Vous êtes sur la page 1sur 40

r é s e r vé

Usage t e ur
t i l i s a
à1u
NF EN ISO 17892-12
JUILLET 2018

Ce document est à usage exclusif et non collectif des clients Normes en ligne.
Toute mise en réseau, reproduction et rediffusion, sous quelque forme que ce soit,
même partielle, sont strictement interdites.

This document is intended for the exclusive and non collective use of AFNOR Webshop
(Standards on line) customers. All network exploitation, reproduction and re-dissemination,
even partial, whatever the form (hardcopy or other media), is strictly prohibited.

BOUTIQUE AFNOR

Nom : LEMAIRE Valerie

Pour : GINGER CEBTP

Client : 500000

Commande : N20200316-447857-T

le : 16/03/2020 à 11:27
BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

FA187930 ISSN 0335-3931

NF EN ISO 17892-12
Juillet 2018

Indice de classement : P 94-512-12

ICS : 13.080.20 ; 93.020

Reconnaissance et essais géotechniques —


Essais de laboratoire sur les sols —
Partie 12 : Détermination des limites
de liquidité et de plasticité

E : Geotechnical investigation and testing — Laboratory testing of soil —


Part 12: Determination of liquid and plastic limits
D : Geotechnische Erkundung und Untersuchung — Laborversuche an
Bodenproben — Teil 12: Bestimmung der Zustandsgrenzen

Norme française
homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR en novembre 2019.
Remplace la norme expérimentale XP CEN ISO/TS 17892-12 d'aout 2005
et les normes homologuées NF P 94-051 de mars 1993 et NF P 94-052-1 de
novembre 1995.

Correspondance La Norme européenne EN ISO 17892-12:2018 est mise en application avec le statut
de norme française par publication d’un texte identique et reproduit intégralement la
Norme internationale ISO 17892-12:2018.

Résumé Le présent document spécifie les méthodes de détermination des limites de liquidité
et de plasticité d’un sol remanié. Celles-ci constituent deux des limites d’Atterberg
applicables aux sols.
La limite de liquidité est la teneur en eau à laquelle un sol passe de l’état liquide à
l’état plastique. Il décrit la détermination de la limite de liquidité d’une éprouvette de
sol naturel, ou d’une éprouvette de sol duquel la fraction retenue sur un tamis de
0,4 mm (ou d’ouverture la plus proche) a été éliminée.

Descripteurs Thesaurus International Technique : géotechnique, sol, essai de laboratoire,


essai de pénétration, cône, matériel d'essai, pénétration, consistance, plasticité,
eau, tamisage, indice de plasticité.

Modifications Par rapport aux documents remplacés, révision de la norme.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org

© AFNOR — Tous droits réservés Version de 2018-07-P


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

NF EN ISO 17892-12 —2—

La norme La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires
économiques, scientifiques, techniques et sociaux.

La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle
s’impose aux parties. Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou
partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de
normalisation par sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées.
Son adoption est précédée d’une enquête publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme française prend effet le mois suivant sa date d’homologation.

Pour comprendre L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
les normes Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document.
Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés
à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier
l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme
de notes ou d'annexes informatives.

Commission Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les
de normalisation expertises nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises
sur les projets de norme européenne ou internationale. Elle peut également préparer
des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est
donnée ci‐après. Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme
d’appartenance, cette information apparaît sous la forme : organisme d’appartenance
(organisme représenté).

Vous avez utilisé ce document, faites part de votre expérience à ceux qui l'ont
élaboré.
Scannez le QR Code pour accéder au questionnaire de ce document ou
retrouvez‐nous sur http://norminfo.afnor.org/norme/113985.
BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

—3— NF EN ISO 17892-12

Reconnaissance et essais géotechniques BNTRA CN REG

Composition de la commission de normalisation


Président : M ZERHOUNI
Secrétariat : M NAGEL – CEREMA

M AGUADO GEOTEC
M BAUD EUROGEO
M BENZ-NAVARRETE SOL SOLUTION SAS
MME BERCHE CEREMA
M BOYER ERG
M BRÛLÉ MENARD
M CARPINTEIRO SOCOTEC
MME COMBA EDF
M DUROT RINCENT BTP
M FRANK ECOLE DES PONTS PARIS TECH
M HABERT CEREMA
MME JOSEPH CEREMA
M LAMBERT CEREMA
M LECONTE SOLETANCHE BACHY
M LEGENDRE AFNOR EXPERTS
M MAGNAN IFSTTAR
M MARTINET FONDOUEST
M MERCIER SPIE FONDATIONS
M MOURIER GINGER CEBTP
M MOUSTAN SOL SOLUTION SAS
M PELLEZ SOL SOLUTION SAS
M REIFFSTECK IFSTTAR
M RISPAL FONDASOL
M SALIBA ENTE
M SCHERY SMG
M SZYMKIEWICZ IFSTTAR
M VARAKSIN MENARD
M VIRELY CEREMA
M VOLCKE FRANKI / FAYAT

Avant-propos national

L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété industrielle ou de droits analogues. AFNOR ne saurait être tenu pour responsable de ne pas avoir identifié
de tels droits de propriété et averti de leur existence.
BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP
BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

NORME EUROPÉENNE EN ISO 17892-12


EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Juillet 2018

ICS : 13.080.20 Remplace CEN ISO/TS 17892-12:2004

Version française

Reconnaissance et essais géotechniques —


Essais de laboratoire des sols —
Partie 12 : Détermination des limites de liquidité et de plasticité
(ISO 17892-12:2018)

Geotechnische Erkundung und Untersuchung — Geotechnical investigation and testing —


Laborversuche an Bodenproben — Laboratory testing of soil —
Teil 12: Bestimmung der Zustandsgrenzen Part 12: Determination of liquid and plastic limits
(ISO 17892-12:2018) (ISO 17892-12:2018)

La présente Norme européenne a été adoptée par le CEN le 15 juin 2018.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne. Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales
peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion du CEN/CENELEC ou auprès des membres du CEN.

La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version
dans une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue
nationale et notifiée au Centre de Gestion du CEN/CENELEC, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne,
Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne,
Portugal, République de Macédoine du Nord, République de Serbie, République Tchèque, Roumanie,
Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION


Europäisches Komitee für Normung
European Committee for Standardization

CEN-CENELEC Management Centre : Rue de la Science 23, B-1040 Bruxelles

© CEN 2018 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN ISO 17892-12:2018 F
BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

EN ISO 17892-12:2018 (F)

Avant-propos européen

Le présent document (EN ISO 17892-12:2018) a été élaboré par le Comité Technique ISO/TC 182 «Géotechnique»
en collaboration avec le Comité Technique CEN/TC 341 «Reconnaissance et essais géotechniques», dont le
secrétariat est tenu par BSI.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en janvier 2019, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en janvier 2019.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN ne saurait être tenu pour responsable de l’identification de
ces droits de propriété en tout ou partie.
Le présent document remplace CEN ISO/TS 17892-12:2004.
Selon le Règlement Intérieur du CEN-CENELEC les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont tenus
de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Ancienne République Yougoslave de Macédoine,
Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie,
Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République de
Serbie, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

Notice d'entérinement

Le texte de l'ISO 17892-12:2018 a été approuvé par le CEN comme EN ISO 17892-12:2018 sans aucune
modification.

2
BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Sommaire Page

Avant-propos............................................................................................................................................................................................................................... iv
Introduction...................................................................................................................................................................................................................................v
1 Domaine d'application.................................................................................................................................................................................... 1
2 Références normatives.................................................................................................................................................................................... 1
3 Termes et définitions........................................................................................................................................................................................ 1
4 Appareillage............................................................................................................................................................................................................... 2
4.1 Généralités................................................................................................................................................................................................... 2
4.2 Méthode du cône tombant............................................................................................................................................................. 3
4.3 Méthode de Casagrande................................................................................................................................................................... 5
4.4 Appareillage pour la détermination de la limite de plasticité......................................................................... 6
5 Procédure d’essai.................................................................................................................................................................................................. 7
5.1 Choix de la méthode de détermination de la limite de liquidité................................................................... 7
5.2 Préparation de l’éprouvette.......................................................................................................................................................... 7
5.3 Détermination de la limite de liquidité par la méthode du cône tombant........................................... 8
5.4 Détermination de la limite de liquidité par la méthode de Casagrande.............................................. 11
5.5 Détermination de la limite de plasticité.......................................................................................................................... 13
6 Résultats d’essais...............................................................................................................................................................................................14
6.1 Proportion d’échantillon inférieur à 0,4 mm.............................................................................................................. 14
6.2 Détermination de la limite de liquidité par la méthode du cône tombant........................................ 14
6.3 Détermination de la limite de liquidité par la méthode de Casagrande.............................................. 16
6.4 Limite de plasticité............................................................................................................................................................................ 16
6.5 Indice de plasticité............................................................................................................................................................................. 17
7 Rapport d’essai.....................................................................................................................................................................................................17
7.1 Éléments devant figurer au rapport................................................................................................................................... 17
7.2 Éléments optionnels pouvant figurer au rapport................................................................................................... 18
Annexe A (Normative) Étalonnage, maintenance et contrôles...............................................................................................19
Annexe B (Normative) Paramètres supplémentaires.......................................................................................................................26
Bibliographie............................................................................................................................................................................................................................ 28

© ISO 2018 – Tous droits réservés  iii


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes
nationaux de normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est
en général confiée aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude
a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales,
gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux.
L'ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui
concerne la normalisation électrotechnique.
Les procédures utilisées pour élaborer le présent document et celles destinées à sa mise à jour sont
décrites dans les Directives ISO/CEI, Partie 1. Il convient, en particulier de prendre note des différents
critères d'approbation requis pour les différents types de documents ISO.  Le présent document a été
rédigé conformément aux règles de rédaction données dans les Directives ISO/CEI, Partie 2 (voir www​
.iso​.org/directives).
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable
de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence. Les détails concernant
les références aux droits de propriété intellectuelle ou autres droits analogues identifiés lors de
l'élaboration du document sont indiqués dans l'Introduction et/ou sur la liste ISO des déclarations de
brevets reçues (voir www​.iso​.org/brevets).
Les éventuelles appellations commerciales utilisées dans le présent document sont données pour
information à l'intention des utilisateurs et ne constituent pas une approbation ou une recommandation.
Pour une explication de la signification des termes et expressions spécifiques de l’ISO liés à l’évaluation
de la conformité, ou pour toute information au sujet de l’adhésion de l’ISO aux principes de l’organisation
mondiale du commerce (OMC) concernant les obstacles techniques au commerce (OTC), voir le lien
suivant: www​.iso​.org/iso/foreword​.html.
Ce document a été élaboré par le comité technique du Comité européen de normalisation CEN/TC
341, Reconnaissance et essais géotechniques, en collaboration avec le comité technique ISO TC 182,
Géotechniques, conformément à l’accord de coopération technique entre l’ISO et le CEN (accord de
Vienne).
Cette première édition de l’ISO 17892-12 annule et remplace l’ISO/TS 17892-12:2004, qui a été révisé
techniquement. Elle intègre également l’ISO/TS 17892-12:2004/Cor.1:2006.
Une liste de toutes les parties de la série ISO 17892 est disponible sur le site web de l’ISO.

iv  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Introduction
Le présent document couvre des sujets n’ayant jusqu’alors pas été normalisés au niveau international
dans le domaine de la géotechnique. L’objectif du document est de présenter la pratique généralement
appliquée et il n’est pas indiqué les différences significatives avec les documents nationaux. Il s’appuie
sur la pratique internationale (voir [1]).

© ISO 2018 – Tous droits réservés  v


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP
BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

NORME INTERNATIONALE ISO 17892-12:2018(F)

Reconnaissance et essais géotechniques — Essais de


laboratoire sur les sols —
Partie 12:
Détermination des limites de liquidité et de plasticité

1 Domaine d'application
Le présent document spécifie les méthodes de détermination des limites de liquidité et de plasticité
d’un sol. Celles-ci constituent deux des limites d’Atterberg applicables aux sols.
La limite de liquidité est la teneur en eau à laquelle un sol passe de l’état liquide à l’état plastique.
Le présent document décrit la détermination de la limite de liquidité d’un échantillon de sol naturel,
ou d’un échantillon de sol duquel les matériaux de dimension supérieure à 0,4 mm ont été retirés. Ce
document décrit deux méthodes: la méthode du cône tombant et la méthode de Casagrande.
NOTE La méthode du cône tombant dans ce document ne devrait pas être confondue avec celle de la norme
ISO 17892-6.

La limite de plasticité d’un sol est la teneur en eau à laquelle ce sol cesse d’être plastique lorsque l’on
continue à le sécher.
La détermination de la limite de plasticité est normalement faite en parallèle avec celle de la limite de
liquidité. Il est reconnu que les résultats de l’essai sont sujets à l’appréciation de l’opérateur, et qu’une
certaine dispersion des résultats pourra se produire.

2 Références normatives
Les documents de référence suivants, en tout ou partie, sont référencés de façon normative dans le
présent document et sont indispensables à son application. Pour les références datées, seule l’édition
citée s’applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document de référence s’applique
(y compris les éventuels amendements).
ISO 3310-1, Tamis de contrôle — Exigences techniques et vérifications — Partie 1: Tamis de contrôle en
tissus métalliques
ISO 14688-1, Reconnaissance et essais géotechniques — Identification et classification des sols — Partie 1:
Identification et description
ISO 17892-1, Reconnaissance et essais géotechniques — Essais de laboratoire sur les sols — Partie 1:
Détermination de la teneur en eau

3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s’appliquent. ISO et CEI
maintiennent des bases de données terminologiques pour l’utilisation en normalisation aux adresses
suivantes:
— IEC Electropedia: disponible à http:​//www​.electropedia​.org/
— ISO plateforme de consultation en ligne: disponible à https:​//www​.iso​.org/obp

© ISO 2018 – Tous droits réservés  1


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


3.1
limite de liquidité
wL
teneur en eau à laquelle un sol passe d’un état liquide à un état plastique, déterminée par l’essai de
limite de liquidité
3.2
limite de plasticité
wP
teneur en eau à laquelle un échantillon cesse d’être plastique lorsque l’on continue à le sécher,
déterminée par l’essai de limite de plasticité
3.3
indice de plasticité
IP
différence numérique entre la limite de liquidité et la limite de plasticité d’un sol
3.4
sol non plastique
sol qui a un indice de plasticité égal à zéro ou pour lequel la limite de plasticité ne peut pas être
déterminée

4 Appareillage

4.1 Généralités
Voir aussi l’Annexe A pour plus d’informations sur les tolérances de fabrication (le cas échéant),
l’étalonnage, la maintenance et les contrôles relatifs à l’appareillage.

4.1.1 Balance

La balance doit présenter une exactitude de 0,01 g ou 0,1 % de la masse pesée, la valeur la plus élevée
étant retenue.

4.1.2 Récipients pour éprouvette d’essai

Les récipients pour éprouvette d’essai doivent être constitués d’un matériau dont la masse ne change
pas sous l’effet de cycles de séchage répétés. Le verre, la porcelaine et les métaux résistants à la
corrosion se sont avérés adaptés. La capacité de récipients doit être suffisantes pour pouvoir contenir
la masse de l’échantillon à sécher sans perte ni déversement. La masse du récipient vide ne doit pas être
significativement supérieure à celle de l’éprouvette.

4.1.3 Eau

Il convient d’utiliser de l’eau distillée, déionisée ou déminéralisée. Lorsque le terme « distillée » est
utilisé dans ce document, ces différents termes sont interchangeables.

4.1.4 Appareillage accessoire

4.1.4.1 spatules;

4.1.4.2 pissette ou pulvérisateur d’eau (de préférence en plastique);

4.1.4.3 récipients d’évaporation ou cristallisoirs;

4.1.4.4 tamis conformes à la norme ISO 3310-1;

2  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


4.1.4.5 plaque de malaxage plane, par exemple en verre;

4.1.4.6 règle à araser métallique d’environ 100 mm de longueur

4.2 Méthode du cône tombant

4.2.1 Appareil du cône tombant

4.2.1.1 L’appareil du cône tombant est représenté schématiquement à la Figure 1. Il doit permettre
d’abord de maintenir fermement le cône puis de le libérer instantanément pour le laisser s’enfoncer
librement et verticalement dans l’éprouvette de sol.

Légende
1 mécanisme d’ajustement vertical
2 dispositif de mesure de l’enfoncement
3 cône tombant
4 bouton de blocage/ déblocage
5 récipient à éprouvette

Figure 1 — Schéma de l’appareil du cône tombant

4.2.1.2 L’appareil du cône tombant doit être doté d’un mécanisme d’ajustement vertical permettant de
relever ou d’abaisser et d’ajuster le cône de sorte que la pointe du cône soit simplement en contact avec
la surface de l’éprouvette avant que le cône ne soit libéré.

4.2.1.3 L’appareil du cône tombant doit être doté d’un moyen de mesure de la valeur de la pénétration
du cône dans le sol après libération, avec une résolution de 0,1 mm (ou avec une meilleure résolution),
dans l’intervalle de 5 mm à 20 mm si le cône de 60 g/60° est utilisé, ou dans l’intervalle de 10 mm à
30 mm si le cône de 80 g/30° est utilisé.

© ISO 2018 – Tous droits réservés  3


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


4.2.2 Cônes

4.2.2.1 Le schéma d’un cône type est représenté à la Figure 2.

Légende
1 cône
2 tige
3 pointe du cône
a écart à la fabrication par rapport à la géométrie théorique de la pointe
b usure maximale de la pointe
h hauteur de la partie conique de la pointe
β angle de la pointe

Figure 2 — Exemple de cône tombant permettant de déterminer la limite de liquidité (cône


de 60 °)

4.2.2.2 Il est possible d’utiliser soit un cône de 60 g/60°, soit un cône de 80 g/30°, conforme aux
exigences du Tableau 1, ces deux modèles de cônes donnant essentiellement la même valeur de limite
de liquidité. D’autres dispositifs peuvent être adoptés à condition de prouver qu’ils donnent des résultats
comparables à ceux obtenus à partir des essais décrits ici.

Tableau 1 — Jeu de cônes tombants –Spécifications typiques de fabrication pour les masses et
les dimensions
Masse du cône, tige comprise g 60 ± 0,06 80 ± 0,08
Angle de la pointe β ° 60 ± 0,2 30 ± 0,2
Hauteur de la pointe du cône h mm ≥ 20 ≥ 30
Ecart à la fabrication par rapport à la géométrie théorique de la pointe a mm <  0,1 <  0,1

4.2.2.3 Le cône doit être fabriqué ou revêtu avec un matériau résistant à la corrosion, comme de l’acier
inoxydable ou acier chromé Il convient que ce cône présente des surfaces lisses et polies, avec une valeur
de rugosité moyenne Ra inférieure à 0,8 μm à la fabrication. La surface du cône doit rester lisse à l’usage
et il convient de remplacer le cône si surface lisse est visuellement endommagée.

4.2.2.4 L’usure maximale b doit être inférieure à 0,3 mm (voir Figure 2).

4.2.3 Récipient à éprouvette

Le récipient à échantillon doit être en matériau rigide et résistant à la corrosion, de forme sphérique
ou cylindrique. S’il est cylindrique, il doit présenter une base parallèle au bord supérieur avec un

4  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


diamètre d’au moins 50 mm et une profondeur d’au moins 25 mm si le cône de 60 g/60 ° est utilisé et
une profondeur d’au moins 40 mm si le cône de 80 g/30 ° est utilisé.

4.2.4 Dispositif de chronométrage

Une horloge ou un chronomètre, ou un dispositif similaire, permettant une lecture à la seconde près.

4.3 Méthode de Casagrande

4.3.1 Appareil de Casagrande

L’appareil de Casagrande est présenté schématiquement à la Figure 3. L’appareil comporte une coupelle
relevée par une came puis chutant d’une distance donnée sur un socle. L’appareil peut être actionné
manuellement par une manivelle ou au moyen d’un moteur électrique. Les dimensions, les spécifications
et les tolérances de fabrication sont données dans l’Annexe A. Un appareil de Casagrande et un outil à
rainurer conforme avec d’autres spécifications peut être adopté à condition de démontrer qu’il donne
des résultats comparables.

Légende
1 coupelle
2 support de coupelle
3 goupille
4 came (actionnée manuellement ou par un moteur)
5 socle
6 pieds en caoutchouc
7 point de contact

Figure 3 — Schéma d’appareil de Casagrande

4.3.2 Socle et pieds en caoutchouc

Le socle et les pieds doivent être en caoutchouc conformément aux exigences du Tableau 2. Les pieds
soutenant le socle sont conçus pour isoler le socle de la surface de travail.

© ISO 2018 – Tous droits réservés  5


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Tableau 2 — Socle et pieds — exigences applicables au caoutchouc


Dureté des pieds Dureté du socle Résilience du socle
Valeur Shore A comprise entre Résilience (valeur de rebond) comprise
Valeur Shore D d’au moins 80
62 et 65 entre S = 0,80 et S = 0,90

La mesure de la dureté (Shore A et Shore D) et de la résilience S est définie dans A.3.7.5

4.3.3 Coupelle

Il convient que la coupelle soit en laiton ou en acier inoxydable. La coupelle doit avoir la forme d’une
portion de sphère. Les dimensions, les spécifications et les tolérances de fabrication sont donnée en
Annexe A.
Il convient que la coupelle soit polie. La surface doit rester lisse à l’usage, et il convient de la remplacer
lorsque la surface lisse est visuellement endommagée.

4.3.4 Came

La came doit relever la coupelle sans à-coup et de manière continue jusqu’à sa hauteur maximale, par
augmentation du rayon de la came sur au moins 180 ° de sa rotation. La partie finale de la came doit
présenter une forme telle que la coupelle ne développe pas de vitesse ascendante ou descendante lorsque
le support quitte la came. Une conception selon une spirale logarithmique a été jugée satisfaisante.

4.3.5 Support

Le support est conçu de à permettre un réglage pratique et fiable des 10 mm de hauteur de chute de la
coupelle.

4.3.6 Moteur d’entraînement (facultatif)

L’appareil peut être doté d’un moteur entraînant la came qui doit réaliser 2 ± 0,25 révolutions par
seconde. Le moteur doit être isolé du reste de l’appareil par des supports en caoutchouc ou de sorte à
éviter la transmission des vibrations du moteur aux autres composants de l’appareil.

4.3.7 Outil à rainurer

Outil plat ou incurvé en plastique ou en métal résistant à la corrosion. L’outil à rainurer doit être doté
d’une pointe biseautée (voir Annexe A). La conception de l’outil peut être variable dans la mesure où les
dimensions principales sont conservées. L’outil peut, sans que cela soit une nécessité, intégrer un étalon
permettant d’ajuster la hauteur de chute du dispositif de détermination de la limite de liquidité.

4.4 Appareillage pour la détermination de la limite de plasticité

4.4.1 Plaque de malaxage

La plaque de malaxage en verre doit être plane, propre et lisse, et il convient qu’elle soit exempte de
rayures profondes affectant le comportement lors de la formation des rouleaux. Une plaque carrée,
d’environ 10 mm d’épaisseur et 300 mm de côté convient.

4.4.2 Tige ou étalon

Une tige d’un diamètre compris entre 3 et 3,5 mm ou un étalon présentant une ouverture de même
dimension doit être utilisé.

6  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


5 Procédure d’essai

5.1 Choix de la méthode de détermination de la limite de liquidité


Deux méthodes d’essai sont abordées dans la présente norme pour la détermination de la limite
de liquidité. La méthode du cône tombant donne des résultats avec une plus grande répétabilité et
constitue la méthode à privilégier. Toutefois, compte tenu de son long historique d’utilisation plus
ancien, l’utilisation de la méthode de Casagrande est également autorisée.
NOTE 1 Les deux méthodes sont connues pour donner des résultats différents. L’expérience a montré que la
limite de liquidité déterminée par le cône tombant est en bon accord avec celle déterminée par la méthode de
Casagrande pour des valeurs de wL autour de 30 à 40 %. Pour des valeurs élevées de wL , l’appareil de Casagrande
donne généralement des valeurs légèrement supérieures de la limite de liquidité. Aux valeurs basses de wL,
l’appareil de Casagrande donne généralement des valeurs légèrement plus faibles de la limite de liquidité.

Pour les deux méthodes de détermination de la limite de liquidité, un essai en quatre points, ou un
essai en un point, peut être réalisé. L’essai en quatre points est décrit dans la présente norme et est à
privilégier. Toutefois, la méthode en un point peut être appropriée pour les sols dont la plasticité est
bien connue et pour lesquels des facteurs de correlation fiables ont été établis.
NOTE 2 Dans la méthode de détermination de la limite de liquidité en quatre points, l’essai est réalisé sur la
base de quatre teneurs en eau différentes, tandis que dans la méthode en un point, l’essai est réalisé sur la base
d’une seule teneur en eau.

Le choix de la méthode d’essai à employer doit être convenu avec le client et consigné.

5.2 Préparation de l’éprouvette

5.2.1 Autant que possible, les essais doivent être réalisés à partir du sol dans son état naturel. Environ
200 g de sol dont la granulométrie n’excède pas 0,4 mm sont nécessaires pour déterminer la limite de
liquidité, quelle que soit la méthode utilisée. Les tamis avec une ouverture de 0,425 mm ou de 0,400 mm
sont acceptables pour écrêter et éliminer la fraction plus grossière du matériau.
NOTE Lorsque dans ce document, un tamis de 0,400 mm ou approchant est mentionné, des tamis avec une
ouverture de 0,425 mm ou de 0,400 mm sont acceptables.

Il convient que les sols ne soient pas séchés à l’étuve avant l’essai, mais si cela s’avérait nécessaire, alors
ce séchage devra être mentionné.
Pour les sols sujets à oxydation lorsqu’ils sont exposés à l’air, il convient que les essais soient
réalisés immédiatement après extrusion ou, s’ils sont réalisés ultérieurement, l’éprouvette doit être
hermétiquement fermée jusqu’à ce que l’essai soit réalisé.

5.2.2 Si l’échantillon ne comprend aucun matériau de dimensions supérieures à 0,4 mm environ, se


reporter à la section 5.2.8.

5.2.3 Si l’échantillon comprend des matériaux de dimensions supérieures à 0,4 mm environ, il convient
d’exclure ces matériaux de l’éprouvette soumise à l’essai, comme décrit en 5.2.4 à 5.2.7.

5.2.4 Déterminer la teneur en eau (w) d’une éprouvette représentative de l’échantillon original
conformément à ISO 17892-1.

5.2.5 Peser une éprouvette représentative de sol non séché, qui donnera au moins 200 g de sol passant
au tamis de 0,4 mm ou d’ouverture la plus proche. Cette éprouvette doit être pesée à 0,1 % de sa masse
ou à 0,01 g, la valeur la plus élevée étant retenue (m1).

© ISO 2018 – Tous droits réservés  7


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


5.2.6 Si la fraction de matériau supérieur à 0,4 mm comprend un petit nombre de particules


grossières facilement séparables, ces particules peuvent être éliminées à la main, séchées à 105°C à
110°C et pesées (mr).

5.2.7 Si la fraction de matériau grossier ne peut pas être éliminée aisément à la main, les particules
doivent être éliminées par tamisage par voie humide comme indiqué ci-après.

5.2.7.1 Placer l’éprouvette dans un récipient et ajouter la quantité d’eau distillée juste nécessaire pour
la recouvrir, puis brasser jusqu’à formation d’une boue liquide.

5.2.7.2 Verser la boue sur un tamis de 0,4 mm ou de valeur d’ouverture la plus proche. Un tamis de
protection présentant une valeur d’ouverture plus grande peut être utilisé pour protéger le tamis de
0,4 mm. Laver le matériau retenu sur le tamis avec une quantité minimale d’eau distillée, jusqu’à ce que
l’eau qui s’égoutte du tamis de 0,4 mm ou de valeur d’ouverture la plus proche, soit visuellement claire.
Recueillir tous les matériaux passant à travers le tamis de 0,4 mm ou de valeur d’ouverture la plus proche.

5.2.7.3 Sécher à une température comprise entre 105 °C et 110 °C le matériau retenu sur le tamis de
0,4 mm ou de valeur d’ouverture la plus proche et sur tout tamis de protection utilisé et le peser à 0,1 %
de sa masse ou 0,01 g, la valeur la plus élevée étant retenue (mr).

5.2.7.4 Laisser décanter le produit du lavage et déverser l’eau claire.

5.2.7.5 La suspension restante peut être partiellement séchée dans un courant d’air chaud ou dans
une étuve à une température maximale de 50 °C, jusqu’à obtenir une pâte ferme. Éviter les assèchements
locaux de la pâte en surface ou sur les bords par des brassages répétés.

5.2.8 Triturer et malaxer complètement la prise d’essai de sol naturel, de sol émietté manuellement ou
de sol tamisé, de sorte à détruire la structure du sol. Ajouter ou retirer la juste quantité d’eau nécessaire
pour ajuster la consistance de la pâte remaniée qui en résulte afin de la ramener dans la gamme de
consistance nécessaire pour l’essai.

5.2.9 Il est recommandé d’effectuer le malaxage et le remaniement de la pâte manuellement au moyen


de spatules permettant de mélanger l’échantillon sur la plaque en verre, et il convient de le poursuivre
jusqu’à ce que la consistance de l’éprouvette cesse de se modifier. Cette opération peut nécessiter jusqu’à
40 minutes. Eviter l’introduction de bulles d’air dans l’éprouvette pendant le malaxage.

5.2.10 Si une quantité importante d’eau doit être ajoutée à l’éprouvette pour obtenir la consistance
désirée de la pâte, laisser l’éprouvette s’équilibrer avec l’eau pendant au moins 4 heures (bien veiller à ne
pas laisser l’échantillon sécher à l’air). Les sols très plastiques peuvent nécessiter une durée d’équilibre
allant jusqu’à 24 heures.

5.2.11 Si une quantité importante d’eau doit être éliminée de l’éprouvette pour obtenir la consistance
désirée de la pâte remoulée, étaler l’intégralité de l’éprouvette sur une plaque ou dans une coupelle
d’évaporation pour la laisser sécher lentement à l’air, ou la faire sécher dans un léger courant d’air chaud.
Tout assèchement local doit être évité en remélangeant le sol de manière répétée.

5.2.12 Il convient de déterminer la limite de liquidité dès que possible après remaniement de la pâte.

5.3 Détermination de la limite de liquidité par la méthode du cône tombant

5.3.1 Au moyen d’une spatule, placer dans un récipient propre et sec des quantités de pâte remaniée
et homogénéisée qui a été préparée, en prenant soin de ne pas emprisonner de bulles d’air. Araser
l’excédent de pâte à l’aide d’une règle à araser ou d’un couteau afin d’obtenir une surface lisse et plane.

8  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


NOTE La limite de liquidité est influencée par l’inclusion de bulles d’air lors du malaxage ou lors du
remplissage du récipient avec la pâte, ou par un malaxage et une homogénéisation insuffisants de la pâte.

5.3.2 Bloquer le cône en position haute. Abaisser le support jusqu’à amener la pointe du cône juste
en contact de la surface de l’éprouvette. La position du cône est correcte lorsqu’un un léger mouvement
horizontal du récipient produit une très légère marque à la surface du sol par la pointe du cône.

5.3.3 Bloquer le cône dans cette position et remettre à zéro l’appareil de mesure de la pénétration ou
noter la position initiale de la tige du cône à 0,1 mm près.

5.3.4 Libérer le cône et le laisser s’enfoncer pendant une durée de 5 s ± 1 s. Si l’appareillage n’est pas
muni d’un dispositif automatique de blocage du cône, prendre soin de ne pas donner des secousses à
l’appareil pendant cette opération.

5.3.5 Noter la profondeur de pénétration du cône après 5 s ± 1 s à 0,1 mm près.

5.3.6 Calculer la profondeur de pénétration du cône par différence entre la position initiale et la
position finale de la tige du cône. Vérifier que la profondeur de pénétration est comprise dans le domaine
de valeurs requises pour le type de cône utilisé conformément au Tableau 3 et à la Figure 4. Si la
pénétration sort du domaine requis, répéter les étapes à partir du point 5.2.8 en ajoutant ou en éliminant
un peu d’eau, autant que nécessaire pour ajuster la consistance de la pâte remaniée.

5.3.7 Si la profondeur de pénétration est comprise dans le domaine de valeurs requises, lever le cône
et le nettoyer en prenant garde à ne pas rayer sa surface.

5.3.8 Ajouter un peu plus de pâte remaniée au récipient, en prenant garde à ne pas emprisonner d’air,
araser la surface conformément au point 5.3.1 et répéter les étapes des points 5.3.2 à 5.3.7 jusqu’à ce
que la différence entre deux résultats successifs soit inférieure à la valeur maximale indiquée dans le
Tableau 3.

Tableau 3 — Exigences pour la pénétration du cône


Type de cône 60 g/60° 80 g/30°
Intervalle de profondeur de pénétration du cône 7 à 15 mm 15 à 25 mm
Limite de liquidité (wL) déterminée à une profondeur de pénétration de 10 mm 20 mm
Différence maximale entre deux résultats successifs 0,4 mm 0,5 mm

© ISO 2018 – Tous droits réservés  9


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


a) cône de 60 g/60° b) cône de 80 g/30°

Légende
1 position initiale avant libération
2 pénétration minimale
3 pénétration correspondant à wL
4 pénétration maximale

Figure 4 — Intervalle de valeurs de pénétration lors d’un essai de détermination de la limite de


liquidité par la méthode du cône tombant

5.3.9 Prélever une éprouvette d’une masse minimale de 15 g de pâte remaniée depuis la zone pénétrée
par le cône, et déterminer la teneur en eau conformément à la norme ISO 17892-1 (l’utilisation d’une
masse aussi petite est permise).

5.3.10 Retirer le reste de la pâte du récipient et l’ajouter à la pâte remaniée restant sur la plaque de
verre. Ajuster la teneur en eau par ajout d’une petite quantité d’eau, et remélanger soigneusement
l’échantillon en utilisant la spatule afin d’homogénéiser et obtenir une répartition uniforme de l’eau.

5.3.11 Répéter les étapes des points 5.3.1 à 5.3.10 pour obtenir au moins quatre points d’essai à
différentes teneurs en eau. Les quatre points doivent tous être compris dans l’intervalle de valeurs spécifié
par le Tableau 3 avec au moins un point au-dessus et au moins un point en dessous de la profondeur de
pénétration correspondant à la limite de liquidité. Il convient que les quatre points d’essai ou plus, soient
espacés de manière grossièrement uniforme sur l’intervalle de valeurs de pénétration du Tableau 3.

5.3.12 La teneur en eau de l’éprouvette ne doit pas être augmentée ou diminuée alternativement mais
augmentée ou diminuée progressivement.
NOTE Il est normalement plus pratique de réaliser les essais en partant de l’état le plus sec vers l’état le plus
humide, par accroissement continu de la teneur en eau, bien que partir de l’état le plus humide vers l’état le plus
sec soit aussi acceptable.

5.3.13 Si à un moment donné pendant la procédure décrite ci-dessus, l’essai doit être interrompu,
l’échantillon doit être recouvert par une coupelle ou par un linge humide pour éviter sa dessiccation.

10  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


5.3.14 Si la méthode d’essai en un point est utilisée, la pénétration doit être répétée au moins une fois.
Les mesures de pénétration du cône doivent être comprises dans le domaine de valeurs du Tableau 3 et
la différence entre les pénétrations répétées doit être conforme aux valeurs indiquées dans le Tableau 3.
La teneur en eau doit être déterminée pour chaque pénétration séparément. Si l’écart relatif entre les
mesures de teneur en eau diffère de plus de 5 pourcents, l’essai doit être répété.

5.4 Détermination de la limite de liquidité par la méthode de Casagrande

5.4.1 Poser l’appareil de Casagrande sur une surface stable et plane.

5.4.2 Ajouter, au moyen d’une spatule, la pâte remaniée homogénéisée (5.2.8) dans la coupelle en
prenant soin de ne pas inclure des bulles d’air. Etaler la pâte de sol et la répartir dans la coupelle avec une
profondeur d’au moins 10 mm au point le plus profond de la coupelle.
NOTE La limite de liquidité est influencée par l’inclusion de bulles d’air lors du malaxage ou lorsque la pâte
est étalée dans la coupelle, ou par un malaxage et une homogénéisation insuffisants de la pâte

5.4.3 Retirer l’excédent de sol à l’aide d’une spatule, en réalisant le moins de manipulations et de chocs
possible, de manière à obtenir une surface lisse approximativement horizontale et une couche présentant
une profondeur de 10 mm au point le plus profond de la coupelle. Se référer aux schémas de la Figure 5a
en coupe et de la Figure 5b en plan.

a) Vue en coupe b) Vue en plan


Légende
1 coupelle
2 niveau de la surface arasée pour essai
3 schéma de principe du profil de la rainure
4 base de la coupelle mise à nu par la rainure
5 fermeture sur 10 mm de la rainure en fin d’essai
A 10 mm

Figure 5 — a) Remplissage de la coupelle avec le sol, b) Coupelle en fin d’essai

5.4.4 Utiliser l’outil à rainurer pour réaliser une rainure dans la pâte de sol, en exposant la surface de
la coupelle à la base de la rainure. L’outil à rainurer doit être propre et sec et tenu perpendiculairement à
la surface interne de la coupelle, le bord biseauté orienté face au sens du mouvement.

5.4.5 Si l’éprouvette est composée d’argile, il convient de réaliser la rainure en un seul passage. Si
l’éprouvette est composée de limon, plusieurs passages peuvent être nécessaires, en retirant une petite

© ISO 2018 – Tous droits réservés  11


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


quantité d’éprouvette à chaque passage. En réalisant la rainure, s’assurer que l’éprouvette ne glisse pas
sur la surface de la coupelle et ne se fissure pas.

5.4.6 Relever et faire chuter la coupelle contre le socle en faisant tourner la came à environ 2
révolutions par seconde. Ne pas maintenir le socle pendant que la came tourne.

5.4.7 Compter le nombre de rotations tout en observant attentivement la rainure réalisée dans
l’éprouvette de sol. Il convient que l’ouverture de la rainure se referme par écoulement et non par
glissement de la pâte sur la surface de la coupelle.

5.4.8 Arrêter de faire tourner la came dès que la rainure s’est refermée sur une longueur de 10 mm
(Figure 5 b). Noter le nombre de rotations.

5.4.9 Vérifier que le nombre de rotations est compris dans l’intervalle de valeurs données dans le
Tableau 4. Si le nombre de rotations sort du domaine requis, répéter les étapes du point 5.2.8 au point
5.2.12, en ajoutant ou en éliminant un peu d’eau, autant que nécessaire pour ajuster la consistance de la
pâte remaniée, puis reprendre la mesure à partir du point 5.4.1.

Tableau 4 — Exigences pour l’essai de Casagrande


Nombre de rotations
Intervalle de valeurs du nombre de rotations 15 à 40
Nombre de rotations en vue de déterminer la limite de liquidité (wL) 25
Différence maximale entre deux résultats successifs pour un essai en un point 2

5.4.10 Prélever une éprouvette d’une masse minimale de 15 g de pâte remaniée dans la zone où la
rainure s’est refermée et déterminer la teneur en eau conformément à la norme ISO 17892 1 (l’utilisation
d’une masse aussi petite est permise).

5.4.11 Retirer le reste de la pâte de la coupelle et l’ajouter à la pâte remaniée restant sur la plaque
de verre. Ajuster la teneur en eau par ajout d’une petite quantité d’eau, et remélanger soigneusement
l’échantillon en utilisant la spatule afin d’homogénéiser et obtenir une répartition uniforme de l’eau.

5.4.12 Répéter les étapes des points 5.4.1 à 5.4.11 pour obtenir au moins quatre points d’essai à
différentes teneurs en eau, en nettoyant et séchant soigneusement la coupelle entre chaque essai. Les
quatre points doivent tous être compris dans l’intervalle de valeurs spécifié par le Tableau 4 avec au
moins un point au-dessus et au moins un point en dessous de 25 rotations. Il convient que les quatre
points d’essai ou plus, soient espacés de manière grossièrement uniforme sur l’intervalle de valeurs du
nombre de rotations du Tableau 4.

5.4.13 La teneur en eau de l’éprouvette ne doit pas être augmentée ou diminuée alternativement mais
augmentée ou diminuée progressivement.
NOTE Il est normalement plus pratique de réaliser les essais en partant de l’état le plus sec vers l’état le plus
humide, par accroissement continu de la teneur en eau, bien que partir de l’état le plus humide vers l’état le plus
sec soit aussi acceptable.

5.4.14 Si à un moment donné pendant la procédure décrite ci-dessus, l’essai doit être interrompu,
l’échantillon doit être recouvert par une coupelle ou par un linge humide pour éviter sa dessiccation.

5.4.15 Si la méthode d’essai en un point est utilisée, le comptage du nombre de rotations pour atteindre
la fermeture de la rainure sur une longueur de 10mm doit être réitéré au moins une fois. Entre chaque
mesure, la pâte soumise à essai doit être retirée de la coupelle et malaxée à nouveau avant d’être reétalée
dans la coupelle. Le nombre de rotations des deux déterminations répétées et la différence entre les
résultats répétés doivent être conformes aux valeurs et intervalles indiqués dans le Tableau 4. La teneur

12  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


en eau doit être déterminée pour chaque détermination séparément. Si l’écart relatif entre les mesures
de teneur en eau diffère de plus de 5 pourcents, l’essai doit être répété.

5.5 Détermination de la limite de plasticité

5.5.1 Prélever une éprouvette d’environ 15 à 20 g de pâte de sol préparée conformément au point 5.2,
et la placer sur la plaque de malaxage.
NOTE II est souvent commode de réaliser l’essai avec une partie du matériau préparé par une des procédures
de détermination de la limite de liquidité.

5.5.2 Laisser la pâte sécher partiellement sur la plaque jusqu’à ce qu’elle devienne suffisamment
plastique pour pouvoir en faire une boulette. L’éprouvette peut être séchée à l’air libre, ou séchée au
moyen d’un léger courant d’air chaud.

5.5.3 Pétrir la boulette de sol partiellement séché entre les doigts et la rouler entre les paumes des
mains jusqu’à ce que la chaleur des mains ait séché suffisamment le sol pour que de fines fissures
apparaissent à sa surface. Diviser la boulette en deux parties de masse approximativement égale.

5.5.4 Diviser une partie en 3 sous-parties.

5.5.5 En prenant une sous-partie à la fois, pétrir chacune de sorte à obtenir un rouleau d’environ 6 mm
de diamètre entre l’index et le pouce de chaque main.

5.5.6 Placer le rouleau sur la plaque de malaxage et le rouler en arrière et en avant d’un mouvement
régulier de la main. Rouler le rouleau d’une main, du bout des doigts jusqu’à la 2ème articulation s’est
avéré être une bonne méthode. Maintenir une légère pression uniforme et faire rouler le rouleau jusqu’à
ce que son diamètre soit proche de 3 mm. Utiliser si nécessaire la tige ou l’étalon de 3 mm pour évaluer le
diamètre du rouleau.

5.5.7 Répéter les points 5.5.5 à 5.5.6 jusqu’à ce que le rouleau se brise en morceaux après avoir atteint
le diamètre de 3 mm. L’essai arrive à son terme dès le début de rupture des rouleaux, et non lorsqu’ils
commencent à se fissurer.

5.5.8 Placer les morceaux des rouleaux dans un récipient adapté et placer un couvercle au-dessus.

5.5.9 Répéter les points 5.5.5 à 5.5.7 pour les deux autres sous-parties de pâte partiellement séchée,
en plaçant tous les morceaux des rouleaux des trois sous-parties dans le même récipient. Déterminer la
teneur en eau des rouleaux en morceaux conformément à l’ISO 17892-1.

5.5.10 Répéter les points 5.5.4 à 5.5.9 pour la deuxième partie de pâte partiellement séchée obtenue au
point 5.5.3, en plaçant les rouleaux en morceaux provenant de ces trois sous-parties dans un deuxième
récipient, et déterminer la teneur en eau des rouleaux en morceaux conformément à l’ISO 17892-1.

5.5.11 Certains sols se caractérisent par une plasticité très faible, et il peut être difficile d’atteindre la
condition exacte de morcellement des rouleaux. S’il n’est pas possible de réaliser des rouleaux de 3 mm,
il convient de déclarer l’échantillon non plastique.

© ISO 2018 – Tous droits réservés  13


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


6 Résultats d’essais

6.1 Proportion d’échantillon inférieur à 0,4 mm


Si des particules ont été retirées de l’éprouvette, estimer le pourcentage de matériau de dimensions
inférieures à 0,4 mm (K) à partir de la Formule (1):

 100 × m  
 1
 − mr 
 100 + w  
K =  × 100 % (1)
 100 × m1 
 
 100 + w 
 

  w représente la teneur en eau de l’éprouvette représentative distincte en pourcentage

m1 représente la masse humide du sol (g)

mr représente la masse sèche des particules de dimension supérieure à 0,4 mm qui ont été retirées (g)

6.2 Détermination de la limite de liquidité par la méthode du cône tombant

6.2.1 Tracer la courbe reliant la teneur en eau mesurée en abscisse sur une échelle linéaire, et les
pénétrations correspondantes du cône en ordonnée sur une échelle logarithmique décimale (log10) si le
cône de 60 g/60 ° est utilisé. Dans le cas d’utilisation d’un cône de 80 g/30 °, la courbe est tracée sur une
échelle linéaire en abscisse et en ordonnée. La Figure 6 présente un exemple de courbe pour un cône de
60 g / 60 °.

14  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Légende
X pénétration du cône (en mm)
Y teneur en eau (en %)

Figure 6 — Exemple de résultat d’essai de détermination de la limite de liquidité par cône


tombant de 60 g.

6.2.2 Tracer la meilleure droite ajustée passant par les points de mesure. Si une des teneurs en eau
mesurées présente un écart relatif supérieur à 5 % par rapport à la droite ajustée, le point représentatif
de ce résultat d’essai peut être éliminé de la régression. Si les trois points restants ne permettent pas de
tracer une relation linéaire satisfaisante, il convient de réaliser l’essai à nouveau.

6.2.3 Lire la limite de liquidité (wL) qui est la teneur en eau correspondant à une pénétration de 10 mm
pour le cône de 60 g/60°, ou la teneur en eau correspondant à une pénétration de 20 mm pour le cône de
80 g/30°.
NOTE D’autres critères de pénétration ont été utilisés pour définir la limite de liquidité, par exemple une
pénétration de 17 mm au cône de 80 g/30° a été adoptée dans certains pays et des corrélations peuvent être
utilisées pour comparer les précédentes données avec celles de la méthode définie dans le présent document.

6.2.4 Pour la méthode en un point, calculer la moyenne des teneurs en eau et la moyenne des
pénétrations des déterminations répétées. La teneur en eau moyenne mesurée doit être corrigée par des
facteurs de corrélation prédéterminés afin de ramener la réponse à celle de la pénétration normalisée de
10 mm pour le cône de 60 g / 60 °, ou à la pénétration normalisée de 20 mm si le cône de 80 g / 30 °, pour
obtenir la valeur de la limite de liquidité (wL).

© ISO 2018 – Tous droits réservés  15


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


6.3 Détermination de la limite de liquidité par la méthode de Casagrande

6.3.1 Sur un diagramme, représenter en ordonnée la teneur en eau mesurée sur une échelle linéaire
et en abscisse sur une échelle logarithmique log10, le nombre de rotations correspondant. La Figure 7
montre un exemple de tracé.

Légende
X nombre de rotations N
Y teneur en eau (en %)

Figure 7 — Exemple de résultat d’essai de détermination de la limite de liquidité par la méthode


de Casagrande.

6.3.2 Tracer la droite la mieux ajustée sur les points représentés. Si une des teneurs en eau mesurées
présente un écart relatif supérieur à 5 % par rapport à la ligne, ce point d’essai peut être éliminé de la
régression. Si les trois points restants ne permettent pas d’obtenir une indication claire de la limite de
liquidité, il convient de réaliser l’essai à nouveau.

6.3.3 Lire la limite de liquidité (wL) qui est la teneur en eau correspondant à 25 rotations.

6.3.4 Pour la méthode en un point, calculer la teneur en eau moyenne et le nombre moyen des rotations
des déterminations répétées. Corriger cette valeur en utilisant les facteurs de corrélation prédéterminés
afin d’établir la réponse en référence aux 25 rotations normalisées et d’obtenir la valeur de la limite de
liquidité (wL).

6.4 Limite de plasticité

6.4.1 Si les deux résultats de la teneur en eau de limite de plasticité présentent un écart absolu
supérieur à 2 % pour les valeurs de wP inférieures ou égales à 40 %, ou un écart relatif supérieur à
5 % pour les valeurs de wP supérieures à 40 %, l’essai de détermination de la limite de plasticité doit
être réalisé à nouveau. Calculer la limite de plasticité (wP) comme la teneur en eau moyenne des deux
déterminations de teneur en eau de la limite de plasticité.

16  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


6.5 Indice de plasticité


Calculer l’indice de plasticité (IP) à partir de la Formule (2):

I P = w L − w P (2)

  wL est la limite de liquidité;

  wP est la limite de plasticité.

7 Rapport d’essai

7.1 Éléments devant figurer au rapport


Le rapport d’essai doit comporter une déclaration que l’essai a été effectué conformément au présent
document et doit contenir les informations suivantes:
a) la méthode utilisée pour déterminer la limite de liquidité, c’est-à-dire soit la méthode du cône
tombant, soit la méthode de Casagrande, en quatre points ou en un point et en précisant si la
variation de teneur en eau pendant l’essai était croissante ou décroissante;
b) si la méthode de détermination de la limite de liquidité par cône tombant a été utilisée, le type de
cône utilisé;
c) si la méthode de détermination de la limite de liquidité en un point a été utilisée, les résultats de
l’essai et les facteurs de corrélation utilisés;
d) l’identification de l’échantillon (éprouvette) soumis à l’essai, par exemple par le numéro de sondage,
le numéro d’échantillon, le numéro d’essai, la profondeur de prélèvement, etc.;
e) une description visuelle de l’éprouvette, y compris toute caractéristique relevée pendant et après
l’essai, selon les principes de l’ISO 14688-1;
f) l’historique de l’échantillon, par exemple, si l’essai a été effectué à partir de l’état naturel
ou si l’échantillon a été tamisé par voie humide ou s’il a été préparé par un autre processus de
préparation;
g) la proportion de matériau passant à travers le tamis de 0,4 mm ou de valeur d’ouverture la plus
proche, lorsqu’elle est déterminée, et en précisant si cette proportion a été estimée par retrait
manuel ou mesurée par tamisage par voie humide;
h) la teneur en eau de l’échantillon avant l’opération de retrait des particules préalable à la
détermination des limites de liquidité ou de plasticité.
i) la valeur de la limite de liquidité à un pour cent près;
j) la valeur de la limite de plasticité à un pour cent près, ou dans le cas où la limite de plasticité n’a pas
pu être déterminée, une indication la précisant comme non plastique;
k) la valeur de l’indice de plasticité, à un pour cent près, lorsqu’elle est déterminée;

© ISO 2018 – Tous droits réservés  17


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


7.2 Éléments optionnels pouvant figurer au rapport


Les informations supplémentaires suivantes peuvent également figurer au rapport (voir l’Annexe B):
a) l’indice de liquidité;
b) l’indice de consistance;
c) l’indice d’activité;
d) la teneur en eau calculée (w˂ 0,4) de la partie d’échantillon passant à travers le tamis de 0,4 mm ou
de valeur d’ouverture la plus proche;
e) les graphiques et tracés à partir desquels wL a été obtenue;
f) le diagramme de plasticité

18  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Annexe A
(Normative)

Étalonnage, maintenance et contrôles

A.1 Dispositions générales


L’ensemble de l’équipement de mesure utilisé dans cette norme doit être étalonné périodiquement, sa
performance doit être contrôlée aux intervalles exigés et il doit être utilisé dans un environnement
contrôlé si cela est spécifié. La présente Annexe définit ces exigences dans le cas de cette méthode.
Si l’étalonnage de l’équipement de mesure est réalisé par un tiers, ce tiers doit être un laboratoire
d’étalonnage accrédité. La certification doit faire apparaître la traçabilité jusqu’aux normes de mesure
nationales ou internationales reconnues.
Lorsque l’étalonnage de l’équipement de mesure d’essai est réalisé en interne, le laboratoire doit détenir
les étalons de référence appropriés ou des instruments exclusivement destinés à l’étalonnage. Il est
recommandé que ceux-ci soient étalonnés par un laboratoire d’étalonnage accrédité répondant aux
exigences de certification indiquées plus haut. Lorsqu’ils ne sont pas utilisés, il est recommandé que
l’équipement et étalons de référence soient conservés en lieu sûr dans un environnement approprié,
distinct des équipements ou instruments de travail. Les étalons et les instruments de référence doivent
avoir une exactitude au moins égale à celle du dispositif de travail afin de pouvoir atteindre l’exactitude
voulue lors de la mesure d’essai.
Les procédures d’étalonnage internes doivent être documentées, doivent uniquement être réalisées par
des personnes approuvées et les enregistrements de ces étalonnages et de la réalisation des contrôles
doivent être conservés dans un dossier.
Nonobstant les intervalles d’étalonnage ou de contrôle exigés dans la présente Annexe, à chaque fois
qu’un élément d’un équipement de référence ou d’un équipement de mesure d’essai a fait l’objet d’une
mauvaise manipulation, a été réparé, démonté, réglé ou rénové, celui-ci doit être réétalonné avant toute
utilisation.
L’équipement étalonné doit exclusivement être utilisé dans la plage pour laquelle il a été étalonné.

A.2 Conditions environnementales


Aucune condition environnementale particulière ne s’applique à la réalisation de cette méthode d’essai.

A.3 Appareillage
A.3.1 Étuves
La température de réglage au point médian du volume utile d’une étuve vide doit être contrôlée au
moins une fois par an à l’aide d’un dispositif de mesure de la température étalonné.
La distribution de la température dans une étuve vide doit être contrôlée avant la première utilisation
et après toute réparation ou tout remplacement majeur des éléments chauffants et/ou du thermostat.
Si l’une des températures se situe en dehors de la plage spécifiée pour la température de réglage, une
mesure corrective doit être mise en place.

© ISO 2018 – Tous droits réservés  19


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


A.3.2 Thermomètres
Les thermomètres de référence conformes à l’ISO 386 doivent être étalonnés ou remplacés à des
intervalles ne dépassant pas cinq ans. Tous les autres thermomètres à dilatation de liquide doivent être
étalonnés avant leur première utilisation et doivent être réétalonnés ou remplacés à des intervalles
ne dépassant pas cinq ans. En plus de l’exigence d’intervalle d’étalonnage de cinq ans, un contrôle en
un point des thermomètres de travail, par exemple au point au point de fusion de la glace, ou à toute
autre température définie appropriée, doit être réalisé six mois après la première mise en service, puis
annuellement.
Si des thermocouples sont utilisés pour vérifier les températures de l’étuve, ceux-ci doivent être
étalonnés par comparaison avec un thermocouple de référence, un thermomètre à résistance de platine
ou un thermomètre à dilatation de liquide avant la première utilisation puis au moins une fois par an.

A.3.3 Balances
Les balances doivent être étalonnées au moins une fois par an, sur leur plage d’utilisation et pour le lieu
où elles sont utilisées, en utilisant des masses de référence certifiées. Les masses de référence doivent
être appropriées à la catégorie de la balance étalonnée et doivent avoir une tolérance (erreur maximale
tolérée) meilleure que la résolution de la balance à étalonner. Les masses de référence doivent être
étalonnées lors de leur première mise en service puis au minimum tous les deux ans.
Les balances doivent être contrôlées chaque jour en confirmant le zéro et la masse d’un élément
d’essai de masse connue. Il est recommandé que l’élément d’essai ne soit pas sujet à la corrosion ni à un
changement de masse avec le temps, et que sa masse se situe dans la plage de 50 % à 80 % de la plage de
travail de la balance. Les résultats de ces contrôles doivent être consignés. Si la balance ne peut pas être
remise à zéro ou si la masse du poids d’essai s’avère être hors de la tolérance spécifiée au point 4.1.1, la
balance doit être mise hors service jusqu’à ce que le problème soit corrigé.

A.3.4 Tamis de séparation


Chaque tamis doit être identifié séparément. Les tamis doivent être contrôlés selon les procédures
suivantes.
Tous les tamis doivent être contrôlés par l’opérateur avant chaque utilisation. Les contrôles visuels
doivent permettre d’identifier toute détérioration ou obstruction susceptible d’affecter la performance
du tamis. En cas de doute, une mesure ou un contrôle de la performance doit être réalisé avant
utilisation.
Les tamis de contrôle qui échouent au contrôle visuel doivent être clairement marqués comme tels et
être mis à l’écart ou utilisés comme tamis de protection si nécessaire.

A.3.5 Chronomètres
Les dispositifs de chronométrage, tels que les horloges et les chronomètres, doivent être contrôlés
au moins une fois par an et l’exactitude doit être de 1 seconde par période de 600 secondes de durée
enregistrée.

A.3.6 Dispositif de détermination de la limite de liquidité à cône tombant

A.3.6.1 Cône

Quotidiennement, avant la première utilisation, vérifier que le cône est suffisamment pointu, que la
finition de surface du cône est de bonne qualité et que le cône peut chuter librement.
Pour s’assurer que le cône reste suffisamment pointu pour l’essai, il convient de remplacer le cône s’il
n’est plus possible de ressentir la pointe en y passant le bout du doigt sans appuyer, lorsque la pointe est
introduite dans un trou circulaire de (1,50 ± 0,02) mm de diamètre, percé dans une plaque métallique

20  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


(2,50 ± 0,02) mm d’épaisseur pour le cône de 30 ° ou de (1,00 ± 0,02) mm d’épaisseur pour le cône de
60 °. La Figure A.1 donne une représentation schématique de cette opération.
Des étalons de dimensions différentes peuvent être utilisés à condition que le rapport entre leur
épaisseur et le diamètre du trou soit respecté. Le degré d’usure maximal de la pointe du cône (4.2.2) est
atteint lorsque la pointe usée affleure avec la surface inférieure de la plaque métallique.

Légende
A diamètre du trou 1,50 (±0,02) mm
B épaisseur de la plaque 2,50 (±0,02) mm
  pour un cône de 30 °, ou 1,00 (±0,02) mm
  pour un cône de 60 °
C usure maximale de la pointe 0,3 mm

Figure A.1 — Étalon de vérification de la pointe du cône

La finition de surface des cônes doit être inspectée visuellement quotidiennement avant chaque
utilisation afin de s’assurer de l’absence de rayure profonde ou de corrosion.
La masse du cône, les dimensions et l’usure totale de la pointe doivent être vérifiées au moins une fois
par an afin de s’assurer que les exigences du Tableau 1 (4.2.2.4) sont respectées.

A.3.6.2 Dispositif de mesure de la pénétration

Le dispositif utilisé pour mesurer la chute du cône doit être étalonné au moins une fois par an en
utilisant des cales de référence ou tout autre dispositif de référence afin d’être conforme aux exigences
(4.2.1.3), avec une précision de 0,1 mm. Les cales de référence et autres dispositifs de référence doivent
être étalonnés au moins une fois tous les cinq ans.

A.3.7 Dispositif de détermination de la limite de liquidité de type « Casagrande »

A.3.7.1 Dimensions

Les dimensions de l’appareillage (voir la Figure A.2) doivent être conformes aux dimensions indiquées
dans les Tableaux A.1 à A.3. Les dimensions et spécifications maruqées d’un astérisque (*) sont
contrôlées comme indiqué en A.3.7.5. Les autres dimensions de l’appareillage sont des spécifications de
fabrication.
Il est recommandé que la conception de l’appareillage et les matériaux utilisés pour sa fabrication
assurent une compatibilité entre tous les composants et garantisse la stabilité et la solidité de l’appareil.
Le caoutchouc pour la base et pour les pieds de l’appareil doit être conformes aux exigences du
Tableau 2, 4.3.2.

© ISO 2018 – Tous droits réservés  21


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Figure A.2 — Dispositif de détermination de la limite de liquidité de type «Casagrande» —


dimensions

Tableau A.1 — Dimensions du socle et des pieds


Dimensions K* L* M* W Y Z
Longueur (en mm) 50 150 125 13 5 14,5
Tolérance (en mm) ±2 ±2 ±2 ±1 ±0,5 ±1,5

Tableau A.2 — Dimensions de la coupelle et du support de coupelle


Dimensions A (rayon) B* C* D E I* J* U* P
Longueur (en mm) 54 2 27 12 57 93,5 60 46 6
Tolérance (en mm) ±0,5 ±0,25 ±0,5 ±0,5 ±1,0 ±0,5 ±1 ±1 ±0,5

Tableau A.3 — Masse de la coupelle et du support de coupelle


  Masse de la coupelle* Masse du support*
Masse lors de la fabrication (en g) 173 27
Tolérance de fabrication (en g) ±2 ±0,5
Masse minimale en utilisation (en g) 170 26

A.3.7.2 Dimensions de la came

Il convient que la came soit conçue soit en forme de spirale, dont le rayon augmente progressivement du
minimum de 18 mm au maximum de 24 mm, soit en présentant un demi-cercle d’un rayon de 19 mm et
un second demi-cercle d’un rayon de 22 mm, avec un écart de 3 mm entre le centre des rayons, de sorte
que, dans les deux cas, le cran de la came causant la chute de la coupelle soit de 6 mm. La partie finale
de la came doit présenter une forme telle que la coupelle ne développe pas de vitesse ascendante ou
descendante lorsque le support quitte la came.

A.3.7.3 Outils à rainurer

Les dimensions des outils à rainurer (Figure A.3) doivent être conformes au Tableau A.4 pour l’outil plat
et au Tableau A.5 pour l’outil incurvé. Les dimensions et les spécifications marquées d’un astérisque
(*) sont contrôlées conformément à A.3.7.5. Les autres dimensions des outils à rainurer sont des
spécifications de fabrication.

22  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Légende
1 étalon permettant de vérifier la hauteur de chute

Figure A.3 — Outils à rainurer pour le dispositif de détermination de la limite de liquidité de


type «Casagrande»

Tableau A.4 — Dimensions de l’outil à rainurer plat


Angle de la
Dimensions A* B* C* D* E (rayon) F*
pointe
incurvée à
Longueur (en mm) 2 11,2 40 8 50 2
60 °
Tolérance de fabrication (en
−0,1 à +0,15 ±0,25 ±0,5 ±0,15 ±0,5 ±0,15 ±5 °
mm)
Tolérance en utilisation (en mm) ±0,25            

Tableau A.5 — Dimensions de l’outil à rainurer incurvé


A* B* C* D (rayon) E*
Dimensions
(mm) (mm) (mm) (mm) (mm)
Longueur (en mm) 2 60 ° 13,5 22,2 10
Tolérance de fabrication (en
−0,1 à +0,15 ±1 ° ±0,5 ±0,25 ±0,5
mm)
Tolérance en utilisation (en mm) ±0,25        

A.3.7.4 Vérifications quotidiennes

Chaque jour avant utilisation, vérifier que la came tourne librement, que l’axe du support de coupelle
n’est pas contraint et qu’il n’est pas usé de telle manière à présenter un jeu latéral supérieur à 3 mm au
point le plus bas du bord de la coupelle.
Réaliser une inspection visuelle de la surface de la coupelle à la recherche de tout dommage ou polissage
excessif.
Vérifier la hauteur de chute de la coupelle de 10 ± 0,25 mm au point de contact au moyen d’un bloc de
référence ou de tout autre dispositif de référence. Ajuster si nécessaire la hauteur de la coupelle. La
Figure A.4 désigne l’emplacement approprié de l’étalon par rapport à la coupelle.
Si un outil à rainurer en plastique est utilisé, les dimensions de la pointe doivent être vérifiées
quotidiennement. Si un outil à rainurer en métal est utilisé, les dimensions de la pointe peuvent être
vérifiées à des intervalles moins fréquents.

© ISO 2018 – Tous droits réservés  23


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Légende
1 coupelle à éprouvette
2 goupille de maintien
3 support et axe de support
4 came (actionnée manuellement ou par un moteur)
5 socle
6 pieds en caoutchouc
7 point de contact (en position haute et basse)
8 étalon de vérification de la hauteur
A 10 mm

Figure A.4 — Dispositif de détermination de la limite de liquidité de type «Casagrande» —


vérification de la hauteur de chute

A.3.7.5 Vérifications annuelles

Vérifier au moins une fois par an que les dimensions et les masses de l’appareil de Casagrande et des
outils à rainurer sont conformes aux Tableaux A.1 à A.5 pour les dimensions et spécifications marquées
d’un astérisque (*). Vérifier que le diamètre de la marque d’usure située sur le socle, à l’endroit où la
coupelle entre en contact avec le socle, est inférieur à 10 mm.
Si l’appareil est doté d’un moteur permettant d’entraîner la came, vérifier au moins une fois par an que
la came tourne à 2 ± 0,25 révolutions par seconde. Vérifier qu’aucune vibration visible n’est transmise
au reste de l’appareil.
Il convient que la dureté Shore du socle soit vérifiée chaque année selon l’ISO  7619-1 au moyen d’un
duromètre. Le socle doit faire l’objet d’un essai à trois endroits de sa surface supérieure, notamment au
point de contact.
La résilience du socle, pieds inclus, doit être vérifiée au moins une fois par an, pour être conforme
aux valeurs du Tableau 2, au moyen d’un dispositif à bille tombante comme décrit dans ce paragraphe
(Figure A.5) ou conformément à la norme ISO 8307 adaptée aux dimensions du socle.
En utilisant un dispositif à bille tombante comme à la Figure A.5. la bille doit être en acier, de 8 ±
0,05 mm de diamètre et d’une masse de 2 ± 0,1 g, et doit être maintenue dans le bouchon par un aimant
mesurant au moins 10 mm de diamètre.

24  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Le bouchon doit être fixé en partie supérieure d’un tube transparent permettant à la bille d’effectuer
une chute de 250 ± 1 mm (H) mesurée par rapport à la partie inférieure de la bille. Le tube peut être
en verre ou en plastique transparent, notamment acrylique ou polycarbonate. Il convient que le tube
permette à la bille de chuter sans entrer en contact avec les parois. Un diamètre extérieur d’environ
30 mm et un diamètre intérieur d’environ 24 mm ont été considérés comme appropriés.
Le tube doit présenter des marquages correspondant aux hauteurs de rebond à 200 ± 1 mm (Hmin),
équivalent à une valeur de rebond ou résilience S égale à 0,8 et à 225 ± 1 mm (Hmax), équivalent à une
valeur de rebond ou résilience S égale à 0,9).

Légende
1 bouchon en plastique transparent
2 bille en acier
3 aimant
4 tube transparent
5 marquage de limite supérieure de rebond
6 marquage de limite inférieure de rebond

Figure A.5 — Dispositif à bille tombante permettant de déterminer par essai la résilience du socle

Placer le dispositif à bille tombante en position droite sur la surface supérieure du socle. Retirer l’aimant
pour libérer la bille. Vérifier que la partie basse de la bille atteint au moins le marquage correspondant
à 200 mm et ne dépasse pas le marquage correspondant à 225 mm lors de son premier rebond. Répéter
l’essai à deux autres endroits sur le socle.
Si l’un des trois essais de hauteur de rebondissement échoue, le socle doit être remplacé.

A.4 Appareillage pour la détermination de la limite de plasticité


Les dimensions de l’étalon ou de la tige permettant de déterminer le diamètre du rouleau de sol formé
doivent être vérifiées au moins une fois par an.

© ISO 2018 – Tous droits réservés  25


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Annexe B
(Normative)

Paramètres supplémentaires

B.1 Paramètres supplémentaires


Les paramètres supplémentaires suivants peuvent être calculés et consignés dans le rapport.

B.1.1 Indice de liquidité


Calculer l’indice de liquidité IL , à partir de la Formule (B.1):

w − wP
IL = (B.1)
wL − wP

  w est la teneur de l’échantillon, en pourcents;

  wL est la limite de liquidité;

  wP est la limite de plasticité.


Pour les échantillons dont des particules de dimensions supérieures à 0,4 mm ont été retirées, il
convient de remplacer la valeur de la teneur en eau (w) par la teneur en eau calculée (w<0,4).

B.1.2 Indice de consistance


Calculer l’indice de consistance (IC) à partir de la Formule (B.2):

w −w
L
Ic = (B.2)
wL − wP

  w est la teneur de l’échantillon, en pourcents;

  wL est la limite de liquidité;

  wP est la limite de plasticité.


Pour les échantillons dont des particules de dimensions supérieures à 0,4 mm ont été retirées, il
convient de remplacer la valeur de la teneur en eau (w) par la teneur en eau calculée (w<0,4).
NOTE L’indice de consistance et l’indice de liquidité sont des mesures de l’état de consistance d’un sol dans
son état remanié. Les indices de consistance et de liquidité sont liés par la relation IC = 1 – IL .

26  © ISO 2018 – Tous droits réservés


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


B.1.3 Indice d’activité


Calculer l’indice d’activité (IA) à partir de la Formule (B.3):
IA= (wL − wP)/CF (B.3)

  CF représente la masse de particules sèches ayant un diamètre équivalent inférieur à 0,002 mm,


divisée par la masse de l’éprouvette sèche (ou la masse du matériau sec de l’éprouvette après
élimination de la fraction grossière) exprimée en pourcentage.

NOTE L’indice d’activité peut être une indication des propriétés colloïdales d’une argile, et dépend
principalement de la teneur et du type de minéraux argileux et de colloïdes organiques présents et également de
la teneur en électrolyte de l’eau interstitielle.

B.1.4 Teneur en eau de l’éprouvette passant à travers le tamis de 0,4 mm (ou de valeur
d’ouverture la plus proche)
Calculer la teneur en eau équivalente de la partie passant à travers le tamis de 0,4 mm (ou de valeur
d’ouverture la plus proche) (w<0,4) à partir de la Formule (B.4):

w <0, 4 = 100 × w / K (B.4)

  K représente le pourcentage de matériau de l’éprouvette de dimensions inférieures à 0,4 mm ou


d’ouverture de tamis la plus proche, exprimée sur la base du poids sec.

NOTE La Formule (B.4) suppose que l’ensemble de la teneur en eau de l’échantillon original est associé à la
partie passant au travers du tamis de 0,4 mm ou au tamis d’ouverture la plus proche, et qu’aucune fraction de
cette teneur n’est associée au matériau plus grossier retiré. Cette hypothèse ne peut pas forcément s’avérer juste
pour tous les sols.

B.2 Graphique de plasticité


Les sols peuvent être classés en fonction de leurs caractéristiques de plasticité en traçant les résultats
des essais sur le graphique de plasticité conformément à l’ISO 14688-2. Le graphique de plasticité
indique les valeurs de l’indice de plasticité en abscisse et de la limite de liquidité en ordonnée, toutes
deux sur une échelle linéaire, ainsi que la ligne A de Casagrande définissant la limite entre les sols
limoneux et les sols argileux.

© ISO 2018 – Tous droits réservés  27


BOUTIQUE AFNOR - Usage réservé à 1 utilisateur (Siret : 41244251900507) NF EN ISO 17892-12:2018-07
LEMAIRE Valerie (v.lemaire@groupe-cebtp.com) Pour : GINGER CEBTP

ISO 17892-12:2018(F)


Bibliographie

[1] DIN, ISSMGE (Eds.) (1998): Recommendations of the ISSMGE for geotechnical laboratory testing;
(in English, German and French); Berlin, Wien, Zürich (Beuth Verlag)
[2] EN 1997-1, Eurocode 7 — Calcul géotechnique — -Partie  1: règles générales, publié par le CEN,
Bruxelles
[3] EN 1997-2, Eurocode 7 — Calcul géotechnique — Partie 2: reconnaissance des terrains et essais,
publié par le CEN, Bruxelles
[4] Die Plastizität der Tone Atterberg A., (The plasticity of clays), Internationale Mitteilung fűr
Bodenkunde, 1911: 1, 10
[5] ISO 386, Thermomètres de laboratoire à dilatation de liquide dans une gaine de verre — Principes
de conception, de construction et d'utilisation
[6] ISO 7619-1, Caoutchouc vulcanisé ou thermoplastique — Détermination de la dureté par pénétration
— Partie 1: méthode au duromètre (dureté Shore)
[7] ISO 8307, Matériaux polymères alvéolaires souples — Détermination de la résilience par
rebondissement d'une bille
[8] ISO 14688-2, Reconnaissance et essais géotechniques — Identification et classification des sols —
Partie 2: Principes pour une classification

28  © ISO 2018 – Tous droits réservés

Vous aimerez peut-être aussi