Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Abdelhamid Tadmori
11 novembre 2020
Plan
Plan
Remarque
L’opération qui nous permet de déterminer q et r tels que
a = bq + r où 0 ≤ r < |b|, s’appelle division euclidienne de a par b
dans Z.
•Exercice : Déterminer q et r dans chaque cas.
1.1) Divisibilité
Définition
On dit qu’un entier b ∈ Z divise un autre entier a ssi il existe k ∈ Z tel
que a = b.k et on note b | a. Si a ne divise pas b, on le note b - a, et
on note D(a) l’ensemble des diviseurs de a.
propriété
Soient a, b, c ∈ Z. On a :
1 ∀ a ∈ Z∗ ; 1 | a, a | a, a | 0 et 0 - a
2 a | b ⇐⇒ a | −b.
3 Si a | b et b | c alors a | c.
4 Si a | b et b | a, alors |a| = |b|.
5 Si a | b et c | d, alors ac | bd.
6 Si a | b et a | c, alors ∀ α, β ∈ Z : a | (α.b + β.c)
7 Si a > 0, b > 0 et a | b, alors a ≤ b.
Définition
Étant donné deux entiers a et b non nuls.
i) le plus grand commun diviseur de a et b, c’est le plus grand des
diviseurs commun de a et b positif, on le note par
pgcd(a, b) ou a ∧ b.
ii) le ppcm(a, b) est le plus petit commun multiple strictement positif
et se note aussi par a ∨ b.
propriété
Soient a, b, c ∈ Z.
1 Les propriétés de pgcd sont :
i) a ∧ 1 = 1; a ∧ b = |a| ∧ |b|; a ∧ b = b ∧ a; a ∧ a = a ∧ 0 = |a|.
ii) (a ∧ b) ∧ c = a ∧ (b ∧ c).
iii) a ∧ b = |a| ⇐⇒ a | b.
iv) si x | a et x | b alors x | a ∧ b.
v) ∀ d ∈ Z; on a (d.a) ∧ (d.b) = |d|.(a ∧ b).
2 Les propriétés de ppcm sont :
a ∨ b = b ∨ a; a ∨ b = |a| ∨ |b|; a ∨ a = |a|; a ∨ 1 = |a|.
i)
a | a ∨ b; b | a ∨ b; a ∨ b | ab; a ∨ 0 = 0.
ii)
si b | a, alors a ∨ b = |a|, et inversement.
iii)
iv)si m est un multiple commun de a et b alors m est un multiple de
a ∨ b.
v) ∀ d ∈ Z; on a (d.a) ∨ (d.b) = |d|.(a ∨ b).
Théorème
Soient a, b dans Z où b 6= 0. Il existe un unique couple (q, r ) ∈ Z × N
tel que a = b × q + r avec 0 ≤ r < |b|; q s’appelle le quotient et r le
reste de la D.E.
Preuve.
1 Cas b > 0; ie : b ∈ N∗ .
si a ≥ 0, ∃!(q, r ) ∈ N × N tel que a = b × q + r avec 0 ≤ r < b.
(Voir l’activité précédent).
si a < 0 alors −a > 0, donc d’après ce qui précède, aussi
∃!(q, r ) ∈ N × N tel que −a = b × q 0 + r 0 avec 0 ≤ r 0 < b. Ceci
implique −b < −r 0 ≤ 0 donc 0 < b − r 0 ≤ b.
Si r 0 6= 0, on aura 0 < b − r < b, et
−a = b × q 0 + r 0 =⇒ a = −b × q 0 − r 0 =⇒ a = −b × (q 0 + 1) + b − r 0 ;
x ∈ D(a) ∩ D(b) =⇒ x | a et x | b
=⇒ x | a − bq
=⇒ x | r et x | b
x ∈ D(b) ∩ D(r ) =⇒ x | b et x | r
=⇒ x | a et x | b
Corollaire
Soient a, b ∈ N∗ tels que b - a; le pgcd(a, b) est égal au dernier reste
non nul dans les divisions successives de a par b.
a = bq1 + r1 avec 0 ≤ r1 < b =⇒ a ∧ b = b ∧ r1
= r1 q2 + r2 avec 0 ≤ r2 < r1 =⇒ b ∧ r1 = r1 ∧ r2
b
..
.
r = rn−1 qn + rn avec 0 ≤ rn < rn−1 =⇒ rn−2 ∧ rn−1 = rn−1 ∧ rn
n−2
rn−1 = rn qn+1 + rn+1 avec 0 ≤ rn+1 < rn =⇒ rn−1 ∧ rn = rn ∧ rn+1
Théorème
Si a, b ∈ Z, alors il existe u, v ∈ Z tels que a × u + b × v = a ∧ b.
Définition
i) on dit qu’un nombre entier p est premier dans Z, si p est différent
de 1 et -1 et admet exactement 4 diviseurs dans
Z, 1, −1, p et − p.
ii) on dit que deux entiers a, b ∈ Z sont premiers entre eux ssi
pgcd(a, b)=1. En général ; a1 , a2 , . . . , ak sont dits premiers entre
eux ssi pgcd(a1 , a2 , . . . , ak ) = 1.
Exemple.
2,3, 5, 7,..etc sont des nombres premiers positifs, et -2,
-3,-7,..etc sont des nombres premiers négatifs.
les entiers 9 et 10 sont premiers entre eux.
Remarque
1 Si p ∈ N, premier, alors il est différent de 1, et il a exactement
deux diviseurs dans N, 1 et p.
2 Si p ∈ N, premier, alors −p est premier dans Z, pour cela on
s’intéresse à des nombres premiers positifs, et on note par P
l’ensemble des nombres premiers positifs.
x ∈N
x ∈ P ⇐⇒
x est premier
Théorème
Soit n ∈ N\{0; 1} n’est pas premier. Il existe un nombre
√ premier
p > 0 tel que p | n et p2 ≤ n. Autrement dit ; p ≤ n.
Théorème
L’ensemble P des nombres premiers contient une infinité d’éléments.
Remarque
1 L’un des méthodes ( ou algorithmes) pour déterminer des
nombres premiers positifs plus petits qu’un entier naturel donné
”n” est connu sous le nom Crible d’Eratosthène, en faisant
barré les multiples des nombres premiers 2, 3, 5, 7, 11,..etc,
dans la liste des nombres naturels inférieurs ou égales à n, sauf
les nombres premiers 2, 3, 5, 7, 11,..etc.
2 Pour connaitre , si n est premier ou non on effectue la division
euclidienne de n par les nombres premiers 2, 3, 5, 7,..etc,
respectivement. Si on trouvera le reste de la D.E de n par l’un
des premiers est nul, alors n n’est pas premier, si non ; on doit
s’arrêter à la D.E par un nombre premier p tel que p2 > n.
proposition
Théorème de Bezout : a1 , a2 , . . . , an sont premiers entre eux ⇐⇒
∃ u1 , u2 , . . . , un ∈ Z; a1 u1 + a2 u2 + · · · + an un = 1.
proposition
Soient a1 , a2 , . . . , an ∈ Z non tous nuls.
a1 a2 an
1 Si d = pgcd(a1 , a2 , . . . , an ), alors d , d ,..., d , sont premiers
entre eux.
2 Si σ est un diviseur commun aux ai tel que aσ1 , aσ2 , . . . , aσn , soient
premiers entre eux, alors σ = pgcd(a1 , a2 , . . . , an ).
Preuve.
1 Posons ai = d.ai0 . Comme d = pgcd(a1 , a2 , . . . , an ), alors
d = pgcd(d.a10 , d.a20 , . . . , d.an0 ) = d.pgcd(a10 , a20 , . . . , an0 ), d’où
pgcd(a10 , a20 , . . . , an0 ) = 1, ce qui donne le résultat,
pgcd( ad1 , ad2 , . . . , adn ) = 1.
2 Laissé aux lecteurs.
Théorème
Théorème de Gauss : Soit a, b et c trois entiers ; si a et b sont
premiers entre eux et a divise b.c, alors a divise c, c’est à dire ;
a∧b =1
=⇒ a | c.
a | b.c
Théorème
Tout entier n ∈ Z∗ différent de 1 et -1 admet une unique
décomposition en facteurs premiers sous la forme
n = ε × p1α1 × p2α2 × · · · × pkαk , avec p1 , p2 , . . . , pk sont des nombres
premiers positifs, α1 , α2 , . . . , αk des nombres naturels non nuls et
ε = 1 si n > 0 et ε = −1 si n < 0.
1 n>0
si n est premier, dans ce cas n = n.
si n est non premier, dans ce cas il existe p1 le plus petit diviseur
de n ; p1 est premier, donc n = p1 × q1 . Si q1 est premier, alors
n = p1 × q1 est un produit de nombres premiers. Si q1 n’est pas
premier, alors ∃ p2 le plus petit diviseur de q1 qu’est premier, ie ;
q1 = p2 × q2 , ce qui donne n = p1 × p2 × q2 , et on fait de même
pour q2 , ainsi de suite ; on obtient n = p1 × p2 × · · · × pr , avec pi
sont premiers, mais ne sont pas obligatoire distincts. D’où
α α α
n = p1 1 × p2 2 × · · · × pk k .
2 n < 0, alors −n est positif, donc −n = p1α1 × p2α2 × · · · × pkαk . D’où
le résultat n = −p1α1 × p2α2 × · · · × pkαk .
Théorème
Soient a et b deux entiers positifs, on note leurs décomposition en
β1 β2 βr
facteurs premiers ; a = p1α1 ×α αr
2 × · · · × pr , b = p1 × p2 × · · · × pr .
2
Alors ;
min(α1 ,β1 ) min(α2 ,β2 ) min(αr ,βr )
a ∧ b = p1 × p2 × · · · × pr
max(α1 ,β1 ) max(α2 ,β2 ) max(αr ,βr )
a ∨ b = p1 × p2 × · · · × pr ,
en particulier ; (a ∧ b) × (a ∨ b) = a × b. En général :
(a ∧ b) × (a ∨ b) = |a × b|.
Corollaire
Si a, b ∈ N∗ et a ∧ b = 1, alors a ∨ b = a × b. En général : Si
a1 , a2 , . . . , an sont des entiers naturels non nuls, premiers entre eux
deux à deux, alors ppcm(a1 , a2 , . . . , an ) = a1 × a2 × · · · × an .
proposition
Soit n ∈ N∗ , n’est pas premier et n = p1α1 ×α αr
2 × · · · × pr , sa
2
Définition
(La fonction d’Euler) : La fonction Φ telle que
Φ(1) = 1 et Φ(n); n > 1 est le nombre d’entiers premiers avec n et
compris entre 1 et n − 1.
Φ : N∗ −→ N∗
n 7−→ Φ(n)
s’appelle la fonction d’Euler.
Exemples.
1 Φ(7) = 6, car 7 est premier, donc premier avec 1,2,3, 4,5,6.
2 Φ(10) = 4, car 10 est premier avec 1, 3 ,7, 9.
3 Φ(12) = 4, car 12 est premier avec 1, 5, 7,11.
Par contre si n devient grand il devient très lourd de vérifier pour tout
p < n si p est premier avec n. On a donc besoin d’une formule de
calcul efficace pour Φ.
proposition
1 Si p est premier, alors Φ(p) = p − 1.
2 Si p est premier et α ≥ 1, alors Φ(pα ) = pα − pα−1 = pα (1 − p1 ).
3 Si pgcd(a, b)=1, alors Φ(a.b) = Φ(a).Φ(b).
4 Si n = p1α1 × p2α2 × · · · × pkαk non premier, alors
1 1 1
Φ(n) = n(1 − ) × (1 − ) × · · · × (1 − ).
p1 p2 pk
Preuve.
1 Si p est premier, alors p est premier avec tous les entiers d tels
que 1 ≤ d ≤ p − 1. Donc Φ(p) = p − 1.
2 Si p est premier, et α un exposant entier, alors
Φ(pα ) = pα − pα−1 , en effet, les seuls entiers plus petits que P α ,
qui ne soient pas premiers avec pα sont les multiples de p,
entiers de la forme N.p, avec 1 ≤ N ≤ pα−1 qui sont
précisément égales au nombre pα−1 . D’où le résultat.
3 Comme exercice.
4 On applique les propriétés 3 et 2.
Abdelhamid Tadmori Cours d’algèbre 3: MIS5- Chapitre 1: Rappels et Généralités
Outline Rappels sur l’arithmétique dans Z Généralités sur les ensembles et structures
Définition
Soient a, b ∈ Z, et n ∈ N. On dit que a et b sont congrus modulo n et
l’on note a ≡ b mod(n) ou par a ≡ b[n] si n divise (a − b).
a ≡ b[n] ⇐⇒ ∃k ∈ Z; a = b + k.n.
propriété
Soient a, b, c ∈ Z et n, e ∈ N∗ . On a les règles suivantes :
1 a ≡ a[n].
2 a ≡ b[n] ⇐⇒ b ≡ a[n].
a ≡ b[n]
3 =⇒ a ≡ b0 [n].
b ≡ b0 [n]
a ≡ a0 [n]
4 =⇒ a + b ≡ (a0 + b0 )[n].
b ≡ b0 [n]
a ≡ a0 [n]
5 =⇒ a.b ≡ (a0 .b0 )[n].
b ≡ b0 [n]
6 a ≡ b[n] =⇒ ae ≡ be [n].
Remarque
1 La relation de congruence est une relation d’équivalence.
2 Les propriétés 4 et 5 nous permet de dire que la relation de
congruence est compatible avec l’opération d’addition et de
multiplication.
Définition
Soit n ∈ N∗ et r ∈ Z, l’ensemble {a ∈ Z | a ≡ r [n]} s’appelle la classe
d’équivalence de r associe à la relation de congruence modulo n et
se note par r̄ , et on écrit r̄ = {a ∈ Z | a ≡ r [n]}. Autrement dit ;
x ∈ r̄ ⇐⇒ x ≡ r [n] ⇐⇒ ∃k ∈ Z; x = r + k .n
Définition
Soit n ∈ N∗ . L’ensemble {0̄, 1̄, . . . , n − 1}, s’appelle l’ensemble des
classes d’équivalences associe à la relation de congruence modulo
n, se note par nZZ
, ou par Z/nZ, et on écrit nZ Z
= {0̄, 1̄, . . . , n − 1}.
Exemples. Z
2Z = {0̄, 1̄}, Z
3Z = {0̄, 1̄, 3̄}.
Z
1.11) Opérations dans nZ
Si x̄, ȳ ∈ nZ
Z
, alors ils existent respectivement
r et , r ∈ {0, 1, . . . , n − 1} tels que x̄ = r̄ et ȳ = r¯0 ; c’est à dire
0
x ∈ r̄ , y ∈ r¯0 . Donc
x ∈ r̄ ⇐⇒ x ≡ r [n]
=⇒ x + y ≡ (r + r 0 )[n] =⇒ (x + y ) ∈ r + r 0
y ∈ r¯0 ⇐⇒ y ≡ r 0 [n]
Définition
Pour tous x̄, ȳ ∈ Z
nZ .
Z
i) on définit l’addition” +” dans nZ comme suivante : x̄ + ȳ = x + y .
Z
ii) on définit la multiplication ”.” dans nZ comme suivante :
x̄.ȳ = x × y .
Z
Exemples. Dans 8Z ,
¯ = 0̄, car 24 ≡ 0[8].
7̄ + 2̄ = 9̄ = 1̄, car 9 ≡ 1[8]; 4̄.6̄ = 24
Remarque
1 On a 1̄ est l’élément neutre pour la loi ”.” .
2 Si il existe u ∈ Z tel que x × u ≡ 1[n], ie; x̄.ū = 1̄ on dit que x est
Z Z ∗
inversible pour la loi ”.” dans nZ . On note par ( nZ ) , l’ensemble
des éléments inversible ( ou bien l’ensemble des unités) pour la
loi multiplicative ”.”.
Z
3 On verra plus loin que ( nZ , +, .) est un anneau, et si n est
premier il est un corps.
Exercice.
1 Montrer que ∀ n ∈ N; 42n+2 ≡ 1[15].
2 Montrer que ∀ n ∈ N∗ ; (n + 1)2006 − 1 ≡ 0[n].
Z
3 Résoudre dans nZ l’équation ; 15x + 24 = 17.
proposition
Soient n > 1 et a deux entiers, ā la classe de a modulo n. Les
conditions suivantes sont équivalentes :
i) a ∧ n = 1;
Z ∗
ii) ā ∈ ( nZ ) ;
Z
iii) ā engendre le groupe additif ( nZ , +).
Z ∗
Preuve. On montre facilement que ( nZ ) est un groupe pour la loi
multiple ”.”, et d’après la proposition précédente ; le nombre
d’éléments de ce groupe égal Φ(n).
Théorème
(Théorème d’Euler) : Soient a et n deux entier premiers entre eux.
Alors aΦ(n) ≡ 1 [n], où Φ est la fonction d’Euler.
Théorème
(Petit théorème de Fermat) : Si n est premier, alors ∀ a ∈ Z∗ non
divisible par n on a ; an−1 ≡ 1 [n].
Théorème
Soient m1 , m2 , . . . , mk ∈ N∗ et a1 , a2 , . . . , ak ∈ Z et le système
d’équations :
x ≡ a1 [m1 ]
x ≡ a2 [m2 ]
(E) : .. ..
.≡.
x ≡ ak [mk ]
x ≡ x0 mod(ppcm(m1 , m2 , . . . , mk )).
Cette Y
solution s’obtient à partir d’une identité de Bezout entre
Mi = mj et mi . En effet ; Mi et mi sont premières entre eux, donc
i6=j
d’après Bezout il existe ui , vi ∈ Z tels que ui .mi + vi .Mi = 1. On pose
ei = vi .Mi , nous avons alors ei ≡ 1 [mi ] et ei ≡ 0 [mj ] pour j 6= i.
Xk k
X
L’entier x0 = ai .ei = ai vi Mi = a1 v1 M1 + a2 v2 M2 + · · · + ak vk Mk
i=1 i=1
est bien une solution particulière car,
Définition
Intuitivement, un ensemble E est une collection d’objets appelés
éléments. Soit x un objet mathématique, la relation d’appartenance
de x à E est soit vraie, soit fausse :
Si elle est vraie on dit que x est un élément de E ou x appartient
à E et on écrit x ∈ E.
Si elle est fausse on dit que x n’est pas un élément de E ou x
n’appartient pas à E et on écrit x 6∈ E.
Lorsque l’ensemble E est fini, l’ensemble qui se note par P(E)
s’appelle l’ensemble des parties de E, il est de cardinal égale ;
card(P(E)) = 2card(E) .
Théorème
Soit E un ensemble et A et B deux parties de E ( ie, A, B ∈ P(E) ) on
a:
CEA∩B = CEA ∪ CEB .
CEA∪B = CEA ∩ CEB .
Définition
Étant donné deux ensembles non vides E et F, on appelle relation
binaire de E vers F, la donné d’un triplet R = (E, F , G) de
coordonnées E, F et un sous ensemble G de E × F .
si R est vraie pour le couple (x, y ) on écrit xRy.
l’ensemble GR = {(x, y ) ∈ E × F | xRy } s’appelle le graphe de
la relation R, et se note par GR .
lorsque E = F on dit que R est une relation binaire sur E.
Définition
Une relation binaire sur un ensemble E est appelé relation
d’équivalence si elle est réflexive, symétrique et transitive.
La réflexivité ; c’est à dire ∀x ∈ E : xRx.
La symétrie ; ∀(x; y) ∈ E 2 : xRy =⇒ yRx.
La transitivité ; pour tous x, y et z dans E : xRy et yRz =⇒ xRz.
Définition
Soit E un ensemble et R une relation d’équivalence sur E.
1 Pour x ∈ E l’ensemble qu’on note x̄ = {y | y ∈ E et xRy }
s’appelle classe d’équivalence de x modulo R.
2 L’ensemble des classes d’équivalence {x̄ | x ∈ E} s’appelle
E
ensemble quotient de E par R et se note R ou E/R.
3 L’ensemble E qui vérifie la propriété suivante :
propriété
Voici les propriétés fondamentales des classes d’équivalences :
1 ∀x, y ∈ E : xRy ⇐⇒ x̄ = ȳ .
2 ∀x, y ∈ E; on a soit x̄ = ȳ , soit x̄ ∩ ȳ = ∅.
[
3 x̄ = E. ( ie ; la famille (x̄)x∈E forme une partition de E).
x∈E
\
4 x̄ = ∅, avec Card(E) ≥ 2
x∈E
Voir que
E
f /F
O
s i
E/R
f̄ / f (E)