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Epreuve TSQ : (1996)

Notre véhicule, longue case roulante, s’embourba aussi souvent qu’il le put.

La cinquième fois, nous frisâmes la tragédie.

Notre véhicule restait le nez sur le bord du ravin, obstruant la chaussée de toute sa longueur. Aussi,
deux files de voitures et de camions se formaient à l’avant et à l’arrière- si seulement nous avions
encore un avant et un arrière- et par de vigoureux coups d’avertisseur, des cris et des injures, leurs
chauffeurs exprimaient plutôt clairement leur désir de nous voir dégager la chaussée. Kritikos, à la
fin, sortit sous la pluie, claquant sa portière, et par des gestes, des hurlements, des jurons et autres
accessoires, fit comprendre à ses collègues qu’il n’était en rien responsable de ce qui lui arrivait. Les
chauffeurs se concertèrent ; on les vit longtemps groupés sur la chaussée ; la pluie ruisselait sur leurs
imperméables kaki. Ils décidèrent d’abord de délester le car en détresse de ses passagers. Nous nous
traînâmes dans la boue de latérite et allâmes nous réfugier dans les cases d’un hameau sis sur le
bord de la route. Je ne puis dire comment ils s’y sont pris pour remettre la vieille bête dans le droit
chemin. Toujours est-il qu’au bout d’une heure d’attente, nous vîmes notre véhicule déboucher
lourdement, titubant sur la latérite glissante, grognant de vieillesse et de résignation.

Mongo BETI, Mission terminée

QUESTIONS

I.- Compréhension du texte

1°/ Donnez au texte un titre que vous justifierez. 2 pts

2°/ D’après ce que vous avez lu dans le texte, expliquez la phrase : « La cinquième fois, nous frisâmes
la tragédie ». 2 pts

II.- Vocabulaire

3°/ Donnez deux mots de la même famille que « vigoureux » et faites une phrase avec l’un des deux
mots trouvés. (O,5 + O,5 +1) = 2 pts

4°/ Qu’exprime le préfixe dans le mot « délester » ? Trouvez trois autres mots contenant le même
préfixe. (O,5 +(3 x O,5) = 2 pts

III.- Grammaire et maniement de la langue

5°/ « Notre véhicule, longue case roulante, s’embourba » : refaites cette phrase sans en changer le
sens, en remplaçant ce qui est souligné par une subordonné relative dont vous donnerez la fonction.
(1+1) = 2 pts

6°/ « Notre véhicule restait le nez sur le bord du ravin » : transformez cette phrase en phrase interro-
négative. 2. pts
7°/ « Deux files de voitures et de camions se formaient à l’avant et à l’arrière » : reprenez cette
phrase en employant la tournure impersonnelle. 2pts

8°/ « Nous vîmes notre véhicule déboucher lourdement » : récrivez cette phrase en substituant à
l’expression soulignée une subordonnée conjonctive dont vous donnerez la fonction. (1 + 1) = 2 pts

9°/ « Ils décidèrent d’abord de délester le car de ses passagers. Nous allâmes nous réfugier dans les
cases »

a) Réunissez ces deux phrases en une seule en exprimant le rapport de conséquence par une
subordonnée. 2 pts

b) Refaites la phrase en exprimant le rapport inverse, toujours à l’aide de la subordination ; donnez la


nature et la fonction de la nouvelle subordonnée ainsi obtenue. 2pts

Epreuve TSQ : (1997)

Hier soir, la clarté de la lune avait été suffisante pour qu’on n’allumât pas de feu. La danse avait
commencé vers huit heures. Aux accents redoublés des tambours, Alouma s’était mise à danser. En
tant que grande vedette, on lui avait laissé toute une place. Les doigts des batteurs rebondissaient
avec une rapidité inouïe sur la surface tendue du cuir fin. Au milieu des chants, des ovations
délirantes et des claquements de mains, la Jeune fille au corps vibrant, les yeux à demi fermés,
penchée en avant, avançait, étalait toute sa grâce et sa beauté.

Kocoumbo avait eu cette vision et une jalousie mal définie s’était emparée de son cœur. Sans se
soucier des soupçons que son geste pourrait faire naître dans les cœurs, Kocoumbo s’était jeté près
d’Alouma. D’ailleurs lui aussi était le roi de la danse.

II n’avait pas hésité ; il n’avait plus eu honte. Son corps s’était mis à se trémousser de bas en haut. Il
s’appliquait à faire montre de toute sa science, à ce qu’aucun des gestes de son exhibition
n’échappât à la jeune fille. Il tournait sur lui-même en pivotant sur ses talons, contournait Alouma,
revenait a son point de départ, se dérobait et retournait la rejoindre... .

Pendant toute cette pantomime, elle feignît d’être inconsciente de la présence de Kocoumbo. Cette
indifférence avait obligé le jeune homme à déployer tout son art. Sa danse était devenue endiablée.
Il développait sa technique à pas rapides, avec des mouvements prestes. Devant ses prouesses, les
spectateurs ne ménageaient pas leurs approbations tumultueuses.

AKE LOBA (Kocoumbo l’étudiant noir)

QUESTIONS

I- Compréhension du texte
1°/ Trouvez un titre à ce texte. (2 pts)

2°/ A partir de quel moment Kocoumbo décide-t-il d’entrer dans la danse ?(1pt) Quel sentiment le
domine ? (1 pt.)

II.- Vocabulaire

1°/ Pivoter : donnez deux verbes ayant à peu près le même sens. (0,5 pt x 2)

2°/ Exhibition :

a) expliquez ce mot. (1 pt)

b) Donnez deux mots de la même famille que exhibition. (0,5 pt x 2)

3°/ Trouvez un verbe synonyme de se trémousser. (1 pt)

III.- Connaissance et maniement de la langue

1) « Pour qu’on n’allumât pas de feu »

a) Indiquez la fonction de cette subordonnée. (1 pt)

b) Donnez le mode et le temps du verbe. (0,5 ptx2)

c)-Récrivez la phrase de manière à faire de la principale une subordonnée. (1 pt)

2) « On lui avait laissé toute une place » :

Récrivez cette phrase en changeant la voix du verbe. (2 pts)

3) « Kocoumbo avait eu cette vision et une jalousie mal définie s’était emparée de son cœur » :

a) Quel rapport unit ces deux propositions ? (0,5 pt)

b) Reliez de deux manières différentes ces deux propositions par rapport de subordination et
précisez leur fonction. (1 + 1 pts)

4°/ « Les doigts des batteurs rebondissaient avec une rapidité inouïe sur la surface tendue du cuir
fin » :

Utilisez un procédé d’insistance pour mettre en valeur les différents éléments de cette phrase. (Sujet
et compléments). (1,5 pts)

5°/ "Au milieu des claquements de mains, la jeune fille étalait toute sa grâce" :

Remplacez le membre de phrase « au milieu des claquements de mains » par une proposition
subordonnée dont vous donnerez la nature et la fonction. (3pts)

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Epreuve TSQ : (1998)

La femme africaine

Wali, tôt le matin, accompagnait sa mère à la plantation. C’était loin ! Combien de kilomètres ? Il n’ y
a pas de bornes là-bas en brousse et personne n’ y a la notion des distances. Il fallait partir un peu
avant le lever du soleil car le chemin était long. Le père, lui, restait au village. Wali n’avait jamais
compris pourquoi le père disait que travailler la terre n’était pas affaire d’homme. Qu’il n’y avait eu
que les Blancs pour avilir la race en forçant les hommes à cultiver le champ du Comman-dant. Mais
que c’était fini. Les choses devaient entrer dans l’ordre établi par les anciens : les hommes à la
guerre, à la chasse, et à la pêche. Les femmes à la planta-tion, aux enfants et à la cuisine.

Aux champs, les femmes du village avaient les reins courbés toute la jour-née Binant et sarclant, elles
arrosaient de leur sueur la terre rouge d’où germerait ce qu’elles auraient encore à traiter seules,
avant de le préparer. Lorsque le soleil était haut dans le ciel, elles s’arrêtaient. Sous un manguier,
elles partageaient avec les enfants le morceau de manioc et de poisson fumé qu’elles mastiquaient
lentement, en silence, le regard fixé sur un arbre ou un caillou. Et l’après-midi, à l’heure où la sieste
est fraîche à l’ombre, le travail recommençait. Loi dure, implacable, à la-quelle aucune ne tentait de
se soustraire, bien que nulle chicotte ne fût alentour.

Le retour au village ressemblait à l’aller. La mère toujours ployant sous le faix, une cuvette sur la tête.
Au village, les hommes attendaient, sous un hangar à toit bas, les calebasses de vin de palme à leurs
pieds. Ils parlaient haut et fort, comme s’ils allaient se battre. Quelques uns, las de la palabre,
s’endormaient sur leur chaise longue.

Henri Lopês ; « La nouvelle romance »

QUESTIONS

I.- Compréhension

1°/ Pourquoi les hommes ne vont-ils pas aux champs ? A quelles activités se livrent-ils au village ?
(1pt + 1 pt)

2°/ a) En vous appuyant sur ce texte, définissez la place qui est réservée à la femme africaine dans la
société traditionnelle. (2 pts)

b) Relevez quelques expressions justifiant votre réponse. (2pts)

II.- Vocabulaire

3°/ Donnez l’homonyme du mot faix. (2 pts)

4°/ Indiquez les éléments constituant le mot « implacable ». (2 pts)

5°/ Remplacez dans les phrases ci-dessous, selon le sens, les pointillés par chacun des verbes :
emporter, apporter, rapporter, ramener.

a) Issa rentre d’une longue promenade ; sa soeur lui ...... à boire. (1.5 pt)

b) Wali accompagne sa mère au champ ; mais elle n’y peut rester longtemps car la faim l’a ....... très
vite à la maison. (1.5 pt)

c) Le grand tourbillon de ce matin a ........ le joli foulard de maman. : (1.5 pt)

d) Papa revient du champ, il nous .......... beaucoup de patates. ’ (1.5 pt)

III.- Grammaire ou maniement de la langue

6°/ Remplacez dans les phrases suivantes les mots ou groupes de mots soulignés par un pronom
personnel.

a) Lorsque le soleil était haut dans le ciel, elles s’arrêtaient. (1 pt)

b) Elles arrosaient de leur sueur la terre rouge.(1 pt)

c) la mère revenait du champ ployant sous le poids d’une cuvette remplie de manioc. (1 pt)

7°/ Mettez au style indirect le passage « les choses devaient entrer dans l’ordre établi par les
anciens » en le commençant par : le père dit (1) que.... (1 pt)

8°/ « II n’y a pas de bornes là-bas en brousse et personne n’y a la notion de distance ».
Remplacez la coordination par la subordination en faisant apparaître un rapport logique de
conséquence puis de cause. (1 pt + 1 pt)

9°/ Effectuez la transformation passive de cette phrase : « Binant et sarclant, les femmes arrosèrent
de sueur la terre ». (2 pts)

N.B. (1) Pour la septième question du maniement « dit »est au présent de l’indicatif

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Epreuve TSQ : (1999)


Les copains à bicyclette

Tu ne te souviens pas, dit Bénin, d’autres fois pareilles à celle-là ? Je repense, soudain, au point
culminant d’une balade énorme que nous fîmes l’année dernière ... Je me rappelle, mon vieux
Broudier, que tu as dit : « Je suis heureux ! »

Nous avons déjeuné au premier étage d’un caboulot très bas sur pattes. Nous ne demandions plus
rien : nous n’espérions plus rien. Et notre bonheur était dans un équilibre tel que rien ne pouvait le
culbuter. Quelle superbe jouissance ! Lorsqu’un fils de l’homme connaît un seul jour cette plénitude,
il n’a rien à dire contre son destin...

(Chemin faisant, les deux jeunes gens rencontrent, à un carrefour, un ami, Lesueur, lui aussi à
bicyclette. Ils roulent tous les trois de front, Bénin au Centre, Lesueur à gauche, Broudier à droite.)

Bénin occupait le milieu du rang : rien ne passait de Broudier à Lesueur dont il n’eût sa part : il ne
perdait pas une parole, pas un rire. Quelquefois même, il répétait à Lesueur une phrase de Broudier
que Lesueur avait mal entendue. Il ha­bitait avec bonheur la région la plus riche de l’amitié. Aussi le
monde ne lui im-portait-il presque plus. Il voyait à peine les paysages. Ces trois copains qui
s’avancent sur une ligne n’ont besoin de personne, ni de la nature, ni des dieux.

Jules ROMAINS ; « Les Copains »

QUESTIONS

I./ Compréhension du texte

1°/ Donnez un autre titre à ce texte et justifiez-le. (2 pts)

2°/ Quel est celui des trois copains qui semble le plus éprouver le sentiment de l’amitié ? A quoi le
remarquez-vous ? (2 pts)

II./ Vocabulaire

3°/ Que signifie dans le texte : « point culminant » ? (1 pt)

Employez cette expression au sens propre dans une phrase de votre composi-tion. (1 pt)

4°/ Remplacez par des synonymes les mots suivants : - pareilles ; - soudain ; balade. (3 pts)

III./ Grammaire et maniement de la langue

5°/ Indiquez la nature et la fonction de : (3 pts)


que tu as dit ; - que (« une balade que nous fîmes... »)

Lesueur (« répétait à Lesueur une phrase... »)

le (« ... tel que rien ne pouvait le culbuter »)

6°/« Tu ne te souviens pas, dit Bénin, d’autres fois pareilles à celle-là ? »

Transformez cette interrogation directe en interrogation indirecte en commençant par : Bénin


demande à Broudier... (2 pts)

7°/ a) Relevez dans le texte une subordonnée de conséquence et analysez-la. (2pts)

b) Transformez-la en une proposition principale et faites de la principale une subordonnée de cause.


(2 pts)

8°/ « Je repense, soudain, au point culminant d’une balade énorme... »

Récrivez la phrase en remplaçant « Je repense » par :

a)-je me souviens ;

b)- je me rappelle (1 pt)

Epreuve TSQ : (2001)

Vivre, c’est agir

(Antoine Thibault, un jeune médecin, médite sur le sens de sa vie et de son métier).

Je suis terriblement esclave de ma profession, voilà la vérité, songeait-il. Je n’ai plus le temps de
réfléchir... Réfléchir, ce n’est pas penser à mes malades, ni même à la médecine ; réfléchir, ce devrait
être : méditer sur le monde... Je n’en ai pas le loisir... Je croi­rais voler du temps à mon travail... Ai-je
raison ? Est-ce que mon existence professionnelle est vraiment toute la vie ? Est-ce toute ma vie ?
Pas sûr... Sous le docteur Thibault, je sens qu’il y a quelqu’un d’autre : moi... Et ce quelqu’un-là, il est
étouffé... Depuis longtemps... Depuis que j’ai passé mon premier examen, peut-être. Ce jour-là, crac !
La ratière s’est refermée... L’homme que j’étais, l’homme qui préexistait au métier, l’homme que je
suis encore après tout, c’est comme un germe enseveli, qui ne se développe plus, depuis
longtemps... Oui depuis le premier examen... Car ce sont toujours les meilleurs qui font le sacrifice
d’eux-mêmes, qui acceptent l’exigence dévorante du travail professionnel... Et tous mes collègues
sont comme moi... Nous sommes un peu comme des hommes libres qui seraient vendus.

Sa main, au fond de la poche, jouait avec le petit agenda qu’il portait toujours avec lui.
Machinalement, il le sortit et parcourut d’un regard distrait la page du lendemain 20 juillet, qui était
chargée de noms et de signes. « Pas de blague », se dit-il brusquement, « c’est demain que j’ai
promis à Thérivier d’aller revoir sa gosse à Sceaux... Et j’ai ma con­sultation à deux heures... » II
écrasa sa cigarette dans le cendrier, et s’étira.

« Voilà le docteur Thibault qui reparaît », fit-il en souriant. « Eh bien ! Vivre, c’est agir, après tout ! Ça
n’est pas philosopher... Méditer sur la vie ? A quoi bon ? ... La cause est entendue une fois pour
toutes. Vivre, ça n’est pas remettre toujours tout en cause. »

R. Martin du Gard ; « Les Thibault »

QUESTIONS

I./Compréhension du texte.

1°/ Dégager les différente moments de cette méditation et donnez-leur un titre. (1 pt +1 pt = 2 pts)

2°/ Par quels sentiments successifs Antoine passe-t-il au cours de cette méditation ? (2 pts)

II./Vocabulaire

3°/ Donnez les noms correspondants aux verbes suivants : réfléchir ; étouffer ; accepter, parcourir.
(0,5 pt + 0,5 pt + 0,5 pt +0,5 pt = 2 pts)

4°/ Citez trois verbes formés sur le radical de « parcourir » et employez l’un deux dans une phrase. (1
pt + 1 pt + 1 pt + Ipt = 4 pts)

III./ Grammaire et maniement de la langue

5°/ Indiquez la nature et la fonction de : (3 pts)

a) esclave ; b) le petit agenda ; c) qu’ (dans : « qu’il portait avec lui »).

6°/ « Je suis terriblement esclave de ma profession. Je n’ai plus le temps de réfléchir. »

a) Quel rapport logique de sens unit ces deux propositions indépendantes juxtaposées ((1 pt)

b) Exprimez ce rapport au moyen d’une conjonction ou locution conjonctive de subordination. (2


pts)
c) Réécrivez la phrase obtenue en b) de façon que la proposition principale devienne une proposition
subordonnée et que la subordonnée soit principale. (2 pts)

7°/ « Est-ce que mon existence professionnelle est vraiment toute la vie ? »

Transformez cette interrogation directe en interrogation indirecte, en commençant par : Antoine se


demandait.... (1 pt)

Epreuve TSQ : (2002)

L’argent pour lui était sacré. C’était pourtant l’homme qui, après trente ans de trafics divers n’avait
rien à montrer, pas même un lit. Il avait fait trente mille métiers, mais la malchance restait sa seule
compagne. Sa qualité était de ne jamais perdre courage. Et il demeurait toujours incroyablement
jeune, plein de vitalité et d’entrain. [Fanatique, il priait la moitié de la nuit avec l’espoir qu’un jour
Allah exaucerait ses vœux,] en lui faisant tomber sur la tête la fortune. Il ne tarissait pas de projets et
tentait tout.

Le nouvel avatar dans lequel il venait de s’engager était le commerce ambulant des mèches pour
lampes- tempête. Comme il était superstitieux, le matin avant de sortir de sa baraque, il regardait
vers quel point cardinal était tournée sa poule couveuse : l’orientation du bec était celle de la
chance, les jours où il revenait avec un peu d’argent il en faisait corner les oreilles à tout le monde !

Biram Sacko, « Dalanda »

I./Compréhension

1. Donnez un titre à ce texte et justifiez-le (2 pts)

2. Faites en quelques phrases le portrait du personnage. (3 pts)

II. Vocabulaire

3. Expliquez les mots soulignés. (2 pts),

puis réutilisez-les dans des phrases avec un sens différent. (1 pt + 1 pt)

III. Grammaire et maniement de la langue

4. Relevez dans ce texte une subordonnée interrogative. (2 pts)

5. a) Transformez en phrase complexe la phrase suivante ; « Sa qualité était de ne jamais perdre


courage. » (1,5 pt)

b) Analysez la subordonnée obtenue. (1,5pt)


6. Réécrivez les deux premières phrases du texte en établissant entre elles un rapport de
subordination. Donnez la fonction de la subordonnée obtenue. (2 pts)

7. Dans le passage : « Il priait..... ses vœux » :

a) Exprimez un rapport de cause de deux façons différentes (0,5 pt + 0,5 pt)

b) Inversez ensuite ce rapport (1 pt)

8. « Il priait.... Ses vœux » Réécrivez ce passage en mettant le premier verbe au présent. (2 pts)

Epreuve TSQ : (2003)

Le rêve de Maïmouna

Yaye Daro triait le reste invendu de ses poissons secs. Il y avait encore un peu de clarté dans
l’atmosphère. A côté d’ elle, Maïmouna, assise sur un banc, avait la tête baissée, l’index de sa main
droite traçant des arabesques sur le sol.

Pourquoi ne causes-tu pas ? dit tout à coup la mère. Maïmouna ne répondit pas. Sa mine parut
devenir plus sombre à cette question.

Dis donc quelque chose à ta maman, reprit Daro, sans se distraire de sa besogne. Causer ne
m’empêche pas de travailler, j’ai l’habitude. Elle mettait d’un côté les pièces les plus épaisses, de
l’autre celles auxquelles il ne restait que la peau et les arêtes jaunies.

Dis-moi donc quelque chose, Maï tu es trop silencieuse.

Yaye Daro, articula Maïmouna, je veux aller à Dakar, auprès de Rihanna ; je suis trop seule ici et plus
tard quand je serai grande, je n’aurai pas l’éducation qu’il faut à une femme.

Daro interrompit un geste commencé et regarda sa fille avec un étonnement doulou-reux.

Aller à Dakar ! dit-elle, presque rêveuse ; puis elle tourna la tête du côté où l’es­pace fuyait illimité.

A.SADJI
I./ Compréhension du texte

Qu’est-ce qui préoccupe mère et fille ? (3 pts)

II/ Vocabulaire

2. « Sans se distraire »

a) Donnez le sens de « se distraire » ici (2 pts)

b) Employez-le dans une phrase avec un sens différent (1 pt)

3. « Yaye Daro triait ... » Trouvez :

a) un mot de la même famille que « triait » (1 pt)

b) un antonyme (1 pt)

et employez chacun dans une phrase.

III. Grammaire et maniement de la langue

4. Nature et fonction des mots soulignés. (4 pts)

5. « Causer ne m’empêche pas de travailler, j’ai l’habitude ». Transformer la phrase de façon à ;

a) établir par coordination le rapport de conséquence ; (1 pt)

b) établir ensuite par subordination un rapport de cause. (1 pt)

6. « Je suis trop seule ici... une femme ».

Mettre ce passage au style indirect en commençant par : Maïmouna disait ... (2 pts)

7. Relevez dans le texte les différents degrés d’emploi de l’adjectif qualificatif et précisez-les.

8. « Daro regarda sa fille avec un étonnement douloureux »

Mettre en relief le complément circonstanciel. (2 pts)

Epreuve TSQ : (2004)

Mon ardeur visionnaire s’effondra brusquement sous un choc imprévisible. Un cousin installé à côté
de mon père, l’avertissant sur un ton de reproche ; - Rombaye tu devrais savoir que les maîtres
frappent beaucoup les élèves. Je pense que Bangui est trop jeune pour supporter ça et qu’il n’est pas
prudent de l’envoyer à l’école !

- Oui, oui, lui rétorquait papa sans laisser transparaître le moindre émoi, on m’a souvent raconté que
le régime y est très sévère. Mais Bangui grandit, ce n’est plus un bébé ! Il faut qu’il apprenne à
supporter les épreuves. Crois-tu que ce que l’on fait subir aux enfants dans cette école de Bossangoa
soit plus dur que notre « beul » ? Nous y sommes tous passés et nous n’en sommes pas morts ! Je
vous le dis, moi Rombaye, il faut que l’un d’entre nous se fasse « nassara », et ce sera Bangui ! Il aura
bientôt neuf ans !

Les dernières paroles de mon père éveillèrent en moi un secret orgueil. Il avait raison ! Quelques
coups ne m’effraieraient pas ! Ce ne serait pas eux qui m’empêcheraient d’apprendre à lire et à
écrire, maintenant que j’étais presque grand. Mais le cousin ajoutait sentencieusement :

- Rombaye ! Il est rare que les enfants d’un bon cultivateur ne le deviennent pas aussi. Tel père, tel
fils ! Tu le sais mieux que moi ! Bangui semble beaucoup promettre ; alors pourquoi te priver d’une
aide efficace ? Et puis, tous ici nous considérons que le travail de la terre est le seul valable ! Dans sa
bouche, « valable » ne pouvait avoir qu’un seul sens, celui d’honorable. J’écoutais leur discussion,
perdu dans un enchevêtrement de sentiments contradictoires, Mon regard inquiet allait de l’un à
l’autre. Saisi d’une douloureuse incertitude, je craignais fort que le cousin ne l’emportât ! Son
raisonnement m’apparaissait inattaquable, et je me demandais comment papa pourrait résister à
d’aussi sages arguments. Mais, moi, je voulais ardemment aller à l’école, et plus tard, me transformer
en un élégant « boy coton » ! L’ardeur de la discussion me faisait mésestimer l’entêtement de
Rombaye. Lorsqu’une idée avait germé dans son esprit, elle s’infiltrait si tenacement que personne,
non, personne n’aurait pu l’en arracher. Alors, une idée pareille, qui avait si patiemment mûri, sous le
soleil des champs, chaque jour, à chaque tour de houe et de bras, ne risquait en rien d’être ébranlée,
même par les coups de boutoir d’un solide bon sens paysan.

Beul : nom de l’initiation chez les Gois

Antoine Bangui, « Les ombres de Kôh »

Edition Hatier, coll. « Monde Noir Poche », 83

I./Compréhention

1. Trouvez un titre à ce texte. (2 pts)

2. Que représente l’école aux yeux de l’enfant ? (2 pts)

3. Quels sont les arguments du cousin ? (1 pt)

II./ Vocabulaire

1. « Transformer » : donnez deux verbes ayant à peu près le même sens. (0,5 pt x 2)

2. « Emoi » : trouvez un synonyme. (1 pt)


3. Donnez deux mots de la même famille que imprévisible. (0,5 pt x 2)

4. Expliquez le mot transparaître. (1 pt)

III./ Grammaire et maniement de la langue

1. Donnez la nature et la fonction des mots soulignés. (2 pts)

2. « Je craignais fort que le cousin ne l’emportât »

a) Indiquez la nature et la fonction de la subordonnée. (0,5 pt x 2)

b) Indiquez le mode et le temps du verbe « emportât » et justifie ta réponse. (1 pt)

3. Recherchez dans le texte une subordonnée interrogative indirecte.(1 pt)

4. Faites l’analyse logique du passage allant de : « Lorsqu’une idée... arracher » (2 pts)

5. Ecrivez ces phrases au style indirect. Opère les transformations nécessaires : « Oui, oui, lui
rétorquait papa ...... épreuves » (2 pts)

6. Reliez les propositions suivantes de manière à obtenir une subordonnée de concession :

Nous y sommes tous passés et nous n’en sommes pas morts. (2 pts)

Epreuve TSQ : (2005)

Je passai encore une semaine au village à préparer mon départ pour la pêcherie. La grande saison de
la pêche allait commencer. Dans tout le village, des équipes étaient au travail raccommodant des
filets, ajoutant des plombs aux éperviers. Des écheveaux entiers de fils blancs et noirs de toute
grosseur étaient enfilés dans des navettes de bois dur. Lestes, les navettes allaient et venaient à
travers les mailles et créaient d’autres mailles. Le filet grandissait, grandissait, encouragé par les
chants et les sifflements des travailleurs. D’autres s’occupaient des provisions : [on allait partir pour
un mois, un mois pendant lequel il allait falloir se nourrir convenablement pour avoir la force
d’affronter les vagues hautes de la mer houleuse...]

Tout le monde se préparait fébrilement.

Puis le matin du départ arriva.

Notre équipe comptait six hommes, tous des gaillards connaissant bien la tâche rude et passionnante
à la fois qui les attendait. « La haute mer, je la connais, sûr que je la connais ; j’y suis allé des
centaines de fois depuis l’enfance » pouvait dire chacun de nous. Et c’était vrai, nous la connaissions
très bien avec ses gros poissons et ses petits poissons et ses requins hideux et ses tempêtes
apocalyptiques et la solidarité entre tous les hommes de bonne volonté qui la fréquentaient au
mépris du danger.

Francis Bebey; «Le fils d'Agatha Moudio»

QUESTIONS

I/ Compréhension

1°/ Donnez un titre à ce texte en le justifiant. (1 pt)

2°/ Relevez à travers le texte, les mots ou expressions montrant les détails des préparatifs. (1pt)

II./ Vocabulaire

3°/ Expliquez les mots suivants :

« raccommodant » (les filets). -« hideux » (2pts)

4°/ Trouvez les paronymes des mots suivants :

« provisions » ; -« poissons » (2 pts)

5°/ Donnez un mot de la même famille que chacun des mots suivants :

« convenablement » ; -« affronter ». (2 pts)

6°/ Quels sont les homophones de :

« chants ; - « mois » ; -« compter » ; - « fois ». (2 pts)

III./ Grammaire et maniement de la langue

7°/ Donnez la nature et la fonction :

« Dans tout le village » ; -« encouragé par les chants » (2 pts)

8°/ Soit la phrase « La haute mer... des centaines de fois depuis l’enfance » pouvait dire chacun de
nous.
Transformez-la en commençant par : chacun de nous pouvait dire que .... (3 pts)

9°/Dans la phrase : « La grande saison de la pêche allait commencer » mettez en relief le groupe
nominal sujet par une méthode de votre choix. (2 pts)

10°/ Faites l’analyse logique de la phrase :

« On allait partir pour un mois ... de la mer houleuse ». (3 pts)

Epreuve TSQ : (2006)

Les craintes d’un jeune garçon

La rentrée des classes approchait et il me fallait un costume neuf. Tous les dimanches, maman Tine
soliloquait sur les différentes étoffes qu’elle avait marchandées en vue de m’acheter un costume.
Cette perspective aurait pu me donner du cœur à endurer mes journées au champ si, en même
temps, n’était pas arrivée l’affreuse période des pluies. Etais-je devenu plus sensible à ces ondées
féroces, aux bruits épouvantables des orages ? Toujours est-il que je ne pouvais plus me laisser
mouiller avec la même passivité qu’autrefois. J’éprouvais pour maman Tine la même pitié, la même
désolation qui la tourmentait pour moi. Je n’aurais pas voulu qu’elle se laissât mouiller. Mais elle ne
s’échinait que davantage à tirer la houe. Mon chagrin se contenait tellement qu’à la fin, les champs
de canne m’apparaissaient comme un danger. Ce danger qui avait tué. M. Médouze sans que
personne n’eût vu comment, et qui pouvait d’un moment à l’autre, surtout un jour d’orage, tuer
aussi ma grand-mère sous mes yeux.

Joseph Zobel - «La Rue Case-Nègre»

QUESTIONS

I-Compréhension

1°/ Justifiez le titre du texte. (2 pts)

II.- Vocabulaire

2°/ Expliquez : donner du cœur — ondées féroces - s’échiner. (3 pts)

3°/ Donnez la formation du mot endurer. (2 pts)

4°/ Donnez les adverbes des adjectifs diffèrent et neuf. (2 pts)


III.- Grammaire et maniement de ta langue

5°/ Donnez la nature et la fonction des mots soulignés. (3 pts)

6°/ a) Remplacez la coordination dans la première phrase du texte par une subordination. (2 pts)

b) Faites l’analyse logique des phrases ainsi obtenues. (2 pts)

7°/ Dans la phrase : « II me fallait un costume neuf. » Remplacez l’adjectif qualificatif par une
subordonnée relative de même sens. (2 pts)

8°/ « « Etais-je devenu plus sensible à ces ondées féroces, aux bruits épouvantables des orages ? »
Remplacez l’interrogation directe par une interrogation indirecte à l’aide d’un verbe introducteur au
présent de l’indicatif. (2 pts)

Epreuve TSQ : (2007)

Le père Benfa était fier de son mouton. Les vieux du quartier l'admiraient ; il était bien nourri et
propre. Il accompagnaitsouvent son maître dans la rue et ne le quittait pas d’un pouce. Le père Benfa
le caressait jalousement et devenait furieux lorsque les enfants s’amusaient à faire tinter la clochette
que le mouton portait au cou.

A plusieurs reprises, des marchands avaient offert de fortes sommes au père Benfa, mais il ne voulait
à aucun prix se séparer de son mouton, car l’embonpoint de ce dernier témoignant de la bonne
chère dont jouissait la famille.

Le père Benfa faisait voir son mouton à tous les visiteurs.

- Il y a seulement six mois que je l’ai acheté, il était aussi maigre qu’une biche ; à présent, voyez-le ;
dans un an, il ne pourra plus passer la porte.

Ce mouton était si choyé par le maître qu’aucune de ses femmes n’osait se plaindre quand l’animal
leur mangeait de la farine de mil ou des brisures de manioc.

Seydou BADIAN - «Sous l'Orage»

QUESTIONS
I-Compréhension

1°/ Donnez un titre au texte. (1 pts)

2°/ A l’aide d’exemples tirés du texte, montrez que le mouton du père Benfa avait un traitement de
faveur. (1 pts)

II.- Vocabulaire

3°/ Donnez deux homonymes de « cou », un antonyme de « embonpoint » et un synonyme de


« choyé ». (3 pts = 1+1+1)

4°/ Donnez les noms formés à partir des verbes « caresser » « amuser » « offrir » et « acheter » . (2
pts = 0,5 + 0,5 + 0,5 + 0,5 )

5°/ Donnez deux mots de la même famille que « furieux », et employez chaque mot trouvé dans une
phrase . (2 pts = 0,5 + 0,5 + 0,5 + 0,5 ) Coup de pouce

III.- Grammaire et maniement de la langue

6°/ Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots soulignés dans le texte (2 pts)

7°/ « L’embonpoint de ce dernier témoignait de la bonne chère dont jouissait la famille. »

a) Relevez la proposition subordonnée dans la phrase, puis donnez sa nature et sa fonction. (2 pts)

b) Quelle et la fonction de « dont » ? (1 pts)

8°/ « Des marchands avaient offert de fortes sommes au père Benfa ».

a) A quelle voix est la phrase ?. (1 pt)


b) Donnez la voix inverse de cette phrase (1pt)

9°/ « Les vieux du quartier l’admiraient : il était bien nourri et propre ».

Reliez ces deux propositions par la subordination en exprimant :

a) Un rapport de cause (1 pt)

b) Un rapport de conséquence (1 pt)

10°/ Faites l’analyse logique de la phrase suivante :

« Le père Benfa le caressait jalousement........que le mouton portait au cou » ( 2 pts)

Epreuve TSQ (2008)Écrit par thioro cissé Lundi, 02 Juin 2014 14:09

Préparatifs pour la chasse au crocodile

Nous voici maintenant témoins des « fifré », ces battues que les pêcheurs avaient organisées
autrefois pour chasser les crocodiles, mangeurs d'hommes et de bêtes. Plusieurs jours à l'avance,
chacun se prépare pour cette battue qui est aussi une cérémonie où l'on rivalise d'adresse et de
science.

Les écorces et les feuilles de certaines plantes du bois voisin ont servi à préparer les mixtures où l'on
plonge les harpons destinés à la chasse. Dans le secret des cases, les vieillards ont murmuré dans
l'oreille des jeunes en âge de chasser, les formules secrètes jalousement gardées car elles
appartiennent à la tradition familiale ...

De toutes les régions, les hommes arrivent avec leurs pirogues, certains pour défendre une
renommée établie, d'autres pour tenter de remplacer une vieille gloire par une jeune étoile. On
garde l'anonymat comme on peut pour éviter le jet du sort d'un concurrent sans scrupule. Les
pirogues sont peintes. Des dizaines de petits drapeaux donnent une note gaie à l'embarcadère.

Longtemps à l'avance, les harpons sont limés et affûtés. De longues cordes solides sont attachées au
manche.

Youssouf GUEYE, La longue piste

QUESTIONS

A.- Compréhension

1 °1 Quels sont les préparatifs effectués pour cette chasse au crocodile? 2 pts

2°1 Quelles sont les expressions qui montrent que les pêcheurs se méfient les uns des autres? 2 pts

B.. Vocabulaire

3°1 Dans les expressions suivantes remplacez les mots soulignés par leur antonyme

a) Plusieurs jours à l'avance1 pt b) les vieillards ont murmuré dans J'oreille ... 1 pt 4°1 Remplacez les
mots soulignés par un synonyme dans les expressions suivantes :

a) les pêcheurs ont organisé autrefois (0,5 pt) b) un concurrent sans scrupule (0,5 pt)

5°1 Expliquez l'expression: garde l'anonymat et employez l'adjectif qualificatif du mot souligné

dans une phrase. (1 pt + 1 pt)

C.- Connaissance et maniement de la langue


6°; Recopiez la phrase suivante en remplaçant « embarcadère » par un pronom personnel puis
précisez sa fonction: « des dizaines de petits drapeaux donnent une note gaie à l’embarcadère}) Cl pt
+ 1 pt)

7°/ « De longues cordes solides sont attachées au manche»

a) A quelle voix est la phrase? (1,5 pt) b) Mettez-la à la voix inverse (1,5 pt)

8°1 Les vieillards ont murmuré dans l'oreille des jeunes en âge de chasser, les formules secrètes
jalousement gardées car elles appartiennent à la tradition familiale.

Remplacez la coordination par la subordination en faisant apparaître une proposition subordonnée


de cause (1 pt) puis par deux propositions subordonnées relatives. (2 pts)

9°1 Indiquez la nature et la fonction de : - mangeurs d'hommes (1 pt)

: que les pêcheurs avaient organisées autrefois Cl pt)

- chacun (1 pt)

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Epreuve TSQ (2009)Écrit par thioro cissé Mercredi, 04 Juin 2014 10:36

TEXTE SUIVI DE QUESTIONS- Duré: 1 H - Coefficient: 1

Texte : « Le roi des poids lourds»

Seul un homme qui sait ce qu'est la défaite peut plonger jusqu’ au fond de son âme pour puiser
l'once (1) supplérnentaire de force qui lui faut pour gagner quand le match est à égalité. Je sais que
George tient à on titre. Il veut la couronne mais est-il prêt à payer le prix ? Est-ce qu’il engagerait sa
vie ?
Il est temps d'aller à fond. Pied à pied. George lance une longue gauche et contre de la droite par-
dessus. Maintenant je dois y mettre le paquet. Si le prix de la victoire est une mâchoire fracturée. un
nez cassé, un crâne fêlé, une face défigurée. On le paie si l'on eut être le roi des poids lourds. Si 1
l'on veut porter la couronne, on peut mener prudemment son jeu mais seulement tant qu’on ne se
trouve pas en face d'un homme prêt à mourir plutôt qu'à vous laisser gagner. Alors on doit tout
mettre en jeu ou battre en retraite et être damné à jamais.

La foule me pousse : « Ali ! Ali! Bomaye. Ali ! Ali Bornaye ». J'entends Kid Gavilan, le vieux champion
cubain aux mille combats me dire : « Ali. la foule les gens te pousseront comme si quelque chose en
eux dépendait de ta vie ou de ta mort (...)

Je vois George essaye de revenir, de retrouver son assurance. J'expédie un direct du droit à sa
mâchoire en mettant tout mon punch toute la puissance qui est en moi. Je le frappe à la pointe du
menton et il ne bouge plus (.... ). L'arbitre commence à compter (...)

« Six ... sept.. . huit ... ». George se retourne lourdement. « neuf ... dix ! ».

George est debout, mais c'est fini. L'arbitre lève mon bras en signe de victoire. Et le stade explose.

Note (1) : once = ancien poids

Mohamed Ali et Richard Durham. Le plus grand

Questions
I- Compréhension 3pts)

l- De quel sport s'agit-il ? (1 pt)

2- Qu'est-ce qui peut arriver au combattant qui veut gagner ? (1pt)

3- C'est la foule qui donne au combattant la force de gagner. vrai ou faux. Justifiez votre réponse. (1
pt)

Il- Vocabulaires pts)

4- Donnez deux mots de la même famille que : « homme» (1 pt)

5- Trouvez un homonyme de « compte » et employez-le dans une phrase. (1 5pt)

6- Employez « figure» dans une phrase où il aura un sens différent de celui du texte. (1 pt)
7- Comment est formé le mot « profondément». (1,5pt)

III- Grammaire et maniement de la langue (12pts)

8- Donner la nature et la fonction des quatre mots ou expressions soulignés dans le texte (4 pts)

9- mettez les paroles de Kid Gavilan au discours indirect (1 pt)

10- "Je vois George essayer de revenir."

A- Faites l'analyse logique de cette phrase. (1pt)

B- Transformez la phrase de manière à avoir d'abord une subordonnée relative,


Ensuite une subordonnée conjonctive complément circonstanciel de temps, enfin une subordonnée
conjonctive complément circonstanciel de cause. (3 pts)

11- « 11 veut la couronne. »

Mettez la phrase au futur simple de l'Indicatif, au conditionnel présent et au présent du subjonctif


(3pts)

Epreuve TSQ (2009)Écrit par thioro cissé Mercredi, 04 Juin 2014 10:36

TEXTE SUIVI DE QUESTIONS- Duré: 1 H - Coefficient: 1

Texte : « Le roi des poids lourds»

Seul un homme qui sait ce qu'est la défaite peut plonger jusqu’ au fond de son âme pour puiser
l'once (1) supplérnentaire de force qui lui faut pour gagner quand le match est à égalité. Je sais que
George tient à on titre. Il veut la couronne mais est-il prêt à payer le prix ? Est-ce qu’il engagerait sa
vie ?

Il est temps d'aller à fond. Pied à pied. George lance une longue gauche et contre de la droite par-
dessus. Maintenant je dois y mettre le paquet. Si le prix de la victoire est une mâchoire fracturée. un
nez cassé, un crâne fêlé, une face défigurée. On le paie si l'on eut être le roi des poids lourds. Si 1
l'on veut porter la couronne, on peut mener prudemment son jeu mais seulement tant qu’on ne se
trouve pas en face d'un homme prêt à mourir plutôt qu'à vous laisser gagner. Alors on doit tout
mettre en jeu ou battre en retraite et être damné à jamais.

La foule me pousse : « Ali ! Ali! Bomaye. Ali ! Ali Bornaye ». J'entends Kid Gavilan, le vieux champion
cubain aux mille combats me dire : « Ali. la foule les gens te pousseront comme si quelque chose en
eux dépendait de ta vie ou de ta mort (...)

Je vois George essaye de revenir, de retrouver son assurance. J'expédie un direct du droit à sa
mâchoire en mettant tout mon punch toute la puissance qui est en moi. Je le frappe à la pointe du
menton et il ne bouge plus (.... ). L'arbitre commence à compter (...)

« Six ... sept.. . huit ... ». George se retourne lourdement. « neuf ... dix ! ».

George est debout, mais c'est fini. L'arbitre lève mon bras en signe de victoire. Et le stade explose.

Note (1) : once = ancien poids

Mohamed Ali et Richard Durham. Le plus grand

Questions

I- Compréhension 3pts)
l- De quel sport s'agit-il ? (1 pt)

2- Qu'est-ce qui peut arriver au combattant qui veut gagner ? (1pt)

3- C'est la foule qui donne au combattant la force de gagner. vrai ou faux. Justifiez votre réponse. (1
pt)

Il- Vocabulaires pts)

4- Donnez deux mots de la même famille que : « homme» (1 pt)

5- Trouvez un homonyme de « compte » et employez-le dans une phrase. (1 5pt)

6- Employez « figure» dans une phrase où il aura un sens différent de celui du texte. (1 pt)
7- Comment est formé le mot « profondément». (1,5pt)

III- Grammaire et maniement de la langue (12pts)

8- Donner la nature et la fonction des quatre mots ou expressions soulignés dans le texte (4 pts)

9- mettez les paroles de Kid Gavilan au discours indirect (1 pt)

10- "Je vois George essayer de revenir."

A- Faites l'analyse logique de cette phrase. (1pt)

B- Transformez la phrase de manière à avoir d'abord une subordonnée relative,


Ensuite une subordonnée conjonctive complément circonstanciel de temps, enfin une subordonnée
conjonctive complément circonstanciel de cause. (3 pts)

11- « 11 veut la couronne. »

Mettez la phrase au futur simple de l'Indicatif, au conditionnel présent et au présent du subjonctif


(3pts)

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Épreuve TSQ (2011)Écrit par Yaye Sadio Mercredi, 20 Juillet 2016 11:15
Texte: L'humiliation

Devant sa case Mari-Djata, assis sur ses jambes impuissantes, mangeait tranquillement dans une
calebasse. Ne pouvant plus se contenir Songolo éclata en sanglots, se saisi d'un morceau de bois et
frappa son fils ( ... )

Mari-Djata saisit le morceau de bois et dit en regardant sa mère:

- Mère, qu'y a-t-il ?

- Tais-toi, rien ne pourra jamais me laver de cet affront.

- Mais quoi donc ?

- Sassouma vient de m'humilier, pour une histoire de feuille de baobab. A ton âge son fils à elle
marchait et apportait à sa mère des feuilles de baobab. - Console-toi, mère, console-toi !

- Non, c'est trop, je ne puis.

- Eh bien, je vais marcher aujourd'hui, dit Maria-Djata. Va dire aux forgerons de mon père de me faire
une canne en fer la plus lourde possible.

- Mère, veux- tu seulement des feuilles de baobab, ou bien veux-tu que je t'apporte ici le baobab
entier ?

- Ah fils! Je veux pour me laver de cet affront, le baobab et ses racines à mes pieds devant ma case (
... )

Songolo s'était assise devant sa case; elle pleurait doucement en se prenant la tête entre les deux
mains; Mari-Djata revint tout tranquillement à la calebasse de riz et se remit à manger comme si rien
ne s'était passé; de temps à autre il levait un regard discret sur sa mère qui murmurait tout bas: « Je
veux l'arbre tout entier, devant mas case, l'arbre entier ».

Djibril Tamsir Niane, Soundjata ou l'épopée mandingue,P.43-44, Ed.

Présence africaine 1960.

Compréhension du texte(2 points)

Justifiez le titre donné à ce passage en vous appuyant sur des indices du texte. 2 pts
Vocabulaire (6 points)

1. « Ses jambes impuissantes»

a) Expliquez cette expression. 2 pts

b) Trouvez un adjectif qualificatif formé du même préfixe que « impuissantes » puis employez- le
dans une phrase. 2 pts

2. « Va dire aux forgerons de mon père de me faire une canne ...»

Réécrire cette phrase en remplaçant le verbe « faire » par un autre verbe plus expressif. 2 pts

Grammaire et maniement de la langue (12 points)

1) Donner la nature et la fonction des 3 mots ou groupe de mots soulignés. 3 pts

2) « A ton âge son fils à elle marchait et apportait à sa mère des feuilles de baobab. » Réécrivez la
phrase en remplaçant les groupes « à sa mère» et « des feuilles de baobab» par les pronoms
personnels correspondants. 2 pts

3) « Mère, veux- tu seulement des feuilles de baobab, ou bien veux-tu que je t'apporte ici le baobab
entier ? »

Transformez cette interrogation directe en interrogation indirecte. Vous commencerez votre réponse
par: « Mari-Djata demanda à sa mère ...» 3 pts
4) Reliez les deux phrases: « elle pleurait doucement. Mari-Djata revint à sa calebasse de riz» de
manière à avoir une proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel de temps. 2
pts

5) Faites l'analyse logique de cette phrase:

« De temps à autre il levait un regard discret sur sa mère qui murmurait tout bas ». 2 pts


Epreuve TSQ (2012)Écrit par Yaye Sadio Mercredi, 20 Juillet 2016 11:44

Texte : La fusion de l'or

Il m’est arrivé de penser que tout ce travail de fusion, mon père l’eût aussi bien confié à l’un ou à
l’autre de ses aides : ceux-ci ne manquaient pas d’expérience ; cent fois, ils avaient assisté à ces
mêmes préparatifs et ils eussent certainement mené la fusion à bonne fin. Mais je l’ai dit : mon père
remuait les lèvres ! Ces paroles que nous n’entendions pas, ces paroles secrètes, ces incantations
qu’il adressait à ce que nous ne devions, à ce que nous ne pouvions ni voir ni entendre, c’était là
l’essentiel. L’adjuration des génies du feu, du vent, de l’or, et la conjuration des mauvais esprits,
cette science, mon père l’avait seul, et c’est pourquoi, seul aussi, il conduisait tout.

Telle est au surplus notre coutume qui éloigne du travail de l’or toute intervention autre que celle du
bijoutier même.

Et certes, c’est parce que le bijoutier est seul à posséder le secret des incantations, mais c’est aussi
parce que le travail de l’or, en sus d’un ouvrage d’une grande habileté, est une affaire de confiance,
de conscience, une tâche qu’on ne confie qu’après mûre réflexion et preuves faites.

D’après Camara Laye, L’Enfant noir, Plon, Paris, 1954

Compréhension (3 points)
1- Qu’est-ce qui dans le texte montre que la fusion de l’or n’est pas un travail comme les autres ?

Vocabulaire (5 points)

2- Expliquez : mener à bonne fin - incantation- en sus de (1-1-1 pt)

3- « une tâche qu’on ne confie qu’après mûre réflexion ».

a) Donnez un homonyme de tâche. (01 pt)

b) Employez cet homonyme dans une phrase qui en montre le sens. (01 pt)

Grammaire et maniement de la langue (12 points)

4- Donnez la nature et la fonction des mots soulignés dans le texte : (03 pts)

5- « ... ce travail de fusion, mon père l’eût aussi bien confié à l’un ou à l’autre de ses aides : ceux¬ci
ne manquaient pas d’expérience ».

a) Récrivez cette phrase en établissant entre les deux propositions un rapport de subordination.
(02pts)

b) Quelle est la nature de la proposition subordonnée ainsi obtenue ? (01 pt)

6- "Telle est au surplus notre coutume qui éloigne du travail de l’or toute intervention autre que celle
du bijoutier même ».
Faites l’analyse logique de cette phrase. (02 pts)

7- « ... ils eussent certainement mené la fusion à bonne fin » :

a) Donnez le temps et le mode du verbe. (02pts)

b) Récrivez la phrase en mettant le sujet du verbe au singulier. (02 pts)

Épreuve TSQ (2013)Écrit par Yaye Sadio Mercredi, 20 Juillet 2016 12:03

Texte :

Il tapota le tableau de distribution électrique, toucha les contacts un à un, remua un peu, s'adossa
mieux, et chercha la meilleure position pour bien sentir les balancements de cinq tonnes de métal
qu'une nuit mouvante épaulait. Puis il tâtonna, poussa en place sa lampe de secours, l'abandonna, la
retrouva, s'assura qu'elle ne glissait pas, la quitta de nouveau pour tapoter chaque manette, les
joindre à coup sûr, instruire ses doigts pour un monde d'aveugles. Puis quand ses doigts le connurent
bien, il se permit d'allumer une lampe, d'orner sa carlingue d'instruments précieux, et surveilla sur
les cadrans seuls son entrée dans la nuit, comme une plongée.

Puis comme rien ne vacillait, ni ne vibrait, ni ne tremblait, et que demeuraient fixes son gyroscope,
son altimètre et le régime du moteur, il s'étira un peu, appuya sa nuque au cuir du siège, et
commença cette profonde méditation du vol où l'on savoure une espérance inexplicable.

Antoine de Saint Exupéry Vol de nuit éd. Folio, page 22.

Compréhension (4 points)

1) Donnez un titre à ce texte. Justifiez-le. (1pt)

2) Qu'est-ce qui pousse cet homme à faire tous ces gestes et manipulations ? (1pt)
3) Citez trois mots qui prouvent qu'il s'agit d'un pilote d'avion. (2pts)

Vocabulaire (4 points)

4) Quel est, dans le texte, le sens du nom « vol» ? Employez-le dans une phrase où il aura un sens
différent. (1pt)

5) Donnez trois mots de la même famille que « sentir». (2pts)

6) A partir du verbe « vibrer », formez un nom que vous emploierez dans une phrase. (1pt)

Grammaire et maniement de la langue (12 points)

7) Donnez la fonction des mots soulignés dans le texte. (4pts)

8) « ...il surveilla sur les cadrans son entrée dans la nuit, comme une plongée. » Remplacez par un
pronom personnelle groupe de mots soulignés puis donnez sa fonction. (2pts)

9) « ... il chercha la meilleure position pour bien sentir les balancements des cinq tonnes de métal
qu'une nuit mouvante épaulait. »

Mettez en relief le groupe nominal souligné par une méthode de votre choix. (1pt)
10) « Il s'assura qu'elle ne glissait pas. »

Faites l'analyse logique de cette phrase. (2 pts)

11) « ... Il s'étira un peu, appuya sa nuque au cuir du siège, et commença cette profonde méditation
du vol ... »

Mettez cette phrase au futur simple, au futur antérieur et au passé antérieur. (3pts)

Épreuve TSQ (2014)Écrit par Yaye Sadio Mardi, 12 Juillet 2016 11:43

Texte : La pluie

Le vent se charge d'une moisson de feuilles mortes, de morceaux de papiers qu’il soulève du bout
des doigts, d'abord tout doucement, lentement comme pour jouer. Puis brusquement, sans avertir, il
laisse tout choir et commence son grand tam-tam : les fenêtres grincent, les vitres volent, les
ustensiles roulent dans la cour des maisons. Heureux, le tonnerre éclate de rire, applaudit à tout
rompre sous le sourire capricieux des éclairs. Alors le ciel ouvre ses outres, la pluie ne tombe pas, elle
se déverse en flots continus, denses, bruyants. L'eau s'affole, s'écroule sur le sol, retrouve ses esprits
et ses forces, se précipite dans toutes les directions,

Cheik Aliou Ndao, Excellence, vos épouses.


I- Compréhension du texte (4 points)

- Quelles sont les expressions qui montrent que la pluie est comparée à une fête ? (2pts)

- Montrez que le tonnerre ressemble à un être humain. (2pts)

II- Vocabulaire (4 points)

- Que signifie "une moisson de feuilles" ? (1 pt)

- Expliquez " le ciel ouvre ses outres." (1 pt)

- Comment sont formés les mots" brusquement" et "sourire" ? (2 pts)

III- Grammaire et maniement de la langue (12 points)

Nature et fonction des mots :


mortes ; qu’iI soulève ; maisons ; heureux. (4pts)

- Faites l'analyse logique de la première phrase du texte. (2pts)

- Relevez deux propositions indépendantes coordonnées et deux propositions indépendantes


juxtaposées. (4pts)

IV- Conjugaison

"Heureux, le tonnerre éclate de rire, applaudit à tout rompre."

Mettez cette phrase au passé simple. (2 pts)

2015 : TSQ : Les choses ont bien changésÉcrit par Yaye Sadio Mardi, 25 Août 2015 15:27

Les choses ont bien changé


IL ya encore cinq ans, les nouveaux modèles européens envahissaient nos boutiques en même temps
qu'Ils sortaient dans les magasins en Europe. Une femme ne se croyait bien mise que lorsqu'elle était
vêtue à la dernière mode européenne. Aujourd'hui, les choses ont bien changé, grâce à la Côte
d'Ivoire et au Sénégal qui sont à la pointe de la couture africaine. Leurs vêtements se vendent un peu
partout. La demande locale s'accroît au fil des années. Les maisons de couture se multiplient, Elles se
font concurrence, bien sur, mais loyalement, il faut le reconnaitre.

Nous sommes optimistes, appuie Elombo. Les jeunes filles portent maintenant des robes et des
ensembles Africains même à leur bureau. Elles entraînent, par leur exemple, les aînées beaucoup
plus hésitantes. On peut constater un même retour aux sources dans les coiffures. Nous avons
compris que le défrisage des cheveux abîme à la longue et que cela ne vaut pas "nos coiffures noires.
Un jour viendra où toutes porteront des tenues de chez nous, même pour les grandes cérémonies
officielles. Nous aurons alors contribué, modestement à la prise de conscience de la place que nous
devons occuper dans le monde. Certes, l'apparence extérieure n'est qu'un pas dans la recherche de
notre identité, mais c'est un grand pas puisqu'elle manifeste le désir de chacune de nous de
s'accepter telle qu'elle est.

N. Rawiri, Elonga

QUESTIONS

I. COMPREHENSION (4pts)

1- Proposez un autre titre à ce texte puis justifiez-le. (2pts)

2- Relevez deux nouvelles pratiques adoptées par les jeunes filles en Afrique qui justifient
l'optimisme d'Elombo. (2pts)

II. VOCABULAIRE (4pts)

3- Trouvez :

a- un antonyme de « optimiste» (1pt)

b- un mot de la même famille que « accroît ». (1pt)


4- Employez « ensembles » et « sources» dans des phrases où ils auront un sens différent de celui du
texte. (2pts)

III. GRAMMAIRE ET MANIEMENT DE LA LANGUE (12pts)

5- Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots soulignés. (4pts)

6- « Les jeunes filles portent maintenant des robes et des ensembles africains même à leur bureau».

Mettez en relief le groupe de mot souligné par deux procédés différents. (2pts)

7- « Nous avons compris que le défrisage des cheveux les abîme et que cela ne vaut pas nos coiffures
noires».

a- Faites l'analyse logique de cette phrase. (2pts).

b- Relevez dans le second paragraphe du texte une autre proposition subordonnée Introduite .par «
que» dont vous préciserez la nature et la fonction. (2pts)

8- ( leurs vêtements se vendent un peu partout ».

a- Mettez cette phrase à la voix active. (1pt)

b- Conjuguez le verbe souligné au passé simple. (1pt)

SVT

Epreuve TSQ (2016)Écrit par Yaye Sadio Mardi, 06 Septembre 2016 12:06

TEXTE :

Il s'appelle Meissa et vient de Kayar. Il m'a dit que son père l'avait envoyé auprès de son oncle, que
ce dernier se disait maître coranique et que des familles lui confiaient leurs enfants pour leur
éducation mais qu'il les envoyait mendier en fixant à chacun un montant à lui apporter chaque jour.

Vous voyez tous ces enfants aux abois dans les rues, dans les marchés, devant les banques, ils
s'accrochent aux véhicules, s'accrochent aux habits des gens. Ils doivent apporter la somme exigée, à
défaut, ce sont des bastonnades. Certains enfants portent des cicatrices sur leurs corps. D'autres en
meurent et le maître dira que c'est la volonté de Dieu ! Des bruits couraient qu'il abusait des enfants
... Meïssa ne pouvait supporter ce que son oncle faisait subir aux enfants. Il était parti et avait
retrouvé un groupe d'amis qu'il s'était fait au dehors. Avec eux, il dormait souvent dans la rue, mais
avec tous les dangers de cette ville, ils pouvaient être agressés et même tués Il avait failli rejoindre
un groupe d'extrémistes. Ce fut un jeune comme lui qui le sauva de leurs griffes et c'est grâce à lui
qu'il est venu travailler sur ce chantier.

Ken Bugul, Aller et Retour, collection va et vient, Athéna -édif.

QUESTIONS

COMPREHENSION DU TEXTE :(4 pts)

1- Pourquoi Meissa avait-il quitté la maison de son oncle ? (1pt)

2- Qu'est-ce que Meissa est devenu à la fin ? (1pt)

3- Citez les dangers auxquels Meissa a été exposé. (1pt)

4- Qu'est-ce qui est dénoncé dans cet extrait? (1 pt)

VOCABULAIRE :(4pts)

5- Comment sont formés les mots suivants: « bastonnade », « rejoindre» ? (2pts)

6- Quel est le sens du verbe dans la phrase suivante : («le moître abusait des enfants» ? (1 pt)

7- Donnez un synonyme au mot « extrémiste ». (1pt)


GRAMMAIRE ET MANIEMENT DE LA LANGUE : (12pts)

8- Donnez la nature et la fonction des mots soulignés dans le texte. (4pts)

9- Reliez les deux propositions suivantes de façon à faire de la seconde une proposition subordonnée
dont vous donnerez la nature : Il dormait souvent dans la rue avec ses amis ; ils pouvaient être
agressés et même tués. (3pts)

10- « Il m'a dit que son père l'avait envoyé auprès de son oncle. »

Quel est le style qui est employé dans cette phrase ? Justifiez votre réponse. (3pts)

11- « D'autres en meurent. »

A quel temps est employé le verbe dans cette phrase ? Donnez son infinitif , son participe présent et
son participe passé. (2pts)


2017 : TSQÉcrit par Yaye Sadio Mardi, 30 Octobre 2018 13:56

Sada, mon père, était fils unique, un don de Dieu aux yeux de ses parents qu'il devait soutenir dans
leurs vieux jours. Cependant, il n'avait que cinq ans lorsqu'il-quitta son village natal pour affronter
une vie de talibé dans une localité très éloignée. Il avait été confié à un marabout très populaire, un
érudit du Coran qui n'était autre que le cousin germain de son père. Ce dernier, depuis que son fils
l'avait quitté ne se souciait plus de lui et ne demandait guère de ses nouvelles. Il n'envisageait point
de lui rendre visite, encore moins d'envoyer une quelconque participation aux frais de son entretien.
L'avait - il oublié ? Ou voulait-il de cette manière remercier Dieu de lui avoir donné cet unique enfant
?
La vie de Sada avait été entièrement consacrée à l'éducation coranique. Ses parents l'avaient
abandonné chez son maître, non pas parce qu'ils ne l'aimaient pas mais à cause de ce grand amour
qu'ils avaient pour le Saint Coran.

Le marabout, qui tenait à lui donner une bonne éducation et à lui inculquer les principes
fondamentaux de l'islam, ne prenait pas en charge sa nourriture et son habillement; le garçon devait
y pourvoir. Et Sada sillonnait les villages environnants à la recherche de pitance et de quelques pièces
de monnaie. Aller demander l'aumône pour un talibé* est une manière d'apprendre à être humble et
débrouillard. Pour s'habiller, il se contentait de toujours flotter dans ses vieux haillons. Pour sa
nourriture, les habitants du village lui offraient les reliefs de leurs repas.

D'après Fatou Ndiaye, Dial, Prix dune seconde jeunesse, Editions Salamata,
2011

talibê* = disciple

QUESTIONS

I- COMPREHENSION DU TEXTE : (4 pts)

1- Relevez une phrase du texte qui montre une certaine négligence des parents. (1 pt)

2- Comment faisait Sada pour se nourrir et se vêtir ? (1 pt)

3- Pourquoi d'après le texte !a quête de l'aumône est essentielle dans la formation du talibé ? (2 pts)
II- VOCABULAIRE : (4 pts)

4- Trouvez un nom de la même famille pour chacun des mots suivants: « abandonner» et - - « aimer
» (2 pts)

5- a- Que signifie le mot reliefs dans le texte ? (1 pt)

6- Employez le mot « relief» dans une phrase où il aura un sens différent. (1 pt)

III- GRAMMAIRE ET MANIEMENT DE LA LANGUE : (12 pts)

6- Nature et fonction des mots soulignés : (4 pts)

7- Analyse logique de la phrase suivante : « Le marabout, qui tenait à lui donner une bonne
éducation et à lui inculquer les principes fondamentaux de I1slam, ne prenait pas en charge sa
nourriture et son habillement. »(3 pts)

8- «Sada avait été confié à un marabout.»

a- A quelle voix est cette phrase ? (1 pt) b- Mettez-la à l'autre voix. (1 pt)

9- Relevez dans le premier paragraphe une proposition subordonnée conjonctive complément


circonstanciel de temps. (2 pts)

10- Mettez la phrase suivante au passé antérieur de l'indicatif : «les habitants du village lui offraient
les reliefs de leurs repas. » (1 pt)

2018 : TSQÉcrit par Yaye Sadio Vendredi, 19 Octobre 2018 12:16


Rivière, responsable du réseau entier, se promenait de long en large sur le terrain d'atterrissage de
Buenos Aires. Il demeurait silencieux car, jusqu'à l'arrivée des trois avions, cette journée, pour lui,
restait redoutable.( ... )

Un manœuvre aborda Rivière pour communiquer un message du poste radio : le courrier du


Chili signale qu'il aperçoit les lumières de Buenos Aires.

Bientôt Rivière entendrait cet avion : la nuit en livrait un déjà, ainsi qu'une mer, pleine de flux et de
reflux et de mystères, livre à la plage le trésor qu'elle a si longtemps ballotté : Et plus tard Q!1
recevrait d'elle les deux autres.

Alors cette journée serait liquidée. Alors les équipes usées iraient dormir, remplacées par les équipes
fraîches. Mais Rivière n'aurait point de repos : le courrier d'Europe, à son tour, le chargerait
d'inquiétudes. ( ... ) L'arrivée des avions ne serait jamais cette victoire qui termine une guerre, et
ouvre une ère de paix bienheureuse. Il n'y aurait jamais, pour lui, qu'un pas de fait précédent mille
pas semblables.

Antoine de Saint-
Exupéry, Vol de nuit, pages 27, 29.

QUESTIONS

I- COMPREHENSION : (3pts.)

1- Qu'est-ce qui, dans ce texte, montre que Rivière est totalement absorbé (pris) par son travail.
(2pts)

2- Donnez un titre au texte: (1 pt.)


II- VOCABULAIRE : (5 pts.)

3- Expliquez les expressions : « Les équipes usées» et « journée liquidée ». (2pts)

4- Trouvez deux mots de la famille de que « mer ». (1 pt)

5- a- Trouvez deux homonymes du mot « ère ». (1 pt)

b- .Employez chaque homonyme trouvé une phrases. (+pt)

Ill- GRAMMAIRE ET MANIEMENT : (12 pts)

6- Donnez la nature et la fonction des mots et expressions soulignés dans le texte. (4pts)

7- Dans la phrase : "L'arrivée des avions ne serait jamais cette victoire qui met fin à une guerre."

a- Donnez la nature de la proposition soulignée. (1 pt)

b- Sans changer le sens, réécrivez la phrase de manière à obtenir une seule proposition. (1 pt.)

8-"Les équipes usées étaient remplacées par les équipes plus fraîches."

a- A quelle voix est le verbe de la phrase ci-dessus. (1 pt)

b- Mettez-la à une autre voix. (1 pt)


9- « Rivière n'aurait point de repos: le courrier d'Europe le chargerait d'inquiétudes. »

a-. Indiquez le rapport logique (sens) qui lie les deux propositions. (1 pt)

b- Réécrivez la phrase en remplaçant la juxtaposition par la coordination, puis par la subordination.


(2pts)

10- Donnez le mode et le temps du verbe: « entendrait » dans la phrase suivante: « Bientôt Rivière
entendrait cet avion. » (1pt)

2019 : TSQÉcrit par Yaye Sadio Jeudi, 05 Septembre 2019 13:30

Texte 1 : Une grande ville européenne

Une circulation intense, disciplinée, les autos s'arrêtent au feu rouge, attendent patiemment le vert
pour repartir. Un incessant tourbillon. Les piétons sont les plus pressés. Après tout ne sont- ils pas en
nombre ? Il faut les voir se faufiler à travers les voitures et s'arrêter tout d'un coup, n'auraient-ils pas
de ressorts dans les jambes, ressorts remontés chaque matin ?

La grisaille des murs aurait dû influer sur le caractère des habitants. Erreur ! Ils ont du soleil en
réserve, aussi trottent-ils dans un bruit continuel de houle. Le Parisien croirait que le monde a cessé
de tourner si une nuit ou un matin, il n'entendait plus ces bruits familiers. Un peuple consultant la
montre à tout instant. Une ville prodigieuse qui vous prend, vous capte, vous met au pas, vous
emporte malgré vous dans son courant impétueux. Ici on ne fait pas de stage. Il faut marcher, suivre.
Et de la lumière électrique en plein jour dans les restaurants et les magasins. Certainement pour voir
clair dans les comptes.

Bernard Dadié, Un nègre à paris, 1956

Questions
1- COMPREHENSION : (4 pts)

1) Choisis parmi les mots suivants celui qui décrit t'ambiance de la ville : (1pt)

- Agitée

- tranquille

- monotone

2) Peut-on parler de désordre dans cette circulation ? (1pt)

3) Relève dans le texte deux mots ou expressions qui montrent que les gens sont pressés. (2pts)

II- VOCABULAIRE (4 pts)

4) Décompose le mot « incessant » et donne l'adverbe de la même famille. (2 pts)

5) Emploie chaque verbe dans une phrase : « repartir » et « répartir ». (2pts)


III- GRAMMAIRE ET MANIEMENT DE LA LANGUE (12 pts)

6) Nature et fonction des mots ou groupes de mots soulignés (4 pts)

7) Donne le type et la forme de la phrase suivante : « N'auraient-ils pas de ressorts dans les jambes ?
» (2 pts)

8) Fais t'analyse logique de la phrase ci-après : « Le parisien croirait que le monde a cessé de tourner
si une nuit ou un matin il n'entendait plus ces bruits familiers. » (3 pts)

9) Mets cette phrase à la voix passive. « Le Parisien n'entendait plus ces bruits familiers. » (1pt)

10) « La grisaille des murs aurait dû influer sur le caractère des habitants. »

a) Donne l'infinitif du verbe souligné. (1pt)

b) Indique le temps et le mode de ce verbe. (1 pt)

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