Leçon 1 

: partie 1 et 2 – Les natures (ou les classes) de mots variables et invariables

Exercices
1. Dites si les mots en gras sont des pronoms ou des déterminants.
a) Elle prit l’enfant par la main, la fit asseoir sur ses genoux et l’embrassa
tendrement.
b) Si je te remets les invitations trop tôt, tu risques de les perdre avant le grand jour.
c) Je l’imaginais plus grande.
d) Pourras-tu leur remettre leurs devoirs ?
e) Notre grand-mère a bien connu la vôtre.
f) Aucun athlète n’a décroché de médaille, mais certains ont réalisé de très belles
prouesses.

2. Indiquez la classe grammaticale des mots soulignés. Donnez la nature exacte

des déterminants.

Quelquefois, le vent semblait courir à pas légers ; quelquefois il laissait échapper des
plaintes ; tout à coup, ma porte était ébranlée avec violence, les souterrains poussaient
des mugissements, puis ces bruits expiraient pour recommencer encore. À quatre heures
du matin, la voix du maître du château appelant le valet de chambre à l’entrée des voûtes
séculaires, se faisait entendre comme la voix du dernier fantôme de la nuit. Cette voix
remplaçait pour moi la douce harmonie au son de laquelle le père de Montaigne éveillait
son fils.

F. R. de Châteaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848-1850.

3. Dites si les mots en gras sont des adverbes ou des prépositions. S’il s’agit de
prépositions, délimitez le groupe prépositionnel introduit.

a) Assis tout devant, Gabriel ne pouvait échapper aux regards.

b) Le professeur s’installa près de l’enfant furieux et lui parla à voix basse.
c) Elle habite tout près, restez ici, je vais la raccompagner.
d) Il était impossible de rester à l’intérieur de la boutique par cette chaleur, aussi les
ouvrières s’installèrent-elles dehors avec tous leurs outils.

1. Réécriture – exercice type brevet :

Réécrivez le passage suivant en remplaçant « Le malheureux Lion » par « Les
malheureux Lions » :

« Le malheureux Lion se déchire lui-même,

Fait résonner sa queue à l’entour de ses flancs,
Bat l’air […] ; et sa fureur extrême
Le fatigue, l’abat » (vers 26-29)
« Le Lion et le Moucheron », Fables, La Fontaine.