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Résumé

Notre partie commence par l'un des moments les plus drôles du livre, lorsque M.
Ibrahim dit qu'il veut emmener Momo danser. Momo ne sait pas ce qu'est un tekké,
qui est en fait un monastère. Là, il a eu sa première expérience de prière en
tournant, qui a été très positive pour lui. Pendant qu'il fait la prière, il est heureux
d'être avec Monsieur Ibrahim et commence à pardonner à sa mère. Un peu plus
tard, ils s'arrangent pour rendre visite à M. Abdullah, l’ami de M. Ibrahim, et c'est
l'heure de la sieste. Momo s'endort appuyé contre un arbre, et ne trouve pas
Ibrahim. Il s'inquiète et attend son retour, jusqu'à ce qu'il décide d'aller le chercher. Il
retrouve Ibrahim dans un accident de voiture. La voiture a heurté un mur et Ibrahim
a été grièvement blessé.

Ibrahim, au milieu de la douleur, réconforte Momo et lui rappelle de sourire. Mais M.


Ibrahim est décédé. Momo se souvient des moments qu'ils ont passés au tekke, et
les prières dansantes sont devenues son échappatoire dans les moments difficiles.
M. Abdullah s'occupe de Momo, qui lui rappelle beaucoup Ibrahim, mais avec un air
plus intellectuel. Il récite fréquemment des poèmes.

La mère de Momo lui rend encore visite de temps en temps et il continue de mentir
sur qui il est. Il dit que Moïse a retrouvé son frère Popol et qu'ils voyagent ensemble.
Je pense que Moises sait que sa mère le reconnaît, mais elle prend le mensonge
pour ne pas le mettre sous pression. Sa mère finit par l'inviter à dîner pour le
présenter à son mari. Par conséquent, le beau-père de Moïse. Au fil du temps,
Moises construit sa propre famille et ses enfants considèrent même leur mère
comme leur grand-mère. Il continue les affaires de M. Ibrahim et devient connu
comme l'Arabe de la rue bleue, qui n'est pas bleue.

Livre entier

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est une œuvre d'Éric-Emmanuel Schmitt, un
écrivain français du 20ᵉ siècle. Il raconte l’histoire de Moïse ou Momo, un jeune
garçon de 11 ans qui a été élevé par un père irresponsable, il s’amuse à voler
Ibrahim, l’épicier de son quartier.

Un lien d’amitié se crée entre Monsieur Ibrahim et Momo au fil du temps et ils se
rapprochent davantage chaque jour. Moïse trouve, en lui, le père qu’il a toujours
voulu avoir. Cette relation réveille une nouvelle sensation chez Momo : il se sent
protégé.

Il dit qu’il a froid lorsqu’il est avec son père et chaud lorsqu’il est en compagnie des
autres. En plus de le négliger, cet homme le compare à son frère en le rabaissant.
Monsieur Ibrahim lui apprend à sourire face à toutes les épreuves qu’il doit subir et
l’emmène visiter Paris. Mais la vie de Moïse change rapidement. Il perd son père et
il part avec son ami dans le Croissant d’Or.

Le père de Moïse finit par se faire renvoyer de son travail. Incapable de supporter sa
situation et ayant peur de ne pouvoir subvenir aux besoins de son fils, il
l’abandonne. Il lui laisse une simple lettre avec les noms des personnes à qui il peut
s’adresser et son économie en partant.

Selon la dernière partie de l’œuvre Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, l’épicier
décide d’emmener Moïse dans le Croissant d’Or après le décès de son père. Pour
cela, il se dote d’une voiture. Il y rencontre un de ses amis qui s’appelle Abdullah.
Moïse se lie également d’amitié avec lui.

Le temps passe et Ibrahim vieillit. Il meurt dans la ville où il est né. Abdullah et Moïse
retournent dans la Rue Bleue et le jeune homme reprend le commerce de son
protecteur. Son nouvel ami lui donne le Coran de Monsieur Ibrahim et les fleurs du
Coran. À cet effet, l’épicier y a laissé quelques fleurs séchées. À compter de ce jour,
Momo devint le nouvel épicier arabe de son quartier.

Opinion

Un récit de l’adolescence
Cette nouvelle est un récit d'apprentissage puisque le personnage enfant devient
mature. Dans le début du livre Momo a 11 ans et à la fin il est marié et a des enfants.
Tout au long des pages Momo traversant diverses situations qui le transforment.

Un conte philosophique et religieuse

Moïse devient, simboliquement, Mohammed. Momo a choisi de devenir “l’arabe du


coin”. Momo a découvert que le bonheur ne se trouve pas dans l’amour mais dans la
simplicité et la sincérité des échanges interpersonnels. Et son expérience avec le
tekké et monsieur Ibrahim ont été grands contributeurs pour ça.

Fermeture

Je voudrais commencé d’en parler d'une découverte que je faisais après de la


lecture, c’est que dans la quatrième couverture du livre, il y en a un résumé très
spécial, très mémorable que je vais vous lire
« A treize ans, Momo se retrouve livré à lui-même. Il a un ami, un seul, Monsieur
Ibrahim, l’épicier arabe de la rue Bleue. Mais les apparences sont trompeuses : La
rue Bleue n’est pas bleue. L’Arabe n’est pas arabe. Et la vie n’est peut-être pas
forcément triste… »

Cet extrait m’a particulièrement touché beaucoup, parce que je l'ai trouvé juste après
avoir fini ma lecture, juste après avoir pleuré avec la fin du livre.
Parce que l'histoire de Momo c’est l'histoire de leur rencontre avec M. Ibrahim et des
toutes les possibilités qui s'ouvraient, qui devenaient possibles à partir d'un endroit
improbable. D'une vie qui avait tout pour ressembler à de son père, extrêmement
dépressif, à cause de tout ce que cette garçon de onze ans a vécu, avec tous les
abandons et etc. qui se transforme en une vie dans laquelle il est possible de
sourire, qui se transforme en une vie d’amitié, d'affection, de la tendresse, du
pardon, de la resignification du religieux, e etc.

Et parce que nous connaissons l'histoire du point de vue de Moïse, nous imaginons
qu'il est le seul à être seul, mais nous avons trouvé que M. Ibrahim avait autant
besoin de Moïse que Moïse avait besoin de lui, qu'ensemble ils deviennent la famille
choisie l'un de l'autre, et comment ça invoque notre empathie, on tous connaît
l'importance d'aimer, d’être aimé et de partager de l’amour. Ça c’est universel, c'est
pour ça qu'il est beau et très réconfortant cette histoire.

Enfin, l'auteur cite aussi Rumi dans la fin du livre et j’ai fait une petite analyse
personnelle de cette partie, “L’or n’a pas besoin de pierre philosophale, mais le
cuivre oui. Améliore-toi.” Je comprends cette partie comme l'inspiration pour le
développement et la maturation du personnage de Moïse à Mohammed.
“Ce qui est vivant, fais-le mourir : c’est ton corps. Ce qui est mort, vivifie-le : c’est ton
cœur.” Je comprends cette partie comme un rappel que nos corps mortels peuvent
mourir à tout moment, et que nous devons toujours garder la flamme de notre cœur
allumée.
“Ce qui existe, anéantis-le : c’est la passion. Ce qui n’existe pas, produis-le : c’est
l’intention.” La passion ici, je la comprends comme nos émotions les plus humaines,
que nous avons indépendamment de vouloir, et après l’intention, qui je crois était
représentée dans le livre par le sourire, qu'avec la bonne intention, on peut produire
le meilleur même dans le désavantage.

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