Vous êtes sur la page 1sur 24

S9 GC BTP

RAPPORT DE SORTIE DE PATHOLOGIE ET


ENTRETIEN DES OUVRAGES

NOMS ET PRENOMS NUMERO


DE BADGE

AKOTIA AKOUVI SANDRINE 20170321


EYANKENG TCHAWA ARNOLDO 20200756
OUMAR AL-FAROUKH BRAHIM 20110498

DJIBO SIDIKOU MOUSSA 20200691


KONATE NADIEN 20190505
M. CHAIBOU Moussa
Table des matières
INTRODUCTION ............................................................................................. 2
I. PREMIER PONT : PONT ROUTE .............................................................. 2
A. Présentation du pont .................................................................................. 2
B. Descriptif du pont ..................................................................................... 2
C. Pathologies relevées .................................................................................. 3
1. Non entretien des joints de chaussées ...................................................... 4
2. Non continuité des joints de chaussées .................................................... 4
3. Mauvaise exécution des DEP..................................................................... 6
4. Mauvais entretien des appareils d’appuis ................................................. 6
5. Départ des enrochements au niveau des semelles ................................... 7
II. DEUXIEME PONT : PONT RAIL .............................................................. 8
1. Dégradation des garde-corps (Dispositif de retenu) ................................... 8
2. Appareils d’appuis non entretenus et Absence de bossage de vérinage sur
les têtes d’appui............................................................................................... 9
3. Présence de moisissures .......................................................................... 10
4. Les descentes d’eau bouchées et enherbées ............................................. 11
5. Départ des Perré maçonnés ..................................................................... 12
6. Arrachement de béton au niveau des gardes corps .................................. 13
7. Fissures ................................................................................................... 14
8. Corrosions des Armatures ....................................................................... 15

1
INTRODUCTION
Au cours de ce semestre (semestre 9 Master II) à l’institut 2ie, nous avons été
dispensé de cours sur la pathologie et entretien des ouvrages (ponts et
bâtiments). Dans le but de nous donner une expérience pratique de la spécialité,
une visite de terrain a été effectué sur deux différents ponts à Ouagadougou que
sont : le pont routier et le pont rail.

I. PREMIER PONT : PONT ROUTE

A. Présentation du pont
Données de l’ouvrage

Type d'ouvrage PSI-BA

Obstacle à franchir Cours d'eau

Brèche Lit d’un cours d'eau

Voie portée Route Nationale 2x2 voies + Accotement


de 2x1m + Séparateurs Standard CEDAO
Largeur approximative de l'ouvrage 32 m environs

Longueur approximative de l'ouvrage 80 m environ


Nombres de travées 4 travées indépendantes de 20 m environs

B. Descriptif du pont

Caractéristique des ouvrages

Tablier 2 tabliers séparés par un joint de dilatation, 7


poutres longitudinales de part et d’autre de chaque
tablier avec des entretoises qui les solidarisent, une
entretoise encastrée aux poutres

2
Appuis Culée 2 culées : remblayées constituée d'un mur de front
et un mur en aile ces murs sont constitués des
Barbacanes
Qui laissent passer l'eau du remblai
Piles 07 Piles de types poteaux circulaires reliées en tête
et en pieds par un chevêtre
Fondation Profonde en massif de béton avec présence des
blocs de pierres pour éviter l'affouillement
Equipements Lampadaire Pour assurer l'éclairage
Gargouilles Servent à faciliter la descente d’eau hors tablier
Revêtement Couche de béton bitumineux
TPC Séparateurs de type GBA
Appareils Servent à transmettre les charges aux appuis piles et
d’appuis en culées.
élastomère
frettés
(néoprène)

C. Pathologies relevées
Les différentes pathologies relevées sont les suivantes :
- Non entretien des joints de chaussées
- Non continuité des joints de chaussées
- Mauvaise exécution des drains des eaux pluviales (DEP)
- Mauvais entretien des appareils d’appui
- Départ des enrochements au niveau de la semelle

3
1. Non entretien des joints de chaussées

Les joints de chaussée présentent une défaillance au niveau de la membrane


étanche (qui ne lui confère le rôle d’étanchéité) et cela pourrait engendrer
une infiltration des eaux pluviales coulant sur le tablier et créer des
moisissures et des fissures sur l’ouvrage.

2. Non continuité des joints de chaussées

Et les joints de chaussée présentent une défaillance au niveau de la membrane


étanche ce qui ne lui confère le rôle d’étanchéité et cela pourrai engendrer une
infiltration des eaux pluviales coulant sur le tablier et créer des moisissures sur
l’ouvrage.

4
5
3. Mauvaise exécution des DEP
Nous avons constaté au cours de la sortie, une pose inesthétique et inadaptée des
DEP.

Le but des DEP est de mettre le tablier hors d’eau afin d’éviter les dégradations
causées par les eaux pluviales. Or, cette mauvaise mise en œuvre du DEP
occasionne un mauvais drainage des eaux et permet à l’eau d’être en contact
avec le bas du tablier. Ce contact répété pourrait occasionner à long des fissures
et voir la corrosion des aciers si l’on n’intervient pas pour réparer cette mauvaise
exécution.

4. Mauvais entretien des appareils d’appuis


Les appareils d’appuis sont des dispositifs ayant pour but d’assurer la liaison
entre la structure et son support et de transmettre aux les efforts et les rotations
supportés par le tablier.
Nous constatons ici que les appareils d’appuis sont mal entretenus.
Donc le non entretien de ces appareils peut conduire à leur dégradation qui
induirait la défaillance de leurs fonctions (Mauvaise transmission des charges).

6
5. Départ des enrochements au niveau des semelles
Selon la présentation faite plus haut, l’obstacle franchi est un cours d’eau. Nous
avons relevé des départs des enrochements posés au niveau des semelles (qui
permettent de lutter contre l’érosion de l’eau sur la structure). Elles permettent
également :
- De briser la force de l’eau
- De protéger les semelles, les piles et l’ouvrage
- D’éviter des affouillements

7
II. DEUXIEME PONT : PONT RAIL
Les différents désordres sont :
- Dégradation de garde-corps
- Appareils d’appuis non entretenus et absence de bossage de vérinage sur
les têtes d’appui
- Présence de moisissures
- DEP Bouché
- Départ des Perret maçonnés :
- Arrachement de béton au niveau des gardes corps ;
- Fissures ;
- Corrosions des Armatures.

1. Dégradation des garde-corps (Dispositif de retenu)


Le dispositif de retenu est l’un des équipements du tablier indispensable à
l’utilisation, au fonctionnement et à la durabilité du pont. Il empêche la chute
des piétons en perdition et les chocs contre les obstacles latéraux, elles sont donc
fixées à la structure de façon à pouvoir résister aux chocs.
Sur le pont visité, nous avons constaté l’effondrement/absence et le début de
corrosion des garde-corps (Fig.5). Et même pour ceux qui semblaient en bon état
de fonctionnement, la fragilité apparente de la zone d’ancrage aux corniches
laisse supposer une détérioration différée.
Causes : la principale cause est le phénomène de vandalisme dû à l’action
humaine.
Solutions : Démolition et reconstruction du support de garde corps et
remplacement de garde-corps en détérioration.

8
Figure 5 : Dégradation / Vandalisme des garde-corps

2. Appareils d’appuis non entretenus et Absence de bossage de vérinage sur les


têtes d’appui

Les appareils d’appui interviennent directement dans le fonctionnement de


la structure. Placés entre le tablier et les appuis, leur rôle est de transmettre les
actions verticales dues à la charge permanente et aux charges d’exploitation
(charges routières) et de permettre les mouvements de rotation (effets des charges
d’exploitation et des déformations différées du béton).
A cause des difficultés d’accès, un diagnostic détaillé de leur état n’a pas pu être
réalisé. Il semblerait cependant qu’ils soient réalisés de plaques en élastomère
frettées. D’une façon générale, nous avons noté un manque d’entretien courant un
début de détérioration et l’inexistence de bossages de vérinage en tête des appuis
et sous les tabliers pour la quasi-totalité des ouvrages.

9
Figure 6 : Appareils d’appuis

Causes : les principales causes sont entre autre (remblai accumulé et saletés
provenant du tablier)
Solutions : Entretien courant (nettoyage des mottes de terre et de saletés
concentrées au niveau des appareils d’appuis)

3. Présence de moisissures

Nous observons les moisissures de part et d’autre de notre ouvrage. Elle est
représentée par des couleurs taches blanchâtres pouvant virer vers le verdâtre ou
le brunâtre. Plus la couleur des marques sur les murs est foncée, plus la
moisissure est nocive pour la santé. Les plus dangereuses étant celles dont les
taches sont de couleur noire. Il s’agit là de champions microscopiques qui
peuvent rapidement se répandre.

10
Figure 7 : Moisissures

Causes : Les Causes de la présence des moisissures sont :

 L’Humidité
 Un problème de ventilation ;
 Les dégâts des eaux ou un problème d’inondation
 Les murs poreux permettant à l’eau de s’infiltrer

Solutions :

Afin de stopper la progression des fissures, il convient d’entretenir


régulièrement notre ouvrage. Pour le nettoyage les produits suivants peuvent
être utilisés :
Les cristaux de soude, le bicarbonate de soude et l’eau oxygénée.

4. Les descentes d’eau bouchées et enherbées


Sur un tablier de pont, l’évacuation des eaux est nécessaire non seulement pour la
durabilité de la structure, mais aussi pour la sécurité des usagers. En général les
eaux sont recueillies par le profil en pente, puis évacués par des descentes d’eau,
mais pour cet ouvrage nous avons que les descentes d’eau sont bouchées et
enherbées ;

11
- Cause : ceci est dû au manque d’entretien courant des descentes qui est
l’une des causes nuisibles pour cet ouvrage du point de vue qu’ils ne jouent
plus leur rôle normalement car saturé par des déchets et végétations.

- Solution :
 Vu l’état de cet équipement, nous proposons de le refaire.

Figure 8 : DEP

5. Départ des Perré maçonnés


Un perré est un revêtement en pierre sèche ou en pierre liée que l’on aménage au
pied ou sur le flanc d’un talus, à l’approche de ponts sujet à des glissements ou
d’une tranchée susceptible d’être dégradée par les eaux.
Causes : L’infiltration de l’eau dans la couche de pose, l’exposition des perrés à
des courants fort, entraine une dégradation progressive de la couche de
protection.
Conséquences : N’ayant pas été traité, il peut entraine une dégradation
structurelle voir la ruine de l’ouvrage, car il sert de protection à la culé du pont.
Au départ du perré, la culé sera soumise à un affouillement et par le temps
causera le renversement de cette culé.

12
Figure 1: Départ des perré maçonnés

Sens d’écoulement des eaux


6. Arrachement de béton au niveau des gardes corps
Le béton servant d’encrage au garde de corps est arraché faisant apparaitre les
barres de fer.
Causes : Il a pour causes les effets endogènes, c’est-à-dire du au
vandalisme commis. En effet, les gardes de corps ont été arrachés et
coupé à certains niveaux.
Conséquences : Les barres de fer étant à l’air libre sont exposées au
phénomène de corrosion qui portera atteinte sur la stabilité structurelle du

Figure 2 : Arrachement de béton


pont.

13
7. Fissures
Les fissures sont des Fente visible affectant la surface d'une maçonnerie, d'un
dallage, d'un appareil sanitaire, etc. Par convention, la fissure a entre 0.2 et 2mm
de largeur ; au-dessous il s'agit d'un faïençage ou d'un simple fil ; au-dessus, la
fissure est une lézarde.
Causes : Dans notre cas, nous avons des fissures et n'ont qu'un
inconvénient esthétique : ceux sont des fissures de retrait enduit par la
contraction du matériau provoqué par élimination de l'eau de gâchage
excédentaire. Le retrait appartient à la famille des pathologies de
déformations et apparaissent dans le temps.
Conséquences : Les fissures de rupture sont graves si elles portent
atteinte à l'imperméabilité des parois, notamment les fissures pénétrantes
(ou partielles) laissant passer l'eau de pluie à travers un mur exposé. Pour
ce pont ci, les fissures observées ne sont que superficielles et non
évolutives.
Pratiquement, pour se protéger des désordres liés au retrait, on
adoptera certaines dispositions :
 Limiter le retrait lui-même en choisissant une composition adéquate
du béton ;
 Ralentir son évolution en maintenant humide la surface du béton
après coulage ;
 Disposer des armatures de peaux de faible espacement pour bien
répartir les fissures de retrait ;
 Eviter les variations brusques d’épaisseur des pièces qui
entraineraient des vitesses de retrait différentes d’où risque de
fissuration ;
 Prévoir des dispositions autorisant la libre contraction du béton :
joints de dilatation.

14
Figure 3 : Fissures
8. Corrosions des Armatures
Sous l’action d’agents atmosphériques ou de réactifs chimiques, l’acier se
corrode, c’est-à-dire se transforme en oxydes, sulfures, carbonates, etc., ou en
une autre forme plus stable par rapport au milieu environnant. Cela entraîne une
dégradation de ses propriétés. Dans les ouvrages de génie civil, le type de
corrosion prédominant de l’acier est la corrosion dite en solution, résultant d’un
processus électrochimique.
Causes : l’Insuffisance d’enrobage des armatures est la cause principale.
 Corrosion atmosphérique : Un acier ordinaire, laissé sans
protection spéciale à l’air libre, se couvre d’une rouille très
adhérente et possédant un volume très supérieur à celui de l’acier
dont elle est issue. Les rôles principaux sont, en général, tenus par
l’oxygène et l’eau. L’expérience montre que la corrosion ne devient
sensible qu’au‐ delà d’un certain seuil du taux d’humidité relative,
de l’ordre de 50 à 70 %. Telle est le cas des aciers au niveau des
gardes de corps arrachés.

15
 Corrosion des armatures dans les structures en béton armé : La
corrosion des armatures passives dans un ouvrage en béton résulte
d’un processus complexe faisant intervenir à la fois des facteurs
chimiques, physiques et mécaniques. L’important gonflement
résultant du passage de l’acier à l’état de rouille entraîne un
éclatement du béton de protection. Dans ce cas, il sera dans la
famille des pathologies de dégradations d’ordres structurel (alcali-
réaction)
Conséquences : la section résistante des armatures diminue. Mais
c’est surtout leur ductilité et leur résistance à la fatigue qui sont
affectées.
On ne connaît à ce jour aucun procédé qui permette d’arrêter efficacement
ce processus. On ne peut qu’assure une bonne épaisseur d’enrobage ou de
réduire passivement la teneur en eau du béton par la mise en œuvre d’un
revêtement d’étanchéité. On ne peut donc qu’appliquer des méthodes
préventives
Prévention : Dans n’importe quel cas, un bon enrobage doit être assuré
en fonction de l’agressivité du milieu.
 Ciment : La concentration en hydroxyde alcalin est fonction
linéaire de la teneur en alcalin du béton, d’où l’importance de la
teneur en alcalin du ciment utilisé. On le mesurera donc plus
particulièrement la présence de Na+, K+ et OH- (alcalin), de sorte
que s’il y a un doute sur l’agrégat ou s’il est réactif, il faudra choisir
un liant en conséquence :
 Ciment portland de basse teneur en alcalin (< 0,6 %) ;
 Ciment PORTLAND additionné de cendres volantes ou de
pouzzolanes ;
 Ciment de laitier de haut fourneau ;
 Ciment PORTLAND additionné de fumées de silices.
 Granulats : Pour être sûr que les granulats ne sont pas réactifs, il
faut des références mises à jour et concernant un ouvrage âgé d’au
moins 5 ans. Sinon, il est nécessaire d’établir un dossier carrière.

16
Figure 4 : Corrosion des armatures

Afin de mieux appréhender le pont rail, une modélisation 3D a été faite et se


trouve en annexes.

17
ANNEXES

18
19
20
21
22
23

Vous aimerez peut-être aussi