La Tresse de Laetitia Colombani

Edition Grasset & Fasquelle, 2017

Résumé :

Ce livre raconte l’histoire de trois femmes vivant sur trois continents différents.
Etrangement ces trois histoires vont toutes avoir un même lien que l’on découvrira à la
fin : les cheveux.
Smita une jeune indienne venant du village de Badlapur est mère d’une jeune
fille Lalita. Ces femmes sont considérées comme « intouchables » car elles viennent
de l’ethnie des Dalits. Pour les Dalits, il est impossible de choisir son futur car il est
déjà tracé pour les hommes comme pour les femmes. Les femmes vident les toilettes
des Jalts considérés comme la race supérieure et les hommes chassent les rats des
champs. Smita, une mère digne, veut à tout prix éviter ce futur atroce pour sa fille.
Afin d’accomplir ce souhait, elles vont devoir changer leur vie. Smita décide de quitter
son mari et son domicile pour rejoindre sa sœur pour offrir un futur brillant à sa fille
mais elles vont rencontrer quelques surprises en chemin
Giulia est une jeune femme qui vient de Palerme en Sicile. Cela fait des années
que sa famille vit d’une veille coutume sicilienne la cascatura qui consiste à faire des
perruques avec des cheveux tombés ou coupés. Giulia travaille dans le magasin de son
père qui existe depuis de nombreuses générations. Tous les matins son père s’occupe
d’aller récupérer les cheveux au domicile des clients. Un matin, il subit un grave
accident de moto qui le laisse dans le coma. Giulia, dévastée par cette nouvelle décide
de prendre en main la boutique pour ne pas décevoir son père. Elle découvre en
fouillant dans le bureau de son père que le magasin va très mal, de nombreux impôts
n’ont pas été payés ce qui laisse la boutique très endettée et presque en faillite. Giulia
est déterminée et ne veut absolument pas laisser la boutique en banqueroute. En allant
à la librairie tous les midis, Giulia va rencontrer un homme qui va l’aider à sortir
l’industrie familiale de cette misère.
Sarah vit à Montréal au Canada est une excellente avocate et mère divorcée de
deux enfants. Sarah se réveille tous les matins à cinq heures, elle travaille
d’arrachepied afin de satisfaire les besoins de ses enfants et de remplir les attentes de
son patron. Elle ne loupe jamais une journée de travail, elle n’arrive jamais en retard et
si la fatigue hante son visage, elle le recouvre de maquillage. Sarah voit sa vie
chamboulée lorsque son médecin lui annonce son cancer du sein. Sarah essaie de
cacher sa maladie à son patron pour éviter d’être mise à l’écart. Malgré les désirs de
cacher cette malédiction, le patron de Sarah apprend cette nouvelle et prend pitié. Il
commence à l’exclure de certains rendez-vous et lui donne de moins en moins de
travail. Sarah va devoir se confronter à cette maladie et à son patron à la fois.

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Personnage :

Giulia, est une jeune fille qui vient de Palerme en Sicile. Elle travaille dans
l’entreprise familiale qui consiste à prendre des cheveux naturels pour en faire des
perruques. Après l’accident de son père, elle décide de continuer à faire tourner
l’entreprise. Une fois qu’elle apprend que la boutique est en faillite elle décide de
sauver l’honneur de son père. Giulia ne veut pas voir l’entreprise tomber en ruine.
Elle est déterminée et courageuse. Elle rencontre un homme à la librairie qui va lui
donner une idée pour sauver cette entreprise. Quand elle présente cette idée au reste
de sa famille ils ne sont pas d’accord, ils disent qu’elle ferait mieux abandonner
l’entreprise et trouver un travail stable. Giulia est persévérante et décide de suivre
son idée. Elle ne baisse pas les bras, garde la tête haute et n’écoute pas à mère et sa
sœur qui la critique. Giulia reste fidèle à son père et à son désir de sauver la société
familiale. A la fin du livre nous apprenons que Giulia est restée honnête et a sauvé
l’entreprise en l’honneur de son père.

Thème :

Le thème que j’ai particulièrement apprécié est la persévérance de ces femmes.

Elles sont confrontées sans y avoir été préparées à des bouleversements dans leur
vie. Malgré les difficultés et épreuves subies aucune d’elles n’abandonne. Toutes
trouvent une solution à leurs problèmes et c’est vraiment un grand message
d’espoir et de victoire de la persévérance féminine.

Passage :

« En s’éloignant du salon, Sarah pense à cette femme du bout du monde, en Inde,

qui a donné ses cheveux, à ces ouvrières siciliennes qui les ont patiemment
démêlés. A celle qui les a assemblés. Elle se dit alors que l’univers travaille de
concert à sa guérison. » page 234-235

J’ai choisis ce passage car il explique bien le lien entre les trois histoires de cae
femmes. Les cheveux qui viennent d’Inde nous imaginons que ce sont ceux de
Smita et sa fille, les siciliennes sont les dames avec qui travaillent Giulia. Ce
passage est aussi très rassurant pour Sarah car nous voyons qu’elle ne va pas
baisser les bras mais continuer à lutter contre cette maladie. « Elle se dit que
l’univers travaille de concert à sa guérison » ici pour moi l’univers est représenté
par Smita, Lalita et Giulia, elles ont contribué à la fabrication de la perruque de
Sarah, elles l’ont sauvée.

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Ceci montre que le monde n’est pas aussi grand qu’il n’y paraît. A travers ce
passage, nous pouvons constater que la mondialisation des échanges permet de
réaliser de belles choses.