[.

]–` ;0[ et décroissante sur ]0;+`[.

 Tableau de variation :

 Tableau de variation :

x 0 +`

x ` 0 +`

1x

x
0

 Sa représentation graphique y

 Représentation graphique

est une hyperbole symétrique par


y

rappor t à l’origine du repère. La

fonction inverse est une fonction

1
impaire. 0
1 x

0
1 x

Rappels 337
Rappels

Information chiffrée

 Écrire un nombre sous la forme d’un pourcentage, c’est Exemple 1.

l’écrire sous la forme d’une fraction de dénominateur 100. Dans une classe de 24 élèves, 3 sont gauchers. La propor tion

p 3 3 12,5

 Calculer p % d’un nombre N, c’est le multiplier par de gauchers est égale à . Or, = 0,125 =

100 24 24 100

 Une quantité évolue d’une valeur initiale Q à une valeur 12,5 % des élèves sont gauchers.
1

finale Q
2
Q – Q Exemple 2.
2 1

Le taux d’évolution de Q à Q est t =


1 2
Dans cette même classe, 62,5 % des élèves sont des filles,
Q
1

62,5

Le coefficient multiplicateur de cette évolution est le nombre


lenombre de filles est égal à × 24 , soit 15.

100
Q
2

c = . On a c = 1 + t et t = c – 1 Exemple 3.

Q
1
Un vélo est normalement vendu 112 €. Durant les soldes, son

 Augmenter de p % une quantité, c’est multiplier cette quan-

prix de vente est 84 €. Le taux d’évolution est donné par :


p

tité par le nombre 1 +


Q – Q
2 1
84 – 112
100
= = – 0,25 = –25 %.

Q 112
 Diminuer de p % une quantité, c’est multiplier cette quan- 1

Le prix de ce vélo a ainsi été diminué de 25 %.


p

tité par le nombre 1 –

100
Exemple 4.

 Une quantité Q subit deux évolutions successives. Le coef-


150 clients entrent dans une boutique lundi. La fréquentation

ficient multiplicateur global est c = c × c


1 2 augmente de 20 % mardi puis diminue de 15 % mercredi. Les

Évolution de taux t Évolution de taux t


coefficients multiplicateurs associés à ces évolutions sont 1,2
1 2

× c × c et 0,85; donc le coefficient multiplicateur global est 1,2 × 0,85


1 2

Q Q Q
0 1 2
= 1,02. Or 1,02 – 1 = 0,02 = 2%, entre lundi et mercredi.

× c
Exemple 5.

Évolution de taux t Le nombre d’éléphants dans une réserve a baissé de 12% entre

2017 et 2018. Donc c = 0,88. Ainsi, le coefficient de l’évolution


 Une quantité Q subit une évolution de
1 Évolution de taux t
1 1

taux t pour obtenir une quantité Q réciproque est c’ = . Or, ≈1,14 donc le taux d’évo-
× c
2

0,88 0,88

Q Q
Le taux d’évolution t’ de l’évolution réci-
1 2

lution réciproque est : t’ = c’ – 1 ≈ 0,14.

× c’
proque est tel que (1 + t) × (1 + t’) = 1.

Pour retrouver la population de début 2017, le nombre d’élé -

Évolution de taux t’
Le coefficient multiplicateur de l’évolu-

phants doit augmenter d’environ 14%.

tion réciproque est c’ =

Statistiques

Exemple.

Le tableau ci-contre donne les notes d’une classe, les effectifs et les effectifs cumu- Notes 5 7 9 10 11 13 15

lés croissants (ECC).

Effectifs 2 3 4 4 6 4 3

 L’effectif total N est est 26 et l’effectif de la valeur 7 est 4.

EEC 2 5 9 13 19 23 26

 La moyenne de cette série est égale à :

5 × 2 + 7 × 3 + 9 × 4 + 10 × 4 + 11 × 6 + 13 × 4 + 15 × 3

, soit x =10,38.

26

On peut aussi obtenir ce résultat avec la calculatrice en mode statistique.

e e

 L’effectif total est pair, donc la médiane est la demi-somme de la 13 valeur (10) et de la 14 valeur (11) : la médiane est donc

10,5.

N 3N
e e

 = 6,5, donc le premier quar tile Q est la 7 valeur, soit Q = 9; = 19,5 donc le troisième quar tile la 20 valeur, soit
1 1

4 4

Q = 13.
3

338
Travail dans un repère

 Soit A(x ; y ) et B(x ; y ) deux points du plan. Les coordon- Exemple.


A A B B

Soit les points A (3 ; 2) et B (7 ; 4).


⎛ x + x y + y ⎞
A B A B

;
nées du milieu de [AB] sont : ⎜ ⎟
x + x y + y
⎝ 2 2 ⎠ A B 3 + 7 A B 2 + 4

= = 5 et = = 3

2 2 2 2
 Si le repère est or thonormé, alors la distance AB est égale

Donc le milieu de [AB] a pour coordonnées (5 ; 3).


2 2

à (x − x ) + ( y − y )
B A B A

Vecteurs du plan

 AB = DC si, et seulement si, ABCD est un parallélogramme Exemple 1.

(éventuellement aplati). Soit les points A (3 ; 2), B (7 ; 4), C(8 ; 3) et D(4 ; 1).

 Relation de Chasles: soit A, B et C trois points, on a: Le vecteur AB a pour coordonnées (7 – 3 ; 4 – 2) soit AB(4;2).

De même DC(8 – 4 ; 3 – 1) d’où DC(4 ;2).


AB + BC = AC

Puisque leurs coordonnées sont égales, les vecteurs AB et DC


 Deux vecteurs non nuls u et v sont colinéaires si, et seule -

sont égaux. Donc ABCD est un parallélogramme.


ment si, il existe un réel k tel que v =

 (AB) et (CD) sont parallèles si, et seulement si, AB et CD sont


Exemple 2.

colinéaires.
S oit u (2 ; –3) ; alors le vec teur 5u a pour coordonnées

 A, B et C sont alignés si, et seulement si, AB et AC sont coli-


(5×2; 5×(–3)), soit 5u(10; –15).

néaires.

Exemple 3.

Dans un repère

Les vecteurs u(2 ; –3) et v v = – u


 Le vecteur AB a pour coordonnées (x – x ; y – y ).
B A B A
2

 Soit u (a ; b); v (c ; d) et k un nombre réel, alors


Exemple 4.

 u + v a + c ; b + d);
Soit A(3 ; 2), B(7 ; 4) et E(1 ; 7). AB(4 ; 2) et AE(–2; ).

 a pour coordonnées (ka ; kb).


det(AB, AE) = 4 ×  – 2 × (–2) = 20 + 4 = 24.

 u = v a ; b) = (c ; d),
Comme 24 ≠ 0, les vecteurs AB et AE ne sont pas colinéaires

 u et v
donc les points A, B et E ne sont pas alignés.

det(u, v) = 0 avec det(u, v ad – bc

Équation de droites

 Dans le plan muni d’un repère, toute droite non paral- Exemple 1.

lèle à l’axe des ordonnées admet une équation de la forme Soit les points A(2 ; –1) et B(3 ; 4).

4 – (–1)
y = mx + p, appelée équation réduite
La pente de la droite (AB) est m = = 5 donc une équa-

3 – 2
m est le coefficient directeur ou la pente de la droite. p est

tion de (AB) est de la forme y = 5x + p


l’ordonnée à l’origine

Le point A(2 ; –1) appar tient à la droite (AB), donc ses co-

 Les droites parallèles à l’axe des ordonnées ont une équa-

ordonnées vérifient l’équation de cette droite : –1 = 5 × 2 + p,

tion de la forme x = c

donc p = –11.

 Soit A (x ; y ) et B (x ; y ) deux points du plan avec x ≠ x


A A B B A B

y – y
Exemple 2.
B A

Le coefficient directeur de la droite AB est :

x – x
Toute droite parallèle à (AB) a une pente égale à 5.
B A

 Deux droites non parallèles à l’axe des ordonnées sont paral-

Exemple 3.

lèles entre elles si, et seulement si, elles ont la même pente.

3x + 2y – 1 = 0 est une équation car tésienne d’une droite ;

 Toute droite admet une équation de la forme ax + by + c = 0,

un vecteur directeur est le vecteur de coordonnées (–2 ; 3).

appelée équation car tésienne.

Exemple 4.
Un vecteur directeur est le vecteur de coordonnées (–b ; a).

M(x;y) appar tient à la droite (AB) équivaut à, les vecteurs AM


 Soit d la droite passant par un point A et de vecteur direc-

et AB sont colinéaires, c’est-à-dire det(AM, AB) = 0.


teur u. Un point M appar tient à d équivaut à, les vecteurs AM

Or, AM(x –2 ; y + 1) et AB(1 ; 5) donc une équation de la droite


et u sont colinéaires, c’est-à-dire det(AM, u) = 0.

(AB) est: 5(x – 2) – 1(y + 1) = 0 soit 5x – y – 11 = 0.

Rappels 339
Rappels

Quadrilatères particuliers

 Rectangle On considère les points A (3; 2), B (7; 4), C (8;3) et D (4; 1).

Pour qu’un parallélogramme soit un rectangle, il suffit qu’une


Exemple 1.

seule des conditions suivantes soit vérifiée :

Les vecteurs AB et DC ont les mêmes coordonnées (4 ; 2) donc

– deux côtés consécutifs sont perpendiculaires;

AB=DC. Ainsi, ABCD est un parallélogramme.

– ses diagonales sont de même longueur.

Exemple 2.
 Losange

On peut aussi déterminer les coordonnées des milieux des dia-


Pour qu’un parallélogramme soit un losange, il suffit qu’une

gonales [AC] et [BD]. Dans les deux cas, on trouve (5,5 ; 2,5),
seule des conditions suivantes soit vérifiée :

donc les diagonales du quadrilatère ABCD se coupent en leur


– deux côtés consécutifs sont de même longueur;

– ses diagonales sont perpendiculaires. milieu: le quadrilatère ABCD est un parallélogramme.

 Carré
Exemple 3

Un carré est un quadrilatère qui est à la fois un rectangle et 2 2


2 2
AB = (7 − 3) + (4 − 2) = 4 + 2 = 20

un losange.

Par le même type de calcul, AD = 2, donc AD ≠ AB : ABCD

n’est pas un losange, donc ABCD n’est pas un carré.

Exemple 4.

2 2 2

De plus, BD = 18 et on a BD = 18 et AD + AB = 22 et ainsi

2 2 2

BD ≠ AD + AB

D’après la contraposée du théorème de Pythagore, on en

déduit que le triangle DAB n’est pas rectangle en A, donc le

parallélogramme ABCD n’est pas un rectangle.

Trigonométrie

Soit ABC un triangle rectangle en A. Exemple.

C  ABC est un triangle rectangle en A tel que AC = 6 cm et


côté opposé à B

sin B = 
Côté Hypoténuse
BC=10cm. On peut déterminer la valeur de sin B :
hypoténuse

opposé
 AC 6  3

sin B = donc sin B = , soit sin B = = 0, 6

à B
BC 10 5

côté adjacent à B
A B 
cos B = 
La calculatrice donne B ≈ 0,64 rad.
Côté adjacent à B
hypoténuse

Droite des milieux Théorème de Thalès

A A
 Si, dans un triangle ABC, une droite passe par Si A, M et B sont alignés ainsi que A, N et C et

I et J, les milieux respectifs de [AB] et [AC], alors


si les droites (BC) et (MN) sont parallèles, alors:

1
AM AN MN N
(IJ) est parallèle à (BC) et IJ = BC. I
J = =

2
AB AC BC

 Si dans un triangle, une droite passe par le

B
B
milieu d’un côté et est parallèle à un deuxième C

côté, alors elle coupe le troisième côté en son milieu.


C

Triangles semblables

 Dire que deux triangles sont semblables signifie que leurs Exemple.

angles sont égaux deux à deux. On dit aussi que ces triangles ABC et MNP sont des triangles

95°
sont de même forme. semblables. B P
50°

hABC = jM N P , hBCA = jN MP et
 Si deux angles d’un triangle sont égaux à deux angles d’un 95°

35°

hCAB = jPMN. 35° 50°


autre triangle alors ces triangles sont semblables.

M N
A
[AB] et [MN], [BC] et [NP], [AC] et

 Deux triangles sont semblables si et seulement s’ils ont les

AB AC BC

[MP] sont homologues. On a = =


longueurs de leurs côtés proportionnelles.
MN MP NP

340
Les solides usuels

Pavé droit ou parallélépipède rectangle Cube

H G
Un pavé droit a 6 faces rectangulaires, 8 sommets et 12 arêtes. Un cube est un pavé droit

H G particulier : toutes les faces


E

sont des carrés, toutes les


D
E

F b C

arêtes ont la même

C A B
longueur.

a
A B

3
A est un sommet, [CG] est une arête, ABCD est une face. Volume: V = a

Volume : V = a × v × c

Prisme droit Sphère

Un prisme droit a deux bases qui sont des polygones superposables La sphère de centre O et de rayon R

situés dans des plans parallèles. est l’ensemble des points M de l’espace tels

Les autres faces sont des rectangles. que OM = R

Prisme droit Prisme droit à base hexagonale

à base triangulaire
K J
O

L I R

B F E D

F C

C B
A

Les bases sont ADE et BCF.


Les bases sont ABCDEF et GHIJKL.

4
3
Volume : V = (aire de la base) × hauteur. Volume : V = πR

Cylindre de révolution Cône de révolution Pyramide

O’ S S
Un cylindre de révolution Une pyramide a

est un solide délimité pour base

h
h
par deux disques un polygone et h

superposables et parallèles, O pour faces O

appelés les bases, latérales

et un rectangle « enroulé » autour La base du cône est le disque des triangles

de ses bases. de centre O. qui ont un sommet commun,

h = OO’ est la hauteur du cylindre. h = SO est la hauteur du cône. le sommet S de la pyramide.

h = SO est la hauteur de la pyramide.

V = (aire de la base) × hauteur. V = (aire de la base) × hauteur.

3
2

V = πR h 1
2

Volume Cône: V = πR h

R est le rayon de la base 3

R est le rayon de la base


h est la hauteur du cylindre.

h est la hauteur du cône.

3 3 3

Changements d’unités: 1 m = 1 000 dm ; 1dm = 1 litre = 100 cl.

Rappels 341
Rappels

A. Algorithme – Variables – Affectation

1
Algorithme et notion de variable

Un algorithme est une suite finie d’instructions à appliquer dans un ordre déterminé à un nombre fini de données pour

arriver, en un nombre fini d’étapes, à un certain résultat.

Pour stocker un résultat, on utilise une variable. On peut se représenter une variable comme une «boîte», un emplacement de

la mémoire d’un ordinateur… Pour pouvoir accéder à son contenu, on lui donne un nom.

EXEMPLE 1 : UN PROGRAMME DE CALCUL

On peut ici utiliser une variable, que l’on nomme X, qui contient les résultats obtenus à la fin

Choisir le nombre 7

de chaque étape du programme de calcul.

Multiplier ce nombre par 2

Ajouter 3 au résultat

7 14 17

X X X

Une variable est désignée par un nom. Elle contient une valeur. On utilise quatre types de valeurs:

–entier (nombre entier relatif) ;

–flottant (nombre à virgule) ;

–chaîne de caractères: suite ordonnée de caractères, un caractère étant un chiffre, une lettre, un symbole…

–booléen: variable qui ne prend que deux valeurs (Vrai ou Faux), sa valeur est en général donnée par un test.

REMARQUES :

1. "Année" est une chaîne de cinq caractères. On dit que c’est une chaîne de longueur .

Le premier caractère de cette chaîne est A, son deuxième caractère est n, son troisième est n…

2. Les chaînes de caractères peuvent « s’ajouter », c’est-à-dire se mettre bout-à-bout (on parle aussi de concaténation de

chaînes de caractères). Par exemple, "Année" + "2017" = "Année2017"

3. La variable b contenant le test (6.4) est de type booléen, sa valeur est Vrai

2
L’affectation

Lorsque l’on donne une valeur à une variable X, on écrit l’instruction : X ……

On lit: «X reçoit ……» ou «X prend la valeur …….»

La nouvelle valeur remplace la valeur précédente.

Algorithme correspondant au programme de calcul de l’exemple1:

La variable X contient d’abord 7. X 7

La valeur de X est ensuite multipliée par 2: elle devient donc 2X X 2X

Elle est enfin augmentée de 3: elle devient donc X+3. X X + 3

EXEMPLE 2 : UN AUTRE ALGORITHME

A 3 La valeur de A est 3 et B n’a pas encore de valeur.

B A+1 Comme la valeur de A est 3, la valeur de B est : 3 + 1, soit 4. La valeur de A reste égale à 3

A A + B La valeur de A est 3 et que celle de B est 4. La nouvelle valeur de A est : 3 + 4, c’est-à-dire 7

La valeur de B ne change pas : elle reste égale à 4

342
B. Programmation d’un algorithme en langage Python

Les algorithmes peuvent être programmés sur un ordinateur ou une calculatrice avec un langage de programmation adapté.

Programmer un algorithme, c’est le traduire dans un langage compréhensible par un logiciel donné.

Cette page est consacrée à la découverte des premières notions du langage de programmation Python.

1
La programmation en Python

Quand on ouvre l’interface d’une distribution Python, on découvre deux fenêtres: une fenêtre d’édition des programmes, l’éditeur,

et une fenêtre où le programme s’exécute, la console

Dans la console, on peut:

– faire des calculs, définir des variables

et les intégrer dans des calculs;

– écrire et exécuter un programme;

– exécuter un programme saisi dans

l’éditeur et demander les valeurs prises

par les variables de ce programme.

2
Les commandes de base

a. Créer un nouveau programme: dans Fichier , choisir Nouveau .

On peut aussi choisir directement Nouveau Fichier dans certaines versions.

b. Instruction d’affectation: c a s’écrit en code Python: c = a

c. Pour séparer deux instructions successives d’un programme, on peut soit aller à la ligne; soit séparer ces deux instructions

parun point-virgule (;).

d. Pour exécuter un programme, cliquer sur Exécuter (sur ou sur F5 selon les versions).

Remarque : on peut écrire un commentaire dans un programme en le précédant du symbole #. Ce texte n’est pas pris en compte lors

de l’exécution du programme.

e. Pour tester l’égalité de deux valeurs, on utilise l’opérateur = =

Exemple : on saisit dans la console c = 3, puis c==5. On affecte à la variable c la valeur 3, puis on teste si celle – ci est égale à 5. C’est

faux, donc le résultat affiché est: False.

Remarque: l’instruction print(a) permet d’afficher la valeur de la variable a dans un programme.

3
Les commandes de calcul

Certaines commandes nécessitent un module math pour être obtenues. On l’obtient avec la commande frommathimport* ou,

avec EduPython, en choisissant le modèle Lycée après Nouveau Fichier .

Les symboles opératoires +, , ×, / s’écrivent respectivement en Python: +, -, *, /

x à la puissance ns’écrit: x**n

Le reste de la division de a par bs’écrit : a%b (ou fmoda,b avec la calculatrice NumWorks).

Avec le module math:

La racine carrée de x (x ≥ 0)s’écrit : sqrtx et le nombre π s’écrit : pi

4
Chaînes de caractères et booléens

Les chaînes de caractères se définissent à l’aide de guillemets doubles ou simples.

Par exemple: "papa" ou 'papa'.

Obtenir la longueur d’une chaîne de caractères C len(C)

Extraire un caractère d’une chaîne de caractères C C[k] renvoie le (k+1) élément de C

Concaténer deux chaînes de caractères "abcd" + "efg" donne "abcdefg"

 Le booléen Vrai est: True. Le booléen Faux est: False

Rappels – Algorithmique et programmation 343


Rappels

C. Les fonctions

On peut simplifier l’écriture des programmes en utilisant des fonctions, sur le modèle des fonctions numériques étudiées

en mathématiques.

1
Exemple de fonctions

EXEMPLE 1 : CALCUL D’UNE DISTANCE D’ARRÊT

-1

La distance d’arrêt d (en mètres) d’un véhicule roulant à une vitesse v (exprimée en km.h ) sur une route sèche peut être

évaluée par la formule: d = 0,005v + 0,278v

deux points
La distance d dépend de la variable v. Pour programmer ce calcul, on va ainsi

définir une fonction, comme en mathématiques : on lui donne un nom, arrêt

et on dit qu’elle a pour argument v.

En langage Python, on définit cette fonction par la commande def suivi du

nom de la fonction, puis de son argument v, suivi de deux points.

Les autres instructions sont indentées par rapport à la première ligne.


indentation

Après le calcul de d, on renvoie le résultat par la commande return

-1

Pour calculer la distance d’arrêt d’un véhicule roulant à 90 km.h , on saisit arrêt (90) dans la console: ontrouve environ 65,5 m.

EXEMPLE 2 : CALCUL DE LA SURFACE DE LA PEAU

La surface S en mètres carrés de la peau d’un adulte est donnée approximativement par la formule :

L × M

S = où L est la taille de la personne exprimée en mètres et M sa masse exprimée en kilogrammes.

Pour programmer ce calcul, on définit une fonction appelée surf qui aici deux argu-

ments L et M et qui retourne S, celle-ci sera écrite surf(L,M) dans le programme.

Pour calculer la surface corporelle d’un adulte de 1,80m et 75kg, on saisit surf(1.8,75)

dans la console: on trouve environ 1,94 m

2
Définition – Programmation

Une fonction est un bloc d’instructions qui a reçu un nom et dont le fonctionnement dépend d’un certain nombre de paramètres

(les arguments de la fonction). La fonction renvoie un résultat (au moyen de la commande return) ; le programme s’arrête

après return

def nom_fonctionliste des arguments:


Programmation d’une fonction en langage Python

La programmation d’une fonction commence toujours par def, bloc d’instructions

suivi du nom que l’on donne à la fonction, suivi des arguments


returnrésultat

de la fonction: cette ligne se termine par deux points (:).

 Les deux points marquent le démarrage du bloc d’instructions définissant la fonction : toutes ces instructions sont

indentées, c’est-à-dire décalées vers la droite par rapport à la première ligne.

On ajoute en tête de chaque ligne du bloc le même nombre d’espaces.

Pour renvoyer la valeur de la variable d, on peut écrire: return(d) ou return d.

On peut utiliser une fonction dans la console en donnant des valeurs aux arguments (dans le bon ordre).

Propriétés

Une fonction ne renvoie qu’un seul résultat (ce peut être une liste de résultats).

Une fonction peut n’avoir aucun argument.

Par exemple, la fonction essai() ci-contre peut être utilisée dans un

programme où on résout des équations.

 Une fonction peut être appelée dans un autre programme : il suffit

pour cela de l’insérer dans une instruction en saisissant son nom et les valeurs des arguments.

344
D. Instruction conditionnelle (If)

1
Structure d’une instruction conditionnelle

EXEMPLE : DÉVELOPPEMENT DE PHOTOS

Un site internet de développement de photos propose le tirage sur papier des photos au tarif de 0,11 € l’unité ; le tarif

passe à 0,08€ l’unité pour une commande d’au moins 200 photos.

On veut créer un algorithme donnant le montant dépensé pour un nombre n de tirages.

Pour cela, on doit introduire une instruction conditionnelle dans l’algorithme :

– si le nombre de photos n est strictement inférieur à 200, le montant dépensé est n × 0,11, puisque le prix d’une photo

est alors 0,11€ ;

– si le nombre de photos n est supérieur ou égal à 200, le montant dépensé est n × 0,08, puisque le prix d’une photo

est alors 0,08€

On définit deux variables: l’une n représente le nombre de tirages, l’autre M le montant dépensé

Si n , 200
Début de l’instruction conditionnelle : si n est inférieur à 200

Alors M 0,11 × n alors le montant dépensé M est 0,11 × n

sinon le montant dépensé M est 0,08 × n


Sinon M 0,08 × n

Fin de l’instruction conditionnelle


Fin Si

C’est la structure alternative « Si… Alors… Sinon… » qui permet d’écrire l’instruction conditionnelle dans l’algorithme : un test

est effectué sur une condition C, et le résultat du test décide de l’exécution de la phase de traitement.

Si {condition C}

Si la condition C est vérifiée, seules les instructions A sont exécutées.

Alors {instructions A}

Si la condition C n’est pas vérifiée, seules les instructions B sont exécutées.

Sinon {instructions B}

Fin Si

Remarque : on peut aussi utiliser la structure incomplète : « Si… Alors… » ; dans ce cas, si la condition C n’est pas vérifiée,

l’exécution de l’algorithme continue après le Fin Si

2
Programmation

Programmation d’une instruction conditionnelle:

Python Remarques

Si {condition C} if {condition C} :

En langage Python, il n’y a pas d’instruction pourindiquer

Alors {instructions A} {instructions A}

la fin de l’instruction conditionnelle: c’est l’indentation qui

Sinon {instructions B} else :

décale vers la droite lesinstructions A et B.

Fin Si {instructions B}

Programme relatif à l’algorithme vu en exemple:

Dans le programme ci-contre, une première indentation indique lesinstructions faisant

partie de la fonction photo, et dans le programme decette fonction, une seconde

indentation indique les instructions A et B del’instruction conditionnelle.

L’instruction return(M) permet de renvoyer le contenu delavariableM

Le "else" est aligné avec le "if" qui lui correspond.

Le fait de taper ":" puis "Entrée" pour passer à la ligne provoque l’indentation

automatique dans l’éditeur.

Rappels – Algorithmique et programmation 34


Rappels

E. Boucle bornée (For)

1
Structure de la boucle « POUR »

On peut répéter un bloc d’instructions un certain nombre de fois fixé au départ : on utilise alors la boucle « POUR ».

EXEMPLE : CROISSANCE D’UN VILLAGE

Un village compte aujourd’hui 2 300 habitants. Le village étant en pleine croissance, sa population augmente chaque année

de 150 habitants.

On souhaite élaborer un algorithme donnant le nombre d’habitants de ce village dans n années.

Pour cela, on définit une variable P qu’on initialise à 2 300, puis on répète n fois l’opération qui consiste à ajouter 150 à P : le

nombre de répétitions (ou « itérations ») est connu au départ puisque c’est le nombren d’années.

On parle de « calcul itératif ».

La variable P est initialisée à 2 300.


P 2 300

Début de la boucle : k prend la valeur 1…


Pour k variant de 1 à n

On ajoute 150 à P pour avoir la nouvelle valeur de P


P P + 150

Fin Pour Fin de la boucle : si k est inférieur à n, k augmente de 1,

sinon on sort de la boucle.

On suppose que n = 3.

k P

Avant le début de la boucle 2 300 Au début, la variable P est initialisée à 2 300.

re

Fin de la 1 itération 1 2 450 k = 1 et on ajoute 150 à P donc P = 2 300 + 150 = 2 450.

Fin de la 2 itération 2 2 600 k = 2 et on ajoute 150 à P donc P = 2 450 + 150 = 2 600.

Fin de la 3 itération 3 2 750 k = 3 et on ajoute 150 à P donc P = 2 600 + 150 = 2 750.

La variable k contrôle le nombre de répétitions. Dans l’exemple ci-dessus, k prend pour valeur initiale 1 et pour valeur finale n en

augmentant de 1 à chaque fois (cette augmentation constante est appelée « pas »).

2
Programmation

Programmation de la boucle bornée:

Python Remarques

L’instruction for k in ranged, n+1 fait parcourir à la

Pour k variant de d à n for k in range(d, n +1):

variable k tous les entiers de d à n

{instructions} {instructions}

Lorsque d = 0, on peut remplacer ranged, n+1 par

Fin Pour

rangen+1

En langage Python, les deux points«:» marquent le début du bloc d’instructions de la boucle for. Il n’y a pas d’instruction de fin

de boucle for: c’est l’indentation (le décalage vers la droite) qui indique les instructions faisant partie de la boucle.

Programme relatif à l’algorithme vu en exemple:

On peut programmer cet algorithme en langage Python à l’aide d’une fonction:

Dans ce programme, une première indentation indique les instructions faisant

partie de la fonction population, et dans le programme de cette fonction, une

seconde indentation indique l’unique instruction faisant partie de la boucle for

L’instruction return(P) permet de renvoyer le contenu de la variable P: ainsi

lorsque l’on saisit population(3) dans la console, la valeur 2 750est renvoyée.

346
F. Boucle non bornée (While)

1
Structure de la boucle « TANT QUE »

On peut répéter un bloc d’instructions tant qu’une condition reste vérifiée : on utilise alors la boucle TANT QUE.

EXEMPLE : LES REBONDS D’UNE BALLE

Une balle lâchée d’une hauteur de 90 centimètres rebondit chaque fois qu’elle touche le sol au x de la hauteur du rebond

précédent.

On souhaite élaborer un algorithme donnant le nombre de rebonds au bout duquel la hauteur atteinte par la balle est

strictement inférieure à 1 centimètre.

On définit la variable H égale à la hauteur du rebond exprimée en centimètres. On doit répéter plusieurs fois l’instruction «

H prend la valeur × H », sans savoir à l’avance le nombre de ces répétitions.

Pour cela, on teste si la variable H est supérieure ou égale à 1 en début de boucle et le traitement dans la boucle est réalisé

tant que cette condition est vérifiée.

Pour compter le nombre de rebonds effectués par la balle, on introduit un « compteur » R : il est initialisé à 0, et , chaque fois

que la boucle est parcourue, sa valeur augmente d’une unité.

La variable H est initialisée à 90, qui est la hauteur initiale.


H 90

Le nombre R de rebonds est initialisé à 0.


R 0

On entre dans la boucle si la hauteur H est supérieure ou égale à 1cm.

Tant que H . 1

À chaque rebond, la hauteur est multipliée par


3

H × H 5

Il y a un rebond de plus, donc R augmente d’une unité.

R R + 1

On revient au début de la boucle pour tester si la hauteur H est ou non

Fin Tant que

supérieure à 1 cm.

C’est la boucle « Tant que… » qui permet de répéter ce calcul. Condition

Étapes H R

vérifiée
Cette boucle est utilisée lorsque l’on veut recommencer un même bloc

d’instructions jusqu’à valider une condition de sortie donnée à l’avance.


Avant le début de la boucle 90 0 Oui

Avec une hauteur initiale de 90 cm, les valeurs des variables R et H

er

1 passage dans la boucle 54 1 Oui

(en centimètres) sont données ci-contre.

C’est la structure itérative avec fin de boucle conditionnelle. 2 passage dans la boucle 32,4 2 Oui

… … … …

2
Programmation

Programmation de la boucle non bornée :

Python Remarques

En langage Python, il n’y a pas d’instruction de fin de boucle


Tant que {condition C}
while {condition C} :

{instructions} while: c’est l’indentation (le décalage vers la droite) qui indique

{instructions}
Fin Tant que
les instructions faisant partie de la boucle.

Programme relatif à l’algorithme vu en exemple :

On peut programmer cet algorithme en langage Python à l’aide d’une fonction:

Dans le programme ci-contre, une première indentation indique les instructions

faisant partie de la fonction rebonds, et dans le programme de cette fonction, une

seconde indentation indique les instructions faisant partie de la boucle while

L’instruction return(R) permet de renvoyer le contenu de la variable R: ainsi,

lorsque l’on saisit rebonds dans la console, la valeur 9 est renvoyée.

Rappels – Algorithmique et programmation 347


Logique

Vocabulaire ensembliste et logique

Ensembles

Un ensemble est une collection d’objets, appelés éléments.

Lorsque a est un élément de A, on dit que a appartient à A et on note a [ A.

EXEMPLES

 L’ensemble des réels strictement positifs est l’intervalle ]0 ; + `[.

 L’ensemble des réels strictement négatifs est l’intervalle ]– ` ; 0[.


L’ensemble vide ne comporte aucun élément. On le note [

Soit A et B deux ensembles.

 A est inclus dans B lorsque tous les éléments de A appartiennent à B. On note A , B.

 L’intersection de A et de B est l’ensemble, noté A > B, des éléments communs à A et à B.

 La réunion de A et de B est l’ensemble, noté A < B, des éléments qui appartiennent à A, à B ou aux deux à la fois.


 Lorsque A est inclus dans B, le complémentaire de A dans B est l’ensemble, noté A, des éléments de B qui

n’appartiennent pas à A.

EXEMPLES

 Tous les entiers naturels sont des nombres réels : N , R

 On note E l’ensemble des élèves d’un lycée, A l’ensemble des élèves bruns et B l’ensemble des élèves qui ont les yeux verts.

– L’ensemble A > B est l’ensemble des élèves bruns aux yeux verts.

– L’ensemble A < B contient les élèves bruns, les élèves qui ont les yeux verts et les élèves bruns aux yeux verts.

– Dans E, l’ensemble A est l’ensemble des élèves qui ne sont pas bruns.

Connecteurs logiques – Quantificateurs

EXEMPLES

 Soit x un réel. « x est positif ET inférieur à 5 » signifie que « x est à la fois positif et inférieur à 5 »,

c’est-à-dire qu’il est compris entre 0 et 5.


0 5

REMARQUE : les réels positifs et inférieurs à 5 appartiennent à l’intersection des intervalles

[0 ; + `[ et ]– ` ; 5].

 Un joueur lance un dé à six faces. Il gagne lorsqu’il obtient « un nombre pair OU un multiple de 3 ».

Cela signifie que le joueur gagne lorsqu’il obtient « soit un nombre pair, soit un multiple de 3,

soit un nombre pair multiple de 3 ».

Le joueur gagne lorsqu’il obtient « 2 », « 4 », « 6 » ou « 3 ».

REMARQUE : il s’agit des nombres qui appartiennent à la réunion des ensembles {2 ; 4 ; 6} et {3 ; 6}.

Les expressions « Quel que soit » ou « Il existe » sont des quantificateurs : ils permettent de préciser quels sont les

objets que l’on considère dans un énoncé.

« Quel que soit » signifie « Pour tout », « Pour n’importe quel », «Tous les».

« Il existe » signifie « il existe au moins ».

EXEMPLES

2
 « Quel que soit le réel x, x > 0 » signifie que tous les réels ont un carré positif.

2 2

On écrit aussi: « Pour tout réel x, x > 0 ». « Quel que soit le réel x, x > 0 » est une proposition universelle.

 « Il existe un nombre entier supérieur à 2 » signifie qu’il existe au moins un nombre entier supérieur à 2.

« Il existe un nombre entier supérieur à 2 » est une proposition existentielle.

348
Raisonnements

Raisonnement à l’aide d’un exemple ou d’un contre -exemple

1. Utilisation d’un exemple

Un exemple permet de montrer qu’une proposition existentielle est vraie

EXEMPLE

On considère la proposition P : « Il existe un nombre réel positif plus grand que son carré. »

Pour montrer que P est vraie, il suffit de trouver un exemple.

0,5 = 0,25 : ainsi, le réel 0,5 est plus grand que son carré 0,25.

Il existe bien (au moins) un nombre réel positif plus grand que son carré : la proposition P est vraie

2. Utilisation d’un contre-exemple

Un contre-exemple est un exemple qui met en défaut une proposition universelle : il permet de montrer qu’une proposition n’est

pas toujours vraie.

EXEMPLE

On considère la proposition P : « Quel que soit l’entier naturel n, n + 4 est pair. »

Pour montrer que P est fausse, il suffit de trouver un contre-exemple, c’est-à-dire un entier naturel n tel que n + 4 n’est pas pair.

Pour n = 1, on a n + 4 = 5, et 5 est impair.

Il existe bien un entier naturel n tel que n + 4 n’est pas pair : la proposition P est fausse

REMARQUES : (1) On a montré que la proposition P est fausse en montrant que sa négation est vraie

(2) Un exemple ne permet pas de montrer qu’une proposition universelle est vraie.

Raisonnement par l’absurde

Montrer qu’une proposition P est vraie en raisonnant par l’absurde consiste à supposer que P est fausse et à montrer qu’avec

cette hypothèse, on aboutit à une contradiction.

EXEMPLE

On va montrer par un raisonnement par l’absurde que, pour n entier naturel non nul : «8n + 1 n’est pas un nombre entier ». On

suppose que 8n + 1 est un nombre entier, et on l’appelle p

2 2 2

Puisque 8n + 1 = p, on obtient, en élevant les deux membres au carré : n + 1 = p

2 2

D’où : p – n = 1, soit encore (p + n)(p – n) = 1.

p + n est un entier naturel et 1 n’a qu’un seul diviseur dans N, lui-même.

On en déduit que p + n = 1 et p – n = 1. Par différence, on obtient 2n = 0, soit n = 0 : on aboutit à une contradiction, car n est un

entier naturel non nul. Donc 8n + 1 n’est pas un nombre entier.

Raisonnement par disjonction des cas

Montrer qu’une proposition est vraie en raisonnant par disjonction des cas consiste à montrer qu’elle est vraie dans un nombre

fini de cas, ces cas recouvrant tous les cas possibles.

EXEMPLE

On considère la proposition P: «Tout triangle isocèle ayant un angle de 60° est un triangle équilatéral. »

Soit ABC un triangle isocèle en A et ayant un angle de 60°. Puisque ABC est un triangle isocèle en A, les angles sB et sC ont même

mesure. On raisonne par disjonction des cas, en considérant trois cas :

 Si l’angle de mesure 60° est sA, alors sB + sC =120°, et ainsi 2sB = 120°, soit sB = 60°.

On a alors sA = sB = sC = 60°, donc le triangle ABC est équilatéral.

 Si l’angle de mesure 60° est sB, alors sC = 60° et sA = 180° – sA – sB = 60°.

Les trois angles sA, sB et sC ont même mesure, donc le triangle ABC est équilatéral.

 Si l’angle de mesure 60° est sC, alors sB = 60° et sA = 180° – sA – sB = 60°.

Dans tous les cas, le triangle ABC est équilatéral: P est vraie

Logique 349
Logiciels

Tableur

Cet aide -mémoire pour l’utilisation d’un tableur fait référence à deux tableurs d’usage courant:

le tableur Excel de Microsoft et le tableur de la suite OpenOffice

Assistant

fonction

Contenu

Cellule
de la cellule

sélectionnée

Diagramme

Outils et menus les plus utilisés

Pointeur Actionné par la souris, il peut prendre plusieurs aspects:

– flèche (permet de déplacer le contenu d’une cellule vers une autre cellule);

– croix noire + (permet de faire glisser une formule).

Pour sélectionner: Croix blanche sur Excel, Flèche sur OpenOffice.

Repérage d’une D3 : lettre de la colonne et numéro de la ligne

cellule

Écrire dans  Placer le pointeur dans la cellule. On peut écrire:

Indice

une cellule – un texte, des mots, un calcul;

=56+43

– un calcul, précédé du signe =;

=4*A1+B3^2

– une formule de calcul, sans oublier le signe =

du clavier ou passer à une autre cellule avec les flèches du clavier.

 Après validation, le résultat du calcul apparaît dans la cellule que l’on quitte.

Sélectionner  Pour sélectionner une cellule, cliquer sur la cellule.

 Pour sélectionner plusieurs cellules, les mettre en surbrillance en déplaçant la souris, bouton gauche

appuyé, de la première à la dernière cellule.

 Pour sélectionner des cellules non contigües, sélectionner la première zone, appuyer sur la touche

, puis se déplacer avec la souris jusqu’aux cellules suivantes et les sélectionner.

Effacer une cellule Sélectionner la cellule ou la zone de cellules (celle-ci se met en surbrillance), et cliquer sur la touche

ou une zone du clavier.

Modifier le contenu Pour changer tout le contenu de la cellule, cliquer dessus, puis taper le nouveau contenu.

d’une cellule Pour modifier le contenu, cliquer deux fois sur la cellule, puis faire les corrections nécessaires.

Pour classer des données d’une zone, on la sélectionne. Dans le menu Données Trier

Trier des données

(ou Trier et filtrer pour Excel 2007), on choisit la colonne dont on veut ranger les éléments,

puis on sélectionne l’ordre croissant ou décroissant.

30
Tableur

Calculer avec un tableur

Opérations

Les signes sont tapés au clavier: (exposant).

élémentaires

Choisir des cellules Pour choisir les cellules sur lesquelles porte une fonction, on peut désigner:

B1:B12
pour un calcul ;

B4;B6;B9
– des cellules non consécutives, par exemple

Choisir un nombre Pour choisir un nombre donné de décimales pour le résultat:

de décimales – Excel: Cliquer sur ou – OpenOffice: Cliquer sur l’une des icônes ou

Fonctions ou ). En particulier,

SOMME, MAX et MIN donnent respectivement la somme, le plus grand élément et le plus petit

élément des nombres figurant dans la zone de cellules indiquée entre parenthèses.

Fonctions logiques
SIC;a;b: C étant une condition portant sur la comparaison de deux nombres, si C est vraie, alors a

s’affiche, sinon b s’affiche.

NB.SIzone;critère:nombre de cellules d’une zone vérifiant un critère donné.

Fonctions liées

MOYENNEZone: calcule la moyenne des valeurs d’une zone de cellules.

aux statistiques

MEDIANEZone: calcule la médiane des valeurs d’une zone de cellules.

QUARTILEZone;1: calcule le premier quartile des valeurs d’une zone.

QUARTILEZone;3: calcule le troisième quartile des valeurs d’une zone.

ALEA: nombre aléatoire de l’intervalle [0; 1[.

ALEA.ENTRE.BORNESa;b: nombre aléatoire entier compris entre a et b

Recopier  La poignée de recopie: pour recopier une formule de façon incrémentée, on place le pointeur sur

le coin inférieur droit de la cellule (une croix noire apparaît), puis on tire vers le bas (ou à droite) jusqu’à

la fin de la zone de recopie en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé.

 Créer une suite de nombres, à partir d’un nombre d’une cellule sélectionnée:

– Excel: ou Edition Remplir ou – OpenOffice: sélectionner la zone où on crée la suite de

Edition Remplissage , puis Série nombres, choisir Edition Remplir Série et compléter.

On complète selon la suite voulue.

Autres outils du tableur

Assistant graphique On sélectionne la (ou les) séries de données que l’on veut représenter.

– Excel: dans le menu Insertion Graphiques , – OpenOffice: on clique sur Diagramme ou

on choisit le type de graphique pour construire des Insertion Diagramme pour construire des

diagrammes statistiques. diagrammes statistiques.

Pour représenter une fonction, choisir le type Pour représenter une fonction, choisir XY

Nuage de points , puis reliés par une courbe lissée . Points et lignes , avec ligne lisse .

Référence absolue Une référence de cellule de la forme A1, B6, C3, D12, … est une référence relative: lorsqu’on la

recopie, cette référence change.

 Quand on recopie vers le bas une formule contenant la référence A1, celle-ci se recopie en A2,

A$1
A3, … Pour fixer le numéro de ligne 1 de la référence A1, on écrit : A$1 est une référence

absolue pour le numéro de ligne

 Quand on recopie vers la droite une formule contenant la référence A1, celle-ci se recopie en B1,

A$1
C1, … Pour fixer le numéro de colonne A de la référence A1, on écrit : $A1 est une référence

absolue pour le numéro de colonne

$A$1
Quand on veut fixer le numéro de ligne et le numéro de colonne de la référence A1, on écrit :

c’est une référence absolue

Logiciels 31
Logiciels

GeoGebra

Barre des outils


Barre des menus

Pointeur Lignes
Polygones

Affichage

Constructions Transformations
Points Cercles

Présentation

En plus de la barre des menus et de la barre des outils, l’écran est par tagé en plusieurs par ties:

Fenêtre Liste des

«Algèbre» fonctions et des

commandes

Fenêtre

«Graphique »

Champ

deSaisie

Menu déroulant de chaque icône

En cliquant sur le petit triangle blanc situé en bas à droite d’une icône, on obtient le menu dérou-

lant de cette icône.

Les différents outils contenus dans cette icône apparaissent.


Cette liste

apparaît

en cliquant

sur le point

d’interrogation

Utiliser les aides du logiciel

En approchant la souris de l’icône d’un outil, une bulle d’aide indique comment

utiliser l’outil.

L’aide de l’outil «Parallèle» indique qu’à par tir d’un clic gauche sur un point (ou

sur l’écran) suivi d’un clic sur une droite, la droite parallèle à la droite cliquée et

passant par le point cliqué se construit.

Le menu contextuel

Tous les objets créés possèdent un menu contextuel: on l’ouvre par un clic droit sur l’objet, soit

dans la fenêtre graphique, soit dans la fenêtre algèbre.

 On peut afficher ou masquer l’objet.

 On peut afficher ou masquer son nom.

 On peut activer la trace de l’objet : il laisse une trace en se déplaçant.

 On peut supprimer l’objet avec Effacer

 On peut modifier la taille, la couleur, etc. de l’objet avec Propriétés

32
GeoGebra
Construire un curseur

 Le curseur permet de faire varier un nombre décimal, un angle ou un

entier.

 Pour créer un curseur, sélectionner l’outil curseur de la barre des

outils, puis cliquer sur le graphique.

 Dans la fenêtre qui s’ouvre, on peut définir les paramètres de ce curseur.

L’incrément est le pas selon lequel augmente la variable de min à max.

Utilisation du tableur de Geogebra

 Le menu Affichage permet d’ajouter des fenêtres à la page principale.

Sélectionner dans ce menu pour afficher le tableur.

Si le point A est mobile et «enregistré dans le tableur», ses abscisses x(A) et ses ordonnéesy(A)

successives sont enregistrées et elles apparaissent dans les colonnes A et B du tableau.

 Comme dans un tableur «classique», on peut effectuer des calculs faisant appel aux résultats

repor tés dans d’autres cellules et recopier la formule vers le bas ou vers la droite.

Calcul formel avec Geogebra

 On ajoute une fenêtre de calcul formel en sélectionnant dans le menu

Affichage . De nouvelles icônes apparaissent.

 Soit on écrit la commande désirée (capture d’écran ci-contre) dans la ligne de saisie numéro-

tée, soit on saisit une expression puis on clique sur l’icône de la commande à réaliser sur cette

expression.

(x-1)(x+2)
– Entrer puis cliquer sur pour développer l’expression.

x^2-3x+2
– Entrer puis cliquer sur pour factoriser l’expression.

3x^2+2x <= 0
– Entrer puis cliquer sur pour résoudre l’inéquation.

x^5 5

– Entrer puis cliquer sur pour dériver la fonction f : x → x

Commandes utiles en classe de Première

Cette commande, présente dans le menu Options , permet de préciser le nombre de décimales ou

Arrondi

de chiffres significatifs affichés à l’écran.

f(x)= x^2
Saisir l’expression Pour la fonction f telle que f (x) = x², entrer dans le champ de saisie

4
g(x)= Fonction[x^4, 1, 5]
d’unefonction Pour g définie sur [1 ; 5] par g(x) = x , entrer

Construire
, sélectionner . Construire

latangente à
la tangente à la courbe en A par un clic gauche sur la courbe, puis sur A.

unecourbe Tangente[A, f]
On peut aussi entrer dans le champ de saisie

Créer un point défini


Dans le menu de l’icône , sélectionner . Par un clic gauche, sélectionner chacun des

comme intersection
deux objets (l’un puis l’autre) dont le point est l’intersection.

dedeux courbes

Créer un polygone
Dans le menu de l’icône , sélectionner . Par un clic gauche, choisir ou créer deux

régulier
points comme sommets, puis indiquer le nombre de côtés.

Logiciels 33
Logiciels

Cabri Express

Présentation

La barre d’outils sur la gauche contient dix rubriques.

Gestion Barre Express:

une info-bulle

Points apparaît en

approchant

lepointeur de
Lignes

lasouris.

Cercles

Polygones

Solides

Mesures

Transformations

Nombres

Affichage

Calculatrice

Menu déroulant contenu dans chacune des icônes d’outils

 Lorsque l’on clique sur la flèche grise à côté d’une icône, on obtient son menu déroulant. Les différents outils conte -

nus dans cette icône apparaissent.

 Pour activer un outil, on fait afficher le menu déroulant, puis on sélectionne l’outil souhaité en cliquant dessus comme ci-

dessous avec l’icône Lignes

 Pour désactiver un outil, il suffit d’activer l’outil Pointeur ou d’appuyer sur la touche Echap ou ESC du clavier.

Les outils de Cabri Express

Pour la géométrie Pour les fonctions et les calculs

 Cabri permet de construire des droites, des cercles, des arcs  Cabri dispose d’une calculatrice déplaçable qu’on peut affi-

de cercle, des polygones, des vecteurs ( )… cher/masquer avec l’icône .

 Cabri permet de construire des solides en 3D à l’aide du  Cette calculatrice fonctionne comme une calculatrice classique

menu . et communique avec les éléments construits. En cliquant sur

une mesure, celle -ci apparaît dans la calculatrice et le curseur

 Cabri permet de mesurer des longueurs, des aires, des volumes,

permet de passer de la valeur numérique au

des angles à l’aide du menu .

nom qui lui est attribué. On peut alors utiliser ce nom dans un

 Cabri permet d’afficher les coordonnées d’un point, l’équation


calcul dont le résultat sera affiché avec l’unité correspondante.

d’une droite, d’un cercle, dans un repère à l’aide du menu

 Elle permet d’afficher la représentation graphique de fonc-

 Cabri permet de faire apparaître la trace d’un objet à l’aide


tions en utilisant dans un repère construit automatique-

du menu .
ment et modifiable.

34
Xcas

Ligne

d’édition

On peut trouver les commandes décrites ci-dessous dans le menu ou dans l’index du menu .

Calculs

Pour régler les modes de calcul, choisir Cfg , puis Configuration du CAS : décocher la case approx si l’on veut faire du calcul

formel et éviter les écritures décimales des nombres.

56*7 5^7 cos(45) 1/3+1/4


On fait les calculs dans la ligne d’édition Par exemple: , , , …

sqrt(x)
Racine carrée d’un réel x

floor(n)
Partie entière d’un nombre n

rand(0,1)
Nombre aléatoire de l’intervalle [0 ; 1[

hasard(n)
Nombre aléatoire entier compris entre 0 et n – 1

Liste de réels une liste est notée entre crochets ; les éléments

c:=[2,5,9,10]
 Alors c[0] = 2, …, c[2] = 9

d’une liste c sont : c[0], c[1]…

Commandes de calcul formel

2
f(x) :=x^2+x+1
Définir une fonction f telle que f (x) = x + x + 1

2
deriver(x^2-5x)
Dériver une fonction Dériver f telle que f (x) = x – 5x

developper((x+3)*(x-1))
Développer une expression Développer (x + 3) (x – 1)

2
factoriser(x^2-4)
Factoriser une expression Factoriser (x – 4)

1 1

+ simplifier(1/x+1/(x-1))
Simplifier une expression

x x – 1

2
resoudre(x^2-4=0)
Résoudre une équation Résoudre x – 4 = 0

⎧x + 3y = –1

Résoudre resoudre([x+3*y=1,3*x+2*y=4],[x,y])
Résoudre un système d’équations ⎨

3x + 2 y = 4

2
resoudre(4*x^2-9<=0)
Résoudre une inéquation Résoudre 4x – 9 < 0

supposons(x>0)
Fixer une variable dans un intervalle Fixer x dans [0; + `[

Commandes de géométrie

Pour ouvrir l’écran graphique, sélectionner Nouvelle figure 2d dans le menu Geo .

A:=point([2,5])
Définir un point A de coordonnées 2 ; 

distance(A,B)
Distance de deux points A et B

droite(y=3x+1)
Tracer la droite d’équation y = 3x + 1

demi_droite(A,B)
Tracer une demi-droite [AB

graphe(f(x),x=a..b)
Tracer la représentation graphique d’une fonction f sur [a ; b]

Programmation

Écrire un programme , puis .

Saisir un programme Le taper. On obtient de l’aide sur les commandes affichées en couleur avec .

a==b
Tester une égalité Pour tester l’égalité de deux nombres a et b, saisir

Tester un programme Pour tester et exécuter le programme, cliquer sur .

Logiciels 3
Calculatrice

Casio

Cette page décrit les commandes de base de la Casio GRAPH 90+ E. Pour les autres calculatrices Casio, les commandes varient

EXE
peu. Pour les manipulations proposées dans cette page, sélectionner l’icône puis valider avec

Calculs élémentaires

Puissances – Racines carrées – Racines cubiques

x EXE
Élever au carré : saisir la valeur, puis utiliser la touche et valider avec

^
Élever à la puissance : saisir la valeur, utiliser la touche , puis saisir la puissance et valider

EXE
avec

SHIF T x
Calculer une racine carrée : utiliser l’instruction (touches ), saisir la valeur et

EXE

SHIF T (
Calculer une racine cubique : utiliser l’instruction (touches ), saisir la valeur et

EXE

Sinus – Cosinus

sin cos EXE


Touche ou , puis saisir la valeur de l’angle et valider avec

SHIF T MENU
On peut régler l’unité d’angle avec le menu SE T UP (touches ).

Utilisation des mémoires

Dans cer tains cas, il est pratique de conser ver en mémoire un résultat qui sera réutilisé plusieurs fois.

On utilise pour cela des mémoires.

Mise en mémoire

Pour stocker une valeur en mémoire, utiliser la touche ➞

Les mémoires utilisables pour stocker des réels sont désignées par des lettres.


Par exemple : Pour stocker 5 dans la mémoire A, taper : ➞ A.

2
➞ B

ALPHA X,θ,T ALPHA log


Pour obtenir A, taper ; pour obtenir B, taper …

Utiliser des valeurs mises en mémoire

Pour utiliser un nombre stocké dans une mémoire, écrire le calcul souhaité en utilisant le nom

de la mémoire. Par exemple :

EXE
Pour afficher le contenu de la mémoire A, taper A et valider avec

3 × EXE + EXE
Pour calculer les valeurs 3A et A+B, taper : A , puis A B

Le menu «SET UP»

Ce menu permet de modifier cer tains paramétrages de la calculatrice.

SHIFT MENU
Pour accéder au menu SE T UP, utiliser la touche ).

Choisir le mode d’affichage « notation scientifique »

F2
À l’aide des flèches, sélectionner Display, puis choisir (Sci).

EXE
Préciser le nombre de chiffres significatifs souhaités et valider avec .

EXIT
Revenir à l’écran de calcul avec la touche

Choisir le mode d’affichage « normal »

F3
À l’aide des flèches, sélectionner Display, puis choisir (Norm).

EXIT
pour retrouver l’écran de calcul.

36
Casio

Étudier une fonction

Dans cette par tie, on considère la fonction f définie sur R par f (x) = x + x – 3.

Réglages préalables

EXE
Appuyer sur MENU et choisir le mode Exe -Math , puis

Accéder au menu SET UP (touches SHIF T MENU ).

Vérifier que le réglage du type de fonction est bien: Func Type :Y=

Saisir l’expression d’une fonction

EXE
Appuyer sur MENU et choisir le mode Graphe , puis

Saisir l’expression de la fonction étudiée, par exemple en Y1

X,θ,T
Utiliser la touche pour obtenir la variable x

Pour supprimer une fonction sélectionnée, utiliser l’instruction DELETE

F2 F1
(touche ), puis confirmer par YES (touche ).

Choisir une fenêtre d’affichage

 Choisir la fenêtre «standard»

EXE
SHIF T F3 F3
Accéder au menu V-Window (touches ), choisir STANDRD .

La fenêtre standard d’affichage est : Xmin = –10, Xmax = 10, Ymin = –10 et Ymax = 10.

 Choisir une autre fenêtre d’affichage

SHIF T F3
Accéder au menu V-Window (touches ) et saisir les paramètres souhaités, en validant

EXE
chaque fois avec

Tracer la courbe représentative d’une fonction

EXE
MENU F6
Appuyer sur et choisir le mode Graphe , puis . Choisir alors DRAW (touche ).

Obtenir un tableau de valeurs

EXE
Appuyer sur MENU et choisir le mode Table , puis

F
Choisir SET (touche ) et régler les paramètres de la table: valeur initiale

(Star t), valeur finale (End) et pas (Step).

EXE
Valider avec .

F6
La table est obtenue par l’instruction TABLE (touche ).

On se déplace dans les colonnes de la table en utilisant les flèches du pavé directionnel.

Parcourir une courbe

SHIF T F1
La courbe étant affichée à l’écran, utiliser la commande Trace (touches )

La calculatrice affiche alors un pointeur et ses coordonnées en bas de l’écran.

Déplacer le pointeur à l’aide des flèches et du pavé directionnel.

Tracer une tangente

Dans le menu SE T UP ( SHIF T MENU ), activer le mode Derivative et choisir

EXE
F1
On (touche ), suivi de .

La cour be étant affichée à l ’é c r a n , accéder au menu S K E TC H

SHIF T F4 F2
( ) et sélectionner l’instruction Tangent ( ).

Donner la valeur de l’abscisse pour laquelle on souhaite tracer la tangente

EXE
(par exemple 1), puis valider deux fois avec .

La tangente apparaît ainsi que son équation.

Calculatrice 37
Calculatrice

Numworks

Cette page décrit les commandes de base de la calculatrice Numworks.

Pour les manipulations proposées dans cette page, sélectionner l’icône Calculs, puis valider avec ou .

Calculs élémentaires

Puissances – Racines carrées – Racines cubiques

 Élever à la puissance : saisir la valeur, puis utiliser la touche , puis saisir la

puissance et valider avec .

 Élever au carré : saisir la valeur, puis utiliser la touche , puis valider avec .

 Calculer une racine carrée : utiliser la touche , saisir la valeur et valider avec .

 Calculer une racine cubique : choisir le menu Outils (touche ), puis choisir

en utilisant la flèche de déplacement vers le bas, puis valider avec , saisir la valeur à la place du j

au-dessous du symbole , puis 3 à la place du j au-dessus du symbole et valider avec .

Sinus – Cosinus

 Touche ou , puis saisir la valeur de l’angle et valider

avec .

le menu Paramètres , accessible sur la page des applications .

Utilisation des mémoires

Dans cer tains cas, il est pratique de conser ver en mémoire un résultat qui sera utilisé plusieurs fois.

On utilise pour cela des mémoires.

Mise en mémoire

 Pour stocker une valeur en mémoire, utiliser la touche → (touches ).

Les mémoires utilisables pour stocker des réels sont désignées par des lettres.

Par exemple : Pour stocker 5 dans la mémoire A, taper → → A

Pour stocker 2 dans la mémoire B, taper → B

Pour obtenir A, on tape ; pour obtenir B, on tape .

Utiliser des valeurs mises en mémoire

 Pour utiliser un nombre stocker dans une mémoire, écrire le calcul souhaité en utilisant

le nom de la mémoire. Par exemple :

Pour afficher le contenu de la mémoire A, taper A et valider avec .

Pour calculer les valeurs de 3 A et A + B, taper A puis A B .

Le menu « Paramètres »

Ce menu permet de modifier cer tains paramétrages de la calculatrice.

Pour accéder au menu Paramètres , utiliser les flèches de déplacement dans la page des applications .

Choisir le mode d’affichage « notation scientifique »

 À l’aide des flèches, choisir puis .

Choisir le mode d’affichage « normal »

 À l’aide des flèches, choisir puis .

38
Numworks

Étudier une fonction

Dans cette par tie, on considère la fonction f définie sur R par f (x) = x + x – 3.

c’est-à-dire pour les valeurs –2, –1, 0, 1, 2, 3, 4, 5.

Saisir l’expression d’une fonction

Appuyer sur la touche et choisir le mode Fonctions

Saisir l’expression de la fonction étudiée, par exemple sur la

ligne f (x). Valider en appuyant sur .

Utiliser la touche pour obtenir la variable x

Pour supprimer une fonction sélectionnée, utiliser la touche

Choisir une fenêtre d’affichage

 Choisir la fenêtre standard

Sélectionner l’onglet Graphique en appuyant sur , puis sélectionner Initialisation et

enfin Réglage de base. La fenêtre s’adapte automatiquement à la courbe.

 Choisir une autre fenêtre d’affichage

Sélectionner Axes et saisir les paramètres souhaités.

Tracer la courbe représentative d’une fonction

Sélectionner l’onglet Graphique en appuyant sur .

Obtenir un tableau de valeurs

Sélectionner l’onglet Tableau, puis sélectionner Régler

l’intervalle en appuyant sur .

Régler les paramètres de la table : « valeur initiale » (X début),

«valeur finale» (X fin) et « pas » (Pas). Valider par .

On se déplace dans les colonnes de la table en utilisant les

flèches du pavé directionnel.

Parcourir une courbe

La courbe étant affichée à l’écran, délacer le point situé sur la courbe représentative à l’aide

du pavé directionnel. Ce point parcourt la courbe.

Les coordonnées du pointeur sont affichées en bas de l’écran.

Tracer une tangente

La courbe étant affichée à l’écran avec le pointeur, appuyer sur . Sélectionner Aller à, puis saisir l’abscisse du point

de la courbe où l’on souhaite obtenir la tangente. Appuyer sur puis valider.

, puis sélectionner Calculer. Descendre pour sélectionner

Tangente. La tangente apparaît, ainsi qu’une équation et le nombre dérivé correspondant.

Calculatrice 39
Calculatrice

Texas

Cette page décrit les commandes de base de la TI 83 Premium. Pour les autres calculatrices Texas, ces commandes varient peu.

Calculs élémentaires

Puissances – Racines carrées – Racines cubiques

^
 Élever à la puissance : saisir la valeur, utiliser la touche , puis saisir la puissance et valider

entrer
avec

2nde x
 Calculer une racine carrée : utiliser la commande 1 (touches , saisir la valeur,

) entrer
puis et valider avec

2nde 0 3
 Calculer une racine cubique : utiliser la fonction 3 , , et sélectionner la

) entrer
commande, saisir la valeur, puis et valider avec

Sinus – Cosinus

trig
, puis 1:sin ou 2:cos, puis saisir la valeur de l’angle, ensuite appuyer sur la touche

) entrer
, et valider avec

On peut régler l’unité d’angle avec le menu « mode ».

Utilisation des mémoires

Dans cer tains cas, il est pratique de conser ver en mémoire un résultat qui sera réutilisé plusieurs fois.

On utilise pour cela des mémoires.

Mise en mémoire

sto
Pour stocker une valeur en mémoire, utiliser la touche

Les mémoires utilisables pour stocker des réels sont désignées par des lettres.

Par exemple : Pour stocker 5 dans la mémoire A, taper : A.

Pour stocker 2 dans la mémoire B, taper : 2 sto B

alpha math alpha matrice


Pour obtenir A, on tape ; pour obtenir B, taper …

Utiliser des valeurs mises en mémoire

Pour utiliser un nombre stocké dans une mémoire, écrire le calcul souhaité en utilisant le nom de

la mémoire. Par exemple :

entrer
Pour afficher le contenu de la mémoire A, taper : A et valider avec

× entrer + entrer
Pour calculer les valeurs de 3A et A + B, taper : 3 A , puis A B

Le menu «mode»

mode
Ce menu permet de modifier cer tains paramétrages de la calculatrice. Pour y accéder, utiliser la touche

Choisir un mode d’affichage

mode
Mode « notation scientifique » : , puis à l’aide des flèches, sélection-

entrer
ner Sci et valider avec

mode
Mode « normal » : Touche , puis à l’aide des flèches, sélectionner NORMAL

entrer
et valider avec

annul
Dans les deux cas, utiliser pour retrouver l’écran de calcul.

Choisir le nombre de décimales affichées

e
mode
Touche puis, sur la 3 ligne, sélectionner le nombre de décimales souhaité et valider avec

entrer

Pour retrouver un affichage « normal » du nombre de décimales, sélectionner Flott sur la 2 ligne

du menu « mode ».

360
Texas

Étudier une fonction

Dans cette partie, on considère la fonction f définie sur R par f (x) = x + 3x – x – 3.

Réglages préalables

mode
Accéder au menu de paramétrage : touche

Vérifier que, sur la 5 ligne, le réglage du type de fonction est bien FONCTION

Saisir l’expression d’une fonction

fx
Accéder à l’éditeur de fonctions en appuyant sur la touche

Saisir l’expression de la fonction étudiée, par exemple en Y1

X,T,θ,n pour obtenir la variable x

annul
Pour supprimer une fonction sélectionnée, utiliser la touche

Choisir une fenêtre d’affichage

 Choisir la fenêtre standard

zoom entrer
Accéder au menu Zoom (touche ), choisir et valider avec

La fenêtre standard d’affichage est : Xmin= –10, Xmax=10, Ymin= -10 et Ymax=10.

 Choisir une autre fenêtre d’affichage

fenêtre
Accéder au menu Fenêtre (touche ) et saisir les paramètres souhaités, en validant chaque

fois avec entrer

Tracer la courbe représentative d’une fonction

Appuyer sur la touche graphe

Obtenir un tableau de valeurs

2nde fenêtre
Choisir l’instruction déf table ) et régler

les paramètres de la table : valeur initiale ( DébutTbl) et pas

(∆Tbl).

2nde
La table est obtenue avec l’instruction table (touches

graphe ).

On se déplace dans les colonnes de la table en utilisant les flèches du pavé directionnel.

Parcourir une courbe

La courbe étant affichée à l’écran, utiliser l’instruction Trace (touche trace ).

La calculatrice affiche alors un pointeur et ses coordonnées en bas de l’écran.

Déplacer le pointeur à l’aide des flèches et du pavé directionnel.

Tracer une tangente

La courbe étant affichée à l’écran, utiliser l’instruction

2nde prgm
d e s s i n ( t o u c h e s ) , p u i s c h o i s i r

Donner la valeur de l’abscisse pour laquelle on souhaite

entrer .

La tangente apparaît ainsi que son équation.

Calculatrice 361
Exercices

Problèmes transversaux

Problème 1 Image numérique Sachant que g est une fonction de retouche, justifier qu’elle est
1

2 5
2

définie sur [0;1] par g (x) = – x + x


Équation du second degré chapitre 2 p.36 1

3 3

Applications de la dérivation chapitre 5 p.136


2. On cherche maintenant une fonction de retouche g définie
2

sur [0 ; 1] qui, après l’application de la fonction de retouche g ,


1
Une image numérique en noir et blanc est composée de petits

permettrait de revenir aux nuances initiales.

carrés que l’on appelle pixels et dont la couleur va du noir au

2
a. Donner les valeurs de g (0), g (1) et g
blanc en passant par toutes les nuances de gris. Chaque nuance 2 2 2 ( )
3

3
est codée par un nombre réel x de la façon suivante: b. Calculer g
2 ( )
8

x= 0 pour le noir;

c. Résoudre l’équation de la variable x, g (x)=y, avec x [[0;1]


1

x= 1 pour le blanc;

et y [[0;1].

x varie de 0 à 1 pour toutes les nuances de gris intermédiaires

d. En déduire l’expression de la fonction de retouche g qui, après


2

(du foncé au clair).

l’application de la fonction de retouche g , permet de revenir aux


1

L’imageA ci-dessous est composée de quatre pixels et donne un

nuances initiales.

échantillon de ces nuances avec leurs codes.

3. Représenter g et g sur une calculatrice. Quelle symétrie peut-


1 2

Un logiciel de retouche d’images utilise des fonctions numé -

on constater?

riques dites «fonctions de retouche».

Une fonction f définie sur l’intervalle[0;1] est dite «fonction de

retouche» si elle possède les trois propriétés suivantes:

Problème 2 Suite récurrente double

f (0) = 0 ; f(1) = 1; f est croissante sur [0;1].

Algorithmique et raisonnement logique chapitre 1 p.12

Une nuance codée x est dite:


0
Équation du second degré chapitre 2 p.36

 assombrie par la fonction f si f (x ) < x ;


0 0 Suites numériques chapitre 3 p.68

 éclaircie par la fonction f si f (x ) . x


0 0

2 On considère la suite (u ) définie pour tout entier natureln par:


Ainsi, si f (x) = x : un pixel de nuance codée 0,2 prendra la nuance n

2 13 5 1
codée 0,2 soit 0,04. L’imageA sera transformée en l’imageB, elle
u = 5; u = et u = u – u 1
0 1 n + 2 n+1 n

6 6 6
sera assombrie.

1. Écrire les six premiers termes de la suite (u ).


n
Si f (x) = 1x, un pixel de nuance codée 0,2 prendra la nuance

2. a. Compléter le programme Python ci-dessous afin que la


codée 50,2 soit 0,45. L’image A sera transformée en l’image C,

fonction recur retourne la liste des n+1 premiers termes de


elle sera éclaircie.

lasuite(u ).
n

0,2 0,4 0,04 0,16 0,45 0,63

0,6 0, 8 0,36 0,64 0,77 0, 89

Image A Image B Image C

Partie A

1. On considère la fonction f définie sur [0;1] par:


1

3 2

f (x) = 4x −6x +3x


1

a. Démontrer que la fonction f est une fonction de retouche.


1

b. Étudier les variations de la fonction f sur [0; 1].


1

b. Utiliser ce programme pour conjecturer la limite de (u ).


c. Représenter graphiquement f n

3. Soit (v ) une suite géométrique de premier terme v =1 et de


d. Utiliser le graphique précédent pour déterminer les nuances n 0

raison q, avec q ≠ 0.
codées x appartenant à l’intervalle[0;1] qui seront assombries

Montrer qu’il existe deux valeurs de q telles que la suite (v ) cor-


par la fonction f n

respondante vérifie la relation 1.


e. Résoudre par le calcul l’inéquation f (x) < x
1

4. a. En utilisant les valeurs q et q obtenues, vérifier que, quels


2. a. Proposer une nouvelle fonction de retouche f définie sur 1 2

que soient les réels α et β, la suite définie pour tout entier natu-
[0;1] éclaircissant toute nuance x appartenant à [0;1].

n n

rel n par u = αq + βq satisfait la relation1


b. Proposer une nouvelle fonction de retouche f définie sur [0;1] n 1 2

b. Déterminer les réels α et β tels que la suite (u ) vérifie les


assombrissant toute nuance x appartenant à [0;1]. n

13

conditions initiales u = 5 et u =
0 1

6
Partie B
c. Calculer alors u , u , u et u
2 3 4 5

1. On considère une fonction polynôme du second degré g défi-


1 5. La conjecture effectuée à la question 3 semble-t-elle encore

1 2
nie sur l’intervalle [0;1] vérifiant g = vérifiée?
1 ( )
2 3

362
Problème 3 Aires maximales Partie A

On souhaite remplir le triangle BED avec une plaque de plexi-

Dérivation chapitre 4 p.104

glas. Pour cela, nous devons connaître son aire.

Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

1. En utilisant la formule d’Al-Kashi, déterminer la valeur arron-


Géométrie repérée chapitre 9 p.246

–2

die à 10 près de l’angle hEDB en degrés.

Partie A
2. On appelle Hle projeté orthogonal de E sur la droite (BD).

On considère la fonction f définie sur [0;4] par:


a. Démontrer que l’aire du triangle EBD est:

(4 – α)(4 + α ) 1

f (α) = ! = DB × DE × sin (hEDB).

4 4

1. Justifier que f est dérivable sur D et calculer f ’ ( α). b. En déduire l’aire de la plaque de plexiglas.
f

2. Étudier le sens de variation de f sur D


f Partie B

3. Indiquer les extremums locaux atteints par f sur [0; 4].


On souhaite prolonger la branche [BC] du « A » du logo par un

Partie B morceau de courbe allant du point C au point F.

On considère un carré ABCD de côté D C On se place dans un repère orthonormé où les coordonnées res-

4 cm et E le milieu de [AD]. Soit M un pectives des points A,B,C, D et E sont:

point mobile sur le côté[AB]. La perpen- A(–6;0), B(10; 25), C(20;5),

diculaire à la droite (EM) en M coupe le D(18; 9), E(3;14) et F(25;0).


E

segment [BC] en N. On recherche une fonction f définie sur l’intervalle [20;25] telle

2
On veut déterminer pour quelle(s) que f (x) = ax + bx + c, où a, b et c sont des nombres réels à

A B

position(s) de M sur [AB] l’aire du M


déterminer de telle sorte que la courbe représentative # réponde
f

triangle EMN est maximale.


aux contraintes suivantes:

1. a. Réaliser la figure à l’aide d’un logiciel de géométrie dyna-


– # passe par les points C(20; 5) et F(25; 0) ;
f

mique.
– la droite (BC) est tangente à # au point C
f

b. Conjecturer la ou (les) position(s) de M sur [AB] telle que l’aire


1. a. Déterminer le coefficient directeur de la droite (BC).

du triangle EMN soit maximale.


b. Donner l’expression de f ’ (x) sur [20; 25].

1 1
2. a. En exploitant les contraintes précédentes, justifier que les
2. Soit i = AB et j = AC. On considère le repère orthonormé

4 4
coefficients a, b et c vérifient le système suivant:

(A; i, j ) . On appelle α l’abscisse du point M dans ce repère.

625 a + 25 b + c = 0

a. Déterminer les coordonnées des pointsA, B, C, D, E et M.

400 a + 20 b + c = 5

b. À quel intervalle de R appartient α?


40 a + b = –2
c. Déterminer les coordonnées d’un vecteur normal à la droite ⎩

(MN).
b. En remarquant, grâce à la troisième équation, que b = –2 – 40a,

d. En déduire une équation cartésienne de la droite (MN).


montrer que les réels a et c vérifient le système suivant:

3. Calculer les coordonnées du point N


–375a + c = 50

4. Calculer les longueurs EM et MN {–400 a + c = 45

(4 – α)(4 + α )
2
5. Montrer que ! =
En déduire que f (x) = 0,2x – 10x + 125 pour tout x apparte-
EMN

nant à [20;25].
6. Démontrer la conjecture effectuée à la question B.1.b

Problème 4 Un beau logo

Dérivation chapitre 4 p.104 Problème 5 Impact de la publicité

Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

Équation du second degré chapitre 2 p.36

Produit scalaire chapitre 8 p.218

Dérivation chapitre 4 p.104

Une entreprise d’ébénisterie souhaite moderniser son logo. Il


Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

s’agit d’un grand « A » en fer forgé, dont le schéma est ci-des-


Probabilités conditionnelles chapitre 10 p.272

sous, sur lequel ont été reportées des mesures en décimètres.

Partie A

y
Une start-up souhaite promouvoir son tout dernier produit.

Elle estime que la probabilité qu’une personne prise au hasard en

13 dm
connaisse le nom après x semaines de publicité s’exprime, pour

17,9 dm

3x

E tout x dans l’intervalle [0 ; 18 ] par: f (x) =

4x + 3

1. a. Calculer f (3).

15, 8 dm D

b. En déduire la probabilité qu’une personne prise au hasard

C
ignore le nom du produit après trois semaines de publicité.

A F 1

2. a. Résoudre l’équation f x =

x 2
0
5
b. Interpréter le résultat obtenu.

Problèmes transversaux 363


Exercices

Problèmes transversaux

Partie B Déterminer les valeurs des coefficients d et c qui permettent que

1. a. Déterminer la fonction dérivée f ’ de la fonction f sur l’in- ces deux contraintes soient respectées.

tervalle [0;18]. 3. On souhaite que la courbe représentative de cette fonction

b. Étudier les variations de la fonction f sur [0;18]. passe par le point A(6;3,6) et que la tangente en A soit horizon-

2. On désigne par # la courbe représentative de f tale.

On considère la droite d tangente à # en son point d’abscisse 3. En déduire un système d’équations dont les coefficients a et b

a. Montrer que d a pour équation y= 0,04x+ 0,48. sont solutions.

b. Tracer # et d dans un repère dont les unités sont 1cm sur l’axe 4. a. Montrer que ce système d’équations est équivalent au sys-

des abscisses et 20cm sur l’axe des ordonnées. tème suivant:

72 a + 12 b = 2, 4

3. On considère la fonction g définie sur [0;18] par:

{ 108 a + 12 b = 0, 6

gx = f (x) − 0,04x − 0,48

b. Résoudre ce système.
a. Montrer que, pour tout réel x de [0;18], on a:

2 5. Donner l’expression de la fonction f dont la courbe représen-


–0,16x + 0,96x – 1,44

gx =
tative répond aux conditions imposées.
4x + 3

b. Étudier le signe de la fonction g sur [0;18]. Partie B

c. En déduire la position de # par rapport à la tangente d On admet que la fonction f est définie sur R par:

3 2

f (x) = −0,05x + 0,5x – 0,6x


Partie C

1. Déterminer l’expression de la fonction dérivée f ’


1. Déterminer graphiquement, en laissant les tracés apparents:

2. Étudier le signe de la fonction f ’ sur R


a. la durée nécessaire pour que la probabilité exprimée dans la

3. En déduire les variations de la fonction f sur [0;6].


partie A passe de 0,6 à 0,66;

4. Calculer l’ordonnée du point E d’abscisse 4 appartenant à la


b. la durée nécessaire pour que la probabilité exprimée dans la

courbe représentative de la fonction f


partie A passe de 0,66 à 0,72.

5. Calculer le coefficient directeur de la tangente à la courbe


2. Cette étude explique-t-elle pourquoi l’entreprise a prévu une

représentative de la fonction f au point E.


campagne publicitaire de cinq semaines et demie?

Partie C

On admet que le point E a pour coordonnées (4;2,4). On consi-

Problème 6 Applique design


dère le cercle # de centre D(6,4;0) et passant par le point E.

Dérivation
1. a. Montrer que le rayon de ce cercle # est r=711,52.
chapitre 4 p.104

Applications de la dérivation chapitre 5 p.136 b. En déduire une équation cartésienne du cercle #

Produit scalaire chapitre 8 p.218


c. Le point A appartient-il au cercle#?

Géométrie repérée chapitre 9 p.246


d. Déterminer les points du cercle # d’ordonnée1.

2. On note F celui de ces points qui a la plus grande abscisse et


Un designer a imaginé une nouvelle applique murale extérieure,

on considère le point B de coordonnées B(6;4,4).


reproduite ci-dessous. Pour modéliser le profil du support entre

a. Démontrer que la droite (BE) est tangente au cercle#

le mur et la lampe, que l’on appelle potence, en forme de col de

b. Calculer le coefficient directeur de la droite (BE).

cygne, il envisage de raccorder la courbe représentative d’une

4. En déduire que la courbe représentative de la fonction f et le


e

fonction polynôme du 3 degré à un arc de cercle.

cercle # ont une tangente commune en E.

Les trois premières parties de cet exercice peuvent être trai-

Partie D : Construction du profil de la potence


tées séparément.

1. En utilisant un logiciel de géométrie dynamique, construire la

courbe représentative de la fonction f sur l’intervalle [0;4].

2. a. Construire de façon exacte le point F.

b. Construire l’arc de cercle de centre D joignant E à F et prolon-

geant en E la courbe représentative de la fonction f

Problème 7 Une question de chance

Partie A

Algorithmique et raisonnement logique chapitre 1 p.12

On considère la fonction f définie sur R par:

Suites numériques chapitre 3 p.68


3 2

f(x)= ax + bx + cx + d

Probabilités conditionnelles chapitre 10 p.272

1. Déterminer l’expression de la fonction dérivée f ’ de f

2. On souhaite que la courbe représentative de cette fonction On dispose d’un dé équilibré à 6 faces numérotées de 1 à 6 et

passe par le point O(0; 0) et que la tangente en O ait pour coef- de 2pièces A et B ayant chacune un côté pile et un côté face. Un

ficient directeur −0,6. jeu consiste à lancer une ou plusieurs fois le dé.

364
Après chaque lancer de dé: De plus, on note, x = P(X ) ; y = P(Y ) et z = P(Z ) les proba-
n n n n n n

si l’on obtient 1 ou 2, alors on retourne la pièce A; bilités respectives des évènements X , Y et Z
n n n

si l’on obtient 3 ou 4, alors on retourne la pièce B; a. Donner les probabilités x , y et z respectives qu’au début
0 0 0

si l’on obtient 5 ou 6, alors on ne retourne aucune des deux pièces. du jeu il y ait 0, 1 ou 2 pièces du côté pile

1
Au début du jeu, les 2 pièces sont du côté face

b. Justifier que P (X ) =
X n + 1
n
3
On donne le programme Python de la fonction jeu. Dans celle-

5. Recopier l’arbre ci-dessous et compléter les probabilités sur

ci, l’obtention du côté face d’une pièce est codée par 0, et celle

ses branches, certaines pouvant être nulles.

du côté pile par 1.

X
n+1

X Y
n n+1

Z
n+1

x
n

X
n+1

y
n

Y Y
n n+1

Z
n+1

z
n

X
n+1

Z Y
n n+1

Z
n+1

1. Expliquer pourquoi, si a code le côté de la pièce A à un instant

6. a. Pour tout entier naturel n, exprimer z en fonction de x et y


donné, alors 1 − a code le côté de la pièce A après l’avoir retour-
n n n

b. En déduire que, pour tout entier naturel n,


née.

1 2
2. On exécute cette fonction avec n = 3. On suppose que les
y = – y +
n + 1 n

3 3
valeurs aléatoires générées successivement pour d sont 1; 6 et 4.

7. On pose, pour tout entier naturel n, b = y –


a. Recopier et compléter le tableau ci-dessous contenant l’état
n n

a. Montrer que la suite (b ) est géométrique.


des variables au cours de l’exécution de la fonction.
n

b. En déduire que, pour tout entier naturel n,

n
Variables i d a b s
1 1 1

y
n
= – ×
( )
3
Initialisation 2 2

c. Émettre une conjecture sur la limite de la suite (y ).


er
n
1 passage boucle Pour 1

Interpréter ce résultat.

2 passage boucle Pour 6

3 passage boucle Pour 4

Problème 8 Suite définie par une fonction Python

b. Cet algorithme permet-il de décider si à la fin, les deux pièces

Algorithmique et raisonnement logique chapitre 1 p.12

sont du côté pile? Si oui, comment?

Suites numériques chapitre 3 p.68

3. a. Écrire une fonction Python qui va simuler plusieurs fois le

Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

jeu précédant et qui, en sortie, va retourner une liste contenant

la fréquence des fois où, à l’issue du jeu, il y a eu 0pile, 1pile, 2pile On considère la fonction u définie en Python ci-dessous, où le

b. Recopier et compléter alors le tableau ci-dessous. paramètre n est un entier positif.

Nombre de pile à l’issue du jeu 0 1 2

Fréquence pour 100 simulations

Fréquence pour 1000 simulations

Fréquence pour 10000 simulations

1. a. Par rapport aux fonctions définies en Python habituelles,

c. Que peut-on dire des résultats obtenus quand le nombre de


quelle particularité comporte la définition de la fonction u?

simulations augmente?
b. Programmer cette fonction sur un logiciel ou une calculatrice.

4. Pour tout entier naturel n, on note: –2

c. Quelles sont les valeurs, arrondies à 10 près, renvoyées par

X l’événement : « À l’issue de n lancers de dés, les deux pièces


n les appels u1, u2 et u3?

sont du côté face »;


2. On définit la suite (u ) par u = 5 et, pour tout entier natureln,
n 0

Y l’événement: «À l’issue de n lancers de dés, une pièce est du


9
n

u = 4 –
n + 1
côté pile et l’autre est du côté face »; 2 + u
n

Z l’événement : « À l’issue de n lancers de dés, les deux pièces a. Calculer u , u puis u . Donner, pour chacun de ces termes, la
n 1 2 3

–2

sont du côté pile ». valeur exacte puis arrondie à 10 près.

Problèmes transversaux 36


Exercices

Problèmes transversaux

b. Obtient- on des valeurs analogues à celles obtenues à la On note f la fonction définie sur [0; +`[ par:

x(x – 1) + 30
question 1. c.?

f (x) =

(x + 6)(x + 5)
c. Quelle conjecture peut-on formuler sur le sens de variation

a. Vérifier que pour tout réel x positif,


de la suite (u )?
n
2

12(x – 30)

3. Pour tout entier naturel n, on admet que u ≠ 1 et on définit


f ’(x) =
n
2 2

(x + 11x + 30)
1

la suite (v ) par v =
n n b. En déduire pour quelle valeur de x la fonction f admet son
1 – u
n

minimum.

2 + u
n
a. Démontrer que v =
n+ 1 c. Vérifier que 5 , 430 , 6 et déterminer, en justifiant, l’entier

3 – 3u
n

n tel que f (n) > f (n ) pour tout entier naturel n


b. Calculer v – v . En déduire la nature de la suite (v ). Préci- 0 0

n+ 1 n n

d. En déduire le nombre de boules blanches à mettre dans l’urne


ser sa raison et la valeur de son premier terme.

pour que la probabilité que le joueur gagne soit minimale.


c. Exprimer v en fonction de n
n

4. Dans cette question, on note r le nombre de boules rouges


4n + 15

d. Justifier que, pour tout entier naturel n, u =


n
et b le nombre de boules blanches.
4n + 3

r(r – 1) + b(b – 1)
4. On nomme f la fonction définie sur [0; +`[ par:
On admet que P(G) =

4x + 15 (r + b)(r + b – 1)

f (x) =

a. Écrire un algorithme qui permet d’obtenir le nombre de boules


4x + 3

a. Vérifier que la fonction dérivée f ’ de f est définie sur [0;+`[ blanches à avoir dans l’urne pour que le jeu soit équitable quand

–48
on connaît le nombre de boules rouges.
par f ’(x) =
2

(4x + 3)
b. Programmer cet algorithme.

b. En déduire le sens de variation de la fonction f sur [0; +`[.

5. En utilisant les questions précédentes, valider la conjecture

faite sur le sens de variation de la suite (u ). Problème 10 Suites et exponentielle


n

Algorithmique et raisonnement logique chapitre 1 p.12

Fonctions polynômes du second degré chapitre 2 p.36

Suites numériques chapitre 3 p.68

Problème 9 Tirage de boules


Dérivation chapitre 4 p.104

Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

Algorithmique et raisonnement logique chapitre 1 p.12

Fonction exponentielle chapitre 6 p.164

Dérivation chapitre 4 p.104

2
Applications de la dérivation chapitre 5 p.136
1. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2x – x – 1.

Probabilités conditionnelles chapitre 10 p.272


Déterminer la forme factorisée de f

2x x

2. Soit g la fonction définie pour tout réel x par g(x) = e – e – x.


On dispose d’une urne contenant des boules rouges et des boules

2x x 2

a. En remarquant que , e = (e ) calculer g’(x) pour tout réel x.


blanches. Le jeu consiste à extraire au hasard une première boule

2x

b. Vérifier que g’(x) = f (e ) et en déduire une factorisation de


de l’urne, puis, sans remettre celle-ci dans l’urne, à en extraire

g’(x).
une seconde. Le joueur gagne lorsque les deux boules tirées sont

c. Déterminer les variations de la fonction g

de la même couleur.

d. En déduire le signe de la fonction g sur R

On admet qu’à chaque tirage, toutes les boules de l’urne ont la

3. Soit (u ) la suite définie par u = 0,1 et pour tout entier natu-


n n 0
même probabilité d’être tirées. On dit que le jeu est équitable

2u u
n n
rel n, u = e – e
n + 1
lorsque la probabilité P(G) que le joueur gagne est égale à 0,5.

a. Donner une valeur approchée au centième de u


1
1. Dans cette question uniquement, l’urne contient 4 boules

b. Montrer que la suite (u ) est croissante. On pourra utiliser les


n n
blanches et 6 boules rouges.

propriétés de la fonction g

En vous aidant éventuellement d’un arbre pondéré, montrer

4. On considère l’algorithme ci-contre,

7
u ← 0,1

que P(G) =
où le nombre M est saisi par l’utilisateur.

15
n ← 0

Expliquer le rôle de cet algorithme.


Pour les questions 2 et 3, l’urne contient 6 boules rouges et b
Tant que u , M

5. Soit (v ) la suite définie pour tout


2u u
boules blanches. n n
u ← e – e

b(b – 1) + 30 entier naturel n,

2. a. Démontrer que P(G) = n ← n + 1

(b + 6)(b + 5) v = f (n).
n
Fin Tant que

b. Combien de boules blanches doit-on avoir dans l’urne pour a. Déterminer le sens de variation de

que le jeu soit équitable? la suite (v )


n n

3. L’objectif de cette question est de déterminer le nombre de b. Écrire un programme en langage Python afin qu’il détermine

boules blanches à mettre dans l’urne pour que la probabilité que le rang n à partir duquel les termes de la suite (v ) sont supé-
n n

le joueur gagne soit minimale. rieurs à un réel M saisi par l’utilisateur.

366
Problème 11 Suite de cercles Problème 12 Distance minimale

Algorithmique et raisonnement logique chapitre 1 p.12 Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

Suites numériques chapitre 3 p.68 Fonction exponentielle chapitre 6 p.164

Géométrie repérée chapitre 9 p.246


Géométrie repérée chapitre 9 p.246

Dans un repère or thonormé, on


Dans le plan muni du repère orthonormé y
(O; i, j ), on considère

considère la courbe représentative


le point A (1 ; 0) et la suite de cercles construits de la manière
1

# de la fonction exponentielle et la
suivante:
f M

(d)

droited d’équation y=x. Soit M un


– # est le cercle de centre O et de rayon r =1 et # est le cercle
0 0 1

point de # et H son projeté ortho-


de centre A et de rayon r =1; f # 1
1 1
f

gonal sur la droite d


– A est le point d’intersection du cercle # et de l’axe des abs-
2 1

On souhaite déterminer, si elle


cisses, qui a la plus grande abscisse; 1 x

existe, la position de M telle que la


–# est le cercle de centre A passant par O.
2 2

distance MH est minimale.


Pour tout entier k supérieur ou égal à 3, A est le point d’intersec-
k

1. On note a l’abscisse de M. Déterminer une équation de la per-


tion du cercle # et de l’axe des abscisses, qui a la plus grande
k – 1

pendiculaire à d passant par M.


abscisse. # est le cercle de centre A passant par A
k k k 2

2. Calculer les coordonnées de H.

1
2 a 2

#
3. Montrer que MH = (e – a)
4

2
#
3
x

4. Soit g la fonction définie sur R par g(x)=e – x


#
2
#
1
a. Calculer g’(x) pour tout réel x, et étudier son signe sur R

A A A
A A
2 4 5
3
1
b. Construire le tableau de variation de g sur R.

c. Justifier que pour tout réel x, e – x . 0.


#
0

12

5. Montrer que pour tout réel a, MH= g(a).

6. Pour quelle valeur de a la distance MH est-elle minimale ?

Quelle est cette distance minimale?

1. a. Déterminer une équation des cercles # et #


0 1

b. Calculer les coordonnées du point A puis déterminer une


2

équation du cercle # Problème 13 Tangentes


2

c. Montrer que les coordonnées de A sont (4; 0).


3
Dérivation chapitre 4 p.104

2. Calculer la distance A A , puis déterminer une équation du


1 3
Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

cercle #
3 Fonction exponentielle chapitre 6 p.164

3. On note, pour tout entier naturel k supérieur ou égal à 2, r le


k
Géométrie repérée chapitre 9 p.246

rayon du cercle # et (x ; 0) les coordonnées du point A


k k k

Soit f la fonction définie sur R par


k
a. Écrire une équation du cercle # en fonction de x et r
k–1 k–1 k–1 #
kx 1

f (x) = e , où k est un réel non nul.


k
b. En déduire que x = r + x T
k k–1 k–1 d 1
1
Dans le plan muni du repère ortho-

c. Montrer que la distance A A est égale à r +r


k k–2 k–1 k–2
A
normé (O; i, j ), on note:

d. En déduire que r = r + r
k k–1 k –2

– # la courbe représentative de la B
k 1
4. On considère la suite (r ) définie par r = r = 1 et pour tout
n 0 1

fonction f ; O

k i
entier n supérieur ou égal à 2, r = r + r et la suite (x )
n n – 1 n – 2 n

– T la tangente à # au point A(0; 1);


k k
définie par x = 0 et pour tout entier n supérieur ou égal à 1,
0

– d la perpendiculaire à T passant par A;


k k
x = x + r
n n – 1 n – 1

– B le point d’intersection de d et de l’axe des abscisses.


k k
Recopier et compléter le programme ci-dessous pour que la fonc-

1. Dans cette question, k=1.

tion suite_cercles retourne la valeur du rayon du cercle # , et


N

a. Déterminer une équation de la tangente T


1
l’abscisse de son centre (pour N > 2).

b. Déterminer une équation de la droite d


1

c. Montrer que les coordonnées du point d’intersection de d et


1

de l’axe des abscisses sont (1; 0).

2. Dans cette question, k= –0,5.

a. Calculer f ’ (x) pour tout réel x


–0,5

b. Calculer le coefficient directeur de la tangente T


–0,5

c. En déduire un vecteur normal à la droite d


–0,5

d. Dans un repère, tracer sur l’intervalle [–3; 3], la courbe repré-

sentative de f , la tangente T et la droite d


–0,5 –0,5 –0,5

e. Par lecture graphique, déterminer les coordonnées du point

B
–0,5

Problèmes transversaux 367


Exercices

Problèmes transversaux

3. Dans cette question, k est quelconque. Partie C

a. Calculer f ’(x) pour tout réel x Sur le graphique ci- contre est
k

b. Déterminer une équation de la droite d construit la courbe représentative


k

c. Calculer les coordonnées du point B # d’une fonction f, sa tangente T


k f B

(d )
au point d’abscisse a, et la droite

(d) d’équation y=x


Problème 14 Notion d’élasticité

1. Déterminer une équation de T.

Dérivation chapitre 4 p.104

On donnera le résultat en fonc- A C

Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

tion de a

Fonction exponentielle chapitre 6 p.164

2. Soit B le point d’intersection de


#
f

Partie A
T avec l’axe des ordonnées. Justi-
1
T
Pour mesurer la sensibilité de la variation d’une variable par rap-
fier que les coordonnées du point

a x
port à la variation d’une autre variable, on utilise la notion d’élasti- 1
B sont:

cité. En particulier l’élasticité de la demande par rapport au prix est


(0;f (a)–af ’(a)).

un outil qui permet de mesurer comment la demande d’un bien


3. Soit C le point de la droite d ayant la même ordonnée que le

réagit lorsque son prix varie. Cette élasticité est égale au rapport :
point A. Démontrer que le coefficient directeur de la droite (BC)

taux de variation de la demande


est égal à E (a).
f

taux de variation du prix

1. Le prix d’une paire de chaussures est passé de 80€ à 84 € ;

Problème 15 Projet d’escalator


le volume de vente mensuel est alors passé de 125 paires à

115paires.
Dérivation chapitre 4 p.104

Calculer l’élasticité de la demande par rapport au prix et vérifier


Fonctions trigonométriques chapitre 7 p.190

qu’elle est égale à –1,6.

Dans un projet de cinéma multiplexe, on souhaite créer un esca-


2. Pour les biens classiques, lorsque le prix augmente, la quan-

lator moderne pour les personnes à mobilité réduite.


tité demandée diminue et inversement, lorsque le prix baisse la

quantité demandée augmente.

Que peut-on alors dire du signe de l’élasticité? Niveau

supérieur
3. On s’intéresse à un bien dont la quantité demandée s’exprime

en fonction de p et on appelle f cette fonction. f (p) est donc la

quantité demandée lorsque le prix est égal à p. B


Niveau

3 m
a. Expliquer pourquoi l’élasticité de la demande par rapport au inférieur
j
A I

f (p + h) – f (p) p

prix est égale à × lorsque le prix passe de p O


i

h f (p)

à p+h 12 m

b. Expliquer pourquoi, lorsque h est proche de 0, c’est-à-dire

Le bureau d’études conçoit des différents profils d’escalator à

pour de petites variations de prix, l’élasticité est à peu près égale

l’aide de représentations graphiques de fonctions. On considère


f ’(p)

à × p.
le repère orthonormé (A; i, j ), et on prend pour unité le mètre.
f (p)

Le profil doit obéir aux contraintes suivantes:

Partie B

– passer par A, B et I le milieu de [AB];

Pour toute fonction f ne s’annulant pas sur ]0 ; +`[, on définit

– les tangentes en A et B doivent-être horizontales;

l’élasticité de cette fonction f par rapport à x. Cette élasticité est

– la pente maximum doit être la plus faible possible.

l’expression notée E (x) et telle que:


f

Partie A
f ’(x)

E (x) = × x.
f
On souhaite créer le profil nécessaire avec une fonction polynôme
f (x)

1. a. Déterminer l’expression de l’élasticité de la fonction carré. de degré 3, c’est-à-dire une fonction g de la forme:

3 2

b. Déterminer l’expression de l’élasticité de la fonction exponen g(x)=ax +bx +cx+d

tielle. 1. a. Exprimer g’(x) en fonction de a, b, c et x

2. Soit u et v deux fonctions ne s’annulant pas sur ]0;+`[ et déri- b. Expliquer pourquoi on a nécessairement g(0)=0 et g’(0)=0.

vables sur ]0;+`[. En déduire que c=0 et d=0.

Démontrer que, pour tout x appartenant à ]0; +`[: c. Expliquer, de même, pourquoi on a g(12)=3 et g’(12)=0. En

déduire que cela revient à résoudre le système de deux équations


(uv)’(x) u’(x) v’(x)

a. = + ; b. E (x) = E (x) + E (x).


uv u v
à deux inconnues a et b suivant:
(uv)(x) u(x) v(x)

576 a + 48 b = 1
3. En utilisant les questions précédentes, déterminer l’élasticité

2 x { 18 a + b = 0
de la fonction f définie sur ]0; +`[ par f (x) = x e

368
d Résoudre ce système. 1. a. Déterminer une équation du cercle #

2. Vérifier que la courbe représentative de la fonction g ainsi trou b. En déduire que M(x;y) appartient à la fois au cercle# et à la

vée passe bien par le point I. parabole3 si et seulement si:

3. a. Montrer que la pente maximale est atteinte en I.


2

y = x

b. Que vaut-elle alors?

{ y
2

y + 1– r
2

= 0

Partie B

c. Expliquer en quoi la résolution de ce système contribue à la


1. Quelles sont les coordonnées des points A, B et I?

résolution du problème initialement présenté.


2. a. À l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique, déterminer

2. a. Déterminer, selon la valeur de r, le nombre de solutions de


πx

une fonction f de la forme f (x) = a + b sin c + répondant


( ) 2 2

l’équation: y –y+1−r = 0.
12

13
aux contraintes de l’énoncé. On pourra créer un curseur avec un

b. À quel graphique correspond le cas où r = ?

π 2

pas de 0,5 pour a et b, et un curseur avec un pas de pour c 13

2 3. On suppose dans la suite que r .

b. En quel point la pente semble-t-elle être maximum?

Soit M(x;y) et M’(x’; y’) deux points appartenant à la fois à # et


–2

c. Donner alors une valeur approchée de celle-ci à 10 près.

à 3 et symétriques par rapport à l’axe des ordonnées.

3. Quel sera alors le choix du bureau d’études?

Justifier que, si le triangle AMM’ est rectangle en A, alors :

2

y −3y+1=0.

4. À l’aide des représentations graphiques ci-dessus, et en raison-

Problème 16 Triangles isocèles rectangles et parabole

nant selon la valeur de r, déterminer tous les couples de points

Second degré chapitre 2 p.36 M et M’appartenant à 3 pour lesquels le triangle AMM’ est iso-

Géométrie repérée chapitre 9 p.246 cèle rectangle en A.

Dans un repère orthonormé (O; i, j ) du plan, on note 3 la parabole

d’équation y = x et on appelle A le point de coordonnées (0; 1).

On s’intéresse aux triangles AMM’


, où M et M’ sont deux points

Problème 17 Prospections commerciales

de la parabole 3. L’objectif est de déterminer tous les couples de

points M et M’ appartenant à 3 pour lesquels le triangle AMM’ Probabilités conditionnelles chapitre 10 p.272

est isocèle rectangle en A. Variables aléatoires chapitre 11 p.304

Partie A – Quelques exemples


Au cours d’une journée, un représentant se déplace pour visiter

a. Recopier le graphique ci-dessous et représenter deux exemples


deux de ses clients afin de leur proposer son tout dernier pro-

simples de triangles AMM’


, symétriques, qui satisfont le problème.
duit d’une valeur de 500euros.

y
Au vu de son expérience, le commercial estime que:

 la probabilité que le premier client achète le produit est égale

à 0,25;

1  si le premier client achète le produit, la probabilité que le second


3
A

client achète le produit est égale à 0,4;

0
x
1
 si le premier client n’achète pas le produit, la probabilité que le

second client achète le produit est égale à 0,25.

1+ 2 3 + 5
b. Vérifier que les points M ;
( ) On note A l’événement: «le premier client achète le produit».
2 2

3 + 5 On note B l’événement: «le deuxième client achète le produit».


et M’ ; appartiennent à 3 et forment un couple
( )
2 2
1. a. Représenter la situation par un arbre pondéré.

de points également solution au problème.


b. Calculer la probabilité de l’événement B.

2. Quelle est la probabilité qu’un seul des clients achète le pro-


Partie B – Avec un cercle

duit?
On considère le cercle # de centre A et de rayon r (r . 0).

3. Le commercial perçoit 15 % sur le total de la vente. On note


Le cercle # a été représenté ci-dessous dans le même repère que

2
G son gain lors de la visite des deux clients.
la parabole y=x pour cinq valeurs particulières de r

y y y
a. Établir la loi de probabilité de la variable aléatoireG.
➀ ➁ ➂

b. Quelle est l’espérance du gain?

A A A

1 1 1 4. Quel doit être le pourcentage de sa commission pour que cette

espérance dépasse 60 euros? On donnera le résultat arrondi au

0 0 0
x x x
1 1 1
dixième.

y y

➃ ➄

A A

1 1

0 0
x x
1 1

Problèmes transversaux 369


Exercices

Problèmes transversaux

Problème 18 Nouvelles routes a. À partir de l’expression de L’ ci-dessous, vérifier que, pour tout

π
⎡ ⎡
réel x de l’intervalle 0 ; ,
Dérivation chapitre 4 p.104

⎣ 2 ⎣

Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

200 sin (x) – 100


Fonctions trigonométriques chapitre 7 p.190
L’(x) =
2

cos (x)
Produit scalaire chapitre 8 p.218

Quatre villes, que l’on notera A, B, C et D, sont situées aux quatre

sommets d’un carré dont le côté mesure 100 km. La Direction

départementale de l’équipement (DDE) souhaite les relier les unes

aux autres par un réseau routier le plus court possible.

Partie A

Julien et Clément sont deux techniciens qui proposent chacun


b. Justifier à l’aide de ces résultats que la fonction L atteint son

une configuration tracée ci-dessous. La longueur du réseau pour


π

minimum en

chacune de ces configurations correspond à la somme des lon-


6

c. Calculer alors la longueur minimale du réseau routier avec


gueurs des segments constituant la configuration.

cette configuration. On arrondira au kilomètre près.


Quelle configuration sera choisie par la DDE pour répondre au

On vérifiera que cette configuration est meilleure que celle pro-


problème?

posée en partie A

A B A B

Partie C

En périphérie de la ville A, on a respec-


A
31°

tivement implanté un centre commer-

cial et un centre aquatique aux points I


9 km

D C D C
et K selon le schéma suivant.
5 km

Proposition Proposition
Le centre commercial et le centre aqua-

de Julien de Clément

tique ne sont actuellement reliés que par

I K

un chemin. Afin de construire une route,


Le schéma n’est pas à l’échelle.

Partie B on souhaite déterminer la longueur IK

Caroline, du service ingénierie, propose en km ainsi que les angles fAIK et fAKI.
A B

x
une autre solution construite ainsi: A et 1. À l’aide de la formule d’Al-Kashi, déterminer une valeur appro-

D, ainsi que B et C, sont reliés par deux chée de la longueur IK au mètre près.

triangles isocèles de la même forme et 2. Déterminer une valeur approchée au dixième de degré des
E F

G H

les sommets E et F sont reliés comme angles fAIK et fAKI.

le suggère la figure-ci-contre.

On pose x la mesure en radians dans

π
⎡ ⎤ D C
l’intervalle 0 ; de l’angle hGAE. Problème 19 Petites abeilles

⎣ 2 ⎦

L’objectif est de déterminer la valeur de x, en radian, afin que le Algorithmique et raisonnement logique chapitre 1 p.12

Fonctions polynômes du second degré chapitre 2 p.36


réseau routier soit de longueur minimale.

π Suites numériques chapitre 3 p.68


⎡ ⎤
On note L la fonction qui, pour tout réel x de l’intervalle 0 ; ,

⎣ 2 ⎦ Dérivation chapitre 4 p.104

associe la longueur du réseau routier, c’est-à-dire:


Applications de la dérivation chapitre 5 p.136

L(x) = AE + ED + EF + FB + FC.

Partie A

1. En utilisant la trigonométrie dans le triangle rectangle AEG,

La parabole 3 ci-après est la représentation graphique de la


π 50

justifier que, pour x ≠ , AE = et exprimer EG en fonc- 2

fonction polynôme f définie sur R par f (x) = ax + bx + c où a,


2 cos (x)

tion de cos(x) et sin(x).


b et c sont trois nombres réels que l’on propose de déterminer.

π
⎡ ⎡
2. En déduire que, pour tout réel x de 0 ; ,
Le point S(–1; 3) est le sommet de la parabole 3 et le point A(0; 4)
⎣ 2 ⎣

appartient à la parabole 3

200 sin (x)

L(x) = + 100 – 100 ×


1. Justifier que c = 4.

cos (x) cos (x)

2. Justifier que f (–1) = 3 et en déduire une relation entre a et b

3. On admet que les fonctions cosinus et sinus sont dérivables

3.Soit f ’ la fonction dérivée de la fonction f sur R


π
⎡ ⎤
sur 0 ; et on a obtenu à l’aide d’un logiciel de calcul formel

⎣ a. Justifier que f ’(–1) = 0 et en déduire une seconde relation


2 ⎦

une expression de la dérivée de L. entre a et b

370
b. Montrer que les questions 2. et 3. a. conduisent au système 3. L’apiculteur souhaite connaître l’évolution de sa population

d’abeilles.

a b = –1

(6):

{
a. Démontrer que, pour tout entier naturel n,

2a + b = 0
n + 1

u – u = 0,8
n + 1 n

5. Résoudre (6) et donner l’expression de f (x).


b. En déduire le sens de variation de la suite (u ). Interpréter ce
n

6. Étudier le signe de f sur R


résultat.

c. La population de la ruche peut-elle dépasser les 50000 abeilles

dans ces conditions?

4. L’apiculteur souhaite que le nombre d’abeilles atteigne 960000

au bout d’un certain nombre d’années. Il décide alors d’acheter

chaque année 20000 abeilles.

Il souhaite connaître le nombre d’années nécessaires pour

atteindre la population de 960 000 abeilles dans ces nouvelles

conditions.

On admet que, dans ces nouvelles conditions, pour tout entier

naturel n,: u = 0,8u + 2.


n + 1 n

a. Écrire un algorithme en langage Python permettant à l’apicul-

1
teur de déterminer le nombre n d’années nécessaires pour que

la population d’abeilles atteigne les 960000.


0
1 x

b. Programmer cet algorithme et déterminer la valeur de n pour

Partie B répondre au problème.

Un apiculteur étudie l’évolution de sa population d’abeilles. Au


Partie C

début de son étude, il évalue à 10000 le nombre de ses abeilles.


Cet apiculteur fabrique lui-même ses ruches, toutes de la forme

Chaque année, l’apiculteur observe qu’il perd 20% des abeilles


d’un parallélépipède rectangle de hauteur y, dont la base est un

de l’année précédente. L’apiculteur achète 10 000 nouvelles 3

carré de côté x . 0 et de volume égal à 4 dm . L’unité de lon-

abeilles chaque année.


gueur est le dm.

On note u le nombre d’abeilles, en dizaines de milliers, de cet


0 Il souhaite repeindre ses ruches, sauf leurs couvercles qui sont

apiculteur au début de l’étude. Ainsi, u = 1.


0 de couleur différente. Il doit donc déterminer la dimension x afin

Pour tout entier naturel n non nul, u désigne le nombre d’abeilles,


n d’utiliser le moins de peinture possible.

en dizaines de milliers, au bout de la n-ième année.


1. Démontrer que l’aire totale de surface à peindre est:

1. En justifiant, déterminer une relation de récurrence entre u


n + 1
16
2

S(x) = x +
et u pour tout entier naturel n
n
x

2. On considère la suite (v ) définie, pour tout entier naturel n, 2(x – 2)f (x)
n

2. Montrer que, pour tout x . 0, S’(x) = où f est la


2
par v = u – 5. x
n n

fonction étudiée dans la partie A

a. Montrer que la suite (v ) est une suite géométrique de raison


n

3. Étudier les variations de la fonction S sur l’intervalle]0; +`[.

0,8. Préciser le premier terme.

4. Déterminer les dimensions de la ruche qui répondent au

b. En déduire une expression du terme général de la suite (v )


n

problème.

en fonction de n

c. Vérifier alors que, pour tout entier naturel n,

u = 5 – 4 × 0,8
n

Problèmes transversaux 371


Corrigés

73 a.
1 ALGORITHMIQUE ET R AISONNEMENT Parcours 1

LOGIQUE
84

Pour démarrer

19 D = [3, 4] D[1) a pour valeur 4

24 Les instructions sont les suivantes: b.

H.append; H.append9; H1=H


85

28 La variable s contient la somme de tous

les éléments de la liste U

32 1. Faux 2. Faux 3. Vrai 4. Vrai

Pour s’entraîner
99 a. (2; 31)

Parcours 2
43 On utilise l’instruction L = [x**2 for x in

b. La droite d’équation x = 2

range 20, 1]


86

104

1 3 5 7 9
⎡ ⎤
51 A = , 1, , 2, , 3, , 4,

⎣ 2 2 2 2 2 ⎦

# #

3 1 1 3 5 h g
⎡ ⎤
B = , – 1, – , 0, , 1, , 2,

⎣ 2 2 2 2 2 ⎦

59 1. Hauteur du premier rebond : 2,25 m

87 #
f
Hauteur du second rebond: 1,6875m
1

2.

0
1

88

108 f (x) = –2(x + 3)(x – 5)

2
70 C’est faux, car A = {(x, y), x [ A et y [ A}

117 a.
a

79 On montre que, si est un entier pair,

alors a est un multiple entier de 16

En effet : = 2k avec k entier, d’où a = 4k et

2 2

a = 16k , qui est un multiple de 16

2 SECOND DEGRÉ
Pistes

7 25
61 Pour démarrer b. ;
Utiliser deux boucles for imbriquées afin
( )
4 8

de parcourir les deux listes

14 f (x) = a(x – 6)(x – 9) avec a [ R 25

c. Si m . , f (x) = m n’a pas de solution

67 1. d est un diviseur de n si le reste de la 8


2
23 a. Δ = (–2) – 4 × 1 × (–15) = 4 + 60 = 64 25

division de n par d est nul Si m = , f (x) = m a une unique solution

8
b. x = –3 et x = 5
1 2
2. Écrire un test en utilisant la fonction sdiv
25

Si m , , f (x) = m a deux solutions


2
29 a. Le coefficient de x est négatif et les 8
Faire le point
4
127 x
1 C 2 C 3 A-D coordonnées du sommet sont (7; 11)
a. E(x) = –3(x – 1)
( )
3

b. F(x) = –3(x – 3)(x – 2)


2

b. Le coefficient de x est positif et les


4 A 5 A-C 6 C

⎤ ⎡ ⎡
138 a.S= ` ; < ; +`
coordonnées du sommet sont (–5; 9)
7 8 9 ⎥ ⎥ ⎢ ⎢
Vrai Faux Vrai 2 ⎦ ⎣ 2 ⎣

2 2
37 a. f (x) > 0 pour tout réel x ⎤ ⎤ ⎡ ⎡
10 Faux 11 Vrai 12 Vrai b. S = ` ; – < ; +`

⎦ 7 ⎦ ⎣7 ⎣

3
⎡ ⎤
b. g(x) > 0 pour x [ ; 2 et g(x) , 0 pour
13 A>B = {(1; 1), (1; 2), (1; 3}
⎣ 4 ⎦

2 2
3
⎤ ⎡ Pistes
14 Non P: pour tout réel x, (x + 4) > x + 8x x [ ` ; < ]2; +`[

⎦ 4 ⎣

P est fausse, car non P est vraie 74 Le discriminant est un polynôme du

Non Q : il existe un entier a tel que a . 2 et


second degré de la variable m

a ,1 Q est vraie, car non Q est fausse Pour s’entraîner


95 Calculer le temps de descente de la pierre

43 a. f (x) = (x + 1)(3x + 9)
15 P est une condition suffisante pour Q, car
au fond du puits en fonction de la profondeur

si n est multiple de 18, alors n est multiple de


x ` –3 –1 +` x, puis le temps mis par le son du fond du puits

3 et 6
jusqu’à la surface en fonction de x
f (x) + 0 – 0 +

P n’est pas une condition nécessaire pour Q, car


123 2. Étudier les variations de la fonction qui

b. S = ]–3; –1[
si n est multiple de 3 et 6, il n’est pas toujours
2

2
à x associe 2x – 3x + 4

1 71
multiple de 18
50 3 x +
a. h(x) =
( )
6 12
2
16 Si n > 0, alors n + n > 0, donc la

b. j(x) = –5(x – 1) + 2

contraposée de l’implication est vraie, donc


Faire le point

40
1 Vrai 2 Faux 3 Vrai
l’implication est vraie 50 a. x = –1 et x =  b. x = –1 et x = 2
1 2 1 2

37

372
4 5 6 b. Donc w = 5 + (–2) × (n – 1) = –2n + 7
B-C-D D A
n

7 8 9 1 w est le dixième terme de cette suite w =


A et C B
10 10
x ` –8 +`

4
–2 × (10 – 1) + 7 = –11
5

x ` 7 +`
2

2 4x – 31x + 8 – 0 + 0 –
2. La raison de cette suite est strictement

(x – 7)(2x + 5) + 0 – 0 +
négative donc elle est strictement décroissante

c.

3. Le premier terme de la somme est w et le


1
10 1 1

x ` +`
dernier est w
5 2 13

x ` –4 9 +`

2 w = –2 × (13 – 1) + 7 = –24 + 7 = –17


10x + 7x – 1 – 0 + 0 – 13
2

x – 5x – 36 + 0 – 0 +

La somme comporte 13 termes

d. 3x – 7x + 26 . 0 pour tout réel x


5 + (–17)
2
⎡ ⎡
11 S = ]–`; –1]< ; +` Donc S = 13 × = –78

⎣ 3 ⎣ 2
163 S = [–9; –1]

12 S = R
83 1. u = u + r
1
⎤ ⎡ 1 0
164 ` ; – <
a. S = ]3 ; + `[

⎦ 2 ⎣
13 Droite d’équation x = 1; sommet S(1; –9) Donc 5 = –2 + r et r = 7

1 Pour tout entier naturel n, u = u + r × n


⎤ ⎡
14 b. S = ] ` ; – 3[ < ; +` n 0
y
⎦ 2 ⎣

Donc u = –2 + 7 × n = 7n – 2
1
n

c. S = [–2; 7]
2. u est le treizième terme de cette suite
12

0
1 x d. Pas de solution
u = 7 × 12 – 2 = 82
12

e. S = R
3. On résout l’inégalité 7n – 2 > 1000

f. S = ]–`; –4[<]1; +`[ 1002

Donc n > ≈ 143,1

Les termes de u sont supérieurs à 1000 à partir


n

de n = 144

15 f est décroissante sur ]–`; 1] et croissante 4. On résout la double inéquation:

3 SUITES NUMÉRIQUES
sur [1; +∞[ 500 < 7n – 2 < 1000

502 1002 502

Donc < n <  ≈ 71,7


Pour démarrer
7 7 7
Parcours

Donc l’entier n est compris entre 72 et 143


17 a. Pour n = 0, z = 2z – 3
1 1
0 + 1 0
157 a. et 8 b. et 5

3 2 Donc z = 2 × 5 – 3 = 7 91 1. Pour tout entier naturel n non nul,


1

c. Pas de solution d. Pas de solution

b. Pour n = 1, z = 2z – 3 1
n – 1 n – 1
1 + 1 1
w = w × q  Donc w = – × 3
1 n 1 n
–3 + 5
2
e. – et 7 f. et
Donc z = 2 × 7 – 3 = 11
2
3 2 2
2. Le premier terme est strictement négatif et
1
c. Pour n = 2, z = 2z – 3
g. Pas de solution h.
2 + 1 2

la raison est strictement positive donc la suite


4

Donc z = 2 × 11 – 3 = 19
3
158 a. –5 et 1 b. –11 et 12
est strictement décroissante

1 30 a. (w ) est une suite arithmétique de


n 3. Le premier terme de la somme est w et le
c. d. –5 et 14
1

2
raison r donc r = w – w = 8 – 5 = 3 La raison
4 3 dernier est w
12
–1 + 7
e. et
de cette suite est égale à 3 12 12

1 – q 1 1 – 3
6 6
S = w = – × = –132860
1
b. w – w = 3 Donc 5 – w = 3 et w = 5 – 3 = 2
1 – q 2 1 – 3
3 2 2 2
f. –2 et 1

w – w = 3 Donc 2 – w = 3 et w = 2 – 3 = –1
2 1 1 1

159 –7 et 1
Piste
w – w = 3 Donc –1 – w = 3 et w = –1 – 3 = –4
1 0 0 1
1 1

160 a. et 1 b. et 2
80 Utiliser une suite arithmétique de premier
37 (u ) est une suite géométrique de raison
4 3
n

2 3 terme u inconnu, déterminer sa raison et


q donc u = q × u 0
c. – et 3 d. – et –1
5 4

5 2
utiliser la somme pour calculer u puis les
D’où: 12 = q × 6 et q = 2 0

e. –5 et –2 f. –3 et – autres termes

161 a.
Pour s’entraîner

Faire le point
x ` –7 3 +`
43 Pour tout entier naturel n non nul,

2 2
1 a. u = 3(n + 1) – 1 = 3n + 6n + 2 et
2

x + 4x – 21 + 0 – 0 + 3 n + 1

a = a + 400
2 2
n + 1 n
u = 3(2n) – 1 = 12n – 1
4 2n

2
b.
51 a. u = 2 × 0 – 1 = –1; b. Pour tout entier naturel n,
0

2 2 2
x ` –1 0,5 +` u = 2 × 1 – 1 = 1 u – u = 3n + 6n + 2 – (3n – 1) = 6n + 3
1 n + 1 n

2 2

2x + x – 1 + 0 – 0 + et u = 2 × 2 – 1 = 7 Or pour tout entier naturel n, 6n + 3 . 0


2

v = 0; Donc u – u . 0
2 0 n + 1 n
c. 3x – 5x + 7 . 0 pour tout réel x

2 2

v = 2v – 1 = 2 × 0 – 1 = –1 La suite (u ) est strictement croissante


2 n
1 0
d. –4x + x – 2 , 0 pour tout réel x

2 2
2u + 1 2 × 4 + 1 9
et v = 2v – 1 = 2 × (–1) – 1 = 1 0
2 2 u = = = = 1
2 1
e. 5x + 2x + 3 . 0 pour tout réel x 1

2 u + 5 4 + 5 9
b. u = 2 × 4 – 1 = 31 0
2
4
f. 9x – 6x + 1 > 0 pour tout réel x
2u + 1 2 × 1 + 1 3
2 2 1
v = 2v – 1 = 2 × 1 – 1 = 1 u = = = = 0,5
2
2
3 2
g. –12x + 3x – 5 , 0 pour tout réel x
u + 5 1 + 5 6
1
2 2

v = 2v – 1 = 2 × 1 – 1 = 1
4 3
h. 3 La calculatrice permet d’obtenir

3
x ` 2–27 2+27 +` 69 u = 32771
On résout l’inégalité p – 1 . 300
15

2
2

x + 4x – 3 + 0 – 0 + 4
3 2 u = 0,5u – 7 = 0,5 × 3 – 7 = –5,5
1 0
Donc p . 301 ou p . × 301 ≈ 200,7

2 3 u = 0,5u – 7 = 0,5 × (–5,5) – 7 = –9,75


2 1

162 a.
Donc p = 201
u = 0,5u – 7 = 0,5 × (–9,75) – 7 = –11,875
3 2

x ` –7 9 +`
76 1. Pour tout entier naturel n non nul, u = 0,5u – 7 = 0,5 × (–11,875) – 7 = –12,9375
4 3

x – 2x – 63 + 0 – 0 +
w = w + r(n – 1) Pour tout entier naturel n, u = 0,5u – 7
n 1 n + 1 n

Corrigés 373
Corrigés

5 B 6 D 7 C 8 A et C positive Ainsi, aucune tangente à # n’a de

4 DÉRIVATION

pente négative
9 a. Vrai b Vrai c. Faux d. Faux
2

–9x + 24x – 1

69 a. f ’(x) =
Pour démarrer
10 Vrai 11 Faux 12 Faux
2

(–3x + 4)

13 a. Le coefficient directeur de (AB) est –3 51 (–x + 2)(–3x + 4) + 5

2. a. –x + 2 + =

–3x + 4 –3x + 4
b. Le nombre dérivé de f en –2 est –3

1 3x – 10x + 13 5

Parcours 1 15 a. Sur ]0; +`[, k’(t) = =  Donc f (x) = –x + 2 +

–3x + 4 –3x + 4
22t
15
108 a. u = u + rn = 8 – 23n
b. k’(4) = 0,25
n 0 b. f ’(x) = –1 +
2

(–3x + 4)
Donc u = 8 – 23 × 25 = –567
Donc le nombre dérivé de k en 4 est 0,25
25 2

15 –(–3x + 4) + 15
1
b. u = u + rn = –19 + 4n c. –1 + =
n 0
c. k’(16) = = 0,125 2 2

(–3x + 4) (–3x + 4)

2316
Donc u = –19 + 4 × 135 = 521 2
135 –9x + 24x – 1
1

1 =
21 1. u’(x) = 2x et v’(x) = pour x . 0 2

c. u = u + rn = –2 + n (–3x + 4)
n 0
22x 2
3
x
Donc les deux expressions de f ’ sont égales
1 4 Donc u’(x) × v(x) = 2x 2x et u(x) × v’(x) =

Donc u = –2 + × 10 =
10
2 22x 2x 2
2
3 3 x 83 1. v(x) = x donc f ’(x) = – = –
2
2. f ’(x) = 2x 2x +  2 2 3
109 a. u = u + r(n – 1) = 3 + 2(n – 1) = 1 + 2n (x ) x
2
n 1 3x 3
22x

5 2. f ’(x) = – = –
Donc u = 1 + 2 × 21 = 43 3
3 2 4
On peut simplifier: f ’(x) = x 2x.
21 (x ) x

b. u = u + r(n – 1) = –15 + 9(n – 1) = –24 + 9n n – 1


n 1
25 1. u’(x) = –4 et v’(x) = 1 nx
n – 1 –2n –(n + 1)

3. f ’(x) = – = – nx = – nx ,
Donc u = –24 + 9 × 14 = 102 n
n 2
14
(x )
Donc u’(x) × v(x) = –4x – 4, et u(x) × v’(x) = –4x

1 3 n

c. u = u + r(n – 1) = –1 + (n – 1) = – + n
n 1 + 2
donc f ’(x) = –
2 2 2
n
n + 1

x
–6 8
3 132 129
2. f ’(x) = 89 1. f ’(x) = –
Donc u = – + = 2
2
132 (x + 1)
2 2 2 (x – 2)

2 (x – 2) + 8 2x + 4
8
110 w = w + 7r
2. a. 2 + = =
7 0

x – 2
x – 2 x – 2
Donc 15 = –6 + 7r et r = 3 D’où w = w + r et
1 0
8
Pour s’entraîner
Donc f (x) = 2 +
w = –6 + 3 = –3
1 x – 2
37 g’(1) = –3, donc la pente de la tangente T
1 8

111 a. t = t + 24r b. f ’(x) = –


24 0 2
à # au point A d’abscisse 1 est –3
(x – 2)
1

Donc 19 = 25 + 24r et r = –

g’(2) = 0, donc la pente de la tangente T à # 3. a. f ’(3) = –8


4 2

b. s = s + 5r
5 0
au point B d’abscisse 2 est parallèle à l’axe des b. f (3) = 10

17 5 11

Donc = – + 5r et r =
abscisses L’équation réduite de T est y = f (3) + f ’(3)(x – 3),

2 2 5

y
c. p = p + 37r T soit y = 10 – 8(x – 3), soit y = –8x + 34
37 0 1

18

Donc 30 = 48 + 37r et r = – 4. a. Pour x . 2, f (x) – (–8x + 34)

37
2

2x + 4 – (–8x + 34)(x – 2) 8x – 48x + 72


A
1
= = ,

x – 2 x – 2

8(x – 6x + 9)
0 –3 d’où f (x) – (–8x + 34) =
Parcours 2 1 x

x – 2

T B
n n
2
112 a. v = v × q = 25 × 2 2

n 0
b. x – 6x + 9 > 0 sur I Donc f (x) = (–8x + 34) . 0

13

Donc v = 25 × 2 = 204800
13
donc # est au-dessus de T sur I

n n

b. v = v × q = 4000 × 0,8 2 – 1
10 – 16
n 0
44 1. a. f ’(1) = = 0,5 94 1. f ’(4) = = –1,5
22

Donc v = 4000 × 0,8 ≈ 29,5 3 – 1


4 – 0
22
n 1
À t = 4, la quantité de produit diminue de
n 1 b. Sur ]0; +`[, f ’(x) = ,
c. v = v × q = 384 ×
n 0 ( )
22x
2 1,5milligrammes par heure

1 1
6 2
donc f ’(1) = = = 0,5 –50t + 200 600
1
2. a. f ’(t) =  Donc f ’(4) = – = –1,5
Donc v = 384 × = 6 2
6
( ) 221
2 2

2 (t + 4) 400

1 1

n – 1 n – 1 2. f ’(4) = = On retrouve le résultat précédent


113 a. v = v × q = 3 × 2
n 1 4
224
200
9

Donc v = 3 × 2 = 1536 b. f ’(0) = = 12,5 À t = 0, le produit se diffuse


10 y
16
n – 1 n – 1

b. v = v × q = 10000 × 0,5
n 1 à une vitesse de 12,5milligrammes par heure

14 1
Donc v = 10000 × 0,5 ≈ 0,6
15

4
n – 1 n – 1

c. v = v × q = 2 × 1,01
n 1

#
499
Pistes
Donc v = 2 × 1,01 ≈ 286,7
500

0
1 x
3 3 73 Déterminer graphiquement f (–3), f (0) et
114 a = a × q donc –1512 = 7 × q
3 0
1

3. L’équation f ’(x) = 2 est équivalente à 2x = ,


1512 f ’ (0) puis donner l’expression de ces nombres
3

On obtient: q = – = –216 4
1
7
soit x= en fonction de a, b et c

Donc q = –6 16

74 Déterminer g’(x) puis utiliser les valeurs de


7 7
1 1
D’où a = a × q = 7 × (–6) = –1959552
f = donc # admet une tangente
7 0
( )
16 4 g(1,5), g(3) et g’(3) par exemple
9
2 2
115 a. u = u × q donc = 2 × q
2 0
parallèle à la droite d’équation y = 2x – 5 Le
2
85 Commencer par exprimer f (x) sans valeur
a
9 3 1 1
2

On obtient: q =  Donc q = ;
point de contact a pour coordonnées
( ) absolue

4 2 16 4

4 4
113 Écrire p(x) sans valeur absolue
b. v = v × q donc 0,0256 = 16 × q 4. Pour tout x . 0, la pente de la tangente à # au
4 0

2
1 115 2. Étudier d’abord le signe de x – 2x – 3
0,0256
4 point d’abscisse x est , donc est strictement
On obtient: q =  Donc q = 0,2

16 22x en fonction de x

374
7 donc B est croissante sur [0; 6] et décroissante
Faire le point
c. f ’(x) =
2

(–7x + 2) sur [6; +`[


48 – 0

1 = 16, donc le taux de variation de

3 3. a. Donc B admet en 6 un maximum; bénéfice


3 – 0
109 1. f ’(x) = 2x

g entre 0 et 3 est 16


2
maximal pour 6 km de tissu

2
45 – 25 2x + 3 3
2 g’(2) = = 19 b. B(6) = 1 160 : le bénéfice maximal est égal
2. f ’(x) = 4x2x + = 2x 2x +
3 – 2
2 2x 2 2x
à 1160€
3 1. La tangente passe par les points de 2
110 f ’(x) = –15(–5x + 2)

coordonnées (1; 10) et (2; 23)


2 4
111 a. f ’(x) = 12(4x – 7)  b. g’(x) = –15(–3x – 1)

2. À l’instant t = 1s, le guépard court à une Pistes


3 5

c. h’(x) = –8(–2x – 5)  d. p’(x) = 6(x – 7)


–1

vitesse de 13m . s
42 Pour chaque fonction, dresser son tableau

g(5 + h) – g(5)

4 = 10 + h de signes et son tableau de variation

donc g’(5) = lim(10 + h) = 10 70 Développer chaque terme et montrer que

h→ 0

la somme est une fonction du second degré


5 a. A b. C c. B et C

5 APPLICATIONS DE LA DÉRIVATION
107 h est la hauteur de la boîte
6 Faux 7 Faux 8 Vrai

864π
2
9 Faux 10 Vrai 11 Faux S(x) = 2πr +

Pour démarrer
r

12 a. c(2000) – c(1 999) = 0,30025 150 r


2
17 a. f ’ est positive b. f ’ est négative 108 πr + 2πrh = 300, donc h = –

πr 2
Le coût marginal est d’environ 30 centimes 2
29 a. f ’(x) = 3x + 42

d’euros
b. f ’(x) est une somme de termes positifs donc

Faire le point
b. c’(x) = –0,0005x + 1,3 donc c’(2000) = 0,3
f ’(x) . 0 sur R donc f est croissante sur R

1
Le résultat est très proche du coût marginal x –2 –1 5 7
33 a.
x –4 1 5

f (x) + 0 – 0 +

f x

1 3 2
2 a. f ’(x) = –6x + 9x + 42
Parcours 1

b. f a un minimum en –4 qui vaut 1 et un


f ’(x) = –6(x – (–2))(x – 3,5) (Δ = 1089)

103 1. La tangente passe par les points de

maximum en 1 qui vaut 6


x –3 –2 3,5 5

coordonnées (2; –1) et (3; –3)

f ’ (x) – 0 + 0 –
2. y = –2x + 3

104 1. y Pour s’entraîner b. f est décroissante sur [–3 ; –2] et sur [3,5 ; 5]

40 1. et croissante sur [–2; 3,5]


x –2 1 5

c. De plus, f(–3) = – 41,5, f(–2) = –60,

2 3

f x
1
f (3,5) = 106,375 et f (5) = 62,5
–3

f admet un minimum en –2 égal à –60 et un


2. f ’ est négative sur [–2; 1] et positive sur [1; 5]:

1 x

maximum en 3,5 égal à 106,375


f ’ = f
3

36 (x – 6)(x + 6)

2 3 Vrai: f ’(x) = 1 – =
46 f ’(x) = 3x – 9 = 3(x – 23)(x + 23) 2 2
2. T a pour équation y = –2x – 1 x x

2
f ’ est positive sur ]–` ; 23] et sur [23 ; +`[ et x . 0 donc x + 6 . 0 et x . 0: f ’(x) est du signe

105 La tangente au point d’abscisse 2 a pour

négative sur [ –23 ; 23 ]  : f est croissante sur de x – 6 donc f ’ est négative sur ]0; 6] et positive

équation y = 4x – 4

]–` ; –23] et sur [23 ; +`[ et décroissante sur sur [6; + `[

y 3
[–23; 23]
4 Vrai : f ’(x) = – , 0 donc f est
2
2 (x + 2)
g’(x) = 3x + 9 . 0 donc g est croissante sur R

décroissante sur [1 ; 3] donc admet un


2

4(x + 2) – 2x(4x + 7)

67 a. f ’(x) = =
maximum en 1
1 2 2

(x + 2)
1 1 – 22x

2 5 Vrai: f ’(x) = – 1 =
–4x – 14x –2x(2x + 7)
0 22x 22x
x
=
2 2 2 2

(x + 2) (x + 2)
f ’(x) . 0 ⇔ 1 – 22x . 0 ⇔ 22x < 1 ⇔ 2x < 0,5

⇔ x < 0,25 (car x . 0)


x –5 –3,5 0 1

106 La tangente au point d’abscisse 1 a pour


f est croissante sur [0 ; 0,25] et décroissante
f x 0 + 0

équation y = 3x – 2
sur [0,25 ; +`[ et admet donc un maximum en

13 7

y
x=0,25
f ’ x 28 11
27 2

2
5
6 a. f ’(x) = 3x – 8x + 5 = 3(x – 1) x
57 3
( )
3

28
1 b. f a un minimum en –3,5 égal à –
5
1

57 x ` 1 +`

c. f a un maximum en 0 égal à 3,5 3

0
x

f ’ (x) + 0 – 0 +
84 1. a. C(0) = 1000 €

5
b. C(4) = 1440€, ⎡ ⎡
b. f est croissante sur ]–`; 1] et sur ; +` et

⎣ 3 ⎣

R(4) = 2120€ et B(4) = 680€ 5


107 ⎡ ⎤
T a pour équation y = 16x + 10 décroissante sur 1;

⎣ 3 ⎦
c. R(x) = 530x

5
⎡ ⎡
c. f est croissante sur ; +` donc f est
2. a. B(x) = R(x) – C(x)
⎣ 3 ⎣

3 2

= 530x – (15x – 120x + 350x + 1000) croissante sur [2 ; +` [ et admet donc un
Parcours 2

3 2
37 = –15x + 120x + 180x – 1000 minimum en 2

108 a. f ’(x) =
2 2
(4x + 3) b. B’(x) = –45x + 240x + 180 Or f (2) = 0 Donc, pour tout x > 2, on a f (x) > 0

2
2 3 2
–7x – 2x + 4 c. B’(x ) s’annule en – et en 6 (Δ = 90 000) C’est-à-dire x – 4x + 5x – 2 > 0, ou encore

b. f ’(x) = 3
2 2 3 2
(x – 4x) B’ est positive sur [0; 6] et négative sur [6; +`[ x >4x – 5x + 2

Corrigés 37
Corrigés

7 Réponse A en 5 h est croissante sur ]–` ; 1], décroissante


1

sur cet intervalle et sur ; +` , f ’(x) < 0 donc
3 2
sur [1; 5] et croissante sur [5; +`[ ⎣ 2
d(x) = f (x) – g(x) = –x – x – 3x + 18

2 2 f est décroissante sur cet intervalle


d’(x) = –3x – 2x – 3 Le discriminant de d’ est d. h’(x) = 3x – 3; h’(x) s’annule en –1 et en 1 h est

3.
Δ= –32 , 0 donc d’(x) est toujours du signe de croissante sur ]–`; –1], décroissante sur [–1; 1]

–3, donc négatif Donc d est décroissante sur et croissante sur [1; +`[

R Or d(2) = 0 Donc d(x) . 0 sur ]–` ; 2] Donc

f (x) – g(x) > 0 sur ]–`; 2] Donc # est au-dessus


f

de # sur ]–`; 2]


g

8 Réponses A et C

3 2

d(x) = f (x) – (5x – 3) = x + x – 5x + 3

6 FONCTION EXPONENTIELLE
5
2
x +
d’(x) = 3x + 2x – 5 = 3(x – 1)
( ) 110 1. Pour tout réel x de [0; 18],
3

–0,2x –0,2x

f ’(x) = 5e + 5x(–0,2e )
5
Pour démarrer
x ` 1 +`
−0,2x
3 Donc f ’(x) = (5 – x)e

21 1. Pour tout réel t positif,

d ’ (x) + 0 – 0 + 2. Sur ]–`; 5], f ’(x) > 0 donc f est croissante sur
–0,053(t + 13) – 0,053t – 0,053×13 –0,053t –0,689

e = e = e × e

cet intervalle et sur [5; +`[, f ’(x) < 0 donc f est


5 –0 , 053 t –0 , 68 9
⎤ ⎤ a (t + 13 )
Donc d est croissante sur ` ; – et sur [1; +`[ e × e
–0 , 68 9

2. = = e
⎦ 3 ⎦ –0 , 053 t décroissante sur cet intervalle
a( t ) e

5
⎡ ⎤ a (t + 13 )
et décroissante sur ; 1 –0,689

À 0,01 près, e ≈ 0,5 Donc ≈ 0,5


⎣ 3 ⎦ x 0 5 18
a( t )

Elle admet donc un minimum local en 1 qui Ainsi, a(t + 13) ≈ a(t), donc entre deux instants
f ’ x + 0 –

vaut d(1) = 0 espacés de treize heures, l’activité de l’iode 123 –1

25e

f x
–3,6

De plus, d(–3) = 0 diminue de moitié 0 90e

Le tableau de signes de d(x) est: 0


26 1. e = 1 2. a. Une seule solution: 0

3. Le maximum de ventes est atteint au bout de

x ` –3 1 +` b. Une seule solution: 0 c. Une seule solution: 2

5jours Il y aura alors environ 9197 jouets vendus

d (x) – 0 + +
39 f et f sont croissantes sur R En effet, pour
1 4

tout réel x:


Donc d(x) > 0 sur [–3; +`[

0,1x

– f ’(x) = 0,1e donc f ’(x) . 0 Pistes


1 1
Donc # est au-dessus de # sur [–3; +`[
f g
2x – 3

– f ’(x) = 2e donc f ’(x) . 0


4 4 57 Commencer par faire une conjecture à

– f et f sont décroissantes sur R car leurs


2 3 l’aide d’une calculatrice ou d’un logiciel

fonctions dérivées sont négatives sur R


Parcours
102 Chercher un extremum

57
x –1 1 4
129 Considérer la fonction qui, à tout réel x,

f ’ (x) + 0 –
associe g(x) – 3

Pour s’entraîner

58
x –3 –1 3 5 132 Remarquer que si n , 0, alors –n . 0
2x – 1 x + 2 4x + 6
50 A = e B = e C = e
2
x
f (x) + 0 – +

2
134 Considérer e
53 Pour tout réel x, ( )
2
99 g’(x) = 3x + 4x + 2 x + 2 x 1 1 x x

e e × e e e e

= = =
Δ = –8 , 0, donc g’(x) est du signe de 3, donc x + 1 1 x 1 1 x x

e + e e + e e e (1 + e ) 1 + e

positif Donc g est croissante sur R Faire le point


65 Sur ]–`; 0], A(x) , 0 et sur [0; +`[, A(x) > 0

x x x 1 C 2 B et C 3 A, C et D
2
100 g’(x) = 3x + 6x + 4 B(x) = xe – e × e = (x – e)e

Sur ]–`; e], B(x) , 0 et sur [e; +`[, B(x) > 0 4 B et D 5 A 6 Faux 7 Vrai
Δ = –12 , 0 donc g’(x) est du signe de 3, donc

–0,14x
positif Donc g est croissante sur R
67 1. Pour tout réel x positif, T(x) – 4 = –4e 8 9
Faux Faux

– 0,14x
2
101 –4e , 0 donc T(x) –4 , 0 et, par
g’(x) = –6x – 3 , 0 Donc g est décroissante –0,4x
10 a. f ’(x) = –0,8e

conséquent, T(x) , 4
sur R
Pour tout réel x, f ’(x) , 0

2. La masse d’un bar ne dépasse pas 4kg


2 2
102 h’(x) = 3x – 6x + 3 = 3(x – 1) . 0 donc h b. La fonction f est décroissante sur R

x² – 1 2
75 a. 1 – e > 0 équivaut à 0 > x – 1
est croissante sur R c. y

L’ensemble des solutions est [–1; 1]


2
103 a. h’(x) = 3x + 8x + 4 ; h’(x) s’annule
1
x +3

b. e > équivaut à x + 3 > –1


2

en –2 et en –  Comme 3 . 0, on déduit : e

3
L’ensemble des solutions est [–4; +`[
2
⎡ ⎡
1
h’(x) > 0 sur ]–`; –2]< ; +` et h’(x) <0 sur

⎣ 3 ⎣ x x
77 1. e – e . 0 équivaut à –x . x et donc
x
0 1
2
⎡ ⎤
–2 ; –  Donc h est croissante sur ]–` ; –2],
à 2x , 0 L’ensemble des solutions est ]–`; 0[
⎣ 3 ⎦
x x x
x –x x
2 11 a. Pour tout réel x, g’(x) = e + xe = (1 + x)e
⎡ ⎤ 1 + e e – e
décroissante sur –2 ; – et croissante sur
2. 1 – =
⎣ 3 ⎦ –x –x

1 + e 1 + e b. Sur ]–`; –1], g’(x) , 0 donc g est décroissante


2
⎡ ⎡ x
; +`
1 + e
⎣ ⎣ sur cet intervalle et sur [–1; +`[, g’(x) > 0 donc
3 Sur ]–`  ; 0[, 1 – . 0 et sur [0 ; +` [ ,
–x

x 1 + e
2
1 + e
b. h’(x) = 3x – 10x + 3 ; h’(x) s’annule en g est croissante sur cet intervalle
1 – < 0
–x

1 + e
c. g admet un minimum en –1 Ce minimum est

1 1
⎤ ⎤ –2x –2x

et en 3 h est croissante sur ` ; , 94 1. Pour tout réel x, f ’(x) = e + x(–2e ) –1

égal à 3 – e
⎦ 3 ⎦
3
–2x
t t
Donc f ’(x) = (1 – 2x)e
1
⎡ ⎤ 1
décroissante sur ; 3 et croissante sur [3; +`[ 12 1. f ’(t) = 3 3
6e + 6t e
⎣ 3 ⎦
( )
1
⎤ ⎤ 3
2. Sur ` ; , f ’(x) > 0 donc f est croissante t t t

2
⎦ 2 ⎦
3 3 3
c. h’(x) = 3x – 12x – 15; h’(x) s’annule en –1 et f ’(t) = 6e – 2te = 2( 3 – t ) e

376
2. π 3π
7π π 7π π
3 Faux, car 270° × =
c. cos = – cos et sin = sin
( ) ( ) ( ) ( )
180 2
4 4 4 4
t 0 3 9

3π π
4 A 5 C 6 B

f ’ t + 0 – 4
J 4

7 –π , x , 0 donc sin(x) , 0 Ainsi


–1

18e
2

f t
4 3
# O I 2
–3
( x ) = =
0 54e
sin(x) =
( )
5 5
5π 7π

3. f (2,5) ≈ 6,5 2 019π 3π


4 4
8 = + 252 × 2π donc

4 4
Au bout de 2h30 minutes, la concentration de

2019 π 3π 2
pénicilline est d’environ 6,5 mg par litre
cos = cos =
Pour s’entraîner ( ) ( )
4 4 2

29 a. se trouve sur l’arc numéro 4 2019 π 3π 2

et sin = sin =
4 ( ) ( )
4 4 2
Parcours 1

b. – se trouve sur l’arc numéro 3

–1 + x 0,1x 8 9 Le signe de la fonction sinus sur l’intervalle


119 a. A = e et B = e

19π
4,5 + x –2x – 8 [ – 5 π ; – 4 π] est le même que sur l’intervalle
b. A = e et B = e c. – se trouve sur l’arc numéro 1

10

80x 15x – 2 3 –20x + 1 [–π; 0] donc négatif d’après le cours


c. A = e et B = e  d. A = e et B = e
16π

d. se trouve sur l’arc numéro 3

0,2x + 1 –11x + 1 3 10 Le signe de la fonction cosinus sur


120 A = e et B = e

47 0 , x , donc sin(x) . 0 5π 7π
⎡ ⎤
x x – 1 l’intervalle ; est le même que sur
121 a. A = e et B = e 2
⎣ 2 2 ⎦

2 2
–2x + 3 –2x – 2
Ainsi, sin(x) = 1– cos ( x ) = 1– 0, 6 = 0,8 À
b. A = e et B = e
π 3π
⎡ ⎤
l’intervalle ; donc négatif d’après le
–1
2x x + 1 x 2 x
122 l’aide de la calculatrice, on a sin (0,8) ≈ 0,927
Pour tout réel x, e – e = (e ) – e × e ⎣ 2 2 ⎦

cours
x x π 7π π 7π
= e (e – e) 68 a. sin + sin = 0 car et sont
( ) ( )
6 6 6 6
11 f (x + 2π) = –1 + 2 cos(x + 2π) = f (x) donc,

associés à des points symétriques par rapport

pour tout point M de la courbe représentative

à l’origine sur le cercle trigonométrique, donc

Parcours 2 de f, le point M’ tel que MM’ = 2πi appartient

leurs ordonnées sont opposées

également à la courbe
123 a. Sur ]–`; 3], A > 0 et sur [3; +`[, A < 0
3π 3π

b. cos + sin = 0
( ) ( )
4 4 12
B , 0 sur R f (–x) = –1 + 2 cos(–x) = f (x) donc f est paire

3π π 2
b. A . 0 sur R et B . 0 sur R et la courbe représentative de f est symétrique
car cos = – cos = et
( ) ( )
4 4 2

c. A . 0 sur R par rapport à l’axe des ordonnées

3π π 2
Sur ]–`; 0], B < 0 et sur [0; +`[, B > 0
sin = sin =
( ) ( )
4 4 2
d. A , 0 sur R
Parcours

81 1. Cf. 3
Sur ]–`; 1], B > 0 et sur [1; +`[, B < 0 G
A
B
91 Les points A, B, C,
1 1 J

2. f (–x) = – sin(–x) = sin(x) = – f (x), donc f E


e. A . 0 sur R

2 2 D, E et F correspondent et C

Sur ]–`; 0], B > 0 et sur [0; +`[, B < 0 est impaire et sa représentation graphique est

aux réels donnés aux F I


O

f. A . 0 sur R et B . 0 sur R symétrique par rapport à l’origine Cf. 3

questions a., b., c., d., e.

1 #
x
124 A(x) = (x + 2)e 3. f (x + 2π) = – sin(x + 2π) = f (x) donc f est D
et f.
2

Sur ] `; –2], A(x) < 0 et sur [–2; +∞[, A(x) > 0
14π
2π-périodique On obtient:
92 Le point du cercle associé au réel est

x
3
125 A(x) = (x – 0,1)e

1 le point G de la figure précédente Tous les réels

Sur ]–`; 0,1], A(x) < 0 et sur [0,1; +`[, A(x) > 0

0
associés à G sont de la forme + k2π, k [ Z
x

B(x) = (x – 1)e 3π 2π π π 2π 3π
3

Sur ]–`; 1], B(x) < 0 et sur [1; +`[, B(x) > 0 J
93 Les points A, B, C, D, #

2 x 83 a. 1 b. 3 c. 4 d. 2
126 A(x) = (x – x )e  Sur [0 ; 1], A(x) > 0 et sur E et F correspondent aux
B

]–`; 0]<[1; +`[, A(x) < 0 réels donnés aux questions O I

C
2 –2x + 1

B(x) = (1 – x )e  Sur [–1 ; 1], B(x) > 0 et sur a., b., c., d., e. et f.:
E D

Pistes
]–`; –1]<[1; +`[, B(x) < 0

40 Factoriser par π et se ramener à une 94 1. f est paire, donc # est symétrique par
127 1. L’ensemble des solutions est ]–`; 0[
f

somme de termes d’une suite géométrique


rapport à l’axe des ordonnées
2. Sur ]–`; 0], A(x) < 0 et sur [0; +`[, A(x) > 0

x 2 2x x x
128 73 2. f est 2π-périodique, tout comme cosinus
1. (e ) = e . A(x) = e (1 – e ) Regrouper les réels par paires en

3. On complète la courbe par symétrie de # par


2. Sur ]–`; 0], A(x) > 0 et sur [0; +∞[, A(x) , 0 imaginant la position des points associés sur
1

rapport à l’axe des ordonnées puis on effectue


le cercle trigonométrique et conclure quant à

leurs cosinus une translation de 2πi de l’ensemble

103 95 1. f est impaire, donc # est symétrique par


Après avoir placé les points associés aux
f

valeurs remarquables, déterminer les réels de rapport à l’origine

7 FONCTIONS TRIGONOMÉTRIQUES
l’intervalle ]π; 3π] associés à ces points 2. f est 2π-périodique, tout comme sinus

3. On trace le symétrique de # par rapport à


1

Pour démarrer

l’origine, puis on effectue une translation de 2πi

π 3π 5π 7π

9 – , , – et ont tous pour image le


Faire le point
96 1. f est impaire, donc # est symétrique par
2 2 2 2 f

point de coordonnées (0; –1) 85π π

1 Vrai, car = + 21 × 2π rapport à l’origine

2 2
3π π 3π π
2. f est 2π-périodique, tout comme sinus
14 a. cos = – cos et sin = sin
( ) ( ) ( ) ( ) 21π 13 π 17 π
4 4 4 4 2 Faux, car – – = n’est pas
( ) 3. On trace le symétrique de #
1
par rapport à

4 4 2
5π π 5π π

b. cos = – cos et sin = sin l’origine puis on effectue une translation de 2πi
( ) ( ) ( ) ( ) un multiple de 2π

4 4 4 4

Corrigés 377
Corrigés

97 1. f est paire, donc # est symétrique par DE · DF = DE × DF × cos(jEDF) donc cos(jEDF) =


f 8 CALCUL VECTORIEL – PRODUIT SCALAIRE

8
rapport à l’axe des ordonnées
 Avec la calculatrice, on obtient : jEDF ≈

2. f est 2π-périodique, tout comme cosinus Pour démarrer

π 72° On a : DF = EF = 2310 Puisque le triangle


3. On trace le symétrique de # par rapport à 13 jBAC =
1

3
EDF est isocèle, on a:jDEF = jEDF, d’où jDEF ≈ 72°
l’axe des ordonnées, puis on effectue une
AB · AC = AB × AC × cos(jBAC)

1 9 Donc jDFE ≈ 180 – 2 × 72 Soit jDFE≈ 36°


translation de 2πi
Donc AB · AC = 3 × 3 × =

2 2
y
102 1. b 2. a 3. b
98 1. Sur la calculatrice:
22 AB et AC sont colinéaires et de même sens
1
x

2 2
2
2. Graphiquement, les solutions 111 ||CB|| = ||CA + AB||
donc AB · AC = AB × AC = AB × (4AB) = 4AB =
π
0

2 2
2
sont environ 0,5 et 2,5 ||CB|| = ||AB – AC||
4 × 4 = 64

2 2 2

||CB|| = ||AB|| + ||AC|| – 2AB · AC


29 a. AB(1 – 2; 1 – 3) = AB(–1; –2)
3. f (x) = 0 équivaut à 2sin (x) = 1

2 2 2

Donc 6 = 6 + 4 – 2AB · AC


1 CD(–2 – 2; 1 – (–1)) = CD(–4; 2)

soit sin (x) = ce qui correspond


36 + 16 – 36

2 Et AB · AC = = 8
b. AB · CD = –1 × (–4) + (–2) × 2 = 0
π
2
à x = et

c. Les vecteurs AB et CD sont orthogonaux donc


6
On a: AB · CB = AB · (CA + AB)


les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires
x= dans l’intervalle [–π; π] 2 2

AB · CB = AB · CA + AB = –AB · AC + AB
6

2
35 1.a. CA + AB = CB
= –8 + 6 = 28

99 3π π
2π 2 2 2 2
#
J J b. ||CB|| = ||CA + AB|| = ||CA|| + ||AB|| +
4 4 125
3 1. BA(–4; 2) et CD(–2; –4)

2CA · AB Or CB = AD

O I O I
BA · BC = –4 × (–2) + 2 × (–4) = 0

2 2 2

Donc AD = CA + AB + 2CA · AB
#
2. Les vecteurs BA et BC sont orthogonaux,
3

2 2 2

Et 7 = 5 + 9 + 2CA · AB

donc B appartient au cercle de diamètre [AC]

49 – 25 – 81 57

CA · AB = = –

5π 2 2
# #
J J

6
2.a. D’après la relation de Chasles, AB + BC = AC
0

π
Piste
O I O I ABCD est un parallélogramme donc BC = AD

6 D’où: AB + AD = AC 51 2. La réciproque est fausse Considérer un

2 2 2 2

b. ||AC|| = ||AB + AD|| = ||AB|| + ||AD|| + contre-exemple où le projeté orthogonal de #

2 2 2
100 Dans l’intervalle ]π; 3π], les solutions sont: sur (AB) est le milieu de [AB]
2AB · AD Donc AC = AB + AD + 2AB · AD

9π 11π 2π 2π 2 2 2

Et 5 = 9 + 7 + 2AB · AD
a. et b. et – c. 2π et 3π 80 CI · DJ = (CB + BI) · (DC + CJ) en utilisant la

4 4 3 3
25 – 81 – 49 105

AB · AD = = –
bilinéarité du produit scalaire
7π 17π
2 2
d. et

6 6 103 On appelle b le côté du carré Alors on

cherche θ tel que 4b = 2a + b et d’après la


101 Dans l’intervalle ]0; 2π], les solutions sont:

Pour s’entraîner
π 11π 4π 5π 3π 5π π formule d’Al-Kashi, on a aussi:

a. et  b. et  c. et  d.
41 AB · AC = AB × AC × cos(jBAC)
2 2 2
6 6 3 3 4 4 2
b = 2a – 2a cos(θ).

1 7

Donc –7 = AB × 6 ×
( )  Et AB =

π π 5π π
⎡ ⎤ ⎤ ⎡ 2 3
102 a. b. ; –
;

⎣ ⎦ 6 ⎣
2 2 ⎦ 6
53 a. A est le projeté orthogonal de D sur (AB)

Faire le point
# #
2 2
J J
donc BA · BD = BA = 5 = 25

1 Faux 2 Vrai 3 Vrai 4 Faux

B est le projeté orthogonal de C sur (AB) donc

O I O I 5 6 7 8
Vrai Vrai D A

2 2

AB · AC = AB = 5 = 25

9 A et C 10 A

I est le projeté orthogonal de O sur (BC) donc

2
π π 3π π
⎤ ⎤ ⎡ ⎤ ⎤ ⎤ ⎡ ⎤ 11 EF(–4; –5) et GH(5; –4)
c. π ; – < ; π d. π ; – < ; π 2
5 25
BO · BI = BI = =
⎦ 6 ⎦ ⎣ 6 ⎦ ⎦ 4 ⎦ ⎣ 4 ⎦ ( )
2 4 EF · GH = –4 × 5 + (–5) × (–4) = 0

# #
J J b. (AC) et (BD) sont perpendiculaires donc AB et
Les vecteurs EF et GH sont orthogonaux, donc

CD sont orthogonaux et AB · CD = 0
les droites (EF) et (GH) sont perpendiculaires
O I O I

O est le projeté orthogonal de B sur (AC) donc

2
2
12 a. MA · MB = (MI + IA)·(MI + IB)

2
AC 25
AB · AO = AO = = =
( ) ( ) MA · MB = (MI + IA)·(MI – IA), car IB = –IA
2 2 2
9π 11π 5π 7π
⎡ ⎤ ⎤ ⎡
103 a. ; b. ; 2 2

(CJ) et (IB) sont perpendiculaires donc CJ et IB MA · MB = MI – IA


⎣ 4 4 ⎦ ⎦ 3 3 ⎣

2 2
# # sont orthogonaux et CJ · IB = 0 Or MA · MB =2 Donc MI – IA = 2
J J

2 2 2

b. On a: MI = IA + 2 = 2 + 2 = 6
72 AB(1 – 13; 213 – 3) et OC (2; 1)

O I O I

Donc MI = 26 M appartient donc au cercle de


AB · OC = 2 × (1 – 13) + (213 – 3) × 1

centre I et de rayon 26


= 2 – 213 + 213 – 3 = –1 ≠ 0

5π 7π
⎤ ⎤ ⎡ ⎤
c. π ; < ; 3π d. [2π; 3π]
Les vecteurs AB et OC ne sont pas orthogonaux,
⎦ 3 ⎦ ⎣ 3 ⎦

# #
donc les droites (AB) et (OC) ne sont pas
J J
Parcours 1

perpendiculaires

O I
O I 138 Non 139 Non 140 Oui 141 Oui

85 1. DE(0; –4) et DF(6; –2)

142 Non 143 Oui


DE · DF = 0 × 6 + (–4) × (–2) = 8

EF (6; 2) et ED = –DE donc ED(0; 4) 144 AB(–2; –2) et CD(1; –3)

EF · ED = 6 × 0 + 2 ×4 = 8 donc AB · CD = –2 × 1 – 2 × (–3) = 4

2 2
2 2
2. DE = 0 + (–4 ) = 4 6 + (–2 ) = AC(2; –1) et BD(5; –2)

378
donc AC · BD = 2 × 5 – 1 × (–2) = 12 Un vecteur normal à d est n (–4; –2) 14 Une équation de d la hauteur issue de B
3 3 2

AD(3; –4) et BC(4; 1) Un vecteur normal à d est n (–2; 4) est: y = 2


4 4

donc AD · BC = 3 × 4 – 4 × 1 = 8 2. Les droites d et d sont perpendiculaires à d


2 3 15 Les coordonnées du point d’intersection

3. Les droites d et d sont parallèles à d


145 En utilisant la bilinéarité et le fait que le 1 4 des hauteurs sont (3; 2)

repère est orthonormé, on obtient:

3 8 12 12
2 2 2

u v = – = –1, u w = – = 0, u = 1 + (–2)

Pour s’entraîner
5 5 5 5
Parcours 1
2 2

66 1. Une équation de d , la perpendiculaire


4 3
2
1
+ = 1
= 5 et w =
( ) ( ) 96
2 2

a. Une équation du cercle est: (x – 1) + y


5 5
à d passant par B est: x + y – 7 = 0

= 4 K n’appartient pas au cercle


H est le point d’intersection de d et d  Ses
1

2 2

b. Une équation du cercle est: (x + 2) + (y – 1)



x y + 2 = 0

coordonnées (x; y) vérifient:


Parcours 2 ⎨ = 9 K appartient au cercle

x + y 7 = 0
⎪ 2 2

4 2 c. Une équation du cercle est: (x – 5) + (y + 2)

146 AB · AC = × 6 ×
( ) = –412

2 5 9
3 = 2 K appartient au cercle
Les coordonnées de H sont ;
( )
1
2 2
147 2 2
AB · AC = 12 × 312 ×
( ) = –3
d. Une équation du cercle est: x + (y + 3) = 25
2 2. La distance du point B à la droite d est :

K appartient au cercle
1 12
2 3
BH= , soit
148
( )
AB · AC = 13 × × = –1
97 Les points d’abscisse 1 de # ont pour
2 2
3 2

coordonnées:
72 1. Le rayon du cercle est IA = 313
AB · AC

149 1. cos jBAD =


a. (1; –4) et (1; –6)
Une équation de ce cercle est:
AB × AD

2 2 b. (1; –1) et (1; 5)


–3 1 (x + 2) + (y – 3) = 13

cos jBAD = = –

2 2
3 × 2 2
2. Le cercle ne passe pas par les points de 98 x + y = 73

2. jBAD = 120° donc jABC = 60°


coordonnées (–1; –1), (–2; 16) et (–15; 3) 2 2
99 (x – 2) + (y + 1) = 16

1
Il passe par le point de coordonnées (–4; 6)
3. BA · BC = 3 × 2 × = 3
2 2
100 a. (x + 1) + (y – 7) = 25
2

2 2
75 x + y – 6x + 2y + 5 = 0 équivaut à 2 2

b. (x – 2) + (y – 3) = 25
AB · AD

150 2 2
1. cos jBAD =
(x – 3) + (y + 1) = 5 L’ensemble de points
2 2
AB × AD
101 (x + 1) + (y – 3) = 10

recherché est le cercle de centre le point de

2
1412 12

cos jBAD = = 1 2
25
coordonnées (3; –1) et de rayon 15 102
x + ( y – 5) =
4 × 7 2 ( )
2 4

2 2
80 a. 4x + 4y + y = 0 est une équation du
2. jBAD = 45° donc jABC = 135°

cercle de centre le point de coordonnées

12

3. BA · BC = –4 × 7 × – = –1412 1
1
0 ; – Parcours 2
2 ( ) et de rayon

8 8
2 2

b. x – y = 0 n’est pas une équation de cercle


103 a. 5x + y – 17 = 0 b. –2x + 3y – 11 = 0

87 c. y + 2 = 0 d. 5x – 6y – 30 = 0
1. Une équation de d la hauteur issue de
1

D est: x + y + 2 = 0
104 x – 3y – 2 = 0 105 5x – 9y + 4 = 0

2. Une équation de d la hauteur issue de F est


106 x – 4y + 23 = 0
9 GÉOMÉTRIE REPÉRÉE 2

y = –3 107 a. Le milieu de [ST] a pour coordonnées

Pour démarrer 3. Les coordonnées de H sont (1; –3)


(4; 5) b. x + y – 9 = 0

23 Seule l’équation E est celle d’un cercle: le 4. EH(–3; –8) et DF(–8; 3) 108 –2x + y = 0
2

cercle de centre A(2; 1) et de rayon 2 EH · DF = –3 × (–8) + (–8) × 3 = 0 Donc (EH) et

(DF) sont perpendiculaires (EH) est la hauteur


26 Le cercle # a pour équation b
1

issue de E dans le triangle DEF


Le cercle # a pour équation c
2

Le cercle # a pour équation a


3

Le cercle # a pour équation d


4
10 PROBABILITÉS CONDITIONNELLES
Pistes
2

32 1. AB = (4 1) + (5 1)

67 Calculer les coordonnées des projetés


Pour démarrer
2

donc AB = 3 + 4 = 5
orthogonaux de D sur chacun des côtés
11 a. Non: P(U) = 0,4

Le rayon de # est bien égal à 5

85 Traduire l’égalité MA = 3MB en utilisant les b. Oui: P (V) = 0,66


2 2 U

2. Une équation de # est: (x – 1) + (y – 1) = 25

coordonnées des points c. Oui: P (U) = 0,22


V

38 a. La perpendiculaire à (MN) passant par


d. Non: P( U > V ) = 0,49
112 Ne pas faire de calculs Considérer le

P est d
4
17 1. P(A) = 0,45; P( B) = 0,5
projeté orthogonal sur l’axe des ordonnées

Un vecteur normal est MN(2; –4)

d’un point appartenant à l’ensemble recherché 2. P(A>B) = 0,3, P(A>B) = 0,15

– – – – –
b. La perpendiculaire à (NP) passant par N est d
3
3. 0,2 = P(A>B); 0,35 = P(A>B); 0,55 = P(A)

Un vecteur normal est NP(–4; 1)

21 1.

c. La hauteur issue de M est d


2 Faire le point
0,48
B
Un vecteur normal est NP(–4; 1)
1 D 2 A et D 3 A et D

A
d. La médiatrice du segment [MP] est d 0,63
1
4 B 5 B, C et D 6 Faux 7 Vrai
B
Un vecteur normal est MP(–2; –3) 0,52

8 Faux 9 Faux 10 Vrai 11 Vrai

40 Une équation de d est: 2x + 3y + 3 = 0


0,7
B
12 Une équation de d la hauteur issue de C
58 1. Un vecteur normal à d est n 1

0,37
A
est: 2x + y – 8 = 0
Un vecteur normal à d est n (1; –2)
1 1

B
0,3
Un vecteur normal à d est n (2; 1) 13 Les coordonnées de H sont (4; 0)
2 2

Corrigés 379
Corrigés

2. 2. P(E>G)
0,48 P(E>G) = 0,4 × 0,5 = 0,2 et P (E) = =
B G

P(G)
0,2 1
A =
0,63

0,4 2

B
0,52
74 1. 0,74
M

0,74
F
B
0,52

0,37
M
A
0, 26

B
0, 26

0,79
M

27 1. 0,48
0,3
H
S

M
S 0, 21
0,3
3. A » 0,785

E
0,7
2. P(M) = 0,52 × 0,74 + 0,48 × 0,79 = 0,764

0,3 75
Pistes
S 3/9 R

0,7
E 39 Donner un nom aux événements définis

T 2/9 J

E dans l’énoncé, puis déterminer la probabilité 1/3


0,7

que la pièce prélevée ait une masse inadéquate 4/9 V

2. La probabilité est: 0,3 × 0,7 + 0,7 × 0,3 = 0,42

54 Donner un nom aux événements définis

3/9 R
30 P(A>B) = 0,72 + 0,47 – 0,88 = 0,31,

dans l’énoncé, puis comparer la proportion

31 31 2/3

P (A) = , P (B) =
T 2/9 J
B A de malades chez les sportifs et chez les non
47 72

sportifs
41 1. c 2. a 3. c
4/9 V

On pourra s’aider d’un arbre pondéré

46 1. En D2: P(B); en B3: P(A>B)

63 On est dans le cas d’une répétition de deux


=D2-B2
2.

épreuves indépendantes (voir capacité 6)


=B2/B4 =B2/B$4
3. ou pour pouvoir effectuer

la recopie de la formule

4. P (B)
A 11 VARIABLES ALÉATOIRES
Faire le point

9000

53 1. P(F) = = 0,6 1 P(F) = 0,75 P (M) = 0,30


F

6000 + 9000 Pour démarrer

2
2. Un arbre pondéré est pertinent car l’énoncé 0,3
M 13 a. Les valeurs prises par la variable

nous donne les probabilités conditionnelles

F aléatoire X sont 0, 1, 2, 3, 4 et 5
0,75

P (A) et P (A)
F H
0,4 M
b. L’événement {X = 0} est l’événement « on
A 0,7

n’obtient aucune carte cœur » et l’événement


F
0,6
0,6
M
{X , 2} est l’événement « on obtient au plus
A
0,6
0, 25
H
un cœur»

0,15 M 1
A 0,4
20 a. P(«obtenir une boule rouge») =

0,4 4
H
3 P(M>F) = 0,225 donc P(M>F) ≈ 0,23 à
b. L’événement {X = 2} est l’événement « la

A
0, 85 1
0,01 près

boule tirée est rouge» donc P(X = 2) =

4 4
3. a. « la personne rencontrée est une femme P(M) = P(M>F)+P(M>F) soit:
3

P(X = –1) = 1 – P(X = 2) =

qui est prête à prendre un abonnement » P(M) = 0,75 × 0,3 + 0,25 × 0,6 = 0,375
4

0,225 25 a. E(X) = 0,1


b. P(F>A) = 0,6 × 0,4 = 0,24
5 P (F) = = 0,6
M

0,375 2 2

4. P(H>A) = 0,4 × 0,15 = 0,06 b. V(X) = (–1 – 0,1) × 0,3 + (0 – 0,1) × 0,5 +

6 Faux 7 Vrai 8 Vrai 9 Faux 2


P(F>A) 0,6 × 0,6 (2 – 0,1) × 0,2

5. P (F) = =
A

0,6 × 0,6 + 0,4 × 0,85 10 A et D 11 B et D 12 A et C Donc V(X) = 1,09


P(A)

0,36
σ(X) = 61,09 ≈ 1,04
13 A
Soit P (F) = = 0,514 à 0,001 près
A

0,7

60 P(A>B) = P(A) × P(B) = 0,8 × 0,75 = 0,6

Parcours personnalisé Pour s’entraîner


65 1.

31 a. On peut s’intéresser à la variable


0,07
P(E>M)
c ← 0 72 1. P (M) = = = 0,7
E

0,1 aléatoire G qui, à chaque lancer de deux pièces,


P(M)
Pour k variant de 1 à ………

0,07
P(E>M)
associe le gain algébrique
= = 0,2
x ← Valeur aléatoire entre 0 et 1
0,35
P(E)
b. Les valeurs prises par G sont 1 et –1
y ← Valeur aléatoire entre 0 et 1 – – –

2. P(E) = 0,65; P(E>M) = 0,62


1 c. Les issues de l’expérience aléatoire

Si y , –
0,62
2

1 + x P (M) = = 0,954
correspondant à l’événement {G = –1} sont les
E

0,65
Alors c ← c + 1

issues FF, FP, PF en notant F «obtenir face» et


73 On considère les événementsG: «l’élève
Fin Si

P «obtenir pile»

est un garçon» et E: «l’élève est externe»


Fin Pour

c
35 a. P(X = 2) = 0,31
On a P(G) = 0,4; P(E) = 0,4 et P (G) = 0,5
f ← E

n
Ainsi: b. P(X > 2) = 0,31 + 0,15 + 0,05 = 0,51

380
2
39 a. P(X = 0) = 0,95 =0,902 5 et P(X = 2)
Piste Parcours 2

= 0,05 = 0,0025

51 Commencer par appeler p la probabilité de 66 Loi de probabilité de G:

b. P (X = 1) = 1 – (P (X = 0) + P (X = 2)) donc

l’événement P(X = 0) et résoudre une équation


g –5,5 –3,5 –1,5
i
P(X= 1) = 0,095

d’inconnue p

1 1 1

45 P
1. a. Les valeurs prises par X sont –2 et 5
i

6 6 6

b. L’événement {X = –2} correspond aux issues

Faire le point g 1,5 3,5 5,5


1, 2 et 3 de l’expérience aléatoire p(X = –2) = 0,3 i

1 On s’intéresse à la variable aléatoire X qui,


2. La loi de probabilité de X est: 1 1 1

P
i

à chaque billet distribué, associe le nombre de 6 6 6

x –2 5
i

places gratuites
E(G) = 0

PX = x  0,3 0,7


i

2 –2 2 15 m
L’événement {X = 1} est l’événement « le
67 a. E(X) = + + +

8 8 8 8
3. E(X) = –0,6 + 3,5 = 2,9 billet donne droit à une place gratuite»

15 + m

L’événement {X < 2} est l’événement «le billet donc E(X) =


53 1. On commence par construire un tableau
8

donne droit à au plus deux places gratuites»


b. Le jeu est équitable si, et seulement si,
permettant de faire apparaître les valeurs des

3 1 m = –15
différences:
3 P(X = 4) = =

120 40
c. V(X) = 34,75

1 2 3 4 5 6
4 Loi de probabilité de X:

σ(X) ≈ 5,89

1 0 1 2 3 4 5
x 0 1 2 4
i

2 1 0 1 2 3 4
23 7 1 1

PX = x 
i

3 2 1 0 1 2 3 40 20 20 40

4 3 2 1 0 1 2
5 Vrai 6 Vrai 7 Réponse C

5 4 3 2 1 0 1
8 Réponses C et D 9 Réponse B

6 5 4 3 2 1 0

24 2

P(perdre) = =

36 3 Parcours 1

2. P(Gagner) = 63 Loi de probabilité de G:

3. La loi de probabilité de X est: g 4 –2


i

1 3
x n – 5 –5
i PX = x 
i

4 4

1 2

PX = x 
i

3 3 64 Loi de probabilité de X:

Le jeu reste avantageux pour l’organisateur tant x 1 4 9


i

que E(X) , 0
1 1 1

PX = x 
i
n – 15 2 3 6

Or, E(X) =

65 Loi de probabilité de X:

E(X) , 0 équivaut à n , 15 donc la plus grande

x 0 1 2
valeur de n, à l’euro près, permettant que le i

jeu reste avantageux pour l’organisateur est 1 4 4

PX = x 
i

9 9 9
14euros

Corrigés 381
Index

Équations  33


A

Équation cartésienne d’une droite 339, Rabat C


Algorithme 342

Équation d’une droite à l’aide d’un vecteur normal  20


Aectation (algorithmique)  342

Équation d’un cercle 20


ALEA et ALEAENTREBORNES (tableur)  31

Équation du second degré  40


Append (Python)  16

Équation réduite d’une droite 339


Arbre pondéré  278

Équiprobabilité  Rabat B

Équivalence (entre deux propositions)  18


B

Espérance mathématique  310


Bilinéarité du produit scalaire 222

Événement contraire – Événements incompatibles  278


Booléen 342

Événements indépendants  280


Boucle bornée – Boucle non bornée  346, 347

Évolution réciproque  338

Extremum (d’une fonction)  142


C

Caractérisation du cercle avec le produit scalaire  226

F
Carré  340

Facteurs (d’un produit) – Factoriser  33


Cercle trigonométrique  194

Factorisation d’un polynôme du second degré  44


Chaîne de caractères  342

Flottant  342


Coecient directeur (d’une droite) 339, Rabat C

Fonctions (généralités) 336


Coecient multiplicateur  338

Fonction (en Python)  344


Complémentaire (d’un ensemble)  348

Fonction ane  337


Concaténation (des chaînes de caractères – des listes)  16

Fonction carré  337


Condition nécessaire-Condition susante  18

Fonction cube  337


Connecteurs ET, OU  348

Fonction dérivée 110


Console Python  343

Fonction exponentielle 168


Contraposée  18

Fonction inverse  337


Contre – exemple  349

Fonction constante  140


Coordonnées d’un point  339

Fonctions cosinus et sinus  198


Coordonnées d’un vecteur  339

Fonction croissante – Fonction décroissante –


Cosinus et sinus d’angles remarquables  196

Fonction monotone  140, 336

Cosinus et sinus d’un nombre réel  194

Fonction périodique 198

Couple d’éléments  18

Fonction polynôme du second degré  38

Courbe représentative d’une fonction  Rabat C

Fonction racine carrée  337

Croissance et décroissance exponentielle  170

Forme canonique (d’un polynôme du second degré)  40

Formule d’Al-Kashi  226

Fractions  334

Déterminant (de deux vecteurs)  339

Développer 33

H
Discriminant  40

Hauteurs d’un triangle 23, 241, 244

Distance de deux points

dans un repère orthonormé  Rabat C

Droite des milieux 340


I

Identités remarquables  33

Implication  18
E

Inclusion 348
Écart-type (en probabilités)  310

Indice d’un terme d’une suite  72


Écart-type (en statistiques)  Rabat B

Inéquations  33


Enroulement de la droite numérique sur le cercle

trigonométrique  194 Instruction conditionnelle  34

Ensemble 348 Intersection (de deux ensembles)  348

Épreuves indépendantes  280 Intervalles 33, Rabat B

382
Réciproque (d’une proposition)  18
L

Recopie (tableur)  31


Liste en Python  16

Loi de probabilité  308 Rectangle  340

Longueur d’une liste  16 Référence (d’une cellule) et référence absolue  31

Losange  340 Règle des signes  336

Relation de Chasles  Rabat C

Relation de récurrence  72


M

Représentation graphique d’une fonction  336


Maximum et minimum (d’une fonction)  142

Résolution graphique d’équations  336


MAX et MIN (tableur)  31

Réunion (de deux ensembles)  348


Médianes d’un triangle  240, 244

Médiatrices d’un triangle  240, 244

Méthode de Newton  14 S

Moyenne pondérée  Rabat B Sens de variation (d’une fonction)  140

Sens de variation (d’une suite)  74

Sens trigonométrique  194


N

Seuil pour une suite  80


NBSI (tableur) 31

SI (tableur)  31


Négation (d’une proposition)  18

Signe d’un polynôme du second degré  44

Solides usuels  341


O

Somme des termes d’une suite arithmétique  76


Ordonnée à l’origine (d’une droite) 339, Rabat C

Somme des termes d’une suite géométrique  78


Orthogonalité de deux vecteurs  224

Somme de vecteurs  339

SOMME (tableur)  31


P

Suite arithmétique  76


Parabole  42

Suite croissante, décroissante, constante  74


Parallélogramme  340

Suite géométrique  78


Partition  278

Suite monotone  74


Pente (d’une droite)  Rabat C

Suites numériques  72


Pourcentages – Proportionnalité  338

Système complet d’événements  278


Probabilité  Rabat B

Probabilité conditionnelle 276

T
Probabilités totales (formule)  278

Tangente à un cercle en un point  23


Produit cartésien de deux ensembles  18

Taux d’évolution  338


Produit scalaire de deux vecteurs 222, 224, 226

Terme général d’une suite  72


Projeté orthogonal  222

Tests (en Python)  343


Programmation d’un algorithme  343

Théorème de Pythagore – Théorème de Thalès  340


Puissances entières 334, Rabat B

Triangles semblables  340

Trigonométrie (du triangle rectangle)  340


Q

Quanticateurs  348

Univers (d’une expérience aléatoire)  276


R

Raison d’une suite arithmétique  76

Raison d’une suite géométrique  78 V

Raisonnement par contraposition  18 Variable (en algorithmique)  342

Raisonnement par contre-exemple  349 Variable aléatoire  308

Raisonnement par disjonction de cas  349 Variance (en probabilités)  310

Raisonnement par l’absurde  349 Variance (en statistiques)  Rabat B

Racine carrée d’un réel 334, Rabat B Vecteur – Vecteurs égaux – Vecteur nul  339

Racine (d’un polynôme du second degré)  18 Vecteurs colinéaires  339

Radian  194 Vecteur directeur (d’une droite)  339

Rang d’un terme d’une suite  72 Vecteur normal à une droite  20

Index 383
Crédits phot ographiques

Couverture ph © Shutterstock / Vladitto House © James Law Architecture ; 101 bas ph © Shutterstock / Vectomart ;

103 BIS / Ph Coll Archives Larbor ; 10 ph © Shutterstock / Tinxi ; 107 ph
Frise Rabat D Thalès Ph coll archives Bordas ; Apollonius de Perge

© Shutterstock / ET1972 ; 108 Ph Jeanbor / Coll Archives Larbor ; 110 ht


© MP / Leemage ; Euclide Ph coll Archives Larbor ; Archimède BIS / Ph

© BIS / Ph Coll Archives Larbor ; 110 bas © BIS / Ph Coll Archives Larbor ;
Coll Archives Larbor ; Hipparque de Nicée © CPM / Leemage ; Héron

124 droit ph © Lee / leemage / T ; 124 g ph © Shutterstock / Tinxi ; 12 g ph


d’Alexandrie © CPM / Leemage ; Claude Ptolémée Droits Réservés ; Aryabhata

© Maria Sbytova –stockadobecom ; 12 droit ph © Shutterstock / Jamy ;


ph © akg / Science Photo Library ; Al Kwarizmi Droits Réservés ; Leonardo

131 ph © Shutterstock / 3000ad ; 134 ph © Shutterstock / Martin Good ; 137


Fibonacci ph © AKG-Images / T ; Al Kashi Droits Réservés ; Christophorus

ph © Stuart Monk –stockadobecom ; 139 ht ph © Shutterstock / Ping Tj ;


Clavius ph © akg-images / Science Source ; René Descartes BIS / Ph

139 bas ph © Shutterstock / Ansis Klucis ; 140 Ph Jeanbor / Coll Archives
Guiley-Lagache © Archives Bordas ; Blaise Pascal BIS / Ph Coll Archives

Larbor ; 10 ht ph © Shutterstock / Photographeeeu ; 10 bas ph © © IDN


Larbor ; Pierre Varignon ph © Lee / leemage / T ; Christian Huyghens ph

–stockadobecom ; 12 ph © goro20 –stockadobecom ; 14 ph © thieury


© wwwbridgemanimagescom / T ; Jean Bernouilli BIS / Ph Schwitter

– stockadobecom ; 19 ph © DedMityay – stockadobecom ; 162 ht ph


© Archives Larbor ; Isaac Newton BIS / Ph © National Portrait Gallery –

© encierro –stockadobecom ; 162 bas Droits Réservés ; 163 Akg-Images / T ;


Archives Larbor ; Gottfried Leibniz BIS / Ph Coll Archives Larbor ; Jean le

16 ph © Shutterstock / Coatesy ; 166 BIS / Ph Coll Archives Larbor ; 167 ph
Rond d’Alembert BIS / Ph Hubert Josse © Archives Larbor

© Shutterstock / Romaset ; 168 BIS / Ph Schwitter © Archives Larbor ; 174

Frise Rabat E Nicolas Bernouilli ph © Photo12 / Alamy ; Thomas Bayes

Puwadol Jaturawutthichai / 123RF ; 176 ph © Shutterstock / Lukiyanova

Droits Réservés ; Leonhard Euler BIS / Ph Coll Archives Larbor ; Joseph

Natalia frenta ; 177 ph © Shutterstock / Germanskydiver ; 179 ph

Fourier BIS / Ph Coll Archives Larbor ; Maria Gaetana Agnesi ph

© Shutterstock / alpenkoch ; 180 ph © Académie Royale de Belgique ; 18

© AKG-Images / T ; Joseph Louis Lagrange BIS / Ph Jeanbor © Archives

ph © Shutterstock / Pavel L Photo and Video ; 188 ph © Shutterstock / John

Larbor ; Pierre Simon de Laplace BIS / Ph © Archives Larbor ; Adrien Marie

Copland ; 191 © REAXINHUA / Ye Pingfan / T ; 193 g Droits Réservés ;

Legendre BIS / Ph Coll Archives Larbor ; Thomas Malthus BIS / Ph J Austin

P193 droit ph © akg / Science Photo Library ; 200 BIS / Ph Coll Archives

© Archives Larbor ; Augustin Louis Cauchy BIS / Ph Coll Archives Larbor ;

Larbor ; 202 © CPM / Leemage / T ; 203 ph © Ariane Citron / Fotolia ; 206

William Hamilton ph © akg-images / Science Source ; Gaspard Coriolis ph

BIS / Ph Coll Archives Larbor ; 217 BIS / Ph Coll Archives Larbor ; 219 ph

©wwwbridgemanimagescom ; Pierre-François Verlhust ph © Académie

© Shutterstock / Aleksey Stemmer ; 220 g ph ©wwwbridgemanimagescom ;

Royale de Belgique ; Grassman Droits Réservés ; Franz Reuleaux ph

220 droit ph © Shutterstock / Dmitry Kalinovsky ; 221 Droits Réservés ;

© Photo12 / Alamy ; Edouard Lucas ph © Photo12 / Alamy ; Max Lorenz

226 Droits Réservés ; 233 ht ph © Shutterstock / Peeradach R ; 233 bas

Droits Réservés ; Nicholas Metropolis ph © The LIFE Picture Collection / Getty

ph © Shutterstock / Eaks1979 ; 234 ht ph © Shutterstock / NTaenk ;

Images France ; Alan Turing ph © DocAnciens / docpixfr ; Henri Poincaré

23 © MP / Leemage ; 244 ht ph © Shutterstock / Kletr ; 244 bas

BIS / Ph Coll Archives Larbor ; Benoît Mandelbrot ph © Gamma-Rapho

BIS / Ph Coll Archives Larbor ; 24 ht © Bianchetti / Leemage ; 24 bas

via Getty Images ; John Conway ph © Princeton University, Oce of

ph © Shutterstock / Marc-B ; 247 ph © Shutterstock / DaLiu ; 249 ph

Communications, Denise Applewhite

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11 Daniel Stroud / Wikimedia ; 13 The imitation game, 2015, Real Morten © Shutterstock / milosk50 ; 26 droit ph © Shutterstock / SUNG YOON

Tyldum ; Collection Christophel © Black Bear Pictures / DR / Photo JO ; 268 ph © Shutterstock / Leonid Andronov ; 271 BIS / Ph Hubert Josse

Jack English ; 14 ph © Shutterstock / Gorodenko ; 1 ht ph © Science © Archives Larbor ; 273 ph © Dominique VERNIER – stockadobecom ;

Photo Library / akg-images ; 1 bas ph © Shutterstock / Vasilchenko 274 ht ph © Shutterstock / Rawpixelcom ; 274 bas Droits Réservés ;

Nikita ; 18 © BIS / Ph Guiley-Lagache © Archives Bordas ; 2 g ph 27 ph © Shutterstock / sdecoret ; 286 ph © Shutterstock / lkoimages ;

© Shutterstock / CHAINFOTO24 ; 2 droit ph © Shutterstock / WildStrawberry ; 288 ht g ph © Shutterstock / Inspired By Maps ; 288 ht droit ph

27 g ph © Shutterstock / Flamingo Images ; 27 droit ph © Shutterstock / © Shutterstock / Cristi Popescu ; 288 bas BIS / Ph © Archives Larbor ;

mat277 ; 32 ht g ph © Costa / Leemage ; 32 bas g ph © akg-images / Science 289 ph © Shutterstock / Peryn22 ; P291 ph © Shutterstock / Daxiao

Source ; 32 ht droit ph © Sergey Ryzhov – stockadobecom ; 33 Productions ; P292 ph © Shutterstock / FrameStockFootages ; P293 ph

g ph © Shutterstock / Richard Whitcombe ; 33 droit Sararoom © Shutterstock / bibiphoto ; 294 ph © Shutterstock / unguryanu ; 302 BIS / Ph

Design / Shutterstock ; 3 BIS / Ph Guiley-Lagache © Archives Bordas ; 37 Coll Archives Larbor ; 303 ht ph © Shutterstock / Besjunior ; 303 bas ph

ph © samott –stockadobecom ; 39 ph © Shutterstock / EvrenKalinbacak ; 44 © Ken Ishi – stockadobecom ; 30 ph © f11photo – stockadobecom ;

ph © MP / Leemage ; 4 g ph © Andrey Popov –stockadobecom ; 4 droit 306 ht ph © Shutterstock / Ozornina Kseniia ; 306 bas ph © séb_compiegne

ph © Shutterstock / highStudio ; 6 ph © Shutterstock / Dragana Gordic ; 7 – stockadobecom ; 307 ht ph © ee45 – stockadobecom ; 307 bas ph

ph © Shutterstock / Vera Filimonova ; 8 ph © Daniel Heuclin / Biosphoto ; © Shutterstock / BKU ; 310 ph © wwwbridgemanimagescom / T ; 317

63 g ph © ViDi Studio –stockadobecom ; 63 droit ph © ronnybas –stock ph © Shutterstock / rawpixelcom ; 318 ht ph © Shutterstock / dennizn ;

adobecom ; 66 ph © PLTH – stockadobecom ; 67 ph © Antrey – stock 318 bas ph © Shutterstock / Arsenie Krasnevsky ; 319 ht ph © bellakadife

adobecom ; 69 ph © akg-images / Album / Oronoz ; 70 ht ph © Princeton – stockadobecom ; 319 bas ph © Shutterstock / Alvaro German Vilela ;

University, Oce of Communications, Denise Applewhite ; 70 bas ph 320 ht ph © Hyejin Kang –stockadobecom ; 320 bas ph © lanternworks

© Michael Kemter / Getty Images / iStockphoto ; 7 ph © currahee_shutter – stockadobecom ; 321 ht ph © Shutterstock / Elena11 ; 321 bas ph

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Damkier –stockadobecom ; 90 ph © bellakadife –stockadobecom ; 92 ph © Shutterstock / Gertjan Hooijer ; 330 ph © AUFORT Jérome – stock

ph © Shutterstock / Watchara Ritjan ; 97 g ph © Shutterstock / Barabaszka ; adobecom ; 331 ht ph © refresh(PIX) – stockadobecom ; 331 bas ph

97 droit ph © Shutterstock / santypan ; 100 g BIS / Ph J Austin © Archives © pixarno –stockadobecom

Larbor ; 100 droit ph © Shutterstock / Kateryna Kon ; 101 ht Opod Tube

Édition : Pauline Bley Réalisation et schémas : Soft Oce Fabrication : Jean-Philippe Dore

Merci à Claire Ousset et Maxime Levy


Conception graphique : Favre et Lhaïk Vidéos : Yvan Monka

Recherche iconographique :
Couverture : Véronique Lefebvre Animations : Sébastien Girard

ClémenceZagorski
Thomas Huguet

Coordination artistique : Pierre Taillemite

Les éditions Bordas tiennent à remercier les sociétés Cabrilog, Casio, Numworks et Texas Instruments pour leur aide et leur collaboration àl’élaboration

de ce manuel

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VAILLER
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LE
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64 vidéos

De nombreuses vidéos se trouvent dans

le manuel, elles sont indiquées par les pictos

ci-contre :
vidéo 04:13

Utiliser l’indépendance

entre deux événements

LE

Ces vidéos vous permettront de revoir

à votre rythme ce qui est appris en classe

et, pour 4 d’entre elles, de vous préparer

à l’oral !

La liste de ces vidéos se trouve pp. 6-7 du manuel.


v

13 animations

Ces animations sont de véritables

outils de visualisation et simulation

qui vous permettront de mieux comprendre

L’us

des concepts incontournables du programme.

Ces

Repérez les pictos suivants dans le manuel


lyce

(la liste de ces animations est à la page 5

du manuel).

animation

Variation de fonction

et signe de sa dérivée

SPEC

ISBN 97

9:HS

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