Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Notre véhicule, longue case roulante, s’embourba aussi souvent qu’il le put.
Notre véhicule restait le nez sur le bord du ravin, obstruant la chaussée de toute sa longueur. Aussi,
deux files de voitures et de camions se formaient à l’avant et à l’arrière- si seulement nous avions
encore un avant et un arrière- et par de vigoureux coups d’avertisseur, des cris et des injures, leurs
chauffeurs exprimaient plutôt clairement leur désir de nous voir dégager la chaussée. Kritikos, à la
fin, sortit sous la pluie, claquant sa portière, et par des gestes, des hurlements, des jurons et autres
accessoires, fit comprendre à ses collègues qu’il n’était en rien responsable de ce qui lui arrivait. Les
chauffeurs se concertèrent ; on les vit longtemps groupés sur la chaussée ; la pluie ruisselait sur leurs
imperméables kaki. Ils décidèrent d’abord de délester le car en détresse de ses passagers. Nous nous
traînâmes dans la boue de latérite et allâmes nous réfugier dans les cases d’un hameau sis sur le
bord de la route. Je ne puis dire comment ils s’y sont pris pour remettre la vieille bête dans le droit
chemin. Toujours est-il qu’au bout d’une heure d’attente, nous vîmes notre véhicule déboucher
lourdement, titubant sur la latérite glissante, grognant de vieillesse et de résignation.
QUESTIONS
2°/ D’après ce que vous avez lu dans le texte, expliquez la phrase : « La cinquième fois, nous frisâmes
la tragédie ». 2 pts
II.- Vocabulaire
3°/ Donnez deux mots de la même famille que « vigoureux » et faites une phrase avec l’un des deux
mots trouvés. (O,5 + O,5 +1) = 2 pts
4°/ Qu’exprime le préfixe dans le mot « délester » ? Trouvez trois autres mots contenant le même
préfixe. (O,5 +(3 x O,5) = 2 pts
5°/ « Notre véhicule, longue case roulante, s’embourba » : refaites cette phrase sans en changer le
sens, en remplaçant ce qui est souligné par une subordonné relative dont vous donnerez la fonction.
(1+1) = 2 pts
6°/ « Notre véhicule restait le nez sur le bord du ravin » : transformez cette phrase en phrase interro-
négative. 2. pts
7°/ « Deux files de voitures et de camions se formaient à l’avant et à l’arrière » : reprenez cette
phrase en employant la tournure impersonnelle. 2pts
8°/ « Nous vîmes notre véhicule déboucher lourdement » : récrivez cette phrase en substituant à
l’expression soulignée une subordonnée conjonctive dont vous donnerez la fonction. (1 + 1) = 2 pts
9°/ « Ils décidèrent d’abord de délester le car de ses passagers. Nous allâmes nous réfugier dans les
cases »
a) Réunissez ces deux phrases en une seule en exprimant le rapport de conséquence par une
subordonnée. 2 pts
Hier soir, la clarté de la lune avait été suffisante pour qu’on n’allumât pas de feu. La danse avait
commencé vers huit heures. Aux accents redoublés des tambours, Alouma s’était mise à danser. En
tant que grande vedette, on lui avait laissé toute une place. Les doigts des batteurs rebondissaient
avec une rapidité inouïe sur la surface tendue du cuir fin. Au milieu des chants, des ovations
délirantes et des claquements de mains, la Jeune fille au corps vibrant, les yeux à demi fermés,
penchée en avant, avançait, étalait toute sa grâce et sa beauté.
Kocoumbo avait eu cette vision et une jalousie mal définie s’était emparée de son cœur. Sans se
soucier des soupçons que son geste pourrait faire naître dans les cœurs, Kocoumbo s’était jeté près
d’Alouma. D’ailleurs lui aussi était le roi de la danse.
II n’avait pas hésité ; il n’avait plus eu honte. Son corps s’était mis à se trémousser de bas en haut. Il
s’appliquait à faire montre de toute sa science, à ce qu’aucun des gestes de son exhibition
n’échappât à la jeune fille. Il tournait sur lui-même en pivotant sur ses talons, contournait Alouma,
revenait a son point de départ, se dérobait et retournait la rejoindre... .
Pendant toute cette pantomime, elle feignît d’être inconsciente de la présence de Kocoumbo. Cette
indifférence avait obligé le jeune homme à déployer tout son art. Sa danse était devenue endiablée.
Il développait sa technique à pas rapides, avec des mouvements prestes. Devant ses prouesses, les
spectateurs ne ménageaient pas leurs approbations tumultueuses.
QUESTIONS
I- Compréhension du texte
1°/ Trouvez un titre à ce texte. (2 pts)
2°/ A partir de quel moment Kocoumbo décide-t-il d’entrer dans la danse ?(1pt) Quel sentiment le
domine ? (1 pt.)
II.- Vocabulaire
1°/ Pivoter : donnez deux verbes ayant à peu près le même sens. (0,5 pt x 2)
2°/ Exhibition :
3) « Kocoumbo avait eu cette vision et une jalousie mal définie s’était emparée de son cœur » :
b) Reliez de deux manières différentes ces deux propositions par rapport de subordination et
précisez leur fonction. (1 + 1 pts)
4°/ « Les doigts des batteurs rebondissaient avec une rapidité inouïe sur la surface tendue du cuir
fin » :
Utilisez un procédé d’insistance pour mettre en valeur les différents éléments de cette phrase. (Sujet
et compléments). (1,5 pts)
5°/ "Au milieu des claquements de mains, la jeune fille étalait toute sa grâce" :
Remplacez le membre de phrase « au milieu des claquements de mains » par une proposition
subordonnée dont vous donnerez la nature et la fonction. (3pts)
Dissertation
Dictée
Histoire
Géographie
Mathématiques
Sciences physiques
SVT
La femme africaine
Wali, tôt le matin, accompagnait sa mère à la plantation. C’était loin ! Combien de kilomètres ? Il n’ y
a pas de bornes là-bas en brousse et personne n’ y a la notion des distances. Il fallait partir un peu
avant le lever du soleil car le chemin était long. Le père, lui, restait au village. Wali n’avait jamais
compris pourquoi le père disait que travailler la terre n’était pas affaire d’homme. Qu’il n’y avait eu
que les Blancs pour avilir la race en forçant les hommes à cultiver le champ du Comman-dant. Mais
que c’était fini. Les choses devaient entrer dans l’ordre établi par les anciens : les hommes à la
guerre, à la chasse, et à la pêche. Les femmes à la planta-tion, aux enfants et à la cuisine.
Aux champs, les femmes du village avaient les reins courbés toute la jour-née Binant et sarclant, elles
arrosaient de leur sueur la terre rouge d’où germerait ce qu’elles auraient encore à traiter seules,
avant de le préparer. Lorsque le soleil était haut dans le ciel, elles s’arrêtaient. Sous un manguier,
elles partageaient avec les enfants le morceau de manioc et de poisson fumé qu’elles mastiquaient
lentement, en silence, le regard fixé sur un arbre ou un caillou. Et l’après-midi, à l’heure où la sieste
est fraîche à l’ombre, le travail recommençait. Loi dure, implacable, à la-quelle aucune ne tentait de
se soustraire, bien que nulle chicotte ne fût alentour.
Le retour au village ressemblait à l’aller. La mère toujours ployant sous le faix, une cuvette sur la tête.
Au village, les hommes attendaient, sous un hangar à toit bas, les calebasses de vin de palme à leurs
pieds. Ils parlaient haut et fort, comme s’ils allaient se battre. Quelques uns, las de la palabre,
s’endormaient sur leur chaise longue.
QUESTIONS
I.- Compréhension
1°/ Pourquoi les hommes ne vont-ils pas aux champs ? A quelles activités se livrent-ils au village ?
(1pt + 1 pt)
2°/ a) En vous appuyant sur ce texte, définissez la place qui est réservée à la femme africaine dans la
société traditionnelle. (2 pts)
II.- Vocabulaire
5°/ Remplacez dans les phrases ci-dessous, selon le sens, les pointillés par chacun des verbes :
emporter, apporter, rapporter, ramener.
a) Issa rentre d’une longue promenade ; sa soeur lui ...... à boire. (1.5 pt)
b) Wali accompagne sa mère au champ ; mais elle n’y peut rester longtemps car la faim l’a ....... très
vite à la maison. (1.5 pt)
6°/ Remplacez dans les phrases suivantes les mots ou groupes de mots soulignés par un pronom
personnel.
c) la mère revenait du champ ployant sous le poids d’une cuvette remplie de manioc. (1 pt)
7°/ Mettez au style indirect le passage « les choses devaient entrer dans l’ordre établi par les
anciens » en le commençant par : le père dit (1) que.... (1 pt)
8°/ « II n’y a pas de bornes là-bas en brousse et personne n’y a la notion de distance ».
Remplacez la coordination par la subordination en faisant apparaître un rapport logique de
conséquence puis de cause. (1 pt + 1 pt)
9°/ Effectuez la transformation passive de cette phrase : « Binant et sarclant, les femmes arrosèrent
de sueur la terre ». (2 pts)
N.B. (1) Pour la septième question du maniement « dit »est au présent de l’indicatif
INFORMATIONS PRATIQUES
TELECHARGEMENTS
Dissertation
Dictée
Histoire
Géographie
Mathématiques
Sciences physiques
SVT
Tu ne te souviens pas, dit Bénin, d’autres fois pareilles à celle-là ? Je repense, soudain, au point
culminant d’une balade énorme que nous fîmes l’année dernière ... Je me rappelle, mon vieux
Broudier, que tu as dit : « Je suis heureux ! »
Nous avons déjeuné au premier étage d’un caboulot très bas sur pattes. Nous ne demandions plus
rien : nous n’espérions plus rien. Et notre bonheur était dans un équilibre tel que rien ne pouvait le
culbuter. Quelle superbe jouissance ! Lorsqu’un fils de l’homme connaît un seul jour cette plénitude,
il n’a rien à dire contre son destin...
(Chemin faisant, les deux jeunes gens rencontrent, à un carrefour, un ami, Lesueur, lui aussi à
bicyclette. Ils roulent tous les trois de front, Bénin au Centre, Lesueur à gauche, Broudier à droite.)
Bénin occupait le milieu du rang : rien ne passait de Broudier à Lesueur dont il n’eût sa part : il ne
perdait pas une parole, pas un rire. Quelquefois même, il répétait à Lesueur une phrase de Broudier
que Lesueur avait mal entendue. Il habitait avec bonheur la région la plus riche de l’amitié. Aussi le
monde ne lui im-portait-il presque plus. Il voyait à peine les paysages. Ces trois copains qui
s’avancent sur une ligne n’ont besoin de personne, ni de la nature, ni des dieux.
QUESTIONS
2°/ Quel est celui des trois copains qui semble le plus éprouver le sentiment de l’amitié ? A quoi le
remarquez-vous ? (2 pts)
II./ Vocabulaire
Employez cette expression au sens propre dans une phrase de votre composi-tion. (1 pt)
4°/ Remplacez par des synonymes les mots suivants : - pareilles ; - soudain ; balade. (3 pts)
a)-je me souviens ;
(Antoine Thibault, un jeune médecin, médite sur le sens de sa vie et de son métier).
Je suis terriblement esclave de ma profession, voilà la vérité, songeait-il. Je n’ai plus le temps de
réfléchir... Réfléchir, ce n’est pas penser à mes malades, ni même à la médecine ; réfléchir, ce devrait
être : méditer sur le monde... Je n’en ai pas le loisir... Je croirais voler du temps à mon travail... Ai-je
raison ? Est-ce que mon existence professionnelle est vraiment toute la vie ? Est-ce toute ma vie ?
Pas sûr... Sous le docteur Thibault, je sens qu’il y a quelqu’un d’autre : moi... Et ce quelqu’un-là, il est
étouffé... Depuis longtemps... Depuis que j’ai passé mon premier examen, peut-être. Ce jour-là, crac !
La ratière s’est refermée... L’homme que j’étais, l’homme qui préexistait au métier, l’homme que je
suis encore après tout, c’est comme un germe enseveli, qui ne se développe plus, depuis
longtemps... Oui depuis le premier examen... Car ce sont toujours les meilleurs qui font le sacrifice
d’eux-mêmes, qui acceptent l’exigence dévorante du travail professionnel... Et tous mes collègues
sont comme moi... Nous sommes un peu comme des hommes libres qui seraient vendus.
Sa main, au fond de la poche, jouait avec le petit agenda qu’il portait toujours avec lui.
Machinalement, il le sortit et parcourut d’un regard distrait la page du lendemain 20 juillet, qui était
chargée de noms et de signes. « Pas de blague », se dit-il brusquement, « c’est demain que j’ai
promis à Thérivier d’aller revoir sa gosse à Sceaux... Et j’ai ma consultation à deux heures... » II
écrasa sa cigarette dans le cendrier, et s’étira.
« Voilà le docteur Thibault qui reparaît », fit-il en souriant. « Eh bien ! Vivre, c’est agir, après tout ! Ça
n’est pas philosopher... Méditer sur la vie ? A quoi bon ? ... La cause est entendue une fois pour
toutes. Vivre, ça n’est pas remettre toujours tout en cause. »
QUESTIONS
I./Compréhension du texte.
1°/ Dégager les différente moments de cette méditation et donnez-leur un titre. (1 pt +1 pt = 2 pts)
2°/ Par quels sentiments successifs Antoine passe-t-il au cours de cette méditation ? (2 pts)
II./Vocabulaire
3°/ Donnez les noms correspondants aux verbes suivants : réfléchir ; étouffer ; accepter, parcourir.
(0,5 pt + 0,5 pt + 0,5 pt +0,5 pt = 2 pts)
4°/ Citez trois verbes formés sur le radical de « parcourir » et employez l’un deux dans une phrase. (1
pt + 1 pt + 1 pt + Ipt = 4 pts)
a) esclave ; b) le petit agenda ; c) qu’ (dans : « qu’il portait avec lui »).
a) Quel rapport logique de sens unit ces deux propositions indépendantes juxtaposées ((1 pt)
7°/ « Est-ce que mon existence professionnelle est vraiment toute la vie ? »
L’argent pour lui était sacré. C’était pourtant l’homme qui, après trente ans de trafics divers n’avait
rien à montrer, pas même un lit. Il avait fait trente mille métiers, mais la malchance restait sa seule
compagne. Sa qualité était de ne jamais perdre courage. Et il demeurait toujours incroyablement
jeune, plein de vitalité et d’entrain. [Fanatique, il priait la moitié de la nuit avec l’espoir qu’un jour
Allah exaucerait ses vœux,] en lui faisant tomber sur la tête la fortune. Il ne tarissait pas de projets et
tentait tout.
Le nouvel avatar dans lequel il venait de s’engager était le commerce ambulant des mèches pour
lampes- tempête. Comme il était superstitieux, le matin avant de sortir de sa baraque, il regardait
vers quel point cardinal était tournée sa poule couveuse : l’orientation du bec était celle de la
chance, les jours où il revenait avec un peu d’argent il en faisait corner les oreilles à tout le monde !
I./Compréhension
II. Vocabulaire
8. « Il priait.... Ses vœux » Réécrivez ce passage en mettant le premier verbe au présent. (2 pts)
Le rêve de Maïmouna
Yaye Daro triait le reste invendu de ses poissons secs. Il y avait encore un peu de clarté dans
l’atmosphère. A côté d’ elle, Maïmouna, assise sur un banc, avait la tête baissée, l’index de sa main
droite traçant des arabesques sur le sol.
Pourquoi ne causes-tu pas ? dit tout à coup la mère. Maïmouna ne répondit pas. Sa mine parut
devenir plus sombre à cette question.
Dis donc quelque chose à ta maman, reprit Daro, sans se distraire de sa besogne. Causer ne
m’empêche pas de travailler, j’ai l’habitude. Elle mettait d’un côté les pièces les plus épaisses, de
l’autre celles auxquelles il ne restait que la peau et les arêtes jaunies.
Yaye Daro, articula Maïmouna, je veux aller à Dakar, auprès de Rihanna ; je suis trop seule ici et plus
tard quand je serai grande, je n’aurai pas l’éducation qu’il faut à une femme.
Aller à Dakar ! dit-elle, presque rêveuse ; puis elle tourna la tête du côté où l’espace fuyait illimité.
A.SADJI
I./ Compréhension du texte
II/ Vocabulaire
2. « Sans se distraire »
b) un antonyme (1 pt)
Mettre ce passage au style indirect en commençant par : Maïmouna disait ... (2 pts)
7. Relevez dans le texte les différents degrés d’emploi de l’adjectif qualificatif et précisez-les.
Mon ardeur visionnaire s’effondra brusquement sous un choc imprévisible. Un cousin installé à côté
de mon père, l’avertissant sur un ton de reproche ; - Rombaye tu devrais savoir que les maîtres
frappent beaucoup les élèves. Je pense que Bangui est trop jeune pour supporter ça et qu’il n’est pas
prudent de l’envoyer à l’école !
- Oui, oui, lui rétorquait papa sans laisser transparaître le moindre émoi, on m’a souvent raconté que
le régime y est très sévère. Mais Bangui grandit, ce n’est plus un bébé ! Il faut qu’il apprenne à
supporter les épreuves. Crois-tu que ce que l’on fait subir aux enfants dans cette école de Bossangoa
soit plus dur que notre « beul » ? Nous y sommes tous passés et nous n’en sommes pas morts ! Je
vous le dis, moi Rombaye, il faut que l’un d’entre nous se fasse « nassara », et ce sera Bangui ! Il aura
bientôt neuf ans !
Les dernières paroles de mon père éveillèrent en moi un secret orgueil. Il avait raison ! Quelques
coups ne m’effraieraient pas ! Ce ne serait pas eux qui m’empêcheraient d’apprendre à lire et à
écrire, maintenant que j’étais presque grand. Mais le cousin ajoutait sentencieusement :
- Rombaye ! Il est rare que les enfants d’un bon cultivateur ne le deviennent pas aussi. Tel père, tel
fils ! Tu le sais mieux que moi ! Bangui semble beaucoup promettre ; alors pourquoi te priver d’une
aide efficace ? Et puis, tous ici nous considérons que le travail de la terre est le seul valable ! Dans sa
bouche, « valable » ne pouvait avoir qu’un seul sens, celui d’honorable. J’écoutais leur discussion,
perdu dans un enchevêtrement de sentiments contradictoires, Mon regard inquiet allait de l’un à
l’autre. Saisi d’une douloureuse incertitude, je craignais fort que le cousin ne l’emportât ! Son
raisonnement m’apparaissait inattaquable, et je me demandais comment papa pourrait résister à
d’aussi sages arguments. Mais, moi, je voulais ardemment aller à l’école, et plus tard, me transformer
en un élégant « boy coton » ! L’ardeur de la discussion me faisait mésestimer l’entêtement de
Rombaye. Lorsqu’une idée avait germé dans son esprit, elle s’infiltrait si tenacement que personne,
non, personne n’aurait pu l’en arracher. Alors, une idée pareille, qui avait si patiemment mûri, sous le
soleil des champs, chaque jour, à chaque tour de houe et de bras, ne risquait en rien d’être ébranlée,
même par les coups de boutoir d’un solide bon sens paysan.
I./Compréhention
II./ Vocabulaire
1. « Transformer » : donnez deux verbes ayant à peu près le même sens. (0,5 pt x 2)
5. Ecrivez ces phrases au style indirect. Opère les transformations nécessaires : « Oui, oui, lui
rétorquait papa ...... épreuves » (2 pts)
Nous y sommes tous passés et nous n’en sommes pas morts. (2 pts)
Je passai encore une semaine au village à préparer mon départ pour la pêcherie. La grande saison de
la pêche allait commencer. Dans tout le village, des équipes étaient au travail raccommodant des
filets, ajoutant des plombs aux éperviers. Des écheveaux entiers de fils blancs et noirs de toute
grosseur étaient enfilés dans des navettes de bois dur. Lestes, les navettes allaient et venaient à
travers les mailles et créaient d’autres mailles. Le filet grandissait, grandissait, encouragé par les
chants et les sifflements des travailleurs. D’autres s’occupaient des provisions : [on allait partir pour
un mois, un mois pendant lequel il allait falloir se nourrir convenablement pour avoir la force
d’affronter les vagues hautes de la mer houleuse...]
Notre équipe comptait six hommes, tous des gaillards connaissant bien la tâche rude et passionnante
à la fois qui les attendait. « La haute mer, je la connais, sûr que je la connais ; j’y suis allé des
centaines de fois depuis l’enfance » pouvait dire chacun de nous. Et c’était vrai, nous la connaissions
très bien avec ses gros poissons et ses petits poissons et ses requins hideux et ses tempêtes
apocalyptiques et la solidarité entre tous les hommes de bonne volonté qui la fréquentaient au
mépris du danger.
QUESTIONS
I/ Compréhension
2°/ Relevez à travers le texte, les mots ou expressions montrant les détails des préparatifs. (1pt)
II./ Vocabulaire
5°/ Donnez un mot de la même famille que chacun des mots suivants :
8°/ Soit la phrase « La haute mer... des centaines de fois depuis l’enfance » pouvait dire chacun de
nous.
Transformez-la en commençant par : chacun de nous pouvait dire que .... (3 pts)
9°/Dans la phrase : « La grande saison de la pêche allait commencer » mettez en relief le groupe
nominal sujet par une méthode de votre choix. (2 pts)
La rentrée des classes approchait et il me fallait un costume neuf. Tous les dimanches, maman Tine
soliloquait sur les différentes étoffes qu’elle avait marchandées en vue de m’acheter un costume.
Cette perspective aurait pu me donner du cœur à endurer mes journées au champ si, en même
temps, n’était pas arrivée l’affreuse période des pluies. Etais-je devenu plus sensible à ces ondées
féroces, aux bruits épouvantables des orages ? Toujours est-il que je ne pouvais plus me laisser
mouiller avec la même passivité qu’autrefois. J’éprouvais pour maman Tine la même pitié, la même
désolation qui la tourmentait pour moi. Je n’aurais pas voulu qu’elle se laissât mouiller. Mais elle ne
s’échinait que davantage à tirer la houe. Mon chagrin se contenait tellement qu’à la fin, les champs
de canne m’apparaissaient comme un danger. Ce danger qui avait tué. M. Médouze sans que
personne n’eût vu comment, et qui pouvait d’un moment à l’autre, surtout un jour d’orage, tuer
aussi ma grand-mère sous mes yeux.
QUESTIONS
I-Compréhension
II.- Vocabulaire
6°/ a) Remplacez la coordination dans la première phrase du texte par une subordination. (2 pts)
7°/ Dans la phrase : « II me fallait un costume neuf. » Remplacez l’adjectif qualificatif par une
subordonnée relative de même sens. (2 pts)
8°/ « « Etais-je devenu plus sensible à ces ondées féroces, aux bruits épouvantables des orages ? »
Remplacez l’interrogation directe par une interrogation indirecte à l’aide d’un verbe introducteur au
présent de l’indicatif. (2 pts)
Le père Benfa était fier de son mouton. Les vieux du quartier l'admiraient ; il était bien nourri et
propre. Il accompagnaitsouvent son maître dans la rue et ne le quittait pas d’un pouce. Le père Benfa
le caressait jalousement et devenait furieux lorsque les enfants s’amusaient à faire tinter la clochette
que le mouton portait au cou.
A plusieurs reprises, des marchands avaient offert de fortes sommes au père Benfa, mais il ne voulait
à aucun prix se séparer de son mouton, car l’embonpoint de ce dernier témoignant de la bonne
chère dont jouissait la famille.
- Il y a seulement six mois que je l’ai acheté, il était aussi maigre qu’une biche ; à présent, voyez-le ;
dans un an, il ne pourra plus passer la porte.
Ce mouton était si choyé par le maître qu’aucune de ses femmes n’osait se plaindre quand l’animal
leur mangeait de la farine de mil ou des brisures de manioc.
QUESTIONS
I-Compréhension
2°/ A l’aide d’exemples tirés du texte, montrez que le mouton du père Benfa avait un traitement de
faveur. (1 pts)
II.- Vocabulaire
4°/ Donnez les noms formés à partir des verbes « caresser » « amuser » « offrir » et « acheter » . (2
pts = 0,5 + 0,5 + 0,5 + 0,5 )
5°/ Donnez deux mots de la même famille que « furieux », et employez chaque mot trouvé dans une
phrase . (2 pts = 0,5 + 0,5 + 0,5 + 0,5 ) Coup de pouce
6°/ Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots soulignés dans le texte (2 pts)
a) Relevez la proposition subordonnée dans la phrase, puis donnez sa nature et sa fonction. (2 pts)
Epreuve TSQ (2008)Écrit par thioro cissé Lundi, 02 Juin 2014 14:09
Nous voici maintenant témoins des « fifré », ces battues que les pêcheurs avaient organisées
autrefois pour chasser les crocodiles, mangeurs d'hommes et de bêtes. Plusieurs jours à l'avance,
chacun se prépare pour cette battue qui est aussi une cérémonie où l'on rivalise d'adresse et de
science.
Les écorces et les feuilles de certaines plantes du bois voisin ont servi à préparer les mixtures où l'on
plonge les harpons destinés à la chasse. Dans le secret des cases, les vieillards ont murmuré dans
l'oreille des jeunes en âge de chasser, les formules secrètes jalousement gardées car elles
appartiennent à la tradition familiale ...
De toutes les régions, les hommes arrivent avec leurs pirogues, certains pour défendre une
renommée établie, d'autres pour tenter de remplacer une vieille gloire par une jeune étoile. On
garde l'anonymat comme on peut pour éviter le jet du sort d'un concurrent sans scrupule. Les
pirogues sont peintes. Des dizaines de petits drapeaux donnent une note gaie à l'embarcadère.
Longtemps à l'avance, les harpons sont limés et affûtés. De longues cordes solides sont attachées au
manche.
QUESTIONS
A.- Compréhension
1 °1 Quels sont les préparatifs effectués pour cette chasse au crocodile? 2 pts
2°1 Quelles sont les expressions qui montrent que les pêcheurs se méfient les uns des autres? 2 pts
B.. Vocabulaire
3°1 Dans les expressions suivantes remplacez les mots soulignés par leur antonyme
a) Plusieurs jours à l'avance1 pt b) les vieillards ont murmuré dans J'oreille ... 1 pt 4°1 Remplacez les
mots soulignés par un synonyme dans les expressions suivantes :
a) les pêcheurs ont organisé autrefois (0,5 pt) b) un concurrent sans scrupule (0,5 pt)
5°1 Expliquez l'expression: garde l'anonymat et employez l'adjectif qualificatif du mot souligné
a) A quelle voix est la phrase? (1,5 pt) b) Mettez-la à la voix inverse (1,5 pt)
8°1 Les vieillards ont murmuré dans l'oreille des jeunes en âge de chasser, les formules secrètes
jalousement gardées car elles appartiennent à la tradition familiale.
- chacun (1 pt)
EPREUVES»
INFORMATIONS PRATIQUES
TELECHARGEMENTS
Dissertation
Dictée
Histoire
Géographie
Mathématiques
Sciences physiques
SVT
Epreuve TSQ (2009)Écrit par thioro cissé Mercredi, 04 Juin 2014 10:36
Seul un homme qui sait ce qu'est la défaite peut plonger jusqu’ au fond de son âme pour puiser
l'once (1) supplérnentaire de force qui lui faut pour gagner quand le match est à égalité. Je sais que
George tient à on titre. Il veut la couronne mais est-il prêt à payer le prix ? Est-ce qu’il engagerait sa
vie ?
Il est temps d'aller à fond. Pied à pied. George lance une longue gauche et contre de la droite par-
dessus. Maintenant je dois y mettre le paquet. Si le prix de la victoire est une mâchoire fracturée. un
nez cassé, un crâne fêlé, une face défigurée. On le paie si l'on eut être le roi des poids lourds. Si 1
l'on veut porter la couronne, on peut mener prudemment son jeu mais seulement tant qu’on ne se
trouve pas en face d'un homme prêt à mourir plutôt qu'à vous laisser gagner. Alors on doit tout
mettre en jeu ou battre en retraite et être damné à jamais.
La foule me pousse : « Ali ! Ali! Bomaye. Ali ! Ali Bornaye ». J'entends Kid Gavilan, le vieux champion
cubain aux mille combats me dire : « Ali. la foule les gens te pousseront comme si quelque chose en
eux dépendait de ta vie ou de ta mort (...)
Je vois George essaye de revenir, de retrouver son assurance. J'expédie un direct du droit à sa
mâchoire en mettant tout mon punch toute la puissance qui est en moi. Je le frappe à la pointe du
menton et il ne bouge plus (.... ). L'arbitre commence à compter (...)
« Six ... sept.. . huit ... ». George se retourne lourdement. « neuf ... dix ! ».
George est debout, mais c'est fini. L'arbitre lève mon bras en signe de victoire. Et le stade explose.
Questions
I- Compréhension 3pts)
3- C'est la foule qui donne au combattant la force de gagner. vrai ou faux. Justifiez votre réponse. (1
pt)
6- Employez « figure» dans une phrase où il aura un sens différent de celui du texte. (1 pt)
7- Comment est formé le mot « profondément». (1,5pt)
8- Donner la nature et la fonction des quatre mots ou expressions soulignés dans le texte (4 pts)
Epreuve TSQ (2009)Écrit par thioro cissé Mercredi, 04 Juin 2014 10:36
Seul un homme qui sait ce qu'est la défaite peut plonger jusqu’ au fond de son âme pour puiser
l'once (1) supplérnentaire de force qui lui faut pour gagner quand le match est à égalité. Je sais que
George tient à on titre. Il veut la couronne mais est-il prêt à payer le prix ? Est-ce qu’il engagerait sa
vie ?
Il est temps d'aller à fond. Pied à pied. George lance une longue gauche et contre de la droite par-
dessus. Maintenant je dois y mettre le paquet. Si le prix de la victoire est une mâchoire fracturée. un
nez cassé, un crâne fêlé, une face défigurée. On le paie si l'on eut être le roi des poids lourds. Si 1
l'on veut porter la couronne, on peut mener prudemment son jeu mais seulement tant qu’on ne se
trouve pas en face d'un homme prêt à mourir plutôt qu'à vous laisser gagner. Alors on doit tout
mettre en jeu ou battre en retraite et être damné à jamais.
La foule me pousse : « Ali ! Ali! Bomaye. Ali ! Ali Bornaye ». J'entends Kid Gavilan, le vieux champion
cubain aux mille combats me dire : « Ali. la foule les gens te pousseront comme si quelque chose en
eux dépendait de ta vie ou de ta mort (...)
Je vois George essaye de revenir, de retrouver son assurance. J'expédie un direct du droit à sa
mâchoire en mettant tout mon punch toute la puissance qui est en moi. Je le frappe à la pointe du
menton et il ne bouge plus (.... ). L'arbitre commence à compter (...)
« Six ... sept.. . huit ... ». George se retourne lourdement. « neuf ... dix ! ».
George est debout, mais c'est fini. L'arbitre lève mon bras en signe de victoire. Et le stade explose.
Questions
I- Compréhension 3pts)
l- De quel sport s'agit-il ? (1 pt)
3- C'est la foule qui donne au combattant la force de gagner. vrai ou faux. Justifiez votre réponse. (1
pt)
6- Employez « figure» dans une phrase où il aura un sens différent de celui du texte. (1 pt)
7- Comment est formé le mot « profondément». (1,5pt)
8- Donner la nature et la fonction des quatre mots ou expressions soulignés dans le texte (4 pts)
Dissertation
Dictée
Histoire
Géographie
Mathématiques
Sciences physiques
SVT
Épreuve TSQ (2011)Écrit par Yaye Sadio Mercredi, 20 Juillet 2016 11:15
Texte: L'humiliation
Devant sa case Mari-Djata, assis sur ses jambes impuissantes, mangeait tranquillement dans une
calebasse. Ne pouvant plus se contenir Songolo éclata en sanglots, se saisi d'un morceau de bois et
frappa son fils ( ... )
- Sassouma vient de m'humilier, pour une histoire de feuille de baobab. A ton âge son fils à elle
marchait et apportait à sa mère des feuilles de baobab. - Console-toi, mère, console-toi !
- Eh bien, je vais marcher aujourd'hui, dit Maria-Djata. Va dire aux forgerons de mon père de me faire
une canne en fer la plus lourde possible.
- Mère, veux- tu seulement des feuilles de baobab, ou bien veux-tu que je t'apporte ici le baobab
entier ?
- Ah fils! Je veux pour me laver de cet affront, le baobab et ses racines à mes pieds devant ma case (
... )
Songolo s'était assise devant sa case; elle pleurait doucement en se prenant la tête entre les deux
mains; Mari-Djata revint tout tranquillement à la calebasse de riz et se remit à manger comme si rien
ne s'était passé; de temps à autre il levait un regard discret sur sa mère qui murmurait tout bas: « Je
veux l'arbre tout entier, devant mas case, l'arbre entier ».
Justifiez le titre donné à ce passage en vous appuyant sur des indices du texte. 2 pts
Vocabulaire (6 points)
b) Trouvez un adjectif qualificatif formé du même préfixe que « impuissantes » puis employez- le
dans une phrase. 2 pts
Réécrire cette phrase en remplaçant le verbe « faire » par un autre verbe plus expressif. 2 pts
2) « A ton âge son fils à elle marchait et apportait à sa mère des feuilles de baobab. » Réécrivez la
phrase en remplaçant les groupes « à sa mère» et « des feuilles de baobab» par les pronoms
personnels correspondants. 2 pts
3) « Mère, veux- tu seulement des feuilles de baobab, ou bien veux-tu que je t'apporte ici le baobab
entier ? »
Transformez cette interrogation directe en interrogation indirecte. Vous commencerez votre réponse
par: « Mari-Djata demanda à sa mère ...» 3 pts
4) Reliez les deux phrases: « elle pleurait doucement. Mari-Djata revint à sa calebasse de riz» de
manière à avoir une proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel de temps. 2
pts
« De temps à autre il levait un regard discret sur sa mère qui murmurait tout bas ». 2 pts

Epreuve TSQ (2012)Écrit par Yaye Sadio Mercredi, 20 Juillet 2016 11:44
Il m’est arrivé de penser que tout ce travail de fusion, mon père l’eût aussi bien confié à l’un ou à
l’autre de ses aides : ceux-ci ne manquaient pas d’expérience ; cent fois, ils avaient assisté à ces
mêmes préparatifs et ils eussent certainement mené la fusion à bonne fin. Mais je l’ai dit : mon père
remuait les lèvres ! Ces paroles que nous n’entendions pas, ces paroles secrètes, ces incantations
qu’il adressait à ce que nous ne devions, à ce que nous ne pouvions ni voir ni entendre, c’était là
l’essentiel. L’adjuration des génies du feu, du vent, de l’or, et la conjuration des mauvais esprits,
cette science, mon père l’avait seul, et c’est pourquoi, seul aussi, il conduisait tout.
Telle est au surplus notre coutume qui éloigne du travail de l’or toute intervention autre que celle du
bijoutier même.
Et certes, c’est parce que le bijoutier est seul à posséder le secret des incantations, mais c’est aussi
parce que le travail de l’or, en sus d’un ouvrage d’une grande habileté, est une affaire de confiance,
de conscience, une tâche qu’on ne confie qu’après mûre réflexion et preuves faites.
Compréhension (3 points)
1- Qu’est-ce qui dans le texte montre que la fusion de l’or n’est pas un travail comme les autres ?
Vocabulaire (5 points)
b) Employez cet homonyme dans une phrase qui en montre le sens. (01 pt)
4- Donnez la nature et la fonction des mots soulignés dans le texte : (03 pts)
5- « ... ce travail de fusion, mon père l’eût aussi bien confié à l’un ou à l’autre de ses aides : ceux¬ci
ne manquaient pas d’expérience ».
a) Récrivez cette phrase en établissant entre les deux propositions un rapport de subordination.
(02pts)
6- "Telle est au surplus notre coutume qui éloigne du travail de l’or toute intervention autre que celle
du bijoutier même ».
Faites l’analyse logique de cette phrase. (02 pts)
Épreuve TSQ (2013)Écrit par Yaye Sadio Mercredi, 20 Juillet 2016 12:03
Texte :
Il tapota le tableau de distribution électrique, toucha les contacts un à un, remua un peu, s'adossa
mieux, et chercha la meilleure position pour bien sentir les balancements de cinq tonnes de métal
qu'une nuit mouvante épaulait. Puis il tâtonna, poussa en place sa lampe de secours, l'abandonna, la
retrouva, s'assura qu'elle ne glissait pas, la quitta de nouveau pour tapoter chaque manette, les
joindre à coup sûr, instruire ses doigts pour un monde d'aveugles. Puis quand ses doigts le connurent
bien, il se permit d'allumer une lampe, d'orner sa carlingue d'instruments précieux, et surveilla sur
les cadrans seuls son entrée dans la nuit, comme une plongée.
Puis comme rien ne vacillait, ni ne vibrait, ni ne tremblait, et que demeuraient fixes son gyroscope,
son altimètre et le régime du moteur, il s'étira un peu, appuya sa nuque au cuir du siège, et
commença cette profonde méditation du vol où l'on savoure une espérance inexplicable.
Compréhension (4 points)
2) Qu'est-ce qui pousse cet homme à faire tous ces gestes et manipulations ? (1pt)
3) Citez trois mots qui prouvent qu'il s'agit d'un pilote d'avion. (2pts)
Vocabulaire (4 points)
4) Quel est, dans le texte, le sens du nom « vol» ? Employez-le dans une phrase où il aura un sens
différent. (1pt)
6) A partir du verbe « vibrer », formez un nom que vous emploierez dans une phrase. (1pt)
8) « ...il surveilla sur les cadrans son entrée dans la nuit, comme une plongée. » Remplacez par un
pronom personnelle groupe de mots soulignés puis donnez sa fonction. (2pts)
9) « ... il chercha la meilleure position pour bien sentir les balancements des cinq tonnes de métal
qu'une nuit mouvante épaulait. »
Mettez en relief le groupe nominal souligné par une méthode de votre choix. (1pt)
10) « Il s'assura qu'elle ne glissait pas. »
11) « ... Il s'étira un peu, appuya sa nuque au cuir du siège, et commença cette profonde méditation
du vol ... »
Mettez cette phrase au futur simple, au futur antérieur et au passé antérieur. (3pts)
Épreuve TSQ (2014)Écrit par Yaye Sadio Mardi, 12 Juillet 2016 11:43
Texte : La pluie
Le vent se charge d'une moisson de feuilles mortes, de morceaux de papiers qu’il soulève du bout
des doigts, d'abord tout doucement, lentement comme pour jouer. Puis brusquement, sans avertir, il
laisse tout choir et commence son grand tam-tam : les fenêtres grincent, les vitres volent, les
ustensiles roulent dans la cour des maisons. Heureux, le tonnerre éclate de rire, applaudit à tout
rompre sous le sourire capricieux des éclairs. Alors le ciel ouvre ses outres, la pluie ne tombe pas, elle
se déverse en flots continus, denses, bruyants. L'eau s'affole, s'écroule sur le sol, retrouve ses esprits
et ses forces, se précipite dans toutes les directions,
- Quelles sont les expressions qui montrent que la pluie est comparée à une fête ? (2pts)
IV- Conjugaison
2015 : TSQ : Les choses ont bien changésÉcrit par Yaye Sadio Mardi, 25 Août 2015 15:27
Nous sommes optimistes, appuie Elombo. Les jeunes filles portent maintenant des robes et des
ensembles Africains même à leur bureau. Elles entraînent, par leur exemple, les aînées beaucoup
plus hésitantes. On peut constater un même retour aux sources dans les coiffures. Nous avons
compris que le défrisage des cheveux abîme à la longue et que cela ne vaut pas "nos coiffures noires.
Un jour viendra où toutes porteront des tenues de chez nous, même pour les grandes cérémonies
officielles. Nous aurons alors contribué, modestement à la prise de conscience de la place que nous
devons occuper dans le monde. Certes, l'apparence extérieure n'est qu'un pas dans la recherche de
notre identité, mais c'est un grand pas puisqu'elle manifeste le désir de chacune de nous de
s'accepter telle qu'elle est.
N. Rawiri, Elonga
QUESTIONS
I. COMPREHENSION (4pts)
2- Relevez deux nouvelles pratiques adoptées par les jeunes filles en Afrique qui justifient
l'optimisme d'Elombo. (2pts)
3- Trouvez :
6- « Les jeunes filles portent maintenant des robes et des ensembles africains même à leur bureau».
Mettez en relief le groupe de mot souligné par deux procédés différents. (2pts)
7- « Nous avons compris que le défrisage des cheveux les abîme et que cela ne vaut pas nos coiffures
noires».
b- Relevez dans le second paragraphe du texte une autre proposition subordonnée Introduite .par «
que» dont vous préciserez la nature et la fonction. (2pts)
SVT
Epreuve TSQ (2016)Écrit par Yaye Sadio Mardi, 06 Septembre 2016 12:06
TEXTE :
Il s'appelle Meissa et vient de Kayar. Il m'a dit que son père l'avait envoyé auprès de son oncle, que
ce dernier se disait maître coranique et que des familles lui confiaient leurs enfants pour leur
éducation mais qu'il les envoyait mendier en fixant à chacun un montant à lui apporter chaque jour.
Vous voyez tous ces enfants aux abois dans les rues, dans les marchés, devant les banques, ils
s'accrochent aux véhicules, s'accrochent aux habits des gens. Ils doivent apporter la somme exigée, à
défaut, ce sont des bastonnades. Certains enfants portent des cicatrices sur leurs corps. D'autres en
meurent et le maître dira que c'est la volonté de Dieu ! Des bruits couraient qu'il abusait des enfants
... Meïssa ne pouvait supporter ce que son oncle faisait subir aux enfants. Il était parti et avait
retrouvé un groupe d'amis qu'il s'était fait au dehors. Avec eux, il dormait souvent dans la rue, mais
avec tous les dangers de cette ville, ils pouvaient être agressés et même tués Il avait failli rejoindre
un groupe d'extrémistes. Ce fut un jeune comme lui qui le sauva de leurs griffes et c'est grâce à lui
qu'il est venu travailler sur ce chantier.
QUESTIONS
VOCABULAIRE :(4pts)
6- Quel est le sens du verbe dans la phrase suivante : («le moître abusait des enfants» ? (1 pt)
9- Reliez les deux propositions suivantes de façon à faire de la seconde une proposition subordonnée
dont vous donnerez la nature : Il dormait souvent dans la rue avec ses amis ; ils pouvaient être
agressés et même tués. (3pts)
10- « Il m'a dit que son père l'avait envoyé auprès de son oncle. »
Quel est le style qui est employé dans cette phrase ? Justifiez votre réponse. (3pts)
A quel temps est employé le verbe dans cette phrase ? Donnez son infinitif , son participe présent et
son participe passé. (2pts)

2017 : TSQÉcrit par Yaye Sadio Mardi, 30 Octobre 2018 13:56
Sada, mon père, était fils unique, un don de Dieu aux yeux de ses parents qu'il devait soutenir dans
leurs vieux jours. Cependant, il n'avait que cinq ans lorsqu'il-quitta son village natal pour affronter
une vie de talibé dans une localité très éloignée. Il avait été confié à un marabout très populaire, un
érudit du Coran qui n'était autre que le cousin germain de son père. Ce dernier, depuis que son fils
l'avait quitté ne se souciait plus de lui et ne demandait guère de ses nouvelles. Il n'envisageait point
de lui rendre visite, encore moins d'envoyer une quelconque participation aux frais de son entretien.
L'avait - il oublié ? Ou voulait-il de cette manière remercier Dieu de lui avoir donné cet unique enfant
?
La vie de Sada avait été entièrement consacrée à l'éducation coranique. Ses parents l'avaient
abandonné chez son maître, non pas parce qu'ils ne l'aimaient pas mais à cause de ce grand amour
qu'ils avaient pour le Saint Coran.
Le marabout, qui tenait à lui donner une bonne éducation et à lui inculquer les principes
fondamentaux de l'islam, ne prenait pas en charge sa nourriture et son habillement; le garçon devait
y pourvoir. Et Sada sillonnait les villages environnants à la recherche de pitance et de quelques pièces
de monnaie. Aller demander l'aumône pour un talibé* est une manière d'apprendre à être humble et
débrouillard. Pour s'habiller, il se contentait de toujours flotter dans ses vieux haillons. Pour sa
nourriture, les habitants du village lui offraient les reliefs de leurs repas.
D'après Fatou Ndiaye, Dial, Prix dune seconde jeunesse, Editions Salamata,
2011
talibê* = disciple
QUESTIONS
1- Relevez une phrase du texte qui montre une certaine négligence des parents. (1 pt)
3- Pourquoi d'après le texte !a quête de l'aumône est essentielle dans la formation du talibé ? (2 pts)
II- VOCABULAIRE : (4 pts)
4- Trouvez un nom de la même famille pour chacun des mots suivants: « abandonner» et - - « aimer
» (2 pts)
6- Employez le mot « relief» dans une phrase où il aura un sens différent. (1 pt)
7- Analyse logique de la phrase suivante : « Le marabout, qui tenait à lui donner une bonne
éducation et à lui inculquer les principes fondamentaux de I1slam, ne prenait pas en charge sa
nourriture et son habillement. »(3 pts)
a- A quelle voix est cette phrase ? (1 pt) b- Mettez-la à l'autre voix. (1 pt)
10- Mettez la phrase suivante au passé antérieur de l'indicatif : «les habitants du village lui offraient
les reliefs de leurs repas. » (1 pt)
Bientôt Rivière entendrait cet avion : la nuit en livrait un déjà, ainsi qu'une mer, pleine de flux et de
reflux et de mystères, livre à la plage le trésor qu'elle a si longtemps ballotté : Et plus tard Q!1
recevrait d'elle les deux autres.
Alors cette journée serait liquidée. Alors les équipes usées iraient dormir, remplacées par les équipes
fraîches. Mais Rivière n'aurait point de repos : le courrier d'Europe, à son tour, le chargerait
d'inquiétudes. ( ... ) L'arrivée des avions ne serait jamais cette victoire qui termine une guerre, et
ouvre une ère de paix bienheureuse. Il n'y aurait jamais, pour lui, qu'un pas de fait précédent mille
pas semblables.
Antoine de Saint-
Exupéry, Vol de nuit, pages 27, 29.
QUESTIONS
I- COMPREHENSION : (3pts.)
1- Qu'est-ce qui, dans ce texte, montre que Rivière est totalement absorbé (pris) par son travail.
(2pts)
6- Donnez la nature et la fonction des mots et expressions soulignés dans le texte. (4pts)
7- Dans la phrase : "L'arrivée des avions ne serait jamais cette victoire qui met fin à une guerre."
b- Sans changer le sens, réécrivez la phrase de manière à obtenir une seule proposition. (1 pt.)
8-"Les équipes usées étaient remplacées par les équipes plus fraîches."
a-. Indiquez le rapport logique (sens) qui lie les deux propositions. (1 pt)
10- Donnez le mode et le temps du verbe: « entendrait » dans la phrase suivante: « Bientôt Rivière
entendrait cet avion. » (1pt)
Une circulation intense, disciplinée, les autos s'arrêtent au feu rouge, attendent patiemment le vert
pour repartir. Un incessant tourbillon. Les piétons sont les plus pressés. Après tout ne sont- ils pas en
nombre ? Il faut les voir se faufiler à travers les voitures et s'arrêter tout d'un coup, n'auraient-ils pas
de ressorts dans les jambes, ressorts remontés chaque matin ?
La grisaille des murs aurait dû influer sur le caractère des habitants. Erreur ! Ils ont du soleil en
réserve, aussi trottent-ils dans un bruit continuel de houle. Le Parisien croirait que le monde a cessé
de tourner si une nuit ou un matin, il n'entendait plus ces bruits familiers. Un peuple consultant la
montre à tout instant. Une ville prodigieuse qui vous prend, vous capte, vous met au pas, vous
emporte malgré vous dans son courant impétueux. Ici on ne fait pas de stage. Il faut marcher, suivre.
Et de la lumière électrique en plein jour dans les restaurants et les magasins. Certainement pour voir
clair dans les comptes.
Questions
1- COMPREHENSION : (4 pts)
1) Choisis parmi les mots suivants celui qui décrit t'ambiance de la ville : (1pt)
- Agitée
- tranquille
- monotone
3) Relève dans le texte deux mots ou expressions qui montrent que les gens sont pressés. (2pts)
7) Donne le type et la forme de la phrase suivante : « N'auraient-ils pas de ressorts dans les jambes ?
» (2 pts)
8) Fais t'analyse logique de la phrase ci-après : « Le parisien croirait que le monde a cessé de tourner
si une nuit ou un matin il n'entendait plus ces bruits familiers. » (3 pts)
9) Mets cette phrase à la voix passive. « Le Parisien n'entendait plus ces bruits familiers. » (1pt)
10) « La grisaille des murs aurait dû influer sur le caractère des habitants. »