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[Nom de la société]

[Date]

AIME DIUMI DIKOLO 0


Aimé DIUMI DIKOLO

Wissen corporation

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Aimé DIUMI DIKOLO
DEDICACE
A:

Maman Daudine DIONYO

André KONGA DIKOLO

Julie APAMI DIKOLO

Chadrack SHAKO DIKOLO

Pauline TSHULU DIKOLO

Joël YOMBOLA DIKOLO

Thérèse OTAKOTSHA DIKOLO

Jérémie OMELONGA DIKOLO

Moïse ALOMBA DIKOLO

Albertine MBOHELAKA DIKOLO

Mardochée MUKANGA DIKOLO

Junior OMELONGA ALOMBA

Joseph OSONGO

Bony WOLAWATO

Je dédie ce livre.

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Aimé DIUMI DIKOLO
REMIERCEMENTS
Sincères remerciements à :

Tous les Erudits et alliés Ben KISANGALA


Didier OKU MBO Russell LUNDIKA
Michel TSHIMANGA Gilva KABONGO
Riche KUKEYA Fiston KALONDA
Malachie KADIMA MALU Jonas KATEMBO KATEMBO
Henoc MUANDA KAMICHI Issa KANZA
Paul MBAYA MBAYA Marcus KABEYA
Octave MASIKINI NKIERE Andy BINAKI
Louison NYOKA Sympho TSHIMANGA MUTOMBO

Hermans IMBALEVA Benjamin MUKOKO

Kevin MAYOMBO MULUNDA Jérémie OMELONGA DIKOLO

Joe KIMBUYA ZOLA Moïse ALOMBA DIKOLO

Trouvez ici l’expression de ma reconnaissance et de ma haute considération. A vous


tous, je dis merci.

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Aimé DIUMI DIKOLO
INTRODUCTION
Dans ce livre, j’aborde les cours concernés par le concours d’admission en médecine
de l’université de Kinshasa (UNIKIN). Pour chaque section, je commence d’abord par
rappeler le cours, ensuite je résous les questions des examens des années antérieures
relatives à la section abordée. A la fin de chaque section, je vous proposer des exercices
d’auto évaluation pour votre entrainement.

Le livre est divisé en cinq parties selon les cinq cours concernés par le concours :
mathématiques générales, physique, chimie, biologie et français. Chaque partie est
divisée en chapitre. La partie mathématiques générales a 11 chapitres : Equations et
inéquations, généralités sur les fonctions, les limites, dérivées, les vecteurs,
trigonométrie, analyse combinatoire, matrices et déterminants, nombres complexes,
géométrie élémentaire et analytique et compléments. La deuxième partie, la physique
a 6 chapitres : cinématique, dynamique, thermodynamique, mécanique des fluides,
électricité et compléments. La partie chimie a 5 chapitres : notions fondamentales,
atomistique, chimie nucléaire et compléments. La partie biologie a également cinq
chapitres : composition chimique de la matière, cycle cellulaire, la reproduction, la
génétique et compléments.

Le livre ne remplace pas les encadreurs, car il ne peut pas s’expliquer dans les zones
obscures, c’est pourquoi je vous encourage de chercher de bons clubs d’encadrements
en médecine pour la bonne préparation.

L’œuvre humaine n’est jamais parfaite, je me mets entièrement à votre disposition


pour les remarques, questions er suggestions.

Espérant que cette œuvre vous aidera dans votre préparation pour le concours
d’admission, je vous souhaite bon travail et bonne chance.

Aimé DIUMI DIKOLO

+243 81 083 46 16

adiumidik@gmail.com

www.wissen-corp.com

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Aimé DIUMI DIKOLO
PREMIÈRE
PARTIE :
MATHEMATIQUES
GENERALES

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Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE I : EQUATIONS ET
INEQUATIONS

I.1 Equation du premier degré à une inconnue


Une équation du premier degré a la forme 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0. Elle est appelée du premier
degré parce que le degré supérieur de l’inconnue x est 1.

Exemple et contre-exemple :

2𝑥 + 3 = 5 𝑒𝑡 7𝑥 − 3 = 3𝑥 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑔𝑟é

𝑥 2 − 5𝑥 + 6 = 0 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑢𝑛𝑒 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑔𝑟é car le degré supérieur de


l’inconnue 𝑥 est deux et non un.

Marche à suive pour résoudre une équation du premier degré

Pour résoudre une équation du premier degré, on procède de la manière suivante :

• On fait disparaitre les dénominateurs et les parenthèses, puis on effectue les


calculs indiqués.
• On transpose dans le premier membre les termes qui renferment l’inconnue et
dans l’autre les termes connus (termes indépendants).
• On réduit les termes semblables et on met l’inconnue en facteur.
• On divise les deux termes par le coefficient de l’inconnue ; on trouve ainsi la
solution cherchée.
Exemples
Résoudre l’équation
1) 6(𝑥 + 5) = 25 + 3𝑥
6(𝑥 + 5) = 25 + 3𝑥 ⟺ 6𝑥 + 30 = 25 + 3𝑥
⟺ 6𝑥 − 3𝑥 = 25 − 30
⟺ 3𝑥 = −5
⟺ 𝑥 = −5⁄3
𝑆 = {−5⁄3}
2) 3𝑥 − 8 = 6𝑥 + 16
⇔ 3𝑥 − 6𝑥 = 16 + 8
⇔ −3𝑥 = 24
⇔ −𝑥 = 24⁄3
⇔ −𝑥 = 8

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Aimé DIUMI DIKOLO
⇔ 𝑥 = −8
𝑆 = {−8}

EXERCICE 1
Les ¾ d’une pièce d’étoffe coûtent 300 FC. Que coûte cette pièce

𝑎) 350 𝐹𝐶 𝑏) 370 𝐹𝐶 𝑐) 400 𝐹𝐶 𝑑) 800 𝐹𝐶 𝑒) 470 𝐹𝐶

(Concours 2010-2011)

Résolution
3
. 𝑥 = 300
4

3𝑥
⇔ = 300
4

⇔ 3𝑥 = 4(300)

⇔ 3𝑥 = 1200
1200
⇔𝑥=
3

⇔ 𝑥 = 400 𝐹𝐶

𝑹) 𝒄

I.2 Equation réductible au premier degré


I.2.1. Equation produit 𝑨. 𝑩. 𝑪 = 𝟎
Soient A, B, C… les facteurs du premier degré, si nous développons le produit A.B.C…
cela nous conduira à un cas supérieur à 1.

Pour éviter cela, nous pouvons recourir à la propriété suivante :

𝐴. 𝐵. 𝐶 … = 0 ⇔ (𝐴 = 0) 𝑜𝑢 (𝐵 = 0) 𝑜𝑢 (𝐶 = 0)

Exemple

1) (3𝑥 + 5)(2𝑥 − 2)(4𝑥 + 8) = 0

⇔ (3𝑥 + 5 = 0) 𝑜𝑢 (2𝑥 − 2 = 0) 𝑜𝑢 (4𝑥 + 8 = 0)

⇔ 3𝑥 = −5 𝑜𝑢 2𝑥 = 2 𝑜𝑢 4𝑥 = −8

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Aimé DIUMI DIKOLO
⇔ 𝑥 = −5⁄3 𝑜𝑢 𝑥 = 2⁄2 𝑜𝑢 𝑥 = −8⁄4

⇔ 𝑥 = −5⁄3 𝑜𝑢 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −2

𝑆 = {−5⁄3 , 1, −2}

2) (4𝑥 + 24)(−3𝑥 + 2) = 0

⇔ 4𝑥 + 24 = 0 𝑜𝑢 − 3𝑥 + 2 = 0

⇔ 4𝑥 = −24 𝑜𝑢 − 3𝑥 = −2

⇔ 𝑥 = −24⁄4 𝑜𝑢 − 𝑥 = −2⁄3

⇔ 𝑥 = −6 𝑜𝑢 𝑥 = 2⁄3

𝑆 = {−6 ; 2⁄3}

I.2.2. Equations fractionnaires

Ce sont des équations dont un dénominateur au moins contient une inconnue.

Résolution :

• On pose la condition préalable sur les dénominateurs : car le dénominateur doit


être différent de zéro.
• On résout l’équation.
• On retient les valeurs de l’inconnue qui vérifient la condition préalable posée.

Exemple

Résoudre l’équation :
3 1
+ =0
𝑥+2 𝑥−5

Condition préalable : 𝑥 + 2 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 − 5 ≠ 0 ⇔ 𝑥 ≠ −2 𝑒𝑡 𝑥 ≠ 5
3 1
+ =0
𝑥+2 𝑥−5

3(𝑥−5)+𝑥+2
⟺ =0
(𝑥+2)(𝑥−5)

3𝑥−15+𝑥+2
⟺ =0
(𝑥+2)(𝑥−5)

⟺ 3𝑥 − 15 + 𝑥 + 2 = 0

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Aimé DIUMI DIKOLO
⟺ 4𝑥 − 13 = 0

⟺ 𝑥 = 13⁄4

𝑆 = {13⁄4}

I.2.3. Equations contenant des valeurs absolues


Dans ce cas, nous allons appliquer la définition de la valeur absolue :

𝑎 𝑠𝑖 𝑎 ≥ 0
|𝑎| = {
−𝑎 𝑠𝑖 𝑎 ≤ 0

Exemple

Résoudre l’équation | 2𝑥 + 3| − | 𝑥 − 2| = 2

• 2𝑥 + 3 𝑠𝑖 2𝑥 + 3 ≥ 0
| 2x+3 |= {
−(2𝑥 + 3) 𝑠𝑖 2𝑥 + 3 ≤ 0

2𝑥 + 3 𝑠𝑖 𝑥 ≥ −3⁄2
={
−2𝑥 − 3 𝑠𝑖 𝑥 ≤ −3⁄2

• 𝑥 − 2 𝑠𝑖 𝑥 − 2 ≥ 0
|𝑥 −2| ={
−(𝑥 − 2) 𝑠𝑖 𝑥 − 2 ≤ 0

= {𝑥 − 2 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 2
2 − 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 2

Dans ]−∞, −3⁄2] -2𝑥 − 3 − (2 − 𝑥) = 2 𝑒𝑡 𝑆1 = {−7}

Dans [−3⁄2 , 2] 2𝑥 + 3 − (2 − 𝑥) = 2 𝑒𝑡 𝑆2 = {1⁄3}

Dans [2, +∞[ 2𝑥 + 3 − (𝑥 − 2) = 2 𝑒𝑡 𝑆3 = {−3}

𝑆 = 𝑆1 ∪ 𝑆2 ∪ 𝑆3 = {−7, −3, 1⁄3}

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Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 2
Résoudre dans ℝ l’équation suivante |𝑥 + 5| = |2 − 𝑥|
−3 7 −2
𝑎) 𝑏) 3 𝑐)
2 3

(Concours 2015-2016)

Résolution

(𝑥 + 5) 𝑠𝑖 𝑥 + 5 ≥ 0
|𝑥 + 5| = {
−(𝑥 + 5) 𝑠𝑖 𝑥 + 5 ≤ 0

𝑥 + 5 𝑠𝑖 𝑥 ≥ −5
={
−𝑥 − 5 𝑠𝑖 𝑥 ≤ −5
(2 − 𝑥) 𝑠𝑖 2 − 𝑥 ≥ 0
|2 − 𝑥| = {
−(2 − 𝑥) 𝑠𝑖 2 − 𝑥 ≤ 0

2 − 𝑥 𝑠𝑖 2 ≥ 𝑥
={
𝑥 − 2 𝑠𝑖 2 ≤ 𝑥
2 − 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 2
={
𝑥 − 2 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 2

𝐷𝑎𝑛𝑠 ]−∞; −5] ∶ −𝑥 − 5 = 2 − 𝑥 ⇔ −𝑥 + 𝑥 = 2 + 5

⇔ 0𝑥 = 7

𝑆1 = ∅

𝐷𝑎𝑛𝑠 [−5; 2] ∶ 𝑥 + 5 = 2 − 𝑥 ⇔ 𝑥 + 𝑥 = 2 − 5

⇔ 2𝑥 = −3

⇔ 𝑥 = −3⁄2

𝑆2 = {−3⁄2}

𝐷𝑎𝑛𝑠 [2 ; +∞[ ∶ 𝑥 + 5 = 𝑥 − 2 ⇔ 𝑥 − 𝑥 = −2 − 5

⇔ 0. 𝑥 = −7

𝑆3 = ∅

10 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑆 = 𝑆1 ∪ 𝑆2 ∪ 𝑆3

= ∅ ∪ {−3⁄2} ∪ ∅

𝑆 = {−3⁄2}

R) a

I.3 Inéquations du premier degré à une inconnue


I.3.1 Cas général
Formes générales :

𝑎𝑥 + 𝑏 ≥ 0; 𝑎𝑥 + 𝑏 ≤ 0; 𝑎𝑥 + 𝑏 > 0; 𝑎𝑥 + 𝑏 < 0

Pour résoudre cette inéquation, il convient de

✓ Ramener l’inéquation sous forme d’une équation pour trouver la racine de


l’équation associée.

𝑎𝑥 + 𝑏 = 0

𝑥 = −𝑏⁄𝑎

✓ Faire l’étude de signe

✓ Trouver l’ensemble solution qui confère à l’inéquation le signe exigé

Quand c’est ≥ 0 𝑜𝑢 > 0, on prend la partie positive et quand c’est ≤ 0 𝑜𝑢 < 0, on


prend la partie négative

Exemple

Résoudre

1) 4𝑥 + 3 ≥ 6𝑥 − 3

4𝑥 + 3 − 6𝑥 + 3 ≥ 0

−2𝑥 + 6 ≥ 0 𝑖𝑐𝑖 𝑎 = −2 car la forme générale est : 𝑎𝑥 + 𝑏 ≥ 0

Ramenons l’inéquation sous forme d’équation et résolvons cette dernière

11 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
−2𝑥 + 6 = 0 ⇔ −2𝑥 = −6

⇔ −𝑥 = −6⁄2

⇔ −𝑥 = −3

⇔𝑥=3

L’étude de signe donne

𝑆 = ]−∞, 3]

2) 9𝑥 + 5 ≤ 4𝑥 + 15

⇔ 9𝑥 − 4𝑥 + 5 − 15 ≤ 0

⇔ 5 𝑥 − 10 ≤ 0

Ramenons l’inéquation sous forme d’équation :

5𝑥 − 10 = 0

⇔ 5𝑥 = 10

⇔ 𝑥 = 10⁄5

⇔𝑥=2

Faisons l’étude de signe

𝑆 = ]−∞ ; 2]

12 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
I.3.2 Inéquations contenant des valeurs absolues
Dans ce cas, on peut utiliser la définition de la valeur absolue ou les deux propriétés
suivantes relatives à la valeur absolue :

|𝑥| ≤ 𝑎 ⇔ −𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎 (𝑎 ≥ 0)

|𝑥| ≥ 𝑎 ⇔ 𝑥 ≤ −𝑎 𝑜𝑢 𝑥 ≥ 𝑎

Exemple
Résoudre :
1) |2𝑥 + 3| ≤ 5

|2𝑥 + 3| ≤ 5 ⟺ -5≤ 2𝑥 + 3 ≤ 5

⟺-5−3 ≤ 2𝑥 ≤ 5 − 3
−8 2
⟺ ≤𝑥≤2
2

⟺ -4 ≤ 𝑥 ≤ 1

S=[−4, 1]

2) |4𝑥 + 5| > 3

⇔ 4𝑥 + 5 < −3 𝑜𝑢 4𝑥 + 5 > 3

⇔ 4𝑥 + 5 + 3 < 0 𝑜𝑢 4𝑥 + 5 − 3 > 0

⇔ 4𝑥 + 8 < 0 𝑜𝑢 4𝑥 + 2 > 0

4𝑥 + 8 < 0 4𝑥 + 2 > 0
4𝑥 + 8 = 0 4𝑥 + 2 = 0
⇔ 4𝑥 = −8 ⇔ 4𝑥 = −2
⇔ 𝑥 = −8⁄4 ⇔ 𝑥 = −2⁄4
⇔ 𝑥 = −2 ⇔ 𝑥 = −1⁄2

𝑆1 = ]−∞ ; −2[

13 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑆2 = ]−1⁄2 ; +∞[

𝑆 = 𝑆1 ∪ 𝑆2

𝑆 = ]−∞ ; −2[ ∪ ]−1⁄2 ; +∞[

EXERCICE 3
Quelle est l’ensemble des réels dont la distance au réel 3 est inférieure ou égale à 2

𝑎) [2, 6] 𝑏) [1, 5] 𝑐) [−1, 3]

(Concours 2015-2016)

Résolution

La distance entre deux réels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 est donnée par |𝑦 − 𝑥|

|𝑥 − 3| ≤ 2

⇔ −2 ≤ 𝑥 − 3 ≤ 2

⇔ −2 + 3 ≤ 𝑥 ≤ 2 + 3

⇔1 ≤𝑥 ≤5

⇔ 𝑥 ∈ [1, 5]

𝑹) 𝒃

I.4 Inéquations réductibles au premier degré


𝑨 <
I.4.1. Inéquations quotients >0
𝑩

Etudier les zéros et les signes du quotient et écrire l’ensemble des solutions en se
référant au signe de l’inéquation.

Exemple :
4𝑥−3
Résoudre dans R l’inéquation ≤3
𝑥+1

4𝑥−3
Solution : −3 ≤0
𝑥+1

4𝑥 − 3 − 3(𝑥 + 1)
≤0
𝑥+1

14 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
4𝑥 − 3 − 3𝑥 − 3
≤0
𝑥+1
𝑥−6
≤0
𝑥+1
𝑥−6
Soit f(x)= 𝑥+1

𝑥−6=0 ⟺𝑥 =6

𝑥 + 1 = 0 ⟺ 𝑥 = −1

𝑆 = ]−1 ; 6]

I.4.2. Inéquations produits A.B <> 0


Etudier les zéros et les signes du produit et écrire l’ensemble des solutions en se référant
au signe de l’inéquation.

Exemple : Résoudre dans ℝ l’inéquation (2𝑥 − 3)(1 − 3𝑥) < 0

Solution : soit f(x) = (2𝑥 − 3)(1 − 3𝑥)


2𝑥 − 3 = 0 ⟺ 𝑥 = 3⁄2
1 − 3𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 = 1⁄3

𝑆 = ]−∞ , 1⁄3[ ∪ ]3⁄2, +∞[

15 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
I.5 Equation du second degré dans R
Forme générale : 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0

Elle est appelée équation du second degré parce que le degré supérieur de la variable
x est 2.

A noter que a représente le coefficient de 𝑥 2 , 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 à dire a est le nombre qui est devant
𝑥 2 𝑞𝑢′ 𝑖𝑙 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢, au début ou à la fin. Et b représente le coefficient de x (la valeur
numérique qui est devant x) et c est le terme indépendant.

On calcule le discriminant ou réalisant

∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐

Trois cas sont possible pour ∆

Si ∆> 0, alors on a deux racines réelles :

−𝑏+√∆ −𝑏−√∆
𝑥2 = 𝑒𝑡 𝑥2 =
2𝑎 2𝑎

Si ∆= 0, alors on a une racine double donnée par 𝑥 = −𝑏⁄2𝑎

Si ∆< 0, dans ce cas, il n’y a pas de racines réelles.

Exemple :

Résoudre les équations suivantes dans ℝ

1) 𝑥 2 − 5𝑥 + 6 = 0

Résolution

𝑎=1 𝑏 = −5 𝑐=6

∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐

= (−5)2 − 4 × 1 × 6

= 25 − 24

∆= 1

5+√1 5+1 5−√1 5−1


𝑥1 = = 𝑥2 = =
2×1 2 2×1 2

16 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑥1 = 3 𝑥2 = 2

𝑆 = {2; 3}

2) 2𝑥 2 − 12𝑥 + 18 = 0

𝑎 = 2 ; 𝑏 = −12 𝑒𝑡 𝑐 = 18

∆= 𝑏 2 − 4 𝑎𝑐

= (−12)2 − 4(2)(18)

= 144 − 144

∆= 0
−(−12) 12
𝑥= = =3
2(2) 4

𝑆 = {3}

3) 𝑥 2 + 𝑥 + 4 = 0

𝑎 = 1 ; 𝑏 = 1 𝑒𝑡 𝑐 = 4

∆= 𝑏 2 − 4 𝑎𝑐

= (1)2 − 4(1)(4)

= 1 − 16

∆= −15 Pas de racines réelles

𝑆=∅

I.6 Inéquation du second degré


Formes générales

𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 ≥ 0, 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 ≤ 0, 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑒𝑡 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 < 0

Procédure de la résolution

• Ramener l’inéquation sous forme d’une équation pour trouver les


racines associées 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0
• Faire l’étude de signe
Etant donné que ∆ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙, il peut être soit nul, soit positif ou négatif.

17 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Si ∆> 0

𝑆𝑖 ∆= 0

Si ∆< 0

• Trouver l’ensemble solution qui confère à l’inéquation le signe exigé

Exemples

Résoudre dans ℝ

1) 𝑥 2 − 5𝑥 + 6 ≥ 0

Résolution

𝑥 2 − 5𝑥 + 6 = 0

𝑎=1 𝑏 = −5 𝑐=6

∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐

= (−5)2 − 4 × 1 × 6

= 25 − 24

∆= 1

5−√1 5−1 5+√1 5+1


𝑥1 = = 𝑥2 = =
2×1 2 2×1 2

𝑥1 = 2 𝑥2 = 3

18 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑆 = ]−∞ ; 2] ∪ [3 ; +∞[

2)𝑥 2 − 6𝑥 + 9 > 0

𝑥 2 − 6𝑥 + 9 = 0

∆= (−6)2 − 4(1)(9)

= 36 − 36

∆= 0
−(−6) 6
𝑥= =2=3
2(1)

𝑥 −∞ 3 +∞
2
𝑥 − 6𝑥 + 9 + 0 +

𝑆 = ]−∞ ; 3[ ∪ ]3 ; +∞[

3) 8𝑥 2 + 10𝑥 − 3 > 0

8𝑥 2 + 10𝑥 − 3 = 0

∆= 102 − 4 × 8 × (−3)

∆= 196

−10+√196 −10+14
𝑥1 = = 16
16
{
−10−√196 −10−14
x2 = =
16 16

4 1
𝑥1 = 16 = 4
{ −24 −3
x2 = 16 = 2

−3 1
𝑆 = ]−∞; [ ∪ ]4 ; +∞[
2

19 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 4
Dans ℝ : 𝑥 2 + 𝑥 + 1 < 0

𝑎) 𝑉𝑟𝑎𝑖 𝑏) 𝐹𝑎𝑢𝑥

(Concours 2009-2010)

Résolution

Il suffit de résoudre l’inéquation : la réponse sera Vrai si nous trouvons pour solution
ℝ et Faux dans le cas contraire

𝑥2 + 𝑥 + 1 < 0

𝑥2 + 𝑥 + 1 = 0

𝑎 = 1 , 𝑏 = 1 𝑒𝑡 𝑐 = 1

∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐

= (1)2 − 4(1)(1)

=1−4

∆= −3

Pas de racines réelles

𝑆=∅

𝑹) 𝒃

EXERCICE 5
Dans ℝ 𝑥 2 − 6𝑥 + 9 ≥ 0

𝑎) 𝑉𝑟𝑎𝑖 𝑏) 𝐹𝑎𝑢𝑥

(Concours 2010-2011)

Résolution

Il suffit de résoudre l’inéquation : la réponse sera Vrai si nous trouvons pour solution
ℝ et Faux dans le cas contraire

20 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑥 2 − 6𝑥 + 9 ≥ 0

𝑥 2 − 6𝑥 + 9 = 0

𝑎 = 1 ; 𝑏 = −6 𝑒𝑡 𝑐 = 9

∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐

∆= (−6)2 − 4(1)(9)

= 36 − 36

∆= 0
−(−6) 6
𝑥= =2=3
2(1)

𝑥 −∞ 3 +∞
2
𝑥 − 6𝑥 + 9 + 0 +

𝑆 = ]−∞ ; +∞[ = ℝ

R) a

EXERCICE 6
Dans ℝ 9𝑥 2 − 6𝑥 + 0 < 0

𝑎) 𝑉𝑟𝑎𝑖 𝑏)𝐹𝑎𝑢𝑥

(Concours 2011-2012)

Résolution

Il suffit de résoudre l’inéquation : la réponse sera Vrai si nous trouvons pour solution
ℝ et Faux dans le cas contraire

9𝑥 2 − 6𝑥 + 0 < 0

9𝑥 2 − 6𝑥 + 0 = 0

𝑎 = 9 ; 𝑏 = −6 𝑒𝑡 𝑐 = 0

∆= 𝑏 2 − 4 𝑎𝑐

= (−6)2 − 4(9)(0)

= 36 − 0

21 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
∆= 36

−(−6) − √36 −(−6) + √36


𝑥1 = 𝑥2 =
2(9) 2(9)

6−6 6+6
= =
18 18

0 12
= =
18 18

𝑥1 = 0 𝑥2 = 2⁄3

𝑆 = ]0; 2⁄3[

𝑅) 𝐹𝑎𝑢𝑥

EXERCICE 7
𝑥′ 𝑥 ′′
Sans résoudre 𝑥 2 − 5𝑥 + 6 = 0 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑥 ′′ + 𝑥′

𝑎) 6⁄13 𝑏) 4⁄3 𝑐) 13⁄6 𝑑)5

(Concours 2011-2012)

Résolution

On sait que 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 est équivalent à 𝑥 2 − 𝑆𝑥 + 𝑃 = 0


𝑏 𝑐
Avec 𝑥1 + 𝑥2 = 𝑆 = − 𝑎 𝑒𝑡 𝑥1 𝑥2 = 𝑃 = 𝑎

Donc pour trouver les racines d’une équation sans calculer, il suffit de trouver deux
𝑏 𝑐
réels 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 tels que 𝑥1 + 𝑥2 = − 𝑎 𝑒𝑡 𝑥1 . 𝑥2 = 𝑎

Dans notre cas, 𝑎 = 1; 𝑏 = 5 𝑒𝑡 𝑐 = 6

Trouvons deux réels tels que :


−5 6
𝑥1 + 𝑥2 = − = 5 et 𝑥1 . 𝑥2 = 1 = 6
1

22 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
On trouve que les deux réels sont 2 𝑒𝑡 3

𝑥 ′ = 2 𝑒𝑡 𝑥 ′′ = 3

𝑥′ 𝑥 ′′ 2 3
+ =3+2
𝑥 ′′ 𝑥′

4+9
= 6

= 13⁄6

𝑅) 𝑐

EXERCICE 8
2 2
Sans résoudre 𝑥 2 − 5𝑥 + 6 = 0 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑥 ′ + 𝑥 ′′

𝑎)13 𝑏) 13⁄36 𝑐) 4⁄5 𝑑)5

(Concours 2012-2013)

Résolution

On sait que 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 est équivalent à 𝑥 2 − 𝑆𝑥 + 𝑃 = 0


𝑏 𝑐
Avec 𝑥1 + 𝑥2 = 𝑆 = − 𝑎 𝑒𝑡 𝑥1 𝑥2 = 𝑃 = 𝑎

Donc pour trouver les racines d’une équation sans calculer, il suffit de trouver deux
𝑏 𝑐
réels 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 tels que 𝑥1 + 𝑥2 = − 𝑎 𝑒𝑡 𝑥1 . 𝑥2 = 𝑎

Dans notre cas, 𝑎 = 1; 𝑏 = 5 𝑒𝑡 𝑐 = 6

Trouvons deux réels tels que :


−5 6
𝑥1 + 𝑥2 = − = 5 et 𝑥1 . 𝑥2 = 1 = 6
1

On trouve que les deux réels sont 2 𝑒𝑡 3

𝑥 ′ = 2 𝑒𝑡 𝑥 ′′ = 3
2 2
𝑥 ′ + 𝑥 ′′ = (2)2 + (3)2

=4+9

= 13

𝑅) 𝑎

23 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 9
1 1
Sans résoudre 𝑥 2 − 5𝑥 + 6 = 0; 𝑥 ′ 𝑒𝑡 𝑥 ′′ é𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠, 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑥 ′ + 𝑥 ′′

𝑎) 5⁄6 𝑏) 13⁄36 𝑐) 4⁄15 𝑑)5

(Concours 2014-2015)

Résolution

On sait que 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 est équivalent à 𝑥 2 − 𝑆𝑥 + 𝑃 = 0


𝑏 𝑐
Avec 𝑥1 + 𝑥2 = 𝑆 = − 𝑎 𝑒𝑡 𝑥1 𝑥2 = 𝑃 = 𝑎

Donc pour trouver les racines d’une équation sans calculer, il suffit de trouver deux
𝑏 𝑐
réels 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 tels que 𝑥1 + 𝑥2 = − 𝑎 𝑒𝑡 𝑥1 . 𝑥2 = 𝑎

Dans notre cas, 𝑎 = 1; 𝑏 = 5 𝑒𝑡 𝑐 = 6

Trouvons deux réels tels que :


−5 6
𝑥1 + 𝑥2 = − = 5 et 𝑥1 . 𝑥2 = = 6
1 1

On trouve que les deux réels sont 2 𝑒𝑡 3

𝑥 ′ = 2 𝑒𝑡 𝑥 ′′ = 3
1 1 1 1
+ 𝑥 ′′ = 2 + 3
𝑥′

3+2
= 6

= 5⁄6

𝑅) 𝑎

EXERCICE 10
Résoudre dans ℤ6 l’équation 𝑥 2 + 𝑥 − 2 = 0

𝑎) {1, 5} 𝑏) {2, 4} 𝑐){1, 4}

(Concours 2015-2016)

Résolution

Utilisons la méthode de factorisation :

24 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑥2 + 𝑥 − 2 = 0

Dans ℝ, nous pouvons écrire 𝑥 2 + 𝑥 − 2 = (𝑥 − 1)(𝑥 + 2)

Vérifions si cette factorisation est valable dans ℤ6

(𝑥 − 1)(𝑥 + 2) = (𝑥 − 1)𝑥 + (𝑥 − 1)(2)

= 𝑥 2 + (−1)𝑥 + 2𝑥 + (−1)(2)

= 𝑥 2 + 5𝑥 + 2𝑥 + (5)(2) 𝑐𝑎𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℤ6 , −1 = 5

= 𝑥2 + 𝑥 + 4 (𝑐𝑎𝑟 7 = 1 𝑒𝑡 10 = 4 )

= 𝑥2 + 𝑥 − 2 (𝑐𝑎𝑟 − 2 = 4)

Donc 𝑥 2 + 𝑥 − 2 = 0 ⟺ (𝑥 − 1)(𝑥 + 2) = 0

⟺ 𝑥 − 1 = 0 𝑜𝑢 𝑥 + 2 = 0

⟺ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −2

⟺ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = 4

𝑆 = {1; 4}

R) c

I.7 Equations irrationnelles simples


Une équation irrationnelle simple est celle qui renferme l’inconnue sous un ou
plusieurs radicaux d’indice deux.

Résolution :

❖ On élimine les signes radicaux par une ou plusieurs élévations au carré de deux
membres de l’équation.
❖ On résout l’équation rationnelle obtenue.
❖ On rejette les solutions étrangères par l’une de deux méthodes suivantes :
▪ Soit on porte dans l’équation donnée les valeurs trouvées et on élimine celles qui
ne vérifient pas
▪ Soit on pose les conditions que doit remplir l’inconnue à chaque étape
transformation

25 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Exemples

Résoudre

1) √5𝑥 − 25 -√𝑥 + 1 = 0

Si nous élevons directement au carré, après transformation on aura encore le


signe radical, dans ce cas, pour éviter beaucoup de transformation, isolons
chaque radical et élevons les deux membres au carré.

(√5𝑥 − 25)2=(√𝑥 + 1)2

5𝑥 − 25 = 𝑥 + 1

5𝑥 − 25 − 𝑥 − 1 = 0

4𝑥 − 26 = 0

𝑥 = 26⁄4

Remplaçons la valeur ainsi trouvée dans l’équation pour voir si ça vérifie :


13 13
5∗ − 25 = +1
2 2

65 13+2
− 25 =
2 2

65−50 15
=
2 2

15 15
=2
2

𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑆 = {13⁄2}

2) √2𝑥 + 1 − √4𝑥 + 9 + √3𝑥 − 8

√2𝑥 + 1 + √3𝑥 − 8 = √4𝑥 + 9

Conditions : 2𝑥 + 1 ≥ 0 𝑒𝑡 4𝑥 + 9 ≥ 0 𝑒𝑡 3𝑥 − 8 ≥ 0

⟺ 2𝑥 ≥ −1 𝑒𝑡 4𝑥 ≥ −9 𝑒𝑡 3𝑥 ≥ 8

⟺ 𝑥 ≥ −1⁄2 𝑒𝑡 𝑥 ≥ −9⁄4 𝑒𝑡 𝑥 ≥ 8⁄3

⟺ 𝑥 ∈ [−1⁄2 ; +∞[ ∩ [−9⁄4 ; +∞[ ∩ [8⁄3 ; +∞[

𝐶𝑃 ∶ 𝑥 ∈ [8⁄3 ; +∞[

26 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Résolvons maintenant l’équation.

Elevons les deux membres au carré


2 2
(√2𝑥 + 1 + √3𝑥 − 8) = (√4𝑥 + 9)
2 2
(√2𝑥 + 1) + 2 × √2𝑥 + 1 √3𝑥 − 8 +(√3𝑥 − 8) = 4𝑥 + 9

⟺ 2𝑥 + 1 + 2√2𝑥 + 1 √3𝑥 − 8 +3𝑥 − 8 = 4𝑥 + 9

⟺ 5𝑥 − 7 + 2√2𝑥 + 1 √3𝑥 − 8 = 4𝑥 + 9

⟺ 5𝑥 − 7 − 4𝑥 − 9 + 2√2𝑥 + 1 √3𝑥 − 8 = 0

⟺ 𝑥 − 16 + 2√2𝑥 + 1 √3𝑥 − 8 = 0

Le signe radical persiste encore, élevons l’équation au carré tout en isolant


le terme contenant le signe radical :
2
⟺ (𝑥 − 16)2 = (−2√2𝑥 + 1 √3𝑥 − 8)

⟺ 𝑥 2 − 2 × 𝑥 × 16 + 162 = 4(2𝑥 + 1)(3𝑥 − 8)

⟺ 𝑥 2 − 32𝑥 + 256 = 4(6𝑥 2 − 16𝑥 + 3𝑥 − 8)

⟺ 𝑥 2 − 32𝑥 + 256 = 4(6𝑥 2 − 13𝑥 − 8)

⟺ 𝑥 2 − 32𝑥 + 256 = 24𝑥 2 − 52𝑥 − 32

⟺ 𝑥 2 − 32𝑥 + 256 − 24𝑥 2 + 52𝑥 + 32 = 0

⟺ −23𝑥 2 + 20𝑥 + 288 = 0

Maintenant, nous avons une équation du second degré, résolvons ça pour


ne retenir que les solutions qui satisferont la condition préalable (C.P.)

−23𝑥 2 + 20𝑥 + 288 = 0

∆= (20)2 − 4 × (−23) × 288

∆= 26896

−20+√26896
𝑥1 = 2×(−23)

−20−√26896
𝑥2 = 2×(−23)

−20+164 144
𝑥1 = = −46 =−3, 1304 … . . (à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟)
−46

27 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
−20−164 −184
𝑥2 = = =4
−46 −46

𝑆 = {4}

I.8 SYSTEME DE DEUX EQUATIONS DU PREMIER DEGRE


A DEUX INCONNUES

𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐
Forme générale : {
𝑑𝑥 + 𝑒𝑦 = 𝑓

Il existe généralement quatre méthodes pour résoudre un système de deux


équations à deux inconnues.

Pour illustrer ces quatre méthodes, prenons l’exemple suivant :

𝑥+𝑦 =6
{
𝑥−𝑦 =2

I.8.1 Méthode de substitution

𝑥 + 𝑦 = 6 (1)
{
𝑥 − 𝑦 = 2 (2)

Tirer la valeur de l’une des inconnues (x ou y) dans l’une de deux équations.

Dans notre cas, tirons x dans la deuxième équation, on aura :

𝑥 =2+𝑦 (3)

Remplacer la valeur de l’inconnue tirée dans l’autre équation. Dans notre


cas, remplaçons 𝑥 = 2 + 𝑦 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1).

On a : 2 + 𝑦 + 𝑦 = 6

⟺ 2 + 2𝑦 = 6

⟺ 2𝑦 = 6 − 2

⟺ 2𝑦 = 4

⟺ 𝑦 = 4⁄2

𝑦=2 (4)

Remplacer la valeur trouvée dans (4) dans (3)

28 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑥 =2+2

𝑥=4

𝑆 = {4; 2}

I.8.2 Méthode de comparaison


𝑥 + 𝑦 = 6 (1)
{
𝑥 − 𝑦 = 2 (2)

Tirer une de deux inconnues dans les deux équations. Dans notre cas, tirons
x dans les deux équations :

𝑥+𝑦=6 (1) ⇒𝑥=6−𝑦 (3)


{𝑥−𝑦=2 (2) ⇒𝑥=2+𝑦 (4)

Ensuite, comparer ou égaler (3) et (4) car les deux représentent la valeur de la
même variable (x dans notre cas) :

(4) = (3)

2+𝑦 =6−𝑦

𝑦+𝑦 =6−2

2𝑦 = 4

𝑦 = 4⁄2

𝑦=2 (5)

Remplacer la valeur trouvée dans (3) ou (4) pour trouver la valeur de l’autre
inconnue

(5) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (3)

𝑥 =6−2

𝑥=4

𝑆 = {4; 2}

29 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
I.8.3 Méthode d’addition

𝑥 + 𝑦 = 6 (1)
{
𝑥 − 𝑦 = 2 (2)

Multiplier les deux équations par un réel non nul pour qu’en additionnant
membre à membre, qu’une inconnue s’annule.

𝑥+𝑦=6 | ×1
{𝑥−𝑦=2 |×(−1)

𝑥+𝑦 =6

−𝑥 + 𝑦 = −2

0. 𝑥 + 2𝑦 = 4

𝑦 = 4⁄2

𝑦 = 2 (3)

Remplacer la valeur trouvée dans l’une des équations :

(3) dans (1)

𝑥+2=6

𝑥 =6−2

𝑥=4

𝑆 = {4; 2}

I.8.4 Méthode de Cramer

𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐
{
𝑑𝑥 + 𝑒𝑦 = 𝑓

Comme nous avons un système de deux équations à deux inconnues, on doit


calculer trois déterminants :

𝑎 𝑏
∆= | | = 𝑎×𝑒−𝑏×𝑑
𝑑 𝑒

Le déterminant ci haut appelé déterminant principal est formé par les


coefficients de deux inconnus. La première colonne représente les coefficients
de la première inconnue et la deuxième ceux de la deuxième inconnue.

30 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑐 𝑏
∆𝑥 = | |= 𝑐 × 𝑒 − 𝑏 × 𝑓
𝑓 𝑒

Le déterminant de x est obtenu en remplaçant la colonne de x par les termes


indépendants.
𝑎 𝑐
∆𝑦 = |𝑑 𝑓 |= 𝑎 × 𝑓 − 𝑐 × 𝑑

De même, le déterminant de x est obtenu en remplaçant la colonne de x par


les termes indépendants.

Trois cas sont possibles :

Si ∆≠ 0, 𝑙𝑒 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑟𝑎𝑚𝑒𝑟 et admet une solution unique donnée


par (x, y)
∆𝑥 ∆𝑦
Avec 𝑥 = et 𝑦 =
∆ ∆

Si ∆= 0 𝑒𝑡 ∆𝑥 ≠ 0 𝑜𝑢 ∆𝑦 ≠ 0: le système est impossible

Si ∆= 0 𝑒𝑡 ∆𝑥 = 0 𝑒𝑡 ∆𝑦 = 0 ∶ le système est indéterminé

Résolvons notre exemple :

𝑥 + 𝑦 = 6 (1)
{
𝑥 − 𝑦 = 2 (2)

1 1
∆= | | = 1 × (−1) − 1 × 1
1 −1

∆= −2

6 1
∆𝑥 = | |= 6× (−1) − 2 × 1
2 −1

∆𝑥 = −8

1 6
∆𝑦 = | |=1×2−1×6
1 2

∆𝑦 = −4
∆𝑥 −8
𝑥= = −2 = 4

∆𝑦 −4
𝑦= = −2 = 2

𝑆 = {4; 2}

31 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 11
Deux personnes ont ensemble 70 FC. Si la première avait 2FC de moins et la seconde
4FC de plus, elles auraient la même somme. Combien ont-elles ?

𝑎) 42𝐹𝑐 𝑒𝑡 28 𝐹𝑐 𝑏) 43 𝐹𝑐 𝑒𝑡 27 𝐹𝑐
𝑐) 39𝐹𝑐 𝑒𝑡 37𝐹𝑐 𝑑) 38𝐹𝑐 𝑒𝑡 32𝐹𝑐
𝑒) 33𝐹𝑐 𝑒𝑡 37𝐹𝑐
(Concours 2009-2010)

Résolution

Posons 𝑥 ∶ 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖è𝑟𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒

𝑦 ∶ 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒

On a le système suivant :

𝑥 + 𝑦 = 70 (1)
{
𝑥 − 2 = 𝑦 + 4 (2)

Utilisons la méthode de substitution.

De (1), tirons 𝑥 ∶ 𝑥 = 70 − 𝑦 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (2) ⇔ 70 − 𝑦 − 2 = 𝑦 + 4

⇔ 68 − 𝑦 = 𝑦 + 4

⇔ −𝑦 − 𝑦 = 4 − 68

⇔ −2𝑦 = −64

⇔ 2𝑦 = 64
64
⇔𝑦= 2

⇔ 𝑦 = 32 (4)

(4) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (3) ⇔ 𝑥 = 70 − 32

⇔ 𝑥 = 38

Donc ils ont respectivement 38 FC et 32 FC

Autre méthode : vu que c’est à choix multiples, on peut procéder comme suit :

Premièrement, on retient seulement les assertions dont la somme donne 70FC

32 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Pour 𝑎) 42 𝐹𝐶 + 28 𝐹𝐶 = 70 𝐹𝐶

𝑏) 43 𝐹𝐶 + 27 𝐹𝐶 = 70𝐹𝐶

𝑐) 39𝐹𝐶 + 31𝐹𝐶 = 70𝐹𝐶

𝑑) 38𝐹𝐶 + 32𝐹𝐶 = 70𝐹𝐶

𝑒) 33𝐹𝐶 + 37𝐹𝐶 = 70𝐹𝐶

Deuxièmement : Il faut que la première somme diminuée de 2 soit égale à la deuxième


somme augmentée de 4

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑎) 42 − 2 ≠ 28 + 4 𝑀𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟𝑡𝑖𝑜𝑛

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑏) 43 − 2 ≠ 27 + 4 ∶ 𝑀𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟𝑡𝑖𝑜𝑛

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑐) 39 − 2 ≠ 31 + 4 ∶ 𝑀𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟𝑡𝑖𝑜𝑛

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑑) 38 − 2 = 32 + 4 ∶ 𝐵𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒

𝑹) 𝒅

EXERCICE 12
Trouver deux nombres connaissant leur somme 600 et leur différence 50

𝑎) 270 𝑒𝑡 330 𝑏) 400 𝑒𝑡 200 𝑐) 290 𝑒𝑡 310 𝑑) 295 𝑒𝑡 305 𝑒)325 𝑒𝑡 275

(Concours 2013-2014)

Résolution

Posons 𝑥 ∶ 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒

𝑦 ∶ 𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒

On a le système suivant :

𝑥 + 𝑦 = 600 (1)
{
𝑥 − 𝑦 = 50 (2)

𝐷𝑒 (2), 𝑡𝑖𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑥 ∶ 𝑥 = 50 + 𝑦 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ⇔ 50 + 𝑦 + 𝑦 = 600

⇔ 2𝑦 = 600 − 50

⇔ 2𝑦 = 550

33 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
⇔ 𝑦 = 550⁄2

⇔ 𝑦 = 275 (4)

(4) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (3) ⇔ 𝑥 = 50 + 275

⇔ 𝑥 = 325

Donc les deux nombres sont 325 et 275

Autre méthode : On va tester assertion par assertion :

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑎) 270 + 330 = 600 𝑚𝑎𝑖𝑠 330 − 270 ≠ 50 ∶ 𝑚𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑏) 400 + 200 = 600 𝑚𝑎𝑖𝑠 400 − 200 ≠ 50 ∶ 𝑚𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑐) 290 + 310 = 600 𝑚𝑎𝑖𝑠 310 − 290 ≠ 50 ∶ 𝑚𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑑) 295 + 305 = 600 𝑚𝑎𝑖𝑠 305 − 295 ≠ 50

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑑) 325 + 275 = 600 𝑒𝑡 325 − 275 = 50

𝑹) 𝒆

I.9 EQUATIONS LOGARITHMIQUES


I.9.1 Rappel
Soient 𝑎 ∈ ℝ∗+ \{1}, b ∈ ℝ∗+ et n ∈ ℝ.

(log 𝑎 𝑏 = 𝑛 ) ⟺ (𝑎𝑛 = 𝑏)

Le logarithme de b dans la base a égal n signifie que n est la puissance à


laquelle il faut élever a pour trouver b.

Propriétés

✓ log 𝑎 𝑏. 𝑐 = log 𝑎 𝑏 + log 𝑎 𝑐


𝑏
✓ log 𝑎 𝑐 = log 𝑎 𝑏 − log 𝑎 𝑐
✓ log 𝑎 𝑏 𝑛 = 𝑛 log 𝑎 𝑏
𝑚
✓ log 𝑎𝑛 𝑏 𝑚 = 𝑛 log 𝑎 𝑏
✓ log 𝑎 𝑎 = 1
✓ Formule de changement de base

Connaissant log 𝑏 𝑥, comment trouver log 𝑎 𝑥 connaissant également log 𝑏 𝑎 :

34 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
log 𝑏 𝑥
log 𝑎 𝑥 =
log 𝑏 𝑎

I.9.2 Définition et Résolution


Une équation logarithmique est une équation dans laquelle l’inconnue
intervient dans l’expression du logarithmique.

Pour résoudre une équation logarithmique, on procède comme suit :

✓ Poser les conditions d’existence des solutions de l’équation.


✓ Ramener éventuellement les logarithmes à la même base.
✓ Utiliser les propriétés pour obtenir :

log 𝑎 𝑢(𝑥) = log 𝑎 𝑣(𝑥) ⟺ 𝑢(𝑥) = 𝑣(𝑥)

✓ Retenir les valeurs de l’inconnue vérifiant les conditions posées au


début.

Exemple :

Résoudre dans ℝ les équations suivantes :

1) log 2 (𝑥 + 14) − log 2 (𝑥 − 7) = 3

Résolution

Condition préalable : 𝑥 + 14 > 0 𝑒𝑡 𝑥 − 7 > 0

⟺ 𝑥 > −14 𝑒𝑡 𝑥 > 7

⟺ 𝑥 ∈ ]−14; +∞[ 𝑒𝑡 𝑥 ∈ ]7; +∞[

𝑥 ∈ ]7; +∞[

Résolvons maintenant l’équation :

log 2 (𝑥 + 14) − log 2 (𝑥 − 7) = 3

⟺ log 2 (𝑥 + 14) − log 2 (𝑥 − 7) = 3 log 2 2 𝑐𝑎𝑟 log 2 2 = 1


(𝑥+14)
⟺ log 2 = log 2 23
(𝑥−7)

𝑥+14
⟺ = 23
𝑥−7

⟺ 𝑥 + 14 = 8(𝑥 − 7)

⟺ 𝑥 + 14 = 8𝑥 − 56

35 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
⟺ 𝑥 − 8𝑥 = −56 − 14

⟺ −7𝑥 = −70

⟺ 𝑥 = 70⁄7

𝑥 = 10

𝑆 = {10}

2) 2 log 𝑥 = log 33 + log(6 + √3) + log (3 + √3 + √3) + log (3 − √3 + √3)

Résolution

C.P. 𝑥 > 0

2 log 𝑥 = log 33 + log(6 + √3) + log (3 + √3 + √3) + log (3 − √3 + √3)

⟺ log 𝑥 2 = log 33 + log(6 + √3) + log (3 + √3 + √3) (3 − √3 + √3)

2
⟺ log 𝑥 2 = log 33 + log(6 + √3) + log (9 − 3√3 + √3 + 3√3 + √3 − (√3 + √3) )

⟺ log 𝑥 2 =log 33 + log(6 + √3) + log (9 − (3 + √3))

⟺ log 𝑥 2 =log 33 + log(6 + √3) + log(9 − 3 − √3)

⟺ log 𝑥 2 = log 33 + log(6 + √3) + log(6 − √3)

⟺ log 𝑥 2 = log 33 + log(6 + √3) (6 − √3)

⟺ log 𝑥 2 = log 33 + log(36 − 6√3 + 6√3 − 3)

⟺ log 𝑥 2 = log 33 + log 33

⟺ log 𝑥 2 = log 33 × 33

⟺ log 𝑥 2 = log 332

⟺ 𝑥 2 = 332

𝑥1 = 33 𝑒𝑡 𝑥2 = −33

Seul 𝑥1 = 33 qui vérifie la condition préalable.

𝑆 = {33}

36 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
I.10 EQUATIONS EXPONENTIELLES
Une équation exponentielle dans ℝ est celle dans laquelle l’inconnue intervient
dans l’exposant.

Exemples :

2𝑥+1 = 4

4𝑥 = 2𝑥−2

Marche à suivre pour la résolution

On peut classifier les équations exponentielles en 3 cas :

1er cas : Les deux membres ont la même base.

𝑎𝑢(𝑥) = 𝑎𝑣(𝑥) , avec 𝑎 ∈ ℝ∗+ /{1}

𝑎𝑢(𝑥) = 𝑎𝑣(𝑥) ⟺ 𝑢(𝑥) = 𝑣(𝑥)

Exemples :

1) Résoudre dans ℝ l’équation suivante :


3(𝑥+2)(4−𝑥) = 1
Résolution
3(𝑥+2)(4−𝑥) = 1
⟺ 3(𝑥+2)(4−𝑥) = 30
⟺ (𝑥 + 2)(4 − 𝑥) = 0
⟺ 𝑥 + 2 = 0 𝑜𝑢 4 − 𝑥 = 0
⟺ 𝑥=−2 𝑜𝑢 𝑥 = 4
𝑆 = {−2; 4 }
3
2) 3𝑥 = √9

Résolution
3
3𝑥 = √9
1⁄
⟺ 3𝑥 = 9 3
1⁄
⟺ 3𝑥 = (32 ) 3
1
⟺ 3𝑥 = 32×3
2
⟺ 3𝑥 = 3 ⁄3
⟺ 𝑥 = 2⁄3
𝑆 = {2⁄3}

37 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
2e cas : Equation de la forme 𝒂𝒖(𝒙) = 𝒃 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒃 ∈ ℝ∗+

𝑎𝑢(𝑥) = 𝑏 ⟺ log 𝑎 𝑎𝑢(𝑥) = log 𝑎 𝑏

⟺ 𝑢(𝑥) log 𝑎 𝑎 = log 𝑎 𝑏

⟺ 𝑢(𝑥) = log 𝑎 𝑏

Exemple :
1) 5log5 𝑥 = 125
Résolution

5log5 𝑥 = 125

⟺ log 5 5log5 𝑥 = log 5 125

⟺ log 5 𝑥 log 5 5 = log 5 125

⟺ log 5 𝑥 = 3

⟺ log 5 𝑥 = log 5 53

⟺ 𝑥 = 53

𝑆 = {125 }

3e cas : Autres types d’équations

Ce sont des équations qui après transformation, se ramène à un des cas


précédents.

Exemples :
1
1) 6𝑥 + 6𝑥 − 2 = 0
Résolution
1
6𝑥 + 6𝑥 − 2 = 0
Posons 6𝑥 = 𝑡, 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 :
1
𝑡+𝑡−2=0
𝑡 2 +1−2𝑡
⟺ =0
𝑡
𝑡 2 − 2𝑡 + 1 = 0
Résolvons cette équation du second degré
∆= (−2)2 − 4 × 1 × 1
∆= 0
𝑡1 = 𝑡2 = 2⁄2 = 1
t=1 ⟺ 6𝑥 = 1

38 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
⟺ 6𝑥 = 60
⟺𝑥=0
𝑆 = {0 }

2) 82𝑥 − 3. 8𝑥 = 4
Résolution

82𝑥 − 3. 8𝑥 = 4

Posons 8𝑥 = 𝑡, l’équation devient :

𝑡 2 − 3𝑡 = 4

⟺ 𝑡 2 − 3𝑡 − 4 = 0

Résolvons cette nouvelle équation du second degré en t :

𝑡 2 − 3𝑡 − 4 = 0

∆= (−3)2 − 4 × 1 × (−4)

∆= 25

3+√25
t1 = =4
2
{
3−√25
t 2 = 2 = −1 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟

Pour t=4 : 8𝑥 = 4

⟺ (23 )𝑥 = 22

⟺ 23𝑥 = 22

⟺ 3𝑥 = 2

⟺ 𝑥 = 2⁄3

𝑆 = {2⁄3}

39 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
I.11 EXERCICES D’AUTO EVALUATION

40 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES
FONCTIONS
II.1 Produit cartésien de deux ensembles
Soient deux ensembles A et B, le produit cartésien de A et B noté par 𝐴 × 𝐵 est défini
par : 𝐴 × 𝐵 = { (𝑎, 𝑏) 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑎 ∈ 𝐴 𝑒𝑡 𝑏 ∈ 𝐵 }.

En d’autres termes, le produit cartésien est l’ensemble des couples dont chaque
élément du premier ensemble est associé à chaque élément du deuxième ensemble.

Exemple : Soient les ensembles suivants : 𝐴 = {𝑎, 𝑏, 𝑐} 𝑒𝑡 𝐵 = {1,2, 3, 4}

𝐴 × 𝐵 = {(𝑎, 1); (𝑎, 2) ; (𝑎, 3); (𝑎, 4); (𝑏, 1); (𝑏, 2) ; (𝑏, 3); (𝑏, 4); (𝑐, 1); (𝑐, 2) ; (𝑐, 3); (𝑐, 4) }

II.2. Relation d’un ensemble A vers un ensemble B


Soient deux ensembles A et B suivant : 𝐴 = {2; 3; 5} 𝑒𝑡 𝐵 = {4; 5; 6; 10; 15}. On peut
définir une relation R entre les éléments de A et de B. Si nous définissons R par « est
diviseur de », 2 sera en relation avec 4, 6 et 10 car il est leur diviseur, 3 sera en relation
avec 6 et 15 et 5 sera en relation avec 5, 10 et 15. On peut le représenter graphiquement :

On peut aussi écrire : 𝐺𝑅 = {(2,4); (2, 6); (2, 10); (3,6); (3, 15); (5, 5); (5, 10); (5, 15)}

On peut remarquer qu’une relation d’un ensemble vers un autre est une partie du
produit cartésien de ces deux ensembles.

Une relation R peut être :

• Réflexive : ∀ 𝑥 ∈ 𝐴 ∶ 𝑥 𝑅 𝑥 : c’est-à-dire chaque élément est en relation avec lui-


même.
41 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
• Antiréflexive : ∀ 𝑥 ∈ 𝐴 ∶ 𝑥 𝑅 𝑥 , c’est-à-dire aucun élément n’est en relation
avec lui-même.
• Symétrique : ∀ 𝑥, 𝑦 ∈ 𝐴, (𝑥 𝑅 𝑦) ⇒ (𝑦 𝑅 𝑥), c’est-à-dire si le premier élément est
en relation avec le deuxième, alors le deuxième doit aussi être en relation avec
le premier.
• Antisymétrique : ∀ 𝑥, 𝑦 ∈ 𝐴, [(𝑥 𝑅 𝑦) 𝑒𝑡 (𝑦 𝑅 𝑥)] ⇒ (𝑥 = 𝑦)

Ou ∀ 𝑥, 𝑦 ∈ 𝐴, [ (𝑥 ≠ 𝑦) 𝑒𝑡 (𝑥 𝑅 𝑦)] ⇒ ( 𝑦 𝑅 𝑥)

• Transitive : ∀ 𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 ∈ 𝐴 , [ (𝑥 𝑅 𝑦) 𝑒𝑡 (𝑦 𝑅 𝑧)] ⇒ ( 𝑥 𝑅 𝑧)

Une relation d’équivalence est une relation qui est à la fois réflexive, symétrique et
transitive.

Une relation d’ordre est une relation qui est à la fois réflexive, antisymétrique et
transitive.

Une relation d’ordre strict est une relation qui est à la fois antiréflexive, antisymétrique
et transitive.

EXERCICE 13
On considère l’ensemble 𝐸 = {13, 14, 15, 16, 17, 18} la relation R définie par son graphe

𝑅 = {(13, 13), (13,14), (14,14), (14,13), (16,16), (16,17), (17, 17), (17, 18), (18,17), (18, 18)}

Cette relation est-elle

𝑎) 𝑅é𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑣𝑒 𝑏) 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐) 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒

(Concours 2012-2013)

Résolution

R n’est pas réflexive car 15 𝑅 15

R n’est pas symétrique car 16 𝑅 17 𝑚𝑎𝑖𝑠 17 𝑅 16

R n’est pas transitive car (16 𝑅 17) 𝑒𝑡 (17 𝑅 18) 𝑚𝑎𝑖𝑠 16 𝑅 18

𝑹) 𝒅

42 | P a g e
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EXERCICE 14
On considère dans l’ensemble 𝐸 = {7, 8, 9, 10, 11, 12} la relation R définie par son
graphe

𝑅 = {(7,7), (7,8), (8,8), (9,7), (10,10), (10,11), (11,11), (11,12), (12,11), (12,12)} cette
relation est-elle :

𝑎) 𝑟é𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑣𝑒 𝑏) 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐) 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒

(Concours 2014-2015)

Résolution

R n’est pas réflexive car 9 𝑅 9

R n’est pas symétrique car 7 𝑅 8 𝑚𝑎𝑖𝑠 8 𝑅 7

R n’est pas transitive car (10 𝑅 11) 𝑒𝑡 (11 𝑅 12) 𝑚𝑎𝑖𝑠 10 𝑅 12

𝑹) 𝒅

II.3 Fonction et application


Une fonction 𝑓 de A vers B est une relation telle que chaque élément de A ait au plus
une image dans B.

Exemple et contre-exemple :

𝑔 n’est pas une fonction car certains éléments de A ont plus d’une image dans B.

43 | P a g e
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𝑓 est une fonction. L’image de 2 par la fonction 𝑓 est 4 est se note 𝑓(2) = 4

Une application de A vers B est une relation telle que tout élément de A a une et une
seulement image dans B.

EXERCICE 15
Dire si les relations suivantes de ℝ 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ sont des applications

𝑎) 𝑥 ⟶ ln 𝑥 𝑏) 𝑥 ⟶ 𝑒 𝑥 𝑐) 𝑥 ⟶ √𝑥 3

(Concours 2012-2013)

Résolution

𝑎) 𝑥 ⟶ ln 𝑥 n’est pas une application car ∃(−5) ∈ ℝ qui n’a pas d’image dans ℝ

𝑏) 𝑥 ⟶ 𝑒 𝑥 est une application, car chaque élément de ℝ a une et une seule image dans

𝑐) 𝑥 ⟶ √𝑥 3 n’est pas une application car ∃(−2 ) ∈ ℝ qui n’a pas d’image dans ℝ

𝑹) 𝒃

EXERCICE 16
Dire si les relations suivantes de ℝ 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ sont des applications

𝑎) 𝑥 ⟶ √𝑥 − 1 𝑏) 𝑥 ⟶ 𝑥 2 𝑐) 𝑥 ⟶ √𝑥 2 − 2

(Concours 2014-2015)

Résolution

𝑎) 𝑥 ⟶ √𝑥 − 1 n’est pas une application car ∃ 0 ∈ ℝ qui n’a pas d’image dans ℝ

44 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑏) 𝑥 ⟶ 𝑥 2 est une application, car chaque élément de ℝ a une et une seule image dans

𝑐) 𝑥 ⟶ √𝑥 2 − 2 n’est pas une application car ∃ 0 ∈ ℝ qui n’a pas d’image dans ℝ

𝑹) 𝒃

EXERCICE 17
Dire si les relations suivantes de ℝ 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ sont des applications

𝑎) 𝑥 ⟶ ln 𝑥 𝑏) 𝑥 ⟶ 𝑒 𝑥 𝑐) 𝑥 ⟶ √𝑥 32

(Concours 2018-2019)

Résolution

𝑎) 𝑥 ⟶ ln 𝑥 n’est pas une application car ∃(−5) ∈ ℝ qui n’a pas d’image dans ℝ

𝑏) 𝑥 ⟶ 𝑒 𝑥 est une application, car chaque élément de ℝ a une et une seule image dans

𝑐) 𝑥 ⟶ √𝑥 32 est une application, car chaque élément de ℝ a une et une seule image
dans ℝ

𝑹) 𝒃 𝒆𝒕 𝒄

II.4. DOMAINE DE DEFINITION D’UNE FONCTION


Le domaine de définition d’une fonction dépend du type de la fonction.

II.4.1 Fonction polynôme


𝐷𝑓 = ℝ

Exemples :

1) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +2𝑥 − 3 + 7𝑥 3 D𝑓 = ℝ
2𝑥−5
2) 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + D𝑓 = ℝ
5

𝒉(𝒙)
II.4.2 Fonction rationnelle (𝒇(𝒙) = )
𝒈(𝒙)

𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: 𝑔(𝑥) ≠ 0} ou

𝐷𝑓 = ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑔(𝑥) = 0}

45 | P a g e
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Cela signifie qu’on prend toutes les valeurs de ℝ sauf celles qui annulent le
dénominateur.

Pour trouver le domaine de définition d’une fonction rationnelle, on procède comme


suit :

✓ Egaler le dénominateur à zéro.


✓ Résoudre l’équation ainsi formée.
✓ Prendre toutes les valeurs de ℝ à l’exception des racines de l’équation.

Exemples
𝑥−5
1) 𝑓(𝑥) = 𝑥−2
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑥 − 2 = 0 }
𝑥−2=0⟺𝑥 =2
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {2} Ou sous forme d’intervalles
𝐷𝑓 = ]−∞; 2[ ∪ ]2; +∞[

2𝑥+8
2) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −5𝑥+6
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑥 2 − 5𝑥 + 6 = 0 }
𝑥 2 − 5𝑥 + 6 = 0
∆= (−5)2 − 4 × 1 × 6
∆= 1
𝑥1 = 3 𝑒𝑡 𝑥2 = 2
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {2; 3} 𝑜𝑢 𝐷𝑓 = ]−∞; 2[ ∪ ]2; 3[ ∪ ]3; +∞[

II.4.3 Fonction irrationnelle de la forme 𝒇(𝒙) = 𝒏√𝒕(𝒙)


Dans ce cas, on examine la parité de n (indice),
Si n est pair 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ ∶ 𝑡(𝑥) ≥ 0}
Si n est impair 𝐷𝑓 = ℝ
Exemples :
5
1) 𝑓(𝑥) = √2𝑥 − 3 L’indice 5 est impair, donc 𝐷𝑓 = ℝ
2) 𝑓(𝑥) = √−𝑥 2 − 5𝑥 − 6
Résolution
L’indice est pair
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ ∶ −𝑥 2 − 5𝑥 − 6 ≥ 0}
−𝑥 2 − 5𝑥 − 6 ≥ 0
−𝑥 2 − 5𝑥 − 6 = 0
∆= (−5)2 − 4 × (−1) × (−6)
∆= 1
𝑥1 = −3 𝑒𝑡 𝑥2 = −2
46 | P a g e
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𝐷𝑓 = [−3; −2]

𝒏 𝒉(𝒙)
II.4.4 Fonction irrationnelle de la forme 𝒇(𝒙) = √
𝒈(𝒙)

Si n est impair : 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑔(𝑥) = 0}

ℎ(𝑥)
Si n est pair : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: ≥ 0}
𝑔(𝑥)

Exemples :

3 𝑥 2 +5𝑥−6
1) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 −2𝑥+1
n est impair : 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 = 0}
𝑥 2 − 2𝑥 + 1 = 0
∆= (−2)2 − 4 × 1 × 1
∆= 0
𝑥1 = 𝑥2 = 2⁄2 = 1
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {1} 𝑜𝑢 𝐷𝑓 = ]−∞; 1[ ∪ ]1; +∞[

4 𝑥−5
2) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 −7𝑥+12
𝑥−5
𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟: 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: ≥ 0}
𝑥 2 −7𝑥+12
𝑥−5
≥0
𝑥 2 −7𝑥+12

𝑥−5=0⟺𝑥 =5
𝑥 2 − 7𝑥 + 12 = 0 ⟺ 𝑥1 = 4 𝑒𝑡 𝑥2 = 3

𝐷𝑓 = ]3; 4[ ∪ [5; +∞[

47 | P a g e
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𝒉(𝒙)
II.4.5 Fonction irrationnelle de la forme 𝒇(𝒙) = 𝒏
√𝒈(𝒙)

Si n est impair : 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑔(𝑥) = 0}

Si n est pair : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: 𝑔(𝑥) > 0}

Exemples :

𝑥 2 +5𝑥−6
1) 𝑓(𝑥) = 5
√𝑥 2 −2𝑥+1
n est impair : 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 = 0}
𝑥 2 − 2𝑥 + 1 = 0
∆= (−2)2 − 4 × 1 × 1
∆= 0
𝑥1 = 𝑥2 = 2⁄2 = 1
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {1} 𝑜𝑢 𝐷𝑓 = ]−∞; 1[ ∪ ]1; +∞[

𝑥 2 +5𝑥−6
2) 𝑓(𝑥) = 2
√−𝑥2 +4𝑥−3
n est pair : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: −𝑥 2 + 4𝑥 − 3 > 0}
−𝑥 2 + 4𝑥 − 3 > 0
−𝑥 2 + 4𝑥 − 3 = 0
∆= (4)2 − 4 × (−1) × (−3)
∆= 4
𝑥1 = 1 𝑒𝑡 𝑥2 = 3

𝐷𝑓 = ]1; 3[
𝒏
√𝒉(𝒙)
II.4.6 Fonction irrationnelle de la forme 𝒇(𝒙)=
𝒈(𝒙)

Si n est impair : 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑔(𝑥) = 0}

Si n est pair : D𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: ℎ(𝑥) ≥ 0 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) ≠ 0} ou

𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: ℎ(𝑥) ≥ 0} ∩ ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑔(𝑥) = 0}

Exemple :

√𝑥 2 −8𝑥+15
𝑓(𝑥) = 𝑥−3

48 | P a g e
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n est pair : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: 𝑥 2 − 8𝑥 + 15 ≥ 0} ∩ ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑥 − 3 = 0}

𝑥 2 − 8𝑥 + 15 ≥ 0

𝑥 2 − 8𝑥 + 15 = 0

∆= (−8)2 − 4 × 1 × 15

∆= 4

𝑥1 = 5 𝑒𝑡 𝑥2 = 3

𝑆1 = ]−∞; 3] ∪ [5; +∞[

𝑥−3≠0

𝑥≠3

𝑆2 = ]−∞; 3[ ∪ ]3; +∞[

𝐷𝑓 = 𝑆1 ∩ 𝑆2 = ]−∞; 3[ ∪ [5; +∞[


𝒏
√𝒉(𝒙)
II.4.7 Fonction irrationnelle de la forme 𝒇(𝒙)= 𝒎
√𝒈(𝒙)

Si n et m sont pairs : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: ℎ(𝑥) ≥ 0 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) > 0}

Si n et m sont impairs : 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {𝑥 ∈ ℝ: 𝑔(𝑥) = 0}

Si n est pair et m impair : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: ℎ(𝑥) ≥ 0 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) ≠ 0}

Si n est impair et m pair : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: 𝑔(𝑥) > 0}

Nota : soient f et g deux fonctions réelles de domaine de définition respectifs 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝐷𝑔 ,


on a :

𝐷𝑓+𝑔 = 𝐷𝑓−𝑔 = 𝐷𝑓.𝑔 = 𝐷𝑓 ∩ 𝐷𝑔

𝐷𝑎𝑓 = 𝐷𝑓 avec a un réel non nul

𝐷𝑓 = 𝐷𝑓 ∩ 𝐷𝑔 ∩ 𝐷1
𝑔 𝑔

49 | P a g e
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Exemple :

√𝑥 2 −8𝑥+15
Déterminer le domaine de définition de la fonction 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 −2𝑥−8

√𝑥 2 −8𝑥+15
𝑓(𝑥) = √𝑥 2 −2𝑥−8

𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ: 𝑥 2 − 8𝑥 + 15 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑥 2 − 2𝑥 − 8 > 0}

𝑥 2 − 8𝑥 + 15 ≥ 0

𝑥 2 − 8𝑥 + 15 = 0

∆= (−8)2 − 4 × 1 × 15

∆= 4

𝑥1 = 5 𝑒𝑡 𝑥2 = 3

𝑆1 = ]−∞; 3] ∪ [5; +∞[

𝑥 2 − 2𝑥 − 8 > 0

𝑥 2 − 2𝑥 − 8 = 0

∆= (−2)2 − 4 × 1 × (−8)

∆= 36

𝑥1 = 4 𝑒𝑡 𝑥2 = −2

𝑆2 = ]−∞; −2[ ∪ ]4; +∞[

𝐷𝑓 = 𝑆1 ∩ 𝑆2

= ( ]−∞; 3] ∪ [5; +∞[ ) ∩ ( ]−∞; −2[ ∪ ]4; +∞[ )

𝐷𝑓 = ]−∞; −2[ ∪ [5; +∞[

50 | P a g e
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EXERCICE 18
2−√𝑥+3
Donner le domaine de définition de la fonction 𝑓(𝑥) =
√𝑥−1

𝑎) ]1; +∞[ 𝑏)[0 ; 1[ ∪ ]1; +∞[ 𝑐) ℝ /{0} 𝑑) [−3; 1[ ∪ ]1; +∞[

(Concours 2013-2014)

Résolution

On sait que 𝐷𝑓 = 𝐷𝑓 ∩ 𝐷𝑔 ∩ 𝐷1
𝑔 𝑔

𝑓 (𝑥)
Posons 𝑓(𝑥) = 𝑓1(𝑥) 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑓1 (𝑥) = 2 − √𝑥 + 3 𝑒𝑡 𝑓2 (𝑥) = √𝑥 − 1
2

Posons 𝑓1 (𝑥) = 𝑓1𝑎 (𝑥) − 𝑓1𝑏 (𝑥) 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑓1𝑎 (𝑥) = 2 𝑒𝑡 𝑓1𝑏 (𝑥) = √𝑥 + 3

𝐷𝑜𝑚(𝑓1𝑎 ) = ℝ

𝐷𝑜𝑚(𝑓1𝑏 ) = {𝑥 ∈ ℝ ∶ 𝑥 + 3 ≥ 0 }

𝑥+3≥0

𝑥+3=0

𝑥 = −3

𝐷𝑜𝑚(𝑓1𝑏 ) = [−3; +∞[

𝐷𝑜𝑚(𝑓1 ) = 𝐷𝑜𝑚(𝑓1𝑎 ) ∩ 𝐷𝑜𝑚(𝑓1𝑏 ) = [−3; +∞[

𝐷𝑜𝑚(𝑓2 ) = { 𝑥 ∈ ℝ ∶ 𝑥 − 1 ≥ 0 }

𝑥−1≥0

𝑥−1=0

𝑥=1

𝐷𝑜𝑚(𝑓2 ) = [1 ; +∞[

51 | P a g e
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1 1
=
𝑓2 (𝑥) √𝑥−1

1
𝐷𝑜𝑚 (𝑓 ) = { 𝑥 ∈ ℝ ∶ 𝑥 − 1 > 0 }
2

𝑥−1>0

𝑥−1=0

𝑥=1

1
𝐷𝑜𝑚 (𝑓 ) = ]1 ; +∞[
2

1
𝐷𝑜𝑚(𝑓) = 𝐷𝑜𝑚(𝑓1 ) ∩ 𝐷𝑜𝑚(𝑓2 ) ∩ 𝐷𝑜𝑚 (𝑓 )
2

= [−3; +∞[ ∩ [1 ; +∞[ ∩ ]1 ; +∞[

𝐷𝑜𝑚(𝑓) = ]1 ; +∞[

𝑹) 𝒂

II.5 PARITE D’UNE FONCTION


Soit f une fonction réelle de domaine de définition 𝐷𝑓 .

− 𝑓 est paire si et seulement si : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , −𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥)


− 𝑓 est paire si et seulement si : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , −𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥)

Il existe des fonctions qui ne sont ni paires ni impaires et une fonction ne peut pas être
à la fois paire et impaire

Exemples :

Examiner la parité de chacune de fonctions suivantes

1) 𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 + 5
2) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 − 𝑥
3) 𝑓(𝑥) = 4𝑥 2 + 𝑥 − 2

Résolution

1) 𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 + 5
Commençons par vérifier si elle est paire c’est-à-dire 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥)

52 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑓(−𝑥) = 3. (−𝑥)2 + 5
= 3𝑥 2 + 5
= 𝑓(𝑥)

Donc f est paire.

2) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 − 𝑥

Commençons par vérifier si elle est paire c’est-à-dire 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥)

𝑓(−𝑥) = 2. (−𝑥)3 − (−𝑥)


=−2𝑥 3 + 𝑥
≠ 𝑓(𝑥) 𝑓 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒

Vérifions si elle est impaire c’est-à-dire 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥)

−𝑓(𝑥) = −2𝑥 3 + 𝑥

𝑓(−𝑥) = 2. (−𝑥)3 − (−𝑥)

=−2𝑥 3 + 𝑥

= −𝑓(𝑥)

Donc f est impaire

3) 𝑓(𝑥) = 4𝑥 2 + 𝑥 − 2

Commençons par vérifier si elle est paire c’est-à-dire 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥)


𝑓(−𝑥) = 4. (−𝑥)2 + (−𝑥) − 2
=4𝑥 2 − 𝑥 − 2
≠ 𝑓(𝑥) 𝑓 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒

Vérifions si elle est impaire c’est-à-dire 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥)

−𝑓(𝑥) = −4𝑥 2 − 𝑥 + 2

𝑓(−𝑥) = 4. (−𝑥)2 + (−𝑥) − 2


=4𝑥 2 − 𝑥 − 2
≠ −𝑓(𝑥) 𝑓 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑓 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑖 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑛𝑖 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒

53 | P a g e
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EXERCICE 19
Déterminer parmi les fonctions ci-dessous, celle qui est paire

𝑥 2 +1
𝑎) 𝑥 3 + 𝑥 𝑏) 𝑥 2 − 2𝑥 𝑐) 𝑑) 𝑥 3 − 1
3𝑥 2 −1

(Concours 2013-2014)

Résolution

Pour a

Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑥

𝑓(−𝑥) = (−𝑥)3 + (−𝑥) = −𝑥 3 − 𝑥

𝑓(𝑥) ≠ 𝑓(−𝑥) donc la fonction n’est pas paire

Pour b

Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥

𝑓(−𝑥) = (−𝑥)2 − 2(−𝑥) = 𝑥 2 + 2𝑥

𝑓(𝑥) ≠ 𝑓(−𝑥) donc la fonction n’est pas paire

Pour c

𝑥 2 +1
Soit 𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 −1

(−𝑥)2 +1 𝑥 2 +1
𝑓(−𝑥) = 3(−𝑥)2−1 = 3𝑥 2−1

𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥) Donc la fonction est paire

Pour d

Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 1

𝑓(−𝑥) = (−𝑥)3 − 1 = −𝑥 3 − 1

𝑓(𝑥) ≠ 𝑓(−𝑥) donc la fonction n’est pas paire

𝑹) 𝒄

54 | P a g e
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II.6. FONCTION INJECTIVE, SURJECTIVE ET BIJECCTIVE

Soit f une fonction réelle

• 𝑓 est injective si et seulement si :


∀ 𝑥1 , 𝑥2 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑥1 ≠ 𝑥2 ⟹ 𝑓(𝑥1 ) ≠ 𝑓(𝑥2 )
Ou ∀ 𝑥1 , 𝑥2 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 ) ⟹ 𝑥1 = 𝑥2

Exemple et contre-exemple :

1) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 5
𝑓 est injective ssi ∀ 𝑥1 , 𝑥2 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 ) ⟹ 𝑥1 = 𝑥2
𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 )
⟺ 2𝑥1 + 5 = 2𝑥2 + 5
⟺ 2𝑥1 = 2𝑥2
⟺ 𝑥1 = 𝑥2
Donc f est injective
2) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 3

𝑓 est injective ssi ∀ 𝑥1 , 𝑥2 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 ) ⟹ 𝑥1 = 𝑥2

𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 )
⟺ 2𝑥1 2 − 3 = 2𝑥2 2 − 3
⟺ 2𝑥1 2 = 2𝑥2 2
⟺ 𝑥1 2 = 𝑥2 2
⟺ 𝑥1 = ±√𝑥2 2
⟺ 𝑥1 = ±𝑥2
Donc f n’est pas injective
• 𝑓 est surjective si et seulement si :
∀ 𝑦 ∈ ℝ, ∃ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑦 = 𝑓(𝑥)
Exemple :
𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 3
𝑓 est surjective car ∀ 𝑦 ∈ ℝ, ∃ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑦 = 𝑓(𝑥)
𝑦 = 𝑓(𝑥)
𝑦 = 2𝑥 + 3
𝑥 = 2𝑦 + 3
2𝑦 = 𝑥 − 3
𝑥−3
𝑦= 2
𝑦−3
Donc ∀ 𝑦 ∈ ℝ, ∃ 𝑥 = ∈ 𝐷𝑓 : 𝑦 = 𝑓(𝑥)
2
Nota : pour que f soit surjective, il suffit que la dernière expression trouvée ait pour
𝐷𝑓 ℝ

55 | P a g e
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• 𝑓 est bijective si elle est à la fois injective et surjective.

EXERCICE 20
3
L’application de ℝ 𝑥 ⟶ √𝑥 − 1 est-elle

𝑎) 𝑖𝑛𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑏) 𝑠𝑢𝑟𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

• 𝑓 est injective ssi ∀ 𝑥1 , 𝑥2 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 ) ⟹ 𝑥1 = 𝑥2

𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 ) ⇔ 3√𝑥1 − 1 = 3√𝑥2 − 1


3 3
⇔ ( 3√𝑥1 − 1) = ( 3√𝑥2 − 1)

⇔ 𝑥1 − 1 = 𝑥2 − 1

⇔ 𝑥1 = 𝑥2

Donc 𝑓 est injective

𝑓 est surjective car ∀ 𝑦 ∈ ℝ, ∃ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑦 = 𝑓(𝑥)


𝑦 = 𝑓(𝑥)
3
𝑦 = √𝑥 − 1

3
𝑥 = √𝑦 − 1

3 3
𝑥 3 = ( √𝑦 − 1)

𝑥3 = 𝑦 − 1

𝑦 = 𝑥3 + 1

Donc ∀ 𝑦 ∈ ℝ, ∃ 𝑥 = 𝑦3 + 1 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑦 = 𝑓(𝑥)

Donc 𝑓 est surjective

𝑹) 𝒄

56 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 21
L’application de ℝ+ 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ 𝑥 ⟶ 𝑥 3 est-elle

𝑎) 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑏) 𝑠𝑢𝑟𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑐) 𝑢𝑛𝑒 ℎ𝑦𝑝𝑒𝑟𝑏𝑜𝑙𝑒

(Concours 2015-2016)

Résolution

Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 3
𝑓 est surjective car ∀ 𝑦 ∈ ℝ, ∃ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑦 = 𝑓(𝑥)
𝑦 = 𝑓(𝑥)
𝑦 = 𝑥3
𝑥 = 𝑦3
3
𝑦 = √𝑥

Donc ∀ 𝑦 ∈ ℝ, ∃ 𝑥 ∈ ℝ+ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑥 = 3√𝑦 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑦 = 𝑓(𝑥)

Donc 𝑓 est surjective

𝑹) 𝒃

II.7. EXERCICES D’AUTO EVALUATION

57 | P a g e
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CHAPITRE III : LIMITES
III. 1 Introduction
D’une manière générale, pour calculer lim 𝑓(𝑥) , on calcule 𝑓(𝑎) , c’est-à-dire on
𝑥→𝑎
remplace partout il y a la variable x par le réel a.

Exemples :

1) lim 2𝑥 + 5
𝑥→2

lim 2𝑥 + 5 = 2 × 2 + 5 = 9
𝑥→2

𝑥 2 +2𝑥−8
2) lim
𝑥→4 √𝑥 2 +9

𝑥 2 +2𝑥−8 42 +2×4−8 16
lim = =
𝑥→4 √𝑥 2 +9 √42 +9 5

Mais, il arrive de fois qu’en remplaçant la variable par le réel a, on trouve ceci :
0 ∞
, , ∞ − ∞ , 0. ∞, ces formes ne sont pas de vraies valeurs, elles sont appelées
0 ∞
formes indéterminées. Dans ce cas, il faut lever l’indétermination pour trouver la vraie
valeur.

𝟎
III.2 Cas d’indétermination 𝟎

1er cas : Fractions rationnelles


𝑓(𝑥) 0
Si lim 𝑔(𝑥) = 0 , pour lever l’indétermination, décomposer 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) tout en
𝑥→𝑎
sachant que les deux fonctions ont un facteur commun 𝑥 − 𝑎.

Exemple :

𝑥 2 −𝑥−2
lim 𝑥 2 −3𝑥+2
𝑥→2

Résolution

𝑥 2 −𝑥−2 22 −2−2 0
lim 𝑥 2 −3𝑥+2 = 22 −3×2+2 = 0 ( 𝐹. 𝐼. )
𝑥→2

58 | P a g e
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Levons l’indétermination

Dans ce cas, les deux fonctions ont un facteur commun : 𝑥 − 2

Pour les décomposer, la méthode simple serait d’effectuer la division euclidienne


par 𝑥 − 2

Donc nous avons :

𝑥 2 − 𝑥 − 2 = (𝑥 − 2)(𝑥 + 1)

𝑥 2 − 3𝑥 + 2 = (𝑥 − 2)(𝑥 − 1)

𝑥 2 −𝑥−2 (𝑥−2)( 𝑥 +1)


lim 𝑥 2 −3𝑥+2 = lim ( 𝑥−2)(𝑥−1)
𝑥→2 𝑥→2

(𝑥+1)
= lim (𝑥−1)
𝑥→2

2+1
= 2−1 = 3

2e cas : Fractions irrationnelles

Dans ce cas, on multiplie le numérateur et le dénominateur de la fraction par l’(les)


expression(s) conjuguée(s) du(des) terme(s) contenant les radicaux.

Exemples :

√𝑥+1−2
1) lim
𝑥→3 𝑥−3

Résolution

√𝑥+1−2 √3+1−2 0
lim = =0
𝑥→3 𝑥−3 3−3

Levons l’indétermination.

59 | P a g e
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Multiplions le numérateur et le dénominateur par le conjugué du numérateur (car
c’est la seule expression qui contient le radical)

√𝑥+1−2 (√𝑥+1−2)(√𝑥+1+2)
lim = lim
𝑥→3 𝑥−3 𝑥→3 (𝑥−3 )(√𝑥+1+2)

𝑥+1+2√𝑥+1−2√𝑥+1−4
= lim
𝑥→3 (𝑥−3 )(√𝑥+1+2)

(𝑥−3)
= lim (𝑥−3 )(√𝑥+1+2)
𝑥→3

1
= lim
𝑥→3 √𝑥+1+2

1
=
√3+1+2

= 1⁄4

√𝑥−1
2) lim
𝑥→1 𝑥−1

√𝑥−1 √1−1 0
lim = = 0 (𝐹. 𝐼. )
𝑥→1 𝑥−1 1−1

Levons l’indétermination en multipliant le numérateur et le dénominateur par le


conjugué du numérateur car c’est le terme qui a le signe radical

√𝑥−1 (√𝑥−1)(√𝑥+1)
lim = lim
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 (𝑥−1)(√𝑥+1)

𝑥+√𝑥−√𝑥−1
= lim (𝑥−1)(
𝑥→1 √𝑥+1)

(𝑥−1)
= lim (𝑥−1)(
𝑥→1 √𝑥+1)

1
=lim
𝑥→1 (√𝑥+1)

1
=
√1+1

= 1⁄2

60 | P a g e
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III.3 Cas d’indétermination ∞
La limite d’un polynôme lorsque x tend vers l’infini est égale à la limite de son terme
de plus haut degré.

1er cas : Fractions rationnelles

𝑎𝑥 𝑛
lim : trois cas sont possibles
𝑥→∞ 𝑏𝑥 𝑝

𝑎𝑥 𝑛
𝑠𝑖 𝑛 = 𝑝 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim = 𝑎⁄𝑏
𝑥→∞ 𝑏𝑥 𝑝

𝑎𝑥 𝑛
𝑠𝑖 𝑛 < 𝑝 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim =0
𝑥→∞ 𝑏𝑥𝑝

𝑎𝑥 𝑛
𝑆𝑖 𝑝 < 𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim =∞
𝑥→∞ 𝑏𝑥 𝑝

Exemples :

2𝑥 3 +5𝑥 2 −5 2𝑥 3
1) lim = lim = 2⁄3
𝑥→+∞ 5−𝑥+3𝑥 3 𝑥→+∞ 3𝑥 3

2𝑥 3 +5𝑥 2 −5 2𝑥 3
2) lim = lim =0
𝑥→+∞ 5−𝑥+3𝑥 3 +8𝑥 5 𝑥→+∞ 3𝑥 3
𝑥 3 +2𝑥 2 −5 2𝑥 3
3) lim = lim = +∞
𝑥→+∞ 5−𝑥 𝑥→+∞ 3𝑥 3

2e cas : Fractions irrationnelles :

A retenir que √𝑥 2 = |𝑥|


𝑥 𝑠𝑖 𝑥 → +∞
={
−𝑥 𝑠𝑖 𝑥 → −∞

Exemple :

𝑥−√𝑥2 +𝑥+2
lim
𝑥→−∞ 2𝑥+√16𝑥 2 +𝑥+1

1 2
𝑥−√𝑥 2 (1+ + 2 )
𝑥 𝑥
= lim
𝑥→−∞ 2𝑥+√16𝑥 2 (1+ 1 + 1 )
16𝑥 16𝑥2

𝑥−√𝑥 2
= lim
𝑥→−∞ 2𝑥+√16𝑥2

𝑥−|𝑥|
= lim
𝑥→−∞ 2𝑥+|4𝑥 |

61 | P a g e
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𝑥−(−𝑥)
= lim
𝑥→−∞ 2𝑥−4𝑥

2𝑥
= lim
𝑥→−∞ −2𝑥

=-1

III.4 Cas d’indétermination ∞ − ∞


Pour lever cette indétermination, on multiplie et on divise l’expression donnée par son

conjugué. Et cela nous ramènera dans le cas de la forme ∞.

Exemple :

lim (𝑥 − √𝑥 2 + 2𝑥 − 2)
𝑥→+∞

lim (𝑥 − √𝑥 2 + 2𝑥 − 2) = ∞ − ∞ (𝐹. 𝐼. )
𝑥→+∞

Levons l’indétermination en multipliant et en divisant (𝑥 − √𝑥 2 + 2𝑥 − 2) par son


conjugué (𝑥 + √𝑥 2 + 2𝑥 − 2).

(𝑥−√𝑥 2 +2𝑥−2)(𝑥+√𝑥 2 +2𝑥−2)


lim (𝑥 − √𝑥 2 + 2𝑥 − 2) = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ (𝑥+√𝑥 2 +2𝑥−2)

(𝑥 2 +𝑥√𝑥 2 +2𝑥−2−𝑥√𝑥 2 +2𝑥−2−(𝑥 2 +2𝑥−2)


= lim
𝑥→+∞ (𝑥+√𝑥 2 +2𝑥−2)

𝑥 2 −𝑥 2 −2𝑥+2
= lim
𝑥→+∞ (𝑥+√𝑥 2 +2𝑥−2)

−2𝑥+2
= lim
𝑥→+∞ (𝑥+√𝑥 2 +2𝑥−2)

−2𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥+√𝑥 2 (1+2− 2 )
𝑥 𝑥2

−2𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥+|𝑥|

−2𝑥
= lim
𝑥→+∞ 2𝑥

= −1
0 ∞
𝑁𝑜𝑡𝑎 : Le cas d’indétermination 0. ∞ se ramene aux cas 0 ou ∞

62 | P a g e
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EXERCICE 22
𝑥 2 +3𝑥+1
lim =
𝑥→+∞ 𝑥+3

𝑎) + ∞ 𝑏) − ∞ 𝑐) 0 𝑑) 1⁄2 𝑒) 1⁄3

(Concours 2009-2010)

Résolution

𝑥 2 +3𝑥+1 ∞
lim = ∞ (𝐹. 𝐼. )
𝑥→+∞ 𝑥+3

𝑥 2 +3𝑥+1 𝑥2
lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥+3 𝑥→+∞ 𝑥

= +∞

R) a

EXERCICE 23
Calculer la limite

2𝑥 2 +6𝑥+1
lim
𝑥→+∞ 𝑥 2 −3

𝑎) ∞ 𝑏) 9 𝑐) 2 𝑑) 4 𝑒)3

(Concours 2010-2011)

Résolution

2𝑥 2 +6𝑥+1 ∞
lim = (𝐹. 𝐼. )
𝑥→+∞ 𝑥 2 −3 ∞

2𝑥 2 +6𝑥+1 2𝑥 2
lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥 2 −3 𝑥→+∞ 𝑥 2

=2

R) c

63 | P a g e
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EXERCICE 24
𝑥 2 +3𝑥+1
lim =
𝑥→+∞ 𝑥+3

𝑎) − ∞ 𝑏) 0 𝑐) + ∞ 𝑑) 1⁄2 𝑒) 1⁄3

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑥 2 +3𝑥+1 ∞
lim = ∞ (𝐹. 𝐼. )
𝑥→+∞ 𝑥+3

𝑥 2 +3𝑥+1 𝑥2
lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥+3 𝑥→+∞ 𝑥

= +∞

R) c

EXERCICE 25
𝑥−4
lim =
𝑥→+∞ 2𝑥+3

𝑎) 10 𝑏) 1⁄2 𝑐) 0 𝑑) 3⁄2

(Concours 2012-2013)

Résolution
𝑥−4 𝑥
lim = lim
𝑥→+∞ 2𝑥+3 𝑥→+∞ 2𝑥

= 1⁄2

R) b

EXERCICE 26
Calculer la limite

2−√𝑥+3
lim
𝑥→1 √𝑥−1

𝑎) 0 𝑏) 2 𝑐) ∞ 𝑑) 4

(Concours 2013-2014)

64 | P a g e
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Résolution

2−√𝑥+3 2−√1+3
lim =
𝑥→1 √𝑥−1 √𝑥−1

2−√4
=
√0

0
= 0 (𝐹. 𝐼. )

Levons l’indétermination

2−√𝑥+3 (2−√𝑥+3)(2+√𝑥+3)(√𝑥−1)
lim = lim
𝑥→1 √𝑥−1 𝑥→1 (√𝑥−1)(√𝑥−1)(2+√𝑥+3)

2
[22 −(√𝑥+3) ] (√𝑥−1)
= lim (𝑥−1) (2+√𝑥+3)
𝑥→1

[4−(𝑥+3)](√𝑥−1)
= lim
𝑥→1 (𝑥−1)(2+√𝑥+3)

(4−𝑥−3) √𝑥−1
= lim (𝑥−1)(2+
𝑥→1 √𝑥+3)

(1−𝑥) √𝑥−1
= lim (𝑥−1)(2+
𝑥→1 √𝑥+3)

−(𝑥−1) √𝑥−1
= lim (𝑥−1)(2+
𝑥→1 √𝑥+3)

− √𝑥−1
= lim (2+
𝑥→1 √𝑥+3)

−√1−1
= 2+√1+3

−√0
= 2+√4

0
=4

=0

On pouvait aussi utiliser la règle de l’Hospital qui consiste à dériver le numérateur et


le dénominateur pour lever l’indétermination (voir le chapitre sur les dérivées), on
aura :

2−√𝑥+3 (2−√𝑥+3)
lim = lim ′
𝑥→1 √𝑥−1 𝑥→1 (√𝑥−1)

65 | P a g e
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(2)′ −(√𝑥+3)
= lim (𝑥−1)′
𝑥→1
2√𝑥−1

(𝑥+3)′
0−
2√𝑥+3
= lim 1
𝑥→1
2√𝑥−1

1

2√𝑥+3
= lim 1
𝑥→1
2√𝑥−1

−1 2√𝑥−1
= lim
𝑥→1 2√𝑥+3 1

−2√𝑥−1
= lim
𝑥→1 2√𝑥+3

−√𝑥−1
= lim
𝑥→1 √𝑥+3

−√1−1
=
√1+3

−√0
=
√4

=0

R) a

EXERCICE 27
3𝑥 2 −4
lim
𝑥→+∞ 2𝑥 2 −3𝑥+5

𝑎) 10 𝑏) 1⁄2 𝑐) 0 𝑑) 3⁄2

(Concours 2014-2015)

Résolution

3𝑥 2 −4 3𝑥 2
lim = lim
𝑥→+∞ 2𝑥 2 −3𝑥+5 𝑥→+∞ 2𝑥 2

= 3⁄2

R) d

66 | P a g e
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EXERCICE 28
𝑥 2 +𝑥−6
lim 𝑥 2 −𝑥−2
𝑥→2

−6 5 3
𝑎) 𝑏) 𝑐)
4 3 5

(Concours 2015-2016)

Résolution

𝑥 2 +𝑥−6 22 +2−6
lim 𝑥 2 −𝑥−2 = 22−2−2
𝑥→2

4+2−6
= 4−2−2

0
= 0 (𝐹. 𝐼. )

Levons l’indétermination :

Décomposons le numérateur et le dénominateur par 𝑥 − 2

Nous avons :

𝑥 2 + 𝑥 − 6 = (𝑥 − 2)(𝑥 + 3)

𝑥 2 − 𝑥 − 2 = (𝑥 − 2)(𝑥 + 1)

𝑥 2 +𝑥−6 (𝑥−2)(𝑥+3)
lim 𝑥 2 −𝑥−2 = lim (𝑥−2)(𝑥+1)
𝑥→2 𝑥→2

(𝑥+3)
= lim (𝑥+1)
𝑥→2

2+3
= 2+1

= 5⁄3

67 | P a g e
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On pouvait aussi utiliser la règle de l’Hospital qui consiste à dériver le numérateur et
le dénominateur pour lever l’indétermination (voir le chapitre sur les dérivées), on
aura :

𝑥 2 +𝑥−6 (𝑥 2 +𝑥−6)′
lim 𝑥 2 −𝑥−2 = lim (𝑥 2 −𝑥−2)′
𝑥→2 𝑥→2

2𝑥+1
= lim 2𝑥−1
𝑥→2

2(2)+1
= 2(2)−1

4+1
= 4−1

= 5⁄3

R) b

EXERCICE 29
√𝑥 2 +3𝑥−5
lim
𝑥→+∞ 3𝑥+2

1 1 3
𝑎) 𝑏) 3 𝑐) 5
5

(Concours 2015-2016)

Résolution

𝑥2 3𝑥 5
√𝑥 2 +3𝑥−5 √𝑥 2 ( 2 + 2 − 2 )
𝑥 𝑥 𝑥
lim = lim
𝑥→+∞ 3𝑥+2 𝑥→+∞ 3𝑥+2

3 5
√𝑥 2 (1+ − 2 )
𝑥 𝑥
= lim
𝑥→+∞ 3𝑥+2

√𝑥 2
= lim
𝑥→+∞ 3𝑥

|𝑥|
= lim
𝑥→+∞ 3𝑥

𝑥
= lim
𝑥→+∞ 3𝑥

1
=3

R) b

68 | P a g e
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EXERCICE 30
Déterminer la limite de la fonction 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 1 − 2𝑥 quand 𝑥 → +∞

𝑎) + ∞ 𝑏) − ∞ 𝑐) 0

(Concours 2016-2017)

Résolution

lim √𝑥 2 + 1 − 2𝑥 = ∞ − ∞ (𝐹. 𝐼. )
𝑥→+∞

Levons l’indétermination

(√𝑥 2 +1−2𝑥)(√𝑥2 +1+2𝑥)


lim √𝑥 2 + 1 − 2𝑥 = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ (√𝑥 2 +1+2𝑥)

2
(√𝑥 2 +1) −(2𝑥)2
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 (1+ 1 )+2𝑥
2 𝑥

𝑥 2 +1−4𝑥 2
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +2𝑥

−3𝑥 2 +1
= lim
𝑥→+∞ |𝑥|+2𝑥

−3𝑥 2 +1
= lim
𝑥→+∞ 𝑥+2𝑥

−3𝑥 2 +1
= lim
𝑥→+∞ 3𝑥

−3𝑥 2
= lim
𝑥→+∞ 3𝑥

= lim −𝑥
𝑥→+∞

= −∞

R) b

69 | P a g e
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III.5 EXERCICES D’AUTO EVALUATION

70 | P a g e
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CHAPITRE IV : DERIVEES
Quelques formules ou résultats sur les dérivées :

1) 𝑐 ′ = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐 ∈ ℝ
2) 𝑥′ = 1
3) (𝑢 ± 𝑣)′ = 𝑢′ ± 𝑣′
4) (𝑓. 𝑔)′ = 𝑓 ′ 𝑔 + 𝑓𝑔′
5) (𝑥 𝑛 )′ = 𝑛𝑥 𝑛−1
6) (𝑢𝑛 )′ = 𝑛 𝑢𝑛−1 𝑢′
𝑢 ′ 𝑢′ 𝑣−𝑢𝑣 ′
7) (𝑣 ) = 𝑣2
𝑐 ′ 𝑐𝑣 ′
8) (𝑣) = − 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐 ∈ ℝ
𝑣2
9) (sin 𝑥)′ = cos 𝑥
10) (sin 𝑢)′ = 𝑢′ . cos 𝑢
11) (cos 𝑥)′ = − sin 𝑥
12) (cos 𝑢)′ = −𝑢′ sin 𝑢
1
13) (tan 𝑥)′ = 𝑐𝑜𝑠2 𝑥
𝑢′
14) (tan 𝑢)′ =
𝑐𝑜𝑠2 𝑢
−1
15) (cot 𝑥)′ = 𝑠𝑖𝑛2 𝑥
−𝑢′
16) (cot 𝑢)′ = 𝑠𝑖𝑛2 𝑢
′ 1
17) (√𝑥) = 2
√𝑥

′ 𝑢′
18) (√𝑢) = 2
√𝑢

1
19) (𝐴𝑟𝑐 sin 𝑥)′ = √1−𝑥 2

𝑢′
20)(𝐴𝑟𝑐 sin 𝑢)′ = √1−𝑢2

−1
21) (𝐴𝑟𝑐 cos 𝑥)′ = √1−𝑥 2

−𝑢
22) (𝐴𝑟𝑐 cos 𝑢)′ = √1−𝑢2

1
23) (𝐴𝑟𝑐 tan 𝑥)′ = 1+𝑥 2

𝑢′
24) (𝐴𝑟𝑐 tan 𝑢)′ = 1+𝑢2

−1
25) (𝐴𝑟𝑐 cot 𝑥)′ = 1+𝑥 2

71 | P a g e
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−𝑢′
26) (𝐴𝑟𝑐 cot 𝑢)′ = 1+𝑢2

1
27) (log 𝑎 𝑥)′ = 𝑥 ln 𝑎

𝑢′
28)(log 𝑎 𝑥)′ = 𝑢 ln 𝑎

1
29) (ln 𝑥)′ = 𝑥

𝑢′
30) (ln 𝑢)′ = 𝑢

31) (𝑎 𝑥 )′ = 𝑎 𝑥 ln 𝑎

32) (𝑎𝑢 )′ = 𝑢′ 𝑎𝑢 ln 𝑎

33) (𝑒 𝑥 )′ = 𝑒 𝑥

34) (𝑒 𝑢 )′ = 𝑢′ 𝑒 𝑢
𝑢′
35) (𝑢𝑣 )′ = 𝑢𝑣 (𝑣 ′ . ln 𝑢 + 𝑣. 𝑢 ) Avec 𝑢 > 0

Exemples :

Trouver la dérivée des fonctions suivantes :


𝑥
1) 𝑓(𝑥) =
√𝑥+2

(𝑥)′ √𝑥+2−𝑥 (√𝑥+2)′


𝑓 ′ (𝑥) = 2
(√𝑥+2)

(𝑥+2)′
√𝑥+2−𝑥.
2√𝑥+2
= 𝑥+2

𝑥
√𝑥+2−
2√𝑥+2
= 𝑥+2

2(√𝑥+2)2 −𝑥
2√𝑥+2
= 𝑥+2

2(𝑥+2)−𝑥
2√𝑥+2
= 𝑥+2

2𝑥+4−𝑥
2√𝑥+2
= 𝑥+2

𝑥+4
= 2√𝑥+2(𝑥+2)

72 | P a g e
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𝑥+4
𝑓 ′ (𝑥) = (2𝑥+4)√𝑥+2

5−2𝑥
2) 𝑓(𝑥) = 4+3𝑥

(5−2𝑥)′ (4+3𝑥)−(5−2𝑥)(4+3𝑥)′
𝑓′ = (4+3𝑥)2

−2(4+3𝑥)−(5−2𝑥)3
= (4+3𝑥)2

−8−6𝑥−15+6𝑥
(4+3𝑥)2

−23
𝑓 ′ = (4+3𝑥)2

EXERCICE 31
La dérivée √𝑥 2 est :
𝑥
𝑎) 2𝑥 𝑏) 𝑥⁄2 𝑐) √𝑥 2
𝑑) 1⁄𝑥 𝑒) 1⁄𝑥 2

(Concours 2009-2010)

Résolution

′ (𝑥 2 )
(√𝑥 2 ) =
2 √𝑥 2

2𝑥
=
2√𝑥 2

𝑥
= √𝑥 2

𝑹) 𝒄

EXERCICE 32
La dérivée de log √𝑥 2 + 6𝑥 est :
3𝑥 6 𝑥+3
𝑎) √𝑥 2 𝑏) √𝑥 2 𝑐) 𝑥 2 +6𝑥 𝑑) ∞ 𝑒) 0
+6𝑥 +6𝑥

(Concours 2010-2011)

Résolution

′ (√𝑥 2 +6𝑥)
(log √𝑥 2 + 6𝑥) = √𝑥 2 +6𝑥 ln 10

73 | P a g e
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(𝑥2 +6𝑥)
2√𝑥2 +6𝑥
= √𝑥 2 +6𝑥 ln 10

2𝑥+6
2√𝑥2 +6𝑥
= √𝑥 2 +6𝑥 ln 10

2𝑥+6 1
= ×
2√𝑥 2 +6𝑥 √𝑥 2 +6𝑥 ln 10

2𝑥+6
=
2 ln 10 (√𝑥 2 +6𝑥)2

2(𝑥+3)
= 2 ln 10 (𝑥 2+6𝑥)

𝑥+3
= ln 10 (𝑥 2+6𝑥)

R) f

EXERCICE 33
La dérivée de ln √𝑥 2 + 6𝑥 est :
3𝑥 6 𝑥+3
𝑎) √𝑥 2 𝑏) √𝑥 2 𝑐) 𝑥 2 +6𝑥 𝑑) 0 𝑒) ∞
+6𝑥 +6𝑥

(Concours 2011-2012)

Résolution

′ (√𝑥 2 +6𝑥)
(ln √𝑥 2 + 6𝑥) = √𝑥2 +6𝑥


(𝑥2 +6𝑥)
2√𝑥2 +6𝑥
= √𝑥 2 +6𝑥

2𝑥+6
2√𝑥2 +6𝑥
= √𝑥 2 +6𝑥

2𝑥+6 1
= ×
2√𝑥 2 +6𝑥 √𝑥 2 +6𝑥

2𝑥+6
= 2
2 (√𝑥 2 +6𝑥)

2(𝑥+3)
= 2 (𝑥 2+6𝑥)

𝑥+3
=
𝑥 2 +6𝑥

R) c

74 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 34
Calculer la dérivée de √𝑥 3 + 3 en 2
6 3
𝑎) 4 𝑏) 9 𝑐) 𝑑)
√11 √10

(Concours 2012-2013)

Résolution

′ (𝑥 3 +3)
(√𝑥 3 + 3) =
2 √𝑥3 +3

3𝑥 2
=
2 √𝑥 3 +3

En 2, on aura :

3(22 ) 12
= 2√11
2 √23 +3

6
=
√11

Autre méthode : utilisons la définition de la dérivée

𝑓(𝑥+ℎ)−𝑓(𝑥)
On sait que 𝑓 ′ (𝑥) = lim
ℎ→0 ℎ

Soit 𝑓(𝑥) = √𝑥 3 + 3

√(2+ℎ)3 +3−√23 +3
𝑓 ′ (2) = lim
ℎ→0 ℎ

(√(2+ℎ)3 +3−√23 +3)(√(2+ℎ)3 +3+√23 +3)


= lim
ℎ→0 ℎ (√(2+ℎ)3 +3+√23 +3)

2 2
(√(2+ℎ)3 +3) −(√23 +3)
= lim
ℎ→0 ℎ (√(2+ℎ)3 +3+√23 +3)

(2+ℎ)3 +3−(23 +3)


= lim
ℎ→0 ℎ (√(2+ℎ)3 +3+√23 +3)

23 +3(2)2 ℎ+3(2)ℎ2 +ℎ3 +3−23 −3


= lim car (𝑎 + 𝑏)3 = 𝑎3 + 3𝑎2 𝑏 + 3𝑎𝑏 2 + 𝑏 3
ℎ→0 ℎ (√(2+ℎ)3 +3+√23 +3)

12ℎ+6ℎ2 +ℎ3
= lim
ℎ→0 ℎ (√(2+ℎ)3 +3+√23 +3)

75 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
ℎ(12+6ℎ+ℎ2 )
= lim
ℎ→0 ℎ (√(𝑥+ℎ)3 +3+√𝑥 3 +3)

12+6ℎ+ℎ2
= lim
ℎ→0 √(2+ℎ)3 +3+√23 +3

12+6(0)+02
=
√(2+0)3 +3+√23 +3

12
= √23
+3+√23 +3

12
=
√8+3+√8+3

12
=
√11+√11

12
= 2√11

6
=
√11

R) c

EXERCICE 35
Calculer la dérivée de √3𝑥 + 2 𝑒𝑛 2
3
𝑎) 4 𝑏) 9 𝑐) 1⁄2 𝑑)
√10

(Concours 2014-2015)

Résolution

Soit 𝑓(𝑥) = √3𝑥 + 2

(3𝑥+2)′
𝑓 ′ (𝑥) = 2
√3𝑥+2

(3𝑥)′ +(2)′
= 2√3𝑥+2

3+0
= 2√3𝑥+2

3
𝑓 ′ (𝑥) = 2√3𝑥+2

3
𝑓 ′ (2) =
2√3(2)+2

3
= 2√6+2

76 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
3
= 2√8

3
𝑓 ′ (2) = 2√8

𝑹) 𝒆

EXERCICES D’AUTO EVALUATION

77 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE V : LES VECTEURS
V.1 INTRODUCTION
Un vecteur est un objet mathématique caractérisé par une direction, un sens et une
norme. On le représente par une flèche.

Si 𝑢
⃗ est un vecteur du plan, il existe un unique couple des réels (𝑥; 𝑦) tel que :

𝑢
⃗ =𝑥𝑖+𝑦𝑗

On appelle les coordonnées du vecteur 𝑢


⃗ dans le repère (0; 𝑖; 𝑗) le coupe (𝑥; 𝑦).

Exemple : Si 𝑢
⃗ = 2 𝑖 + 4 𝑗 alors les coordonnées de 𝑢
⃗ 𝑠𝑜𝑛𝑡 (2; 4 )

V.2 OPERATIONS SUR LES VECTEURS

V.2.1. Addition et soustraction des vecteurs


⃗ = (𝑏1 ; 𝑏2 ) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴 ± 𝐵
Soient les vecteurs 𝐴 = (𝑎1 ; 𝑎2 ) 𝑒𝑡 𝐵 ⃗ = (𝑎1 ± 𝑏1 ; 𝑎2 ± 𝑏2 )

Exemple :

⃗ = (2; 5)
Soient les vecteurs 𝐴 = (3; −2) 𝑒𝑡 𝐵

⃗ = (3 + 2; −2 + 5)
𝐴+𝐵

= (5 ; 3)

V.2.2. Multiplication d’un vecteur par un scalaire

Soit le vecteur 𝐴 = (𝑎1 ; 𝑎2 ) 𝑒𝑡 𝑘 ∈ ℝ, alors 𝑘 . 𝐴 = (𝑘 𝑎1 ; 𝑘 𝑎2 )

Exemple :

𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐴 = (3; −2) ; 3. 𝐴 = (3 × 3; 3 × (−2)) = (9; −6)

V.3. COLINEARITE DES VECTEURS


Deux vecteurs non nuls 𝑢
⃗ 𝑒𝑡 𝑣 sont dits colinéaires s’il existe un réel 𝜆 tel que 𝑢
⃗ =𝜆𝑣

Exemple : Les vecteurs 𝑢


⃗ = (6; 3) 𝑒𝑡 𝑣 = (2; 1) sont colinéaires car 𝑢
⃗ = 3𝑣 .

78 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
V.4. FAMILLE LIBRE DES VECTEURS
Une famille de vecteurs 𝑣1 , 𝑣2 , … , 𝑣𝑛 sont linéairement dépendants (liés), s’il existe des
réels 𝛼1 , 𝛼2 , … , 𝛼𝑛 tous non nuls tel que 𝛼1 𝑣1 + 𝛼2 𝑣2 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑣𝑛 = 0

Exemple :

Vérifier si la famille des vecteurs suivants est libre :

1)𝑢 = (2, 4) 𝑒𝑡 𝑣 = (3, 1)

2)𝑢 = (2, 1) 𝑒𝑡 𝑣 = (4, 2)

Résolution

1) Les deux vecteurs sont liés si existe deux réels 𝛼 ≠ 0 𝑒𝑡 𝛽 ≠ 0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝛼 𝑢 + 𝛽 𝑣 = 0

𝛼 𝑢 + 𝛽 𝑣 = (0, 0)

⇔ 𝛼 (2, 4) + 𝛽(3, 1) = (0, 0)

⇔ (2𝛼, 4𝛼) + (3𝛽, 𝛽) = (0, 0)

2𝛼 + 3𝛽 = 0 (1)
⇔ {
4𝛼 + 𝛽 = 0 (2)

𝐷𝑒 (2) 𝑡𝑖𝑟𝑜𝑛𝑠 𝛽 ∶ 𝛽 = −4𝛼 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ⇔ 2𝛼 + 3(−4𝛼) = 0

⇔ 2𝛼 − 12𝛼 = 0

⇔ −10 𝛼 = 0

⇔ 𝛼 = 0 (4)

(4) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (3) ⇔ 𝛽 = −4(0)

⇔ 𝛽=0

Nous avons 𝛼 = 𝛽 = 0. Donc les deux vecteurs sont indépendants.

2)𝑢 = (2, 1) 𝑒𝑡 𝑣 = (4, 2)

Les deux vecteurs sont liés si existe deux réels 𝛼 ≠ 0 𝑒𝑡 𝛽 ≠ 0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝛼 𝑢 + 𝛽 𝑣 = 0

𝛼 𝑢 + 𝛽 𝑣 = (0,0)

⇔ 𝛼(2, 1) + 𝛽(4, 2) = (0, 0)

79 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
⇔ (2𝛼, 𝛼) + (4𝛽, 2𝛽) = (0, 0)

⇔ (2𝛼 + 4𝛽, 𝛼 + 2𝛽) = (0,0)

2𝛼 + 4𝛽 = 0 (1)
⇔{
𝛼 + 2𝛽 = 0 (2)

𝐷𝑒 (2), 𝑡𝑖𝑟𝑜𝑛𝑠 𝛼 ∶ 𝛼 = −2𝛽 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ⇔ 2(−2𝛽) + 4𝛽 = 0

⇔ −4𝛽 + 4𝛽 = 0

⇔ 0𝛽 = 0

Le système est indéterminé, 𝛽 ∈ ℝ. Prenons 𝛽 = 2 (4)

(4) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (3) 𝛼 = −2(2)

⇔ 𝛼 = −4

Le système étant indéterminé, il possède une infinité des solutions, en particulier des
solutions non nulles, par exemple 𝛼 = −4 𝑒𝑡 𝛽 = 2

Donc les deux vecteurs sont linéairement dépendants ou liés.

EXERCICE 36
On donne les vecteurs (4, 3) 𝑒𝑡 (𝑟, 6) 𝑑𝑒 ℝ2 on demande de déterminer r pour que ces
deux vecteurs soient liés

𝑎) 5 𝑏) 7 𝑐) 8 𝑑) 10

(Concours 2011-2012)

Résolution

Les deux vecteurs seront liés s’il existe deux réels 𝛼 ≠ 0 𝑒𝑡 𝛽 ≠ 0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒

𝛼(4, 3) + 𝛽(𝑟, 6) = (0, 0)

⇔ (4𝛼, 3𝛼) + (𝑟𝛽, 6𝛽) = (0, 0)

⇔ (4𝛼 + 𝑟𝛽, 3𝛼 + 6𝛽) = (0, 0)

4𝛼 + 𝑟𝛽 = 0 (1)
⇔{
3𝛼 + 6𝛽 = 0 (2)

𝐷𝑒 (2), 𝑡𝑖𝑟𝑜𝑛𝑠 𝛼 ∶ 3𝛼 = −6𝛽

80 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
−6 𝛽
⇔ 𝛼= 3

⇔ 𝛼 = −2𝛽 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ⇔ 4(−2𝛽) + 𝑟𝛽 = 0

⇔ −8𝛽 + 𝑟𝛽 = 0

⇔ (−8 + 𝑟) 𝛽 = 0

Pour que les deux vecteurs soient liés, il faut que le système soit indéterminé, c’est-à-
dire −8 + 𝑟 = 0

⇔𝑟=8

Deuxième méthode : Si une famille des vecteurs est liée, le déterminant formé par les
vecteurs est nul

(4, 3) 𝑒𝑡 (𝑟, 6)

4 𝑟
| |=0
3 6

⇔ 4 × 6 − 3𝑟 = 0

⇔ 24 − 3𝑟 = 0

⇔ −3𝑟 = −24

⇔ 3𝑟 = 24

⇔ 𝑟 = 24⁄3

⇔𝑟=8

𝑹) 𝒄

EXERCICE 37
Dans ℝ2 {(1, 0), (0,1) } est une famille libre, en est-il de même de la famille {(3,2), (9,6)}

𝑎) 𝑂𝑢𝑖 𝑏) 𝑁𝑜𝑛

(Concours 2011-2012)

(Concours 2012-2013)

Résolution

81 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Première méthode

Les deux vecteurs seront libres si, ∀ 𝛼, 𝛽 ∈ ℝ :

Si 𝛼(3, 2) + 𝛽(9,6) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼 = 𝛽 = 0

𝛼(3, 2) + 𝛽(9,6) = (0, 0)

⇔ (3𝛼, 2𝛼) + (9𝛽, 6𝛽) = (0,0)

⇔ (3𝛼 + 9𝛽, 2𝛼 + 6𝛽) = (0,0)

3𝛼 + 9𝛽 = 0 (1)
⇔ {
2𝛼 + 6𝛽 = 0 (2)

𝐷𝑒 (1), 𝑡𝑖𝑟𝑜𝑛𝑠 𝛼 ∶ 3𝛼 = −9𝛽


−9𝛽
⇔𝛼= 3

⇔ 𝛼 = −3𝛽 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (2) ⇔ 2(−3𝛽) + 6𝛽 = 0

⇔ −6𝛽 + 6𝛽 = 0

⇔ 0𝛽 = 0

Le système est indéterminé, 𝛽 ∈ ℝ. Prenons 𝛽 = 1 (4)

(4) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (3) 𝛼 = −3(1)

⇔ 𝛼 = −3

Le système étant indéterminé, il possède une infinité des solutions, en particulier des
solutions non nulles, par exemple 𝛼 = −3 𝑒𝑡 𝛽 = 1

Donc les deux vecteurs sont linéairement dépendants ou liés.

La famille n’est pas libre

Deuxième méthode : Une famille est libre si le déterminant formé par les vecteurs qui
la composent est non nul

3 9
| | = 3(6) − 2(9)
2 6

= 18 − 18

=0

82 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Le déterminant étant nul, la famille n’est pas libre

𝑹) 𝒃

EXERCICE 38
On donne les vecteurs (2, −3) 𝑒𝑡 (𝑟, −1) 𝑑𝑒 ℝ2 on demande de déterminer r pour que
ces deux vecteurs soient liés

𝑎) 2⁄3 𝑏) −6⁄3 𝑐) 3 𝑑) 1⁄5

(Concours 2012-2013)

Résolution

Les deux vecteurs seront liés s’il existe deux réels 𝛼 ≠ 0 𝑒𝑡 𝛽 ≠ 0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒

𝛼(2, −3) + 𝛽(𝑟, −1) = (0, 0)

⇔ (2𝛼, −3𝛼) + (𝑟𝛽, −𝛽) = (0,0)

⇔ (2𝛼 + 𝑟𝛽, −3𝛼 − 𝛽) = (0,0)

2𝛼 + 𝑟𝛽 = 0 (1)
⇔{
−3𝛼 − 𝛽 = 0 (2)

𝐷𝑒 (2), 𝑡𝑖𝑟𝑜𝑛𝑠 𝛽 ∶ −𝛽 = 3𝛼

⇔ 𝛽 = −3𝛼 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ⇔ 2𝛼 + 𝑟(−3𝛼) = 0

⇔ 2𝛼 − 3𝑟𝛼 = 0

⇔ (2 − 3𝑟)𝛼 = 0

Pour que les deux vecteurs soient liés, il faut que le système soit indéterminé, c’est-à-
dire 2 − 3𝑟 = 0

⇔ −3𝑟 = 2

⇔ 3𝑟 = 2

⇔ 𝑟 = 2⁄3

Deuxième méthode : Si une famille des vecteurs est liée, le déterminant formé par les
vecteurs est nul

(2, −3) 𝑒𝑡 (𝑟, −1)

83 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
2 𝑟
| |=0
−3 −1

⇔ 2(−1) − 𝑟(−3) = 0

⇔ −2 + 3𝑟 = 0

⇔ 3𝑟 = 2

⇔ 𝑟 = 2⁄3

𝑹) 𝒂

EXERCICE 39
Dans la base {(1,0), (0,1)} 𝑑𝑒 ℝ2 quelles sont les coordonnées du vecteur (11,5) +
(−9,3)

𝑎) (2,3) 𝑏) (1, 8) 𝑐) (5, 3) 𝑑)(2, 8)

(Concours 2012-2013)

Résolution

(11,5) + (−9,3) = (11 − 9, 5 + 3)

= (2, 8)

𝑹) 𝒅

EXERCICE 40
On donne les vecteurs (2, −3) 𝑒𝑡 (𝑟, −12) 𝑑𝑒 ℝ2 on demande de déterminer r pour
que ces deux vecteurs soient liés

𝑎) 8 𝑏) −10⁄3 𝑐) 3 𝑑) 1⁄5

(Concours 2014-2015)

Résolution

Les deux vecteurs seront liés s’il existe deux réels 𝛼 ≠ 0 𝑒𝑡 𝛽 ≠ 0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒

𝛼(2, −3) + 𝛽(𝑟, −12) = (0, 0)

⇔ (2𝛼, −3𝛼) + (𝑟𝛽, −12𝛽) = (0,0)

⇔ (2𝛼 + 𝑟𝛽, −3𝛼 − 12𝛽) = (0,0)

84 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
2𝛼 + 𝑟𝛽 = 0 (1)
⇔ {
−3𝛼 − 12𝛽 = 0 (2)

𝐷𝑒 (2), 𝑡𝑖𝑟𝑜𝑛𝑠 𝛼 ∶ −3𝛼 = 12𝛽


12𝛽
⇔ −𝛼 = 3

⇔ −𝛼 = 4𝛽

⇔ 𝛼 = −4𝛽 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ⇔ 2(−4𝛽) + 𝑟𝛽 = 0

⇔ −8𝛽 + 𝑟𝛽 = 0

⇔ (−8 + 𝑟)𝛽 = 0

Pour que les deux vecteurs soient liés, il faut que le système soit indéterminé, c’est-à-
dire −8 + 𝑟 = 0

⇔𝑟=8

Deuxième méthode : Si une famille des vecteurs est liée, le déterminant formé par les
vecteurs est nul

(2, −3) 𝑒𝑡 (𝑟, −12)

2 𝑟
| |=0
−3 −12

⇔ 2(−12) − (−3)𝑟 = 0

⇔ −24 + 3𝑟 = 0

⇔ 3𝑟 = 24

⇔ 𝑟 = 24⁄3

⇔𝑟=8

𝑹) 𝒂

EXERCICE 41
Dans la base {(1,0), (0,1)} 𝑑𝑒 ℝ2 quelles sont les coordonnées du vecteur (10,7) + (5,4)

𝑎) (2,3) 𝑏) (1, 8) 𝑐) (5, 3) 𝑑)(2, 8)

(Concours 2012-2013)

85 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Résolution

(10,7) + (5,4) = (10 + 5, 7 + 4)

= (15,11)

𝑹) 𝒆

EXERCICE 42
Dans ℝ2 {(1, 0), (0,1) } est une famille libre, en est-il de même de la famille
{(4,5), (12,15)}

𝑎) 𝑂𝑢𝑖 𝑏) 𝑁𝑜𝑛 𝑐) 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒

(Concours 2015-2016)

Résolution

Première méthode

Les deux vecteurs seront libres si, ∀ 𝛼, 𝛽 ∈ ℝ :

Si 𝛼(4, 5) + 𝛽(12,15) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼 = 𝛽 = 0

𝛼(4, 5) + 𝛽(12,15) = (0, 0)

⇔ (4𝛼, 5𝛼) + (12𝛽, 15𝛽) = (0,0)

⇔ (4𝛼 + 12𝛽, 5𝛼 + 15𝛽) = (0,0)

4𝛼 + 12𝛽 = 0 (1)
⇔{
5𝛼 + 15𝛽 = 0 (2)

𝐷𝑒 (1), 𝑡𝑖𝑟𝑜𝑛𝑠 𝛼 ∶ 4𝛼 = −12𝛽


−12𝛽
⇔𝛼= 4

⇔ 𝛼 = −3𝛽 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (2) ⇔ 5(−3𝛽) + 15𝛽 = 0

⇔ −15𝛽 + 15𝛽 = 0

⇔0𝛽 =0

Le système est indéterminé, 𝛽 ∈ ℝ. Prenons 𝛽 = 1 (4)

(4) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (3) 𝛼 = −3(1)

86 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
⇔ 𝛼 = −3

Le système étant indéterminé, il possède une infinité des solutions, en particulier des
solutions non nulles, par exemple 𝛼 = −3 𝑒𝑡 𝛽 = 1

Donc les deux vecteurs sont linéairement dépendants ou liés.

La famille n’est pas libre

Deuxième méthode : Une famille est libre si le déterminant formé par les vecteurs qui
la composent est non nul

4 12
| | = 4(15) − 5(12)
5 15

= 60 − 60

=0

Le déterminant étant nul, la famille n’est pas libre

𝑹) 𝒃

V.5 EXERCICES D’AUTO EVALUATION

87 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE VI : TRIGONOMETRIE
VI.1. UNITES D’ARCS ET D’ANGLES
(360° = 400 𝑔𝑟 = 2𝜋 𝑟𝑎𝑑 )

⟺ (180° = 200 𝑔𝑟 = 𝜋 𝑟𝑎𝑑)

VI.1.1 Conversion Degré-grade


180° = 200 𝑔𝑟

180° 200
⟺ 180 = 180 𝑔𝑟

10
⟺ 10 = 𝑔𝑟
9

Pour convertir degré en grade, il suffit de multiplier le nombre de degré donné par
10⁄ pour avoir sa valeur correspondante en grade.
9

Inversement, pour convertir de grade en degré, il suffit de multiplier le nombre donné


par 9⁄10.

Exemples :

1) Convertir
a) 50°= ? gr
b) 270°= ? gr

Résolution :
10
a) On sait que 10 = 𝑔𝑟
9
10
⇒ 50° = 50 × 𝑔𝑟
9
50° = 55, 555 … 𝑔𝑟
10
b) On sait que 10 = 𝑔𝑟
9
10
⇒ 270° = 270 × 𝑔𝑟
9
50° = 300 𝑔𝑟
2) 100 gr= ? °
9
On sait que 1 𝑔𝑟 = 10 𝑔𝑟

9
⇒ 100° = 100 × 10 𝑔𝑟

88 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
100 𝑔𝑟 = 90°

VI.1.2 Conversion Degré-radians


180° = 𝜋 𝑟𝑎𝑑

180° 𝜋
⟺ 180 = 180 𝑟𝑎𝑑

𝜋
⟺ 10 = 180 𝑟𝑎𝑑

Pour convertir degré en radians, il suffit de multiplier le nombre de degré donné par
𝜋
pour avoir sa valeur correspondante en radians.
180

Inversement, pour convertir de grade en degré, il suffit de multiplier le nombre donné


par 180⁄𝜋.

Exemples :

Convertir :

a) 45°= ? rad
2𝜋
b) 𝑟𝑎𝑑 = ? °
3

Résolution
𝜋
a) On sait que 10 = 180 𝑟𝑎𝑑

𝜋
⇒ 45° = 45 × 180 𝑟𝑎𝑑

𝜋
45°= 4 𝑟𝑎𝑑

b) On sait que 1 rad=180⁄𝜋 °


2𝜋 2𝜋 180
⇒ 𝑟𝑎𝑑 = ×
3 3 𝜋

2𝜋
𝑟𝑎𝑑 = 120°
3

VI.1.3 Conversion grade-radians


200 𝑔𝑟 = 𝜋 𝑟𝑎𝑑
200 𝜋
⟺ 200 𝑔𝑟 = 200 𝑟𝑎𝑑

𝜋
⟺ 1 𝑔𝑟 = 200 𝑟𝑎𝑑

89 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Pour convertir grade en radians, il suffit de multiplier le nombre de grade donné par
𝜋
pour avoir sa valeur correspondante en radians.
200

Inversement, pour convertir de grade en degré, il suffit de multiplier le nombre donné


par 200⁄𝜋.

Note : on peut passer des degrés décimaux aux degrés-minutes et inversement.

EXERCICE 43
Donnez la valeur de 𝜋 dans le cercle trigonométrique

𝑎) 360° 𝑏) 70° 𝑐) 90° 𝑑) 270° 𝑒) 180°

(Concours 2009-2010)

Résolution

On sait que 1 rad=180⁄𝜋 °


180
𝜋 𝑟𝑎𝑑 = 𝜋 × °
𝜋

= 180 °

𝑹) 𝒆

VI.2. RESOLUTIONS DES TRIANGLES


Résoudre un triangle, c’est déterminer ses éléments inconnus en fonction des éléments
donnés. Un triangle a six éléments : trois côtés et trois angles. Dans le cas d’un triangle
rectangle, un élément étant déjà connu (l’angle droit), il restera cinq éléments.

VI.2.1 Triangles rectangles

Les différents cas de résolution sont résumés dans le tableau ci-dessous :


90 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Données Inconnues Relations

Les côtés b et c de l’angle 𝐵̂ et 𝐶̂ 𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2


droit
et 𝐵̂ + 𝐶̂ = 90°
𝑐
L’hypoténuse a tan 𝐶̂ == 𝑏

Un côté c de l’angle droit et 𝐵̂ 𝐵̂ + 𝐶̂ = 90°


un angle aigu 𝐶̂
et b=𝑐 cot 𝐶̂

les côtés a, b 𝑐
𝑎 = sin 𝐶̂

L’hypoténuse a et un côté 𝐵̂ , 𝐶̂ et b 𝐵̂ + 𝐶̂ = 90°


de l’angle droit c 𝑐
sin 𝐶̂ = 𝑎

𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2

L’hypoténuse a et un angle 𝐵̂ , b et c 𝐵̂ + 𝐶̂ = 90°


aigu 𝐶̂
c=𝑎 sin 𝐶̂

b=𝑎 cos 𝐶̂

VI.2.2 Triangles quelconques


VI.2.2.1 Relation de sinus

sin 𝐵̂ sin 𝐴̂ sin 𝐶̂


= =
𝑏 𝑎 𝑐

𝑎 𝑏 𝑐
= sin 𝐵̂ = sin 𝐶̂
sin 𝐴̂

VI.2.2.2 Relation de cosinus

Dans un triangle ABC, le carré de la mesure d’un côté est égal à la somme des
carrés des deux autres côtés, diminué du double produit des mesures de ces
côtés par le cosinus de l’angle qu’ils forment.

𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2 − 2𝑏𝑐 cos 𝐴̂

𝑏 2 = 𝑎2 + 𝑐 2 − 2𝑎𝑐 cos 𝐵̂

𝑐 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 − 2𝑎𝑏 cos 𝑐̂

91 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
VI.2.2.3 Résolution des triangles quelconques

Résoudre un triangle, c’est déterminer ses trois éléments inconnus quand on


en donne trois autres.

Données Relations

On donne un côté et deux angles 𝐴̂ + 𝐵̂ + 𝐶̂ = 90°

La relation de sinus

On donne deux côtés et l’angle La relation de cosinus


qu’ils forment

On donne trois côtés La relation de cosinus

EXERCICE 44
Les deux côtés de l’angle droit d’un triangle ABC sont 𝐴𝐵 = 4 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 3𝑐𝑚.

Déterminer l’hypoténuse

𝑎) 9 𝑐𝑚 𝑏) 1 𝑐𝑚 𝑐) 7 𝑐𝑚 𝑑) 5 𝑐𝑚 𝑒) 3 𝑐𝑚

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝐴𝐵 = 4 𝑐𝑚 𝐴𝐶 = 3𝑐𝑚

On sait que 𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2

⇔ 𝐵𝐶 = √𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2

= √42 + 32

= √16 + 9

= √25

𝐵𝐶 = 5 𝑐𝑚

𝑹) 𝒅

92 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 45
Chercher l’aire d’un triangle rectangle ABC si l’hypoténuse mesure 28 cm et l’angle
𝐵 = 30°

𝑎) 100 𝑐𝑚2 𝑏) 8,2 𝑐𝑚2 𝑐) 150 𝑐𝑚2 𝑑) 53 √3 𝑐𝑚2 𝑒) 98 √3 𝑐𝑚2

(Concours 2013-2013)

Résolution

𝐵𝐶 = 28 𝑐𝑚 𝐵 = 30°
𝐴𝐶 ×𝐴𝐵
On sait que 𝑆 = 2

𝐴𝐶 = 𝐵𝐶 sin 𝐵 𝐴𝐵 = 𝐵𝐶 cos 𝐵
= 28 sin 30 = 28 cos 30
1 √3
= 28 × 2 = 28 × 2
𝐴𝐶 = 14 𝑐𝑚 𝐴𝐵 = 14 √3 𝑐𝑚

14 ×14 √3
𝑆= 2

196√3
= 2

𝑆 = 98 √3 𝑐𝑚2

𝑹) 𝒆

93 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE VII : ANALYSE COMBINATOIRE
EXERCICE 46
Dire si a), b) et c) sont des permutations de l’ensemble 𝐴 = {𝑎, 𝑏, 𝑐}

𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑏 𝑐
𝑎) ( ) 𝑏) ( ) 𝑐) ( )
𝑎 𝑏 𝑑 𝑎 𝑐 𝑏 𝑐 𝑏 𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

Une permutation ne contient que les éléments de l’ensemble de départ, donc a) et c)


ne sont pas de permutations de l’ensemble A.

𝑹) 𝒃

EXERCICE 47
Dire si a), b) et c) sont des permutations de l’ensemble 𝐴 = {1,2,3}

1 2 3 1 2 3 1 2 3
𝑎) ( ) 𝑏) ( ) 𝑐) ( )
3 5 1 6 2 3 2 1 3

(Concours 2012-2013)

Résolution

Une permutation ne contient que les éléments de l’ensemble de départ, donc a) et b)


ne sont pas de permutations de l’ensemble A.

𝑹) 𝒄

EXERCICE 48
Dire si a), b) et c) sont des permutations de l’ensemble 𝐴 = {𝑎, 𝑏, 𝑐}

𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑏 𝑐
𝑎) ( ) 𝑏) ( ) 𝑐) ( )
𝑐 𝑑 𝑎 𝑐 𝑏 𝑎 𝑒 𝑏 𝑎

(Concours 2014-2015)

Résolution

Une permutation ne contient que les éléments de l’ensemble de départ, donc a) et c)


ne sont pas de permutations de l’ensemble A.

94 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑹) 𝒃

EXERCICE 49
Dire si a), b) et c) sont des permutations de l’ensemble 𝐴 = {1,2,3}

1 2 3 1 2 3 1 2 3
𝑎) ( ) 𝑏) ( ) 𝑐) ( )
1 2 4 1 5 3 3 1 2

(Concours 2015-2016)

Résolution

Une permutation ne contient que les éléments de l’ensemble de départ, donc a) et b)


ne sont pas de permutations de l’ensemble A.

𝑹) 𝒄

EXERCICES D’AUTO EVALUATION

95 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE VIII : MATRICES ET
DETERMINANTS
Une matrice est un tableau de la forme
𝑎11 𝑎12 ⋯ 𝑎1𝑗 ⋯ 𝑎1𝑛
𝑎21 𝑎22 ⋯ 𝑎2𝑗 ⋯ 𝑎2𝑛
⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯
𝑎𝑖1 𝑎𝑖2 ⋯ 𝑎𝑖𝑗 ⋯ 𝑎𝑖𝑛 où les 𝑎𝑗𝑖 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑟é𝑒𝑙𝑠
⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯
𝑎
( 𝑚1 𝑎𝑚2 ⋯ 𝑎𝑚𝑗 ⋯ 𝑎𝑚𝑛 )

Elle est notée 𝐴 = (𝑎𝑖𝑗 ) 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑚 𝑒𝑡 1 ≤ 𝑗 ≤ 𝑛

EXERCICE 50
Donner le cofacteur de 6 dans la matrice

1 3 4
(6 7 8)
9 10 11

𝑎) 10 𝑏) 7 𝑐) 15

(Concours 2015-2016)

Résolution

Le cofacteur d’un élément de la matrice est donné par la formule

𝐶𝑖𝑗 = (−1)𝑖+𝑗 |𝐴𝑖𝑗 |

Avec 𝑖 ∶ 𝑙𝑒 𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑜 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙′é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡

𝑗 ∶ 𝑙𝑒 𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑜 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑙𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙′é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡

|𝐴𝑖𝑗 | ∶ 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙′é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡

Le mineur est obtenu en trouvant le déterminant après avoir supprimé la ligne et la


colonne de l’élément.

Pour notre cas, 6 se trouve à la 2e ligne et 1ere colonne, donc 𝑖 = 2 𝑒𝑡 𝑗 = 1. Pour le


mineur, on a :

96 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
3 4
|𝐴𝑖𝑗 | = | |
10 11
3 4
𝐶21 = (−1)2+1 | |
10 11

= (−1)[3(11) − 10(4)]

= (−1)(33 − 40)

= (−1)(−7)

𝐶21 = 7

𝑹) 𝒃

EXERCICE 51
Donner le cofacteur de 10 dans la matrice

1 3 4
(6 7 8)
9 10 11

𝑎) 16 𝑏) − 16 𝑐) 32 𝑑) 32

(Concours 2018-2019)

Résolution

Le cofacteur d’un élément de la matrice est donné par la formule

𝐶𝑖𝑗 = (−1)𝑖+𝑗 |𝐴𝑖𝑗 |

Avec 𝑖 ∶ 𝑙𝑒 𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑜 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙′é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡

𝑗 ∶ 𝑙𝑒 𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑜 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑙𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙′é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡

|𝐴𝑖𝑗 | ∶ 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙′é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡

Le mineur est obtenu en trouvant le déterminant après avoir supprimé la ligne et la


colonne de l’élément.

Pour notre cas, 10 se trouve à la 3e ligne et 2e colonne, donc 𝑖 = 3 𝑒𝑡 𝑗 = 2. Pour le


mineur, on a :

97 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
1 4
|𝐴𝑖𝑗 | = | |
6 8
1 4
𝐶32 = (−1)3+2 | |
6 8

= (−1)5 [(1)(8) − (4)(6)]

= (−1)(8 − 24)

= (−1)(−16)

𝐶32 = 16

𝑹) 𝒂

EXERCICES D’AUTO EVALUATION

98 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE IX : NOMBRES COMPLEXES
EXERCICE 52
Dans l’ensemble des nombres complexes ℂ , on peut affirmer que toutes les
propositions suivantes sont exactes à l’exception de :

2𝑖
𝑎) L’équation 𝑧+1 = 𝑖𝑧 a pour solutions 𝑧1 = 0 𝑒𝑡 𝑧2 = −3𝑖

1 √3
𝑏) L’équation 𝑧 2 − 𝑧 + 1 = 0 a pour solution 𝑧1 = 2 − 𝑖 𝑒𝑡 𝑧2 = 𝑧̅1
2

𝑐) L’équation 𝑧 3 + 𝑧 + 2 = 0 n’a pas de solution imaginaire pure

𝑑) L’équation 𝑧 2 + (2 cos 𝑥)𝑧 + 1 = 0 admet pour solution 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2 = 𝑧̅1 𝑜ù arg(𝑧1 ) =


𝛼+𝜋

(Concours 2017-2018)

Résolution

Testons chaque assertion

Pour a

2𝑖
= 𝑖𝑧
𝑧+1

⇔ (𝑧 + 1)𝑖𝑧 = 2𝑖

⇔ 𝑖𝑧 2 + 𝑖𝑧 = 2𝑖

⇔ 𝑖𝑧 2 + 𝑖𝑧 − 2𝑖 = 0

𝑎 = 𝑖 𝑏 = 𝑖 𝑐 = −2𝑖

∆= (𝑖)2 − 4(𝑖)(−2𝑖)

= −1 + 8𝑖 2

= −1 − 8

∆= −9

99 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
−𝑖 − 𝑖√|−9| −𝑖 + 𝑖√|−9|
𝑧1 = 𝑧2 =
2(𝑖) 2(𝑖)
−𝑖 − 3𝑖 −𝑖 + 3𝑖
= =
2𝑖 2𝑖
−4𝑖 2𝑖
= =
2𝑖 2𝑖
𝑧1 = −2 𝑧2 = 1

𝑆 = {−2; 1}

L’assertion a est incorrecte

Pour l’assertion b

𝑧2 − 𝑧 + 1 = 0

𝑎=1 𝑏 = −1 𝑐=1

∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐

= (−1)2 − 4(1)(1)

=1−4

∆= −3

−(−1) − 𝑖√|−3| −(−1) + 𝑖√|−3|


𝑧1 = 𝑧1 =
2(1) 2(1)
1 − 𝑖√3 1 + 𝑖√3
= =
2 2
1 √3 1 √3
𝑧1 = − 𝑖 𝑧1 = + 𝑖
2 2 2 2

1 √3 1 √3
𝑆 = {2 − 𝑖 , +𝑖 }
2 2 2

L’assertion b est correcte

Pour l’assertion c

𝑧3 + 𝑧 + 2 = 0

On a la forme 𝑧 3 + 𝑝𝑧 + 𝑞 = 0

𝑝 = 1 𝑒𝑡 𝑞 = 2

Posons 𝑧 = 𝑢 + 𝑣

100 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑢3 + 𝑣 3 = −𝑞 𝑢3 + 𝑣 3 = −2 (1)
{ 𝑝 ⇔ { 1
𝑢𝑣 = − 3 𝑢𝑣 = − 3 (2)

1
De (2) ∶ 𝑣 = − 3𝑢 (3)

1 3
(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ⇔ 𝑢3 + (− ) = −2
3𝑢

1
⇔ 𝑢3 − 9𝑢3 = −2

9𝑢6 −1
⇔ = −2
9𝑢3

⇔ 9𝑢6 − 1 = −18 𝑢3

⇔ 9𝑢6 + 18 𝑢3 − 1 = 0

Posons 𝑢3 = 𝑡

L’équation devient : 9𝑡 2 + 18𝑡 − 1 = 0

∆= (18)2 − 4(9)(−1)

EXERCICES D’AUTO EVALUATION

101 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE X : GEOMETRIE ELEMENTAIRE
ET ANALYTIQUE

X.1 LA DROITE
X.1.1 Equations d’une droite
X.1.1.1. Composantes d’un vecteur de représentant (A, B)

Soient A et B deux points de coordonnées 𝐴(𝑎1 , 𝑎2 ) 𝑒𝑡 𝐵(𝑏1 , 𝑏2 )..

Les composantes de ̅̅̅̅


𝐴𝐵 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑏1 − 𝑎1 ; 𝑏2 − 𝑎2

̅̅̅̅( 𝑏𝑏1−𝑎
𝐴𝐵 1
.)
2 −𝑎2

Exemple :

Soient 𝐴(−2, 4) 𝑒𝑡 𝐵(1, 3) deux points :

̅̅̅̅ 1−(−2)
𝐴𝐵 ( 3−4. )

̅̅̅̅( −13. )
𝐴𝐵

X.1.1.2. Equation vectorielle

Considérons la droite D, a et b deux de ses points.

⃗⃗⃗⃗ est l’équation vectorielle de la droite D.


⃗⃗⃗⃗ = 𝜆𝑎𝑏
𝑎𝑝

⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑏=𝑢 ⃗ est le vecteur directeur de la droite D.

𝑝 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝐷

X.1.1.3. Equations paramétriques

Soit la droite D ayant un point 𝑎(𝑥0 , 𝑦0 ) et 𝑢 ⃗⃗⃗⃗ (𝛼, 𝛽) un vecteur directeur de D. Etant
⃗ =𝑎𝑏
donné 𝑝(𝑥, 𝑦) un autre point de la droite D.

Les équations paramétriques de la droite D sont :

𝑥=𝑥 +𝜆𝛼
{ 𝑦=𝑦00+𝜆𝛽.

102 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝜆 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒

X.1.1.4. Equations cartésiennes


𝑥−𝑥0 𝑦−𝑦0
=
𝛼 𝛽

Ou 𝛽(𝑥 − 𝑥0 ) = 𝛼(𝑦 − 𝑦0 )

X.1.1.5. Equation d’une droite passant par un point et de coefficient angulaire


m donné
(𝑦 − 𝑦0 ) = 𝑚(𝑥 − 𝑥0 )

X.1.1.6. Equation de la droite passant par deux points

L’équation de la droite passant par deux points 𝐴(𝑥1 , 𝑦1 ) 𝑒𝑡 𝐵(𝑥2 , 𝑦2 )..

Est :
𝑦 −𝑦
𝑦 − 𝑦1 = 𝑥2−𝑥1 (𝑥 − 𝑥1 )
2 1

X.1.2. Deux équations représentant la même droite


Soit la forme générale de l’équation cartésienne de la droite d : 𝑑 ≡ 𝐴𝑦 + 𝐵𝑥 + 𝐶 = 0
𝐵
Le coefficient de direction de d est : − 𝐴

Deux équations 𝐴1 𝑦 + 𝐵1 𝑥 + 𝐶1 = 0 𝑒𝑡 𝐴2 𝑦 + 𝐵2 𝑥 + 𝐶2 = 0 représente la même droite


𝐴 𝐵 𝐶
si et seulement si 𝐴1 = 𝐵1 = 𝐶1 = 𝑡
2 2 2

Ou 𝐴1 = 𝑡 𝐴2 ; 𝐵1 = 𝑡𝐵2 ; 𝐶1 = 𝑡 𝐶2

Exemple :

Les équations 9𝑥 − 21𝑦 + 6 = 0 𝑒𝑡 3𝑥 − 7𝑦 + 2 = 0 représentent la même droite, car


9 −21 6
= =2
3 −7

X.1.3. Droites parallèles, confondues, perpendiculaires ou


concourantes

Deux droites d’équations 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑚′ 𝑥 + 𝑝′ sont parallèles si 𝑚 = 𝑚′

Deux droites d’équations 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 𝑒𝑡 𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 + 𝑐 ′ = 0 sont parallèles si


𝑎𝑏 ′ − 𝑏𝑎′ = 0

103 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Deux droites d’équations 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑚′ 𝑥 + 𝑝′ sont perpendiculaires si
𝑚. 𝑚′ = −1

EXERCICE 53
Les deux droites dont on donne l’équation 𝑦 = 3𝑥 𝑒𝑡 𝑦 = 3𝑥 + 1 sont-elles

𝑎) 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑜𝑛𝑑𝑢𝑒𝑠 𝑏) 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒𝑠 𝑐) 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑) 𝑝𝑒𝑟𝑝𝑒𝑛𝑑𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠

(Concours 2013-2014)

Résolution

𝑦 = 3𝑥 𝑒𝑡 𝑦 = 3𝑥 + 1

Les deux droites sont parallèles car elles ont même coefficient angulaire

𝑹) 𝒃

EXERCICE 54
Dans le plan que représente 15𝑥 + 6𝑦 − 7 = 0

𝑎) 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑏) 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑹) 𝒃

EXERCICE 55
Donner le nombre des axes de symétrie d’un rectangle

𝑎) 1 𝑏) 2 𝑐) 3 𝑑) 4

(Concours 2013-2014)

Résolution

𝑹) 𝒃

104 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 56
Le centre du centre circonscrit à un triangle est le point commun aux :

𝑎) 𝑚é𝑑𝑖𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑏) ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑐) 𝑚é𝑑𝑖𝑎𝑛𝑒𝑠

(Concours 2016-2017)

Résolution

𝑹) 𝒂

EXERCICE 57
Lorsque les diagonales d’un quadrilatère se coupent en leur milieu, on sait que c’est
un :

𝑎) 𝑙𝑜𝑠𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑏) 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙é𝑙𝑜𝑔𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒 𝑐) ℎ𝑒𝑥𝑎𝑔𝑜𝑛𝑒

(Concours 2016-2017)

Résolution

𝑹) 𝒃

EXERCICE 58
Le centre du centre circonscrit à un triangle est le point commun aux :

𝑎) 𝑚é𝑑𝑖𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑏) 𝑏𝑖𝑠𝑠𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑐) 𝑚é𝑑𝑖𝑎𝑛𝑒𝑠 𝑑) ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠

(Concours 2018-2019)

Résolution

𝑹) 𝒂

EXERCICE 59
L’image d’un triangle ABC par symétrie centrale est :

a) Un triangle dont les côtés sont le double de ceux de ABC

b) Un triangle de mêmes dimensions que ABC

c) Un parallélogramme

105 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
(Concours 2018-2019)

(Concours 2016-2017)

(Concours 2018-2019)

Résolution

𝑹) 𝒃

EXERCICES D’AUTO EVALUATION

106 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE XI : COMPLEMENTS

XI.1. RAPPORTS, PROPORTIONS ET POURCENTAGES


𝑎
• Le rapport de a et b se note 𝑏
• Une proportion est une égalité de deux rapports
𝑎 𝑐
= 𝑑 est une proportion
𝑏

a et d sont des extrêmes et b et c sont des moyens.

• Soient a, b et c trois nombres pris dans cet ordre, la quatrième proportionnelle


𝑎 𝑐
est le réel 𝑥 tel que 𝑏 = 𝑥
• Soient deux nombres a et b pris dans cet ordre, la troisième proportionnelle à
𝑎 𝑏
ces nombres est le réel 𝑥 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑏 = 𝑥
• Soient a et b, deux nombres de même signe, la moyenne proportionnelle à a et
𝑎 𝑥
b est le réel 𝑥 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 =𝑏
𝑥
𝑃𝑜𝑖𝑛𝑡𝑠 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑢𝑠
• Pour trouver le pourcentage, on utilise la formule % = × 100
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙

EXERCICE 60
Calculer la moyenne proportionnelle entre 2 et 50

𝑎) √5 𝑏) √6 𝑐) 34 𝑑) 10 𝑒) 8

(Concours 2009-2010)

Résolution

𝑎=2 𝑒𝑡 𝑏 = 50
2 𝑥
= 50
𝑥

⇔ 𝑥 2 = 2 × 50

⇔ 𝑥 2 = 100

⇔ 𝑥 = √100

⇔ 𝑥 = 10

107 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑹) 𝒅

EXERCICE 61
Calculer la moyenne proportionnelle entre 4 et 6,25

𝑎) 3 𝑏) 5 𝑐) 4 𝑑) 2 𝑒) √6

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝑎=4 𝑒𝑡 𝑏 = 6,25
4 𝑥
= 6,25
𝑥

⇔ 𝑥 2 = 4 × 6,25

⇔ 𝑥 2 = 25

⇔ 𝑥 = √25

⇔𝑥=5

𝑹) 𝒃

EXERCICE 62
Dans une classe de 32 élèves, on compte 12 garçons. La fréquence de filles de cette
classe est :

𝑎) 43,75% 𝑏) 56,25% 𝑐) 14%

(Concours 2016-2017)

Résolution

Le nombre de fille = 32 − 12 = 20

𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠
𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 = 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′é𝑙è𝑣𝑒𝑠 × 100

20
= 32 × 100

𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 = 62, 5%

𝑹) 𝒅

108 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 63
Seulement 30% des élèves d’une école de la place pratiquent le sport en dehors de
l’école. Parmi les sportifs 16% font du volley, 20% de la natation, et 5% font à la fois du
volley et de la natation. Le pourcentage des élèves qui pratiquent le volley et pas la
natation :

𝑎) 10% 𝑏) 3% 𝑐) 15% 𝑑) 5%

(Concours 2017-2018)

Résolution

Le pourcentage des élèves qui pratiquent le volley et pas la natation est de 16% pour
les 100% des sportifs et les sportifs présentent 30% des élèves de l’école.

Le pourcentage des élèves qui pratiquent le volley et pas la natation pour l’ensemble
des élèves de l’école est donné par :
16
× 30 = 4,8 %
100

≅ 5%

𝑹) 𝒅

EXERCICE 64
Dans une classe de 32 élèves, on compte 18 garçons. La fréquence de filles de cette
classe est :

𝑎) 43,75% 𝑏) 56,25% 𝑐) 14%

(Concours 2018-2019)

Résolution

Le nombre de fille = 32 − 18 = 14

𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠
𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 = 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′é𝑙è𝑣𝑒𝑠 × 100

14
= 32 × 100

𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 = 43,75 %

𝑹) 𝒂

109 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 66
Un objet qui coute 150 euros augmente de 2%. Son nouveau prix est :

𝑎) 153 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑠 𝑏) 152 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑠 𝑐) 300 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑠

(Concours 2016-2017)

Résolution

Le nouveau prix est : 150 + 2% 𝑑𝑒 150


2
= 150 + 100 × 150

= 150 + 0,02 × 150

= 150 + 3

𝐿𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑒𝑠𝑡 153 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑠

𝑹) 𝒂

EXERCICE 67
En augmentant de 50% la longueur et la largeur d’un rectangle, sa surface augmente
de :

𝑎) 50% 𝑏) 100% 𝑐) 125 % 𝑑) 200%

(Concours 2017-2018)

Résolution

𝑆1 = 𝐿1 . 𝑙1

𝑆2 = (𝐿1 + 50% 𝑑𝑒 𝐿2 )(𝑙1 + 50% 𝑑𝑒 𝑙1 )


50 50
= (𝐿1 + 100 𝐿1 ) (𝑙1 + 100 𝑙1 )

= (𝐿1 + 0,5𝐿1 )(𝑙1 + 0,5𝑙1 )

= 𝐿1 𝑙1 + 0,5 𝐿1 𝑙1 + 0,5𝐿1 𝑙1 + 0,25 𝐿1 𝑙1

= 𝐿1 𝑙1 + (0,5 + 0,5 + 0,25) 𝐿1 𝑙1

= 𝐿1 𝑙1 + 1,25 𝐿1 𝑙1

𝑆2 = 𝑆1 + 1, 25 𝑆1

110 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑆2 = 𝑆1 + 125 % 𝑑𝑒 𝑆1

La surface augmente de 125%

𝑹) 𝒄

EXERCICE 68
Un objet qui coute 150 euros augmente de 2%. Son nouveau prix est :

𝑎) 153 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑠 𝑏) 132 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑠 𝑐) 300 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑠

(Concours 2018-2019)

Résolution

Le nouveau prix est : 150 + 2% 𝑑𝑒 150


2
= 150 + 100 × 150

= 150 + 0,02 × 150

= 150 + 3

𝐿𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑒𝑠𝑡 153 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑠

𝑹) 𝒂

111 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
XI.2. FORMULES DES PERIMETRES ET AIRES DE QUELQUES
FIGURES GEOMETRIQUES

Nom Dessin Périmèt Surface Compléments


re
figure (Aire)

Rectangle 2𝐿 + 2𝑙 𝐿×𝑙 𝑑 = √𝐿2 + 𝑙 2

Triangle 𝑐+𝑐+𝑐 𝐵×ℎ


2

Carré 𝑐×4 𝐶×𝐶 𝑑 = √𝐶 2 × 𝐶 2

Ou

𝑑 = 𝑐√2

Trapèze 𝐵+𝑑+𝑏 (𝐵 + 𝑏) × ℎ
+𝑐 2

Parallélogram 2(𝑏 + 𝑎) a× ℎ
me

Losange 4. 𝑎 𝐷1 × 𝐷2 𝑎=
2
1
√𝐷1 2 + 𝐷1 2
2

Cercle 2𝜋𝑟 𝜋𝑟 2 𝐷 = 2𝑟

112 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
XI.3. AIRES ET VOLUMES DE QUELQUES CORPS
GEOMETRIQUES

113 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 69
Quelle est l’aire latérale d’un cylindre dont la base est un cercle de 14 cm de rayon et
dont la hauteur mesure 10 cm (prendre 𝜋 = 22⁄7)

𝑎) 800 𝑐𝑚2 𝑏) 520 𝑐𝑚2 𝑐) 720 𝑐𝑚2 𝑑) 880 𝑐𝑚2 𝑒) 700 𝑐𝑚2

(Concours 2009-2010)

Résolution

𝑟 = 14 𝑐𝑚

ℎ = 10 𝑐𝑚

𝜋 = 22⁄7

𝑆𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒 = 2 𝜋 𝑟ℎ
22
= 2 ( 7 ) (14)(10)

𝑆𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒 = 880 𝑐𝑚2

EXERCICE 70
Quelle est l’aire latérale d’un cylindre dont la base est un cercle de 21 cm de rayon et
dont la hauteur mesure 10 cm (prendre 𝜋 = 22⁄7)

𝑎) 1000 𝑐𝑚2 𝑏) 1305 𝑐𝑚2 𝑐) 1280 𝑐𝑚2 𝑑) 1250 𝑐𝑚2 𝑒) 1320 𝑐𝑚2

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑟 = 21 𝑐𝑚

ℎ = 10 𝑐𝑚

𝜋 = 22⁄7

𝑆𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒 = 2 𝜋 𝑟ℎ
22
= 2 ( 7 ) (21)(10)

𝑆𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒 = 1320 𝑐𝑚2

𝑹) 𝒆

114 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 71
Quelle est l’aire latérale d’un cylindre dont la base est un cercle de 35 cm de rayon et
dont la hauteur mesure 10 cm (prendre 𝜋 = 22⁄7)

𝑎) 2000 𝑐𝑚2 𝑏) 1600 𝑐𝑚2 𝑐) 2200 𝑐𝑚2 𝑑) 1400 𝑐𝑚2 𝑒) 700 𝑐𝑚2

(Concours 2013-2014)

Résolution

𝑟 = 35 𝑐𝑚

ℎ = 10 𝑐𝑚

𝜋 = 22⁄7

𝑆𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒 = 2 𝜋 𝑟ℎ
22
= 2 ( 7 ) (35)(10)

𝑆𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒 = 2200 𝑐𝑚2

𝑹) 𝒄

XI.4. MULTIPLES ET SOUS MULTIPLES DES UNITES DES MESURE


Le tableau donne la correspondance de chaque multiple ou sous multiple à l’unité

Ci-dessous le tableau de la relation entre les mesures de capacité, poids et volume :

115 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 72
Le volume d’une boite de conserve cylindrique mesurant 11 cm de diamètre et de 10
cm de hauteur est :

𝑎) 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑓é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 à 1 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑏) é𝑔𝑎𝑙 à 1 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑐) 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑝é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 à 1 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒

(Concours 2016-2017)

Résolution
11
𝑑 = 11 𝑐𝑚 ⇒ 𝑟 = = 5,5 𝑐𝑚
2

ℎ = 10 𝑐𝑚

𝑉 = 𝜋𝑟 2 ℎ

= 3,14(5,5)2 (10)

= 3, 14 × 30,25 × 10

𝑉 = 949,85 𝑐𝑚2

On sait que 1 𝑑𝑚3 = 1 𝑙

𝑉 = 949,85 𝑐𝑚2 = 0,94985 𝑑𝑚3 = 0,94985 𝑙

𝑹) 𝒂

EXERCICE 73
Quelle unité a-t-on choisie quand on dit d’une pièce de drap de 12,5 de large ?

𝑎) 𝑚 𝑏) 𝑐𝑚 𝑐) 𝑘𝑚 𝑑) 𝑑𝑚 𝑒) 𝑚𝑚

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝑹) 𝒅

116 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE 74
Quelle unité a-t-on choisie quand on dit d’une salle de 4 sur 3 ?

𝑎) 𝑘𝑚 𝑏) 𝑚 𝑐) 𝑚𝑚 𝑑) 𝑐𝑚 𝑒) 𝑚2

(Concours 2013-2014)

Résolution

𝑹) 𝒃

EXERCICE 75
Combien y a-t-il de litre dans 1 𝑚3

𝑎) 10𝐿 𝑏) 100𝐿 𝑐) 1𝐿 𝑑) 1000𝐿 𝑒) 10000𝐿 (𝐿 = 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒)

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝑹) 𝒅

EXERCICE 76
Combien y a-t-il de 𝑚3 dans 1 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒

𝑎) 1000 𝑏) 10000 𝑐) 0,01 𝑑) 0,001

(Concours 2018-2019)

Résolution

117 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑹) 𝒅

XI.5. CONTINUITE
𝑓 est continue au point a si et seulement si :

✓ 𝑎 ∈ 𝐷𝑓 𝑜𝑢 𝑓(𝑎) ∈ ℝ
✓ lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎)
𝑥→𝑎

Exemple :

𝑥 2 −1
𝑓(𝑥) = 𝑥−1

𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑥 = 2, 𝑒𝑛 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡:


(𝑖) 𝐷𝑓 = ]−∞; 1[ ∪ ]1; +∞[
2 ∈ 𝐷𝑓
(𝑖𝑖) lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(2)
𝑥→2

EXERCICE 77
Donner la valeur de la fonction 𝑦 = 5𝑥 2 − 7 pour qu’elle soit continue en 2.

𝑎) 6 𝑏) 2 𝑐) 5 𝑑) 13

(Concours 2012-2013)

Résolution

EXERCICE 78
Calculer l’intérêt de 4800 FC à 5% pendant 1 et ½ ans

𝑎) 170 𝐹𝐶 𝑏) 1440 𝐹𝐶 𝑐) 360 𝐹𝐶 𝑑) 130 𝐹𝐶 𝑒) 1410 𝐹𝐶

(Concours 2009-2010)

Résolution
118 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝐶 = 4800 𝐹𝐶

𝑡 = 5%

𝑛 = 1,5 𝑎𝑛𝑠
𝐶𝑡𝑛
𝐼= 100

4 800 ×5×1,5
= 100

𝐼 = 360 𝐹𝐶

𝑹) 𝒄

EXERCICE 79
Définir le prix de vente

a) prix achat + transport b) prix de revient c) prix d’achat +frais


d) prix de revient +gain e) prix d’achat +gain

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝑹) 𝒅

EXERCICE 80
Calculer l’intérêt de 4800 FC à 5% pendant 36 jours. Intérêt annuel (360 jours)

𝑎) 78 𝐹𝐶 𝑏) 24 𝐹𝐶 𝑐) 96 𝐹𝐶 𝑑) 72 𝐹𝐶 𝑒) 56 𝐹𝐶

(Concours 2009-2010)

Résolution

𝐶 = 4800 𝐹𝐶

𝑡 = 5%

𝑛 = 36 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
𝐶𝑡𝑛
𝐼= 100

4 800 ×5×36
= 36 000

𝐼 = 24 𝐹𝐶
119 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑹) 𝒃

EXERCICE 81
Donnez les dimensions d’un jardin rectangulaire de 4 cm et de 16 mm à l’échelle de
1/25000 ?

𝑎) 150 𝑚 𝑒𝑡 60 𝑚 𝑏) 190 𝑚 𝑒𝑡 120 𝑚 𝑐) 1000 𝑚 𝑒𝑡 400 𝑚 𝑑) 70 𝑚 𝑒𝑡 25 𝑚

𝑒) 120 𝑚 𝑒𝑡 80 𝑚

(Concours 2009-2010)

Résolution

𝐷𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝐷𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛 × 𝑑é𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙′é𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒

𝐿 = 4𝑐𝑚 × 25 000

= 100 000 𝑐𝑚

𝐿 = 1000 𝑚

𝑙 = 16 𝑚𝑚 × 25 000

= 400 000 𝑚𝑚

𝑙 = 400 𝑚

𝐿 = 1000 𝑚 𝑒𝑡 𝑙 = 400 𝑚

𝑹) 𝒄

EXERCICE 82
Donnez les dimensions d’un jardin rectangulaire de 8 cm et de 32 mm à l’échelle de
1/25000 ?

𝑎) 2000 𝑚 𝑒𝑡 800 𝑚 𝑏) 100 𝑚 𝑒𝑡 40 𝑚 𝑐) 17 𝑚 𝑒𝑡 95𝑚 𝑑) 300 𝑚 𝑒𝑡 120 𝑚

𝑒) 125 𝑚 𝑒𝑡 60 𝑚

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝐷𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝐷𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛 × 𝑑é𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙′é𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒

𝐿 = 8𝑐𝑚 × 25 000

120 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
= 200 000 𝑐𝑚

𝐿 = 2000 𝑚

𝑙 = 32 𝑚𝑚 × 25 000

= 800 000 𝑚𝑚

𝑙 = 800 𝑚

𝐿 = 2000 𝑚 𝑒𝑡 𝑙 = 800 𝑚

𝑹) 𝒂

EXERCICE 83
Le reste de la division euclidienne de 130 par 18 est :

𝑎) 3 𝑏) 9 𝑐)5

(Concours 2016-2017)

Résolution

𝑹) 𝒅

EXERCICE 84
1
Si 𝐴(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 cocher la bonne réponse parmi les deux propositions

𝑎) Je peux directement donner le signe de 𝐴(𝑥) pour 𝑥 appartenant à 𝐼 = ]0 ; +∞[

𝑏) Je transforme l’écriture de 𝐴(𝑥) afin de trouver son signe pour 𝑥 appartenant à 𝐼 =


]0 ; +∞[

(Concours 2016-2017)

Résolution

121 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
1
Pour 𝑥 appartenant à 𝐼 = ]0 ; +∞[, 𝑥 ≥ 𝑥, donc 𝐴(𝑥) est positif pour tout 𝑥
appartenant à 𝐼 = ]0 ; +∞[

𝑹) 𝒂

122 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
DEUXIÈME
PARTIE :
PHYSIQUE

123 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE I : CINEMATIQUE
I.1. MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORME
𝑥 = 𝑥0 + 𝑣. 𝑡

𝑠𝑖 𝑥0 = 0 ⇒ 𝑥 = 𝑣. 𝑡

𝑥: 𝑙 ′ 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝑚

𝑣: 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑚/𝑠

𝑡: 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑒𝑛 𝑠

I.2. MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORMEMENT VARIE


1
𝑥 = 𝑥0 + 𝑣0 . 𝑡 + 2 𝑎𝑡 2

1
𝑠𝑖 𝑥0 = 𝑣0 = 0 ⇒ 𝑥 = 2 𝑎𝑡 2

𝑣 = 𝑣0 + 𝑎𝑡

𝑠𝑖 𝑣0 = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑎𝑡

𝑣 2 − 𝑣0 2 = 2𝑎(𝑥 − 𝑥0 )

𝑠𝑖 𝑥0 = 𝑣0 = 0 ⇒ 𝑣 2 = 2𝑎𝑥

Espace parcouru pendant la nième seconde :

𝑥 = 𝑎(𝑛 − 1⁄2)

𝑥: 𝑙 ′ 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝑚

𝑣: 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑚/𝑠

𝑡: 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑒𝑛 𝑠

𝑎: 𝑎𝑐𝑐é𝑙é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑚/𝑠 2

I.3. CHUTE LIBRE


1
ℎ = ℎ0 + 𝑣0 . 𝑡 + 2 𝑔𝑡 2

1
𝑠𝑖 𝑥0 = 𝑣0 = 0 ⇒ ℎ = 𝑔𝑡 2
2

𝑣 = 𝑣0 + 𝑔𝑡

124 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑠𝑖 𝑣0 = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑔𝑡

𝑣 2 − 𝑣0 2 = 2𝑔(ℎ − ℎ0 )

𝑠𝑖 ℎ0 = 𝑣0 = 0 ⇒ 𝑣 2 = 2𝑔ℎ

Chute libre de bas vers le haut :


1
ℎ = ℎ0 + 𝑣0 . 𝑡 − 2 𝑔𝑡 2

Au sommet de la trajectoire, la vitesse s’annule 𝑣 = 0

𝑣 = 𝑣0 − 𝑔𝑡

⇔ 𝑣0 − 𝑔𝑡 = 0
𝑣0
⇔𝑡= 𝑔

𝑣2
La hauteur maximale est donnée par ℎ𝑚𝑎𝑥 = 2𝑔0

I.4. MOUVEMENT RECTILIGNE SINUSOÏDAL


𝑥 = 𝑎 sin(𝜔𝑡 + 𝜙)

𝜔 = 2𝜋𝑁
1
𝑁=𝑇

𝑣 = 𝑎𝜔 cos(𝜔𝑡 + 𝜙)

𝛾 = −𝜔2 . 𝑥

𝑥: 𝑒𝑙𝑜𝑛𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑚 𝑁: 𝑙𝑎 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝐻𝑒𝑟𝑡𝑧(ℎ𝑧)

𝜔: 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑙𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑟𝑎𝑑/𝑠 𝑇 = 𝑙𝑎 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑒𝑛 𝑠

𝑡: 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑒𝑛 𝑠 𝑎: 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒

I.5 MOUVEMENTS CIRCULAIRES


Mouvement circulaire uniforme

𝜃 = 𝜃0 + 𝜔𝑡

𝑆 = 𝑆0 + 𝑣𝑡

𝑆 = 𝑅. 𝜃 𝑣 = 𝑅. 𝜔

125 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝛾𝑁 = 𝑅. 𝜔2

𝑆: 𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑐𝑢𝑟𝑣𝑖𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑒𝑛 𝑚

𝜃: 𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑟𝑎𝑑

R :𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑐𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑚

EXERCICE
Le mouvement d’un mobile est donné est donné par l’équation 𝑥 = 6 + (2𝑡 − 0,5𝑡 2 ),
sa vitesse au temps 𝑡 = 2 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠 vaut :

𝑎) 14𝑚/𝑠 𝑏) 12 𝑚/𝑠 𝑐) 6𝑚/𝑠 𝑑) 4 𝑚/𝑠 𝑒) 16 𝑚/𝑠

(Concours 2009-2010)

Résolution

𝑥 = 6 + (2𝑡 − 0,5𝑡 2 )

𝑡 =2𝑠

𝑣 =?
𝑑𝑥
𝑣(𝑡) = 𝑑𝑡


= (6 + (2𝑡 − 0,5𝑡 2 ))

= (6)′ + (2𝑡)′ − (0,5𝑡 2 )′

= 0 + 2 − 0,5(2)𝑡

𝑣(𝑡) = 2 − 𝑡

𝑣(2) = 2 − 2

𝑣(2) = 0 𝑚/𝑠

𝑹) 𝒇

EXERCICE
Le mouvement d’un mobile vaut 𝑥 = 5 sin 2𝑡 ; sa vitesse au temps 𝑡 = 𝜋𝑠 vaut :

𝑎) 5 𝑚/𝑠 𝑏) − 20 𝑚/𝑠 𝑐) 0 𝑚/𝑠 𝑑) 10 𝑚/𝑠 𝑒) 8,5 𝑚/𝑠

(Concours 2009-2010)

126 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Résolution

𝑥 = 5 sin 2𝑡

𝑡 = 𝜋𝑠
𝑑𝑥
𝑣(𝑡) = 𝑑𝑡

= (5 sin 2𝑡)′

= 5 (2𝑡)′ cos 2𝑡

= 5(2) cos 2𝑡

𝑣(𝑡) = 10 cos 2𝑡

Au temps 𝑡 = 𝜋𝑠

𝑣 = 10 cos 2𝜋

= 10 × (1)

𝑣 = 10 𝑚/𝑠

𝑹) 𝒅

EXERCICE
Une pierre est lancée à partir du sol verticalement vers le haut à une vitesse de 25m/s.
Si 𝑔 = 10 𝑚/𝑠 2 , la pierre atteint sa hauteur maximale au temps :

𝑎) − 2,5𝑠 𝑏) 7,5 𝑠 𝑐) 6 𝑠 𝑑) 4 𝑠 𝑒) 2,5 𝑠

(Concours 2009-2010)

Résolution

𝑣0 = 25 𝑚/𝑠

𝑔 = 10 𝑚/𝑠 2

𝑡 =?

La pierre atteint sa hauteur maximale si 𝑣 = 0

𝑣 = 𝑣0 − 𝑔𝑡

⇔ 𝑣0 − 𝑔𝑡 = 0

127 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑣0
⇔𝑡= 𝑔

25
= 10

𝑡 = 2, 5 𝑠

𝑹) 𝒆

EXERCICE
Une vitesse de 12cm/min vaut approximativement :

𝑎) 1,2 𝑚𝑠 −1 𝑏) 0,2 𝑚𝑠 −1 𝑐) 2. 10−4 𝑚𝑠 −1 𝑑) 0,012 𝑘𝑚/ℎ 𝑒) 0,007 𝑘𝑚/ℎ

(Concours 2011-2012)

Résolution

12 𝑐𝑚 12.10−2 𝑚
=
𝑚𝑖𝑛 60 𝑠

12.10−2 𝑚
= 6.10 𝑠

= 2. 10−2−1 𝑚𝑠 −1

= 2. 10−3 𝑚𝑠 −1

= 0,002 𝑚𝑠 −1

12 𝑐𝑚 12.10−5 𝑘𝑚
= 1⁄ ℎ
𝑚𝑖𝑛 60

60
= 12. 10−5 𝑘𝑚 . 1ℎ

= 720. 10−5 𝑘𝑚/ℎ

= 0,0072 𝑘𝑚/ℎ

≅ 0,007 𝑘𝑚/ℎ

𝑹) 𝒆

128 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE
Quelle est la valeur du débit de 36 litres/minute dans le système international ?

𝑎) 5. 10−6 𝑏) 3. 10−2 𝑐) 0,6.10−3 𝑑) 3 𝑒) 50

(Concours 2011-2012)

Résolution

Dans le système international, le débit s’exprime en 𝑚3 /𝑠

36 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠 36 .10−3 𝑚3
=
𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒 60 𝑠

36 .10−3 𝑚3
= 6.10 𝑠

= 6 . 10−3−1 𝑚3 /𝑠

= 6 . 10−4 𝑚3 /𝑠

= 0,6. 10−3 𝑚3 /𝑠

𝑹) 𝒄

EXERCICE
Le mouvement d’un mobile vaut 𝑥 = sin 2𝑡 ; sa vitesse au temps 𝑡 = 𝜋 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠
vaut :

𝑎) 5 𝑚/𝑠 𝑏) − 20 𝑚/𝑠 𝑐) 0 𝑚/𝑠 𝑑) 10 𝑚/𝑠 𝑒) 8,5 𝑚/𝑠

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑥 = sin 2𝑡

𝑡=𝜋𝑠
𝑑𝑥
𝑣(𝑡) = 𝑑𝑡

= (sin 2𝑡)′

= (2𝑡)′ cos 2𝑡

= 2 cos 2𝑡

𝑣(𝑡) = 2 cos 2𝑡
129 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Au temps 𝑡 = 𝜋 𝑠

𝑣 = 2 cos 2𝜋

= 2 × (1)

𝑣 = 2 𝑚/𝑠

𝑹) 𝒇

EXERCICE
Un piéton parcourt 4,32 km en 1 heure. Quelle est sa vitesse moyenne :

𝑎) 1 𝑑𝑚/𝑠 𝑏) 2 𝑚/𝑠 𝑐) 1,2 𝑚/𝑠 𝑑) 10 𝑚/𝑠 𝑒) 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑥 = 4,32 𝑘𝑚 = 4 320 𝑚

𝑡 = 1ℎ = 3600 𝑠
𝑥
𝑣= 𝑡

4320
= 3600

𝑣 = 1, 2 𝑚/𝑠 ou 𝑣 = 12 𝑑𝑚/𝑠

𝑹) 𝒄

EXERCICE
Le mouvement d’un mobile vaut 𝑥 = 5 sin 2𝑡 ; sa vitesse au temps 𝑡 = 𝜋𝑠 vaut :

𝑎) 5 𝑚/𝑠 𝑏) − 20 𝑚/𝑠 𝑐) 0 𝑚/𝑠 𝑑) 20 𝑚/𝑠 𝑒) 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑥 = 5 sin 2𝑡

𝑡 = 𝜋𝑠
𝑑𝑥
𝑣(𝑡) = 𝑑𝑡

130 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
= (5 sin 2𝑡)′

= 5 (2𝑡)′ cos 2𝑡

= 5(2) cos 2𝑡

𝑣(𝑡) = 10 cos 2𝑡

Au temps 𝑡 = 𝜋𝑠

𝑣 = 10 cos 2𝜋

= 10 × (1)

𝑣 = 10 𝑚/𝑠

𝑹) 𝒆

EXERCICE
Une vitesse de 36cm/min vaut approximativement :

𝑎) 1,2 𝑚𝑠 −1 𝑏) 0,2 𝑚𝑠 −1 𝑐) 6. 10−3 𝑚𝑠 −1 𝑑) 0,012 𝑘𝑚/ℎ 𝑒) 0,0022 𝑘𝑚/ℎ

(Concours 2011-2012)

Résolution

36 𝑐𝑚 36.10−2 𝑚
=
𝑚𝑖𝑛 60 𝑠

36.10−2 𝑚
= 6.10 𝑠

= 6. 10−2−1 𝑚𝑠 −1

= 6. 10−3 𝑚𝑠 −1

12 𝑐𝑚 36.10−5 𝑘𝑚
= 1⁄ ℎ
𝑚𝑖𝑛 60

60
= 36. 10−5 𝑘𝑚 . 1ℎ

= 2160. 10−5 𝑘𝑚/ℎ

= 0,0216 𝑘𝑚/ℎ

𝑹) 𝒄

131 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE
Quelle est la valeur du débit de 300 ml/min dans le système international ?

𝑎) 5. 10−6 𝑏) 3. 10−2 𝑐) 0,3 𝑑) 3 𝑒) 50

(Concours 2011-2012)

Résolution

Dans le système international, le débit s’exprime en 𝑚3 /𝑠

300 𝑚𝑙 300.10−3 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠


=
𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒 60 𝑠

3.102 .10−3 .10−3 𝑚3


= 6.10 𝑠

3 . 102−3−3 𝑚3
= 6.10 𝑠

3.10−4 𝑚3
= 6.10 𝑠

3
= 6 . 10−4−1 𝑚3 /𝑠

= 0, 5. 10−5 𝑚3 /𝑠

= 5. 10−6 𝑚3 /𝑠

𝑹) 𝒂

EXERCICE
Le mouvement d’un mobile vaut 𝑥 = 5 sin 2𝜋 (𝑡⁄6 + 1⁄3) avec x donné en cm, t en
seconde. Que vaut la période du mouvement ?

𝑎) 3 𝑠 𝑏) 4𝑠 𝑐) 6𝑠 𝑑) 0,16 𝑠 𝑒) 0,33 𝑠

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑥 = 5 sin 2𝜋 (𝑡⁄6 + 1⁄3)

2𝜋 2𝜋
= 5 sin ( 6 𝑡 + )
3

𝜋 2𝜋
𝑥 = 5 sin (3 𝑡 + )
3

132 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
L’équation horaire est : 𝑥 = 𝑎 sin(𝜔𝑡 + 𝜙)
𝜋
On déduit que 𝜔 = 𝑟𝑎𝑑/𝑠
3

1
Or 𝜔 = 2 𝜋𝑁 (1) 𝑒𝑡 𝑁 = 𝑇 (2)

1
(2) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ∶ 𝜔 = 2 𝜋
𝑇

2𝜋
⇔ 𝜔= 𝑇

⇔𝑇𝜔 =2𝜋
2𝜋
⇔𝑇= 𝜔

2𝜋
= 𝜋
3

3
= 2𝜋 . 𝜋

6𝜋
𝑇= 𝜋

𝑇 = 6𝑠

𝑹) 𝒄

EXERCICE
Convertir le débit de 6 l/min dans les unités du système international

𝑎) 6. 103 𝑏) 10−4 𝑐) 36 .10−3 𝑑) 3,6 .103 𝑒) 600

(Concours 2013-2014)

Résolution

Dans le système international, le débit s’exprime en 𝑚3 /𝑠

6 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠 6.10−3 𝑚3
=
𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒 60 𝑠

6.10−3 𝑚3
= 6.10 𝑠

6
= 6 . 10−3−1 𝑚3 /𝑠

= 10−4 𝑚3 /𝑠

𝑹) 𝒃

133 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE
2𝜋
Le mouvement d’un mobile vaut 𝑥 = 5 𝑠𝑖𝑛 (2𝑡 + ) avec x donné en cm, t en seconde.
2
Que vaut la pulsation du mouvement ?

𝑎)2 𝑟𝑎𝑑/𝑠 𝑏) 4 𝑟𝑎𝑑/𝑠 𝑐) 0,25 𝑟𝑎𝑑/𝑠 𝑑) 8,5 𝑟𝑎𝑑/𝑠 𝑒) 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒

(Concours 2013-2014)

Résolution

2𝜋
𝑥 = 5 𝑠𝑖𝑛 (2𝑡 + )
2

L’équation horaire est : 𝑥 = 𝑎 sin(𝜔𝑡 + 𝜙)

On déduit que 𝜔 = 2 𝑟𝑎𝑑/𝑠

𝑹) 𝒂

EXERCICE
Pour un mobile en mouvement rectiligne uniformément varié la grandeur suivante est
constante

𝑎) 𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑏) 𝑙 ′ 𝑎𝑐𝑐é𝑙é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐) 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑) 𝑙 ′ 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 𝑒) 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒

(Concours 2013-2014)

(Concours 2016-2017)

Résolution

𝑹) 𝒃

EXERCICE
Un piéton parcourt 4,32 km en 1 heure. Quelle est sa vitesse moyenne :

𝑎) 1 𝑑𝑚/𝑠 𝑏) 1,2 𝑚/𝑠 𝑐) 2 𝑚/𝑠 𝑑) 10 𝑚/𝑠 𝑒) 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑥 = 4,32 𝑘𝑚 = 4 320 𝑚

𝑡 = 1ℎ = 3600 𝑠

134 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑥
𝑣= 𝑡

4320
= 3600

𝑣 = 1, 2 𝑚/𝑠 ou 𝑣 = 12 𝑑𝑚/𝑠

𝑹) 𝒃

EXERCICE
Un mobile animé d’un mouvement rectiligne uniforme parcourt 2 m au temps t=3s.
L’équation horaire du mouvement de ce mobile vaut ?

𝑎) − (3/2) − (1/2)𝑡 𝑏) (3/2)𝑡 𝑐) (3/2) − (1/2) 𝑡 𝑑) 1 − 𝑡 𝑒)𝑛é𝑎𝑛𝑡

(Concours 2015-2016)

Résolution

𝑥 = 𝑥0 + 𝑣𝑡

Au 𝑡 = 3 𝑠, 𝑥 = 2 𝑚
𝑥
𝑣= 𝑡

2
=3

𝑣 = 2⁄3 𝑚/𝑠

2
L’équation horaire est : 𝑥 = 3 𝑡

𝑹) 𝒆

EXERCICE
L’équation de mouvement d’un mobile vaut 𝑥 = 5 sin 2𝑡 ; sa vitesse au temps 𝑡 = 𝜋𝑠
vaut :

𝑎) 5 𝑚/𝑠 𝑏) 0 𝑚/𝑠 𝑐) − 20 𝑚/𝑠 𝑑) 10 𝑚/𝑠 𝑒) 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒

(Concours 2015-2016)

Résolution

𝑥 = 5 sin 2𝑡

135 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑡 = 𝜋𝑠
𝑑𝑥
𝑣(𝑡) = 𝑑𝑡

= (5 sin 2𝑡)′

= 5 (2𝑡)′ cos 2𝑡

= 5(2) cos 2𝑡

𝑣(𝑡) = 10 cos 2𝑡

Au temps 𝑡 = 𝜋𝑠

𝑣 = 10 cos 2𝜋

= 10 × (1)

𝑣 = 10 𝑚/𝑠

𝑹) 𝒅

EXERCICE
La vitesse de croisière d’un grand avion est de 1200 km/h. Cette vitesse vaut :

𝑎) 300 𝑚/𝑠 𝑏) 333,33 𝑚/𝑠 𝑐) 600,3 𝑚/𝑠 𝑑) 343,5 𝑚/𝑠 𝑒) 𝐴𝐵𝑅

(Concours 2016-2017)

Résolution
1200 𝑘𝑚 1200 ×1000 𝑚
=
ℎ 3600 𝑠

1 200 000 𝑚
=
3 600 𝑠

= 333,33 𝑚/𝑠

𝑹) 𝒃

EXERCICE
Avec quelle unité est exprimée l’accélération

𝑎) 𝑚2 𝑠 −1 𝑏) 𝑚𝑠 −2 𝑐) 𝑚2 𝑠 −2 𝑑) 𝑚𝑠 −1 𝑒) 𝑚2 𝑠

(Concours 2016-2017)

136 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Résolution

𝑹) 𝒃

EXERCICE
Un corps solide de masse m=1kg tombe pendant une durée d’une seconde. Que vaut
la variation de la vitesse si 𝑔 = 9,8 𝑚/𝑠 2

𝑎) 41,2𝑚/𝑠 𝑏) 19,6𝑚/𝑠 𝑐) 9,8𝑚/𝑠 𝑑) 9,8𝑐𝑚/𝑠 𝑒) 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑡 =1𝑠

𝑔 = 9,8 𝑚/𝑠 2

𝑣 = 𝑣𝑂 + 𝑔𝑡

𝑣 − 𝑣0 = 𝑔𝑡

= 9,8 × 1

𝑣 − 𝑣0 = 9,8 𝑚/𝑠

𝑹) 𝒄

137 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE II : DYNAMIQUE
F= 𝑚. 𝑎

Avec 𝐹 ∶ 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 (𝑒𝑛 𝑁𝑒𝑤𝑡𝑜𝑛)

𝑚 ∶ 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 (𝑒𝑛 𝑘𝑔)

𝑎 ∶ 𝑎𝑐𝑐é𝑙é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝑒𝑛 𝑚/𝑠 2 )

Le poids d’un corps : 𝑃 = 𝑚. 𝑔 (en N)

Le travail 𝑊 = 𝐹. 𝑙 (en joule)

Le travail de la pesanteur 𝑊 = 𝐹. ℎ
𝑊
La puissance 𝑃 = (en Watt)
𝑡

EXERCICE
Si une force de 20 N donne à une masse m1, une accélération de 3 𝑚/𝑠 2 et une masse
m2, une accélération de 4 𝑚/𝑠 2 . L’accélération produite par cette force sur une masse
de m1+m2 vaut :

𝑎) 1,71 𝑚/𝑠 2 𝑏) 1,6 𝑚/𝑠 2 𝑐) 2 𝑚/𝑠 2 𝑑) 7 𝑚/𝑠 2 𝑒) 14 𝑚/𝑠 2

(Concours 2009-2010)

Résolution

𝐹 = 20 𝑁 et 𝐹 = 𝑚. 𝑎
𝐹
𝑎1 = 3 𝑚/𝑠 2 ⇒ 𝑚1 =
𝑎1

20
= 3

𝑚1 = 20⁄3 𝑘𝑔

𝐹
𝑎2 = 4 𝑚/𝑠 2 ⇒ 𝑚2 = 𝑎
2

20
= 4

𝑚1 = 5 𝑘𝑔
20
𝑚1 + 𝑚2 = +5
3

138 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
20+15
= 3

𝑚1 + 𝑚2 = 35⁄3 𝑘𝑔

𝐹
𝑎 = 𝑚1+𝑚2

20
= 35⁄
3

3
= 20 × 35

60
= 35

𝑎 = 1,71 𝑚/𝑠 2

𝑹) 𝒂

EXERCICE
Trouver la force qui agit sur une masse de 60 kg pour que sa vitesse change de 10m/s
à 20 m/s en 5 secondes

𝑎) 200𝑁 𝑏) 120 𝑁 𝑐) 100 𝑁 𝑑) 240 𝑁 𝑒) 𝑁é𝑎𝑛𝑡

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑚 = 60 𝑘𝑔

𝑣0 = 10 𝑚/𝑠

𝑣 = 20 𝑚/𝑠

𝑡 =5𝑠

𝐹 = 𝑚. 𝑎

𝑣 = 𝑣0 + 𝑎𝑡

20 = 10 + 5𝑎

⇔ 20 − 10 = 5𝑎

⇔ 10 = 5𝑎

⇔ 𝑎 = 10⁄2

139 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑎 = 2 𝑚/𝑠 2

𝐹 = 60 × 2

𝐹 = 120 𝑁

𝑹) 𝒃

EXERCICE
Trouver la force qui agit sur une masse de 60kg pour que sa vitesse change de 20 m/s
à 10m/s sur un parcours de 25m

𝑎) − 90𝑁 𝑏) + 90𝑁 𝑐) − 18 𝑁 𝑑) + 280𝑁 𝑒) 𝑁é𝑎𝑛𝑡

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑚 = 60 𝑘𝑔

𝑣0 = 20 𝑚/𝑠

𝑣 = 10 𝑚/𝑠

𝑥 = 25 𝑚

𝐹 = 𝑚. 𝑎

𝑣𝑜2 − 𝑣 2 = 2𝑎(𝑥 − 𝑥0 ) Le mouvement est retardé

𝑣02 − 𝑣 2 = 2𝑎𝑥

202 − 102 = 2𝑎(25)

400 − 100 = 50 𝑎

300 = 50𝑎
300
𝑎= 50

𝑎 = 6 𝑚/𝑠 2

𝐹 = 60 × 6

𝐹 = 360 𝑁

𝑹) 𝒆

140 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE III : THERMODYNAMIQUE
La thermodynamique a pour objet l’étude des transformations d’énergie sous toutes
ses formes, en particulier les transformations de la chaleur en travail mécanique et
vice-versa.

III.1. NOTIONS DE TEMPERATURE


Il existe quatre échelles thermométriques :

Echelle Celsius : 0° à 100°

Echelle Fahrenheit 32° à 212°

Echelle Réaumur 0° à 80°

Echelle Kelvin 273° à 373°


4 5
𝑡 °𝐶 = 𝑡° 𝐶 × 5 °𝑅 𝑡 °𝑅 = 𝑡° 𝑅 × 4 °𝐶

𝑡 °𝐶 = (𝑡 ° 𝐶 + 273) °𝐾 𝑡 °𝐾 = (𝑡 ° 𝐾 − 273) °𝐶

9 5
𝑡 °𝐶 = (𝑡 °𝐶 × 5 + 32) °𝐹 𝑡 °𝐹 = (𝑡 °𝐹 − 32) × 9 °𝐶

9 4
𝑡 °𝑅 = (𝑡 °𝑅 × 4 + 32) °𝐹 𝑡 °𝐹 = (𝑡 °𝐹 − 32) × 9 °𝑅

EXERCICE
On donne la température en Celsius 37°C. La température correspondant en Kelvin
vaut :

𝑎) 293 𝐾 𝑏) 310 𝐾 𝑐) 303 𝐾 𝑑) 305 𝐾 𝑒) 323 𝐾

(Concours 2011-2012)

Résolution

37°𝐶 = (37 + 273)°𝐾

= 310 °𝐾

𝑹) 𝒃

141 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE
Pour que température les thermomètres °F et °C marquent-elles le même nombre de
degrés ?

𝑎) − 20 𝑏) 40 𝑐) 35 𝑑) − 40 𝑒) 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

9 5
On sait que 𝑡 °𝐶 = (𝑡 °𝐶 × 5 + 32) °𝐹 𝑒𝑡 𝑡 °𝐹 = (𝑡 °𝐹 − 32) × 9 °𝐶

9 5
On a : 𝑡 × 5 + 32 = (𝑡 − 32) × 9

9𝑡 5𝑡 160
⇔ + 32 = −
5 9 9

9𝑡 5𝑡 −160
⇔ − = − 32
5 9 9

81𝑡−25𝑡 −160−288
⇔ =
45 9

56𝑡 −448
⇔ =
45 9

⇔ 9(56𝑡) = 45(−448)

⇔ 504 𝑡 = −20 160


−20 160
⇔𝑡= 504

⇔ 𝑡 = −40

𝑹) 𝒅

EXERCICE
On donne la t° en Celsius 37°. La température correspondante en échelle fahrenheit
vaut :

𝑎) 90°𝐹 𝑏) 99,6° 𝐹 𝑐) 98,6°𝐹 𝑑) 125° 𝐹 𝑒) 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

9
On sait que 𝑡 °𝐶 = (𝑡 °𝐶 × 5 + 32) °𝐹

142 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
9
37° 𝐶 = (37 × 5 + 32) °𝐹

333
=( + 32) °𝐹
5

= (66,6 + 32) °𝐹

37° 𝐶 = 98,6 °𝐹

𝑹) 𝒄

EXERCICE
On donne la température en Celsius 17°C. La température correspondant en Kelvin
vaut :

𝑎) 293 𝐾 𝑏) 310 𝐾 𝑐) 303 𝐾 𝑑) 290 𝐾 𝑒) 323 𝐾

(Concours 2011-2012)

Résolution

17°𝐶 = (17 + 273)°𝐾

= 290 °𝐾

𝑹) 𝒅

III.2. DILATATION

III.2.1. Dilatation linéaire


La dilatation linéaire d’un solide est l’augmentation de la longueur du solide qui
accompagne une élévation de la température de ce corps.

Soient 𝑙 ′ : longueur du solide à 𝑡° 𝐶

𝑙: Longueur du solide à 0° 𝐶

∆𝑙 = 𝑙 ′ − 𝑙 ∆𝑙: Allongement

∆𝑙 =∝ 𝑙 ∆ 𝑡 ∝ : coefficient de dilatation linéaire

𝑙 ′ = 𝑙(1+∝ ∆𝑇)

∆𝑙 𝑙′ −𝑙
∝= =
𝑙 ∆𝑇 𝑙 ∆𝑇

143 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
III.2.2. Dilatation surfacique
𝐴′ = 𝐴 + ∆𝐴

∆𝐴 = 2𝛼 𝐴 ∆ 𝑇

𝐴′ = 𝐴(1 + 2 ∝ ∆𝑇)

III.2.3. Dilatation cubique ou volumique

∆𝑉 = 𝛽 𝑉 ∆𝑇

∆𝑉 = 𝑉 ′ − 𝑉

∆𝑉 = 3𝛼 𝑉 ∆𝑇

𝛽 = 3𝛼

144 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE IV : MECANIQUE DES FLUIDES
IV.1. INTRODUCTION
Un fluide est un état de la matière dans lequel un corps peut s’écouler, changer de
former et épouser celle de son contenant. Les gaz sont expansibles car ils ont tendance
à occuper tout le volume qu’on leur offre.

La statique des fluides est l’étude des fluides au repos. Un fluide est considéré au repos
lorsque chacun des éléments qui le composent a une vitesse nulle.
𝑀
• Masse volumique : 𝜌 = M : masse et V : volume (Unité 𝑘𝑔/𝑚3 )
𝑉
• Densité : représente le rapport entre la masse volumique 𝜌 d’une substance et
la masse volumique 𝜌0 d’une substance de référence
𝜌
𝑑=𝜌
0
𝐹
• Pression = 𝑆

Unité : Pascal ou N/𝑚2

F : la force et S : la surface

Un fluide est dit incompressible lorsque sa masse volumique reste constante.

IV.2 DILATATION DES GAZ

Il y a trois lois dans l’étude de la dilatation des gaz

Lois de Gay Lussac : La variation de volume sous la pression constante


(Transformation isobare)
𝑉1 𝑡1
=
𝑉2 𝑡2

Loi de Charles : dilatation à volume constant (Transformation isochore)


𝑃1 𝑡
= 𝑡1
𝑃2 2

Loi de Boyle Mariotte : Transformation à température constante (Transformation


isotherme).

𝑃1 𝑉1 = 𝑃2 𝑉2

145 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE
Pour un gaz parfait maintenu à 50°C, si on triple le volume, alors la pression :

𝑎) 𝑡𝑟𝑖𝑝𝑙𝑒 𝑏) 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑐) 𝑒𝑠𝑡 𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑎𝑢 𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑) 𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑒) 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

Comme la température est maintenue constante, utilisons la loi de Boyle-Mariotte :

𝑃1 𝑉1 = 𝑃2 𝑉2 (1)

𝑉2 = 3 𝑉1 (2)

(2) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ⇔ 𝑃1 𝑉1 = 𝑃2 (3 𝑉1 )

⇔ 3 𝑃2 𝑉1 = 𝑃1 𝑉1
𝑃1 𝑉1
⇔ 𝑃2 = 3𝑉1

𝑃1
⇔ 𝑃2 = 3

𝑹) 𝒄

EXERCICE
La loi de Boyle Mariotte PV=constant n’est vraie que si le gaz parfait est maintenu à :

𝑎) 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑏) 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑐) 𝑡𝑒𝑚𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑) 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑜𝑝𝑖𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝑹) 𝒄

146 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE V : ELECTRICITE
V.1. ELECTROSTATIQUE
V.1.1. Force coulombienne
𝑞.𝑞′
𝐹 = 9. 109 𝑟2

|𝑒| = 1,6 × 10−19 𝐶


𝑞
Densité électrique : 𝛿 = (s : la surface)
𝑆

F : la force en N, q : la charge en C

V.1.2. Champ électrique


𝑞
𝐸 = 9. 109 𝑟 2 (En N/C)

𝐹 = 𝑞. 𝐸

Les lignes de champs créées par une charge négative s’orientent vers elle, tandis que
celles créées par une charge positive s’éloignent d’elle.

V.1.3. Le potentiel électrique


𝑞
𝑉 = 9. 109 𝑟 (En Volts)

Travail d’une force électrique : 𝑊 = 𝑞. 𝐸. 𝑑 = 𝑞(𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 )

V.1.4. Les condensateurs


Capacité d’un condensateur sphérique :
1 𝑅.𝑟
𝐶 = 9.109 . 𝑅−𝑟
𝑅: 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑝ℎè𝑟𝑒 𝑒𝑥𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒
𝑟: 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑝ℎè𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒

Capacité du condensateur plan

1 𝑆
𝐶 = 9.109 . 4𝜋 𝑑 S : la surface

147 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
1
Energie d’un condensateur 𝐸 = 2 𝐶. 𝑉 2

Association des condensateurs :

En parallèle :

𝑉1 = 𝑉2 = 𝑉𝑒 et 𝑄𝑒 = 𝑄1 + 𝑄2

𝐶𝑒 = 𝐶1 + 𝐶2

En série :

𝑄1 = 𝑄2 = 𝑄𝑒 et 𝑉𝑒 = 𝑉1 + 𝑉2
1 1 1
=𝐶 +𝐶
𝐶𝑒 1 2

V.2. ELECTRODYNAMIQUE

𝑉
L’intensité du courant : 𝐼 = 𝑅

𝑊 = 𝑉. 𝐼. 𝑡
𝑤
𝑃= = 𝑉. 𝐼 = 𝑅. 𝐼 2
𝑡

𝑊 = 𝑅. 𝐼 2 . 𝑡

1 kWh=36.105 𝑗

La quantité de chaleur dégagée dans un conducteur :

𝑄 = 0,24. 10−3 𝑅. 𝐼 2 . 𝑡 (En Kcal)


𝑙
Loi de Pouillet : 𝑅 = 𝜌 𝑠

R : résistance en Ω l : la longueur en m

𝜌: 𝑟𝑒𝑠𝑖𝑠𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑒𝑛 Ω𝑚 S : section en 𝑚2

Association des résistances :

En série :

𝑅 = 𝑅1 + 𝑅2
1 1 1
En parallèle : =𝑅 +𝑅
𝑅 1 2

148 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE
La puissance dégagée par un réchaud est de 1000 W. Que vaut sa résistance si celle-ci
est alimentée par un courant de 10A ?

𝑎) 100 Ω 𝑏) 1 Ω 𝑐) 0,1 Ω 𝑑) 10 Ω e) 3Ω

(Concours 2009-2010)

Résolution

𝑃 = 1000 𝑊

𝐼 = 10 𝐴

𝑃 = 𝑅 𝐼2
𝑃
𝑅=
𝐼2

1000
= (10)2

1000
= 100

𝑅 = 10 Ω

𝑹) 𝒅

EXERCICE
La puissance dégagée par un réchaud est de 1000 W. Que vaut sa résistance si celle-ci
est alimentée par un courant de 10A ?

𝑎) 100 Ω 𝑏) 1 𝐾Ω 𝑐) 10 Ω 𝑑) 3 Ω e) 1Ω

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑃 = 1000 𝑊

𝐼 = 10 𝐴

𝑃 = 𝑅 𝐼2
𝑃
𝑅 = 𝐼2

1000
= (10)2

149 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
1000
= 100

𝑅 = 10 Ω

𝑹) 𝒄

150 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE VI : COMPLEMENTS
EXERCICE
Dans le système international :

a) Un travail s’exprime en watt b) un débit en litre/s


c) une masse en g d) Une vitesse s’exprime en m/s
e) Une puissance en joule

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑹) 𝒅

EXERCICE
Dans le système international, quelle est l’assertion qui est vraie

a) Le travail s’exprime en watt b) la quantité de mouvement en 𝑘𝑔𝑚/𝑠 2

c) le débit d’un fluide en 𝑚3 /𝑠 d) l’énergie en volt

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑹) 𝒄

EXERCICE
Quelle est la masse volumique de l’eau dans les conditions normales de t° et de
pression en S.I.

𝑎) 1 𝑘𝑔/𝑙 𝑏) 10 𝑘𝑔/𝑑𝑚3 𝑐) 1000 𝑘𝑔/𝑚3 𝑑) 1000 𝑘𝑔/𝑚2 𝑒) 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑹) 𝒄

151 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE
Parmi les unités suivantes, laquelle mesure la pression :

𝑎) 𝑃𝑜𝑖𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑏) 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑒𝑎𝑢 𝑐) 𝑝𝑜𝑖𝑠𝑒 𝑑) 𝑤𝑒𝑏𝑒𝑟 𝑒) 𝑡𝑒𝑠𝑙𝑎

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑹) 𝒃

EXERCICE
Quelle est la masse volumique de l’eau dans le S.I.

𝑎) 1 𝑘𝑔 − 𝑙 𝑏) 10 𝑘𝑔/𝑑𝑚3 𝑐) 100 𝑘𝑔/𝑚3 𝑑) 1000 𝑘𝑔/𝑚3 𝑒) 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑹) 𝒅

EXERCICE
Parmi les propositions suivantes laquelle est juste :

𝑎) 1𝑚𝑚3 = 1 𝑚𝑙 𝑏) 1𝑐𝑚3 = 1𝑚𝑙 𝑐) 1𝑙 = 0,1𝑑𝑚3 𝑑) 1𝑐𝑚3 𝑝è𝑠𝑒 1𝑚𝑔 𝑒) 1𝑙 = 0,01𝑚3

(Concours 2013-2014)

Résolution

𝑹) 𝒃

152 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
TROISIÈME
PARTIE :
CHIMIE

153 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE I : NOTIONS
FONDAMENTALES

154 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE II : CHIMIE ORGANIQUE
II.1 LES HYDROCARBURES
Un hydrocarbure est un composé organique contenant exclusivement des atomes de
carbone (C) et d'hydrogène (H). Ils possèdent en conséquence une formule brute de
type : 𝐶𝑛 𝐻𝑚 , où n et m sont deux entiers naturels.

II.1.1 Les alcanes


Ce sont des hydrocarbures dont les atomes de carbone sont liés entre eux par des
liaisons covalentes simples.

Formule générale : 𝐶𝑛 𝐻(2𝑛+2)

Exemple : 𝐶𝐻4 ; 𝐶2 𝐻6

Si tous les carbones sont placés les uns à la suite des autres sur un même ligne, on dit
que l'alcane est linéaire.

Exemple : 𝐶𝐻3 – 𝐶𝐻2 – 𝐶𝐻2 – 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻3

Si tous les atomes de carbone ne font pas partie d’une même chaine, on dit que l’alcane
est ramifié.

La chaine qui possède plus de carbone est appelée chaine principale. Pour notre
exemple, nous avons trois chaines :

La première chaine a 4 carbones.

155 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
La deuxième chaine a 6 carbones

La troisième chaine a 7 carbones, donc c’est elle la chaine principale.

Pour nommer les alcanes linéaires, les noms sont composés d’un préfixe (selon le
nombre d’atome de carbone, suivi d’une terminaison ane.

Nous aborderons la nomenclature des alcanes ramifiés un peu plus loin.

156 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
II.1.2 Les alcènes
Ce sont des hydrocarbures acycliques (chaîne carbonée ouverte), possédant une
double liaison carbone-carbone (𝐶 = 𝐶).

Formule générale : 𝐶𝑛 𝐻2𝑛

Exemple : 𝐶3 𝐻6

La nomenclature des alcènes (formule brute) est identique à celle des alcanes, on
remplace ane des alcanes par ène.

Dans le cas de la formule semi développée (avec ramification), la chaine principale doit
contenir la double liaison. Mais une molécule qui a plusieurs liaisons doubles n’est pas
un alcène.

Pour nommer un alcène en formule semi-développée (sans ramification), on procède


comme suit : on commence par le préfixe qui indique le nombre de carbone, puis, on
place entre deux tirets le numéro (le plus petit possible) du premier carbone de la
liaison double et on termine par ène.

Exemple

𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 = 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻3

Il y a 5 carbones, donc le nom commencera par pent

Déterminons le numéro du premier carbone de la liaison double : on peut compter de


la gauche vers la droite ou vice versa.

Si on commence à compter à partir de la gauche, le premier carbone de la laison double


se trouve à la position 2, et si on commence à partir de la droite, le premier carbone de
la liaison double se trouve à la position 3 : on prend 2 (le plus petit), le nom devient :

Pent-2-

Puis on ajoute ène à la fin et le nom complet de l’alcène est pent-2-ène

157 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
II.1.3. Les alcynes
Les alcynes sont des hydrocarbures possédant une insaturation caractérisée par la
présence d’une triple liaison carbone-carbone.

Formule générale : 𝐶𝑛 𝐻2𝑛−2

Exemple : 𝐶2 𝐻2 ; 𝐶3 𝐻4

Les alcynes se nomment de la même façon que les alcènes en remplaçant la terminaison
ène par yne.

II.1.4 Les alkyles


Les alkyles dérivent des alcanes par la perte d'un atome d'hydrogène.

Formule générale : 𝐶𝑛 𝐻2𝑛+1

Exemple : 𝐶𝐻3

Les alkyles sont nommés à partir de l'alcane correspondant, le suffixe -ane étant
remplacé par le suffixe -yle (ou -yl si l'alkyle n'est pas en dernière position dans le nom
du composé.

II.2 NOMENCLATURE DES COMPOSEES ORGANIQUES

EXERCICE
La formule suivante est celle du :

a) Triméthyl-2,2,5-héxanol-3 b) Méthyl-2-diméthyl-5,5-héxanol-4
c) Diméthyl-méthyl-2-héxanol-4 d) Méthyl-2-méthyl-5-heptanol-3
e) Ethyl-1-diméthyl-4-proponol-4 f) Méthyl-2-diméthyl-5-heptanol-4
(Concours 2016-2017)

Résolution

158 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Premièrement : identifions la chaine carbonée principale : la plus longue comportant
le groupe caractéristique :

On constate que toutes les chaines ont le même nombre de carbones, on choisit comme
chaine principale, celle en jaune :

Ensuite, on numérote les atomes de carbone de la chaine principale de telle sorte que
celui qui porte le groupe caractéristique ait le numéro le plus petit possible : on a deux
choix : numérotation à partir de la droite ou de la gauche :

Si l’on considère la numérotation à partir de la gauche, le carbone qui porte le groupe


caractéristique se trouve à la position 4 et si l’on considère la numérotation à partir de
la droite, il porte le numéro 3, on choisit le numéro 3 (numérotation à partir de la
droite)

La chaine principale a six carbones, donc la racine est hexan

Le groupe caractéristique est le groupe hydroxyle et est porté par le carbone qui se
trouve à la 3e position, le nom devient : hexan-3-ol

Il y a trois méthyls qui sont ramifiés respectivement aux positions 2,2 et 5.

159 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
D’où le nom complet est :

2,2,5-triméthyl hexan-3-ol

EXERCICE
Combien y-a-t-il d’isomères du pentane 𝐶5 𝐻12

𝑎) 2 𝑏) 4 𝑐) 1 𝑑) 6 𝑒) 2 𝑓) 5 𝑔) 7 ℎ) 8 𝑖) 3

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝑹) 𝒊

EXERCICE
Combien y-a-t-il d’isomères de l’hexane 𝐶6 𝐻14

𝑎) 3 𝑏) 5 𝑐) 7 𝑑) 6 𝑒) 12 𝑓)4

(Concours 2013-2014)

Résolution

𝑹) 𝒃

EXERCICE
Le nombre d’isomères de l’heptane est de :

𝑎)3 𝑏)35 𝑐) 12 𝑑) 15 𝑒) 2 𝑓) 75 𝑔)4 ℎ) 7 𝑖) 9 𝑗) 50 𝑘)4347 𝑙)27 𝑚)53 𝑛) 12

𝑜) 99 𝑝) 40 𝑞) 4743

(Concours 2015-2016)

Résolution

𝑹) 𝒊

160 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE III : ATOMISTIQUE
III.1 STRUCTURE ELECTRONIQUE DE L’ATOME

EXERCICE
La longueur d’onde de la raie d’émission de l’hydrogène qui correspond à la transition
𝑛𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 = 3 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑛𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 = 2 (série de Balmer) est de :

𝑎) 122 𝑛𝑚 𝑏) 432 𝑛𝑚 𝑐) 926 𝑛𝑚 𝑑) 356 𝑛𝑚 𝑒) 103 𝑛𝑚 𝑓) 656 𝑛𝑚

(On donne les valeurs suivantes : 𝑅𝐻 = 109678 𝑐𝑚−1 ; 1𝑐𝑚 = 107 𝑛𝑚)

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝑅𝐻 = 109678 𝑐𝑚−1 𝑛2 = 3 𝑛1 = 2
1 1 1
= 𝑅𝐻 (𝑛2 − 𝑛2 )
𝜆 1 2

1 1
= 109678 (22 − 32 )

1 1
= 109678 (4 − 9)

= 109678(0,25 − 0,111111111)

= 109678 (0,1388888888)

= 15233,05555555555
1
= 15233,05555555555
𝜆

1
⇔ 𝜆 = 15233,05555555555

= 6,564671128 . 10−5 𝑐𝑚

= 6,564671128 . 10−5 . 107 𝑛𝑚

= 6,564671128 . 10−5+7 𝑛𝑚

= 6,564671128. 102 𝑛𝑚

𝜆 = 656,4671128 𝑛𝑚

161 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝜆 ≅ 656 𝑛𝑚

𝑹) 𝒇

EXERCICE
La longueur d’onde de la raie d’émission de l’hydrogène qui correspond à la transition
𝑛𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 = 4 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑛𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 = 2 (série de Balmer) est de :

𝑎) 122 𝑛𝑚 𝑏) 656,1 𝑛𝑚 𝑐) 386,1 𝑛𝑚 𝑑) 434,0 𝑛𝑚 𝑒) 92,7 𝑛𝑚 𝑓) 486,0 𝑛𝑚

𝑔) 410𝑛𝑚 ℎ) 97,2 𝑛𝑚 𝑖) 656,0 𝑛𝑚

(On donne les valeurs suivantes : 𝑅𝐻 = 109678 𝑐𝑚−1 ; 1𝑐𝑚 = 107 𝑛𝑚)

(Concours 2012-2013)

Résolution

𝑅𝐻 = 109678 𝑐𝑚−1 𝑛2 = 4 𝑛1 = 2
1 1 1
= 𝑅𝐻 (𝑛2 − 𝑛2 )
𝜆 1 2

1 1
= 109678 (22 − 42 )

1 1
= 109678 (4 − 16)

= 109678(0,25 − 0,0625)

= 109678 (0,1875)

= 20564,625
1
= 20564,625
𝜆

1
⇔ 𝜆 = 20564,625

= 4,8627193542308 . 10−5 𝑐𝑚

= 4,8627193542308 . 10−5 . 107 𝑛𝑚

= 4,8627193542308 . 10−5+7 𝑛𝑚

= 4,8627193542308. 102 𝑛𝑚

𝜆 = 486,27193542308 𝑛𝑚

162 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝜆 ≅ 486,0 𝑛𝑚

𝑹) 𝒇

III.2 CONFIGURATION ELECTRONIQUE DES ATOMES


La configuration électronique des atomes indique la répartition des électrons dans les
différentes couches.

Les électrons se remplissent selon l’ordre :

1 𝑠 → 2 𝑠 → 2𝑝 → 3𝑠 → 3𝑝 → 4𝑠 → 3𝑑 → 4𝑝 → 5𝑠 → 4𝑑 → 5𝑝 → 6𝑠 → 4𝑓 → 5𝑑 → 6𝑝 → 7𝑠 …

Cet ordre de remplissage est déterminé par la règle de KLECHKOWSKY.

Le nombre maximum d’électrons par sous couche est :

𝑠 = 2 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠

𝑝 = 6 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠

𝑑 = 10 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠

𝑓 = 14 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠

EXERCICE
La configuration électronique de l’ion chlorure (Z=17) :

𝑎) 1𝑠 2 2 𝑠 2 2 𝑝6 3𝑠 2 3𝑝6 4𝑠1 𝑏) 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 3𝑠 2 3𝑝5 4𝑠1 𝑐) (𝐴𝑟)4𝑠1 𝑑) (𝑁𝑒)3𝑠 2 3𝑝6 𝑒) (𝐻𝑒)4𝑠 0

(Concours 2010-2011)

Résolution

𝑍 = 17, il va gagner un électron pour se transformer en ion chlorure, l’ion chlorure


possède 18 électrons.

La première couche ne peut que contenir que deux électrons : 1𝑠 2 : il reste 16 électrons

On ajoute deux électrons dans 2s : 1𝑠 2 2𝑠 2 : il reste 14 électrons

On ajoute 6 électrons dans 2p : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 : il reste 8 électrons

On ajoute 2 électrons dans 3s : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 3𝑠 2 : il reste 6 électrons

On ajoute les 6 électrons dans 3p : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 3𝑠 2 3 𝑝6

Donc la configuration électronique de l’ion chlorure est : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 3𝑠 2 3 𝑝6

163 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
𝑹) 𝒅

EXERCICE
La configuration électronique de Phosphore (Z=15) :

𝑎) 1𝑠 2 2 𝑠 2 2 𝑝6 3𝑠 2 3𝑝6 4𝑠1 𝑏) 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 3𝑠 2 3𝑝5 4𝑠1 𝑐) (𝐴𝑟)4𝑠1 𝑑) (𝑁𝑒)3𝑠 2 3𝑝3 𝑒) (𝐻𝑒)4𝑠 0

(Concours 2011-2012)

Résolution

𝑍 = 15,

La première couche ne peut que contenir que deux électrons : 1𝑠 2 : il reste 13 électrons

On ajoute deux électrons dans 2s : 1𝑠 2 2𝑠 2 : il reste 11 électrons

On ajoute 6 électrons dans 2p : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 : il reste 5 électrons

On ajoute 2 électrons dans 3s : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 3𝑠 2 : il reste 3 électrons

On ajoute les 3 électrons dans 3p : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 3𝑠 2 3 𝑝3

Donc la configuration électronique de l’ion chlorure est : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝6 3𝑠 2 3 𝑝3

𝑹) 𝒅

164 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE IV : CHIMIE NUCLEAIRE
IV. CONSTITUTION DU NOYAU
Le noyau est formé de deux types de particules élémentaires ou nucléons : le proton et
le neutron.

Le proton a une charge +e égale et de signe opposé à celle de l’électron. Sa masse est
celle du noyau de l’hydrogène.

𝑚𝑝𝑟𝑜𝑡𝑜𝑛 = 1,672649 . 10−27 𝐾𝑔

𝑞𝑝𝑟𝑜𝑡𝑜𝑛 = +𝑒 = +1,602.10−19 𝐶

Le neutron est une particule non chargée, sa masse est légèrement supérieure à celle
du proton.

𝑚𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛 = 1,674954.10−27 𝐾𝑔

Le noyau d’un élément de numéro atomique Z renferme Z protons et un nombre


variable de neutrons. Le nombre de masse A est égal au nombre de nucléon et pour
un élément E donné, nous avons :

Z : nombre de protons =numéro atomique= nombre d’électrons

N : nombre de neutrons

A : nombre de masse = Z+N

Conventionnellement on représente cet élément par 𝐴𝑍𝐸

Deux isotopes sont deux éléments qui possèdent le même nombre de protons (Z) mais
un nombre de neutrons différent (N).

Les isomères sont des éléments ayant même formule brute mais des formules
développées différentes.

Les noyaux isomères contiennent le même nombre de protons et le même nombre de


neutrons mais diffèrent par leur énergie.

Les isobares sont des nucléides possédant le même nombre de masse (même valeur
de A). Ces nucléides possèdent par conséquent des nombres de neutrons et de protons
différents (valeurs de N et de Z différentes).

165 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Deux atomes sont dits isotones lorsqu'ils possèdent un nombre de neutrons (N)
identique mais un nombre de protons différent (Z).

EXERCICE
Les nucléides suivants 63 63
29𝐶𝑢 𝑒𝑡 30𝑍𝑛 sont des :

𝑎) 𝐼𝑠𝑜𝑚è𝑟𝑒𝑠 𝑏) 𝑖𝑠𝑜𝑏𝑎𝑟𝑒𝑠 𝑐) 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑛𝑒𝑠 𝑑) 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝𝑒𝑠 𝑒) 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑝𝑒𝑠

(Concours 2010-2011)

Résolution
63 63
29𝐶𝑢 30𝑍𝑛

𝑍 = 29 𝐴 = 63 𝑍 = 30 𝐴 = 63
𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 63 − 29 = 34 𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 63 − 30 = 33

Ce sont des isobares (même nombre de masse mais des Z différents)

𝑹) 𝒃

EXERCICE
Les nucléides suivants 40 41
18𝐴𝑟 𝑒𝑡 19𝐾 sont des :

𝑎) 𝐼𝑠𝑜𝑡𝑜𝑝𝑒𝑠 𝑏) 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑛𝑒𝑠 𝑐) 𝑖𝑠𝑜𝑚è𝑟𝑒𝑠 𝑑) 𝑖𝑠𝑜𝑏𝑎𝑟𝑒𝑠 𝑒) 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝𝑒𝑠 𝑓) 𝑖𝑠𝑜𝑐ℎ𝑜𝑟𝑒

(Concours 2011-2012)

Résolution
40 41
18𝐴𝑟 19𝐾

𝑍 = 18 𝐴 = 40 𝑍 = 19 𝐴 = 41
𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 40 − 18 = 22 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 41 − 19 = 22 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠

Ce sont des isotones (même nombre de neutrons (N) mais des Z différents)

𝑹) 𝒃

EXERCICE
Parmi les nucléides suivants : 43 40 40 42 41 43
19𝐾 , 18𝐴𝑟 , 21𝑆𝑐 , 21𝑆𝑐 , 19𝐾 , 20𝐶𝑎 , les isotones sont :

𝑎) 43 40
19𝐾 𝑒𝑡 21𝑆𝑐 𝑏)
43
19𝐾 𝑒𝑡 40 40 41 43
18𝐴𝑟 𝑐) 18𝐴𝑟 𝑒𝑡 19𝐾 𝑑) 19𝐾 𝑒𝑡
43
20𝐶𝑎 𝑒) 43 41
19𝐾 𝑒𝑡 19𝐾

(Concours 2012-2013)

166 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Résolution

Pour 43
19𝐾 Pour 40
18𝐴𝑟
𝑍 = 19 𝐴 = 43 𝑍 = 18 𝐴 = 40
𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 43 − 19 = 24 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 40 − 18 = 22 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠

Pour 40
21𝑆𝑐 Pour 42
21𝑆𝑐
𝑍 = 21 𝐴 = 40 𝑍 = 21 𝐴 = 42
𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 40 − 21 = 19 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 42 − 21 = 21 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠

Pour 41
19𝐾 Pour 43
20𝐶𝑎
𝑍 = 19 𝐴 = 41 𝑍 = 20 𝐴 = 43
𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 41 − 19 = 22 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 43 − 20 = 23 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠

Les deux nucléides qui ont même nombre de neutrons sont : 40 41


18𝐴𝑟 𝑒𝑡 19𝐾

𝑹) 𝒄

EXERCICE
209 40 40 42 208 63 62 41
Parmi les nucléides suivants : 83𝐵𝑖 , 18𝐴𝑟 , 21𝑆𝑐 , 21𝑆𝑐 , 82𝑃𝑏 , 29𝐶𝑢 , 29𝐶𝑢 , 19𝐾 les
isobares sont :

𝑎) 40 40 209 208
18𝐴𝑟 𝑒𝑡 21𝑆𝑐 𝑏) 83𝐵𝑖 𝑒𝑡 82𝑃𝑏 𝑐) 40
18𝐴𝑟 𝑒𝑡
41
19𝐾 𝑑) 62 63
29𝐶𝑢 𝑒𝑡 29𝐶𝑢

(Concours 2013-2014)

Résolution

Les isobares ont même nombre de masse (A) mais des Z différents.

𝑹) 𝒂

EXERCICE
Les nucléides suivants 40 41
18𝐴𝑟 𝑒𝑡 19𝐾 sont des :

𝑎) 𝐼𝑠𝑜𝑚è𝑟𝑒𝑠 𝑏) 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑝𝑒𝑠 𝑐) 𝑖𝑠𝑜𝑏𝑎𝑟𝑒𝑠 𝑑) 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝𝑒𝑠 𝑒) 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑛𝑒𝑠

(Concours 2014-2015)

167 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
Résolution
40 41
18𝐴𝑟 19𝐾

𝑍 = 18 𝐴 = 40 𝑍 = 19 𝐴 = 41
𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 40 − 18 = 22 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 41 − 19 = 22 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠

Ce sont des isotones (même nombre de neutrons (N) mais des Z différents)

𝑹) 𝒆

168 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
QUATRIÈME
PARTIE :
BIOLOGIE

169 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
CHAPITRE I : COMPOSITION CHIMIQUE
DE LA MATIERE VIVANTE

I.1 INTRODUCTION
La matière vivante est composée d’un ensemble de molécules plus ou moins
complexes, elles-mêmes constituées d’atomes qui interagissent entre eux par des
liaisons covalentes.

Les composés chimiques qui participent aux métabolismes cellulaires sont catégorisés
en deux grands groupes : les composés minéraux ou inorganiques et les composés
organiques.

I.2 COMPOSES MINERAUX

I.2.1 L’eau
Substance liquide, transparente, inodore, incolore, composée de deux atomes
d’hydrogène et d’un atome oxygène. Substance indispensable au bon fonctionnement
de l’organisme, l’eau représente le principal élément constitutif des cellules, tissus et
organes du corps humain.

Au sein de notre organisme, l’eau joue plusieurs rôles :

• Construction : élément constitutif du corps et présent dans toutes les cellules,


les tissus et les compartiments intra et extracellulaires.

• Chimique : l’eau est à la fois un solvant, un milieu des réactions, un réactif et


un produit de réactions chimiques.

• Transport : constituant majeur du sang, l’eau transporte les nutriments aux


cellules et aide à éliminer les déchets du corps.
• Thermorégulation : l’eau aide à maintenir le corps à une bonne température,
lors de l’exposition de fortes chaleurs ou de grands froids
Dans l’organisme, on retrouve les types d’eau suivant :

• L’eau liée ou eau de constitution : assure la liaison des molécules entre elles et
représente 3 à 4%. Elle se retrouve dans les os, les sucres [Cn(H2O)n], les
protéines…
• L’eau d’imbibition ou eau de remplissage : constituant le liquide colloïdal de
la cellule et représentant 20% de l’eau cellulaire.

170 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
• L’eau libre : circulant entre les structures vivantes de la cellule et couvrant 76 à
77% de l’eau cellulaire.

I.2.2. Les sels minéraux


Les sels minéraux sont des substances inorganiques qui font partie du régime
alimentaire, et qui se trouvent en solution et dissociés en particules chargées
électriquement appelées ions. Nutriments non énergétiques essentiels à la santé, ils
sont nécessaires à la composition des tissus, participent également à certains processus
comme celui du fonctionnement des enzymes (activateurs enzymatiques), la
contraction musculaire, les réactions nerveuses et la coagulation du sang.

I.3 COMPOSES ORGANIQUES


La matière organique est composée de quatre éléments majeurs de la matière vivante
(C ; H ; O ; N) auxquels on adjoint : P ; S. C’est grâce à sa tétravalence que le carbone
forme la charpente de toutes les molécules organiques composant les êtres vivants, en
association avec O, N, P et H, notamment.

C’est grâce à la photosynthèse que le carbone présent dans l’air sous forme
inorganique (CO2, gaz à effet de serre) est capté par les végétaux et transformé en
matière organique. C’est cette forme organique qui permet aux herbivores de fabriquer
les sucres, les lipides et les protéines qui les constituent.

I.3.1 Les glucides

Les glucides, communément appelés « sucres », sont des composés organiques dont
l’analyse élémentaire révèle la présence de trois bioéléments : C, H, O (composés
organiques ternaires ou tertiaires) ; quelques fois, on rencontre N, notamment dans les
sucres aminés ou osamines.

Ils sont produits par les plantes vertes et par certaines bactéries, via le procédé de
photosynthèse. En effet, ces dernières fixent le gaz carbonique de l’air et synthétisent
les glucides en utilisant l’énergie solaire.

Selon leur taille, les glucides sont divisés en deux classes :


• Les oses ou monosaccharides (sucres simples) ;
• Les osides ou sucres complexes.

171 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
I.3.1.1 Les monosaccharides (les oses ou sucres simples

Sucres simples, solubles dans l’eau et se présentant sous forme de cristaux, pourvus
d’une saveur sucrée. Quantitativement, ce sont les plus énergétiques de substances
nutritives et, forment les monomères ou biomolécules des sucres complexes.

Exemple de quelques monosaccharides : Glycéraldéhyde, Erythrose, Thréose, Ribose,


Arabinose, Xylose, Désoxyribose, Glucose, Galactose, Mannose, Dihydroxycétone,
Erythrulose, Ribulose, Xylulose, Fructose, etc.

I.3.1.1.1 Glucose

Encore appelé « sucre de raisin », le glucose est présent dans le miel, dans le jus de
nombreux fruits, ainsi que dans les grains de raisin.

Il est principalement utilisé comme agent sucrant ou édulcorant dans l’industrie


alimentaire (pouvoir sucrant : 74).

Son importance réside dans le fait que :

• Il constitue le principal carburant des tissus.

• Il constitue le seul carburant du fœtus.

• Il joue un rôle fondamental car tous les glucides alimentaires sont absorbés
sous forme de glucose ou convertis en glucose dans le foie.

• Tous les glucides sont synthétisés à partir du glucose dans l’organisme.

Sa concentration normale dans le sang est appelée glycémie (0,70 et 0,90g/l), tandis
que sa présence anormale dans les urines des diabétiques est qualifiée de glycosurie.

I.3.1.1.2. Fructose

C’est le plus sucré de tous les sucres naturels (pouvoir sucrant : 173), présent dans les
fruits, le miel, le sperme des mammifères et la laitance des poissons. Il constitue, avec
le glucose, le produit de la digestion du saccharose.

I.3.1.2. Les sucres complexes (osides)

Les osides sont des sucres complexes provenant de la condensation de deux à


plusieurs oses, suivie de l’élimination d’une à plusieurs molécules d’eau. Les osides se
distinguent en holosides et en hétérosides.

172 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
I.3.1.2.1 Holosides

Ce sont des sucres complexes formés exclusivement de monosaccharides identiques


ou différents, et dont le nombre varie de deux (holosides simples) à plusieurs
(holosides complexes).

Les holosides simples, appelés aussi oligoholosides ou oligosaccharadides, compte


tenu du nombre d’unités monosaccharides qu’ils renferment (2 ≤ 𝑛 ≤ 8).

Les holosides complexes sont des sucres complexes (poly holosides ou poly
saccharides), de poids moléculaire élevé, et présents, pour la plupart, à l’état naturel.
Par hydrolyse enzymatique ou acide, ils libèrent des monosaccharides, des dérivés
simples de monosaccharides, ou les deux à la fois. Ils se distinguent entre eux par : la
nature de leur motif monomère, la longueur de leur chaîne et leur degré de
ramification.

I.3.1.2.2. Hétérosides

Ce sont des polymères d’oses et de molécules non glucidiques appelées aglycones.


Suivant que l’aglycone est attaché au glucide par un oxygène, un carbone, un soufre
ou un azote, on parlera respectivement de : O- hétérosides, S- hétérosides, N-
hétérosides.
Les plus connus sont les N-hétérosides, c.à.d. Où une fonction amine (-N=) de
l’aglycone participe à la liaison osidique.
Ils font partie intégrante des acides nucléiques, et qui, par hydrolyse, fournissent des
bases azotées organiques (partie non glucidique) et du sucre, principalement un
pentose (ribose ou désoxyribose).

I.3.1.2.3. Quelques sucres complexes

a) Saccharose

Encore appelé « sucre de canne », c’est le sucre de table ordinaire, extrait de la betterave
sucrière et de la canne à sucre. Soluble dans l’eau, et dans une moindre mesure, dans
l’alcool et dans l’éther, il fournit, par hydrolyse enzymatique un mélange de glucose
et de fructose. Le mélange obtenu est appelé sucre inverti, et le processus
correspondant inversion. Cette dernière s’effectue dans l’intestin des êtres humains à
l’aide de deux enzymes : l’invertase et la sucrase. Chauffé à des températures
supérieures à 180°C, le saccharose se transforme en une substance amorphe, brune et
sirupeuse, appelée caramel. Son obtention en quantité industrielle est appelée
saccharification

173 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
b) Maltose

C’est un sucre réducteur, formé par le mélange de deux molécules de glucose. Il doit
son au malt, farine grossière obtenue en concassant des grains d’orge germés, puis
desséchés. Sucre facilement digestible, le maltose est utilisé pour préparer les aliments
pour nourrissons, comme la farine lactée et des boissons. Il fermente directement sous
l’influence de la levure de bière, et produit de l’alcool et du gaz carbonique.

c) Lactose
C’est le sucre présent dans le lait, et dont l’hydrolyse fournit du galactose et du
glucose. Moins soluble dans l’eau que dans le saccharose ou le glucose, il fermente en
acide lactique en présence de certaines enzymes. Elément important dans la nourriture
des mammifères, il est souvent ajouté aux aliments des bébés, et, également utilisé en
confiserie et dans les comprimés pharmaceutiques.

d) Amidon
C’est un homopolysaccharide (homoglycane) exclusivement constitué de molécules de
glucose, et se présentant sous forme d’un composé blanc, inodore, insipide, d’aspect
granuleux ou poudreux. Abondant dans les graines des céréales, les bulbes et les
tubercules, il constitue une partie des membranes cellulaires végétales, une partie des
fibres végétales rigides, et est utilisé comme source d’énergie pour les végétaux.

Pratiquement insoluble dans l’eau froide et dans l’alcool, formant une suspension
colloïdale dans l’eau bouillante, il se décompose, en présence d’eau chaude, en
molécules de plus petite taille appelées dextrines. Son hydrolyse totale (par les acides
minéraux) fournit le glucose, tandis que son hydrolyse partielle (par une enzyme :
l’amylase), fournit du maltose.

e) Glycogène
Considéré comme l’ « amidon animal », le glycogène est une molécule de réserve
énergétique, fabriquée dans le foie et stockée dans le foie et dans les muscles.
Exclusivement constitué des molécules de glucose, il possède plus de ramifications
que l’amidon, et est soluble dans l’eau froide. Son hydrolyse, qui a lieu grâce aux
amylases salivaires et pancréatiques, fournit du maltose et du glucose.

f) Cellulose

C’est un glucide complexe, principal constituant de la paroi de toutes les cellules


végétales. A quelques exceptions près chez les insectes, la véritable cellulose n’existe
pas dans les tissus animaux.

174 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
I.3.1.3. Importance des glucides

1. Rôle énergétique

40 à 50% des calories apportées par l’alimentation humaine sont des glucides (1g
Glucides= 4,04 Kcal= 17Kj). Ils ont un rôle de réserve énergétique dans le foie et les
muscles (glycogène).

2. Rôle structural

Ils interviennent comme :

• Eléments de soutien (cellulose des végétaux), de protection et de


reconnaissance dans la cellule.

• Eléments de réserve végétaux et animaux (glycogène ; amidon).

• Constituants des molécules fondamentales : acides nucléiques ; coenzymes ;


vitamines…

Ils représentent un fort pourcentage de la biomasse car la plus grande partie de la


matière organique sur la Terre est glucidique.

3. Rôle économique

Industrie de transformation des sucres très importants (Saccharification).

EXERCICE
Lequel des termes de cette liste incluent tous les autres ?

a) Monosaccharide b) Disaccharide c) Amidon d) Glucide e) Polysaccharide

(Concours 2009-2010)
(Concours 2012-2013)
Résolution
𝑹) 𝒅

EXERCICE
Un bon nombre de fruits ont un goût sucré quand on le mange. Quel est l’élément
(constitutif) supposé être en grande quantité dans les sucres (oses) contenus dans les
fruits ?

𝑎) Saccharose b) Galactose c) Glucose d) Pentose e) Fructose


(Concours 2009-2010)

175 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
(Concours 2012-2013)
Résolution
𝑹) 𝒆

EXERCICE
Dans la constitution du corps de l’homme normal jeune, quel est l’élément constitutif
du corps le plus important, quantitativement parlant ?

𝑎) 𝐶𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 (𝐶) 𝑏) ℎ𝑦𝑑𝑟𝑜𝑔è𝑛𝑒 (𝐻) 𝑐) 𝐴𝑧𝑜𝑡𝑒(𝑁) 𝑑) 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑖𝑢𝑚 (𝐶𝑎) 𝑒) 𝑂𝑥𝑦𝑔è𝑛𝑒 (𝑂2 )


(Concours 2010-2011)
Résolution
𝑹) 𝒆

EXERCICE
La matière vivante est composée essentiellement de :

𝑎) Eau, Oxygène, Azote et Hydrogène

𝑏) Glucides, Lipides, Protéines, Acides nucléiques

𝑐) Glucides, Protéines, Eau, et Hydrogène

𝑑) Carbone, Hydrogène, Oxygène et Azote

𝑒) Carbone, Fer, Hydrogène et Oxygène


(Concours 2015-2016)
Résolution
𝑹) 𝒅

EXERCICE
Indiquez la réponse correcte. Parmi les glucides suivants, un seul peut être considéré
comme une forme de réserve énergétique pour la cellule animale

𝑎) L’amidon b) Le glycogène c) La cellulose d) Le galactose e) le saccharose


(Concours 2017-2018)
Résolution
𝑹) 𝒃

176 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
I.3.2 Les lipides
Les lipides sont des substances chimiques présentes dans tous les organismes vivants,
constituants principaux des corps gras alimentaires et du tissu adipeux de l’organisme.
L’analyse élémentaire montre qu’ils sont constitués de C, H, O (corps ternaires) ; et,
dans certains cas, on a mis en évidence la présence du S et du P, voire de N.

Contrairement aux glucides, et dans une moindre mesure aux protéines, les lipides
sont insolubles dans l’eau, mais solubles dans les solvants organiques tels que l’éther,
l’acétone, le mélange chloroforme-alcool…, laissant une tache translucide sur le papier
et qui ne disparaît pas à chaud.

Ils forment un groupe très hétérogène des composés dont les structures sont très
différentes. En effet, ce sont des matières organiques formées par la combinaison
d’alcools et d’acides gras

Les lipides sont subdivisés en deux grandes parties :

• Les lipides simples à base d’acides gras ou lipides saponifiables ;


• Les lipides poly isopréniques ou lipides insaponifiables

I.3.2.1 Les lipides saponifiables

Ce sont des composés organiques capables de fournir des savons (sels d’acides gras)
après hydrolyse alcaline.
Ils sont divisés en deux groupes : les lipides simples et les lipides complexes.

I.3.2.1.1 Lipides simples

Il s’agit des lipides principalement constitués d’alcools et d’acides gras.


Selon l’alcool en présence, on les distingue en :
• Glycérides : glycérol + acides gras.
• Stérides : stérol + acides gras.
• Cérides : alcools + acides gras.
a) Glycérides ou ACYL GLYCEROLS
Constituants majoritaires des graisses animales et végétales, les glycérides sont des
lipides saponifiables simples obtenus par estérification des fonctions-OH du glycérol
par des acides gras. Selon le nombre d’estérification, on les distingue en mono, di et
triglycérides.
Ils sont peu hydratés et contiennent deux fois plus d’énergie par gramme que les
glucides (1 g Lipides= 9,04 Kcal= 38Kcal).

177 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
b) Stérides ou ESTERS DE STEROL

Constituant un groupe hétérogène des composés chimiques, crées par l’estérification


entre le groupement-OH d’un stérol et un acide gras, on en trouve des traces dans tous
les types des cellules, mais sont particulièrement abondants dans les cellules
spumeuses (macrophages gonflés de gouttelettes de graisse et à l’origine du processus
d’athérosclérose. Leur accumulation dans la paroi forme la strie lipidique, étape
initiale du processus inflammatoire qui aboutira à la formation d’une plaque
d’athérome au sein de la paroi artérielle).

On les trouve dans les lipoprotéines, dans le sang où ils circulent à une concentration
de 2g/l.

c) Les cérides

Ce sont des esters d’alcools gras et d’acides gras Insolubles dans l’eau, ils ont un point
de fusion situé entre 60°C et 100°C. Jouant un rôle d’imperméabilisation, ils forment la
majeure partie des cires animales et végétales.

I.3.2.1.2. Lipides complexes ou Hétéro lipides.

Ce sont principalement les lipides phosphorés, les lipides azotés et les lipides soufrés.

a) Lipides phosphorés ou Glycérophospholipides

Le glycérol estérifie deux acides gras en positions 1 et 2 ; et en position 3, c’est


l’estérification de l’acide phosphorique. Les plus simples sont les acides
phosphatidiques.
Dans les glycérophospholipides complexes, l’acide phosphorique peut être estérifié
par :
• La sérine : phosphatidyl-sérine ;
• L’éthanolamine : phosphatidyl-éthanolamine ;
• Le glycérol : phosphatidyl-glycérol ;
• La choline : phosphatidyl-choline ou lécithine.

178 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
b) Lipides azotés

Ce sont les sphingolipides, porteurs d’un squelette carboné : la sphingosine. Ils sont
présents en quantités particulièrement importantes dans le cerveau et le tissu nerveux.
Ils renferment trois constituants fondamentaux

• Une molécule d’acide gras ;

• Une molécule de sphingosine ou un de ses dérivés ;

• Une extrémité polaire qui peut, dans quelques cas, être de grande taille et très
complexe

I.3.2.2. Rôle des lipides

Les lipides exercent plusieurs rôles dans la matière vivante :


Rôle structural : les lipides (principalement complexes : les phosphoglycérides, les
sphingomyélines…) sont des composants principaux des membranes biologiques, et
permettent de maintenir des compositions différentes entre le cytosol et le milieu
externe. Ils forment une couche de protection thermique ou mécanique au niveau des
organes ou des cellules (protection de la peau, des plumes, des feuilles…).

Stockage d’énergie métabolique : l’oxydation complète des acides gras fournit plus
d’énergie, sous forme d’ATP, que celle des glucides et des protéines (1g Glucides=1g
Protéines= 4,04Kcal). En effet 1gLipides=9,04Kcal.
Les triglycérides stockés dans les tissus adipeux est la principale forme d’énergie chez
les animaux et les plantes.
Les oiseaux migrateurs utilisent les triglycérides comme carburant pour assurer leurs
vols à longue distance.
Rôle de messager : certains lipides, notamment les diacyl glycérols et les céramides
(sphingolipides) sont des médiateurs cellulaires ; les prostaglandines sont impliquées
dans les phénomènes inflammatoires ; les hormones stéroïdiennes (androgènes,
œstrogènes et progestérone) sont des hormones sexuelles.
Rôles particuliers :
• Précurseurs des vitamines liposolubles : A(vision) ; D (ossification et
croissance) ; E (antioxydant); K (coagulation sanguine)..
• Propriétés organoleptiques des aliments : ils contribuent à la texture des
aliments, à leur palatabilité, leur donnant un goût agréable, et possèdent un
fort indice de satiété.
• Fluidité de la membrane par le cholestérol.

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I.3.3 Les Protides

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CHAPITRE II : CYCLE CELLULAIRE

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CHAPITRE III : LA REPRODUCTION

182 | P a g e
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CHAPITRE IV : LA GENETIQUE

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CINQUIÈME
PARTIE :
FRANÇAIS

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Aimé DIUMI DIKOLO
185 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
BIBLIOGRAPHIES

• Harold Reiter, Introduction to Mathematical Reasoning,


www.sailor.org, 2011
• Guillaume BIKUBA SIBULA, Notions de chimie 6e année, coll.
Manuels scolaires, Kinshasa, Médiaspaul, 2010.
• Guillaume BIKUBA SIBULA, Notions de chimie 5e année, coll.
Manuels scolaires, Kinshasa, Médiaspaul, 2010.
• KAYEMBE J.B. et Cie, Maitriser les Maths 3, Editions Loyola,
Kinshasa 2004.
• BABETTY L. et Cie, Maitriser les Maths 4, Editions Loyola, Kinshasa
2004
• BABETTY L. et Cie, Maitriser les Maths 5, Editions Loyola, Kinshasa
2001
• BOPILI MBOTIA Richard, Introduction à la physique, Editions Feu
Torrent, Kinshasa 2015
• www.wikipedia.org
• www.mathematiquesFaciles.com
• www.wissen-corp.com

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Aimé DIUMI DIKOLO
Table des matières
DEDICACE ............................................................................................................................. 2
REMIERCEMENTS.................................................................................................................. 3
INTRODUCTION .................................................................................................................. 4
PREMIÈRE PARTIE : MATHEMATIQUES GENERALES ..................................................... 5
CHAPITRE I : EQUATIONS ET INEQUATIONS ......................................................................... 6
I.1 Equation du premier degré à une inconnue .................................................................. 6
EXERCICE 1 ....................................................................................................................... 7
I.2 Equation réductible au premier degré ........................................................................... 7
I.2.1. Equation produit 𝐴. 𝐵. 𝐶 = 0 ..................................................................................... 7
I.2.2. Equations fractionnaires......................................................................................... 8
I.2.3. Equations contenant des valeurs absolues .............................................................. 9
EXERCICE 2 ......................................................................................................................10
I.3 Inéquations du premier degré à une inconnue......................................................11
I.3.1 Cas général ............................................................................................................11
I.3.2 Inéquations contenant des valeurs absolues ...........................................................13
EXERCICE 3 ......................................................................................................................14
I.4 Inéquations réductibles au premier degré ....................................................................14
I.4.1. Inéquations quotients 𝐴𝐵 <> 0 ..............................................................................14
I.4.2. Inéquations produits A.B <> 0 ...............................................................................15
I.5 Equation du second degré dans R ................................................................................16
I.6 Inéquation du second degré ...................................................................................17
EXERCICE 4 ......................................................................................................................20
EXERCICE 5 ......................................................................................................................20
EXERCICE 6 ......................................................................................................................21
EXERCICE 7 .....................................................................................................................22
EXERCICE 8 ......................................................................................................................23
EXERCICE 9 ......................................................................................................................24
EXERCICE 10 ....................................................................................................................24
I.7 Equations irrationnelles simples .................................................................................25
I.8 SYSTEME DE DEUX EQUATIONS DU PREMIER DEGRE A DEUX INCONNUES ..............28
I.8.1 Méthode de substitution .....................................................................................28
I.8.2 Méthode de comparaison .................................................................................29
I.8.3 Méthode d’addition ...........................................................................................30
I.8.4 Méthode de Cramer...........................................................................................30

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EXERCICE 11 ....................................................................................................................32
EXERCICE 12 ....................................................................................................................33
I.9 EQUATIONS LOGARITHMIQUES ..................................................................................34
I.9.1 Rappel ..................................................................................................................34
I.9.2 Définition et Résolution .......................................................................................35
I.10 EQUATIONS EXPONENTIELLES ...................................................................................37
I.11 EXERCICES D’AUTO EVALUATION............................................................................40
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES FONCTIONS ...............................................................41
II.1 Produit cartésien de deux ensembles .....................................................................41
II.2. Relation d’un ensemble A vers un ensemble B .....................................................41
EXERCICE 13 ....................................................................................................................42
EXERCICE 14 ....................................................................................................................43
II.3 Fonction et application ............................................................................................43
EXERCICE 15 ....................................................................................................................44
EXERCICE 16 ....................................................................................................................44
EXERCICE 17 ....................................................................................................................45
II.4. DOMAINE DE DEFINITION D’UNE FONCTION ..........................................................45
II.4.1 Fonction polynôme ............................................................................................45
II.4.2 Fonction rationnelle (𝑓𝑥 = ℎ(𝑥)𝑔(𝑥) ) ................................................................45
II.4.3 Fonction irrationnelle de la forme 𝑓𝑥 = 𝑛𝑡(𝑥) ...................................................46
II.4.4 Fonction irrationnelle de la forme 𝑓𝑥 = 𝑛ℎ(𝑥)𝑔(𝑥) ...........................................47
II.4.5 Fonction irrationnelle de la forme 𝑓𝑥 = ℎ(𝑥)𝑛𝑔(𝑥) ...........................................48
II.4.6 Fonction irrationnelle de la forme 𝑓𝑥=𝑛ℎ(𝑥)𝑔(𝑥) ..............................................48
II.4.7 Fonction irrationnelle de la forme 𝑓𝑥=𝑛ℎ(𝑥)𝑚𝑔(𝑥) ...........................................49
EXERCICE 18 ....................................................................................................................51
II.5 PARITE D’UNE FONCTION ..........................................................................................52
EXERCICE 19 ....................................................................................................................54
II.6. FONCTION INJECTIVE, SURJECTIVE ET BIJECCTIVE ..................................................55
EXERCICE 20 ....................................................................................................................56
EXERCICE 21 ....................................................................................................................57
II.7. EXERCICES D’AUTO EVALUATION ............................................................................57
CHAPITRE III : LIMITES...........................................................................................................58
III. 1 Introduction .............................................................................................................58
III.2 Cas d’indétermination 00 ......................................................................................58
III.3 Cas d’indétermination ∞∞ ....................................................................................61
III.4 Cas d’indétermination ∞ − ∞................................................................................62

188 | P a g e
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EXERCICE 22 ....................................................................................................................63
EXERCICE 23 ....................................................................................................................63
EXERCICE 24 ....................................................................................................................64
EXERCICE 25 ....................................................................................................................64
EXERCICE 26 ....................................................................................................................64
EXERCICE 27 ....................................................................................................................66
EXERCICE 28 ....................................................................................................................67
EXERCICE 29 ....................................................................................................................68
EXERCICE 30 ....................................................................................................................69
III.5 EXERCICES D’AUTO EVALUATION ............................................................................70
CHAPITRE IV : DERIVEES ......................................................................................................71
EXERCICE 31 ....................................................................................................................73
EXERCICE 32 ....................................................................................................................73
EXERCICE 33 ....................................................................................................................74
EXERCICE 34 ....................................................................................................................75
EXERCICE 35 ....................................................................................................................76
EXERCICES D’AUTO EVALUATION ..................................................................................77
CHAPITRE V : LES VECTEURS ..............................................................................................78
V.1 INTRODUCTION .........................................................................................................78
V.2 OPERATIONS SUR LES VECTEURS ..............................................................................78
V.2.1. Addition et soustraction des vecteurs ............................................................78
V.2.2. Multiplication d’un vecteur par un scalaire ...................................................78
V.3. COLINEARITE DES VECTEURS ...................................................................................78
V.4. FAMILLE LIBRE DES VECTEURS ..................................................................................79
EXERCICE 36 ....................................................................................................................80
EXERCICE 37 ....................................................................................................................81
EXERCICE 38 ....................................................................................................................83
EXERCICE 39 ....................................................................................................................84
EXERCICE 40 ....................................................................................................................84
EXERCICE 41 ....................................................................................................................85
EXERCICE 42 ....................................................................................................................86
V.5 EXERCICES D’AUTO EVALUATION ............................................................................87
CHAPITRE VI : TRIGONOMETRIE ..........................................................................................88
VI.1. UNITES D’ARCS ET D’ANGLES .................................................................................88
VI.1.1 Conversion Degré-grade .................................................................................88
VI.1.2 Conversion Degré-radians ...............................................................................89

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VI.1.3 Conversion grade-radians ...............................................................................89
EXERCICE 43 ....................................................................................................................90
VI.2. RESOLUTIONS DES TRIANGLES ................................................................................90
VI.2.1 Triangles rectangles ..........................................................................................90
VI.2.2 Triangles quelconques ......................................................................................91
EXERCICE 44 ....................................................................................................................92
EXERCICE 45 ....................................................................................................................93
CHAPITRE VII : ANALYSE COMBINATOIRE ..........................................................................94
EXERCICE 46 ....................................................................................................................94
EXERCICE 47 ....................................................................................................................94
EXERCICE 48 ....................................................................................................................94
EXERCICE 49 ....................................................................................................................95
EXERCICES D’AUTO EVALUATION ..................................................................................95
CHAPITRE VIII : MATRICES ET DETERMINANTS ....................................................................96
EXERCICE 50 ....................................................................................................................96
EXERCICE 51 ....................................................................................................................97
EXERCICES D’AUTO EVALUATION ..................................................................................98
CHAPITRE IX : NOMBRES COMPLEXES ..............................................................................99
EXERCICE 52 ....................................................................................................................99
EXERCICES D’AUTO EVALUATION ................................................................................101
CHAPITRE X : GEOMETRIE ELEMENTAIRE ET ANALYTIQUE ..............................................102
X.1 LA DROITE ................................................................................................................102
X.1.1 Equations d’une droite .................................................................................... 102
X.1.2. Deux équations représentant la même droite .............................................103
X.1.3. Droites parallèles, confondues, perpendiculaires ou concourantes .........103
EXERCICE 53 ..................................................................................................................104
EXERCICE 54 ..................................................................................................................104
EXERCICE 55 ..................................................................................................................104
EXERCICE 56 ..................................................................................................................105
EXERCICE 57 ..................................................................................................................105
EXERCICE 58 ..................................................................................................................105
EXERCICE 59 ..................................................................................................................105
EXERCICES D’AUTO EVALUATION ................................................................................106
CHAPITRE XI : COMPLEMENTS .......................................................................................... 107
XI.1. RAPPORTS, PROPORTIONS ET POURCENTAGES ...................................................107
EXERCICE 60 ..................................................................................................................107

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EXERCICE 61 ..................................................................................................................108
EXERCICE 62 ..................................................................................................................108
EXERCICE 63 ..................................................................................................................109
EXERCICE 64 ..................................................................................................................109
EXERCICE 66 ..................................................................................................................110
EXERCICE 67 ..................................................................................................................110
EXERCICE 68 ..................................................................................................................111
XI.2. FORMULES DES PERIMETRES ET AIRES DE QUELQUES FIGURES GEOMETRIQUES .112
XI.3. AIRES ET VOLUMES DE QUELQUES CORPS GEOMETRIQUES ................................ 113
EXERCICE 69 ..................................................................................................................114
EXERCICE 70 ..................................................................................................................114
EXERCICE 71 ..................................................................................................................115
XI.4. MULTIPLES ET SOUS MULTIPLES DES UNITES DES MESURE ......................................115
EXERCICE 72 ..................................................................................................................116
EXERCICE 73 ..................................................................................................................116
EXERCICE 74 ..................................................................................................................117
EXERCICE 75 ..................................................................................................................117
EXERCICE 76 ..................................................................................................................117
XI.5. CONTINUITE............................................................................................................118
EXERCICE 77 ..................................................................................................................118
EXERCICE 78 ..................................................................................................................118
EXERCICE 79 ..................................................................................................................119
EXERCICE 80 ..................................................................................................................119
EXERCICE 81 ..................................................................................................................120
EXERCICE 82 ..................................................................................................................120
EXERCICE 83 ..................................................................................................................121
EXERCICE 84 ..................................................................................................................121
DEUXIÈME PARTIE : PHYSIQUE...................................................................................... 123
CHAPITRE I : CINEMATIQUE .............................................................................................. 124
I.1. MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORME ....................................................................124
I.2. MOUVEMENT RECTILIGNE UNIFORMEMENT VARIE ................................................124
I.3. CHUTE LIBRE .............................................................................................................124
I.4. MOUVEMENT RECTILIGNE SINUSOÏDAL ..................................................................125
I.5 MOUVEMENTS CIRCULAIRES .................................................................................... 125
EXERCICE ....................................................................................................................... 126
EXERCICE ....................................................................................................................... 126

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Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE ....................................................................................................................... 127
EXERCICE ....................................................................................................................... 128
EXERCICE ....................................................................................................................... 129
EXERCICE ....................................................................................................................... 129
EXERCICE ....................................................................................................................... 130
EXERCICE ....................................................................................................................... 130
EXERCICE ....................................................................................................................... 131
EXERCICE ....................................................................................................................... 132
EXERCICE ....................................................................................................................... 132
EXERCICE ....................................................................................................................... 133
EXERCICE ....................................................................................................................... 134
EXERCICE ....................................................................................................................... 134
EXERCICE ....................................................................................................................... 134
EXERCICE ....................................................................................................................... 135
EXERCICE ....................................................................................................................... 135
EXERCICE ....................................................................................................................... 136
EXERCICE ....................................................................................................................... 136
EXERCICE ....................................................................................................................... 137
CHAPITRE II : DYNAMIQUE ................................................................................................ 138
EXERCICE ....................................................................................................................... 138
EXERCICE ....................................................................................................................... 139
EXERCICE ....................................................................................................................... 140
CHAPITRE III : THERMODYNAMIQUE ................................................................................141
III.1. NOTIONS DE TEMPERATURE ...................................................................................141
EXERCICE ....................................................................................................................... 141
EXERCICE ....................................................................................................................... 142
EXERCICE ....................................................................................................................... 142
EXERCICE ....................................................................................................................... 143
III.2. DILATATION ............................................................................................................143
III.2.1. Dilatation linéaire ............................................................................................ 143
III.2.2. Dilatation surfacique ...................................................................................... 144
III.2.3. Dilatation cubique ou volumique .................................................................144
CHAPITRE IV : MECANIQUE DES FLUIDES .........................................................................145
IV.1. INTRODUCTION .....................................................................................................145
IV.2 DILATATION DES GAZ ............................................................................................. 145
EXERCICE ....................................................................................................................... 146

192 | P a g e
Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE ....................................................................................................................... 146
CHAPITRE V : ELECTRICITE ................................................................................................ 147
V.1. ELECTROSTATIQUE..................................................................................................147
V.1.1. Force coulombienne ...................................................................................... 147
V.1.2. Champ électrique .......................................................................................... 147
V.1.3. Le potentiel électrique ...................................................................................147
V.1.4. Les condensateurs .......................................................................................... 147
V.2. ELECTRODYNAMIQUE ............................................................................................ 148
EXERCICE ....................................................................................................................... 149
EXERCICE ....................................................................................................................... 149
CHAPITRE VI : COMPLEMENTS......................................................................................... 151
EXERCICE ....................................................................................................................... 151
EXERCICE ....................................................................................................................... 151
EXERCICE ....................................................................................................................... 151
EXERCICE ....................................................................................................................... 152
EXERCICE ....................................................................................................................... 152
EXERCICE ....................................................................................................................... 152
TROISIÈME PARTIE : CHIMIE .......................................................................................... 153
CHAPITRE I : NOTIONS FONDAMENTALES ........................................................................154
CHAPITRE II : CHIMIE ORGANIQUE ..................................................................................155
II.1 LES HYDROCARBURES ............................................................................................. 155
II.1.1 Les alcanes .......................................................................................................155
II.1.2 Les alcènes........................................................................................................157
II.1.3. Les alcynes .......................................................................................................158
II.1.4 Les alkyles ..........................................................................................................158
II.2 NOMENCLATURE DES COMPOSEES ORGANIQUES ...............................................158
EXERCICE ....................................................................................................................... 158
EXERCICE ....................................................................................................................... 160
EXERCICE ....................................................................................................................... 160
EXERCICE ....................................................................................................................... 160
CHAPITRE III : ATOMISTIQUE .............................................................................................. 161
III.1 STRUCTURE ELECTRONIQUE DE L’ATOME .............................................................. 161
EXERCICE ....................................................................................................................... 161
EXERCICE ....................................................................................................................... 162
III.2 CONFIGURATION ELECTRONIQUE DES ATOMES ...................................................163
EXERCICE ....................................................................................................................... 163

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Aimé DIUMI DIKOLO
EXERCICE ....................................................................................................................... 164
CHAPITRE IV : CHIMIE NUCLEAIRE.................................................................................... 165
IV. CONSTITUTION DU NOYAU ...................................................................................... 165
EXERCICE ....................................................................................................................... 166
EXERCICE ....................................................................................................................... 166
EXERCICE ....................................................................................................................... 166
EXERCICE ....................................................................................................................... 167
EXERCICE ....................................................................................................................... 167
QUATRIÈME PARTIE : BIOLOGIE .................................................................................... 169
CHAPITRE I : COMPOSITION CHIMIQUE DE LA MATIERE VIVANTE..................................170
I.1 INTRODUCTION .........................................................................................................170
I.2 COMPOSES MINERAUX ............................................................................................ 170
I.2.1 L’eau ..................................................................................................................170
I.2.2. Les sels minéraux .............................................................................................. 171
I.3 COMPOSES ORGANIQUES....................................................................................... 171
I.3.1 Les glucides........................................................................................................171
EXERCICE ....................................................................................................................... 175
EXERCICE ....................................................................................................................... 175
EXERCICE ....................................................................................................................... 176
EXERCICE ....................................................................................................................... 176
EXERCICE ....................................................................................................................... 176
I.3.2 Les lipides ...........................................................................................................177
I.3.3 Les Protides ........................................................................................................180
CHAPITRE II : CYCLE CELLULAIRE ..................................................................................... 181
CHAPITRE III : LA REPRODUCTION .................................................................................... 182
CHAPITRE IV : LA GENETIQUE ........................................................................................... 183
CINQUIÈME PARTIE : FRANÇAIS ...................................................................................184
BIBLIOGRAPHIES ................................................................................................................186

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Aimé DIUMI DIKOLO

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