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Hydrogéologie = science qui

étudie les eaux souterraines


Mouvement à travers les
Origine formations géologiques

Hydrogéologie = science
qui étudie les eaux
souterraines

Utilisation Composition
But : utilisation optimale des
ressources en eaux souterraines

délimitation précise du milieu naturel (géologie et géophysique),

étude des quantités d’eau en présence (hydrologie),

connaissance des lois régissant l’écoulement (hydrodynamique),

appréhension de la qualité de l’eau (hydrogéochimie),

Maîtrise des méthodes de captage (Ingénierie).


Un système hydrologique = système dynamique, séquence d’espace et de temps
Caractérisé par quatre concepts

domaine d’espace physique fini où toutes les composantes sont en liaison


hydrodynamique continue

les influences des actions extérieures


Influences artificielles (soutirage d’eau)
Influences naturelles (recharge par infiltration)

Siège de processus internes : hydrodynamiques,


hydrochimiques (interaction eau/roche)
hydrobiologiques (activité microbiologique).

une séquence du cycle global de l’eau, c.a.d comporte une entrée, un circuit
interne et une sortie

Caractérisé par une variabilité des données dans le temps et dans l’espace :

l’identification temporelle permet de se référer a une date donnée


ou a une durée moyenne déterminée

l’identification spatiale pour une précision des variations locales


de la nature et des propriétés des matériaux géologiques
Les différents types de systèmes hydrologiques

2 domaines interdépendants
le bassin hydrographique,
le bassin hydrogéologique

Le bassin hydrographique: C’est l’espace circonscrite par les lignes de crête topographiques
délimitant le bassin versant d’un cours d’eau et de ses affluents,

Le bassin hydrogéologique: l’espace du bassin hydrologique situé sous la surface du sol.

L’aquifère = couche saturée d’eau : est l’unité d’étude des eaux souterraines.
• Nappe libre
• Nappe captive
Les origines des eaux souterraines

Différentes eaux souterraines

eaux vadoses ou eaux météoriques.


eaux souterraines d’origine atmosphériques
eaux souterraines qui participent régulièrement au cycle hydrologique et à son bilan.
constituent les eaux des réserves régulatrices

Eaux connées (profondes fossiles )résidant en profondeur depuis les temps les plus reculés de
l’histoire et qui se trouvent complètement coupées du cycle actuel.

eaux juvéniles
Les eaux magmatiques d’origine profonde quand à elles proviennent de l’oxygène
et de hydrogène dégagées par les magmas.

eaux de déshydratation jouent un rôle très faible dans l’alimentation des eaux souterraines.
correspondent aux eaux libérées au cours de la formation de nouveaux
minéraux (processus d’altération et de métamorphisme).
Equation du bilan du cycle de l’eau
Bilan du cycle de l’eau = recensement quantitatif de toutes les composantes du cycle de
l’eau et des variations de réserves d’eau dans un domaine d’espace donné pendant une
période donnée.

cinq composantes principales reliées par l’équation :

P = R+ET+ (S+-S-)

P : hauteur de précipitations tombées sur la zone,

R : écoulement, quantité d’eau qui quitte la zone par écoulement


superficielle et / ou souterrain,

ET : évapotranspiration

S+ : entrée d’eau, augmentation des réserves d’eau souterraines et de surfaces de la zone,


S- : sortie d’eau diminution des réserves d’eau souterraines et de surface de la zone.

P = Rs + Ru +ET + (S+-S-)

R = Rs (écoulement superficiel) + Ru (écoulement souterrain).


LA RECHARGE DES NAPPES

Alimentation par infiltration verticale


Alimentation par infiltration latérale
LA RECHARGE DES NAPPES

Peff = P-ETR

Peff = Rs +I

ruissellement (Rs.)
l’infiltration (I),
P= Rs +I +ETR,

Dans les régions sahéliennes : ruissellement n’est jamais pérenne,


l’eau de pluie qui s’écoule est ainsi reprise rapidement par évaporation ou s’infiltre dans le sol.

P = I + ETR
Infiltration (I)
- retenue par le sol et utilisable par les plantes (RFU ou RU)
- la réalimentation (Ieff).

Ieff = P – ( ETR + RU)


ETR = quantité d’eau réellement évaporée sur une surface où le ravitaillement en
eau est limité

ETR est très difficile à déterminer directement

L’ETP = représente la valeur maximale de l’évapotranspiration dans les conditions


climatiques données sans limitation par la végétation ou par la disponibilité de l’eau

Ieff = P – ( ETP + RU)

L’ETP varie en fonction de la latitude, la saison, l’heure.

Avec la complexité du phénomène de l’E.T. Pas de lois exactes. Formules


empiriques
TURC
ETPmm = k (T/T + 15) (Rg + 50 ) si hr > 50 %

ETPmm = k (T/T + 15) (Rg + 50) [ 1 + ( 50 – hr ) / 70 ] si hr < 50 %

- k = 0,013 x n avec n = nombre de jours de la période considérée


ainsi pour :
ETP/mois: k = 0,013 x 30 = 0,39  0,4
ETP/an: k = 0,013 x 365 = 4,745  4,8

- T : température moyenne mesurée sous abri au cours de la période


considérée en °C
- hr: humidité relative de l’air en %
- Rg: radiation solaire globale (cal/cm2/jour) évaluée à partir de la durée
d’insolation h

Rg = Iga (0,18 + 0,62 h/H)


h = durée d’insolation (heure/mois)
H = durée astronomique du jour (heure/mois)
Iga = radiation solaire directe moyenne en l’absence d’atmosphère

H, h et Iga varient en fonction de la latitude et sont données par des tables.


Thornthwaite

ETP non corrigée = 16 (10T / I)a avec T


i = ( )1.514
12 5
I = i
n =1

T: température moyenne mensuelle


I : indice thermique annuel somme de douze indices thermiques mensuels
i : indice thermique mensuel

a : fonction complexe de l’indice I


a = 6,75 10-7 I3 + 7,71 10-5 I2 + 1,79 10-2 I + 0,49

F() fonction de la durée théorique d’insolation


ETP corrigée = ETP non cor F()

F() est donnée par des tables en fonction de la latitude

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