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Exercice 1.
1. – L’opération AX : A ∈ M2,3 et X ∈ M3,1 . Le nombre de colonnes de
A (=3) est égale au nombre de lignes de X. Donc l’opération demandée est
possible. De plus, le résultat
est une matrice de 2 lignes et une colonne.
0
0 1 0 (0 × 0) + (1 × 1) + (0 × 1) 1
AX= × 1 =
=
−1 4 2 (−1 × 0) + (4 × 1) + (2 × 1) 6
1
– L’opération BY : B ∈ M2,2 et Y ∈ M3,2 . Le nombre de colonnes
de B (=2) est différent du nombre de lignes de Y (=3). Donc l’opération
demandée est une Opération impossible.
– L’opération BZ : B ∈ M2,2 et Z ∈ M1,3 . Le nombre de colonnes
de B (=2) est différent du nombre de lignes de Z (=1). Donc l’opération
demandée est une Opération impossible.
– L’opération AZ : A ∈ M2,3 et Z ∈ M1,3 . Le nombre de colonnes
de A (=3) est différent du nombre de lignes de Z (=1). Donc l’opération
demandée est une Opération impossible.
– L’opération B(U+V) : B ∈ M2,2 et U + V ∈ M2,1 . Le nombre de
colonnes de B (=2) est égale au nombre de lignes de U+V. Donc l’opération
demandée est possible. De plus, le résultat est une matrice de 2 lignes et
une colonne.
1 1 3−1 1 1 2 (1 × 2) + (1 × 3) 5
B(U+V)= × = × = = .
1 0 1+2 1 0 3 (1 × 2) + (0 × 3) 2
l’autre aussi.
On a t B ∈ M2,2 et t A ∈ M3,2 . Le nombre de colonnes de t B (=2)
est différent du nombre de lignes de t A (=3). Donc les deux opérations
demandées sont impossibles.
– L’opération U t AV : U ∈ M2,1 , t A ∈ M3,2 et V ∈ M2,1 . t AV est
possible. De plus, le résultat est une matrice (∈ M3,1 ). Puisque le nombre
de colonnes de U (=1) est différent du nombre de lignes de t AV (=3). Donc
l’opération demandée (U t AV ) est une Opération impossible.
– L’opération (A + B)Z : A+B est une Opération impossible car A et B
n’ont pas la même taille. Donc, l’opération demandée est impossible.
– L’opération (A+B)(X+Y) : A+B est une Opération impossible car A et
B n’ont pas la même taille. Donc, l’opération demandée est impossible.
– L’opération t BA : t B ∈ M2,2 , A ∈ M3,2 . Puisque le nombre de
colonnes de t B (=2) égale au nombre de lignes de A. Donc l’opération
demandée est possible. De plus, le résultat est une matrice (∈ M2,3 ).
1
t BA= 1 1 0 1 0
×
1 0 −1 4 2
(1 × 0) + (1 × −1) (1 × 1) + (1 × 4) (1 × 0) + (1 × 2)
=
(1 × 0) + (0 × −1) (1 × 1) + (0 × 4) (1 × 0) + (0 × 2)
−1 5 2
= .
0 1 0
2. M est une matrice
carrée
d’ordre 2 quelconque.
a b
Notons : M = avec a,b,c et d ∈ R. On a :
c d
0 1 a b c d
AM = × =
1 0 c d a b
a b 0 1 b a
MA = × =
c d 1 0 d c
i.e
: toutes
les matrices carrée de taille 2 s’écrivant de la manière :
a c
/a, c ∈ R commutent avec la matrice A.
c a
Exercice 2.
−8 1 4
1. On a : t C= 1 0 −5 = C . Donc C est symétrique.
4 −5 −2
0 7 1
On a : t D=−7 0 −2 = −D. Donc D est antisymétrique.
−1 2 0
2. – AC : Opération impossible car le nombre de colonnes de A (=2) est différent
du nombre de lignes de C (=3).
– BC : Opération impossible car le nombre de colonnes de B (=2) est différent
du nombre de lignes de C (=3).
– BD : Opération impossible car le nombre de colonnes de B (=2) est différent
du nombre de lignes de D (=3).
– CD et DC : C et D sont toutes les deux des matrices carrées d’ordre 3.
Donc ces deux opérations sont possibles. De plus, les résultats sont des
matrices carrées de taille 3 également.
−8 1 4 0 −7 −1 11 48 10
CD= 1 0 −5×7 0 2 = −5 3 −1 .
4 −5 −2 1 −2 0 −37 −24 −14
0 −7 −1 −8 1 4 −11 7 37
DC=7 0 2 × 1 0 −5=−48 −3 24.
1 −2 0 4 −5 −2 −10 1 14
1 0
3. On a AB = BA = = I. Donc A−1 l’inverse de A est la matrice
0 1
5 −3
B= .
−8 5
2 33 1 0 2 33
4. =
98 54 0 1 98 54
2
1 3 −1/5 3/10 1 0
=
4 2 4/10 −1/10 0 1
0 0 0 1
1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1
0 1 2 1 0 1 0 0 0 0 2 1
1. M − I4 = 0 0 1 3 − 0 0 1 0 = 0 0 0 3 .
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0
Pour
vérifier la nilpotence
de M −I4 , il faut calculer les puissances successives
0 1 1 1
0 0 2 1
de
0 0 0 3 .
0 0 0 0
3
3. On a :
1 2
C= .
0 1
Donc,
1 4 1 6 1 8
C2 = , = C3 et = C4 .
0 1 0 1 0 1
1 2n
Ainsi, pour tout n ∈ N∗ , C n =
0 1
Exercice 4.
3 1 2 −1 2 −1
1. det A = −1 × −2×
−2 1 + 2 × 3 1 = −5 − 0 + 10 = 5.
−2 1
2. On a det A = 5 6= 0 . Donc A est inversible.
3. Par définition
:
(1+1)
3 1 (1+2)
2 1 (1+3)
2 3
(−1) × (−1) × (−1) ×
−2 1 2 1 2 −2
(2+1) × 2 −1 (−1)(2+2) × −1
−1 (2+3)
−1 2
C(A) = (−1) −2 1 (−1) ×
2
1 2 −2
(3+1)
2 −1 (3+2)
−1 −1 −1 2
(−1) × (−1) × (−1)(3+3) ×
3 1 2 1 2 3
+5 −0 +(−10) 5 0 −10
C(A) = −0 +1 −(−2) = 0 1 2 .
+5 −1 +(−7) 5 −1 −7
5 0 5
t
4. C(A) = 0 1 −1.
−10 2 −7
1 1 5 0 5 1 0 1
t
5. A−1 = C(A) = 0 1 −1 = 0 1/5 −1/5.
det A 5 −10 2 −7 −2 2/5 −7/5
1 0 0
6. A−1 × A = 0 1 0 .
0 0 1
Exercice 5.
1. On a : AB = I + A + A2 ⇔ AB − A − A2 = I ⇔ A(B − I − A) = I.
Donc A est inversible et son inverse A−1 = B − I − A.
2. A et B commutent si AB=BA.
A partir de la question précédente, B = A−1 + I + A
⇒ BA = A−1 A + I A + A A = I + A + A2 = AB.
Donc A et B commutent.
2 1 1
3. (a) D’une part : A2 = A × A = 1 2 1
1 1 2
0 1 1 2 0 0 2 1 1
D’autre part, A + 2I = 1 0 1 + 0 2 0 = 1 2 1.
1 1 0 0 0 2 1 1 2
On a bien A2 = A + 2I3 .
4
1
(b) A2 = A + 2I ⇔ A(A − I) = 2I ⇔ A × (A − I) = I.
2
Ceci prouve que A et inversible
et que son inverse
:
1 −1/2 1/2 1/2
A−1 = (A − I) = 1/2 −1/2 1/2 .
2 1/2 1/2 −1/2
On peut vérifier que A × A−1 = A−1 × A = I .
0 2 −1
Exercice 6. On considère : Mk = 3 1 1 .
−1 1 k
1 1 2 −1 2 −1
1. det Mk = 0 × −3× −1×
1 k 1 k 1 1
det Mk = −3(2k + 1) − 3 = −3(2k + 1 + 1) = −3(2k + 2) .
Pour que Mk soit inversible, il faut que det Mk 6= 0.
⇔ 2k + 2 6= 0
⇔ k 6= −1.
La condition nécessaire et suffisante pour que Mk soit inversible est k 6= −1.
Exercice 7.
−πe −3π 2e 3 2e 3
1. det A = 1 ×
− (−2π) ×
+1×
3e 2 3e 2 −πe −3π
−1 −1 3
Par conséquent,
−3 2 −1 3/5 −2/5 1/5
A−1 = −1/5 × −1 −1 −2 = 1/5 1/5 2/5
−1 −1 3 1/5 1/5 −3/5
5
2. Matrice B :
det B = −14 6= 0. Donc B est inversible. Son inverse est :
1 t
B −1 = C(B).
det B
La comatrice de B est :
−3 −2 −1
C(A) = 5 −6 −3.
−4 2 8
−3 5 −4
t C(A) = −2 −6 2 .
−1 −3 8
Par conséquent,
−3 5 −4 3/14 −5/14 2/7
B −1 = −1/14 × −2 −6 2 = 1/7 3/7 −1/7
−1 −3 8 1/14 3/14 −4/7
3. Matrice C : det C = 0. Donc la matrice C n’est pas inversible.