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Pour les catholiques, depuis 1971, dans les régions où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se
fêter le deuxième dimanche après Noël (c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier). En
France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du
pape Pie VII.
Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, depuis le Moyen Âge, une « galette des
rois » ou un « gâteau des rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui ou celle
qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi » ou « reine ».
Cette galette est aussi appelée galette parisienne dans les régions du sud de la France, où l'on
consomme non pas la galette mais le gâteau des rois1.
La galette des rois est désormais une tradition qui a dépassé les frontières religieuses, et qui est
l'occasion de se retrouver en famille ou entre amis.
Une tradition romaine
A l'origine, la tradition de la galette des rois remonte à une fête païenne : les Saturnales. Dans
l'Antiquité, les Romains célébraient le retour du soleil en dégustant une galette dans laquelle était
cachée une fève. La fève permettait de désigner un roi ou une reine du jour parmi les esclaves présents.
Celui-ci pouvait alors réclamer ce qu'il voulait à son maître le temps d'une journée. Cette fête se
déroulait généralement entre la fin du mois de décembre et le début du mois de janvier.
Dans certains pays, comme l'Espagne, le 6 janvier est donc férié pour pouvoir célébrer l'Epiphanie. Mais
ce n'est pas le cas de la France, où le 6 janvier tombe régulièrement en pleine semaine, ce qui empêche
les fidèles de se rendre à la messe pour célébrer la fête des rois. Une réforme a donc transféré cette
célébration au premier dimanche suivant le 1er janvier.