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2 Le spectre a présente une bande forte et fine à environ de lavande aspic pourrait présenter aussi un pic caractéristique

1 740 cm–1 caractéristique de la liaison C=O du groupe ester ; il du groupe ester. Il n’est donc pas possible de distinguer les deux
peut donc être celui de l’éthanoate de linalyle. huiles essentielles avec certitude.
Le spectre b présente une bande forte et large à 3 200-3 400 cm–1
caractéristique de la liaison O–H du groupe hydroxyle ; il peut Un pas vers le cours
donc être celui du linalol.
3 L’huile essentielle de lavande aspic se distingue de l’huile 4 Si le spectre infrarouge d’un mélange d’espèces chimiques
essentielle de lavande fine car cette dernière contient de l’étha- comporte tous les pics d’absorption correspondant aux groupes
noate de linalyle et a un spectre présentant un pic caractéristique caractéristiques d’une espèce chimique, il est possible de supposer
du groupe ester. Cependant, parmi les espèces chimiques autres que cette espèce chimique est effectivement présente dans le
que le linalol que contient la lavande aspic, il est possible qu’il y mélange. Mais sans plus d’informations, il est impossible de
ait un ou plusieurs esters et donc le spectre de l’huile essentielle l’affirmer.

Capsules vidéos de cours :


• Dosages par étalonnage
• Détermination d’une quantité de gaz
• Spectroscopie IR

QCM ............................................................................................................................................................................................................. p. 37
1. A et C ; 2. A et C ; 3. B et C ; 4. A et C ; 5. A et C ; 6. C ; 7. B et C ; 8. C ; 9. C ; 10. A.

Exercices .................... p. 40
6 Écrire l’expression d’une conductivité
CO RR IG
É

1. σ = λ + × [Ag + ] + λ − × [NO3− ] .
4 Ag NO3
Utiliser la loi de Beer-Lambert
É

et λ
CO RR IG

1. Loi de Beer-Lambert : pour une longueur d’onde λ donnée, 2. σ s’exprime en S·m–1 ; λ s’expriment en S·m2·mol–1.
Ag + NO3−
l’absorbance A d’une solution diluée est proportionnelle à la S ⋅ m–1
concentration C en espèce colorée : Donc [Ag +] et [NO3–] s’expriment en : = mol ⋅ m−3 .
S ⋅ m2 ⋅ mol–1
ελ en L·mol–1·cm–1 ¯ en cm
A sans unité Aλ = ελ × ¯ × C C en mol·L–1 7 Exploiter la valeur d’une conductivité
⎛ ⎞
2. Pour une concentration C inférieure à 3 mmol·L–1, le graphe 1. σ = λ + × [K + ] + λ − × [C,− ] = ⎜ λ + + λ − ⎟ × C
K C, ⎝ K C, ⎠
est une droite passant par l’origine ; il traduit donc la loi de 2. a. σ = 1,04 mS·cm–1 = 1,04 × 10–3 S·cm–1
Beer-Lambert. = 1,04 × 10–3 × 102 S·m–1 = 1,04 × 10–1 S.m–1.
3. On repère le point d’intersection entre le graphe et la droite σ
parallèle à l’axe des abscisses d’ordonnée AS = 1,25. La valeur de C=
(λ + + λ − )
la concentration est l’abscisse de ce point : CS = 2,2 mmol·L–1. K C,
1,04 × 10−1
soit C = = 6,94 mol·m–3 = [K +].
5 Exploiter la loi de Kohlrausch (7,35 × 10−3 + 7,63 × 10−3 )
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1. Tracé de la courbe d’étalonnage : σ = f (C). b. C = 6,94 × 10–3 mol·L–1.


σ (mS . cm–1)
8 Utiliser l’équation d’état du gaz parfait
É
CO RR IG

3 1. Équation d’état du gaz parfait : P × V = n × R × T avec P en Pa,


2,25 V en m3, n en mol, T en K et R = 8,314 Pa·m3·mol–1·K–1.
2 2. La quantité de diazote N2 formé est :
n(N2 ) = P × V .
R×T
1
1,3 × 105 × 90 × 10−3
soit n(N2 ) = = 4,6 mol.
C (mmol . L–1) 8,314 × (273 + 30)
8,2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2. La courbe traduit la loi de Kohlrausch car le graphe est une 9 Calculer la valeur d’une pression
droite qui passe par l’origine, donc σ = k × C. 1. Équation d’état du gaz parfait : P × V = n × R × T.
3. On repère le point σS = 2,25 mS·cm–1 sur l’axe des ordon- Pour Mars, on peut écrire :
nées. On détermine la valeur de la concentration CS sur l’axe des n ×R ×T
abscisses : CS = 8,2 mmol·L–1. PMars = Mars
V
Et donc C0 = 10 × CS soit C0 = 10 × 8,2 × 10–3 = 8,2 × 10–1 mol·L–1. 0,36 × 8,314 × (273 − 63)
4. Comme C0 . 10–2 mol·L–1, il a fallu diluer la solution S0 pour être donc PMars = = 6,3 × 102 Pa.
dans le domaine de linéarité de la loi de Kohlrausch. 1,0

2 1 Méthodes physiques d’analyse 15


2. De la même façon, pour un même volume V d’atmosphère
terrestre à la même température T, on peut écrire : Exercices ..................................... p. 42

nTerre × R × T P n
PTerre = donc Terre = Terre = 58 = 1,6 × 102 . 14 À chacun son rythme
V PMars nMars 0,36 Contrôle qualité d’un produit
La pression atmosphérique martienne est donc 160 fois plus petite 1. On repère le point σS = 1,8 mS·cm–1 sur l’axe des ordonnées. On
que celle de la Terre. détermine la valeur de la concentration CS sur l’axe des abscisses :
CS = 14 mmol·L–1 = 1,4 × 10–2 mol·L–1.
10
2. La solution S0 est diluée 10 fois, donc C0 = 10 × CS.
Associer une espèce à un spectre infrarouge
CO RR IG
É
soit C0 = 10 × 1,4 × 10–2 mol·L–1 =1,4 × 10–1 mol·L–1.
Le spectre infrarouge présente : 3. Concentration en masse :
– une bande forte et fine vers 1 720 cm–1 associée à la liaison C=O ; t0 = C0 × M(NaC¯) soit t0 = 1,4 × 10–1 × 58,5 = 8,2 g·L–1.
– deux bandes moyennes et fines entre 2 700 et 2 900 cm–1 4. Le fabricant indique : « 0,85 g de chlorure de sodium pour 100 mL
associée à la liaison C–Haldéhyde. 0,85
Le composé comporte donc un groupe carbonyle associé à la de solution », ce qui correspond à tnotice = = 8,5 g·L–1.
100 × 10−3
fonction aldéhyde. Ce spectre IR peut être celui du composé c
(butanal), seul aldéhyde parmi les trois composés proposés. tnotice − t0 8,5 − 8,19
5. Écart relatif : = = 0,0378… ≈ 4 %.
tnotice 8,19
T (%)
6. La concentration en masse en chlorure de sodium de la solution
100
S0 satisfait au critère de qualité car l’écart relatif est inférieur à 5 %.
80
60
15 Olympic Drug
Traduction :
40
Dans le bureau du médecin d’une équipe sportive, des enquê-
20 teurs ont trouvé deux petits paquets contenant des pilules non
σ (cm–1) étiquetées. Ils veulent identifier les principes actifs contenus dans
4 000 3 000 2 000 1 500 ces pilules. Une analyse est réalisée.
• Vous avez été engagé pour déterminer par spectroscopie infra-
rouge ce qui est contenu dans chaque pilule.
11 Identifier des bandes d’absorption
Le géraniol possède une fonction alcool O–Halcool et deux fonc- Réponses :
tions alcène C=C. Small packet 1
T (%)
Le spectre infrarouge présente une bande associée à chaque 100
fonction :
– une bande forte et large entre vers 3 200 et 3 400 cm–1 associée 80
à la liaison O–Halcool ;
60
– une bande moyenne et fines entre 1 680 cm–1 associée à la
liaison C=C. 40

T (%) 20
100
σ (cm–1)
80
4 000 3 000 2 000 1 500
60 • Bande forte et fine vers 3 350 cm–1 associée à la liaison N–H.
40 • Bande forte et large entre 3 100 et 3 300 cm–1 associée à la

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liaison O–H.
20
σ (cm–1) • Bande forte et fine vers 1 650 cm–1 associée à la liaison C=O.
• Seul le paracétamol présente les trois liaisons N–H, O–H et
4 000 3 000 2 000 1 500
C=O. Le paquet 1 contient du paracétamol.
Small packet 2
12 Exploiter un spectre T (%)
CO RR IG
É
100
1. Il s’agit du spectre UV-visible de la propanone.
2. Le spectre présente un maximum d’absorption vers 280 nm 80
dans l’ultraviolet.
60
3. La propanone est une espèce incolore car elle n’absorbe pas
dans le visible. 40

13 Identifier une espèce à partir d’un spectre 20


1. Ce spectre est appelé « UV-visible » car les absorbances sont σ (cm–1)
mesurées pour des ondes appartenant aux domaines visibles et UV. 4 000 3 000 2 000 1 500
2. Cette solution est colorée car elle absorbe des radiations de • Bande moyenne et fine vers 3 300 cm–1 associée à la liaison N–H.
longueurs d’onde comprises entre 600 nm et 700 nm qui appar- • Bande forte et large entre 3 100 et 3 300 cm–1 associée à la
tiennent au domaine visible. liaison O–H.
3. L’absorbance maximale est à environ 660 nm ; le colorant est • Pas de bande forte et fine vers 1 650 cm–1 associée à la liaison C=O.
donc le bleu de méthylène. • Le paquet 2 contient de l’éphédrine.
16
16 Connaître les critères de réussite La masse de vanilline dans la solution préparée est donc :
É
CO RR IG

La tyrosine m = n × M = C × V × M
m = 9,0 × 10–6 × 0,5000 × 152,0
1. Le spectre IR présente : m = 6,84 × 10–4 g ≈ 0,7 mg de vanilline pour 1,0 g de sucre vanillé.
– une bande moyenne vers 3 400 cm–1 associée à la liaison N–H ; 2. 1 g de ce sucre vanillé contient 0,7 mg de vanilline.
– une bande large et forte entre 2 600 et 3 200 cm–1 associée à Si le sucre vanillé contient 4 % en masse de gousse de vanille, 1 g
la liaison O–Hacide carboxylique ; de ce sucre vanillé contient 0,04 g de gousse de vanille.
– deux bandes fortes et fines vers 1 600 cm–1 associées à la liaison Or 1 g de gousse de vanille peut contenir au maximum 25 mg
N–H. de vanilline. Donc 1 g de ce sucre vanillé pourrait contenir au
Ce spectre IR peut donc être celui de L-tyrosine. maximum une masse de vanilline égale à :
T (%) 0,04 × 25  = 1 mg . 0,7 mg.
100 1
3 300-2 500 cm–1 Ainsi, l’indication de l’étiquette est acceptable.
80
18 Les phtalates dans les emballages alimentaires
60 ~3 400 cm–1 1. La bande vers 1 500 cm–1 est la bande d’absorption des liaisons
C=Caromatique du cycle aromatique du DINP.
40
3 202 cm–1 La bande vers 1 700 cm–1 est la bande d’absorption de la liaison
20 1 609 cm–1 C=O ester du DINP.
σ (cm–1) 2. Le dichlorométhane est choisi comme solvant car il n’absorbe
4 000 3 000 2 000 1 500 pas vers 1 700 cm–1. La présence du dichlorométhane ne pertur-
2. La L-tyrosine n’absorbant pas dans le visible, une solution bera donc pas les résultats de l’analyse.
aqueuse de L-tyrosine est incolore. 3. • Prélever un échantillon d’un jouet pour bébé et en déterminer
3. On trace le graphe A = f (C) puis on trace la droite qui passe par précisément la masse.
l’origine et qui passe au plus près de tous les points. • Dissoudre cet échantillon dans un volume connu de
dichlorométhane.
A • Déterminer la quantité de DINP contenue dans cet échantillon
2,0
par exemple par étalonnage :
1,8
1,6
– mesurer les absorbances A à 1 700 cm–1 d’une série de solutions
1,4
de concentrations C connues en DINP, le solvant de ces solutions
1,2
étant le dichlorométhane ;
1,0
1,0 – tracer le graphe A = f(C) ;
0,8
– mesurer l’absorbance à 1 700 cm–1 de la solution obtenue à
0,6 partir du jouet ;
0,4 – utiliser le graphe pour déterminer la concentration de cette
0,2 solution en DINP ;
1,4 C (mol . L–1) × 10–3 – déduire la masse de DINP contenue dans l’échantillon et comparer
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 cette masse à la masse de l’échantillon.
On repère le point AS = 1,0 sur l’axe des ordonnées. On déter- 4. On calcule :
mine alors la valeur de la concentration CS sur l’axe des abscisses : mDINP 36
= = 3,6 × 10−3 = 0,36 %.
CS = 1,4 × 10–3 mol·L–1. méchantillon 10,0 × 103
La quantité de L-tyrosine dans la solution S (et donc dans une Ce pourcentage massique est supérieur à 0,1 %, le jouet ne peut
gélule) est nS = CS × VS. être mis sur le marché.
La masse de L-tyrosine dans une gélule est :
mS = nS × M(tyrosine) = CS × VS × M(tyrosine) 19 Résolution de problème
É
CO RR IG
soit mS = 1,4 × 10–3 × 2,00 × 181,0 = 0,507 g donc mS = 507 mg. Briquet à gaz
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On retrouve à 1,4 % près la masse 500 mg indiquée sur l’étiquette. 1 étape : S’approprier la consigne ou la question posée
re

Comparer le volume de gaz consommé lors d’une utilisation du


17 Dosage de la vanilline
briquet avec le volume total de butane gazeux libérable par le
1. On trace le graphe A en fonction de C.
briquet.
On trace la droite d’étalonnage qui passe au plus près de tous les
points expérimentaux et par l’origine. 2e étape : Lire et comprendre les documents
1. Le réservoir du briquet est rempli de butane liquide.
A
1,0 2. Quand le briquet est utilisé, le butane s’échappe du réservoir
0,9 et passe à l’état gazeux.
0,8 3. Le volume de butane gazeux dégagé par une utilisation est
0,7 égal à 20 mL.
0,6
3e étape : Dégager la problématique
0,5
Déterminer le volume du réservoir du briquet puis calculer le
0,4
nombre d’utilisations auquel ce volume correspond.
0,3
0,2 4e étape : Construire la réponse
0,1 • Calculer le volume du réservoir.
C (µmol/L)
• Déterminer le volume de butane liquide contenu dans le réservoir.
0 5 10 15 20 25 30 35 • En déduire le volume de butane gazeux correspondant.
Pour A = 0,241, on détermine graphiquement la concentration • Comparer ce volume au volume de butane correspondant à
en vanilline : C = 9,0 µmol·L–1. une utilisation.

2 1 Méthodes physiques d’analyse 17


5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes m(H2 O2 ) 391
• Présenter le contexte et introduire la problématique. Donc, = = 0,346 soit 34,6 %, ce qui est
Une partie du butane liquide contenu dans le réservoir d’un briquet msol 1,13 × 103
est libérée, sous forme gazeuse, à chaque utilisation. Le volume très proche de l’indication donnée.
de gaz correspondant à une utilisation est connu. Il faut donc m(H2 O2 )
déterminer le rapport entre le volume total de gaz susceptible (On obtient = 0,344 soit 34,4 % si on réutilise les
msol
d’être libéré par le briquet et le volume d’une utilisation.
résultats des calculs intermédiaires sans les arrondir.)
• Mettre en forme la réponse.
Le volume du réservoir est : 21 Python
Vrés = 5,0 × 2,0 × 1,0 = 10 cm3 = 10 × 10–6 m3. Hypocalcémie
Le réservoir est rempli aux trois-quarts donc le volume de butane 1. Lignes 4, 5, 7, 8 et 9 du programme Python complétées.
liquide est : 1 import matplotlib.pyplot as plt
Vliq =  3 × 10 × 10−6  = 7,5 × 10–6 m3. 2 import numpy as np
4 3 # Données expérimentales
La quantité nliq de butane liquide dans le réservoir : 4 x = [10.0, 7.5, 5.0, 2.5, 1.0] # Ci en mmol/L
mliq ρliq × Vliq 580 × 103 × 7,5 × 10−6 5 y = [5.88, 4.41, 2.94, 1.47, 0.59] # G en mS
nliq =  = = = 7,5 × 10–2 mol. 6 # Affichage
M M 58,0 7 plt.title(«Courbe d\étalonnage G=f(C)»)
La quantité de butane liquide dans le réservoir est égale à la 8 plt.xlabel(“C (mmol/L)”)
quantité de butane gazeux disponible : 9 plt.ylabel(«G (mS)»)
ngaz = nliq = 7,5 × 10–1 mol. 2. La ligne 11 du programme définit les valeurs minimales et
En utilisant l’équation d’état du gaz parfait, on a : maximales des abscisses et des ordonnées du graphique.
P × Vgaz = ngaz × R × T
ngaz × R × T 7,5 × 10−2 × 8,314 × (273 + 20)
soit Vgaz = =
P 1013 × 102
soit Vgaz = 1,8 × 10–3 m3 = 1,8 L.
1,8
Donc, le rapport des volumes est = 90.
20 × 10−3
• Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
critique.
Le nombre maximal Nmax d’utilisations du briquet est donc égal à 90.

20 L’eau oxygénée « 130 volumes »


1. La quantité de matière de dioxygène est :
1,00 × 105 × 130 × 10−3 3. a. a = 0,588 ; b = 0,001.
n(O2) =  P × V =  = 5,73 mol.
R×T 8,314 × 273 b. Équation : G = 0,588 × C + 0,001.
2. n(H2O2) = 2 × n(O2) = 2 × 5,73 = 11,5 mol, 4. a. On a G’ = 2,71 mS donc : G’ = 0,588 × C’ + 0,001.
donc C0 = 11,5 mol·L–1. G’ − 0,001 2,71− 0,001
soit C’ =  =  = 4,61 mmol·L–1.
3. La masse de peroxyde d’hydrogène contenue dans un litre 0,588 0,588
d’eau oxygénée 130 volumes est : b. Camp = 100 × C’ = 461 mmol·L–1 = 0,461 mol·L–1.
m(H2O2) = n(H2O2) × M(H2O2) = 11,5 × 34,0 = 391 g. 5. Il a été nécessaire de diluer la solution injectable car la valeur
(On obtient m(H2O2) = 389 g si on réutilise les résultats des calculs de la concentration Camp est beaucoup plus grande que les valeurs
intermédiaires sans les arrondir.) des concentrations C en chlorure de calcium apporté des solutions
Or, un litre d’eau oxygénée 130 volumes a une masse étalons.

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msol = 1,13 × 103 g. Programme complet ci-dessous  :

18
22 Oxydation des alcools L’oxydation ménagée de l’alcool (2) peut conduire à :
1. Il existe deux alcools avec 3 atomes de carbone dont les formules O
semi-développées sont : CH3 C
(1) CH3–CH2–CH2–OH (propan-1-ol) CH3
(2) CH3 CH CH3 (propan-2-ol)
qui est une cétone.
OH 4. Le spectre a comporte deux bandes moyennes et fines entre
2. (1) est un alcool primaire car l’atome de carbone fonctionnel 2 700 et 2 900 cm–1 caractéristiques de la liaison C–Haldéhyde et
est lié à un atome de carbone. une bande forte et fine centrée sur 1 730 cm–1 caractéristique
(2) est un alcool secondaire car l’atome de carbone fonctionnel de la liaison C=Oaldéhyde. Ce spectre est donc celui de l’aldéhyde.
est lié à deux atomes de carbone. Le spectre b comporte une bande forte et fine centrée sur
3. L’oxydation ménagée de l’alcool (1) peut conduire à : 1 710 cm–1 caractéristique de la liaison C=Océtone. Ce spectre est
O donc celui de la cétone.
CH3 CH2 C 5. Si l’aldéhyde est oxydé en acide carboxylique, le spectre présen-
H tera une bande forte et très large entre 2 600 et 3 200 cm–1
qui est un aldéhyde. caractéristique de la liaison O–Hacide carboxylique facilement observable.

Vers le Bac ............................................................................................................................................................................................... p. 46

Préparation à l’écrit D’après l’équation de la réaction :


CaCO3 (s) + 2 H3O+ (aq) → Ca2+ (aq) + CO2 (g) + 3 H2O(¯)
23 Sirop de menthe glaciale
CO RR IG
É
n(CaCO3) = n(CO2) = 3,00 × 10–3 mol.
1. Le premier spectre présente une bande large et intense vers La masse de carbonate de calcium dans l’échantillon de terre est :
3 300 cm–1, caractéristique de la liaison O–H d’un alcool ; il m(CaCO3) = n(CaCO3) × M(CaCO3)
correspond donc au menthol. Le deuxième spectre présente une
bande fine et intense vers 1 700 cm–1, caractéristique de la liaison = 3,00 × 10–3 × (40,1 + 12,0 + 3 × 16,0)
C=O ; il correspond donc à la menthone. = 3,00 × 10–1 g.
2. Le spectre d’absorption du sirop présente un pic à environ Le pourcentage massique en carbonate de calcium du sol analysé
640 nm ; le sirop est donc de couleur bleu-vert. est :
3,00 × 10−1
3. La loi de Beer-Lambert indique que l’absorbance d’une solution = 0,25 = 25 %.
est proportionnelle à sa concentration C en espèce absorbante. On 1,2
reporte les points du tableau avec C en abscisse et A en ordonnée, Ce pourcentage est bien compris entre 20 % et 60 % : le sol
puis on trace la droite passant au plus près de tous les points analysé est favorable à la culture de la truffe.
expérimentaux.
Préparation à l’ECE
A
1,0 1. On trace le graphe σ en fonction de C puis on trace la droite
0,9 d’étalonnage qui passe au plus près de tous les points expérimen-
0,8 taux et par l’origine.
0,7 σ (ms/cm)
0,6 1,2
0,5
1,0
0,4
0,3 0,8
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0,2 0,6
0,1 0,4
C (mg . L–1)
0 5 10 15 20 25 30 0,2
C (mmol/L)
On détermine l’abscisse du point d’absorbance égale à 0,29, 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
CS = 8,5 mg·L–1. Le sirop ayant été dilué 5 fois, sa concentration
en masse en colorant E133 est donc C = 5 × CS = 58,5 = 43 mg·L–1. Pour la valeur σsérum dilué = 0,90 mS.cm–1, on détermine graphique-
4. La DJA du colorant E133 correspond, pour cet adolescent ment la concentration en chlorure de sodium du sérum dilué :
dont la masse corporelle est estimée à 60 kg, à une masse Csérum dilué = 7,8 mmol·L–1.
mmax = 6,0 × 60 = 360 mg. Cette valeur est environ 8 fois plus La solution de sérum physiologique ayant été diluée 20 fois, la
grande que la masse de colorant E133 dans un litre de sirop. Cet concentration en chlorure de sodium de cette solution est :
adolescent ne dépasserait donc pas sa DJA pour ce colorant E133. Csérum = 20 × Csérum dilué = 20 × 7,8
= 0,156 mol·L–1 ≈ 0,16 mol·L–1.
24 Sol truffier La concentration en masse en chlorure de sodium de la solution
É
CO RR IG

1. L’acide chlorhydrique doit être introduit en excès afin que le de sérum physiologique est alors :
carbonate de calcium CaCO3 (s) soit le réactif limitant. t = Csérum × M(NaC¯) = 0,156 × 58,5 = 9,126 g·L–1 ≈ 9,1 g·L–1.
2. On applique l’équation d’état du gaz parfait : P × V = n × R × T. 9,126 − 9,0
2. Écart relatif : 100 × = 1,4 %.
La quantité de CO2 formé est alors : 9,0
−6
n(CO2 ) = P × V = 1 015 × 10 × 72 × 10
2 Le contrôle qualité est considéré comme satisfaisant car l’écart
= 3,00 × 10–3 mol.
R×T 8,314 × 293 relatif est inférieur à 5 %.

2 1 Méthodes physiques d’analyse 19


Sujet complet fourni dans la version numérique : 1. RÉA Compléter le tableau suivant :
Solution S0 S1 S2 S3 S4
Une ampoule de sérum physiologique contient une solution
aqueuse de chlorure de sodium Na+ (aq) + C,– (aq) de concentra- V0 (mL) 20,0 16,0 12,0 8,0 4,0
tion en masse en chlorure de sodium égale à 9,0 g·L–1. Veau (mL) 0,0
Vi (mL) 20,0
Matériel mis à disposition : F
• Solution mère S0 de concentration en chlorure de sodium Ci (mmol·L–1) 10
C0 = 10 mmol·L–1. Protocole expérimental
• Solution de sérum physiologique (flacon du professeur). • Préparer les solutions filles en utilisant le doc. B et le matériel
• Eau distillée. disponible.
• Cinq tubes à essais sur support et bouchons. • Étalonner le conductimètre avec la solution de KC, à
• Deux burettes graduées 25,0 mL. 0,010 mol·L–1.
• Une fiole jaugée 100,0 mL. • Mesurer la conductivité σED de l’eau distillée utilisée pour préparer
• Une pipette jaugée de 5,0 mL + poire à pipeter. les solutions filles.
• Un bécher de 150 mL. • Mesurer la conductivité σ’i des solutions filles en commençant
• Un conductimètre avec cellule conductimétrique ; par la solution la plus diluée et compléter le tableau suivant :
• Une solution étalon de KC, à 0,010 mol·L–1 pour l’étalonnage S0 S1 S2 S3 S4
Solution
du conductimètre.
• Un godet pour les mesures de la conductivité. σ’i (mS·cm ) –1

• Une notice d’utilisation du conductimètre. σi = σi’ – σED


(mS·cm–1)
Complément scientifique
Ci (mmol·L–1)
Un contrôle qualité est considéré comme satisfaisant si l’écart
relatif entre la grandeur de référence indiquée par le fabricant et la • Dans les mêmes conditions, mesurer la conductivité d’une
même grandeur mesurée expérimentalement est inférieur à 5 %. solution de sérum physiologique diluée 20 fois.
Données
• M(NaC,) = 58,5 g·mol–1. Exploitation des résultats et détermination de la concentration
• Masse volumique du sérum physiologique : ρ ≈ 1,00 kg·L–1. en chlorure de sodium du sérum physiologique
1. ANA - RAIS Expliquer la valeur non nulle de σED. Indiquer alors
A Dilution – Facteur de dilution F ce que représente σi .
Une solution fille est obtenue par dilution d’une solution mère 2. RÉA Tracer la courbe d’étalonnage σi en fonction des concen-
d’un facteur F appelé facteur de dilution. trations Ci .
Solution fille Si Solution mère S0 3. VAL Préciser l’allure du graphe obtenu. Conclure.
Concentration : Ci Concentration : C0 > Ci 4. RÉA a. Déterminer la concentration Csérum dilué à l’aide de la
Volume : Vi Volume : V0 < Vi courbe d’étalonnage.
b. En déduire la concentration Csérum en chlorure de sodium du
V C
Facteur de dilution : F = i = 0 . 1 sérum physiologique.
V0 Ci c. Calculer la concentration en masse tsérum correspondante.
B Préparation des solutions étalon en chlorure de sodium 5. VAL Le résultat obtenu satisfait-il au contrôle qualité ?
À partir de la solution mère S0 de concentration molaire
C0 = 10 mmol·L–1 en chlorure de sodium, on souhaite préparer,
par dilution, quatre solutions filles notées S1, S2, S3 et S4, de même
volume Vi = 20,0 mL et de concentration Ci différentes.

© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité


Vers l’oral ............................................................................................................................................................................................... p. 48

À deux, c’est mieux • Comment identifier un groupe caractéristique à l’aide d’un


Le faisceau laser dirigé vers une roche la chauffe. Celle-ci émet spectre IR ?
alors de la lumière qui est captée par la caméra. Le spectre de Pour identifier un groupe caractéristique dans un spectre IR, il
cette lumière est ensuite réalisé, ce qui permet de déterminer la faut rechercher la présence du (ou des) pic(s) d’absorption des
composition de la roche. liaisons présentes dans ce groupe caractéristique.

• Quelles sont les limites de la spectroscopie IR ?


Je m’exprime à l’oral sur La spectroscopie IR permet d’identifier les groupes caractéristiques
La spectroscopie infrarouge (IR) de la molécule dont on étudie de spectre, mais elle ne permet pas
d’identifier la molécule.
• Qu’est-ce que la spectroscopie infrarouge ?
La spectroscopie infrarouge est une technique d’analyse des molé- • Un spectre IR permet-il d’établir la formule semi-développée
cules qui permet d’obtenir des informations sur une molécule en d’une molécule ?
analysant son spectre d’absorption infrarouge. Un spectre IR permet de déterminer la nature des liaisons présentes
dans une molécule et donc d’en identifier les groupes caracté-
ristiques, mais pas la formule semi-développée de la molécule.

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