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Technicien Bâtiment

RESSOURCES PEDAGOGIQUES
STRUCTURE :
MURS EN ELEVATIONS

APPUI TECHNIQUE 010.1

Accueil

Apprentissage

Période en
entreprise

Evaluation
I  Ressources pédagogiques ...................................................................................................... 4 
I.1  introduction .............................................................................................................................................. 4 
I.2  Appuis techniques ................................................................................................................................. 4 
1.  Les murs en élévation ........................................................................................................................... 4 
2.  La coupure de capillarité ................................................................................................................. 7 
3.  Les chaînages verticaux........................................................................................................................ 8 
4.  Les chaînages horizontaux.............................................................................................................. 9 
5.  Les jambages ......................................................................................................................................... 10 
6.  Les linteaux ........................................................................................................................................ 10 
7.  Les appuis de fenêtre ......................................................................................................................... 12 
8.  Seuil....................................................................................................................................................... 13 
9.  Les allèges .......................................................................................................................................... 14 
10.  Bande de dressement .................................................................................................................... 17 
11.  Coffre de Volet roulant .................................................................................................................. 17 
12.  Les trumeaux ..................................................................................................................................... 18 
13.  Les meneaux ...................................................................................................................................... 19 
14.  Les poteaux ........................................................................................................................................ 19 
15.  Les poutres ......................................................................................................................................... 20 
16.  Pignon .................................................................................................................................................. 21 
17.  Le jointement .................................................................................................................................... 22 
18.  Sismique .............................................................................................................................................. 22 
19.  Ossature bois ..................................................................................................................................... 23 
20.  Termites ............................................................................................................................................... 26 
I RESSOURCES PEDAGOGIQUES

I.1 INTRODUCTION

Les murs en élévations concernent les éléments dits « porteurs, ils font parties du squelette
du bâtiment ce qui s’entend par les parties qui soutiennent le bâtiment. On parle alors
d’éléments structurels.
Ces éléments structurels sont polyformes et diverses, murs opaques, poteaux, chainages,
poutres et sont complétés par des éléments annexes comme les seuils, appuis, bande de
redressement. Ils serviront au maintien du bâtiment et à l’appui des autres éléments
périphériques comme les fenêtres, portes, doublage intérieur, finition extérieur, toiture, ainsi
leurs réalisations doivent être rigoureuses et conformes à certaines règles de construction.

La bonne représentation est liée à une connaissance à minima de cette diversité de produit et
règle, ce livret permet une appréhension rapide mais incomplète des connaissances à acquérir,
une culture complémentaire se doit d’être acquise par votre travail et réflexion.

I.2 APPUIS TECHNIQUES

1. Les murs en élévation


Pour les constructions neuves, les murs
porteurs sont le plus souvent réalisés en
maçonnerie par de petits éléments assemblés à
joints de mortier.
Les produits principalement utilisés sont :
 les briques creuses ou pleines de terre
cuite,
 les blocs creux ou pleins en béton de Exemple :
granulats
 les blocs de béton cellulaire
assemblés au mortier ou collés

Elément de
finition, isolant
Elément structurel et plaque de
finition

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Les éléments d’un mur :

Des ouvrages viennent


compléter les murs de
structure pour créer des
raidisseurs (chainages
verticaux), des “ceintures”
(chainages horizontaux), des
ouvertures plus ou moins
grandes, ou encore des
effets architecturaux.

Quelques exemples de produits :

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Béton cellulaire :

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2. La coupure de capillarité

En construction neuve, réaliser une arase étanche rigoureusement continue sur tous les murs porteurs, disposée 5 cm
ou 15 cm au-dessus de tous les sols extérieurs, avec des matériaux étanches, selon les prescriptions
de la norme NF DTU 20.1.

1 : première bande de mortier épaisseur 2


cm,
2 : bande bitumineuse sur mortier sec,
3 : seconde bande de mortier

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3. Les chaînages verticaux

Le chaînage vertical ceinture la


maçonnerie en liaison avec les
chaînages horizontaux compris
les fondations. Ces chaînages doivent
être obligatoirement réalisés dans tous les
angles saillants et rentrants, aux jonctions
avec les murs de refends, puis aux
extrémités des murs. Ces chaînages
verticaux constituent des liaisons de
maçonnerie et ne peuvent en aucun cas
être considérés comme des poteaux
d’ossature.

Exemple de dessin : coupe verticale


Le chainage est réalisé en utilisant des
blocs spéciaux, dits bloc d’angle.
Une alvéole carré de 10 cm de côté est
en général suffisante.

Des armatures métalliques sont


intégrées dans l’alvéole du bloc d’angle
verticale. Celles-ci sont liaisonnées aux
armatures horizontales (des fondations,
des chaînages, etc…) par retour
d’équerre, ceci dès les fonds de fouilles.

Distance entre chainage : 8 mètres maximum en élévation. En partie enterré se référer à un


bureau d’étude structure.

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4. Les chaînages horizontaux

Les chaînages horizontaux ceinturent la maçonnerie en liaison avec les chaînages verticaux.

Ces chaînages doivent être réalisés :


- A chaque liaison entre un mur et un plancher.
- Au niveau du dallage (dalle béton reposant sur le sol et désolidarisé des murs).
- En couronnement des maçonneries

Ils sont réalisés en béton armé (béton + aciers).

Pour « maintenir » le béton en place pendant le coulage, il faudra


coffrer les rives, ou bien utiliser des blocs de maçonnerie spéciaux (dits
bloc « U » ou « bloc chainage »).

La section d’armature (acier) des chaînages horizontaux le plus


souvent, 2 barres Ø 10 mm ou 3 barres Ø 8 mm ou 4 barres Ø 7 mm)

Exemple : chainage sur béton cellulaire

Nota : Ces chainages sont obligatoires ; ils sont continus, fermés, ceinturent les façades et les relient
au droit de chaque refend.

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Un chainage horizontal, sous la charpente (sous la panne
sablière) est appelé mur gouttereaux et se situe à l’arase
de la maçonnerie (le dessus du mur)

Comme les chaînages horizontaux, ils peuvent être plats


(murs pignons) ou coulés dans des blocs ou briques en
U (murs gouttereaux).

5. Les jambages
Ce sont les parties de maçonneries verticales situées de parts et d’autres des ouvertures et sur
lesquelles prennent appuis les linteaux.

6. Les linteaux

Le linteau enjambe le vide crée par l’ouverture permettant de reprendre les charges situées sur
le dessus ; reposent de 20 cm minimum sur les jambages de l’ouverture, longueur ≤ 2.00 m. au-
delà de cette portée, l’appui du porteur sera de 1/10° de la portée de la poutre.

Schémas de principe

Linteau en béton :
Le linteau en béton armé est monolithe et parfaitement résistant à la flexion.
Il peut être coulé sur place (coffrage, ferraillage, coulage du béton et décoffrage) ou
préfabriqué partiellement ou totalement.

Afin de conserver une unité de surface, il est préférable d’utiliser des planelles en façade et
sous face du linteau.

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Prélinteaux
De mise en œuvre simple et rapide, le prélinteau permet de supprimer les travaux de coffrage,
de décoffrage et de coulage du béton en maçonnant des parpaings pleins par-dessus.

Exemples :

Linteaux de type bloc U:

Les linteaux « bloc U » adaptés aux ouvertures inférieures à 1,50 m peuvent être exécutés avec
des blocs linteaux en petits éléments (Longueur 50 cm suivant fournisseur).

Des blocs linteaux monolithes spécifiques avec une portée brute maximum de 2,80 m
existent (exemple documentation Terréal / terrealstructure.com).

Exemple :

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7. Les appuis de fenêtre
Les appuis de fenêtre sont les éléments de construction servant à assurer l’étanchéité de
l’allège et à éloigner l’eau de ruissellement de la façade.
Ils permettent d’assurer la jonction étanche avec la menuiserie.

Larmier
Exemple :

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Le débord du larmier par rapport au nu brut du mur non enduit sera supérieur ou égal à 3 cm, soit
un débord supérieur à 6 cm entre le nez de l’appui et le nu fini de la maçonnerie de l’allège

(Voir document support AQC « baies maçonnées pour menuiseries »)

Coulé sur place en béton moulé ou préfabriqué en béton, brique, pierre ou fibre

8. Seuil

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Partie située au bas d’une porte devant assurer le passage et l’étanchéité.

Seuil béton :

Sol fini

Exemple

TN

9. Les allèges

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Cette partie de la maçonnerie est située sous une ouverture et couronnée par un appui.

En rez-de-chaussée, les fenêtres, autres que celles ouvrant sur des balcons ou terrasses, doivent avoir
une allège d’au moins 0,90 mètre du plancher. Aux étages, cette valeur passe à 1 mètre.

Si ce n’est pas le cas, l’allège doit être pourvue d'une barre d'appui et d'un élément de protection
pour atteindre respectivement ces valeurs.

Exemple :

La hauteur d’allège se
détermine à partir du
dessus du sol « fini »
jusqu’au au dessus du
l’appui de la fenêtre

Sur cet exemple :


hauteur d’allège : 1 m cote fini.

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Exemple :

Sur cette même coupe, les « finitions »


ont été retirées. Les cotes sont celles
de la maçonnerie et elles sont dites
« cotes brutes »

40 au lieu de 35 car 5cm de rehausse de maçonnerie par rapport au plafond


fini.

117 au lieu de 115 car 2 cm d’enduit à mettre sous le linteau.

Pour définir la cote brute de l’allège :


100 + 7 - épaisseur de l’appui 10 = 97cm de hauteur brute de maçonnerie.

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10. Bande de dressement
Bande d’enduit de mortier de largeur 12 cm, bien verticale, plate, unie et lisse, sur les murs
intérieurs. Autour des ouvertures extérieures, ceci côtés jambages et voussures. La bande de
dressement sert d’appui aux menuiseries extérieures.

Nota : lorsque vous avez des coffres tunnels il n’y a pas de bande de redressement sur les voussures.

11. Coffre de Volet roulant

L’isolation
Linteau
BA

L’enduit Coffre de volet


roulant intégré
à la maçonnerie

Le tableau

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Coffre de volet
roulant intégré
à la

12. Les trumeaux


Pan de maçonnerie située entre deux baies de même niveau, en principe le trumeau est chargé par les
linteaux de ces ouvertures.

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13. Les meneaux

Potelet situé au milieu d’une ouverture, souvent pour des raisons architecturales, parfois pour des
raisons techniques (menuiserie trop importante).

Meneau
(croisé)

Exemple : sur bâtiment historique

14. Les poteaux

Pour diminuer les portées des éléments et mieux répartir


les charges, il faut parfois créer des appuis
intermédiaires par un système porteur que l’on appelle
communément : ensemble poteau – poutre.

Les poteaux sont des éléments de structure destinés à


reprendre des efforts verticaux amenés par des poutres.

Pour les constructions de maisons individuelles, Ils sont


très souvent réalisés en béton armé coulé sur place, de
section 20cm x 20cm, mais ils peuvent également être
en bois ou métalliques.
Quelle que soit leurs natures, ils devront être fondés :
un poteau ne devra pas reposer sur un plancher ou une
dalle. Il devra s’appuyer sur une poutre, un mur ou sur
un poteau au niveau inférieur.

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Par exemple, s’il y a un poteau en rez-de-
chaussée, il devra :

- soit être fondé (reposer sur une semelle de


fondation) dans le cas d’un dallage sur terre-
plein.
- Soit être repris par un mur de
soubassement ou une poutre ou un poteau
dans le cas d’un plancher sur sous-sol ou sur
Poteaux en vide sanitaire
bois massif
sur
maçonnerie
de brique

Les poteaux BA seront traités plus en détail dans la séance « étudier la structure d’un bâtiment »

15. Les poutres


Longue pièce de bois, de métal ou de béton armé, qui a pour fonction d’enjamber un vide
crée par une ouverture, un passage. Permet de reporter des charges situées sur le dessus
vers des appuis et les fondations.

Poutres en béton :

Elles peuvent être coulées sur place


(coffrage, ferraillage, coulage du
béton et décoffrage) ou
préfabriquées partiellement ou
totalement.

Les poutres BA seront traitées plus en détail dans la séance « étudier la structure d’un bâtiment »

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16. Pignon

Chaînage rampant (ou arasement de pointe de


pignon)
Chaînage sur mur pignon suivant la pente de toit
en terminaison de maçonnerie, dit « arase de
pignon » ou « chaînage rampant ».

Un chaînage de couronnement en béton armé,


incliné dans le cas des pointes de pignon,
couronnera le mur.
Les chaînages des rampants des pignons de toit
sont en béton armé.

Les charpentes traditionnelles du toit


s'appuient sur ces chainages.

Chaînage rampant (ou arasement de


pointe de pignon)
Chaînage sur mur pignon suivant la
pente de toit en terminaison de
maçonnerie, dit « arase de pignon » ou
« chaînage rampant

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17. Le jointement
« Jointement » se dit aussi « jointoyage » ou « jointoiement ».

Garnissage des joints en mortier de ciment, et réalisation de leur finition esthétiquement


(affleurement, refoulement, lissage), sur toutes surfaces d’agglos qui resteront apparents (exemple :
dans garage, cave, sous-sol, chaufferie, buanderie,……).

18. Sismique

La France dispose d’un zonage sismique visant à définir


les modalités de construction des différents bâtiments
neuf face à ces risques.

Les murs utilisés en contreventement sont liaisonnés à la


façade à l’aide d’un chainage vertical.

Les chaînages horizontaux ou verticaux ont une section


de 15 cm au minimum (forme carrée, rectangulaire ou
circulaire). Le chaînage peut être réalisé soit par coffrage,
soit à l’aide d’éléments spéciaux (éléments de coffrage et
planelles).
Les chaînages verticaux doivent être ancrés à la fondation
et liaisonnés aux chainages horizontaux concourants pour
constituer un ensemble.

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19. Ossature bois

Il existe plusieurs types de mur en bois. Bois empilé, bois murs banchés, à colombage ou à madrier.
La technique abordée est celle de l’ossature bois à panneaux, technique courante en maison neuve ou en
extension.
Il existe des essences de bois naturellement résistantes (douglas, châtaignier, chêne) aux insectes et/ou
aux champignons en choisissant de les employer, on évite l’utilisation des produits chimiques.
Certains traitements du bois sont considérés comme écologique : traitement thermique ou par bain
d’huile.
L’ossature est calculée suivant les charges à supporter, la hauteur des éléments entre planchers et les
efforts dus au vent.
Nous ne traiterons pas la charpente dans cette séance car celle-ci n’est pas spécifique à ce type de
construction ; en effet, ossature bois ou maçonnée, la charpente est identique.

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Un panneau de contreventement (appelé aussi « voile travaillant ») assure la stabilité de l’ensemble, il
est constitué généralement de panneaux de type OSB ou fibres de bois densifié. La cohésion de
l’ensemble de la structure et la résistance au vent sont dû au contreventement.

Le pare-pluie a pour fonction de protéger les parois extérieures des structures en bois (murs et
toitures) des éventuelles pénétrations d’eau, de renforcer l’étanchéité à l’air de la construction et de
protéger provisoirement les parois en attente de la pose du revêtement extérieur (bardage ou
couverture).

Les poteaux sont espacés de 30, 40 ou 60 cm ; cela dépend des besoins (calculs) et des dimensions de
l’isolant.

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En ossature bois, l’isolant peut être intégré (entre les poteaux de l’ossature), en extérieur, ou réparti.

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20. Termites

De mesures doivent être mises en œuvre par les constructeurs pour protéger les bâtiments des
attaques des termites. Bâtiment maçonné et à ossature bois. Une cinquantaine de départements
métropolitains et d’outre-mer est concernée. Ces mesures constituent la dernière étape de la mise
en application de la loi 99-471 de juin 1999 et du décret 2006-591 du 23 mai 2006.

L’arrêté du 27 juin 2006 prévoit que le maître d’œuvre satisfera aux obligations du décret en mettant
en place au niveau de l’assise du bâtiment l’un des dispositifs suivants :
- Une barrière physique,
- Une barrière physico-chimique,
- Un dispositif de construction contrôlable (à l’exception des DOM).

Les barrières physiques


Dans les technologies de type barrière physique, c’est le matériau qui résiste physiquement au
passage des termites.
Il s’agit d’un produit manufacturé qui ne contient pas de produit biocide et dont la résistance au
franchissement par les termites est conférée par les propriétés physiques.

Cette barrière peut se présenter sous différentes formes. De sa forme physique, découlent des
préconisations de mise en œuvre adaptées. Le positionnement de ces barrières au niveau des zones
potentielles de passage de termites permet d’assurer la protection de la future construction.

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Les barrières physico-chimiques
Dans les technologies de type barrière physico-chimique, c’est l’insecticide contenu dans le support
physique qui empêche la pénétration des termites dans le bâtiment à partir de l’assise ainsi qu’au
niveau de l’ensemble des réservations et points singuliers de façon à bloquer tout passage potentiel
au niveau de la future construction.

Selon le cas, ces technologies se présentent sous la forme d’une membrane (film) monocouche ou
multicouches dans laquelle est fixée une matière active biocide.

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Etablissement référent
Direction de l'Ingénierie

Equipe de conception
AFPA - FAGERH

Remerciements :
A l'ensemble des formateurs TEB du dispositif AFPA et FAGERH

Reproduction interdite
Article L 122-4 du code de la propriété intellectuelle.
«toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le
consentement de l’auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause est
illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la
reproduction par un art ou un procédé quelconques.»

Date de mise à jour: mars 2017


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