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UNIVERSITE DE POITIERS   

UFR Lettres et Langues   


 
 
 
  
  

  
 
 
  
 
Politique linguistique
 
  
 
Master 1 Didalang-FLE/S   
  
 
 
 
Yeison HERRERA  
  
  
 
 
 
 
 
  
  
  
2022-2023  
Les accents : ce que la langue dit de nos sociétés

La façon de parler une langue que ce soit la langue maternelle ou celles que l’on apprendre
tout au long de la vie comportent un attribue de nous-même. A ce fait, la notion d’accent
semble être au cœur d’une discussion importante et complexe, cette problématique va au-
delà de l’identité régional et les caractéristiques d’une façon de parler une langue, ses effets
selon le point de vue vont toucher plusieurs niveaux de la vie sociales. On se demande dans
ce texte quels sont les représentations crées autour de la notion d’accent et dans quelle
mesure ces représentation cachent derrière des mécanismes plus complexes et mobilisant
des idéologies dont les conséquences sont aujourd’hui bien visibles.

L’accent d’un locuteur relève de la prononciation de sons constituant une langue, cette
brève définition purement physique est correcte mais ne semble pas saisir la problématique
autour de la variété orale d’une langue. La question de l’accent est complexe et prends
parfois des connotation négative pour certains et positives pour d’autres. Dans
l’apprentissage d’une nouvelle langue, on entend souvent la phrase parler comme le natif
comme l’objectif à atteindre si l’on cherche une bonne maîtrise de la langue cible. En
même temps, cette phrase suggère qu’avoir un accent qui ressemble à celui des locuteurs
natifs et indispensable et bien valorisé. Or, il arrive que parmi les mêmes locuteurs d’une
langue certaines variétés soient dépréciés au profit d’une autre plus valorisé. Au-delà des
différences entre les locuteurs, cette problématique touche la vie sociale à plusieurs
échelles.

La tendance à valoriser une variété régionale sur une autre cause ses effets. Contrairement à
une idéologie qui pour l’importance de respecter la façon d’être et de parler de tous les
individus qui partagent un même système linguistique, on témoigne une exclusion
illégitime contre ceux dont manière de parler s’écarte de la norme préconisée par un groupe
déterminé. Cette exclusion est aussi bien arbitraire que dangereuse, elle peut poser des
problèmes à l’accès à des droits pour le groupe concerné et sa violence touche toutes les
sphères de la vie, tous les milieux sociaux, par exemple, l’accès au marché de l’emploi, la
vie public et politique et le pouvoir.

A l’origine des exclusions et discriminations à prétexte linguistique, on y trouve la


construction de faux modèles et représentations transmis par les médias, les films et le
pouvoir politique, ces représentions sont fortement liés aux traits langagiers stigmatisés ou
tout simplement à l’accent qui n’est pas celui représentant le standard. Comme exemple,
des expériences montre que certains accents sont liés aux personnes noires, d’autres aux
jeunes gens ou à des groupes sociaux moins favorisé alors qu’il n’y vraiment aucun rapport
physiologique déterminant l’appartenance des caractéristiques de la langue parlé à un
groupe dans un territoire spécifique. De plus, dans certains milieux professionnels il y a des
tâches que ne peuvent pas être réalisés que par des hommes et il doit soigner leur discours
et effacer leur accent pour qu’il soit mieux selon un critère quelconque.

D’ailleurs, la transmission des représentations finisse par mobiliser des volontés de


domination qui parfois prennent la forme de projets pour diffuser une langue et une façon
de la parlé dominante alors que celles dites minoritaire sont mise de côté, alors devienne
dominées. De nouveau, cette volonté contre la pluralité et la diversité langagière est
illégitime et par conséquence injuste.

A ce fait, le sociolinguiste Philipe Blanchet a donné nom à ce type de discrimination


linguistique (1998, 2016) est introduit le terme « glottophobie » pour designer cette
exclusion dont on a parlé plus en haut.

D’autre part, et grâce à la sociolinguistique et les champs de recherche portant sur la


discrimination à prétexte linguistique, la discussion a été mis en avant. La visibilisassions
des groupes discriminés par l’utilisation de la langue d’une manière différente à celle de la
norme standard a permis de voir plus clairement ce qui se cache derrière toutes ces
représentations et voir plutôt les idéologies et mécanisme et leurs conséquences. La langue
comme outil de pouvoir permet l’imposition d’une idéologie car ce à travers la langue que
l’on mobilise n’importe quel type de discours et grâce à elle on peut imposer une volonté à
une échelle plus grande et parfois avec une portée générationnelle.

Finalement, on voit bien comme la langue et bien liée au social. La culture et nos façons de
vivre entretien de lien forts avec la langue, en plus, la façon dont on utilise la langue et
notamment l’accent parle un peu de notre personnalité, d’une certaine manière lors que
notre utilisation de la langue est discriminé il y a une partie de notre personnalité qui est
aussi exclue alors ce là ou il faut faire attention est dénoncer tout types de mépris contre la
variété linguistique qui témoigne une longue histoire de contacts vivant avec d’autre
locuteurs, des changement subit par la langue au fils de temps et son évolution liée à
l’identité, a une façon d’être.

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