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La partie comprise entre deux appuis consécutifs est appelée travée. Un pont peut comporter un ou
plusieurs travées qui peuvent être indépendantes ou continues. Lorsqu’elles sont indépendantes, on
parle de travées isostatiques.
L’intrados est la surface inférieure du tablier et l’extrados désigne sa surface supérieure (Voir
Figure 5).
La dalle ou hourdis est la structure pleine ou évidée qui supporte la chaussée. On rencontre
plusieurs types de dalles (dalles pleines, dalles évidées, dalles nervurées et dalles a encorbellement).
Les poutres, quant à elles, sont les éléments préfabriqués ou non qui supportent la dalle. On
rencontre les poutres précontraintes, les poutres en béton arme, etc.
Le balancement d’un pont est le rapport entre la travée de rive et la travée adjacente.
L’élancement d’un pont est le rapport entre l’épaisseur du tablier et la portée dominante. Au cas où
l’épaisseur du tablier est variable, on définit un élancement sur appuis et un élancement a la clé (milieu
de la travée).
La portée de la travée est la distance entre deux points d’appui consécutifs des éléments porteurs
principaux. (Voire Figure 3.3)
L’ouverture de la travée est la distance mesurée entre nus intérieurs de deux appuis consécutifs. (Voir
Figure 5)
Le gabarit de circulation ou gabarit indique quels sont les dimensions du passage que l’on doit laisser
sous l’ouvrage pour le mouvement des véhicules ou de bateaux.
L’angle de biais géométrique est l’angle, exprime en grades, compris entre l’axe longitudinal de
l’ouvrage et les lignes d’appuis transversales.
Le biais de franchissement est l’angle mesure entre les axes des deux voies qui se croisent.
Tirant d’air : C’est la hauteur libre entre le parement inférieur des poutres du tablier et le fond de la
brèche.
Dans le cas du franchissement d’une voie de circulation, le tirant d’air minimum dépendra du gabarit
de circulation : dans le cas d’un ouvrage sur une rivière, le tirant d’air minimum au-dessus des plus
hautes eaux dépend du gabarit de navigation, si la rivière est navigable ou alors de la possibilité
d’évacuation des corps flottants si la rivière n’est pas navigable, c'est-à-dire on laissera environ 1,50m.
Appuis : Ce sont les éléments verticaux portant le tablier. Leur rôle est de transmettre au
sol par l’intermédiaire des fondations les différentes charges venant du tablier. Les appuis
intermédiaires sont appelés piles et les appuis extrêmes sont les culées, qui assurent la
liaison avec le sol et les remblais d’accès.
Fondations : Elles assurent la liaison entre les appuis et le sol. Elles peuvent être superficielles
(semelles isolées ou filantes), semi-profondes (puits massifs en béton) ou profondes (pieux,
micropieux).
• Les murs en aile : ce sont des voiles d’épaisseur généralement constante et de hauteur variable,
disposés contre les piédroits de certains ponts cadres et portiques. Ils sont sécants à l’axe des piédroits
(angle inférieur à 90°).
• Le mur garde grève : il est destiné à isoler le tablier du remblai. Il s’agit d’un voile en béton armé
construit après achèvement du tablier par reprise de bétonnage sur le sommier.
Il doit résister aux efforts de poussée des terres, aux efforts de freinage dus à la charge d’exploitation
et enfin aux efforts transmis par la dalle de transition.
Le meilleur mur garde grève est doté d’un corbeau avant permettant d’atténuer le choc du tablier sur
le mur garde grève et d’un corbeau arrière sur lequel prend appui la dalle de transition.
• La dalle de transition qui a pour rôle d’atténuer les effets de dénivellement se produisant entre la
chaussée courante et le pont, résultant d’un compactage nécessairement imparfait du remblai des
maçonneries ou des légers tassements de celui-ci. La dalle de transition est réalisée en béton armé et
s’appuie d’un coté sur la culée et de l’autre sur la terre naturelle.
L’épaisseur que l’on donne habituellement aux dalles de transition est de l’ordre de 30 cm.
1) Ponts à poutres
Le pont à poutre est un ouvrage dont tablier est constitué d’une série de poutres solidarisées par un
hourdis supérieur et des entretoises. Les poutres sont de hauteur constante et peuvent comporter des
talons et l’épaisseur de l’hourdis est constante.
2) Ponts à dalles
Ce sont des ponts dont le tablier est une dalle porteuse qui est appuyé sur des piles et des culées. Ils
sont généralement réalisés en BA ou béton précontraint.
Les ponts en dalles armées sont utilisés pour des portées allant jusqu’à 15 m ou 20m avec des
sections transversales en encorbellement latéraux. Ils peuvent être :
-Dalles avec encorbellements latéraux (type le plus courant) : pour alléger le tablier, augmenter la
portée déterminante et rendre le tablier plus esthétique ;
- Dalle nervurées : valables pour les ponts en béton précontraint. Le comportement mécanique des
nervures se rapproche de celui des poutres et permet des portées déterminantes pouvant aller jusqu’à
50 m.
3) Ponts en arc
Ce sont généralement des anciens ponts en acier, en maçonnerie ou, en béton armé coulé sur place.
Ces ouvrages nécessitent un échafaudage et un cintre (étaiement) important et souvent coûteux. Mais,
ces ouvrages sont généralement assez esthétiques.
4) Ponts à béquille
Les PSBQ ou Passages Supérieurs a BeQuilles sont des ouvrages de forme élégante avec un cout
légèrement plus élevé que celui d'autres ponts types et un fonctionnement peu diffèrent en raison des
réactions horizontales en pieds de béquilles qui nécessitent pour leurs reprises, des sols de fondations
d’excellentes caractéristiques mécaniques. Ces ouvrages sont relativement plus complexes à étudier
qu'un pont dalle classique, compte tenu de son fonctionnement se rapprochant davantage de celui d'un
pont en arc. Ils constituent une solution intéressante pour le franchissement en passage supérieur d'une
voie autoroutière par un ouvrage a trois travées.
Ces ouvrages sont constitués d'un tablier précontraint de hauteur constante ou variable en dalle
nervurée a nervures larges. Les appuis intermédiaires sont des béquilles inclinées a 50 grades environ,
qui sont encastrées dans le tablier en tête et qui sont le plus souvent articulées en pied sur un massif de
fondation. Les appuis d'extrémité sont des culées classiques fournissant un appui simple ou des contre
béquilles encastrées dans le tablier en tête et le plus souvent également encastrées en pied dans le massif
de fondation commun aux béquilles et contre-béquilles.
5) Ponts suspendus
La structure des ponts suspendus modernes est essentiellement constituée de câbles parallèles
supportés par des pylônes et ancrés sur des massifs extérieurs. Sur ces câbles porteurs sont attachées
des suspentes, également en câbles, qui supportent par leurs extrémités des poutres transversales
appelées ≪ pièces de pont ≫. Les câbles de suspension des ponts suspendus, outre une action
verticale, exercent sur les massifs d’ancrage des tractions horizontales tendant à rapprocher ces
appuis extrêmes. Le plus souvent ce sont des ouvrages a trois travées dont les câbles de suspension
s’appuient de part et d’autre de la travée centrale sur des pylônes chargés de transmettre jusqu’au sol
de fondation la charge verticale résultant de la composition en tête des piles des tractions existant
dans les câbles de suspension de part et d’autre du pylône.
Figure 3.15 : Exemple d’un pont suspendu. Figure 3.16: Schéma d’un pont suspendu à trame.
6) Ponts à haubans
Le pont à haubans à un tablier très rigide et supporte en des points assez espacés par des câbles
obliques ou haubans. De nos jours, ces ponts connaissent de plus en plus de succès, grâce aux
avantages qu’ils présentent par rapport aux ponts suspendus dans la gamme de portée de 300 à 600m.
- plus économiques
Figure 3.17 : Pont hauban Figure 3.18 : Schéma d’un pont à haubans en « harpe ».
7) Ponts mobiles
C’est le domaine privilégié des ponts métalliques. Ils sont nécessaires lorsqu’on veut dégager une
passe navigable sans atteindre une grande hauteur (estuaires des rivières, ports, etc.). Le tablier des
ponts mobiles doit être léger que possible ; souvent le platelage est réalisé sous la forme d’un
caillebotis métallique. Il faut en assurer l’équilibrage dans les conditions satisfaisantes. On distingue :
- Les ponts levants, dans lesquels la travée mobile subit un mouvement d’ensemble de translation
verticale ;
- Les ponts tournants mobiles autour d’un axe de rotation verticale, a simple ou à
double volée ;
a. Fondations superficielles
Les fondations superficielles des ponts sont en général des semelles filantes. Elles sont aussi
surmontées d’une nervure à la base des piles. Elles peuvent être conçues sur du gros béton si les
qualités des sols d’assises ne sont pas très bonnes.
Après l’implantation des fondations, on procède à l’excavation des fouilles, en vue d’exécuter le gros
béton (si nécessaire) ou du béton de propreté.
Le gros béton (généralement faiblement dosé) sert à améliorer la qualité de l’assise sous les semelles.
Le ferraillage d’une semelle peut être préfabriqué sur chantier ou façonnée sur place.
Figure 3.23: Ferraillage d’une semelle exécutée sur un gros béton et sur un béton de propreté (sans
gros béton)
Coffrage et bétonnage.
La semelle est coffrée et puis bétonnée. Un ferraillage en attente est prévu pour une liaison avec les
appuis. Ces attentes ne sont pas arrêtées au même niveau mais de façon alternée.
b. Fondations profondes
Avantages Inconvénients
c. Pieux battus.
Les pieux battus sont des pieux préfabriqués puis battus. Ils peuvent être en acier, en béton armé
ou en bois (voir figure 3.25). Compte tenu de la situation économique, le choix porte souvent sur
des pieux en béton armé.
Les éléments sont connectés lors du montage à travers des platines avec des liaisons mâles et
femelles (voir figure 3.27). Ces liaisons sont utiles surtout lors du battage mais la liaison finale sera
assurée à travers la soudure. Des crochets de levage sont introduits dans le ferraillage.
Figure 3.27 : Introduction des plaques de liaison entre les deux tronçons des pieux.
Les pieux sont pourvus des têtes métalliques (flèches) qui facilitent l’enfoncement dans le sol
(Figure3.28)
Ensuite, le ferraillage est introduit dans le coffrage en respectant l’enrobage nécessaire. Les pieux
déjà coulés peuvent servir de coffrage ou chaque pieu est constitué par son coffrage indépendant.
L’avantage de ce dernier procédé est de pouvoir couler le béton en parallèle (en même temps) alors
que l’avantage du premier procédé est de gagner sur le coffrage métallique.
Le bétonnage se fait de manière continu. Un vibreur est employé pour éviter les
ségrégations.
Figure 3.31 : Pieux après décoffrage (tête des pieux et présence des crochets de levage).
Si les travaux sont exécutés dans les eaux, le battage peut être effectué sur un ponton flottant.
Figure 3.32 : Battage sur un ponton flottant, Figure 3.33 : Schéma de battage d’un pieu.
Les pieux sont maintenus verticaux à travers des profilés métalliques pour ajuster la direction
verticale du battage (figure 3.34).
S’il existe plus qu’un élément, on les raccorde par emboitement (mâle et femelle) mais surtout par
soudure, qui doit être effectué de manière très minutieuse.
Figure 3.36 : Pieux battus avant recépage Figure 3.37 : Recépage des pieux battus.
Figure 3.38 : semelle de liaison des pieux et ferraillage en attente pour les piles.
d. Pieux Forés
Les pieux forés sont très employés. Les entreprises maîtrisent bien les techniques d’exécution de ce
type des pieux. Les étapes d’exécution des pieux forés commencent principalement par l’enfoncement
des gaines métalliques, à travers un vibrofonçage, servant comme coffrage perdu ou récupérable,
ensuite le forage (par tarrière ou/et par bucket), introduction des cages d’armatures, bétonnage et
recépage.
Forage
Généralement, et si le sol est constitué du sable (notamment pour les couches supérieures), le forage
se fait par une tarière. Puis, en arrivant aux couches d’argiles, le forage se fait par bucket et qui peut
empocher le sol pour le déverser à l’extérieur. L’excavation est accompagnée par la circulation de la
bentonite qui permet de retenir les parois à l’intérieur des pieux.
Figure 3.39 : Excavation du sol à la tarière (employée dans la partie supérieure du sol) ou par bucket)
Préparation du ferraillage
Le ferraillage est constitué par des aciers longitudinaux et des cers (ou spirales qui ne sont
recommandés que pour les dispositions antisismiques). Au début, des aciers de montage sont
employés pour faciliter la préfabrication des cages d’armatures. Ces cages de longueurs maximales
de 12 m (longueur maximales d’une barre d’acier) sont préfabriquées sur chantier puis seront
introduit dans les pieux. Une longueur de mariage est prévue pour le scellement des aciers.
Des tubes d’auscultation soniques sont introduits et scellés dans la cage d’armature. Un des tubes est
plus grand que les deux autres en vue d’injection des coulis de ciment en fin d’exécution des pieux.
Ces tubes sont introduits dans la 1ère cage. Pour les cages d’éléments annexés, les tubes sont soient
introduit ultérieurement (au moment de l’introduction des cages d’aciers dans le trou des pieux),
soient scellés aussi en même. L’important est d’avoir la concordance entre les tubes des différents
éléments.
Des cales d’enrobage (15 cm de diamètre généralement) sont introduites dans les aciers pour
respecter l’enrobage (ronde pour aider aussi l’introduction des cages dans les coffrages et les trous
des pieux.
Figure 3.45 : Transport et emplacement des cages d’armatures dans le trou des pieux.
Figure 3.46 : Blocage de la cage d’armature, lors de l’introduction des aciers, pour introduire les
tubes d’auscultation sonique ou pour souder la suite de la cage.
Bétonnage
On commence par introduire le tube plongeur au fond des pieux. Le coulage se fait de bas en haut: le
béton pousse la partie supérieure, mais on effectue un retrait de certains nombres de tube au fur et à
mesure. Avant le bétonnage, on vérifie la fluidité du béton à travers le slump test.
Figure 3.47 : Introduction des tubes plongeurs au fond de pieu, puis bétonnage.
Enfin, le coulage de béton s’arrête au dégorgement, qui montre un béton mélangé avec la bentonite.
Le retrait des derniers tubes plongeurs libère l’espace et le volume du béton dans le pieu est diminué.
Figure 3.48 : Fin de bétonnage : le dégorgement. La photo montre aussi le fil gradué.
Recépage
A la tête des pieux, le béton est généralement mélangé avec des impuretés et notamment la bentonite.
De plus, pour effectuer une semelle de liaison et avoir un ferraillage attente, on enlève le béton à la
tête des pieux : c’est l’opération de recépage : Généralement, on utilise un marteau piqueur.
Semelle de liaison
Enfin, une semelle de liaison avec une armature en attente pour les piles, est exécutée.
Voici ci-après les étapes d’exécution des tabliers des ponts à poutres préfabriqués en béton armé.
Introduire les crochets de levage, les aciers en attente pour les entretoises (pliés
pour faciliter la fermeture des coffrages) ;
Préparer le coffrage, qui est généralement métallique : nettoyage et
imprégnation par une huile ;
Coffrage des poutres ; après la réception du ferraillage. Du polystyrène souple
est à mettre entre le coffrage et le niveau inférieur du béton pour éliminer la
laitance (fuite de la pâte du ciment) ;
Bétonnage : emploi des vibreurs, prévoir des éprouvettes témoins pour futurs
essais de compression ;
Couvrir la poutre pour empêcher le retrait ;
Décoffrage après durcissement du béton ;
Prévoir une entaille pour l’emplacement des prédalles (si ce n’est pas prévu dans
le coffrage ;
Déplacement des poutres dans la zone de stockage si nécessaire.
Figure 3.52 : Assise pour une poutre Figure 3.53 : Ferraillage posé sur le socle
Figure 3.54 : imprégnation par huile du coffrage, Figure 3.55 : Coffrage d’une poutre
Figure 3.56 : bétonnage d’une poutre Figure 3.57 : Couverture des poutres
Figure 3.58 : Exécution d’une entaille, Figure 3.59 : Stockage des poutres
Les épaisseurs des prédalles correspondent à la hauteur de l’entaille prévue dans les
poutres, de manière que lorsque les prédalles sont placées sur les poutres leur niveau
correspond à celui du niveau supérieur des poutres. La largeur des prédalles dépend de
la distance transversale entre les poutres (distance entre nu des poutres majorée par
deux fois l’épaisseur des entailles).
Les prédalles sont munies des crochets de levage pour leur mise en place par une grue.
Après le coulage des appuis et lorsque les appareils d’appui sont placés sur les piles et
les culées (sur leurs bossages), les poutres peuvent être transporté pour leur mise en
place.
Figure 3.61 : Ligne d’appareil d’appui Figure 3.62 : Pile prêt pour recevoir les poutres
Les entretoises pour la nouvelle conception ne sont conçues que sur appui (extrémités des poutres).
Leur exécution n’est pas difficile puisqu’on travaille sur les chevêtres.
Ferraillage de l’entretoise : Le ferraillage principal passe par les poutres à travers les encoches
prévues à leur niveau inférieur.
Des aciers, sortants de l’entretoise, restent en attente pour le hourdis. Les aciers supérieurs de
l’entretoise seront introduits lors du ferraillage du hourdis.
Figure 3.65 ferraillage des entretoises à travers les poutres Figure 3.66 : Coffrage de l’entretoise
Les prédalles sont mises en place soit par une grue soit manuellement selon leur dimension. Elles
sont placées sur les entailles prévues sur les poutres.
Coffrage du hourdis en encorbellement s’il existe .
Figure 3.67 : Ajustement des prédalles Figure 3.68 : Coffrage de l’encorbellement du hourdis
f) Exécution du hourdis
Ferraillage du hourdis
Traitement spécial au niveau du joint entre les poutres, en vue de diminuer le nombre des
joints de chaussée : ferraillage en X au niveau du joint et consolidation du ferraillage au
niveau du joint
Ferraillage en attente pour les corniches, pour les joints de chaussée, …
Bétonnage du hourdis (continu).
Figure 3.73 : Pose des étaiements sur leur assise (madrier) au sol pour le passage
Au niveau supérieur, des madriers transversales sont posés sur les tours et sur les quels des madriers
longitudinales (dans le rôle des poutres) sont posés. Ensuite, des madriers juxtaposés sont posés
transversalement. Enfin, une peau coffrant de face supérieure lisse est posée pour recevoir le béton de
la dalle.
cette poutre élémentaire est à reproduire (et par conséquent la numérotation de leur acier est répétitif
transversalement)
Figure 3.75 : Pose du premier lit transversal en posant des cales d’enrobage en béton
d) Bétonnage
Le bétonnage de la dalle doit se faire de manière continue (sans arrêt de bétonnage), c’est pourquoi et
dans la plus part des cas le coulage se fait durant la nuit pour éviter les problèmes de trafic et assurer
que les toupies arrivent des centrales à temps. Les toupies versent le béton dans des pompes qui
assurent le coulage du béton.
Figure 3.76 : Coulage du béton par deux pompes, Figure 3.77 : Flux de béton coulé sur le ferraillage
e) Décoffrage
Après que la dalle acquit sa résistance nécessaire, on procède au décoffrage. En décoffrant près des
appuis, le sable est enlevé pour ne laisser la dalle que sur les appareils d’appui. Ce même étaiement et
coffrage est souvent utilisé pour d’autres ouvrages.
Avantages Inconvénients
Inconvénients Avantages
Tablier épais → pas esthétique → emploi en Tablier mince→ esthétique → emploi en zone
zone rurale. urbaine
Mode de
Tout le tablier coulé sur place Poutres principals préfabriquées
construction
Coupe
longitudinale
Coupe
transversale
Figure 3.79 : sans entretoises intermédiaires, Figure 3.79 : avec entretoises intermédiaire
Poutres principales
ℎ𝑝 1 ℎ𝑝 1
- Élancement : ≤ ≤
𝐿𝑐 17 𝐿 16
- Entre axe bo : 2.5 ≤ bo ≤4 (m)
ℎ𝑝 ℎ𝑝
- Épaisseur bp : ≤bp≤ 3 géneralement compris entre 20 cm et 60 cm
5
- About d : 0,3≤ d ≤0,4 (m)
Entretoises
- Épaisseur be : 12≤ be ≤16 (cm) selon l’épaisseur de la dalle hd
- Hauteur he : 0,8 hp≤ he ≤0,9hp
Hourdis hd: 14≤ hd ≤ 20 (cm)
𝑏𝑝 𝑏𝑜
Encorbellement Le : ≤ Le≤ 2
2
c) Conception des ponts dalles en BA
Ce sont des ponts dont le tablier est une dalle porteuse qui est appuyé sur des piles et des culées.
Ils sont généralement réalisés en BA ou béton précontraint.
Les ponts en dalles armées sont utilisés pour des portées allant jusqu’à 15 m ou 25 m avec des
sections transversales en encorbellement latéraux.
Conditions
ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟
Élancement ∝ : ∝ = 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒
L'élancement est en général de 1/22 pour les ponts à 1 travée, de 1/23 pour les ponts à 2
travées et de 1/28 pour les ponts à plusieurs travées (3 ou plus)