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Chap.
I. Introduction :
La présence de l’eau sur le tablier d’un pont routier (sur la chaussée),
cause plusieurs dégâts, soit vis-à-vis de l’ouvrage, en dégradant l’état de la
chaussée, naissance des fissures et micro fissures, après pénétration dans le
corps de chaussée fait naitre des nids de poule et dislocation des parties et
particules de ce dernier et par conséquent la destruction partielle ou totale de la
couche de roulement, même les autres sous couches, tout ça provoque des
fissures au niveau du tablier (structure) lui-même, qui entraîne la corrosion des
armatures et gonflement du béton, qui termine par une dégradation irréversible
et non tolérable au sein de l’ouvrage lui-même (Voir cours pathologie des
ponts), comme elle peut causer un danger pour les usagers, dérapage, collusion
entre véhicules, suite au jet de grava et jet d’eau, pour cette raison,
l’assainissement des tabliers c(est une opération primordiale et obligatoire
pour les ponts routiers et autres.
Dans certains cas, après créations des nids de poules, se forment des
flaques d’eau de dimensions très importantes en plan et en profondeur, qui
provoquer des dégâts matériels et humains suite à des accidents et tout ça coute
très cher pour le côté humanitaires (perte des vies humaines) et matérielles, qui
revient très cher à l’état.
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Fig.1.2 : Des nids de poule pleins d’eau sur un tablier d’un pont routier .
1.1 Définition :
C’est un ensemble de dispositifs, qui sert à collecter, canaliser et évacuer
les eaux se pluie, tombée sur le tablier d’un pont, protégeant la structure des
inondations, des infiltrations et par conséquent des dégradations.
Remarque :
L’inversion de ces 2 dernières phases est fortement déconseillée. Elle induit des risques de
déformations importantes des caniveaux (suite aux passages de compacteurs à proximité du
caniveau et à la mise en oeuvre d’enrobés chauds).
Forme réalisée dans l’enrobé de la chaussée :
Pour diriger l’eau vers les corniches-caniveaux, des avaloirs seront réalisés, à
intervalles réguliers, dans les trottoirs ou les longrines latérales, orientés à
environ 45° par rapport au sens d’écoulement longitudinal de l’ouvrage et
présentant un retour en « V » au niveau de l’intérieur des trottoirs. Ces avaloirs
se composent de :
- une tôle aluminium pliée en U, avec à son
- extrémité un pli formant goutte d'eau ;
- un prolongement de la chape d’étanchéité du
- tablier sur les caniveaux ;
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Les drains :
Définition :
C’est un dispositif permettant l'écoulement et l'évacuation des eaux d'infiltration
à l'intérieur d'un ouvrage, d'une partie d'ouvrage ou d'un sol.
Ils sont posés dans les points bas du cheminement de l'eau d'infiltration. Ils
peuvent être enrobés d'un système poreux (géotextile par exemple) de façon à
ne pas être colmatés par les matériaux de remplissage ou les enrobés. Pour les
drains rectangulaires, les faces présentant des ouvertures reposent sur la chape
d'étanchéité. Leurs fentes sont orientées suivant l'épaisseur de la chape
d'étanchéité.
On trouve aussi des drains le long des trottoirs avec un caniveau asphalté (voir
fig.1.6).
du temps réduit, pour éviter les accidents dans le cours terme et la vulnérabilité
du tablier dans le moyen et long terme, on fait recours à ce genre de drain.
Comme, on trouve dans certains cas des drains sur de tabliers des ponts à usage
particulier sans bordure de trottoir, mais très rare ce genre d’ouvrage en
Algérie, même n’existent même pas (voir fig. 1.8).
Les avaloirs :
nécessaire, pour éviter tout mal soit du côté des usagers comme les accidents ou
du côté ouvrage, dégradation de la couche de roulement et même la structure
elle-même. Les inconvénients sont :
- les descentes d'eaux à travers le tablier interceptent les aciers principaux
(HA et de précontrainte) Leur positionnement (souvent au droit des
culées ou piles) doit être étudié avec précision (voir fig.1.8) ;
Fig. 1.13 : Descente en cascaden (un grand débit d’écoulement) des eaux de
ruissellem D’un tablier d’un pont route
1.4 Introduction :
Pour dimensionner correctement ces structures, il faut avoir toutes les données,
qui concernent le bassin versant où l’ouvrage est implanté, la quantité d’eau,
qui peut être dans un instant t sur le tablier de l’ouvrage et son intensité
maximale, pour cette raison, on fait recours à l’étude des pluviométries, qui ont
un cycle de retour, par exemple de 5 , 10, 15, …., 100 ans, mais tout ça
pratiquement très difficile car très rare, qu’on trouve des données ou des
statistiques de chaque site ou bassin versant en Algérie, pour cette raison, on
fait recours aux données des périodes de 5, 10 et 15 ans au maximum.
En partant des cartes hydrologiques en général et pluviométriques en
particulier, on essaie d’établir une carte de répartition décennale de fréquence
des averses de chaque région, zone et bassin versant, qui nous permet de
quantifier les quantités d’eau ou l’épaisseur de filme d’eau dans un instant t sur
un tablier d’un ouvrage à étudier.
Par exemple les intensités de différentes périodes pour notre pays sont :
- Pour un cycle de 10 ans, on a :
Où :
S – La section mouillée de caniveau ou canalisation pleine ;
Q – Débit d’absorption ou d’évacuation en (l /s).
Pour les ouvrages longs de portées plus de 100 m, on applique la méthode dite
« temps d’équilibre ».
Son domaine d'emploi paraît surtout bien adapté au cas des ouvragesà faible
pente longitudinale (moins de 0,3%), or les ouvrages ont une pente
longitudinale minimale supérieure ou égale à 0,5%.
2.3.2 La méthode :
Le processus cinématique de ruissellement, de collecte et d'évacuation
des eaux est supposé se dérouler comme suit: une averse d'intensit "i"
supposée constante commence à tomber sur le tablier de pont. Pendant
l'averse, une très faible partie de l'eau s'infiltre, l'autre ruisselle, s'accumule
dans le réseau et coule vers l'exutoire où le débit augmente jusqu'à atteindre
une valeur égale au débit d'apport "Qmax" constant de l'averse, diminué de
l'infiltration. A partir de ce moment, si l'averse dure toujours, le débit reste
constant à l'exutoire et en tout point du réseau. On dit que le réseau est en
équilibre et on appelle temps d'équilibre "te.
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Avec :
K pris égal à 70 (coefficient de Manning-Strickler pour 1'asphalte)
C pris égal à 0,95 (surface quasiment ét.anche)
Avec :
Qc = K.Rh2/3.p1/2.s.
Hypothèses de calcul :
- pour les corniches en béton, le fond doit avoir une largeur intérieure
supérieure à 20 cm, ceci pour permettre l'exécution de l'étanchéité
intérieure de la corniche.
Les sections minimales des exutoires au niveau des culées ou à la fin de chaque
tronçon de corniche caniveau sont définies par la relation suivante :
Avec
- Qc en m^/s: débit capable de la corniche caniveau égal à K . Rh2/3 . S . p1'2
- S, en m2, section de la corniche caniveau.
- \μ - coefficient de débit qui peut être généralement pris égal à 0,7..
Important : Il faut majorer toujours cette valeur, car le caniveau reçoit toutes
les saletés du tablier.
Les avaloirs de ponts dont la partie supérieure est incorporée dans le plan
dans les surfaces soumises à la circulation doivent résister aux charges
roulantes du trafic. Pendant les phases de renouvellement du revêtement, les
avaloirs sont soumis à une charge accrue ce qui requiert alors une plus
grande robustesse.
Afin d'éviter des obstructions, les avaloirs de ponts doivent empêcher les gros
déchets de pénétrer dans les canalisations. Les coudes et les T des conduites
d'évacuation peuvent avoir un angle maximum de 60°.
1. Pour obtenir un rendement hydraulique optimal, les avaloirs de
ponts sont généralement installés à hauteur des culées de ponts. Le
drainage est fixé durant la phase d'étude; vous trouverez ci-dessous
quelques prescriptions et dispositions relatives au positionnement des
avaloirs sur base de la pente longitudinale, de leur capacité
d'évacuation, ...
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Dans des conditions optimales (dans le cas d'une pente longitudinale > 1 %),
la distance entre les avaloirs ne peut excéder 25 m.
En cas de pente longitudinale entre 0,5 et 1 %, la distance entre les avaloirs
est fixée à 10 m-15 m.
En cas de pente longitudinale =< 0,5 %, la distance entre les avaloirs est de
10 m maximum.
Dans des situations d'installation très défavorables, la distance doit même être
réduite à 5 m.
boulons. Ceci empêche le vol et/ou l'ouverture des grilles par des
personnes non habilitées ;
Les avaloirs de ponts doivent comprendre 2 parties (pour les tabliers de
ponts en béton) ;
La partie supérieure doit être réglable en hauteur en fonction des
différentes couches de finition ;
La partie supérieure doit pouvoir être alignée parallèlement au sens du
trafic et coulisser latéralement ;
Les eaux d'infiltration à hauteur de la membrane d'étanchéité doivent
toujours pouvoir être évacuées efficacement. ;
Durant les travaux, les avaloirs de ponts doivent être déjà
opérationnels et éviter le risque d'eaux stagnantes ;
En outre, les avaloirs de ponts doivent être adaptés aux particularités
de l'ouvrage d'art, comme notamment les ponts en béton armé, les ponts
métalliques. Ces exigences ont débouché sur le développement des
avaloirs de ponts HSD 2 et HSD 5.
Avec :
Pendant les crues, les caniveaux, qui se trouvent au niveau des tabliers des
ponts routiers, seront chargés par les solides transportés par les eaux de
ruissellement, comme les pierres, les cailloux, la boue et autres, pour cette, il
faut les nettoyer et les maintenir après chaque pluie, s’il faut.
La végétation peut :
- Prendre naissance dans les endroits encombrés de salissures (terre,
sable, boue...) ;
- Créer des zones privilégiées de rétention d'humidité ;
- Obstruer des évacuations d'eaux • Porter atteinte à l'étanchéité ;
- Exercer une action chimique d'affaiblissement des liants et parfois des
pierres ;
- Fixer des dépôts qui perturbent l'écoulement de l'eau.
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Pour entretenir les caniveaux d’évacuation au sein des tabliers des ponts
routiers, il faut réaliser les travaux suivants au minimum :
- Arrachage de l'herbe ;
- Balayage des caniveaux et trottoirs ;
- Soufflage des joints de chaussée ;
- Nettoyage des gargouilles
Remarque :
Le travail d'entretien doit être réalisé à l'aide de petits outils métalliques et de
brosses en évitant d'utiliser des outils agressifs qui peuvent provoquer des
désordres dans les maçonneries. Attention à l'emploi de lance à eau sous
pression. Cet outil est à utiliser avec précaution. Certaines herbes ont de
longues racines. En les arrachant, on risque d'enlever une bonne partie des
joints dans le cas de maçonnerie et ainsi, de disloquer la structure. Il est donc
nécessaire de procéder par étapes successives en alternant arrachage et
rejointoiement. Toute élimination de végétation parasite sur les maçonnerie
devra être suivie le plus tôt possible d'une opération de rejointoiement.